• Frontière franco-italienne : une « borderforce » pour aggraver les dangers de la traversée et les violations des droits des personnes exilées ?

    Le gouvernement a annoncé la mise en place d’une « border force » à la #frontière_franco-italienne, à partir du 1er juillet dans les Hautes-Alpes selon le préfet de ce département. Son seul effet risque d’être l’aggravation des dangers et des atteintes aux droits des personnes exilées qui tentent de la franchir, alors qu’une quarantaine y sont mortes ou disparues en moins de 10 ans.

    Nos associations demandent aux autorités de cesser les pratiques illégales à cette frontière et de proposer enfin aux personnes exilées un accueil digne, permettant notamment aux mineur·es isolé·es d’être pris.es en charge et protégé·es et aux personnes venues chercher refuge de déposer leur demande d’asile.

    Depuis 2015, les autorités françaises n’ont cessé de renforcer les contrôles à la frontière franco-italienne. Police aux frontières, CRS, gendarmes mobiles, forces militaires « Sentinelle » : la frontière est sous haute surveillance. Cette nouvelle border force, dont les contours restent flous, devrait conjuguer des moyens de sécurité intérieure, des douanes et des militaires et donc encore augmenter le nombre de forces de l’ordre à la frontière.

    Des violations systématiques des droits des personnes exilées

    Sur ces territoires frontaliers, des personnes exilées sont interpellées chaque jour puis renvoyées vers l’Italie par les autorités françaises depuis des années. Ces refoulements se font au mépris des droits fondamentaux et de la dignité des personnes. Aucune mesure de contrôle, d’interpellation, de privation de liberté et de renvoi ne devrait pouvoir s’affranchir du cadre juridique national, européen et international.

    Or nos associations - présentes sur ces territoires depuis 2017 aux côtés des acteurs locaux - constatent des violations systématiques des droits fondamentaux des personnes exilées tout le long de la frontière franco-italienne : contrôles discriminatoires, absence de respect des procédures à la frontière, impossibilité de demander l’asile, enfermement arbitraire, refoulements de mineur·es isolé·es, etc.
    Refoulements aux frontières

    Lors d’une mission d’observation, à #Modane et #Montgenèvre, au nord de la frontière franco-italienne, nos associations ont constaté une trentaine d’interpellations les 19, 20 et 21 juin derniers et des refoulements vers l’Italie sans respect des procédures. Une famille composée d’un couple et de deux enfants, venant d’Afghanistan, a témoigné avoir expliqué aux policiers, lors de leur interpellation en gare de Modane alors qu’ils arrivaient depuis le sud de l’Italie après avoir traversé la Méditerranée, vouloir demander l’asile en Allemagne pour rejoindre une partie de leur famille. Sans examen de cette demande et donc en violation de leurs droits, ils ont dû signer un “refus d’entrée” et ont été renvoyés en Italie une heure plus tard.

    A #Menton, les personnes sont refoulées de manière expéditive vers #Vintimille, où les demandeur·ses d’asile doivent attendre six mois pour obtenir un premier enregistrement de leur demande et un accès à un hébergement. En attendant, elles doivent survivre dans la rue dans des conditions indignes. En juin 2023, deux hommes exilés à la rue sont décédés à Vintimille, noyés dans l’embouchure de la Roya. En janvier 2023, une personne est morte électrocutée sur le toit d’un train entre Vintimille et Nice. Ces drames se sont ajoutés à la longue liste des plus de 40 personnes exilées mortes et disparues à cette frontière depuis 2015, victimes d’accidents sur l’autoroute, d’électrocution sur les trains ou encore d’hypothermie en montagne.

    A #Briançon, les personnes qui parviennent à franchir la frontière à travers les montagnes sans être refoulées sont abandonnées à la rue par les autorités, laissant toute la responsabilité de l’accueil aux associations solidaires locales. Le #Refuge_Solidaire, qui pallie cette carence de l’Etat, est régulièrement suroccupé, ce qui met les personnes exilées et les associations qui les accompagnent en grande difficulté.

    Après un parcours migratoire souvent éprouvant, les personnes devraient pourtant être accueillies dans le respect de leurs droits au lieu d’être simplement renvoyées en Italie.

    Nos associations alertent les autorités sur ces situations qui causent de graves conséquences pour les personnes exilées et leurs soutiens, et demandent à ce que le droit national, européen et international soit enfin respecté à la frontière franco-italienne. La seule réponse par l’augmentation des effectifs de forces de l’ordre à travers la border force ne permettra pas d’atteindre cet objectif.

    https://www.amnesty.fr/presse/le-gouvernement-a-annonce-la-mise-en-place-dune-

    #frontière_sud-alpine #Alpes #Italie #France #militarisation_des_frontières #borderforce #border_force #Hautes-Alpes #Briançonnais #Briançon

  • Commémoration pour deux personnes décédées à la frontière italo-française

    This past Tuesday, 20th June, one person was found dead in the sea next to the Roya estuary in Ventimiglia, on Marina San Giuseppe Beach. Days later, the person remains unidentified. Early June another person was found dead in the same circumstances in the same area. None of this is a coincidence, none of this is an accident.
    In order to pay your respects for the person who died earlier this week, please join us at 17.00 on Sunday 25th of June at the Lower Border Ponte San Ludovico.
    If you need a ride or have space in your car please meet at 16.00 in Upupa (Via Tenda, 50).
    This commemoration is for everyone to mourn and remember his humanity and dignity that were denied to him. Please feel free to bring any symbols or mementos, for example flowers, poems or candles. This will also be a space to share our sadness, despair, rage at the continued killings happening at the French-Italian border & all borders.

    https://www.facebook.com/progetto20k/posts/pfbid04QqxX4HZG6KtrqggLzEQex6TsCNf9RTgEnCBv2J355E5eCCaBCCjxddAZccFLhUkl

    Les cas mentionnés :
    02.06.2023 : https://seenthis.net/messages/1006188
    20.06.2023 : https://seenthis.net/messages/1007018

    #commémoration #asile #migrations #réfugiés #Vintimille #Alpes_Maritimes #frontière_sud-alpine #France #Italie #Ponte_San_Ludovico

  • “Vite abbandonate”, la situazione dei migranti in arrivo dalle rotte balcaniche a #Trieste

    Al confine orientale l’assenza istituzionale lascia per strada migliaia di persone, soccorse solo dalle associazioni umanitarie. L’emergenza invasione è “artificiale”: il numero degli arrivi, infatti, è assolutamente gestibile. Una rete solidale di realtà che operano in città ha curato un rapporto per far luce su inefficienze e omissioni

    Migliaia di persone migranti lasciate a loro stesse, lungaggini anche di 70 giorni per accedere al servizio di prima accoglienza, carenza di strutture dove passare la notte, anche nei mesi più freddi. È una situazione di grave difficoltà, in netto peggioramento, quella fotografata dal rapporto “Vite abbandonate” (https://www.icsufficiorifugiati.org/vite-abbandonate-rapporto-sulla-situazione-e-i-bisogni-dei-migr), risultato di un’analisi dettagliata svolta nel corso del 2022 a Trieste -punto di ingresso nel nostro Paese delle rotte balcaniche- da parte di una rete solidale di associazioni che in città operano nel campo dell’accoglienza, della tutela sanitaria e dell’assistenza umanitaria alle persone migranti. Tra i membri del network, la Comunità di San Martino al Campo, il Consorzio italiano di solidarietà (Ics), la Diaconia valdese (Csd), Donk humanitarian medicine, International rescue committee Italia e Linea d’Ombra.

    A provocare il degrado del sistema di tutela e dei servizi di bassa soglia non è stato un aumento spropositato degli arrivi. Confrontando infatti l’ultimo trimestre del 2021 (683 arrivi totali registrati) e l’ultimo trimestre del 2022 (5.940 arrivi totali registrati), la crescita è evidente ma non è di entità tale da compromettere una gestione efficace dei flussi. “Ci sono dei momenti nel corso dell’anno in cui i numeri sono effettivamente rilevanti, da luglio a novembre ci sono stati dai 1.300 agli oltre 2mila ingressi al mese -spiega Gianfranco Schiavone, presidente dell’Ics e membro dell’Associazione studi giuridici sull’immigrazione (Asgi)- ma se dividiamo la cifra annuale, 13.127, per 365 giorni, vediamo una media di 35 arrivi al giorno; c’è un clima di allarmismo che vuole imputare la situazione di difficoltà non alla carenza di servizi, ma all’entità dei flussi. Questo per legittimare attività che non dovrebbero essere svolte, come le riammissioni informali, e la creazione di strutture di grandi dimensioni dove rinchiudere le persone”. Da notare, in più, che solo il 32% di coloro che giungono a Trieste dichiara di voler presentare domanda di asilo in Italia; solo un terzo delle persone migranti, quindi, inciderà in maniera continuativa sul sistema pubblico. Eppure l’intero rapporto evidenzia grandi problemi gestionali e umanitari.

    A partire da giugno 2022, nonostante l’aumento delle domande di asilo, il sistema di prima accoglienza (basato su due strutture, l’Ostello di Campo sacro e Casa Malala nella località di Fernetti) si è saturato rapidamente, a causa del rallentamento delle procedure di trasferimento e del ricollocamento dei richiedenti asilo in altre Regioni italiane. Così, le persone -1.535 tra luglio e dicembre 2022- sono rimaste abbandonate in strada, all’addiaccio dai 30 ai 70 giorni prima di poter accedere all’accoglienza prevista per legge. L’Ics, in questo periodo, ha inviato 14 segnalazioni formali via posta certificata alla prefettura di Trieste, per renderla edotta di quanto stava avvenendo. Ma non ha ricevuto risposta.

    Da notare che si tratta, in larga parte, di persone che avrebbero diritto a pieno titolo della protezione internazionale. Il 54% dei migranti vengono dall’Afghanistan, Paese in cui si stima che 28 milioni di abitanti abbiano bisogno di aiuti umanitari e che il 97% dei cittadini sia a rischio povertà. Il 25% delle persone viene poi dal Pakistan, il 6% dal Bangladesh, il 4,3 % dall’India, il 3,9% dal Kurdistan turco, il 2,3% dal Nepal e il 4,5% da altri Paesi. La percentuale di afghani si alza ulteriormente quando si parla di minori stranieri non accompagnati: tra i 1.406 minorenni incontrati e assistiti nel 2022, l’85% era di questa nazionalità.


    Alla presenza di persone in strada, le istituzioni hanno dapprima reagito con un approccio securitario, mandando pattuglie di polizia per fare allontanare coloro che si accampavano in Piazza Libertà (nei pressi della stazione) e comminando multe per bivacco fino a 100 euro per coloro che erano rimasti fuori dal sistema di accoglienza ed erano quindi costretti a vivere all’addiaccio. Da agosto, invece, è stata permessa la riapertura, sostanzialmente a spese delle associazioni della rete curatrice del dossier, del Centro diurno in via Udine della Comunità di San Martino al Campo che, da maggio 2020, non operava più come servizio a bassa soglia verso chiunque avesse bisogno, ma solo verso un numero limitato di persone senza fissa dimora residenti.

    Ulteriori letti sono stati messi a disposizione dal Comune di Trieste dal primo gennaio 2023, portando la capacità totale dei dormitori cittadini a 55 posti, a cui si devono aggiungere altri 25 posti in un’altra struttura per famiglie e situazioni più vulnerabili. L’intervento è stato estremamente utile ma parziale. Nel solo dormitorio gestito dalla Comunità di San Martino al Campo, nell’ultimo quadrimestre del 2022, su un totale di 733 posti letto complessivi, 604 (82%) sono stati assegnati a persone richiedenti asilo in attesa di entrare nel sistema di accoglienza.

    Coloro che arrivano dalle rotte balcaniche non necessitano solo di un letto ma anche di altri tipi di assistenza. Tra agosto e settembre 2022, per esempio, 1.088 persone hanno ricevuto visite mediche approfondite nell’ambulatorio di Donk humanitarian medicine, allestito nel Centro diurno in via Udine. Le patologie riscontrate sono state infestazioni cutanee (quasi sempre scabbia), lesioni cutanee da traumi subiti durante il viaggio, malattie infettive e respiratorie. Le associazioni della rete sono inoltre intervenute per fornire cibo, vestiti e informazioni legali alle persone migranti in Piazza Libertà. L’associazione Linea d’ombra distribuisce una media di 50 pasti al giorno, con un picco di 174 in una sera di agosto. “Le nostre proposte sono semplici -conclude Schiavone-, ovvero ripristinare un sistema di accoglienza che realmente funzioni, che a Trieste vuol dire un buon sistema di trasferimenti verso il territorio nazionale, e strutturare i servizi di bassa soglia tenendo conto che la città, per la sua natura e la sua collocazione geografica, deve essere considerata come un’area metropolitana”.

    https://altreconomia.it/vite-abbandonate-la-situazione-dei-migranti-in-arrivo-dalle-rotte-balca
    #Italie #asile #migrations #réfugiés #frontière_sud-alpine #accueil #non-accueil

    • Vite abbandonate: Rapporto sulla situazione e i bisogni dei migranti in arrivo dalla rotta balcanica a Trieste – anno 2022

      La mattina del 15 giugno, al Circolo della Stampa di Trieste, è stato presentato il “Rapporto sulla situazione e i bisogni dei migranti in arrivo dalla rotta balcanica a Trieste – anno 2022”. Di seguito potete leggere la sintesi dei contenuti, mentre è possibile scaricare integralmente il report cliccando qui: https://www.icsufficiorifugiati.org/wp-content/uploads/2023/06/Report-Piazza-2022-Web_compressed.pdf

      Per la sua posizione geografica Trieste è e rimarrà un luogo di arrivo e di passaggio per un gran numero di persone che fuggono da situazioni drammatiche nei paesi di origine. L’aggravarsi delle crisi umanitarie in alcune zone dell’Asia ha determinato, a partire dall’estate dello scorso anno, un notevole incremento degli arrivi dalla rotta balcanica.

      Il Rapporto, redatto dalla Rete solidale che unisce le organizzazioni attive a Trieste sui temi dell’accoglienza, della tutela legale e dell’assistenza umanitaria alle persone migranti, fotografa nel dettaglio la situazione degli arrivi dalla rotta balcanica nel corso del 2022 e analizza l’impatto che questi hanno avuto sul sistema locale dei servizi, e parzialmente sul sistema dei dormitori per l’inverno 2022/2023, analizzando le principali criticità emerse. Il Rapporto si conclude con raccomandazioni alle istituzioni sugli interventi, finora carenti o assenti, che è urgente realizzare al fine di garantire il rispetto delle normative vigenti e la tutela dei diritti umani fondamentali.

      Le migliaia di persone che annualmente giungono in città, tra le quali molti nuclei familiari e minori non accompagnati, hanno un estremo bisogno di prima assistenza e di informazioni sui loro diritti, di cure sanitarie, della possibilità di lavarsi, cambiarsi gli abiti, sfamarsi, riposarsi in un luogo riparato. Gli enti e le associazioni che hanno redatto questo Rapporto hanno riempito, almeno parzialmente e nei limiti delle proprie possibilità, la mancanza di interventi istituzionali. Con una presenza costante in Piazza Libertà e al Centro Diurno, hanno assicurato il monitoraggio quotidiano degli arrivi e dei bisogni, garantito assistenza materiale attraverso la distribuzione di cibo e vestiario, assistenza medica e infermieristica, informazione e orientamento legale; tutto ciò tramite il lavoro svolto da operatori, medici e infermieri, mediatori linguistico-culturali e volontari, attingendo a risorse proprie o derivanti dalla solidarietà popolare.

      Dal 1° gennaio al 31 dicembre 2022 sono state incontrate e assistite nell’area della Stazione di Trieste un totale di 13.127 persone in arrivo dalla rotta balcanica, per oltre la metà provenienti dall’Afghanistan. Ben 1.406 i minori non accompagnati, l’11% del totale. 172 i nuclei familiari, prevalentemente di origine curda turca, composti da un totale di 825 persone, tra le quali 440 bambini, prevalentemente di età tra i 4 e gli 11 anni. Circa un terzo delle persone dichiara di voler presentare domanda di asilo in Italia, mentre i due terzi sono orientati a raggiungere altri paesi, come Francia, Germania, Portogallo e Svizzera. Il dato conferma come l’Italia non sia, nella maggior parte dei casi, la destinazione finale delle persone migranti e degli afghani in particolare che arrivano in città.

      Nonostante l’aumento delle domande di asilo nel corso del 2022 non sia stato tale da potersi definire un’emergenza, a partire da giugno 2022 il sistema di prima accoglienza imperniato sulle due strutture dell’Ostello di Campo Sacro e di casa Malala a Fernetti si è saturato rapidamente. È esploso, con dimensioni non paragonabili con il passato, il fenomeno dei richiedenti asilo abbandonati in strada a centinaia, lasciati all’addiaccio dai 30 ai 70 giorni prima di poter accedere all’accoglienza come previsto dalla legge. Gli effetti della situazione sul centro cittadino e sull’area della stazione di Trieste sono stati subito evidenti: i gruppi di migranti lasciati in strada si sono moltiplicati, con giacigli improvvisati in ogni spazio disponibile, dalle aiuole alle pensiline degli autobus.

      Solo da agosto 2022 la riapertura del Centro Diurno di via Udine ha permesso di migliorare l’assistenza alle persone in arrivo e limitare in parte il degrado derivante dall’abbandono. Il Comune di Trieste ha disposto nello stesso periodo la copertura economica per l’aumento di 20 posti per l’accoglienza notturna, ma i costi di gestione del Centro Diurno e degli essenziali servizi di assistenza sono stati e rimangono tuttora coperti quasi esclusivamente dalle organizzazioni della Rete che hanno messo a disposizione risorse economiche e supporto logistico.

      L’apertura di ulteriori posti letto finanziata dal Comune di Trieste, avvenuta dal 1° gennaio 2023, ha portato la capacità dei dormitori cittadini a un totale di 55 posti cui va aggiunta, per le famiglie e le situazioni più vulnerabili, un’ulteriore struttura cittadina dalla capienza massima di 25 posti. Questo intervento si è rivelato di grande utilità, anche se ancora insufficiente a coprire il fabbisogno reale della città, tanto più che nella stagione invernale l’abbandono in strada espone le persone a sofferenze indicibili fino al rischio di morte.

      Nell’ultimo quadrimestre del 2022, presso il solo dormitorio di San Martino al Campo, su un totale di 733 posti letto messi a disposizione, ben l’82% (604) sono stati assegnati a richiedenti asilo in attesa di entrare nel sistema di prima accoglienza a loro dedicato. La mancata accoglienza dei richiedenti asilo ha quindi occupato la grande parte dei posti che dovrebbero invece essere destinati a persone del territorio che si trovano in stato di bisogno e a cittadini stranieri il cui percorso migratorio per una pluralità di ragioni non si conclude a Trieste.

      La città di Trieste, snodo di passaggio fondamentale nella rotta balcanica, avrebbe bisogno di una attenta strategia su questo tema e dovrebbe essere dotata di un programma di gestione del fenomeno migratorio di ampio respiro, che assomigli alla programmazione tipica di un’area metropolitana di confine.

      In particolare gli interventi pubblici dovrebbero mirare a perseguire i seguenti tre obiettivi prioritari:

      1. Predisporre un piano pubblico in grado di assicurare un’assistenza umanitaria, uno screening medico e un ricovero temporaneo a elevata turnazione in condizioni di sicurezza per diverse migliaia di persone nel corso dell’anno.

      2. Assicurare l’accesso immediato dei cittadini stranieri che presentano domanda d’asilo a Trieste al sistema di prima accoglienza e ai servizi a loro dedicati.

      3. Favorire una gestione dell’accoglienza che garantisca la libertà delle persone, promuovendo l’inclusione sociale, ed eviti forme di marginalizzazione e ghettizzazione.

      l Rapporto illustra dettagliatamente e per punti le misure che le autorità competenti (Comune di Trieste, Prefettura di Trieste, ASUGI) dovrebbero adottare per raggiungere i suddetti obiettivi.

      Non costituisce invece una risposta sensata l’ipotesi della apertura a Trieste di un hotspot, di fatto una struttura detentiva e non di prima accoglienza. La privazione della libertà all’interno di tali centri ha già sollevato enormi problematiche giuridiche relative alla conformità con la Costituzione e con la normativa dell’Unione Europea, e l’apertura di tali strutture non porterebbe alcun beneficio al buon funzionamento del sistema di prima accoglienza dei richiedenti asilo del territorio.

      https://www.icsufficiorifugiati.org/vite-abbandonate-rapporto-sulla-situazione-e-i-bisogni-dei-migr

  • 20.06.2023 : Ventimiglia, migrante si butta in mare : morto annegato

    Si è tuffato in mare, ma non è riuscito a nuotare bene nelle acque agitate e a ritornare a riva. Stamane un giovane migrante è morto affogato nello specchio acqueo antistante Ventimiglia.

    Si tratta di uno dei tanti stranieri che nell’attesa di attraversare il confine francese, stazionano sulle spiagge della città di confine.

    La tragedia è avvenuta in località #Marina_San_Giuseppe, sotto gli occhi di altri bagnanti che hanno allertato i soccorsi.

    Inutili i tentativi di rianimare il giovane, riportato a riva dai presenti e da un bagnino.

    Sono intervenuti i sanitari del 118, ma per il migrante non c’era più nulla da fare.

    Le indagini sono state affidate ai militari della Capitaneria di porto, insieme con carabinieri e agenti della Polizia locale, accorsi sul posto.

    https://www.ligurianotizie.it/ventimiglia-migrante-si-butta-in-mare-morto-annegato/2023/06/20/545656

    –-> à voir si il faut le compter comme « mort » en tentant de traverser la frontière...

    #asile #migrations #réfugiés #frontières #frontière_sud-alpine #Alpes_maritimes #Italie #décès #France #Vintimille

    –—

    ajouté à cette métaliste sur les migrants décédés à la frontière italo-française « basse » :
    https://seenthis.net/messages/784767

    • Ventimiglia, cadavere in mare: è un migrante morto annegato

      Tragedia questa mattina a Ventimiglia dove il cadavere di un migrante morto annegato è stato visto in mare in località Marina San Giuseppe.

      Si è tuffato in mare, forse per rinfrescarsi, ma non è riuscito a nuotare nelle acque agitate: ha perso la vita così un uomo straniero, molto probabilmente un migrante, uno dei tanti che nell’attesa di attraversare il confine francese, stazionano sulle spiagge di Ventimiglia.

      I primi avvistamenti del corpo, e le conseguenti chiamate al 112 sono arrivate qualche minuto prima di mezzogiorno. Sul posto la capitaneria di porto, i vigili del fuoco e il 118, ma per il giovane non c’è stato nulla da fare.

      https://www.primocanale.it/cronaca/27527-ventimiglia-cadavere-in-mare-e-un-migrante-morto-annegato.html

    • Bordighera, cadavere in spiaggia: uomo muore annegato

      Il ritrovamento intorno alle 6 del mattino. Sul posto i carabinieri e guardia costiera. La vittima è un uomo adulto di origine straniera

      Il cadavere di un uomo è stato rinvenuto intorno alle ore 6 in spiaggia a Bordighera. Secondo le prime ricostruzioni la morte sarebbe avvenuta per annegamento. Ancora non si conosce l’identità della vittima. Il ritrovamento è avvenuto sul Lungomare Argentina.

      Una volta lanciato l’allarme sul posto immediato l’intervento dei soccorsi. Sul luogo del ritrovamento sono giunti la croce rossa di Bordighera, l’automedica Alfa 3 e gli uomini della capitaneria di porto di Sanremo ma non è stato possibile fare altro che constatare la morte.

      Sul luogo della tragedia anche i carabinieri di Bordighera che hanno avviato le indagini per ricostruire quanto accaduto. In corso infatti tutte le procedure di accertamento del caso.

      La vittima è un uomo adulto di origine straniera con carnagione olivastra. È stato rinvenuto sulla spiaggia con gli indumenti addosso. Non aveva documenti. Da un primo riscontro - come conferma il comando dei carabinieri di Bordighera - il cadavere dell’uomo, non presenta lesioni, questo confermerebbe l’ipotesi dell’annegamento. Non è escluso possa trattarsi di un migrante. Al momento non è stata fatta alcuna denuncia di scomparsa da parte di possibili parenti presenti sul territorio.

      Gli accertamenti avviati dai carabinieri saranno utili anche a capire se si trattato di un incidente o di un atto volontario da parte della vittima.

      https://www.primocanale.it/cronaca/26750-bordighera-cadavere-in-spiaggia-uomo-muore-annegato.html

    • Cadavere in spiaggia a Bordighera, è un migrante somalo di 20 anni

      L’autopsia ha escluso che la morte possa essere stata causata da motivi diversi dall’annegamento

      È un somalo poco più che ventenne il migrante trovato morto, domenica 4 giugno, sulla battigia di una spiaggia del lungomare Argentina, a Bordighera.

      Nazionalità ed età sono certi, il nome no in quanto ha diversi alias. Sul caso sono al lavoro Capitaneria di Porto e carabinieri. Il giovane straniero potrebbe essere caduto in mare a Ventimiglia, dalle parti della foce del fiume Roya, annegando subito dopo. Il corpo sarebbe stato, poi, trasportato dalle correnti verso Bordighera.

      L’autopsia ha escluso che la morte possa essere stata causata da motivi diversi dall’annegamento. Il somalo, che stazionava dalle parti di Roverino, a Ventimiglia, si recava spesso alla Caritas per chiedere cibo e vestiti.

      https://www.primocanale.it/cronaca/27027-cadavere-spiaggia-bordighera-migrante-somalo.html

  • #Briançon : la forteresse s’étend

    Lorsqu’on descend vers Briançon après avoir franchi la frontière italienne, les abords de la ville s’annoncent par d’antiques forts militaires fichés dans la montagne. Tout un symbole. Entre traque et déni d’accueil, les nombreuses personnes exilées de passage ici font face à bien des murs, que tentent de briser les contingents de solidaires. Récit.

    « Monsieur, ça ne sert à rien de supplier. Oui, la situation est absurde. Le Monsieur là [il me désigne] le sait, vous le savez et je le sais. Mais on ne vous renvoie pas en Afrique, juste de l’autre côté de la frontière. Vous reviendrez demain ». Menton carré, coupe ciselée, le gendarme à doudoune bleue qui s’adresse au jeune Ivoirien affalé à ses pieds prétend ne pas être un mauvais bougre. Il fait juste son job, dit-il à Gabriel* : « Je n’ai rien contre vous, mais il faut monter dans le véhicule pour que je vous ramène aux locaux de la Police aux frontières (PAF), d’où l’on vous renverra en Italie. »

    Quinze minutes plus tôt, lui et son collègue surgissaient au détour d’un chemin pour stopper Gabriel et ses cinq camarades. Chargés de quelques sacs, au bout du rouleau, les quatre hommes et deux femmes se voyaient ramenés vers le véhicule de la gendarmerie stationné en bordure de l’un des lacets menant au col de Montgenèvre. Pile-poil l’endroit où une voiture de militants solidaires aurait dû les recueillir pour filer vers Briançon. Finalement, ce sera un algeco de la PAF de Montgenèvre, puis l’Italie.

    Rageant. Tellement que Gabriel insiste. C’est sa quatrième tentative et il n’en peut plus, argumente-t-il, implorant pitié. Mais le flic est inflexible, si bien qu’il finit par grimper dans le fourgon, les larmes aux yeux. Le lendemain, je reçois ce SMS d’un solidaire : « Juste pour te dire que finalement les six Ivoiriens d’hier sont arrivés au refuge. »
    « En claquettes et chaussettes »

    Le refuge, c’est un grand bâtiment situé dans les hauteurs de Briançon, où est notamment installée l’association Refuges solidaires1. Ouvert en août 2021 suite à la fermeture d’un autre espace d’accueil, il est le lieu par où transitent celles et ceux qui viennent de vaincre la frontière. Soit environ 4 000 personnes en 2022, venant essentiellement de Guinée, du Cameroun, d’Iran, d’Afghanistan ou du Maghreb. Les exilés y arrivent souvent dans la nuit ou au petit matin, après de longues heures de marche, certains très éprouvés.

    On a beau être en mai, les nuits sont froides, explique Jean-Luc, médecin qui bosse ici avec l’antenne de Médecin du Monde : « Il y a encore des cas d’engelures ». Alors qu’on discute sur la terrasse donnant sur les Alpes, au milieu de petits groupes d’exilés, il évoque les séquelles de leurs périples : « Si environ un tiers des pathologies chez les personnes arrivant au refuge sont liées à la marche depuis l’Italie, d’autres sont le fait de traumatismes liés à ce qu’ils ont vécu sur la route, en Libye, en Croatie, en Méditerranée… »

    Awa* cumule les deux. Âgé de 16 ans, ce Camerounais revient des urgences à la suite d’un franchissement de frontière qui lui a pris 18 heures. « J’étais en claquettes et chaussettes, lâche-t-il, je sens toujours pas mes pieds ». Au fil de la conversation, il raconte d’un air sombre le naufrage qu’il a vécu aux abords de Lampedusa, ou le racisme se déchaînant en Tunisie depuis les déclarations xénophobes du président Saïed2. Malgré tout, il reste confiant, explique qu’il lui a fallu seulement onze mois pour rejoindre la France alors qu’il est parti sans argent. « J’ai une bonne étoile ».

    Retour à l’entrée du refuge. De jeunes hommes fument des clopes à la chaîne. Ils évoquent les différents lieux emblématiques du passage, Lampedusa, la Tunisie Vintimille… L’un d’eux lâche : « Pourquoi ils s’acharnent avec les frontières ? De toute façon on passe. »
    « Les truites avant les exilés »

    Depuis qu’en 2016 certaines routes migratoires pour sortir de l’Italie se sont réorientées vers le Briançonnais, le bubon sécuritaire ne cesse d’y enfler : sur place, on trouve notamment un effectif de 140 gendarmes mobiles affectés à cette seule mission. En rotation, mal formés, ils patrouillent parfois en ville et participent d’une théâtralisation du contrôle migratoire, au même titre que les missions en motoneiges ou VTT électriques près de la frontière : il s’agit de montrer que l’État bande ses muscles.

    « La tendance du gouvernement est de rajouter toujours plus en militarisation et forces de l’ordre, dénonce Michel Rousseau. C’est inutile puisque les gens finissent par passer. C’est aussi très coûteux3. Et c’est surtout barbare, parce que ça ajoute des risques et des souffrances. »

    Michel est le cofondateur du collectif briançonnais Tous migrants, qui a sorti fin 2022 un édifiant rapport4 détaillant les multiples abus qui ont cours dans la zone, de l’entrave à l’accès aux soins à la violation du droit à la demande d’asile. Sans parler des interventions musclées. Le 9 mai 2018, le corps sans vie d’une jeune Nigériane nommée Blessing Matthew était retrouvé noyée dans la Durance, à quelques encablures de Briançon. Selon son compagnon de traversée, ils étaient pourchassés par des policiers qui n’ont rien fait pour la secourir5.

    « Beaucoup de flics ont conscience de l’absurdité de leur boulot, mais ça n’empêche pas les abus, témoigne Mado, une des sept salariés du refuge. Un môme m’a raconté que l’un d’eux l’avait mis en joue pour l’empêcher de fuir. Il leur arrive aussi fréquemment de refouler des mineurs munis de papiers prouvant qu’ils devraient être accueillis. »

    Une routine de maltraitance et de répression6, qui va de pair avec la démission des institutions en matière de prise en charge des exilés, qu’il s’agisse des collectivités locales ou de l’État. Depuis l’élection (en juin 2020) à la tête de la mairie d’Arnaud Murgia, encarté LR puis divers droite, décrit ici comme grand émule de Darmanin, c’est bien simple : plus une thune ne va à l’accueil. « Les truites avant les exilés », résume un solidaire, faisant référence à une petite asso de pêcheurs du coin qui serait arrosée d’aides alors qu’elle n’est pas très active. Le refuge, lui, est financé uniquement par des dons et du mécénat.

    Les exilés n’y restent bien souvent que deux ou trois jours, avant de partir vers d’autres horizons – Paris, Marseille, Grenoble… « Pour beaucoup d’entre eux c’est juste une étape, explique Mado. Ils profitent du wifi, des douches, du petit confort qu’on offre, puis ils continuent leur route. Mais il y en a d’autres qui nécessiteraient des soins plus poussés. Or nous n’avons pas de quoi traiter les gens en dépression, ou avec des problèmes d’addiction, qui ne sont pris en charge nulle part. Là aussi les défaillances de l’État sont criantes. »

    Des défaillances qui risquent de bientôt se faire encore plus flagrantes. À l’hiver 2021, le refuge avait déjà dû fermer ses portes quelque temps face à une affluence devenue ingérable, prélude à l’occupation de la gare de Briançon. Ces derniers jours, le même scénario semble se répéter, en raison notamment des nombreuses traversées de la Tunisie vers l’Italie7. Dimanche 21 mai, quelques jours après mon passage, ils étaient 136 exilés pour seulement 64 places8. Une situation intenable, avec des salariés et bénévoles au bord du burn-out. Sommée par courrier de proposer des solutions d’hébergement d’urgence, la préfecture des Hautes-Alpes a botté en touche. La municipalité est elle aussi aux abonnés absents. Seule réaction perceptible : il y aurait selon des militants du coin une claire surenchère dans la militarisation de la frontière, avec une vingtaine de refoulements par jour, une présence policière encore renforcée et le renfort de bidasses de l’opération Sentinelle.

    Fortifier oui, accueillir non…

    http://cqfd-journal.org/Briancon-la-forteresse-s-etend
    #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #asile #migrations #frontières #Alpes #Italie #France #Briançonnais

  • 02.06.2023 :
    Identificato il migrante morto trovato sulla spiaggia di #Bordighera

    E’ un somalo di 29 anni, da tempo in Italia. Potrebbe essersi tolto la vita

    Aveva appena 29 anni ed era sbarcato giovanissimo in Italia dalla Somalia. Si chiamava #Mohamud_Momin_Said il migrante morto annegato il cui corpo è stato trovato domenica sulla spiaggia di Bordighera. L’ipotesi degli inquirenti resta quella di un possibile incidente, ma si fa sempre più strada la possibilità che il ragazzo, che il 25 maggio avrebbe dovuto chiedere il rinnovo del permesso umanitario presso la Questura di Imperia abbia deciso di togliersi la vita. Alla sua identità, dopo l’esame autoptico sulla salma, e le indagini compiute dai carabinieri di Bordighera e dalla Capitaneria di porto, si è risaliti anche grazie alla collaborazione dei volontari della Caritas di Ventimiglia, che hanno riconosciuto un giubbotto indossato dal ragazzo. Potrebbe essere caduto in mare alla foce del Roja nella città di confine.

    https://www.lastampa.it/imperia-sanremo/2023/06/09/news/identificato_il_migrante_morto_trovato_sulla_spiaggia_di_bordighera-1284952
    #décès #morts_aux_frontières #frontières #asile #migrations #réfugiés #Italie #France #frontière_sud-alpine #Alpes #Alpes_maritimes

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    ajouté à la liste des morts à la frontière sud-alpine :
    https://seenthis.net/messages/784767
    (même si je ne l’ai moi-même pas considéré comme tel)

    • Ventimiglia. La memoria dal confine per Said e tutte le morti dell’ultima frontiera

      Persecuzione, segregazione, violenza fisica e psicologica hanno spinto Said a cercare la morte.

      Passata una certa galleria lo scenario cambia repentinamente. Il verde piemontese di piena primavera si mescola con l’azzurro del mare ligure ingrigito dal finestrino di un treno che mai si stanca di trasmettere malinconia. Non a caso è un pomeriggio uggioso. Pioverà a Ventimiglia. Piove ancora a Ventimiglia.

      Arrivati in quest’ultimo lembo di terra, la netta demarcazione, non solo paesaggistica, si fa sempre più chiara. Non più striature di azzurro chiaroscuro della costa, ma case di pietra, hotel e lidi balneari colano a picco sulle baie. Fuori dalle ferrovie la discesa al mare è molto breve, sempre più stretta. Lasciando la costa a sinistra, lo sguardo arriva in Francia. Un monte roccioso divide in due il confine. O meglio, il confine divide in due il monte, il monte del passo della morte.

      A lungo è stato il sentiero della libertà ma il percorso è ripido e solo chi segue i passi tracciati dalla storia in movimento – quella mai raccontata – lo attraversa.

      Quei passi lasciano tracce invisibili, cancellate dalla violenza dell’ultima frontiera che respinge le persone migranti già stremate dal lungo cammino che portano in spalla. Quelle tracce parlano di vite logorate, di alternative disgraziate e di una via di fuga. Chi ne tiene memoria lo sa che quella via di fuga è l’unico accesso alla libertà, il solo passepartout per fuggire dai conflitti armati in Africa, dalle persecuzioni in Asia, per evadere dalla violenza del potere e da feroci dittature. Paura, angoscia, disagio e rabbia muovono le persone in tutte le direzioni possibili, alla ricerca di pace al di là del confine, senza spesso riuscirci.

      La frontiera è transito ma la frontiera italo-francese non è un passaggio universale, costituisce un passaggio unilaterale. Per le persone migranti, per le persone che non possono superare una certa linea, quella del colore, il confine non è solamente un luogo fisico, né simbolico. Il confine è gerarchia e posizionamento, un dispositivo di filtraggio che non solo contiene ma respinge la vita altra, la vita che non conta, la vita “non identificabile” perché invisibile o forse troppo visibile, scomoda, fastidiosa, dunque ghettizzata, segmentata e razzializzata in base al luogo di origine, identità culturale, religiosa, sessuale. Un luogo che appare enormemente contraddittorio, ma che in realtà è segnato da una coerenza altamente spietata e inflessibile: quella armata dalla Fortezza Europea.

      Il confine italo-francese è l’ultima frontiera che separa le persone migranti sul territorio italiano dall’esistenza sperata altrove, lontano dai marginali frantumi della sopravvivenza, quella che da anni diventa normalità per tutti. Non solo una barriera ma un dispositivo di controllo sofisticato e organizzato da cui si declinano molteplici politiche violente e mortifere intensificate ed agite dalla polizia transalpina.

      Se è vero, infatti, che non tutti i luoghi di frontiera sono uguali, e che a marcare la differenza è soprattutto il territorio tracciato dalle cartografie globali, esse ritrovano la propria connessione e similitudine nella logica necropolitica che le delinea.

      Ventimiglia è un luogo di transizione sempre più sorvegliato, militarizzato ed esternalizzato sui territori internazionali come ogni territorio frontaliero, e applicare un metodo al confine, citando l’analisi di Mezzadra, ci permette di conoscerlo per ciò che realmente è, mostrando il funzionamento globale del meccanismo di confine nel quadro specifico dell’area Ventimiglia-Menton.

      E come ogni terra di mezzo, il confine agisce come campo di forza in cui sono molteplici i dispositivi in gioco. Il territorio francese immediatamente adiacente, come Casteller, uno dei luoghi oltrefrontiera, ne costituisce la sua prolungazione.

      La Francia ha un controllo diretto e ormai costante della mobilità dall’Italia, anche e soprattutto per scoraggiare i tentativi dal monte e sul litorale.

      Un doppio confine che agisce separato proprio per permettere il monitoraggio su ogni persona transitante in cui, certamente, la linea del colore, è la principale arma per scoraggiare i soggetti non desiderati.

      Solo lo scorso marzo 2023 il nuovo prefetto di Imperia, Valerio Massimo Romeo, ha presieduto a Ventimiglia una riunione del Comitato provinciale per l’ordine e la sicurezza pubblica con l’obiettivo di adottare iniziative volte a gestire lo stazionamento delle persone migranti in alcune aree del centro cittadino. Nessuna tutela per le persone, ma disposizioni di una “Forza” dell’ordine che progressivamente viene liberata e legittimata sulle persone migranti, in transito verso la Francia o bloccate al margine della città.

      A pochi metri dal giardino in cui lo scorso 30 aprile si è tenuta l’assemblea contro la progressiva corporazione poliziale sempre più compattamente schierata su questo fronte, contro le tende dei migranti. Sotto un viadotto si riunisce l’angoscia e lo sconforto di chi ogni giorno subisce la brutale paura delle retate e l’orrore degli sgomberi. Le tendopoli erano e rappresentano una chiara conseguenza del degrado sociale in cui le persone che vivono il confine vengono rilegate, senza poter andare oltrefrontiera.

      Vite negate, storie dimenticate, corpi neri e indesiderati, “corpi del dolore” impiegando le parole di Achille Mbembe. Lo scenario è un film dell’orrore, ma senza tempi di suspense, perché qui è già tutto sotto gli occhi di tutti. Proprio come sul fronte di guerra, vigilata ininterrottamente da tanta, troppa, polizia, è un terrore annunciato.

      Ma anche il nulla va raso al suolo e alle prime luci del passato 30 maggio, nel primo giorno del suo mandato, il nuovo sindaco munito di un ingente schieramento di forze armate, ha autorizzato la circoscrizione e l’invasione di quel luogo, sgomberando le persone – afgani, somali, eritrei, tunisini, sudanesi – camuffando un’operazione di cleaning per legittimare una vera e propria operazione militare contro chi non ha nulla, chi non conta nulla. Le ruspe hanno distrutto tutto, l’abuso del potere ha violato ogni diritto alla vita di questa gente. L’alternativa non esiste. Reprimere o punire è l’unica missione pensata, sancita con l’ordinanza anti-bivacco che prevede il DASPO per chi si accampa, e l’arresto per chi lo vìola 1.

      Chi ha potuto si è messo in marcia ma sono sempre meno coloro che tentano l’attraversamento. Le persone vengono fermate dalla polizia francese, identificate e rimandate in Italia. Fino a quando l’ultima frontiera lo diventa per davvero.

      Il 4 giugno, il corpo di Said, un ragazzo somalo di 29 anni che quella realtà la viveva ormai da troppo tempo, è stato rinvenuto sulla spiaggia di Bordighera.

      Persecuzione, segregazione, violenza fisica e psicologica hanno spinto Said a cercare la morte.

      Lo avevo incontrato nell’ultima assemblea indetta dalle solidali locali, contro gli sgomberi e la violenza della polizia che da tempo lo stavano logorando. Non riusciva a parlare dal tremore che i traumi lasciavano sul suo corpo. Riusciva solo a esprimere il proprio timore, la paura di passare la frontiera, paura di non passarla, paura di andare ma anche di restare. Timore di essere lasciato solo come di fatti lo era. Senza un posto dove stare, dopo l’ultimo e violento sgombero di ciò che restava di una tenda, Said, ha chiuso quegli occhi dolci, probabilmente trovando respiro solo nell’apnea del mare 2.

      Dinanzi all’atroce notizia di questa ennesima morte di frontiera, passata indisturbata, la collera ci guida e ci protegge da tutto il malessere che nutriamo con loro.

      Oltre alla geografia di dispositivi confinari, ve n’è un’altra che dal basso si alimenta per emergere e resistere. Il confine ci è entrato dentro, lo portiamo nell’esposizione estrema alla violenza che indirettamente viviamo e patiamo perdendo un amico, un fratello, una sorella. Ha invaso la nostra vita in ogni suo aspetto così fortemente che ha spostato i confini delle nostre soggettività per avvicinarci a quella delle persone che la frontiera la patiscono con la vita.

      Said non ce l’ha raccontata la violenza, ce l’ha dimostrata, ce l’ha sbattuta davanti agli occhi, picchiata nel cuore. Forse Said ha trovato ora la sua pace, ma noi non riusciamo a darcela pensando a quanto si poteva fare e non è stato fatto. La collera non impedirà che altre vite vengano spezzate, ma scongiura ogni indifferenza e rassegnazione. Continueremo a stringere il rapporto che dai confini del mondo si lega alle memorie. La memoria ha un ruolo strategico nell’oltrepassare il confine e per combatterlo. Agisce anch’essa costruendo una rete di forze che non lascia sol* chi ha memoria delle storie dimenticate.

      Le morti di frontiera sono memorie che non faranno forse la storia ma troveranno nel ricordo di chi racconta la libertà. Oltre il volto violento dell’Europa e la guerra che combatte dall’interno, oltre la guerra che fa morti, c’è un grido che solca il cammino: Said, Moussa, Ali, Seid … Non sono suicidi, sono morti di frontiera!

      Siamo arrivat* tardi, Fratello, ma non ce ne andremo più.

      https://www.meltingpot.org/2023/06/ventimiglia-la-memoria-dal-confine-per-said-e-tutte-le-morti-dellultima-

  • Attention : selon les dernières nouvelles reçues oralement par mes contacts à la frontière, personne ne serait décédé. Le corps n’a jamais été trouvé, malgré les recherches. Probablement le migrant qui a signalé le cadavre n’a vu que des habits.

    TRAGEDIA, MIGRANTE MUORE SULLE MONTAGNE TRA LA VALSUSA E LA FRANCIA, ALTRI 9 RECUPERATI DAI SOCCORRITORI

    Tragedia sulle montagne tra la Valsusa e il confine francese. Mercoledì 31 maggio un migrante è morto mentre stava per raggiungere Briançon, appena dopo aver attraversato il confine con la Valsusa: i soccorritori stanno cercando di recuperare la salma, sul posto stanno operando i carabinieri, vigili del fuoco, soccorso alpino della guardia di finanza, croce rossa di Susa, con il supporto dell’elicottero della Gendarmerie francese. Il corpo potrebbe essere proprio al confine o già in territorio francese, le operazioni di recupero sono in corso dal primo pomeriggio. Ma è stata una giornata davvero difficile per quanto riguarda le attività di soccorso. Dalla mattinata sono stati rintracciati e soccorsi 9 migranti che tentavano di attraversare il confine a Cesana e Claviere: 6 persone sono state recuperate dai vigili del fuoco di Oulx e Susa, mentre altre 3 dalla croce rossa di Susa. Ora sono tutti al rifugio Massi di Oulx. Altri 6 migranti invece sono stati respinti dalle forze dell’ordine francesi, mentre stavano arrivando a Monginevro. Infine, un migrante è stato recuperato a Sagnalonga e ricoverato per ipotermia all’ospedale di Susa.

    https://www.valsusaoggi.it/tragedia-migrante-muore-sulle-montagne-tra-la-valsusa-e-la-francia-altri

    #décès #mort #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #Italie #France #Val_de_Suse #Hautes-Alpes

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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière des Hautes-Alpes :
    https://seenthis.net/messages/800822

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Alta Valsusa: morto un migrante, soccorsi altri nove. Sul posto Carabinieri, Vigili del Fuoco e Croce Rossa

      Oggi, mercoledì 31 maggio, un migrante è morto mentre stava per raggiungere Briançon dall’Italia. Il gruppo di soccorritori sta recuperando la salma con il supporto dell’elicottero della Gendarmerie francese. Secondo le prime informazioni il corpo sarebbe in territorio francese. La vittima faceva parte di un gruppo numeroso di persone in transito sulle montagne dell’alta Valsusa verso la vicina valle francese. Si sono registrati, solo oggi, sei persone recuperate dai Vigili del Fuoco di Oulx e Susa e altre tre dalla Croce Rossa di Susa. Un altro gruppo è invece stato respinto dalle forze dell’ordine francesi al confine. Tutti i feriti sono ora alloggiati, e curati, nel rifugio per migranti ad Oulx.

      https://www.lagendanews.com/alta-valsusa-morto-un-migrante-soccorsi-altri-nove-sul-posto-carabinier

    • Soccorsi 10 migranti dispersi in alta Val Susa: e uno del gruppo sarebbe stato trovato morto in territorio francese

      Nell’arco di tre settimane è la terza volta che volontari e vigili del fuoco sono mobilitati per operazioni del genere

      Intorno alle 16 dalle squadre di soccorso è rimbalzata la notizia che già in territorio francese, in un canalone che giunge poi al lago dei Sette Colori, sarebbe stato individuato il corpo senza vita di un migrante che probabilmente faceva parte della stessa comitiva dei dieci tratti in salvo oggi sul versante italiano. In queste ore, mentre in Italia era impegnato l’elicottero dei vigili del fuoco, in territorio francese era all’opera un secondo elicottero della gendarmerie, che sta ora cercando di verificare la segnalazione fatta da uno degli uomini tratti in salvo, che ha riferito di aver visto un cadavere nel canalone prima di ripiegare a valle e tornare in Italia dato che in quella direzione era impossibile proseguire per via delle avverse condizioni climatiche. Nel frattempo sul lato italiano del confine le ricerche di altre persone in difficoltà si sono ormai concluse dopo che la Croce rossa ha accompagnato altri sei profughi, trovati alle porte dell’abitato di Claviere, al rifugio Massi di Oulx.
      Le ricerche
      Da stamattina, e ancora per tutto il pomeriggio, squadre di vigili del fuoco effettivi di Susa e volontari di Oulx, Salbertrand e Sauze d’Oulx in collaborazione con le forze dell’ordine e la Croce rossa di Susa sono state impegnate nelle zone di montagna tra Cesana, Claviere e il confine con la Francia per trarre in salvo un gruppo di migranti che nonostante il maltempo ha cercato di valicare le Alpi. Nell’arco di tre settimane è la terza volta che i soccorritori sono mobilitati in seguito ad allarmi lanciati dai migranti in difficoltà, per il maltempo e l’ancora abbondante presenza di neve sui pendii, nel tentare la rotta che dall’Alta Val Susa conduce nel Briançonnais.
      Gli uomini salvati
      Dopo aver trovato in stato di leggera ipotermia un primo disperso in mattinata, recuperato nella neve nella zona di Sagnalonga e portato per accertamenti all’ospedale di Susa dai volontari della Croce rossa, le ricerche sono proseguite a piedi e con l’elicottero per ore. Nel primo pomeriggio altri tre componenti della comitiva sono stati rintracciati, in buone condizioni di salute, mentre scendevano lungo la strada da Claviere a Cesana dopo essere stati respinti dai gendarmi alle porte di Montgenèvre. Altri sei profughi sono stati recuperati poco dopo alle porte dell’abitato di Claviere: avevano probabilmente incontrato le stesse difficoltà del gruppo precedente, e scelto di ripiegare per tentare di riattraversare il confine in un altro momento.
      Numero incerto
      Le ricerche andranno avanti fino al tramonto perché è difficile stabilire il numero esatto di persone che facevano parte del gruppo partito in direzione del confine tra la notte e l’alba di oggi. La scorsa notte al rifugio Massi di Oulx, spesso tappa per uno o due giorni dei migranti che affrontano questi viaggi attraverso l’Italia in direzione del cuore dell’Europa, erano stati accolti 47 tra uomini e donne; ma si sa che altre persone che affrontano questo viaggio dormono in luoghi di fortuna. E’ così impossibile stabilire quanti si siano messi realmente in viaggio da Cesana a Claviere nelle scorse ore. O quanti abbiano preferito fermarsi ancora sul fondovalle in attesa che le condizioni meteo, al momento particolarmente avverse, migliorino.

      https://www.lastampa.it/torino/2023/05/31/news/claviere_soccorso_migranti_confine_francia-12834420

    • Migranti bloccati nella neve al confine, un morto e un uomo assiderato

      La vittima deceduta in un canalone in Francia. Continuano i respingimenti della Gendarmeria transalpina

      Nel pomeriggio di ieri si era diffusa la notizia del ritrovamento del cadavere di un migrante in territorio francese, in un canalone che conduce al #lago_dei_Sette_Colori. Notizia che in serata non era ancora stata confermata dalla Gendarmeria transalpina. La polizia di Frontiera italiana ritiene che la presunta vittima possa far parte del gruppo di dieci migranti che sono stati salvati sul versante italiano.

      Ancora nella serata di ieri le squadre di soccorso stavano verificando la segnalazione di uno dei sopravvissuti, il quale aveva riferito di aver visto con i suoi occhi il cadavere nel canalone prima di tornare in Italia a causa delle avverse condizioni climatiche. Nel frattempo, sul lato italiano del confine, le ricerche di altre persone in difficoltà si sono concluse dopo che sei profughi sono stati accompagnati dalla Croce Rossa al rifugio Massi di Oulx, erano stati individuati alle porte dell’abitato di Claviere. Le operazioni di ricerca sono state condotte da squadre di vigili del fuoco di Susa e volontari di Oulx, Salbertrand e Sauze d’Oulx, in collaborazione con le forze dell’ordine e la Croce Rossa di Susa. Nonostante il cattivo tempo e la presenza di neve sui pendii, i migranti hanno cercato di attraversare le Alpi, e i soccorritori sono stati mobilitati per la terza volta in tre settimane a seguito degli allarmi lanciati dai migranti in difficoltà lungo la rotta che va dall’Alta Val Susa al Briançon. Durante le operazioni di ricerca, un disperso è stato trovato in stato di ipotermia leggera nella zona di Sagnalonga e portato all’ospedale di Susa per accertamenti.

      Successivamente, altre tre persone del gruppo sono state trovate in buone condizioni di salute lungo la strada da Claviere a Cesana, dopo essere state respinte dai gendarmi alle porte di Montgenèvre. Poco dopo, altri sei profughi sono stati recuperati nei pressi di Claviere, probabilmente dopo aver incontrato le stesse difficoltà del gruppo precedente e aver scelto di ritirarsi per tentare di attraversare il confine in un altro momento. È difficile determinare il numero esatto di persone che facevano parte del gruppo che ha cercato di raggiungere il confine tra la notte e l’alba di ieri, quindi le ricerche continueranno anche nella giornata di oggi.

      Al rifugio Massi di Oulx, che spesso ospita migranti in viaggio verso l’Europa centrale, la scorsa notte erano presenti 47 persone, ma si presume che altre, che intraprendono questo viaggio della disperazione o della speranza, dormano in luoghi improvvisati. Pertanto, non è possibile stabilire quanti si siano effettivamente messi in viaggio da Cesana a Claviere nelle ultime ore o quanti abbiano scelto di rimanere in attesa di condizioni meteorologiche migliori nella valle.

      https://torinocronaca.it/news/cronaca/302035/migranti-bloccati-nella-neve-al-confine-un-morto-e-un-uomo-assiderato.

  • L’ultima frontiera

    Dall’inizio del 2022 Medici per i Diritti Umani (MEDU) è presente nella cittadina di Oulx, in alta Val di Susa, con il progetto Frontiera Solidale. Il progetto ha l‘obiettivo di garantire assistenza medica alle migliaia di persone che attraversano la frontiera alpina nord-occidentale per raggiungere la Francia. Il team di Medu, composto da una coordinatrice, un medico, un mediatore culturale e alcuni volontari/e, opera tre giorni a settimana presso l’ambulatorio allestito e messo a disposizione dall’associazione Rainbow for Africa all’interno del rifugio Fraternità Massi.

    Nei nove mesi presi in considerazione dal report (luglio 2022 - marzo 2023), 8.928 persone sono transitate al rifugio Fraternità Massi. Di queste 4.193 persone hanno avuto accesso a un triage presso l’ambulatorio del rifugio – allestito e messo a disposizione dall’associazione Rainbow for Africa e 1.214 sono state visitate in modo approfondito dal team di MEDU.

    Con il presente report MEDU torna a documentare con dati, analisi e testimonianze, il fenomeno migratorio alla frontiera alpina occidentale e a formulare raccomandazioni, chiedendo che venga garantita la tutela dei dritti fondamentali – in particolare il diritto alla salute e l’accesso alla protezione - delle persone migranti e richiedenti asilo nei paesi di transito e in particolare nelle zone di frontiera, a prescindere dalla loro condizione giuridica.

    https://mediciperidirittiumani.org/report-oulx-2023

    #rapport #MEDU #frontière_sud-alpine #asile #migrations #frontières #chiffres #statistiques #Italie #France #Hautes-Alpes #Val_de_Suse

    • L’ultima frontiera. Un nuovo web-report di MEDU dalla frontiera alpina occidentale

      Il nuovo web-report di Medici per i Diritti Umani (MEDU) si basa su un periodo di osservazione e assistenza di 9 mesi – da luglio 2022 a marzo 2023 – dove sono transitate al rifugio “Fraternità Massi”, a Oulx in Alta Val di Susa, 8.928 persone. Di queste, 633 erano donne, pari al 7% della popolazione transitante, mentre 1.017 erano minori, rappresentando il 12% della popolazione.

      L’organizzazione umanitaria e di solidarietà internazionale da inizio del 2022 fornisce assistenza medica alle migliaia di persone migranti diretti in Francia presso l’ambulatorio allestito dall’associazione Rainbow for Africa (R4A) presso il rifugio.

      Il rapporto a cura di Elda Goci e Federica Tarenghi spiega il contesto della frontiera attraverso testimonianze dirette, analisi e dati, nell’intento di far capire quanto la solidarietà sia un fattore determinante nel sostenere l’ultima parte di viaggio delle persone migranti.

      «Oulx – scrivono le autrici – rappresenta una delle ultime tappe di un lungo viaggio, che può durare dai 2 ai 6 anni e che può costare dai 2 agli 8 mila euro. Un viaggio che collega l’Afghanistan, la Siria, l’Iran e molti paesi africani con i paesi del nord Europa e dell’Europa centrale, attraverso valichi alpini che superano i 1800 metri di quota».
      Alcuni numeri

      Se nel 2022 le principali nazionalità transitate a Oulx sono rappresentate da persone provenienti dalla Rotta balcanica – soprattutto afgani (2.527), marocchini (1.972) e iraniani (1.476) -, nel corso dei primi mesi del 2023 si è assistito ad un significativo aumento dei migranti provenienti dalla rotta del Mediterraneo centro-meridionale con imbarco dalla Tunisia, che sempre più si configura come un Paese sia di emigrazione che di transito, dove violenze e abusi ai danni dei migranti sub-sahariani vengono perpetrati in modo drammaticamente ricorrente. In aumento risulta inoltre il numero di donne provenienti dall’Africa sub-sahariana, soprattutto dalla Costa d’Avorio. Un aumento che, ad una prima osservazione degli indicatori di tratta, fa temere l’esistenza di una rete di sfruttamento capillare e strutturata. Si susseguono inoltre gli arrivi di donne in stato di gravidanza – solitamente rimaste incinte durante il viaggio, senza aver effettuato alcun controllo lungo la rotta – e di donne che hanno abortito o sono accompagnate da neonati e bambini nati in viaggio.

      Per tutti, il viaggio migratorio è foriero di rischi legati sia alla natura che alla condotta dei corpi militari, paramilitari e di polizia addetti al controllo delle frontiere di diversi stati dei Balcani che spesso si rendono responsabili di gravi violazioni dei diritti umani. Se attraversare i confini di Bosnia, Croazia, Serbia e Slovenia spesso significa andare incontro ad abusi e violenze di diverso tipo, i rischi non terminano una volta entrati nel territorio dell’Unione Europea. La militarizzazione della frontiera alpina rappresenta infatti un ulteriore fattore di rischio per l’incolumità delle persone, ormai a un passo dalla meta.

      Le difficoltà sono ancora maggiori per alcune categorie di persone vulnerabili, tra cui le persone con problemi di salute e disabilità e i minori. Questi ultimi spesso vengono respinti dalla polizia di frontiera francese, nonostante affermino di aver dichiarato la minore età.
      Il progetto “Frontiera Solidale” e il rifugio “Fraternità Massi”

      Il rapporto illustra l’importanza del rifugio “Fraternità Massi”, un edificio di solidarietà, assistenza e cura gestito in maniera coordinata da un pool di professionisti e volontari, ognuno con compiti specifici assegnati in base all’esperienza, alle competenze alle finalità dell’organizzazione di appartenenza.

      All’interno del rifugio operano la Fondazione Talità Kum, ente gestore dell’immobile, che mette a disposizione due operatori responsabili dell’accoglienza delle persone migranti e del soddisfacimento dei loro bisogni primari. Essi operano 24 ore su 24, 7 giorni su 7, in due turni di lavoro, per un totale di 10 professionisti. L’associazione Rainbow for Africa, che mette a disposizione le infrastrutture e le attrezzature sanitarie, i farmaci, il personale formato da infermieri specializzati (ogni notte e per tutto l’anno) e la presenza di medici volontari. L’associazione MEDU, che fornisce assistenza sanitaria garantendo la presenza di un medico, di una coordinatrice e di un mediatore linguistico – culturale. In particolare, il medico si occupa sia di fornire assistenza sanitaria ai pazienti che di coordinare le attività sanitarie svolte dalle organizzazioni e dai medici volontari presenti presso il rifugio. Diaconia valdese, offre orientamento legale garantendo la presenza di un’operatrice legale. L’organizzazione umanitaria NutriAid, che mette a disposizione la consulenza di pediatri, farmaci e un ambulatorio pediatrico. Inoltre, una rete di volontariato valsusino si occupa di raccogliere abiti, soprattutto invernali, da mettere a disposizione delle persone migranti, nonché di orientare quest’ultime ai servizi locali e fornire un ascolto diretto a coglierne le esigenze e i bisogni singoli e collettivi. Infine, la rete si occupa di sensibilizzare le persone migranti sui rischi legati alla montagna, soprattutto nei mesi invernali. Per ciò che attiene alle strutture accoglienti – spiegano le autrici – oltre alla realtà del rifugio Massi occorre menzionare il rifugio autogestito Yallah, occupato nel giugno 2022 e situato a Cesana, tra Oulx e Claviere.

      Sono state 4.193 le persone che hanno avuto accesso a un triage presso l’ambulatorio del rifugio e 1.214 quelle visitate in modo approfondito dal team medico. Le principali patologie trattate all’interno della clinica di frontiera sono malattie sviluppate durante il viaggio quali infezioni cutanee – in primis scabbia -, micosi, ferite infette, bronchiti, ustioni da congelamento o da carburante, traumi fisici e lesioni ai piedi.

      Nei paesi attraversati – Turchia, Serbia, Bosnia per la rotta balcanica o Libia e Tunisia per quella mediterranea – i migranti non ricevono assistenza, a causa dell’assenza o carenza di personale nei campi profughi informali e istituzionali o dell’impossibilità di accedere alle strutture sanitarie pubbliche e private.

      Elevata inoltre è la percentuale di persone con sintomi da stress post-traumatico quali insonnia, pensieri disturbanti e intrusivi, incubi, attacchi di panico, inappetenza, astenia, cefalea e difficoltà di concentrazione, esito dei trattamenti inumani e degradanti subiti, nella maggior parte dei casi ad opera del regime talebano, dai gendarmi libici e dalle autorità tunisine.

      Particolare rilievo assume poi il tema delle dipendenze, in particolare da farmaci quali il Pregabalin (Lyrica) e il Clonazepam (Rivotril), spesso sovra-prescritti lungo il viaggio o in luoghi di detenzione quali carceri e CPR per la gestione dell’insonnia, dell’agitazione e dello stress. Meno rilevante numericamente ma degna di particolare rilievo è la presenza di persone con vulnerabilità sanitarie e disabilità, spesso preesistenti nel paese di origine, che si sono messe in viaggio con la speranza di trovare assistenza e cure adeguate.
      Le prassi illegittime in frontiera e non solo

      Nel rapporto un contributo è redatto dall’operatrice della Diaconia Valdese che illustra le diverse prassi illegittime raccontate dalle persone incontrate allo sportello legale al rifugio “Fraternità Massi”. Elevato, ad esempio, è il numero di minori stranieri non accompagnati respinti al confine a causa del precedente fotosegnalamento come maggiorenni allo sbarco. Spesso è proprio questa la motivazione del transito verso la Francia: essere stati inseriti in un CAS per adulti in Italia e il non sentirsi riconosciuti nei propri diritti rappresenta un incentivo a partire.

      Uguali per tutti sono le difficoltà incontrate al confine italo-francese dove i controlli alla frontiera e i pushbacks quotidiani rendono pericoloso e difficile l’attraversamento. Continua a non essere possibile la manifestazione della volontà di chiedere asilo in territorio francese di confine, così come difficile è
      ogni altro tipo di comunicazione con le forze di polizia a causa della barriera linguistica, soprattutto nei casi in cui la persona necessiti di assistenza medica o di spiegare con calma la propria situazione. I respingimenti riguardano infatti non solo richiedenti asilo ma anche cittadini regolarmente soggiornanti che vengono fermati per l’assenza di anche solo uno dei requisiti previsti dalla Francia al fine di accedere al territorio. Per esempio, la prenotazione dell’hotel che giustifica la permanenza turistica in Francia per una persona in possesso di passaporto e permesso di soggiorno rappresenta una clausola di esclusione all’accesso. Ciò fa riflettere se si pensa che la sospensione della libertà di movimento è strumentalmente giustificata e illegittimamente rinnovata ogni sei mesi per ragioni di sicurezza.

      Altrettante difficoltà sono riscontrate per chi intende chiedere protezione internazionale in Italia: presentare domanda di asilo presso la Questura di Torino è una procedura dalle modalità e tempistiche estenuanti: dai 2 ai 6 mesi per poter prendere un appuntamento ed ulteriori 4-5 mesi per formalizzare la domanda di asilo. Mesi nei quali non è possibile accedere ai diritti fondamentali e al sistema nazionale di accoglienza.

      Nella parte finale del web-report, a fronte del quadro descritto dalle autrici, MEDU torna a formulare alcune raccomandazioni, chiedendo con forza che venga garantita la tutela dei diritti fondamentali – in particolare il diritto alla salute e l’accesso alla protezione – delle persone migranti e richiedenti asilo nei paesi di transito e in particolare nelle zone di frontiera, a prescindere dalla loro condizione giuridica.

      https://www.meltingpot.org/2023/05/lultima-frontiera

  • Nouveau cri d’alarme du #Refuge_solidaire

    Mettant à l’abri depuis 2017 les migrants arrivant d’Italie, les associations briançonnaises, réunies au sein des Terrasses solidaires alertent sur la saturation du lieu depuis début mai, avec plus d’une centaine de personnes hébergées. La préfecture des hautes-Alpes reconnait qu’il n’y a « actuellement plus de places disponibles » dans le #dispositif_d'hébergement_d'urgence du département, mais n’annonce pas de création de place.

    Les associations regroupées au sein des Terrasses solidaires à Briançon affirment avoir alerté à plusieurs reprises depuis le 10 mai le préfet des hautes-Alpes, #Dominique_Dufour, sur la #saturation de ce lieu. Le bâtiment dispose de 64 places d’#hébergement_d’urgence. Depuis début mai, le nombre de personnes exilées accueillies atteint le double de cette #capacité_d’accueil, avec un pic à 136 personnes dimanche 21 mai. Jean Gaboriau, administrateur de l’association Refuges Solidaires, joint par téléphone lundi, rappelle que l’autorisation administrative du bâtiment, comme établissement recevant du public, est de 81 places.

    "Au quotidien, ça veut dire que le réfectoire sert de dortoir, que dans les petites salles de réunion, on met aussi des dortoirs. On arrive à répartir des gens aussi chez les hébergeurs solidaires, qui prennent quelques personnes soit des familles, soit des femmes et enfants, et la salle paroissiale Saint-Thérèse qui reste à notre disposition quelques nuits par semaine."
    Jean Gaboriau, administrateur de l’association Refuges solidaires

    Une saturation liée à des arrivées un peu plus importantes à la frontière franco-italienne, mais surtout à la rareté et à la cherté des #transports_publics qui empêchent les migrants de poursuivre leur route, selon ce bénévole.

    "Il y a un afflux un peu plus important d’Italie ces temps-ci. On ne sait absolument pas pourquoi, peut-être l’attitude du président tunisien voulant jeter les migrants dehors fait qu’il y a plus d’Africains qui étaient en attente qui partent plus vite. C’est possible, on ne sait pas. Par contre, ce qui est sûr c’est qu’au mois de mai, avec tous les ponts, il y a une offre de transports qui est plutôt défaillante. De surcroît avec la grève des aiguilleurs de la SNCF en Bourgogne qui affecte le #train_de_nuit. Surtout la cherté des billets pendant les ponts fait que les exilés ne peuvent pas continuer leur parcours, tant que les billets sont à des prix prohibitifs. Jean Gaboriau."

    Les associations, qui ont également écrit à plusieurs élus locaux, dont le député des hautes-Alpes Joël Giraud, demandent à l’État d’ouvrir des lieux complémentaires d’hébergement d’urgence.

    "C’est du ressort des pouvoirs publics de prendre en charge des gens qui sont à la rue, sans distinction d’origine. C’est dans la loi française. Jean Gaboriau"

    Contactée par Ram05, la préfecture des Hautes-Alpes nous a répondu par écrit que « d’importants crédits sont mobilisés pour l’hébergement d’urgence dans le département qui dispose de 175 places d’hébergement réparties entre les communes de Gap et de Briançon » mais qu’il n’y avait « actuellement plus de places disponibles dans ce dispositif ».

    La préfecture ajoute que le « dispositif » des Terrasses solidaires » ne fait « pas partie du dispositif État de l’hébergement d’urgence tel que coordonné et géré par nos services ».

    « Généralement, les personnes accueillies au Refuge Solidaire puis aux #terrasses_solidaires sont en transit sur le territoire français avant de repartir vers d’autres pays ou d’autres régions de France, en situation irrégulière, et ne sollicitent pas d’accompagnement social pour une éventuelle intégration sur le territoire haut-alpin », précise la préfecture.

    Interrogé en février 2023 dans l’émission « La Vie publique » (https://ram05.fr/podcasts/la-vie-publique/dominique-dufour-prefet-des-hautes-alpes) sur le #manque_structurel de places d’hébergements d’urgence à Briançon, le préfet des Hautes-Alpes Dominique Dufour avait confirmé que les hébergements d’urgence « ne doivent pas être mobilisés en fonction de la nationalité ou de la situation de tel ou tel ». Il avait assuré que « globalement, on ne fait pas de tri ». Avant de rejeter toute responsabilité sur les associations qui assurent seules depuis 2017, l’accueil des personnes exilées dans le Briançonnais.

    "Je comprends tout à fait qu’il y ait un certain nombre de personnes qui interviennent pour l’assistance aux migrants et d’ailleurs je les rencontre, on en discute. La réponse que j’ai à vous faire sur ce sujet c’est qu’il y a un dispositif de droit commun qui est mis en place par l’État et il est ouvert à tout le monde et puis ensuite, si pour des raisons que je comprends tout à fait les associations veulent intervenir pour l’accompagnement et l’assistance aux migrants, dont je répète mon rôle premier est de faire en sorte qu’ils ne viennent pas de manière irrégulière en France, et bien c’est leur #responsabilité. Dominique Dufour, préfet des Hautes-Alpes"

    L’intégralité de cette interview, diffusée le 24 février 2023, est à retrouver sur notre site (https://ram05.fr/podcasts/la-vie-publique/dominique-dufour-prefet-des-hautes-alpes), de même que notre magazine sur les Terrasses solidaires, diffusé le 5 décembre 2022 : « Terrasses solidaires : après un an d’accueil des exilé·e·s, le tiers-lieu briançonnais veut lancer son second volet » (https://ram05.fr/podcasts/le-mag/49053)

    https://ram05.fr/54073-2

    #Briançon #asile #migrations #réfugiés #accueil #Briançonnais #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #Alpes #hébergement #mise_à_l'abri

  • «In Friuli un #hotspot per i migranti della Rotta balcanica». Come a Lampedusa

    Valenti, commissario all’emergenza, incontra i prefetti. Il centro dovrebbe sorgere a Trieste

    Si va verso la realizzazione di un hotspot in #Friuli_Venezia_Giulia per la gestione dei migranti che arrivano attraverso la rotta balcanica. «Le valutazioni sono in corso». Lo ha confermato il commissario per l’emergenza migranti, #Valerio_Valenti, al termine di un incontro, oggi 17 maggio a Trieste, con i prefetti del Fvg. Le valutazioni sui luoghi e i tempi per la realizzazione, ha puntualizzato, «spettano ai colleghi del territorio: stanno lavorando, sono fiducioso sul fatto che verrà individuata una struttura idonea a questo scopo. Il commissario e il ministero metteranno a disposizione le risorse necessarie per poterlo fare». In generale, ha aggiunto, «il dato che emerge oggi è l’assimilazione del Fvg un pò alle altre regioni che subiscono l’impatto del flusso migratorio, Sicilia e Calabria in particolare».

    Allo stesso tempo l’impegno, secondo Valenti, «è anche quello di ridurre la presenza di migranti sul territorio del Fvg allineando il dato a quello delle altre regioni.

    In questo momento il Friuli è sicuramente al di sopra della quota spettante. Questo gradualmente, ma confido anche in tempi abbastanza brevi, verrà realizzato». La dimensione degli hotspot, ha quindi osservato, «non vuole essere quella di strutture come Mineo con migliaia di persone: devono essere strutture di medio piccole dimensioni, che non superino i 300 posti»

    La ricognizione dei prefetti del Fvg per l’individuazione di un hotspot si allarga a tutta la regione, ha poi spiegato il prefetto di Trieste, Pietro Signoriello. «Chiaro che Trieste, essendo il principale punto di ingresso sta guardando con attenzione alle possibilità che offre il territorio, ma le analisi sono ancora in corso». Oggi bisogna fare delle «scelte concrete» e ipotesi in campo per individuare un hotspot, ha assicurato Signoriello, ci sono. «L’analisi riguarda tutto il territorio regionale: confidiamo che l’individuazione possa essere rapida». Escluso al momento il ricorso a tensostrutture: «Dovrebbe essere veramente una situazione straordinaria per dare risposte di questo genere, al momento non è nella nostra agenda», ha chiuso Signoriello.

    https://www.ilgazzettino.it/nordest/trieste/hotspot_friuli_migranti_rotto_balcanica_valerio_valenti_commissario_eme
    #route_des_balkans #Trieste #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés

  • France sending unaccompanied minors back to Italy, MSF

    France is pushing back even unaccompanied minor migrants at the Italian border at Ventimiglia, the head of the Doctors Without Borders (MSF) mobile clinic assisting migrants in transit between the two countries told ANSA in an interview. This kind of pushback is a violation of regulations in place, Sergio Di Dato noted.

    In recent days, even unaccompanied minors are among the foreigners pushed back to the Italian border town of Ventimiglia by French gendarme, ANSA was told in an interview last week with Sergio Di Dato, the head of the Doctors Without Borders (MSF) mobile clinic assisting migrants in transit between Italy and France.

    French authorities, Di Dato said, “are no longer able to absorb unaccompanied minors into their reception system and so have started to send them back to Italy, something they should not do according to the regulations in place. ... They are obliged to take care of them.”
    Pushbacks may rise after 150 more police sent to borders

    “On average,” MSF’s Di Dato , “there are 20-25 pushbacks of people from France to Italy every day. There is concern that this number may rise after 150 additional border police were sent to the borders.”

    The activities of the mobile clinic were started in the second half of February and, Di Dato said, “unlike in the past, when in the winter months there was a slowdown in pushbacks at the Menton border by the French police, this year a steady stream has been seen.”

    Di Dato underscored that there had been a “reduction at the same time as protests against pension reform, which probably led to a drop in the number of police deployed for border control.However, afterwards the number returned to about 20-25 [pushbacks] per day.”

    The MSF mobile clinic provides assistance to those pushed back from Menton with a “refusal of entry” document and transferred to containers while waiting to be handed over to the Italian police.

    The vulnerable face risks and deprivation

    “Some have told us that they were left without water for several hours. It also happened that young girls are left in containers alone with several men. These are situations that can be difficult,” Di Dato said, adding that the situation is complicated “also in Ventimiglia, where some of the migrants pushed back — women, children and the vulnerable — are taken care of by associations focusing on these things, while others end up under the Roia Bridge in camps without washing facilities and amid rats.”

    The crackdown by French authorities has now raised concern among humanitarian aid workers in the Italian-French border area.

    “If the unaccompanied minors are sent back systematically and in an arbitrary manner, there is the issue of how to protect these individuals - who are the weakest - in an effective manner, especially since [migrant] facilities in Italy are full,” Di Dato said.

    https://www.infomigrants.net/en/post/48774/france-sending-unaccompanied-minors-back-to-italy-msf
    #refoulements #push-backs #mineurs #MNA #France #Italie #frontières #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #France #asile #Italie #Vintimille #Alpes_Maritimes #refus_d'entrée

    –—

    Sur l’annonce du renforcement des contrôles frontaliers dans les Alpes Maritimes :

    Immigration : 150 policiers et gendarmes supplémentaires dès la semaine prochaine à la frontière de #Menton

    https://seenthis.net/messages/1002209#message1002211

    • Migrants : des associations dénoncent les « traitements inadmissibles » des mineurs dans les Alpes-Maritimes

      Une dizaine d’associations co-signent un communiqué ce samedi pour dénoncer « les refoulements, enfermement, et l’absence de prise en charge » des mineurs non-accompagnés à Menton et Nice. Selon elles, la situation se dégrade dans les Alpes-Maritimes.

      Alors que le président du Département des Alpes-Maritimes écrit au gouvernement pour demander des mesures « face à une situation migratoire explosive » à la frontière franco-italienne, les associations dénoncent une dégradation de la situation. Plus de quinze associations co-signent un communiqué ce samedi, pour pointer du doigt les « enfermements, refoulements illégaux et absences de prises en charge » des mineurs non-accompagnés, en particulier à Nice et Menton.

      Selon les signataires, dont Roya citoyenne, et le Secours catholique, de « nombreux·ses jeunes subissent des traitements inadmissibles ». Ces associations demandent « la prise en charge effective de tous les Mineur·es Non Accompagné·es, l’arrêt immédiat des refoulements en Italie sans évaluation préalable et réglementaire par l’ASE, et l’arrêt des enfermements abusifs au poste frontière (...) le respect intégral de la convention internationale des droits de l’enfant dans le département des Alpes-Maritimes ».
      À Menton, « 68 mineurs enfermés » dans les locaux de la PAF

      Selon le communique de presse interassociatif, à Menton "de nombreux·ses jeunes se déclarant mineur·es sont refoulé·es en Italie de façon totalement illégale alors qu’ils et elles doivent être admis·es systématiquement et sans délai sur le territoire français. C’est à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), service du Département 06, de procéder ensuite à leur évaluation de minorité, et non aux forces de l’ordre. Or ces jeunes sont refoulé·es par la police sans évaluation préalable par l’ASE. De nombreux témoignages font état de fausses dates de naissance enregistrées par les policiers pour justifier ces refoulements. De plus, des mineur·es sont refoulé·es avec une obligation de quitter le territoire français et une interdiction de retour sur le territoire français sans être informé·es de leurs droits, ce qui rend toute contestation très difficile et constitue une atteinte grave à leurs droits.

      « Comme en avril dernier, des mineur·es sont enfermé·es dans les locaux de la police aux frontières (PAF) dans l’attente que le Département 06 vienne les chercher, poursuit le communiqué. 68 mineur·es étaient enfermé·s ce lundi 21 août, dans des locaux totalement inadaptés et dans des conditions sanitaires déplorables : en pleine canicule, entassé·es, dormant à même le sol avec uniquement un lavabo et un WC. Ils et elles étaient jusqu’à 78 le 23 août ! Plusieur·es mineur·es ont été privé·es de liberté durant 3 à 5 jours ce qui constitue une violation manifeste de la convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire. »

      « Actuellement de nombreux·ses jeunes seraient encore détenu·es en toute illégalité dans les locaux de la PAF, sans avoir accès ni à un·e avocat·e, ni à un·e traducteur·ice. D’autres sont évacué·es et livré·es à eux·elles-mêmes, sans aucune prise en charge », conclut le communiqué.
      À Nice, les associations pointent du doigt le « traitement des mineurs non accompagnés par les forces de l’ordre »

      À Nice, les associations parlent de mineurs "contraint·es de se rendre au Commissariat Auvare pour demander la protection de l’ASE. Les temps d’attente pour certain·es jeunes au service du « Quart » d’Auvare se sont prolongés jusqu’à 25h sans manger, avant qu’un·e éducateur·ice ne vienne les chercher. Désormais, le commissariat ne laisse même plus entrer les mineur·es : sous prétexte d’être saturé et de ne pouvoir ouvrir de nouveaux locaux, les jeunes sont priés d’attendre dans le jardin public voisin, et de revenir le soir ou le lendemain. Le 23 août, une dizaine d’entre eux·elles attendaient leur prise en charge, certain·es dormant dehors depuis plusieurs jours. Beaucoup partent sans pouvoir faire valoir leur droit à la protection de l’enfance."

      "À Nice, c’est désormais la police qui empêche les mineurs non accompagnés d’être placé·es : en ne les laissant pas entrer, les signalements de « mineur·es en danger » ne sont pas envoyés au procureur et à l’ASE qui ne sont même pas informés de leurs situations. Le traitement des MNA par les forces de l’ordre dans les Alpes-Maritimes est inadmissible. La police manque à ses obligations légales envers ces personnes vulnérables, tout comme le Département 06 qui ne vient pas les chercher dans les locaux de la police dans des délais suffisamment rapides pour une mise à l’abri. Les délaissements de mineur·es et la non-assistance à personne en danger sont manifestes."

      https://www.francebleu.fr/infos/societe/immigration-des-associations-denoncent-des-traitement-inadmissibles-de-mi

  • Respingimenti alla frontiera con la Slovenia: i dati che smontano gli annunci del governo

    A fine 2022 il Viminale aveva prefigurato la ripresa delle riammissioni dei migranti, già dichiarate illegittime. Lubiana si è però rifiutata di accettarle nel 90% dei casi. Le autorità di frontiera hanno dovuto perciò virare sui provvedimenti di espulsione: oltre 650 in pochi mesi, di cui 500 a carico di cittadini afghani tecnicamente inespellibili

    Le “riammissioni” dei migranti verso la Slovenia annunciate dal governo italiano a fine 2022 sono state un flop. Dati inediti trasmessi dal Viminale ad Altreconomia mostrano infatti che quasi tutte quelle “proposte” dall’Italia tra dicembre 2022 e metà marzo 2023 sono state rifiutate da Lubiana: ben 167 sulle 190 “tentate” dalle autorità di frontiera italiane.
    “L’annuncio trionfale delle riammissioni rivela la sua autentica natura -commenta Gianfranco Schiavone, presidente del Consorzio italiano di solidarietà di Trieste e membro della rete RiVolti ai Balcani-: un annuncio politico volutamente vago che celava la consapevolezza che quelle pratiche erano e restano illegali”.

    Per comprendere ragioni e proporzioni della bolla propagandistica “esplosa” alla frontiera orientale occorre fare un passo indietro al dicembre del 2022, quando cioè il Viminale diffonde tramite agenzie la notizia di una nuova direttiva finalizzata al “rafforzamento dei controlli sui flussi della rotta balcanica”. Viene prefigurata la ripresa delle riammissioni -cioè dei respingimenti- verso la Slovenia, con tanto di invito rivolto ai prefetti di Trieste, Gorizia e Udine di “adottare iniziative volte a dare ulteriore impulso all’attività di vigilanza sulla fascia di confine”.

    Non è il ministro Piantedosi a firmare quella “direttiva” ma la sua capa di gabinetto, la prefetta Maria Teresa Sempreviva. Lo schema sembra voler replicare quanto già visto nella primavera 2020, quando al Viminale c’era Luciana Lamorgese, il suo capo di gabinetto era Piantedosi e il prefetto di Trieste si chiamava Valerio Valenti, appena nominato Commissario governativo “all’emergenza migranti”. Sappiamo come è andata a finire: quasi 1.300 persone riammesse “informalmente” (https://altreconomia.it/rotta-balcanica-nel-2020-record-di-respingimenti-dallitalia-verso-la-sl), cioè senza avere in mano alcun provvedimento scritto, tra maggio e dicembre di quell’anno, in forza di una circolare ministeriale a firma di Piantedosi -mai resa pubblica- che si richiamava al contestato accordo bilaterale tra Italia e il Paese di confine datato 1996, mai ratificato dal Parlamento, in contrasto con la Costituzione. Dietro l’espressione burocratica delle “riammissioni” c’erano in realtà veri e propri respingimenti a catena, con le persone, richiedenti asilo inclusi, spostate come pacchi tra le polizie di frontiera, per finire poi scaricate nell’arco di poche ore in Bosnia ed Erzegovina. Nel gennaio 2021, con un’ordinanza di capitale importanza, il tribunale di Roma, per mano della giudice Silvia Albano e sulla base di un ricorso presentato dalle avvocate e socie Asgi Caterina Bove e Anna Brambilla, dichiarò la grave illegittimità di quelle riammissioni-respingimenti (https://altreconomia.it/i-respingimenti-italiani-in-slovenia-sono-illegittimi-condannato-il-min), costringendo il Viminale a fare un’imbarazzata marcia indietro: l’Italia aveva consapevolmente esposto le persone a “trattamenti inumani e degradanti” lungo la rotta balcanica e a “torture” in Croazia. E nessuno dei governi che si sono succeduti da allora ha mai riconosciuto il carattere illegale di quelle procedure, come ben racconta anche il film “Trieste è bella di notte” dei registi Andrea Segre, Stefano Collizzolli e Matteo Calore.

    Trascorsi nemmeno due anni dall’ordinanza di Roma, a dicembre 2022 arriva come detto l’annuncio della nuova “circolare Sempreviva”, tanto pubblicizzata a bocconi e virgolettati estratti sui media quanto sottratta nella sua interezza all’opinione pubblica. L’accesso civico presentato da Altreconomia nei mesi scorsi è stato infatti negato dal gabinetto del ministro dell’Interno per presunte ragioni di cooperazione di polizia e del “concreto pregiudizio” alla “integrità dei rapporti internazionali” con Slovenia e Austria. Ancora una volta rifacendosi al decreto ministeriale Lamorgese del marzo 2022 che ha dato un colpo durissimo alla trasparenza lungo le frontiere.

    I dati ottenuti oggi chiariscono la natura propagandistica di quegli annunci. Ma c’è di più. In questo scenario prossimo alla farsa si inserisce infatti anche Lubiana. Interpellata sulle ragioni del “no” opposto alle riammissioni tentate dall’Italia, la polizia slovena, per bocca del rappresentante Drago Menegalija, ci ha fatto sapere che il “motivo principale del rifiuto di riammissione […] è la mancanza di prove presentate nella richiesta di riammissione alla polizia slovena in relazione al fatto che i migranti avrebbero (precedentemente) soggiornato nel territorio della Slovenia”. Aggiungendo poi che “in base all’accordo tra i Paesi, i rimpatri avvengono continuamente” e che “l’accordo definisce chiaramente i criteri in base ai quali possiamo accogliere solo i migranti che sono entrati in Italia attraverso la Slovenia, che sono stati fermati nella fascia di confine e che non hanno fatto richiesta di protezione internazionale in Italia”.

    L’avvocata Caterina Bove aiuta a capire le ragioni del mutato atteggiamento della Slovenia: “Quel Paese non ha alcun interesse a riammettere sul proprio territorio coloro che sono giunti in Italia -spiega-. Il cambio di governo da un lato e l’ingresso della Croazia nell’area Schengen (avvenuto il primo gennaio 2023) dall’altro, consentono ora alla Slovenia di ricoprire un ruolo più ‘leggero’ nel contrasto ai flussi, ricevendo una minore pressione dall’Europa. Questo escamotage le consente di tenere anche i buoni rapporti con l’Italia, senza troppo colpo ferire. Tanto sa che le persone non intendono fermarsi lì”.

    La risposta della polizia slovena, pur orientata a preservare le relazioni diplomatiche con l’Italia (“The relations between the police forces of both countries are very good”, si legge nella risposta), fa però trasparire alcuni aspetti importanti. Il primo, secondo Gianfranco Schiavone, è l’”evidente preoccupazione rispetto all’operato della polizia italiana”. “La nota slovena evidenzia infatti come le riammissioni, secondo il diritto interno di quello Stato, non possono avere seguito quando non sia stata provata la provenienza degli stranieri dal territorio sloveno né soprattutto quando gli stranieri abbiano manifestato l’intenzione di chiedere protezione internazionale in Italia. Con tale risposta le autorità slovene mettono una pietra tombale sulla questione, lampante dal punto di vista giuridico, ma mai ammessa formalmente dalle autorità italiane, che è tassativamente proibita la riammissione degli stranieri che intendono chiedere asilo in Italia. L’abnorme numero delle tentate riammissioni chieste da parte italiana, pressoché tutte rigettate, fa emergere un quadro oscuro sull’operato italiano poiché, a seconda degli ordini politici del momento, stranieri che si trovano nella medesima condizione giuridica finiscono per subire trattamenti completamente diversi; così al medesimo cittadino afghano può accadere di accedere alla domanda di asilo oppure di vedersi oggetto di una tentata la riammissione illegittima in Slovenia, o infine essere espulso dall’Unione europea con provvedimento delle autorità italiane benché inespellibile”.

    Quella di Schiavone non è una forzatura. Non potendo compiere le riammissioni ordinate dall’alto perché palesemente illegali ma essendo costrette al contempo a dar l’idea del “pugno duro”, le autorità di frontiera hanno dovuto così virare sui provvedimenti di espulsione. Lo dimostrano i dati relativi ai provvedimenti di espulsione e allontanamento trasmessi ad Altreconomia dalla prefettura di Trieste: tra la fine del 2022 e il primo trimestre 2023 ne sono stati adottati oltre 650, di cui oltre 500 a carico di persone in fuga dall’Afghanistan e giunte a Trieste dalla “rotta balcanica”. Un numero impressionante se confrontato con i mesi precedenti e che risponde appunto alla necessità di dar seguito, anche solo sulla carta, alle indicazioni governative. Indicazioni disposte a tutto, anche a negare l’evidente bisogno di protezione di persone tecnicamente inespellibili, e che sollevano forti dubbi sulla corretta attività informativa in tema di diritto d’asilo condotta dalle autorità di frontiera.

    Schiavone parla di una dinamica “sconcertante”. “In primo luogo va evidenziata la radicale illegittimità dei provvedimenti di espulsione che sono stati emanati”. Il Testo unico sull’immigrazione prevede infatti che “in nessun caso può disporsi l’espulsione o il respingimento verso uno Stato in cui lo straniero possa essere oggetto di persecuzione per motivi di razza, di sesso, di lingua, di cittadinanza, di religione, di opinioni politiche, di condizioni personali o sociali, ovvero possa rischiare di essere rinviato verso un altro Stato nel quale non sia protetto dalla persecuzione”. Di più: la norma aggiunge che “Non sono ammessi il respingimento o l’espulsione o l’estradizione di una persona verso uno Stato qualora esistano fondati motivi di ritenere che essa rischi di essere sottoposta a tortura o a trattamenti inumani o degradanti”. “Questa disposizione è di inequivoca interpretazione dal momento che l’espressione ‘in nessun caso’ rappresenta un divieto assoluto che non ammette eccezioni di sorta -chiarisce Schiavone-. L’indiscutibile condizione di estremo pericolo in cui si trova oggi qualsiasi cittadino afghano che sia fuggito dal suo Paese configura l’assoluta proibizione di emettere nei suoi confronti un provvedimento di espulsione verso il suo Paese. Tutto ciò era pienamente noto alla prefettura di Trieste che però ha agito in contrasto con la normativa e alla quale andrebbe dunque chiesto di fornire precise spiegazioni di tale condotta”.

    “Una motivazione che immagino potrebbe essere avanzata da quella amministrazione al fine di sostenere le proprie scelte -non si nasconde Schiavone- è che i cittadini afghani, pur essendo palesemente persone con chiaro bisogno di protezione, non avevano manifestato alle autorità di frontiera la loro volontà di chiedere protezione internazionale in Italia e che, fallita la loro tentata riammissione in Slovenia, l’unica ‘via d’uscita’ per le autorità italiane era stata quella di emettere nei confronti di questi stranieri un provvedimento di espulsione confidando che tutti gli interessati si sarebbero dispersi, come in effetti è accaduto. Una simile motivazione è radicalmente infondata e semmai solleva ulteriori gravi interrogativi su che cosa sia accaduto ancora una volta alla sempre inquieta frontiera italo-slovena nell’inverno 2022-2023. Oltre ai già evidenziati profili di illegittimità dei provvedimenti per inespellibilità degli stranieri verso il loro Paese appare necessario sapere se a quegli stranieri sia stata fornita o no l’assistenza e l’informazione sull’esercizio dei loro diritti che il diritto dell’Unione europea prevede”.

    Il presidente dell’Ics di Trieste si rifà al “Manuale comune ad uso delle autorità competenti degli Stati membri per lo svolgimento del controllo di frontiera sulle persone” diramato dalla Commissione europea. È lì dentro, nel cosiddetto Manuale Schengen, che si evidenzia come “un cittadino di Paese terzo deve essere considerato un richiedente asilo/protezione internazionale se esprime in un qualsiasi modo il timore di subire persecuzioni o danni gravi facendo ritorno al proprio Paese di origine o nel paese in cui aveva precedentemente la dimora abituale”. È una sottolineatura importante perché “l’intenzione di chiedere protezione internazionale non deve essere manifestata in una forma particolare”. Non occorre dunque che la parola “asilo” sia pronunciata espressamente: “l’elemento determinante è l’espressione del timore di quanto potrebbe accadere in caso di ritorno”.

    Non si può strumentalmente fraintendere l’eventuale silenzio delle persone in transito: “L’attività della polizia di frontiera deve essere orientata perciò a escludere ogni ragionevole dubbio sull’esistenza di una situazione di pericolo verso persone che potrebbero non formulare in modo esplicito la domanda di protezione in modo diretto, perché vogliono ad esempio proseguire il viaggio per raggiungere famigliari o parenti in altri Paesi, come è noto accade per gran parte dei rifugiati che entrano in Italia”, aggiunge ancora Schiavone.

    Affinché sia effettivo il diritto di chiedere asilo o protezione alla frontiera (dovrebbe valere via terra così come via mare) e di presentare la relativa domanda il prima possibile, continua il Manuale Schengen, “le autorità di frontiera devono informare i richiedenti, in una lingua che possa essere da loro sufficientemente compresa, delle procedure da seguire (come e dove presentare la domanda), nonché dei loro diritti e doveri, incluse le conseguenze possibili dell’inosservanza dei loro obblighi e di una mancata collaborazione con le autorità”.

    Gli fa eco l’avvocata Anna Brambilla: “Che tipo di informativa legale viene fatta a queste persone in arrivo dalla Slovenia e per le quali è adottato un provvedimento di espulsione? Dai dati ottenuti possiamo concludere che delle due l’una: o le autorità italiane non fanno un’informativa adeguata oppure tentano di riammettere nell’altro territorio persone che non dovrebbero essere espulse”.

    “Il riferimento all’obbligo di informare gli stranieri delle possibili conseguenze dell’inosservanza dei loro obblighi di cooperazione con le autorità è un elemento cruciale per valutare la corretta condotta delle forze di polizia di frontiera -riprende Schiavone-. Ci sono chiari motivi per ritenere che la condotta della polizia di frontiera terrestre a Trieste nella gestione dell’ammissione al territorio degli stranieri con chiaro bisogno di protezione sia stata impostata su un modus operandi assai lontano rispetto a quello prescritto dalle indicazioni sopra riportate. Non sappiamo come sono stati condotti i colloqui con gli stranieri, se e quanti erano i mediatori in servizio nelle diverse lingue e quale informazione sia stata fornita agli stranieri. Ciò che sappiamo è che nessun osservatore terzo indipendente è mai stato ammesso a quella frontiera e che anche la presenza di funzionari dell’Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati è stata, almeno in alcuni periodi, assai intermittente”.

    Quello che è certo è che centinaia di persone alla frontiera hanno affrontato in questi mesi le sorti più diverse. Ma non per l’applicazione di norme -e delle loro relative garanzie- quanto per l’obbedienza a ordini e umori del governo: “La certezza del diritto è totalmente assente -denuncia Schiavone-. Siamo in una sorta di terra di nessuno dove ogni irregolarità diviene sempre possibile e l’arbitrio diventa l’unica certezza”.

    https://altreconomia.it/respingimenti-alla-frontiera-con-la-slovenia-i-dati-che-smontano-gli-an
    #asile #migrations #frontières #frontière_sud-alpine #Alpes #Slovénie #Italie #push-backs #refoulements #chiffres #statistiques #réadmissions #réfugiés_afghans #Maria_Teresa_Sempreviva #refoulements_en_chaîne #circolare_Sempreviva

  • Près de 50% des migrants qui arrivent en Italie viennent de pays francophones, selon le patron de l’Ofii

    Interrogé vendredi sur Franceinfo, en pleine brouille entre Rome et Paris sur le dossier de l’immigration, le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration a affirmé que près de la moitié des migrants qui arrivent en Italie sont originaires de pays francophones. Les Ivoiriens sont, selon lui, « la première nationalité qui débarque en Italie ».

    Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), Didier Leschi, a déclaré, vendredi 5 mai, sur Franceinfo (https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/migrants-on-a-une-augmentation-des-tentatives-de-passage-a-travers-les-), que près de la moitié des migrants arrivant en Italie par la Méditerranée venaient de #pays_francophones. Des déclarations qui interviennent en pleine crise diplomatique entre la France et l’Italie après les propos de Gérald Darmanin sur la gestion des arrivées migrants par la Première ministre italienne (https://www.infomigrants.net/fr/post/48708/nouvelle-crise-diplomatique-entre-paris-et-rome-sur-lafflux-de-migrant).

    Sur les plus de 42 000 personnes qui ont débarqué en Italie depuis le début de l’année, « les nationalités qui arrivent en Italie sont pour près de la moitié d’entre elles des nationalités qui ont un rapport avec l’espace historique francophone des Subsahariens », a indiqué Didier Leschi.

    Parmi eux, les Ivoiriens représentent « la première nationalité qui débarque en Italie », a assuré le patron de l’Ofii, un organe sous tutelle du ministère de l’Intérieur.

    « Il y a aussi des Guinéens et des Maliens. Ces personnes sont peu enregistrées (par les autorités italiennes) pour une partie d’entre elles et donc se dirigent immédiatement vers la France », a-t-il avancé.

    Mécanisme européen

    « C’est pour ça que les tensions entre les deux pays sont fortes. On a une augmentation des tentatives de passage à travers les Alpes parce que, justement, ce sont pour beaucoup d’entre elles des nationalités où on parle le français », a poursuivi Didier Leschi.

    Or, a-t-il déclaré, « l’ensemble du mécanisme européen suppose d’abord qu’il y ait un enregistrement dans le premier pays et qu’après, il y ait une discussion entre les différents pays, en particulier avec la France, et pour ceux qui relèvent vraiment » du statut de réfugié, « qu’il y ait une répartition ». « Il y a urgence à organiser mieux la répartition de la charge de l’asile dans l’ensemble de l’Union » européenne, a encore insisté le directeur général de l’Ofii.

    Les arrivées de migrants sont au plus haut en Italie, et notamment sur l’île de Lampedusa. Le ministère de l’Intérieur italien a récemment demandé aux autorités de l’île d’augmenter la capacité de son hotspot de 400 à 1 250 places pour faire face l’afflux de migrants. Plus de 2 700 personnes sont actuellement recensées dans le centre d’accueil, rendant la situation invivable. Le gouvernement prévoit un examen accéléré des demandes d’asile afin de faciliter les procédures de rapatriement vers des pays sûrs.
    « Incapable de régler les problèmes migratoires »

    La Première ministre française Elisabeth Borne a, elle, annoncé fin avril (https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/immigration-150-policiers-et-gendarmes-supplementaires-) la mobilisation de 150 policiers et gendarmes « supplémentaires » pour faire « face à une pression migratoire accrue à la frontière italienne » ainsi que la création d’une « #border_force » (force aux frontières).

    Interrogé sur cette situation, le ministre français de l’Intérieur Gérald #Darmanin a déclaré, jeudi, sur RMC, que la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia #Meloni était « incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue ».

    Ce sont ces propos qui ont suscité une nouvelle poussée de fièvre, sur ce sujet qui empoisonne les relations diplomatiques entre les deux alliés. Ils ont ainsi provoqué l’annulation jeudi de la première visite à Paris du ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani. Ce dernier a exigé des excuses du ministre français de l’Intérieur.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/48734/pres-de-50-des-migrants-qui-arrivent-en-italie-viennent-de-pays-franco
    #frontière_sud-alpine #Alpes #Italie #France #français #langue #frontières #migrations #asile #réfugiés #Côte_d'Ivoire #enregistrement #empreintes_digitales #Alpes #répartition #militarisation_des_frontières

    • Nouvelle #crise_diplomatique entre Paris et Rome sur l’afflux de migrants à la #frontière_franco-italienne

      Le ministre français de l’Intérieur a accusé, jeudi, la Première ministre italienne d’être « incapable de régler les problèmes migratoires ». Depuis le début de l’année, les arrivées en France depuis l’Italie ont fortement augmenté. En réaction, le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annulé sa première visite à Paris, qualifiant d’"inacceptables" les propos tenus par le ministre français.

      C’est une nouvelle crise sur le dossier de l’immigration dont la diplomatie française se serait bien passée. Jeudi 4 mai, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin, interrogé sur la radio RMC, a accusé la première ministre italienne Giorgia Meloni d’être « incapable de régler les problèmes migratoires sur lesquels elle a été élue ».

      La réaction de Rome ne s’est pas fait attendre et le jour même, le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annulé sa première visite à Paris, jugeant « inacceptables » les propos du ministre de l’Intérieur.

      Gérald Darmanin a fait ces déclarations alors qu’il répondait à une question du président du parti d’extrême droite Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, au sujet de la situation migratoire à la frontière franco-italienne, où les forces de l’ordre françaises repoussent des migrants vers l’Italie.

      « Oui, il y a un afflux de personnes migrantes et notamment de mineurs » dans le sud de la France, a reconnu le ministre de l’Intérieur, qui en a rejeté la faute sur Rome : « La vérité, c’est qu’il y a en Tunisie (...) Une situation politique qui fait que beaucoup d’enfants notamment remontent par l’Italie et que l’Italie est incapable (...) de gérer cette pression migratoire ». « Meloni, c’est comme Marine Le Pen, elle se fait élire sur ’vous allez voir ce que vous allez voir’ et puis ce qu’on voit c’est que ça [l’immigration] ne s’arrête pas et que ça s’amplifie », a-t-il poursuivi.

      « Les offenses contre le gouvernement et l’Italie lancées par M. Darmanin sont inacceptables », a dénoncé le chef de la diplomatie italienne. « Ce n’est pas l’esprit avec lequel on doit affronter les défis européens communs ». Le chef de la Ligue (parti anti-migrants) Matteo Salvini, vice-Premier ministre de Mme Meloni, s’est lui aussi insurgé : « Je n’accepte pas de leçons sur l’immigration de la part de ceux qui renvoient en Italie des femmes, des enfants et des hommes », a-t-il affirmé.

      L’immigration, une question européenne

      Face à l’escalade, Paris a tenté de calmer le jeu. « J’ai parlé à mon collègue Antonio Tajani au téléphone », a tweeté, en italien, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna. « Je lui ai dit que la relation entre l’Italie et la France est basée sur le respect mutuel, entre nos deux pays et entre leurs dirigeants », a-t-elle ajouté, soulignant qu’elle espérait « pouvoir l’accueillir prochainement à Paris ».

      « Cette question [de l’immigration] doit être traitée par l’ensemble des Etats membres, en gardant à l’esprit que nous ne pourrons réussir et être efficaces que dans la concertation et un dialogue apaisé », a également indiqué le ministère français des Affaires étrangères.

      L’immigration est depuis des années un sujet ultra-sensible dans les relations franco-italiennes.

      Ces derniers mois, les traversées de la Méditerranée, notamment depuis la Tunisie, sont en forte hausse, mettant l’Italie sous pression. Selon le ministère italien de l’Intérieur, plus de 42 000 personnes sont arrivées par la Méditerranée en Italie cette année contre environ 11 000 sur la même période en 2022.

      Lampedusa en première ligne

      Face à ces arrivées, l’île italienne de Lampedusa se trouve en première ligne et peine à gérer la redistribution des migrants. Le ministère de l’Intérieur italien a récemment demandé aux autorités de l’île d’augmenter la capacité de son hotspot de 400 à 1 250 places pour faire face l’afflux de migrants. Plus de 2 700 personnes sont actuellement recensées dans le centre d’accueil, rendant la situation invivable. Outre l’augmentation de la capacité du centre d’accueil, le gouvernement italien envisage également de déployer des navires et des avions militaires pour envoyer les migrants vers le continent.

      Fin mars, Rome avait aussi annoncé une série de mesures pour désengorger Lampedusa. Le gouvernement prévoyait un examen accéléré des demandes d’asile afin de faciliter les procédures de rapatriement vers des pays sûrs. Il a aussi envisagé d’augmenter les places en centre de rétention du pays pour renforcer les expulsions des personnes non éligibles à l’asile. L’exécutif souhaitait enfin la création d’un centre dans chaque région du pays.

      En France, la Première ministre française Elisabeth Borne a, elle, annoncé fin avril la mobilisation de 150 policiers et gendarmes « supplémentaires » pour faire « face à une pression migratoire accrue à la frontière italienne » ainsi que la création d’une « border force », une force aux frontières.

      En novembre, les deux pays avaient déjà connu une forte poussée de fièvre lorsque le gouvernement Meloni, à peine au pouvoir, avait refusé de laisser accoster un navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée qui avait fini par être accueilli par la France à Toulon avec plus de 200 migrants à bord. L’épisode avait suscité la colère de Paris qui avait convoqué une réunion européenne pour que ce scénario inédit ne se reproduise pas.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/48708/nouvelle-crise-diplomatique-entre-paris-et-rome-sur-lafflux-de-migrant

    • Immigration : 150 policiers et gendarmes supplémentaires dès la semaine prochaine à la frontière de Menton

      Au cours de son discours présentant sa feuille de route pour les « 100 jours d’apaisement », la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre l’immigration illégale dans les Alpes-Maritimes.

      Des renforts policiers pour surveiller la frontière franco-italienne dans les Alpes-Maritimes dès la semaine prochaine. C’est la mesure que vient d’annoncer la Première ministre Élisabeth Borne ce mercredi.

      Bientôt une « border force »

      La Première ministre annonce également la création d’une « border force » dès l’été prochain : "plus largement, d’ici l’été nous lancerons l’expérimentation d’une « force aux frontières », ou "border force, à la frontière italienne. Elle associera plus étroitement forces de sécurité intérieure, douaniers et militaires. Sa mise en place devra être effective dans les six mois.
      Unité Police réclame des effectifs pérennes

      « On ne peut pas bouder l’arrivée d’effectifs, c’est une annonce que nous saluons, assure Laurent Martin de Frémont, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police dans les Alpes-Maritimes. Mais on manque de précision, policiers mobiles, pérennes ? On pense que c’est des forces mobiles alors que l’on souhaite des forces pérennes à Menton, qui resteraient sur place. »

      "Nous avons actuellement deux compagnies de CRS à Menton : des LIC, pour « lutte contre l’immigration clandestine », le problème, c’est qu’on les voit rarement sur le terrain, déplore le représentant du syndicat policier. Trop souvent détournés de leur mission pour aller ailleurs sur le territoire, comme dernièrement à Nantes.

      Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Pauget a salué cette décision, parlant d’une « nécessité absolue ».
      « Il était temps ! »

      Dans un communiqué, Alexandra Masson « salue cette décision tardive, mais reste vigilante pour que ces effectifs supplémentaires restent de manière pérenne. Je n’accepterai pas que cette annonce ne soit qu’une réponse ponctuelle à la crise migratoire actuelle » écrit la députée de la 4e circonscription des Alpes-Maritimes.
      « Une vague de fonds migratoire qui progresse de jour en jour. »

      « Face à une pression migratoire hors norme, l’annonce de la Première ministre est une bonne nouvelle, estime Charles Ange Ginésy, le président du Département des Alpes-Maritimes. Espérons que cette décision se concrétise rapidement et ne soit pas éphémère pour répondre à une vague de fonds migratoire qui progresse de jour en jour. »

      « Je réaffirme, avec François Sauvadet, président de l’assemblée des Départements de France, que la décision louable d’augmentation des effectifs aux frontières, ne résoudra pas la problématique des mineurs non accompagnés qui nous échoit d’office, alors que depuis longtemps je demande à l’Etat d’assumer sa responsabilité face à la montée en puissance massive de cette immigration. »
      Plus de 1200 mineurs étrangers pris en charge

      Le département des Alpes-Maritimes fait face, depuis plusieurs mois, a un nombre inhabituellement élevé d’arrivée de migrants, notamment mineurs. La semaine dernière, la préfecture des Alpes-Maritimes a, sur demande du Département, réquisitionné ce lieu pour héberger en urgence des migrants (https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/un-gymnase-requisitionne-a-menton-pour-accueillir-des-m).

      Depuis le début de l’année 2023, 1.202 mineurs non accompagnés ont été pris en charge par les services du Conseil départemental, dont 110 pour la semaine du 7 au 13 avril précise la préfecture des Alpes-Maritimes.

      Le projet de loi sur l’immigration ne serait finalement pas présenté dans l’immédiat : « aujourd’hui, il n’existe pas de majorité pour voter [le projet de loi sur l’immigration] Nous allons continuer les échanges pour trouver un chemin autour du projet de loi. Et si nous ne trouvons pas un accord global, nous présenterons un texte à l’automne avec comme seule boussole l’efficacité ».

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/immigration-150-policiers-et-gendarmes-supplementaires-

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      voir aussi :
      Frontière franco-italienne : une « borderforce » pour aggraver les dangers de la traversée et les violations des droits des personnes exilées ?
      https://seenthis.net/messages/1008647

      #borderforce #border_force

  • Les mineurs isolés doivent être protégés, pas refoulés !
    ALERTE PRESSE

    Vendredi 21 avril 2023

    Les mineurs isolés doivent être protégés, pas refoulés !

    Depuis le 17 avril, l’Anafé, Médecins du Monde, Amnesty International France, La Cimade et Médecins sans Frontières suivent avec attention la situation à la frontière franco-italienne entre #Vintimille et #Menton, et notamment en ce qui concerne la protection des #mineurs_isolés.

    Au moins une cinquantaine d’entre eux ont rejoint un gymnase à Menton en fin de matinée le 19 avril dans l’attente d’une prise en charge par le département. Avant d’y être transférés, ces mineurs avaient été enfermés (de quelques heures à 2 jours) dans des locaux privatifs de liberté attenants au poste de la #police_aux_frontières de Menton pont Saint-Louis. Cet #enfermement est contraire à la Convention internationale des #droits_de_l’enfant. Nous avons été informés qu’au moins 5 mineurs ont été refoulés vers l’Italie jeudi matin en toute illégalité car ils auraient dû être protégés par l’Aide sociale à l’enfance. Nos associations demandent aux autorités de respecter la Convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire, et d’appliquer les procédures prévues dans l’accueil provisoire d’urgence.

    Les mineurs isolés doivent être admis systématiquement et sans délai sur le territoire français. Les autorités compétentes à la frontière doivent donc prendre toutes les mesures et garanties spécifiques pour assurer l’effectivité de leurs droits, leur protection, en particulier la conduite d’un entretien individuel, la notification des droits dans une langue comprise par l’enfant, la désignation sans délai d’un administrateur ad hoc et la possibilité de formuler une demande d’asile.

    Nous rappelons que ces mineurs sont des enfants en danger qu’il faut protéger.

    Signataires :
    Amnesty International France
    Anafé
    La Cimade
    Médecins du Monde
    Médecins sans frontières

    Complément d’informations

    Tous les jours, des dizaines de personnes exilées sont interpellées, privées illégalement de liberté et refoulées à Menton. Parmi elles se trouvent des mineurs isolés, mais également des familles et des demandeurs d’asile. Nos organisations dénoncent des procédures expéditives, qui ne respectent pas les droits de ces personnes, notamment le droit de demander l’asile, d’avoir accès à un interprète, à un avocat et à un médecin. Ces personnes sont enfermées avant d’être refoulées sans examen de leurs situations individuelles - ce qui est illégal. D’après les chiffres transmis par les autorités, 30 146 personnes ont ainsi été refoulées à Menton pont Saint-Louis suite à un refus d’entrée en 2021, parmi lesquelles 1 108 mineurs isolés.

    http://www.anafe.org/spip.php?article673
    #MNA #mineurs #enfants #enfance #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #PAF #France #Italie #push-backs #refoulements #chiffres #statistiques

  • Ventimiglia, alcune note sull’operazione “Pantografo”
    La guerra mediatica ai trafficanti come strategia assolutoria degli Stati-nazione

    Un elicottero della polizia sorvola il cielo di Ventimiglia, squadroni in tenuta anti-sommossa sotto il ponte delle Gianchette, unità cinofile dislocate lungo il fiume Roja. Questo il culmine dell’Operazione Pantografo, condotta dalle procure di Imperia e Nizza in collaborazione con la polizia di frontiera italiana e la Paf (Police aux Frontières) francese, con l’obiettivo “di ricostruire […] i contatti con i migranti a Ventimiglia ovvero il modo con cui venivano reclutati; le modalità con cui venivano fatti salire sui treni” (Alberto Lari, procuratore di Imperia).

    Secondo le informazioni diffuse dalla stampa (le ultime datate al 29 marzo 2023) sono sedici le persone fermate con l’accusa di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina, delle quali tredici sono colpite da misure cautelari. Tuttavia, secondo le osservazioni dellə attivistə in frontiera, resta forte il sospetto che i dati relativi agli arresti siano gonfiati in ragione di una celebrazione dell’operato delle forze dell’ordine e di una legittimazione pubblica della cospicua mobilitazione di mezzi e risorse.

    Basta guardare il video pubblicato dalla polizia a promozione dell’operazione: la messa in scena della potenza muscolare delle forze dell’ordine, e l’allestimento di un glorioso dispiegamento di mezzi atti a stanare loschi personaggi che si nascondono nel buio dei loro covi malsani. Il tutto montato come fosse il trailer dell’ultima stagione di CSI. Il ritmo delle immagini, le dichiarazioni più pubblicitarie che pubbliche delle autorità, riproducono la vecchia retorica del migrante come “pericolo per lo Stato”, e chi guarda da casa non ha tempo di chiedersi perché uomini e donne siano costrettə a vivere sotto un ponte, cosa aspettino nascostə in case abbandonate, perché indossino vestiti lisi e stracciati, perché siano dispostə a rischiare la vita aggrappandosi al pantografo di un treno per attraversare un confine.

    Per chi conosce quel territorio l’operazione condotta dalla procura è chiara: più che ricostruire i fatti si tratta di aggiornare la narrazione che vede i trafficanti come la piaga in suppurazione che infetta la limpidezza dei nostri confini, additare pubblicamente gli smugglers come i soli responsabili della morte delle persone in transito. Questa sceneggiatura militaresca non esibisce tanto una sicurezza raggiunta, ma finisce per legittimare il processo di securitizzazione dei confini; è una giustificazione pubblica per l’investimento militare a protezione dell’integrità nazionale. Il meccanismo così innescato si alimenta circolarmente riproducendo se stesso. La responsabilità delle morti, del fatto di trovarsi intrappolati al confine, è delle persone che hanno il vizio di mettersi nei pasticci da sole.

    Di fronte alla risonanza mediatica di cui è investita la figura dello smuggler, sovrapposta a quella del trafficante di esseri umani, pensiamo sia urgente iniziare un processo di decostruzione del reato di favoreggiamento, sempre più utilizzato come parola magica per deresponsabilizzare l’operato dello Stato sulle frontiere di mare e di terra. Decostruire la narrazione e la retorica sulla figura del cattivo scafista o passeur diventa perciò urgente per restituire la complessità del reale.

    Durante gli sbarchi, anche quelli più tragici come quello di Cutro del 26 marzo 2023, ancor prima di concludere le operazioni di salvataggio, si inizia la caccia allo scafista, spesso identificato con chi conduceva la barca. Il “chi stava al timone?” ancora prima del “siete tuttə vivə?” è alquanto significativo.

    Scafista, trafficante, contrabbandiere, in italiano. Smuggler, trafficker, in inglese; passeur in francese. I termini per designare questi fenomeni sono molteplici – ognuno con le sue accezioni e sfumature – ma nel linguaggio mediatico le loro differenze vengono appiattite e i loro significati omologati.

    Il meccanismo in atto è chiaro: c’è necessità di eleggere il cattivo, il capro espiatorio della storia e addossargli la responsabilità delle morti di frontiera.

    Questo meccanismo (mediatico, giudiziario, politico) permette una deresponsabilizzazione degli Stati e l’attribuzione di colpa a chi, spesso, non ha modo di difendersi. A questi viene ascritta anche la forma di disumanità più assoluta: l’aguzzino senza scrupoli che sfrutta e uccide i propri fratelli e le proprie sorelle, lə proprie connazionali.

    Quella che il governo Meloni sta utilizzando come grimaldello retorico rispetto alle questioni migratorie è la stessa narrazione che esiste a livello europeo, recentemente inserita nel nuovo patto sulla migrazione e l’asilo della Commissione europea: “dobbiamo fermare i trafficanti” il nuovo mantra. Se provi a ripetere la frase cento volte va a finire che ci credi. O, almeno, finisce a crederci chi viene bombardato di immagini-cartoline e parole-slogan dagli schermi televisivi.

    Se guardiamo ai numeri delle persone in carcere per reati di favoreggiamento e di traffico di esseri umani a livello italiano ed europeo, il dato è sbalorditivo. In Grecia, ad esempio, secondo i dati portati alla luce da “Kathimerini”, il 20,8% dei detenuti nelle carceri sovraffollate del Paese è sotto processo o condannato per traffico di migranti. Il loro numero ammonta a 2.223 su un totale di 10.678 detenuti. Quasi eguagliano il numero di coloro che scontano pene detentive per traffico di droga (2.508), che storicamente rappresenta la categoria di detenuti più numerosa.

    Per quanto riguarda l’Italia, i dati relativi ai detenuti per “traffico di essere umani” negli ultimi anni non sono pubblicamente accessibili. E questo potrebbe dirci già qualcosa a proposito della trasparenza delle indagini. Tuttavia, in riferimento al report “Dal Mare al Carcere” 1 l’indicazione di incidenza dei fermi rispetto al totale degli arrivi per il biennio 2018-2019 risulta essere 1:100. Tenendo a mente questo dato potremmo anche sospettare che, in ragione dell’investimento mediatico sulla criminalizzazione dei trafficanti – preludio all’inasprimento delle pene previste per tale reato dal decreto-legge 10 marzo 2023, n. 20 – e dell’aumento dei numeri di persone in transito arrivate via terra e via mare, i fermi per reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina siano migliaia.

    Così, dati alla mano, vale la pena chiederci ancora “quale reato si imputa al trafficante, quale colpa?”. La risposta è tanto banale quanto poco scontata: la violazione della sovranità statale.

    Il bene giuridico tutelato dall’art. 12 del Testo Unico sull’Immigrazione, che inquadra il reato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina, è il mero interesse dello stato a regolamentare i flussi migratori. Le elevatissime sanzioni penali previste, variabili a seconda delle aggravanti che si applicano nel caso concreto, pongono non pochi problemi di legittimità costituzionale. Eppure l’art. 12 TUI continua ad essere modificato dai governi in senso repressivo, da ultimo con il decreto adottato all’indomani del naufragio di Cutro. E questo sulla base di una narrazione politica e mediatica che da anni volutamente confonde il “il favoreggiamento dell’attraversamento illegale dei confini” (smuggling) con la “tratta di essere umani” (trafficking), creando una figura dai contorni sfumati che assume il ruolo di nemico collettivo, cui addossare tutte le responsabilità e condannare a pene esemplari.

    Sappiamo però che la frontiera è un business e che le narrazioni sui migranti illegali contribuiscono a mantenerla attiva e produttiva. Sappiamo anche come la frontiera sia diventata un luogo di sperimentazione di tecnologie biometriche, di affinamento di tecniche di identificazione, spazio in cui si ridefiniscono i negoziati e le gerarchie di potere tra gli Stati Nazione: la fluidità per l’importazione e l’esportazione delle merci si paga al prezzo di un aumento di controllo sul movimento delle persone senza documenti. Così, più la frontiera diventa impermeabile al passaggio di persone più il prezzo da pagare è alto, misurabile in quantità di denaro speso, in ore di lavoro in regime di sfruttamento, in prestazioni sessuali (eppure, della tratta non si parla mai, guarda caso: non dovrebbe far parte anch’essa delle pratiche di traffico? Della loro forma più brutale e violenta?).

    Eppure, nonostante la frontiera sia organizzata come un dispositivo di controllo del movimento, le persone sono passate e continuano a passare. Sullo sfondo di una frontiera che alimenta dispositivi di morte dellə indesideratə si continuano a ricamare vie di fuga: brecce nel muro aperte in modo rocambolesco o reti più strutturate, create per soddisfare un bisogno, che è allo stesso tempo desiderio di vita e rifiuto di essere rifiutatə.

    La frontiera così diventa anche un mercato del passaggio, e la conseguenza della crescente militarizzazione, del rafforzamento dei dispositivi di controllo del movimento, si traduce in una professionalizzazione delle persone che aiutano ad attraversarla. Gli smugglers.

    Nel nostro tentativo di controcondurre la narrazione sui trafficanti non intendiamo invertire la loro criminalizzazione per farne una romanticizzazione che sa di rimozione. Sappiamo bene che ci sono uomini e donne che vendono “passaggi” attuando meccanismi coercitivi e di violenza, di vero e proprio traffico umano, ma ci sono molte persone che diventano esperte nel sapersi muovere nello space in beetween tra gli Stati Nazione – spesso per aver tentato di attraversarlo più volte senza riuscirvi -, che offrono la possibilità di andare da una parte all’altra a costi equivalenti al biglietto del treno che pagherebbe un normale cittadino europeo (i “passeur” arrestati a Ventimiglia il 28 marzo sono accusati di aver riscosso cifre che vanno da 30 ai 200 euro). Il punto non è criticare la narrazione omologante dell’UE in materia di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina per decriminalizzare lo smuggler e ridisegnarlo come eroe del confine, ma far emergere la frontiera come processo in continua ridefinizione, come spazio di riterritorializzazione politica tra violenza istituzionale e pratiche di soggettivazione.

    In riferimento al territorio di Ventimiglia, l’attraversamento del confine sotto pagamento è una pratica che si avvia in modo quasi spontaneo, per poi diventare, parallelamente ai processi di border reinforcing, una rete strutturata di economia del traffico, che si innesta sulle reti della ‘ndrangheta, entra in conflitto coi gruppi solidali, e riscrive le tracce che altri passaggi hanno lasciato nella storia di quel confine. Dal 2015 ad oggi, il passaggio diventa pratica sempre più individuale e quindi monetizzabile; questo processo avviene parallelamente alla criminalizzazione e allo sgombero delle forme di vita auto-organizzate da migranti e solidali, dove fra mille contraddizioni, gli attraversamenti venivano pensati e agiti collettivamente, anche come pratica politica di contestazione del regime di frontiera europeo.

    Vista la complessità di contrari compresenti che abitano la frontiera possiamo pensarla come spazio vivente e vissuto piuttosto che linea da attraversare; o se si vuole, come un campo di battaglia in cui molti attori – trafficanti, poliziotti, sfruttatori, persone in transito e gruppi solidali – giocano il loro ruolo, inventano tattiche, entrano in conflitto e immaginano strategie in reciproca ridefinizione.

    Alla luce di queste considerazioni, è urgente la necessità di ribaltare la narrazione che gli Stati fanno degli smugglers, invertendo l’attribuzione di responsabilità su chi sia causa di morte delle persone in transito, tanto in mare quanto in terra. Potremmo infatti chiederci chi costringe le persone a rischiare la vita per passare una frontiera? Chi nega il loro diritto al movimento? Cosa vincola le persone in transito a logiche di sfruttamento per racimolare i soldi necessari a passare? Se i cosiddetti smugglers hanno tutto l’interesse a che i loro clienti giungano a destinazione dall’altra parte, chi crea gli ostacoli al loro passaggio? Forse, se le persone muoiono fulminate sul pantografo di un treno diretto a Mentone, chi è davvero sanzionabile non è lo smuggler che ha dato la “dritta”, ma chi condanna le persone a doversi servire di quel passaggio come unica via per attraversare la frontiera.

    https://www.meltingpot.org/2023/04/ventimiglia-alcune-note-sulloperazione-pantografo

    #operazione_pantografo #Vintimille #frontière_sud-alpine #Italie #France #frontières #PAF #opération_policière #militarisation_de_la_frontière #spectacle #hélicoptère #pantografo #propagande #vidéo

    Vidéo «operazione pantografo»:
    https://www.youtube.com/watch?v=QwwEICCw2OQ

  • Principio di non-refoulement è solo un articolo che non viene rispettato

    Quello che emerge dal quinto rapporto del network Protecting Rights at Borders (PRAB) “Picchiati, puniti e respinti” 1, è l’ennesima immagine drammatica di quanto accade alle porte esterne dell’Unione Europea, alla porte di quella comunità che ha tra i suoi principi fondativi (e fondamentali) la protezione e il rispetto dei diritti dell’uomo.

    Stando dunque alla pubblicazione di PRAB, nel 2022 sono state raccolte segnalazioni di pushback da oltre 5.756 persone. Le pratiche di respingimento, messe in atto dalle forze dell’ordine dei Paesi d’ingresso all’Europa, sono pratiche sistematiche ed estremamente violente che violano la normativa internazionale ed europea.


    Inoltre, per ribadire quanto le pratiche di respingimento vadano contro i diritti i diritti dell’uomo, la Convenzione di Ginevra del 1951, con l’articolo 33, stabilisce il principio di non-refoulement (non respingimento).

    «1. Nessuno Stato Contraente espellerà o respingerà, in qualsiasi modo, un rifugiato verso i confini di territori in cui la sua vita o la sua libertà sarebbero minacciate a motivo della sua razza, della sua religione, della sua cittadinanza, della sua appartenenza a un gruppo sociale o delle sue opinioni politiche.

    2. La presente disposizione non può tuttavia essere fatta valere da un rifugiato se per motivi seri egli debba essere considerato un pericolo per la sicurezza del paese in cui risiede oppure costituisca, a causa di una condanna definitiva per un crimine o un delitto particolarmente grave, una minaccia per la collettività di detto paese»

    Si tratta di un principio fondamentale del diritto internazionale. È importate sottolineare che per effetto della giurisprudenza della Corte europea dei diritti dell’uomo, tale principio si applica indipendentemente dal fatto che la persona sia stata riconosciuta rifugiata e/o dall’aver formalizzato o meno una diretta domanda di protezione.

    Le pratiche messe in atto dalle forze dell’ordine alle frontiere della cosiddetta fortezza europea e al proprio interno, sono in violazione del diritto della stessa Europa. Ricordiamo l’articolo 19 della Carta dei diritti fondamentali dell’Unione Europea:

    «Protezione in caso di allontanamento, di espulsione e di estradizione.
    1. Le espulsioni collettive sono vietate.
    2. Nessuno può essere allontanato, espulso o estradato verso uno Stato in cui esiste un rischio serio di essere sottoposto alla pena di morte, alla tortura o ad altre pene o trattamenti inumani o degradanti»

    È evidente come ancora una volta l’obbligo nel quadro giuridico contraddice la realtà.

    Dal lavoro di PRAB emerge che vi è un sistematico uso di respingimenti. Il report ne riporta quasi 6mila, ma i numeri complessivi sono sicuramente più alti dal momento che questi sono solamente dati raccolti da testimonianze dirette. Nelle due zone di confine dove è più alto il transito di persone migranti tra Italia e Francia (Oulx e Ventimiglia), i respingimenti sono una pratica sempre più comune.

    Ad esempio, se si guarda il numero di serie presente sulla documentazione ufficiale (Refus d’entree) consegnata alle persone respinte dalla polizia di frontiera francese nel 2022, emerge che i numeri sono estremamente più elevati: a Ventimiglia sono 17.749 le persone respinte e a Oulx oltre 3.600. Questi dati sono importanti in quanto sottolineano come le pratiche di respingimento e le barriere d’accesso siano molto più diffuse e si verificano su scala molto più ampia di quella registrata da PRAB.

    Anche in altri territori italiani l’uso sistematico dei respingimenti è in aumento. “Assistiamo a continue riammissioni lungo i porti adriatici dall’Italia alla Grecia e a respingimenti verso l’Albania. Si tratta di trattamenti inumani, come la confisca e la distruzione degli effetti personali, la svestizione forzata e l’esposizione a temperature estreme. Il governo italiano cerca di negare che ciò avvenga. Ma la situazione sembra peggiorare“, conferma Erminia Rizzi di ASGI.

    Nella maggior parte dei casi i respingimenti avvengono in maniera violenta. Sono tantissime le testimonianze che raccontano come la polizia di frontiera si sia comportata in modo brutale: manganellando le persone migranti, confiscando tutti i loro effetti personali per poi distruggerli, negando loro acqua e cibo, obbligandoli a restare svestiti a temperature estreme.

    Uno dei confini in cui le violenze sono all’ordine del giorno è ancora quello che separa la Croazia dalla Bosnia. Ma le numerose violazioni dei diritti umani che erano state denunciate e riportate dalle persone solidali che lottano quotidianamente contro tali pratiche, sono state messe da parte nel momento in cui la Croazia è entrata ufficialmente nella zona Schengen. Per l’ennesima volta le istituzioni Europee hanno chiuso gli occhi di fronte alle molteplici violazioni e violenze: ancora una volta i diritti umani sono stati sacrificati per raggiungere compromessi politici ed economici.

    Il 2022 è stata un anno di grandi contrasti per quanto riguarda la solidarietà e l’accoglienza: le persone che fuggivano dalla guerra in Ucraina sono state accolte mentre le persone migranti provenienti da paesi africani e/o mediorientali sono stati respinte: vi sono due pesi e due misure basate sul profilo etnico, cosa che viola la Dichiarazione Universale dei Diritti Umani. Nel 2022 l’Unione Europea ha applicato per la prima volta una direttiva speciale per concedere un permesso temporaneo da chi scappa dalla guerra. Non si tratta di una nuova direttiva poiché risale al 2001 ma prima di quest’anno non era mai stata applicata. Il rapporto PRAB dichiara che l’attivazione di tale direttiva è una decisione storica ma basata su un doppio standard: benvenuti a un confine, respinti ad un altro. Questa è la realtà ai confini della fortezza Europa.

    Charlotte Slente, Segretaria generale della Danish Refugee Council, afferma che «la pratica di chiudere un occhio sulle violazioni dei diritti umani alle frontiere dell’UE deve essere interrotta. È giunto il momento di sostenere, rispettare e far rispettare i diritti di coloro che si trovano alle porte dell’Europa, indipendentemente dal loro Paese di appartenenza. Per anni sono state raccolte prove sulle pratiche di respingimento. Le prove sono innegabili. Questo schema non deve essere visto in modo isolato. Fa parte di una più ampia crisi dello Stato di diritto. La crisi alle frontiere dell’UE non è una crisi di numeri. È invece una crisi di dignità umana e di volontà politica, dovuta alla mancata attuazione dei quadri giuridici esistenti e all’applicazione delle sentenze giudiziarie».

    Con il 2023 è giunto il momento di porre fine alla pratica illecita e discriminatoria di chiudere gli occhi sulle violazioni dei diritti umani alle frontiere dell’Unione Europea. Il rapporto si conclude con cinque richieste: rispetto diritti umani e dignità umana a tutte le frontiere; porre fine all’uso sistematico dei respingimenti; introduzione di meccanismi di monitoraggio indipendenti alle frontiere; prevalenza di una cultura dei diritti rafforzata dal coraggio politico per sostenere le persone bisognose di protezione; apertura di percorsi d’entrata sicuri e legali.

    Sono tutte richieste più che lecite che dovrebbero esser già applicate. Ma il 2023 è veramente l’anno in cui tali richieste verranno accettate?

    Nell’anno in cui, solo per rimanere in Italia, il governo Meloni rivendica come legittimi i respingimenti al confine con la Slovenia, gli accordi con la Libia e ha deciso di stanziare oltre 40 milioni di euro per costruire nuovi CPR, è veramente l’anno in cui i governi degli Stati UE smetteranno di sacrificare i diritti umani per scopi politici ed economici?

    https://www.meltingpot.org/2023/03/principio-di-non-refoulement-e-solo-un-articolo-che-non-viene-rispettato

    #refoulements #push-backs #migrations #asile #réfugiés #frontières #frontière_sud-alpine #2022 #rapport #Balkans #route_des_Balkans #chiffres #statistiques #violence #droits_humains

    • #Protecting_Rights_at_Borders: Beaten, punished and pushed back

      The fifth Protecting Rights at Borders report (#PRAB) reconfirms a pattern of a systematic use of pushbacks at EU Borders. The study recorded incidents involving 5.756 persons between 1 January and 31 December 2022.

      It appears evident that EU Member States continue making access to international protection as difficult as possible. These practises are systemic and integrated into countries’ border control mechanisms although they are in strict violation of EU law. The newly released PRAB report shows that many of those victims who were pushed back were not merely prevented from crossing a border. The data collected outlines that they were “welcomed” at the EU with a denial of access to asylum procedures, arbitrary arrest or detention, physical abuse or mistreatment, theft or destruction of property.

      Nationals from Afghanistan, Syria and Pakistan reported most frequently being the victim of pushbacks and in 12% of the recorded incidents children were involved. This data is unfortunately only the top of the iceberg.

      “The practice of turning a blind eye to human rights violations at EU borders must be stopped. It is high time to uphold, respect and enforce the rights of those at Europe’s doorstep, irrespective of their country of nationality. All people have the right to ask for international protection in the EU. For years, DRC jointly with its PRAB partners and many other actors, has been recording evidence on pushback practices. The evidence is undeniable,” says Secretary General of DRC, Charlotte Slente.

      Access to international protection, within the EU, is far from safeguarded - not merely due to a systematic use of pushbacks across EU borders or the unwillingness to let boats disembark, but also due to other policy developments.

      “This pattern should not be seen in isolation. It is part of a wider Rule of Law crisis. The crisis at the EU’s borders is not one of numbers. Instead, it is a crisis of human dignity and political will, created due to failure to implement existing legal frameworks and enforce judicial rulings”, says Charlotte Slente.

      Preventing access to territory with all means

      “In Greece, pushbacks at land and sea borders remain a de facto general policy, as widely reported including by UN bodies. However, instead of effectively investigating such allegations, Greek Authorities have put in place a new mechanism which does not ensure the guarantees of impartiality and effectiveness. At the same time, NGOs and human rights defenders supporting victims of alleged pushback remain under pressure and find themselves increasingly targeted", says Konstantinos Vlachopoulos of GCR.

      In Italy the systematic use of pushbacks is increasing.

      "We are witnessing continuous readmissions along the Adriatic ports from Italy to Greece and rejections to Albania. What we hear about is inhuman treatment, such as confiscation and destruction of personal belongings, forced undressing, and exposure to extreme temperatures. The Italian government tries to deny that this is happening. But the situation seems to be getting worse”, says Erminia Rizzi of ASGI.

      Welcome at one border, pushed back at another

      The situation is not equal at all EU borders. There are double standards based on ethnic profiling and they violate international human rights law. 2022 was the year that the EU provided protection – at least on paper – to 4.9 million people who entered the EU from Ukraine. The triggering of the Temporary Protection Directive was a historic decision.

      “In February 2022, Poland has opened its borders to admit large numbers of Ukrainian nationals fleeing war. Temporary protection was given to numerous persons seeking protection from the war in Ukraine. This welcoming approach of the Polish authorities did not affect the situation at the Polish-Belarusian border, where a humanitarian crisis continues since August 2021. There, third-country nationals are everyday violently pushed back, irrespective of their vulnerability or asylum claims”, says Maja Łysienia, SIP Strategic Litigation Expert.

      More information on the pushback data recorded by PRAB partners, the litigation cases brought to national and European courts related to border violence, as well as an analysis of current policy dimensions, can be found in PRAB V here: https://pro.drc.ngo/resources/news/prab-beaten-punished-and-pushed-back

      https://reliefweb.int/report/world/protecting-rights-borders-beaten-punished-and-pushed-back

    • Les chiffres à la #frontière_sud-alpine (#Italie / #France) :

      The number of pushbacks from France to Italy recorded through the PRAB project, for instance, also represents a fraction of the overall number of persons reporting pushbacks to Diaconia Valdese’s outreach teams. In Ventimiglia and Oulx in Italy, Diaconia Valdese has records of as many as 2,703 persons, and 2,583 persons, respectively, who reported experiencing pushbacks. If compared to other available statistics, even higher pushback numbers were recorded at the borders between Italy and France in 2022: In Ventimiglia, Italy, at least 17,7491 persons were pushed back by French Authorities, while in Oulx, Italy, it was at least 3,6902 persons.

      (p.4)

      #Ventimille #Oulx #Hautes-Alpes #Alpes_maritimes #Briançon

    • Le sistematiche violazioni dei diritti umani ai confini europei: VI report della rete #PRAB

      Recentemente, un video pubblicato dal New York Times (https://www.nytimes.com/2023/05/19/world/europe/greece-migrants-abandoned.html) ha rivelato respingimenti illegali di persone migranti dalla Grecia, sollevando un’ampia eco mediatica. La gravità delle accuse ha suscitato la reazione di Ylva Johansson (https://www.politico.eu/article/commission-ylva-johansson-greece-migrant-deportation), Commissaria europea agli Affari interni, che ha definito tali pratiche come “deportazioni”, e del primo ministro greco, Mitsotakis, che le ha giudicate “inaccettabili” (https://edition.cnn.com/videos/tv/2023/05/23/amanpour-greek-prime-minister-kyriakos-mitsotakis.cnn). Tuttavia, organizzazioni non governative e grassroots denunciano da anni la sistematicità delle violazioni dei diritti umani delle persone migranti ai confini europei.

      Nel Report What we do in the shadows, il VI report del network PRAB, sono state raccolte migliaia di testimonianze riguardanti le azioni compiute dalle forze di frontiera nei confronti dei potenziali richiedenti asilo, tra cui respingimenti, aggressioni e furti. In alcuni casi, tali azioni mettono a rischio la vita delle persone coinvolte, e ci sono anche situazioni in cui queste azioni si sono tradotte in tragiche perdite umane, come nei respingimenti dalla Polonia alla Bielorussia o nel caso di Fatima, una giovane ragazza di 23 anni uccisa dalla polizia macedone al confine tra la Macedonia del Nord e la Grecia a metà aprile, il giorno in cui l’Agenzia Europea Frontex ha iniziato la propria missione operativa nel paese balcanico.

      Migliaia di testimonianze raccolte nel VI report di PRAB

      Durante il periodo gennaio-aprile 2023, sono stati registrati un totale di 10.691 casi individuali di persone respinte alle frontiere europee. Di questi, 1.611 hanno partecipato a interviste approfondite da parte di uno dei partner PRAB per registrare i dati demografici, le rotte migratorie e le violazioni dei diritti a cui sono stati esposti.

      - Abusi fisici e aggressioni: Il 62% delle persone ha denunciato abusi fisici e/o aggressioni al confine tra Ungheria e Serbia, mentre il 54% ha segnalato lo stesso al confine tra Grecia e Turchia.

      - Coinvolgimento dei minori: Il 16% dei respingimenti riguardava minori, di cui il 9% viaggiava con la famiglia e il 7% era costituito da minori non accompagnati o separati dalla famiglia.

      - Mancato accesso alle procedure di asilo: Nel 44% dei casi registrati al confine tra Croazia e Bosnia-Erzegovina, nell’88% dei casi al confine tra Ungheria e Serbia e nell’85% dei casi al confine tra Italia e Francia, è stato segnalata la impossibilità di accesso alle procedure di asilo.

      Questo rapporto, insieme a molti altri, evidenzia ancora una volta le violazioni dei diritti che si verificano quotidianamente alle frontiere europee.

      I respingimenti e la brutalità della polizia sono di fatto uno strumento per la gestione delle frontiere, l’impunità è la norma e le vie della giustizia per le vittime sono scarse o inesistenti.

      Sulla base di un imperativo umanitario – che mira a salvare vite umane – negli ultimi anni, molte persone e organizzazioni umanitarie hanno sostenuto le persone in movimento. Mentre alcuni hanno contribuito a fornire l’accesso ai servizi di base, tra cui cibo, alloggio e assistenza medica, altri hanno intrapreso azioni legali per contestare le violazioni dei diritti alle frontiere dell’UE. Alcuni Stati membri europei hanno iniziato o continuano a criminalizzare coloro che forniscono assistenza, con l’obiettivo di porre fine alla solidarietà con le persone in movimento. In alcuni Paesi europei questa situazione si è ulteriormente aggravata, prendendo di fatto di mira i difensori dei diritti umani. Salvare vite umane non è solo un dovere morale, è un obbligo legale nel diritto internazionale dei diritti umani.

      https://www.asgi.it/primo-piano/le-sistematiche-violazioni-dei-diritti-umani-ai-confini-europei-vi-report-della

      #Protecting_Right_At_Border

  • Al Brennero profilazione razziale e respingimenti, mentre l’Austria ripropone la costruzione di una barriera

    Il passo del Brennero, 1372 metri sul livello del mare, è una delle località più fredde del territorio altoatesino, ma già da settimane è quasi sgombro di neve, segnale inequivocabile del repentino cambiamento climatico in atto.

    La zona di confine, sebbene possa sembrare una frontiera come tante in Europa, non lo è. Da ormai diversi anni, il passaggio di persone è altamente monitorato. Ogni treno che transita per il confine viene fermato per almeno 20 minuti e ispezionato da cima a fondo da forze di polizia in uniforme, in borghese e da militari, sia austriache e sia italiane a seconda della provenienza del treno, in cerca degli “irregolari”. Diverse testimonianze confermano che anche altri mezzi pubblici, come gli autobus delle compagnie private tipo Flixbus, vengono controllati regolarmente. Una vera e propria caccia all’essere umano svolta con un solo criterio: la profilazione razziale.

    Questo modus operandi vietato dalle convenzioni internazionali, ma ben radicato nelle prassi quotidiane di controllo dei confini, costringe le persone a scegliere percorsi sempre più impervi per riuscire a oltrepassarlo: ricordiamo quanto accaduto il 18 dicembre del 2021 a Mohamed Basser e Mostapha Zahrakame, morti travolti lungi i binari del treno mentre cercavano di evitare a piedi questo imponente dispiegamento di forze. Nel 2022 sono state fermate 949 persone migranti in posizione irregolare tra il valico del Tarvisio e del Brennero. Il numero delle persone controllate, secondo i dati della polizia ferroviaria, è di 4.474.

    Difficile avere i numeri di quanti sono stati complessivamente i respingimenti nell’uno e nell’altro verso perché è ormai appurato che la buona parte di questi avvengono senza il rilascio di un provvedimento scritto, in modo del tutto illegittimo. Dopo un’istanza di accesso civico di Altreconomia 1, il ministero dell’Interno ha comunicato alla rivista le cifre riguardanti il periodo gennaio-metà novembre 2022. “In questo lasso di tempo – secondo i parziali dati ottenuti, privi di qualsiasi dettaglio rispetto allo specifico punto di frontiera – l’Italia avrebbe “riammesso” attivamente 2.418 persone: 1.080 verso la Francia, 883 in Austria, 410 in Svizzera e 45 in Slovenia. I dieci Paesi di provenienza più rappresentativi (che sommati superano il 50% dei casi a fronte di 77 nazionalità registrate) sono Pakistan, Marocco, Tunisia, Egitto, Nigeria, Algeria, Afghanistan, India e Bangladesh”.

    Il giornalista Duccio Facchini spiega poi che è stato negato l’accesso agli accordi di riammissione “per via del possibile “pregiudizio” alla “integrità dei rapporti internazionali del nostro Paese con la Slovenia e con l’Austria. La cortina fumogena fa parte della strategia”. Sulle “riammissioni passive”, l’Austria ha riammesso solo 497 persone, con “dati talmente bassi – sottolinea Facchini – da farli apparire quasi delle comparse inerti. In realtà anche questi numeri, come quelli delle riammissioni attive, vanno letti con estrema attenzione”.

    Al Brennero, oltre alle forze di polizia, è ancora presente un presidio permanente di Volontarius, una organizzazione di volontariato finanziata dalla Provincia Autonoma di Bolzano. Gli operatori e i mediatori offrono informazioni basilari e, quando necessario, indirizzano le persone respinte verso l’Italia alle strutture di accoglienza a Bolzano. L’organizzazione gestisce una struttura al confine relativamente grande, che è dedicata all’accoglienza di famiglie e minori. Il personale cerca di assicurarsi che nessuno dorma fuori la notte, anche se la struttura viene chiusa alle ore 23 e durante le ore notturne non ci sono possibilità di venire accolti. Assente qualsiasi attività di consulenza legale e di prevenzione di prassi illegittime.

    In questi mesi abbiamo notato come la celerità delle forze di Polizia nella localizzazione di persone sul treno sia aumentata. La cosa è talmente evidente che presumiamo una possibile collaborazione del personale ferroviario nell’identificazione degli “irregolari”. Un altro elemento di novità, che però nel biennio 2016-2017 era considerato una normalità, è la presenza di forze di polizia austriache in Italia. Sembra che in quest’ultimo periodo sia ricominciata una “collaborazione” tra le due forze di polizie, ma potrebbe essere che quella austriaca controlli l’operato di quella italiana, un po’ come successo anni addietro 2. Una situazione alquanto paradossale considerata la retorica sovranista di chi siede al governo a Roma. Non sembra invece esserci una presenza rilevata, almeno nelle nostre azioni di monitoraggio, di polizia Italiana nel primo tratto di confine austriaco o alla stazione di Gries am Brenner.

    Del resto il dibattito in Austria sta assumendo toni nuovamente allarmistici: “Abbiamo bisogno di barriere efficaci che devono essere molto alte, andare in profondità nel terreno ed essere costantemente monitorate, tecnicamente e personalmente. Solo così si può contenere l’immigrazione clandestina“. Sono infatti queste le frasi ad effetto del cancelliere austriaco Karl Nehammer in un’intervista al quotidiano tedesco ‘Bild’ del 18 marzo.

    Nehammer ha detto che vuole una recinzione simile a quella tra Stati Uniti e Messico aggiungendo che il capo della polizia federale si è recato su quel confine per “vedere quali misure stanno funzionando. Il nostro obiettivo è condividere questa conoscenza con altri Paesi dell’Ue come la Bulgaria al fine di migliorare la nostra protezione delle frontiere dell’Ue“. Chissà se il capo della polizia austriaca avrà anche chiesto come funzionano i centri detentivi negli Stati messicani a ridosso del confine?

    Ha poi sostenuto che lo sviluppo dell’immigrazione è “decisamente drammatico, solo in Iran ci sono tre milioni di afgani che vogliono andare in Europa e a questo si aggiunge la situazione nell’area terremotata in Turchia e nel nord della Siria, dove vivono più di un milione di profughi siriani che ora hanno perso di nuovo tutto“. Infine, parlando delle procedure di asilo, ha detto che “l’Ue è sinonimo di rispetto dei diritti umani ma bisogna evitare che si attraversino più Paesi sicuri per poi chiedere asilo nei Paesi con i migliori sistemi sociali“.

    Seppur contenuto, quello del Brennero è un transito costante, inesorabile, che viene percorso nei due sensi da diverse tipologie di persone. Dall’Italia all’Austria, abbiamo conosciuto persone provenienti dalla Rotta balcanica, che vogliono proseguire il loro viaggio verso i Paesi nord europei; persone registrate al primo ingresso in Italia, ma che vorrebbero raggiungere amici, parenti o semplicemente vivere in altri paesi nordeuropei, i cosiddetti “dublinati”.

    Ci sono persone che hanno una vita stabile soprattutto in Paesi scandinavi e che cercano di tornare in Italia solo per rinnovare i documenti, ma che spesso si ritrovano bloccati nell’impossibilità di fare rientro in Italia, oppure nel viaggio di ritorno, a causa di un respingimento.

    Ci sono persone che dall’Austria o dalla Germania vengono in Italia a causa di richieste d’asilo negate. Molti afgani o iraniani raccontano questa storia, per esempio. Ci dicono che nemmeno con l’arrivo dei talebani i due Paesi hanno cambiato la loro politica in materia di asilo e che non sempre rinnovano la protezione. Dopo una permanenza più o meno lunga, sono costretti ad andarsene e una volta arrivati in Italia si stabiliscono in Alto Adige sapendo già il tedesco.

    Persone che vengono continuamente criminalizzate dalle politiche europee, i cui basilari diritti e l’accesso a una vita dignitosa vengono costantemente calpestati e negati. Non è sufficiente che a Vienna, Berlino o Bruxelles si indignino di fronte ai regimi autoritari e alle condizioni di repressione e assenza dei diritti umani, se poi non viene data protezione e libertà di muoversi a chi scappa da quei paesi. Dobbiamo prendere atto che questa indignazione e questo sgomento serve solo a dare una parvenza di umanità e democrazia alla comunità Europea e ai paesi che ne fanno parte, che sempre meno si traduce in fatti.

    Persone che versano in condizioni di estrema repressione, spesso private di diritti umani nei loro paesi di origine, arrivano in una Unione europea che invece di conferire loro dignità, le criminalizza e le priva dei diritti fondamentali attuando percorsi burocratici impossibili e regole ingiuste.

    Le parole del cancelliere austriaco sono di fatto quello che pensano gli altri leader europei: siamo solidali purché poi non veniate qua, e se proprio non siete affogati o respinti dalle polizie che lautamente finanziamo nei paesi extra Ue, potete rimanere purché stiate nel paese limitrofo al mio!

    1. Dati riportati nel numero di febbraio 2023 di Altreconomia.
    2. https://www.aduc.it/articolo/scorta+trilaterale+poliziotti+al+brennero_24356.php

    https://www.meltingpot.org/2023/03/al-brennero-profilazione-razziale-e-respingimenti-mentre-laustria-riprop

    #frontière_sud-alpine #Alpes #frontières #migrations #Autriche #Italie #Brenner #profilage_racial #asile #réfugiés #push-backs #refoulements #chiffres #statistiques #réadmissions #réadmissions_passives #Volontarius #patrouilles_mixtes #murs #barrières_frontalières

  • Il #Friuli_Venezia_Giulia vuole usare le “fototrappole” per i migranti al confine

    Sono fotocamere che scattano quando rilevano un movimento, ma ci sono dubbi sulla loro efficacia per limitare gli arrivi.

    Entro la fine della settimana la Regione Friuli Venezia Giulia consegnerà alle forze dell’ordine 65 fotocamere acquistate lo scorso anno per individuare i migranti che tentano di oltrepassare i confini tra la Slovenia, la Croazia e l’Italia attraverso la cosiddetta “rotta balcanica”, percorsa ogni anno da migliaia di persone nonostante il rafforzamento dei controlli.

    Le #fotocamere, che nella delibera della Regione vengono definite “fototrappole”, sono dispositivi che scattano una foto quando rilevano un movimento: verranno posizionate soprattutto nei boschi e sui sentieri percorsi dai migranti sull’altopiano del Carso, al confine tra la Slovenia, la Croazia e le province di Trieste e Gorizia. Solitamente le fototrappole vengono utilizzate per osservare il passaggio di animali, in particolare orsi e lupi, sulle montagne o comunque in zone impervie.

    Cinquanta di queste fotocamere saranno consegnate alle forze dell’ordine in provincia di Trieste: 20 alla questura, 10 al comando provinciale dei Carabinieri, 10 al comando della Guardia di Finanza e 10 alla Polizia locale. Le altre 15 saranno consegnate alla questura di Gorizia. Non si sa ancora quante saranno date alla polizia di frontiera, che ha il compito di presidiare i confini. Il questore di Trieste, #Pietro_Ostuni, ha detto che soltanto una parte sarà destinata allo scopo per cui la Regione le ha acquistate. «Essendo fotocamere mobili potranno essere spostate a seconda delle necessità del momento», ha detto Ostuni. «In realtà saranno preziose per l’attività di polizia nel suo complesso».

    L’acquisto delle fotocamere era stato annunciato nel 2020 ed è poi avvenuto nel 2021 a un costo di 50mila euro, ma finora i dispositivi non erano stati installati principalmente perché non era chiaro se fosse legittimo utilizzarli per controllare i confini.

    Secondo la Regione le fotocamere serviranno a individuare i passeur, cioè i trafficanti che assicurano il passaggio delle frontiere a pagamento, e le fotografie scattate potranno per esempio essere utilizzate in eventuali processi. Un altro obiettivo dell’amministrazione è sapere con certezza chi ha passato il confine, così che possa essere rimpatriato in un secondo momento. Infine, il collegamento in tempo reale con il comando della polizia di frontiera consente di presidiare parti di territorio oggi completamente sguarnite, per intervenire più velocemente rispetto a come avviene ora. «Riuscire a intercettare i percorsi che compie l’immigrazione irregolare e a intercettare i passeur è un contrasto importante e devo dire molto deciso a chi tratta carne umana e a chi guadagna sul traffico di esseri umani», ha detto il presidente della Regione, Massimiliano Fedriga.

    Negli ultimi tre anni altri stati dell’Unione Europea si sono dotati di tecnologie molto più avanzate delle fototrappole per impedire ai richiedenti asilo di entrare nel loro territorio. La Croazia ha acquistato telecamere termiche e a infrarossi e tecnologie per rilevare il battito cardiaco che utilizza soprattutto sul suo confine, e una partita di droni da 2,3 milioni di euro, ciascuno in grado di individuare una persona a chilometri di distanza, anche di notte.

    La Romania è un altro paese che dispone di tecnologie simili: ha comprato alla propria guardia di frontiera 24 veicoli con visuale notturna per circa 13 milioni di euro. In Ungheria la spesa pubblica per la gestione dei migranti non viene comunicata per via di un’apposita legge del governo di Viktor Orbán, ma si ritiene che sia al livello degli altri paesi.

    La militarizzazione dei confini ha contribuito a far calare gli ingressi via terra, ma non a bloccarli completamente. Anzi, nel 2022 il numero di migranti e richiedenti asilo che percorrono la rotta balcanica per entrare nell’Unione Europea è aumentato rispetto agli anni precedenti. Secondo i calcoli preliminari di Frontex, l’agenzia dell’Unione Europea che svolge le funzioni di guardia di frontiera e costiera, sono stati segnalati 145.600 attraversamenti sulla rotta balcanica, il 136 per cento in più rispetto al 2021. Questi dati sono relativi ai tentativi di attraversamento e non corrispondono agli arrivi, visto che una persona può tentare di attraversare il confine più volte.

    Secondo i dati diffusi dal prefetto di Trieste, Pietro Signoriello, anche in Friuli Venezia Giulia gli arrivi di migranti in Italia dalla rotta balcanica sono aumentati in modo significativo rispetto all’anno precedente, nonostante l’aumento della dotazione tecnologica da parte degli altri paesi sulla rotta balcanica. Negli ultimi tre mesi del 2021 sono state 1.194 le persone che si erano presentate spontaneamente alla questura di Trieste dopo aver passato illegalmente il confine, mentre nello stesso periodo del 2022 sono state 5.690. Il flusso, che riguarda soltanto una parte delle persone che entrano illegalmente in Italia, è in crescita anche a gennaio e febbraio del 2023.

    Già nel 2020, quando la Regione annunciò l’intenzione di acquistare le fotocamere, alcune associazioni che si occupano di accogliere e gestire i migranti dissero che i dispositivi sarebbero serviti a poco. «Le pattuglie italo-slovene sul confine, i droni e le fototrappole sono tutti rimedi che non risolvono affatto il problema dell’immigrazione, che invece avrebbe bisogno di ben altre politiche», spiegò don Alessandro Amodeo, direttore della Caritas di Trieste. «L’accoglienza diffusa di cui siamo testimoni ha dato in questi anni ben altri risultati».

    L’ICS, il consorzio italiano di solidarietà, un’associazione che si occupa dell’accoglienza in Friuli Venezia Giulia, sostiene che l’installazione delle fotocamere sia illegittima perché il controllo delle frontiere e delle migrazioni è competenza esclusiva dello Stato. L’ICS inoltre esprime dubbi su un altro obiettivo regionale, cioè l’individuazione delle persone per eventuali riammissioni nel paese da dove hanno passato il confine.

    «L’istituto della riammissione, già in sé alquanto dubbio nella sua legittimità giuridica, in ogni caso non trova alcuna applicazione nei casi di migranti che richiedono protezione internazionale», ha spiegato l’ICS in una nota. «Va applicato invece solo il cosiddetto Regolamento Dublino III che non prevede alcuna riammissione nel paese più vicino bensì la formalizzazione della domanda di asilo in Italia e la verifica, caso per caso, della condizione di ogni richiedente asilo al fine di verificare se la competenza all’esame della domanda di asilo è dell’Italia, della Slovenia o di altri paesi UE».

    È una perplessità condivisa anche dal questore di Gorizia, Paolo Gropuzzo, che ha sottolineato come le fototrappole permettano soltanto di documentare il passaggio delle persone migranti, non di riportarle nei paesi da cui provengono. Se queste persone chiedono asilo in Italia, ha detto Gropuzzo, la situazione giuridica resta invariata, «tanto più tenendo presente che la Slovenia si è chiusa a riccio sul tema delle riammissioni».

    https://www.ilpost.it/2023/03/21/friuli-venezia-giulia-fototrappole-migranti

    #fototrappole #fototrappola #frontières #asile #migrations #réfugiés #Slovénie #Italie #frontière_sud-alpine #militarisation_des_frontières #piège_photographique #pièges_photographiques

    voir aussi:
    https://seenthis.net/messages/830239

    Caterina Bove en parle ici (à partir de la min 26’00):
    https://www.youtube.com/watch?v=o_vrUvg-8iU

    • Italy: Anti-migrant cameras to be set up on Slovenia border

      New items of surveillance equipment known as ’camera traps’ are to be installed along the border between Slovenia and Italy. The devices will be used to detect undocumented migrants and smugglers on this part of the so-called Balkans route.

      A total of 65 cameras, bought by the Friuli Venezia Giulia regional government in 2021, are to be delivered to local police in Trieste. They will then be distributed to other security forces: 59 to the regional capital (20 to the police headquarters, 10 to the provincial command of the carabinieri, 10 to the financial police and the rest to the local police). Some of the remaining 15 will be given to the Gorizia police headquarters.

      Not just to stop undocumented migrants

      The equipment is intended to counter undocumented migration and facilitate readmission into Slovenia, once it has been proved that the migrant entered Italy in an undocumented manner from the bordering country. However, the devices will probably not be used only in the forested areas of the border crossing, as they can be moved easily and have solar-powered batteries, and thus will also be used for other police functions.

      Trieste police commissioner Pietro Ostuni has said that the cameras might also be entrusted to the flying squad, the general prevention office and police stations with the aim of countering crimes including theft and drug trafficking. They might also be used to counter such things as littering and vandalism.

      Opposing views

      Friuli Venezia Giulia regional president #Massimiliano_Fedriga noted in relation to the cameras that “managing to intercept the routes of undocumented migration and smugglers is important and, I must say, a determined step against those involved in human trafficking and those making money from it.”

      Gorizia police commissioner Paolo Gropuzzo agreed, but he noted that while the cameras make it possible to document the crossing of migrants, if they ask for asylum, from a legal point of view, there will be no change from what is happening now. The regional security councillor Pierpaolo Roberti, a staunch backer of the initiative, expressed his approval.

      However, an NGO supporting refugees and asylum seekers, Italian Consortium of Solidarity (ICS), was sceptical. “It has yet to be shown that this will help identify the traffickers,” a spokesperson said. “Often, the migrants arrive in cars or vans and do not go through the woods,” he added.

      https://www.infomigrants.net/en/post/47672/italy-antimigrant-cameras-to-be-set-up-on-slovenia-border

      #Fedriga

  • Viva la Maraude !

    Sabato 18 marzo si è svolta la 5° edizione della #Grande_Maraude_Solidaire, l’escursione solidale che supporta il transito sicuro tra Italia e Francia.


    Per molti italiani e francesi, ma anche di diverse altre nazionalità (ricche), la parola “Monginevro” evoca immediatamente l’immagine di meravigliose piste da sci, settimane bianche, istruttori, cioccolate calde e bombardini. Effettivamente quel luogo è tutto questo, ma non solo. Perché basta spostarsi di qualche decina di metri dagli impianti, superare i primi abeti e subito si vedono delle immagini che ricordano più la Bosnia, la Serbia o la Bulgaria: lattine di Red Bull o Monster abbandonate, scarpe spaiate, maglioni e indumenti mezzi sommersi dalla neve, i resti di un pasto frugale. Insomma, tracce di quell’umanità in fuga che non ha più casa in alcun luogo e per non avere dei passaporti splendenti come noialtri, è costretta a percorrere la rotta balcanica e a varcare la frontiera in gelide notti invernali con i figli al seguito, inseguiti dalla gendarmerie che li tratta più da criminali che da esseri umani.

    Dal 2016 diversi migranti hanno perso la vita nelle valli tra l’Italia e la Francia, braccati dalla polizia come cinghiali durante una battuta di caccia: Mohamed, Blessing, Mamadi, Tamimou, Douala, Mohamed Ali, Fathallah, Ullah. Per evitare che questa lista si allunghi ulteriormente e per conservare un barlume di umanità in tempi di patrioti barbari, alcune associazioni francesi e italiane dall’inverno 2016/17 hanno iniziato a organizzare le maraudes, una sorta di escursioni in montagna con lo scopo di andare ad aiutare quanti, nel tentativo di attraversare i valichi, si perdono o rischiano di morire assiderati o di cadere in dirupi seguendo piste non battute. Il fenomeno è aumentato poi nel 2017/18 quando i primi migranti hanno iniziato a passare a piedi il Colle della Scala e le guide, il soccorso alpino e altri professionisti della montagna si sono mossi insieme ai primi abitanti cercando di salvare vite.

    Dal 2016 diversi migranti hanno perso la vita nelle valli tra l’Italia e la Francia, braccati dalla polizia come cinghiali durante una battuta di caccia: Mohamed, Blessing, Mamadi, Tamimou, Douala, Mohamed Ali, Fathallah, Ullah. Per evitare che questa lista si allunghi ulteriormente e per conservare un barlume di umanità in tempi di patrioti barbari, alcune associazioni francesi e italiane dall’inverno 2016/17 hanno iniziato a organizzare le maraudes, una sorta di escursioni in montagna con lo scopo di andare ad aiutare quanti, nel tentativo di attraversare i valichi, si perdono o rischiano di morire assiderati o di cadere in dirupi seguendo piste non battute. Il fenomeno è aumentato poi nel 2017/18 quando i primi migranti hanno iniziato a passare a piedi il Colle della Scala e le guide, il soccorso alpino e altri professionisti della montagna si sono mossi insieme ai primi abitanti cercando di salvare vite.

    Sabato 18 marzo 2023 si è svolta la 5° edizione della Grande Maraude Solidaire, un evento annuale organizzato da diverse associazioni francesi tra cui “Tous migrants” e “Médecins du monde” e sindacati come “Solidaires” e la “Confédération paysanne”, ma anche reti italiane come “On Borders” e “Sentieri Solidali”.

    La giornata è iniziata nel primo pomeriggio con una conferenza stampa a Briançon. Successivamente, per coinvolgere maggiormente la cittadinanza si è partiti dal centro del paese con un corteo di circa 400 persone per raggiungere la frontiera. Lì, davanti alla polizia schierata, sono stati letti quattro interventi da una crieuse, una ‘gridatrice’.

    Il corteo è poi tornato in modo festoso al punto di ritrovo iniziale davanti alle scuole di sci, accompagnato dalla musica di una banda e dalle attiviste della nuova corale di Briançon.

    Dopo una buonissima cena, intorno alle 20.30 i solidali si sono divisi in quattro gruppi e sotto un cielo parzialmente coperto e un vento tagliente si sono diretti verso il confine con lo scopo di ‘limitare i rischi’ di quanti potessero essere in difficoltà ad attraversare il passo. Nonostante la presenza di un numero ingente di blindati e forze dell’ordine l’iniziativa ha avuto esito positivo e non ci sono state tensioni o incidenti. Qualcuno è riuscito a muoversi stanotte arrivando a un nuovo pezzetto di vita, speriamo migliore dei precedenti.

    La rete di solidarietà al di qua e al di là del confine è forte e queste occasioni di incontro fanno sentire tutti, con o senza documenti, meno soli. Viva la Maraude!

    https://www.meltingpot.org/2023/03/viva-la-maraude
    #Mauraude_solidaire #18_mars_2023 #frontières #solidarité #manifestation #frontière_sud-alpine #Hautes-Alpes #montagne #Alpes #France #Italie #Montgenèvre #Briançon

    • Al Monginevro centinaia di maraudeurs chiedono la fine dei controlli sulla rotta alpina

      Sabato 18 marzo i soccorritori di montagna francese, insieme a politici e cittadini comuni dei due versanti del confine, si sono riuniti di fronte alla stazione di polizia della Paf nella prima cittadina in territorio francese per rivendicare il diritto di movimento per rifugiati e richiedenti asilo che quotidianamente vengono respinti

      Gli oltre 250 manifestanti camminano controcorrente muovendosi dal centro di Monginevro (prima cittadina francese al di là del confine) verso Claviere (ultima cittadina italiana nell’alta Val Susa), un centinaio di chilometri a Nord di Torino. Sfilano davanti alla stazione della polizia di frontiera francese (Paf) e sventolano uno striscione con la frase “libertà di movimento” scritta in diverse lingue. Ricordano, prima di ogni cosa, la “lingua dei diritti umani” che ogni giorno, lungo il confine italo-francese, viene calpestata e rinnegata: circa 11mila persone all’anno vengono respinte e, spesso, il trattamento riservato agli exilés -gli esuli- è tutt’altro che rispettoso. I partecipanti alzano cartelli con stralci di storie dei soprusi da loro subiti. È la sera di sabato 18 marzo 2023 e la quinta edizione della “Grande maraude solidaire” richiama uomini e donne da entrambi i versanti della frontiera. “È fantastico che ci siano così tante persone a testimoniare e sostenere l’azione dei maraudeurs -racconta Jean-Luc Pesle, portavoce di Médecins du Monde-. Spesso lavoriamo separatamente perché il confine ci divide, raramente ci ritroviamo insieme ma oggi sentire che siamo un vero gruppo, da una parte e all’altra del versante è essenziale”

      La maraude è attiva fin dal 2018 con l’obiettivo di “raccogliere” i dispersi -questo il significato del termine in francese, solitamente riferito alla razzia di frutti nei campi- e limitare, il più possibile, le conseguenze di traversate rese ancor più pericolose dalla massiccia presenza della polizia. Oltre 150 agenti, di media, che si muovono a piedi e con le motoslitte.

      L’attraversamento di notte, al freddo, l’hanno sperimentato nella tarda serata di sabato anche le centinaia di maraudeurs “improvvisati” che, dopo aver concluso la manifestazione, divisi in gruppi, hanno pattugliato la zona confinaria tra Claviere e Monginevro per soccorrere eventuali persone in difficoltà. A lato della strada asfaltata, il “sentiero basso” percorso dalle persone in transito corre lungo la pista di sci: un gatto delle nevi che sta finendo la preparazione per la giornata sciistica del giorno successivo rompe il buio notturno. La temperatura è sotto lo zero nonostante sia già metà marzo: l’attraversamento dura circa sei ore e restare così a lungo a temperature simili, soprattutto d’inverno, espone le persone al rischio di ipotermia.

      “Quando nel marzo 2016 a un giovane originario del Mali sono stati amputati entrambi i piedi, i ‘professionisti della montagna’ delle cittadine di confine francesi, guide alpine e accompagnatori, hanno deciso che non era possibile che episodi come questo si ripetessero di nuovo e hanno cominciato a presidiare le montagne”, spiega l’attivista Pâquerette Forest della Ong Tous Migrants che si occupa di sostegno e supporto alle persone in transito sul confine.

      Il 2016 è il primo anno in cui il governo francese ripristina i controlli al confine a seguito dell’attacco terroristico del Bataclan del 13 novembre 2015. E il transito di persone lungo la rotta alpina aumenta soprattutto attraverso il Colle della Scala a oltre 1.700 metri di altitudine. “Nel gennaio 2018 è caduta molta neve e quel percorso è diventato molto più pericoloso e le persone hanno cominciato ad arrivare attraverso il Monginevro e di conseguenza anche i maraudeurs hanno cambiato il loro raggio d’azione”, continua Forest.

      Nel 2019, poi, Médecins du Monde, la storica Ong francese che dal 1980 garantisce cure mediche di emergenza in tutto il mondo, con oltre quattromila volontari attivi, decide di aderire all’attività di soccorso. “La presenza di un medico nel gruppo è molto importante per fare una diagnosi e valutare che cosa è meglio fare -riprende Jean-Luc Pesle-. Svolgiamo la nostra attività anche con una macchina che ci permette di mettere al sicuro la persona una volta soccorsa: l’abitacolo diventa un luogo inattaccabile, sicuro, su cui la polizia non può intervenire”.

      La presenza dei medici, infatti, rende l’attività più sicura anche dal punto di vista legale perché qualifica l’attività come umanitaria differenziandosi dal favoreggiamento degli attraversamenti “irregolari” della frontiera, reato per cui diversi maraudeurs (non medici) sono stati denunciati negli ultimi anni. “Ma questo non toglie che quello che facciamo è giusto -sottolinea Forest-. All’inizio tutto si svolgeva il più possibile in segreto ma da quando Médecins du Monde è entrata a far parte del gruppo abbiamo dichiarato la nostra attività sia in prefettura sia in questura. Perché bisogna nascondere il fatto che aiutiamo persone in difficoltà?”.

      La “Grande maraude solidaire” arriva in un momento critico da entrambi i versanti della frontiera. A seguito della strage di Steccato di Cutro (Crotone), costata la vita ad almeno 85 persone, di cui 35 minori, il Governo Meloni ha varato il nuovo decreto sull’immigrazione che, tra le altre previsioni, stringerà le maglie sulla possibilità di accedere ad alcune forme di regolarizzazione (lo abbiamo spiegato qui). Ma anche in Francia, il Parlamento comincerà entro fine marzo la discussione del testo di legge “Controllare l’immigrazione e migliorare l’integrazione” a firma del ministro dell’Interno Gérald Darmanin adottato dal Consiglio dei ministri d’Oltralpe a inizio febbraio 2023. Un testo molto problematico secondo attivisti, avvocati ed esponenti dei partiti di opposizioni che arriva in un momento delicato in cui le proteste di piazza hanno fatto “traballare” la leadership del presidente Emmanuel Macron.

      La “razionalizzazione” delle procedure relative all’asilo e alle espulsioni “in nome di una certa idea di efficienza è la nostra principale preoccupazione”, scrive Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé.org). “Una legge scellerata -spiega Marie Pochon, parte dell’Assemblea nazionale dal 2022 per Europa Ecologia I Verdi- che mina ulteriormente i diritti dei rifugiati e dei nuovi arrivati: questo succede nonostante la Francia sia già stata condannata per il mancato rispetto del diritto d’asilo anche in termini di accoglienza”.

      Pochon ha partecipato alla manifestazione di sabato. “Era molto importante esserci -continua- perché quello che si verifica quotidianamente su questo confine dimostra l’approccio illegittimo, immorale e inefficace delle politiche migratorie che stiamo adottando. Si spendono milioni di euro per mantenere dei controlli che non dovrebbero neanche esistere secondo il sistema Schengen”. La Francia, infatti, come raccontato anche su Altreconomia, continua a mantenerli attivi senza una solida “base giuridica”. “È una deroga al diritto europeo: si utilizza il pretesto del terrorismo per presidiare i confini. Quello che invece qui davanti alla Paf chiediamo è il rispetto della libertà di movimento, di quell’articolo 13 della Dichiarazione dei diritti universali dell’uomo che vogliamo che venga rispettato”, conclude Pochon. Era presente alla manifestazione anche l’eurodeputata Gwendoline Delbos-Corfield sempre dei Verdi.

      Anche da Oulx sono salite al confine decine di persone per unirsi alla marcia che chiede la fine dei controlli su quella frontiera che negli ultimi anni è costata la vita a diverse persone. I loro nomi sono stati letti durante gli interventi proprio di fronte alla sede della gendarmeria francese, così come le vessazioni che ogni giorno uomini, donne e famiglie subiscono durante le operazioni di respingimento. “La frontiera solitamente separa ma in questo caso ci unisce -spiega Piero Gorza-. Tanta gente diversa accomunata da una ricerca di umanità per rispondere agli orrori che passano davanti agli occhi ricordando che si deve salvare in mare così come in montagna e i maraudeurs sono parte di questo discorso. Manifestiamo per vergognarci un po’ meno della nostra Europa, per guardarci allo specchio. Ma anche per sorridere un po’: ci sono un’Italia e un’Europa bella in cui ci si può riconoscere”.

      https://altreconomia.it/al-monginevro-centinaia-di-maradeur-chiedono-la-fine-dei-controlli-sull

      #grande_maraude

  • Corps étrangers

    Jusqu’où peut-on retrancher celles et ceux que les politiques migratoires européennes nous font percevoir comme des « corps étrangers » à nos communautés ? A Vintimille, ville frontière entre mer et montagne, zone de passages et d’interdits : la #répression est permanente. Ce documentaire est le récit sensible dʹune frontière et de sa #violence.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2022/audio/corps-etrangers-25800806.html

    #podcast #audio #Vintimille #France #Italie #frontière_sud-alpine #migrations #asile #réfugiés #frontières

    via @karine4

  • Non si fermano le riammissioni al confine tra Italia e Austria

    Scarsa informativa legale, assenza di mediatori, mancanza di provvedimenti scritti: al Brennero l’attività delle polizie dei due Paesi nega i diritti alle persone in transito. Le Ong denunciano le violazioni e chiedono la fine dei controlli

    Brennero, primi giorni dell’anno 2023. Un operatore del servizio Assistenza umanitaria al Brennero -gestito dal Gruppo Volontarius in collaborazione con la Caritas di Bolzano-Bressanone- attende l’arrivo del treno regionale da Innsbruck al binario tronco Nord. Di solito, quando incontra un migrante in transito gli si avvicina per un primo orientamento legale sulle normative riguardo l’iter di protezione internazionale e la regolare permanenza sul territorio. Ma in presenza delle forze dell’ordine la sua possibilità di intervento è più limitata. “In quel caso è molto difficile avvicinarsi attivamente alle persone per dare informazioni. La possibilità di presentare richiesta d’asilo non viene menzionata dalle forze dell’ordine, che si limitano a far salire le persone intercettate sul primo treno regionale diretto in Austria, se la persona proviene da lì, o in Italia se sta tentando il percorso inverso”, spiega l’operatore.

    È quello che accade dopo la perquisizione dell’Eurocity 81 delle dieci, proveniente da Monaco di Baviera e diretto a Bologna. All’arrivo del treno le forze dell’ordine italiane operano secondo una prassi ben consolidata, con l’impiego di sette agenti di polizia e tre militari. In otto salgono a bordo del treno e procedono con il controllo delle carrozze, mentre due militari restano sul binario seguendo il percorso dei loro colleghi all’interno. L’operazione dura meno di dieci minuti. Due cittadini pakistani vengono fatti scendere. Senza un servizio di mediazione che permetta loro di comprendere quanto stia accadendo, né la consegna di alcun provvedimento, i due vengono scortati al binario tronco Nord. Qui sono sorvegliati a vista da due agenti di polizia e due militari. All’arrivo del regionale proveniente da Innsbruck vengono caricati sul convoglio che dopo cinque minuti riparte in direzione Nord.

    Ogni giorno al Brennero circolano dieci Eurocity della compagnia austriaca ÖBB: cinque percorrono la tratta Bologna-Monaco, gli altri viaggiano in direzione opposta. Al Brennero rimangono fermi quindici minuti. In questo lasso di tempo le forze dell’ordine italiane entrano in azione. Sui treni Eurocity diretti a Monaco, inoltre, tre agenti della polizia austriaca salgono sul convoglio già al Brennero. Si posizionano in coda e procedono con i controlli appena varcato il confine. Le persone sprovviste di un regolare titolo di soggiorno sul territorio austriaco vengono fatte scendere alla prima stazione, Gries am Brenner, e lì, dopo una rapida perquisizione -e in alcuni casi una multa da cento a mille euro che si traduce nel sequestro di soldi e spesso del telefono cellulare, una pratica consentita dalla normativa sull’immigrazione austriaca (articolo 120, par. 1 e 1a del Fremdenpolizeigesetz)- vengono caricate sui furgoni della gendarmeria e riportati subito in Italia.

    Le modalità di controllo sistematiche mostrano che le polizie italiana e austriaca sono particolarmente attente nel colpire i movimenti secondari dei migranti su questa striscia di confine. “Nei mesi invernali le persone soggette a riammissione dall’Italia verso l’Austria e nella direzione opposta sono in media dieci al giorno”, spiega Manocher Moqimi, referente del servizio Assistenza umanitaria al Brennero. Mentre il “Consuntivo della Polizia ferroviaria 2022” rivela che lo scorso anno “le attività svolte in forma congiunta con le polizie austriaca e tedesca lungo le fasce confinarie di Brennero e Tarvisio, hanno permesso di controllare 4.474 stranieri, di cui 949 rintracciati in posizione irregolare”.

    Le riammissioni lungo il confine del Brennero avvengono sulla base dell’accordo bilaterale sottoscritto da Italia e Austria il 7 novembre 1997. Matteo Astuti, operatore legale dell’Associazione per gli studi giuridici sull’Immigrazione (Asgi), spiega che “le riammissioni dovrebbero essere effettuate secondo le procedure previste dall’accordo tra i due Paesi, che comprendono sempre la notifica di un provvedimento scritto alle persone soggette a riammissione, il diritto all’informazione e a poter manifestare la volontà di richiedere protezione internazionale”. Quando questi diritti non vengono rispettati la procedura di riammissione si configura come illegittima. Come sottolineato dal report “Lungo la rotta del Brennero”, pubblicato da Antenne migranti, Fondazione Langer e Asgi già nel 2017, le riammissioni informali al Brennero avvengono in contrasto con l’articolo 13 della Convenzione europea dei diritti dell’uomo, perché attuate “sulla base di decisioni delle autorità di frontiera non scritte, in nessun modo formalmente notificate […] e in alcun modo contestabili e impugnabili di fronte alle autorità giurisdizionali astrattamente competenti”.

    Particolarmente problematico poi è il tema dei controlli effettuati dalle forze di polizia. Italia e Austria hanno ripristinato formalmente quelli sulle rispettive frontiere solo nel periodo tra novembre 2015 e maggio 2016, e pertanto “la presenza di controlli sistematici alle frontiere interne viola l’articolo 22 del Codice Schengen che non prevede ‘verifiche’ per chi attraversa la frontiera qualunque sia la sua nazionalità”, chiarisce Astuti. Al Brennero, inoltre, il diritto all’informazione viene costantemente leso. Il servizio di mediazione, che dovrebbe essere garantito dagli accordi tra il governo italiano l’Organizzazione internazionale per le migrazioni (Oim) è assente. A volte gli operatori di Assistenza umanitaria al Brennero sono chiamati dalle forze di polizia a svolgere la mediazione, visto che alcuni collaboratori del servizio conoscono lingue quali l’arabo e il farsi. Limitandosi a raccogliere informazioni da tradurre, però, gli enti di tutela corrono il rischio di essere strumentalizzati dalla pubblica autorità per giustificare una pratica eseguita in maniera illegittima.

    Per ovviare a situazioni come queste Asgi ha iniziato un ciclo di formazioni per gli operatori del servizio del Brennero. “In questo modo possono disporre di più strumenti per comprendere quando la polizia di frontiera agisce in maniera illegittima”, spiega l’operatore legale che auspica anche il ripristino di un’attività di monitoraggio indipendente, nel solco delle precedenti esperienze “Brenner/o border monitoring” e “Antenne migranti” -operative rispettivamente dal 2014 al 2016 e dal 2016 al 2020- per testimoniare quanto accade su questa frontiera e denunciare le violazioni dei diritti delle persone migranti. “Le persone cercheranno sempre di passare: chi non ce la fa la prima volta spesso ci riprova ancora e ancora -afferma l’operatore del Gruppo Volontarius-. Forse all’ennesimo tentativo riuscirà a varcare la frontiera. Ma in che modo e a quale prezzo?”.

    https://altreconomia.it/non-si-fermano-le-riammissioni-al-confine-tra-italia-e-austria

    #frontière_sud-alpine #Brenner #Italie #Autriche #réadmission #push-backs #refoulements #Alpes #migrations #asile #réfugiés

  • Da Mentone a Ventimiglia, la commemorazione per i migranti morti sulla frontiera: “42 vittime dal 2015. Per loro c’è totale indifferenza”

    “Basta morti di frontiera, chiediamo giustizia e risarcimenti per i parenti delle vittime e il ritorno alla libera circolazione tra Italia e Francia”. Un centinaio di persone, italiane e francesi, ha marciato dalla stazione di Mentone alla frontiera di ponte San Ludovico, a Ventimiglia. Ieri, lunedì 6 febbraio, ricorreva la Giornata internazionale dedicata alle vittime delle frontiere, nata tre anni fa per volontà dei parenti delle 15 persone uccise dalla polizia di confine spagnola mentre tentavano di attraversare il confine con l’enclave spagnola di Ceuta il 6 febbraio 2014. A Ventimiglia, a pochi metri dagli scogli dove migranti e solidali si erano accampati nel 2015 per protestare contro la chiusura della frontiera francese, i manifestanti si sono fermati per un momento di commemorazione, nel quale sono state lette storie, messaggi di parenti delle vittime oltre al lungo elenco dei nomi (spesso non identificati) delle persone morte nel tentativo di passare la frontiera.

    Presenti i solidali che avevano animato il Presidio permanente No border del 2015 assieme a diverse associazioni e collettivi italiani e francesi, tra cui la Caritas e gli attivisti del Progetto 20k, insieme nella rete che sostiene le persone migranti che vengono quotidianamente respinte a causa del trattato di Dublino che regola l’immigrazione in Unione Europea.
    “Per noi che viviamo in Francia è imbarazzante ogni giorno dove assistere i migranti che arrivano da noi o sono bloccati a Ventimiglia – dice Suzel Prio di Roya Citoyenne – la cosa più triste è vedere l’indifferenza e la totale assenza di interesse rispetto alla sorte delle persone respinte, che spesso trovano la morte tra le nostre montagne”. “Dal 2015, lo Stato francese usa la lotta al terrorismo come pretesto per ristabilire una frontiera interna all’Unione Europea, che è diventata una frontiera della vergogna – si legge in uno dei volantini distribuiti dalle associazioni francesi presenti – Detenzione in condizioni indecorose, deportazione illegale in Italia, vessazioni della polizia, violenze: agli esuli che vogliono chiedere asilo in Francia viene impedito di farlo con ogni mezzo, in barba alla legge francese, ai pareri del Consiglio di Stato, alle normative europee e agli impegni internazionali del nostro Paese. Nonostante i numerosi appelli pubblici di associazioni, parlamentari, intellettuali e politici, nonostante le decisioni dei tribunali amministrativi e una sentenza del Consiglio di Stato, questa situazione di illegalità continua”.

    Nel 2017, l’artista Michelangelo Pistoletto volle alla frontiera franco-italiana una delle sue installazioni del progetto Terzo Paradiso: cinquanta massi disposti su tre cerchi a simboleggiare l’infinito e il superamento di ogni confine.
    In un’interazione con quello che simboleggia l’opera, da ieri al centro del cerchio di massi centrale sorge un memoriale in ricordo delle 42 persone morte negli ultimi otto anni nel tentativo di passare la frontiera, folgorati sui treni o investiti in autostrada come lungo i binari, precipitati tra i sentieri di montagna, annegati e alcuni che, esasperati, proprio alla frontiera hanno deciso di togliersi la vita. I promotori della giornata di mobilitazione chiedono anche alle autorità competenti che venga fatta attenzione e tenuta traccia di oggetti personali e qualsiasi elemento utile alle famiglie, che sempre più spesso arrivano a Ventimiglia per rintracciare parenti scomparsi nella zona di frontiera.

    https://www.ilfattoquotidiano.it/2023/02/07/da-mentone-a-ventimiglia-la-commemorazione-per-i-migranti-morti-sulla-frontiera-42-vittime-dal-2015-per-loro-ce-totale-indifferenza/7031821
    #commémoration #commémoraction #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #frontières #morts #décès #mémoire #Menton #Vintimille
    #vidéo #Ponte_San_Ludovico

  • Une personne retrouvée morte sur le toit d’un train à #Menton, le trafic ferroviaire interrompu

    Une personne a été retrouvée morte sur le toit d’un train ce lundi soir, au niveau de la gare de #Menton-Garavan. Le trafic ferroviaire a été interrompu et ne devrait pas reprendre avant 21h.

    Ce sont les pompiers qui ont fait la macabre découverte après avoir été alertés pour "un incendie au niveau du pantographe (appareil monté sur le toit d’un train pour capter l’énergie électrique, ndlr) de la rame causée par la présence d’une personne sur le toit du train", sur la ligne Nice-Vintimille, en gare de Menton-Garavan.

    La personne était morte au moment de l’intervention des pompiers, qui a permis d’éteindre les flammes.

    Le trafic ferroviaire a été interrompu sur les TER entre Monaco et Vintimille dans les deux sens de circulation afin de permettre l’intervention des secours sur place.

    https://www.nicematin.com/faits-divers/une-personne-retrouvee-morte-sur-le-toit-dun-train-a-menton-le-trafic-fer

    #Italie #France #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #frontières #décès #mort #mourir_aux_frontières #Vintimille
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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • 09.01.2023, Un migrant meurt électrocuté sur le toit d’un train à Menton

      Un homme est mort électrocuté sur le toit d’un train, lundi. Un incendie s’est déclaré sur le toit de la rame en raison de la présence de cette personne, « très vraisemblablement un migrant », selon la préfecture. Un tel drame s’est déjà produit plusieurs fois par le passé.

      « La fermeture des frontières a encore tué à Menton », a déclaré l’association Roya-citoyenne, lundi 9 janvier, interrogée par le journal Nice matin. Ce jour-là, un homme d’une trentaine d’années, « très vraisemblablement migrant », selon la préfecture, est mort électrocuté sur le toit d’un train dans cette gare du sud-est de la France. La victime n’a pas encore été identifiée.

      Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté départementale, a indiqué à Nice matin la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

      Les pompiers sont intervenus dans la soirée après que l’alerte a été donnée « aux alentours de 18h10 », rapporte le site d’information 20 minutes. La circulation a été interrompue et les secouristes « ont découvert un début d’incendie au niveau du pantographe de la rame, [qui établit le contact électrique avec la caténaire], suite à la présence de [cette] personne », a précisé le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) des Alpes-Maritimes, interrogé par 20 minutes.

      « Sur le toit d’un train, un homme qui cherchait seulement une vie meilleure a été atrocement électrocuté, et porte ainsi à plus de 50 les décès à cette frontière meurtrière », a déclaré Roya citoyenne.
      Au moins trois morts

      Le TER, parti de Vintimille, en Italie, devait relier la ville de Nice. Des drames similaires à celui de lundi ont déjà eu lieu sur cet itinéraire fréquenté par les exilés qui cherchent à entrer en France. Au moins trois migrants sont déjà morts électrocutés en tentant de franchir la frontière franco-italienne.

      En septembre 2021, un jeune homme originaire du Bangladesh est mort électrocuté près de Vintimille. En novembre 2021, un Ivoirien de 31 ans avait été gravement brûlé par une électrocution alors qu’il se trouvait sur le toit d’un train en gare de Menton Garavan. Le jeune homme avait cherché à échapper à un contrôle policier. En février 2022 encore, le corps d’un jeune homme était retrouvé sur le toit d’un train reliant Vintimille à la France.

      Selon la presse italienne, il était caché dans le creux du pantographe – le dispositif qui abrite les fils à haute tension – situé sur le toit des wagons. Il serait entré en contact avec des câbles de 25 000 volts et serait mort sur le coup.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/45999/un-migrant-meurt-electrocute-sur-le-toit-dun-train-a-menton

    • A #Menton, un migrant retrouvé mort sur le toit d’un train venant d’Italie

      Ce lundi 9 janvier en fin d’après-midi, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un début de feu dans sur le toit d’un wagon d’un train reliant Nice à Vintimille (Italie) en gare de #Menton-Garavan. Ils ont découvert le corps d’un homme sans vie. Il s’agit « très vraisemblablement d’un migrant ».

      Un homme d’une trentaine d’année a été retrouvé mort hier à l’arrivée des secours sur la rame d’un train régional reliant Vintimille en Italie à la France, dans la première gare, côté français, Menton-Garavan.

      Dans un premier temps, les services de secours avaient été alertés par un début de feu au niveau du pantographe de la rame du train, un système qui permet de fournir l’électricité au train.

      Le trafic a dû être interrompu le temps de l’intervention des secours.

      Selon l’Agence France Presse, il pourrait s’agir d’un migrant « africain » expliquant que de nombreux migrants tentent par tous les moyens de passer de l’Italie vers la France, citant la préfecture des Alpes-Maritimes.

      Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes du drame. Elle est diligentée par la direction de la sécurité publique de Menton. En pareil cas, nous a-t-on confié, la priorité va consister à réaliser des empreintes pour tenter d’identifier la personne puis une autopsie.

      « C’est le premier mort de l’année dans de telles circonstances », reconnaît attristé Christian Papini de l’association Caritas à Vintimille.

      « Pour moi, c’est l’énergie du désespoir, ils essaient tous les jours de passer la frontière et de façon de plus en plus dangereuse. » (Christian Papini de l’association Caritas à Vintimille.)

      L’association qui longe la voie-ferrée à deux pas de la gare de Vintimille accueille les migrants. « Nous en avons peu en ce moment, 70 », explique Christian Papini, « mais cela varie de jours en jours, on s’attend à en voir arriver beaucoup dans les prochaines semaines ».
      33 personnes sont mortes en cherchant à passer

      Les morts sur les trains sont hélas devenus la norme. « Depuis 2015, 33 personnes sont mortes en cherchant à passer » martèle le responsable de Caritas. Alors ce matin, ici, chez les personnes migrantes de Vintimille, pas de réaction particulière.

      Le paradoxe, si l’on peut dire, c’est que beaucoup de ceux qui sont ici, pour ne pas dire tous, ont pris tous les risques depuis leur pays pour voyager et pour certains mourir de façon tragique.
      Voyage suicidaire

      Selon nos informations, si certains tentent d’eux-mêmes ce voyage suicidaire, en montant sur le toit du train, d’autres le font après avoir payé auprès de passeurs qui leur enseignent la technique.

      Le plus souvent pourtant, les passeurs organisent les « voyages » plutôt à bord de camions via l’autoroute A8, précise Mireille Damiano, avocate au barreau de Nice, qui vient en aide aux migrants. La juriste donne le décompte du nombre de morts depuis 2015 qui selon elle approche la cinquantaine. Des chiffres non-officiels.

      Comment en arrive-t-on à de tels drames ?

      Pour Me Mireille Damiano cela est en lien direct avec le dispositif pris en 2015 précisément. « Depuis cette date, pour des raisons justifiées par l’Etat, par la crainte du terrorisme, le contrôle systématique aux frontières a été rétabli. Je pense que c’est abusif », estime l’avocate.

      « 
      De plus, cela s’accompagne de dysfonctionnements majeurs, notamment vis-à-vis des migrants mineurs qui sont refoulés sans d’évaluation légale de leur demande d’asile. Tout cela a été dénoncé auprès du Conseil de l’Europe » (Maître Mireille Damiano.)

      La juriste qui précise que du 1er au 30 avril prochain aura lieu le Printemps de l’immigration.

      De son côté, la préfecture des Alpes-Maritimes nous a précisé que, sur les 18 000 personnes interpelées sur le vecteur ferroviaire en 2022, ont été dénombrés deux blessés graves suite à électrocution, mais aucun décès pour cette période-là.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/a-menton-un-homme-retrouve-mort-sur-le-toit-d-un-train-

  • A Briançon, les migrants laissés sans Refuge  ?

    En cinq ans, le centre associatif d’#accueil_d’urgence de la ville, point de passage depuis l’Italie, a hébergé plus de 20 000 migrants. Faute de #financement public, ce lieu, qui fonctionne grâce à la ténacité de ses bénévoles, pourrait avoir des difficultés à passer l’hiver.

    Franck arrache ses bottes, ses chaussettes et plonge ses pieds frigorifiés dans une bassine d’eau tiède teintée de Bétadine. Dehors, dans les rues enneigées de Briançon, il gèle en ce début de soirée de décembre. Avec deux compagnons guinéens, l’Ivoirien de 24 ans vient de débarquer au Refuge solidaire, centre associatif d’accueil d’urgence des migrants de la ville. Franck a des engelures aux orteils et des crampes dans les cuisses. Il arrive d’Italie, par la montagne et le col de Montgenèvre : « On est passé par la forêt, pour éviter les policiers. On a marché cinq heures, de la neige jusqu’aux genoux… C’était difficile. » La frontière passée, les trois Africains ont rejoint la route. Un automobiliste les a embarqués et déposés au Refuge.

    Franck pianote désespérément sur son téléphone. Son ami Félix, resté derrière lui dans la montagne, ne répond pas : « Je suis inquiet pour lui. » Submergé par le stress accumulé, il craque. Il pleure en silence, le visage entre les mains. Les bénévoles et salariés du Refuge le réconfortent, attentifs et graves, avec une efficacité remarquable. En moins d’une heure, Franck aura englouti un plat chaud, pris une douche, reçu des vêtements secs, avant de rejoindre un lit aux draps et couvertures propres. Il apprendra un peu plus tard que son ami Félix a fini par faire demi-tour. Le lendemain, à tête reposée, il sera écouté, soigné si besoin, conseillé et orienté pour la suite de son périple ou une demande d’asile. L’équipe du refuge est rodée : depuis 2017, début du passage des migrants par les cols du Briançonnais, elle a accueilli plus de 20 300 d’entre eux…

    Si au départ, il s’agissait presque exclusivement de jeunes Africains, les quelque 4 000 migrants passés cette année par le refuge sont à 39 % afghans, à 22 % marocains et à 18 % iraniens. Leur accueil, exemplaire, n’est assuré que par la solidarité citoyenne, locale aux débuts, et devenue nationale. La mairie de Briançon et la communauté de communes du Briançonnais (CCB) ont lâché les solidaires : après son élection en 2020 à la mairie et à la tête de la CCB, #Arnaud_Murgia, ex-LR rallié à Emmanuel Macron, a décidé d’expulser le refuge de l’ancienne caserne de CRS, trop petite et vétuste, mise à disposition par l’ancien maire ex-PS Gérard Fromm.

    Pour #Murgia, c’est à l’Etat de mettre les moyens pour l’accueil des migrants. Mais les demandes d’aides répétées du refuge sont toujours restées lettre morte. La préfecture des Hautes-Alpes tranche auprès de Libération : « Chacun se trouve dans son rôle : l’Etat doit veiller à la sécurité du territoire et donc assurer le contrôle des frontières ; les associations œuvrant dans l’humanitaire apportent une aide aux personnes en situation de grande précarité. »

    « On fait un travail que personne ne veut faire »

    La préfecture souligne qu’elle offre 239 places d’hébergement aux demandeurs d’asile et finance 180 places en hébergement d’urgence, accessibles via le 115. Les solidaires rient jaune : les migrants qui descendent de la montagne en pleine nuit et ont besoin d’être pris en charge immédiatement sont encore loin du statut de demandeur d’asile, tandis que le 115, avec au mieux 10 places toujours occupées à Briançon, n’est en rien une solution lorsque 20 ou 30 exilés débarquent en quelques heures… « On fait un travail que personne ne veut faire et qui est éminemment nécessaire : répondre à un appel au secours, abriter les gens en urgence et sans condition, tranche Jean Gaboriau, guide de haute montagne et l’un des administrateurs de l’association qui gère le refuge. La #mise_à_l’abri défendue par l’Etat et le Président pour les SDF s’arrête aux migrants… »

    Les solidaires de Briançon ont pris le taureau par les cornes pour trouver un nouveau local et les fonds pour le faire tourner. Une SCI créée début 2021 a été dotée d’1,24 million d’euros grâce à l’engagement de grands patrons philanthropes (900 000 euros, amenés via le fonds de dotation Riace France, la fondation Arceal et la société Herovara) et de centaines de citoyens. Un projet ambitieux, dans un ancien centre de santé pour enfants de la commune voisine de Villar-Saint-Pancrace, visait à réunir au sein d’un tiers-lieu le refuge, des chantiers d’insertion, du maraîchage, un restaurant associatif, une radio locale, une maison médicale… La municipalité a préféré préempter le bâtiment avant de le brader à un promoteur.

    Les solidaires ont en urgence trouvé un bâtiment plus petit mais disponible, les Terrasses, ancien sanatorium aux allures de navire, accroché à la pente dans la partie haute de Briançon, qu’ils ont pu acquérir et remettre aux normes sur les deux tiers de ses 1 600 m². Une association, les Terrasses solidaires, a été créée pour gérer le lieu qui accueille depuis l’été 2021 le refuge mais aussi Médecins du monde, partenaire de longue date, qui assure avec l’hôpital de Briançon une précieuse permanence d’accès au soin quotidienne sur place, le mouvement citoyen Tous Migrants, le collectif Maraudes et EKO ! association d’insertion des réfugiés autour d’ateliers de savoir-faire techniques, manuels et écologiques. Les ambitions de #tiers-lieu sont en berne : un tiers du bâtiment restant non utilisable, faute de moyens, l’essentiel des surfaces disponibles a dû être mis à disposition du refuge.

    50 000 euros pour passer l’hiver

    En passant des 35 places de l’ancien refuge à 65 places, voire 81 en utilisant le réfectoire comme dortoir, le refuge a gagné en espace, en salubrité (avec plus de sanitaires et une vraie cuisine) et en sécurité. Il reste pourtant régulièrement bondé. « Cet été et cet automne ont été tendus : pour 70 % des nuits, nous étions entre 65 et 81 personnes, et pour 20 % au-dessus », confirme Jean Gaboriau. Ces soirs de grande affluence, salariés et bénévoles sont sous pression. Emma Lawrence, Briançonnaise d’origine irlandaise, salariée chargée de l’accueil au refuge, insiste : « C’est très inconfortable pour les exilés, il y a beaucoup de stress. On fait appel aux 25 familles locales qui se tiennent prêtes à accueillir chez elles personnes vulnérables et femmes enceintes ou avec des enfants, on remplit la salle paroissiale, on encourage les exilés à repartir dès que possible… »

    Budgétairement et humainement, le refuge est en permanence sous tension. Il tient grâce aux sept indispensables salariés, notamment les pros de l’accueil de nuit, poste le plus éprouvant, aux 16 bénévoles permanents logés dans une annexe des Terrasses, volontaires venus de tout le pays qui se relaient – plus de 400 sur la seule année 2022 – et enfin aux dizaines de bénévoles locaux, Briançonnais mobilisés pour certains depuis des années… Si denrées et vêtements ne manquent pas grâce à la générosité des locaux, particuliers, commerçants, Secours catholique, Secours populaire, le bâtiment peine à être entretenu et le #budget de fonctionnement 2022-2023 du seul refuge, 500 000 euros, n’est pas assuré. Près d’un quart du financement est pérenne, ce sont les dons des particuliers, le reste est assuré par convention avec Emmaüs France, la Fondation de France, la fondation Abbé-Pierre, Caritas et bien d’autres, mais il manque 50 000 euros au refuge pour passer l’hiver.

    L’association s’apprête à intégrer le mouvement Emmaüs, pour gagner en solidité et en perspective de #financements_publics, et réfléchit à développer une activité d’hébergement de tourisme social dans les étages des Terrasses… Il le faut bien. « On est là, on est indispensable, conclut Jean Gaboriau. Nous n’avons d’autre choix que de trouver les moyens de continuer. »

    https://www.liberation.fr/societe/a-briancon-les-migrants-laisses-sans-refuge-20221228_IU3HFCVUQJFPXFCYVH5Z

    #Refuges_solidaires #Refuge_solidaire #Terrasses_solidaires #Briançon #Hautes-Alpes #réfugiés #migrations #asile #accueil #solidarité #frontière_sud-alpine

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    ajouté à la métaliste sur la situation dans le #Briançonnais :
    https://seenthis.net/messages/733721
    et plus précisément ici : https://seenthis.net/messages/733721#message983461