• Territoires palestiniens - Frappe sur l’Institut français de Gaza (03.11.23) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2023/article/territoires-palestiniens-frappe-sur-l-institut-francais-de-gaza-03-1

    Nous avons été informés par les autorités israéliennes que l’Institut français de Gaza avait été visé par une frappe israélienne.

    Nous avons demandé aux autorités israéliennes de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision. Aucun agent de l’Institut, ni aucun ressortissant français ne se trouvait dans l’enceinte de l’Institut.

    #France_Diplo. #soutien_inconditionnel

  • Colonies israéliennes : une entrave à la paix, déplore le conseil de sécurité de l’ONU 
    par LIBERATION et AFP - publié le 20 février à 21h30
    https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/colonies-israeliennes-une-entrave-a-la-paix-deplore-le-conseil-de-securit
    https://www.liberation.fr/resizer/B_qEfIiQxs10NDeLWYmy7xTGvxA=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/F2URFAASLZBEZGHUSTYNFNFPHQ.jpg

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a dénoncé ce lundi pour la première fois depuis six ans les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens. Une déclaration moins forte qu’envisagée qui a néanmoins provoqué l’ire d’Israël. « La poursuite des activités de colonisation d’Israël met en péril la viabilité de la solution à deux Etats », estime le Conseil dans cette déclaration de la présidence. Approuvée par consensus de ses 15 membres elle n’a pas la portée contraignante de la résolution envisagée la semaine dernière qui mécontentait les Américains.

    Le Conseil « s’oppose fermement à toutes les mesures unilatérales entravant la paix, y compris, entre autres, la construction et l’expansion de colonies israéliennes, la confiscation des terres de Palestiniens, et la « légalisation » de colonies, la démolition de logements palestiniens et le déplacement de civils palestiniens ».

    Il « exprime sa profonde inquiétude et sa consternation » à propos de l’annonce israélienne du 12 février concernant la légalisation de neuf colonies et la construction de nouveaux logements dans les colonies existantes.

    Le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a dénoncé une déclaration « unilatérale niant le droit des Juifs à vivre dans leur patrie historique, ignorant les attentats terroristes palestiniens à Jérusalem au cours desquels 10 citoyens israéliens ont été assassinés » ces dernières semaines. « Les Etats-Unis n’auraient jamais dû se rallier à ce texte », a-t-il ajouté.

    Une première depuis six ans

    Après l’annonce sur les neuf colonies, les Emirats arabes unis avaient préparé la semaine dernière un projet de résolution du Conseil de sécurité. Il visait notamment à ce que le Conseil « condamne toutes les tentatives d’annexion, y compris les décisions et mesures d’Israël concernant les colonies » et appelait « à leur retrait immédiat ». Un terme de « condamnation » qui n’est pas dans la déclaration publiée lundi.

    L’initiative avait provoqué le mécontentement des Etats-Unis qui ont le droit de veto au Conseil. Le département d’Etat avait dénoncé une résolution « peu utile au regard du soutien nécessaire aux négociations sur la solution des deux Etats, tout en dénonçant l’annonce israélienne sur les neuf colonies ».

    Le projet de résolution a été retiré après des discussions notamment entre Palestiniens et Américains, a indiqué une source diplomatique. « Les Emirats ont travaillé dur avec différentes parties, avec les Palestiniens et d’autres, avec les Etats-Unis qui ont fait un immense travail diplomatique, pour parvenir à l’unité » du Conseil, a commenté leur ambassadrice Lana Zaki Nusseibeh. C’est la « première décision (du Conseil) sur ce dossier depuis plus de six ans », a-t-elle souligné.

    « Position unie »

    Depuis une résolution de décembre 2016, où pour la première fois depuis 1979, le Conseil de sécurité avait demandé à Israël de cesser la colonisation dans les territoires palestiniens.

    A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, cette adoption avait été permise par la décision des Etats-Unis de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu’ils avaient toujours soutenu Israël jusqu’alors sur ce dossier sensible et qu’ils ont continué ensuite. Bien qu’« utile », « la déclaration d’aujourd’hui, édulcorée sous la pression des Etats-Unis et d’Israël, est loin d’être une retentissante condamnation que la grave situation mérite », a regretté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

    Interrogé sur son éventuelle déception, l’ambassadeur palestinien à l’ONU Riyad Mansour a souligné que l’important était d’avoir une « position unie » du Conseil. « Isoler une partie est un pas dans la bonne direction », a-t-il déclaré à la presse. « Ce message doit être transmis et traduit en un plan d’action avec un calendrier pour des efforts de l’ONU et de ses Etats membres pour nous mettre sur un chemin différent vers la liberté, la justice et la paix », a-t-il déclaré au Conseil, alors qu’aujourd’hui « nous approchons rapidement d’un point de rupture ».

    L’ambassadeur israélien à l’ONU Gilad Erdan a de son côté accusé les Palestiniens d’ « empoisonner les esprits de générations » par des « campagnes de propagande qui rendraient très fiers Goebbels et Hitler ». « La culture de la haine et de la terreur des Palestiniens est réelle. Comment ce Conseil peut-il justifier de l’ignorer ? », a-t-il lancé.

    La déclaration du Conseil condamne « tous les actes de violence contre des civils » et appelle « toutes les parties à […] s’abstenir d’incitation à la violence ». Il s’inquiète également des « discours de haine » motivés notamment par « l’islamophobie, l’antisémitisme et l’antichristianisme ».

    #IsraelUSA #ONU

    • Le Conseil de sécurité est consterné par l’expansion des colonies israéliennes
      20 février 2023 Paix et sécurité
      https://news.un.org/fr/story/2023/02/1132482

      Le Conseil de sécurité, réuni lundi pour discuter de la situation au Moyen Orient, a adopté une déclaration déplorant la construction et l’expansion de colonies de peuplement par Israël et appelant les parties au conflit à créer les conditions nécessaires à la promotion de la paix.

      Dès le début de la réunion, le Conseil a adopté par consensus cette déclaration, dans laquelle il exprime sa « profonde préoccupation et sa consternation » face à l’annonce par Israël, le 12 février 2023, de la poursuite de la construction et de l’expansion de colonies de peuplement et de la « légalisation » des avant-postes de colonies.

      Il ajoute que la poursuite des activités de peuplement israéliennes met gravement en péril la viabilité de la solution des deux États (Israël et Palestine) fondée sur les frontières de 1967.
      Les mesures unilatérales entravent la paix

      Le Conseil « s’oppose fermement à toutes les mesures unilatérales qui entravent la paix, notamment, entre autres, la construction et l’expansion de colonies de peuplement par Israël, la confiscation de terres palestiniennes et la ‘légalisation’ des avant-postes de colonies, la destruction de maisons palestiniennes et le déplacement de civils palestiniens ».

      Il condamne par ailleurs tous les actes de violence contre les civils, y compris les actes de terrorisme, et souligne fermement la nécessité pour les parties israélienne et palestinienne de respecter leurs obligations et engagements internationaux.

      L’organe de 15 membres appelle toutes les parties de faire preuve « de calme et de retenue », de s’abstenir de tout acte de provocation et d’incitation à la violence, et de toute déclaration incendiaire, dans le but, notamment, « de désamorcer la situation sur le terrain, de rétablir la confiance, de montrer, par leurs politiques et leurs actes, un véritable attachement à la solution des deux États et de créer les conditions nécessaires à la promotion de la paix ». (...)

    • Le Conseil de sécurité s’oppose timidement à la légalisation de colonies israéliennes en Palestine
      RFI – Publié le : 21/02/2023 – Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten 
      https://www.rfi.fr/fr/monde/20230221-le-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9-s-oppose-%C3%A0-la-l%C3%A9galisation-d

      C’est la première fois depuis six ans que le Conseil de sécurité parvient à s’exprimer de façon unie sur les colonies israéliennes, sans toutefois aller jusqu’à le faire dans une résolution contraignante.

      Alors que le cabinet de sécurité israélien a annoncé il y a dix jours la légalisation de neuf colonies considérées jusqu’ici comme illégales et la construction de 10 000 nouveaux logements dans les colonies existantes, le Conseil de sécurité s’est déclaré lundi « fermement » opposé à la construction et à l’expansion de colonies israéliennes, à la confiscation des terres de Palestiniens, et à la légalisation de colonies. Une réaction directe à l’annonce israélienne pour laquelle il s’est dit « inquiet et consterné ».
      ​ Mise en péril
      Pour autant, les membres du Conseil n’ont finalement pas « condamné » cette décision, ni décidé de le faire dans une résolution qui a une portée contraignante tout simplement, car Washington, allié historique d’Israël, n’y était pas favorable et aurait théoriquement pu y opposer son veto. Les quinze membres ont toutefois affirmé que la colonisation d’Israël mettait en péril la viabilité de la solution à deux États.
      Cette déclaration est vue comme une amorce de retour américain à une position conforme à la légalité internationale sur le dossier, qui tranche avec les anciennes prises de positions pro-colonies israéliennes de l’administration Trump.
      ​ Netanyahu déplore
      Antony Blinken et Joe Biden avaient d’ailleurs appelé Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu ce week-end pour les prévenir de la position américaine. Cela n’a pas empêché le Premier ministre israélien de déplorer lundi soir le ralliement de Washington à cette déclaration à l’ONU.

    • La France à l’ONU 🇫🇷🇺🇳
      @franceonu – 5:27 PM · 20 févr. 2023
      Organisation du gouvernement - France
      https://twitter.com/franceonu/status/1627706611329269776

      #Israël #Palestine | La France salue l’adoption d’une déclaration de la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation au Moyen-Orient.

      Les Israéliens et les Palestiniens ont droit à la liberté, à la sécurité, à la prospérité, à la justice et à la dignité.


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      La France à l’ONU 🇫🇷🇺🇳
      @franceonu – 6:12 PM · 20 févr. 2023
      https://twitter.com/franceonu/status/1627717801170591744

      Organisation du gouvernement - France
      #Israël #Palestine | La France rappelle sa ferme condamnation de la politique de colonisation.

      « La France ne reconnaîtra jamais l’annexion illégale de territoires » @NDeRiviere

      #France_Diplo

  • Liberté pour Salah Hamouri
    18 déc. 2022
    https://twitter.com/LiberezSalah/status/1604352802343378945

    @LiberezSalah
    🚨Salah Hamouri, le fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël.
    Communiqué ➡️ https://bit.ly/deportation-salah
    #LiberezSalah #JusticeForSalah

    Comité de soutien à Salah Hamouri
    Communiqué de Presse

    Salah Hamouri, le fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël.
    Le combat est loin d’être terminé !

    Après de longues années de persécutions, d’humiliations, d’emprisonnements arbitraires, de harcèlements psychologiques sadiques, d’accusations fausses et sans fondement visant à le salir, Salah Hamouri a résisté aux volontés israéliennes de le voir quitter de son propre chef Jérusalem, sa ville natale. Il y est resté malgré tout cet acharnement cruel pour continuer à défendre les droits humains et la liberté et les droits du peuple dont il est un des fils, le peuple palestinien. Cela fait près de 20 ans que cela dure. 20 ans... Et Salah a tenu bon provoquant notre respect, notre admiration et notre soutien.

    En passe de devenir un Etat raciste décomplexé, un Etat d’occupation illimitée et de totale épuration ethnique, Israël a considéré qu’il ne pourrait pas faire partir ni plier Salah Hamouri malgré cet arsenal de mesures odieuses. Les autorités israéliennes ont donc décidé de l’expulser. De ce point de vue Salah a tenu Israël en échec.

    Cette mesure d’expulsion est un fait exceptionnel et gravissime car, et les Israéliens le savent parfaitement, ils commettent en le décidant un « crime de guerre » ainsi que le souligne l’ONU et le précise le Statut de Rome. Que ce soit clair : ces dirigeants israéliens devront tôt ou tard rendre des comptes devant la justice internationale.

    Cette expulsion n’aurait pas pu avoir lieu si les autorités françaises, au premier chef le Président de la République, n’avaient pas fait preuve de lâche complaisance vis-à-vis de cet « Etat-voyou » qui multiplie les crimes de tous ordres en toute impunité. Et demain, avec le prochain gouvernement Netanyahu tout sera encore plus effroyable.

    Cette décision est aussi un dur mais net camouflet qu’Israël envoie à la France. C’est un échec total de notre diplomatie qui devra revoir son positionnement vis-à-vis de cet « Etat-voyou » . Les moyens de se faire respecter et de faire respecter le droit ne manquent pas. Car c’est clair : la souveraineté d’Israël s’arrête là où commencent ses engagements internationaux ici bafoués en toute impunité.

    Désormais la France se trouve au pied du mur de la remise en cause de sa politique dans cette région du monde. Ses responsabilités sont accablantes dans ce dénouement terrible que subit Salah Hamouri.

    Cette décision est aussi une déception pour toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés pour soutenir Salah Hamouri. Jamais un soutien pour notre compatriote franco-palestinien n’avait été aussi large, divers et solide. Le droit et son respect ont entrainé l’adhésion d’une foule d’hommes et de femmes solidaires en France, en Palestine et en Europe. La France devra aussi leur rendre des comptes tandis que les proches de Salah Hamouri tiennent à les remercier du fond du cœur.

    Nous les appelons à rester mobilisés. Car ce combat pour le droit et la liberté n’est pas terminé.

    Naturellement Salah Hamouri va devoir s’adapter à sa « nouvelle » vie. Evidemment il faudra un peu de temps. La famille va devoir se retrouver après ces 19 mois de séparation. Chacune et chacun saura respecter ce moment.

    Mais que les choses soient bien claires : Israël n’a pas fini d’entendre parler de Salah Hamouri ! Et nous serons à ses côtés pour poursuivre le combat pour la justice que nous apportons au peuple palestinien dont il est devenu, sans même le vouloir, un symbole fort.

    Israël ne peut espérer éteindre la flamme qui est en lui, qui est en nous. Israël doit le savoir : « Nous sommes malades d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir ». Espoir mais aussi lutte pour la vie et l’existence du valeureux peuple palestinien qu’Israël veut rayer de l’histoire.

    Israël doit le savoir : le combat n’est pas terminé. Nous ne mettons pas et nous ne mettrons pas un genou à terre. La tête haute, certains de notre bon droit, nous disons à Israël : Salah Hamouri retournera avec sa femme et leurs enfants vivre à Jérusalem car sa vie, sa place, son combat qui est leur combat sont plus forts que cette mesure d’expulsion, aussi cruelle soit-elle.

    Nous en faisons le serment solennel en ce 18ème jour de ce mois de décembre noir.
    Paris,
    Dimanche 18 décembre 2022

    #Salah_Hamouri

    • Israël / Territoires palestiniens – La France condamne l’expulsion de Salah Hamouri (18 décembre 2022)
      https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2022/article/israel-territoires-palestiniens-la-france-condamne-l-expulsion-de-sa

      Nous condamnons aujourd’hui la décision des autorités israéliennes, contraire au droit, d’expulser M. Salah Hamouri vers la France.

      Depuis sa dernière arrestation, la France s’est pleinement mobilisée, y compris au plus haut niveau de l’Etat, pour faire en sorte que les droits de M. Salah Hamouri soient respectés, qu’il bénéficie de toutes les voies de recours et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né, réside et souhaite vivre.

      La France a également engagé de multiples démarches auprès des autorités israéliennes pour manifester de la manière la plus claire son opposition à cette expulsion d’un résident palestinien de Jérusalem-Est, territoire occupé au sens de la quatrième convention de Genève.

      Les services du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à Paris, les consulats généraux de France à Jérusalem et à Tel Aviv, ainsi que l’ambassade de France en Israël ont déployé tous leurs efforts pour lui apporter toute l’assistance possible à travers de nombreuses visites consulaires. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est en relation continue avec la famille de M. Hamouri.

      #France_diplo

    • WAFA : “Israel expels Palestinian-French lawyer Salah Hammouri to France”
      18 décembre 2022 – – IMEMC News
      https://imemc.org/article/wafa-israel-expels-palestinian-french-lawyer-salah-hammouri-to-france

      JERUSALEM, Sunday, December 18, 2022 (WAFA) – Israeli occupation authorities have expelled French-Palestinian lawyer Salah Hammouri to France after he had been detained without charges or trial since March, said WAFA correspondent

      The Israeli occupation’s Interior Minister, Ayelet Shaked, announced the deportation in a brief statement.

      Hammouri is a human rights lawyer known for advocating for the rights of prisoners, including torture survivors.

      He works with the Addameer Prisoner Support and Human Rights Association — an internationally renowned human rights organization — and the UN Voluntary Fund for Victims of Torture grantee.

      |WAFA: France condemns Israel’s expulsion of Salah Hammouri|

      Hammouri spent more than nine years in Israeli occupation prisons as a result of over six arrests. The longest stretch he spent in Israeli detention was seven continuous years between 2005 and 2011, after he was forced to choose between being deported to France for 15 years or imprisoned for seven years.

      Israel unlawfully designated Addameer and other Palestinian civil society organizations as “terrorist organizations” and in October 2021.

      In October 2021, Israel issued a decision to revoke his Jerusalem residency status on charges of not showing ‘loyalty’ to Israel, which was based on ‘secret evidence.’ His French wife and two children currently reside in France because the occupation authorities have prevented them from returning to live in Jerusalem, thus depriving the family of living together in the father’s homeland.

    • L’expulsion de Salah Hamouri, une défaite de la diplomatie française
      René Backmann
      20 décembre 2022
      https://www.mediapart.fr/journal/international/201222/l-expulsion-de-salah-hamouri-une-defaite-de-la-diplomatie-francaise

      Désinvolture ? Indifférence ? Volonté de ne pas gêner un gouvernement ami ? Emmanuel Macron et le Quai d’Orsay ont été incapables de convaincre Israël, ou de le contraindre à respecter le droit international dans le dossier de l’avocat franco-palestinien. (...)

    • L’expulsion par Israël du Franco-Palestinien Salah Hamouri constitue un « crime de guerre » pour l’Onu
      Ouest-France avec AFP. Modifié le 19/12/2022
      https://www.ouest-france.fr/monde/israel/l-expulsion-par-israel-du-franco-palestinien-salah-hamouri-qualifie-de-

      Les Nations unies ont condamné, ce lundi 19 décembre 2022, l’expulsion vers la France par Israël de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. Il était détenu en prison depuis mars sans accusation formelle. Selon l’Onu, le procédé constitue un « crime de guerre ».

      L’Onu a condamné ce lundi 19 décembre 2022 l’expulsion par Israël de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, détenu depuis mars sans accusation formelle dans des prisons israéliennes, qualifiant le procédé de « crime de guerre ».

      « Le droit international humanitaire interdit l’expulsion de personnes protégées d’un territoire occupé et interdit explicitement de contraindre ces personnes à prêter serment d’allégeance à la puissance occupante », a commenté un porte-parole du Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme, Jeremy Laurence.

      « Expulser une personne protégée d’un territoire occupé est une violation grave de la Quatrième Convention de Genève, constituant un crime de guerre », a-t-il ajouté dans une déclaration envoyée aux médias.
      L’Onu « condamne l’expulsion »

      Salah Hamouri a été expulsé dimanche vers la France. Âgé de 37 ans, il avait été condamné en mars à trois mois de détention administrative, une mesure controversée permettant à Israël d’incarcérer des suspects sans accusation formelle.

      Le Bureau des droits de l’homme de l’Onu « condamne l’expulsion » par Israël de Salah Hamouri vers la France, « et nous sommes profondément préoccupés par le message terrifiant que cela envoie à ceux qui œuvrent en faveur des droits humains dans le territoire palestinien occupé », a souligné Jeremy Laurence.

      Son expulsion, a-t-il déploré, « met en lumière la situation vulnérable des Palestiniens vivant à Jérusalem-Est, la puissance occupante leur ayant accordé un statut de résident révocable en vertu du droit israélien ». C’est également « le signe d’une nouvelle détérioration grave de la situation des défenseurs palestiniens des droits humains ».
      Soupçonné de liens avec une organisation terroriste

      Le Haut-Commissariat a appelé Israël à annuler l’ordre d’expulsion. Soupçonné par Israël de liens – ce qu’il nie – avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l’État hébreu et l’Union européenne, Salah Hamouri avait appris fin novembre qu’il allait être expulsé en décembre vers la France.

      Mais son expulsion avait été reportée à la suite d’audiences devant la justice militaire, ses avocats remettant en cause son ordre d’expulsion et aussi la révocation de son statut de résident de Jérusalem-Est. Né dans cette partie de la Ville sainte, annexée et occupée par l’État hébreu, il ne dispose pas de la nationalité israélienne mais d’un permis de résidence, que les autorités israéliennes ont révoqué, ce qu’il conteste. Début décembre, les autorités israéliennes ont confirmé la révocation de son statut ouvrant ainsi la voie à son expulsion malgré une nouvelle audience prévue le 1er janvier.

      #ONU

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 07 décembre 2022
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2022-12-07.html#Chapitre4

    4. Situation de M. Salah Hamouri

    Q - Malgré les déclarations de votre ministère ("Salah Hamouri ne doit pas être expulsé") suite à une question de l’Humanité posée le 5 décembre, Israël n’a pas abandonné sa volonté de déporter l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri ("Le fait que les autorités israéliennes déplacent de force un Palestinien de Jérusalem-Est, en dehors du territoire occupé, constitue une déportation", soulignent de nombreuses ONG dont la FIDH) qui, de plus, est maintenu en détention jusqu’au 1er janvier 2023.

    Quel est votre commentaire concernant cette décision de la « justice » israélienne ? Comment comptez-vous maintenant, dans cette nouvelle configuration, agir pour que Salah Hamouri puisse vivre à Jérusalem-est avec sa famille et imposer à Israël le respect des droits de notre concitoyen ?

    R - Notre position a été clairement signifiée aux autorités israéliennes. L’audience du 6 décembre, à laquelle notre Consul général à Tel Aviv a assisté au titre de la protection consulaire, a conclu au maintien en détention de Salah Hamouri et au réexamen de sa situation le 1er janvier 2023. Notre mobilisation se poursuit afin qu’il puisse exercer l’ensemble de ses droits et mener une vie normale à Jérusalem, sa ville de naissance et de résidence./.

    #Salah_Hamouri
    #France_Diplo

  • Rapport conjoint CAPS/IRSEM - Les manipulations de l’information : Un défi pour nos démocraties (04.09.18) - France-Diplomatie - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/manipulations-de-l-information/article/rapport-conjoint-caps-irsem-les-manipulations-de-l-information-un-de

    Communiqué de presse

    Les manipulations de l’information ne sont pas nouvelles mais ont pris une dimension sans précédent en raison des capacités inédites de diffusion et de viralité offertes par internet et les réseaux sociaux, ainsi que de la crise de confiance que vivent nos démocraties. Ce phénomène s’est manifesté par plusieurs ingérences électorales ces dernières années ; il menace les démocraties et la souveraineté de leurs institutions. Le CAPS et l’IRSEM ont donc uni leurs forces pour l’étudier.

    Ce rapport est le fruit d’une enquête de terrain (une centaine d’entretiens menés dans une vingtaine de pays) pour mieux saisir la nature du problème et identifier les bonnes pratiques mises en œuvre par les États et les sociétés civiles. Il s’appuie également sur l’abondante littérature scientifique disponible. Il examine les causes, les conséquences et les réponses aux manipulations de l’information d’origine étatique et visant les populations d’autres États, avant de formuler 50 recommandations d’action.

    #fake_news #rt #sputnik #France_diplomatie #manipulations