• [#Suisse] Quand l’accueil des personnes en exil devient un bizness

    Ce texte fait suite à une première analyse publiée sur renversé de l’évolution de l’accueil des requérantEs d’asile en Suisse, « Vers un accueil carcéral des réfugiéEs » . Il traite du mécanisme de la privatisation et de la marchandisation de l’enfermement des personnes en exil et tente de mettre un peu plus en lumière la logique capitaliste sous-jacente à celle-ci. Pour rappel, la Suisse met en place une nouvelle politique en matière de gestion de la migration, qui porte notamment sur la privatisation des institutions suisses de l’Europe forteresse. L’idée n’est pas ici de défendre un étatisme carcéral des questions migratoires mais de mettre en lumière les logiques actuelles qui président à la gestion de ces questions dans la Suisse d’aujourd’hui.

    ORS c’est quoi ?
    A l’origine, il s’agit d’une agence d’intérim lausannoise créée en 1977 nommée ORS Services SA. En 1992, la société devient ORS Service AG et déménage à Zurich. En 2005, le fondateur de l’entreprise la revend à #Argos_Soditic qui la revend à #Invision en 2009, qui finalement la revend à #Equistone en 2013. Equistone Partners Europe est un fond d’investissement international avec des antennes dans 4 pays européens. ORS déclare un chiffre d’affaires de 65 millions de francs suisses pour 2014, essentiellement en provenance de fonds publics. Selon plusieurs médias, celui-ci atteint 85 millions en 2015 mais son bénéfice n’a jamais été divulgué. Alors quand Claude Gumy, directeur opérationnel à Fribourg dit dans le journal Le Temps « Notre but n’est pas de gagner de l’argent pour le compte d’investisseurs. Nous nous occupons avant tout d’êtres humains », de qui se moque-t-il ? Pour faire des économies l’État suisse délègue la gestion de « l’accueil » a des investisseurs qui après avoir spéculé sur les marchandises et dépouillé les pays pauvres spéculent sur les flux migratoires qu’ils ont ainsi engendrés. Leur entreprise est d’ailleurs réputée pour sa collaboration inconditionnelle avec les services étatique et la police dont les pratiques répressives ne font aucun doute.

    https://renverse.co/Suisse-Quand-l-accueil-des-personnes-en-exil-devient-un-bizness-982
    #business #accueil #asile #migrations #réfugiés #hébergement #logement #ORS #privatisation #G4S

    • ORS : Bras droit armé de la confédération suisse pour mener la répression sur les personnes en exil

      Plusieurs articles parus récemment dans la presse mainstream faisaient état de « vives critiques » envers la société privée ORS engagée par la Confédération. Active dans le business de l’incarcération des migrantEs, cette entreprise basée à Zurich ne cesse d’être dénoncé par de nombreuses organisation et individus pour ses pratiques répressives, et ce depuis plusieurs années.

      https://renverse.co/ORS-bras-droit-arme-de-la-confederation-suisse-pour-mener-la-repression-sur

    • Traduction en italien:
      Quando l’accoglienza delle persone in esilio diventa un business

      Questo articolo tratta del meccanismo della privatizzazione e della mercificazione dell’incarcerazione delle persone in esilio e tenta di mettere un po’ meglio in luce la logica capitalista soggiacente a questi fenomeni. Ricordiamo che la svizzera mette in atto una nuova politica nel campo della gestione della migrazione, che concerne tra l’altro la privatizzazione delle istituzioni svizzere della fortezza Europa. L’idea di questo testo non è di difendere una gestione statale carceraria delle questioni migratorie, ma di mettere in luce le logiche attuali della gestione di queste questioni nella svizzera di oggi.

      https://frecciaspezzata.noblogs.org/post/2017/03/19/quando-laccoglienza-delle-persone-in-esilio-diventa-un-busi

    • Privatisation | Les enjeux autour de la délégation de l’asile. Qui profite de qui ?

      En Suisse, depuis plusieurs années, de nombreuses tâches liées à l’hébergement et à la prise en charge des personnes issues du domaine de l’asile sont privatisées. Ces processus de délégation de tâches publiques à des acteurs privés ne sont pas neutres et affectent la mise en œuvre de la politique d’asile. Avec des conséquences non négligeables, tant en matière de gestion du domaine de l’asile et du travail quotidien dans les centres d’accueil que du rôle de l’État et de sa responsabilité.

      https://asile.ch/2018/06/22/privatisation-les-enjeux-autour-de-la-delegation-de-lasile-qui-profite-de-qui
      #profit #flexibilité #rentabilité

    • L’accueil des migrants pointé du doigt

      Solidarités et Droit de rester dénoncent les pratiques d’ORS, entreprise qui s’occupe des requérants.

      « J’aime la Suisse. Mais ORS n’en donne pas une bonne image », déplore un jeune Erythréen vivant à Fribourg. Cette entreprise privée gérant la prise en charge des requérants d’asile dans le canton de Fribourg, sur mandat des pouvoirs publics, est la cible d’un rapport établi par le parti anticapitaliste Solidarités et le collectif citoyen Droit de rester. Ce document a été réalisé sur la base des témoignages d’une trentaine de personnes ayant été en contact direct avec ORS, que cela soit des migrants ou des bénévoles, et concerne principalement l’année 2017.

      « Depuis deux ans, notre collectif propose une permanence. Une fois par mois, les gens peuvent venir nous voir avec leurs questions concernant les permis de séjour ou encore l’accès aux soins. Nous les conseillons et les mettons éventuellement en lien avec, par exemple, des avocats ou des thérapeutes. Au fil du temps, beaucoup de ces personnes nous ont relaté des problèmes concernant ORS qui nous semblaient proprement scandaleux. Voilà pourquoi nous avons réalisé ce ­rapport », explique Sophie Guignard, membre de Droit de ­rester.
      De lourdes accusations

      Le document de trente pages porte de lourdes accusations, qu’ORS nie formellement (voir ci-dessous). « Certaines pratiques et règlements que subissent les requérants d’asile peuvent être assimilés à des mauvais traitements », écrivent ses auteurs. Ils pointent notamment du doigt le manque de place et d’intimité dans les foyers d’accueil : il n’y aurait parfois qu’une seule toilette pour plus d’une vingtaine de personnes, le papier toilette serait rationné et les cuisines délabrées. « Il fait actuellement très froid. Mais il n’y a pas d’eau chaude dans les douches », rapporte un requérant débouté, en Suisse depuis plusieurs années. A noter que la mise à disposition des infrastructures dépend de l’Etat de Fribourg, et non directement d’ORS.

      Pour maintenir l’ordre, des veilleurs menaceraient les migrants de recourir à la violence, voire passeraient à l’acte. Les débordements – retards, consommation d’alcool dans les chambres, musique trop forte – seraient punis de peines pécuniaires ou de transfert sans préavis vers un autre foyer, parfois vers un foyer se trouvant dans une autre région linguistique. Le rapport précise : « Un certain nombre de pratiques ne favorisent pas l’intégration des requérants, les empêchant d’apprendre la langue de l’endroit où ils vivent et de garder le contact avec les personnes rencontrées. »

      Autre accusation formulée : des cas de harcèlement. Représentante du collectif Droit de rester, Sandra Modica raconte : « Une femme que j’accompagnais m’a téléphoné en pleurs. Elle m’a expliqué que, depuis un certain temps, un surveillant tentait de l’embrasser ou de lui toucher les seins. Elle était psychologiquement trop fragile pour déposer une plainte. J’ai dénoncé le cas auprès d’ORS. Mais je n’ai jamais reçu de réponse. » En outre, certains requérants d’asile se plaignent d’une mauvaise information sur l’accès aux soins.
      Discussion demandée

      Enfin, de manière générale, Solidarités et Droit de rester rapportent une mauvaise communication et la présence chez ORS de beaucoup de personnel non formé. Leur revendication principale : pouvoir discuter avec le Conseil d’Etat, à qui le rapport a été envoyé en fin de semaine passée. « Nous ne visons pas des personnes mais un système. Nous sommes persuadés que celui-ci peut être amélioré », souligne Sophie Guignard.

      Le rapport précise d’ailleurs : « Nous avons pris connaissance d’améliorations entre la récolte des témoignages et la situation actuelle, ce que nous saluons. » Parmi ces améliorations, le programme Envole-moi, présenté en début d’année et qui a pour but d’encadrer les mineurs non accompagnés et les jeunes adultes.

      https://lecourrier.ch/2018/12/13/laccueil-des-migrants-pointe-du-doigt

    • 14 décembre 2019

      Le Collectif Droit de rester et le parti Solidarités publient un rapport sur les pratiques de l’ORS, entreprise responsable de la prise en charge des requérants d’asile dans le canton de #Fribourg. Basé sur une trentaine de témoignages, le #rapport met en lumière plusieurs problèmes systémiques, tels que le manque de place et d’intimité, l’absence d’eau chaude, le rationnement de papier toilette, des cas de harcèlement restés sans réponse. La principale demande est d’avoir une discussion avec le Conseil d’État à ce sujet. ORS nie formellement toutes ces accusations.

      https://asile.ch/2019/03/12/chronique-suisse-du-13-decembre-2018-au-25-janvier-2019

    • Gestion de l’asile | ORS Fribourg : Quand l’État fait la sourde oreille. Business is Business ?

      « J’ai eu une opération au ventre, j’étais complètement endormie. Quand je me suis réveil- lée, j’ai dû repartir au foyer. L’hôpital leur avait envoyé directement l’ordonnance pour les antidouleurs, puisque je n’avais pas encore de carte d’assurance maladie. Mais c’était le week-end et il n’y avait pas d’éducateur/trice au foyer. Je n’ai pas pu aller chercher mes médicaments et j’ai eu mal pendant trois jours ». D., logée dans un foyer pour requérant.e.s d’asile mineur.e.s.

      Les limites que nous fixons sont ignorées ou transgressées.
À la maison, dans l’espace public, pendant notre formation ou notre activité professionnelle, nous subissons ces violences sexuelles ou sexistes parce que nous sommes des femmes.
Et la société ne prend souvent pas au sérieux ces violences et les minimise. > www.14juin.ch

      Ce genre de témoignages, les bénévoles du collectif Droit de rester en ont entendu souvent. Manque d’accès aux soins, scolarisation lacunaire mineur-e-s logé-e-s avec des adultes, violence verbale, parfois physique, harcèlement sexuel, eau froide dans les douches en plein hiver sont régulièrement rapportés à propos des conditions de vie au sein des structures ORS de Fribourg. La société anonyme, mandatée par le canton pour héberger, encadrer et intégrer les personnes en procédure d’asile, est une multinationale à but lucratif. Son objectif est de dégager du bénéfice. Un paradoxe puisque ce sont des forfaits publics qui financent des prestations à vocation sociale et par définition non lucrative. L’absence de transparence financière, y compris à l’égard du Conseil d’État, pose à la fois un problème éthique, mais aussi de gouvernance et de responsabilité de l’État. En jeu : le respect des droits et libertés fondamentales de per- sonnes en situation de détresse.

      Pour faire la lumière sur les agissements d’ORS, le mouvement solidaritéS et le collectif Droit de rester ont rédigé un rapport d’une trentaine de pages. Il recense les témoignages de quelques dizaines de personnes : usagèr.e.s d’ORS, bénévoles et travailleurs/euse sociaux/ales. Le groupe s’est confronté à la réticence de certain.e.s témoins potentiels. ORS interdit à ses employé.e.s de parler de l’entreprise à des personnes externes, sous peine de sanctions, même après la fin du contrat.

      Le rapport a été envoyé au Conseil d’État, ainsi qu’à la presse1, avec plusieurs revendications : outre les problèmes soulevés ci-dessus, nous souhaitions une rencontre avec le gouvernement fribourgeois, la non- diffusion du rapport (pour assurer la protection des sources) et enfin une publication des bénéfices d’ORS.

      En février 2019, le collectif a reçu une réponse du Conseil d’État : cinq pages enrobées de chiffres et statistiques, contournant soigneusement les questions soulevées par le rapport, mettant en doute les éléments apportés par les militant.e.s. La mise en œuvre du mandat accordé à l’entreprise ORS ? Elle « répond aux attentes des autorités fédérales et cantonales ». Les accusations de violence ? Le « Conseil d’État a demandé à l’entreprise un rapport sur les éléments relevés » et il « invite les personnes ayant connaissance de violences à les dénoncer systématiquement et sans délai à la direction d’ORS, à la police cantonale et/ou à la DSAS [affaires sociales], afin que des mesures adéquates puissent être prises le cas échéant. » La réponse du gouvernement fribourgeois se concluait par un très laconique refus de rencontre, que l’exécutif « n’estime pas pertinente ».

      Si la réaction du Conseil d’État n’est pas surprenante, celle de la population a été plus encourageante. De nombreuses personnes ont contacté SolidaritéS et Droit de rester pour partager leur indignation et quelques témoignages sur des dysfonctionnements qu’elles avaient elles-mêmes constatés. Le collectif n’entend pas en rester là, et continuera de se battre pour un accueil humain et digne des personnes exilées, ainsi que plus de transparence et de responsabilité de la part des autorités…

      HARCÈLEMENT : MESURES PROACTIVES NÉCESSAIRES

      Nous nous sommes vus confier plusieurs situations de harcèlement sexuel, commis soit par les veilleurs, soit par les responsables de foyers. Ainsi, les femmes d’un foyer nous ont confié craindre un veilleur, qui ne respecte pas leur intimité : par exemple, il ne frappe pas avant d’entrer dans leur chambre, ou parfois il ouvre leur porte fermée à l’aide de son passe. Une femme devant nettoyer la cuisine lui a demandé des gants, il lui a alors donné des préservatifs à la place et l’a suivie dans la cuisine, malgré son refus. La situation ne serait pas allée plus loin selon cette femme. Ce veilleur travaille depuis un an, et malgré les plaintes faites par les femmes à leurs assistantes sociales, rien n’a changé, et ces femmes craignent pour leur sécurité lorsque c’est cet homme qui veille. D’autres femmes, dans d’autres foyers, ont été victimes de harcèlement sexuel commis par d’autres veilleurs. Ces derniers ont profité du silence de ces femmes, silence dû à leur sentiment de honte et à la peur des conséquences d’une dénonciation sur leur procédure d’asile. Ces situations ont toutefois été finalement dénoncées par une personne. La Direction ne lui a jamais répondu. Récemment, un responsable de foyer a également harcelé une femme accueillie, se permettant de lui écrire des messages très explicites sur téléphone portable, l’invitant par exemple à venir visiter sa chambre, et commentant régulièrement son physique « attractif », et l’effet qu’elle avait sur lui.

      > Extrait du Rapport sur les conditions d’accueil des requérants d’asile du canton de Fribourg, réalisé par Droit de rester Fribourg & Solidarités Fribourg en novembre 2018, dont nous avons pu avoir une copie.

      https://asile.ch/2019/06/11/gestion-de-lasile-ors-fribourg-quand-letat-fait-la-sourde-oreille-business-is-
      #harcèlement

    • Millionen-Gewinn im Flüchtlings-Business : Asylfirma ORS legt erstmals Zahlen offen

      Jahrelang hat sich die Flüchtlingsbetreuungsfirma ORS gegen Transparenz gewehrt. Jetzt gibt sie erstmals Geschäftszahlen preis.

      Wie viel Geld die ORS Service AG verdient, beschäftigt seit Jahren Medien, das Parlament, den Bundesrat: Die Firma betreibt primär für die öffentliche Hand über 100 Asylunterkünfte mit fast 90’000 Schlafplätzen. Obwohl das Geld zu grossen Teilen vom Staat stammt, veröffentlichte ORS nie Gewinnzahlen. Die Firma gehört einer Beteiligungsgesellschaft in London. Die Schlagzeilen waren entsprechend: Von «verstecktem Profit auf dem Buckel von Flüchtlingen» oder «Profiteuren des Elends» war die Rede.

      Nun hat die ORS ihre Zahlen veröffentlicht: Die Firma machte letztes Jahr einen operativen Gewinn von 1,3 Millionen Franken. Der Umsatz betrug 157,8 Millionen. Die Zahlen beziehen sich auf die Schweiz, Deutschland und Österreich. Sie stammen aus dem Geschäftsbericht, der kürzlich erstmals auf der ORS-Website aufgeschaltet wurde.

      Die Publikation ist im Vergleich zu üblichen Geschäftsberichten dürftig. Das 48-seitige Dokument nennt lediglich auf zwölf Zeilen Finanzzahlen. Diese zeigen: In der Schweiz machte ORS letztes Jahr 99,8 Millionen Franken Umsatz. Die Gemeindemandate sind mit Abstand am wichtigsten. Sie sind für 40 Millionen Franken des Umsatzes verantwortlich. Kollektivunterkünfte für 29,8 Millionen. Die Aufträge durch das Staatssekretariat für Migration – unter anderem das Betreiben von Bundes-Asylzentren – machen 19,4 Millionen Franken aus.
      Umsatzrückgang führt zu Entlassungen

      Der Gewinn von 1,3 Millionen Franken ist überraschend tief. Die NZZ berichtete für 2016 über einem Gewinn von mindestens drei Millionen. Der Umsatz in der Schweiz sank von 125 Millionen Franken per 2016 (laut früheren Berichten) auf nun 99,8 Millionen. Der Grund für den Rückgang um 20 Prozent: Die Zahl der Asylgesuche sank zwischen 2015 und 2018 um zwei Drittel auf 15 000. Ein ORS-Sprecher sagt: «Während 2015 schnell und professionell Unterkünfte in Betrieb genommen werden mussten, stehen wir heute vor der Herausforderung, Kapazitäten nach unten anzupassen.»

      Das hatte vor allem Auswirkungen auf die Mitarbeiter. Ende 2017 waren bei ORS Schweiz 1000 Personen angestellt. Heute sind es nur noch 700. Dieses Jahr wurden 20 Kündigungen ausgesprochen.

      ORS geriet nicht nur wegen Entlassungen in die Schlagzeilen. Die Betreuung der Flüchtlinge wurde oft kritisiert. Im Februar 2016 etwa berichtete die «Basler Zeitung» über Protokolle, gemäss denen die ORS in einer Bundes-Unterkunft in Aesch BL nicht genügend Nahrung für Babys zur Verfügung gestellt habe. Die Vorwürfe wurden bestritten. In weiteren Fällen gab es heftige Kritik an Zuständen in den ORS-Unterkünften, die die Firma allesamt energisch zurückwies.

      Angesprochen auf den rückläufigen Umsatz verweist der ORS-Sprecher darauf, dass die Firma trotz der rückläufigen Asylzahlen neue Mandate gewinnen konnte. Etwa im Kanton Bern, wo die ORS Teile eines 50-Millionen-Franken-Auftrags erhielt. Dieses Jahr laufen auch Mandate aus, weil Gemeinden andere Anbieter gewählt haben. Doch auch ORS wollte teils nicht mehr: «Aus unternehmerischer Verantwortung heraus hat die ORS von sich aus Gemeindemandate gekündigt, die sich stark defizitär entwickelt haben», sagt der Sprecher.

      Richtig kritisch ist die Lage in Österreich. Dorthin expandierte ORS im Jahr 2012 und zog einen dicken Auftrag an Land. ORS betreute alle Asylsuchende, die in Obhut der Regierung standen. Doch als die rechtsnationale FPÖ den Innenminister stellte, ging sie gegen die «Asylindustrie» vor. Ab 1. Juli 2020 betreibt der Staat die Unterkünfte selber. ORS machte in Österreich letztes Jahr 51,2 Millionen Franken Umsatz. Laut dem Sprecher besteht dieser Betrag zu grossen Teilen aus dem Bundesauftrag. In Deutschland beschäftigt ORS mittlerweile 200 Mitarbeiter und machte 2018 einen Umsatz von 6,7 Millionen Franken. Die Firma hat in den letzten Monaten Mandate in mehreren Bundesländern gewonnen. ORS ist kürzlich auch nach Italien expandiert.

      Sie ist nicht die einzige Anbieterin, die sich an die neuen Realitäten im Flüchtlingsbusiness anpassen muss. Die Asyl-Organisation-Zürich (AOZ) ist die grösste Konkurrentin. Sie gehört der Stadt Zürich und ist nicht gewinnorientiert. Bei der AOZ resultierte letztes Jahr ein Verlust von 1,7 Millionen Franken, 2016 war es noch ein Plus von rund einer halben Million. Der wichtigste Faktor dafür sei ein sehr starker Rückgang der Asylgesuchszahlen, insbesondere bei unbegleiteten Minderjährigen, sagt eine Sprecherin.

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      https://www.aargauerzeitung.ch/wirtschaft/millionen-gewinn-im-fluechtlings-business-asylfirma-ors-legt-erstmal

  • Abusé dans son enfance par un prêtre pédophile, #Daniel_Pittet lui pardonne dans un livre préfacé par le pape

    Abusé par un prêtre capucin quand il était enfant durant quatre ans, Daniel Pittet, un Fribourgeois aujourd’hui âgé de 58 ans, publie « Mon Père, je vous pardonne », un livre préfacé par le pape. Il espère ainsi encourager d’autres victimes à témoigner.


    http://www.lacote.ch/articles/suisse/abuse-dans-son-enfance-par-un-pretre-pedophile-daniel-pittet-lui-pardonne-dan

    #livre #témoignage #abus_sexuel #viol #Eglise_catholique #Fribourg #Suisse #pardon

    Livre :
    Mon Père, je vous pardonne

    En 1968, dans la cathédrale de Fribourg, Daniel Pittet, neuf ans, rencontre le père Joël Allaz, qui l’invite à le suivre dans son couvent. Le calvaire de l’enfant débute : durant quatre ans, Daniel sera violé par ce prêtre manipulateur.

    La voie de la guérison est longue, mais le soutien de ses proches et sa foi le sauvent : il s’insère dans la vie professionnelle, se marie et fonde une famille de six enfants.

    Au début des années 2000, Daniel dénonce son violeur, dont il réussit à faire reconnaître les crimes par l’Église. Aujourd’hui, il prolonge sa lutte, pour les autres victimes de la pédophilie.

    Ce témoignage bouleversant et paradoxalement lumineux est celui d’un homme debout, qui, malgré sa souffrance encore vive, a trouvé la force inouïe de pardonner à son bourreau.

    Ce récit est suivi en postface d’un entretien avec le père Joël Allaz, démarche hors du commun car rare est la parole publique d’un pédophile.


    http://www.philippe-rey.fr/livre-11Mon_P%C3%A8re,_je_vous_pardonne-331-1-1-0-1.html

  • #Marche et environnements urbains contrastés : perspectives internationales et interdisciplinaires

    Dans le cadre de ce numéro thématique interdisciplinaire sur le #marcheur et son environnement, trois axes sont proposés où, dans un premier temps, nous nous intéressons aux figures du marcheur d’aujourd’hui, dans une seconde partie, aux conditions de possibilités de la marche et, dans une troisième partie, aux manières d’évaluer la marche selon le point de vue du marcheur.

    Sébastien Lord, Emmanuel Ravalet, Olivier Klein et Rachel Thomas
    Marche et #environnements_urbains contrastés : perspectives internationales et interdisciplinaires [Texte intégral]
    Introduction
    Ruth Pérez López
    Quand le #piéton défie la ville : traverser la chaussée à Mexico [Texte intégral]
    When Pedestrians defy the city : crossing the street in #Mexico_City
    Cuando el peatón desafía la ciudad : cruzar la calle en la ciudad de México
    Héloïse Pagnac-Baudry
    Environnement urbain et #marchabilité : l’exemple du quartier des Aubiers à #Bordeaux [Texte intégral]
    Urban environment and walkability, the case of « Les Aubiers » in Bordeaux (France)
    Hélène Melin
    La pratique des #sentiers_périurbains de #Balagne (#Corse) par les habitants : marcher pour réinventer sa vi(ll)e [Texte intégral]
    How do the inhabitants relate to the outer-urban paths in Balagne (Corsica): walking to re-invent the city
    H. Imerzoukene Driad, P. Hamman et T. Freytag
    Impact de la politique d’aménagement sur la #mobilité : Cas des #éco-quartiers de #Vauban et #Rieselfeld à #Fribourg [Texte intégral]
    Impact of land use on mobility: Eco-neighborhoods of Vauban and Rieselfeld in Freiburg
    Mathieu Berger et Lionel Francou
    Policer les espaces publics urbains par la marche ? [Texte intégral]
    Policing urban public spaces through walking?
    ¿Reglamentar los espacios públicos urbanos a través de la marcha?

    http://eue.revues.org
    #marcher #revue #urban_matter #aménagement_du_territoire

  • RTS | Une trentaine de familles vont accueillir des migrants à Fribourg
    http://asile.ch/2016/01/07/rts-une-trentaine-de-familles-vont-accueillir-des-migrants-a-fribourg

    Le projet bénévole d’accueil des migrants lancé dans à Fribourg va permettre d’héberger une cinquantaine de personnes dans une trentaine de familles. Ce succès dépasse toutes les attentes.

  • Une trentaine de familles vont accueillir des migrants à #Fribourg

    Le projet bénévole d’accueil des migrants lancé dans à Fribourg va permettre d’héberger une cinquantaine de personnes dans une trentaine de familles. Ce succès dépasse toutes les attentes.

    http://www.rts.ch/info/regions/fribourg/7389629-une-trentaine-de-familles-vont-accueillir-des-migrants-a-fribourg.html
    #solidarité #accueil_privé #migrations #réfugiés #Suisse #asile #hébergement #logement

  • Beaucoup de bruit pour rien...
    La Gruyere | Les migrants des #Passereaux

    Depuis vingt-sept ans, l’ancienne colonie des Passereaux héberge des requérants d’asile à #Broc. Le 12 octobre 1988, la séance d’information organisée par la Croix-Rouge avait fait salle comble à l’Hôtel de Ville.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/04/08/la-gruyere-les-migrants-des-passereaux
    #asile #migration #accueil #logement #hébergement #Fribourg #réfugiés #Suisse

  • #Fribourg interdit les #OGM

    L’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’agriculture sera interdite dans le canton de Fribourg. Le Grand Conseil a voté mercredi une modification de la loi en ce sens. Les députés l’ont adoptée par 88 voix contre 2 oppositions et 8 abstentions.

    L’utilisation d’OGM sera interdite sur l’ensemble du territoire cantonal pour la production des aliments, des végétaux, pour le fourrage et pour les soins des cultures et des animaux.

    Fribourg veut ainsi donner un signal fort à la Confédération. Un moratoire interdit les OGM sur le plan national jusqu’en 2017 mais le thème va être rediscuté par les Chambres fédérales. En attendant, plusieurs cantons ont déjà manifesté leur opposition aux OGM.

    http://www.lagruyere.ch/2015/03/fribourg-interdit-les-ogm.html
    #Suisse #agriculture #no_OGM #OGM_free #Suisse #interdiction
    cc @odilon

  • Enfin des paroles fortes, claires et courageuses pour dénoncer certaines tendances xénophobes et certaines instrumentalisations politiques...

    Le Temps | Pour le patron de Caritas, « la soirée de #Chevrilles restera un événement historique »

    Directeur de Caritas et Singinois, #Hugo_Fasel analyse le climat d’hostilité autour du futur centre pour requérants à la Gouglera, où une réunion d’information fin février avait dégénéré. Il déplore les effets de la propagande et réclame une prise de position politique forte.

    Hugo Fasel, Directeur de Caritas et Singinois : « Je ne peux pas m’empêcher de tirer des parallèles avec d’autres événements historiques, comme par exemple avec l’ex-Yougoslavie où l’on a vu des voisins devenir des ennemis en quelques jours. Aujourd’hui, on constate que la propagande fonctionne chez nous également. Avec les mêmes ressorts. L’#UDC s’emploie depuis des années à créer un climat hostile envers les étrangers. Elle a fabriqué un ennemi, créé une réalité virtuelle et maintenant elle joue avec la peur des gens. C’est une suite logique mais irresponsable de la part d’un parti politique. La soirée du 25 février est la preuve de cette grave dérive. Deux personnes influentes de la région, soit deux députés, un du PLR et un de l’UDC, sont parvenues à électriser la foule et à créer un climat d’hostilité. Le cas du syndic de Chevrilles est d’ailleurs emblématique. C’est lui qui a parlé d’un « tsunami de requérants ». Il s’en est excusé parce qu’il a été piégé par cette atmosphère délétère.


    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/03/16/le-temps-pour-le-patron-de-caritas-la-soiree-de-chevrilles-restera-un-evenemen
    #Gouglera #Fribourg #Suisse #réfugiés #asile #migration #logement #hébergement #xénophobie

  • #revue : Revue géographie de l’Est
    Les #lieux de la #ville, processus de fabrication de la ville et #pratiques_habitantes

    1Le présent numéro de la Revue Géographique de l’Est est issu du colloque Les lieux de la ville, qui s’est tenu à Nancy en octobre 2013. Ce colloque est né du souhait de faire travailler ensemble des chercheurs de différentes disciplines sur cet objet souvent commun, et bien difficile à cerner, qu’est la ville. Ainsi, géographes, sociologues et architectes s’interrogent sur la ville, désormais ancrée dans le contexte de l’urbain, et l’approchent avec des méthodologies variées, mais parfois partagées. Comment les uns et les autres abordent-ils cet objet ?

    http://rge.revues.org/5192
    #urban_matters
    cc @reka

    Sommaire

    Cécile Fries-Paiola et Axelle De Gasperin
    Introduction : Les pratiques habitantes au cœur de la recherche contemporaine sur les « lieux de la ville » [Texte intégral]
    Dominique Billier
    Les #Usines_Bertheau, une expérience sociale et urbaine en Île-de-France [Texte intégral]
    The Bertheau’s factories, a social and urban experiment in Île-de-France
    Die Bertheaus Fabriken, ein soziales und städtisches Experiment in Île-de-France
    François Valegeas
    Un « nouvel art de vivre ensemble » : quelles expérimentations sociales dans les quartiers dits durables ? L’exemple du quartier #Beauregard à #Rennes [Texte intégral]
    A "new art of living together" : which social experiments in sustainable neighborhoods ? The example of Beauregard district in Rennes
    Ein « neues Modell des Zusammenlebens » : welche sozialen Erprobungen in sogenannten nachhaltigen Stadtvierteln ? Das Beispiel des « Beauregard » Viertels in Rennes
    Sylvie Clarimont et Kildine Leichnig
    La perception des espaces publics de #nature. Paroles d’élus et d’usagers du Parc naturel urbain palois [Texte intégral]
    Perceptions of nature public spaces ? Mayors, residents and visitors speaking about riverbanks of Pau
    Wahrnehmung von öffentlichen Naturräumen : Bürgermeister, Anwohner und Besucher sprechen über die Flussufer in der Stadt Pau
    Xavier Desjardins et Antoine Fleury
    Les espaces publics dans les territoires de densités intermédiaires : conceptions, usages et potentialités [Texte intégral]
    Public spaces in intermediate density areas : design logics, uses and potential
    Öffentliche Räume in zwischenverdichteten Gebieten : Planungskonzepte, Nutzungspraktiken, Potenziale
    Najet Mouaziz-Bouchentouf
    Le #logement_social à #Oran. Conception, usages et ébauche d’évaluation [Texte intégral]
    How to estimate the social housing after half a century of construction in Oran ?
    Gestaltung, Nutzung und Auswertung der sozialen Wohnungen in Oran
    Valérie Lebois
    Entre le #logement et la #rue, des espaces ambigus ouverts à un processus de production plurielle [Texte intégral]
    Between the housing and the street, ambiguous spaces opened to various production processes
    Zwischen der Wohnung und der Strasse, zweideutige Raüme verschidene Produktionprozessen
    Hassina Imerzoukene Driad, Philippe Hamman et Tim Freytag
    La #mobilité des personnes âgées dans le « #quartier_durable » de #Rieselfeld à #Fribourg-en-Brisgau [Texte intégral]
    Mobility of elderly people in the "sustainable neighborhood" of Freiburg-Rieselfeld
    Mobilität älterer Menschen im "nachhaltigen Quartier" Rieselfeld in Freiburg im Breisgau
    Thibaut Besozzi
    Appropriation de l’#espace_public urbain : entre aménagements et vécus quotidiens d’un #centre_commercial [Texte intégral]
    Appropriation of the urban public place : between arrangements and daily real-life experiences
    Aneignung vom öffentlichen städtischen Raum : Einrichtung und alltägliche Nutzung

  • SEM | Nouveau #centre_fédéral pour les #requérants_d’asile à #Chevrilles en 2017

    L’emplacement des nouveaux centres fédéraux indispensables à la restructuration du domaine de l’asile se précise. Pour la région de procédure suisse romande, le canton de #Fribourg a proposé un emplacement à la Confédération dans le cadre des discussions sur la planification des futurs centres fédéraux. Un centre fédéral d’une capacité maximale de 300 places sera exploité à partir de 2017 à Chevrilles.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2015/02/17/sem-nouveau-centre-federal-pour-les-requerants-dasile-a-chevrilles-en-2017
    #Suisse #asile #logement #hébergement #migration #réfugiés #centres_fédéraux

  • Compte-rendu de la manif’ à Fribourg
    https://www.lereveil.ch/compte-rendu-de-la-manif-a
    "La manifestation, pacifique mais combative, a essayé de porter les instances de la mouvance squat aux yeux de la ville. Slogan, engins pyrotechniques et musique ont accompagné les manifestants jusqu’à la place Georges-Python où une fête sauvage a animé un centre ville aseptisé par leur « développement urbain ». La police, sauf quelques petite provocation en marge du cortège, est restée presque invisible le long de la manif."
    #Fribourg #Suisse #Squat

  • Fribourg - Lausanne : Deux occupations
    https://www.lereveil.ch/fribourg-lausanne-deux-occupations
    #Fribourg, le collectif sans nom occupe un bâtiment au 21, Rte de la Clinique :
    « Nous, le collectif sans nom, avons occupé une bâtisse, vide depuis plusieurs années, dans la nuit de jeudi à vendredi. Par ce geste, nous revendiquons un droit au logement et à la culture sous toutes ses formes. De plus, par cette occupation, nous voulons dénoncer la spéculation immobilière toujours plus importante en ville de Fribourg. »
    À #Lausanne, le Collectif la Grêle occupe une maison au 63, Avenue de France :
    « Il faut s’en sortir... de cette routine, de ces parcours de vie, toujours les mêmes, de ces rôles déjà établis. Le 20 octobre nous avons occupé une chouette maison à Lausanne ! la décision de squatter est une manière de refuser les logiques de cette société, de créer des espaces libres, où expérimenter et développer d’autres possibilités de vivre et de socialiser. occuper permet de créer les occasions de se donner force en luttant ensemble, c’est en soi un acte de lutte. »
    #squat

  • Contact pour la manif Intersquat à Fribourg le 12 novembre 2011
    https://www.lereveil.ch/contact-pour-la-manif-intersquat-a
    « Nous avons mis en place une adresse e-mail pour nous contacter en cas de questions de tout genre. Le cryptage PGP est possible et souhaité.

    Si vous êtes motivés de participer à l’organisation d’une manière quelconque (DJs, groupes, autre soutien), manifestez-vous le plus vite possible. »

    Tout soutien est bienvenu."
    #Fribourg #squat

  • Raie Manta is back in town !
    https://www.lereveil.ch/contrib/raie-manta-is-back-in-town
    "Nos rêves sont trop grands pour entrer dans vos urnes ! Après une petite pause estivale, Raie Manta fait sa rentrée par une soirée ouvert à touTEs, dans un des nombreux bâtiment vide, l’usine à chaussette (chemin Montrevers 3, après la porte de Morat) !!! A la place de cette bâtisse, dans un futur plus ou moins lointain, se dressera un « superbe » hôtel de luxe à cinq étoiles. Mais aucun permis de construire n’existe encore à ce jour. Nous revendiquons le droit d’occuper ces lieux car nous n’acceptons pas la gentrification de la ville de #Fribourg !"
    #squat #Raie_Manta