#friedman

  • Opinion | Iran & Saudi Arabia, Thelma & Louise - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/11/06/opinion/iran-saudi-arabia-thelma-louise.html

    Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît... Après avoir chanté les louanges de MBS (Mohamed Bone Saw), Friedman vous analyse la politique extérieure iranienne !

    And how did that work out?

    Iran denuclearized, but the Revolutionary Guards used the release of pressure and fresh cash and investments from the West to further project their power into the Sunni Arab world, consolidating the grip of Iran’s proxies over four Arab capitals: Baghdad, Damascus, Sana and Beirut.

    Worse, Iran and its Lebanese Shiite mercenary army, Hezbollah, joined with Syria’s pro-Shiite regime in suppressing any chance of power-sharing with Syrian rebels and helped that regime ethnically cleanse Sunnis from key districts in Syria. Iran and its mercenaries also winked at Syria’s genocidal use of poison gas and barrel bombs, which contributed mightily to the death toll from the Syrian civil war of some 500,000 people, with 11 million people displaced.

    Iran’s imperial overstretch was halted only by the Israeli Air Force dealing a heavy blow to Iranian units in Syria when Iran sent missiles there to attack Israel.

    I thought the Iran deal was a bet worth making. No regrets. It did curb Iran’s nuclear program — a big deal — but it did nothing to moderate Iran’s regional behavior, which was never part of the pact. Indeed, it may have been the price of it, as Iran’s supreme leader seemed to compensate for making the deal with the “American devil” by allowing the Revolutionary Guards a freer hand to project their power.

    #friedman #nyt #iran

  • There was, in fact, only one project, in which terror was the central tool of the free-market transformation. “Repression for the majorities and ‘economic freedom’ for small privileged groups are in Chile two sides of the same coin,” Letelier wrote. (...)
    Letelier dismissed Friedman’s claim that urging Pinochet to introduce economic “shock treatment” (...) was merely “technical” advice, unrelated to the human-rights abuses. On the contrary, Letelier insisted that Pinochet’s political violence was what made his economic violence possible. Indeed, only by murdering and imprisoning left leaders, and by terrorizing the wider society, could Pinochet force the same nation that had democratically elected Allende a few years earlier to accept this savage clawback of social gains.

    #répression #Chili #Letelier #Friedman #Pinochet #Allende #néo-libéralisme #violence #Klein

    http://www.bilaterals.org/?40-years-ago-this-chilean-exile&lang=en

  • Letter From Saudi Arabia - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2015/11/25/opinion/letter-from-saudi-arabia.html?action=click

    As for ISIS, Mohammed disputed that it is a product of Saudi religious thinking, arguing that it was in fact a counterreaction to the brutalization of Iraqi Sunnis by the Iranian-directed Shiite-led government in Baghdad of Nouri al-Maliki and to the crushing of Syrian Sunnis by the Iranian-backed government in Damascus. “There was no [ISIS] before America departed from Iraq. And then America leaves and Iran enters, and then ISIS appears,” he said.

    He complained that at a time when ISIS is blowing up mosques in Saudi Arabia in an effort to destabilize the regime, the world is accusing Saudi Arabia of inspiring ISIS: “The [ISIS] terrorists are telling me that I am not a Muslim. And the world is telling me I am a terrorist.”

    This is the legacy, though, of decades of one part of the Saudi government and society promoting Salafist Islam and the other part working with the West to curb jihadists. As I said, the world has been frustrated with that dichotomy.

    Mohammed argued that the ISIS narrative is beamed directly to Saudi youth via Twitter, and that the message is: “The West is trying to enforce its agenda on you — and the Saudi government is helping them — and Iran is trying to colonize the Arab world. So we — ISIS — are defending Islam.”

    He added: “We don’t blame the West for misreading us. It is partly our fault. We don’t explain our situation. The world is changing rapidly, and we need to reprioritize to be with the world. Today the world is different. You cannot be isolated from the world. The world must know what is going on in your neighborhood, and we must know what is going on in the world — [it’s] a global village.”

    Tout est insupportable dans les « analyses » de Thomas Friedman, une sorte de croisement obscène entre Gilles Kepel et Alexandre Adler ! Ici, il fait la pub (on espère bien payée) pour le régent saoudien (qu’il appelle Mohammed, j’aurais mieux aimé « Momo »), jeune et prometteur tueur de Yéménites. Il s’agit à l’évidence d’un contre-feu à l’odieuse campagne de #wahhabite_bashing !

    #arabie_saoudite #friedman

  • Avec le concept de #RSE qui gagne de plus en plus d’entreprises, mine de rien, on est en train de dire merde à #Friedman.
    Le pessismiste n’y verra que du social-ecolo washing, l’optimiste que je suis y verra plutôt une sortie discrète mais réelle du libéralisme.
    Bon ok pour l’instant la RSE est plutôt discrète sur la question de l’actionnariat et des dividendes (sur la question de l’équité du partage des richesses, bref sur le coeur du capitalisme en fait), mais si elle se déploie bien partout dans les entreprises, si les salariés s’en emparent, l’imposture capitaliste aura du mal à tenir longtemps.
    Le verra-t-on de notre vivant, je ne sais..
    En tous cas, quand je lis cet article presque Gorafien, je me dis que ça bouge doucement..

    Il rappelle aux actionnaires que l’entreprise n’appartient pas qu’à eux
    http://www.challenges.fr/sommet-de-l-economie/20141128.CHA0887/il-rappelle-aux-actionnaires-que-l-entreprise-n-appartient-pas-qu-a-eux.h ?

    On part de loin car à la question : « A qui appartient l’entreprise ? », beaucoup répondent : « A ses actionnaires ! » Or, c’est faux ! Même juridiquement. Il n’y a qu’à se pencher sur la définition de l’abus de bien social : un patron, même actionnaire, qui part avec les machines, est hors la loi. Dans la mesure où l’actionnaire est le premier à perdre de l’argent et le dernier à en gagner, il est normal qu’il touche une bonne part des bénéfices, mais pas au point de transformer les autres parties prenantes en laquais.

  • Un Nobel d’économie pour avoir créé une crise ?
    http://www.marianne.net/Un-Nobel-d-economie-pour-avoir-cree-une-crise_a233617.html
    http://www.marianne.net/photo/art/default/976031-1156759.jpg?v=1383749734

    Le Nobel d’économie 2013 a été décerné à Eugène Fama, né en 1939, un des pères du monétarisme et de l’idéologie néo-libérale. N’est-ce pas lui qui affirmait péremptoirement « que l’hypothèse des marchés efficients est une affirmation simple qui dit que les prix des titres et des actifs reflètent toutes les informations connues » ? C’est en effet suite aux travaux d’économistes comme Fama, comme Milton Friedman (1912-2006) – lui aussi Nobel en 1976 -, et comme Burton Malkiel, né en 1932, que les marchés financiers subirent dès le début des années 1980 une authentique transfiguration. Avec la participation active des plus hauts responsables politiques de l’époque comme Margaret Thatcher et comme Ronald Reagan qui devait même affirmer dans son discours d’investiture, le 20 janvier 1981 : « l’Etat n’est pas la solution à notre problème, l’Etat est notre problème » !

    Dès cette période, le conservatisme économique et la régression sociale devaient régner en maîtres absolus. Le vide laissé par l’État fut tout naturellement comblé par le développement hyperbolique d’un secteur financier dès lors qualifié d’ « efficient », voire de « parfait ». Cette finance était en effet appelée à rendre tous les services à l’économie. Les marchés seraient une sorte de juge de paix qui remettrait de l’ordre dans les finances des entreprises et des ménages en imprimant tous les pans de l’économie de sa bienveillante efficience. Les adorateurs du marché financier étaient même persuadés que ses prix étaient la résultante d’un équilibre rationnel, et que l’emploi n’était en fait qu’une variable au service de l’optimisation des valorisations boursières. C’est en effet Burton Malkiel – qui, lui, n’est pas encore Nobel ! – qui assurait que « la vraie valeur des marchés triomphera en finalité car la bourse est un mécanisme de précision sur le long terme ».

    #économie
    #Eugène-Fama
    #finance
    #Friedman
    #monétarisme
    #Nobel

  • Il y a dix ans, Thomas Friedman agitait son « très gros bâton » (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-05-29-Friedman

    Le 29 mai 2003, il y a donc exactement dix ans, Friedman jubilait. Il estimait avoir gagné la partie. Partisan du conflit engagé par George W. Bush, il n’avait peut-être pas obtenu comme il le souhaitait que la France soit privée de son siège au conseil de sécurité pour s’être comportée comme un enfant « en classe maternelle » incapable de « jouer avec les autres ». Mais la guerre paraissait alors terminée dans d’excellentes conditions pour les #Etats-Unis, dont le président venait d’ailleurs de proclamer la mission « accomplie ». Cela donna à #Friedman l’occasion de claironner lui aussi.

    Il n’y résista pas...

    Le propos qui suit n’a pas pour unique intérêt de rappeler ce qui fut dit à l’époque par l’un des journalistes les plus influents du monde. Il amène également à réfléchir au côté insubmersible de certains commentateurs, diplomatiques (la même chose est vraie pour les financiers. Car dix ans plus tard, avec un aplomb intact, Thomas Friedman continue à dispenser ses prêches et à asséner ses leçons.

    #Irak #Kosovo #Proche-Orient #République_fédérale_de_Yougoslavie #Serbie #Capitalisme #Idéologie #Impérialisme #Information #Mondialisation #Presse #Terrorisme #Guerre_d’Irak #journalisme

    Avec traduction de l’extrait ci-dessous et sélection d’archives :

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZwFaSpca_3Q

    • Crever la « bulle » du terrorisme en frappant dans n’importe quel Etat arabe... Ce mec est taré...
      #testostérone #ratonnade

      Alors, ce que nous devions faire était de nous rendre dans cette partie du monde et crever cette bulle. Nous devions aller là bas avec un très gros bâton, en plein cœur de ce monde-là, et crever cette bulle. Et il n’y avait qu’un moyen de le faire parce qu’un des aspects de cette bulle était de nous dire : “On vous tient. La bulle va équilibrer les choses entre nous et vous parce que nous on s’en fiche de la vie, on est prêts au sacrifice et vous, tout ce qui vous motive ce sont vos stock options et vos Hummers [un gros véhicule tout-terrain, vorace en énergie, d’origine militaire et très populaire aux Etats-Unis il y a dix ans]”. Ce qu’ils devaient donc voir, c’était des jeunes hommes et des jeunes femmes fouillant maison par maison de Basra à Bagdad et leur disant : “Quelle est la partie de ce qu’on dit que vous ne comprenez pas ? Vous croyez vraiment qu’on se moque de notre société ouverte, vous croyez qu’on va se résigner à votre fantasme de bulle, eh bien sucez moi ça (‘Suck on this’). OK.”
      Charlie, c’est ça l’objet de cette guerre. On aurait pu frapper l’Arabie saoudite. Elle faisait partie de cette bulle. On aurait pu frapper le Pakistan. On a frappé l’Irak parce qu’on pouvait le faire. Et c’est ça la vérité. »