• Rolls-Royce développe un réacteur nucléaire pour de futures bases lunaires
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/rolls-royce-developpe-un-reacteur-nucleaire-pour-de-futures

    AFP parue le 17 mars 2023 - 12h25

    Le groupe industriel britannique Rolls-Royce a annoncé vendredi avoir reçu 2,9 millions de livres (3,3 millions d’euros) de financement de l’Agence spatiale britannique pour développer de petits réacteurs nucléaires pour de futures bases lunaires.

    Un petit peu déçu par l’absence d’ambition de cet industriel qui semble se désintéresser de la planète Mars.

  • #Nucléaire : une solution pour la planète ?

    Une enquête dense sur les enjeux écologiques et économiques de l’énergie nucléaire, à travers la question cruciale du démantèlement et du retraitement des déchets contaminés. 

    À l’heure où l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Suisse ont décidé de sortir de l’énergie atomique, la France – pays le plus nucléarisé au monde, dont près de 70 % de l’électricité est produite par ses réacteurs – projette d’investir dans de nouveaux EPR. Ce choix est-il réellement compatible avec la transition écologique ? C’est ce que laisse entendre la Commission européenne, qui vient d’accorder un label « vert » au nucléaire dans le cadre de sa taxonomie, une classification des énergies selon leur durabilité. Certes, les centrales n’émettent pas de CO2, ce qui constitue un avantage incontestable face au réchauffement climatique. Mais le nucléaire implique aussi des niveaux mal maîtrisés de rejets radioactifs aux abords des centrales (tritium, carbone 14...), des quantités exponentielles de déchets dangereux dont le recyclage et le stockage restent problématiques, ou le risque jamais exclu d’accident grave, à l’image des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Alors, le nucléaire peut-il être qualifié d’énergie « verte » ?

    Débat verrouillé
    En s’intéressant aux coulisses de « l’après-Fessenheim » en France, la documentariste Ghislaine Buffard s’est lancée dans une vaste enquête. Partant à la rencontre de scientifiques, de représentants de l’industrie de l’atome et de militants écologistes, elle éclaire avec pédagogie et sans manichéisme un débat verrouillé par des intérêts politiques et économiques complexes, auquel le changement climatique donne une nouvelle perspective. Des voix de plus en plus nombreuses présentent en effet le nucléaire comme la seule alternative crédible aux énergies fossiles. Mais, en France comme ailleurs, les exemples abondent pour illustrer l’"arrogance scientifique" dont les pronucléaires font preuve, selon les termes du consultant Mycle Schneider : recyclage très parcellaire des combustibles dans l’usine de retraitement de La Hague, sûreté controversée du futur « cimetière » de déchets de Bure – dangereux pendant des centaines de milliers d’années –, pollution de la Loire par des rejets radioactifs... Si le nucléaire peut apparaître comme une solution à moyen terme, il semble impossible d’en maîtriser les retombées à une échéance (beaucoup) plus lointaine.

     
    https://www.arte.tv/fr/videos/098818-000-A/nucleaire-une-solution-pour-la-planete
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  • #Areva devient #Orano pour tourner la page des années Lauvergeon
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/01/23/areva-devient-orano-pour-tourner-la-page-des-annees-lauvergeon_5245799_3234.

    En 2017, il a été scindé en trois morceaux : le premier, New Areva – désormais Orano – a gardé les activités des mines d’uranium et du cycle du combustible, et compte désormais 16 000 salariés. La nouvelle entité se concentre sur l’enrichissement et le recyclage du combustible nucléaire, la logistique et les services liés au nucléaire, dont le démantèlement.

    D’un autre côté, Areva NP, qui a repris son ancien nom de #Framatome début janvier, est devenu une filiale d’EDF et se concentre sur la conception des réacteurs et le matériel nécessaire aux centrales. C’est notamment de cette entité que dépend l’usine du Creusot Forge, mise en cause pour les défauts sur la cuve du réacteur de Flamanville et dont les dossiers sont encore en cours d’examen par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    Enfin, la maison mère, Areva SA – seule à conserver le nom –, a été maintenue temporairement, le temps que l’épineux contrat de l’EPR finlandais, complexe gouffre financier, se termine.

    Une transformation qui s’est faite dans la douleur : en deux ans de restructuration, le groupe Areva a fait partir près de 6 000 salariés. L’Etat et le groupe Mitsubishi ont dû le renflouer à hauteur de 5 milliards d’euros.