• L’école sans retenue - Aléas (philosophiques)
    http://carnetderecherche.eklablog.com/l-ecole-sans-retenue-a84045318

    Il y a peu de chances que l’école accepte de retrouver désormais le sens d’une « éducation fondamentale » au sens d’une formation humaniste qui ne soit pas attachée à l’utilité sociale - organisationnelle et consumériste -, ni aux nouvelles formes de l’asservissement volontaire, mais viserait l’épanouissement des capacités réelles (et non des compétences d’adaptation) de la personne (et non de l’individu manipulable).

    #éducation #pédagogies_nouvelles #Freinet

  • Le Nouvel Éducateur n° 212 « Refondation ? » (Coop’ICEM)
    http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/33201

    Présentation du hors-série spécial Refondation.

    – François Le Ménahèze

    « Quelques propositions de refondation basées sur mon expérience, un parcours cheminé de rencontres, de lectures, de recherches. »

    – Daniel Chazelas

    « Refondation, pourquoi pas ? Ne pas statuer sur une possible « morale laïque », mais l’inscrire dans le quotidien de sa classe, allons-y ! Ne pas glisser de l’aide personnalisée aux activités pédagogiques complémentaires au prétexte d’un simple rajout d’une initiale. Adjoindre un mercredi matin, soit... mais pour qui, pourquoi, pour quoi ? »

    – Philippe Meirieu

    « Au bout du compte, comme le soulignait malicieusement le philosophe et pédagogue américain Neil Postman, “on peut bien faire circuler les trains à l’heure, mais à quoi bon s’ils ne vont pas là où nous voulons ?” »

    – Martine Boncourt et Raphaël Doridant

    « La société française prend peu à peu conscience de l’ampleur de la souffrance au travail dans les entreprises. La souffrance des élèves en classe, elle, n’est pas encore entrée dans le débat public. »

    – Hubert Montagner

    « Dans notre système éducatif, “on ” fait comme si, dans chaque école, les élèves de la même classe avaient à priori, ou devaient avoir à priori, le même niveau (sous-entendu intellectuel), les mêmes particularités, besoins et attentes dès lors qu’ils ont le même âge selon l’état civil. »

    – Cédric Prévot

    « La morale de cette histoire pourrait donc être : la pédagogie
    coopérative véhicule davantage de valeurs, semble-t-il laïques, que la seule histoire de ce principe de laïcité. »

    – Francine Best

    « Si l’école sait redevenir un bien commun, être un pôle de coopération entre citoyens – adultes et enfants –, bref s’ouvrir à la société qui l’entoure, alors elle sera mieux connue et reconnue de tous. »

    – Sylvie Guergnon

    « “Ici, on enseigne l’Art de la rencontre ”, c’est en ces termes que Jacquard évoque la conception qu’il a de l’École. Pour lui, ce devrait être le premier objectif du système éducatif. L’École prépare l’enfant à bâtir la société de demain. »

    – Jean-Charles Léon

    « Parmi tous les manques d’une réforme dont on ne voit que le début, une piste fondamentale me semble absente : la création de lieux de parole neutres qui permettent une pensée réflexive sur notre travail. »

    – Catherine Chabrun

    « Freinet rêvait d’un “Front de l’enfance ” qui réunirait toutes les organisations préoccupées par l’enfance. Il est temps d’œuvrer ensemble pour penser le temps de l’enfant dans et hors l’école. »

    – Thierry Pérou

    « L’école, reflet de tendances lourdes de notre société, subit une
    dérive assez régressive. Notre système scolaire est jugé parmi les plus inégalitaires. »

    – Pierre Frackowiak

    « Au-delà des réductions budgétaires, de la suppression massive de postes, de la dégradation des résultats, de l’accroissement des inégalités, de l’angoisse générée, de la pensée unique dévastatrice, l’une des caractéristiques majeures de cette période aura été le déni systématique de la pédagogie. »

    – Frédéric Jésu

    « C’est bien à l’échelle de ce que voient et vivent les enfants de 0 à 18 ans que toute “refondation” du système éducatif doit dès lors être envisagée et pensée, en intégrant l’ensemble des composantes, institutionnelles ou non, parties prenantes de ce système. »

    – Xavier Laurent Lerner

    « Il apparait qu’une école parfaite serait une école où “tout le monde serait content de venir ”, “ jamais stressé ni triste” et personne ne rencontrerait de “difficulté ”, où l’enfant serait considéré avant l’élève. ».

    – Michel Mulat

    « Notre cloisonnement disciplinaire ne saurait être remis en cause,
    puisque la simple évocation de la moindre modification paniquerait le corps enseignant et permettrait aux syndicats les plus réformistes de faire du chiffre. »

    – Claude Lelièvre

    « La France, dit-on souvent, est l’un des seuls pays où l’égalité est une mission pour l’école. Sans doute. Mais la France est aussi l’un des pays où les résultats des élèves à leur sortie de l’école obligatoire sont les plus dépendants de leurs origines socioculturelles, et les plus inégalitaires. »

    – Jean Le Gal

    « Combien savent que la participation démocratique des enfants n’est plus une possibilité dépendant de leurs convictions éducatives,
    sociales et politiques, mais un droit qu’ils doivent pouvoir exercer dans tous les lieux où ils vivent ? »

    – Claire Leconte

    « L’adaptation des méthodes d’enseignement et des objectifs aux besoins de l’élève grâce à une réorganisation complète des temps de vie de l’enfant dont font partie les temps scolaires est fondamentale si on veut réellement voir des changements se produire dans le rapport de chaque enfant à l’école. »

    – Christian Rousseau

    « De la refondation annoncée, nous, mouvement Freinet, attendions une ambition politique, nous attendions des signes tangibles d’un profond désir de changement, nous attendions l’inattendu et nous avons eu ce qui était attendu… »

    – Laurent Ott

    « À quoi ressemblerait l’école s’il fallait la refonder aujourd’hui ? Devrions-nous encore raisonner avec les mêmes et éternelles
    catégories mentales ? Parlera-t-on encore de classe ? »

    – Sylvain Connac

    « Qu’on le dise : faire de la pédagogie Freinet, c’est répondre de manière précise au double défi que nous lancent les enquêtes de comparaisons internationales des systèmes éducatifs : rompre avec la logique élitiste et faire prévaloir la qualité sur le nombre. »

    – Monique Quertier et Francine Tétu

    « La religion de l’autonomie individuelle imprègne si totalement notre quotidien qu’il est devenu urgent de redonner du sens au collectif. »

    #éducation #réforme #Freinet

  • Halte au faux progrès (Célestin Freinet, 1956 )
    http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/32763

    Nos enfants ressembleront bientôt à ces arbres qui, serrés parmi le feuillage de la forêt, montent très vite et très haut, squelettiques et fragiles, à la recherche d’un rayon de soleil par-dessus la ramure des grands chênes. Ils montent, mais leurs racines n’ont ni le temps ni la force de s’enfoncer dans le sol pour s’y nourrir ; et le tronc rabougri et sans bras laisse à peine passer une sève maigre, toute sacrifiée au feuillage de tête qui seul fait illusion.

    Notre éducation ne sera bientôt qu’une éducation de tête : nos enfants voient beaucoup de choses, trop de choses ; les images accumulées défilent en kaléidoscope permanent devant leurs yeux hallucinés ; leurs oreilles n’ont pas le temps d’écouter le chant du sable dans leurs mains ou le clapotis de l’eau qui frissonne dans le ruisseau ; leurs sens saturés d’odeurs excessives, deviennent imperméables aux émanations diffuses d’une terre mouillée de pluie, à l’humilité d’une fleur des champs apparemment sans parfum mais dont la délicatesse fait rêver ceux qui y sont restés sensibles.

    Il y a trente ans, au début du siècle, nous étions comme sevrés d’apports extérieurs, et c’est en nous, ou dans la nature encore fruste où nous étions intégrés, que nous devions puiser la totalité de la sève essentielle [à] notre croissance. Les premières images artificielles des livres et des films, les premiers bruits artificiels des disques et de la radio, les premières conquêtes de la vitesse étaient pour nous comme un enrichissement merveilleux : ils fouettaient quelque peu notre sang trop calme, sans en changer cependant la nature ; ils ne substituaient pas encore leurs lois mécaniques aux lois ancestrales de notre vie. Nous les saluions ingénument comme une aube nouvelle génératrice de puissance et de progrès.

    Le problème est, hélas ! inversé aujourd’hui : implacablement, l’image artificielle et la parole impersonnelle se substituent à la vie. […] Le commerce, à la recherche de débouchés, a emboîté le pas pour ces nouveautés et nous nous trouvons aujourd’hui devant une vraie, marée envahissante de vues en noir et en couleur, de disques et de films, de paroles et d’images. Avant même que nous ayons pu adapter notre pédagogie à ces impératifs audiovisuels, il nous faut aujourd’hui jeter un cri d’alarme et nous mettre sur la défensive pour garantir l’essentiel, pour empêcher les racines de s’étioler, pour nourrir les troncs, ranimer les branches, non pas faire marche arrière mais dire halte à un faux progrès que déforme le mercantilisme, et opérer comme nos enfants pour qui les châteaux dans le sable, le mystère de l’eau, de l’herbe et des fleurs, la vie des insectes, le grand rêve du ciel bleu et des soirs étoilés restent la plus passionnante des aventures.

    Et malheur à qui ne saurait plus s’en nourrir !

    Célestin FREINET

    Source : L’Éducateur n° 25 du 1er juin 1956

    #éducation #enfants #freinet #progrès #arbres #divertissement

  • Pour une révolution pédagogique
    http://jlvdl.over-blog.com/pages/Sommaire_du_livre-2159402.html

    Il me paraît évident que notre #école, au service d’une société où fleurit l’injustice, finira toujours par recueillir les fruits de son impuissance à changer le monde suite à la dégradation sociale engendrée […].
    Si des avancées ont vu le jour […], l’école reste pour nombre d’#enfants génératrice de violence alors qu’elle se devrait d’être un milieu protégé et protégeant y compris dans les périodes de régressions sociales. […]
    Du fait des difficultés sociales, une pression persiste sur l’école. L’enseignant victime de ces pressions se retrouve le plus souvent seul face à son groupe classe et incarne face à des élèves, victimes eux-mêmes, le poids de l’institution. Rompre avec cette image, sortir du mécanisme infernal d’une pédagogie frontale, s’affranchir d’une gestion autoritariste de la classe restent les voies à baliser afin de mieux pouvoir les parcourir. […]
    Ce que les #enseignants dans leur majorité apprennent avant tout aux enfants bien avant le calcul et la syntaxe, c’est la soumission à l’autorité. […]
    La clef de voûte du nouvel édifice à élaborer sera la notion de #coopération, ce qui implique sans doute une véritable révolution pédagogique.

    Un livre de Jean-Luc VAN DER LINDEN (éditions L’Harmattan, 2009)
    http://www.youscribe.com/catalogue/livres/education/sciences-de-l-education/pour-une-revolution-pedagogique-164037

    #éducation #non_violence #Freinet #pédagogie

  • À l’école de l’autorité (Vacarme)
    http://www.vacarme.org/article1550.html

    Alors que l’école est généralement l’objet de faux-débats particulièrement stériles, Charlotte Nordmann fait œuvre de clarté avec des textes où les questions soulevées redeviennent constructives (et dont les interrogations mériteraient de sortir de l’école pour questionner l’ensemble de la société). À charge à chacun, d’y trouver un cheminement de réponse…

    On nous dit que le règne du caprice et du #divertissement s’est insinué jusque dans l’#école, ce lieu où l’#autorité semble la plus naturelle, la plus légitime, parce que fondée sur une inégalité apparemment incontestable et imposée pour le seul bien des intéressés. On nous dit que l’autorité du maître a été ruinée, que la supériorité de son âge et de son savoir n’est plus reconnue, que son utilité même est contestée. […] On évoque tout cela pêle-mêle ou successivement, pour conclure que l’école serait désormais dans l’incapacité de remplir sa fonction de transmission d’un patrimoine culturel.
    Le plus frappant dans ces discours est leur force de conviction au regard de leur peu de fondement. Sans entreprendre de rendre raison de cette puissance, contentons-nous de remarquer que ces discours ont pour effet de nous masquer ce qui partout apparaît, dès qu’on parvient à entamer le sentiment d’évidence qui empreint trop souvent notre perception de l’école, à savoir l’omniprésence de relations d’autorité. […]
    Le seuil de #violence toléré à l’école est aujourd’hui singulièrement bas, comparé à ce qu’il a pu être dans les années 1950, par exemple, la nouveauté résidant évidemment en cela que la réaction aux transgressions des règles de « civilité » ne fait plus intervenir seulement l’autorité de l’institution scolaire, mais également l’autorité de la police, de l’institution judiciaire, voire de la psychiatrie.
    […] si l’on se préoccupe, par des moyens d’ailleurs problématiques, d’« intéresser » les élèves, l’activité à l’école relève pour ainsi dire toujours de l’#obligation. À l’école, la #contrainte est omniprésente, il n’est quasi rien qu’on ne fasse sous la menace. […] Le peu d’efficacité de la masse considérable d’injonctions dont les élèves sont assaillis n’entame pas la constance avec laquelle elles sont invariablement proférées. Et la diffusion du modèle du « #contrat » à l’école n’a fait que compliquer un peu plus les choses, marquant la volonté de faire intérioriser la contrainte par l’élève, de sorte que son indiscipline est jugée d’autant plus scandaleuse et appelant des conclusions définitives, tandis que l’élève lui-même est poussé à s’estimer seul responsable de la situation.
    La confusion la plus complète règne à l’école quant à savoir si son but premier est de discipliner les élèves ou de leur permettre d’apprendre quelque chose. […]
    Qu’il doive y avoir une part de contrainte dans l’#éducation, ce n’est pas ce que nous contestons. Mais ce qui est frappant dans l’école, c’est que la contrainte est partout. Les espaces, les domaines d’activité où les élèves choisissent de s’appliquer à telle ou telle chose, de leur propre initiative, sans sanction extérieure, sont extrêmement rares. […]
    C’est pourquoi l’école produit une véritable #infantilisation, en encourageant la soumission inconditionnelle à des normes dont la validité n’est que rarement remise en question. Chez les élèves les plus performants, cela peut atteindre des proportions étonnantes : à travailler parce qu’« il le faut », sans savoir pourquoi, sinon parce qu’on les assure que c’est la voie obligée pour « réussir », ils en viennent à n’être plus capables de produire que sous la pression d’une exigence immédiate, à ne plus s’estimer capables de juger par eux-mêmes de leur travail, à douter constamment d’eux-mêmes […]. Ce modèle n’est-il pas celui d’une absence totale d’#autonomie — si du moins l’on entend par là la capacité à se donner sa propre loi, et non la propension à accepter docilement celle qu’on vous impose ? […]
    Pour sortir du rapport duel entre le maître et l’#élève, rapport essentiellement fondé sur la contrainte, il peut être utile d’introduire entre eux des tiers : à partir du moment où la classe se structure autour d’outils, d’instruments, […] et non simplement de « s’exercer » pour être évalué par le maître, le travail cesse d’être motivé essentiellement par l’obéissance à son autorité. […]
    L’omniprésence de la contrainte a pour autre effet problématique que la question du sens des #savoirs enseignés se voit évacuée de l’acte d’enseignement […]. Les savoirs sont ainsi le plus souvent transmis sous une forme dogmatique, sans qu’il soit fait état de la façon dont ils ont été constitués, de ce sur quoi ils reposent, ni des problèmes qu’éventuellement ils posent, des polémiques qu’ils suscitent. […]
    Cette vision dualiste contribue à décourager toute mise en question de ses propres opinions, toute interrogation sur leurs fondements. Elle présuppose qu’il y a entre le monde de l’« opinion » et des savoirs non académiques et le monde des sciences de l’histoire et de la société une rupture épistémologique, ce qui est pour le moins discutable. Elle peut induire une acceptation acritique de ce qui est perçu comme un savoir incontestable ; elle nourrit le respect pour les « experts », à l’heure où cette figure est l’un des moyens les plus actifs de la négation de la politique et de son assimilation à une pure et simple « gestion », aussi « rationnelle » que possible. […] On comprend dès lors qu’à l’autorité de l’école, les élèves ne se sentent autorisés à opposer qu’une autorité supérieure, un autre discours dogmatique, celui de la religion.
    Se construit ainsi un discours fermé, qui entend donner des cadres mais tend à interdire en réalité son propre dépassement, un discours dont l’objectif est de paraître le plus complet possible, lorsqu’il devrait, pour constituer un véritable #apprentissage intellectuel, faire au moins soupçonner combien il est insuffisant et provisoire. Ainsi, ce qui devrait induire une augmentation de la puissance d’agir devient un facteur d’impuissance. […]
    Ce n’est pas sans raison que les rapports d’autorité qui règnent à l’école sont si rarement remis en question. Ils sont protégés par la croyance selon laquelle l’institution scolaire n’aurait pour fin que le « bien » des élèves, et serait le lieu d’une diffusion universelle de savoirs et de #compétences. Or, ce n’est qu’à partir du moment où l’on reconnaît que l’école est, tout autant, une instance de classement et de hiérarchisation, que l’on peut commencer à s’interroger sur l’ambiguïté de ce qui s’y joue. Ce n’est que sur ce fond que l’on peut comprendre pourquoi son autorité peut être contestée pratiquement par ceux qu’elle n’« élimine » plus, ou bien moins qu’auparavant, mais qu’elle continue à classer et à reléguer. Ce n’est qu’à partir de là que l’on peut voir à quel point l’école peut être une école de #soumission à ce qui est — de sorte qu’il faudrait s’inquiéter non pas de la ruine de son autorité, mais plutôt du peu de contestation que celle-ci suscite.

    #freinet #pédagogie_institutionnelle

  • L’école autrement - Une méthode Freinet
    http://vimeo.com/3065309

    Les méthodes expérimentées ont des bases communes : mettre les enfants sur la voie du savoir en les laissant le découvrir par eux-mêmes, inscrire la classe dans la continuité de la vie en l’ouvrant sur l’extérieur, permettre aux enfants d’accéder à leur sensibilité, à leur subjectivité, à leur individualité.
    Depuis 2001, des enseignants formés à la pédagogie Freinet ont repris le fonctionnement d’une école à Mons-en-Barœul dans la banlieue de Lille.

    #éducation #école #freinet

  • Notre système actuel n’a jamais été aussi éloigné de la pédagogie Freinet (Christian Rousseau)
    http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/21005

    La spécificité [de la pédagogie Freinet] est toujours la même : c’est une pédagogie qui a l’ambition d’être « populaire » au sens premier du terme, c’est-à-dire s’adressant à tous les enfants ; une pédagogie qui inclut, qui accueille, qui permet la rencontre entre les individus en utilisant des pratiques qui tendent à respecter au plus près le cheminement de chacun.

    #éducation #pédagogie #freinet

  • La dernière classe (Arte Radio)
    http://www.arteradio.com/son.html?615991

    Instituteur à l’école publique Jules-Verne à Rouans (Loire-Atlantique), Jean-Yves Vlahovic prend sa retraite après 38 ans de bons et loyaux services. Sa fille l’a suivi dans ses derniers jours de classe. L’adepte du dialogue avec les élèves et de l’expérimentation quitte l’école sur une note amère. A l’heure des suppressions de postes, portrait d’une Education nationale en danger.

    #éducation #freinet

  • Le WiFi ? Un bien commun | Ophelia Noor
    http://owni.fr/2011/09/12/le-wifi-un-bien-commun

    Et si l’accès à l’internet, en mode sans fil, était un « bien commun » librement partagé par tous ? C’est ce que proposent de plus en plus de réseaux comunautaires associatifs, dont Guifinet en Catalogne, et #Freifunk à Berlin.

    #Cultures_numériques #Freeculture #Reportage #Cbase #Club_Mate #freeculture #Guifi #hackers #ondes_radio #open_source #Open_Spectrum #OSLR #Pico_Peering_Agreement #router #routeur #wifi

  • Empêcher... empêchés de penser
    http://www.amisdefreinet.org/lebohec/empecher.html

    Mais l’auteur des programmes a vraiment une vision nostalgique des choses. C’est simple pour lui : pour avancer vraiment, il faut revenir soixante ans en arrière. Lorsqu’on lit le programme du CP-CE1, on croirait se retrouver au milieu du siècle précédent, comme si rien n’avait bougé, comme si la vie était immuable ; alors qu’il s’est passé bien des avancées qui changent fondamentalement les choses. Les enfants sont dans les mêmes conditions qu’autrefois. Le but est le même : les empêcher de penser. Et c’est pour ça que les instructions de 1923 lui plaisent tant.

    Revenons-en à cette « magnifique » école d’autrefois : elle durait 30 heures par semaine sans compter les heures d’études pour les enfants des villes. Pour quels résultats ?
    Prenons une classe de certif (il se passait alors à 12 ans) : 55 élèves, tous fils de cheminots. 54 reçus à l’examen. Et qu’est-il sorti de cette promotion ? Trois instits, deux employés des impôts, dont un cadre, deux divers et, presque tout le reste : cheminots. Et plus de 80% des élèves de cette classe ont posé le porte-plume dès le lendemain de l’examen. Et ils ne l’ont même pas repris pour les lettres de bonne année parce que les femmes s’en chargeaient.
    Pourtant, ils savaient parfaitement écrire le français. Ils avaient passé six années de leur vie à l’apprendre. Oui, mais pour quoi faire ? On ne leur avait pas dit qu’ils pourraient avoir des choses intéressantes à exprimer. « C’est quand on commence à écrire qu’on commence à penser. » (Ricardou). On s’est bien gardé de les mettre en condition de pouvoir commencer à écrire.

    Cependant, malgré les difficultés, il existe des enfants heureux, essentiellement parce qu’on a libéré leur parole. Ils disposent de six langages, et ils s’en servent parfois de façon stupéfiante. Ils aiment venir à l’école parce qu’ils ont l’impression qu’ils vivent à plein leur enfance. Leurs parents sont étonnés de leur élan, de leur dynamisme. Mais que s’est-il donc passé pour qu’ils soient tellement différents ? C’est que, progressivement, année après année, technique après technique, ils sont devenus sujets de leurs apprentissages. C’est une sorte de révolution copernicienne face aux ridicules ambitions des programmes. On s’est installé dans de nouvelles visions des choses. En voici la formulation.
    L’enseignement doit permettre à chacun de se constituer sa propre culture, sur la base de ses données particulières de départ, par le moyen de l’expression-création et de la communication dans un groupe positif.

    #éducation #programmes #nostalgie #Freinet #pédagogie #lire #écrire

  • WikiLeaks Springs a Leak: Full Database of Diplomatic Cables Appears Online | Threat Level | Wired.com
    http://www.wired.com/threatlevel/2011/08/wikileaks-leak

    For the second time in a year, WikiLeaks has lost control of its full, unredacted cache of a quarter-million U.S. State Department cables — and this time the leaked files are apparently online.


    The uncensored cables are contained in a 1.73-GB password-protected file named “cables.csv,” which is reportedly circulating somewhere on the internet, according to Steffen Kraft, editor of the German paper Der Freitag. Kraft announced last week that his paper had found the file, and easily obtained the password to unlock it.

    #Freitag

  • Chute du Kommado #Rhino et terreur répressive sur les espaces autogérés
    https://www.lereveil.ch/contrib/chute-du-kommado-rhino-et-terreur
    "Alors que les drapeaux rouge et noir claquent mollement sous le soleil d’été au-dessus de la citadelle fortifiée du Kommando, nom en fait d’un WagenBurg pirate sur un terrain vague où vivent en collectivité autogérée environ 35 personnes, la « Zone Rhino » concerne en réalité tout une partie du quartier #Vauban dont un paté de maison de 4 grands bátiments au départ squattés puis rachetés collectivement où vivent plus de 200 personnes en famille. Une telle implantation anarchiste dans un quartier semi-populaire développe et consolide la culture populaire et ce qui est une véritable culture de combat qui témoigne d’une certaine pratique collective et d’une histoire de lutte locale très ancrée. Sans compter dans le quartier Vauban une forte solidarité populaire de lutte, d’où de nombreux drapeaux et banderoles pirates ou antinucléaires aux fenétres et balcons, ainsi, vu la situation, que de nombreuses banderoles de soutien au Kommando."
    #squat #freiburg #répression

  • #Terreur d’État anti-squat à #Freiburg ! #Solidarité !
    https://www.lereveil.ch/terreur-d-etat-anti-squat-a
    "La nuit du mercredi 3 août au jeudi 4 août, le célèbre #squat historique #KTS a subi un raid d’une violence qu’il n’avait pas vu depuis une décennie : vers minuit, il est signalé que des centaines de flics encerclent et cernent le quartier #Vauban, empêchant tout « militant » typé trop autonome ou même marginal d’y accéder, de même que des barrages de police avec contrôles et fouilles pour tous les « suspects typés anarchistes » se sont implantés partout dans le centre-ville. Cette stratégie de terreur est préventive à toute action commando ou toute tentative de manifestation suite à l’expulsion violente du #Rhino. 6 camarades sont arrêtés sur le chemin du KTS."
    #répression

  • Douze propositions pour l’école (Coop’ICEM)
    http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/18227

    A propos des enfants en souffrance, les pratiques de mise à l’écart et de stigmatisation des enfants en difficulté doivent être absentes. Le fonctionnement collectif - coopératif doit permettre de ne pas laisser l’individu se faire envahir par ses souffrances personnelles. On ne cherche pas à transformer à tout prix l’enfant en souffrance en élève en difficulté ayant besoin d’une aide pour s’en sortir. C’est par le travail de la classe et en classe que l’enfant est élève. Et ce sont les formes de travail (conférences, textes libres, expression libre, conseils…) qui mettent en avant le collectif sans discrimination et permettent à l’enfant en souffrance de se construire en tant qu’élève. C’est là où le rapport entre le collectif et l’individuel prend son sens, la classe n’est pas un agrégat d’individus mais un collectif qui coopère.

    #éducation #pédagogie #réforme #école #freinet