• Gilles stassart, l’artiste cuisinier touche à tout, installé au japon suite à une rencontre amoureuse. Le voilà dans Libé depuis juillet qui donne une description très régionaliste franchouillard de son nouvel environnement. Plutôt fascinant :
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    Si on remplace par un gros terril, le volcan qui traîne derrière le gourbis où je fais sécher les oignons, c’est l’Artois tout craché. Les petites maisons de bois et de tôles ondulées reconstruites dans la foulée du pilonnage américain remplacent les corons ; les ouvrières de la soie, celles de la dentelle de Lille. Pour dire qu’il y a du monde et de l’histoire dans ces parages-là. Une industrie glorieuse et disparue, une agriculture maraîchère, à l’origine parcellaire, devenue intensive et monomaniaque, et puis, avec les bois qui couvrent les flancs des montagnes, des petits métiers qui luttent contre la moissonneuse de la distribution généralisée. Ce fond de Kanto, est entouré à 300 ° par un méli-mélo complexe de montagnes et volcans dont la coquetterie culmine à 2500 mètres et depuis 2011, affole les becquerels…

    http://kirikomi.blogs.liberation.fr/2017/07/18/bienvenu-maebashi
    #japon #cuisine #art #francojaponais #paysage