#freethekids

  • Greece: Move Migrant Children to Safety
    276 Unaccompanied Children Behind Bars

    (Athens) – Greek authorities should free the 276 unaccompanied migrant children currently detained in police cells and detention centers in Greece, Human Rights Watch said today in a letter to Prime Minister Kyriakos Mitsotakis. Releasing the children is all the more urgent amid the Covid-19 pandemic.
    “The prime minister should act on his pledge to protect unaccompanied children and make sure that hundreds of vulnerable children are freed from dirty, crowded cells, sometimes alongside adults, where they are exposed to the risks of Covid-19 infection,” said Eva Cossé, Greece researcher at Human Rights Watch. “There is no excuse for failing to give these children the care and protection they need.”
    According to the National Center for Social Solidarity, a government body, as of April 30, 2020, an estimated 276 children were in police custody awaiting transfer to a shelter. That is 19 more children behind bars than when Mitsotakis announced, in November 2019, the No Child Alone plan to protect unaccompanied children.
    Human Rights Watch research has documented the arbitrary and prolonged detention of unaccompanied migrant children [cf. https://www.hrw.org/report/2016/09/08/why-are-you-keeping-me-here/unaccompanied-children-detained-greece ]in police cells and other detention centers, in violation of international and Greek law. Under Greek law, unaccompanied children should be transferred to safe accommodation, but Greece has a chronic shortage of space in suitable facilities.
    While they wait for placement in a shelter, unaccompanied children can be held for weeks or months in overcrowded and unsanitary conditions, sometimes with unrelated adults, in small police station cells and detention centers where following social distancing guidelines is impossible. They often have little access to basic health care and other services, hygiene supplies, or even natural light. In many cases, they do not receive information about their rights or about how to go about seeking asylum, and many experience psychological distress.
    The recent decrease in the time that an unaccompanied child can be held in protective custody, from 45 days to 25, is a step in the right direction. But international human rights standards hold that immigration-related detention, including so-called “protective custody,” is never in the best interest of the child and should be prohibited due the harm it causes, Human Rights Watch said.
    The detention of children for immigration reasons is prohibited under the United Nations Convention on the Rights of the Child. A 2019 UN global study on children deprived of liberty [cf. https://undocs.org/A/74/136 ] reported that even if detention conditions are good, detaining children exacerbates existing health conditions and causes new ones to arise, including anxiety, depression, post-traumatic stress, and suicidal thoughts.
    The study highlighted that governments have found non-custodial solutions for unaccompanied children, such as open and child-friendly accommodation, periodic reporting, and foster families. There are always options available other than detention of children for migration-related reasons, the UN study said, and detaining children for their “protection,” even if alternative care is lacking, “can never be a justification.”
    The UN children’s agency UNICEF has said that all governments should release children from detention, specifically including immigration detention, due to the Covid-19 pandemic.
    On April 14, Human Rights Watch opened a campaign to #FreeTheKids [cf. https://www.hrw.org/FreeTheKids ], urging people to press Prime Minister Mitsotakis to immediately release unaccompanied migrant children from detention and transfer them to safe, child-friendly facilities. Transitional options could include hotels, foster care, and apartments under a Supported Independent Living program for unaccompanied children ages 16 to 18.
    The European Commission should financially support Greece to create additional long-term care placement places for unaccompanied children. Other European Union members should speed up family reunification for children with relatives in other EU countries and should offer to relocate unaccompanied asylum-seeking children – even if they lack family ties.
    According to the latest government data, since April 30, only 1,477 out of the 5,099 unaccompanied children in Greece were housed in suitable, long-term facilities. The rest are left to fend for themselves in overcrowded island camps or on the streets or are confined in police cells and detention centers on Greece’s mainland.

    https://www.hrw.org/news/2020/05/19/greece-move-migrant-children-safety

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Mineursnonaccompagnés #Enfants #Camp #Centrededétention #Cellule #Postedepolice

  • Grèce : Campagne #FreeTheKids

    En Grèce, les enfants migrants non accompagnés vivant dans des centres de détention insalubres sont exposés à des risques accrus face au Covid-19, comme le souligne Eva Cossé (HRW). La campagne #FreeTheKids appelle à leur transfert vers des lieux sûrs. >> www.hrw.org/fr/FreeTheKids

    https://www.hrw.org/fr/video-photos/video/2020/04/28/grece-campagne-freethekids

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Grèce #Camp #Enfant #Mineursnonaccompagnés

  • Grèce : Remettre en liberté les enfants migrants non accompagnés

    14 avril 2020 12:00AM EDT

    Dans le contexte du COVID-19, une nouvelle campagne appelle à héberger ces enfants au lieu de les maintenir en détention

    (Athènes) – Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis devrait faire libérer les centaines d’enfants migrants non accompagnés qui sont détenus dans des cellules de postes de police et des centres de détention insalubres en Grèce, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Libérés de leurs conditions de détention abusives, ils seraient mieux protégés de l’infection dans le contexte de la pandémie de coronavirus.

    La campagne #FreeTheKids, qui débute le 14 avril 2020, incite le public à faire pression sur le Premier ministre Mitsotakis afin qu’il ordonne la libération immédiate des enfants migrants non accompagnés qui sont en détention et leur transfert vers des lieux d’hébergement sûrs et adaptés aux enfants. Human Rights Watch lance cette campagne après des années de recherche et de plaidoyer portant sur la pratique de la Grèce consistant à enfermer, dans des cellules de postes de police et des centres de détention, les enfants qui se trouvent en Grèce sans un parent ou un proche. L’organisation a déjà exhorté les gouvernements successifs de mettre fin à ces graves atteintes aux droits humains.

    « Garder des enfants enfermés dans les cellules crasseuses des postes de police a toujours été une erreur, mais désormais cela les expose de surcroît au risque d’infection par le COVID-19 », a déclaré Eva Cossé, chercheuse sur la Grèce à Human Rights Watch. « Le gouvernement grec a le devoir de faire cesser cette pratique abusive et de veiller à ce que ces enfants vulnérables reçoivent les soins et la protection dont ils ont besoin. »

    D’après le Centre national pour la solidarité sociale, une instance gouvernementale, à la date du 31 mars, 331 enfants étaient détenus par la police en attente d’un transfert vers un refuge, ce qui représente une forte hausse par rapport à janvier, où 180 enfants non accompagnés étaient derrière les barreaux.

    Les maladies infectieuses telles que le COVID-19 représentent un risque élevé pour les populations vivant dans des institutions fermées comme les prisons et les centres de détention migratoire. Or il a souvent été constaté que ces institutions fournissaient des soins médicaux inadéquats, même dans des circonstances normales. Dans de nombreux centres de détention, les salles d’eau communes et l’hygiène défaillante font qu’il est quasiment impossible de mettre en place les mesures basiques de prévention d’une épidémie de COVID-19.

    Les autorités grecques décrivent la détention des enfants non accompagnés comme un « régime de garde préventive » et prétendent qu’il s’agit d’une mesure temporaire de protection prise dans le meilleur intérêt de l’enfant. En pratique, pourtant, cette détention est tout sauf une protection. En vertu de la loi grecque, les enfants non accompagnés devraient être transférés vers un hébergement sûr, mais la Grèce connaît une pénurie chronique de places dans les lieux de vie adaptés, comme les refuges pour enfants non accompagnés.

    En conséquence de quoi, ont montré les recherches de Human Rights Watch, les enfants subissent des détentions arbitraires et prolongées ainsi que des traitements abusifs dans des conditions insalubres et dégradantes, y compris le fait d’être détenus avec des adultes et des mauvais traitements aux mains de la police. Souvent ils n’ont pas accès aux soins médicaux, au soutien psychologique ou à l’aide juridique, et peu d’entre eux connaissent les raisons de leur détention ou le temps qu’ils passeront derrière les barreaux. La détention a de graves répercussions à long terme sur le développement et la santé mentale des enfants, avec notamment une prévalence plus élevée de l’anxiété, de la dépression et du trouble de stress post-traumatique.

    En 2019, la Cour européenne des droits de l’homme s’est prononcée à deux reprises contre la pratique de la Grèce consistant à détenir les enfants non accompagnés, jugeant que leur détention violait leur droit à la liberté et que leurs conditions de vie les exposaient à des traitements dégradants.

    Le 24 novembre 2019, le Premier ministre grec a annoncé un plan nommé No Child Alone (« aucun enfant seul ») visant à protéger les enfants non accompagnés, notamment en créant davantage de refuges. Mais ce plan ne met pas fin au régime de « garde préventive » et n’élimine pas le risque, pour les enfants, de subir une détention dommageable.

    Afin d’honorer ses obligations envers ces enfants durant la pandémie de COVID-19, la Grèce devrait créer, à destination de ceux qui sont actuellement détenus, davantage de places dans des lieux d’hébergement adaptés aux enfants, comme des hôtels et des familles d’accueil, ainsi que des appartements pour les enfants non accompagnés âgés de 16 à 18 ans, dans le cadre d’un programme d’aide à la vie autonome.

    La Grèce devrait également œuvrer à augmenter sa capacité d’hébergement à long terme et à mettre en place un système général de familles d’accueil qui bénéficierait aussi aux enfants grecs. Les lois et les pratiques grecques devraient être adaptées pour se conformer aux normes et règles internationales, en établissant que la détention d’enfants pour des raisons liées à leur statut migratoire constitue une violation de leurs droits et qu’elle n’est jamais dans le meilleur intérêt de l’enfant, même dans le cas des enfants non accompagnés.

    https://www.hrw.org/fr/news/2020/04/14/grece-remettre-en-liberte-les-enfants-migrants-non-accompagnes

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Enfant #Mineursnonaccompagnés #Transfert