Un dialogue amusant entre une auteure historienne et une coordinatrice d’un ouvrage collectif :
cvuh : La dérive Wikipédia
▻http://cvuh.blogspot.fr/2017/12/la-derive-wikipedia_7.html
Il y a un dizaine d’années nous avions organisé à l’université de Nanterre un colloque sur les effets de connaissance engendrés par le changement de pratique dans la recherche documentaire à l’occasion de ce que nous avions appelé « l’ordre informatique ».[1] Plus tard j’avais approfondi ma réflexion personnelle et tenté de montrer comment le langage d’indexation des catalogues électroniques des bibliothèques de recherche (Rameau en France, LCSH, aux Etats-Unis) contraignait à recourir à Google et tous ses semblables et dérivés.[2] Je n’avais cependant pas anticipé « la culture Wikipédia », comme la qualifia judicieusement un des collègues à qui je relatai le dialogue suivant[3] :
Il y a quand même un truc qui me chiffonne dans cette page, c’est que lorsque je clique sur les chiffres des notes de bas de page, je suis renvoyé sur un webmail de la société « Orange ». Orange, antenne du ministère de la Vérité Historique ? :-)) (Amazing !)
