• Mieux s’alimenter pour moins cher, l’objectif des supermarchés et réseaux d’achat coopératifs

    #Supermarchés_coopératifs et #groupements_d'achat proposent aux consommateurs une meilleure alimentation à des #prix plus accessibles. Ils cherchent maintenant à toucher un public plus large et plus mixte socialement.

    A la #Louve, les caissiers et les caissières sont aussi des clients. Ils font partie des 4 000 coopérateurs du supermarché coopératif et participatif qui a ouvert ses portes en 2016 dans un quartier populaire du nord de la capitale. Toutes les quatre semaines, chaque coopérateur vient assurer un service bénévole. Les tâches sont variées : mise en rayon, nettoyage, travail administratif…

    Pour devenir membre de la #coopérative, ils ont versé cent euros, et en ont acheté dix parts sociales à10 euros. #La_Louve a fait des émules, à Toulon, Toulouse, Lille, Bruxelles, d’autres supermarchés coopératifs et participatifs ont ouvert leurs portes même s’ils sont de taille plus modeste.

    C’est en visitant #Brooklyn en 2009 que #Tom_Boothe, l’un des cofondateurs du projet, découvre la #Park_Slope_Food_Coop (#PSFC), fondée en 1973. « Pendant les années 1970, dans le sillage du mouvement hippie, de nombreux magasins participatifs, inspirés des #épiceries_coopératives, ont vu le jour. Mais presque tous ont disparu dans les années 1980. Seul PSFC a survécu », raconte-t-il. PSFC a aidé à la naissance de la Louve.

    L’histoire des coopératives de consommateurs est bien plus ancienne et remonte la première moitié du XIXe siècle. En 1844, à #Rochdale en Angleterre, des tisserands se sont rassemblés pour fonder les #Equitables pionniers de Rochdale. Constatant que leur niveau de vie dépendait des marchands qui fixaient les prix des marchandises qu’ils achetaient, ils ont créé un magasin coopératif.

    Leur but était non seulement de garantir aux clients des prix raisonnables, mais aussi une bonne qualité des produits à une époque où les fraudes étaient légion. Rapidement, la taille de la coopérative s’est accrue au point de compter plus de 10 000 membres en 1880.

    Une large gamme de produits

    La Louve propose une palette étendue de produits alimentaires et d’hygiène. Dans un même rayon voisinent grandes marques, produits bio et produits « gourmets », mais tous sont de 20 % à 50 % moins chers que dans la grande distribution. Les produits vendus sont choisis par les adhérents via un classeur de suggestions.

    « Notre but n’est pas d’être un complément, mais de permettre d’acheter l’ensemble des produits : nous ne nous en interdisons aucun. Nous ne sommes pas un club, mais un #magasin où des adultes font leurs choix en conscience », explique Tom Boothe.

    Tous les produits ne sont donc pas biologiques. « On peut acheter à la Louve des tomates en hiver, mais dans les faits, nous en vendons très peu », précise toutefois Tom Boothe.

    Si la Louve a vocation à toucher le public le plus large, dans les faits, cela reste compliqué : 10 % des membres ne souscrivent qu’une part sociale car ils sont bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), étudiants boursiers ou en service civique. 16 % payent leur souscription en plusieurs chèques.

    « Ceux qui fréquentent la Louve sont sans doute plus "blancs" et ont des revenus plus élevés que la moyenne de la population. Malgré une action volontariste, dont des portes ouvertes tous les premiers samedis du mois, les gens du quartier présument que comme nous sommes un supermarché alternatif, cela va être plus cher », regrette-t-il.

    Un chèque-déjeuner avec bonus alimentation durable

    Elargir l’accès à une alimentation de qualité, c’est la démarche d’une autre coopérative, #Up_Coop, la société coopérative et participative (Scop) qui a popularisé le #chèque-déjeuner. « Le titre-restaurant s’étant largement démocratisé auprès des salariés, nous nous sommes demandé comment ramener ces ressources vers l’économie locale », explique Yassir Fichtali, directeur général secteur public chez Up Coop.

    En 2023, la Scop s’est donc associée à la ville de #Creil pour lancer le programme #Up+. La municipalité a proposé de bonifier sur une cagnotte la somme versée à ses agents s’ils l’utilisent sur la ville de Creil, et encore davantage en centre-ville. La carte #Up_Déjeuner devient ainsi un outil pour soutenir le commerce de centre-ville.

    « Nous allons tirer maintenant ce fil vers l’alimentation durable, inciter les gens à passer de la junk food à des achats dans des magasins bio, du vrac… », poursuit-il.

    Plusieurs villes se sont ensuite engagées dans le programme Up+ : Bourg-en-Bresse, Valenciennes, Haguenau, Nancy, Halluin, Mulhouse, Bagnolet et Angers. En Seine-Saint-Denis et dans le Gers, Up Coop participe à des expérimentations visant à orienter vers une #alimentation_durable la consommation de populations en difficulté.

    Le département du 93 a ainsi mis en place sur quatre territoires un #chèque_alimentation sous forme de carte, #Vital’im, en ciblant à chaque fois un public spécifique : à Montreuil, les personnes accompagnées par le CCAS, à Villetaneuse, un public étudiant, à Clichy-sous-Bois et Sevran, des familles. Son montant est bonifié de 50 % si les achats sont effectués chez un commerçant durable (Biocoop, primeurs locaux, les commerces et producteurs locaux).

    « On ne peut pas demander à des personnes en difficulté de payer le juste prix du durable. Cette politique publique permet à des publics de ne plus avoir à arbitrer entre le #pouvoir_d’achat et le #pouvoir_d’agir », commente Yassir Fichtali.

    Les CCAS, la Fondation Armée du salut, Action contre la faim sont associés à cette initiative. « Certains bénéficiaires n’osaient pas entrer dans un Biocoop, ils avaient l’impression que ce n’était pas pour eux. Des #freins que l’on peut déconstruire », souligne-t-il. Encore faut-il que cette offre alimentaire durable existe sur le territoire : à Clichy-sous-Bois, ce n’est par exemple pas le cas.

    Cette difficulté n’existe pas dans le département rural du Gers, où Up Coop participe au programme public #Mieux_manger, lancé en 2024. La mission a d’abord consisté à affilier les producteurs bio. Un groupement d’intérêt public rassemblant des collectivités et des associations a ensuite identifié plusieurs centaines de personnes destinataires d’une bonification en cas d’achat alimentaire durable et cette bonification évolue au fil des usages.

    « L’idée de cette expérimentation est de vérifier que le changement des pratiques va perdurer même si la bonification baisse », indique Yassir Fichtali.

    #Vrac, un groupement d’achat agroécologique

    #Vers_un_réseau_d’achat_en_commun (Vrac) mobilise aussi le soutien des pouvoirs publics dans une démarche résolument démocratique, en proposant des achats alimentaires sans emballages issus de l’agroécologie. Depuis 2013, il permet ainsi aux plus modestes – mais pas seulement – de se réapproprier leur #consommation_alimentaire.

    Au départ, son initiateur, #Boris_Tavernier, qui avait monté à Lyon un bar restaurant coopératif cuisinant des produits paysans, a été sollicité par un bailleur social lyonnais et la Fondation Abbé-Pierre (désormais Fondation pour le logement des défavorisés) pour monter un projet d’achat en commun afin d’améliorer le pouvoir d’achat des locataires. C’est ainsi qu’est né le premier #groupement_d’achat sous forme d’association.

    « Pas question toutefois de chercher les prix les plus bas, mais plutôt d’orienter les achats vers une alimentation durable et de qualité rémunératrice pour les producteurs », explique Lorana Vincent, déléguée générale de Vrac France, l’association nationale qui rassemble désormais 22 structures locales.

    Douze ans après, le réseau emploie une centaine de salariés. Une épicerie éphémère ouvre une fois par mois dans un local de chacun des quartiers où le réseau est implanté (association, maison des jeunes et de la culture, centre social…). Des bénévoles pèsent les produits, et chaque adhérent apporte ses contenants.

    En 2013, le projet a été lancé dans le quartier lyonnais de la #Duchère, à #Villeurbanne et #Vaux-en-Velin. L’initiative s’est tout d’abord heurtée à l’absence d’offre de qualité dans ces territoires emblématiques de la politique de la ville où le hard discount est très présent, et aux réticences de leurs habitants. Pour vaincre celles-ci, Vrac s’est appuyé sur des personnes-ressources, en très grande majorité des femmes.

    « Nous leur avons fait goûter les produits sans les présenter comme bio. Nous avons construit avec elles le catalogue en partant de leurs besoins. L’#huile_d’olive a été un formidable levier. Elles se sont emparées du projet », poursuit Lorana Vincent.

    Cette démarche de #démocratie_alimentaire s’est inscrite dans le temps. Sur chaque territoire, un « club produits » associant bénéficiaires et bénévoles est régulièrement réuni pour faire évoluer le catalogue. Les produits sont vendus sans marge, à un prix rémunérateur pour le producteur.

    « Vrac est un espace collectif où les habitantes et les habitantes ont accès à l’information sur l’origine des produits, la rémunération des producteurs. Cela permet de prendre ses décisions de manière éclairée et participe à faire de l’alimentation un sujet politique. »

    Le soutien crucial des pouvoirs publics

    Cette absence de marge est rendue possible par des #financements_publics. Depuis 2023, Vrac est notamment soutenu par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), via le fonds #Mieux_manger_pour_tous. Les habitants des #quartiers_populaires peuvent acheter les produits 10 % moins cher que les prix coûtants, et même 50 % pour les personnes bénéficiant des minima sociaux.

    Si l’aventure Vrac a commencé dans ces quartiers populaires et continue à s’y développer, le réseau souhaite s’adresser à tous et toutes. Certes, les personnes non issues de ces quartiers payent, elles, 10 % de plus par rapport au prix coûtant. Mais « c’est un prix d’équilibre, cela permet que leurs achats ne coûtent rien au réseau », souligne Lorana Vincent. Et cela reste inférieur à ce qui se pratique dans le commerce traditionnel.

    Cette volonté de favoriser la mixité sociale est au cœur de la démarche de Vrac. « ATD Quart-monde a pour habitude de rappeler qu’une politique pour les pauvres, c’est une pauvre politique », conclut sa déléguée générale.

    https://www.alternatives-economiques.fr/mieux-salimenter-cher-lobjectif-supermarches-reseaux-d/00114404
    #alimentation #qualité #réseaux #supermarché_participatif #bénévolat #mixité_sociale

  • Un rapport identifie les freins au développement du #vélo en #France

    Six mois après la mort d’un cycliste à Paris, écrasé intentionnellement par un conducteur de SUV, le #rapport commandé par le ministère des transports fait quarante propositions pour améliorer la #cohabitation entre les différents types d’usagers de la route.

    Commandé au lendemain de la mort de Paul Varry, ce cycliste écrasé délibérément par un conducteur de SUV en plein Paris, le rapport d’Emmanuel Barbe, ancien délégué interministériel à la sécurité routière, publié lundi 28 avril, devait faire des propositions pour un meilleur « #partage_de_la_route ».

    Alors que les nouvelles mobilités (vélos, trottinettes…) se sont fortement développées ces dernières années, venant concurrencer l’espace de la #voiture en #ville, le rapport fait une quarantaine de propositions pour rendre cette cohabitation moins conflictuelle. Et pour continuer d’encourager ces pratiques écologiques et bonnes pour la santé.

    De marginale, la pratique du vélo s’est généralisée dans les grandes villes, avec un nouveau cap franchi à la suite de l’émergence du covid, relève le rapport. En France, 25 % des personnes interrogées se déclarent cyclistes réguliers (elles pratiquent au moins une fois par semaine) et 32 % cyclistes occasionnels. De 15 000 kilomètres en 2010, le réseau des pistes cyclables en France est passé à 57 000 en 2022. Une densification particulièrement visible dans les grandes métropoles : à Lyon, le trafic vélo a été multiplié par six depuis vingt ans. À Paris, le volume de pistes cyclables est passé de 4,3 kilomètres en 1995 à plus de 1 000 kilomètres en 2021.

    Encouragé par un #plan_vélo en 2017 et par une #loi_d’orientation_des_mobilités (LOM) deux ans plus tard, cet essor n’empêche pas la France d’accuser malgré tout un retard certain par rapport à la moyenne de l’Union européenne (UE), puisque la part modale du vélo est de 3 %, contre 8 % à l’échelle européenne.

    Alors que « 53 % des déplacements domicile-travail effectués en voiture sont inférieurs à deux kilomètres », le potentiel de développement de ces mobilités alternatives reste énorme.

    La #dangerosité perçue de ce moyen de transport demeure un #frein important. Les cyclistes représentent 7 % des 3 190 personnes décédées dans un accident de la circulation en 2024. Les victimes sont majoritairement des hommes, plutôt âgés et hors agglomération.

    Les associations auditionnées par le rapporteur décrivent une augmentation des « #violences_motorisées » à l’égard des cyclistes, qui résultent selon elles d’un « cadre qui tolère encore trop souvent des comportements agressifs, menaçants ou dangereux au quotidien sur les routes ». Des réactions qui « sont aussi le fruit de décennies d’aménagements routiers dangereux, dont la conception influence directement la #sécurité et les comportements des usagers ».

    Le poids des #représentations

    Le rapport préconise que ces #violences soient désormais intégrées dans l’enquête dite de « #victimation », du service statistique ministériel de sécurité intérieure (SSMSI).

    Le texte souligne néanmoins que les #tensions sont généralisées dans le partage de la #voirie puisque les piétons, eux, concentrent leurs récriminations sur les cyclistes plus encore que sur les automobilistes.

    L’un des intérêts du rapport est de revenir sur la dimension culturelle très forte de ces conflits d’usage. Ainsi, le fait de « percevoir le véhicule comme une extension de sa personne (“je suis garé là”) » explique la réaction agressive engendrée par la perception d’une #menace contre son véhicule. On y apprend aussi le « lien entre le nombre de #stickers ou de marqueurs identifiant le #territoire_d’origine sur la voiture et la probabilité de la survenue d’un épisode de “#rage de la route” ».

    Avec un #imaginaire automobile construit autour des notions de « #liberté_individuelle, de #puissance, d’#émancipation », nourri par une imagerie publicitaire présentant un conducteur ou une conductrice seule dans un paysage bucolique, le #partage_de_la_route avec les cyclistes est naturellement vécu comme une #entrave.

    Le rapport propose sur ce point que le ministère des transports saisisse l’Autorité de régulation des professionnels de la #publicité (ARPP), afin que les publicités pour les voitures correspondent plus à la réalité de la présence de différents types d’usagers de la route.

    Le rapport n’élude pas non plus la dimension classiste et genrée qui se joue dans l’opposition entre #cyclistes et #automobilistes.

    L’#agressivité de certains automobilistes contre les cyclistes « bobos » des villes n’est pas sans fondements sociologiques. « Cette vision du #conflit_des_mobilités comme une “#lutte_des_classes larvée” remonte aux années 2000. Elle reflète, en la caricaturant, une dynamique réelle : le retour du vélo dans les grandes villes à partir des années 1990 s’est en effet traduit par une “inversion des pratiques entre cols-bleus et blancs” (en Île-de-France, les cadres sont passés de 1 % des usagers du vélo en 1976 à 22 % en 2010) », pointe le rapport.

    Ainsi, « la fréquence d’utilisation du vélo tend à augmenter avec le revenu mensuel du foyer, le recours à l’automobile pour les déplacements domicile-travail est beaucoup plus présent chez les ouvriers qualifiés que chez les cadres », ces derniers habitant toujours plus en centre-ville qu’en périphérie.

    Les biais de genre sont aussi très importants, avec des #hommes responsables de 83 % des accidents mortels sur la route en 2023. Mais des hommes qui continuent de toujours mieux réussir l’épreuve du permis de conduire, les femmes étant pénalisées par leur plus grande « aversion au risque ». Le rapport émet une série de recommandations pour que le permis de conduire intègre plus les questions de cohabitation sur la route, mais valorise également les comportements prudents.

    Un cadre légal inégalement respecté

    Le sentiment très largement partagé que les cyclistes s’affranchissent du respect du Code de la route (feux rouges grillés, rue prise à contresens, etc.) sans être verbalisés accroît aussi le ressentiment des automobilistes, admet le rapporteur au terme de ses six mois d’auditions. Pour y remédier, le rapport prône un renforcement des contrôles des cyclistes mais également des #amendes minorées, puisque la dangerosité pour les tiers de ces #infractions est assez faible.

    Enfin, le manque d’#infrastructures sécurisées est bien identifié comme un frein essentiel au développement du vélo. À cet égard, le rapport préconise de remettre les crédits supprimés au plan vélo – 2 milliards initialement prévus sur la période 2023-2027 –, qui avait montré de réels résultats depuis son lancement : « 14 000 kilomètres de pistes cyclables ont été construits entre 2017 et 2023 (+ 40 %) et leur fréquentation a augmenté de 57 % sur la même période. »

    Cette saignée budgétaire (20 % des sommes prévues initialement ont été débloquées en 2025) devrait selon le rapport avoir peu d’impact sur les grandes métropoles, mais « ralentira voire mettra un terme au développement d’#infrastructures_cyclables en milieu périurbain et rural, là où le financement de l’État constitue à la fois une légitimation politique et un effet de levier décisif ».

    Le rapporteur insiste aussi sur le fait que l’État ne s’est jamais beaucoup attaché à faire respecter les obligations légales de création d’#itinéraires_cyclables en vigueur depuis 1998. « Jusqu’à présent, c’est la volonté politique des exécutifs locaux qui a prévalu sur l’obligation légale. La situation contrastée des deux plus grandes villes universitaires du Grand Est que sont Strasbourg et Nancy, visitées durant cette mission, en est l’illustration : la première dispose d’une infrastructure cyclable omniprésente quand la seconde ne commence réellement à la développer que depuis 2021 », décrit-il. Le rapporteur demande donc que les villes en infraction soient plus systématiquement sanctionnées.

    Pour créer un environnement plus favorable au vélo, le rapport préconise de créer des « #zones_30 » dans chaque agglomération tant la limitation de la #vitesse en ville a prouvé son efficacité en matière de réduction des accidents, mais aussi du #bruit et de la #pollution en ville.

    Dans un communiqué, le ministère des transports a indiqué qu’il étudierait « attentivement les mesures proposées » et qu’un travail interministériel allait être lancé pour « définir les modalités de leur mise en œuvre ».

    https://www.mediapart.fr/journal/france/290425/un-rapport-identifie-les-freins-au-developpement-du-velo-en-france
    #mobilité #mobilité_douce #statistiques #chiffres #publicité #genre #classe_sociale

  • Startschuss in die Berliner Freibadsaison: Wann welches Bad öffnet
    https://www.berliner-zeitung.de/news/startschuss-in-die-berliner-freibadsaison-wann-welches-bad-oeffnet-

    14.4.2025 von Maria Windisch - Der Sommer ist noch fern, doch Freibad-Feeling gibt es in Berlin schon ab diesem Monat. Welche Freibäder den Anfang machen.

    In wenigen Tagen öffnen in Berlin die ersten Freibäder. Das Sommerbad Kreuzberg öffnet am 30. April dabei als erstes Freibad in Berlin seine Türen. Am 1. Mai folgen zunächst die Sommerbäder am Insulaner, am Olympiastadion und in Wilmersdorf sowie das Strandbad Wannsee, wie die Berliner Bäder-Betriebe (BBB) mitteilten.

    Aufgrund von Sparmaßnahmen werden die Außenbecken dieses Jahr nicht beheizt. Das Wasser wird nur durch Sonneneinstrahlung und Außentemperatur erwärmt. Ausgenommen sind nach Angaben der Bäder-Betriebe sechs Bäder mit regenerativer Wärmeerzeugung: das Sommerbad Pankow, das Sommerbad Mariendorf, das Kombibad Gropiusstadt, das Kombibad Seestraße, das Sommerbad Staaken West sowie ein Becken im Sommerbad Kreuzberg.

    Ab dem 5. Mai gelten in allen BBB-Bädern neue Eintrittspreise. Wer online bucht, soll etwas weniger für den Freibad-Eintritt zahlen. Günstiger wird es, wenn man früh bucht oder wenig los ist. Besucherinnen und Besucher müssen sich allerdings auf ein bestimmtes Zeitfenster festlegen.

    #Berlin #Sport #Freizeit

  • Karl Marx, Trade or Opium?
    https://www.marxists.org/archive/marx/works/1858/09/20.htm

    Uber ist das Opium des Volks könnte man angesichts der Schilderung der britischen Handelspolitik und ihrer Folgen für das kaiserliche China durch Karl Marx sagen.

    Die Kombination von staatlicher und privater Macht, Einsetzung örtlicher Kompradoren und die vollständige Mißachtung der Gesetze der unterlegenen Nation kennzeichnen das britische Vorgehen bis hin zu den Opiumkriegen in vergleichbarer Weise wie die vom Uber-Konzerns erzwungenen Dumpingpreise und Gesetzesverstöße im Kampf gegen Taxigewerbe und Staatlichkeit Deutschlands.

    Der Text auf Deutsch: Die Geschichte des Opiumhandels
    http://www.mlwerke.de/me/me12/me12_549.htm

    Written: September 20, 1858, in New York Daily Tribune, Articles On China, 1853-1860

    THE NEWS of the new treaty wrung from China by the allied Plenipotentiaries has, it would appear, conjured up the same wild vistas of an immense extension of trade which danced before the eyes of the commercial mind in 1845, after the conclusion of the first Chinese war. Supposing the Petersburg wires to have spoken truth, is it quite certain that an increase of the Chinese trade must follow upon the multiplication of its emporiums? Is there any probability that the war Of 1857-8 will lead to more splendid results than the war of 1839-42? So much is certain that the Treaty Of 1842, instead of increasing American and English exports to China, proved instrumental only in precipitating and aggravating the commercial crisis of 1847. In a similar way, by raising dreams of an inexhaustible market and by fostering false speculations, the present treaty may help preparing a new crisis at the very moment when the market of the world is but slowly recovering from the recent universal shock. Besides its negative result, the first opium-war succeeded in stimulating the opium trade at the expense of legitimate commerce, and so will this second opium-war do if England be not forced by the general pressure of the civilized world to abandon the compulsory opium cultivation in India and the armed opium propaganda to China. We forbear dwelling on the morality of that trade, described by Montgomery Martin, himself an Englishman, in the following terms:

    “Why, the ’slave trade’ was merciful compared with the ’opium trade’. We did not destroy the bodies of the Africans, for it was our immediate interest to keep them alive; we did not debase their natures, corrupt their minds, nor destroy their souls. But the opium seller slays the body after he has corrupted, degraded and annihilated the moral being of unhappy sinners, while, every hour is bringing new victims to a Moloch which knows no satiety, and where the English murderer and Chinese suicide vie with each other in offerings at his shrine.”

    The Chinese cannot take both goods and drug; under actual circumstances, extension of the Chinese trade resolves into extension of the opium trade; the growth of the latter is incompatible with the development of legitimate commerce these propositions were pretty generally admitted two years ago. A Committee of the House of Commons, appointed in 1847 to take into consideration the state of British commercial intercourse with China, reported thus:

    We regret “that the trade with that country has been for some time in a very unsatisfactory condition, and that the result of our extended intercourse has by no means realized the just expectations which had naturally been founded on a freer access to so magnificent a market.... We find that the difficulties of the trade do not arise from any want of demand in China for articles of British manufacture or from the increasing competition of other nations.... The payment for opium ... absorbs the silver to the great inconvenience of the general traffic of the Chinese; and tea and silk must in fact absorb the rest.”

    The Friend of China, Of July 28, I 849, generalizing the same proposition, says in set terms:

    “The opium trade progresses steadily. The increased consumption of teas and silk in Great Britain and the United States would merely result in the increase of the opium trade; the case of the manufacturers is hopeless.”

    One of the leading American merchants in China reduced, in an article inserted in Hunt’s Merchants’ Magazine, for January, 1850, the whole question of the trade with China to this point: “Which branch of commerce is to be suppressed, the opium trade or the export trade of American or English produce?” The Chinese themselves took exactly the same view of the case. Montgomery Martin narrates: “I inquired of the Taoutai at Shanghai which would be the best means of increasing our commerce with China, and his first answer to me, in the presence of Capt. Balfour, Her Majesty’s Consul, was: ’Cease to send us so much opium, and we will be able to take your manufactures.’”

    The history of general commerce during the last eight years has, in a new and striking manner, illustrated these positions; but, before analysing the deleterious effects on legitimate commerce of the opium trade, we propose giving a short review of the rise and progress of that stupendous traffic which, whether we regard the tragical collisions forming, so to say, the axis round which it turns, or the effects produced by it on the general relations of the Eastern and Western worlds, stands solitary on record in the annals of mankind. Previous to 1767 the quantity of opium exported from India did not exceed 200 chests, the chest weighing about 133lbs. Opium was legally admitted in China on the payment of a duty of about $3 per chest, as a medicine; the Portuguese, who brought it from Turkey, being its almost exclusive importers into the Celestial Empire. In I773, Colonel Watson and Vice-President Wheeler — persons deserving to take a place among the Hermentiers, Palmers and other poisoners of world-wide fame — suggested to the East India Company the idea of entering upon the opium traffic with China. Consequently, there was established a depot for opium in vessels anchored in a bay to the southwest of Macao. The speculation proved a failure. In 1781 the Bengal Government sent an armed vessel, laden with opium, to China; and, in I794, the Company stationed a large opium vessel at Whampoa, the anchorage for the port of Canton. It seems that Whampoa proved a more convenient depot than Macao, because, only two years after its selection, the Chinese Government found it necessary to pass a law which threatened Chinese smugglers of opium to be beaten with a bamboo and exposed in the streets with wooden collars around their necks. About 1798, the East India Company ceased to be direct exporters of opium, but they became its producers. The opium monopoly was established in India; while the Company’s own ships were hypocritically forbidden from trafficking in the drug, the licences it granted for private ships trading to China containing a provision which attached a penalty to them if freighted with opium of other than the Company’s own make. In 1800, the import into China had reached the number of 2,000 chests. Having, during the eighteenth century, borne the aspect common to all feuds between the foreign merchant and the national custom-house, the struggle between the East India Company and the Celestial Empire assumed, since the beginning of the nineteenth century, features quite distinct and exceptional; while the Chinese Emperor, in order to check the suicide of his people, prohibited at once the import of the poison by the foreigner, and its consumption by the natives, the East India Company was rapidly converting the cultivation of opium in India, and its contraband sale to China, into internal parts of its own financial system.

    While the semi-barbarian stood on the principle of morality, the civilized opposed to him the principle of self. That a giant empire, containing almost one-third of the human race, vegetating in the teeth of time, insulated by the forced exclusion of general intercourse, and thus contriving to dupe itself with delusions of Celestial perfection-that such an empire should at last be overtaken by fate on [the] occasion of a deadly duel, in which the representative of the antiquated world appears prompted by ethical motives, while the representative of overwhelming modern society fights for the privilege of buying in the cheapest and selling in the dearest markets-this, indeed, is a sort of tragical couplet stranger than any poet would ever have dared to fancy.

    Karl Marx, Zur Kritik der Hegelschen Rechtsphilosophie. Einleitung, 1843/1844
    http://www.mlwerke.de/me/me01/me01_378.htm

    Das religiöse Elend ist in einem der Ausdruck des wirklichen Elendes und in einem die Protestation gegen das wirkliche Elend. Die Religion ist der Seufzer der bedrängten Kreatur, das Gemüt einer herzlosen Welt, wie sie der Geist geistloser Zustände ist. Sie ist das Opium des Volkes.

    Die Aufhebung der Religion als des illusorischen Glücks des Volkes ist die Forderung seines wirklichen Glücks. Die Forderung, die Illusionen über seinen Zustand aufzugeben, ist die Forderung, einen Zustand aufzugeben, der der Illusionen bedarf. Die Kritik der Religion ist also im Keim die Kritik des Jammertales, dessen Heiligenschein die Religion ist.

    #Geschicht #China #Großbritannien #Freihandel #Rauschgift #Kolonialismus #Krieg #Disruption #Uber #Marxusmus #Opium

  • Zur üblen Propaganda von Wikipedia – z. B. belegt mit dem Eintrag z...
    https://diasp.eu/p/17132375

    Zur üblen Propaganda von Wikipedia – z. B. belegt mit dem Eintrag zu den NachDenkSeiten

    Die Unterzeile bei #Wikipedia lautet: „Die #freie #Enzyklopädie“. Das sollte korrekter formuliert werden. Treffender wäre: „Die konsequent #manipulierende Enzyklopädie“. Wenn Sie die #NachDenkSeiten öfter mal lesen, dann werden Sie diese Kennzeichnung verstehen. Wenn Sie nämlich bei Wikipedia „NachDenkSeiten“ eingeben, dann erscheint folgender Text: „Ursprünglich als wichtiger Bestandteil einer „Gegenöffentlichkeit“ gelobt, wird der Website seit etwa 2015 jedoch zum Teil vorgeworfen, Verschwörungstheorien zu verbreiten, etwa zum Russisch-Ukrainischen Krieg seit 2014 oder zur Corona-Pandemie.“ – Haben Sie auf den NachDenkSeiten zum #Krieg zwischen der #Ukraine und #Russland und zur #Corona-Pandemie (...)

  • 38. Kreuzberger Viertelmarathon: Start zur Anmeldung
    https://tib1848ev.de/news/38-kreuzberger-viertelmarathon-start-zur-anmeldungitieren

    Erstellt am 29. Februar 2024

    Am Sonntag, den 1. September 2024 findet wieder unser beliebter Kreuzberger Viertelmarathon statt. Somit geht der Lauf dieses Jahr bereits in die 38. Runde (!) und wir freuen uns schon sehr darauf!

    Um Einsteiger:innen die Teilnahme zu erleichtern wird zusätzlich zu der 10,5 km langen Viertelmarathonstrecke eine 5,25 km Strecke angeboten. Und auch Kinder haben die Möglichkeit auf einer 2,5 km langen Strecke die grüne Hasenheide zu durchlaufen.

    Bunt - laut - schrill wird es auch dieses Jahr wieder! Gestartet wird vom Vereinsgelände der Turngemeinde in Berlin 1848 e.V. und führt durch das quirlige Berlin Kreuzberg. Quer durch angesagte Szeneviertel und vorbei an…

    wunderschönen Altbauten die (könnten sie reden) interessante Geschichten aus der damaligen Besetzerszene und dem einst geteilten Berlin erzählen
    dem Landwehrkanal (auf dem die Berliner:innen auch gerne mal im kalten Winter auf der zugefrorenen Fläche entlangspazieren oder sich es im Sommer in ihrem Schlauchboot gut gehen lassen)
    an Guerilla-Gärten und Streetart
    Touris, die in einer der angesagten Frühstücklocations sitzen und Hipstern, die ihre Super-Bowl mit Acaibeeren und grünem Smoothie genießen
    an Berliner Originalen, die sich beim Lieblingsbäcker die morgendlichen Schrippen holen
    dem Partyvolk, welches sich nach einer langen Nacht noch einen Absacker beim Späti genehmigt
    und noch so vielem mehr, denn in Kreuzberg ist immer etwas los – sei mit dabei und mittendrin! Lerne Kreuzberg von seiner „echten“ Seite kennen, denn die Platten und Dönerbuden gehören genauso zu Berlin wie die ehemalige Berliner Mauer oder der Checkpoint Charlie.

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    #Berlin #Neukölln #Columbiadamm #Spart #Marathon #Freizeit

  • Der geheime SEZ-Architekt Günter Reiß: „Mir blutet das Herz, wenn ich mein Werk heute sehe“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/der-geheime-sez-architekt-guenter-reiss-li.2175883


    Für unseren Fotografen hat Günter Reiß noch einmal vor dem Gebäude posiert, das er einst entworfen hat. Leicht fiel ihm das in Anbetracht des Zustands des SEZ nicht. Foto Emmanuele Contini

    14.1.2024 von Anne Vorbringer - Dass Günter Reiß die einstige DDR-Badeberühmtheit SEZ geplant und geprägt hat, durfte lange niemand wissen. Jetzt erzählt er seine Geschichte.

    „Der Großstadtbürger verfügt heute über ausreichend Freizeit, die er zunehmend zur Erholung und Entspannung bei sportlicher Betätigung nutzt. Dem Ziel, Einrichtungen für Publikumssport und Freizeitbetätigung im Stadtzentrum von Berlin (DDR) zu schaffen, diente ein im Sommer 1977 erarbeitetes Rahmenprogramm zur Errichtung einer großzügigen Freizeitanlage.“ Dieser Text steht in einem Magazin des Bauunternehmens Hochtief aus dem Jahr 1982. Es geht darin um das SEZ an der Kreuzung Leninallee/Dimitroffstraße (heute Landsberger Allee/Ecke Danziger Straße) in Friedrichshain, das ein Jahr zuvor mit großem Pomp eröffnet worden war.

    Weiter heißt es im Heft: „Kommerzielle Überlegungen standen im Hintergrund, die erholende, entspannende, sportlich-spielerische Wirksamkeit war entscheidend. Das Sport- und Erholungszentrum wurde am 20. März 1981 nach dreijähriger Planungs- und Bauzeit fertiggestellt. Berlin wurde um ein Stück künstlerisch gestalteter Wasser- und Erholungslandschaft reicher.“

    All das ist lange her – und um das SEZ ist es inzwischen schon seit vielen Jahren schlecht bestellt. Jetzt hat der Senat als Wiedereigentümer entschieden, dass der gesamte Komplex abgerissen werden soll. Auf unseren Social-Media-Kanälen und in zahlreichen Leserbriefen, die die Berliner Zeitung in den letzten Tagen erreichten, zeigt sich jede Menge Unverständnis, Traurigkeit, Wut über die Abrisspläne.

    Es hat sich aber auch ein Mann bei uns gemeldet, der in ganz besonderer Weise mit dem SEZ verbunden ist. Günter Reiß, heute 83 Jahre alt, hat das SEZ damals als Architekt bei Hochtief maßgeblich geplant und entworfen. Sein Name ist auch im oben genannten Heft als einer der Entwurfsverfasser genannt. Offiziell aber durfte Reiß lange nicht auftauchen, besonders auf der DDR-Seite nicht. Bis heute ist häufig von schwedischen Architekten die Rede, die das SEZ geplant hätten. Doch das ist nur die halbe Wahrheit, wie uns Günter Reiß beim Besuch in der Redaktion erzählt.

    Er hat die Pläne von damals mitgebracht, die Originalentwürfe für das SEZ, die seinen Namen tragen. Er breitet sie vor sich auf dem Tisch aus, dann erzählt er seine Geschichte.


    Die Entwürfe sind alle noch da: Günter Reiß zeigt Skizzen und Originalpläne vom SEZ.

    Herr Reiß, wann haben Sie zum ersten Mal von den Plänen für ein neues Sport- und Erholungszentrum in Ost-Berlin gehört?

    Das war 1977, damals arbeitete ich als Architekt bei Hochtief in West-Berlin. Dort erreichte uns ein Schreiben von der Aufbauleitung Sondervorhaben Berlin, die in der DDR prominente Bauprojekte wie den Palast der Republik organisiert hat. Der dortige Chef, Erhardt Gißke, wollte Hilfe von Hochtief bei der Planung eines multifunktionalen Zentrums für Sport und Erholung, eben das spätere SEZ. Also malten wir Pläne, warfen Kreise und Linien aufs Papier, entwarfen die einzelnen Bereiche, schickten Skizzen hin und her, von Ost nach West und zurück. Immer alles schön doppelt, damit in den DDR-Dokumenten nur die Aufbauleitung Sondervorhaben stand, und im Westen eben der West-Konzern Hochtief.

    Als Anfang 1978 die offizielle Ausschreibung vom zuständigen Außenhandelsunternehmen Limex kam, haben unsere Chefs bei Hochtief gesagt, jetzt müssen wir auf den Putz hauen. Also zeichnete ich los, Tag und Nacht, im Büro und zu Hause. In unserer Küche habe ich sogar Gardinenmuster gefärbt. Schließlich bekamen wir den Auftrag, aber mein Name durfte bei den DDR-Offiziellen nicht auftauchen.

    Warum denn nicht, schließlich waren das doch Ihre Entwürfe?

    Ich bin 1972 aus dem Ostteil der Stadt nach West-Berlin geflüchtet. Wenn herausgekommen wäre, dass ein DDR-Flüchtling beteiligt ist, hätte unser Entwurf in dem Wettbewerb keine Chance gehabt. Also wurde der Name nicht genannt. Ich war auch nie auf der Baustelle, war bei der Eröffnung nicht dabei. Ich habe das SEZ, mein Herzensprojekt, erst viel später gesehen.

    Wie konnten Sie, ohne vor Ort zu sein, so ein Prestigeprojekt planen?

    Ich kannte die Ecke sehr gut. In meiner Ost-Berliner Zeit habe ich in der Heinrich-Roller-Straße gewohnt, also nur einen Steinwurf von der Leninallee entfernt. Ein weiterer Vorteil: Als in der DDR ausgebildeter Architekt und Ingenieur kannte ich die Technischen Normen, Gütevorschriften und Lieferbedingungen (TGL), also sozusagen die DIN-Normen des Ostens.

    Warum haben Sie sich damals entschieden, die DDR zu verlassen?

    Ich hatte Freunde in West-Berlin, die uns geholfen haben. Sie haben mit einem österreichischen Spediteur die Fluchtroute über die Tschechoslowakei und Österreich nach West-Berlin organisiert. Ein Jahr später gelang es dann auch, meine Frau nachzuholen. Was soll ich sagen, uns ging es eigentlich gut in der DDR, wir wurden nicht verfolgt oder so was. Ich wollte nicht zur Armee, hatte Bedenken, doch noch eingezogen zu werden. Aber sicher waren wir auch ein wenig arrogant. Wir dachten, auf der anderen Seite der Mauer wartet bestimmt Größeres, Besseres auf uns.

    Und mit dem SEZ haben Sie dann vor der Wiedervereinigung sozusagen schon ein deutsch-deutsches Projekt geplant.

    Ja, nur dass das damals niemand wissen sollte. Doch die eigentliche architektonische Leistung, vom Entwurf über die Ausführungsplanung bis hin zur Statik, die lag bei uns, bei Hochtief. Eine schwedische Baufirma bekam dann den Auftrag für die Ausführung der Stahlbetonarbeiten – nach unseren Entwürfen.

    Jedenfalls habe ich mich damals richtig reingekniet. Als Planer hatte ich das Areal genau vor mir, und auch die Ideen flossen nur so aus mir heraus. Besonders wichtig war mir das Kaskadenbecken. Meine Frau und ich sind viel gereist und waren immer begeistert von Wasserfällen in der Natur. Im SEZ bot sich dieser Geländesprung an: Die Wasserkaskade folgte dem Höhengefälle zwischen dem Wellenbad und der anderen, weiter unten gelegenen Badehalle über verschiedene Becken.

    Wenn man ehrlich ist, war das ein sehr avantgardistischer Entwurf, den die DDR allein nicht hätte umsetzen können. Schon beim Palast der Republik kam ja zum Beispiel der Stahl der Grundkonstruktion aus Schweden. Und so ist im SEZ eben neben Materialien aus Meißen oder vom VEB Stuck und Naturstein, neben organisatorisch-planerischer Expertise aus dem Osten, auch viel Know-how aus dem Westen eingeflossen. Die großen Glasfronten zum Beispiel: Die Scheiben dafür kamen aus Westdeutschland.


    Große Fensterfronten, prismatische Glasdächer, leichte Materialien und ein Außenbecken, in dem man auch im Winter schwimmen konnte: Das SEZ war State of the Art. Fito Peter Meissner

    Was ist aus Ihrer Sicht neben dieser wenig bekannten Zusammenarbeit das Besondere an der SEZ-Architektur?

    Es ist ein offener, moderner Bau mit einer damals sehr fortschrittlichen Wärmerückgewinnungstechnik. Überhaupt haben wir alles auf dem neuesten Stand der Technik geplant, die Eingangsautomatik, die Duschen, die Trennwände, das Beleuchtungskonzept. Die DDR hat sich nicht lumpen lassen, wenn es um ihre Vorzeigeprojekte ging.

    Als das SEZ eröffnet wurde, verglich man es in den Zeitungen mit einem Ufo, das auf einmal gelandet war. Die Entstehung war für DDR-Verhältnisse ungewöhnlich, weil es vorher nicht die üblichen jahrelangen Planungen gegeben hatte. Das lag daran, dass es praktisch eingekauft wurde. Und so war es dann auch nach zwei Jahren Bauzeit schon fertig.

    Nach der Eröffnung wollten alle DDR-Bürger rein, die langen Schlangen vor dem SEZ waren legendär.

    Es war ein Bad für die Bevölkerung. Und es war einfach schön, weil es so viel zu bieten hatte. Nicht nur Badespaß, sondern Eislaufen, Rollschuhlaufen, Gymnastik, Ballsport, Bowling, Restaurants, Kneipen, Theater … Hier wurde gefeiert und geträumt. Das SEZ war so eine Art Karibik-Ersatz.


    Weit mehr als eine Schwimmhalle: Hier sitzen Freundinnen 1988 mit ihren Rollschuhen auf einer Bank und warten auf die nächste Runde.

    Weit mehr als eine Schwimmhalle: Hier sitzen Freundinnen 1988 mit ihren Rollschuhen auf einer Bank und warten auf die nächste Runde.Pemax/Imago

    Dass Sie trotz Ihrer Planung nicht beim Bau und der Eröffnung dabeisein konnten, dass Ihr Name nicht auftauchte, wie war das für Sie?

    Da ich all mein Herzblut für das SEZ aufbrachte, war das sicher nicht immer einfach. Aber ich habe mir von meinen Kollegen immer berichten lassen, wie es auf der Baustelle aussah, habe Fotos vom Rohbau gesehen, wie der VEB Ausbau Berlin nach unseren Skizzen den Innenausbau richtig toll umgesetzt hat.

    Besonders stolz war ich darauf, dass wir für den Brandschutz ohne Asbest auskamen. Als man später nach der Wende nach einem Grund für den SEZ-Abriss suchte, kam Asbest zumindest nicht in Frage, so wie beim Palast der Republik. Wir haben das SEZ mit einem anderen System geschützt, da habe ich mich schon drüber gefreut.

    Ansonsten taucht ja mein Name inzwischen in Architekturführern über die sogenannte Ostmoderne auf – und auch im Wikipedia-Artikel über das SEZ werde ich genannt.

    Wann haben Sie Ihr Werk zum ersten Mal live und in Farbe gesehen?

    Das war 1988, als mein Vater starb. Damals durfte ich zu seiner Beerdigung nach Dresden fahren, und auf der Rückfahrt hielten meine Familie und ich am SEZ. Es war 18 Uhr und wir aßen etwas unten in der Bowlingbahn. Ich fand’s toll, endlich dort zu sein. Es war so, wie ich es geplant hatte.

    Kurz danach fiel die Mauer, nach und nach wurden der Betrieb der Sportstätten und der Veranstaltungsbetrieb eingestellt und fast die gesamte SEZ-Belegschaft entlassen. Auch der Badebetrieb lief nach der Wende nicht mehr so gut. Haben Sie eine Erklärung dafür?

    Die Menschen wollten raus aus Berlin, sie wollten reisen oder in eines der neu erbauten Freizeit- und Thermalbäder nach Brandenburg fahren. Wirtschaftlich war das SEZ nicht mehr zu betreiben. Das war es ja in der DDR schon nicht: Die Eintritts- und Restaurantpreise waren hochsubventioniert und es gab ehrlicherweise viel zu viele Mitarbeiter.


    Den Spaß im Wellenbad ließ sich die DDR was kosten: Die Eintrittspreise waren hochsubventioniert.

    Nun verfällt das Gebäude schon seit Jahren.

    Der Senat wollte es damals einfach nur loswerden. Ich habe die Geschichte natürlich verfolgt. Nachdem das SEZ 2003 für einen Euro an den Leipziger Investor verkauft wurde, bin ich sogar an Herrn Löhnitz herangetreten, habe ihm meine Hilfe angeboten. Aber er wollte davon nichts wissen. Ich glaube, er hatte immer nur das Grundstück und nie das SEZ im Sinn.

    Mitte der Neunzigerjahre habe ich sogar mal Entwürfe gemacht für den Bezirk und den Senat. Es gab Investoren, die ein Kino im SEZ installieren wollten oder ein Sportkaufhaus. Daraus ist leider nie etwas geworden. Es ist schon sehr komisch, dass das Areal damals an Herrn Löhnitz ging.

    Und nun kommt die Nachricht, dass der Senat den Abriss des SEZ plant. Was geht da in Ihnen vor?

    Zunächst einmal ist es keine Überraschung, wenn man den Bebauungsplan kennt, der ja schon seit ein paar Jahren existiert. Es ist eine traurige Geschichte, die sich aber wohl nicht mehr verhindern lässt. Ich jedenfalls habe keine Macht, ich habe alles getan, was ich konnte.


    €Verfall hinterm Bauzaun: Seit Jahren schon bietet das einstige Vorzeigebad einen traurigen Anblick._

    Was meinen Sie: Ist das SEZ wirklich nicht mehr zu retten?

    Es ist immer alles möglich, wenn genug Menschen da sind, die etwas wollen. Die ganzen Anlagen auf Vordermann zu bringen, würde sehr viel Geld kosten. Und es fehlt der politische Wille. Das SEZ wird abgerissen, weil man jetzt halt viele Wohnungen braucht. Die könnte man natürlich auch am Rande des Tempelhofer Feldes bauen, und zwar sehr viel mehr als auf dem SEZ-Areal.

    Viele unserer Leser schreiben, die Abrissentscheidung sei typisch für den Umgang mit Gebäuden, die für Ostdeutsche von Bedeutung waren.

    Ich verstehe diesen Eindruck. Am SEZ hängen viele Erinnerungen, aber den Planern und Politikern fehlt in dieser Hinsicht oft jegliches Feingefühl. Ich jedenfalls war zur Ostpro-Messe vor vier Jahren das letzte Mal im SEZ und musste da sofort wieder raus. Alles war zerfleddert, überall lag Schrott herum, die neuen Farbanstriche waren furchtbar, es fehlten Decken und Böden. Mir blutete das Herz, als ich sah, was aus meinem SEZ geworden ist.

    Zur Person

    Günter Reiß, geboren 1940 in Dresden, studierte an der dortigen Technischen Universität Architektur und arbeitete dann noch zwei Jahre als Assistent an der Uni. In dieser Zeit war er an Planungen in der Leipziger Ostvorstadt und diversen Wohnungsbauprojekten beteiligt. 1969 wechselte er nach Ost-Berlin zu Hermann Henselmann an die Bauakademie.

    Drei Jahre später flüchtete er aus der DDR und lebte fortan in West-Berlin, wo er zunächst beim Hochtief-Konzern angestellt war. Seit 1981 ist er als selbstständiger Architekt tätig und arbeitet mit seiner Frau, die ebenfalls Architektin ist, noch immer an Bauprojekten in und um Berlin. Günter Reiß plante noch weitere Schwimmhallen und Kinos in der Stadt, so leitete er unter anderem einen Umbau des Filmpalastes Berlin, der heutigen Astor Film Lounge am Kurfürstendamm.

    #DDR #Berlin #Friedrichshain #Dimitroffstraße #Leninallee #Landsberger_Allee 77 #Danziger_Straße #Sport #Schwimmen #Freizeit #Sozialismus #SEZ #Architektur

  • Exklusiv: Der Senat will das SEZ an der Landsberger Allee komplett abreißen
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/sez-an-der-landsberger-allee-der-senat-will-das-alte-ddr-bad-abreis


    Und Tschüß, Berlin hat wieder ein Wellenbad weniger. Dabei war die schicke SEZ-Anlage besser als alle Westbäder zusammen.

    Blub-Britz (abgerissen) und Spreewaldbad-Kreuzberg (kalt, bibber...) waren und sind Mist im Vergleich zum SEZ Leninallee Ecke Dimitroffstraße. Aber da wollnwa ja nich wieda hin, Sozialismus, igittigitt ! Könnte ja als Virus beim Schwimmen übertragen werden. Dann lieba jejen Kowitt impfen. Wirkt aba och nich jejen Sozialismus.

    4.1.2024 von Anne Vorbringer - Wie aus einer Antwort auf eine Anfrage der Linken im Abgeordnetenhaus hervorgeht, plant Schwarz-Rot „den Abriss des gesamten Gebäudebestands“. Im Dezember hörte sich das noch anders an.

    Als die Berliner Zeitung Anfang Dezember bei der Senatsfinanzverwaltung zur Zukunft des SEZ und einem möglichen, drohenden Abriss des einstigen DDR-Vorzeigespaßbades nachfragte, gab sich eine Sprecherin noch vage: „Die Details der Rückgabe des Grundstücks und dessen weiterer Entwicklung werden zeitnah geklärt. Deshalb kann ich Ihnen zum jetzigen Zeitpunkt keine weiteren Details nennen.“

    Man verwies auf die Pressemitteilung zum Thema, die nach dem Beschluss des Bundesgerichtshofs darauf verwies, dass das Land Berlin nun wieder über das Grundstück des Sport- und Erholungszentrums (SEZ) an der Landsberger Allee verfügen und dieses neu entwickeln könne.

    Finanzsenator Stefan Evers (CDU) ließ verlauten: „Das SEZ geht zurück an das Land Berlin und kommt damit endlich wieder den Berlinerinnen und Berlinern zugute. Das ist eine großartige Nachricht. Ich danke allen Beteiligten, die sich in diesem viel zu langen Rechtsstreit mit viel Herzblut für die Interessen der Allgemeinheit eingesetzt haben. Jetzt geht es darum, aus dieser Fläche gemeinsam das Beste für Berlin zu machen.“
    Zukunft des SEZ-Areals: gemischt genutzter Standort mit hohem Wohnanteil

    Nun scheint klar zu sein, wie es um die Zukunft des SEZ wirklich bestellt ist. Der Berliner Zeitung liegt eine Anfrage des Linke-Politikers Damiano Valgolio vor, der als direkt gewählter Abgeordneter im Friedrichshainer Westen die aktuelle Berichterstattung zum Anlass genommen hat, beim Senat selber mal nachzufragen.

    In der Antwort der Senatsverwaltung für Finanzen auf die schriftliche Anfrage Valgolios heißt es zunächst: „Der Senat beabsichtigt, den vom Abgeordnetenhaus am 13. Dezember 2018 beschlossenen und durch Frau Senatorin Lompscher festgesetzten Bebauungsplan umzusetzen. Es soll ein gemischt genutzter Standort mit hohem Wohnanteil entstehen, zudem werden Flächen für einen dringend erforderlichen Schulstandort mit gedeckten und ungedeckten Sportanlagen geschaffen. Zudem ist u.a. der Bau von ca. 500 Wohnungen vorgesehen. Der Bebauungsplan schreibt auch vor, dass mindestens 30 Prozent der zu errichtenden Wohnungen für einkommensschwächere Bevölkerungsgruppen vorzusehen sind.“

    Zu den Fragen, ob es ein Gutachten zur Bausubstanz des SEZ geben werde und ob der Senat einen Abriss oder Teilabriss der Gebäude beabsichtige, heißt es: „Die Umsetzung des Bebauungsplans wird den Abriss des gesamten Gebäudebestands erfordern. Es ist beabsichtigt, die Bausubstanz auf dem Grundstück so weit wie möglich wiederzuverwerten, um die CO₂-Belastung durch den Neubau so gering wie möglich zu halten. Hierzu ist eine differenzierte Untersuchung des Gebäudebestandes erforderlich.“

    Der Senat argumentiert weiter, der Erhalt des SEZ als Sport- und Freizeitstätte sei Ziel der vor 20 Jahren erfolgten Privatisierung gewesen. „Zwischenzeitlich sind keine Investitionen erfolgt, die einen dauerhaften Erhalt des im März 1981 eröffneten Gebäudekomplexes hätten sicherstellen können. Der Bebauungsplan widerspräche zwar nicht dem Bestandsschutz der bestehenden Gebäude. Ein dauerhafter Sportbetrieb dürfte aber ausgeschlossen sein. Keines der Gebäude steht unter Denkmalschutz. Die frühere öffentliche Sportnutzung ist durch eine spezialgesetzliche Regelung bereits Ende 2002 aufgegeben worden. Die Schwimm- und Sprunghalle im Europasportpark ist fußläufig ca. 650 Meter vom SEZ entfernt.“

    Damiano Valgolio kritisiert die Abriss-Entscheidung: „Unsere Anfrage hat ergeben, dass der Senat die SEZ-Gebäude ohne Prüfung der Bausubstanz abreißen will. Das ist ein Fehler, das SEZ ist ein wichtiges Stück Ost-Berliner Stadtgeschichte. Stattdessen muss der Senat nun als Erstes ein Baugutachten in Auftrag geben, um festzustellen, welche Teile des Gebäudes weiter für Sport- und Freizeitbetrieb genutzt werden können. Ziel muss es sein, einen möglichst großen Teil des historischen Ensembles zu erhalten und schnell ein Freizeitangebot zu schaffen, das der Tradition des SEZ gerecht wird.“

    Das Grundstück an der Ecke Landsberger Allee/Danziger Straße war 2003 vom Land Berlin an einen Investor verkauft worden. Seit 2016 wurde vor Gericht verhandelt, ob der damalige Käufer seine vertraglichen Pflichten eingehalten hat. Das Kammergericht hat im Jahr 2022 entschieden, dass der Investor das SEZ-Gelände an das Land zurückgeben muss. Eine hiergegen gerichtete Nichtzulassungsbeschwerde des Investors hat der Bundesgerichtshof kürzlich abgewiesen. Das Land Berlin kann wieder über das Grundstück verfügen.

    #DDR #Berlin #Friedrichshain #Dimitroffstraße #Leninallee #Landsberger_Allee 77 #Danziger_Straße #Sport #Schwimmen #Freizeit #Sozialismus #SEZ

  • What If Money Expired ?

    A long-forgotten German economist argued that society and the economy would be better off if money was a perishable good. Was he an anarchist crank or the prophet of a better world?

    A few weeks ago, my nine-year-old son Theo invented a fiat currency to facilitate trade in his living room fort. Bourgeoning capitalist that he is, he had opened a fort gift shop and offered for sale an inventory of bookmarks hastily made from folded paper and liberal applications of tape. Inscribed on them were slogans like “Love,” “I Rule” and “Loot, Money, Moolah, Cash.”

    Theo’s six-year-old brother Julian was interested in the bookmarks, which Theo was happy to sell him for $1 per unit.

    “Hang on,” I shouted from the other room. “You’re not going to sell them for actual money.” (State intervention, I know.)

    Reluctantly, Theo agreed. After some thought, he implemented a new scheme whereby his brother could print his own money with a marker and paper. Each bill would become legal tender once Julian had written “I CAN WRITE” three times on a piece of paper. Misspellings rendered the money void.

    “It has to have some value,” Theo explained. “Otherwise, you could just print millions of dollars.”

    Julian grumbled but soon redeemed his new wealth for a bookmark. Theo deposited the money in his pocket, and thus the fort’s commerce commenced.
    What Is Money, Anyway?

    The history of money is replete with equally imaginative mandates and whimsical logic, as Jacob Goldstein writes in his engaging book, “Money: The True Story of a Made-Up Thing.” Before money, people relied on bartering — an inconvenient system because it requires a “double coincidence of wants.” If I have wheat and you have meat, for us to make a deal I have to want your meat at the same time you want my wheat. Highly inefficient.

    Many cultures developed ritual ways to exchange items of value — in marriage, for example, or to pay penance for killing someone, or in sacrifices. Items used for these exchanges varied from cowry shells to cattle, sperm whale teeth and long-tusked pigs. These commodities helped fulfill two central functions of money:

    1. They served as a unit of account (offering a standardized way to measure worth).
    2. They acted as a store of value (things you can accumulate now and use later).

    Due to the flaws of the barter system, these goods didn’t serve the third function of money, which is:

    3. To act as a medium of exchange (a neutral resource that can easily be transferred for goods).

    Money that served all three of these functions wasn’t created until around 600 B.C.E. when Lydia, a kingdom in modern-day Turkey, created what many historians consider the first coins: lumps of blended gold and silver stamped with a lion. The idea spread to Greece, where people started exchanging their goods for coins in public spaces called agoras. Money soon created alternatives to traditional labor systems. Now, instead of working on a wealthy landowner’s farm for a year in return for food, lodging and clothes, a person could be paid for short-term work. This gave people the freedom to leave a bad job, but also the insecurity of finding employment when they needed it.

    Aristotle, for one, wasn’t convinced. He worried that Greeks were losing something important in their pursuit of coins. Suddenly, a person’s wealth wasn’t determined by their labor and ideas but also by their cunning.

    One summer, the philosopher Thales (who coined the phrase: “Know thyself”) predicted Greece would have a good crop of olives. Before they ripened, he rented all the presses on the islands and then grew rich when, come harvest, everyone went to him to press their olives. Today we might call this good business sense. Aristotle called it “unnatural.”

    He wasn’t alone in his distrust of commerce. In mythology, Hermes is both the god of merchants and of thieves. Meanwhile, the Bible tells the story of Jesus overturning the tables of moneychangers and merchants in a Jerusalem temple. In the early days, as is true today, commerce implied exploitation — of natural resources and of other people. (The Incans, on the other hand, built an entire civilization with no money at all, just a complex system of tributes and structured specialization of work.)

    Nevertheless, the concept of money spread. In 995, paper money was introduced in Sichuan, China, when a merchant in Chengdu gave people fancy receipts in exchange for their iron coins. Paper bills spared people the physical burden of their wealth, which helped facilitate trade over longer distances.

    As it evolved, money became increasingly symbolic. Early paper money acted as an IOU and could always be exchanged for metallic coins of various values. In the late 13th century, however, the Mongol emperor Kublai Khan invented paper money that was not backed by anything. It was money because the emperor said it was money. People agreed. In the intervening centuries, money has conjured more fantastic leaps of faith with the invention of the stock market, centralized banking and, recently, cryptocurrencies.

    Today, there is about $2.34 trillion of physical U.S. currency in circulation, and as much as half of it is held abroad. That accounts for just 10% of the country’s gross domestic product (the total monetary value of all the goods and services produced). Total U.S. bank deposits are around $17 trillion. Meanwhile, total wealth in this country, including nonmonetary assets, is around $149 trillion, more than 63 times the total available cash. The gaps between these numbers are like dark matter in the universe — we don’t have a way to empirically account for it, and yet without it our understanding of the universe, or the economy, would collapse.

    For most people in the developed world, money is lines of data on a bank’s computer. Money is abstract, absurd. It’s a belief system, a language, a social contract. Money is trust. But the rules aren’t fixed in stone.

    “Here’s a thing that always happens with money,” Goldstein wrote. “Whatever money is at a given moment comes to seem like the natural form money should take, and everything else seems like irresponsible craziness.”
    The Problem, As One German Saw It

    More than a century ago, a wild-eyed, vegetarian, free love-promoting German entrepreneur and self-taught economist named Silvio Gesell proposed a radical reformation of the monetary system as we know it. He wanted to make money that decays over time. Our present money, he explained, is an insufficient means of exchange. A man with a pocketful of money does not possess equivalent wealth as a man with a sack of produce, even if the market agrees the produce is worth the money.

    “Only money that goes out of date like a newspaper, rots like potatoes, rusts like iron, evaporates like ether,” Gesell wrote in his seminal work, “The Natural Economic Order,” published in 1915, “is capable of standing the test as an instrument for the exchange of potatoes, newspapers, iron and ether.”

    Gesell was born in 1862 in what is now Belgium, the seventh of nine children. He dropped out of high school because his parents couldn’t afford it, got a job with the postal service and then, at 20, went to Spain to work in a business house. Four years later, he emigrated to Argentina, where he set up a company importing medical equipment and a plant to produce cardboard boxes.

    Argentina was booming in the 1880s. Using capital loaned from Europe, the country invested in railroads and other infrastructure aimed at opening its resources to international trade. The dividends on those projects were slow in coming, however, and the country struggled to service its debt. Meanwhile, inflation was devaluing the currency and the real wages of workers were declining. In 1890, Argentina defaulted on nearly £48 million of national debt, most of which was underwritten by a British merchant bank. Argentina’s GDP dropped 11% in a year and the country fell into a deep recession and political upheaval.

    In 1898, the Argentine government embarked on a deflationary policy to try to treat its economic ills. As a result, unemployment rose and uncertainty made people hoard their money. The economy ground to a halt. There was plenty of money to go around, Gesell realized. The problem was, it wasn’t going around. He argued that the properties of money — its durability and hoardability — impede its circulation: “When confidence exists, there is money in the market; when confidence is wanting, money withdraws.”

    Those who live by their labor suffer from this imbalance. If I go to the market to sell a bushel of cucumbers when the cost of food is falling, a shopper may not buy them, preferring to buy them next week at a lower price. My cucumbers will not last the week, so I am forced to drop my price. A deflationary spiral may ensue.

    The French economist Pierre-Joseph Proudhon put it this way: “Money, you imagine, is the key that opens the gates of the market. That is not true — money is the bolt that bars them.”

    The faults of money go further, Gesell wrote. When small businesses take out loans from banks, they must pay the banks interest on those loans, which means they must raise prices or cut wages. Thus, interest is a private gain at a public cost. In practice, those with money grow richer and those without grow poorer. Our economy is full of examples of this, where those with money make more ($100,000 minimum investments in high-yield hedge funds, for example) and those without pay higher costs (like high-interest predatory lending).

    “The merchant, the workman, the stockbroker have the same aim, namely to exploit the state of the market, that is, the public at large,” Gesell wrote. “Perhaps the sole difference between usury and commerce is that the professional usurer directs his exploitation more against specific persons.”

    Gesell believed that the most-rewarded impulse in our present economy is to give as little as possible and to receive as much as possible, in every transaction. In doing so, he thought, we grow materially, morally and socially poorer. “The exploitation of our neighbor’s need, mutual plundering conducted with all the wiles of salesmanship, is the foundation of our economic life,” he lamented.

    To correct these economic and social ills, Gesell recommended we change the nature of money so it better reflects the goods for which it is exchanged. “We must make money worse as a commodity if we wish to make it better as a medium of exchange,” he wrote.

    To achieve this, he invented a form of expiring money called Freigeld, or Free Money. (Free because it would be freed from hoarding and interest.) The theory worked like this: A $100 bill of Freigeld would have 52 dated boxes on the back, where the holder must affix a 10-cent stamp every week for the bill to still be worth $100. If you kept the bill for an entire year, you would have to affix 52 stamps to the back of it — at a cost of $5.20 — for the bill to still be worth $100. Thus, the bill would depreciate 5.2% annually at the expense of its holder(s). (The value of and rate at which to apply the stamps could be fine-tuned if necessary.)

    This system would work the opposite way ours does today, where money held over time increases in value as it gathers interest. In Gesell’s system, the stamps would be an individual cost and the revenue they created would be a public gain, reducing the amount of additional taxes a government would need to collect and enabling it to support those unable to work.

    Money could be deposited in a bank, whereby it would retain its value because the bank would be responsible for the stamps. To avoid paying for the stamps, the bank would be incentivized to loan the money, passing on the holding expense to others. In Gesell’s vision, banks would loan so freely that their interest rates would eventually fall to zero, and they would collect only a small risk premium and an administration fee.

    With the use of this stamp scrip currency, the full productive power of the economy would be unleashed. Capital would be accessible to everyone. A Currency Office, meanwhile, would maintain price stability by monitoring the amount of money in circulation. If prices go up, the office would destroy money. When prices fall, it would print more.

    In this economy, money would circulate with all the velocity of a game of hot potato. There would be no more “unearned income” of money lenders getting rich on interest. Instead, an individual’s economic success would be tied directly to the quality of their work and the strength of their ideas. Gesell imagined this would create a Darwinian natural selection in the economy: “Free competition would favor the efficient and lead to their increased propagation.”

    This new “natural economic order” would be accompanied by a reformation of land ownership — Free Land — whereby land was no longer privately owned. Current landowners would be compensated by the government in land bonds over 20 years. Then they would pay rent to the government, which, Gesell imagined, would be used for government expenses and to create annuities for mothers to help women achieve economic independence from men and be free to leave a relationship if they wanted.

    Gesell’s ideas salvaged the spirit of private, competitive entrepreneurialism from what he considered the systemic defects of capitalism. Gesell could be described as an anti-Marxian socialist. He was committed to social justice but also agreed with Adam Smith that self-interest was the natural foundation of any economy.

    While Marx advocated for the political supremacy of the dispossessed through organization, Gesell argued that we need only remove economic obstacles to realize our true productive capacity. The pie can be grown and more justly shared through systemic changes, he maintained, not redistributed through revolution. “We shall leave to our heirs no perpetually welling source of income,” he wrote, “but is it not provision enough to bequeath economic conditions that will secure them the full proceeds of their labor?”

    Although many dismissed Gesell as an anarchistic heretic, his ideas were embraced by major economists of the day. In his book “The General Theory of Employment, Interest and Money,” John Maynard Keynes devoted five pages to Gesell, calling him a “strange and unduly neglected prophet.” He argued the idea behind a stamp scrip was sound. “I believe that the future will learn more from the spirit of Gesell than from that of Marx,” Keynes wrote.

    In 1900, Gesell retired and took up farming in Switzerland, where he published pamphlets, books and a magazine on monetary reform. In 1911 he moved to Eden, a single-tax, vegetarian commune outside Berlin, where he criticized monogamy and advocated free love. In 1919, when pacifist poets and playwrights launched the Bavarian Soviet Republic in Munich, they offered Gesell the position of finance minister. Gesell drew up plans for land reform, basic income and Freigeld. The republic lasted all of a week before being overthrown by the Communist Party and then the German army, who detained Gesell and charged him with treason.

    He gave an impassioned defense. “I do not attack capital with force, with strikes and paralization of business and plant, with sabotage,” he told the tribunal. “I attack it with the only weapon which is inherent with the proletariat — work. By recommending to the masses untrammeled, relentless work, I lay low the idol of interest.”

    Gesell was acquitted and returned to writing. He died of pneumonia in 1930, in Eden, at the age of 67.
    And Then It Actually Happened

    That very year, the owner of a dormant coal mine near the Bavarian town of Schwanenkirchen tried in vain to get a loan from a bank to begin mining again. Stymied by the representatives of traditional finance, he went to the Wära Exchange Association, a group that was created to put Gesell’s ideas into practice. The group agreed to give the mine owner 50,000 Wära, a depreciating currency equivalent to 50,000 Reichsmarks.

    The mine owner then gathered the unemployed miners and asked if they would go back to work, not for legal tender, but for this new currency. They agreed that any money was better than no money. The mine owner purchased food, clothing and household goods from warehouses that were already using the Wära currency. The miners, now back digging coal, used their wages to buy these goods from the mine owner. Soon, other businesses in town wanted to use the currency to benefit from the sudden influx of cash. Because the currency depreciated at 1% per month, everyone was eager to part with it and it circulated rapidly throughout the economy. Soon, in whole districts, the Wära currency replaced the Reichsmark, which alarmed the bigger banks and the government. Finally, the Reichsbank ended the experiment by banning the currency.

    Two years later, in the Austrian town of Wörgl, Gesell’s ideas came to life again. In 1932, Wörgl’s mayor, a socialist locomotive engineer, desperately wanted to get his constituents back to work. A supporter of Gesell’s ideas, he devised a plan where Austrian schillings would be replaced with Work Certificates that depreciated at 1% per month.

    The mayor hired townspeople, paid in Work Certificates, to improve roads, install streetlights and build a concrete bridge. Work Certificates circulated rapidly from merchants to tenants, to landlords, to saving accounts. People paid their taxes early to avoid paying for stamps. In one year, the Work Certificates traded hands 463 times, creating goods and services worth almost 15 million schillings. By contrast, the ordinary schilling was exchanged only 21 times.

    The experiment was called the Miracle of Wörgl. Vienna newspapers took notice. The government of France expressed interest. Two hundred mayors in Austria devised similar programs in their communities. Again, however, the financial authorities grew uneasy, arguing that these local stamp scrips undermined the currency-issuing power of the national bank. By the fall of 1933, the Austrian Supreme Court had prohibited their circulation.

    Gesellian experiments happened in the U.S. and Canada too, inspired by the Great Depression. In 1932, in Hawarden, Iowa, a limited amount of stamp scrip was put into circulation to pay for public works. The same year, a similar program was deployed in Anaheim, California. In 1933, Oregon attempted to print $80 million in stamp scrip, but the U.S. Treasury stopped it. The government of Premier William “Bible Bill” Aberhart in Alberta, Canada, introduced depreciating “prosperity certificates” (which people quickly renamed “velocity dollars”) in 1936.

    That decade in the U.S., 37 cities, eight counties and some business groups attempted to issue almost 100 different types of stamp scrip. All these experiments were local, small in scope and short-lived. In 1933, the economist Irving Fisher, who called himself “a humble student of Silvio Gesell,” tried to persuade President Franklin Delano Roosevelt to adopt a national stamp scrip, and even convinced an Alabama senator to introduce a bill that would have issued up to $1 billion in depreciating currency. It never came to a vote. Roosevelt, who was preparing to take the country off the gold standard, worried that any further economic innovations would be too destabilizing.

    Other Gesell evangelists included Frank Lloyd Wright and the poet Ezra Pound, the son of an assayer at the U.S. Mint in Philadelphia. As a child, Pound visited his father at work; in a basement vault, he saw sweating, shirtless men with giant shovels scooping millions of dollars’ worth of silver coins into counting machines “like it was litter.” Later he wrote that it was unnatural when a financier made money out of nothing by harvesting interest on a loan. The poet believed our current economic order disincentivizes actual work and creation while incentivizing market manipulation and shrewd, sometimes dishonest, schemes of profit. To Pound, the concept of money was so pervasive and unexamined that money had become an end in itself, not the vehicle it was intended to be.

    In 1935, he wrote an essay, “What is Money For?” in which he promoted Gesell’s expiring money with ardent emphasis. “The AIM of a sane and decent economic system,” Pound wrote, “is to fix things so that decent people can eat, have clothes and houses up to the limit of available goods.”

    Pound called Gesell’s idea “vegetable money” and argued it was a necessary equalizing force so that one person doesn’t have money wealth that accumulates in a bank while others have potato wealth that rots in their root cellar. In Pound’s view, the wealth of a nation ought to not be measured in its amount of money but by the flourishing of its creative and productive arts. “When the total nation hasn’t or cannot obtain enough food for its people, that nation is poor,” he wrote. “When enough food exists and people cannot get it by honest labor, the state is rotten.”

    To Pound, money that is organic, subject to birth and decay, that flows freely between people and facilitates generosity, is more likely to bind a society together rather than isolate us. An expiring money would enrich the whole, not the select few. Usury — which we can take to mean unfettered capitalism — was responsible for the death of culture in the post-Reformation age.

    Pound eventually moved to Italy and embraced the fascism of Benito Mussolini, advocating for a strong state to enforce these ideas. In doing so, he ceded his artistic idealism to autocratic fiat. Pound was strident in his economic convictions but also a realist on human nature. “Set up a perfect and just money system and in three days rascals, the bastards with mercantilist and monopolist mentality, will start thinking up some wheeze to cheat the people,” he wrote.
    What It Means Today

    Gesell’s idea for depreciating money “runs counter to anything we’ve ever learned about the desirable properties of money,” David Andolfatto, a former senior vice president of the Federal Reserve Bank of St. Louis and the chair of the economics department at the University of Miami, told me recently. “Why on Earth would you ever want money to have that property?”

    But during the economic downturn that followed the Covid pandemic, Andolfatto recognized the potential value of an expiring money in times of crisis. The relief checks that the government sent out to U.S. households didn’t immediately have their desired effect of stimulating the economy because many people saved the money rather than spend it. This is the paradox of thrift, Andolfatto explained. What’s good for the individual is bad for the whole.

    “Well, what if we gave them the money with a time fuse?” Andolfatto remembers wondering. “You’re giving them the money and saying look, if you don’t spend it in a period of time, it’s going to evaporate.”

    In a paper he wrote for the Fed in 2020, Andolfatto called this concept “hot money credits.” He pointed out that when the economy goes into a funk, there is a “coordination failure” where people stop spending and others stop earning. Withholding money in times of fear creates a self-fulfilling prophecy by further stifling the economy. So, could Gesell’s idea of expiring money be the cure?

    “The desirability depends on the diagnosis,” Andolfatto told me. “It’s like a doctor administering a drug to a healthy person and a sick person. You administer the drug, and it has some side effects. If the person is healthy, you’re not going to make them any better. You might make them even worse. If they’re sick, it might make them better.”

    The problem, Andolfatto said, is that issuing pandemic checks with an expiration date would hurt those with little savings. People with money in the bank would use their expiring money just like normal money. People with no savings, on the other hand, might find that expiring money forced them to spend and did little to stabilize their financial situations.

    Since he wrote the paper, Andolfatto went on, the U.S. economy recovered remarkably well under policies that didn’t include Gesell’s radical reforms. “I admit to being intrigued by the idea,” Andolfatto said. “You can do it on a local level. I wonder, as a practical matter, if one can do it on a large scale.”

    Keynes believed Gesell’s expiring money amounted to “half a theory” — it failed, Keynes argued, to account for people’s preference for liquid assets, of which money is just one example. “Money as a medium of exchange has to also be a store of value,” Willem Buiter, a former global chief economist at Citigroup, told me. In a Gesellian economy, he continued, the affluent would simply store their wealth in another form — gold bars, perhaps, or boats — which could be converted into money when they wanted to transact.

    Buiter doesn’t believe Gesellian money can really address serious social inequality, but he did note times when it was advantageous for a central bank to drop interest rates below zero, like when inflation and market interest rates are low and should go lower to maintain full employment and utilization of resources. Positive or negative interest rates could easily be applied to digital money in a cashless economy, for which Buiter and others have advocated. But it’s hard to imagine how a government today could practically implement a Gesellian tax on hard currency. “You’d have to be able to go out and confiscate money if it’s not stamped,” Buiter said. “It would be rather brutal.”

    In 1938, the psychologist Abraham Maslow — who later became famous for his “hierarchy of needs,” which ranked human necessities from the physiological (air, water, food) to the transcendent — spent six weeks with the Siksika (Blackfoot) people in southern Alberta. He discovered a community where wealth was not measured in money or in property. “The wealthiest man in their eyes is one who has almost nothing,” he wrote, “because he has given it all away.”

    For most of us today, money is assurance. We live in a culture in which the pursuit of security is paramount. Save money, we are told — for a health crisis, for our kids to go to college, for retirement. But is it possible to have any guarantee, through money or anything else, of our safety in life?

    In her new book “The Age of Insecurity,” the activist Astra Taylor writes: “Today, many of the ways we try to make ourselves and our societies more secure — money, property, possessions, police, the military — have paradoxical effects, undermining the very security we seek and accelerating the harm done to the economy, the climate and people’s lives, including our own.”

    The negative consequences of the unimpeded accumulation of wealth are plain for all to see. Human rights abuses, corruption and the devastation of the planet have all been justified in its pursuit. It’s possible to imagine many reincarnations of money that serve different values. Putting a price on carbon emissions is one way to offset the environmental damage incurred by economic growth. A universal basic income and free higher education would help redistribute and equalize financial and social capital.

    There are more radical questions being asked: What if the money you accumulated in life died with you? What if actuaries determined the amount of money people need to live a comfortable life, and earnings were capped there? What would a world look like in which the ardor of one’s work — not just luck and geography and privilege — determined a person’s wealth?

    In “The Man Who Quit Money,” Mark Sundeen writes about a man in Utah who deposited his life savings in a phone booth, opting out of the institution altogether. It’s an age-old tradition among the pious and iconoclasts the world over — becoming a recluse in order to attune oneself with rhythms beyond social conventions. Many of the most charismatic people are animated by passions that don’t earn them money but add a richness to their lives that money can’t buy. When we find those things that sustain us — art, hobbies, service — the worth of those activities transcends money to fulfill us on a deeper, spiritual level.

    Money may be a language, a way to translate value in terms we all understand, but money is not the sum of what we have to say. The more money one has, the less meaning work has to that person. At the same time, life’s most meaningful work, like raising children or cooking a meal for others, often goes unpaid. And yet this is the substance of life, the stuff that determines who we are and how we will be remembered.

    Gesell believed that capitalism had beaten communism, but he recognized the flaws of our current economic order. “The choice lies between progress or ruin,” he wrote. “We must push on through the slough of capitalism to the firm ground beyond.”

    Is his idea of an expiring currency any more absurd than the status quo we inherited? Perhaps his greatest contribution is to remind us that the rules of money can be reinvented, as indeed they always have. Money is a construct of our collective imagination, subject to our complacency, yes, but also to our inquiry, values and highest ambitions. Gesell argued for an engaged, probing curiosity of our economic institutions so that we may reimagine them to better serve the societies we want to create. “The economic order under which men thrive,” he wrote, “is the most natural economic order.” To that end, ours may still be a work in progress.

    https://www.noemamag.com/what-if-money-expired

    via @freakonometrics

    #argent #finance #histoire #troc #échange #valeur #système_monétaire #Silvio_Gesell #expiration #circulation #confiance #déflation #Pierre-Joseph_Proudhon #intérêts #économie #Freigeld

  • « Pays-Bas, un empire logistique au coeur de l’Europe » : https://cairn.info/revue-du-crieur-2023-1-page-60.htm
    Excellent papier du dernier numéro de la Revue du Crieur qui montre comment le hub logistique néerlandais a construit des espaces dérogatoires aux droits pour exploiter des milliers de migrants provenant de toute l’Europe. Ces zones franches optimisent la déréglementation et l’exploitation, générant une zone de non-droit, où, des horaires de travail aux logements, toute l’existence des petites mains de la logistique mondiale dépend d’une poignée d’employeurs et de logiciels. L’article évoque notamment Isabel, le logiciel de l’entreprise bol.com qui assure la mise à disposition de la main d’oeuvre, en intégrant statut d’emploi, productivité, gérant plannings et menaces... optimisant les RH à « l’affaiblissement de la capacité de négociation du flexworker ». Une technique qui n’est pas sans rappeler Orion, le logiciel qui optimise les primes pour les faire disparaitre... https://www.monde-diplomatique.fr/2022/12/DERKAOUI/65381

    Les boucles de rétroaction de l’injustice sont déjà en place. Demain, attendez-vous à ce qui est testé et mis en place à l’encontre des migrants qui font tourner nos usines logistiques s’élargisse à tous les autres travailleurs. #travail #RH #migrants

  • Steglitz-Zehlendorf: Reise ins Mittelalter, bestes Essen und Spionagetunnel
    https://www.berliner-zeitung.de/ratgeber/berlin-bezirke-serie-ratgeber-tipps-steglitz-zehlendorf-reise-ins-m

    2.10.2022 von Nicole Schulze - Authentische Thai-Gerichte, schönste Villenviertel und beeindruckende Zeitreisen: Unsere Wochenend-Serie entführt Sie in den Berliner Südwesten.

    Berlin ist ein Dorf. Sagt man so, und das stimmt auch, wenn man genauer hinguckt. Aber wer tut das schon? Wer fährt einfach mal in einen anderen Kiez, um zu gucken, was da so los ist? Das wollen wir ändern. In der Bezirke-Serie stellen wir alle 12 Berliner Bezirke vor, lassen Einheimische zu Wort kommen, verraten Geheimtipps, tauchen ein in die Vielfalt der Möglichkeiten. Heute: #Steglitz-Zehlendorf.

    Der Berliner Südwesten galt schon immer als schicker und teurer als andere Kieze Berlins. Dabei ist es längst nicht überall „posh“ und etepetete, siehe Thermometersiedlung in Lichterfelde.

    Rund um die #Fahrenheitstraße stehen um die 60 Plattenbauten und Hochhäuser, die Tausenden von Steglitzern ein Zuhause sind. Das Zusammenleben war und ist nicht immer einfach, der Kiez wurde 2017 als ‚Gebiet mit besonderem Aufmerksamkeitsbedarf‘ eingestuft. Der Rapper Fler ist hier groß geworden.

    Aber natürlich haben wir alle die sprachlos machenden Villen vor Augen, wenn wir an die Architektur von Steglitz und Zehlendorf denken. Falls Sie nicht wissen, was gemeint ist: Fahren Sie zum Bahnhof Lichterfelde-West und machen dann einen Spaziergang. Zuerst entlang der #Curtiusstraße, wo Sie an der Villa Holzhüter vorbeikommen, benannt nach ihrem Bauherrn. Besichtigen kann man das südländisch wirkende Gebäude zwar nicht, aber von außen bestaunen. Immerhin.

    Weiter geht’s über den #Kadettenweg zur #Kommandantenstraße, wo sich ein Prachtbau an den nächsten reiht. In Höhe der #Friedrichstraße sollten Sie einmal kurz innehalten und das Rother-Stift näher betrachten, ein Backsteinbau vom Ende des 19. Jahrhunderts. „Im Jahr 1840 wurde von dem preußischen Minister Christian Rother die Rother-Stiftung gegründet. Diese Stiftung sollte unverheirateten Töchtern von Offizieren und Beamten im Alter Unterkunft bieten“, weiß Wikipedia zu berichten. Heute sind dort Wohnungen. Eine traumhafte Vorstellung, nicht wahr?

    Wenn Sie die Kommandantenstraße weiter entlanglaufen und die #Ringstraße überquert haben, kommen Sie zur Kreuzung #Weddingenweg. Biegen Sie nach links ab und laufen bis zur #Paulinenstraße – staunen Sie über Villen, die wie kleine Burgen aussehen, mit Türmchen und Zinnen, mit (nicht echten) Zugbrücken und so vielen Details, dass man am liebsten sofort Umzugspläne schmieden möchte.

    Was macht Steglitz-Zehlendorf so besonders?

    Michael Pawlik, Leiter der Wirtschaftsförderung des Bezirkes: „Das Besondere an Steglitz-Zehlendorf ist aus meiner Sicht die besondere Lage innerhalb Berlins. Im Norden des Bezirks tummelt sich eine mobile Urbanität rund um die Steglitzer #Schloßstraße mit ihrem bekannten ‚Bierpinsel‘, auf der ein riesiges Shopping-Angebot präsentiert wird, und gleichzeitig locken im Umfeld dieser großen Einkaufsstraße kulturelle Angebote wie der #Titania-Palast, die #Schwartzsche_Villa oder das #Schloßparktheater unter der Intendanz von Dieter Hallervorden.“

    Mittendrin befänden sich grüne Oasen wie der #Stadtpark_Steglitz oder der #Bäkepark in unmittelbarer Nähe des Naturschutzgebietes Schlosspark Lichterfelde sowie „die größte Oase: der Botanische Garten“, so Michael Pawlik, der im dortigen Mittelmeerhaus vor zehn Jahren seine Frau geheiratet hat.

    „Man spürt deutlich, dass auch immer mehr junge Familien in den Bezirk ziehen, da die Lehreinrichtungen wie Kitas, Schulen und die ansässige #Freie_Universität Berlin mit zahlreichen Forschungsinstituten sich berlinweit auf dem höchsten Niveau befinden“, so der Wirtschaftsförderungs-Chef. „Hinzu kommen Sport- und Freizeitangebote an der Havel und am Wannsee für Wasserbegeisterte. Unzählige Radwege durch Wald- und Grünanlagen, auf denen die Natur zu erleben ist und versteckte Plätze wie das #Kleist-Grab zu finden sind.“

    Damit nicht genug: „Kulturelle Angebote mit Alleinstellungsmerkmal wie beispielsweise das Alliiertenmuseum, das #Museumsdorf_Düppel, das #Brücke-Museum oder die #Domäne_Dahlem runden die vielfältigen Angebote des Bezirkes ab“, so Michael Pawlik.

    Für Architekturfans wartet Steglitz-Zehlendorf gleich mit mehreren Highlights auf, wie der Fachmann berichtet: „Die besondere Architektur der Villenkolonie Lichterfelde, für die es einen empfehlenswerten Audio-Walk gibt, ist sehenswert, ebenso die der Wald-Siedlung Zehlendorf, bekannt als #Bruno-Taut-Siedlung. Diese wurde als siebte ‚Siedlung der Berliner Moderne‘ für die Unesco-Welterbeliste vorgeschlagen.“

    Die Tipps des Locals: Das muss man gesehen haben

    Eigentlich stolpert man von einem Highlight zum nächsten, wenn man nach Steglitz-Zehlendorf fährt. Ein vielleicht nicht alltägliches, aber doch beliebtes Ausflugsziel ist der mit altem Baumbestand gesäumte #Waldfriedhof_Zehlendorf (Potsdamer Chaussee 75), wo unter anderem Willy Brandt, Günter Pfitzmann und Ernst Reuter begraben liegen.

    Noch schöner ist der #Waldfriedhof_Dahlem (Hüttenweg 47) mit seinen vielen Grüften, Engelsstatuen und einer ebenso hohen Promidichte. Hier ruhen Harald Juhnke, Horst Buchholz, Udo Walz, Heinz Berggruen und Richard von Weizsäcker.

    Das Grab des Literaten #Heinrich_von_Kleist hingegen finden Sie auf keinem Friedhof, sondern zwischen der Bismarckstraße und dem Kleinen Wannsee. Eingezäunt und unter hohen Bäumen steht hier sein Grabmal. Zusammen mit seiner schwer kranken Freundin Henriette Vogel beging von Kleist im November 1811 Suizid – und damals wurden „Selbstmörder“ nicht auf Friedhöfen, sondern außerhalb der Friedhofsmauern bestattet. Nicht ganz klar ist, ob der Freitod tatsächlich an dieser Stelle stattfand.

    Szenenwechsel. Nach dem Krieg gehörte Steglitz-Zehlendorf zum amerikanischen Sektor, ebenso wie Kreuzberg, Tempelhof, Schöneberg und Neukölln. Heute erinnert das #Alliiertenmuseum (Clayallee 135) an jene Zeit. Anschaulich wird hier die Geschichte der Westmächte in Berlin dargestellt.

    Zu sehen gibt es beispielsweise einen US-Jeep aus den Nachkriegsjahren, Carepakete mit originalem Inhalt, das Rias-Leuchtschild, ein Stück der #Berliner_Mauer (bemalt von Thierry Noir!), ein Kontrollhäuschen vom Checkpoint Charlie, ein Luftbrücken-Flugzeug ebenso wie die Taschentuch-Fallschirmchen oder auch einen Spionagetunnel. Alles ist im Original vor Ort. Der Eintritt ist übrigens kostenlos.

    Ebenso kostenfrei kommen Sie in die #Schwartzsche_Villa (Grunewaldstraße 55), eine kommunale Galerie. Gegenwartskunst, Regionalgeschichte, Zimmertheater, Konzerte, Lesungen, Performances – hier ist für alles Platz. Der Bankier Carl Schwartz ließ das herrschaftliche Gebäude zwischen 1895 und 1898 errichten, es war sein Sommersitz. Nach dem Krieg war hier ein Waisenhaus untergebracht, aber es stand auch viele Jahre leer. Seit 1983 steht es unter Denkmalschutz und wurde 1995 als Kulturhaus eröffnet.

    Es werden Kunstkurse für Kinder angeboten, ebenso wie kolonialhistorische Stadtspaziergänge durch Lichterfelde, aber man kann auch Räume mieten. Im Erdgeschoss gibt es ein kleines, feines Café, das man sich nicht entgehen lassen sollte. Es sitzt sich hier nett. Und: Hier haben einige Menschen mit Behinderungen einen Job gefunden. Die Schwartzsche Villa bietet nicht nur für alles Dingliche Platz, sondern auch für jeden von uns, egal, wie und wer wir sind. Schön.

    Etwas rustikaler geht’s im #Museumsdorf_Düppel (#Clauertstraße 11) in Nikolassee zu. Hier dreht sich alles ums Leben im Mittelalter, inklusive der damaligen Tierhaltung (Schafe, Ochsen, Schweine, Ziegen). Im Freilichtmuseum stehen zudem originalgetreue Häuser aus der Zeit um 1200, auch altes Handwerk wird gezeigt, das Schmieden und das Bronzegießen. Selbstverständlich werden auch mittelalterliche Pflanzen angebaut und erklärt.

    Aber Achtung: Das Museumsdorf Düppel hat nur bis zum 6. November geöffnet. Dann ist es bis zum Frühling geschlossen. Ganzjährig geöffnet ist hingegen die #Domäne_Dahlem (#Königin-Luise-Straße 49), wo Sie auch hiesige Tierarten sowie echte in Handarbeit auf dem Feld beobachten können. Die hier angebauten und geernteten Lebensmittel können Sie unter anderem im Hofladen kaufen.

    Wo kann man in Steglitz-Zehlendorf gut essen?

    4,7 von 5 möglichen Sternen bei 460 Google-Rezensionen, 4,5 von 5 bei Tripadvisor. Und der kritische Guide Michelin schreibt: „Sympathisch-leger und ungezwungen ist hier die Atmosphäre, schmackhaft und frisch die Küche, die sich bei der Produktwahl an der Saison orientiert. Tipp: Lassen Sie sich mit einem 3-Gänge-Menü überraschen. Dazu wird man freundlich umsorgt.“ Offenkundig ist das Restaurant Jungbluth (#Lepsiusstraße 63) eines der besten Restaurants der Stadt.

    Die Steglitzer interpretieren die deutsche Küche neu, legen Wert auf viel Gemüse. Untergebracht ist das stilvolle, stuckverzierte Restaurant in einem ehemaligen Wein-Ecklokal, von dem der alte Bartresen erhalten geblieben ist.

    Das Jungbluth liegt vis-à-vis der thailändischen Botschaft, von deren Botschafter man sich erzählt, dass er gern mal ums Eck in ein kleines Restaurant essen geht: Das Dokmai Thai ist nur wenige Schritte entfernt (#Muthesiusstraße 38) und bietet authentische thailändische Küche – keine Tourikost, wie wir es vielfach serviert bekommen. Eigentlich ist das Dokmai Thai mit seiner Handvoll Tischen eher ein Imbiss, aber das tut dem kulinarischen Genuss keinen Abbruch. Absoluter Geheimtipp!

    Ein Potpourri für alle Sinne finden Sie bei Mutter Fourage in Wannsee (#Chausseestraße 1 a), wo es nicht nur eine Galerie samt Kunsthandel sowie eine Gärtnerei gibt, sondern auch allerhand Leckereien. Egal, ob Sie zum Frühstück hierherkommen, mittagessen wollen oder bei Kaffee und Kuchen die ruhige Abgeschiedenheit eines kleinen alten Hinterhofes genießen möchten.

    Früher wurde hier Viehfutter gehandelt, und optisch erzählt noch einiges von den vergangenen Zeiten. Lassen Sie sich entführen und verführen – Auge und Gaumen kommen hier voll auf ihre Kosten. Es gibt vieles auch zum Mitnehmen, sogar liebevoll arrangierte Präsentkörbe.

    Und wo wir gerade bei Kaffee und schönen Blumen sind: Das Café der Königlichen Gartenakademie ist ein Muss für Pflanzenfans und Freunde des gepflegten Schlemmens. Die Gerichte sind auf den Punkt, die Bedienung ausgesprochen freundlich – und das Ambiente in der Tat eine grüne Oase. Die Außenterrasse schließt saisonbedingt im Laufe des Oktobers, aber auch drinnen in dem Glashaus lässt es sich ganz formidabel sitzen, schlemmen und gucken.

    Last, but not least: Das Lutter & Wegner im Schloss Glienicke (#Königstraße 36) ist nicht nur, aber auch wegen seiner unvergleichlichen Lage einen Besuch wert. Das nach antikem Vorbild erbaute Schloss liegt unweit der Glienicker Brücke und war einstmals die Sommerresidenz des Prinzen Carl von Preußen.

    Man kann das Schloss besichtigen: „In das Schloss gelangt der Besucher über einen mit Passionsblumen und Pfeifenwinde berankten Laubengang, dessen Wände zahlreiche Marmorfragmente von antiken Skulpturen und Sarkophagen schmücken“, schreibt die Stiftung Preußische Schlösser und Gärten in Berlin und Brandenburg.

    Auch drinnen wird nicht gegeizt: „Das Zentrum bildet der Rote Saal, an den sich der grüne Salon, das türkise Schlafzimmer, das Marmorzimmer und die tiefblaue Bibliothek anschließen. Vor den kräftigen Farben der Wände leuchten die Goldrahmen der Gemälde, funkeln die Kronleuchter, setzen Marmorkamin und das edle Mobiliar reizvolle Akzente“, heißt es weiter.

    Falls Sie nach dem Besichtigen oder vor dem Spaziergang durch den wunderschönen Park eine Pause brauchen, ist das Lutter & Wegner in der Remise genau richtig. Ausgewählte Gerichte, nicht abgehoben, sondern eher gutbürgerlich-delikat, dazu natürlich herrlichste Weine inmitten einer royalen Location. So lässt sich’s leben!

    #Berlin #Setglitz #Zehlendorf #Wannsee #Lichterfelde #Lichterfelde-Süd #Lichterfelde-West #Tourismus #Gaststätte #Botanischer_Garten #Glienicke

  • Le temps des pédagogies innovantes, l’enfant au centre de l’école - Ép. 3/4 - Transmettre les savoirs, une histoire de l’éducation
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-l-histoire/le-temps-des-pedagogies-innovantes-l-enfant-au-centre-de-l-ecole

    Au lendemain de la Grande Guerre, une nouvelle génération d’éducateurs juge ces avancées insuffisantes. L’école est déclarée coupable d’avoir formé une génération de citoyens dénuée d’esprit critique et perméables à la propagande. Plusieurs pédagogues fondent la Ligue internationale pour l’Éducation Nouvelle en 1921, sous la houlette de l’éducateur suisse Adolphe #Ferrière. Parmi les différentes méthodes imaginées, toutes ont ce point commun : il s’agit d’encourager la spontanéité et la créativité de l’enfant, de le pousser à aiguiser son sens de l’observation et son esprit critique afin d’en faire un citoyen capable de remplir correctement ses devoirs civiques. Sur fond de syndicalisme révolutionnaire, le couple d’instituteurs Célestin et Élise #Freinet met au point une méthode pédagogique qui ne tarde pas à faire scandale.

    #Laurence_De_Cock est historienne, chargée de cours en didactique de l’#histoire et #sociologie du curriculum à l’Université de Paris. Spécialiste de l’histoire de l’#éducation et de l’#école, elle est l’autrice de plusieurs ouvrages sur le sujet.

  • This Train I Ride

    L’Amérique aujourd’hui. Un #train_de_marchandises traverse le paysage tel un gigantesque serpent de fer. Un jour, Ivy, Karen, Christina ont tout quitté, bravé le danger pour parcourir le pays à bord de ces trains. Elles les attendent, cachées dans des fourrés, dormant sous les ponts des autoroutes. Elles mènent une vie de #hobos (#vagabonds). Dans le fracas de la bête métallique, le réalisateur devient leur compagnon de route. Sur le rail et là où la vie les a menées, leurs trajectoires se croisent et se répondent : une rage de vivre, une quête spirituelle, une éternelle #rébellion. Elles sont plus fortes que la société, elles sont plus fortes que les hommes, elles sont libres.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/59944_1
    #film #film_documentaire #documentaire
    #nomadisme #solitude #errance #train #femmes #USA #Etats-Unis #Freight_Train_Riders_of_America (#FTRA) #meurtres #assassinats #vagabondage #liberté

  • Lettre de l’ICEM-Pédagogie Freinet, dénonçant la répression pédagogique (lire, ici, mutation forcée) d’une instit’ de Bobigny pour ne pas avoir fait remonter les évaluations nationales, et par là, pour ne pas avoir souscrit à la politique de gestion du ministère de l’Éducation.

    https://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/62396

    En agissant comme elle le fait, la hiérarchie entend une nouvelle fois mettre au pas chacun.e d’entre nous, niant les réalités de terrain qui sont les nôtres. Pour cela, l’institution n’hésite pas à employer les pires méthodes : irruptions intempestives de l’IEN dans l’école et dans la classe de notre collègue, menaces, etc. En envisageant de procéder au déplacement administratif de notre collègue en pleine année scolaire, l’institution nie tout le travail mené par cette enseignante pour construire le collectif que constitue la classe dont elle a la charge cette année. L’institution méprise les élèves, ces enfants, qui constituent cette classe en n’hésitant pas à les priver de leur enseignante.

    Et à lire un communiqué de Sud Éducation 93, la mise en pas semble être de plus en plus fréquente chez les hussards de la République.

    https://www.sudeducation93.org/Notre-syndicalisme-derange-en-plus-haut-lieu-mais-nous-ne-nous-laiss

    Depuis quelques années nous constatons une multiplication des attaques de la hiérarchie contre des militants et militantes de SUD éducation, preuve que notre syndicalisme, nos principes et prises de position dérangent l’administration. Faute d’avoir de réels arguments à apporter à nos revendications quant à l’amélioration du service public d’éducation, la hiérarchie nous répond lâchement sur le terrain administratif et disciplinaire à travers des sanctions plus ou moins assumées selon les cas.

    Depuis 2019, ce ne sont pas moins de 5 affaires de répression qu’ont eu à subir les militants et militantes de SUD éducation dans différentes académies.

    2019, Bobigny (93) : l’administration lance deux procédures disciplinaires et deux mutations forcées contre 4 collègues du collège République, dont 3 militant·es de SUD éducation malgré un dossier vide.

    2020, Melle (79) : suite à un arrêté du 9 mars, trois enseignant·es, tou·tes adhérent·es de SUD Éducation, sont suspendu·es à titre conservatoire pour une durée de quatre mois, dans l’attente d’éventuelles suites disciplinaires. En septembre, les 3 collègues sont convoqué en conseil disciplinaire avec une 4ème collègue à la surprise générale. Là aussi leur dossier est vide. Ce qu’on leur reproche ? Avoir fait grève contre la réforme du bac !

    2020, Bordeaux (33) : trois enseignant·es du lycée François Mauriac de Bordeaux, syndiqué·es à SUD éducation, ont reçu une lettre de la rectrice indiquant qu’elle engageait contre elles et eux une procédure disciplinaire. Ce qui est reproché à nos collègues ? S’être mobilisé·es pour faire barrage à la mise en œuvre de la réforme du bac Blanquer.

    2020, Strasbourg (67) : suspendu depuis le 10 février suite à son interpellation lors du piquet de grève qui a eu lieu au lycée Marie Curie à Strasbourg le jeudi 6 février contre les E3C, Yann, AED et adhérent à Sud éducation, est convoqué le mercredi 1er juillet à 10H à une commission consultative paritaire. Après avoir consulté le dossier à deux reprises, il apparaît que celui-ci repose sur une énonciation lacunaire et incohérente des faits reprochés à Yann.

    2021, Bobigny (93) : le 4 février, Hélène, enseignante à l’école Marie Curie et militante à SUD éducation, est notifiée par mail de sa mutation dans l’intérêt du service. Ce qu’on lui reproche ? Avoir usé de sa liberté pédagogique et avoir relayé la souffrance au travail vécue par une très grande partie de l’équipe de son école en raison notamment de l’attitude de l’inspectrice de la circonscription.

    #Freinet #école #évaluation #Gestion #répression_pédagogique

  • « Erst die #Fakten, dann die #Moral »
    https://diasp.eu/p/11652556

    „Erst die #Fakten, dann die #Moral

    Boris Palmer - eine Klasse für sich

    Was Bundespolitiker von Tübingens umstrittenem Bürgermeister Boris Palmer (Grüne) lernen können. Ein Kommentar. Stephan-Andreas Casdorff | 2020-09-15

    https://www.tagesspiegel.de/politik/political-animal-boris-palmer-eine-klasse-fuer-sich/26188884.html

    [...]

    Die einen verteidigen ihn als #Freigeist mit #Dickschädel, der quasi jeden zum #eigenständigen_Denken herausfordert. Unter ihnen Antje Vollmer, Grünen-Ikone, ehedem Bundestags- Vizepräsidentin, und Rezzo Schlauch, früher Fraktionschef im Bundestag und Fast-Bürgermeister in Stuttgart (wenn die SPD damals nicht strategisch so, #schwäbisch gesagt, #saudumm gewesen wäre).

    Die anderen – darunter fast die ganze heutige Bundesspitze – sehen ihn als intellektuelles Irrlicht; als (...)

  • #Charlie_Hebdo 2015, 5 ans plus tard - #liberté d’expression 2015, ...
    https://diasp.eu/p/11605101

    #Charlie_Hebdo

    2015, 5 ans plus tard - #liberté d’expression 2015, 5 Jahre danach - #Freiheit des Denkens und des gestalterischen Ausdrucks

    Es lässt sich, wie üblich bei Arte, im Video problemlos auf die deutschsprachige Version wechseln.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Hebdo

    Carte blanche à Nicolas Wild

    27 min Disponible du 07/11/2018 au 07/11/2028

    https://www.arte.tv/fr/videos/046446-123-A/square-artiste

    Peut-on encore rire de tout ? Pour sa carte blanche, l’auteur de bandes dessinées Nicolas Wild a choisi de brosser le portrait de Chappatte, caricaturiste suisse installé (provisoirement) aux Etats-Unis.

    Un an après le carnage à Charlie Hebdo, peut-on encore rire de tout ? ARTE a choisi de rediffuser ce numéro de « Square Artiste » dédié à Chapatte à travers la lorgnette d’un autre (...)

  • Die #Philosophie Hegels war in der Geschichte der Entwicklung mensc...
    https://diasp.eu/p/11135873

    Die #Philosophie Hegels war in der Geschichte der Entwicklung menschlichen Denkens in der Tat ein bedeutendes #Ereignis. Sie war das letzte und abschließende Wort jener pantheistischen und abstrakt-humanitären Bewegung des deutschen Geistes, die mit den Werken Lessings begonnen und ihre allseitige Entfaltung in den Werken Goethes erreicht hatte; einer Bewegung, die eine unendlich weite, reiche, hohe und gleichsam völlig rationale #Welt geschaffen hat, welche dabei aber der Erde, dem Leben und der #Wirklichkeit ebenso fremd war wie dem christlich-theologischen Himmel. Folglich verwandelte diese Welt als Fata Morgana, die den #Himmel nicht erreichte und auch die Erde nicht berührte, sondern zwischen Himmel und Erde hing, das #Leben ihrer Anhänger, ihrer reflektierenden und poetisierenden (...)

    • (...) ihrer reflektierenden und poetisierenden Bewohner, in eine ununterbrochene Kette von somnambulen Vorstellungen und Erkenntnissen, machte sie überall für das Leben untauglich oder, was noch schlimmer ist, verdammte sie dazu, in der wirklichen Welt völlig dem zuwiderhandeln, was sie im poetischen oder metaphysischen Ideal vergötterten.
      So erklärt sich erstaunliche Umstand, der uns in #Deutschland immer wieder verblüfft hat, dass sich nämlich die glühenden Verehrer Lessings, Schillers, Goethes, Kants, Fichtes und Hegels noch heute so häufig zu ergebenen und sogar freiwilligen Vollstreckern von Maßnahmen machen lassen, die alles andere als human und liberal sind, die ihnen aber von der Regierung vorgeschrieben werden. Man kann sogar verallgemeinernd sagen, dass das Leben des Deutschen und Handeln in der lebendigen Wirklichen um so abstoßender und gemeiner ist, je erhabener seine ideale Welt ist.

      Letzte Vollendung dieser erhaben-idealen Welt war die Philosophie Hegels. Mit ihren metaphysischen Konstruktionen und Kategorien brachte sie sie voll zum Ausdruck und erklärte sie, zerstörte sie aber auch eben dadurch, indem sie (die Philosophie Hegels) mit eiserner #Logik zur endgültigen Erkenntnis dieser idealen Welt und ihres eigenen unendlichen Ungenügens, ihrer Wirkungslosigkeit und schlicht gesagt, ihrer Leere gelangte.
      Die #Schule Hegels teilte sich bekanntlich in zwei einander entgegengesetzte Richtungen, wobei sich natürlichen noch eine dritte, mittlere Partei dazwischen herausbildete, von der es hier übrigens nichts zu sagen gibt. Die eine, nämlich die konservative Richtung, fand in der neuen Philosophie Rechtfertigung und Legitimation alles Seienden, wobei sie sich an den bekannten Ausspruch Hegels hielt: „Alles Wirkliche ist vernünftig“. Sie schuf die sogenannte offizielle Philosophie der preußischen Monarchie, die schon von Hegel selbst als Ideal einer politischen #Ordnung hingestellt worden war.
      Aber die andere Partei der sogenannten revolutionären Hegelianer erwies sich als konsequenter und ungleich kühner als #Hegel selbst; sie riss seiner Lehre die konservative Maske ab und stellte sie damit in ihrer erbarmungslosen #Negation bloß, die ihr wahres Wesen ausmacht. An die Spitze dieser Richtung stellte sich der berühmte Feuerbach, der die logische Konsequenz nicht nur bis zur völligen Negation jeder göttlichen Welt, sondern sogar der Metaphysik selbst trieb. Weiter konnte er nicht gehen. Obwohl selbst Metaphysiker, musste er seinen rechtmäßigen Erben, den Vertretern der materialistischen oder realistischen Schule Platz machen, von denen sich übrigens ein großer Teil, wie z.B. Büchner, #Marx und andere, auch noch nicht vom Vorherrschen metaphysisch-abstrakten Denkens freimachen kann.
      In den dreißiger und vierziger Jahren herrschte die Meinung, dass eine #Revolution, die der Verbreitung des Hegelianismus folgt, der doch im Sinne völliger Negation entwickelt ist, ungleich radikaler, tiefer, unerbittlicher und weitrechender in ihren Zerstörungen sein wird als die Revolution von 1793. so dachte man deshalb, weil das von Hegel erarbeitete und von seinen Schülern ins Extrem weiter entwickelte philosophische #Denken wirklich abgerundeter, vielseitiger und tiefer war als das Denken Voltaires und Rousseaus, die bekanntlich einen sehr direkten und längst nicht immer nützlichen Einfluss auf die Entwicklung und vor allem den Ausgang der ersten französischen Revolution hatten. So besteht z.B. kein Zweifel, dass Staatsmänner vom Schlage eines Mirabeau Bewunderer Voltaires waren, der instinktiv die Volksmassen, die dumme Menge, verachtete, und dass der fanatische Anhänger Jean Jaques Rousseaus, Maximilien Robespierre, der Erneuerer der göttlichen und reaktionär-bürgerlichen Ordnung in #Frankreich war.
      In den dreißiger und vierziger Jahren nahm man an, dass, wenn wieder die Zeit für revolutionäres Handeln anbricht, die Doktoren der Philosophie aus der Schule Hegels die mutigsten Persönlichkeiten der neunziger Jahre weit hinter sich zurücklassen und die Welt durch ihren streng logischen, unerbittlichen Revolutionsgeist in Erstaunen versetzen werden. Zu diesem Thema schrieb der Dichter #Heine viele schöne Worte, so sagte er zu den Franzosen: „All Eure Revolutionen sind nichts vor unserer künftigen deutschen Revolution. Wir, die wir den Mut hatten, systematisch, wissenschaftlich die ganze göttliche Welt zu vernichten, wir werden auch auch nicht vor irgendwelchen Götzenbildern auf der Erde zurückschrecken, noch ruhen, ehe wir nicht auf den Trümmern von Privilegien und Macht vollkommene #Gleichheit und #Freiheit für die ganze Welt erobert haben“. Mit fast den gleichen Worten verhieß Heine den Franzosen die zukünftigen Wunder einer deutschen Revolution. Und viele glaubten ihm. Aber o weh! 1848 und 1849 konnte man genügend Erfahrungen sammeln, die diesen Glauben zunichte machten. Es war nicht nur so, dass die deutschen Revolutionäre keineswegs die Helden der ersten französischen Revolution übertrafen, sie konnten sich noch nicht einmal mit den französischen Revolutionären der dreißiger Jahre messen.
      Was ist wohl die Ursache für dieses bedauernswerte Ungenügen? Es erklärt sich natürlich vor allem aus dem besonderen geschichtlichen Charakter der Deutschen, der sie sehr viel eher zum treu-ergebenen Gehorsam bestimmt, als zur #Rebellion, erklärt sich aber auch aus der abstrakten Methode, mit der man die Revolution anging. Entsprechend also dieser Natur, ging man nicht vom Leben zum Denken, sondern vom Denken zum Leben. Wer aber vom abstrakten Denken ausgeht, der wird niemals das Leben einholen, denn von der #Metaphysik zum Leben führt kein Weg. Sie sind durch einen Abgrund getrennt. Und diesen Abgrund zu überwinden, muss man einen Salto mortale vollführen, oder das, was Hegel selbst einen qualitativen Sprung aus der Welt der Logik in die Welt der #Natur, der lebendigen Wirklichkeit nennt, und das ist bisher noch niemandem gelungen und wird wohl auch niemals gelingen. Wer mit Abstraktionen operiert, der wird in ihnen zugrunde gehen.

      Michail #Bakunin (30.5.1814 – 1.7.1976), „Staatlichkeit und #Anarchie“, 1873

      #Hegel #idéalisme_allemand

  • Institut für Sinologie • Großes Haus für Kleine Fächer • Freie Universität Berlin
    https://www.fu-berlin.de/universitaet/villenkultur/14sinologie/index.html

    #Ehrenbergstraße 26/28
    Baujahr: 1911 / 1912
    Architekt: Heinrich Straumer
    Bauherr: Kraatzsche Stiftung
    Grundstück: 1762 qm
    Nutzung durch Freie Universität: von 1970 an

    Institut • Großes Haus für Kleine Fächer • Freie Universität Berlin
    https://www.fu-berlin.de/universitaet/villenkultur/14sinologie/institut/index.html

    Die Sinologie wurde 1956 an der Freien Universität etabliert. Der anfänglich berufene Walter Fuchs (1902–1979) war fachlich ausgewiesen für die neuere chinesische Geschichte, die mandschurische Sprache und Literatur und chinesische Kartographie, doch politisch belastet.

    Er war 1938 nach China übergesiedelt und von 1940 an am Deutschland-Institut in Peking tätig gewesen. Nachdem er 1947 China hatte verlassen müssen, wurde er eine Zeit lang interniert und hatte als ehemaliges NSDAP-Mitglied zunächst Schwierigkeiten, seine wissenschaftliche Karriere fortzusetzen. Nach Habilitation und Lehrverpflichtung in München übernahm er dort eine Stelle am Museum für Völkerkunde, bis er schließlich die Professur an der Freien Universität Berlin antrat.

    Nach seinem Weggang 1959/1960 – er trat zunächst eine längere Forschungsreise an und wechselte schließlich an die Universität Köln – folgte ihm 1961 Alfred Hoffmann (1911–1997) nach, mit dem Fuchs noch aus China eng bekannt war. Hoffmann, ein Spezialist für chinesische Literatur, war von 1940 bis 1943 ebenfalls am Deutschland-Institut beschäftigt gewesen; er kehrte 1953 nach Deutschland zurück. Als begeisterter Ornithologe veröffentlichte er auch ein Glossar der heute gültigen chinesischen Vogelnamen. 1964 verließ er bereits wieder die Freie Universität Berlin, seine Stelle blieb bis 1969 unbesetzt.

    Während der Zeit der Studentenbewegung lag die Leitung des Ostasiatischen Instituts bei Hans Eckardt vom Japanologischen Seminar. Eckardt, von 1938 bis 1945 in Kyoto Leiter des japanisch-deutschen Forschungsinstituts, war Mitglied der NSDAP-Auslandsorganisation gewesen. Wegen seines Verhaltens sowie antisemitischer und sexistischer Äußerungen lief ein Disziplinarverfahren der Universität gegen ihn; als dieses eingestellt wurde, kam es 1967/1968 zu Aktionen der Studierenden, unter anderem auch zur Besetzung des Ostasiatischen Seminars – der ersten studentischen Institutsbesetzung in der Bundesrepublik Deutschland.

    Mit der Berufung von Bodo Wiethoff, Sinohistoriker aus Bochum, erfuhr das Studium der Sinologie am Institut 1969 eine Wandlung: Die bisher vorrangig auf die Vormoderne bezogene philologische oder sprachliche Ausrichtung orientierte sich nun stärker zu einer auf die Moderne hin ausgerichteten Gesellschafts- und Geschichtswissenschaft. Im Jahr 1971 bezog das Ostasiatische Institut die große, ehemals von Max Schmeling bewohnte Villa in der #Podbielskiallee 42; gleichzeitig wurde eine weitere Villa in der Podbielskiallee 56 genutzt.

    Die Räumlichkeiten teilten sich die Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler der Sinologie und der Japanologie. Die Sinologie untergliederte sich nun in Gesellschaft und Geschichte Chinas einerseits und die Sprachpropädeutik andererseits. Kuo Heng-yü (1929–2011) übernahm die neu geschaffene zweite Professur zur chinesischen Politik. Er forschte und lehrte mehr als 23 Jahre hinweg bis 1994.

    Er engagierte sich auch für den Ausbau der deutsch-chinesischen Zusammenarbeit und betonte die weltpolitische Bedeutung Chinas. Bodo Wiethoff verließ 1977 die Freie Universität; 1983 übernahm Erling von Mende dessen Nachfolge. Er forschte bis zu seinem Eintritt in den Ruhestand 2007 zur frühneuzeitlichen Sozial- und Wirtschaftsgeschichte Chinas, von der Ming- bis zur Qing-Ära (1368–1911). Eine dritte Professur übernahm 1990 Mechthild Leutner, die sich der neueren chinesischen Geschichte und Zeitgeschichte widmete, auch sie ist mittlerweile im Ruhestand.

    Der Politologe Eberhard Sandschneider ist seit 1998 für die Politik Chinas im 20. Jahrhundert zuständig. Bettina Gransow, am Institut ausgebildet und qualifiziert für den Bereich Gesellschaft Chinas, ist seit 1999 ebenfalls regelmäßig in Forschung und Lehre des Instituts tätig. Klaus Mühlhahn, der nach Professuren in Finnland und an der Indiana University in den USA seit 2010 eine Professur für die Geschichte und Kultur Chinas innehat, wurde 2014 zugleich einer der vier Vizepräsidenten der Freien Universität Berlin.

    Mit 400 Studierenden ist das Institut für Sinologie das größte seiner Art in der Bundesrepublik Deutschland. Seit 2006 kooperiert das Institut für Sinologie mit dem Konfuzius-Institut an der Freien Universität, das als gemeinnütziger Verein die Kenntnis der chinesischen Sprache und Kultur im Ausland fördert. Initiiert von der Chinesischen Staatlichen Leitungsgruppe für Chinesisch als Fremdsprache in Beijing, wurde das Institut an der Freien Universität mit Sitz in der #Goßlerstraße 2–4 als das erste seiner Art in Deutschland errichtet.

    #Berlin #Dahlem #Freie_Universität_Berlin

  • Fukuzawa • campus.leben • Freie Universität Berlin
    https://www.fu-berlin.de/campusleben/vorgestellt/2008/080910_fukuzawa/index.html

    Als Hiroomi Fukuzawa 1971 an die Freie Universität Berlin kam, hatte er nur ein paar Taschen als Gepäck. Auch eine Wohnung hatte er noch nicht. Am Institut für Japanologie, das damals in der #Podbielskiallee 42 war, richtete er sich gemeinsam mit zwei Studenten ein Matratzenlager ein. Eine Küche und ein Bad gab es in der alten Villa auch.
    ...
    1987 schließlich kam es bundesweit zu Studentenstreiks, auch das Ostasiatische Seminar war davon betroffen. In ganz Deutschland forderten Studierende mehr Geld für Universitäten, sodass mehr Lehrkräfte eingestellt und die Bibliotheksbestände aufgebessert werden könnten. „Das Institut war komplett von Studierenden besetzt, in dieser Zeit konnten wir keine regulären Seminare geben“, sagt Fukuzawa, „nur einmal in der Woche durften die Lehrenden gemeinsam mit den studentischen Wachposten ins Sekretariat gehen und ihre Post abholen.“ Das Klima zwischen Lernenden und Lehrenden habe sich nach dem Streik verschlechtert, sagt Fukuzawa.

    Inzwischen, über 20 Jahre später, hat sich vieles verändert, und Fukuzawa hat großen Spaß an der Lehre. Mit der Einführung des Bachelor-Studiengangs am Ostasiatischen Seminar im Jahr 2005 habe sich eine völlig neue Generation von Studierenden bemerkbar gemacht: „Heute studieren viele Japanologie, weil sie von klein auf Mangas und japanische Animationsfilme kennen gelernt haben und von ihnen begeistert waren“, sagt Fukuzawa.

    #Dahlem #Freie_Universität_Berlin

  • Freiburg (Allemagne): 18-29 octobre, rencontres intersquats
    https://fr.squat.net/2019/10/02/freiburg-allemagne-18-29-octobre-rencontres-intersquats

    Squatting Days Freiburg, du 18 au 29 octobre 2019 Do-It-Together : Rencontres intersquats, festival et autres résistances Nous vous appelons à prolonger l’été à Freiburg et de participer aux journées #intersquat, de fêter les anniversaires du #KTS et de l’Infokiosque dignement, de bouger ensemble pour des perspectives libertaires. Freiburg est une petite ville dans le sud […]

    #Allemagne #Freiburg-im-Breisgau #Intersquat_Freiburg_2019 #Schattenparker #Squatting_Days_Freiburg #wagenplatz

  • Berliner Bäder-Betriebe verlängern Freibadsaison
    https://www.berliner-woche.de/steglitz/c-soziales/berliner-baeder-betriebe-verlaengern-freibadsaison_a229084
    Jetzt dürfen sie, Waren die Berliner Bäderbetreibe in der vergangenehit nicht gerade flexibel, so geht jetzt unter R2G mit dem neuen Boss etwas mehr. Ab ins Becken, es lohnt sich.

    Steglitz-Zehlendorf. Am 1. September endet traditionell die Freibadsaison. Weil der Sommer jetzt noch einmal so richtig aufdreht, bleiben einige Sommerbäder wie das Sommerbad am Insulaner (bis 29. September) und das Strandbad Wannsee (bis 21. September) weiter geöffnet. Das Sommerbad am Insulaner am Munsterdamm hat bis zum 15. September täglich von 7 bis 20 Uhr geöffnet, ab 16. September von 7 bis 18 Uhr. Das Strandbad Wannsee ist bis zum 1. September täglich von 9 bis 19 Uhr, vom 2. bis 15. September 10 bis 18 Uhr, vom 16. bis 19. September von 12 bis 18 Uhr und am 20. und 21. September von 10 bis 24 Uhr geöffnet.

    #Berlin #Freizeit #Sport

  • Freiburg (Allemagne) : Anniversaire du #KTS – 25 ans et pas de fin en vue !
    https://fr.squat.net/2019/08/22/freiburg-allemagne-anniversaire-du-kts-25-ans-et-pas-de-fin-en-vue

    Le Centre Autonome KTS Freiburg existe depuis 25 ans et nous voulons célébrer avec vous cet espace unique de culture et de politique. Un programme large et contrasté vous attend du 16 au 26 octobre 2019 : expositions non commerciales, DIY culture, bricolage, activisme, manifestations fêtes et concerts. Nous attendons un festival débridé, un festival comblé […]

    #Allemagne #Freiburg-im-Breisgau

  • Sur le plancher des vaches (II)
    Bibles

    Natalie

    https://lavoiedujaguar.net/Sur-le-plancher-des-vaches-II-Bibles

    Paris, le 7 août 2019
    Amis,

    Vous en conviendrez aisément, la « technontologie » ne saurait débuter autrement qu’en définissant de quelles « bibles » elle s’inspire. La chose faite, il sera temps de s’intéresser aux « religions » y afférentes, pour en arriver finalement aux « croyances et cultes » (on envisage de conclure vraiment sur un chapitre « anecdotes »).

    Aujourd’hui, donc, il sera question des bibles. La description qui vous en est proposée est à la fois partielle, longue et indigeste. Ce pensum s’est toutefois révélé incontournable puisque c’est lui qui nous permettra de faire ultérieurement une analyse des ressorts de quelques moteurs à croyances, analyse qui ne saurait être qu’absolument passionnante.

    La « valorisation » de la démarche étant posée, nous allons pouvoir à présent « challenger » ces deux évidences :

    La culture professionnelle actuelle s’est mondialisée pas à pas, depuis les années 1980, en suivant le mouvement de fusion-acquisition-délocalisation des entreprises, lesquelles ont évolué, tant que faire se peut, vers la forme de multinationales.

    La culture professionnelle se transmet en particulier via la formation continue, laquelle s’est mise en place de façon structurée en Europe au cours des années 1970. (...)

    #culture_professionnelle #formation_continue #management #Dewey #Freinet #Piaget #process #pédagogie #développement_durable #entreprise #évaluation #qualité #contrôle #normes #Global_Compact #Nations_unies #génome #technologie

  • Das Flussbad Gartenstraße ist ein kleines, privat geführtes Strandbad in Köpenick. Das Freibad wurde bereits 1897 gegründet und daher Berlins ältestes Flussbad. Es liegt am Ostufer der Dahme unweit des historischen Stadtzentrums von Köpenick. Obwohl der Strandbereich nur circa 50 m breit, ist bietet das Bad sowohl einen Volleyballplatz, eine Tischtennisplatte und ein Restaurant um sich zu stärken. Auf dem Gelände befindet sich außerdem ein Tagungs- und Gästehaus mit Gästezimmern, Seminarräumen, einem großen Festsaal. Eine entspannte Alternative zu Hotel und Hostel.

    Anfahrt
    Das Bad lässt sich am einfachsten mit den öffentlichen Verkehrsmitteln erreichen. Mit der S-Bahn S3 gelangt man bis zu Station Berlin-Köpenick. Von dort aus geht es mit der Tram 62 weiter bis zur Station Schloßplatz Köpenick. Von dort aus sind es nur noch 550m Fußweg in südliche Richtung.

    Restaurant und Cafe Krokodil
    Auf dem Gelände des Flussbads liegt das beliebte Restaurant Krokodil. Vor allem auf saisonale Gerichte und gute Zutaten wird Wert gelegt. Die Einrichtung ist urig und gemütlich. Im Sommer gibt es zusätzlich eine Terrasse mit Blick auf die Dahme.

    Wasserqualität
    Die Wasserqualität im Flussbad Gartenstraße wird vom Lageso mit “Zum Baden geeignet” angegeben und ist laut EU-Einstufung “ausgezeichnet”.

    Öffnungszeiten:
    Werktags: ab 16:00 Uhr
    Sa.: ab 15:00 Uhr
    So.: ab 11:00 Uhr

    Eintritt:
    Erwachsene 3,00 EUR
    Ermäßigt 2,00 EUR
    Kinder bis 5 Jahre frei
    Kein Eintritt für Kinder (bis 17) ohne Eltern

    Openstreetmap
    https://www.openstreetmap.org/way/140642307#map=19/52.44097/13.57575

    Kommunikationszentrum Flußbad Gartenstraße Gastronomie Übernachtungsmöglichkeiten Seminarräume
    http://www.der-coepenicker.de

    Sie finden bei uns verschiedenste Räumlichkeiten für Schulungen und Seminare, Events oder Familienfeiern, Übernachtungsmöglichkeiten, gepflegte Gastronomie, diverse kulturelle Angebote sowie Möglichkeiten zur Freizeitgestaltung.
    Auch Radwanderer oder Wasserwanderer nutzen unsere Angebote gern
    Unser einzigartiges Ensemble von Gasträumen und Sandstrand sorgt für unvergessliche Momente.
    Wir freuen uns auf Ihren Besuch!

    Unsere Öffnungszeiten:
    Di. bis Fr. ab 16:00 Uhr, Sa. ab 15:00 Uhr, So ab 11:00 Uhr

    Als anerkannter Träger der Jugendhilfe und Mitglied im „Paritätischen“ bieten wir Betreuung, Bildung und Ausbildung für Kinder,Jugendliche und Familien. Auch Praktika zur vorberuflichen Orientierung sind bei uns möglich.

    Flussbad Gartenstraße - Berlin.de
    https://www.berlin.de/lageso/gesundheit/gesundheitsschutz/badegewaesser/badestellen/artikel.344323.php

    Anschrift
    Gartenstraße 42
    12557 Berlin
    Stadtplan

    Anfahrt mit öffentlichen Verkehrsmitteln
    Die Informationen mit den öffentlichen Verkehrsmitteln erhalten Sie durch die BVG.

    Weitere Angaben zur Badestelle
    Freibad

    Badegewässerqualität
    Die aktuellen Qualitätswerte finden Sie auf der Seite Liste der Badestellen.
    Weitere Angaben entnehmen Sie bitte dem Badegewässerprofil.
    Zurückliegende Einstufungen finden Sie auf der Seite EU-Einstufung.

    #Berlin #Köpenick #Gartenstraße #Freizeit