• Economist Shir Hever: Israelis have “no faith” in their economy’s future

    via https://diasp.eu/p/17154305

    https://www.youtube.com/watch?v=1jdZHyp2e3U

    Topic: The rapid decline of the #Israeli #economy and the ongoing military actions in #Gaza, #WestBank and #Lebanon

    Shir Hever, living in #Germany, can be considered one of the most insightful Jewish commentators on #Israel's economic/domestic situation, trade relations, and military/digital technologies.

    Those who followed “The Real News” more than 10 years ago will remember still his competent commentaries from the second half of the 2000s and the first half of the 2010s.

  • Le Cap-Vert, un archipel de musiques.

    "Au début des années 1960, les puissances européennes abandonnent la plupart de leurs possessions outre-mer, mais pas Salazar, qui entend au contraire perpétuer l’œuvre civilisatrice de la colonisation, en particulier dans ses possessions africaines du Cap-Vert, de Sao Tomé, de Guinée-Bissau, du Mozambique et d’Angola. L’empire, considéré comme le garant de la grandeur du pays, fait l’objet d’une intense propagande. L’Estado novo forge la fable du « luso-tropicalisme », une voie portugaise de colonisation, soit-disant respectueuse des cultures autochtones et propice aux métissages. Ce luso-tropicalisme est une entreprise de mystification. Dans les faits, les populations africaines se voit imposer le travail forcé et une législation discriminatoire. Salazar se contente de réformes cosmétiques, comme celle qui consiste à ne plus parler de colonie, mais de province d’outre-mer.

    Le contexte international s’avère pourtant propice au processus de décolonisation, comme en atteste la disparition récente des empires coloniaux britannique et français. Le soutien de l’ONU aux mouvements de libération nationale, le jeu des grandes puissances dans le cadre de la guerre froide contribuent à fragiliser la perpétuation de la présence portugaise en Afrique. En Angola dès 1961, puis en Guinée-Bissau et au Cap-Vert deux ans plus tard, les mouvements nationalistes se lancent dans la lutte armée.

    Au Cap-Vert, le héros de l’indépendance se nomme Amical Cabral. Né en Guinée Bissau de parents cap-verdien, l’homme, formé à l’agronomie à Lisbonne, imprégné de marxisme, est convaincu de la nécessité de réafricaniser les esprits par la culture.

    Avec d’autres, en 1956, il fonde le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC). Après la répression sanglante d’une grève des dockers du port de Bissau en 1959, le PAIGC se lance dans l’action directe. La plupart des combats se déroulent en Guinée, car les caractéristiques géographiques de l’archipel cap-verdien se prêtent mal à la résistance armée. "

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/08/le-cap-vert-un-archipel-de-musiques.html

    ou en version podcast > https://podcasters.spotify.com/pod/show/blottire/episodes/Cap-Vert--un-archipel-de-musiques-e2d0aj1

    • Italy: Shipwreck victims laid to rest in migrant cemetery

      In a special cemetery for people who die on journeys to Italy, 21 migrants who lost their lives in a shipwreck in June were buried this week. One of the victims was a child.

      The bodies of 21 migrants, victims of the shipwreck that occurred on June 17 in the Ionian Sea, 120 miles off the Calabrian coast near Roccella, were buried this Wednesday, August 7. Among them were the bodies of a child and a pregnant woman.

      The ceremony, which featured Christian and Islamic prayers, took place in Armo, in the space granted by the Municipality of Reggio Calabria to Caritas to establish the migrant cemetery.

      The prayers at the graveside were attended by various figures, including Fortunato Morrone, the Archbishop of the Diocese of Reggio Calabria-Bova, and Hassan El Mazi, the Imam and head of the Islamic Cultural Center of Reggio Calabria.

      Prefect Clara Vaccaro and Father Rigobert Elangui, the director of the Migrant Pastoral Office of the Diocese of Locri-Gerace were also present.

      ’A terrifying silence on shipwrecks in waters between Italy and Greece’

      According to Elangui, “unlike the tragedies in Cutro and Lampedusa,” regarding the migrant tragedy at the border between Italian and Greek waters, “there is a terrifying institutional silence.”

      “We must resist,” declared Bishop Morrone. “A resistance that is not passive but active and creative. We must ensure that this does not happen again. We do what we can do, and we do it with conscience. It is difficult, but our task is to be present where there is suffering.”

      At the sidelines of the ceremony, Prefect Clara Vaccaro stated that “the government is doing what it must do and everything it can do. This is our situation, one we experience in this land, and we have thus shared the duty to provide a burial for these people who have either landed here or intended to land here but could not make it.”

      https://www.infomigrants.net/en/post/59022/italy-shipwreck-victims-laid-to-rest-in-migrant-cemetery

      #cimetière #mourir_en_mer #Italie #Armo #Calabre #naufrage #Roccella #Reggio_Calabria #obsèques #funérailles #Méditerranée #mer_Méditerranée

  • Le #Maitron : #Dictionnaire_biographique du mouvement ouvrier et mouvement social

    Le site maitron-en-ligne reprend, parfois dans une version enrichie et avec de l’iconographie, la totalité des 225 709 notices publiées dans l’ensemble du Maitron, y compris les volumes spécialisés et les cédéroms.

    L’ensemble des notices correspondant aux cinq premières périodes du Maitron, de 1789 à 1968, y compris les notices inédites ou enrichies qui viendront s’y ajouter à l’avenir, sont en libre accès depuis le 5 décembre 2018.

    • La rubrique Dictionnaires reprend l’ensemble des dictionnaires spécialisés du Maitron récemment réalisés ou en cours de réalisation/réactualisation.

    Le Dictionnaire des #anarchistes - Le Dictionnaire biographique des #cheminots (#DBC) - Le Dictionnaire biographique des #enseignants et personnels de l’éducation (#DBE) - Le Dictionnaire biographique des #fusillés et #exécutés (#DBFE) - Le Dictionnaire biographique des #Gaziers-électriciens (#DBGE) - Le Dictionnaire biographique des militants du #Val-de-Marne (#DBMVM)

    Parmi les dictionnaires internationaux, on retrouvera notamment Le Dictionnaire du mouvement ouvrier en Grande-Bretagne et Irlande - Le Dictionnaire biographique du #Komintern (DBK) - Le Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis (La sociale en Amérique) - Les dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier au Maghreb, en cours de chargement, et en particulier le Dictionnaire Algérie - Le Dictionnaire Chine - Le Dictionnaire Autriche - Le Dictionnaire biographique des mobilisations et contestations africaines, et le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier en Belgique, en cours de constitution.

    S’ajoutent certaines entrées thématiques, telles que la navigation parmi les notices de femmes, ou pour des corpus importants, comme les Volontaires en Espagne républicaine.

    • La rubrique Périodes correspond au découpage chronologique traditionnel du Maitron, avec ses quatre premières périodes déjà publiées et la cinquième période (1940-1968). Toutes les notices de ce site sont donc reliées à une ou plusieurs périodes.

    • Pour chaque biographie, trois « Rebonds » vous sont proposés. Ils sont choisis aléatoirement parmi les notices présentant des similitudes chronologiques, géographiques et socioprofessionnelles. Ces rebonds varient à chaque visite ou à chaque affichage de la biographie.

    • Pour certains corpus, figure aussi une invitation à « Aller plus loin », vers des articles de présentation ou de synthèse. Ces contenus sont bien sûr amenés à s’enrichir et à se développer. Ils correspondent aussi à la rubrique « Explorer le Maitron » de la page d’accueil.

    • Un moteur de « recherche avancée » permet des recherches avec croisement des informations. Depuis le mois d’octobre 2019 le tri par département, et même par groupe de départements dans la limite de 5, est possible.

    https://maitron.fr

    #dictionnaire #fiches #figures #fiches #notices

    @dlatr a émis ici quelques difficultés techniques et d’organisation :
    https://seenthis.net/messages/1029782

    • #CAUSIMMI : #cause_immigrée

      La cause immigrée : mobilisations, organisations et militant.e.s dans la France des années 68 à nos jours (CAUSIMMI).

      Le projet CAUSIMMI vise à étudier la cause immigrée, des « années 68 » jusqu’à aujourd’hui, cause englobant l’ensemble des #mobilisations aspirant à l’égalité de droits et de traitement en France, entre nationaux et étrangers ou perçus comme tels, dans différents domaines : entrée et droit au séjour ; droit de vote, droit d’association et droits syndicaux ; travail ; logement ; santé ; police et justice ; administration et action publique ; ou encore culture.

      CAUSIMMI prend en considération l’ensemble des organisations ayant pris part à ces mobilisations : organisations constituées par des travailleurs et des étudiants étrangers dès les années 1960, que ce soit des comités de lutte centrés sur des thématiques précises ou bien des associations autonomes aux préoccupations plus larges et souvent structurées sur une base nationale, communautaire et politique ; associations de jeunes immigrés créées dans les années 1980 ; groupes de femmes immigrées nés à partir des années 1970 ; associations de solidarité avec les immigrés, qu’elles soient anciennes ou plus récentes ; associations de défense des droits de l’homme ou antiracistes engagées dans la cause immigrée ; collectifs de militant.e.s apparus à partir du début des années 1990 et se définissant à la fois comme des héritiers de l’immigration et des habitants de quartiers populaires ; groupes apparus après 2004 et se reconnaissant dans de nouvelles formes d’identifications collectives et ayant concouru à faire exister des concepts émergents autour des questions de racisation, de décolonialisme, d’intersectionnalité ou d’afroféminisme.

      De façon équivalente, CAUSIMMI prend en compte des organisations ne se concentrant pas sur la seule cause immigrée, mais qui ont pu en être actrices à divers degrés. À ce titre, sont donc inclus des militant.e.s appartenant à des partis politiques de gauche, et notamment PS, PC, PSU et Verts ; à des organisations d’extrême gauche, en particulier maoïstes, trotskyste, anarchiste, communistes libertaires, autonomes, ou encore antifascistes ; à des organisations s’inscrivant dans le champ du christianisme social ; ou encore à des syndicats dont l’action en faveur de la cause immigrée a souvent dépassé le domaine du travail.

      En recensant ces mobilisations et ces organisations, le projet CAUSIMMI constituera une base de données concernant les militant.e.s de la cause immigrée et produira environ 400 notices biographiques reprenant le modèle du MAITRON (le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social).

      Ce projet collectif s’appuie sur les sources laissées par des générations de chercheuses, chercheurs et militant.e.s spécialistes de la cause immigrée. Il ne pourra prendre en compte toute la diversité de cette cause qu’avec l’aide de contributrices et contributeurs s’engageant de façon ponctuelle ou régulière.

      L’équipe CAUSIMMI lance donc un appel à collaborations. Celles-ci pourront consister à écrire des notices biographiques ; proposer des listes d’organisations et de militant.e.s de la cause immigrée ; indiquer l’existence d’informations biographiques concernant ces militant.e.s dans tels ou tels travaux ou documents ; ou simplement faire des suggestions.

      https://maitron.fr/spip.php?article252819

  • The Angels Among Us (2003)
    https://www.youtube.com/watch?v=mUT2AzppDL8

    The Angels Among Us (2003), a documentary on the 1987 film “Wings of Desire” (Der Himmel über Berlin) featuring interviews with director Wim Wenders, actors Peter Falk, Bruno Ganz and Otto Sander, writer Peter Handke, and composer Jürgen Knieper.

    Quelques images de la séquence d’introduction des Ailes du désir

    Après un survol de plusieurs rues de Berlin avec leurs blocs d’immeubles on se retrouve à l’hauteur de pointe de la tour de la Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche d’où l’ange Damiel regarde la vie des hommes.

    Dans ces plans on nous montre que les anges restent invisibles pour les mortels sauf pour les enfants.

    Après quelques impressions de rue on saute dans l’intérieur d’un avion à l’approche de l’aeroport de Tegel (TXL) dans lequel voyagent l’acteur Peter Falk et l’ange Cassiel . La perspective des passagers s’ouvre sur le quartier de Charlottenbourg avec son chateau.

    Ensuite on se trouve devant le dernier étage de la tour de transmissions radio de 1926 Funkturm avec la Deutschlandhalle , la Eissporthalle , les halls du terrain d’exposition , l’espace de fête forraines entre Jafféestraße et la voie de chemin de fer et le quartier Eichkamp en arrière plan.

    Après avoir tourné autour de la Funkturm on s’approche par dessus le centre de congrès ICC et de l’autoroute A100 on descend du ciel et s’approche des immeubles de la Dernburgstraße dans le quartier de Witzleben où on suit les anges à l’intérieur des appartements où les hommes concentrent leurs soucis et tentatives de réflexion.

    Donc pendant le tournage le pilote est descendu à 140 mètres (chose totalement interdite aujourd’hui alors qu’en 1986 tu louais obligatoirement un hélico et pilote militaire qui pouvait se permettre tout et n’importe quoi.) , a tourné autour de la tour avant de descendre encore plus à 80 mètres au dessus de l’autoroute afin de permettre le zoom et fondu enchaîné vers l’intérieur.

    Images : Henri Alekan
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Alekan

    La comparaison du plan intérieur en contre-champ avec vue sur le ICC avec la carte Openstreetmap indique qu’il a été filmé dans un appartement de l’immeuble Witzlebenstraße 51 ou 53, ces anciens résidences bourgeoises proches du parc die Lietzensee habitées par les personnes riches et célèbres sous le Kaiser et encore pendant le république de Weimar. La guerre, le mur de Berlin et la construction de l’autoroute la plus fréquentée d’Allemagne les ont transformés en de modestes habitations d’ou l’histoire, la pollution et le bruit ont chassé l’élite de la société.

    Contexte : la partie sud du quartier de Witzleben
    Vue direction Est de la plateforme de la Funkturm .
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Berlin-Witzleben


    A gauche Neue Kantstraße, au centre l’autoroute A100 et jardins ouvriers, à droite voie de chemins de fer (entre Westkreuz et Berlin Stadtbahn), à l’Est au centre d’image le bâtiment du tribunal Amtsgericht Charlottenburg et les rues limitant le quartier à l’est Suarezstraße et Windscheidstraße

    OSM quartier de Witzleben

    #Berlin #Tegel #Charlottenburg #Wilmersdorf #Eichkamp #A100 #Witzleben #Dernburgstraße #Suarezstraße #Windscheidstraße

    #Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche #Funkturm #Deutschlandhalle #Eissporthalle #Funkturm #ICC #TXL

    #cinéma #histoire

  • Emory University awarded two students $10,000 for their AI study tool, then suspended them
    https://ca.finance.yahoo.com/news/emory-university-awarded-two-students-10000-for-their-ai-study-too
    https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/uljPvl3FtbnP3j0Y2mxjTg--/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjt3PTEyMDA7aD02NzU7Y2Y9d2VicA--/https://s.yimg.com/os/creatr-uploaded-images/2023-06/ddfc9cf0-1042-11ee-bb4f-bf843ef6cbc5

    Trop fun !!!
    L’université Emory offre une bourse pour un système d’IA... puis radie les étudiants qui l’ont mis au point.

    Individuals and organizations are still struggling with how and how much to integrate AI into daily life. Rarely has that been more clear than a case out of Emory University in which the school went from awarding students with an entrepreneurship prize worth $10,000 for their AI-powered studying tool to suspending them for it, 404 Media reports. No, the students didn’t suddenly misuse the tool, known as Eightball, in any way; they did just as they said they would, and all the while, Emory promoted them — until they didn’t.

    Eightball allowed students to turn any coursework or readings into practice tests or flashcards for studying. It also connected to Canvas — the platform professors at Emory use to share course documents with their students. A demo video for Eightball called it similar to ChatGPT but trained on Canvas courses, looking at everything from lectures to slides, rather than students having to upload each PDF individually to the tool.

    Emory’s Honor Council accused Eightball’s creators of cheating, plagiarizing and helping other students violate the Honor Code in November 2023 and the duo shut the tool down. The Council also claimed Eightball attached to Canvas without permission, despite it being stated during the awards competition in Spring 2023. The body launched an investigation into the students, which found that Eightball hadn’t assisted with cheating and that the student creators had never lied about its capabilities.

    Yet, the Honor Council recommended a year suspension for one of the students, Benjamin Craver, and expulsion for the other (who ideated Eightball). The Council’s director called the situation “unprecedented” due to the harm it could cause at Emory. Craver was eventually suspended for the summer and fall 2024 semesters — after which he would need to apply for readmission. He was also given a mark on his permanent record and required to complete an educational program. His co-creator received a one-year suspension.

    Craver filed a lawsuit on May 20 against Emory detailing how Eightball came to be, teachers’ support and use, articles promoting it in the university’s newspaper and that the students had always been transparent in its use. Among other evidence, the lawsuit also shares words of support from the associate dean of Emory’s business school about Eightball following the award and her choice to connect the students with an outside entrepreneur, an Emory Alumnus. “While nothing about Eightball changed, Emory’s view of Eightball changed dramatically,” Craver’s lawsuit states. “Emory concedes that there is no evidence that anyone has ever used Eightball to cheat. And to this day Emory advertises Eightball as an example of student innovation and entrepreneurship.”

    #Intelligence_artificielle #Université #Fun #

  • L’histoire selon ChatGPT | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de/807380/devoir-education-histoire-selon-chatgpt

    Si ces écarts ont pu faire sourire les étudiants, ils ont cependant trouvé moins drôle que les élans d’inventivité non contrôlés de ChatGPT, ou « hallucinations », comme les désigne le jargon de l’IA par un anthropomorphisme abusif, s’étendent aux références bibliographiques.

    L’étudiant qui travaillait sur le physicien Louis Néel avait peiné à collecter des sources pour documenter son travail. Il fut donc surpris de constater que la biographie produite par ChatGPT renvoyait à plusieurs ouvrages universitaires qu’il avait été incapable de trouver, avant d’être encore plus étonné de découvrir que ces références étaient en fait inventées de toutes pièces.

    Une étudiante ayant choisi d’explorer la carrière du médecin Ignace Philippe Semmelweis a non seulement découvert que ChatGPT lui avait suggéré des références inexistantes, bien qu’elles parussent à première vue plausibles, mais que même les vraies références qu’il avait fournies ne mentionnaient Semmelweis que de façon anecdotique.

    Fait intéressant : un des ouvrages mentionnés par ChatGPT était même considéré comme une référence de qualité médiocre par les historiens sérieux du médecin austro-hongrois. Deuxième constat, méthodologique cette fois, l’agent conversationnel était non seulement susceptible d’enrichir l’historiographie d’oeuvres imaginaires, mais même lorsqu’il proposait des références réelles, la qualité de sa revue de littérature pouvait s’avérer faible et peu pertinente.

    D’un point de vue pédagogique, j’aurais pu exploiter ces références bibliographiques inventées pour expliquer aux étudiants la « mécanique » derrière le fonctionnement de ChatGPT. Ses « hallucinations » ne sont pas uniquement dues, comme on l’entend souvent, au fait que les données sur lesquelles il a été entraîné (en gros, le contenu d’Internet jusqu’en 2021) contiennent elles-mêmes des erreurs factuelles ou des informations contradictoires et biaisées, puisque les références erronées qu’il produit n’existent tout simplement pas sur Internet.

    Ces « hallucinations » sont en réalité indissociables de l’outil lui-même, qui reste un très puissant générateur de textes… probabilistes, formant des phrases à partir de la probabilité que des mots apparaissent dans des phrases et des contextes similaires. Autrement dit, ni intelligent ni créatif, ChatGPT est un algorithme qui s’appuie sur des méthodes statistiques de calcul de probabilités et une quantité massive de données d’apprentissage pour générer le texte ayant les chances les plus élevées de répondre « correctement » à une question qui lui est posée.

    Même s’il était entraîné sur un corpus de données « parfaites », la probabilité qu’il génère des erreurs ne serait pas nulle. ChatGPT répond donc en termes probabilistes et non en fonction de critères de vérité ; son « intelligence » n’est par conséquent qu’apparente, comme l’est celle de tous les algorithmes.

    • Comme je l’écrivais hier, il y a pleins de métiers de production de documents où cet à peu près est suffisant, aussi bon, voire meilleur, que ce que l’humain produit. Les boites à consultants, qui ne vendent que du vent pour justifier des fulgurances crétines de décideurs en recherche d’auto-légitimation vont s’en satisfaire.
      https://seenthis.net/messages/1054953#message1055021

      Comme d’habitude, on commence collectivement à mettre les mêmes mots au même moment sur ce que représente cette innovation, pas si crétine dans l’absolu, mais utilisée par les toujours mêmes crétins malveillants.

    • On peut voir la question sous l’angle du contrôle du document produit par l’outil ; dans un certain nombre de cas, tchatgépété va probablement (sic) produire un à peu près relativement voire très correct, qu’il faut nécessairement corriger, à la marge (ou pas), pour en faire un « vrai » document, relu et validé par de la cervelle moite. Dans la plupart des cas, la phase de validation/correction est peu coûteuse et l’outil a effectivement aidé, globalement, en raccourcissant le temps de recherche et de production du « gros » du document. Dans les cas où la production de la machine est trop foireuse, selon le degré d’honnêteté intellectuelle de l’opérateur humain, soit c’est « bien tenté, mais non merci, je ne valide pas » et il faut refaire, soit c’est « oh, ça ira bien, vu les destinataires du document... ».

      Dans les cas où l’opérateur humain ne voit pas que le document produit par la machine est un subtil ramassis de mensonges sans autre consistence que formelle (= il ne résulte d’aucun raisonnement), alors il n’a que ce qu’il mérite :-) Il faudrait simplement évaluer la probabilité de « vrai faux » et décider si on prend le risque, selon les domaines.

  • Statement von Lehrenden an Berliner Universitäten

    "Als Lehrende der Berliner Hochschulen verpflichtet uns unser Selbstverständnis dazu, unsere Studierenden auf Augenhöhe zu begleiten, aber auch zu schützen und sie in keinem Fall Polizeigewalt auszuliefern.

    Unabhängig davon, ob wir mit den konkreten Forderungen des Protestcamps einverstanden sind, stellen wir uns vor unsere Studierenden und verteidigen ihr Recht auf friedlichen Protest, das auch die Besetzung von Uni-Gelände einschließt. Die Versammlungs- und Meinungsfreiheit sind grundlegende demokratische Rechte, die auch und gerade an Universitäten zu schützen sind. Angesichts der angekündigten Bombardierung Rafahs und der Verschärfung der humanitären Krise in Gaza sollte die Dringlichkeit des Anliegens der Protestierenden auch für jene nachvollziehbar sein, die nicht alle konkreten Forderungen teilen oder die gewählte Aktionsform für nicht geeignet halten.

    Es ist keine Voraussetzung für grundrechtlich geschützten Protest, dass er auf Dialog ausgerichtet ist. Umgekehrt gehört es unseres Erachtens zu den Pflichten der Universitätsleitung, solange wie nur möglich eine dialogische und gewaltfreie Lösung anzustreben. Diese Pflicht hat das Präsidium der FU Berlin verletzt, indem es das Protestcamp ohne ein vorangehendes Gesprächsangebot polizeilich räumen ließ. Das verfassungsmäßig geschützte Recht, sich friedlich zu versammeln, gilt unabhängig von der geäußerten Meinung. Die Versammlungsfreiheit beschränkt zudem nach der Rechtsprechung des Bundesverfassungsgerichts ("Fraport") das Hausrecht auch für Orte, die, wie wohl auch der Universitätscampus der FU Berlin, öffentlich zugänglich sind und vielfältigen, darunter öffentlichen Zwecken dienen.

    Wir fordern die Berliner Universitätsleitungen auf, von Polizeieinsätzen gegen ihre eigenen Studierenden ebenso wie von weiterer strafrechtlicher Verfolgung abzusehen. Der Dialog mit den Studierenden und der Schutz der Hochschulen als Räume der kritischen Öffentlichkeit sollte oberste Priorität haben - beides ist mit Polizeieinsätzen auf dem Campus unvereinbar. Nur durch Auseinandersetzung und Debatte werden wir als Lehrende und Universitäten unserem Auftrag gerecht."

    Possibility to sign and signatures here: https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfVy2D5Xy_DMiaMx2TsE7YediR6qifxoLDP1zIjKzEl9t1LWw/viewform

    #statement #protest_camp #police_violence #Berlin #university #FU #academia #Gaza #Germany

    • Großer Unmut über Brief von Berliner Dozenten zu Gaza-Krieg

      09.05.20249. Mai 2024

      Etwa 100 Lehrkräfte an Berliner Hochschulen haben sich in einem Brief hinter propalästinensische Demonstranten gestellt. Das löst eine breite Welle der Empörung aus.

      https://static.dw.com/image/69036464_1004.webp

      Bundesbildungsministerin Bettina Stark-Watzinger hat sich empört über eine Unterstützer-Erklärung von Berliner Hochschuldozenten für pro-palästinensische Proteste gezeigt. „Dieses Statement von Lehrenden an Berliner Universitäten macht fassungslos“, sagte Stark-Watzinger der „Bild“-Zeitung. Statt sich klar gegen Israel- und Judenhass zu stellen, würden „Uni-Besetzer zu Opfern gemacht und Gewalt verharmlost“. Dass es sich bei den Unterstützern der Proteste um Lehrende handele, sei „eine neue Qualität“, betonte die FDP-Politikerin. Gerade sie müssten „auf dem Boden des Grundgesetzes stehen“. Aus ihrer Sicht sei es „richtig, wenn Hochschulleitungen bei Antisemitismus und Gewalt schnell handeln und die Polizei einschalten“.

      Die deutsche Bildungsministerin Bettina Stark-Watzinger

      Am Mittwoch hatten Demonstrierende ein Protestcamp auf einem Hof der Freien Universität (FU) errichtet. Die Hochschule schaltete rasch die Polizei ein und ließ das Gelände räumen. Der Lehrbetrieb wurde für den Tag weitgehend eingestellt. Die Polizei bilanzierte am Mittwoch, es seien 79 Personen vorübergehend festgenommen worden, gegen sie gebe es Strafermittlungs- und Ordnungswidrigkeitsverfahren. Eine Gruppe mit dem Namen #Student_Coalition_Berlin forderte die Universitäten in Berlin unter anderem dazu auf, sich für eine Waffenruhe im Gazastreifen einzusetzen und Israel „akademisch und kulturell“ zu boykottieren.

      Die Gruppe hatte in der vergangenen Woche bereits zu einer Protestaktion an der Humboldt-Universität aufgerufen. Die Protestkundgebung am Freitag hatte einen Polizeieinsatz ausgelöst. Dabei war es laut Polizei auch zu „volksverhetzenden Aufrufen“ gekommen.

      Recht auf friedlichen Protest?

      In einer am Mittwoch online veröffentlichten Erklärung stellten sich rund 100 Dozenten verschiedener Berliner Hochschulen hinter die Proteste. „Unabhängig davon, ob wir mit den konkreten Forderungen des Protestcamps einverstanden sind, stellen wir uns vor unsere Studierenden und verteidigen ihr Recht auf friedlichen Protest, das auch die Besetzung von Uni-Gelände einschließt“, hieß es in dem „Statement von Lehrenden an Berliner Universitäten“.

      Berliner Polizisten tragen propalästinensische Demonstrierende vom Campus weg

      Zudem forderten die Lehrkräfte die Universitätsleitungen auf, „von Polizeieinsätzen gegen die eigenen Studierenden ebenso wie von weiterer strafrechtlicher Verfolgung abzusehen“. In der Erklärung wird die „Dringlichkeit des Anliegens der Protestierenden“ mit dem israelischen Vorgehen im Gazastreifen und der humanitäre Lage in dem Palästinensergebiet als „nachvollziehbar“ begründet. Der Angriff der militant-islamistischen Palästinenserorganisation Hamas, der den Krieg im Gazastreifen auslöste, sowie die verschleppten israelischen Geiseln werden darin hingegen nicht erwähnt. Die EU, die US, Deutschland und andere Länder stufen die Hamas als Terrororganisation ein.

      Heftige Kritik aus der Union

      Scharfe Kritik an dem Brief kam auch von Berlins Regierendem Bürgermeister Kai Wegner. „Für die Verfasser dieses Pamphlets habe ich überhaupt kein Verständnis“, sagte der CDU-Politiker der „Bild“-Zeitung. Die Berliner Universitäten seien und blieben „Orte des Wissens, des kritischen Diskurses und des offenen Austauschs“. „Antisemitismus und Israelhass sind aber keine Meinungsäußerungen, sondern Straftaten“, betonte Wegner. Er habe „volles Vertrauen“, dass die Berliner Polizei „gegen solche Straftaten auch weiterhin konsequent rechtsstaatlich“ vorgehe.

      Kai Wegner, Regierender Bürgermeister von Berlin

      Auch die stellvertretende Bundesvorsitzende der CDU, Karin Prien, zeigte sich empört. Sie sei „fassungslos, wie Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler auf das humanitäre Leid in Gaza verweisen, ohne die Geiseln der Hamas mit nur einer Silbe zu erwähnen“, erklärte sie.

      Unionfraktionsvize Andrea Lindholz bezeichnete den Brief als einen „Tiefpunkt für die deutsche Wissenschaft“. Sie habe „null Verständnis dafür, wenn Professoren und Dozenten einen Mob von Antisemiten und Israelhassern verteidigen“. Wissenschaft und Lehre mit Aktivismus zu verknüpfen, sei „brandgefährlich für die Hochschulen als Institutionen“, kritisierte die CSU-Innenpolitikerin.

      Der Präsident des Zentralrats der Juden in Deutschland, Josef Schuster, zeigte sich enttäuscht von den Unterzeichnern des Schreibens. Den Aktivisten gehe es „weniger um das Leid der Menschen in Gaza, sondern sie werden von ihrem Hass auf Israel und Juden angetrieben“, sagte er der „Bild“-Zeitung. „Gerade von Hochschuldozenten hätte ich erwartet, dass dies zumindest klar benannt wird, wenn sich schon für diese Form des Protestes eingesetzt wird.“

      Ruf nach freier Meinungsäußerung

      Der Botschafter der Palästinensischen Autonomiebehörde in Deutschland, Laith Arafeh, wies hingegen Kritik an den propalästinensischen Protesten zurück. Der Spielraum für freie Meinungsäußerung und die akademische Freiheit mit Blick auf Israel und den Gaza-Krieg gehe immer weiter zurück, sagte er der Deutschen Presse-Agentur. „Wir verurteilen alle Formen von Fanatismus einschließlich Antisemitismus“, so der Botschafter. „Genauso verurteilen wir den systematischen Einsatz falscher Antisemitismus-Vorwürfe gegen alle Stimmen, die ein Ende des Krieges fordern.“ Er beziehe keine Position zu den Studentenprotesten, weil das eine Einmischung in innere Angelegenheiten wäre, sagte der Diplomat. „Aber ich unterstütze jedermanns Recht auf freie Äußerung, jedermanns Meinungsfreiheit, überall, jederzeit.“

      https://www.dw.com/de/gro%C3%9Fer-unmut-%C3%BCber-brief-von-berliner-dozenten-zu-gaza-krieg/a-69036601

    • Erklärung von Vorstand und wissenschaftlichem Beirat der DAVO zur Kritik am Statement von Lehrenden der FU Berlin zum Vorgehen des Präsidiums der Universität gegenüber Protestierenden

      Mit großer Sorge und Bestürzung blicken der Vorstand und wissenschaftliche Beirat der „Deutschen Arbeitsgemeinschaft Vorderer Orient für gegenwartsbezogene Forschung und Dokumentation e.V. (DAVO)“ auf die aktuellen Verunglimpfungen von Lehrenden an Berliner Universitäten. Diese hatten in einem Statement die Hochschulleitung dafür kritisiert, dass sie auf eine Besetzung von Hochschulräumen unmittelbar mit polizeilicher Räumung reagiert und nicht zunächst den Dialog gesucht habe.

      Seit der Veröffentlichung des Statements, das mittlerweile mehr als 1300 Personen aus wissenschaftlichen Einrichtungen unterschrieben haben, sehen sich die Unterzeichnerinnen und Unterzeichner, zu denen auch mehrere DAVO-Mitglieder gehören, einer Diffamierungskampagne in den Medien ausgesetzt, die ihnen Judenfeindlichkeit und Terrorverharmlosung unterstellt. Sie spielen damit einer zunehmenden Wissenschaftsfeindlichkeit in die Hände und markieren einzelne Lehrende durch die Veröffentlichung ihrer Namen und Fotos als Zielscheibe von Angriffen. Mit besonderer Erschütterung nehmen wir zur Kenntnis, dass die Bundesministerin für Bildung und Forschung, Bettina Stark-Watzinger, anstatt sich hinter die Wissenschaftler*innen zu stellen, den Lehrenden ohne weitere Begründung vorwarf, nicht auf dem Boden des Grundgesetzes zu stehen.

      Die Berliner Lehrenden haben sich weder zu einer bestimmten Position im Nahostkonflikt bekannt noch sich gegenüber der israelischen Regierung oder gar dem Judentum in irgendeiner Weise positioniert, sondern lediglich die Berliner Universitätsleitungen aufgefordert, den Dialog mit den Studierenden zu suchen sowie die Hochschulen als Räume kritischer Auseinandersetzung und Debatte zu schützen. Unabhängig davon, ob man diese Position teilt, bewegt sie sich im Rahmen der grundgesetzlich geschützten Meinungsfreiheit. Sie fordert ein, sich auf die in der aktuellen Situation dringend nötige Rolle wissenschaftlicher Institutionen als Diskursräume zu besinnen.

      Der Vorstand und der wissenschaftliche Beirat der Deutschen Arbeitsgemeinschaft Vorderer Orient stellen sich hinter die Berliner Lehrenden und ihr Recht auf freie Meinungsäußerung und weisen deren unsubstantiierte Verunglimpfung als grundgesetzfeindlich und antisemitisch entschieden zurück. Sie bekennen sich zur Wissenschaftsfreiheit und zu dem Ziel, an den Hochschulen Räume für kritische Debatten gerade auch zu schwierigen und konfliktbehafteten Themen zu öffnen, anstatt sie zu verengen. Sie wenden sich zudem gegen die pauschale Diskreditierung ganzer Fächer, denen es auch weiterhin möglich sein muss, fundierte und differenzierte Expertise zum Nahostkonflikt in die öffentlichen Debatten einzubringen. Dies gehört zu den Kernaufgaben von Universitäten und Forschungseinrichtungen.

      Vorstand und wissenschaftlicher Beirat der „Deutschen Arbeitsgemeinschaft Vorderer Orient für gegenwartsbezogene Forschung und Dokumentation e.V. (DAVO)“:

      Dr. Silvana Becher-Çelik (Mainz)
      Dr. Philipp Bruckmayr (Freiburg)
      Prof. Dr. Thomas Demmelhuber (Erlangen)
      Prof. Dr. Georg Glasze (Erlangen)
      Prof. Dr. Aymon Kreil (Ghent)
      Prof. Dr. Günter Meyer (Mainz)
      Prof. Dr. Johanna Pink (Freiburg)
      Prof. Dr. Irene Schneider (Göttingen)
      Prof. Dr. Udo Steinbach (Berlin)

      https://davo1.de/de/statement-protest-berliner-unis

    • Stellungnahme der DGS zu Mediendarstellungen von Akademiker:innen im Rahmen politischer Proteste zum Israel-Gaza-Konflikt
      München, 13. Mai 2024
      13.05.2024

      Im Rahmen des aktuellen Kriegs Israels in Gaza, der auf den antisemitischen Terror der Hamas vom 7.10.2023 reagiert, finden weltweit und so auch in Deutschland Proteste u.a. an Universitäten statt. Nachdem in Berlin (wie anderswo) die Proteste Anfang Mai 2024 zum Teil von der Polizei aufgelöst wurden, haben Hunderte Lehrende an (insbes. Berliner) Universitäten einen offenen Brief unterzeichnet, in dem sie das Vorgehen gegen die (›pro-palästinensischen‹) Proteste kritisieren und die Universitätsleitungen dazu aufrufen, auf Dialog statt polizeiliche und juristische Maßnahmen zu setzen. Dieser Brief ist in den Medien sowie der Politik breit und intensiv diskutiert worden – im Sinne einer lebendigen pluralen Demokratie zu Recht. Allerdings hat sich im Anschluss eine regelrechte Medienkampagne entwickelt, die wir als wissenschaftlicher Fachverband inakzeptabel finden. Dagegen wenden wir uns.

      Wir verurteilen mit dieser Stellungnahme die mediale Diffamierung und personalisierte, pauschale Verurteilung von Lehrenden, darunter auch Soziolog:innen. Es ist zutiefst beunruhigend, dass in einer aktuellen Kampagne (insbesondere BILD vom 10.05.2024) Wissenschaftler:innen – darunter auch jüdische und renommierte Forscher:innen zum Nationalsozialismus, der Shoah und im Bereich des Antisemitismus – durch Massenmedien individuell angeprangert und (ausgerechnet) in Deutschland als ›Täter‹ (sic!) diffamiert werden. Es scheint, dass dabei bestimmte Disziplinen (so auch die Soziologie) und Forschungsfelder (etwa die Postcolonial Studies) als angeblich per se politisch und antisemitisch ins Visier genommen werden. Derartig pauschale, zum Teil klar falsche und diffamierende Darstellungen haben unter Umständen weitreichende forschungspolitische Folgen, vor denen wir warnen. Einer lebendigen politischen Debatte schaden derartige Kampagnen, sie vergiften das Diskussionsklima und haben verheerende Folgen für die Personen, die dabei an den medialen Pranger gestellt werden. Wir halten zudem die Rolle und Aussagen der Wissenschaftsministerin und der Staatssekretärin in diesem Zusammenhang für äußerst bedenklich: Per social media (8.5. auf der Plattform X) ›Lehrende‹ pauschal in die Nähe des Antisemitismus zu rücken, als gewaltverharmlosend zu bezeichnen und gegenüber der BILD-Zeitung durch Suggestion anzuzweifeln, dass sie ›auf dem Boden des Grundgesetzes stehen‹, ist politisch mindestens fragwürdig.

      Die Deutsche Gesellschaft für Soziologie (DGS) positioniert sich ausdrücklich nicht inhaltlich zu den aktuellen Protesten im Einzelnen und auch nicht zu den Forderungen des offenen Briefes. Die DGS verurteilt klar jeglichen Antisemitismus und jegliche gruppenbezogene Menschenfeindlichkeit; sie wirkt daraufhin, dass auch Hochschulen Orte sind, an denen alle Mitglieder – Studierende, Forschende, administratives und technisches Personal – im rechtlich legitimen Rahmen respektiert und gewaltfrei arbeiten und sich politisch auseinandersetzen können, ohne Diffamierungen oder Bedrohungen befürchten zu müssen.

      Prof. Dr. Paula-Irene Villa Braslavsky (Vorsitzende)
      München, 13.05.2024

      https://soziologie.de/aktuell/meldungen-des-vorstands/news/stellungnahme-der-dgs-zu-mediendarstellungen-von-akademikerinnen-im-rahme

    • Mediale Hetze gegen Wissenschaftler*innen und die Anstachelung durch Ministerin gefährdet die Wissenschaftsfreiheit!

      Stellungnahme der Vereinigung Demokratischer Juristinnen und Juristen (VDJ) vom 13. Mai 2024

      Die Vereinigung Demokratischer Juristinnen und Juristen (VDJ) verurteilt mediale Hetze und Polizeigewalt als Angriffe auf die Institution der Universität

      Als Demokratische Jurist*innen sind wir schockiert über die jüngsten Angriffe auf die Wissenschaft-, Meinungs- und Berufsfreiheit durch Regierungspolitiker*innen und einen großen Teil der Medien. Am 07. Mai hatten Studierende der Freien Universität Berlin ein Protestcamp auf dem Campus der Universität errichtet, um gegen die Beteiligung der Bundesrepublik im Krieg in Gaza zu demonstrieren. Die Leitung der Universität ließ das Camp von der Polizei räumen. Bilder von der Räumung dokumentieren das brutale Vorgehen der Polizei und die Verhöhnung der Studierenden durch die Uniformierten. Der Regierende Oberbürgermeister von Berlin, Kai Wegener, lobte das Vorgehen ausdrücklich.

      In Reaktion auf die Räumung verfassten Berliner Wissenschaftler*innen einen offenen Brief, dem sich mittlerweile weit mehr als 1.000 Lehrende angeschlossen haben. In dem Brief verurteilen sie die Räumung des Camps und die Art und Weise wie diese geschah. Sie mahnen einen Dialog auch mit abweichenden Positionen an. Der sofortige Einsatz der Polizei gegen den gewaltfreien Protest wird als unvereinbar mit der Institution der Universität betrachtet.

      Diesen offenen Brief nahm Bundeswissenschaftsministerin Stark-Watzinger zum Anlass, den Unterzeichnenden, die weder zu den inhaltlichen Forderungen der Studierenden noch zur Situation in Israel/Palästina Stellung bezogen hatten, die Verteidigung von Israelhass und Antisemitismus vorzuwerfen. Medienkonzerne, allen voran Springer, stellen einzelne Wissenschaftler*innen daraufhin an den Pranger und erklärten sie zu Befürworter*innen von Terror und Antisemitismus.

      Statt sich erkenntnisoffen und ehrlich mit dem Anliegen der Studierenden und insbesondere dem Inhalt des Schreibens der Wissenschaftler*innen auseinanderzusetzen, hat Stark-Watzinger mit vorschnell formulierten, schwersten Vorwürfen deren Stellung als Universitätsangehörige und Forschende beschädigt. Sie hat eine Stimmung angeheizt, in der die mediale Jagd auf einzelne Personen eröffnet wurde. Sollte es zu Übergriffen auf die Betroffenen kommen, trägt sie dafür auch persönliche Verantwortung. Statt durch eine ausgewogene Stellungnahme die Wogen zu glätten, hat sie sich bewusst in eine mediale Hetzkampagne einbinden lassen und die Institution der Universität, die auf offenem Austausch und Vertrauen beruht, nachhaltig beschädigt.

      Für uns als Demokratische Jurist*innen ist die Universität ein besonders geschützter Raum, durch den ein freier Diskurs – als Voraussetzung für neue Erkenntnis – erst ermöglicht wird. Diesen Schutzraum gewährt das Grundgesetz allen Universitätsangehörigen – auch den Studierenden. Sie sind nicht stille Konsument*innen von Bildungsangeboten, sondern essenzieller Bestandteil des Austauschs, der Prüfung und Festigung von Wissen. Dieser Austausch benötigt einen offenen Raum für Dissens. Es ist nicht Sache von Regierenden den Rahmen des Diskurses oder die Reichweite des Dissenses festzulegen. Bereits darin liegt ein schwerer Angriff auf die Wissenschaftsfreiheit, durch den der offene Erkenntnisprozess autoritär abgebrochen wird.

      Artikel 5 des Grundgesetzes gewährt die Wissenschafts- und Meinungsfreiheit als essenzielle Voraussetzungen einer freien und demokratischen Gesellschaft. Es ist mit dem Grundgesetz unvereinbar, Angehörige der Universität auf bestimmte Regierungspositionen festzulegen oder sie einem Bekenntniszwang auszusetzen. Der Staat kann seine Regierungsräson nicht zur Eintrittskarte für den wissenschaftlichen Diskurs machen. Das verletzt neben der Wissenschaftsfreiheit auch die Berufsfreiheit der Betroffenen.

      Als Demokratische Jurist*innen verurteilen wir zudem die zunehmende Brutalität polizeilicher Einsätze. Die Art, wie Universitätsangehörige verhöhnt wurden, ist ein Warnsignal für den Zustand der deutschen Polizei. Für uns stehen die beschriebenen Angriffe im Kontext einer Ausdehnung exekutiver Gewalt gegen die Zivilgesellschaft. Als Rechtsstaat definierte das Grimm‘sche Wörterbuch bereits vor 170 Jahren kurz und treffend ein „staatswesen, dessen zweck der rechtsschutz aller seiner bürger ist“. Diesen Schutz individueller Rechtsgüter müssen die Regierenden befördern und nicht gewaltsame polizeiliche Einsatzformen. Wer den Begriff des Rechtsstaats aufruft, kann damit niemals die Härte des Polizeiknüppels rechtfertigen.

      – Unsere Solidarität gilt allen Unterzeichnenden des „Statements von Dozierenden an Berliner Universitäten“
      – Wir verurteilen die mediale Hetze durch die Verantwortlichen in Politik und Medien
      – Wir verurteilen die Räumung des Protestcamps mittels Polizeigewalt
      – Als Demokratische Jurist*innen ist unser Ziel die Sicherung universitärer Freiheit

      https://soziologie.de/aktuell/meldungen-des-vorstands/news/stellungnahme-der-dgs-zu-mediendarstellungen-von-akademikerinnen-im-rahme

    • Pro-Palästina-Proteste in Berlin: Wer, wenn nicht Studierende – wo, wenn nicht an Universitäten?

      Der Krieg, den die israelische Regierung in Reaktion auf das Hamas-Massaker an israelischen Männern, Frauen und Kinder und angesichts der noch immer nicht befreiten Geiseln führt, ruft weltweit immer größere Kritik hervor.

      Dass nach mehr als 34.000 Toten, davon 13.000 Kinder, dem zusätzlich drohenden Verhungern eines Teils der palästinensischen Bevölkerung und der Zerstörung aller Universitäten in Gaza mit dem Tod tausender Kommilitoninnen und Kommilitonen auch an deutschen Universitäten protestiert wird, sollte niemanden verwundern. Die Angriffe der israelischen Armee auf Rafah und die Verzehnfachung deutscher Waffenexporte nach Israel in einer völkerrechtlich bedrohlichen Situation haben zudem eine neue Dringlichkeit für öffentliche Proteste hierzulande erzeugt.

      Dass Studierende auf Unrecht aufmerksam machen, hat Tradition. Wer, wenn nicht sie – wo, wenn nicht an Universitäten?

      Allerdings wird nun vor allem über das „wie“ der Proteste diskutiert statt über das „warum“. Dies hängt vor allem damit zusammen, dass zum Teil verbotene Slogans gerufen und der Boykott israelischer Institutionen gefordert wurde. Natürlich ist es nachvollziehbar, dies gerade in Deutschland abzuwehren.

      Zentral: Das Trauma des 7. Oktober in die Protestlogik aufnehmen

      Es ist eine unerträgliche Situation, wenn Plakate und Parolen bei jüdischen Studierenden die Angst auslösen, Israel solle von der Landkarte getilgt werden. Für die Legitimität der Proteste wäre es zentral, das Trauma des 7. Oktober und das Schutzbedürfnis der jüdischen und israelischen Studierenden, die sich auf dem Campus bedroht oder unsicher fühlen, in die Protestlogik aufzunehmen – und zwar bevor nächste Proteste stattfinden.

      Die verständliche Angst davor, dass sich hinter der scharfen Kritik an Israel nicht doch etwas anderes verbirgt – zumal antisemitische Straftaten weltweit angestiegen sind – darf jedoch nicht darin münden, die Proteste gegen Krieg und Besatzung vorauseilend zu sanktionieren.

      Es ist die Aufgabe von uns Lehrenden, hier gemeinsam mit den Studierenden Strategien zu durchdenken, die friedlichen Protestaktionen Raum geben und gleichzeitig die Latenz und Gefahr des Antisemitismus genauer im Blick haben. Dazu gehört aber auch, zu klären was nicht antisemitisch ist, gerade weil fast jedes Sprechen über den Konflikt so toxisch ist und das Begriffsarchiv des außerparlamentarischen Widerstands diskreditiert wirkt.

      Akute Belastung auch für palästinensische und arabische Studierende

      Auch für unsere palästinensischen und arabischen Studierenden gibt es eine akute Belastung, die wir als Lehrende adressieren müssen – vor allem, weil durch die enormen Todeszahlen in Gaza viele Studierende in Angst und Trauer um Angehörige sind. Das alles macht einen multipel verletzten Raum auf, der nicht einfach administrativ reguliert werden kann wie sonst. Wie unsere amerikanischen Kolleg*innen es bereits erfahren: Die Schwierigkeit für uns Lehrende ist aktuell, uns um die Sicherheit aller unserer Studenten zu kümmern, einschließlich der Demonstranten, von denen nicht wenige Juden sind.

      Neben der gerechtfertigten Kritik ist zu fragen, warum das menschenrechtliche und humanistische Anliegen der Proteste – gegen Krieg, Besatzung, Erniedrigung, Hunger und Tod – medial komplett untergeht. Die Studentinnen und Studenten sind mit aggressiven Vorwürfen konfrontiert, die in ihrer Radikalität folgenreich sind: Aus ihnen wird ein „Judenhassermob“ gemacht, der Israel auslöschen wolle und Terrorismus verherrliche – das kommt nicht nur von Seiten der Boulevardpresse.

      Es wäre wichtig für unsere demokratische Kultur verbal abzurüsten und den Studierenden die Fähigkeit zur Komplexität nicht von vorneherein abzusprechen.
      Naika Foroutan

      Dabei offenbart sich ein Unvermögen zu unterscheiden: zwischen jahrhundertealten und kontinuierlichen Ressentiments gegen Juden und der Kritik an einer in Teilen rechtsextremistischen israelischen Regierung und einer anhaltenden Besatzung. Wobei natürlich auch eine Kritik an der israelischen Regierung als „Umwegkommunikation“ für antisemitische Aussagen instrumentalisiert werden kann.

      Kritikfähigkeit der Studierenden stärken

      Es wäre wichtig für unsere demokratische Kultur hier verbal abzurüsten und den Studierenden die Fähigkeit zu dieser Komplexität nicht von vorneherein abzusprechen. Dort, wo sie offensichtlich fehlt, in Agitation umschlägt und von radikalisierenden Akteuren überschattet wird oder gar eine Straftat geschieht, muss dies verfolgt werden. Parallel wäre es die Aufgabe von uns Lehrenden, die Kritikfähigkeit so zu schärfen, dass dies aus den eigenen Reihen der Studierenden erkannt und unterbunden werden kann. Das muss eine gemeinsame Aufgabe sein.

      Daneben gibt es aber auch eine weitere Dimension: Mit dem Vorwurf des Antisemitismus werden aktuell weltweit Kultureinrichtungen und Universitäten diskreditiert. So wie auch andere Institutionen, die nach dem Zweiten Weltkrieg entstanden sind, um den gesellschaftlichen Zusammenhalt zu regulieren: die Vereinten Nationen, der Internationale Gerichtshof, das Rote Kreuz, Amnesty International etc.

      Diese Dimension ist umso wichtiger zu beachten, als die internationale Neue Rechte versucht, sich diesen Vorwurf zu Nutze zu machen. Ihr taktisches Ziel ist die Zerstörung des gesellschaftlichen Zusammenhalts – als Kernelement der Nachkriegsordnung und des wertebasierten Rechtssystems. Sie setzen dabei gezielt auf die emotionalen Reaktionen liberaler Akteure.

      Martin Sellner etwa, Vordenker der Identitären Bewegung, schrieb schon kurz nach dem 7. Oktober in der rechtsnationalen Zeitschrift Sezession: „Die radikalen Aussagen vieler Linksliberaler sind emotionale Dammbrüche, die das Denken und Sprechen in der BRD verändern können, wenn wir richtig mit ihnen umgehen“. Er bezog sich dabei auf Aussagen reichweitenstarker liberaler Akteure auf Social Media, die „Pauschalabschiebungen für Afroaraber forderten, weil sie Antisemiten seien“. Er schlägt weiter vor, den Schock des 07. Oktober und die einsetzende moralische Panik zu nutzen, um die Remigrationspläne der Neuen Rechten umzusetzen.

      Der Raum für Widerspruch wird eingeschränkt

      Weil zurecht niemand auf dem Vorwurf des Antisemitismus sitzen bleiben möchte, müssen Lehrende dafür einstehen, dass nicht reflexhaft und vorauseilend etablierte Verfahrenscodizes der offenen Gesellschaft aufgeopfert werden – die Polizei zum Räumen übergeht, noch bevor alle anderen regulierenden Maßnahmen ausgereizt wurden, Dialogbereitschaft negiert wird, noch bevor ein Dialogversuch unternommen wurde und Antisemitismus deklariert wird, sobald Begriffe wie Siedlerkolonialismus oder Apartheid fallen: Auch wenn man diese kritisch sieht, stellen sie analytische Kategorien dar, um die genau an Universitäten gestritten und gerungen werden muss.

      Parallel erfolgt eine Kriminalisierung palästinensischer Symbole wie die Kufiya oder die Palästinafahne, die medial zu antisemitischen Zeichen deklariert werden, wodurch der performative Raum für Widerspruch eingeschränkt wird. Schon das Palästinensertuch auf dem Campus wird somit zum subkutanen Angst-Symbol für jüdische Studierende. Welche Folgen hat das für ihr Zusammentreffen mit palästinensischen und arabischen Kommiliton*innen? Sind sie sich gegenseitig schon bedrohlich, bloß weil sie da sind?

      Konflikte sprachlich und intellektuell zu reflektieren – dafür sind Universitäten da.
      Naika Foroutan

      Abgesehen davon, dass Studierende einen Widerspruch zum propagierten Schutz der Meinungs- und Wissenschaftsfreiheit spüren, haben sie durch eine globalere biografische Vernetzung, technologische Versiertheit und soziale Medien Zugang zu einem internationalen Wissen, das nicht ausschließlich aus einer spezifisch bundesrepublikanischen Vergangenheit rührt.

      In den letzten Monaten aber haben viele Lehrende versucht, das Weltgeschehen um Israel und Palästina aus den Seminaren auszuklammern – aus Angst, dass es kontroverse Diskussionen geben könnte, mit antisemitischen oder rassistischen Untertönen. Es fällt auf, dass ein Sprechen über diesen Konflikt jahrelang gemieden wurde. Das Repertoire wirkt eingerostet und nicht mehr adäquat, um die Dynamik des Geschehens in Worte zu fassen. Das merkt man nicht nur den Slogans an. Konflikte sprachlich und intellektuell zu reflektieren – dafür sind Universitäten da.

      Die künstliche Stille könnte zu den lautstarken Gegenreaktionen der Studierenden beigetragen haben. Sie sind an unsere Universitäten gekommen, in dem Glauben, dass alle zentralen Probleme und Konflikte der Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft genau hier besprochen werden können. Die Auseinandersetzung mit Begriffen und Gedanken, die gesellschaftlich, politisch, historisch problematisch sind, waren oder werden könnten, ist ein zentraler Bestandteil des Bildungsprozesses. Der nächste Schritt muss sein, den Nahost-Konflikt zu dialogisieren – statt ihn zu externalisieren. Er ist mitten unter uns.

      Als Dozent*innen haben wir ein Ethos: Wir sind in diesem Beruf, um zu lehren, um Fehler zu tolerieren und dann zu korrigieren und um sehr jungen Menschen, die zu uns kommen, den Weg in ihre Zukunft zu ebnen. Es bleibt das bedrückende Gefühl, dass wir als Lehrende versagt haben, wenn unsere Studierenden von der Polizei abgeführt werden.

      https://archive.ph/2024.05.14-080539/https:/www.tagesspiegel.de/wissen/pro-palastina-proteste-in-berlin-wer-wenn-nicht-studierende--wo-wenn-nicht-a

      ping @cdb_77

    • GEW BERLIN verurteilt Diffamierung von Hochschulangehörigen
      15.05.2024

      Die GEW BERLIN verurteilt den diskriminierenden Umgang der BILD-Zeitung und von politischen Verantwortungsträger*innen mit öffentlichen Äußerungen zu Protesten im Zusammenhang mit dem Israel-Gaza-Konflikt.

      Martina Regulin, Vorsitzende GEW BERLIN: „Wir sind bestürzt darüber, dass Wissenschaftler*innen und andere Hochschulangehörige individuell angeprangert und als „Täter*innen“ diffamiert werden, nur weil sie sich in einer öffentlichen Erklärung für das Recht auf politischen Protest in Hochschulen einsetzen. Derartige Kampagnen heizen die politische Debatte in unsäglicher Weise an und sind Wasser auf die Mühlen radikaler Akteure in diesem Konflikt. Hochschulen müssen öffentliche und angstfreie Orte für politische Diskussionen und legitime Proteste bleiben.“

      Die Massaker der Hamas und die Geiselnahmen israelischer Staatsangehöriger vom 7. Oktober 2023 waren der Auslöser des aktuellen Krieges. Das darf in der Debatte um das furchtbare Leid der Menschen im Gazastreifen und der vielen Opfer des aktuellen Krieges niemals vergessen werden. Dennoch muss Protest gegen Ausmaß und Form der militärischen Reaktion Israels möglich sein.

      „Es kann doch niemanden ernsthaft verwundern, dass dieser Konflikt auch in Deutschland und den hiesigen Hochschulen Menschen auf die Straße treibt. Protest muss möglich sein und darf nicht durch polizeiliche Maßnahmen erstickt werden, erst recht nicht in einer Bildungseinrichtung. Gemeinsames Ziel muss es sein, die Hochschulen zu einem Ort der Debatte zu machen, an der alle angstfrei teilhaben können. Das bedeutet auch, antisemitischen und menschenverachtenden Aussagen klar entgegenzutreten. Die GEW BERLIN verurteilt entschieden jeglichen Antisemitismus und jede Form von gruppenbezogener Menschenfeindlichkeit. Explizit lehnen wir auch die Forderung nach einem Boykott israelischer Wissenschaftseinrichtungen ab. Gerade jetzt ist der Austausch mit der israelischen Öffentlichkeit und Wissenschaft von großer Bedeutung“, so Martina Regulin weiter.

      Die GEW BERLIN steht als Bildungsgewerkschaft und Vertretung der Beschäftigten an Hochschulen an der Seite der von der Kampagne betroffenen Hochschulangehörigen.
      Martina Regulin: „Wir begrüßen es, dass sich auch die Freie Universität Berlin ungeachtet unterschiedlicher Einschätzungen des Offenen Briefes vor ihre Mitglieder stellt und angekündigt hat, eine Beschwerde beim Presserat gegen die Angriffe der BILD-Zeitung einzulegen sowie rechtliche Schritte gegen die Diffamierungen zu prüfen. Es ist unerlässlich, dass Hochschulen ihre Lehrenden, Beschäftigten und Studierenden vor derartigen Anfeindungen schützen. Die politischen Verantwortungsträger*innen im Bund und im Land Berlin sind angehalten, die Hochschulen in der aufgeheizten Debatte zu unterstützen, Dialog zu fördern und die Stellen zu stärken, die sich gegen Antisemitismus und jegliche Form von Rassismus und Diskriminierung einsetzen.“

      https://www.gew-berlin.de/presse/detailseite/gew-berlin-verurteilt-diffamierung-von-hochschulangehoerigen

    • Dialog und Meinungsfreiheit an den Universitäten
      Pressemitteilung vom 15.05.2024

      Niemand muss gut finden, wie die letzte Woche vom Theaterhof der Rostlaube geräumten Studierenden ihre Besetzung begründet haben. Ihre Meinung dürfen sie im Rahmen des gesetzlich Erlaubten aber genauso äußern wie diejenigen, die die Aktion falsch finden. Daher erklärt sich ver.di Berlin-Brandenburg solidarisch mit allen, die an den Universitäten weiterhin gewaltfrei einen kritischen öffentlichen Dialog auch zu schwierigen Themen führen wollen – und verurteilt die angeordnete Räumung, die mediale Hetze der Bild-Zeitung und andere Einmischungen von außen in die grundrechtlich garantierte Meinungsvielfalt an Universitäten.

      Berliner Lehrende hatten die polizeiliche Räumung eines Protestcamps an der FU Berlin öffentlich kritisiert und das Grundrecht auf Protest und Meinungsäußerung insbesondere an Hochschulen verteidigt. In Reaktion auf die Stellungnahme kam es zu einer verunglimpfenden Berichterstattung durch die Bild-Zeitung und zu diffamierenden Äußerungen in den sozialen Medien.

      „Dass Lehrende öffentlich an den Pranger gestellt werden, wenn sie sich für die Verteidigung von Grundrechten an Hochschulen einsetzen, nehmen wir nicht hin. Gegen eine solche Verunglimpfung von Hochschullehrenden durch die Bild-Zeitung hätte Unterstützung von höchster Stelle kommen sollen“, sagt Benjamin Roscher, stellvertretender Landesbezirksleiter von ver.di Berlin-Brandenburg. „Stattdessen werden Lehrende selbst aus der Politik diffamiert.“

      ver.di stellt sich hinter die Berliner Lehrenden, die kritisiert haben, dass die Räumung des Protestcamps an der FU Berlin angeordnet wurde, ohne ein vorheriges Gesprächsangebot zu formulieren. Hochschulen sind Orte der Wissensproduktion, des Dialogs und sollten auf gewaltfreie Lösungen setzen. Der Einsatz von Polizei kann allenfalls als letztes Mittel dienen.

      „Für uns Gewerkschafter*innen und Beschäftigte an Hochschulen sind Universitäten Orte der Debatte, die zum Austausch und Diskurs einladen sowie die Meinungsvielfalt fördern sollte“, sagt Michaela Müller-Klang, Vorsitzende des Landesfachbereichsvorstands Gesundheit, soziale Dienste, Bildung und Wissenschaft. „Die öffentliche Diffamierung von Berliner Lehrenden ist da genauso wenig hilfreich wie der Einsatz von Polizei gegen grundrechtlich geschützte Proteste.“

      https://bb.verdi.de/presse/pressemitteilungen/++co++b23f5a06-12aa-11ef-9436-9783f03b960f

    • –> with details about how it is linked to the protest and situation in #Berlin

      Intervention — “Policing Palestine Solidarity: Moral Urban Panics and Authoritarian Specters in Germany”

      Vanessa E. Thompson and Pinar Tuzcu, Queen’s University

      On April 12th 2024, the “Palestine Congress – We Accuse!” in Berlin—a tribunal at which movements, human rights groups, and individuals wanted to come together to denounce the mass destruction of Gaza and its population by the state of Israel, expose the role that the German state plays, and mobilize for human rights and “Never Again” for all—was heavily criminalized through bureaucratic, mediatic, and police repression. The media has slandered and demonized the Congress and its organizers for weeks. Berlin politicians tried to ban the event, and police intimidated its organizers and the venue holder and raided their homes. Prior to the Congress, the German state suspended and froze the bank account of a Jewish organization that had been co-organizing the event. On the day of the Congress, around 2,500 police officers were mobilized to surround, control, and attack the congress with 800 ticket holders. One speaker, Dr. Ghassan Abu-Sittah, a Palestinian-British surgeon and rector of Glasgow University, was detained at Berlin airport and denied entry.[1]

      Dr. Salman Abu Sitta received a similar restriction. After less than an hour of the conference program, and after three minutes of Dr. Abu Sitta’s video speech, police in riot gear stormed the venue, violently stopped the live stream, broke into the control room, turned off the electricity, and arrested conference organizers and attendees. They banned the continuation of the Congress. The next day, police severely attacked protesters against the congress ban. Yanis Varoufakis, former Greek finance minister and one of the scheduled speakers at the Congress, was also unable to deliver his speech. When he recorded his speech via video, he was given, without further legal justification, a Betätigungsverbot (a ban on all political activity) in Germany (Anwält*innenKollektiv 2024; Giovetti 2024). German authorities suggest that this includes addressing a German audience via Zoom. The organizers of the Congress held a press conference to inform the public about the massive criminalization of the event. On April 14th, they further aired part of the program online and passed a resolution in which they accuse Germany of “aiding and abetting genocide” (Palästina Kongress 2024; see also International Court of Justice 2024). On the same day, the protest camp “Occupation Against Occupation”, which was set up in front of the federal parliament on April 8th, was violently attacked by police. As part of the criminalization techniques, protestors were banned from using any language other than German or English (including Arabic and Hebrew) so that they could be better monitored by police forces (Al-Farooq 2024). On April 26th, the camp was then brutally removed by police, including using pain compliance holds and suffocating techniques.

      What has transpired at the Palestine Congress in Germany and at the protest camp is a further escalation of the increasing state crackdown on Palestine solidarity that has been ongoing for some time now. This crackdown has been growing over the past few years and includes incidents of repression such as: the numerous bans on commemorations of the Nakba in Berlin in May 2023, where police even criminalized dancing the dabke (traditional folk dance performed in Palestine, Iraq, Jordan, Lebanon, and Syria) in public (Bynun 2023); the mass arrests for carrying keffiyehs and Palestinian flags in 2021 and 2022 (AFP 2021; Shakir 2022); the institutional and systemic silencing and criminalization of Palestinian voices speaking on Palestinian rights in politics, the media, and academia for many years (Al-Taher and Younes 2023; Tzuberi and Samour 2022); the state-led antagonism and collectivized accusations of antisemitism directed towards the curators and artists of Documenta 15 and Documenta 16’s curator body (Artforum 2023); the countless disinvitations of critical scholars by German universities and cultural institutions; the firing of critical journalists and scholars; and the 2019 BDS resolution passed by the German Bundestag (Nasr and Alkousaa 2019). All these examples demonstrate that censoring and criminalizing discussions about Palestinian liberation are anything but new in Germany (Younes 2023). These measures have particularly targeted racialized and migrant communities, organizers, scholars, artists, and journalists who have spoken out strongly about contemporary colonial dynamics—including, though not limited to, issues related to the occupation of Palestine.

      Since the October 7th Hamas-led attack and the ongoing destruction of Palestinian life and culture by the Israeli army, however, moral urban panics (Chahrour et al. 2023; Hall et al. 1978; Tsianos 2013) over Palestine solidarity stoked by the media, the entire political spectrum, and mainstream civil society have promptly led to an anti-Palestinian crackdown rendering especially Palestinian and Jewish members of solidarity movements targets of harassment, intimidation, denunciation, and arrests by German police in the name of “fighting” antisemitism.

      On the one hand, the current mass criminalization enforced by the German state and members of civil society—on the streets, in social media, in political, cultural, and educational institutions—is emblematic of Germany’s racist and nationalist politics of singularity around the memory of the Holocaust (Doughan 2022, 2024; Moses 2021; Prochnik et al. 2023a, 2023b). On the other hand, the hyper-criminalization of Palestine solidarity must be understood as part of an authoritarian transformation that is a result of a crisis of neoliberal racial hegemony over the last two decades, with its most prominent manifestations in the further rise of the far right, the normalization of authoritarian measures by the political center, including the dismantling of liberal political and social rights. Further manifestations include the reconfiguration of neo-imperial formations “abroad” (Germany not only expanded its military budget in 2022 by 100 billion euros, but it is also the second largest arms exporter to Israel) and the strengthening of murderous anti-migration regimes “at home”.[2]

      In this rising conjuncture of an “ideologically incoherent but politically effective bloc” (Toscano 2024), the far and militant right, the political center, and parts of the left further hug each other, as evidenced by the proximity of their political agenda not only when it comes to the criminalization and repression of Palestine solidarity in the name of “fighting” antisemitism but also the criminalization of anti-fascist movements and the radical climate movement, anti-immigration politics, and advocating for more policing and militarization. Currently, this reactionary alliance is crystallized around Palestine solidarity, but it is in no way limited to it.

      This reactionary alliance should concern everybody who considers themselves progressive in Germany and beyond. Moreover, we need to understand this as a laboratory period that has many parallels to post-9/11 as well, as the securitization of borders and increasing policing methods that were rolled out after 9/11 were never rolled back, and accusations of “terrorism” were massively weaponized to make repression palatable and manage racial national cohesion.[3] At this moment, it further becomes clear that institutionalized liberal anti-racist and diversity politics that are adopted by Western institutions were never the real solution but are rather part of the larger problem. Many of the diversity agents and offices keep silent in the face of surging anti-Palestinian racism. Instead, their so-called anti-discrimination mechanisms and “safety” discourses are used to actively criminalize Palestine solidarity (Lennard 2024). This produces a fertile ground for policing any serious engagement with anti-racist struggle in Germany and beyond.

      Spaces of Policing Palestine Solidarity in Germany

      Right after October 7th, many migrant working-class districts like Berlin-Neukölln were (even more) heavily policed and practically occupied by police forces for several weeks to prevent protests with draconian measures. In Berlin, where the largest Palestinian diaspora in Europe resides, protests were banned on the grounds of supposedly “imminent danger” as well as “glorification of violence”, thereby constructing Palestinians as a violent threat (Hauenstein 2023). Over 850 related arrests were made by police just in the first weeks (Durie 2023). A special police task force was set up at the end of October (Besondere Aufbauorganisation / BAO) with the purpose of advising police forces on cases “in connection with the Middle East conflict” (Jackson 2024). Following the first weeks of a complete ban, demonstrations against the destruction of Palestinians in Gaza co-organized by left Jewish and Palestinian collectives and human rights groups, as well as anti-racist migrant organizations more broadly, were tightly controlled and disciplined (Schaer 2023). Another striking instance is that left-wing and anti-Zionist Jews are regularly arrested by police. In mid-October, for instance, a Jewish activist carrying a sign reading “As an Israeli and a Jew: Stop the genocide in Gaza” was arrested in Berlin (Butland 2023). She was arrested again at a demonstration in November 2023, when police proclaimed the slogan “Stop the Genocide” to be banned during the demonstration (Bateman 2023).[4] However, as organizers make very clear, Palestinians have been facing this repression for decades (Jackson 2024). Another radical leftist internationalist feminist collective named Zora in Berlin was raided by police for their standing with Palestinian liberation (DW 2023). The criminalization of Palestine solidarity is, of course, not limited to Berlin. In Dortmund, a protest in November organized by several trade unions, feminist and communist groups, and parts of the Kurdish movement, was heavily policed and controlled. Although rejecting any form of terror, Israeli state terror, and the occupation, the groups were accused of “inciting racial hatred” for holding signs with “Solidarity with the Palestinian liberation struggle” (NordstadtBlogger 2023).

      Policing also unfolds through banning and criminalizing events, as well as through related forms of bureaucratic violence such as withdrawing state funding. For example, for the Oyoun cultural center in Berlin-Neukölln, funding was revoked by the Senate for hosting an event with Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East (Oyoun 2023).[5] At the event in November, based on the Jewish mourning tradition of shiva, the participants commemorated the people killed on and after October 7th. It has also been noted that numerous Jewish dissidents who oppose or criticize the Israeli government have been silenced, deplatformed, or fired.[6] As absurd as it might sound, the German state claims that such actions are intended to “protect” Jews in Germany from antisemitism, while ironically once again daring to define and question the “quality” and “authenticity” of the Jewishness of these oppositional voices. These logics also foster the racist distinction between the “good” and “bad” migrant. Recently, the district office Friedrichshain-Kreuzberg in Berlin announced the closing of the two only migrant queer youth centers, Alia and Phantalisa, located in the districts of Friedrichshain and Kreuzberg. The reason for the closures was the content of personal Instagram posts of some of the center’s staff and program coordinators, their participation in pro-Palestine demonstrations, and that one of the youth workers was scheduled to speak at the Palestine Congress (Eckhardt 2024). Here, we also see how further austerity measures, especially targeting migrant and queer social projects, are pushed in the name of “fighting” antisemitism.

      The German state government’s authoritarian mentality is further exemplified by repressive and carceral measures in educational institutions. Berlin’s Education Senator advised schools to ban traditional Palestinian garments and instructed teachers to surveil students who wear any garment or symbol associated with Palestinian liberation (Fatima 2023). These carceral measures also prompt a discussion about the long-standing and ongoing debate concerning state repression in relation to clothing. In Germany, wearing religious symbols such as a cross, or any clothing that represents the Christian religion, is not considered to be politically motivated. Yet, wearing a hijab and keffiyeh—although the former is a religious garment and the latter is a cultural one—is often perceived as the manifestation of a political threat. And while the considerable and alarming risks involved in wearing a kippah in Germany should not be downplayed, but rather struggled against through principled anti-fascism and non-carceral means, the German state and various political fractions deploy this perception against Muslims and Palestinians, and thereby increasingly pit anti-racism and the struggle against antisemitism against each other within the conjuncture of neo-imperialism and authoritarian (re)turns. Many, including some who consider themselves on the left, are feeding this logic, in part by calling for and embracing state violence as a response to political conflict and dissent.

      In February, the Social Democratic Party (SPD) and the Christian Democratic Union (CDU) in Berlin decided to distribute the brochure “Mythos#Israel1948”, in which the Nakba is described as a “myth” in high schools (Ertel 2024). In schools located in the state of North Rhine-Westphalia, police distributed informational material stating that it would be considered “incitement to racial hatred” if students were to label the events unfolding in Gaza as a genocide. Such actions exemplify the profound impact of oppressive state violence on both adults and children, especially if they are Palestinian.

      In many German universities, administrators called the police on student protests showing solidarity with the people in Gaza. At Freie Universität Berlin, police brutally dissolved a lecture hall occupation in riot gear in December 2023 (Transnational University Solidarity Initiative 2024). At Universität Kassel, where students organized a vigil in early November to commemorate their fellow student, Yousef Shaban, who was killed by Israeli forces in Gaza on October 24th, the university administration demanded that students take off traditional Palestinian clothing and then switch off their microphone (Küster 2023). The university administration ended the event because students contextualized the killing of their fellow student as the consequence of Israel’s ongoing occupation (Jamal 2023). Currently, the Berlin Senate, with the support of many conservative and liberal student organizations, is pushing for the expansive reintroduction of the “regulatory law” at universities so that students can be expelled/ex-matriculated more easily because of “political reasons” (a move that was first brought up by the far right) (Jawabreh 2024). For foreign students, this would result in the loss of a residency visa and the right to work. This law was previously abolished in 2021 because of its disciplinary function as an instrument of authoritarian repression (Rüstemeyer and Kley 2024). On May 7th, the university administration of Freie Universität Berlin called the police again on its students, who joined the international encampment movement, demanding “stop the genocide”, boycott, divestment and sanctions, the protection of academic freedom and end of repression against Palestine solidarity, and a recognition of Germany’s “colonial legacy” (Student Coalition Berlin 2024). The police brutally cleared the camp, detaining many students and leaving many with severe injuries. A statement by more than 300 Berlin university lecturers and further lecturers from other parts of Germany and beyond, which defends the students’ right to protest and right to assembly, whether the signatories agree with their demands or not, was smeared by Federal Minister of Education and Research, Bettina Stark-Watzinger, on social media and in Germany’s Bild tabloid, published by Axel Springer SE (The Berliner 2024) , which actively benefits from Israeli settlements in the West Bank (Hauenstein 2024). While Bild’s smear campaign, in which especially racialized scholars are individually attacked, is not surprising, the support of authoritarian measures by liberals points to the actualization of a growing reactionary coalition. However, it is also important to note that despite excessive police violence, institutional and administrative suppression, political defamation, and lack of support from many faculty members,[7] university students have been organizing demonstrations, direct actions, and interventions, and creating their own initiatives all over Germany, defying criminalization of their solidarity with Palestinian civilians (UdK Jewish Solidarity Collective 2024).

      Policing is also increasing in the social media sphere. The German government is now using the internet to not just silence but criminalize anti-colonial and pro-Palestinian sentiments. No one should be surprised that when governments respond to offline protests with authoritarian tactics, people use the internet to voice their opposition. It is well-known that authorities swiftly block websites and punish users for their social media activity, particularly when these voices seek protection online from the state-sanctioned forms of violence and police brutality offline. When it comes to solidarity with Palestine, police increasingly draw on social media control and digital criminalization. Bans, police raids, house searches, and arrests as a result of social media policing and criminalization are accumulating with regard to Palestine solidarity in Germany. For instance, German police and prosecution offices are regularly raiding homes and arresting people based on the monitoring of social media accounts (for slogans such as “From the River to the Sea”; Generalstaatsanwaltschaft Berlin 2024).[8] After the Palestine Congress, police started criminal investigations into various speakers based on their tweets. A large portion of Germany’s civil society is aiding in this kind of internet policing by vilifying social media accounts and engaging in personal denunciations of those who support Palestinian causes or who speak out against the Israeli occupation of Palestine. Taking screenshots and archiving posts of dissident voices has become an everyday activity for some Germans, promoting themselves as the “good anti-antisemites” at the cost of many left migrant, Jewish, and Palestinian voices.

      Collective punishment and destruction of Palestinians in Gaza is not only aided and abetted by Germany ideologically and materially, but Palestinians who speak out against this and those who are in solidarity are also exposed to collective punishment within Germany. The German government’s criminalization of struggles for Palestinian liberation in the name of anti-antisemitism has long been based on the claim that migrants and refugees, particularly those who are Muslim or come from Muslim-majority countries, “import” antisemitism to Germany. The government uses this claim to justify the further deportation of migrants and refugees. The interview with German Chancellor Olaf Scholz by Der Spiegel at the end of October is illustrative of this point; in it, Schulz declared that “We must finally deport on a large scale those who have no right to stay in Germany” (Hickmann and Kurbjuweit 2023). The German government, through proclaiming a fight against antisemitism by all means, is actually further expanding the deportation apparatus and the fortification of Fortress Europe, as the recent passing of the Common European Asylum System (CEAS) demonstrates. Political pushes for making the pledge to Israel’s right to exist a precondition for naturalization (which is already the case in the federal state of Saxony-Anhalt) as well as asylum are further examples (Deutscher Bundestag 2023). The state thus continues to wage war against asylum seekers and the poor in general.

      Many migrant communities and their anti-racist comrades were not surprised by this new level of racist-authoritarian rhetoric and crackdown. Instead, they see it as the expansion and escalation of a new form of insidious alliance between the major political parties and the far-right in the manufacturing of state racism and racial national cohesion towards authoritarianism at “home” and neo-imperialism “abroad”.

      While all these modes of state and civic repression are rolled out under the guise of “fighting antisemitism”, German state and structural antisemitism and the deeply anchored antisemitism in German society are on full display as the country relentlessly targets Jewish communities that publicly reject the Israeli occupation of Palestine and platforms antisemitic far-right forces. As Germany tries to spin its antisemitic past and present in the context of Palestinian liberation, it has fashioned itself in the image of a moral authority while ushering in actual authoritarianism and proxy Israeli nationalism.

      State Anti-Antisemitism as Authoritarian Carceral Racism

      Antisemitism as well as racism, especially anti-Palestinian racism, are surging in Germany. There has been an ongoing increase of antisemitic attacks in German cities (such as the arson attack on the synagogue in Berlin’s Brunnenstraße, the recent attack on a synagogue in Oldenburg, the daily assaults of Jewish people on the streets, in their homes and workplaces, and the desecration of Jewish cemeteries and memorial sites), even before October 7th. The vast majority of antisemitic attacks are perpetrated by German right-wing extremists and white supremacists, attacks that flourish in a society in which antisemitism is deeply anchored. Racist attacks against people read as Muslims are also further rising. In fact, right-wing, antisemitic, and racist terrorism has been flourishing in Germany for many decades (Burschel and Balhorn 2020).[9] Germany is the country with the most right-wing terrorist attacks all over Europe (The Economist 2020). The terrorist attacks of the so-called National Socialist Underground, a German neo-Nazi terrorist organization that committed ten murders of (post-) migrants in the years between 1998 and 2011,[10] as well as more recent antisemitic and racist supremacist terrorist attacks such as the ones in the cities of Halle (Oltermann and Beckett 2019) and Hanau (Forensic Architecture 2022), are only the most striking accounts. These attacks also reveal the involvement of the police and the Federal Office for the Protection of the Constitution in right-wing terrorism, as they were explicitly or implicitly involved through forms of collaboration with neo-Nazis, the criminalization of victims, or the overall generation of conditions that made it easier for terrorist attacks to occur. The series of racist and antisemitic chat “scandals” within German police forces, as well as the overall flourishing of far-right activity within police and military institutions, are another example (Moore 2021) that points to the close (historic) inherent relationship between state racism, antisemitism, and far-right structures. It is thus not surprising that the German state wages war against Palestine solidarity while the far-right is holding mass meetings to discuss their plans of “mass deportations” of refugees, migrants, people with migration biography, and German nationals with “opposing views”, and while antisemitism within the mainstream society is rising (Connolly 2024).

      Combating antisemitism (and all other forms of racism, all connected to the capitalist social order) is, especially in Germany, considering its past of industrial mass murder of six million Jews, an absolute necessity, no matter where antisemitism occurs. This includes opposing the attacks against synagogues and all forms of Jewish life by any means, and opposing the idea that Jews should be held responsible for the actions of the Israeli state. This is an antisemitic conflation that is also reproduced by German state authorities when claiming that the critique of the Israeli state and of the occupation of Palestine harms Jews per se in Germany.

      Radical anti-racist activists and scholars, especially leftist Palestinian and Jewish voices within Germany, have long argued that state anti-antisemitism and the carceral turn in the struggle against antisemitism operates as a tool of domination and a national cohesion project in times of German neo-fascistization (Hill and Younes 2024). Leftist Jewish groups clearly state that what makes them unsafe are right-wing politicians and Nazis, increasingly taking over in the German parliament, the collaboration of police, military, and the far-right, the structural and cultural racism within German institutions, and the externalization of blame for antisemitism to racialized communities (Jewish Bund 2023). The German state not only re-frames itself as the one that recognizes its violent past and acts upon it, but also transposes antisemitism onto the racialized (especially Muslim), the other(ed), also to cover up widespread antisemitism among Germans within this conjuncture of authoritarian (re)turns. At the same time, as Germany places its historical responsibility onto the Palestinians (while neglecting any responsibility for the mass displacement and dispossession of Palestinians), it continues to super-exploit, exclude, and criminalize these populations while neglecting genuine antisemitism (Dische-Becker 2024b).

      A narrative that undergirds this strategy of moral and neo-imperial political deflection is that of Germany’s Staatsräson (Kundnani 2024), articulated as an unconditional solidarity with the state of Israel “abroad” and the fight against antisemitism “at home”. While the struggle against antisemitism and for a universal German memory culture has been a left civil society project in the past decades (Prochnik et al. 2023a, 2023b), and increasingly became a state-building project in the 1990s against the background of German unification (while right-wing mobilizations and attacks were rampant), there has been a further shift since the 2000s towards explicit and unconditional solidarity with Israel. It is no surprise that this shift (towards a proxy-nationalism) also occurred against the background of the neo-imperial “War on Terror” (Younes 2020), the rise of neoliberal state racism, and the further expansion of carcerality.

      The broader German population has long relativized its responsibility for the Holocaust, claiming that the majority of Germans were not aware of the industrial mass murder of six million Jews in concentration camps (Steinhoff 2001) or willfully imagining that their relatives were hiding Jews from the threat of extermination. With the German debate around “imported” antisemitism, however, Germans are further projecting their responsibility for the mass murder of Jews onto migrants,[11] especially people read as Muslim, in order to police belonging and citizenship as well as to justify political repression and neo-imperial interests. State and carceral anti-antisemitism is a project of national racial cleansing and national cohesion building within the broader conjuncture of authoritarian transformation. Like this, the contract between the far-right and the political center is not only further strengthened. People in Germany are further interpellated into a politics of de-solidarization from above, including the de-solidarization between Jewish and other racialized communities. Multi-directional struggles against the legacies of genocide (especially with regard to Germany),[12] mass violence, and (internal as well as external) colonial projects are thus further rendered impossible.

      Towards Abolitionist and Multi-directional Solidarity against Authoritarian State Violence

      The events and developments outlined in this essay show that the specter of authoritarianism has returned to Germany in full force. But there is resistance. Critical Jewish, Palestinian, and migrant voices as well as non-migrant folks are doing the work of building solidarity and antifascist abolitionist safety through struggling against antisemitism and other forms of racism, including within marginalized and racialized communities. They are building the solidarities beyond racialized, national, and religious identifications that enable liberation futures without occupation. They further oppose the authoritarian turn not through liberal but through radical means and without calling upon and thereby expanding the carceral racist state, which is not only complicit in antisemitic attacks but also provides the ground for these to flourish. Radically universalizing “Never Again for Anyone” instead of exceptionalizing human life and preciousness (Gilmore 2022), many collectives in Germany refuse to be silenced, even in the face of all the repressive measures. They connect the complex but related legacies of dispossession, structural violence, and genocide through a memory politics that articulates through present struggle and solidarity (Erinnern heißt Kämpfen! / “Remembering means struggle!”).

      Various groups of leftist Jews and Palestinians, as well as those who are working towards emancipatory futures, are engaging in peace work and reparative justice, including supporting each other against antisemitic and racist attacks and envisioning collective futures of co-existence without occupation, dispossession, and exploitation everywhere. Student collectives in solidarity with Palestine are joining Palestinian rights groups and anti-Zionist Jewish groups. Union initiatives like Health4Gaza and TradeUnionists4Gaza are growing. Grassroots efforts to monitor, document, and counter repressive attacks are plentiful,[13] and critical voices within academic and cultural institutions are increasing as well. Subaltern political culture puts a focus on Palestine solidarity,[14] and many collectives are further connecting struggles against policing and borders with struggles against the military-industrial complex and safe worlds for everyone. This protest and organizing demonstrates that the people will resist authoritarian governments, fascism, neo-imperialism, and their interdependent modes of oppression, and carcerality no matter where they are located. If the specter of authoritarianism wanders around Germany, so does the Palestinian spring of resistance.

      https://antipodeonline.org/2024/05/15/policing-palestine-solidarity

      ping @cdb_77 -> très bonne analyse en anglais sur la situtuation en Allemagne

    • Attacks on German Campus Protests Fuel Authoritarian Turn

      Over the last few weeks, protest camps against the war in Gaza have spread from US universities to Europe. This includes Germany, Israel’s closest ally alongside the United States. More than 150 students occupied a courtyard at the Free University of Berlin (FU) on May 7, the same day that Israeli armed forces began their assault on Rafah. The camp had barely been set up before the university administration called the police onto campus — and had the peaceful protesters forcibly evicted.

      An open letter by academic staff from Berlin and other German universities published on the same day emphasized the students’ right to peaceful protest, calling on administrators to pursue dialogue and negotiations. This sparked a bitter public controversy that had little to do with the war in Palestine — and completely ignored the fact that Israel has systematically destroyed all universities in the Gaza Strip.

      Education minister Bettina Stark-Watzinger accused the signatories of trivializing violence and antisemitism. She even insinuated they were violating Germany’s constitution, the Basic Law. The mayor of Berlin stated his express intent to nip the camps in the bud before things could reach the level of the United States or France. In the days that followed, conservative politicians called for the Federal Office for the Protection of the Constitution to investigate university lecturers, along with the expulsion and, where possible, deportation of pro-Palestinian students. Germany’s largest tabloid, Bild, published a full-page article with photos of some of the signatories to the open letter in the style of “Wanted” posters — prompting sharp condemnations from the presidents of the universities concerned, as well as some academic associations and trade unions.

      Generations of Protest

      Judging by the German media response, you might get the impression that the protest camp at the Free University was unprecedented. But universities and colleges have always served as spaces for debates about (international) political conflicts. Academic institutions are not only places for the production of knowledge but are also expected to create spaces for exchange and critical comment and serve as sites of political education. Dissent is an integral part of such critical education, and sometimes that means protests.

      Student protests have long been a catalyst for intergenerational upheaval and social change in Germany. In the late 1960s, the struggle between students, teachers, the extra-parliamentary opposition, and the state negotiated how to deal with the Nazi past, the new reality of capitalism in West Germany, and the liberalization of social norms. More recently, climate activists made headlines by occupying lecture halls in 2022 and 2023. An occupation at the Martin Luther University in Halle ended after five days of negotiations, with the university administration committing to climate targets.

      More often than political controversies, higher education policies have triggered waves of protest, such as the Bologna reform in the 1990s or the introduction of tuition fees in the 2000s. A nationwide education strike in 2009 marked the high point of this movement. Before that strike, students blocked highways in the state of Hesse and a university rector’s car was set on fire in Bielefeld.

      That said, students almost always rely on nonviolent forms of protest. In addition to permitted, legal demonstrations, these also include civil disobedience tactics such as sit-ins, disrupting events, occupying lecture halls, or blocking roads. Physical violence usually only comes into play when the police attempt to evict people or counterdemonstrators attack. As could also be observed at the FU on May 7, property damage and other violations of the law only began after the police intervened.

      The current protests are thus hardly unique but fit into a history of struggles in which different sides in academia — sometimes together, sometimes against each other — struggle over the future of the institution and society as a whole. This raises the question of why the current debates about the role and nature of German universities are so vicious. Evidently, a lot is at stake.

      Protesting at the Neoliberal-Feudal University

      The current escalation on German campuses is a symptom of a growing tension between overlapping processes of social change and internal university issues. New demographic realities that break with traditional notions of homogeneity and dominance in German society, instrumentalized and increasingly dysfunctional “anti-antisemitism” policies, economic precarity, and authoritarian tendencies already visible in the treatment of the climate movement, raise fundamental questions about how we want to live together in Germany. Universities also have to respond to these emerging social dynamics — but increasingly risk slipping into a crisis of their own.

      The war in Gaza and the International Court of Justice’s preliminary ruling that Israel could potentially be committing genocide have very concrete and tangible domestic political and social effects in Germany, which are also reflected at universities. They clearly demonstrate how heterogeneous German society has become in recent decades — one in four residents now has a migration background, while among children and adolescents this figure is as high as one in three. Marginalized groups increasingly see themselves as political subjects entitled to participate in public debate and shape politics and the world they live in. This not only sparks a backlash on the right-wing fringe, but it also presents the university with major challenges that it can choose to tackle either with authoritarianism or with cooperation.

      In contrast to many elite universities in the United States, which sometimes look more like investment funds with a school attached, German universities are by and large state-funded mass institutions. Today 56 percent of young people in Germany go to college. Their institutional independence is guaranteed by policies of so-called “university autonomy,” but as state funding declines, that autonomy is undercut by competition for third-party funding.

      Thus, the German university is a mass institution in which feudal and neoliberal logics intersect. Because graduates are workers with marketable qualifications, the university fulfills an important function in the logic of capitalist markets. What degrees are offered — and therefore which professorships — is decided not least by (imagined) employer interests. At the same time, the university is “feudal” in the sense that it formally grants professors wide autonomy, concentrates institutional power in professorial committees, and makes nonprofessorial academic staff dependent in clientelistic working relationships.

      While the increasing heterogeneity of German society and global interdependencies are clearly reflected among students, this is only partially the case among the professorial staff who dominate the university. Seventy-two percent of all professorships are still held by men, and only rarely by people with a foreign passport, migrant background, or parents without a university degree.

      This institutional architecture has direct implications for how the university can practically fulfill its role of informing and organizing debate and providing comprehensive education. How can issues find their place in the institution that lie outside the concerns of those who hold institutional power? How is it possible to take up an issue that students care about in academic forums? What happens when those issues have no place in the institution because the university offers no corresponding professorships or degree programs? This is precisely the issue that is visible today, and it is particularly evident in Germany’s large, metropolitan universities.

      The violence in Gaza simply does not occupy the same place of importance for professors that it does for students. Professors and students are not only separated by a generational gap, but also by differences in social background. Nonprofessorial academic staff are often closer to the student population in terms of their experience and perspectives. However, clientelistic dependency and neoliberal precariousness (80 percent of academic staff in Germany are employed on fixed-term contracts) limit their ability to speak freely.

      Moreover, only a few universities in Germany offer serious instruction, let alone research on Israel–Palestine. Middle Eastern studies, including the relevant languages, are not taken very seriously and have been starved of higher education funding for years. There is therefore a real lack of people with the necessary knowledge and expertise to deal with the issue at most universities.

      Defining Antisemitism

      The fact that the Free University of Berlin decided in favor of the police and against dialogue on May 7 cannot be explained by the internal constitution of the university and its relationship to social diversity alone. Political pressure from decision-makers who align their actions with German state interests may have also played a role. The administration’s decision to set aside university autonomy and hand matters over to the police was probably influenced by German politics and the dominant form of combating antisemitism, which is based on the controversial Working Definition of Antisemitism produced by the International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA).

      The IHRA’s Working Definition allows for the delegitimization and even criminalization of protests that express solidarity with Palestine and are critical of Israel by labeling them as antisemitic incitement to hatred — even if the people involved are anti-Zionist Jews. The definition’s influence in German politics has been growing since the late 2010s, but since the Hamas terrorist attack on October 7, efforts to make it binding have intensified in various locations. In this moral panic, right-wing narratives about alleged “no-go areas,” “imported antisemitism,” and the need for a strong state to maintain social order can increasingly be heard from liberal and even ostensibly left-wing media-political actors.

      As Diaspora Alliance and other dissident Jewish organizations in Germany point out, this dynamic hinders the overall fight against antisemitism and other forms of racism. After all, the repression against pro-Palestine protests in Germany is happening in a context in which most antisemitic violence is still committed by the far right, in which right-wing violence against individuals and groups labeled as political enemies is on the rise, and in which the far-right Alternative für Deutschland (AfD) is polling almost 20 percent nationwide and is the strongest party in some states.

      The dominant form of combating antiesmitism in Germany can be understood as a form of securitization. Administrative bans and police repression dominate over promoting knowledge and understanding. The securitization of the university — and thus the risk of it turning into a police organ — is obvious not only in the eviction of the protest camp, but also in the fierce behind-the-scenes debates over the inclusion of the IHRA Working Definition in university by-laws and funding guidelines for German cultural institutions.

      Since a nonbinding parliamentary resolution against the Boycott, Divestment, abd Sanctions (BDS) movement in 2019, in which the IHRA Working Definition was cited as a point of reference for the first time, a growing, legally questionable instrumentalization can be observed, whereby any criticism of the Israeli state is branded as antisemitism. Academic experts have warned against making the definition legally binding, including more than a thousand Jewish academics such as Omer Bartov, Seyla Benhabib, Atina Grossmann, Avishai Margalit, and many others who are highly regarded in Germany — including one of its original authors, Kenneth Stern. Since 2020, the Jerusalem Declaration on Antisemitism has provided a definition with broader academic support that makes it possible to combine the fight against antisemitism with a focus on fundamental rights and thus do better justice to our increasingly pluralistic societies.

      Some members of the German Rectors’ Conference, the politically influential association of German universities, have also expressed concern that a more extensive implementation of the IHRA definition could jeopardize academic freedom of opinion and academic freedom. In any case, the smear campaigns in the media-political response to the academics’ statement point to more fundamental conflicts emerging around basic rights as well as the representation of diversity in Germany’s institutions. Even if the state and police are pursuing their own agendas here, the police cannot resolve these broader social shifts. Germany’s authoritarian turn thus also appears to be a symptom of crisis and transition.

      The German state’s anti-antisemitism strategy is now converging with authoritarian tendencies that could previously be seen in the response to social movements like Black Lives Matter or the climate movement. Such policies not only promote repression, criminalization, and a lack of solidarity, but also tolerate if not encourage violence “from below” (such as when individuals attack climate protesters).

      Instead of uniting democratic forces against the right-wing authoritarian threat, authoritarian initiatives have repeatedly emerged from Germany’s political center, especially after May 7. The aforementioned surveillance of unwelcome academics by the Federal Office for the Protection of the Constitution is one example. So, too, are threats of expulsion, blacklisting — and the ongoing political intimidation in the media.

      Reflection and Repression

      These campaigns are already limiting the space for dissident views. They are, quite deliberately, blurring necessary (albeit complex and controversial) distinctions: between criticism of Israel and antisemitism, between antiwar protests and support for terrorism, between provocative slogans and actual violence, between understandable feelings of insecurity, a politically fueled moral panic that incites and exploits these feelings, and the actual security to which all university students and staff are entitled.

      The eviction of the protest camp at the Free University of Berlin and the media-political response have shown two things: Germany doesn’t seem ready to talk seriously about current Israeli government’s policies. As a result, voices that seek to do so are being pushed out of the public debate. Moreover, German universities do not yet seem fully aware that they should be the central place where debates on social and political change are held.

      Universities have the unique privilege — but also the obligation — to enable sober and critical thinking about social change and to encourage participation in the processes that go with that. To serve the cooperative pursuit of knowledge, they should see themselves as incubators of new ideas, not as government agencies. Should they instead choose to police those ideas, they narrow the space for cooperative knowledge production and undermine the university’s potentially democratizing role. To change course, we need to be creative — and have the courage to overcome the university’s neoliberal-feudal structure, turning it back into an institution for society as a whole.

      https://jacobin.com/2024/05/germany-palestine-protest-authoritarianism-universities

    • Als Reaktion auf Kritik: Bildungsministerium wollte Fördermittel streichen

      Dem NDR liegen Unterlagen vor, wonach das Bundesministerium für Bildung prüfen wollte, ob kritischen Hochschullehrenden ihre Fördermittel gestrichen werden können. Grundlage der Prüfung ist ein offener Brief von Hochschullehrern, gegen die Räumung der kurzzeitigen Besetzung an der Berliner FU.

      Das Bundesministerium für Bildung (BMBF) hat hausintern um eine Prüfung gebeten, ob kritischen Hochschullehrenden Fördermittel gestrichen werden können. Dies belegen interne E-Mails aus dem Ministerium, die dem ARD-Magazin Panorama (NDR) vorliegen. Ausdrücklicher Anlass der Prüfung war ein offener Brief von Hochschullehrern, der sich gegen die Räumung einer zeitweiligen pro-palästinensischen Besetzung der Berliner Freien Universität (FU) richtete. Der offene Brief sprach sich dafür aus, nicht polizeilich gegen die Protestierenden im Rahmen der Besetzung der FU Berlin vorzugehen. Das Bundesministerium unter Leitung von Bettina Stark-Watzinger (FDP) hatte sich gegen den offenen Brief der Lehrenden positioniert.

      Wie die Panorama vorliegenden Mails belegen, hat die Leitung des Ministeriums intern um „eine förderrechtliche Bewertung, inwieweit von Seiten des BMBF ggf. Förderrechtliche Konsequenzen (Widerruf der Förderung etc.) möglich sind“, gebeten. Außerdem wollte sie prüfen lassen, ob sich in dem offenen Brief strafrechtlich relevante Aussagen finden lassen. So bittet sie auch „um eine juristische Prüfung einer etwaigen strafrechtlichen Relevanz der Aussagen in dem offenen Brief“.
      Prüfung des Verdachts der Volksverhetzung

      Das Bildungsministerium wollte in dem Prüfverfahren etwa prüfen lassen, ob es in dem offenen Brief zu Volksverhetzung kam oder ob der Inhalt von der Meinungsfreiheit gedeckt sei. Laut Schriftverkehr, der Panorama vorliegt, heißt es darin: „In der Kommunikation der Leitung wurde auch angezweifelt, dass die Hochschullehrer auf dem Boden des GG [Grundgesetz]stehen.“

      Aus dem Mailwechsel ergibt sich, dass Mitarbeiter des Ministeriums Bedenken gegen eine solche Prüfung äußerten. Das Bundesministerium habe „unabhängig vom Ergebnis einer rechtlichen Prüfung, keine unmittelbaren Handlungs- bzw. Einflussmöglichkeiten in (...) disziplinarrechtlicher Hinsicht“. Die betroffenen Lehrkräfte dürften Angestellte der Hochschulen des Landes Berlin sein. Eine Abschrift dieses Mailwechsels ist unten dokumentiert.
      Eingriff in die Meinungsfreiheit

      Clemens Arzt, pensionierter Professor für Staats- und Verwaltungsrecht in Berlin, sieht in dem Ansinnen der Ministeriumsleitung einen Versuch, „in die Meinungsfreiheit der Unterzeichner*innen des Briefs nach der Versammlungsauflösung an der FU einzugreifen. (…) Bei Konsequenzen wie dem Entzug von Fördermitteln wäre dies ein Eingriff in die Wissenschaftsfreiheit.“

      Auf eine Panorama-Anfrage zu diesem Vorgang erklärt das Bildungsministerium: „Das BMBF hat eine juristische Einordnung des Offenen Briefes vorgenommen. Im Ergebnis bewegt sich der Offene Brief noch im grundrechtlich geschützten Bereich der Meinungsfreiheit, weswegen sich aus dem Brief keine weiteren Konsequenzen ergeben. Damit erübrigen sich alle weiteren Spekulationen.“

      https://daserste.ndr.de/panorama/Als-Reaktion-auf-Kritik-Bildungsministerium-wollte-Foerdermittel-streic

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      PDF Emailverkehr: https://daserste.ndr.de/panorama/download1200.pdf

    • Pressemitteilung: Universitätsbesetzungen und israelbezogener Antisemitismus – ein Kommentar der Leitungen von NS-Erinnerungsorten im Berliner Raum

      Seit dem 7. Oktober 2023 und noch einmal zugespitzt mit den Universitätsbesetzungen im Mai 2024 nehmen wir auch aus den Reihen der Wissenschaft Positionierungen wahr, zu denen wir vor dem Hintergrund unserer Arbeit an NS-Erinnerungsorten Stellung beziehen müssen.

      Die aktuellen Besetzungen deutscher Universitäten aus Protest gegen den Krieg in Gaza, der sich verheerend auf die Zivilbevölkerung auswirkt, geben auch radikalen antizionistischen, israelfeindlichen und antisemitischen Stimmen eine Plattform, zuletzt bei der Besetzung des Instituts für Sozialwissenschaften der Humboldt-Universität Berlin am 22./23. Mai 2024. Dies zeigte sich unübersehbar

      in der Verwendung des roten Dreiecks, mit dem die Hamas Ziele markiert, die von ihr oder anderen israelfeindlichen Militanten angegriffen werden (sollen);
      durch den Slogan „From the river to the sea…”, der sich gegen das Existenzrecht Israels richtet;
      durch die Parolen „Back to 1948“ oder „We want 48”, die ein Palästina in den Grenzen des einstigen britischen Mandatsgebietes vor dem UN-Teilungsplan und vor der Gründung des Staates Israel fordern;
      durch die Rufe „Zionisten sind Faschisten, töten Kinder und Zivilisten“, „Zionism is a crime“ oder „Antifaschismus ist Antizionismus“, die falsche historische Analogien herstellen und alte antisemitische Stereotype aufgreifen;
      durch die Aussage „Resistance is justified“, die den brutalen Terrorangriff der Hamas vom 7. Oktober 2023 zu einer legitimen Militäraktion umdeutet;
      durch Rufe, die Gewalt gegen israelische und jüdische Institutionen und Personen in Deutschland fordern: „Von Berlin nach Gaza, yallah intifada“ oder „When Gaza burns Berlin burns“.

      Wir sehen in dieser Sprache der Gewalt und in den Forderungen nach einem Boykott akademischer Beziehungen mit Israel und Israelis einen Angriff auf die Grundsätze demokratischer Auseinandersetzung und die Prinzipien politisch-historischer Bildung. Wir arbeiten mit israelischen Institutionen und Menschen in Israel zusammen: mit Gedenkstätten, Zeitzeug:innen und ihren Angehörigen; mit Universitäten und Wissenschaftler:innen; mit Museen und Künstler:innen; mit Organisationen der Zivilgesellschaft. Und wir werden die akademischen und kulturellen Beziehungen mit Israel weiterhin pflegen und intensivieren.

      Universitäten und andere Bildungseinrichtungen sollten Orte einer offenen, demokratischen Debattenkultur sein. Von den Protestierenden wurde die Anerkennung eines vermeintlichen israelischen Genozids zur Voraussetzung für weitere Gespräche mit den Universitätsleitungen gemacht, beispielsweise am 22. Mai 2024 gegenüber der Präsidentin der Humboldt-Universität, Prof. Julia von Blumenthal. Hierin zeigt sich deutlich eine israelfeindliche Ideologie, die sich einer kritischen Einordnung der Gegenwart verweigert.

      In der veröffentlichten Stellungnahme von Berliner Lehrenden zu den Besetzungen an der FU Berlin und anderen Universitäten vom 8. Mai 2024 ging es jedoch vor allem darum, das Recht von Studierenden auf „die Besetzung von Uni-Gelände“ zu verteidigen. Mit keinem Wort erwähnt wurden ihre jüdischen oder israelischen Studierenden oder andere Studierende, die diese Haltungen ablehnen bzw. sich durch die Proteste eingeschüchtert und bedroht fühlen. Auch als am 23. Mai 2024 die Räumung des Instituts an der Humboldt-Universität bevorstand, sahen diese Lehrenden ihre Rolle vor allem darin, Studierende vor möglicher Polizeigewalt zu schützen. Vermisst haben wir dabei klar einordnende, erklärende und kritisch kommentierende Worte zu den Aussagen, Forderungen und dem aggressiven und demokratiefeindlichen Verhalten einer großen Zahl der Protestierenden.

      Das Signal, das von diesem Umgang mit den höchst aggressiven „Protestcamps“ durch die Verantwortlichen ausgeht, sehen wir kritisch. Nicht nur jüdische oder israelische Studierende werden bedroht. Sie richten sich insbesondere gegen Wissenschaft und Bildung als Ganzes und tragen dazu bei, mögliche Gesprächspartner:innen einzuschüchtern und auszugrenzen, mithin Dialog und Verständigung zu verhindern.

      Ständige Konferenz der Leiter der NS-Gedenkorte im Berliner Raum

      Deborah Hartmann, Direktorin der Gedenk- und Bildungsstätte Haus der Wannsee-Konferenz
      Dr. Andrea Riedle, Direktorin der Stiftung Topographie des Terrors
      Prof. Dr. Axel Drecoll, Leiter der Stiftung Brandenburgische Gedenkstätten
      Uwe Neumärker, Direktor der Stiftung Denkmal für die ermordeten Juden Europas
      Prof. Dr. Johannes Tuchel, Leiter der Gedenkstätte Deutscher Widerstand

      https://www.orte-der-erinnerung.de/pressemitteilung-universitaetsbesetzungen-und-israelbezogener-an

    • Statement der Freien Universität Berlin zu geplantem Protestcamp auf dem Campus in Dahlem

      Protestcamp soll auf öffentlich zugänglichem Gelände stattfinden

      Nr. 128/2024 vom 18.06.2024

      Bei der Berliner Polizei wurde ein mehrtägiges studentisches Protestcamp zu verschiedenen aktuellen Themen angemeldet. Es soll von Donnerstag, dem 20. Juni, um 16 Uhr bis zum 27. Juni auf einer Rasenfläche in der Nähe des Henry-Ford-Baus der Freien Universität Berlin in Berlin-Dahlem stattfinden. Die Freie Universität Berlin ist weder Veranstalterin noch hat sie das Camp genehmigt. Die Rasenfläche gilt als öffentlich zugängliche Fläche und fällt damit unter den Anwendungsbereich des Berliner Versammlungsfreiheitsgesetzes. Die Freie Universität Berlin ist mit der Polizei im Austausch. Oberste Prämisse muss bleiben, Eingriffe in die Arbeitsfähigkeit der Freien Universität Berlin sowie Lehre und Forschung zu vermeiden.

      „Wir gehen davon aus, dass die Polizei sicherstellen wird, dass das Camp ausschließlich der friedlichen und freien Meinungsäußerung dient“, sagte der Präsident der Freien Universität Berlin, Prof. Dr. Günter M. Ziegler: „Antisemitismus, Rassismus, Muslimfeindlichkeit und andere Formen von Diskriminierung sowie jede Form von Gewalt, Aufrufe zur Gewalt und Sachbeschädigungen, stellen für uns rote Linien dar. Sollte es zu solchen Verhaltensweisen kommen, werden wir Strafanzeige erstatten.

      Seit mehreren Monaten werden an der Freien Universität Berlin intensive Dialoge geführt – unter anderem im Rahmen zahlreicher Veranstaltungen –, die sich dem Themenkomplex Israel, Gaza und der Region aus unterschiedlichen Perspektiven widmen. Für die Freie Universität Berlin sind Konflikte und Kriege, ihre Entstehung, Dynamiken und die Auswirkungen auf Politik und Gesellschaft selbstverständliche Themen der wissenschaftlichen Auseinandersetzung in Forschung und Lehre. Die Freie Universität Berlin steht für den Schutz des Rechts auf Versammlungsfreiheit und freie Meinungsäußerung im Rahmen von Demonstrationen und friedlichen Protesten. Die Hochschule selbst ist ein Ort des Dialogs und des Austauschs von Argumenten, ein Ort der offenen und demokratischen Diskussionskultur – auch in konfliktreichen Situationen.“

      https://www.fu-berlin.de/presse/informationen/fup/2024/fup_24_128-statement-geplantes-protestcamp/index.html

  • Chanter les droits civiques.

    « Des années 1930 à l’aube des années 1970, le mouvement des droits civiques aux États-Unis, c’est-à-dire la lutte menée par les Africains-Américains pour obtenir l’égalité des droits dans la loi et dans les faits, a été mené en musique.

    Comment les musiciens ont-ils accompagné et participé activement au mouvement des droits civiques ? Comment leur musique a-t-elle été influencée, tant dans la forme que dans le fond, par les combats menés pour l’égalité ?

    Entre les années 1930 et 1954, les musiciens tentent de dénoncer le racisme brutal et assumé du Sud profond, mais aussi celui, plus insidieux, mais non moins réel, du Nord.

    Puis, entre le milieu des années 1950 et le milieu de la décennie suivante, les militants des droits civiques mènent leurs actions en musique. Lors des manifestions, sit in, boycott, la musique est omniprésente. Les militants entonnent des freedom songs. Les artistes amis, qu’il s’agisse de jazzmen militants ou de la jeune scène folk new-yorkaise, jouent pour lever des fonds, composent pour mieux dénoncer, bref s’engagent.

    Enfin, alors que le mouvement paraît triompher avec l’adoption de lois mettant un terme à la ségrégation légale, la persistance du racisme n’échappe pas aux artistes afro-américains qui inventent alors un nouveau langage musical. En écho à l’émergence du Black power, la soul music et le free jazz entendent assumer fièrement une couleur de peau jusque-là vouée aux gémonies. »

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/03/chanter-les-droits-civiques.html

  • La Tribune : Amazon abandonne ses magasins sans caisse... en réalité gérés par des travailleurs indiens à distance Marine Protais

    Le géant du e-commerce, qui opère également des magasins physiques, renonce à sa technologie Just Walk Out dans ses supermarchés Amazon Fresh aux États-Unis. Ce système permet à ses clients de faire leurs emplettes sans passer par l’étape de la caisse. Mais il nécessite des caméras, des capteurs et surtout le travail de 1.000 travailleurs indiens, donnant l’illusion de l’automatisation.


    Pour faire ses courses dans les supermarchés Amazon, il suffisait d’entrer, de scanner un QR code sur une application, de prendre ses produits et de sortir. (Crédits : Amazon)

    En 2016, on les annonçait comme le futur du commerce. Plus besoin de caissiers, ni de vigiles, ni même de sortir votre portefeuille. Pour faire vos courses dans les supermarchés Amazon, il suffisait d’entrer, de scanner un QR code sur une application, de prendre vos produits et de sortir. Le montant de vos achats était calculé à la sortie du magasin grâce à un système mêlant caméras et capteurs décrit comme automatique, puis directement débité sur votre carte bancaire.

    Mais nous voici en 2024, et le géant du e-commerce, diversifié dans les magasins physiques, abandonne en partie cette technologie, nous apprend le média américain The Information https://www.theinformation.com/articles/amazons-grocery-stores-to-drop-just-walk-out-checkout-tech . Elle sera supprimée des 27 magasins « Amazon Fresh » américains (des supermarchés où l’on trouve des produits frais), où elle était installée. En guise de remplacement, ces magasins seront équipés de caddies « intelligents », capables de scanner automatiquement les produits, rapporte le média d’investigation américain. L’information a ensuite été confirmée auprès d’AP https://apnews.com/article/amazon-fresh-just-walk-out-bb36bb24803bd56747c6f99814224265 par un porte-parole de l’entreprise. Le système Just Walk Out restera pour le moment dans les plus petites boutiques « Amazon Go », et chez la centaine de partenaires de la firme.

    L’illusion de l’automatisation
    Pour se passer de caissier sur place, le système « Just Walk Out » nécessite son lot de caméras et de capteurs, permettant de suivre le client en magasin, mais surtout d’humains, chargés de vérifier à distance les achats des clients via les caméras. The Information rapporte que plus de 1.000 personnes en Inde sont chargées de ce travail.

    En plus de cette automatisation illusoire, le système « Just Walk Out » faisait depuis quelques années l’objet de critiques. Les clients se plaignent de tickets de caisse reçus des heures après leurs achats, ou de commandes mal gérées par le système. En 2023, la firme avait d’ailleurs annoncé une réorganisation de ses magasins, pour rendre les technologies moins visibles et l’ambiance moins froide. Et le rythme d’ouvertures des enseignes avait été revu à la baisse.

    Par ailleurs, la technologie soulève des questions quant à la protection de la vie privée. Fin 2023, plusieurs consommateurs ont lancé une class action, accusant Amazon de collecter les données biométriques des clients, la forme de leur main et de leur visage ainsi que la tonalité de leur voix, via le système Just Walk Out sans demander leur consentement. Une pratique contraire à une loi de l’Illinois sur le traitement des données biométriques.

    Les entrepôts « automatisés » d’Amazon également surveillés par des travailleurs indiens
    Comme le note le chercheur Antonio Casilli, spécialiste du « travail du clic », cette histoire est banale. Sur X, il rappelle qu’en 2023, Time nous apprenait qu’Alexa, l’assistant virtuel de l’entreprise de Seattle, fonctionnait grâce à l’écoute de 30.000 travailleurs qui annotaient les conversations des utilisateurs pour améliorer les algorithmes gérant l’assistant.

    Et en 2022, The Verge rapportait que les entrepôts automatisés d’Amazon nécessitaient le travail de vigiles, à distance toujours, de travailleurs au Costa-Rica et en Inde, chargés de regarder les images des caméras plus de 40 heures par semaine pour 250 dollars par mois.

    #IA#intelligence_artificielle : #Fumisterie , #arnaque ou #escroquerie ? #amazon #caméras #capteurs #automatisation #technologie #travail #Entrepôts #algorithmes #Alexa

    Source : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/amazon-abandonne-ses-magasins-sans-caisse-en-realite-geres-par-des-travail

    • Amazon : pourquoi la tech autonome “Just Walk Out” passe à la trappe
      Confirmation sur le blog d’Olivier Dauvers, le web grande conso

      Amazon vient d’annoncer l’abandon de la technologie Just Walk Out dans ses magasins Fresh aux États-Unis (une cinquantaine d’unités dont la moitié sont équipés). Just Walk Out c’est la techno, totalement bluffante, de magasin autonome sans caisses que je vous ai montrée en vidéo dès 2020 (ici) ou encore à Washington et Los Angeles dans de vrais formats de supermarché Whole Foods (ici et là). 

      Des centaines de caméras dopées à l’IA au plafond couplées à des balances sur les étagères permettent de pister l’intégralité du parcours d’achat du client, lequel s’affranchit du passage en caisse. Bluffant (vraiment) je vous dis. 


      un de ces magasins où l’être humain est bani

      Appelons un chat un chat, pour Amazon, ce revirement est un aveu d’échec cuisant. Car la vente de ses technos est au cœur du modèle économique d’Amazon dans le retail physique. Si le groupe lui-même ne parvient pas à prouver la viabilité de Just Walk Out, quel concurrent irait l’acheter ?

      Ce qu’il faut retenir de cet abandon ? Que les technos de magasins autonomes ne sont, pour l’heure, déployables que sur de (très) petits formats bénéficiant d’un flux clients très élevé. Pour des raisons assez évidentes de Capex/m2… mais aussi de supervision humaine. Car, à date, l’IA seule n’est pas en mesure de gérer tous les scénarios de course (dont les tentatives de démarque), obligeant un visionnage de contrôle par l’humain (localisé dans des pays à bas salaire). 

      #techno #échec

      Source : https://www.olivierdauvers.fr/2024/04/04/amazon-pourquoi-la-tech-autonome-just-walk-out-passe-a-la-trappe

  • Hitlers Spionin
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phanie_zu_Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsf%C3%BCrst

    Cette carrierriste de génie fait partie des quelques personnes d’origine juive déclarées #Ehrenarier par le #Führer Adolf Hitler. Elle a été naturalisée aux États Unis en 1940. Après la guerre elle a été une collaboratrice importante du « tzar » de la presse allemande Axel Springer.

    Elle est morte à 80 ans en suivant les conseils de ses médecins.

    Stéphanie Maria Veronika Juliana Prinzessin zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst geb. Richter, auch „Hitlers Spionin“ genannt (* 16. September 1891 in Wien; † 13. Juni 1972 in Genf), war eine Spionin im Dienste des nationalsozialistischen Deutschlands mit ungarischer Staatsangehörigkeit.

    Leben

    Stéphanie Richter wurde als Tochter des Rechtsanwalts Johann Sebastian Richter und seiner Frau Ludmilla Kuranda in Wien geboren. Ihr leiblicher Vater war aber vermutlich der aus Preßburg stammende jüdische Kaufmann Max Wiener, der spätere Vater von Gina Kaus.[1] Sie erhielt ihren Vornamen als Hommage an die österreichische Kronprinzessin Stephanie; ihre fünf Jahre ältere Schwester hieß Ludmilla (genannt Milla).

    Stéphanie wuchs behütet und gutbürgerlich auf. Sie wurde in den Fertigkeiten unterrichtet, die damals für „Höhere Töchter“ obligatorisch waren, wie Fremdsprachen, Klavierspielen, Handarbeiten und Tanzen, vervollkommnete ihr Klavierspiel am Wiener Konservatorium, wurde für mehrere Monate auf ein College nach Eastbourne geschickt, um sich in englischer Konversation zu üben, spielte Tennis, schwamm, segelte, jagte, radelte und ruderte. Insbesondere war sie eine begabte Schlittschuhläuferin und lernte viele ihrer Freunde im Wiener Eislauf-Verein kennen. 1904 gewann sie mit 14 Jahren in Gmunden einen Schönheitswettbewerb und bekam daraufhin erste Heiratsanträge. Die ehrgeizige Stéphanie versuchte, Anschluss an die Wiener Oberschicht zu finden. Unter anderem ging sie mit dem Ehemann der Kaisertochter Marie Valerie, Erzherzog Franz Salvator von Österreich-Toskana, eine Beziehung ein.

    Im Mai 1914 heiratete Stéphanie den Prinzen Friedrich Franz zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, obwohl sie zu der Zeit bereits von Franz Salvator schwanger war. Vermutlich wusste sie unmittelbar vor der Eheschließung davon und ging wohl die Ehe ein, um dies zu vertuschen. Stéphanies Sohn Franz Josef zu Hohenlohe-Schillingsfürst wurde am 5. Dezember 1914 in Wien geboren. Nach dem Ende der österreichisch-ungarischen Monarchie wurden Stéphanie und Friedrich Franz zu Hohenlohe ungarische Staatsbürger. Nach ihrer Scheidung 1920 knüpfte sie geheime diplomatische Missionen, z. B. in Großbritannien im Auftrag des damaligen Reichsverwesers von Ungarn, Miklós Horthy. In dieser Funktion überzeugte sie 1927 Lord Rothermere, sich für die Interessen Ungarns einzusetzen, während sie in dessen Auftrag Kontakte zur NS-Führung in Deutschland knüpfte.[5]

    Es gelang ihr, mit einflussreichen Nationalsozialisten wie Joseph Goebbels und dem persönlichen Adjutanten Adolf Hitlers, Fritz Wiedemann, in Verbindung zu kommen. Auf Anordnung Hitlers wurde sie 1937 neben Wiedemann auf die Gästeliste zum Botschaftsfest in London anlässlich der Krönung Georgs VI. gesetzt, obwohl ihr der deutsche Botschafter Joachim von Ribbentrop Hausverbot erteilt hatte.[6] Ungeachtet ihrer jüdischen Herkunft gelang es ihr, in Hitlers Nähe zu kommen, der sie seine „liebe Prinzessin“ nannte. Am 10. Juni 1938 steckte er ihr das Goldene Ehrenzeichen der NSDAP an, was in Hitlers Umgebung helle Empörung auslöste. Anscheinend war er mit ihr sogar per Du. Sie gehörte damit zu der kleinen Gruppe sogenannter „Ehrenarier“. Stéphanie zu Hohenlohe nutzte für Hitler ihre internationalen Beziehungen, vor allem zu hochrangigen Nazi-Sympathisanten in England, wo sie Ehrenmitglied der Anglo-German Fellowship wurde.[8] In Anerkennung ihrer Vermittlerdienste zu Lord Halifax wurde ihr 1938 von Hitler und Hermann Göring das Schloss Leopoldskron in Salzburg als Residenz zur Verfügung gestellt, wo sie einen „politischen Salon“ errichten wollte. Im September 1939 berichtet der französische Journalist Roland Lennad über ihre Spionageaktivitäten in Vittel im Jahr 1938 und ordnet diese konzertierten Maßnahmen der Auslandspropaganda des Auswärtigen Amtes zu.

    Stéphanie zu Hohenlohe ging 1940 in die Vereinigten Staaten, vorgeblich, um ihrem Geliebten Fritz Wiedemann zu folgen, der Anfang 1939 Generalkonsul in San Francisco geworden war. Dort knüpfte sie umgehend Kontakt zu einflussreichen Persönlichkeiten und erlangte die Staatsbürgerschaft der Vereinigten Staaten, wurde aber 1941 kurzzeitig interniert. Dank ihrer Freundschaft mit dem damaligen Leiter der Einwanderungsbehörde, Major Lemuel B. Schofield, kam sie schnell wieder frei, wurde jedoch nach dem Angriff auf Pearl Harbor erneut inhaftiert und erst am 9. Mai 1945 entlassen. In der Nachkriegszeit lebte sie mit Schofield zusammen und konnte ihre Kontakte zu politischen Kreisen erneuern und ausbauen. Sie lernte nicht nur Präsident Harry S. Truman kennen, sondern auch dessen Nachfolger John F. Kennedy und Lyndon B. Johnson. Gemeinsam mit dem amerikanischen Journalisten Drew Pearson arrangierte sie für Journalisten der Illustrierten Quick und Stern Interviewtermine mit amerikanischen Präsidenten. Später begann sie eine lukrative Zusammenarbeit mit Axel Springer.

    Stéphanie zu Hohenlohe wohnte zuletzt in der rue Alfred-Vincent in Genf, unweit des Hotels Beau-Rivage und litt zunehmend an der Paget-Krankheit. Am 12. Juni 1972 begab sie sich wegen starker Bauchschmerzen in die Privatklinik »La Colline«, wo sie wegen eines Magengeschwürs, das durchzubrechen drohte, operiert wurde. Sie starb tags darauf an den Folgen des Eingriffs und wurde am 16. Juni 1972 auf dem Dorffriedhof von Meinier beigesetzt.

    Literatur

    Rudolf Stoiber und Boris Celovsky: Stephanie von Hohenlohe. Sie liebte die Mächtigen der Welt. Herbig, München und Berlin 1988, ISBN 978-3-7766-1522-7
    Franz zu Hohenlohe: Stephanie. Das Leben meiner Mutter. Aus dem Englischen von Maria-Concetta Hübner. Amalthea, München und Wien 1991, ISBN 978-3-85002-293-4
    Martha Schad: Hitlers Spionin. Das Leben der Stephanie von Hohenlohe. Heyne, München 2002, ISBN 978-3-453-21165-0; als Taschenbuch: Hitlers geheime Diplomatin, München 2004, ISBN 978-3-453-87299-8
    dies.: Stephanie von Hohenlohe. Hitlers jüdische Spionin. Herbig München 2012, ISBN 978-3-7766-2682-7
    Karina Urbach: Go-Betweens for Hitler (dt.: Hitlers heimliche Helfer: Der Adel im Dienst der Macht, 2016. ISBN 978-3-8062-3383-4)

    #nazis #espionnage #histoire #USA #noblesse

  • #Carte de #France des #fuites d’#eau_potable les plus importantes : Ardèche, Pyrénées-Orientales, Hautes-Alpes, Corse particulièrement touchées

    L’association Intercommunalités de France publie ce mercredi 20 mars une cartographie de 198 services d’eau potable dont le taux de fuites sur le réseau égale ou dépasse les 50 %. Il s’agit essentiellement de petites communes dites « isolées », solitaires dans leur gestion de l’or bleu, qui couvrent quelque 64 000 habitants.

    La sécheresse historique de 2022 a montré que l’or bleu devait être mieux géré en France. Cette année-là, plus de 1 000 communes ont eu des difficultés d’approvisionnement au robinet, un phénomène accentué par de nombreuses fuites dans les canalisations. En France, 20 % de l’eau potable est perdue lors de son acheminement. « C’est une situation aberrante qu’on doit corriger en urgence », avait tranché le président de la République fin mars 2023, en présentant un « plan eau », dont une partie était censée répondre à cet enjeu en mobilisant davantage d’aides. Le gouvernement avait alors identifié 170 communes prioritaires, victimes d’au moins 50 % de fuites, appelées « #points_noirs ».

    Mais il semblerait que le chiffre ait été sous-estimé. Ce mercredi 20 mars, #Intercommunalités_de_France, fédération nationale qui réunit métropoles, agglomérations, communautés urbaines et communautés de communes, dévoile une nouvelle carte, sur laquelle figurent 198 « points noirs » qui perdent donc plus de la moitié de leur eau. Cela représente 4 % des services d’eau en France et concerne un peu plus de 64 000 habitants. L’association a utilisé les données les plus récentes et les plus fiables de l’Observatoire national des services d’eau et d’assainissement, qui datent de 2022. La base, qui avait servi aux premières estimations officielles de 2023, s’est depuis étoffée sans toutefois devenir exhaustive car les communes les plus petites n’ont pas l’obligation de l’alimenter.

    Des petites villes dans le triste palmarès

    Parmi les « points noirs », tous ne sont pas pilotés de la même façon : 151 sont des régies municipales, 22 sont gérés en intercommunalité et 25 dépendent de syndicats des eaux. A travers cette cartographie inédite, Intercommunalités de France entend démontrer ce que le gouvernement avait déjà identifié : l’écrasante majorité des cas problématiques concerne de petites communes se débrouillant seules pour s’approvisionner en eau. Les #ressources_financières leur manquent pour entretenir les #réseaux et les subventions restent insuffisantes pour les inciter à réaliser des travaux réguliers. Ainsi, #Astet (Ardèche), une commune d’environ 40 habitants, se classe en tête de la liste des communes ayant le plus haut niveau de fuites en métropole : 91 %. Elle présente le même profil que les autres « fuyards » : un village de montagne solitaire dans sa gestion de l’eau. Rien de surprenant : en altitude, les réseaux sont les plus étendus et plus sujets aux fuites.

    « Refaire les #canalisations sur 1 km, c’est 1 million. Ça coûte très cher, précise à Libération Régis Banquet, vice-président en charge de l’eau d’Intercommunalités de France et président de Carcassonne agglomération. On a pris un retard phénoménal. Il faut renouveler les #tuyaux tous les cinquante ans pour qu’ils soient en bon état, or on les renouvelle tous les 120 à 140 ans. La prise de conscience qu’il faut porter attention à la moindre goutte d’eau est récente. »

    Si les services d’eau les plus en difficulté ne desservent en général que quelques dizaines ou centaines d’habitants, de petites villes figurent cependant dans le triste palmarès, comme #Scionzier, en Haute-Savoie, environ 9 000 habitants, ou #Contes, dans les Alpes-Maritimes, un peu plus de 7 500 habitants, qui fait partie d’un syndicat de quinze communes à proximité de Nice.

    « On doit agir vite et fort »

    Et une gestion mutualisée ne protège pas de tout. La communauté d’agglomération du Pays de Dreux, qui rassemble 78 communes à cheval entre Eure-et-Loir et Eure, connaît un taux de fuites de 74,7 %. La métropole de Perpignan, 36 communes, totalise, elle, près de 60 % de fuites. Dans ce type de cas, « ça n’est jamais l’ensemble de ses services qui présentent un rendement inférieur à 50 %, mais généralement quelques communes », précise Intercommunalités de France.

    La situation a peu de chances de s’être significativement améliorée depuis 2022, malgré le plan eau et les 53 millions débloqués récemment par l’Etat pour les fuites, car la réalisation de travaux ambitieux prend du temps. « C’est forcément un chantier de longue haleine », a reconnu le ministère de la Transition écologique mardi lors d’un point presse sur l’avancée du plan eau.

    « La situation est grave. Dans le contexte du changement climatique, on doit agir vite et fort. Une des solutions est le transfert vers l’intercommunalité pour toutes les communes gérant seules afin que la solidarité s’organise sur les territoires. Cette mise en commun des moyens permet de réaliser les #investissements colossaux nécessaires », plaide Régis Banquet. Il estime que 15 à 20 milliards d’euros devraient être exclusivement consacrés au renouvellement des #réseaux_d’eau dans les cinq ans à venir pour rattraper le retard accumulé.

    « Les petites communes isolées sont en difficulté »

    Il y a un an, Emmanuel Macron avait appelé à « mutualiser différemment » les ressources, en prenant en exemple « l’intercommunalité », un modèle à « consolider partout où c’est accepté ». La loi va dans ce sens. En 2026, plus aucune commune ne pourra gérer seule son eau. Mais certains maires s’y opposent. « Il reste un imaginaire un peu Manon des sources : “C’est le puits de mon village, je n’ai pas envie de le partager”. Ceux qui ont de l’eau ne sont pas toujours très enclins à en fournir à ceux qui n’en ont pas », explique Régis Taisne, chef du département « cycle de l’eau » à la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies. Et d’ajouter : « Les maires ruraux ont le sentiment qu’ils sont petit à petit dépossédés de toutes leurs compétences, celle sur l’eau est une de leurs dernières attributions. »

    Les deux départements comptant le plus de « points noirs » font justement partie de ceux dans lesquels beaucoup de maires rechignent au #regroupement, fait remarquer Intercommunalités de France. En tête, les Pyrénées-Orientales, avec 17 communes qui perdent plus d’un litre sur deux, alors que la sécheresse y sévit depuis trois ans, suivis par les Hautes-Alpes, qui en comptent quinze.

    « Le constat est clair : les petites communes isolées sont en difficulté, acquiesce Régis Taisne, qui est cependant moins catégorique qu’Intercommunalités de France. Il faut regrouper, mutualiser pour atteindre une taille critique permettant de faire face aux enjeux. Et dans beaucoup de cas, l’échelle intercommunale est cohérente. Mais dans d’autres, un autre #découpage_territorial peut s’imposer. Il existe par exemple de grands syndicats des eaux à l’échelle de toute la Vendée ou encore de l’Alsace-Moselle. » Cet expert invite surtout à rassembler des communes de diverses natures pour améliorer la solidarité : urbaines, rurales, de plaine, d’altitude, riches en eau ou dépourvues de ressources.

    https://www.liberation.fr/environnement/eau-potable-ardeche-alpes-maritimes-haute-savoie-la-carte-de-france-des-f
    #infrastructure #coût

    #cartographie #visualisation

    • Ce pays se « tiers mondise » à vitesse grand V. A quoi bon payer des impôts si c’est pour se retrouver avec des réseaux pareils !

  • Catastrophe nucléaire : les populations sacrifiées
    Visio-conférence avec Bruno CHAREYRON et Akiko MORIMATSU
    Samedi 30 mars 2024 à 14h
    Organisée par Nos Voisins Lointains 3.11

    Sur inscription :
    NVL | Framaforms.org
    https://framaforms.org/nvl-1707062468

    Deux sujets principaux seront discutés dans cette conférence : la contamination de
    l’environnement par les radiations, et la violation des droits humains.
    Le discours officiel est que l’être humain peut cohabiter avec les radiations. La responsabilité de la radioprotection est désormais transférée de l’État aux individus.
    Chacun doit se débrouiller dans un environnement contaminé selon le principe de « résilience » individuelle.
    Dans ce contexte, il nous semble important de revenir sur le terrain et d’écouter les voix des victimes. Ce sont des voix de résistance et non de résilience.
    Après la diffusion d’une courte vidéo d’extraits de témoignages, nous bénéficierons des interventions en direct de Bruno Chareyron (conseiller scientifique de la CRIIRAD) et d’Akiko Morimatsu (coprésidente de la coordination nationale des plaignants en procès contre TEPCO et l’État Japonais). Mme Morimatsu a également plaidé auprès du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, pour leur droit fondamental à vivre avec leur famille dans un environnement sain. Un temps d’échanges avec les intervenants sera enfin proposé.

    #nucléaire #Fukushima

  • KO technique : ‘Toria’ Nuland s’en va
    https://www.dedefensa.org/article/ko-technique-toria-nuland-sen-va

    KO technique : ‘Toria’ Nuland s’en va

    • Un départ complètement inattendu : la démission de Victoria Nuland, incontestée architecte de la politique ukrainienne des USA et du projet US de démantèlent de la Russie. • Ces opérations devaient être accomplies sans déclencher de conflits importants ni risquer une Guerre Mondiale. • Nuland a parfaitement réussi tout le contraire ; un “sans-faute dans l’échec” qui sanctionne l’actuelle situation mondiale avec tous ses risques. • Elle est saluée comme une des grandes stratèges de l’histoire des USA : tout est donc catastrophique dans le pire des mondes.

    –––––––––––––––––––––––––

    Victoria Nuland, affectueusement désignée “Toria” par Blinker et les initiés du département d’État, a jeté le gant en un véritable KO technique. Elle a été saluée par un (...)

  • Egypt to create a gated high-security area in the reception of Palestinian refugees from #Gaza

    The Sinai Foundation obtained information through a relevant source that indicates that the construction work currently taking place in eastern Sinai, is intended to create a high-security gated and isolated area near the borders with Gaza strip, in preparation for the reception of Palestinian refugees in the case of the mass exodus of the citizens of Gaza Strip.

    The foundation interviewed two local contractors who said that local construction companies had been commissioned this construction work by Ibrahim Al-Arjani - A close businessman to the authorities - Abnaa Sinai For Construction & Building, who had been directly assigned the commission through the Egyptian Armed Forces Engineering Authority. The construction work is intended to build a gated area, surrounded by 7-meter-high walls. After the removal of the rubble of the houses of the indigenous people of Rafah, who were displaced forcibly and their houses demolished during the war against terrorism against ISIS.

    The area is expected to be levelled and ready in no more than 10 days. They said this information is being circulated in closed circuits to avoid publication, noting that the work is being done under the supervision of the Egyptian Armed Forces Engineering Authority under heavy security presence.

    Sinai Foundation published a report (https://sinaifhr.org/show/333) two days ago with exclusive images showing the Egyptian authorities starting rapid construction on the border area of eastern Sinai. Additionally, this morning the Institution’s team observed the building of a cement wall of 7 meters in height starting at a point in Qoz Abo Raad village south of Rafah city, directed towards the Mediterranean Sea north, parallel to the border with Gaza Strip.

    In an interview with Mr Mohannad Sabry, a researcher specialising in Sinai and Egyptian security, he said:

    The construction works that started early Monday, February 12 have its eastern borders lying between a point southern of the Rafah border crossing and another southern of the Kerem Shalom border crossing, while its western borders lie between Qoz Abo Raad village and El-Masora village. Military intelligence officers are present as well as the ‘Fursan Al-Haitham’ militia that stems from the Sinai Tribal coalition headed by businessman Ibrahim Al-Arjani, near the Qoz Abo Raad area south of the city of Rafah, along with construction tools, bulldozers and local contractors.

    https://sinaifhr.org//show/334

    #Palestine #réfugiés #Egypte #Sinai #Sinaï #réfugiés_palestiniens #Ibrahim_Al-Arjani #Abnaa_Sinai_For_Construction #infrastructure #Egyptian_Armed_Forces_Engineering_Authority #murs #camps_de_réfugiés #camp_fermé #Rafah #Qoz_Abo_Raad #El-Masora #Fursan_Al-Haitham

    voir aussi ce fil de discussion :
    #Israël serait déjà en contact avec plusieurs pays pour y expulser les Gazaouis
    https://seenthis.net/messages/1034297

    • Egypt building walled enclosure in Sinai for Rafah refugees, photos suggest

      Monitoring group releases evidence of work that appears intended to house Palestinians in event of Israeli assault on city

      Egypt has begun building an enclosed area ringed with high concrete walls along its border with Gaza that appears intended to house Palestinians fleeing a threatened Israeli assault on the southern city of Rafah.

      Photos and videos released by the Sinai Foundation for Human Rights (SFHR), a monitoring group, show workers using heavy machinery erecting concrete barriers and security towers around a strip of land on the Egyptian side of the Rafah crossing.

      The videos, dated 15 February, gave little indication of authorities installing water or other infrastructure. Satellite imagery released by Planet Labs on the same day shows cleared strips of land adjacent to the Gaza border.

      SFHR said on social media that the videos showed efforts to “establish an isolated area surrounded by walls on the border with the Gaza Strip, with the aim of receiving refugees in the event of a mass exodus”.

      Israel’s bombardment and ground invasion of Gaza since Hamas’s 7 October attacks have displaced an estimated 1.7 million people internally, according to the UN, most of them pushed south in recent weeks, with more than a million in Rafah, vastly swelling its prewar population of 280,000.

      Egyptian officials have repeatedly expressed alarm that Israel’s actions could force millions of Palestinians to attempt to flee across the border and into the Sinai, amid concern that those displaced may never be able to return. Egypt has pushed back against any suggestion, including from Israeli ministers, that Palestinians could flee into northern Sinai. The president, Abdel Fatah al-Sisi, and the foreign minister, Sameh Shoukry, rejected what they called “the forced displacement of Palestinians from their land”.

      In a call late on Thursday, the US president, Joe Biden, again cautioned the Israeli prime minister, Benjamin Netanyahu, against moving forward with a military operation in Rafah without a “credible and executable plan” to protect civilians. However, Netanyahu vowed early on Friday to reject “international dictates” on a long-term resolution of Israel’s conflict with the Palestinians.

      Speaking at the Munich security conference, Israel’s foreign minister, Israel Katz, said there were no plans to deport Palestinians from the Gaza Strip, and Israel would coordinate its plans for hundreds of thousands of refugees in the city of Rafah with Egypt.

      When asked where the hundreds of thousands of Palestinians in the city would go, Katz suggested that once Gaza’s second city, Khan Younis, had been cleared of Hamas fighters, they could return there or to the west of the enclave.

      Katz said: “We will deal [with] Rafah after we speak with Egypt about it. We’ll coordinate it, we have a peace accord with them and we will find a place which will not harm the Egyptians. We will coordinate everything and not harm their interests.”

      Egyptian officials have threatened to withdraw from Egypt’s landmark 1978 peace treaty with Israel in the event of an Israeli ground assault on Rafah. Airstrikes launched on Rafah on Monday in an Israeli operation to free two hostages killed at least 67 Palestinians, health authorities said.

      Egypt has extensively reinforced its border with Gaza using barbed wire and deployed 40 tanks and armoured personnel carriers to northern Sinai.

      Mohannad Sabry, an expert and author on the Sinai peninsula, said: “Egypt wants to portray this construction as a contingency, ready for an influx of Palestinians if that happens, but they have also reinforced the border fence over the past month making it unbreachable unless it is blown up or opened deliberately. If we look at how every refugee or prison camp has been built in the world, it’s exactly like this. If it looks like a prison [or] refugee camp then it probably is.”

      The north Sinai governor, Mohamed Abdel-Fadil Shousha, told the Saudi-owned TV news channel Al Arabiya that the border construction was intended to catalogue homes destroyed as part of the Egyptian military’s fight against jihadist militants and the decade-long operation in northern Sinai.

      He added: “Egypt is prepared for all scenarios in the event that Israel carries out military operations in the Palestinian border governorate.”

      Meanwhile, those with ties to the Egyptian state have profited from Palestinians desperately looking to flee. Palestinians have described paying $10,000 (£7,941) each to a network connected to the Egyptian authorities in order to leave Gaza by the Rafah crossing.

      Elsewhere, a gunman killed two people on Friday at a bus stop in southern Israel, authorities said, prompting Netanyahu to warn that the entire country was a frontline in the war.

      Four others were wounded in the shooting near the southern town of Kiryat Malakhi, Israeli police said.

      “We have raised a national level alert,” Israel’s police chief, Kobi Shabtai, told reporters at the site. He did not provide details on the attacker.

      Netanyahu said in a statement: “The murderers, who come not only from Gaza, want to kill us all. We will continue to fight until total victory, with all our might, on every front, everywhere, until we restore the security and quiet for all citizens of Israel.”

      https://www.theguardian.com/world/2024/feb/16/egypt-building-walled-enclosure-in-sinai-for-rafah-refugees-videos-sugg