#fuite_des_capitaux

  • Les pays en développement pris dans l’étau de la #dette

    http://www.cadtm.org/Les-pays-en-developpement-pris-dans-l-etau-de-la-dette-19453

    Mise à jour ds infos sur la dette des pays en voie de développement, avec les dossiers et les infos toujours nec plus ultra du CADTM

    La pandémie du coronavirus et les autres aspects de la crise multidimensionnelle du capitalisme mondialisé justifient en soi la suspension du remboursement de la dette. En effet il faut donner la priorité à la protection des populations face aux drames sanitaires, économiques et écologiques.

    En plus de l’urgence, il est important de prendre la mesure des tendances plus longues qui rendent nécessaire la mise en œuvre de solutions radicales en ce qui concerne la dette des pays en développement. C’est pour cela que nous poursuivons l’analyse des facteurs qui renforcent dans la période présente le caractère insoutenable du remboursement de la dette réclamée aux pays du Sud global. Nous abordons successivement l’évolution à la baisse du prix des matières premières, la réduction des réserves de change, le maintien de la dépendance par rapport aux revenus que procure l’exportation des matières premières, les échéances du calendrier de remboursement des dettes des PED qui implique d’importants remboursements de 2021 à 2025 principalement à l’égard des créanciers privés, la chute des envois des migrant-e-s vers leur pays d’origine, le reflux vers le Nord des placements boursiers, le maintien de la fuite des capitaux [1]. Les reports de paiement accordés en 2020-2021 en raison de la pandémie par les États créanciers membres du Club de Paris et du G20 ne représentent qu’une petite partie des remboursements que doivent effectuer les Pays en développement.

  • GRÈCE : LE COUP D’ÉTAT NE SERA PAS TÉLÉVISÉ

    Les rumeurs d’élections distillées depuis deux jours par les créanciers de la Grèce, l’inquiétude pour les « Grecs qui souffrent » exprimée avant-hier sur les ondes d’une radio française par le président de la Commission (qui a bien pris soin d’ajouter que c’était du « peuple » qu’il se souciait, et non de son « gouvernement » ni de son « Parlement »), la récente douche froide de Bruxelles (la délégation hellénique face à des interlocuteurs expliquant qu’ils n’avaient pas mandat pour négocier, l’interruption consécutive de cette réunion au bout de 45 minutes), le report des négociations à la fin juin, la campagne de dénigrement du gouvernement grec orchestrée par le FMI, la Commission européenne et les principaux quotidiens allemands et français (« Die Welt », « Bild », « Le Figaro », « Le Monde »), campagne à laquelle le chef de file des sociaux-démocrates allemands vient d’apporter une lourde pierre et dont l’intensité a manifestement franchi un cap depuis deux ou trois jours ― tout cela, combiné à la fuite des capitaux en cours et à l’effondrement de la Bourse d’Athènes, montre que ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est rien d’autre qu’une tentative de coup d’État financier, économique et politique perpétrée contre le gouvernement grec, un gouvernement élu par le peuple il y a à peine moins de cinq mois.

    L’objectif semble bien être de faire tomber le gouvernement d’Alexis Tsipras en utilisant le levier de la panique bancaire et, en sapant les fondements mêmes de l’économie du pays, de réduire à néant le soutien politique que le peuple grec continue d’apporter à ses représentants.

    Il s’agit d’un coup d’État invisible, sans tanks dans les rues d’Athènes, sans bain de sang, sans images, dans le droit fil de la stratégie insidieuse d’étranglement adoptée par nos « partenaires » dès le 4 février (suspension par la BCE du principal mécanisme de financement des banques grecques), dans le droit fil aussi de la stratégie qui avait conduit ces mêmes partenaires à court-circuiter en 2011 les procédures démocratiques pour placer un banquier et un technocrate (Lukas Papademos, Mario Monti) à la tête des gouvernements grec et italien.

    Une tentative de coup d’État que les peuples de l’Union européenne, et le peuple grec lui-même, sont d’ores et déjà invités à cautionner.

    Ces peuples doivent aujourd’hui prendre conscience que leurs représentants font aujourd’hui tout ce qui est en leur pouvoir pour renverser, au cœur de l’Europe, un gouvernement démocratiquement élu.

    Dimitris Alexakis, Athènes

    mardi 16 juin 2015

    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/06/16/grece-le-coup-detat-ne-sera-pas-televise

    #dette #UE #FMI #Grèce #Tsipras #négociations #coup_d'Etat #bank_run #fuite_des_capitaux #krach

  • Varoufakis’s Great Game by Hans-Werner Sinn - Project Syndicate
    http://www.project-syndicate.org/commentary/varoufakis-ecb-grexit-threat-by-hans-werner-sinn-2015-05

    Capital flight does not mean that capital is moving abroad in net terms, but rather that private capital is being turned into public capital. Basically, Greek citizens take out loans from local banks, funded largely by the Greek central bank, which acquires funds through the European Central Bank’s emergency liquidity assistance (ELA) scheme. They then transfer the money to other countries to purchase foreign assets (or redeem their debts), draining liquidity from their country’s banks.

    Other eurozone central banks are thus forced to create new money to fulfill the payment orders for the Greek citizens, effectively giving the Greek central bank an overdraft credit, as measured by the so-called TARGET liabilities. In January and February, Greece’s TARGET debts increased by almost €1 billion ($1.1 billion) per day, owing to capital flight by Greek citizens and foreign investors. At the end of April, those debts amounted to €99 billion.

    A Greek exit would not damage the accounts that its citizens have set up in other eurozone countries – let alone cause Greeks to lose the assets they have purchased with those accounts. But it would leave those countries’ central banks stuck with Greek citizens’ euro-denominated TARGET claims vis-à-vis Greece’s central bank, which would have assets denominated only in a restored drachma. Given the new currency’s inevitable devaluation, together with the fact that the Greek government does not have to backstop its central bank’s debt, a default depriving the other central banks of their claims would be all but certain.

    A similar situation arises when Greek citizens withdraw cash from their accounts and hoard it in suitcases or take it abroad. If Greece abandoned the euro, a substantial share of these funds – which totaled €43 billion at the end of April – would flow into the rest of the eurozone, both to purchase goods and assets and to pay off debts, resulting in a net loss for the monetary union’s remaining members.

    All of this strengthens the Greek government’s negotiating position considerably.

    #BCE #fuite_des_capitaux #TARGET #ELA #collatéraux #Grèce #dette

  • Rapport : jusqu’à 1400 milliards de dollars sortis d’Afrique en trente ans

    http://economie.jeuneafrique.com/regions/international-panafricain/17530-rapport-jusqu-a-1400-milliards-de-dollars-sortis-d-afri

    Signalé par @cdb_77

    Selon un rapport publié conjointement par la Banque africaine de développement et le l’ONG Global Financial Integrity, le déficit net de ressources et les fuites illégales de capitaux depuis trente ans compromettent le développement du continent.
    Entre 1980 et 2009, les sorties nettes de capitaux du continent africain ont atteint entre 597 et 1 400 milliards de dollars (1 000 milliards d’euros), estime un rapport conjoint de la Banque africaine de developpement (BAD ) et l’ONG américaine Global Financial Integrity (GFI).

    #afrique #développement #fuite_des_capitaux