• Israël/Territoires palestiniens (16.04.2024) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2024/article/israel-territoires-palestiniens-16-04-2024

    La France condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence commis par des colons contre des civils palestiniens en Cisjordanie. Ces attaques armées coordonnées, menées en présence de l’armée israélienne, ont déjà causé la mort de quatre civils palestiniens. Ces actes sont inacceptables.

    Ces violences interviennent à la suite du décès d’un jeune Israélien en Cisjordanie. La France condamne ce meurtre qui ne saurait en aucune manière justifier ces violences.

    La France appelle les autorités israéliennes à traduire sans délai les auteurs de ces violences en justice, et à assurer la protection permanente de tous les civils conformément à ses obligations au titre du droit international. Ces violences sont la conséquence de la poursuite de la politique de colonisation qui attise les tensions et constitue une violation grave du droit international, en particulier de la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies et de la IVème Convention de Genève. Certains de ces actes sont également susceptibles d’être couverts par le statut de Rome. La France, qui a déjà pris des mesures contre les colons violents, envisage de nouvelles mesures en lien avec ses partenaires.

    #FranceDiplo

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 26 mars 2024
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-03-26.html

    2. Question/Réponse

    Q - Quelle est la réaction de la France au rapport présenté par la rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens dans lequel cette dernière évoque « des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide » ?

    R - Concernant la qualification de génocide, je vous renvoie à nos déclarations passées. La Cour internationale de Justice est saisie.

    Nos exigences en matière de respect du droit international humanitaire sont bien connues. Le Président de la République les a rappelées au Premier ministre israélien, M. Benyamin Netanyahou, lors de leur dernier entretien téléphonique.

    Nous rappelons que Mme Albanese n’engage pas le système des Nations unies.

    Nous avons eu l’occasion par le passé de nous inquiéter de certaines de ses prises de positions publiques problématiques et de sa contestation du caractère antisémite des attaques terroristes du 7 octobre dernier./.

    #FranceDiplo
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    Dans un tweet du 10 février, Francesca Albanese avait répondu à Macron :
    https://twitter.com/FranceskAlbs/status/1756351236909965591

    Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt
    @FranceskAlbs
    Le ’plus grand massacre antisémite de notre siècle’ ? Non, M. @EmmanuelMacron
    Les victimes du 7/10 n’ont pas été tuées à cause de leur judaïsme, mais en réaction de l’oppression d’Israël. La France & la communauté int’le n’ont rien fait pour l’empêcher. Mes respects aux victimes.

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    Emmanuel Macron rend hommage aux « suppliciés du 7 octobre », dans une France travaillée par un « antisémitisme rampant »
    Par Nathalie Segaunes Publié le 08 février 2024
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/08/emmanuel-macron-rend-hommage-aux-supplicies-du-7-octobre-dans-une-france-tra

    Quatre mois jour pour jour après « le plus grand massacre antisémite de notre siècle », Emmanuel Macron rendait hommage aux « suppliciés du 7 octobre ».

    https://seenthis.net/messages/1047546#message1047588

    • Guerre Israël-Gaza : Francesca Albanese, l’experte de l’ONU parlant de ’génocide’ à Gaza, affirme être menacée
      27 mars 2024 - RTBF Actus
      https://www.rtbf.be/article/guerre-israel-gaza-francesca-albanese-lexperte-de-lonu-parlant-de-genocide-a-ga

      L’experte des Nations unies ayant affirmé qu’il existait des « motifs raisonnables » de croire qu’Israël avait commis plusieurs « actes de génocide » à Gaza a affirmé mercredi avoir reçu des « menaces » mais assure ne pas vouloir démissionner. « J’ai toujours été attaquée depuis le début de mon mandat » en 2022, a déclaré la Rapporteure spéciale l’ONU sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, lors d’une conférence de presse.

      « Je ne dis pas que c’est agréable » et « il m’arrive de recevoir des menaces mais qui jusqu’à présent n’ont pas nécessité de précautions supplémentaires », a affirmé l’experte, dont le dernier rapport est sorti lundi. Israël l’a interdite d’entrée après des propos qui selon les autorités israéliennes nient le caractère « antisémite » de l’attaque du Hamas le 7 octobre.

      Elle est soutenue par un grand nombre de pays mais est au centre d’une controverse, certains observateurs estimant que ses déclarations à la presse sont parfois trop fortes. L’experte, qui est mandatée par le Conseil des droits de l’homme mais ne s’exprime pas au nom de l’organisation, a affirmé être sous « pression » mais a assuré que cela ne changeait rien à son travail : « Cela m’exaspère, cela me saoule bien sûr, mais cela me pousse encore plus à ne pas céder ». « Il se peut que je décide à un moment donné de me retirer simplement parce que j’ai aussi une vie privée dont j’aimerais profiter, mais ce ne sera pas parce que j’ai été diabolisée ou maltraitée », a affirmé Francesca Albanese. Israël a affirmé que son rapport faisait partie « d’une campagne visant à saper l’établissement même de l’Etat juif », et les Etats-Unis ont dit n’avoir « aucune raison de croire qu’Israël ait commis des actes de génocide à Gaza ». « Je ne remets pas en cause l’existence de l’État d’Israël […] mais je fais partie d’un mouvement qui veut la fin de l’apartheid », a réagi mercredi Francesca Albanese, affirmant qu’elle « condamne » aussi le Hamas.

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 22 février 2024
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-02-22.html

    (...) Q - Vous venez de dire que le Président de la République a déclaré qu’une attaque d’envergure constituera un point de rupture.

    Alors, j’ai plusieurs questions concernant Gaza. Est-ce que ce point de rupture serait un point de rupture de la France avec Israël ?

    Deuxième question, concernant les sanctions sur les colons que vous venez d’évoquer. Dans la logique de ce que vous venez de dire, est-ce qu’il est ce que la France n’envisage pas des sanctions contre, notamment, le ministre de la sécurité intérieure Itamar Ben-Gvir qui encourage et arme les colons ?

    Toujours sur les la question des armes : dans son dernier rapport annuel au Parlement sur les exportations d’armes françaises publiées en juillet 2003, le ministre des Armées rapporte que la France a notamment autorisé la vente à Israël, en 2022, d’armes de type ML4 pour 9 millions d’euros. Sont classés dans cette catégorie, des armes telles que les bombes, torpilles, roquettes, missiles et charges explosives. Est-ce que des armes françaises sont susceptibles d’être employées par Israël dans sa guerre à Gaza où la Cour internationale de justice a ordonné de prévenir le risque de génocide ? Avez-vous envisagé de cesser la coopération militaire avec Israël comme l’ont demandé des parlementaires et le président d’Amnesty International dans un courrier avant hier au président Macron ?

    Une dernière question, concernant la venue en France de ressortissants palestiniens ou franco-palestiniens via le point de passage de Rafah. La France aurait fait le choix de demander l’autorisation des autorités israéliennes pour laisser passer des Palestiniens via l’Egypte. Est-ce que vous confirmez cette information, et si oui, sur quelle base juridique ou légale cette décision se fonderait-elle ?

    R - Je vais essayer de répondre à toutes vos questions. Je vais les prendre dans l’ordre.

    Le premier point c’est le point de rupture et la reprise, effectivement, des propos du Président de la République.

    D’une manière générale, on a toujours défendu une position équilibrée, à savoir qu’il y a effectivement après le 7 octobre, un droit d’Israël à se défendre, mais dans le cadre d’un strict respect du droit international humanitaire. Nous avons dénoncé, depuis le début de l’opération israélienne à Gaza, les frappes sur les infrastructures civiles, et notamment sur les infrastructures hospitalières. Je pense que quand le Président parle de point de rupture, il ne parle pas de rupture sur un plan diplomatique, donc il ne parle pas des relations franco-israéliennes. Il parle de point de rupture en termes de conflit, en termes d’opération sur le terrain, ça veut dire que dans l’esprit de la déclaration c’est le signe qu’effectivement, s’il devait y avoir une opération sur Rafah, ça changerait le cours des opérations, c’est un commentaire qui se place sur ce terrain-là.

    Sur la question des sanctions, et notamment sur la question de l’extension des sanctions à d’autres personnes, je n’ai pas d’information de plus à vous donner. Pour le moment, nous avons sanctionné une liste de 28 personnes. C’est un point qui a été discuté au dernier conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne, lundi dernier, avec nos partenaires européens ; c’est une discussion qui aura encore cours, j’imagine, et c’est ce que je donnais dans ma précédente réponse, mais pour le moment il n’y a pas de noms supplémentaires qui ont été mentionnés.

    Votre troisième question était sur les ventes d’armes à Israël, et je vous en remercie parce que ça me donne l’occasion de de rappeler quand même un petit peu le contexte du processus qui est mis en place pour les ventes d’armes.

    La France dispose d’un dispositif de contrôle des ventes d’armes qui est extrêmement strict, c’est un contrôle extrêmement abouti. Chaque demande d’exportation de matériel de guerre repose sur un examen précis et minutieux en interministériel - c’est-à-dire avec l’ensemble des ministères concernés, le ministère de la défense mais pas seulement, aussi le ministère des Affaires étrangères - et il est décidé, au cas par cas ,sur la base de critères très spécifiques - et notamment sur la base des critères qui sont définis par la législation internationale sur le commerce des armes et notamment sur le traité sur le commerce des armes - si une exportation d’armes peut avoir lieu ou pas. Dans cette configuration, il y a des critères qui rentrent en jeu, c’est notamment le respect des droits de l’homme et le respect du droit international humanitaire par le pays destinataire ainsi qu’en faisant une évaluation de ce que pourrait avoir comme conséquence cette livraison en termes de paix, de sécurité et de stabilité régionale. Donc, tout cela est pris en compte, c’est une discussion qui est longue, c’est une discussion qui est collégiale, et les exportations d’armes ne se font pas de manière rapide et inconsidérée.

    S’agissant plus particulièrement d’Israël je pense que vous savez qu’en termes de ventes d’armes, la France est historiquement un partenaire marginal en matière d’équipements d’Israël. Pour l’année 2022, pour vous donner des chiffres, le montant de nos exportations en matière d’équipements de défense vers Israël représente 0,1% du montant total de nos exportations de matériel de guerre sur la même année. Encore une fois, c’est un dispositif qui est extrêmement précis extrêmement clair et surtout extrêmement exigeant que nous respectons - y compris s’agissant des exportations d’armes vers Israël - mais qui, encore une fois, représentent une toute petite partie de nos exportations d’armes.

    Enfin, sur votre dernière question sur les sorties de Gaza, c’est aussi une question intéressante parce que c’est un processus extrêmement complexe. La France a organisé depuis le début du conflit plus de 200 sorties de personnes ayant la nationalité française, mais pas seulement, puisque ça a concerné aussi les agents de l’institut français de Gaza, leurs descendants, leurs ascendants et aussi d’autres catégories de personnes comme des personnes qui détenaient un titre de séjour français ou qui avaient reçu le droit d’asile en France. Nous avons été très heureux d’annoncer, la semaine dernière, 42 nouvelles sorties de la bande de Gaza, et nous suivons une liste de personnes que nous souhaitons pouvoir voir sortir de la bande de Gaza. Ces sorties, en fait, sont le résultat de démarches des autorités françaises qui sont menées à très haut niveau, vis-à-vis des autorités israéliennes et vis-à-vis des autorités égyptiennes et ça a été un point que le ministre a eu l’occasion de discuter avec son homologue israélien et son homologue égyptien lors de sa dernière visite. Evidemment, ces sorties ne peuvent pas être rendues possibles sans cette discussion avec les autorités israéliennes et sans une discussion avec les autorités égyptiennes...

    Q - Pourquoi est-ce que les autorités israéliennes ont leur mot à dire, ce n’est pas un territoire qui est contrôlé par Israël ?

    R - C’est un territoire où il y a une administration qui s’appelle le COGAT qui est une administration israélienne qui gère les territoires et c’est à cette administration...

    Q - Coloniale, donc ?

    R - Ça, je n’en sais rien, il y a des interlocuteurs israéliens qui doivent être sollicités pour pouvoir permettre la sortie de ces personnes. Notre objectif c’est que ces personnes puissent sortir, qu’elles puissent sortir saines et sauves et c’est tous les efforts que nous faisons vont dans ce sens-là et donc nous faisons toutes les démarches nécessaires pour atteindre cet objectif.
    (...)
    Q - Si je peux me permettre, deux questions : une pour préciser, enfin pour rebondir sur votre réponse concernant les armes, la livraison d’armes à Israël, je veux préciser ma question sur les exportations d’armes. Les exportations d’armes françaises vers Israël type ML4, donc offensives, ont-elles été utilisées à Gaza ? Et est-ce qu’il y a une réflexion en cours pour stopper la livraison d’armes à Israël dans le cadre de la prévention du génocide exigé par la CIJ ? Ça, c’est ma première question. Ma deuxième question, elle n’a rien à voir, elle porte sur Julian Assange, le journaliste australien qui est détenu en Grande-Bretagne et qui, hier, déposait son ultime demande d’appel en Grande-Bretagne pour lutter contre son extradition vers les Etats-Unis. Il n’a pas pu se rendre à l’audience, il était très malade, très faible, il n’a pas pu se rendre à l’audience. Est-ce que la France va faire quelque chose pour essayer de libérer ou au moins de mettre en liberté conditionnelle un journaliste qui a révélé des crimes de guerre des Etats-Unis, l’espionnage de trois présidents français par la CIA, etc., ou est-ce qu’on va le laisser ? Il risque fort de mourir en prison si ça continue comme ça. Est-ce que la France va faire quelque chose pour Julian Assange ou pas ?

    R - Sur la première question, je vais reprendre d’abord ça sous l’angle un peu juridique, puisque vous citez la CIJ. Effectivement, et on a eu l’occasion de le dire plusieurs fois, la France est très attachée au rôle de la CIJ et au rôle qu’elle joue en termes de droit international. La CIJ a demandé à la fin du mois de janvier des mesures conservatoires, ce qui n’est pas le prononcé sur le fond de l’affaire. Nous avons pris bonne note des mesures conservatoires qui avaient été demandées par la CIJ. Nous appelons Israël à les mettre en oeuvre. Parmi les obligations qui étaient présentes dans ces mesures conservatoires, il y avait l’exigence de libération des otages, à laquelle nous sommes très attachés et les demandes qui s’attachent aussi à Israël, par exemple « prévenir la commission d’actes entrant dans le champ d’application de la Convention, sanctionner les incitations à commettre des actes de génocide, etc. » Donc nous avons appelé les autorités israéliennes à appliquer ces mesures conservatoires, tout particulièrement, et c’est mon dernier point, parce que la Cour demande aussi à ce qu’Israël permette la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire à la population de Gaza. Et comme vous le savez, la France est très impliquée dans la fourniture d’aide humanitaire. Alors, après, sur le détail des armements, je ne pourrai pas vous répondre aujourd’hui, je vous propose que nous en reparlions lors d’un prochain point de presse. Je n’ai pas ces détails sur les livraisons d’armes et sur quelles armes sont utilisées ou pas utilisées, et dans quel contexte. Mais je vous propose de revenir vers vous prochainement.

    Sur la situation de Julian Assange, on suit avec attention la procédure judiciaire qui est en cours au Royaume-Uni. Il y a une décision de la Haute Cour de justice qui doit intervenir. C’est une décision de justice, nous ne commentons pas les décisions de justice.

    Q - Je reviens au dossier libanais. Certains médias libanais parlent d’une réunion qui se tiendrait à Paris le 27 février et à laquelle participeront les pays concernés par le soutien à l’armée libanaise. Est-ce que vous confirmez ?

    R - Je pense que ça rejoint peut-être la question de votre collègue. Non, je n’ai pas d’information à vous communiquer là-dessus à ce stade malheureusement./.

    #FranceDiplo #marchands_de_canons #Julian_Assange

    • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      Point de presse du 15 février 2024
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2024-02-15.html#Chapitre4

      5. Questions/Réponses

      Q - Je voudrais savoir, après les décisions de la Cour internationale de justice, la France pense-t-elle imposer un moratoire sur les exportations d’armes vers Israël ?

      Une deuxième question, ce serait sur l’évolution des discussions entre Paris, Beyrouth et Jérusalem pour mener à une désescalade dans la région.
      R - Sur la CIJ, nous avons pris note de la nouvelle demande des mesures conservatoires introduite par l’Afrique du Sud contre Israël. Cette demande s’inscrit dans la même procédure que celle ayant conduit la Cour à adopter une ordonnance le 26 janvier dernier. Ces mesures conservatoires, ordonnées par la Cour, sont juridiquement obligatoires et elles s’imposent évidemment à toutes les parties. Elles doivent être mises en oeuvre et elles correspondent d’ailleurs aux exigences posées par la France. Nous sommes évidemment attachés au respect du droit international et réaffirmons notre soutien et notre confiance à la Cour internationale de justice.

      Sur le Liban, lors de son dernier déplacement dans la région, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a eu l’occasion de s’entretenir avec l’ensemble de ses homologues, son homologue égyptien, son homologue libanais, son homologue jordanien et son homologue israélien. Au cours de ces discussions, le Ministre est venu avec des propositions concrètes pour faire baisser la tension à la frontière entre le Liban et Israël, l’objectif étant d’obtenir une solution diplomatique entre le Liban et Israël. Ces propositions ont été communiquées à l’ensemble des parties et elles seront discutées dans les semaines qui viennent. En tout état de cause, l’objectif premier de la diplomatie française est d’obtenir un apaisement à la frontière entre le Liban et Israël.

      Q - Juste, sur l’exportation des armes, sur un moratoire, précisément ... ?
      R - Pour cela, je pourrai revenir vers vous ultérieurement.

  • Israël/Territoires palestiniens - La France adopte des sanctions à l’encontre de colons israéliens violents (13.02.24) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2024/article/israel-territoires-palestiniens-la-france-adopte-des-sanctions-a-l-e

    La France adopte des sanctions à l’encontre de colons israéliens extrémistes qui se sont rendus coupables de violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie. À ce titre, 28 individus sont visés par une interdiction administrative du territoire français.

    Ces mesures interviennent alors que se sont multipliées, ces derniers mois, des violences perpétrées par des colons à l’encontre de la population palestinienne. La France réaffirme sa condamnation ferme de ces violences inadmissibles. Comme nous l’avons affirmé à de nombreuses reprises, il est de la responsabilité des autorités israéliennes d’y mettre fin et de poursuivre leurs auteurs.

    La France est également favorable à l’adoption de sanctions au niveau européen à l’encontre de ces colons violents. Nous travaillons à cet égard avec nos partenaires européens.

    La colonisation est illégale en droit international et doit cesser. Sa poursuite est incompatible avec la création d’un État palestinien viable, qui est la seule solution pour qu’Israéliens et Palestiniens puissent vivre, côte à côte, en paix et en sécurité.

    #FranceDiplo

  • Israël / Territoires palestiniens - Frappes israéliennes à Rafah (11.02.24) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2024/article/israel-territoires-palestiniens-frappes-israeliennes-a-rafah-11-02-2

    La France exprime sa plus vive préoccupation après les frappes israéliennes intervenues à Rafah.

    Rafah est aujourd’hui un lieu où plus de 1,3 million de personnes se réfugient. C’est aussi un point de passage vital pour acheminer l’aide humanitaire pour la population de Gaza. Une offensive israélienne à grande échelle à Rafah créerait une situation humanitaire catastrophique d’une nouvelle dimension et injustifiable. Afin d’éviter un désastre, nous réitérons notre appel à un arrêt des combats.

    Israël doit prendre des mesures concrètes pour protéger la vie des populations civiles à Gaza.

    À Gaza comme partout ailleurs, la France s’oppose à tout déplacement forcé de populations, proscrit par le droit international humanitaire.

    L’avenir de la bande de Gaza et de ses habitants ne pourra s’inscrire que dans un État palestinien vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël.

    #FranceDiplo

  • Cour internationale de justice – Ordonnance du 26 janvier 2024 - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/justice-internationale/evenements/article/cour-internationale-de-justice-ordonnance-du-26-janvier-2024

    La France est profondément attachée au respect du droit international et réaffirme sa confiance et son soutien à la Cour internationale de justice.

    La France relève que, dans son ordonnance de ce jour, la Cour indique des mesures conservatoires sur le fondement de l’article 41 de son Statut, dans l’attente d’un jugement sur sa compétence et sur le fond.

    Dans ce cadre, la Cour va prochainement informer les parties à la Convention génocide de la faculté qui leur est ouverte de présenter des observations sur l’interprétation de la Convention. La France envisage de se prévaloir de cette faculté et de déposer des observations sur l’interprétation qu’elle fait de la Convention comme elle l’a fait dans les affaires Ukraine/Russie et Gambie/Myanmar. Elle indiquera notamment l’importance qu’elle attache à ce que la Cour tienne compte de la gravité exceptionnelle du crime de génocide, qui nécessite l’établissement d’une intention. Comme le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a eu l’occasion de le noter, les mots doivent conserver leur sens.

    Dans cette attente, nous rappelons aussi que, comme l’ont dit le président de la République et le Ministre, nous œuvrons à un cessez-le-feu et nous avons de nombreuses fois rappelé l’importance pour nous du respect strict du droit international humanitaire par Israël, comme la Cour vient de le faire également. Nous relevons que la Cour appelle comme la France à la libération immédiate et inconditionnelle des otages détenus à Gaza, parmi lesquels trois de nos compatriotes.

    Cette décision de la Cour renforce notre détermination à œuvrer à de tels résultats.

    #FranceDiplo

    • La défense française d’Israël

      17/1/2023
      • Guerre Israël-Hamas : Stéphane Séjourné explique le refus de Paris de soutenir l’Afrique du Sud pour son action devant la CIJ
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/17/guerre-israel-hamas-stephane-sejourne-explique-le-refus-de-paris-de-soutenir

      https://seenthis.net/messages/1036959

      25/1/2023
      Justice internationale : « La France se doit d’intervenir à l’instance introduite par l’Afrique du Sud contre #Israël », Gérard Cahin, Professeur émérite de droit public de l’université Paris-Panthéon-Assas

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/25/justice-internationale-la-france-se-doit-d-intervenir-a-l-instance-introduit

      L’article 63 du statut de la Cour internationale de justice (#CIJ) offre à tout Etat la faculté de faire valoir son interprétation d’une convention multilatérale à laquelle il est partie lorsque cette convention est en cause dans un différend. L’Etat dit « intervenant » peut, ce faisant, influencer l’interprétation de cette convention par la Cour : elle sera alors obligatoire à son égard comme elle l’est par principe pour les parties au différend.
      Cette procédure connaît un vif succès avec le riche et récent contentieux suscité par l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de #génocide du 9 décembre 1948. Sept Etats se sont portés intervenants dans l’affaire Gambie c. Myanmar, et trente-deux dans l’affaire Ukraine c. Russie.
      Ce nombre ne saurait surprendre pour une convention dans laquelle « les Etats contractants n’ont pas d’intérêts propres (mais) seulement, tous et chacun, un intérêt commun, celui de préserver les fins supérieures qui sont la raison d’être de la convention » (avis consultatif du 28 mai 1951, « Réserves à la convention sur le génocide »). La #France compte parmi ces intervenants, conjointement avec cinq autres Etats dans la première affaire, individuellement dans la seconde.

      A l’instar de l’Allemagne qui l’a annoncé le 12 janvier, la France se doit d’intervenir aussi à l’instance introduite par l’Afrique du Sud contre Israël le 29 décembre 2023 à propos de l’application de la convention dans la bande de Gaza. La continuité et la logique de sa politique juridique l’imposent, d’autant qu’elle participera, comme de nombreux Etats, à la procédure consultative concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », actionnée il y a juste un an par l’Assemblée générale des Nations unies.
      Mais c’est d’abord parce que « les mots ont un sens », comme l’a déclaré à l’Assemblée nationale le 17 janvier, le ministre des affaires étrangères [#Stéphane_Séjourné] lors des questions au gouvernement, que la France doit intervenir pour faire résonner ces mots dans les termes rigoureux du droit.

      D’autres conclusions raisonnables

      Les actes recensés par la convention de 1948 et les déclarations incendiaires des agents et organes suprêmes de l’Etat d’Israël, dont l’Afrique du Sud fait état pour apporter la preuve d’un génocide, s’inscrivent dans un contexte spécifique très différent de celui des Rohingyas de Birmanie : à savoir la riposte militaire massive déclenchée par Israël, en vertu de son droit de légitime défense contre l’agression armée caractérisée perpétrée contre lui par le Hamas le 7 octobre.

      Il n’est pas douteux qu’un crime de génocide dûment qualifié rendrait d’emblée illicite l’exercice de ce droit. Il est cependant impossible de qualifier un tel crime en faisant, comme la requête sud-africaine, abstraction des conditions concrètes de cet exercice.

      On sait que la difficulté cruciale est d’inférer d’une ligne de conduite « l’intention de détruire, en tout ou en partie » (dolus specialis), ici les #Palestiniens de #Gaza « en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens ». Pour y parvenir, estime la CIJ, « il faut et il suffit que cette conclusion soit la seule qui puisse raisonnablement se déduire des actes en cause » (arrêt du 3 février 2015, Croatie c. Serbie, § 148). Appuyée par la France, cette approche équilibrée garantit la spécificité du « crime des crimes » sans rendre impossible la preuve de sa commission.

      Or, d’autres conclusions raisonnables peuvent se déduire des conditions du recours à la force à Gaza. Conséquence de bombardements massifs et d’un blocus destinés à démanteler la capacité militaire du Hamas, le nombre historique de victimes civiles et l’ampleur des destructions ne suffisent pas à prouver l’existence d’un plan concerté en vue de détruire un groupe humain en tant que tel.
      Des attaques indiscriminées causées par des frappes à l’aveugle ou bombes non guidées, des dommages collatéraux excessifs par rapport aux avantages militaires attendus d’attaques visant des cibles licites, la soumission d’une population à un régime alimentaire et sanitaire inférieur au minimum vital, sont assurément des violations graves du droit international humanitaire, pas automatiquement les composantes d’un génocide.

      La voix du droit

      Les conséquences de la riposte israélienne auraient été moins catastrophiques pour les Palestiniens si le Hamas ne violait pas systématiquement ses propres obligations, en installant ses objectifs militaires dans des zones densément peuplés et des bâtiments civils, en s’abritant dans un vaste réseau de tunnels creusés sous eux, en incitant ou contraignant les civils à ignorer les avertissements donnés par Israël en cas d’attaques pouvant les affecter, afin de se camoufler parmi eux ou d’en user comme boucliers humains.

      Et si elle ne remplissait pas toutes les conditions exigées, l’évacuation de la population de Gaza du nord vers le sud a aussi été ordonnée par Israël en vertu de l’exception à l’interdiction des déplacements forcés prévue par la Convention IV de Genève de 1949.
      Sur l’application de la Charte des Nations unies et du droit international humanitaire, la CIJ ne peut cependant se prononcer : comme dans l’affaire Ukraine c. Russie, sa compétence est limitée par la convention de 1948, seule base sur laquelle elle est saisie. L’analogie s’arrête là.

      Pour l’Ukraine agressée par la Russie, la convention est le moyen de prendre cette dernière au piège du fallacieux motif d’un génocide avancé pour justifier son agression. Pour l’Afrique du Sud, il s’agit en revanche de focaliser l’attention sur une notion d’autant plus émotionnellement chargée, qu’elle vise cette fois un Etat créé pour accueillir les rescapés du plus grand crime de l’histoire et en protéger à tout jamais la population.
      La procédure judiciaire maintenant lancée, il est bon que la voix du droit s’élève dans le chaos des armes. Il le serait aussi que la France, membre permanent du Conseil de sécurité, fasse entendre la sienne, pour clarifier l’interprétation d’un texte ouvert à toutes les instrumentalisations.

    • [La France] indiquera notamment l’importance qu’elle attache à ce que la Cour tienne compte de la gravité exceptionnelle du crime de génocide, qui nécessite l’établissement d’une intention.

      #à_l'insu_de_son_plein_gré

      il s’agit d’une ordonnance de référé, pour le moment, le génocide, c’est juste plausible on verra sur le fond pour le franchissement du #seuil_moral, en attendant, bien sûr, nous ne ferons rien

      je comprends ton point de vue, @biggrizzly

    • 26 janvier 2024 | 17h55 | RFI
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240126-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-khan-youn%C3%A8s-gaza-feu-incessant-d%C

      Washington réaffirme que les accusations de génocide contre Israël sont « sans fondement »

      Les États-Unis ont réaffirmé vendredi que les accusations de « génocide » à l’encontre d’Israël « sans fondement », en réaction à la décision de la Cour internationale de justice. « Nous continuons de penser que les accusations de génocide sont sans fondement et prenons note du fait que la Cour n’a pas conclu à un génocide ni appelé à un cessez-le-feu », a déclaré un porte-parole du département d’Etat, la Cour ne s’étant pas encore prononcé, à ce stade, sur le fond.

      17h34 | RFI

      Le crime de génocide nécessite « l’établissement d’une intention », insiste Paris

      La France a indiqué vendredi que la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) sur Gaza « renforçait sa détermination » à oeuvrer pour un cessez-le-feu, et ajouté que le crime de génocide, dont certains pays accusent Israël, nécessitait « l’établissement d’une intention ». Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères français indique envisager de faire part « d’observations » à la CIJ, dans lesquelles elle indiquera notamment « l’importance qu’elle attache à ce que la Cour tienne compte de la gravité exceptionnelle du crime de génocide, qui nécessite l’établissement d’une intention ».

    • La France fait donc comme si l’intentionnalité n’avait pas été considérée dans l’ordonnance du tribunal, et qu’il serait nécessaire de le rappeler aux 15 juges contre 2 qui ont soutenu cette ordonnance. Alors que c’est l’un de ses longs développements. Dans le texte de l’ordonnance, lire les pages 15, 16, 17 et 18 :
      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240126-ord-01-00-fr.pdf

      Avec notamment la citation par la juge lors de l’énoncé de l’ordonnance, à haute voix donc, des déclarations génocidaires du président Herzog et du ministre de la défense israéliens, parlant d’animaux humains, du fait qu’il n’y a pas de civils innocents à Gaza, ou encore qu’aucune goutte d’eau d’entrera dans Gaza.

      On a vraiment un gouvernement de la post-vérité, qui s’en contrefout du rapport à la réalité, tout en répétant que ce sont les autres qui mentent.

  • Israël/Territoires palestiniens - La France condamne les tirs ayant touché un abri des Nations unies à Khan Younes (25.01.24) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2024/article/israel-territoires-palestiniens-la-france-condamne-les-tirs-ayant-to

    La France condamne les tirs ayant touché, hier, un abri des Nations unies à Khan Younes et qui a fait de nombreuses victimes. Les sites des Nations unies et les personnels humanitaires, dont le travail est indispensable aux populations civiles de Gaza, doivent absolument être protégés. La France salue leur courage et continuera de les soutenir sans relâche.

    La protection des civils est à la fois un impératif moral et une obligation internationale. Israël doit se conformer au droit international humanitaire, qui impose en tout temps et en tous lieux des principes clairs de distinction, de nécessité, de proportionnalité et de précaution. Nous appelons Israël à ce que des mesures soient prises en ce sens.

    Comme l’a affirmé M. Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, il faut œuvrer immédiatement à un cessez-le-feu durable, qui seul mettra fin aux souffrances de la population civile de Gaza.

    #FranceDiplo #parapluie

    • « Israël doit se conformer au droit international humanitaire, qui impose en tout temps et en tous lieux des principes clairs de distinction, de nécessité, de proportionnalité et de précaution. Nous appelons Israël à ce que des mesures soient prises en ce sens. »
      Punaise, quelle autorité !

  • LCP. @LCP
    2:44 PM · 17 janv. 2024
    https://twitter.com/LCP/status/1747615905364750606

    Recours de l’Afrique du Sud contre Israël auprès de la CIJ : @Deputee_Obono
    dénonce la « complaisance » des gouvernements occidentaux. « La France doit urgemment emboîter le pas à l’Afrique du Sud » et enjoindre Israël à suspendre ses opérations militaires, plaide-t-elle.
    #DirectAN

    Réponse du ministre des Affaires étrangères :

    LCP @LCP
    2:46 PM · 17 janv. 2024
    https://twitter.com/LCP/status/1747616472392732794

    « Accuser l’État juif de génocide, c’est franchir un seuil moral », répond @steph_sejourne
    à @Deputee_Obono
    . « Nous n’avons pas de leçons à recevoir de votre parti ; vous n’êtes pas au clair, ni sur le Hamas, ni sur Gaza. »
    #DirectAN #QAG

    vers 0:54 « œuvrer à un cessez-le-feu immédiat pour permettre de garantir les souffrances des Palestiniens »
    #Francediplo #IsraelFrance

  • Israël - Territoires palestiniens (03.01.24) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2024/article/israel-territoires-palestiniens-03-01-24

    La France condamne les propos des ministres israéliens des Finances, M. Bezalel Smotrich, et de la Sécurité nationale, M. Itamar Ben Gvir, appelant à « l’émigration » de la population gazaouie ainsi qu’au rétablissement de colonies à Gaza et à son occupation terrestre.

    Nous appelons Israël à s’abstenir de telles déclarations provocatrices, qui sont irresponsables et alimentent les tensions. La France rappelle que le transfert forcé de populations constitue une violation grave du droit international au sens des conventions de Genève et du statut de Rome.

    Il ne revient pas au gouvernement israélien de décider où les Palestiniens doivent vivre sur leurs terres. L’avenir de la bande de Gaza et de ses habitants s’inscrira dans un État palestinien unifié vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël.

    #FranceDiplo

  • La France veut bien accueillir des Palestiniens de Gaza, mais sans leurs enfants
    Pascale Pascariello | 29 décembre 2023 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/291223/la-france-veut-bien-accueillir-des-palestiniens-de-gaza-mais-sans-leurs-en

    Depuis le début de l’offensive israélienne, des familles ayant des liens avec la France et vivant dans la bande de Gaza demandent leur évacuation au Quai d’Orsay. Certaines l’obtiennent, mais doivent abandonner une partie de leur famille.
    (...)
    Alors que le Quai d’Orsay vient de faire un communiqué pour annoncer l’accueil de deux enfants palestiniens blessés, le 28 décembre, il a en revanche refusé de répondre aux questions que nous lui avons posées sur les incohérences de la politique des évacuations et leurs conséquences.

    Comme nous l’avions révélé, Ahmed Abu Shamla, agent du quai d’Orsay depuis plus de vingt ans, avait demandé à être rapatrié avec ses enfants, mais quatre de ses fils n’y avaient pas été autorisés par le Quai d’Orsay. Tandis que sa femme et ses autres enfants ont pu rejoindre la France en novembre, Ahmed a donc fait le choix de rester auprès de ses quatre fils et, malgré ses appels à l’aide, il n’a pu être évacué. Il est mort sous les bombardements, le 16 décembre.

    Quinze jours après son décès et la publication de notre enquête, le 29 décembre, le Quai d’Orsay a annoncé, auprès de Mediapart, que ses fils viennent de quitter la bande de Gaza, finalement autorisés à rentrer en France. Une procédure tardive qui a coûté la vie à un agent.

    Mais Ahmed n’est pas un cas isolé.
    Amine, autorisé à partir mais sans sa fille ni son fils

    Depuis le début du conflit, Amine*, 49 ans, demande à être rapatrié en France, où il a vécu avec sa famille pendant plus de dix ans. Trois de ses six enfants ont la nationalité française. Installé depuis 2012 dans le nord de Gaza, après la destruction de son quartier, il se réfugie avec sa famille dans une école à Jabalia. Dès le 13 octobre, il sollicite la cellule de crise du consulat général à Jérusalem, afin d’être évacué et en attendant de pouvoir recevoir les médicaments pour sa fille diabétique.

    Deux semaines plus tard, les services consulaires l’informent que sa famille figure sur la liste des personnes autorisées à quitter Gaza. Du moins, une partie. Car ses deux plus jeunes enfants, âgés de 8 et 3 ans, son fils de 21 ans de nationalité française et sa fille aînée n’y figurent pas.

    Pensant à une erreur, il renouvelle sa demande et transmet l’ensemble des documents attestant de l’identité et du lien de filiation de chacun des membres de sa famille. Le 17 novembre, il appelle à l’aide le consulat, une proche parente venant d’être tuée par un obus tombé sur l’école. Espérant être évacuée, toute la famille part alors vers le sud de la bande de Gaza. Quelques jours plus tard, le consulat acte bien le renouvellement de sa demande pour l’ensemble de sa famille, tout en précisant qu’il n’est pas maître de la décision des autorités israéliennes.

    Sans plus de nouvelle, Amine adresse le 3 décembre un courrier à la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna. « Je ne me vois pas abandonner dans ce conflit la moitié de mes enfants », explique-t-il à la ministre.

    Lui qui a vécu « plus de dix ans » en France y détaille son parcours. Après un master à l’Institut national polytechnique et à l’université Pierre-Mendès-France à Grenoble ainsi qu’un doctorat, il a fondé une société qu’il a gérée de 2008 à 2012, avant de retourner s’installer à Gaza « pour exercer le métier d’enseignant-chercheur en management supérieur ».

    Il rappelle à la ministre que les services consulaires français lui ont proposé de « laisser [s]es deux jeunes enfants mineurs dont un en bas âge » ainsi que son fils français de 21 ans et sa fille de 23 ans, qui tous deux « ont vécu plus de la moitié de leur vie en France ». À ce jour, il n’a toujours pas reçu de réponse.

    Le 13 décembre, c’est au tour d’avocats ayant formé un collectif pour venir en aide aux familles françaises et palestiniennes éligibles aux évacuations de soutenir la demande d’Amine et de solliciter le Quai d’Orsay, dont la réponse est quasi-automatique : « Les services compétents ne manqueront pas d’apporter avec diligence toute l’attention requise à votre démarche. »

    Le 22 décembre, plus de deux mois après sa première demande, Amine reçoit à nouveau la proposition des services consulaires : ils l’invitent à quitter Gaza. Cette fois, ses enfants mineurs y sont également autorisés mais ni sa fille de 23 ans ni son fils de 21 ans, qui a la nationalité française, n’y figurent. À la suite de cette terrible nouvelle, Amine a fait part de son désespoir auprès d’un ami. Il lui explique avoir demandé aux autorités françaises de « rapatrier [sa] fille à [sa] place ». « Je reste avec mon fils, ici à Gaza. »
    (...)

    #FranceDiplo

  • 21h36 : Un agent du ministère français des Affaires étrangères tué à Rafah
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231216-des-familles-exigent-un-accord-isra%C3%ABl-hamas-imm%C3%A9diat-apr%C3%A

    Un agent du ministère français des Affaires étrangères est décédé après avoir été blessé mercredi 13 décembre lors d’un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, annonce samedi le ministère dans un communiqué.

    Paris exige que « toute la lumière soit faite » par les autorités israéliennes sur les circonstances de ce bombardement, « dans les plus brefs délais ».

    #Israël #Territoirespalestiniens | C’est avec beaucoup d’émotion que le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a appris le décès de l’un de ses agents, mort des suites de ses blessures lors d’un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

    ➡️… pic.twitter.com/FXfmBCttco
    — France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo) December 16, 2023

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    Israël/Territoires palestiniens - Décès d’un agent du ministère (16 décembre 2023)
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2023/article/israel-territoires-palestiniens-deces-d-un-agent-du-ministere-16-12-

    C’est avec beaucoup d’émotion que le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a appris le décès de l’un de ses agents, mort des suites de ses blessures lors d’un bombardement israélien à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

    Celui-ci avait trouvé refuge dans la maison d’un de ses collègues du Consulat général de France, aux côtés notamment de deux autres collègues et de nombreux membres de leur famille.

    Cette maison avait été frappée par un bombardement israélien mercredi soir, qui avait grièvement blessé notre agent, et fait une dizaine de victimes.

    Notre collègue travaillait pour la France depuis 2002. Une partie de sa famille avait pu quitter Gaza pour la France, dans le cadre du dispositif d’évacuation mis en place par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, dans lequel était notamment pris en compte les Français présents à Gaza, les agents de l’Institut français et leurs ayants-droits.

    Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est en contact avec la famille de notre collègue en France. Il lui présente toutes ses condoléances. Ce soir, nous portons tous son deuil et nous avons une pensée particulière pour ses collègues du Consulat général de France à Jérusalem.

    La France condamne ce bombardement d’un bâtiment d’habitation qui a causé la mort de nombreux autres civils.

    Nous exigeons que toute la lumière soit faite par les autorités israéliennes sur les circonstances de ce bombardement, dans les plus brefs délais.

    #FranceDiplo

  • Présidence japonaise du G7 en 2023 - Déclaration des ministres des Affaires étrangères (08.11.23) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/enjeux-globaux/actualites/article/presidence-japonaise-du-g7-en-2023-declaration-des-ministres-des-aff

    1. Situation en Israël, à Gaza et en Cisjordanie

    Nous condamnons sans équivoque les attentats terroristes perpétrés par le Hamas et d’autres personnes depuis le 7 octobre 2023, ainsi que la poursuite des attaques de missiles contre Israël. Nous soulignons le droit d’Israël à se défendre et à défendre sa population dans le respect du droit international, dans le but d’éviter que cette situation ne se reproduise. Nous demandons la libération immédiate et sans condition préalable de tous les otages. Nous exprimons toute notre sympathie et nos sincères condoléances aux victimes de ces attentats et à leurs familles, ainsi qu’à tous les civils, palestiniens, israéliens et d’autres nationalités, y compris aux ressortissants de nos pays, qui ont trouvé la mort ou ont été blessés dans ce conflit. Tant les Israéliens que les Palestiniens ont le droit de vivre en paix, dans les mêmes conditions de sécurité et de dignité. Nous nous opposons à toute forme d’antisémitisme ou d’islamophobie dans nos sociétés et partout dans le monde.

    #sans_équivoque #FranceDiplo

  • Organisation d’une conférence humanitaire internationale pour la population civile de Gaza (09.11.23) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2023/article/organisation-d-une-conference-humanitaire-internationale-pour-la-pop

    Face à la situation humanitaire critique de la population civile palestinienne à Gaza, très durement affectée par les bombardements et le manque d’électricité, de carburant, d’eau et de biens médicaux, la France accueillera, à l’initiative du Président de la République, une conférence internationale sur l’aide humanitaire aux populations civiles de Gaza qui se tiendra à Paris le 9 novembre de 10h00 à 13h00.

    La conférence mobilisera les principaux acteurs impliqués dans la réponse humanitaire à Gaza et décidés à agir de manière concrète en faveur des populations civiles palestiniennes de la ville : États, principaux bailleurs, organisations internationales et ONG actives à Gaza.

    Cette conférence humanitaire traitera en particulier des trois objectifs suivants :

    (i) actions en faveur du respect du droit international humanitaire, de la protection des civils et du personnel humanitaire ainsi que du renforcement de l’accès humanitaire ;
    (ii) réponse humanitaire internationale dans les secteurs de la santé, de l’eau, de l’énergie et de l’alimentation ;
    (iii) appel à la mobilisation en soutien des agences et organisations internationales actives sur le terrain.

    Sur la base des besoins identifiés par les Nations unies et notamment l’UNRWA, les délégations pourront présenter les initiatives déjà mises en œuvre ou prévues au profit des populations palestiniennes à Gaza, telles que le déploiement d’hôpitaux de campagne ou la mise en place de ponts humanitaires aériens ou maritimes. Enfin, les délégations pourront évoquer leur mobilisation financière en cours et annoncer de nouveaux engagements, y compris dans le cadre de l’appel à financement des Nations Unies.

    #FranceDiplo

  • Décès de deux jeunes ressortissants français dans la Bande de Gaza (31.10.23) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2023/article/deces-de-deux-jeunes-ressortissants-francais-dans-la-bande-de-gaza-3

    La France a appris avec tristesse le décès de deux enfants de nationalité française se trouvant dans le nord de la Bande de Gaza avec leur mère française qui aurait elle-même été blessée, de même que son troisième enfant.

    Le consulat général de France à Jérusalem ne parvient toutefois pas à établir le contact direct sur le terrain avec cette ressortissante. Nous ne sommes donc pas en mesure à ce stade de vérifier la situation de cette famille. Nous continuons nos efforts afin de joindre cette ressortissante et lui porter assistance et soutien, ainsi qu’à sa famille, dans la mesure de nos capacités.

    Nous demandons instamment à nouveau à ce que les ressortissants étrangers et notamment nos compatriotes puissent sortir de Gaza. Les services du ministère de l’Europe et des affaires étrangères sont pleinement mobilisés en ce sens. Notre consulat général à Jérusalem est en contact permanent avec nos ressortissants, nos agents et leurs ayants-droits à Gaza.

    La France réitère son appel urgent à une trêve humanitaire afin que l’aide humanitaire puisse parvenir à ceux qui en ont besoin. L’accès humanitaire doit être continu, rapide, sûr et sans entrave, afin que l’aide puisse répondre de manière durable aux besoins des populations civiles à Gaza.

    #Francediplo #7oct23

    • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre4

      Q - Les appels à un cessez-le-feu humanitaire se multiplient, et ce sont souvent des partenaires de la France qui lancent ces appels. Les Américains s’y opposent. Quelle est la position de la France, qui appelle jusqu’à maintenant à une trêve humanitaire mais pas à un cessez-le-feu ?

      R - Comme vous le savez, le Président de la République a achevé tout récemment une tournée dans la région, qui lui a permis d’adresser la situation très grave au Proche-Orient. Cette initiative, portée par le Président de la République, une initiative pour la paix et la sécurité pour tous, a trois piliers : le premier, qui concerne la sécurité et la lutte contre le terrorisme ; le second, la protection des populations civiles et la question de l’aide humanitaire ; et le troisième, la reprise décisive du processus politique. (...)

    • c’était de la lutte contre le terrorisme
      DEUX ENFANTS FRANÇAIS TUÉS À GAZA : CE QUE L’ON SAIT SUR LEUR MÈRE
      https://rmc.bfmtv.com/actualites/international/deux-enfants-francais-tues-a-gaza-ce-que-l-on-sait-sur-leur-mere_AV-20231.

      Parmi les victimes dans la bande de #Gaza, deux #enfants français. Le ministère des Affaires étrangères a annoncé leur mort ce mardi. Ils étaient dans le nord de la bande de Gaza avec leur mère, Yasmine Znaïdi. Elle est blessée, tout comme son troisième enfant. Agée de 43 ans, cette Française est déjà connue des autorités.

      Elle est visée depuis 2016 par un mandat d’arrêt international pour association de malfaiteurs en vue d’actes de terrorisme. Elle est soupçonnée d’avoir apporté un soutien logistique et financier à des proches du Hamas et du Djihad islamique, via son association Perle d’Espoir, fondée en 2013, une association humanitaire censée aider les enfants palestiniens et syriens

  • Israël - Entretien de Catherine Colonna avec son homologue israélien, à l’occasion de son déplacement à Paris (19.07.23) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2023/article/israel-entretien-de-catherine-colonna-avec-son-homologue-israelien-a

    La ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a reçu le ministre des Affaires étrangères de l’Etat d’Israël, Eli Cohen, le 19 juillet 2023.

    La ministre a rappelé l’attachement constant de la France à la sécurité d’Israël, pays ami, et sa volonté de renforcer encore la relation entre nos deux pays.

    Les ministres ont évoqué l’Iran, dont l’escalade nucléaire, et la poursuite des activités déstabilisatrices dans la région, sont une source de préoccupation majeure. La ministre a rappelé que nous attendions des gestes de désescalade et une coopération pleine et entière de l’Iran avec l’AIEA.

    Les deux ministres ont également échangé sur l’importance de renforcer le soutien à l’Ukraine face à la guerre d’agression de la Russie, tant sur le plan humanitaire, que politique et sécuritaire.

    La ministre a souligné sa préoccupation face à l’aggravation des tensions en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés. Elle a rappelé notre condamnation ferme des actes terroristes ayant frappé Israël, et de toutes les attaques contre les civils. Elle a réitéré l’importance, pour Israël, de cesser toute mesure unilatérale susceptible d’alimenter les tensions, et a souligné la nécessité de mettre fin à la politique de colonisation, illégale en droit international et qui sape les perspectives de paix. La ministre a répété sa conviction qu’il fallait travailler à restaurer un horizon politique sur la base de la seule solution viable, celle de deux États, vivant en paix et en sécurité côte à côte. Elle a souligné la disponibilité de la France à y contribuer.

    #Francediplo

  • Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 03 mars 2023
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2023-03-03.html#Chapitre3

    3. Israël/Territoires palestiniens

    Q - Avez-vous un commentaire sur les propos du ministre des finances israélien qui a déclaré mercredi vouloir effacer le village d’Huwara ?

    R - Nous sommes consternés par les propos du ministre israélien Bezalel Smotrich concernant le village palestinien de Huwara. Ces propos sont inacceptables, irresponsables et indignes de la part d’un membre du gouvernement israélien, qui plus est en charge de l’administration civile des territoires palestiniens occupés. Ces propos ne font qu’attiser la haine et alimentent l’engrenage de la violence actuel. Une fois de plus, la France appelle le gouvernement israélien, au titre des obligations internationales qui lui incombent en sa qualité de puissance occupante, à protéger les civils palestiniens et à poursuivre les auteurs des violences./.

    #Huwara #FranceDiplo

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    Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    Point de presse du 02 mars 2023
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2023-03-02.html#Chapitre2

    Q - Est-ce que vous avez des commentaires par rapport à ce qui s’est passé hier en Israël, et de façon plus générale, sur les changements judiciaires qui sont préparés ?

    R - Vous savez quelle est l’amitié que nous portons pour l’Etat d’Israël ; une amitié ancienne, et qui est fondée sur des valeurs et des principes démocratiques que nous avons toujours eus en partage. Nous attendons d’Israël qu’il continue à être guidé par ces mêmes valeurs. La France est attachée à la nature démocratique de l’Etat d’Israël, comme le Président de la République l’a rappelé. Il a eu l’occasion de le faire lors de leurs échanges avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou le 2 février dernier.

  • Israël/Territoires palestiniens – annonces israéliennes en matière de colonisation (14.02.23) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2023/article/israel-territoires-palestiniens-annonces-israeliennes-en-matiere-de

    Communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, des États-Unis, de l’Italie et du Royaume-uni

    Nous, ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni et secrétaire d’État des États-Unis, sommes profondément préoccupés par l’annonce du gouvernement israélien de faire progresser la construction de près de 10 000 unités de logement dans les colonies et de son intention d’entamer un processus de légalisation de 9 avant-postes considérés précédemment comme contrevenant au droit israélien.

    Nous nous opposons fermement à ces actions unilatérales qui ne font qu’accroître les tensions entre Israéliens et Palestiniens et qui nuisent aux efforts visant à parvenir à la solution négociée des deux États.

    Nous continuons de soutenir une paix globale, juste et durable au Proche-Orient, qui doit être obtenue par des négociations directes entre les parties. Tant les Israéliens que les Palestiniens ont le droit de vivre en paix, avec le même degré de liberté, de sécurité et de prospérité. Nous réaffirmons notre volonté d’aider les Israéliens et les Palestiniens à réaliser la vision de la pleine intégration d’Israël au Proche-Orient aux côtés d’un État palestinien souverain et viable.

    Nous continuons de suivre de près les évolutions de la situation sur le terrain portant atteinte à la viabilité de la solution des deux États et à la stabilité de la région dans son ensemble.

    #FranceDiplo

  • VintageArab @vintagearabe
    10:19 PM · 29 janv. 2023 | https://twitter.com/vintagearabe/status/1619807580775411713
    Elle a dit non. Après de nombreuses rumeurs contradictoires, c’est confirmé : Fayrouz a refusé de chanter en Arabie Saoudite, sur demande pressante de MBS. Il y a des choses qui ne s’achètent pas. La seule royauté unanimement reconnu dans le monde arabe étant sa musique.
    ““““““““““““““““““““““““““““““““““““““““
    Catherine Colonna @MinColonna 2 févr. 2023 [ Ministre française des Affaires Etrangères https://twitter.com/MinColonna/status/1621045062472982528
    Lors de l’audience que m’a accordée SAR le Prince Mohammed bin Salman, j’ai souligné l’engagement de la France à approfondir ses relations avec l’#ArabieSaoudite dans tous les domaines et à œuvrer avec elle à la stabilité de la région. Partenariat historique et d’avenir.
    #FranceDiplo

  • Israël a décidé de maintenir Salah Hamouri en prison
    DROITS HUMAINS Pieds et mains enchaînés, l’avocat franco-palestinien a été présenté mardi devant un tribunal israélien qui le maintient en détention jusqu’au 1er janvier. Face aux pressions et à la mobilisation, Tel-Aviv n’a pas osé prononcer son expulsion.
    Publié le
    Mercredi 7 Décembre 2022 | Pierre Barbancey | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/monde/salah-hamouri/israel-decide-de-maintenir-salah-hamouri-en-prison-773650

    Au mépris de toutes les lois internationales et des droits humains, la « justice » israélienne a décidé de maintenir en prison Salah Hamouri. Deux audiences se sont déroulées mardi, dans l’enceinte de la prison de Givon, à Ramleh. L’une pour examiner le recours déposé contre la suspension de son permis de résident de Jérusalem, la seconde pour examiner l’ordre de déportation émis par le ministère de l’Intérieur.

    Salah Hamouri et ses représentants légaux, y compris l’avocat Lea Tsemel, l’avocat Mahmoud Hassan et le centre HaMoked pour la défense de l’individu, étaient présents, ainsi qu’un représentant du consulat général de France à Tel-Aviv. Pendant tout ce temps, Salah Hamouri a été présenté avec deux paires de menottes métalliques aux mains et aux pieds, une chaîne reliant les deux. En détention administrative depuis le mois de mars, l’avocat franco-palestinien ne l’est plus depuis dimanche minuit. Ce qui n’a pas empêché les autorités israéliennes de le garder enfermer depuis lors.

    Les deux parties ont présenté leurs arguments oraux mais, à la fin de la session, le tribunal n’a pas rendu de décision sur l’expulsion. Les « juges » ont d’abord pris acte que le statut de résident permanent à Jérusalem du Palestinien Salah Hamouri avait été révoqué par le ministère de l’Intérieur. Mais, comme l’avocat possède un passeport émis par la République française, il lui est normalement possible, comme n’importe quel ressortissant français, de séjourner en Israël. Encore faut-il remarquer que, si Israël occupe Jérusalem-Est depuis 1967 et l’a annexée quelques années plus tard, elle reste territoire palestinien au regard du droit international. Donc, ces « juges » ont décidé que le Français Salah Hamouri ne devait pas rester dans leur pays, mais sans oser prononcer son expulsion. En conséquence de quoi ils ont choisi de le maintenir enfermé à la prison d’Hadarim, estimant qu’il se trouve en toute illégalité sur le territoire israélien et que, de plus, il est toujours catégorisé comme « sagav », désignation israélienne pour un détenu de haute sécurité.

    « Nous avons demandé que Salah soit libéré et qu’il reste à Jérusalem-Est, voire en Cisjordanie, avec des garanties qu’il répondra à toute convocation concernant et sa ­révocation de résidence et son expulsion, ce qui permettrait qu’il ne reste pas en prison », a expliqué à l’Humanité, sans grand optimisme, Mahmoud Hassan, l’un des défenseurs de Salah Hamouri. Ce dernier a redit son refus d’être déporté.

    Le tribunal a prévu une audience de révision judiciaire concernant sa détention le 1er janvier, où il examinera les mises à jour concernant sa révocation de résidence. Interrogé lundi matin par l’Humanité, le ministère français des Affaires étrangères a répondu tard dans la soirée : « Nous avons signifié de la manière la plus claire notre position aux autorités israéliennes : Salah Hamouri ne doit pas être expulsé. » Il est clair que, sous la pression, Israël tergiverse mais n’abdique pas. Pas encore. À l’évidence, seule la mobilisation forcera Tel-Aviv à cesser son harcèlement contre Salah Hamouri et sa famille.

    #Salah_Hamouri

    • Point de presse du 05 décembre 2022
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=ppfr2022-12-05.html#Chapitre3

      3. Situation de M. Salah Hamouri
      Q - La situation de l’avocat franco-palestinien reste confuse. Depuis dimanche minuit sa détention administrative est terminée mais ce lundi matin il n’était toujours pas libre. Selon nos informations, deux audiences sont prévues, aujourd’hui à 10h locale et demain, alors qu’Israël a fait savoir qu’elle allait expulser Salah Hamouri. Interpellé jeudi vous n’avez absolument pas évoqué cette expulsion programmée, vous contentant de répéter (je vous cite) : « La France suit la situation de Salah Hamouri de très près et au plus haut niveau. Le Président de la République avait abordé son cas lors d’en entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Y. Lapid. Les services du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sont en contact étroit avec sa famille et ses avocats. M. Salah Hamouri doit pouvoir mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et son épouse et ses enfants doivent pouvoir s’y rendre pour le retrouver ». Que mettez-vous en oeuvre concrètement pour empêcher Israël d’expulser Salah Hamouri puisque les mots ne suffisent pas et que l’intervention du Président de la République auprès de l’ancien Premier ministre, Yaïr Lapid, n’a visiblement eu aucun effet ? Envisagez-vous des sanctions à l’encontre d’Israël ? Demandez-vous la suspension de l’accord de coopération entre ce pays et l’Union européenne comme le prévoient les textes lorsque les droits humains ne sont pas respectés, ce qui est manifestement le cas s’agissant de Salah Hamouri ? Ou, au contraire, allez-vous, une fois de plus, laisser Israël se moquer du droit international et, dans le cas présent, de la France ?

      R - Nous avons signifié de la manière la plus claire notre position aux autorités israéliennes : Salah Hamouri ne doit pas être expulsé. Il doit pouvoir exercer l’ensemble de ses droits et mener une vie normale à Jérusalem, sa ville de naissance et de résidence. Des démarches ont été menées encore tout récemment auprès du gouvernement israélien pour rappeler notre opposition à l’expulsion de notre compatriote. Notre mobilisation se poursuit de même que notre assistance au titre de la protection consulaire.

      #FranceDiplo

    • WAFA: “Deportation hearing of Palestinian French human rights defender postponed until January 1”
      Dec 6, 2022
      https://imemc.org/article/wafa-deportation-hearing-of-palestinian-french-human-rights-defender-postpone

      RAMALLAH, Tuesday, December 6, 2022 (WAFA) – The Israeli court decided today to continue retaining Palestinian-French human rights defender and administrative detainee, Salah Hammouri, 37, in Israeli jails until January 1, awaiting a final decision regarding revoking his Jerusalem residency and deporting him to France, according to Addameer Human rights Association.

      On November 30, the occupation authorities informed Hammouri of its decision to deport him to France on December 4 after revoking his Jerusalem residency. (...)

    • Palestinian-French Human Rights Lawyer, Salah Hammouri, is under Imminent Threat of Forcible Deportation from his Hometown Jerusalem to France
      Addameer 08-12-2022
      http://addameer.org/news/4950

      To maintain its apartheid regime over the Palestinian people, Israel has targeted -for decades- those who advocate for Palestinians and seek justice and accountability for violations of Palestinian rights. While Israel’s systematic campaign against human rights defenders targets civil society organizations and their work, it also attacks individual human rights defenders.

      Salah Hammouri, 37 years old, is a Palestinian-French Jerusalemite, a long-time human rights defender, a lawyer with Addameer Prisoner Support and Human Rights Association, and a former political prisoner. Salah has been the subject of Israeli persecution since he was 15 years old and has since then been facing continuous judicial and administrative harassment by the Israeli occupation authorities, including administrative detention, travel bans, separation from his family, surveillance and spyware attack, and most recently, the illegal revocation of his permanent Jerusalem residency for “breach of allegiance” and imminent threat of deportation. The current circumstances of Salah’s detention under custody in preparation for his forcible deportation to France create a phenomenon akin to a legal blackhole and will be a definitive step in his prolonged harassment and targeting. (...)

  • Point de presse du 14 octobre 2022
    Salle de presse - France-Diplomatie-Ministère des Affaires étrangères
    https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre3

    3. Situation de M. Salah Hamouri

    Q - Vous aviez évoqué votre mobilisation et vos nouvelles démarches pour Salah Hamouri. Pouvez-vous nous dire quelles démarches ont effectivement été entreprises ?

    R - Notre ambassadeur a rendu visite à Salah Hamouri en prison. Par la suite, il a conduit une démarche auprès du cabinet du Premier ministre israélien pour demander l’amélioration de ses conditions de détention et autoriser une visite de sa famille en Israël dès que possible./.

    #Salah_Hamouri #FranceDiplo

  • Le mardi 4 octobre, lors de l’audition de l’audition de Mme Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, sur le projet de loi de finances pour 2023, deux députées de la NUPES, Sabrina Sebaihi Écologiste et Ersilia Soudais LFI posent une question quant à la situation de Salah Hamouri :
    la vidéo de la question de Sabrina Sebauhi : https://video.twimg.com/ext_tw_video/1577350195641257990/pu/vid/960x540/_lqeUzmAePhpLRZB.mp4?tag=12


    la vidéo de la question d’Ersilia Soudais : https://video.twimg.com/ext_tw_video/1577424656751120385/pu/vid/720x720/VlODkURlwQngq5rR.mp4?tag=12

    https://videos.assemblee-nationale.fr/video.12215457_633c4fb77031e.commission-des-affaires-etra
    La réponse de la ministre ne varie pas ( 02:13:56 ) protection consulaire, Salah Hamouri a reçu 5 visites, Macron en a parlé lors de la visite de Lapid en France le 22 août 2022, « Nous souhaitons que Salah Hamouri puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et que son épouse et ses enfants obtiennent le droit de s’y rendre pour le retrouver »

    #FranceDiplo #Salah_Hamouri

    • France Diplomatie : Point de presse du 05 octobre 2022
      https://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=ppfr#Chapitre2

      2. Situation de M. Salah Hamouri

      Q - Le consul ainsi que l’ambassadeur de France à Tel-Aviv ont rendu visite à Salah Hamouri lundi. Est-ce que cela préfigure un changement de stratégie - peut-on s’attendre, comme le demandent ses avocats, à une intervention plus vigoureuse de la diplomatie française, et de l’exécutif, y compris du chef de l’Etat ?
      R - La situation de notre compatriote M. Salah Hamouri est suivie de très près, et nous sommes mobilisés pour que ses droits soient respectés, qu’il bénéficie de toutes les voies de recours, et qu’il puisse être libéré aussi tôt que possible. Dès le départ, la diplomatie française a multiplié les contacts, à tous les niveaux, à Paris, à Tel Aviv et à Jérusalem, afin d’obtenir des explications, de nous assurer de ses conditions de détention, et d’exercer notre droit à visite consulaire.
      Nos consuls à Jérusalem et à Tel Aviv sont allés le voir cinq fois depuis mars dernier, la visite consulaire que vous mentionnez est la cinquième. La situation fait l’objet d’un suivi étroit au plus haut niveau de l’Etat, et le Président de la République a soulevé le cas de notre compatriote avec son homologue Yaïr Lapid, le 22 août dernier. La famille de M. Salah Hamouri a été reçue à de nombreuses reprises au Quai d’Orsay, encore dernièrement le 3 octobre.
      M. Salah Hamouri doit pouvoir être libéré, il doit pouvoir mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et son épouse et ses enfants doivent pouvoir s’y rendre pour le retrouver. Notre mobilisation en ce sens se poursuivra./.

  • Entretien avec le Premier ministre d’Israël, Yaïr LAPID.
    Publié le 22 août 2022 | Élysée
    https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/08/22/entretien-avec-le-premier-ministre-disrael-yair-lapid

    Le Président de la République s’est entretenu par téléphone avec le Premier ministre d’Israël, M. Yaïr LAPID, ce lundi 22 août 2022.

    Le Président de la République a rappelé l’attachement de la France à la sécurité d’Israël, et sa détermination à contribuer au dialogue et à la stabilité dans la région.
    La discussion a notamment porté sur les négociations en cours sur le programme nucléaire iranien. Le Président de la République est revenu auprès du Premier ministre sur son échange de la veille avec le Chancelier SCHOLZ, le Président BIDEN, et le Premier ministre JOHNSON. Il a dit son souhait de voir se poursuivre les efforts pour obtenir un accord permettant le retour au respect du JCPoA et prenant en compte les intérêts de sécurité d’Israël comme des autres pays de la région.

    S’agissant de Gaza, le Président de la République a dit l’importance de préserver le cessez-le-feu entré en vigueur le 7 août dernier. Le Président de la République s’est, par ailleurs, une nouvelle fois enquis de la situation de Salah Hamouri.

    #Salah_Hamouri
    #Francediplo

  • ‘Israel’ raids offices of several Palestinian NGOs in occupied West Bank August 18, 2022 - Quds News Network
    https://qudsnen.co/israel-raids-offices-of-several-palestinian-ngos-in-occupied-west-bank

    Occupied West Bank (QNN)- Israeli occupation forces raided the offices of several Palestinian civil society rights groups in the occupied West Bank on Thursday, mainly offices of the six groups outlawed last year by ‘Israel’.

    Al-Haq group reported that Israeli soldiers had stormed its offices in Ramallah, confiscating items, shutting down the main entrance with an iron plate, and leaving behind a military order declaring the organisation unlawful.

    Other groups raided included Addameer, the Bisan Center for Research & Development, Defense for Children International-Palestine, the Union of Agricultural Work Committees, and the Union of Palestinian Women’s Committees.
    (...)
    In April, United Nations human rights experts urged the international community to resume funding for the Palestinian civil society groups.

    “We call on the funding governments and international organisations to swiftly conclude that Israel has not established its allegations and to announce that they will continue to financially and politically support these organisations and the communities and groups they serve,” said the experts.

    In July, in a joint statement, the Spokespersons of the Foreign Ministries of Belgium, Denmark, France, Germany, Ireland, Italy, the Netherlands, Spain and Sweden expressed their opposition to the Israeli designation of the six Palestinian civil society organisations.

    The European states said in the statement, “Accusations of terrorism or links to terrorist groups must always be treated with the utmost seriousness. The designations needed therefore to be assessed carefully and extensively.”

    “No substantial information was received from Israel that would justify reviewing our policy towards the six Palestinian NGOs on the basis of the Israeli decision to designate these NGOs as ‘terrorist organizations’.” “Should evidence be made available to the contrary, we would act accordingly,” the states stressed.

    “In the absence of such evidence, we will continue our cooperation and strong support for the civil society in the oPT. A free and strong civil society is indispensable for promoting democratic values and for the two-state solution,” the states concluded the statement.

    Following on the heels of the nine European states that rejected the controversial designation, Norway stated it will also continue to support the six Palestinian organizations, saying “in Norway’s view, the information we have received from Israel is not sufficient to justify the designation of the six organizations as ‘terrorist organizations.’ … Norway will continue its cooperation with and support to civil society in the occupied Palestinian territories.”

    • Cisjordanie : Israël perquisitionne sept ONG palestiniennes de droits de l’homme
      RFI, Publié le : 18/08/2022, Avec notre correspondante à Ramallah, Alice Froussard
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20220818-cisjordanie-isra%C3%ABl-perquisitionne-sept-ong-palestiniennes-de-droit

      (...) Pour les ONG, réunies en conférence de presse ce jeudi en début d’après-midi, cette nouvelle attaque est une tentative d’intimidation, et un message clair à tous ceux qui les ont défendus.
      « Ils ont volé tous nos équipements, toutes nos affaires, nos documents, nos classeurs, même notre photocopieuse, nos ordinateurs et nos bureaux, raconte Ubai al Abudeh du centre de recherche Bisan. Ce type d’attaque fait entièrement partie de la répression israélienne contre la communauté palestinienne en général et l’auto-organisation des Palestiniens. Le monde a déjà rejeté les désignations israéliennes en disant qu’elles n’étaient pas fondées - car elles ne sont pas fondées - alors les Israéliens se sont tournés vers la seule chose qu’ils savent faire : utiliser leur force brutale contre les organisations de la société civile. »
      Pour Sahar Francis, directrice de l’ONG Adammeer œuvrant pour les droits des prisonniers palestiniens, ces tentatives de museler la société civile se font en toute impunité : « La réaction et les actions que prendront les pays européens face à cela sera vue comme un test, notamment par rapport à notre protection. Parce que ça ne veut rien dire d’envoyer un communiqué en se montrant solidaire de la société civile et d’autoriser ensuite Israël à faire ce qu’ils ont fait, sans être désignés comme les responsables et sans avoir à rendre de compte. » Et les sept ONG précisent qu’elles continueront toutes à faire leur travail, malgré les menaces et les possibles arrestations. 
      Un haut responsable de l’Autorité palestinienne, Hussein al-Sheikh, a également dénoncé les mesures israéliennes comme une « tentative de rendre inaudible la voix de la vérité et de la justice ». (...)

    • Perquisitions israéliennes menées contre six organisations de la société civile palestinienne le 18 août 2022
      https://il.ambafrance.org/Declaration-des-ministeres-des-affaires-etrangeres-de-la-France-l-All

      Déclaration des ministères des affaires étrangères de la France, l’Allemagne, la Belgique, du Danemark, de l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, des Pays-Bas et de la Suède (19 août 2022)

      « Nous sommes profondément préoccupés par les perquisitions qui ont eu lieu dans la matinée du 18 août, et qui s’inscrivent dans le cadre d’un rétrécissement inquiétant de l’espace de la société civile dans les Territoires palestiniens occupés. Ces actions ne sont pas acceptables.

      La poursuite du rétrécissement de l’espace de la société civile dans les Territoires palestiniens occupés demeure une source de préoccupation. Nous nous tenons fermement aux côtés des ONG pour défendre leur droit à la liberté d’expression et d’association dans les Territoires palestiniens occupés.

      Une société civile libre et forte est essentielle pour promouvoir les valeurs démocratiques et pour une solution des deux États. Comme nous l’avons déclaré le 12 juillet, Israël n’a pas fourni d’information substantielle qui nous inciterait à revoir notre position au sujet de ces six organisations non gouvernementales palestiniennes après la décision israélienne de les désigner comme des "organisations terroristes". Si des éléments convaincants étaient apportés à l’appui de ces désignations, nous agirions en conséquence. »

      #Francediplo

  • Un soldat israélien tué par un « tir ami » près de Tulkarem
    Par Emanuel Fabian mardi 16 août 09:59 - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/un-soldat-israelien-tue-par-un-tir-ami-pres-de-tulkarem

    Un soldat israélien a été tué lundi soir, vraisemblablement dans un accident, abattu par un « tir ami » près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie.

    Selon Tsahal, un soldat opérant dans la zone dite « de jointure » – une bande de terre de Cisjordanie du côté israélien de la barrière de sécurité – a essuyé les tirs d’un autre soldat pour des raisons encore incertaines.

    L’armée a indiqué dans un communiqué que la famille du soldat avait été prévenue. Une enquête sur les circonstances de l’accident est en cours.

    Tsahal a d’abord rapporté qu’il s’agissait d’un échange de coups de feu et, selon les médias palestiniens, les troupes se sont lancées à la recherche de tireurs présumés dans la ville palestinienne.

    Mais peu après, un responsable militaire a déclaré que l’accident était probablement dû à un « tir ami ». Citant une enquête préliminaire, l’armée israélienne a déclaré que l’incident n’avait pas résulté d’une attaque par balles de Palestiniens. (...)