• Le chef de police d’Ottawa démissionne après 18 jours de manifestation
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1862400/demission-peter-sloly-manifestation-camionneurs

    Le chef de la police démissionne, emporté par le mouvement de protestation des camionneurs.

    Peter Sloly a remis sa démission mardi matin. Le chef de la police d’Ottawa subissait d’intenses pressions en raison de l’enlisement du mouvement de protestation des camionneurs au centre-ville de la capitale. Le centre-ville d’Ottawa est occupé depuis maintenant 19 jours.


    Peter Sloly a démissionné de son poste de chef de police d’Ottawa. Photo : Radio-Canada / Guy Quenneville

    Peter Sloly réclamait du renfort depuis déjà plusieurs jours. Il affirmait ne pas pouvoir compter sur des ressources suffisantes au sein des forces policières de la capitale fédérale pour mettre un terme à l’occupation du centre-ville. Le chef de la police d’Ottawa constatait qu’il était impossible pour ses agents de bloquer toutes les sources de ravitaillement. Le chef affirmait avoir un plan pour mettre fin au mouvement de protestation, mais ce plan, disait-il, ne pourrait être mis en œuvre que lorsque le service de police d’Ottawa aurait reçu les ressources supplémentaires.

    Il doit officiellement remettre sa démission plus tard aujourd’hui, après la réunion de la Commission des services policiers, selon des sources qui ont parlé à CBC.

    Peter Sloly est entré en fonction dans ce poste en octobre 2019. Son contrat devait se terminer en 2024.

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • Québec suspend le passeport sanitaire dans les grandes surfaces dès demain

      Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, annonce la suspension du passeport vaccinal dans les commerces à grande surface et les établissements de la SAQ et de la SQDC. L’utilisation du passeport sera complètement suspendue à compter du 14 mars dans la province.

      Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1862399/quebec-suspension-passeport-sanitaire-grandes-surfaces-saq-sqdc

    • Trudeau de plus en plus fou ! Tous les pouvoirs aux banques.

      « A partir d’aujourd’hui, les banques, des prestataires de services financiers pourront immédiatement geler ou suspendre des comptes sans passer par le tribunal, ce faisant, ils [les banques : NDLR] vont être protégés contre une responsabilité civile pour des gestes effectués en toute bonne foi. Il est question de suivre la trace financière, il est question de stopper le financement de ces blocages illégaux. Aujourd’hui nous annonçons donc que si votre camion est utilisé dans ces barrages, votre compte commercial sera gelé, l’assurance qui couvre votre véhicule sera suspendue. »

      Point de presse de gouvernement du Canada sur le recours à la Loi sur les mesures d’urgence

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=ZumJZWp4ciw

    • Normal, ce type a une sexualité aussi perturbée que les inquisiteurs espagnols, ou autres.

      Surtout, empêchez ce young leader d’approcher les enfants.
      Il a fait ses études au collège jésuite Le collège Jean-de-Brébeuf. Ça laisse des traces

  • Bruxelles au ralenti, Charleroi à l’arrêt Rtbf
    https://www.rtbf.be/article/mobilite-bruxelles-au-ralenti-charleroi-a-l-arret-10934515
     
    Depuis 6h45, on sent que le trafic est plus dense et plus ralenti sur le ring de Bruxelles et sur les axes vers Bruxelles.

    La police organise des barrages filtrants. Le trafic se fait au compte-goutte vers le centre de Bruxelles (particulièrement dans l’échangeur de Woluwé-St-Etienne).

    Ralentissements sur les axes vers Bruxelles :
    E40 depuis Kortenberg (Liège)
    E40 depuis Ternat (Gand)
    A12 depuis Machelen (Anvers) 
    E411 depuis Jesus Eik
     
    Situation sur le ring de Bruxelles :
    + 50 min entre Grimbergen et Woluwe Saint-Etienne vers Waterloo
    + 20 min à hauteur de Halle jusqu’à Forêt vers Grand-Bigard

    A hauteur de Hoeilaart vers Léonard : la police bloque l’accès vers la E411 sur le ring en venant de Waterloo ( + 10 min)
     
    TEC Charleroi : pas de bus ce lundi
    En raison d’un mouvement de grève spontané organisé par la CGSLB dans les différents dépôts du TEC de la région de Charleroi, le réseau est à l’arrêt ce 14 février 2022. Aucun bus ni métro ne roule.
     
    Situation sur les routes en Wallonie :
    Accident E19 à Mons : files depuis Jemappes vers Bruxelles.

    #Solidarité #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • « Convoi de la liberté » : des milliers de véhicules convergent vers Jérusalem

      Des milliers de voitures et camions ont convergé lundi vers Jérusalem depuis plusieurs villes israéliennes pour manifester contre les restrictions sanitaires liées à la pandémie de coronavirus, imitant des convois apparus au Canada et ayant essaimé dans plusieurs pays.

      Depuis Eilat (sud) et Tibériade (nord), des automobilistes ont pris la route vers Jérusalem, drapeaux israéliens flottant aux fenêtres et affiches appelant à la « Liberté » collées sur des capots de voitures.


      Photo d’illustration : La police contrôles des automobilistes sur un barrage improvisé sur la route 1 autour de Jérusalem, le 7 avril 2020. (Nati Shohat/Flash90)

      Ce convoi, qui avait pour destination le Parlement dans le centre de Jérusalem, a provoqué d’importants embouteillages sur fond d’un concert de klaxons, ont constaté des journalistes de l’AFP qui ont vu des milliers de voitures paralyser la ville.

      La suite : https://fr.timesofisrael.com/un-convoi-de-la-liberte-anti-vax-bloque-la-principale-autoroute-ve
      #Israel

  • Les manifestants ont reculé, mais le pont Ambassador demeure fermé
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861765/convoi-camionneurs-blocage-pont-malgre-injonction

    Douze heures après le début de l’intervention policière pour rouvrir le pont Ambassador qui relie Windsor à Détroit, des manifestants déterminés refusent toujours de quitter les lieux. La circulation n’a donc pas encore repris sur ce lien transfrontalier crucial pour l’économie canadienne et américaine.

    Des policiers locaux, appuyés par ceux de la Gendarmerie royale du Canada et de la Police provinciale de l’Ontario, sont arrivés samedi matin au rassemblement pour faire respecter l’injonction accordée la veille par la Cour supérieure de la province.

    Ils étaient accompagnés de véhicules de l’escouade tactique et d’autobus pour transporter les protestataires en cas d’arrestation.

    En fin de soirée, la police de Windsor a annoncé sur son compte Twitter une première arrestation en lien avec la manifestation, celle d’un homme de 27 ans. Elle affirme qu’elle interviendra “lorsque nécessaire pour assurer la sécurité du public, maintenir la paix et l’ordre”.

    Les forces de l’ordre sont parvenues à faire reculer les manifestants pour libérer une intersection importante et ont sécurisé leur avancée en installant des murets de ciment sur la chaussée en fin d’après-midi.

    Pendant une partie de l’après-midi, les policiers ont formé un long cordon pour empêcher les manifestants de regagner du terrain. En soirée, toutefois, beaucoup d’agents qui étaient toujours sur place étaient dans leur véhicule, alors que les manifestants affrontaient le froid.

    Des appuis pour les manifestants
    Devant l’ultimatum lancé par la police et le risque d’être arrêtés ou de voir leurs véhicules remorqués, certains manifestants avaient accepté de s’en aller en matinée, mais de nombreux sympathisants ont afflué vers le lieu de la manifestation en cours de journée.


    Parmi eux se trouvaient des curieux et même des familles avec des enfants, une situation que le maire Drew Dilkens a déplorée.

    “C’est décourageant pour moi de voir des parents amener leurs enfants ici comme si c’était une sorte de spectacle auquel ils veulent que leurs enfants participent”, a-t-il déclaré. “C’est une affaire très sérieuse, qui s’est retrouvée devant les tribunaux.”

    “L’objectif est de maintenir la paix, de mettre fin aux manifestations et de faire ça avec un recours minimal à la force”, observe le professeur Christian Leuprecht, du Collège militaire royal du Canada, au sujet du déroulement de la journée.

    “Il est important que cette stratégie réussisse, ajoute-t-il, parce que, sinon, ça va renforcer les manifestants à Ottawa et ailleurs.”

    Le mouvement de protestation a eu des échos jusqu’à Cornwall, dans l’Est ontarien, où des tracteurs ont envahi le port https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861809/ontario-cornwall-port-manifestants . Selon les autorités, le pont international Seaway, qui relie le Canada aux États-Unis, est demeuré ouvert

    Pierre-Yves Bourduas, ancien sous-commissaire de la GRC, constate que les gens ont le temps de s’organiser, parce que l’intervention policière se déroule très lentement.

    “La différence entre Ottawa et Windsor, affirme-t-il, c’est qu’à Windsor, la plupart des gens sont locaux. Donc ils se connaissent, ils communiquent ensemble. ”

    Il faudra malgré tout que le blocage se termine. “Gérer une foule, c’est une chose, mais il faut aussi faire respecter l’injonction et il doit y avoir des conséquences pour ceux qui ne la respectent pas, conclut-il. Les forces de l’ordre ne peuvent pas rester debout, comme ça, pendant des jours.”

    Persistants malgré l’injonction
    Vendredi, un juge de la Cour supérieure de l’Ontario a accordé une injonction interlocutoire à trois associations canadiennes liées à l’industrie automobile pour mettre fin au blocage qui dure depuis lundi.

    Elles ont obtenu cette injonction de 10 jours en faisant valoir que l’industrie automobile, tant en Ontario qu’au Michigan, dépend entièrement de l’accès au pont Ambassador pour le transit de pièces et de véhicules. Le juge avait donné jusqu’à 19 h vendredi aux manifestants pour quitter les lieux.

    Malgré tout, des manifestants se sont dits déterminés à aller jusqu’au bout. “Je vais rester jusqu’aux arrestations”, a confié un des camionneurs à CBC News.

    Le maire de Windsor, Drew Dilkens, a expliqué que son objectif consiste à faire fuir les manifestants volontairement, “mais s’ils refusent de partir, des mesures devront être prises pour les déloger”, a-t-il dit.


    Mises en garde de Trudeau et de Ford
    La veille, tant à Ottawa qu’à Toronto, le ton était plus ferme. Le premier ministre Justine Trudeau a averti les protestataires que “les conséquences” de leur action vont “s’aggraver”.

    Il a expliqué que les policiers allaient intervenir d’une manière progressive et de plus en plus robuste.

    En Ontario, le premier ministre Doug Ford a décrété l’état d’urgence. La province a adopté des décrets et durcit les amendes. “Ce n’est plus une simple manifestation”, a dit M. Ford.

    “Le pont Ambassador à Windsor, c’est 700 millions de dollars en échanges commerciaux chaque jour”, a-t-il ajouté en se défendant d’avoir tardé à agir.

    Les contrevenants s’exposent à des amendes qui pourront atteindre 100 000 $ et à des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an.

    • Vu depuis le canada : À Paris, des « convois de la liberté » manifestent Léo Mouren - Agence France-Presse et Isabelle Tourné - Agence France-Presse
      https://www.ledevoir.com/monde/europe/673773/a-paris-des-convois-de-la-liberte-manifestent

      Certains sont allés jusqu’aux Champs-Élysées perturber la circulation, d’autres ont défilé dans les manifestations autorisées, mais les participants aux convois anti-passeport sanitaire, partis de toute la France, n’ont pas bloqué Paris comme ils le voulaient.

      Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué samedi soir dans un tweet que 337 personnes avaient été verbalisées et 54 interpellées par les forces de l’ordre à Paris.


      Parmi elles, une figure emblématique du mouvement anti-système des « Gilets jaunes » Jérôme Rodrigues, en tant qu’organisateur d’une manifestation interdite par le préfet de police de Paris, selon une source policière.

      Rassemblement hétéroclite d’opposants au président Emmanuel Macron, au passeport sanitaire et de « Gilets jaunes », ceux qui se font appeler « convois de la liberté » se sont constitués sur le modèle de la mobilisation qui paralyse Ottawa.

      « Quelque chose d’extraordinaire »
      « Depuis trois ans que je manifeste, on n’a jamais vu une solidarité comme cette nuit. On a perdu la liberté, on a perdu l’égalité, heureusement qu’on a encore la fraternité », a affirmé un homme de 70 ans venu de Normandie refusant de s’identifier et manifestant contre le passeport sanitaire mais aussi pour « le pouvoir d’achat ».

      « Je suis là pour défendre nos libertés », dit François, ne donnant que son prénom, 35 ans, venu du Mans (ouest) et travaillant dans un laboratoire de recherche. « Je ne veux pas de ce monde-là pour mes enfants ».

      Voitures, camping-cars et camionnettes sont partis de Nice (sud), Lille ou Vimy (nord), Strasbourg (est), ou encore Châteaubourg (ouest) pour rejoindre la capitale à vitesse réduite sur des routes secondaires.

      « Il y a eu quelque chose d’extraordinaire sur la route […] Des gens nous ont fait des signes, on a même vu un maire avec son écharpe nous faire de grands signes. Une ambiance de folie ! », a témoigné auprès de l’AFP Jean-Pierre Outrequin, 65 ans, venu de Perpignan (sud), finalement arrivé sur les Champs-Élysées.

      Vers 14 h 00 (8 h 00 heure de l’Est), plus d’une centaine de véhicules ont rejoint les Champs-Élysées, des automobilistes, certains désormais à pied, agitant des drapeaux ou scandant « liberté ».

      La situation s’est ensuite tendue : la place de l’Arc de Triomphe puis l’avenue ont été évacuées par les forces de l’ordre à coups de gaz lacrymogènes.
      « Le droit d’être là »
      « En Europe on a créé la liberté de circulation et on se fait contrôler par les CRS (police anti-émeutes), on n’a pas le droit d’être là, de porter un drapeau », a déclaré à l’AFP Daniel Bravo, manifestant de 61 ans.

      Un convoi de 300 véhicules a été stoppé sur l’autoroute A4, venue de l’Est parisien, et les forces de l’ordre ont verbalisé des véhicules selon la préfecture de police, comme elles l’avaient fait plus tôt dans la journée porte de Saint-Cloud (ouest de Paris).

      Autre convoi qui n’a pas atteint Paris, environ 400 véhicules étaient stationnés à la mi-journée dans la forêt de Fontainebleau (est de Paris), selon une source policière. Un millier d’opposants au passeport vaccinal y ont pique-niqué dans une ambiance bon enfant.

      Les mobilisations autorisées contre les mesures sanitaires ont rassemblé 32 100 manifestants en France, dont près de 7600 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. Des chiffres qui ne comprennent pas l’opération autoproclamée « convois de la liberté », qui était interdite.

      « Le droit de manifester et d’avoir une opinion sont un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d’empêcher d’aller et venir ne l’est pas », a estimé le premier ministre Jean Castex.

      À deux mois de l’élection présidentielle, le gouvernement français affirme envisager pour fin mars ou début avril la levée du passeport vaccinal et compte supprimer dès le 28 février l’obligation de porter un masque dans les lieux où le passeport sanitaire est exigé.

      Quelque 7500 membres des forces de l’ordre sont mobilisés par la préfecture de police de Paris depuis vendredi jusqu’à lundi, les convois anti-passeport sanitaire ayant prévu de gagner Bruxelles lundi.

      #Solidarité #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • COMMUNIQUÉ OFFICIEL DU CONVOI POUR LA LIBERTÉ BELGIQUE
      https://www.kairospresse.be/communique-officiel-du-convoi-pour-la-liberte-belgique

      . . . . .
      Tous les pays d’Europe sont invités à se rassembler à Bruxelles le 14 février 2022, chacun à bord de son véhicule ou à pieds (camion, voiture, moto, vélo, etc.).
      Quelles sont les revendications ?
      • Fin permanente de toutes les mesures et législations liberticides. Notamment la loi pandémie, le port du masque, le covid safe ticket, le décret « pandémie » wallon, etc.
      • Commissions d’enquêtes indépendantes au sujet de : la crise sanitaire, la gestion financière, l’établissement des mesures, la gestion vaccinale et ses coûts.
      • Reconnaissance du caractère expérimental des injections.
      • Droit inaliénable au secret médical et protection des données personnelles.
      • Transparence sur les effets secondaires des injections.
      • Droit à une réelle démocratie participative.
      • Liberté de déplacement de tous les citoyens.
      • Droit de décider les mesures à prendre pour notre santé.
      • Accès aux soins pour toute la population, sans exception.
      • Respect de la liberté d’expression et de la liberté de toute la presse.
      • Respect de la dignité humaine.
      • Droit d’exercer son métier et de vivre dignement de ses revenus pour tous, sans exception.
      • Garantie du respect des droits de l’enfant et préservation de son épanouissement.
      • Accès à la culture et l’enseignement pour tous, sans conditions.

      Depuis plusieurs années, les collectifs de citoyens, parents/enfants, soignants, pompiers, médico-sociaux, mais aussi les forces de l’ordre ou les militaires sont ignorés, et ce malgré des rassemblements pacifiques nombreux à travers toute l’Europe, parfois plusieurs fois par semaine.

      La qualité de vie des citoyens européens diminue fortement de par la situation financière de l’union européenne et les dettes publiques et bancaires appauvrissent les peuples depuis de nombreuses années.

      Quelle que soit la voie choisie pour dénoncer ceci, toute tentative est systématiquement décrédibilisée et balayée d’un revers de main.
      . . . . . .

    • « Camions de la liberté », « Gilets Jaunes »… A Paris, l’inquiétante « coïncidence » d’un retour des violences à quelques jours de la candidature Macron Richard Werly - letemps.ch
      https://www.letemps.ch/monde/camions-liberte-gilets-jaunes-paris-linquietante-coincidence-dun-retour-viol

      Depuis plusieurs semaines, les manifestations n’avaient pas dégénéré en affrontements violents à Paris. A quelques jours de l’annonce de la candidature d’Emmanuel Macron, le retour des incidents ne présage rien de bon

      C’est sans doute une coïncidence. Une déflagration spontanée pour faire écho aux « camions de la liberté » du lointain Canada. Et pourtant : comment ne pas trouver étonnant que les rues de Paris s’embrasent à nouveau ce samedi, après des semaines de calme relatif et de manifestations pacifiques, alors que l’annonce officielle de la candidature d’Emmanuel Macron à sa propre succession est sans doute une question de jours ?

      Des citadelles assiégées
      Difficile de ne pas faire ce lien en remontant les Champs-Elysées, où le spectacle d’affrontements violents entre la police et des groupes de manifestants, en plein défilé touristique quasi-printanier, a fait remonter à la surface les images terribles de novembre-décembre 2018 https://www.lepoint.fr/societe/en-images-gilets-jaunes-l-escalade-de-la-violence-01-12-2018-2275792_23.php . Ce samedi, la place de l’Etoile et l’Arc de Triomphe ceinturés par la police antiémeute ressemblaient à des citadelles assiégées. Idem pour le palais présidentiel de l’Elysée devant lequel il n’était plus possible de circuler, barricadé derrière une haie de véhicules policiers…

      C’est sans doute une coïncidence, mais elle pourrait bien avoir un impact sérieux sur la campagne si ces images redeviennent ordinaires et si la nuit donnait lieu, ce week-end, au spectacle de voitures incendiées à l’image de ce qui se passa la fameuse nuit du 1er décembre 2018. Le spectacle de véhicules saccagés et renversés sur l’avenue Kléber et sur les Champs Elysées avait alors été diffusé dans le monde entier ; le spectacle d’une France en plein chaos, même si ces violences étaient en réalité circonscrites à ce périmètre parisien.

      La mécanique de ces journées-là est en tout cas encore en place : même spectacle de groupes de policiers à moto traquant les émeutiers, même foule de jeunes armés de téléphones portables, sortant parfois de leurs sacs à dos des masques à gaz pour se protéger des lacrymogènes, et n’hésitant pas à se saisir de matériel de construction abandonné sur le bitume pour provoquer les policiers.

      S’il s’agit d’un épisode sans lendemain, pas trop de problèmes sauf une image touristique française https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-gilets-jaunes-auraient-fait-stagner-le-tourisme-a-paris_2095. de nouveau dégradée en cette fin d’hiver ensoleillée. Si la violence se réinstalle dans certaines rues emblématiques de Paris en revanche, qui peut prédire l’impact sur les urnes, au fur et à mesure de la retransmission en continu des images d’échauffourées et d’émeutes…

      Changer la donne
      Un candidat, en tout cas, avait anticipé cette bouffée de violence qui survient au moment où le gouvernement va un peu plus relâcher la bride sanitaire le 16 février. Dans sa déclaration de candidature du 30 novembre 2021, mimant l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, Eric Zemmour avait ponctué son discours d’images prouvant selon lui le basculement de la France dans l’insécurité. L’utilisation de certaines prises de vues sans permission lui vaut d’ailleurs d’être poursuivi en justice.

      Autre coïncidence : Eric Zemmour est le seul candidat ayant bénéficié du ralliement de quelques figures des « Gilets Jaunes » dont la bretonne Jacline Mouraud. A l’évidence en tout cas, cette bouffée de violence parisienne rend encore plus compliquée la première grande prestation publique de la candidate de droite Valérie Pécresse, attendue dimanche au Zénith de Paris pour son premier grand meeting de campagne. Déjà accusée de trop emprunter le discours anxiogène et sécuritaire de l’ex-polémiste, déjà rejoint par certains cadres du parti Les Républicains (LR), la présidente de la région Ile de France se retrouve le dos au mur : la sécurité s’est invitée ce samedi comme son thème dominant et obligé.

      C’est sans doute une coïncidence, mais l’aggravation du climat social et sécuritaire en France à deux mois du premier tour de la présidentielle peut, tous les observateurs le savent, changer la donne électorale. La colère diffuse dans le pays qui entoure la personnalité d’Emmanuel Macron est évidemment un terreau fertile. Même s’il demeure le mieux placé des candidats dans les sondages, avec prés de 25% des intentions de vote au premier tour. Nettement en tête, environ 60% des personnes interrogées jugent néanmoins le président français « autoritaire » et « arrogant », un avis renforcé par ses propos sur les non-vaccinés. Ils étaient près de 80% à répondre ainsi en 2018, en pleine crise des « Gilets Jaunes ».

      Les faits sont là, en 2022 : dans un pays toujours incandescent, les braises de la violence peuvent toujours rallumer un incendie politique.
      #emmanuel_macron #violences #france #gouvernement_macron #gilets_jaunes #politique #travail #réformes_antisociales décidées par l’ #union_européenne #police

  • Nouvelle-Zélande : le campement anti pass sanitaire prend de l’ampleur devant le Parlement

    La foule de manifestants anti-vaccin a gonflé vendredi devant le parlement néo-zélandais au lendemain de violents affrontements avec la police, qui a échoué à disperser le rassemblement.

    L’ambiance était festive vendredi dans le campement de fortune surnommé le « Camp de la liberté » par ses occupants, avec de la musique et des danses, face à une police qui surveillait de loin.


    AFP or licensors

    Arrestation de 122 personnes
    Ces scènes contrastent fortement avec celles de jeudi, lorsque les forces de l’ordre avaient essayé d’évacuer les manifestants, arrêtant 122 personnes et faisant usage de gaz poivré.

    La police de Wellington s’est prévalue, avec cette tactique de non-intervention, d’une « approche mesurée », soulignant la présence d’enfants dans la foule.


    AFP or licensors

    La suite : https://www.rtbf.be/article/nouvelle-zelande-le-campement-anti-vaccin-prend-de-l-ampleur-devant-le-parlemen

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • [Nouvelle Zélande] : Face à l’immobilité des manifestants, les forces de l’ordre ont changé de tactique ce week-end, en utilisant une méthode pour le moins inhabituelle. Des haut-parleurs ont ainsi été installés, diffusant des tubes entêtants en boucle, et ce à volume maximal, pour tenter d’irriter les contestataires. Les chansons « Macarena » ou « Copacabana » sont jouées en boucle, mais aussi le titre « Baby Shark », véritable carton chez les jeunes enfants. La chanson de la Reine des Neiges, « Let it Go », fait également partie de la sélection musicale « irritante », tout comme le tube « You’re beautiful » de James Blunt. Des tuyaux d’arrosage ont également été déployés pour mouiller les tentes et les effets personnels des manifestants, créant des flaques de boues sur la parcelle de gazon réquisitionnée par les protestataires. Pas de quoi refroidir les manifestants pour autant. Ce lundi, ils étaient encore des centaines devant le Parlement, relate la BBC.

      https://www.dhnet.be/actu/monde/baby-shark-liberee-delivree-ou-macarena-en-boucle-comment-la-police-neo-zeland

  • D’ex-agents de la GRC (Gendarmerie Royale du Canada) et d’ex-militaires parmi les organisateurs du convoi, selon des experts
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861166/manifestation-camionneurs-ottawa-grc-militaires-organisateurs

    Parmi les personnes impliquées dans l’organisation de la manifestation des camionneurs à Ottawa se trouvent d’anciens agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’anciens militaires, soutiennent des experts.

    Depuis près de deux semaines, des manifestants opposés à la vaccination obligatoire contre la COVID-19 et leurs gros camions se sont installés dans le centre-ville d’Ottawa et dans plusieurs secteurs de la ville.


    Des camions sur un terrain de stationnement. Un point de ravitaillement a été installé sur le stationnement du stade de baseball d’Ottawa, sur le chemin Coventry. - Photo : Radio-Canada / Raphael Tremblay

    Bien que la police ait tenté de couper l’approvisionnement de ceux qui sont stationnés près de la colline du Parlement, les manifestants semblent garder le dessus sur les forces de l’ordre.

    Un succès que des experts attribuent en partie à une connaissance approfondie des forces de l’ordre et des tactiques militaires parmi certains organisateurs du convoi.


    La manifestation des camionneurs se poursuit à Ottawa. - Photo : Radio-Canada / Christian Milette

    Le groupe Police on Guard, qui s’est formé pendant la pandémie, a appuyé le convoi de camionneurs. Sur son site Internet, il rend publics les noms de plus de 150 policiers, pour la plupart à la retraite, qui s’opposent aux mesures d’urgence imposées par le gouvernement, telles que la vaccination obligatoire. Plus de 50 anciens soldats des Forces armées canadiennes sont également nommés sur son site.

    L’organisation dit être "présente sur le terrain" à Ottawa et a ajouté des vidéos YouTube de ses membres qui participent à la manifestation.

    L’équipe des organisateurs de la manifestation, qu’ils ont baptisée le "Convoi de la liberté", comprend notamment :

    – Daniel Bulford, un ancien agent de la Gendarmerie royale du CanadaGRC qui faisait partie du service de sécurité du premier ministre et qui a démissionné, l’année dernière, après avoir refusé de se faire vacciner. Il est le chef de la sécurité du convoi.

    – Tom Quiggin, un ancien officier du renseignement militaire qui a également travaillé avec la Gendarmerie royale du CanadaGRC et qui était considéré comme l’un des meilleurs experts de la lutte contre le terrorisme au pays.

    – Tom Marazzo, un ancien officier militaire qui, selon son profil LinkedIn, a servi dans les Forces armées canadiennes pendant 25 ans et travaille maintenant comme développeur de logiciels indépendant.

    Des relations étroites avec la police, selon les organisateurs
    Les organisateurs de la manifestation refusent les entrevues, à moins que celles-ci ne soient menées par des journalistes considérés comme favorables à leur cause, et le diffuseur public a été exclu de leurs points de presse.

    Dans une vidéo publiée lors de l’une de ces conférences de presse diffusées sur les réseaux sociaux, Tom Quiggin évalue la réponse politique et policière, qu’il appelle "l’opposition", au mouvement d’Ottawa.

    "Je dirais que l’opposition, à ce stade-ci, n’a pas vraiment de stratégie. Ils se sont juste donné un petit objectif et veulent que les rues soient dégagées, mais ils n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire pour y parvenir", a-t-il déclaré.

    Pendant son mandat à la Gendarmerie royale du CanadaGRC, M. Quiggin a été membre de l’Équipe intégrée de la sécurité nationale (EISN), créée pour contrecarrer les menaces terroristes après le 11 septembre. Au sein de l’Équipe intégrée de la sécurité nationaleEISN, il a travaillé aux côtés de hauts fonctionnaires du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), le service d’espionnage du Canada, de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et des forces de police municipales.

    Dans la même vidéo, il revient sur les barrages actuels au passage frontalier à Coutts https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860887/assouplissements-convoi-alberta-frontiere-americaine , en Alberta, et aux manifestations parallèles qui se sont déroulées à Toronto https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860041/camionneurs-manifestation-queens-park-covid , à Québec https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860138/manifestation-police-camionneurs-quebec-convoi-mesures-sanitaires et à Sarnia.

    "Je pense que nous allons voir les gens commencer à aller voir le gouvernement pour lui dire de régler la situation. Et s’ils ne le font pas, cela voudra dire que nous avons le pouvoir de fermer boutique", a lancé M. Quiggin.


    Des manifestants en discussion avec des policiers lors de la manifestation des camionneurs à Ottawa - Photo : Radio-Canada / Michael Charles Cole

    Dans la même vidéo, M. Bulford se vante auprès des journalistes sélectionnés de sa relation étroite avec la Gendarmerie royale du CanadaGRC, les Services de protection parlementaire, la police d’Ottawa et la police de Gatineau. Il exhorte les manifestants à rester "pacifiques" et à fraterniser avec les officiers en patrouille.

    "[La police] sait que ce groupe est là pour les gens, et je tiens à dire aux autres policiers, quand je les vois, qu’il faut qu’ils sachent que dans mon esprit et dans mon cœur, je le fais aussi pour eux", explique M. Bulford.

    La police n’a pas commenté les conversations qu’elle aurait pu avoir avec MM. Quiggin ou Bulford.

    Une formation militaire, policière ou survivaliste, selon un expert
    Professeur de criminologie à l’Université d’Ottawa, Michael Kempa affirme que l’expertise policière et militaire du convoi se reflète dans la coordination de son occupation du centre-ville.

    "Ils ont ce genre de formation militaire ou policière ou au moins survivaliste. Regardez à quel point ce qu’ils ont mis en place comme campement au centre-ville est sophistiqué", explique M. Kempa, qui étudie la police à travers le Canada. "Cela ressemble à une opération militaire."

    À titre d’exemple, M. Kempa mentionne les tentes et les structures en bois utilisées pour les cuisines et la chaîne d’approvisionnement qui a vu le jour dans toute la ville pour nourrir les gens et manifester.


    Des images de la manifestation des camionneurs à Ottawa le 9 février 2022 - Photo : Radio-Canada / Alexis Tremblay

    Le professeur estime que la police a commis une "grave erreur" en permettant aux camions de se rendre aux abords de la colline du Parlement.

    La police a qualifié ces camions lourds d’armes potentielles, mais ce sont également des outils essentiels pour transporter du matériel, comme des « deux-par-quatre » pour construire des abris, du bois de chauffage et des barils pour garder les manifestants au chaud et des réservoirs de propane pour les barbecues.

    Au centre-ville, des voitures et des camions dont les pneus ont été enlevés bloquent les rues. Pour M. Kempa, le stationnement de ces véhicules n’est pas aléatoire, mais plutôt stratégique dans la mesure où ils peuvent empêcher les infiltrations policières.


    Au centre-ville d’Ottawa, des voitures et des camions dont les pneus ont été enlevés bloquent les rues. Photo : Radio-Canada / Alexis Tremblay

    Les résidents ont remarqué que des manifestants se relayaient pour monter dans les cabines de camions en marche afin de faire retentir des klaxons. Ce son a été entendu à toute heure, jusqu’à ce qu’une injonction du tribunal, plus tôt cette semaine, force les manifestants à une pause temporaire.

    La police d’Ottawa affirme qu’il y a actuellement plus de 400 camions stationnés au centre-ville et qu’ils ne peuvent les déplacer, car les remorqueurs qui travaillent habituellement avec la Ville refusent d’aider. La présence de familles avec des enfants au sein du convoi rend les choses encore plus difficiles.

    "Ce ne sont pas des manifestants ordinaires", dit M. Kempa.

    Intervention au camp de Coventry
    Le meilleur exemple de la coordination qui règne au sein de la manifestation se trouve peut-être au camp mis en place par les manifestants à seulement six kilomètres à l’est de la colline du Parlement, près du stade de baseball, sur le chemin Coventry.

    Le propriétaire de l’équipe de baseball Titan, Regan Katz, explique que c’est la Ville qui lui a demandé d’utiliser ce terrain pour stationner temporairement certains camions afin de réduire la congestion dans le centre-ville. Au départ, la police lui a précisé n’avoir besoin du terrain que le temps d’un week-end. Mais finalement, les camionneurs ne sont jamais partis.


    BBQ, bois de chauffage et propane près des campements des camionneurs au site Coventry - Photo : Radio-Canada / Raphael Tremblay

    Au lieu de ça, ils se sont créé un véritable centre d’approvisionnement.

    Au camp de Coventry, plusieurs tentes ont été installées, deux semi-remorques servent à stocker de la nourriture et on trouve des rangées de toilettes chimiques.

    Lorsque les cargaisons de diesel, d’essence et de propane arrivaient, les bénévoles transféraient le carburant dans des centaines de bidons rouges et jaunes transportés vers le centre-ville pour être distribués aux camionneurs afin qu’ils puissent continuer de faire tourner leurs véhicules.


    L’intérieur de l’un des deux semi-remorques remplis de nourriture au camp des manifestants du chemin Coventry, à Ottawa, le 6 février 2022 - Photo : Radio-Canada / Judy Trinh

    Avec des températures qui peuvent parfois chuter jusqu’à -30 °C à Ottawa, au moins trois saunas ont été transportés au camp, par camion, afin que les manifestants puissent rester au chaud.

    Dimanche soir, alors que les manifestants se rassemblaient pour le dîner, des dizaines d’agents, dont certains portaient des fusils antiémeute capables de lancer des projectiles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, ont fait une descente dans le camp. Afin de tenter de couper la voie d’approvisionnement des manifestants, la police dit avoir saisi 3700 litres de carburant et deux véhicules dont un réservoir de diesel.


    Avec l’aide de la Police provinciale de l’Ontario, la police d’Ottawa a fait une descente dans le camp des manifestants sur le chemin Coventry le 6 février. Photo : Radio-Canada / Judy Trinh

    Mais quelques heures seulement après cette intervention, les manifestants rassuraient leurs partisans.

    "Les gens sont toujours de bonne humeur. Les dons sont toujours là. Le carburant est toujours là et il arrivera toujours aux camionneurs", a lancé l’un d’eux, Terence Rowland-Dow, dans une vidéo en direct sur Facebook.

    Le lendemain de la descente de police, les manifestants ont continué à livrer du carburant aux camionneurs du centre-ville, tout en menant une opération coordonnée pour épuiser les ressources policières. Les manifestants ont tiré des wagons remplis de bidons devant les policiers qui se contentaient de les observer.

    Le chef adjoint de la police d’Ottawa, Steve Bell, a expliqué que les manifestants "remplissaient d’eau des contenants afin de distraire les agents… et de contrecarrer nos efforts". Un officier a été entouré alors qu’il tentait de confisquer du carburant, selon M. Bell.

    La police a "sous-estimé" les manifestants
    Professeur à l’Université Queen’s, Amarnath Amarasingam, qui étudie la radicalisation et l’extrémisme, a regardé la diffusion en direct sur Facebook après l’intervention policière. Il dit avoir été impressionné par le niveau de coordination observé. Selon lui, la police a mal évalué la détermination des manifestants du convoi.

    "Si quelqu’un avait prêté attention au contenu diffusé en ligne qui a mené à ce convoi, il ne l’aurait pas sous-estimé."

    M. Amarasingam souligne que les manifestants ont constamment exprimé leurs intentions sur les réseaux sociaux. Il pense que la police a d’abord voulu les apaiser, anticipant que ceux-ci se livreraient à des violences.

    Au lieu de ça, les manifestants ont enfreint de nombreux règlements comme d’uriner, de déféquer et de boire de l’alcool sur la voie publique, ainsi que de refuser de porter le masque. Mais la plupart de leurs actions n’ont pas franchi la ligne des infractions pénales, entraînant de simples amendes, mais pas de peines de prison.


    Jusqu’ici, les actions des manifestants n’ont pas franchi la ligne des infractions pénales. - Photo : Radio-Canada / Brigitte Bureau

    "L’approche [de la police] était : vont-ils prendre d’assaut le gouvernement ? Vont-ils faire quelque chose d’extrêmement violent ? Je ne pense pas que, depuis le début, cela ait été nécessairement leur objectif", analyse M. Amarasingam. "Ils voulaient surtout paralyser la ville."

    Il estime que le convoi a les moyens de poursuivre son opération indéfiniment. Depuis que GoFundMe a annulé leur première collecte de fonds, leur objectif est désormais de collecter 16 millions de dollars américains sur la plateforme chrétienne de financement participatif GiveSendGo et ils sont arrivés à plus de la moitié de leur objectif.

    À moins d’un effondrement interne de l’organisation, M. Amarasingam redoute que tout cela se termine dans la violence.

    "Soit il y a des arrestations massives et de la violence dans les rues, soit la violence dans les rues entraîne des arrestations massives et potentiellement une intervention militaire", prévoit-il.

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes #Peuple #Réseaux_sociaux #aveuglement

    • Le 911 inondé de faux appels d’urgence : « totalement inadmissible » dit la police d’#Ottawa

      Le service d’urgence de la Ville d’Ottawa était submergé d’appels jeudi matin pour des motifs non urgents.

      Le service d’urgence de la Ville d’Ottawa était submergé d’appels jeudi matin pour des motifs non urgents.

      L’exaspération est forte au sein de la police d’Ottawa, devant cette tactique qui vise à distraire ses effectifs. La police écrit que "cela met des vies en danger, et c’est totalement inadmissible."
      . . . . .
      Réunion de la ville d’Ottawa piratée
      Un pirate informatique a réussi jeudi matin à s’immiscer dans le réseau informatique de la Ville d’Ottawa.

      Lors d’une réunion du Comité de l’urbanisme, les participants à la rencontre ont soudainement vu apparaître sur l’écran un message sur fond noir affirmant que la police d’Ottawa "avait échoué".

      La réunion a été aussitôt interrompue pendant une vingtaine de minutes, le temps de sécuriser le réseau.
      . . . . .

      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861255/ligne-911-tactique-camionneurs-police-ottawa-manifestation

    • L’aéroport international d’Ottawa ciblé par les manifestants
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861200/aeroport-ottawa-manifestation-camionneurs

      Jeudi matin, peu après 8 h, des véhicules ont perturbé la circulation à l’aéroport en faisant des tours devant le terminal.

      Un groupe de personnes protestant contre les règles sanitaires au Canada a ralenti la circulation à destination et en provenance du principal aéroport d’Ottawa, jeudi matin.

      Vers 8 h, les caméras de circulation ont montré un groupe de véhicules se dirigeant vers l’aéroport.


      Des véhicules ont ralenti l’accès à l’aéroport international d’Ottawa jeudi matin. - Photo : Radio-Canada / Raphael Tremblay

      Une diffusion en direct du compte de Pat King, une voix influente parmi la foule opposée à la vaccination obligatoire, a montré des véhicules encerclant la zone réservée aux arrivées et aux départs de l’aéroport international d’Ottawa.

      Plus de 50 vols étaient prévus à l’arrivée ou au départ d’Ottawa pour jeudi matin.

      Dans un communiqué, Krista Kealey, vice-présidente, communications et affaires publiques de l’aéroport international d’Ottawa, a confirmé qu’il y avait de « 60 à 70 camions légers qui circulent sur les voies d’accès pour les arrivées et les départs de l’aéroport international d’Ottawa pour essayer de perturber les opérations ».

      « La circulation à l’aéroport est déjà très limitée en raison de la pandémie ; les répercussions sont donc minimes jusqu’à présent », a-t-elle toutefois ajouté. « Nous sommes très déçus que les manifestants aient choisi de perturber une industrie qui a déjà été décimée par la pandémie. »

      Le groupe de véhicules a fini par quitter les lieux vers 10 h.
      Sur Twitter, le ministre des Transports du Canada, Omar Alghabra, a condamné ce geste.

      Aux occupants de l’aéroport d’Ottawa : ce genre de comportement est inacceptable. Il est temps de rentrer chez vous !
      — Omar Alghabra (@OmarAlghabra) February 10, 2022 _

      Le Parti conservateur a lui aussi demandé aux manifestants de lever leurs barrages.

      C’est le quatorzième jour que des manifestations perturbent Ottawa.

    • Les Z’élites canadiennes, dans leur volonté d’empoisonner la vie de la population du pays, ont oublié qu’il y avait des compétences chez celles et ceux qu’ils méprisent. Les retraités de la police et de l’armée, entre autres.

      On n’est jamais trahis que par les siens.

      Il faut dire que ces Z’élites canadiennes et leur marionnette sociétale, julien trudeau le déchiré en fuite, ont imposé des règles de vie incompréhensibles et insupportables.

      Mal leur en a pris.

      Les usines commencent à s’arrêter au Canada.
      Au USA certainement aussi.

      Zéro stock, juste à temps, transport routier . . .
      Fragile tout ça, surtout quand des fous sont au pouvoir.

  • Coutts : les camionneurs insatisfaits des assouplissements annoncés La Presse canadienne
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860887/assouplissements-convoi-alberta-frontiere-americaine

    Le passeport vaccinal de l’Alberta a disparu, mais les manifestants promettent de rester longtemps sur l’autoroute menant au principal poste frontalier américain de la province.

    Ceux qui croyaient que l’annonce, mardi, par le premier ministre Jason Kenney d’abolir la mesure de santé publique à minuit et de supprimer la plupart des autres règles en Alberta d’ici le 1 er mars mettrait fin à la manifestation près de Coutts, en Alberta, ont rapidement été détrompés.


    Blocage de Coutts. Les manifestants ont commencé un blocage à Coutts à la fin du mois dernier en solidarité avec des événements similaires à Ottawa et dans tout le pays pour protester contre la vaccination obligatoire contre la COVID-19 et les mesures de santé publique dans leur ensemble. Photo : Radio-Canada / Nassima Way

    “Nous sommes ici pour la vue d’ensemble. Cela a commencé avec la frontière, cela a commencé avec Trudeau, et d’ici à ce que Trudeau bouge, nous ne bougerons pas”, lance John Vanreeuwyk, un exploitant de parc d’engraissement de Coaldale, en Alberta.

    John Vanreeuwyk est satisfait des mesures prises par Jason Kenney, mais il est en colère que les gens doivent toujours porter un masque.

    “Dans l’ensemble, c’est décevant. Oui, il y a eu du bon qui en est ressorti, mais même pas 10 %.”

    Les manifestants ont ouvert les voies de l’autoroute 4 par intermittence. La GRC a déclaré mardi soir que les voies étaient de nouveau fermées en raison de la manifestation.

    Les personnes impliquées dans la manifestation se tenaient autour de barils en feu pour se réchauffer. Des dizaines de camions, de remorques et de voitures bordaient les deux côtés de l’autoroute. Une génératrice fournissait de l’électricité, et le moral était au beau fixe.

    "Il y a des gars ici qui ont tout perdu à cause de [ces règles] et ils n’abandonnent pas, ils sont prêts à tenir bon et à continuer jusqu’à ce que ce soit fait", ajoute John Vanreeuwyk.

    "Plus les politiciens poussent fort, plus cela va prendre de l’ampleur."

    Blocage à Coutts
    Les manifestants ont commencé un blocus à Coutts à la fin du mois dernier en solidarité avec des événements similaires à Ottawa et dans tout le pays pour protester contre la vaccination obligatoire contre la COVID-19 et les mesures de santé publique dans leur ensemble.

    La situation a bloqué les voyageurs et les camionneurs transfrontaliers, compromis des millions de dollars en commerce et entravé l’accès aux biens de base et aux services médicaux pour les résidents de la région.

    Un nombre croissant de personnes ont continué à se rassembler à un poste de contrôle de la police au nord du village.

    Garrett Buchanan a passé 10 heures dans son camion depuis High Prairie, dans le nord de l’Alberta, pour se joindre à la manifestation.

    "C’est une bonne cause, tout le monde veut seulement aider. Les gens apportent du carburant, de la nourriture, tout cela gratuitement, et d’autres choses pour aider la cause. C’est un très bon mouvement", dit-il.

    Il ajoute qu’il restera sur place jusqu’à ce que les demandes des manifestants soient satisfaites.

    "Oui, jusqu’à ce que [les règles] soient abandonnées, et si les manifestants peuvent travailler pour faire sortir [Justin Trudeau], je resterai plus longtemps pour cela aussi."

    Environ 50 camions sont toujours au poste frontalier de Coutts.

    Le maire de Coutts, Jim Willett, avait espéré que le gouvernement provincial irait plus loin dans son annonce et ne s’attend pas à ce que les choses reviennent à la normale dans un avenir proche.

    "Je suis un peu inquiet de ce que sera leur réaction", dit-il.

    "Conserver l’obligation du port du masque jusqu’au 1 er mars ne rendra personne heureux non plus. Personne dans le groupe de protestation ou dans les régions rurales de l’Alberta ne sera probablement content de cela."

    Jim Willett continuera à rencontrer les camionneurs et espère que les échanges resteront polis.

    Un texte de Bill Graveland, La Presse canadienne

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes

    • Alberta : un premier ministre vulnérable, pressé d’apaiser les mécontents

      Le premier ministre albertain Jason Kenney a annoncé mardi un calendrier de déconfinement d’un mois, commençant par l’élimination immédiate du passeport vaccinal. Si les réactions sont mitigées à cette annonce, des experts politiques croient que l’empressement du gouvernement Kenney s’explique par l’idéologie de sa base électorale et sa propre survie politique.


      Jason Kenney enlève son masque tout juste avant une conférence de presse. Jason Kenney a annoncé la fin de toutes les mesures sanitaires d’ici un mois en Alberta, y compris le port du masque. (archives) Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

      Contrairement aux plans de levée des restrictions sanitaires précédents, celui présenté mardi soir ne s’appuie sur aucune cible chiffrée. Le premier ministre évaluera plutôt la « tendance générale » des hospitalisations, qui demeurent pour l’instant élevées.

      Le premier ministre affirme qu’il faut « apprendre à vivre avec le virus » et que le passeport vaccinal « n’a plus d’utilité », puisque les taux de vaccination stagnent depuis décembre.
      . . . . . . .
      La suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861063/jason-kenney-levee-restrictions-rapide-base-ideologie
      #Canada

    • Le maintien du passeport vaccinal au Québec soulève des questions Louis Gagné
      https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1861072/reactions-maintien-passeport-vaccinal-commerces-quebec-calendrier-d

      Des commerçants s’expliquent mal la décision du gouvernement Legault de maintenir jusqu’à nouvel ordre l’utilisation du passeport vaccinal. Ils aimeraient que le Québec emboîte le pas à l’Alberta et la Saskatchewan et relègue aux oubliettes le recours à cette mesure sanitaire qui n’a pas fini de diviser.

      Diminution de l’achalandage, baisse des revenus, impact sur la qualité des services offerts, comportement agressif de certains clients : les commerçants ne manquent pas de raisons pour réclamer la fin du passeport vaccinal.

      La quincaillerie Lauremat, de Sept-Îles, a vu sa clientèle diminuer de 30 % depuis qu’elle a implanté la vérification du passeport vaccinal à l’entrée du bâtiment.


      Au Québec, le passeport vaccinal demeure obligatoire dans les commerces ayant une superficie supérieure à 1500 mètres carrés, à l’exception des épiceries et des pharmacies. Photo : Radio-Canada

      Son directeur, Dominique Larouche, explique que des clients ont déserté les lieux au profit d’établissements de taille plus modeste où le passeport vaccinal n’est pas requis.

      Rappelons que depuis le 24 janvier, le passeport est exigé dans les commerces ayant une superficie supérieure à 1500 mètres carrés. Les épiceries et les pharmacies sont toutefois exemptées.

      Superficie réduite
      En apprenant mardi que le passeport vaccinal était maintenu au Québec, Dominique Larouche a décidé de condamner 20 % de la superficie de sa quincaillerie afin de ne plus avoir à appliquer la mesure sanitaire.

      "J’ai réduit ma superficie de vente en bloquant quelques allées [...] On est dans les normes puis tout le monde est en sécurité", assure-t-il.


      Dominique Larouche a condamné 20 % de la superficie de sa quincaillerie pour ne plus avoir à exiger à ses clients la présentation de leur passeport vaccinal. Photo : Radio-Canada

      Au centre de jardinage Floralies Jouvence, à Québec, l’obligation de valider le statut vaccinal des clients représente d’abord et avant tout un "défi opérationnel", en particulier dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

      Une fleuriste pour "scanner"
      Le copropriétaire Jean-Paul Daoust mentionne que les employés qu’il doit affecter à la vérification des passeports ne sont pas en mesure de venir prêter main-forte à leurs collègues sur le plancher.

      "La Saint-Valentin s’en vient lundi. Si je suis obligé de mettre une de mes fleuristes au passeport vaccinal pour "scanner", bien elle ne peut pas aider les clients à faire des bouquets pendant ce temps-là. Donc, le service à la clientèle est un peu ralenti", déplore M. Daoust.


      Jean-Paul Daoust affirme que la vérification du passeport vaccinal représente un « défi opérationnel » important. Photo : Radio-Canada

      Le défi sera encore plus grand au printemps, lorsque l’achalandage de la jardinerie sera à son plus fort.

      « Il va y avoir au moins 10 personnes en même temps qui vont "scanner" les passeports. C’est ce qu’on prévoit. »
      — Une citation de Jean-Paul Daoust, copropriétaire, Floralies Jouvence

      MM. Larouche et Daoust racontent avoir eu à composer avec le mécontentement de certains clients, qui leur reprochent d’imposer le passeport vaccinal à l’entrée de leur commerce.

      "On est surpris de l’attitude, des fois, de certaines personnes qui disent : "je ne viendrai plus chez vous parce que vous demandez le passeport vaccinal." Nous, on ne fait qu’appliquer la loi", fait valoir Jean-Paul Daoust.

      "Écœurantite" *
      Dominique Larouche parle pour sa part d’une "écœurantite" et d’un "ras-le-bol" généralisés qu’expriment autant les non-vaccinés que des clients ayant reçu deux ou trois doses de vaccin contre la COVID-19.

      Parfois, le mécontentement et l’impatience virent au vandalisme et à l’agression physique.

      "On a constaté des enseignes brisées, des employés qui ont été poussés, frappés dans plusieurs cas [et] des appareils qui ont été cassés [notamment] des cellulaires appartenant à des employés", rapporte le président du Conseil canadien du commerce de détail pour le Québec, Michel Rochette.

      Au-delà des incivilités, les commerçants se plaignent du manque de prévisibilité entourant l’éventuelle levée du passeport sanitaire.

      "Ce qu’on souhaite, c’est comprendre ce dont le gouvernement a besoin pour changer d’idée. Est-ce le taux de vaccination qui [doit] augmenter ? Il est déjà très élevé. Est-ce le nombre d’hospitalisations ? On n’a aucun détail", déplore M. Rochette.

      Il craint que le maintien du passeport vaccinal, sans date prévisible de retrait, augmente encore plus la pression sur les commerçants et la tension dans les files d’attente.

      Avec des informations de Pierre-Alexandre Bolduc

      #boycott

  • Les convois de camionneurs canadiens inspirent une mobilisation internationale
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860814/rassemblements-protestation-manifestations-anti-mesures-sanitaires

    Les manifestants anti-mesures sanitaires au Canada sont devenus les nouveaux héros des conservateurs et des opposants aux restrictions qui appellent à amplifier la mobilisation, de New York à la Nouvelle-Zélande.

    Inspirés par les camionneurs canadiens, à New York, plusieurs centaines d’employés municipaux ont manifesté lundi contre la décision de la Ville de limoger à partir de vendredi ceux qui refusaient la vaccination contre la COVID-19. Ils dénonçaient “la tyrannie médicale et la vaccination obligatoire”, arborant un grand drapeau du Canada.

    La veille, une centaine de chauffeurs routiers avaient manifesté dans l’Alaska contre la vaccination obligatoire, en soutien à leurs collègues de l’autre côté de la frontière.

    Initié fin janvier par les camionneurs canadiens qui dénonçaient l’obligation vaccinale pour traverser la frontière avec les États-Unis, le “convoi de la liberté” s’est rapidement transformé en protestation contre les mesures sanitaires dans leur ensemble au Canada et, pour certains manifestants, contre le gouvernement de Justin Trudeau.

    Partis de Vancouver, des centaines de camions bloquent depuis plus d’une semaine le centre de la capitale canadienne, Ottawa, où le maire a décrété l’état d’urgence pour faire face au blocus.

    Trump rêve de voir les camionneurs débarquer à Washington
    La mobilisation a reçu le soutien des responsables conservateurs américains, du sénateur du Texas Ted Cruz qualifiant les protestataires de “héros” et de “patriotes” à l’ex-président Donald Trump en passant par le fantasque milliardaire Elon Musk.

    Des appels ont aussi été lancés pour étendre la mobilisation à la capitale fédérale américaine.

    “Le convoi de la liberté pourrait venir à Washington avec les camionneurs américains qui veulent protester contre la politique ridicule de Joe Biden sur la COVID-19”, a affirmé M. Trump.

    En France, le mouvement s’inscrit dans la lignée des « gilets jaunes »
    La vague de protestation a fait tache d’huile dans le monde entier, alimentée et appuyée par les courants populistes qui dénoncent des entraves liberticides, édictées par les élites au pouvoir.

    En France, une page Facebook, également baptisée “Convoi de la liberté” https://www.facebook.com/groups/1361647004300199 et suivie par plus de 275 000 personnes, appelle les opposants aux mesures sanitaires très restrictives mises en place par le gouvernement à rallier Paris dimanche, pour faire le siège de la capitale.

    Contrairement au Canada, cette mobilisation n’émane pas des chauffeurs routiers.

    Le mouvement s’inscrit dans la lignée des “gilets jaunes”, qui, avant la pandémie, dénonçaient la précarité et exprimaient le sentiment de ras-le-bol d’une partie de la population face au coût de la vie.

    Dans leur viseur encore une fois : la politique du président Emmanuel Macron avec l’occupation de la voie publique comme mode d’action.

    La contestation a été relancée par les anti-vaccins et les opposants à la parole publique et politique dans la gestion de la crise.

    L’un des organisateurs du convoi français, Rémi Monde, qualifie le mouvement canadien de “très inspirant”.

    Sur Facebook, il a dénoncé pêle-mêle “les restrictions, le [passeport] sanitaire, l’augmentation du prix de l’énergie, le coût de la vie et le recul [de l’âge] du départ à la retraite”, des revendications qui rappellent celles des “gilets jaunes”.

    Il a aussi dénoncé les tentatives de récupération par des responsables politiques, notamment d’extrême droite, soulignant que la mobilisation était “apolitique”.

    D’autres groupes sur les réseaux sociaux ont également appelé à la mobilisation à Bruxelles, siège de l’Union européenne.

    Le parlement néo-zélandais assiégé
    Le mouvement a essaimé jusqu’en Nouvelle-Zélande où un convoi de camions et de caravanes motorisées a bloqué mardi le quartier du Parlement dans la capitale Wellington pour protester contre les mesures sanitaires en place, parmi les plus draconiennes du monde.

    Des centaines de véhicules, sur lesquels étaient affichés des messages tels que “rendez-nous notre liberté” et “la coercition n’est pas un consentement”, se sont garés dans les rues proches du Parlement. Plusieurs manifestants portaient des drapeaux canadiens en soutien aux routiers d’Ottawa.

    Selon Stu Main, un habitant de Wellington, les manifestants estimaient que leurs inquiétudes concernant le recul de leurs droits n’étaient pas entendues par le gouvernement.

    La première ministre Jacinda Ardern a souligné que la majorité des Néo-Zélandais soutenaient le programme de vaccination du gouvernement, comme la vaccination obligatoire pour certaines professions et l’entrée en vigueur d’un passeport sanitaire.

    #manifestations #Convoi_de_la_liberté #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions #gilets_jaunes #gj #giletsjaunes

  • Et si la gauche avait raté le coche à Québec ? Pierre Mouterde
    https://www.ledevoir.com/opinion/idees/670992/manifestation-de-camionneurs-et-si-la-gauche-avait-rate-le-coche-a-quebec

    J’étais a priori, tout comme beaucoup de citoyens de la ville de Québec, passablement indisposé par l’idée d’une manifestation de camions sur la colline Parlementaire le samedi 5 février, surtout après celle d’Ottawa et tous les désagréments qu’elle continuait d’occasionner à maints citoyens de la capitale confédérale.


    Photo : Jacques Boissinot La Presse canadienne « Pourquoi cette indéniable manifestation populaire d’exaspération sociale a-t-elle été lancée par la droite et n’a-t-elle pas été le fait de la gauche, elle qui s’est pourtant toujours fait fort de défendre les classes populaires contre l’arbitraire des puissants ? » se demande l’auteur.

    Mais quelle ne fut pas ma surprise, cet après-midi-là, au-delà bien sûr des concerts assourdissants de klaxons et des ronronnements intempestifs des moteurs, de découvrir, tout près du parlement, des milliers de manifestants qui — drapeaux du Canada, du Québec et même des patriotes flottant au vent sous le froid soleil de février — venaient simplement dire « qu’assez c’était assez » et qu’il fallait en finir avec les mesures sanitaires. Et visiblement, ce n’était pas que des gens d’extrême droite qui étaient là, ou encore des chauffeurs de poids lourds tatoués emmenés par des fiers-à-bras à la Rambo et venus pour en découdre avec les pouvoirs publics. Non, c’était ni plus ni moins le peuple du Québec : des jeunes, beaucoup de jeunes, des familles entières, des enfants, des gens d’âge mûr, des retraités, du monde ordinaire, comme on dit ici.

    Mais bien sûr avec un narratif politique des plus simples (celui de la liberté individuelle et d’en finir avec les mesures sanitaires) et qui, comme tel, pouvait être (et était) facilement repris ou récupéré par les antivaccins ou encore par la droite dure à la Éric Duhaime. Mais de là à réduire tous les manifestants (et le ras-le-bol dont ils se faisaient l’écho) à des antivaccins ou à des fauteurs de troubles sans cause légitime, il y a un pas que beaucoup ont eu tendance à franchir. Un pas qui, pourtant, risque de passer à côté de l’essentiel et de nous faire oublier cette question de base : pourquoi cette indéniable manifestation populaire d’exaspération sociale a-t-elle été lancée par la droite et n’a-t-elle pas été le fait de la gauche, elle qui s’est pourtant toujours fait fort de défendre les classes populaires contre l’arbitraire des puissants ?

    Car si, au-delà des élucubrations délirantes des complotistes, l’ennemi sur lequel il faut concentrer ses forces est bien entendu, comme le disait le ministre Duclos, la COVID-19 et non pas les mesures sanitaires, il n’en demeure pas moins que la façon dont ont été mises en place au Québec les mesures sanitaires fait partie de l’équation et a aussi à voir avec ce ras-le-bol populaire que l’on découvre aujourd’hui ainsi qu’avec cette soif de liberté qui en découle.

    Redevenir ce « sel de la terre »
    C’est ce que, tout au long de la pandémie, il a été si difficile aux forces de gauche du Québec (et ici je pense à QS) de faire apercevoir : d’un côté, la nécessité de protéger une population entière d’une dangereuse pandémie, notamment en ayant recours à la vaccination massive ; et de l’autre, la nécessité de dénoncer sans ambiguïté les manières de faire qu’a imposées le premier ministre François Legault. Car ce dernier, tout en se refusant à tirer leçon des compressions néolibérales à répétition passées dans la santé, n’a fait que réagir au coup par coup, dans l’improvisation, sans s’appuyer sur le personnel de première ligne (les infirmières) ou les acteurs du milieu, préférant les manières autoritaires, bureaucratiques et paternalistes, privilégiant le statu quo et le maintien des hiérarchies institutionnelles paralysantes ainsi que la répression, tout en optant pour la perpétuation, au détriment du redéploiement d’une médecine préventive et communautaire, d’un modèle de santé biomédical profondément réducteur.

    Et, presque deux ans plus tard et une fois encaissé le drame des CHSLD du printemps 2020, ce furent le couvre-feu et l’interdiction brutale de rassemblements festifs à la veille du jour de l’An 2022 — symboles par excellence de ces politiques — qui ont mis le feu aux poudres. Pour bien des gens c’en était trop, mais point… pour la gauche, ou si timidement, ou si poliment qu’ayant mis en berne son esprit critique et contestataire, elle a dans cette affaire raté le coche, laissant ainsi tout le champ libre à la droite.

    N’est-ce pas là la leçon à retenir ? Pour que la gauche puisse faire échec à une droite chaque fois plus dangereuse ainsi qu’au populisme de droite qui lui sert d’habits d’emprunt, elle devrait apprendre à redevenir ce « sel de la terre » qu’elle a su être dans le passé, en ne craignant plus de se mettre au diapason des exaspérations et des peurs légitimes qui courent dans la société et, par conséquent, en n’hésitant pas à s’opposer ouvertement aux responsables du « désordre établi » d’aujourd’hui. Ce n’est qu’à ce prix qu’elle pourra retrouver la légitimité qu’elle avait acquise par le passé et redevenir, en ces temps de pandémie et de crises multiples et récurrentes, ce ferment si nécessaire à la naissance de la société nouvelle dont nous avons tant besoin aujourd’hui.

    #Gôche #gauche #Peuple #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions

  • #Ottawa : Déplacer les camions du centre-ville est « presque impossible », disent des experts Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1860317/manifestation-camionneurs-ottawa-camions-remorquage-impossible

    Déplacer la centaine de camions garés illégalement au centre-ville d’Ottawa est « presque mission impossible » sans la coopération des camionneurs, selon différents experts en remorquage.

    La police d’Ottawa évalue que 500 véhicules lourds paralysent présentement les environs de la colline du Parlement, désignée comme étant la “zone rouge” par les autorités.


    Des camions bloquent la rue. - Manifestation des camionneurs à Ottawa - Photo : Radio-Canada / Michael Charles Cole

    Le maire Jim Watson a répété à plusieurs reprises, au cours de la fin de semaine, qu’il souhaitait leur départ.

    Le remorquage de véhicules lourds est toutefois un processus beaucoup plus compliqué que le remorquage d’une simple voiture, a déclaré Randy Whan, le propriétaire d’une compagnie de remorquage de Kingston qui s’est entretenu avec Canadian Broadcasting CorporationCBC. 

    “Ce n’est ni facile ni simple”, a-t-il expliqué. “Cela peut prendre jusqu’à 30 minutes et, de plus, c’est presque impossible sans la coopération du conducteur du camion”.


    Des images de la manifestation des camionneurs à Ottawa le 6 février 2022 - Photo : Radio-Canada

    Les camions comportent de nombreuses pièces d’équipement — telles que des chaînes pesant plus de 15 kilos — destinées à empêcher le remorquage sans le consentement du conducteur.

    Si le camionneur a enclenché les freins à air et verrouillé les roues de son véhicule, le remorquage devient encore plus difficile. Dans ces conditions, le camion ne bouge plus.

    « C’est le camionneur qui décide en fin de compte si vous pouvez emporter son camion ou non. »
    — Une citation de Randy Whan, propriétaire d’une compagnie de remorquage

    Si on le lui demandait, M. Whan dit qu’il hésiterait à déplacer un camion sans la coopération du conducteur parce cela placerait ses employés dans une position vulnérable, car ces derniers doivent passer sous le camion pour faire leur travail.

    "Honnêtement, je ne vois pas comment on pourrait procéder", a-t-il déclaré. "Chaque compagnie qui envoie une [dépanneuse] là-bas met son chauffeur en danger d’être blessé."


    Des images de la manifestation des camionneurs à Ottawa, le 6 février 2022 - Photo : Radio-Canada / Brigitte Burea

    Une tâche difficile, mais possible
    David Allen, le propriétaire d’une compagnie de remorquage à London, a lui aussi soutenu que remorquer le camion d’un conducteur récalcitrant est une tâche très difficile, mais elle n’est pas impossible.

    Même si les freins à air sont enclenchés, a-t-il dit, certaines dépanneuses ont la capacité de les desserrer ou "de les mettre en cage", en transférant de l’air de leur système vers les camions.

    "Nous avons toutes les capacités sur nos dépanneuses pour le faire, mais le problème est que je ne vois pas qui voudrait le faire", a-t-il nuancé.

    En effet, Canadian Broadcasting CorporationCBC rapporte que de nombreuses entreprises qui fournissent des services de remorquage pour véhicules lourds ne veulent pas risquer leurs relations avec les camionneurs.

    Différentes sources ont déclaré au réseau anglais que plusieurs entreprises engagées par la Ville ont refusé de déplacer les camions stationnés illégalement.

    Jusqu’ici, la Ville soutient que 28 véhicules associés à la manifestation ont été remorqués, parce qu’ils entravent la circulation et bloquent des allées. La Ville a toutefois refusé de dire s’il s’agissait de camions commerciaux.

    Avec les informations de Michelle Allan

    #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise #Camions

    • Trucker convoy rolls through Greater Toronto Area on its way to Canada’s capital | FULL Global News

      https://www.youtube.com/watch?v=OVuWFCuWYrY

      “Freedom convoy” protesters demonstrated in parts of the Greater Toronto Area (GTA) Thursday, as groups continue to head to Ottawa ahead of a protest this week against COVID-related mandates.
      Demonstrators gathered throughout parts of the GTA with some groups on top of overpasses in anticipation of convoys moving through.
      Organizers of the protest describe the Canadian government’s COVID-19 vaccine mandate for cross-border truckers to avoid quarantine as an example of political overreach resulting in economic harm, arguing the policy hurts small businesses and denies some workers the means to survive.
      00:00:01 Vaughan Mills
      01:06:39 Highway 401 and Keele Street
      01:29:00 Vaughan Mills (ground shot)
      01:50:00 Highway 401 and Keele Street
      01:56:30 Highway 401 and Trafalgar Road

      #GlobalNews #TruckerConvoy #FreedomConvoy

  • Quand les tensions entre vaccinés et non-vaccinés s’invitent dans la cour d’école Fannie Bussières McNicoll
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1859937/parents-education-enseignants-vaccination-eleves

    Des parents qui choisissent de ne pas faire vacciner leurs enfants s’inquiètent de les voir stigmatisés. Et une psychologue prévient que le climat social polarisé a bel et bien des conséquences sur les plus jeunes.


    Un enfant assis dans la neige.

    Dans un jeu d’enfants observé par un surveillant, un premier groupe, les vaccinés, devait courir après le second groupe, les non-vaccinés, pour les attraper et les forcer à aller se faire donner l’injection (archives). Photo : Getty Images / Shannon Savory

    « Je n’en croyais pas mes yeux ! » Anthony, un surveillant au service de garde d’une école primaire, a été choqué, c’est le moins qu’on puisse dire, lorsqu’il a été témoin, il y a quelques jours, d’un jeu des plus particuliers auquel s’adonnaient les enfants dans la cour d’école : la chasse aux non-vaccinés.

    « Le jeu allait comme suit : il y avait un hôpital dans la cour d’école, où des infirmières administraient le vaccin "obligatoire" contre la COVID-19. Un premier groupe, les vaccinés, devait courir après le second groupe, les non-vaccinés, pour les attraper et les forcer à aller se faire donner l’injection. »
    Une citation de Anthony, surveillant en service de garde dans une école primaire de la région de Québec

    Le tout était une mise en situation, évidemment. Les groupes n’étaient pas divisés selon le véritable statut vaccinal des enfants, selon lui. Mais il n’en demeure pas moins que ce jeu improvisé par les enfants l’a rendu mal à l’aise au point où il s’est précipité pour en parler à sa supérieure.

    "Elle m’a dit que c’était en effet inacceptable." Sa supérieure lui a assuré qu’un message serait transmis aux enseignants pour les mettre au courant du jeu malsain auquel se prêtaient les enfants. Anthony préfère d’ailleurs ne pas partager publiquement son nom de famille pour ne pas exposer son employeur, qui s’est montré sensible et qui a réagi face à la situation, selon lui.

    Malgré cela, il était important pour lui de parler de cet événement. "Ça prouve à quel point tout ce qui se passe au Québec en ce moment, avec la division quant aux restrictions sanitaires, ça se rend aux oreilles des enfants et ça les influence", dit-il.

    La psychologue Geneviève Beaulieu-Pelletier n’est pas surprise de cet incident et le trouve éloquent à sa manière.

    « C’est magnifiquement parlant, cet exemple-là. Les enfants transforment en jeu une réalité sociale qu’ils subissent. C’est leur manière d’exprimer ce qu’ils perçoivent. »
    Une citation de Dre Geneviève Beaulieu-Pelletier, psychologue, conférencière et professeure associée à l’UQAM

    . . . . . .
    Elle est toutefois convaincue que les enfants sont très conscients du climat de polarisation et du déchirement social qui s’accentue entre vaccinés et non-vaccinés, et qu’ils en sont influencés. "Les enfants entendent que de ne pas être vacciné, ce n’est pas bien. Donc, ils en font un jeu ! Ce n’est pas bien surprenant, quand on y pense", affirme-t-elle.

    "L’école, c’est comme une microsociété. Les enfants rejouent dans la cour d’école ce qui se passe à l’extérieur, dans l’espace social", explique la Dre Beaulieu-Pelletier.

    Pressions et mises à l’écart d’enfants non vaccinés
    Le surveillant Anthony assure aussi avoir vu, dans ses dernières semaines de surveillance, certains enfants "faire la police" et reprocher à d’autres jeunes ou à des adultes, parfois, de ne pas porter leur masque correctement, par exemple. "Ils reproduisent clairement ce qu’ils entendent de leurs parents et à la télévision", dit-il.

    Il ajoute avoir eu l’occasion de parler à une fillette de huit ans qui lui a confié que ses camarades de classe étaient au courant du fait qu’elle n’était pas vaccinée. La petite élève se serait plainte de se faire importuner par ses amis qui lui demandaient pourquoi elle ne l’était pas.

    De son côté, Émilie a un petit garçon de sept ans qui vit une situation qu’elle dit similaire à celle de la fillette. La mère de famille préfère que son fils ne soit pas vacciné. Elle trouve que celui-ci paie le gros prix de sa décision de mère.

    "Les enfants parlent de vaccins entre eux, ils savent qui est vacciné et qui ne l’est pas", raconte-t-elle. Par conséquent, ses amitiés en souffrent. Depuis quelques semaines, son fils n’est plus invité à aller jouer chez certains copains vaccinés, et les parents de ces derniers refusent que leurs enfants viennent chez lui.

    « Mon garçon vit beaucoup d’incompréhension. Il se fait demander pourquoi il n’est pas vacciné par d’autres amis. Il se fait dire qu’il est dangereux parce qu’il n’est pas vacciné. Il se sent différent, rejeté, discriminé. »
    Une citation de Émilie, mère d’un garçon de deuxième année du primaire

    La psychologue Geneviève Beaulieu-Pelletier rappelle que les mises à l’écart ou toutes formes de rejet peuvent être "très souffrantes" pour les enfants et doivent être prises au sérieux, même si elles n’atteignent pas un niveau d’intimidation ou de harcèlement.

    Émilie ajoute que son fils ressent de la détresse qu’elle-même dit vivre face au traitement réservé en général aux non-vaccinés par les temps qui courent.

    Elle n’a toutefois pas de reproche à faire au personnel enseignant qui semble prendre soin de ne pas exacerber les tensions entre vaccinés et non-vaccinés, selon elle.

    Une autre expérience
    Les enfants de Sidali M. ont toutefois vécu une autre expérience. À plus d’une reprise, des enseignants de sa fille de 12 ans, qui fréquente une école secondaire de Montréal, auraient demandé à l’ensemble de la classe qui était vacciné parmi les élèves. Sa fille, ne l’étant pas, lui a confié avoir trouvé cela difficile et s’être sentie jugée.

    Son jeune garçon de huit ans, de son côté, est revenu à la maison un peu ébranlé après que son enseignant a qualifié de "champions" et applaudi devant toute la classe ses camarades qui venaient de se faire vacciner dans le gymnase.

    « On crée deux classes d’élèves, les vaccinés et les non vaccinés. Ça n’a pas de sens. C’est inapproprié. Et pour les enfants, c’est très difficile à comprendre et à accepter. »
    Une citation de Sidali M., père de famille de Montréal

    Le père de trois enfants déplore qu’un climat de promotion du vaccin et de "fixation sur le port du masque" teinte le quotidien des enfants à l’école. "C’est lourd à porter pour les enfants. [...] Et ce n’est pas le rôle des enseignants de s’immiscer dans le débat sur la vaccination. L’école, c’est pour apprendre !", conclut-t-il.

    Tout comme Émilie, Sidali M. préfère garder son nom de famille confidentiel pour éviter une plus grande stigmatisation sociale pour lui et ses enfants en raison de son refus de se faire vacciner contre la COVID-19.

    Plusieurs enseignants au primaire ont indiqué à Radio-Canada avoir reçu des directives, écrites ou orales, de la part de leur direction, leur demandant d’être prudents dans leur approche de la question vaccinale avec leurs élèves. Selon eux, plusieurs parents craindraient que le statut vaccinal de leur enfant soit source de stigmatisation ou de discrimination.

    La Dre Beaulieu-Pelletier confirme qu’il est important que les enseignants prennent garde à ne pas attiser la division en identifiant le statut vaccinal des enfants ou en émettant un jugement à ce sujet. "L’enfant doit se sentir en sécurité et accepté à l’école. Et ça passe beaucoup par les enseignants", avise-t-elle. . . . .

    #Enfants #Ecoles #jeux #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #Winnipeg #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #crise

    • Fin du pass sanitaire pour :
      – L’Angleterre
      – L’Irlande
      – La Suisse
      – La Croatie
      – La Bosnie
      – La Roumanie
      – La Pologne
      – Malte
      – L’Espagne (Catalogne)
      – Le Danemark
      – La Finlande
      – La Norvège
      – La Suède
      – La République Tchèque
      – Le Mexique
      – L’Afrique du Sud
      Les Etats republicains d’Amérique,
      – L’Alberta
      – Saskatchewan

  • La police d’Ottawa a fait appel à une firme de gestion de crises pour la manifestation D’après les informations de Joanne Chianello, de CBC
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1859940/police-ottawa-firme-communication-messages-manifestation-camionneur

    Le Service de police d’Ottawa (SPO) a retenu les services d’une entreprise de gestion de crises très connue et coûteuse pour l’aider à gérer ses communications et son discours pendant la manifestation de camionneurs.

    Le bureau du chef de police Peter Sloly a confirmé dans un courriel à CBC que la firme Navigator a été embauchée la fin de semaine dernière pour “aider le Service de police d’Ottawa et la Commission des services policiers d’Ottawa à mobiliser et à communiquer avec la collectivité pendant la première fin de semaine de la manifestation”.

    Un conseiller principal de Navigator, Matthew Barnes, était présent lors de la conférence de presse donnée par la police d’Ottawa vendredi, huitième jour de la manifestation de camionneurs dans la capitale fédérale.

    Le coût total de ces services n’est pas encore connu, mais selon la déclaration du bureau du chef Sloly, les contribuables paient Navigator pour ce qui est décrit comme une “rémunération à l’acte” avec une “limite à la hausse” de 50 000 à 75 000 dollars.

    Il n’y a pas eu d’appel d’offres pour ce travail de communication puisque, selon la police, le contrat respecte les lignes directrices du Service de police d’OttawaSPO en matière de fournisseur unique pour les occasions spéciales.

    Il n’est pas clair si la stratégie employée fonctionne à l’heure actuelle.

    Des sources ont affirmé à CBC que le chef Sloly n’a pas suivi à la lettre ses notes d’allocution lors de la conférence de presse qu’il a donnée mercredi. Le Service de police d’OttawaSPO n’a pas commenté à ce sujet.

    En point de presse mercredi, Peter Sloly avait laissé entendre qu’il pourrait être nécessaire de faire appel à l’armée et que les services policiers ne suffiraient peut-être pas à mettre fin à la manifestation. Peu après, Justin Trudeau avait dit qu’il n’envisageait pas d’avoir recours à l’armée pour le moment.

    Que fait l’entreprise Navigator ?
    Avec le slogan “Perdre n’est pas une option”, Navigator se décrit comme “un cabinet de stratégie et de communication publique à forts enjeux”.

    Fondée il y a plus de 20 ans, cette firme a pour président-directeur général Jaime Watt, un ex-stratège progressiste-conservateur qui a travaillé avec l’ancien premier ministre Mike Harris pour l’aider à lancer sa “Révolution du bon sens”. Il a représenté des clients très connus, y compris, brièvement, l’ancien animateur de CBC Jian Ghomeshi.

    Selon sa biographie diffusée sur le site web de l’entreprise, M. Watt est “considéré comme un des plus grands stratèges en gestion d’enjeux de communication au Canada” et “a été à la tête de campagnes électorales inventives qui ont transformé le paysage politique par leur audace et leur créativité”.

    Navigator a ouvert un bureau à Ottawa en mars dernier, selon un communiqué de presse de l’époque. Ce bureau est dirigé par Graham Fox et par Matthew Barnes, qui était présent à la conférence de presse du chef de la police d’Ottawa vendredi.

    Avant de se joindre à la firme Navigator, Matthew Barnes a travaillé comme directeur principal des communications de la vice-première ministre Chrystia Freeland et de l’ancien ministre des Finances Bill Morneau.

    De son côté, Graham Fox a notamment travaillé dans le domaine des relations gouvernementales pour les clients du cabinet d’avocats Fraser Milner Casgrain, aujourd’hui appelé Dentons.

    #communication #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #Winnipeg #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022 #mckinsey #médias #pouvoir #mac_kinsey #politique #consulting #élections #crises #Navigator

    • Un « Woodstock de la liberté » promis à Québec Sébastien Tanguay à Québec

      Les opposants aux mesures sanitaires rassemblés devant le Parlement, à Québec, ont reçu la consigne de quitter la capitale dimanche soir pour mieux se donner rendez-vous dans deux semaines.

      Plus grand, mieux organisé et tout aussi revendicateur : le deuxième rassemblement annoncé par les organisateurs Bernard « Rambo » Gauthier et Kevin « Big » Grenier entend réunir deux plus plus de participants.


      Photo : Jacques Boissinot La Presse canadienne Bernard « Rambo » Gauthier a invité les manifestants de Québec à quitter pour mieux revenir dans 2 semaines, à l’occasion de la fermeture du carnaval.

      « Ce qu’on a fait en fin de semaine, c’est un carnaval de la liberté, a indiqué « Big » Grenier devant une foule de plusieurs centaines de participants. Dans deux semaines […] ça va être un Woodstock de la liberté, parce que je veux du monde en criss ! »

      L’occupation de Québec ne s’éternisera pas comme à Ottawa, à en croire son principal instigateur.

      « Faut comprendre que les camions, ce sont des pères et des mères de famille qui ont besoin de travailler la semaine », a souligné « Rambo » Gauthier. « On ne veut pas écoeurer personne », a-t-il poursuivi, félicitant les participants pour trois journées de démonstration « exemplaires ». « On a manifesté pacifiquement, à c’t’heure, on s’attend à un retour d’ascenseur. »
      . . . . . .
      De nombreuses familles étaient encore présentes, dimanche matin, pour afficher leur ras-le-bol des mesures sanitaires. La foule était aussi bigarrée que les messages affichés : ici, une enfant brandissait une pancarte exprimant « On veut jouer » ; là, un sexagénaire levait la sienne en réclamant « Liberté ! ».
      . . . . . . .

  • Les protestations contre les mesures sanitaires s’étendent à l’échelle du pays Mike Blanchfield - La Presse canadienne et Christopher Reynolds - La Presse canadienne à Ottawa
    https://www.ledevoir.com/societe/670362/le-mouvement-de-protestation-contre-les-mesures-sanitaires-s-etend-a-l-ech

    Le mouvement des protestations contre les restrictions liées à la pandémie de COVID-19 continue de s’étendre à l’échelle du pays.

    À Ottawa, les opposants ne montrent aucun signe d’essoufflement après une semaine de perturbations au centre-ville et à proximité de la Colline du Parlement.


    Nathan Denette La presse canadienne Des manifestations contre les mesures sanitaires se sont tenues un peu partout au Canada samedi. À Toronto, ils étaient plusieurs centaines rassemblés du côté sud de l’Assemblée législative de l’Ontario.
    Mais ils pourraient faire face à une première contestation judiciaire à leurs dépens. Un avocat d’Ottawa a présenté devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario pour plaider un recours collectif au nom de milliers de résidents de la ville demandant des millions de dollars en dommages-intérêts et une injonction « interdisant la continuité de la nuisance ». Le juge Hugh McLean a indiqué qu’il ne rendra pas de décision avant lundi.

    Ottawa et plusieurs autres villes du Canada s’efforcent de faire en sorte que les manifestations demeurent pacifiques.

    Le chef de police d’Ottawa, Peter Sloly, a indiqué que tous ses policiers étaient en fonction afin de s’occuper de la manifestation.

    Selon ses estimations, il y avait environ 1000 véhicules et 5000 manifestants au cœur de la ville. Il signalait aussi la présence d’environ 300 contre-manifestants.

    Il a décrit Ottawa comme « une ville assiégée », une situation pour laquelle la police n’a jamais été préparée.

    « C’est un siège, a-t-il lancé. C’est quelque chose de nouveau dans nos démocraties. Je n’ai jamais vu rien de tel. Nous n’avons pas une loi sur la police qui pourrait nous permettre d’agir selon les circonstances. »

    Mais habituellement, dans un siège, les « envahisseurs » se tiennent à l’extérieur du périmètre d’une ville et bloquent l’approvisionnement.

    Les tensions demeurent vives, car de nombreux résidents ont exprimé leur frustration, qualifiant la manifestation d’occupation.

    En milieu d’après-midi, des milliers de manifestants cherchaient à se réchauffer auprès de petits feux allumés en face de l’Édifice de l’Ouest qui abrite la Chambre des communes. Ils ont fait griller des hot-dogs et distribué des plats sous des bâches. Deux hommes se sont promenés en cheval dans les rues de la ville, l’un portant un drapeau appuyant l’ancien président des États-Unis, Donald Trump.

    Résidents impatients
    Au crépuscule, le chaos s’installait au sud de la Colline du Parlement.

    Les rues avoisinantes étaient bourrées de véhicules, notamment des camions lourds, aussi loin que le regard peut porter. La police était absente, sauf près de la colline. Un feu à ciel ouvert illuminait une intersection. Tout près, un restaurant était rempli au maximum de sa capacité de clients qui ne portaient pas de couvre-visage.

    Toutefois, une résistance à la manifestation semble en train de s’organiser dans la capitale nationale. Un groupe de contre-manifestants se sont rassemblés près du campement des protestataires au parc de la Confédération au centre-ville.

    « Tout le monde s’attend à ce que ce soit un événement agréable et sûr. Cependant, il existe toujours ce danger sous-jacent pour toutes les minorités visibles, toutes les personnes de la communauté LGBTQ », a déclaré samedi en entrevue un résident d’Ottawa et organisateur d’une contre-manifestation, Mackenzie Demers.

    « Ces occupants, ils sont dangereux. Ils ont des camions. Il y a des rumeurs selon lesquelles il y a des armes », a ajouté M. Demers.

    Certains résidents s’interrogeaient sur le bien-fondé d’une telle démarche.

    « J’ai comme l’impression qu’il s’agit d’un geste futile et stupide, et la dégradation de notre vie politique m’a découragé ce matin », a déclaré un résident d’Ottawa, Jeremy Owen, qui a organisé une pétition en ligne appelant la police d’Ottawa à expulser les manifestants.

    À Toronto, Vancouver, Regina…
    À Toronto, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés du côté sud de l’Assemblée législative de l’Ontario, scandant en français « Liberté » sur une bruyante rythmique de reggae transmis par des haut-parleurs. Certains portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « liberté = pas obligation » ou « laissez-vous guider par l’amour, pas la peur ».

    La police de la Ville-Reine dit avoir arrêté un homme de 22 ans pour avoir allumé une bombe fumigène. Celui-ci devra répondre à des accusations de voies de fait armés, de méfait et d’administrer une substance délétère.

    À proximité, quelque 200 travailleurs de la santé et des sympathisants ont marché de l’Université de Toronto et à un hôpital. Ils brandissaient des pancartes indiquant « pas d’imbéciles » ou « des masques N95 pour tous ».

    Des manifestations se sont aussi déroulées à Québec, Fredericton, Winnipeg, Regina, Edmonton, Vancouver, Victoria et dans le village frontalier de Coutts, en Alberta.

    Plusieurs corps policiers disent avoir appris des manifestations d’Ottawa. Ils ont élaboré des stratégies visant à protéger les infrastructures essentielles, comme des voies de circulation essentielles, les hôpitaux tout en empêchant des actes de violence.

    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #Winnipeg #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

    • Les manifestants inondent la haute-ville de Québec Avec La Presse canadienne
      https://www.ledevoir.com/societe/670278/sans-titre

      Quantité de poids lourds sont venus gonfler samedi le convoi anti-mesures sanitaires de Québec, pendant qu’à deux pas de là, des touristes et des familles continuaient de s’agglutiner pour profiter du Carnaval.

      « On est là pour la liberté de nos enfants ! » En fin de matinée, et sous une étroite surveillance policière, une bordée de protestataires aux causes multiples ont investi à pied le secteur de la colline parlementaire, souvent après avoir laissé leur véhicule dans les rues de la capitale.


      Les manifestants étaient encore bien présents au centre-ville d’Ottawa samedi soir. Photo : Radio-Canada / Felix Desroches

      Contre le passeport vaccinal, pour le « libre-choix », la « liberté », ou encore contre le projet de loi caquiste visant à réformer la Direction de la protection de la jeunesse : les manifestants bardés de drapeaux du Québec, du Canada, de l’Acadie ou encore des États-Unis ne sont pas tous venus pour les mêmes raisons. Ils avaient tout de même en commun l’envie de vouloir faire du bruit.

      Les échos des klaxons ont commencé à rebondir dans les étroites rues de la haute-ville vers 10 h, samedi. Sur le boulevard René-Lévesque, des agents du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ont condamné des voies et tenté d’assurer une circulation fluide. « Le SPVQ est en communication avec les organisateurs », a assuré le sergent aux communications David Poitras dans un communiqué envoyé plus tôt dans la journée.

      Tout près de l’Assemblée nationale, les odeurs de diesel se mêlaient en milieu d’après-midi à celles de la fumée de cigarette. Confrontés à une foule de plus en plus importante, les policiers de la Ville ont fermé des parties du boulevard René-Lévesque et de l’avenue Honoré-Mercier à la circulation automobile vers 15h.

      La circulation a finalement repris dans le secteur peu avant 21h30, après qu’une part de la foule et du convoi se soit dispersée.

      Là pour rester ?
      Dans une diffusion en direct partagée sur sa page Facebook, le syndicaliste Bernard « Rambo » Gauthier a affirmé sentir « un éveil », samedi, après avoir couvert les médias et les autorités d’invectives vendredi soir. « La police, c’est pas toutes des lumières », a-t-il ajouté samedi dans un discours à la foule.

      La voix enrouée, un drapeau du Québec sur l’épaule, Bruno Cossette a dit, lui, vouloir rester « le temps qu’il faut ». Il faut faire tomber toutes les mesures sanitaires, s’est-il époumoné. « Ils humilient les non-vaccinés », a ajouté l’homme, qui assure de son côté avoir ses deux doses vaccinales.

      Venu manifester avec une pancarte sur laquelle un montage photo représentait le premier ministre François Legault « déguisé » en dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, Stéphane Briand a clamé que les politiciens « veulent nous contrôler avec la passe vaccinale pis on est contre ça. » Non loin de là, un manifestant brandissait une pancarte traçant un lien entre les mesures sanitaires et le régime nazi.

      En mêlée de presse vers le début de l’après-midi, le maire de Québec, Bruno Marchand, s’est réjoui qu’aucun débordement violent n’ait été constaté depuis l’arrivée des premiers manifestants, jeudi. Il a toutefois déploré les impacts négatifs que pourrait avoir le rassemblement sur la santé financière des restaurants, qui vivaient leur première fin de semaine post-réouverture des salles à manger.

      « On a vu que ç’a eu des conséquences négatives. Il y a des gens qui ont annulé, dans les restaurants, dans les hôtels », a convenu le maire, qui maintient que la manifestation ne pourra pas durer une éternité.

      « Non, il n’y aura pas d’érection de campement. Non, on n’érigera pas des choses pour durer à demeure », a-t-il assuré. Les camions garés sur René-Lévesque devront « circuler » après la manifestation, a-t-il poursuivi.

      Tout près de la Fontaine de Tourny, samedi, familles et touristes attendaient leur tour pour visiter les installations du Carnaval de Québec, dont le coup de départ a été donné vendredi. « On n’allait pas laisser cette manifestation gâcher nos plans », a laissé tomber Matana Skoie, une Montréalaise venue dans la Vieille-Capitale pour profiter des festivités hivernales.

      « C’est un peu frustrant parce qu’il y a des choses beaucoup plus importantes, a ajouté son ami Craig Farkash. Comme les droits autochtones. On ne réussit même pas à envoyer de l’eau potable dans les réserves. »

      « Ici, ils s’opposent à des données qui ont été méticuleusement recherchées par des experts », a-t-il ajouté, en fixant la masse de protestataires, avant de s’engouffrer dans le palais de glace de Bonhomme Carnaval.

    • Alors que des camionneurs et manifestants bloquent la frontière entre le Canada et les États-Unis à Coutts depuis une semaine, le Premier Ministre de la province d’Alberta a annoncé hier le début de la levée des restrictions y compris du pass vaccinal. #manifs5fevrier
      https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1490013588723052544
      +
      Des manifestants se rassemblent pour la deuxième soirée consécutive devant le Parlement de #Finlande à #Helsinki contre les mesures de restrictions et la hausse des prix du carburant. Les manifestants du convoi on de nouveau prévu de se rassembler demain dans la capitale.
      +
      Deux ans après le mouvement historique des paysans en #Espagne, les agriculteurs espagnols ressortent leurs gilets jaunes et bloquent l’autoroute AP-4 en Andalousie pour dénoncer la crise qui touche le secteur agricole et exiger des prix justes.
      +
      Le #ConvoidelaLiberte prend de l’ampleur en #Australie !

  • #Canada - C’est la #Teuf ! : Freedom Convoy Friday Night Party | #IrnieracingNews #Ottawa Selena Paley
    Party just getting started featuring Selena Paley. February 4, 2022.

    https://www.youtube.com/watch?v=4mJmvftO7wg

    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #Winnipeg #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

    Y’a du monde ! Freedom Convoy arrives in downtown Winnipeg | “It’s all for nothing if you don’t have freedom" *

    https://www.youtube.com/watch?v=1SZoNx3I-nE

    5 févr. 2022
    On a freezing winter morning at -23 °F, the Freedom Convoy has arrived in downtown Winnipeg to settle in front of the Manitoba Legislative Building, accompanied by thousands of protesters on wheels and by foot.
    We continue following the recent developments with the protest organized by the Canadian truck drivers that’s already become an international movement.
    The unprecedented, endless lines of trucks successfully continue their way across the country, protesting COVID-19 vaccine mandates and other restrictions.
    The protest started in the early morning of January 17th, shortly after the new COVID-19 vaccine mandate for truck drivers came into effect in Canada. The new federal rule now requires unvaccinated Canadian truck drivers that return to Canada to get tested for COVID-19 and isolate for 14 days. Additionally, the new federal mandate will also not allow unvaccinated foreign national truck drivers to cross the border into Canada. January 22nd, the same mandate came into force in the US. Experts warn that both of these mandates will inevitably lead to supply chain collapse and a further surge in prices, including prices for food, gas and essential goods. Additional protests also take place at multiple border crossings throughout Canada

  • Le « Convoi de la liberté » passe par la région de Québec Félix Lajoie - Le Soleil, le quotidien de Québec
    https://www.lesoleil.com/2022/01/28/le-convoi-de-la-liberte-passe-par-la-region-de-quebec-video--photos-7ac76b
    Voir les photographies (webp) sur le site du Soleil de Quebec

    Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la route Olivier à Lévis, vendredi matin, afin d’encourager les camionneurs qui se sont mobilisés contre la vaccination obligatoire. Parents, enfants et grands-parents étaient tous présents pour revendiquer la « liberté ».

    « Liberté, liberté, liberté », scandaient tous ensemble les partisans du Convoi pour la liberté, en regardant passer les camions. Une véritable ambiance de fête régnait sur place.

    https://www.youtube.com/watch?v=jjwOUPIHxT8

    Plusieurs centaines de personnes s’étaient donné rendez-vous vendredi à 9h30, près de l’autoroute 20, sur le chemin Olivier à Lévis. Elles se sont agglutinés sur le viaduc qui enjambe l’autoroute, afin d’encourager les camionneurs présents dans le convoi.

    Des policiers du Service de police de la Ville de Lévis et de la Sûreté du Québec étaient présents à différents endroits afin de contrôler la circulation.

    Quelques automobilistes avaient stationné leur voiture en bordure de l’autoroute, ce qui a forcé les agents à intervenir à plusieurs reprises.

    Les camions qui défilaient faisaient crier leurs klaxons, récoltant les cris de joie de la foule. Certains conducteurs qui traversaient le viaduc faisaient également révolutionner le moteur de leur voiture et récoltaient les mêmes réactions.

    Plusieurs personnes avaient apporté leur pancarte faite maison. On pouvait notamment lire « Legault must go ! », « Fuck Trudeau » ou encore « Make canada great again, vote conservative party ». Plusieurs slogans étaient affichés dans les deux langues et les drapeaux canadiens étaient très nombreux.

    « Je suis venu encourager les camionneurs, le gouvernement ne peut pas les obliger à se faire vacciner il faut que ça cesse », a affirmé un homme qui n’a pas voulu rendre son identité publique. Il s’est défendu d’être un antivaccin en soutenant être pour la « liberté ».

    Comme prévu, vers 10h30, plusieurs camions du convoi sont passés sous le viaduc en faisant retentir leur klaxon ou leur frein moteur.

    Puisque la plupart des camions ralentissaient, la circulation était très lente sur l’autoroute 20 en direction de Montréal. Les voitures se déplaçaient au ralenti, parechoc à parechoc, à partir du Bureau d’information touristique de Chaudière-Appalaches. 

    Les camionneurs vont continuer leur route vers Montréal, où ils rejoindront d’autres routiers qui se sont mobilisés contre la vaccination obligatoire. Ils prendront ensuite la route vers Ottawa, pour manifester devant le Parlement, samedi.
    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

  • Un convoi anti mesures sanitaires s’amène à Québec Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1858778/manifestation-mesures-sanitaires-ville-quebec

    Après Ottawa, ce sera vers Québec que convergeront les manifestants qui demandent la fin des mesures sanitaires. Des rassemblements doivent se tenir devant l’édifice de l’Assemblée nationale à partir de jeudi.

    Dans les derniers jours, plusieurs invitations ont été lancées sur les réseaux sociaux afin d’appeler la population à aller manifester pour demander la fin de l’état d’urgence et des mesures sanitaires. Au moment d’écrire ces lignes, quelques milliers de personnes avaient déjà confirmé leur présence sur les réseaux sociaux.

    Tout comme lors de la manifestation d’Ottawa, des convois de voitures et de camions prévoient de partir de plusieurs endroits au Québec. L’arrivée à Québec d’une grande partie des manifestants est prévue pour samedi en début d’après-midi.

    Les policiers au courant
    Autant le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) que la Sûreté du Québec (SQ) affirment avoir été mis au courant de ces événements. Au Service de police de la Ville de QuébecSPVQ, on ajoute qu’aucune demande officielle de la part des organisateurs n’a pour l’instant été reçue.

    Si l’événement se concrétise, “il y aura une planification en ce sens pour assurer la sécurité des manifestants et des usagers de la route”, affirme la porte-parole Sandra Dion, qui indique toutefois qu’il est trop tôt pour commenter davantage.

    Bernard Gauthier impliqué
    Dans une vidéo partagée lundi sur Facebook, le syndicaliste Bernard Gauthier a invité la population à se joindre au mouvement. Il a également appelé son syndicat, la FTQ-Construction, à soutenir la participation de ses membres.

    “Les syndicats sont là pour voir à ce que nos conventions soient respectées [...] sauf que là on parle de droits humains”, affirme celui qui s’oppose à l’utilisation du passeport vaccinal.

    Le syndicat doit réagir par voie de communiqué au courant de la journée.



    Le syndicaliste Bernard Gauthier - Photo : Radio-Canada

    Questionnés sur les manifestations à venir, plusieurs politiciens ont réitéré le droit de la population de faire valoir ses opinions.

    La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, a toutefois fait part de certaines préoccupations. . . . . .

    Elle a toutefois dénoncé certaines pratiques du gouvernement Legault, qui, selon elle, causent beaucoup de division au sein de la population. “C’est un parti qui divise à plusieurs égards. Et c’est sûr que ça n’aide pas dans un contexte où justement on a besoin de rassembler”, ajoute-t-elle.

    Le maire de Québec, Bruno Marchand, affirme quant à lui qu’il s’attend à ce que la manifestation se déroule dans le respect, surtout pour les commerçants du secteur. Ce sera d’ailleurs la première fin de semaine d’activité des restaurants au Québec après un mois de fermeture.

    Possibles impacts sur le Carnaval
    Cette manifestation risque de coïncider avec la première fin de semaine d’activités du Carnaval de Québec.

    “Ce serait évidemment déplorable que le Carnaval, qui se déploie dans un contexte déjà très difficile et qui tente d’offrir une alternative à la morosité ambiante, devienne une victime collatérale des manifestations. Mais, s’il le faut, nous composerons avec ces événements”, indique par courriel Mélanie Raymond, la directrice générale du Carnaval de Québec.

    Le comité organisateur compte rester à l’affût des développements, et informera la population de tout éventuel impact sur la programmation, l’horaire ou l’accès aux sites.
    Plus d’informations à venir

    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #Quebec #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

  • #Canada Les klaxons de la colère Émilie Dubreuil - Radio Canada
    Ils sont arrivés à Ottawa par milliers. « Je dormirai ici pendant des jours, s’il le faut », dit l’un d’eux. Il n’est pas le seul.


    « Convoi de la liberté » 2022. Des milliers de manifestants contre la vaccination des camionneurs sont déjà sur place. Photo : Ivanoh Demers

    L’odeur du mazout est entêtante, les klaxons, tonitruants, le froid, humide, implacable. Sur la rue Wellington, le parlement est plongé dans le soleil et David Crowell, 47 ans, danse de joie.

    “Ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi heureux”, s’exclame-t-il, le regard pétillant, exalté.

    L’ex-contrôleur aérien du Nouveau-Brunswick a perdu son emploi parce qu’il refuse de se faire vacciner. Ça fait des mois qu’il broie du noir. “Je voulais fuir au Mexique. Quitter le Canada pour toujours. Mais, aujourd’hui, l’espoir renaît. Nous sommes de nouveau ensemble, réunis pour notre pays”, dit-il avec emphase.

    “Ensemble” est, ici, le mot clé pour tenter de comprendre. Le sentiment d’appartenir à un mouvement, de s’unir pour une cause, se répète, entrevue après entrevue.

    “Regarde ! Regarde !”, m’ordonne Crowell. Il désigne des manifestants qui dansent, qui chantent, qui se saluent chaleureusement en criant “Freedom !”. “Tu vois ? Tu vois la joie ? Les gens sont heureux d’être réunis enfin. Nous sommes partie prenante d’un mouvement historique.”


    Sarah Miller distribue des barres tendres aux camionneurs. - Photo : Ivanoh Demers

    En ce vendredi après-midi, il y a en effet beaucoup de sourires, beaucoup d’enfants, beaucoup de chiens. Sarah Miller, 33 ans, originaire d’Ottawa et professeure de piano, gambade littéralement entre les camions et distribue des barres de céréales aux brisures de chocolat aux camionneurs.

    Elle a le regard ému des moments solennels. Elle exulte. Elle félicite chaudement ceux à qui elle distribue ses offrandes. “Bravo”, crie-t-elle pour être entendue dans ce vacarme quasi carnavalesque. “Ce que vous faites unit les gens !”

    La lumière du jour s’efface lentement, tandis que toujours plus de camions s’installent.

    Dans les rues près du parlement, un jeune homme se tient sur le toit de son camion, son regard embrasse la foule qui l’acclame comme s’il était un héros ou une star de rock and roll.

    Des centaines de voitures circulent en cortège, les passants applaudissent. On se croirait un soir de victoire de la Coupe Stanley.

    La colère contre les mesures sanitaires, le défoulement collectif organisé à Ottawa évoquent certaines manifestations de la droite américaine. Sur des camions, on trouve d’ailleurs inscrits les mots : “MAKE Canada Great Again”.

    Mais certaines images, certains détails ne trompent pas. Nous sommes bien au Canada. Beaucoup de manifestants ont accroché des drapeaux sur des bâtons de hockey, se trimballent avec un café Tim Horton à la main, s’échangent des beignes ou de la Molson, portent des manteaux de ski et des chapeaux de poil.

    Notre pays, “ce n’est pas un pays, c’est l’hiver”, même en Ontario et, malgré les slogans plutôt agressifs contre leur premier ministre, beaucoup de manifestants nous ont confié être ravis d’avoir une occasion de visiter leur capitale.

    C’est le cas de Travis Baer avec qui nous faisons un brin de jasette alors qu’il fait frire des croquettes de poulet sur son capot. “Je n’étais jamais venu à Ottawa de ma vie, je n’avais jamais vu le parlement, c’est vraiment beau”, dit le jeune homme de 24 ans, candidement.


    Travis Baer fait frire des croquettes de poulet. - Photo : Ivanoh Demers

    Tous les gens à qui nous avons parlé ont au moins deux convictions en commun : ils croient que le gouvernement brime leurs libertés fondamentales et que les grands médias, CBC/Radio-Canada au premier chef, sont des organes de propagande au service du pouvoir.

    Beaucoup ont refusé de nous dire comment ils s’appelaient ou même de nous parler pour cette raison. “Vous ne rapportez pas la vérité, parce que vous êtes subventionnés par le gouvernement”, me lance une jeune femme de Sept-Îles qui refuse de me dire son nom. “Comment peut-on vous faire confiance ?”

    Jason Williams, un retraité ontarien, m’explique qu’il en a marre de ce que les journalistes, selon lui, alimentent une certaine panique dans la population. “Il faut libérer les Canadiens de la peur”, affirme-t-il.


    Jason Williams devant le parlement à Ottawa - Photo : Ivanoh Demers

    Jason Williams est convaincu que la manifestation qui se déroulera samedi se prolongera en siège, mais que l’événement demeurera pacifique. “Nous n’avons aucun intérêt à ce que des incidents violents éclatent, cela nuirait à la cause et il y a assez de gens intelligents ici pour qu’il s’exerce un certain contrôle”, explique-t-il.

    Et si cela dégénérait ? “Ce seront des agents perturbateurs du gouvernement”, croit-il. L’homme a déboursé des milliers de dollars pour participer au rassemblement. L’essence, à des prix records. L’hôtel, pour lui et ses proches. La nourriture. Il a des vivres pour tenir plusieurs jours. “Le temps que ça prendra”, dit-il.

    Le soleil se couche sur le “convoi de la liberté”. C’est le nom qu’ils se sont donné. Après une route de 16 heures, un camionneur qui refuse de s’identifier se prépare pour un long siège. “Je dormirai ici pendant des jours, s’il le faut. Je le fais parce que je veux faire partie de ce mouvement historique et pour la cause.”

    Et si les contours de la cause sont flous, le besoin d’appartenir, lui, est bien défini et, surtout, sonore.
    #Démocratie #Liberté #Solidarité #manifestation #Canada #Ottawa #pass_sanitaire #Freedom_Convoy_2022

  • La Compil’ de la Semaine
    https://www.les-crises.fr/la-compil-de-la-semaine-39

    Chaque semaine, nous vous proposons notre Compil’ de la Semaine : une sélection de dessins de presse à la fois drôles et incisifs, ainsi que des vidéos d’analyse participant à l’indispensable travail d’auto-défense intellectuelle. Bonne lecture et bon visionnage à toutes et à tous ! Dessins de Presse Vidéos Thinkerview – Jean-Luc Mélenchon : Où […]

    #Miscellanées #Compil_de_la_Semaine #Miscellanées,_Compil_de_la_Semaine