• #Budget : « On a une image totalement déformée de la #dépense_publique »

    « Nous dépensons trop », a déclaré #François_Bayrou le 15 avril sur le budget 2026. Le gouvernement prévoit de nouvelles #coupes_budgétaires, de 40 milliards d’euros, pour l’année prochaine. Décryptage avec l’économiste #Christophe_Ramaux.

    Deux mois après avoir fait adopter un budget 2025 qui rognait déjà sur les dépenses publiques, le ministre de l’Économie, #Eric_Lombard, a annoncé, en fin de semaine dernière, de nouvelles coupes budgétaires de l’ordre de 40 milliards d’euros. Le 15 avril, François Bayrou a confirmé cette annonce permettant, selon lui, de maintenir l’objectif de #déficit à 4,6 % du PIB en 2026.

    Pour Christophe Ramaux, enseignant à l’université Paris 1, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne, la dépense publique n’est pas un #indicateur_économique pertinent. Entretien avec cet enseignant à l’université Paris 1, chercheur au centre économique de la Sorbonne et membre des Économistes atterrés, qui préconise plutôt d’aller chercher des #recettes pour combler le #déficit.

    Basta ! : Le ministre de l’Économie, Eric Lombard, ne cesse de rabâcher un chiffre : 57% de notre produit intérieur brut (PIB) serait consacré à la dépense publique. En répétant ce montant, qu’il juge colossal, il sous-entend que l’État est déjà très généreux. Couper dans la dépense publique serait donc sans grandes conséquences sociales. Mais la France est-elle réellement ce pays qui dépense de l’argent public à tout va ?

    Christophe Ramaux : On a une image totalement déformée de la dépense publique. Quand on dit que la dépense publique c’est 57% du PIB, la plupart des gens imagine que l’on prélève plus de la moitié de la richesse créée par le privé, qui serait le seul secteur productif, pour payer les fonctionnaires. Tout est faux dans cette phrase.

    La dépense publique est un indicateur très imparfait. On mélange un peu tout dedans et on fait des doubles comptes. Par exemple, elle comprend les salaires versés aux fonctionnaires, dont les cotisations sociales… Mais ces mêmes cotisations sont à nouveau comptées dans les dépenses de retraite ! Le chiffre de 57% du PIB n’est pas faux, mais il ne correspond pas à une part du PIB. Ce n’est pas parce que la dépense publique est à 57% que la dépense privée est à 43%. Au contraire, si on calculait la dépense privée de la même manière que l’on calcule la dépense publique, elle serait de l’ordre de 200% du PIB.

    Même si le gouvernement refuse d’employer le mot. Sommes-nous face à une politique austéritaire ?

    La part des #services_publics dans le PIB n’a pas augmenté depuis 40 ans. Donc il y a bien eu de l’#austérité. Pourquoi je dis ça ? Parce que, normalement, plus une société est riche, plus elle consacre de l’argent pour ce qu’on appelle les « #biens_supérieurs » : l’#éducation, la #santé, la #culture. Il ne vous a pas échappé que ce sont les terres d’excellence des services publics.

    Or, il y a beaucoup plus de bacheliers aujourd’hui que dans les années 1980, on aurait donc dû consacrer plus d’argent à l’éducation. On ne l’a pas fait. De même, la population vieillit donc on aurait dû augmenter les dépenses de santé. Cela n’a pas été le cas. Donc il y a bien eu de l’austérité.

    A quoi servent précisément les 1670 milliards d’euros de dépense publique ?

    Contrairement aux idées reçues, sur les 1670 milliards, un quart seulement sert à payer les #fonctionnaires. Environ une moitié (710 milliards) est consacrée aux « #prestations_sociales » et aux « transferts sociaux en nature de produits marchands » – la part remboursée des médicaments et des consultations médicales.

    Les prestations sociales (530 milliards, en 2023) financent essentiellement les #retraites (380 milliards), mais aussi le #chômage, le #revenu_de_solidarité_active (#RSA), l’#allocation_adulte_handicapé (#AAH), les #allocations_familiales… Les transferts sociaux en nature de produits marchands comptent pour 180 milliards. Quant au quart restant, il constitué de divers postes : aide aux ménages et aux entreprises, intérêts de la #dette (50 milliards), etc.

    La dépense publique n’est pas un puits sans fond. Et il faut savoir que le secteur public est productif ! Le calcul du PIB le prend d’ailleurs en compte. Sur les 3000 milliards de PIB actuel, environ 20% est ajouté par les fonctionnaires, soit 470 milliards. L’argent n’est donc pas dilapidé, puisqu’un quart de la dépense publique (salaire des fonctionnaires) augmente le #PIB !

    De même, les trois autres quarts offrent des débouchés pour le privé. Les retraités, que font-ils de leur retraite ? Ils font les courses, ils consomment. De même pour les chômeurs. La #commande_publique ? Elle finance en grande partie le privé, notamment le secteur du BTP si on pense à la construction d’écoles, de routes… Ce ne sont pas les fonctionnaires qui manient la truelle ! Donc quand on réduit la dépense publique, cela a inévitablement un effet sur le privé.

    Si on préserve la dépense publique, comment réduire le déficit ?

    Le #déficit_public est avant tout un problème de #recettes. Depuis 2017, premier mandat d’Emmanuel Macron, la dépense publique en pourcentage du PIB n’a pas augmenté. Ce qui a baissé, ce sont les #prélèvements_obligatoires (#impôts et #cotisations_sociales). On n’a jamais eu de baisse aussi élevée des ces prélèvements en un temps aussi court. On pense bien sûr à la suppression de l’#impôt_sur_la_fortune, #ISF, du prélèvement forfaitaire unique, à la baisse de l’#impôt sur les sociétés ou encore à la suppression de la #taxe_d’habitation (20 milliards d’euros), essentiellement payée par les ménages les plus riches. En tout, on arrive sur une baisse de 60 à 70 milliards de recettes.

    Au lieu de réduire la dépense publique, on pourrait évidemment aller chercher de nouvelles recettes. Déjà en revenant sur cette contre-révolution fiscale mise en place par Emmanuel Macron. On pourrait aussi remettre en cause certaines niches fiscales et sociales. Une part du déficit de la sécu pourrait être comblée si on cessait de ne pas soumettre à cotisation sociale une partie des revenus comme les heures supplémentaires, l’intéressement la participation, la prime de partage de la valeur (ex « #prime_Macron »)…

    https://basta.media/budget-on-a-une-image-totalement-deformee-de-la-depense-publique
    #dépenses_publiques #France #économie #fiscalité

  • Le gouvernement annule 3,1 milliards d’euros de crédit pour les missions #écologie, #économie et recherche et #enseignement_supérieur

    Selon un #décret publié samedi au « Journal officiel », ces annulations sont faites dans le cadre de l’effort supplémentaire de 5 milliards d’euros pour 2025.

    Le gouvernement a acté, samedi 26 avril, au Journal officiel (JO) des annulations de crédits à hauteur de 3,1 milliards d’euros dans le cadre de l’#effort supplémentaire de 5 milliards d’euros pour 2025 déjà annoncé par Bercy début avril.

    La ministre chargée des comptes publics, Amélie de Montchalin, avait alors expliqué que ces 5 milliards d’euros devaient permettre de tenir les objectifs de déficit public pour cette année dans un contexte de croissance moindre. « Ces 5 milliards d’euros que nous allons soit annuler, soit repousser, soit réorienter, c’est notre réponse à un monde instable. C’est la manière de faire face quoi qu’il arrive à ce monde instable », avait-elle déclaré.

    Une partie de cette somme s’est concrétisée à travers le décret publié au JO. « Afin de prévenir une détérioration de l’équilibre budgétaire sur le budget de l’Etat », « le présent décret porte des annulations de crédits à hauteur de 3,1 milliards d’euros en autorisations d’engagement », peut-on lire dans le JO. « Cet effort porte essentiellement sur les crédits hors masse salariale mis en réserve en début d’année », est-il précisé, « ces annulations ne devraient ainsi pas remettre en cause de façon significative la capacité d’exécution des politiques publiques, selon les termes convenus dans la loi de finances initiale pour 2025 ».

    « Respecter la trajectoire de redressement des #comptes_publics »

    Parmi les annulations de #crédits, sont concernés la mission « écologie, développement et mobilité durable » (549,6 millions d’euros), la mission « économie » (517,7 millions d’euros), la mission « recherche et enseignement supérieur » (493,3 millions d’euros) ou encore la mission « agriculture, alimentation et affaires rurales » (140 millions d’euros).

    « La dégradation récente des perspectives macroéconomiques conduit à anticiper de moindres recettes publiques, en lien notamment avec une révision de la prévision de croissance à 0,7 %. Ces risques sont également renforcés par le contexte géopolitique incertain », souligne le décret. « Dans ce cadre, un effort supplémentaire de maîtrise de la dépense est nécessaire pour respecter la trajectoire de redressement des comptes publics sur laquelle le gouvernement s’est engagé », est-il ajouté.

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/04/26/budget-2025-le-gouvernement-annule-3-1-milliards-d-euros-de-credit_6600269_8
    #ESR #université #France #coupes_budgétaires #budget #recherche

  • Kevin Kühnert : Berliner Ex-CDU-Politiker Bernd Pfeiffer hat kein Mitleid
    https://www.berliner-zeitung.de/news/kevin-kuehnert-berliner-ex-cdu-politiker-bernd-pfeiffer-hat-kein-mi

    Les partis du système parlamentaire et leur personnel se trouvent au centre de l’antagonisme entre illusion démocratique et exercice du pouvoir par les forces invisibles du capital. Les politiciens représent le pouvoir qu’ils ne détiennent essentiellement pas et attirent l’agression et le mépris des citoyens qui se rendent compte qu’ils ne font pas le travail qu’on attend d’eux.

    Quand tu représentes un système violent tu seras la cible d’actes violents de la part des victimes du système. C’est aussi simple que ça.

    De temps en temps un politicien aux grandes ambitions s’en rend compte et quitte les milieux politiques. C’est alors que les férus du système l’accusent de lâcheté et d’abandon de poste.

    Après sa démission la situation est difficile pour l’ancien chef de l’association Jeunes Socialistes et sécretaire général SPD Kevin Kühnert, parce qu’il ne comprend pas encore entièrement la signification de son acte. Il tient trop aux relations qu’il soigne depuis lomgtemps.

    26.4.2024 von Eva Maria Braungart - Kühnert sprach kürzlich erstmals über seine Gründe für seinen Rückzug aus der Politik – unter anderem die Angst vor Angriffen. Der Berliner Vorsitzende der WerteUnion kritisiert dies.

    Der ehemalige CDU-Vorsitzende in Berlin-Friedrichshain, Bernd Pfeiffer, hat Kevin Kühnert (SPD) für seine Begründung für seinen Rückzug aus der Politik kritisiert. In einem Interview begründete Kühnert seinen plötzlichen Rücktritt als Generalsekretär auch mit wachsender Sorge um seine persönliche Sicherheit. „Meine rote Linie ist da, wo Gewalt in der Luft liegt. Ich bin nur 1,70 Meter groß“, sagte er.

    Pfeiffer schrieb nun auf der Plattform X: „Als CDU Vorsitzender in Friedrichshain war ich oft genug Gewaltandrohungen von GRÜNEN u. LINKEN, auch direkt von einem Bundestagsabgeordneten, ausgesetzt. Die Sozen standen daneben oder paktierten mit diesen Konsorten. Mein Mitleid hält sich in Grenzen“.

    Als CDU Vorsitzender in #Friedrichshain war ich oft genug Gewaltandrohungen von GRÜNEN u. LINKEN, auch direkt von einem Bundestagsabgeordneten, ausgesetzt. Die Sozen standen daneben oder paktierten mit diesen Konsorten. Mein Mitleid hält sich in Grenzen.https://t.co/r3Jp6uXtqE
    — Bernd Pfeiffer (@BerndPfeiffer3) April 24, 2025

    Kühnert sprach über diverse Bedrohungen und Übergriffe, die er bei Auftritten als Politiker und auch in seinem Privatleben erlebt habe. Und anderem in einer Straßenbahn mit drei Männern: „Sie haben darüber geredet, wie sie mir die Fresse polieren.“ Eine Rückkehr in die Politik schloss Kühnert aber nicht aus. Der Berliner war im Oktober 2024 überraschend als Generalsekretär zurückgetreten und hatte bei der Bundestagswahl nicht erneut kandidiert. Als Grund nannte er damals gesundheitliche Probleme.

    Für Kühnerts Rückzug und die Begründung dafür gibt es nicht nur Verständnis. In den sozialen Medien fordern zwar viele Politiker Solidarität mit dem Sozialdemokraten, andere kritisieren ihn jedoch. Der Bachmann-Preisträger Tijan Sila schoss zuletzt gegen Kühnert, er habe den „Schwanz eingezogen“.

    Pfeiffer ist mittlerweile Landesvorsitzender der WerteUnion Berlin. Die Werteunion, die als Verein für die Vertretung des „konservativen Markenkerns“ der CDU und CSU zu vertreten, wurde 2024 als Partei gegründet. Innerhalb der Union galt sie als umstritten. Der heutige Vorsitzende der WerteUnion ist der ehemalige Verfassungsschutz-Chef Hans-Georg Maaßen.

    #Allemagne #politique #pouvoir #violence

  • Une centaine d’habitants de la bande de Gaza évacués vers la France : « Vous ne pouvez pas imaginer ce qu’on a traversé »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/26/un-groupe-d-une-centaine-de-gazaouis-evacues-vers-la-france-vous-ne-pouvez-p

    Une centaine d’habitants de la bande de Gaza évacués vers la France : « Vous ne pouvez pas imaginer ce qu’on a traversé »
    Par Marie Jo Sader
    Dans un bâtiment annexe de l’aéroport d’Orly, ce vendredi 25 avril, l’attente est chargée d’émotion. Le lieu accueille la plus importante opération d’évacuation de Palestiniens de Gaza vers la France depuis le 7 octobre 2023. Parmi ceux venus accueillir les arrivants : des responsables de l’enseignement supérieur et de la recherche, et quelques familles fébriles à l’idée de retrouver leurs proches.
    Il s’agit de la deuxième phase d’une opération lancée par le Quai d’Orsay au début de la guerre, jusque-là centrée sur les ressortissants français et leurs ayants droit à Gaza. Cette fois, ce sont principalement des Palestiniens qui arrivent : 115 personnes, auxquelles s’ajoute une soixantaine d’autres, déjà accueillis le 18 avril. La majorité sont des lauréats du programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes en exil (PAUSE) du Collège de France accompagnés de leurs familles, ainsi que des étudiants boursiers et des bénéficiaires de réunifications familiales.
    (...) Les Gazaouis, dont l’arrivée en France a été tenue secrète jusqu’à la dernière minute, portent les traces d’un périple long et éprouvant. Leur sortie de l’enclave côtière s’est déroulée le 23 avril, mais chacun a été averti à des moments différents. « Une unité spéciale du consulat de Jérusalem s’efforçait de rester en contact avec les personnes figurant sur la liste, mais les communications étaient extrêmement compliquées. Certains ont été prévenus une semaine à l’avance, d’autres seulement quarante-huit heures avant leur départ », explique Philippe Lalliot, directeur du Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, partenaire du programme PAUSE. Les autorités israéliennes ont approuvé cette opération il y a près de trois semaines.
    Le jour J, les évacués avaient rendez-vous à 6 heures du matin au terminal de Kerem-Shalom, où des bus les attendaient. Les autorités israéliennes ne les ont autorisés à emporter qu’un simple sac contenant leurs papiers et leur téléphone. (...) Après avoir franchi le pont Allenby, point de passage entre la Cisjordanie et la Jordanie, la troupe de Gazaouis a rejoint Amman vers 19 heures. « Sur place, notre équipe a dû leur acheter des tétines et des couches pour les enfants. On ne leur avait rien donné », précise Philippe Lalliot. Les Gazaouis ont passé vingt-quatre heures dans un hôtel de la capitale jordanienne, sans autorisation de sortie sauf pour aller récupérer leurs visas. Puis ils ont embarqué jeudi soir pour la France, sur un vol avec escale technique à Istanbul.
    « On n’y croyait plus », lance Marianne Poche, responsable de l’accompagnement des lauréats du programme PAUSE, en voyant débarquer les premiers arrivants. Depuis plus d’un an, ces enseignants, artistes et étudiants attendaient leur départ, mais les autorités israéliennes bloquaient les évacuations. Aux côtés de membres d’établissements universitaires comme Paris-Saclay, Strasbourg ou Aix-Marseille, elle est venue accueillir des collègues palestiniens. « Je remercie l’université, les Français, leur gouvernement et chaque personne qui fait encore un effort pour nous », déclare un chercheur en médecine de l’université Al-Azhar du Caire qui a préféré garder l’anonymat. (...) Les établissements d’accueil vont désormais devoir accompagner ces familles, souvent marquées par de profonds traumatismes. La plupart laissent derrière elles des proches toujours en danger. Un soutien psychologique adapté devra leur être proposé. Ceux arrivés en raison d’un regroupement familial seront suivis par l’association France-Horizon, et pourront lancer des demandes d’asile.
    Le timing de ces évacuations a soulevé, côté palestinien, des soupçons de complicité française dans le plan de nettoyage ethnique de la bande de Gaza, initialement promu par le président américain, Donald Trump, et assumé ouvertement par le gouvernement israélien. Un projet qui vise à vider le territoire de ses habitants pour le transformer en « riviera ». Des accusations que le Quai d’Orsay réfute fermement, rappelant que les listes d’évacués ont été établies il y a plus d’un an et demi, et que la France a dû batailler pour obtenir les autorisations nécessaires. L’Etat hébreu, qui a donné le feu vert final, pourrait toutefois être tenté de faire passer ces départs pour un exil forcé. Le 2 avril, après une opération similaire menée par l’Allemagne, le ministre israélien de l’intérieur avait présenté l’initiative comme un encouragement à l’émigration volontaire – une interprétation catégoriquement rejetée par Berlin. La discrétion entretenue autour de l’évacuation française s’explique ainsi par la crainte d’une récupération politique. Quant au droit au retour des évacués, Paris se veut clair : ils ont autant le droit de sortir de Gaza que d’y revenir, même si ce point n’a pas été discuté avec Israël. Les institutions académiques et culturelles impliquées dans l’opération affirment avoir simplement répondu à l’appel de Gazaouis avec lesquels ils étaient déjà en lien. « Nous refusons toute logique de dépossession ou de nettoyage ethnique », affirme une membre du collectif Ma’an, mobilisé pour soutenir les artistes palestiniens par le biais du programme PAUSE. « Ces résidences sont un abri temporaire pour leur permettre de se reconstruire. Seuls les évacués décideront s’ils souhaitent demander l’asile ou revenir chez eux. » Près de 500 personnes ont été évacuées de Gaza par la France depuis le début de la guerre dans l’enclave, il y a dix-huit mois.

    #Covid-19#migrant#migration#palestine#gaza#israel#france#exil#sante#asile

    • « Quant au droit au retour des évacués, Paris se veut clair : ils ont autant le droit de sortir de Gaza que d’y revenir, même si ce point n’a pas été discuté avec Israël. »

  • À Rosso, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, des centaines de migrants « dans une situation de détresse » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64210/a-rosso-a-la-frontiere-entre-le-senegal-et-la-mauritanie-des-centaines

    À Rosso, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, des centaines de migrants « dans une situation de détresse »
    Par Romain Philips Publié le : 25/04/2025
    Plusieurs semaines après le début de la campagne d’expulsions de migrants menée par les autorités mauritaniennes, des centaines de migrants se retrouvent bloqués à Rosso, ville transfrontalière entre la Mauritanie et le Sénégal. Un afflux qui rend la situation humanitaire difficile dans la région.
    « Les policiers nous ont arrêtés alors qu’on se rendait au travail. Je n’ai pas les moyens pour retourner chez moi. Je n’ai pas non plus d’argent pour manger ou acheter des médicaments, je ne sais pas quoi faire ». Dans une vidéo transmise à InfoMigrants, un migrant nigérian raconte sa détresse après avoir été arrêté en Mauritanie puis envoyer à la frontière avec le Sénégal, à Rosso. Son corps est couvert de blessures. Depuis le début de l’année, de tels témoignages se multiplient. « Ils nous ont tabassés et amenés en prison sans rien nous dire » et « pris tout ce qu’on possédait : argent, montres, téléphones », racontait Ismaïla à l’AFP après son arrestation par la police mauritanienne. « Ils nous ont (ensuite) menottés et nous ont mis dans des bus surchargés pour nous expulser comme des vauriens », raconte-t-il depuis Rosso, du côté sénégalais de la frontière.
    Si des centaines de migrants se retrouvent à errer dans la précarité dans cette localité frontalière du Sénégal, c’est parce que depuis plusieurs semaines, la Mauritanie mène une campagne d’expulsions de migrants en situation irrégulière. Ainsi, des centaines d’exilés, notamment sénégalais, maliens, ivoiriens, guinéens ou encore gambiens, sont bloqués de chaque côté de la frontière « dans une situation de détresse ». Leur nombre total est difficile à établir.
    « Nous essayons de les aider mais nous n’avons pas assez pour tout le monde. Ils manquent d’eau, de nourriture, de médicaments, n’ont pas de logements », raconte un humanitaire mauritanien sur place à InfoMigrants. Selon lui, des refoulements ont lieu quasiment tous les jours. « Au moins deux bus d’au moins 60, voire 70 personnes, arrivent régulièrement à Rosso », commente-t-il. Un flux ininterrompu de personnes qui fait grossir les bidonvilles de la région. « On a ouvert deux foyers ces deux derniers mois dans deux maisons qu’on a réhabilitées - qui n’ont toutefois par l’eau courante, ni l’électricité - parce que les gens arrivent et restent. Ils errent dans la ville », raconte-t-il. « On essaye de trouver un représentant pour chaque nationalité afin d’organiser les choses mais chaque jour presque, on nous appelle pour nous signaler un nouveau groupe (qui arrive) », ajoute-t-il.
    Conséquences de ces expulsions mauritaniennes, des centaines de personnes se retrouvent coincés dans cette ville à la frontière avec le Sénégal. Faute de documents de séjour en règle, elles ne peuvent ni retourner en Mauritanie, ni transiter par le Sénégal - qui refusent de laisser passer des personnes sans documents d’identité valides.
    « La Mauritanie n’a pas respecté les règles. Les autorités ont juste envoyé ces gens à la frontière. Mais on ne peut pas jeter les gens comme du bétail », tance le président du conseil des Guinéens au Sénégal, Diallo Amadou Oury, qui s’inquiète pour sa communauté à Rosso. Et d’ajouter : « La Mauritanie aurait dû aviser ces ressortissants puis les expulser en bonne et due forme, vers leur pays ». Actuellement, quelque 300 ressortissants guinéens sont à Rosso, des deux côtés de la frontière « et d’autres arrivent presque tous les jours »."Ces gens sont dans une situation humanitaire grave. Ils sont exposées à tout à Rosso : faim, maladies, problèmes sanitaires, etc. Il y a des femmes et des enfants. Certains vivent à même le sol sur de la terre battue", commente de son côté le président du conseil des Guinéens en Mauritanie, Mamadou Bobo Bah.
    Côté sénégalais, les plus chanceux atterrissent dans les locaux de la Croix-Rouge où ils sont pris en charge. Mais selon le président du comité local de l’organisation à Rosso, Mbaye Diop à l’AFP, l’affluence de migrants est telle que début mars, ils n’avaient déjà plus de place pour tous les accueillir. Ces expulsions de migrants sont des opérations de « routine » qui visent les personnes en situation irrégulière, selon les autorités mauritaniennes qui n’ont pas donné de chiffres sur l’ampleur de ces refoulements. Face aux critiques d’ONG ou d’autres pays qui ont dénoncé des expulsions « inhumaines », le ministre mauritanien de l’Intérieur, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, a déclaré que les expulsions étaient « faites dans le respect des conventions internationales ». Et selon le gouvernement, les migrants sont refoulés vers les postes frontières par lesquels ils sont entrés dans le pays.
    Certains voient dans ces vagues d’arrestations un lien avec l’accord conclu entre la Mauritanie - pays devenue l’un des principaux points de départ pour les migrants souhaitant rejoindre l’Europe en prenant la mer - et l’Union européenne. En mars 2024, la Mauritanie a signé avec Bruxelles un partenariat visant à lutter contre l’immigration illégale. Au programme : renforcement de la coopération entre agences, démantèlement des réseaux de passeurs, construction de centres de rétention et délégation des contrôles, le tout grâce à une enveloppe de 210 millions d’euros accordée au pays saharien.
    Mais les migrants l’assurent, ils ne voulaient pas « prendre la pirogue » pour rejoindre l’Europe."Ils résidaient en Mauritanie et travaillaient. Certains ont même encore une famille en Mauritanie qui n’a pas été arrêtée", assure Diallo Amadou Oury. La semaine dernière, plusieurs sources confiaient déjà à InfoMigrants que, contrairement à de précédentes vagues d’interpellations, les migrants interceptés n’étaient plus seulement des personnes en partance vers l’Europe mais que tous les profils semblaient concernés. « Il y avait beaucoup de taxis, conducteurs de tuks-tuks, tous ces petits jobs occupés par des migrants », racontait Abdoulaye Diallo, président de l’association Ensemble pour un avenir meilleur. « Mais maintenant, on voit vraiment l’absence des migrants dans la ville ».

    #Covid-19#migrant#migration#mauritanie#senegal#guinee#refoulement#frontiere#rosso#sante#humanitaire#frontiere

  • Communiqué de presse
    Inviter Pascal Lamy pour penser l’agriculture de demain en Bretagne
    Il faut oser !

    Alors que la Bretagne agricole se trouve à un tournant historique, l’Association Ensemble Sur Nos Territoires (ESNT) a cru judicieux d’inviter à la rencontre sur l’agriculture et l’alimentation qu’elle organise le samedi 26 avril à Corlay, Pascal Lamy l’ancien Directeur Général de l’OMC, pour éclairer le débat sur le modèle agricole à adopter face aux bouleversements climatiques, géopolitiques et commerciaux mondiaux.

    Il faut le dire clairement : Cette invitation est une erreur majeure du point de vue stratégique, écologique mais surtout politique.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/02/16/declaration-de-la-coordination-pour-une-agriculture-paysanne-sociale-et-environnementale-en-bretagne/#comment-66577

    #france

  • Bigoterie en France : Un tsunami de papolâtrie, écœurant, hypocrite et à vomir
    Ni dieu ni maître, à bas la calotte et Vive la Sociale !

    Le corps des pleureuses est au complet, ils sont venus, ils sont tous là, même Giogio le Fils maudit, dès qu’ils ont entendu ce cri : le Pape est mort . De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, tous sont affligés, frappés comme les animaux malades de la peste cléricale et ils battent leur coulpe à l’unisson. Il ne manque pas un bouton de guêtre. Le Cléricalisme bouge encore, on voit ainsi pleinement les effets de la pénétration de la Doctrine sociale de l’Église dans tous les partis, les associations et les organisations ; l’infection est là et bien là.

    Tout cela montre qu’ils n’ont jamais rompu vraiment avec leur «  Sainte-Mére l’Église  ». Et chacun se répand en maniant la langue de buis, le bois dont l’Église est taillée. On est en train de subir une overdose d’hosties, de messes, d’encens, mais cela ne durera que le temps où vivent les roses, il ne restera bientôt que les épines, et les vrais problèmes reprendront le dessus, car ils n’ont pas disparu, après cette grande vague d’hypocrisies en tous genres.

    Après les pleureuses , on aura droit aux bookmakers qui parieront doctement sur le Pape qui sera élu et qui supputeront sur le temps que mettra la fumée blanche à survoler le Latran . Certains, comme l’actuel locataire de l’Élysée se diront que cette Union sacrée autour d’une tombe, pourrait bien continuer en une belle Union nationale autour de sa personne. Et il se presse au Vatican pour assister à la messe, après tout n’est-il pas Proto-Chanoine du Latran  ?

    C’est pourquoi, il ne ménage pas sa peine pour violer la loi de Séparation des Églises et de l’État , pour apparaître comme «  le Premier catholique de France  ». Que l’on ne compte pas sur la Fédération nationale de la Libre Pensée pour participer à cette sinistre Commedia dell’arte .

    La mort du pape Bergoglio montre une fois de plus combien un représentant (que certains qualifient aujourd’hui de)  "sympathique" ou "humain" de la hiérarchie catholique peut faire oublier les permanences de l’Église catholique . On perd également vite de vue que l’autonomie géopolitique de la papauté s’est construite dans la longue durée et qu’elle poursuit des buts qui ne sont pas ceux des mouvements émancipateurs.

    Pour s’en rappeler, la Libre Pensée vous renvoie à son analyse du bras de fer entre le Pape et Emmanuel Macron l’an dernier, et vous invite à commander le nouveau numéro d’ Arguments de la Libre Pensée, "Dismas ou le cléricalisme d’extrême-gauche" , qui analyse longuement un épisode de fascination d’une certaine extrême-gauche pour l’épiscopat sud-américain. Ce numéro sera très bientôt disponible.

    Et n’oubliez pas : l’abus d’hosties nuit gravement à la santé mentale.

    FÉDERATION NATIONALE DE LA LIBRE PENSÉE https://www.fnlp.fr

    #France #bigots #bigottes #Hypocrisie #pape #religion #en_vedette des #médias #enfants #violence #impunité #violophilie #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #pédocriminalité #viols #violences_sexuelles #journullistes

  • Lutte contre la migration irrégulière : le Général Modou Diagne a invité les populations à collaborer.
    https://www.seneweb.com/news/Societe/lutte-contre-la-migration-irreguliere-le_n_468550.html

    Lutte contre la migration irrégulière : le Général Modou Diagne a invité les populations à collaborer.
    Par : Ndeye Astou Ndiaye. - Seneweb.com | 22 avril, 2025 à 18:04:41
    Lors de l’installation du comité régional et départemental de Fatick pour la lutte contre la migration irrégulière, le secrétaire permanent du comité interministériel, Général Modou Diagne, a souligné l’importance de sensibiliser les populations aux dangers associés à la migration irrégulière. Dans ce sens, il invite les citoyens à collaborer afin de réduire drastiquement ce phénomène.
    « Il est essentiel d’informer les populations sur les dangers et risques de la migration irrégulière. Les migrants sont souvent victimes de traitements inhumains et dégradants, ainsi que les chavirements de pirogues. Nous invitons donc les citoyens à collaborer avec les autorités. Un numéro vert a même été mis en place pour faciliter cette communication », a-t-il déclaré lors du comité régional de développement( CRD) qui s’est tenu à la gouvernance de Fatick.
    Il a également précisé que lorsque les forces de l’ordre interceptent des pirogues, c’est dans un but salvateur. « Si nous parvenons à faire comprendre cela aux populations, elles seront plus enclines à collaborer et à participer à la prévention des départs », a-t-il ajouté.
    Dans les semaines à venir, une campagne de sensibilisation sera lancée dans les 14 régions du Sénégal. Cette campagne visera non seulement à informer sur les dangers de la migration irrégulière, mais aussi à promouvoir les projets et programmes que l’État a mis en place pour offrir des opportunités d’emploi dignes au Sénégal.
    Le secrétaire permanent du comité interministériel a insisté sur le fait que plusieurs ministères collaborent avec ledit comité pour développer des programmes de formation technique et professionnelle afin d’améliorer l’employabilité des jeunes. « Ces initiatives contribueront à réduire la migration irrégulière », a-t-il affirmé.Les îles inhabitées, souvent utilisées par les migrants comme points de départ, ont également été évoquées. Sur ce, il a promis de renforcer la surveillance de ces zones ainsi que les frontières.
    Des objectifs clairs ont été déclinés par le comité pour réduire drastiquement ce fléau d’ici 2035. Selon le secrétaire permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière pour les atteindre (objectifs) il sera nécessaire d’adopter une approche multisectorielle.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#fatick#jeunesse#frontiere#sante

  • Visas annulés, frontière fermée : la tension monte entre le Pakistan et l’Inde après l’attentat au Cachemire
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/24/narendra-modi-promet-de-traquer-les-auteurs-de-l-attentat-au-cachemire-jusqu

    Visas annulés, frontière fermée : la tension monte entre le Pakistan et l’Inde après l’attentat au Cachemire
    Le Monde avec AFP
    Le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a déclaré, jeudi 24 avril, que le Pakistan allait fermer sa frontière et son espace aérien à l’Inde. M. Sharif a dirigé une rare réunion du comité de sécurité nationale de haut niveau après que l’Inde a accusé son voisin de soutenir le « terrorisme transfrontalier », deux jours après un attentat au Cachemire au cours duquel 25 ressortissants indiens ont été tués.
    L’Inde avait ordonné à tous les citoyens du Pakistan, juste avant l’annonce d’Islamabad, de quitter son territoire d’ici au 29 avril, en représailles à l’attentat qu’elle impute à son voisin. « Tous les citoyens pakistanais actuellement en Inde doivent quitter l’Inde avant l’expiration de leurs visas », fixée au 27 avril pour les visas ordinaires et au 29 avril pour les visas médicaux, a annoncé le ministère des affaires étrangères indien.
    Mardi, plusieurs tireurs ont ouvert le feu sur des touristes dans la ville de Pahalgam, tuant 25 Indiens et un ressortissant népalais. Cette attaque, attribuée par l’Inde à des islamistes soutenus par le Pakistan, est la plus meurtrière visant des civils menée depuis 2000 dans ce territoire indien à majorité musulmane. Jeudi, la fusillade n’avait toujours pas été revendiquée. Lors de la réunion gouvernementale, le premier ministre pakistanais a ajouté qu’il avait été décidé qu’Islamabad expulserait des diplomates indiens, suspendrait des visas d’Indiens et considérerait toute tentative de détournement de l’eau du fleuve Indus par l’Inde comme un « acte de guerre ». Mercredi, New Delhi a dit dénoncer le traité sur les eaux de l’Indus, ratifié en 1960 et jamais remis en question malgré trois guerres entre les deux voisins.
    Le Pakistan va également envoyer jeudi une convocation à l’ambassade d’Inde, a annoncé le vice-premier ministre, Ishaq Dar, également chef de la diplomatie. « L’Inde mène une guerre de basse intensité contre nous, et s’ils veulent faire monter les enchères, nous sommes prêts. Pour protéger notre terre, nous ne plierons devant aucune pression internationale », a ajouté à ses côtés le ministre de la défense, Khawaja Muhammad Asif.
    Mercredi, le gouvernement ultranationaliste hindou de New Delhi a annoncé une série de mesures de représailles diplomatiques. Parmi ces décisions largement symboliques : la suspension d’un traité sur le partage de l’eau, la fermeture du principal poste-frontière terrestre entre les deux pays et le rappel de diplomates.« Je le dis au monde entier : l’Inde identifiera, poursuivra et punira les terroristes et ceux qui les soutiennent. Nous les poursuivrons jusqu’au bout de la terre », a insisté jeudi le premier ministre de l’Inde, Narendra Modi, lors d’un discours public prononcé dans l’Etat du Bihar (Nord-Est). (...)
    Plusieurs dirigeants étrangers ont exprimé leurs condoléances à M. Modi depuis l’attaque, notamment le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou ; la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président français Emmanuel Macron, a fait savoir le ministère des affaires étrangères indien jeudi. « Comme l’ont dit le président Donald Trump et le secrétaire d’Etat Marco Rubio, les Etats-Unis sont aux côtés de l’Inde », a déclaré pour sa part la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce. « Ils condamnent fermement tous les actes de terrorisme (…) et demandent que les auteurs de cet acte odieux soient traduits en justice », a-t-elle ajouté.
    La police a diffusé jeudi les portraits-robots de trois suspects, dont deux ressortissants pakistanais, les présentant comme membres du groupe Lashkar-e-Toiba, établi au Pakistan. Ce groupe est soupçonné des attaques djihadistes qui ont fait 166 morts dans la mégapole indienne de Bombay en 2008. Le Cachemire a été partagé entre l’Inde et le Pakistan en 1947, lorsque ces deux pays ont accédé à l’indépendance. Ils continuent depuis à réclamer la souveraineté de l’ensemble du territoire. Depuis 1989, les combats entre une insurrection séparatiste et les troupes indiennes ont fait des dizaines de milliers de morts. Dans le Cachemire pakistanais, des centaines de manifestants ont défilé jeudi à l’appel d’un parti encourageant la lutte armée afin de rattacher l’ensemble du Cachemire à la République islamique. Selon l’Association des étudiants du Jammu et Cachemire, de nombreux étudiants originaires du Cachemire ont été menacés et agressés dans toute l’Inde depuis l’attentat de mardi, accusés d’être des « terroristes ». « Il s’agit d’une campagne délibérée et ciblée de haine et de calomnie », a dénoncé le président de l’association, Nasir Khuehami.

    #Covid-19#migrant#migration#inde#pakistan#cachemire#frontiere#visas#crise#violence#sante

  • La France refuse en masse des demandes de visa venant de Russie, craignant l’infiltration d’espions
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/25/la-france-refuse-en-masse-des-demandes-de-visa-venant-de-russie-craignant-de

    La France refuse en masse des demandes de visa venant de Russie, craignant l’infiltration d’espions
    Par Jacques Follorou
    La France semble avoir pris la mesure de la menace russe depuis l’attaque massive de Moscou, en février 2022, contre l’Ukraine. Pour se prémunir des risques d’ingérence et d’infiltration d’espions sur le territoire français, Paris a, selon nos informations, refusé, depuis avril 2022, 1 200 demandes de visa et d’accréditation déposées au sein des consulats français en Russie. « Cette vigilance consulaire », comme l’a qualifiée auprès du Monde un membre du ministère des affaires étrangères, est le fruit d’une « procédure de consultation sécuritaire élargie au sein de l’espace Schengen ».
    Cette politique vise également à ce que Moscou ne puisse pas reconstituer un réseau de renseignement décimé par les expulsions d’agents russes agissant sous couverture diplomatique. Lors du premier semestre 2022, la France avait expulsé 55 officiels, notamment après les tueries perpétrées par Moscou dans la ville ukrainienne de Boutcha et l’éviction de sa délégation du Conseil de l’Europe, à Strasbourg. Au début des années 1980, l’ancien KGB n’avait mis que deux ans pour remplacer les 47 représentants soviétiques expulsés, en 1983, pour espionnage.
    Tout dépôt de dossier pour un visa Schengen, permettant de circuler dans les 25 nations européennes membres de cet espace, est soumis à l’avis de l’ensemble de ces pays qui, par ailleurs, peuvent aussi faire l’objet d’une demande pour leur seul territoire. Sur les 1 200 requêtes rejetées, 350 avaient été formulées spécifiquement pour la France, selon une source au Quai d’Orsay. Chaque pays conserve le droit souverain d’accorder ce type de document pour son sol.
    Les consulats ne sont pas seuls sur le front de cette vigilance accrue. La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) est, en premier lieu, chargée de débusquer les profils et les dossiers suspects. Le service de contre-espionnage dispose d’informations nourries issues d’échanges systématiques avec ses partenaires étrangers afin d’éviter les tentatives de contournement du renseignement russe, qui aime se jouer des frontières.
    Entre « trente et quarante » tentatives d’affectation de diplomates russes, en France, ont, à ce jour, été bloquées depuis la mi-2022. Dans certains cas, les services français ont pu constater que le danger venait des « ayants droit », en d’autres termes les épouses ou maris de véritables diplomates. Moscou et ses services de renseignement extérieur, le SVR pour les civils et le GRU pour les militaires, ont conscience des manœuvres d’évitement mises en place par les autorités françaises et n’ont de cesse de tenter de les déjouer.
    La stratégie a, notamment, consisté à recourir à des agents sans couverture officielle, les « NOC » (l’acronyme anglais pour « non official cover »). Le SVR semble avoir eu une prédilection pour les faux journalistes prétendant travailler pour des médias russes, notamment la Komsomolskaya Pravda, un quotidien national. La Russie a aussi essayé de profiter des latitudes et immunités accordées aux institutions internationales pour passer sous les radars de la DGSI et du ministère des affaires étrangères. Depuis 2022, les nominations de Russes à l’Unesco, dont le siège est à Paris, sont surveillées de près. Si la France a moins les coudées franches pour ce type d’organisations multilatérales, elle a, néanmoins, bataillé et obtenu quelques résultats.
    Parmi les 1 200 personnes dont le visa a été refusé figurent, par ailleurs, des « conférenciers » souhaitant assister à des colloques sur le sol français, des « chefs et cadres d’entreprises » voyageant pour leurs affaires ou encore des « festivaliers », habitués des événements culturels organisés à travers le monde. Moscou dispose néanmoins d’une arme moins détectable : les jeunes diplômés des écoles de renseignement, âgés de moins de 30 ans, qui débarquent en France pour un premier poste à l’étranger. Ces inconnus passent à travers les mailles faute d’avoir été identifiés lors d’anciennes activités ou de passages aux frontières. Leur défaut : un manque d’expérience qui rassure, peut-être faussement, les contre-espions français.
    Enfin, les services français prennent en compte qu’aujourd’hui Moscou, faute de main-d’œuvre disponible et expérimentée, est enclin à utiliser ses « illégaux ». Ces agents implantés à l’étranger pour une vie entière, sous une fausse identité, en immersion profonde, préparés pour des missions à haute valeur ajoutée, peuvent désormais être actionnés pour des tâches plus communes, normalement dévolues à des officiers agissant sous couverture diplomatique ou des « itinérants ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#russie#visas#securite#espionage

  • Réseau de trafic démantelé à Tambacounda : huit individus interpellés dans une tentative de migration illégale
    https://www.dakaractu.com/Reseau-de-trafic-demantele-a-Tambacounda-huit-individus-interpelles-dans-

    Réseau de trafic démantelé à Tambacounda : huit individus interpellés dans une tentative de migration illégale
    La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a frappé fort à Tambacounda, démantelant un réseau international de migration illégale. Huit individus ont été interpellés, accusés d’Association de malfaiteurs et de complicité de faux, dans le cadre d’une enquête qui a révélé des pratiques sordides liées à l’immigration clandestine.
    Tout a commencé avec l’arrestation de quatre ressortissants somaliens au poste frontalier de Gouloumbou, dans la région de Tambacounda. Ces derniers, munis de passeports ordinaires somaliens mais dépourvus de visas d’entrée pour le Sénégal, tentaient de franchir la frontière. Interrogés après leur arrestation, les quatre migrants ont révélé avoir été convoyés depuis la Somalie, traversant la Sierra Leone et la Guinée avant d’atteindre le Sénégal. Leur objectif ? Rejoindre Dakar, où un membre du réseau les attendait pour les aider à poursuivre leur voyage vers l’Europe.
    L’enquête s’est intensifiée, et la Police a interpellé quatre autres suspects entre Manda Douane et la gare routière de Pikine « Les Baux Maraichers », tous liés à ce trafic international de migrants. Ces arrestations ont mis en lumière l’étendue du réseau, qui orchestrerait des trajets transnationaux dans le but d’aider des migrants à contourner les règles et à accéder illégalement à l’Europe.
    À la fin de l’enquête, les huit individus ont été conduits devant le Procureur de la République financier près le Tribunal Hors Classe de Grande Instance de Dakar.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#frontiere#migrationirreguliere#tambacounda#pikine#somalie#guinee#sierraleone#routemigratoire#sante

  • France Travail intensifie encore le contrôle des demandeurs d’emploi
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/04/24/france-travail-intensifie-encore-le-controle-des-demandeurs-d-emploi_6599712

    L’opérateur public va mettre en œuvre un système de contrôle rénové, avec l’objectif d’atteindre 1,5 million de personnes contrôlées en 2027.

    Les demandeurs d’emploi sont de plus en plus contrôlés, mais une part relativement faible se retrouve radiée à l’issue de la procédure.

    Avec la généralisation, depuis le 1er janvier, de la loi « plein-emploi », le système de contrôle va être amplement modifié. Il va d’abord poursuivre la dynamique engagée depuis plusieurs années avec une très forte augmentation du nombre de contrôles : près d’un million en 2025 pour atteindre ensuite l’objectif fixé par le gouvernement de 1,5 million en 2027. Le nouveau système de contrôle sera mis en œuvre à partir du mois de juin.

    [...] plateforme de contrôle, dont les effectifs vont être renforcés, avec près de 300 postes en plus d’ici à la fin de l’année − pour atteindre 900 personnes au total.

    En attendant ces grands changements, les résultats de l’année 2024 sont conformes à ceux des années précédentes. Ce sont 610 780 contrôles qui ont été effectués, une hausse de 16,7 % par rapport à 2023. 56 % d’entre eux ont été déclenchés sur des publics spécifiques, comme les demandeurs d’emploi recherchant un métier en tension ou ayant suivi une formation. Les autres sont notamment le fait de procédure aléatoire (20 %) et de signalement de conseillers en agence (15 %).

    Résultat, 55 % des contrôles clôturés en 2024 ont confirmé la recherche d’emploi et 21 % ont entraîné une « remobilisation de la personne ». Enfin, 17 % des contrôles ont abouti à une radiation d’un mois avec suppression d’autant de l’allocation, voire plus en cas de manquements répétés. La majeure partie de ces personnes sanctionnées (47 %) l’ont été après un contrôle lié à un signalement en agence.

    https://archive.ph/f0GwM

    #France_travail #contrôles #sanctions

  • Plus de 1 200 migrants expulsés par l’Algérie vers le Niger en quatre jours - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64153/plus-de-1-200-migrants-expulses-par-lalgerie-vers-le-niger-en-quatre-j

    Plus de 1 200 migrants expulsés par l’Algérie vers le Niger en quatre jours
    Par La rédaction Publié le : 23/04/2025
    L’Algérie a expulsé vers le Niger 1 141 migrants samedi, puis 76 mardi. Tous sont désormais à Assamaka, la première ville nigérienne à une quinzaine de kilomètres de la frontière, selon l’organisation Alarme Phone Sahara. Pour l’ONG qui opère dans cette région depuis plusieurs années, « ce mois d’avril est particulier » car il est marqué par « un pic d’expulsions ».
    Si ce genre de refoulements se fait « sans calendrier précis » et de manière régulière, celle du samedi 19 avril étonne par son ampleur. Au moins 1 141 migrants ont été expulsés par l’Algérie vers le Niger, indique à InfoMigrants Azizou Chehou, coordinateur de la plateforme Alarme Phone Sahara (APS) au Niger. « Autant de personnes en une fois, c’est beaucoup par rapport aux autres opérations de ce type », estime-t-il.
    Parmi les personnes refoulées, on compte 41 femmes et 12 enfants. Ces migrants sont originaires de 17 pays différents, notamment des ressortissants d’Afrique de l’Ouest (Guinée, Mali, Niger, Bénin, Burkina Faso, etc), d’autres pays africains comme le Soudan ou l’Éthiopie ainsi que des pays d’Asie comme le Bangladesh.
    Abandonnés dans la zone dite du « Point Zero » - un lieu désertique en Algérie à quelques kilomètres de la frontière avec le Niger -, ils ont rejoint la ville d’Assamaka, à une quinzaine de kilomètres, samedi.
    Selon Alarme Phone Sahara qui opère dans cette région depuis plusieurs années, « ce mois d’avril est particulier » car il est marqué par « un pic d’expulsions ». « Nous avons déjà recensé plus de 3 000 expulsions ce mois-ci donc actuellement, nous sommes à plus de 4 000 migrants refoulés depuis le début du mois d’avril », affirme Azizou Chehou. Les dangers de ces opérations sont immenses. Les exilés sont généralement abandonnés, livrés à eux-mêmes en plein désert. Sans eau ni nourriture, ils doivent parcourir à pied pendant des heures le chemin vers Assamaka où se trouve le centre de transit de l’Organisation internationale des migrations (OIM), le bras de l’ONU qui assiste les retours volontaires des migrants vers leur pays d’origine. Chaque année, de nombreux exilés disparaissent aussi sans laisser de trace dans le Sahara. Ils peuvent se perdre, mourir de déshydratation ou être victimes de groupes mafieux. « Rien qu’hier [mardi 22 avril, ndlr], les associations locales nous ont fait part de la découverte de deux cadavres. Et un autre a été retrouvé lundi », ajoute Azizou Chehou.
    « Jusqu’à présent, nous avons réussi à gérer tant bien que mal l’afflux, mais les besoins sont énormes », déplore le militant. « Nous lançons donc un appel à toutes les autorités, européennes comme africaines, pour qu’elles prennent des mesures afin d’arrêter ce genre d’expulsions, surtout en cette période de canicule ». En ce moment, les températures dépassent les 40 degrés dans le désert, rendant « minimes » les chances de survie - sans aide ni eau en quantité suffisante. Pourtant, les expulsions se poursuivent. Mardi, 76 personnes supplémentaires sont arrivées dans la ville d’Assamaka suite à une opération similaire, précise APS, portant le nombre de migrants refoulés à plus de 1 200 en seulement quatre jours.
    Ces opérations menées par l’Algérie sont fréquentes depuis plusieurs années mais elles ont pris une ampleur inédite. Au moins 31 404 personnes ont été refoulées par les autorités algériennes dans le désert en 2024, un nombre record qui a « dépass[é] tous les chiffres documentés des années précédentes », y compris celui de 2023 avec 26 031 refoulés, souligne Alarme Phone Sahara.
    Cette surpopulation de migrants au Niger - notamment à Assamaka et Agadez - concentre toutes les frustrations. Bloqués là, l’immense majorité des exilés ne parviennent pas à s’intégrer dans le pays et misent tout sur un « retour volontaire » ou une réinstallation dans un pays tiers. Depuis plus de six mois, 1 900 exilés hébergés dans le centre du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) à Agadez dénoncent quotidiennement leurs difficiles conditions de vie dans la structure sur les réseaux sociaux. Certains y sont accueillis depuis plusieurs années, faute d’alternative ailleurs

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#niger#expulsion#politiquemigratoire#frontiere#migrationirreguliere#droit#sante#assamaka#agadez

  • Contre les soulèvements des chef.fe.s !
    https://nantes.indymedia.org/posts/144640/contre-les-soulevements-des-chef-fe-s

    À force de voire certaines tronches revenir en odeur de sainteté, il paraissait important de rappeler quelques faits qui semblent être facilement oublié ces derniers temps, à propos des “soulèvements de la terre”, de leur origine et du passé de ses fondateur.e.s Voilà un petit texte écrit un peu à…

    #Soulèvement_de_la_Terre #France #Global

  • Haïti : non au mépris persistant de la France

    « Deux siècles après l’imposition d’une dette coloniale injustifiable à Haïti, la France continue de fuir ses responsabilités. » Après la déclaration du président Emmanuel Macron, un ensemble de collectifs, membres de la société civile et militant·es, exprime son indignation. Le président « refuse toujours de reconnaître pleinement la nature odieuse de cette dette et d’engager le processus de réparation ».

    Deux siècles après l’imposition d’une dette coloniale injustifiable à Haïti, la France continue de fuir ses responsabilités. Nous, collectifs, membres de la société civile et militant·e·s solidaires, exprimons notre profonde indignation face à la déclaration du président Emmanuel Macron, qui refuse toujours de reconnaître pleinement la nature odieuse de cette dette et d’engager le processus de réparation.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/04/21/la-double-dette-dhaiti-1825-2025-une-question-actuelle-autres-textes/#comment-66549

    #france #haiti

  • Le #Défenseur_des_droits décrit des pratiques policières « d’#éviction » de personnes considérées comme « #indésirables » à #Paris

    Un #rapport publié ce mercredi par le Défenseur des droits dévoile les pratiques de contrôles policiers et de #multiverbalisation à Paris envers certaines catégories de la population. Décrites comme une « politique institutionnelle », ces stratégies viseraient à évincer ces personnes de l’#espace_public parisien.

    En analysant des #contrôles_d’identité policiers et #amendes à répétition, une étude publiée ce mercredi 9 avril par le Défenseur des droits décrit « une #politique_institutionnelle » destinée à évincer de l’espace public parisien des personnes considérées comme « indésirables », soit des jeunes racisés issus de milieux populaires.

    « Le contrôle d’identité et l’#amende_forfaitaire sont fréquemment présentés comme des outils relativement anodins de lutte contre la délinquance », relève ce rapport commandé au centre de recherche sur les inégalités sociales de Sciences-Po.

    « Or, les logiques qui ont accompagné leur mise en place et les lois qui les régissent montrent qu’ils ont en réalité des finalités multiples, favorisant leur usage à des fins d’éviction », sur la base de « l’#âge, le #genre, #assignation_ethno-raciale et #précarité_économique ».

    Les personnes ciblées exposées au « #harcèlement_policier »

    L’étude se base d’abord sur l’analyse d’une enquête menée par l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) après une plainte pour violences et discriminations mettant en cause des policiers du 12e arrondissement de Paris.

    Ce dossier montre comment, entre 2013 et 2015, « les policiers ont sélectionné, parmi les options fournies par le logiciel de la police nationale, “Perturbateurs - indésirables” comme motif d’intervention », et ce de manière « quasi quotidienne ».

    Or, « ni le terme “éviction” ni celui d’“indésirables” n’existent dans le Code de Procédure pénale, et la loi interdit la #discrimination sur la base de l’origine ou de la situation économique », souligne l’étude.

    Ces pratiques exposent les personnes ciblées « à des situations de harcèlement policier, renforcent leur exclusion sociale et économique et alimentent leur défiance envers les institutions étatiques ».

    Le rapport décrypte également « la pratique de la multiverbalisation » en région parisienne sur la base d’une quarantaine d’entretiens réalisés avec des jeunes multiverbalisés entre janvier 2019 et juin 2024 et qui vivent majoritairement intra-muros.

    Les jeunes ciblés « 140 fois plus verbalisés » lors du Covid

    Les amendes concernent des faits constatés aussi bien de jour qu’en soirée, et visent des tapages diurnes, des crachats ou des abandons d’ordures.

    Elles peuvent être conséquentes. C’est le cas d’Amadou, 19 ans, verbalisé plus d’une centaine de fois entre 2018 et 2023, et dont les dettes frôlent les 32 000 euros, gonflées par la majoration d’amendes non réglées.

    Le rapport souligne aussi les amendes « Covid », et note que « ces jeunes ont en moyenne été 140 fois plus verbalisés pour des #infractions liées à la pandémie de #Covid que le reste de la population d’Ile-de-France ».

    Les municipalités « encouragent » et « légitiment ces pratiques au nom de la protection de la tranquillité des “riverains”, catégorie dont elles excluent de fait les jeunes ciblés », poursuit l’étude qui rappelle qu’en 2023 le Conseil d’Etat a reconnu « l’existence de contrôles d’identité discriminatoires qui ne peuvent être réduits à des cas isolés ».

    https://www.nouvelobs.com/societe/20250409.OBS102530/le-defenseur-des-droits-decrit-des-pratiques-policieres-d-eviction-de-per
    #France
    ping @karine4

  • [Nantes] Manifestation pour la Palestine
    https://nantes.indymedia.org/events/144637/manifestation-pour-la-palestine-urgence-palestine

    Plus de 50 jours que les sionistes ne laissent pas entrer une seule goutte d’eau et de nourriture, de médicaments à Gaza, plus de 18 mois de Génocide, plus de 76 ans de Nakba.Venez nous rejoindre et manifester contre le génocide, il est temps que cela cesse, que justice soit…

    #Free_Palestine #Solidarité_Palestine #Miroir_d'eau #Miroir_d'eau_Nantes

  • Kampfgruppe Osthafen : Unbekannte Widerständler
    https://taz.de/Kampfgruppe-Osthafen/!6083152


    En Allemagne il n’y a eu peu de résistance armée contre le régime nazi. Le « groupe de combat / port du nord » à Berlin est un rare ecemple pour la lutte antifasciste militaire.

    22.4.2025 von Peter Nowak - Arbeiter aus Friedrichshain verübten in den letzten Kriegstagen Anschläge auf die SS. Nun wird an sie erinnert.

    In der Stralauer Straße 26 in Friedrichshain erinnert ein Stolperstein an den 1895 geborenen Paul Schiller, der hier einst wohnte: „Im Widerstand/KPD, Kampfgruppe Osthafen, tot 23.4.1945“ steht darauf geschrieben. Nun ist für seinen 80. Todestag am Mittwoch auch eine Gedenkveranstaltung geplant. Damit wollen Stadtteilgruppen gemeinsam mit der VVN/BdA auch an eine weitgehend unbekannte Berliner Widerstandsgruppe erinnern.

    Über die Kampfgruppe Osthafen findet man in Büchern und Ausstellungen über den antifaschistischen Widerstand wenig. Bekannt ist: Sie setzte sich überwiegend aus Pro­le­ta­rie­r*in­nen zusammen, die sich seit Jahrzehnten kannten. Viele arbeiteten im Osthafen an der Stralauer Allee und lebten im Südkiez von Friedrichshain rund um den Rudolfplatz. Hier konzentrierte sich auch im April 1945 ein Großteil ihrer Aktivitäten. Sie entwaffneten SS-Leute, verübten Anschläge gegen SS-Einrichtungen, überredeten Wehrmachtsangehörige zum Desertieren und versteckten sie in einem Keller.

    Wieder entdeckt wurde die Gruppe durch zwei Friedrichshainer Stadtteilinitiativen. „Ein Anwohner überreichte uns das Buch ‚Kampftage in Berlin‘ von Heinz Müller“, sagt Timo Steinke von „Wem gehört der Laskerkiez“. Es ist Mitte der 1970er Jahre in der DDR erschienen und eine der wenigen Quellen, die über die Kampfgruppe Osthafen berichten. Dafür konnte Müller noch Zeit­zeu­g*­in­nen befragen, etwa Gertrud Lewke, die erst Anfang der 1990er Jahre verstorben ist.

    „Mit der Gedenkveranstaltung für Paul Schiller wollen wir an einen Antifaschisten erinnern, der im April 1945 den NS-Terror schneller beenden wollte“, sagt Carsten Fuchs von „Wir bleiben alle Friedrichshain“. „Zudem wollen wir dafür sorgen, dass der Widerstand der Kampfgruppe Osthafen endlich auch von His­to­ri­ke­r*in­nen anerkannt wird.“

    Mehr Forschung notwendig

    Im Buch wird ausführlich über ein Attentat auf drei hochrangige SS-Angehörige Anfang März 1945 auf der Avus berichtet, für das die Kampfgruppe Osthafen verantwortlich gewesen sein soll. Die Aktion hatte damals sogar in der britischen Presse Schlagzeilen gemacht. Dagegen wird in der ZDF-Serie „Mord und Totschlag unterm Hakenkreuz“ der Anschlag als ungeklärter Mordfall geführt.

    Auf eine Anfrage erklärt Peter Hartl vom für die Sendung zuständigen Terra-X-Team, dass ihnen das Buch und die dortige Version des Anschlags nicht bekannt seien. „Gerne hätten wir mehr Belege und Quellen zu den Aktionen der Gruppe, die sich aber eigentlich nur durch Archive und tiefergehende Recherchen organisieren lassen“, betont Steinke die Notwendigkeit, über die Kampfgruppe Osthafen weiter zu forschen.

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    #Berlin #Friedrichshain #Stralauer_Allee #Nodfhafen #Antifaschismus #Nazis #Krieg #Attentat #Geschichte

  • Les meilleures blagues sont les plus courtes…
    https://trognon.info/Les-meilleures-blagues-sont-les-plus-courtes-556

    Derrière ce vieux mythe autogestionnaire se cache surtout celui qu’il serait possible de reconvertir le tissu industriel pour le rendre écolo. Croire qu’un collectif ouvrier, même animé des meilleures intentions, pourra détourner les mêmes infrastructures de leur fonction première, c’est tout simplement prendre des vessies pour des lanternes et ne pas bien comprendre les tenants et les aboutissants des moyens de production actuels. Autogérer dans son coin, c’est de toute façon rester enchaîné aux contraintes du Capital. Sans en finir en même temps avec ces contraintes, et donc sans un élan révolutionnaire, les seules autogestions possibles sont dans des petites niches. Or, on n’autogère pas une usine comme on autogère sa petite maison de santé à la cambrousse avec une pote médecin et un compère infirmier ou sa petite épicerie bio…

    Et de toute façon, loin d’être réappropriables, la plupart des infrastructures matérielles de nos sociétés – les autoroutes, les centres commerciaux, les nouvelles technologies de contrôle, l’industrie de l’armement, les mines industrielles, les centrales nucléaires et leurs déchets, etc. – peuvent être considérées comme des forces aliénantes en soi, par nature inappropriables dans une perspective émancipatrice (et garantissant la possibilité d’une vie saine). Il y a de toute façon derrière ce chant de convergence des luttes comme une petite musique rappelant que « le communisme, c’est le gouvernement des soviets plus l’électrification de tout le pays ». On se souvient de ce que ça a donné, merci bien !

    #écologie #France #SoulèvementsDeLaTerre

  • Manche : 46 migrants en route vers l’Angleterre secourus par les autorités françaises - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64125/manche--46-migrants-en-route-vers-langleterre-secourus-par-les-autorit

    Manche : 46 migrants en route vers l’Angleterre secourus par les autorités françaises
    Par La rédaction Publié le : 22/04/2025
    Lundi, 46 migrants ont été secourus par les autorités françaises alors qu’ils tentaient d’atteindre l’Angleterre à bord de deux « small boats ». Cette année, les arrivées côté britannique connaissent des records avec le débarquement de plus de 9 000 migrants depuis janvier.
    « Dans la journée du lundi 21 avril, plusieurs départs d’embarcations de migrants ont été signalés », indique dans un communiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar).
    Au total ce jour-là, 47 exilés, en route vers le Royaume-Uni, sont secourus par les autorités françaises. La première opération concerne un canot avec 42 personnes à bord. Le navire Abeille Normandie « se rend au contact de l’embarcation qui semble être en difficulté. Après investigation, l’embarcation est à l’arrêt suite à une panne moteur », précise la Prémar.
    Les 42 migrants sont pris en charge par les autorités françaises et déposées au port de Boulogne-sur-Mer. En parallèle, quatre personnes dans un autre canot « demandent assistance » et sont récupérées à bord du navire de la Marine nationale, le Cormoran. Les exilés sont ensuite ramenés au port de Calais. « Le reste des passagers de l’embarcation de migrants refuse toute assistance et poursuit sa route », signale la préfecture. « Compte tenu des risques de chute à la mer ou de blessures encourues par les personnes dans l’hypothèse d’une intervention contrainte des moyens de secours français, le choix est fait de les laisser faire, tout en assurant un suivi de leur traversée », ajoute la Prémar.
    Malgré les risques, les traversées de la Manche des côtes du nord de la France vers les rives britanniques perdurent et atteignent des records. Plus de 9 000 migrants sont arrivés de manière irrégulière au Royaume-Uni depuis le début de l’année 2025, selon les dernières données du ministère britannique de l’Intérieur compilées par InfoMigrants. C’est 42 % de plus qu’à la même période l’année dernière (6 265), et 81 % de plus qu’à la même période en 2023 (4 899), note la BBC.
    Et les drames n’ont pas cessé en 2025. Depuis le début de l’année, on compte déjà 10 migrants morts dans la Manche. Le dernier décès remonte à vendredi 19 avril : une personne à bord d’un « small boat » a été retrouvée inconsciente par les gardes-côtes britanniques. « Son évacuation est coordonnée par le centre de sauvetage britannique. La victime est déclarée décédée par les services de secours britanniques à l’approche de Douvres », signalent les autorités françaises. Le bilan monte à 13 morts, si l’on ajoute deux migrants fauchés par des camions, et la découverte du corps sans vie d’une femme vendredi 11 avril dans un campement de Loon-Plage, non loin de Dunkerque. Il s’agissait d’une « femme de nationalité soudanaise qui avait des problèmes de santé », a indiqué la procureure sans fournir d’autres précisions. L’année 2024 a connu des records avec 78 migrants morts dans la Manche, selon l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), et 82 d’après les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Dont au moins 14 enfants.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#traversee#mortalite#sante#migrationirreguliere

  • Une vague d’expulsion force 100 000 Afghans à quitter le Pakistan en trois semaines - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64135/une-vague-dexpulsion-force-100-000-afghans-a-quitter-le-pakistan-en-tr

    Une vague d’expulsion force 100 000 Afghans à quitter le Pakistan en trois semaines
    Par France24 Publié le : 23/04/2025
    100 000 Afghans ont quitté le Pakistan depuis le lancement d’une campagne d’expulsion massive, le 1er avril, a annoncé mardi le ministère pakistanais de l’Intérieur. Islamabad accuse les trois millions de résidents afghans sur son sol d’être « liés au terrorisme et au narcotrafic ». Depuis que le Pakistan a lancé le 1er avril une campagne d’expulsion massive, « 100 529 Afghans ont quitté le pays », pour plus de la moitié des enfants, dans lequel certains résidaient depuis des générations a annoncé, mardi 22 avril, le ministère pakistanais de l’Intérieur. Islamabad, qui voit les violences exploser dans ses régions frontalières avec l’Afghanistan, accuse les trois millions d’Afghans sur son sol d’être « liés au terrorisme et au narcotrafic ».
    Fin 2023 déjà, quelque 800 000 Afghans étaient rentrés dans leur pays d’origine lors d’une première campagne similaire. Au Pakistan, cette nouvelle campagne bénéficie d’un large soutien de la population. « Les loyers ont doublé depuis l’arrivée des Afghans », lance Tanveer Ahmad, coiffeur d’Islamabad de 41 ans. « Ils sont venus pour obtenir le statut de réfugié, mais ils ont fini par voler les emplois des Pakistanais qui ont déjà du mal à s’en sortir », martèle-t-il. À l’inverse, un commerçant s’inquiète, en refusant de donner son nom : « Les Afghans acceptent des tâches dont les Pakistanais ont honte, comme ramasser les ordures. Qui le fera après leur départ  ? ».
    De son côté, Kaboul, dont le gouvernement taliban n’est reconnu par aucun pays au monde, se dit « préoccupé » et « déçu » par ces expulsions et accuse son voisin d’utiliser les migrants « à des fins politiques ». Désormais, chaque jour, des convois de familles juchées avec leurs ballots faits à la hâte sur des camions colorés franchissent les deux postes-frontières entre le Pakistan et l’Afghanistan.
    (...)
    Là-bas, ne cessent de répéter les ONG, ces migrants de retour ne trouveront que marasme économique et pauvreté galopante. Nombre d’entre eux n’ont pas attendu de se faire arrêter pour partir, imaginant leur sort inéluctable. Car si les violences ont quasiment disparu depuis le retour au pouvoir des talibans à l’été 2021, plus de la moitié de la population a besoin d’aide humanitaire pour survivre, ce qui fait de l’Afghanistan la deuxième plus grande crise humanitaire du monde. Depuis leur retour au pouvoir en 2021, les autorités talibanes ont imposé ce que l’ONU appelle un « apartheid de genre » : les femmes sont bannies des universités et des parcs. Leur accès au marché du travail est restreint, tandis que les salons de beauté et les salles de sport pour femmes ont été fermés.
    Samedi, le Premier ministre taliban Hassan Akhund a dénoncé les « mesures unilatérales » de son voisin et exhorté le chef de la diplomatie pakistanaise Ishaq Dar qu’il recevait à Kaboul à « faciliter un retour digne des réfugiés afghans ». D’après le HCR, « 58 % d’entre eux sont des enfants » - qui rentrent dans le seul pays au monde où les filles n’ont pas le droit d’étudier au-delà de 12 ans.(...)
    Parmi les Afghans présents au Pakistan, des milliers ont quitté leur pays à la demande d’ambassades qui se sont retirées de Kaboul à la prise de pouvoir des talibans et délivrent désormais leurs visas à Islamabad, notamment. Selon l’ONU, 85 % des Afghans vivent avec moins d’un dollar par jour. Les autorités talibanes assurent préparer des villes dédiées aux réfugiés, notamment une dans la province de Nangarhar, mais elle consiste pour l’heure en une piste tracée au milieu d’un désert de cailloux. Le sort de ces « 12 866 candidats », selon le département d’État américain, est aujourd’hui suspendu à la décision du président Donald Trump de reprendre les programmes d’aide aux réfugiés qu’il a gelés. Le Pakistan, lui, a donné jusqu’au 30 avril aux ambassades pour évacuer ces réfugiés avant de les expulser également. Et le 30 juin, il réévaluera la situation des plus de 1,3 million de porteurs de carte du Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

    #Covid-19#migrant#migrationafghanistan#pakistan#expulsion#politiquemigratoire#sante#droit#frontière

  • À Mayotte, Emmanuel Macron promet un « mur de fer » contre l’immigration irrégulière - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64126/a-mayotte-emmanuel-macron-promet-un-mur-de-fer-contre-limmigration-irr

    À Mayotte, Emmanuel Macron promet un "mur de fer" contre l’immigration irrégulière
    Par Romain Philips Publié le : 22/04/2025
    Quatre mois après le passage du cyclone Chido, le président Emmanuel Macron était en déplacement à Mayotte lundi pour soutenir la reconstruction de l’île. Il a notamment annoncé l’opération "Uhura Wa Shabat" ("mur de fer", en mahorais) pour lutter contre l’immigration irrégulière. Le président a également annoncé la "création d’une zone d’attente pour étrangers en situation irrégulière".
    "D’ici un an, les choses auront profondément changé", a promis Emmanuel Macron lors de son déplacement à Mayotte lundi 21 avril, quatre mois après le passage du cyclone Chido qui a fait une quarantaine de morts et détruit la quasi-totalité des habitats informels de l’île. Face aux élus réunis dans l’hémicycle du conseil départemental de l’île, le président français a annoncé le lancement de l’opération Uhura Wa Shabat ("mur de fer", en mahorais). Un dispositif qui vient concrétiser des annonces déjà faites par l’ex-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en février 2024.
    Ainsi, pour lutter contre la situation migratoire, qualifiée "d’anormale" par le chef de l’État, plusieurs dispositifs doivent être mis en place "d’ici la fin de l’année". De nouveaux radars visant à détecter les embarcations de migrants vont être rachetés car la plupart ont été endommagés par le cyclone Chido. Le nombre d’intercepteurs, les bateaux utilisés par les forces de l’ordre, va augmenter de huit à treize. En 2024, le LIC [une branche de la préfecture qui lutte contre l’immigration illégale, ndlr] a intercepté 494 kwassas - les embarcations utilisées par les migrants pour parcourir les 70km d’océan qui séparent les Comores de Mayotte -, et depuis le début de l’année 2025, elle en a interpellé 93.
    Le président a également annoncé la "création d’une zone d’attente pour étrangers en situation irrégulière", le "renforcement de la coopération entre services de renseignements", un "état-major de lutte contre l’immigration" et la "montée en force" du groupe d’action opérationnel (GAO), l’unité de la police nationale à Mayotte spécialisée dans la lutte contre l’immigration clandestine, "pour intervenir plus vite et plus fort". "Il y aura aussi des recrutements de moyens humains" a promis aux élus le chef de l’État à propos de ce plan qui doit "avoir tous ses effets à l’horizon début 2026".
    Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron a fait un tour à bord d’un des intercepteurs de la police nationale. L’occasion pour le sous-préfet de présenter ses décisions pour rendre, selon lui, "Mayotte moins attractive", notamment l’agrandissement du centre de rétention administratif (CRA), qui doit évoluer de 250 à 354 places d’ici 2027.
    Et l’annonce de cette opération a été accompagnée d’un projet de loi organique. Présenté lors du conseil des ministres présidé par Emmanuel Macron depuis l’avion en route vers la Réunion le soir du 21 avril, il prévoit de durcir les conditions d’accès au séjour, étendre l’aide au retour volontaire ou encore faciliter les évacuations d’habitats insalubres dans les bidonvilles. Le texte de loi propose de rendre possible le retrait des titres de séjour des parents "du fait de faits commis par leurs enfants".
    L’objectif de tout cela, selon le président, est donc de "prévenir les flux migratoires, stopper les barges qui arrivent et [permettre] véritablement 35 000 retours". En 2024, 20 762 personnes ont fait l’objet d’une mesure d’éloignement. Lors de sa première visite après le passage du cyclone Chido, Emmanuel Macron avait promis de faire monter ce chiffre à 35 000. Selon le ministère de l’Intérieur contacté par InfoMigrants, 5 216 migrants ont été expulsés de Mayotte durant le premier trimestre de 2025. Ils étaient 4 699 sur la même période l’année dernière.
    Le projet de loi doit être voté "d’ici l’été", a promis le président qui veut agir vite face à une immigration "qui a changé". "Elle s’est doublée d’une immigration qui vient du continent africain et qui accroit les difficultés", estime-t-il. Notamment en provenance de la région des Grands Lacs. Selon les chiffres de Solidarité Mayotte, l’organisme en charge de l’asile sur l’île, "les ressortissants africains du continent représentent la majorité des demandes d’asile”. Les ressortissants comoriens représentent 1036 demandes d’asile contre 1 407 pour les Africains venant du continent, dont 922 Congolais. Une hausse qui s’explique notamment par le regain de tensions dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) entre les forces armées et le mouvement M23.
    Mais pour autant, ce sont les Comoriens qui représentent la très grande majorité de l’immigration irrégulière sur l’ile mais leur nombre exact est inconnu. Sur 321 000 habitants officiellement recensés par l’INSEE au 1er janvier 2024, la moitié vit sur l’île sous le statut d’étranger et 60 000 sont en situation irrégulière. Et pour lutter contre les quartiers informels, des opérations de destructions d’habitats sont régulièrement organisées à Mayotte. La première de l’année a eu lieu le 8 avril à Dzoumogné, dans le nord de Mayotte. Ce jour-là, quelque 73 logements informels ont été détruits.
    Ces destructions font écho aux dernières opérations de grande ampleur organisées à Mayotte. La dernière en date, intitulée "place nette" avait eu lieu en avril 2024. Et en 2023, l’opération "Wuambushu" ("reprise", en mahorais), la première du genre, avait eu lieu sur l’île. Prévue pour "lutter contre l’habitat insalubre, l’immigration clandestine et trouver des chefs de bande", elle avait été critiquée sur place pour son maigre résultat, dont la destruction de 700 "bangas" - les cases en tôles qui constituent les bidonvilles - et l’arrestation de 60 individus.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mayotte#comores#politiquemigratoire#migrationirreguliere#sante#habitat