• Japon : Election d’un gouverneur antinucléaire,Tepco dévisse de 8%
    http://www.romandie.com/news/Tokyo-le-Nikkei-finit-en-hausse-de-026-prudent-a-laube-de-la-saison-des/745125.rom

    la compagnie d’électricité #Tepco a enregistré la plus forte chute du #Nikkei (-7,89% à 385 yens) au lendemain de l’élection d’un gouverneur antinucléaire dans la préfecture de Niigata (nord-ouest du #Japon).

    Ryuichi Yoneyama, 49 ans, a remporté dimanche la tête de cette région où se trouve la plus grande centrale atomique du Japon, Kashiwazaki-Kariwa, qui compte sept tranches. Or Tepco espérait sauver ses finances en relançant ces réacteurs, les seuls qui lui restent après l’arrêt des deux centrales de Fukushima à la suite de l’accident catastrophique de mars 2011. -

    (source : #ODN_Observatoire_Du_Nucléaire)
    #Fukushima #nucléaire #ODN

  • #Risque_nucléaire : petit changement (de périmètre) pour les #PPI - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250271483530&cid=1250271479136&nl=1

    Au nombre de quatre, les mesures « nouvelles » listées en annexe de la présente instruction n’amorcent donc pas la révolution espérée. Elles actent principalement l’extension de périmètre des PPI (et de prédistribution d’iode stable) de 10 à 20 km autour des centrales nucléaires de production d’électricité.
    A l’annonce de cette extension par Ségolène Royal, en avril dernier, en plein anniversaire de Tchernobyl, le Réseau Sortir du nucléaire avait fait part de sa profonde insatisfaction : « le périmètre de 10 km était certes dérisoire, mais 20 km restent notoirement insuffisants », d’autant qu’"il y avait des mesures plus ambitieuses à adopter que de se contenter d’élargir de 10 km les PPI".
    « A la lumière de la catastrophe de #Fukushima, qui a révélé des traces de contamination dans un rayon de 50 km autour de la centrale », « il faudrait, en France, relever le périmètre des PPI à 80 km », estimait également l’Anccli dans un communiqué datant de 2014.

    #nucléaire

  • BALLAST | Audrey Vernon : « Donner envie d’agir »
    http://www.revue-ballast.fr/audrey-vernon-donner-envie-dagir

    Nouvelle pièce d’Audrey Vernon sur Fukushima, avec Xavier Mathieu apparemment aussi.

    Nous l’avions découverte en 2012 par une pièce de théâtre consacrée à Karl Marx et son épouse Jenny, drôle en dépit d’un sujet qui ne s’y prêtait que peu — une pièce qu’elle ne manqua pas de jouer dans l’usine Fralib, en soutien aux travailleurs en grève. Elle revint l’an passé avec Fukushima : Work in progress aux côtés de l’ancien syndicaliste Xavier Mathieu, pour pointer du doigt, par le spectacle vivant, « l’apogée de l’irresponsabilité totale du capitalisme ». Nous retrouvons l’auteure de Comment épouser un milliardaire ? dans la capitale, un jour de septembre.

    :D

    Votre livre, sur eux, n’est pas vendu au format numérique. Un choix délibéré, n’est-ce pas ?

    Oui. Assez difficile à obtenir, d’ailleurs : on m’a dit que c’était maintenant obligatoire, etc. Mais j’ai finalement pu éviter ça. Malheureusement, le livre papier est quand même vendu sur Amazon — on n’a pas le droit de refuser de vendre via Amazon… Pour essayer de convaincre le monsieur qui fait les contrats, je lui ai dit que c’était à mes yeux comme si, durant la Seconde Guerre mondiale, il m’avait obligé à aller travailler avec des nazis. Bon, c’était un peu fort. (rires)

    #Audrey_Vernon #Fukushima #théâtre #engagement #politique #humour

  • 55% des réacteurs nucléaires français seraient défectueux

    http://tempsreel.nouvelobs.com/planete/20160928.OBS8960/info-obs-55-des-reacteurs-nucleaires-francais-defectueux.html


    « Je n’ai jamais vu de problèmes aussi graves à une échelle nationale. » La confidence émane d’un homme qui en a pourtant vu d’autres, le Britannique John Large. Cet expert internationalement reconnu pour les questions de sécurité nucléaire a déjà été réquisitionné par le passé pour enquêter sur les sous-marins russes ou sur les survols des centrales françaises par des drones. Cette fois, c’est sur les cuves des réacteurs et générateurs de vapeur des centrales qu’il s’est penché pour le compte de l’ONG Greenpeace, et le résultat est, comme il le dit, « pas seulement inquiétant, mais franchement préoccupant ».

    Qu’indique son rapport, rendu public ce jeudi 29 septembre, et que « l’Obs » a pu se procurer en exclusivité ? Qu’une bonne moitié (55%) au moins des réacteurs nucléaires français – peut-être davantage - comportent des pièces défectueuses.

    On savait certes, grâce à un document rendu public par l’ASN le 23 septembre dernier, que les centrales tricolores comptaient 87 pièces irrégulières. Mais le rapport Large enfonce le clou : il en a déniché 107, et n’a probablement pas terminé son travail. Ces pièces ont été commandées par Areva et fondues par l’entreprise Creusot Forge ces dernières décennies.

    Des Fukushima possibles

    Leur grande faiblesse porte un nom : « anomalie de la teneur en carbone ». C’est-à-dire qu’elles ont été fondues en laissant une trop grande teneur en carbone dans certaines zones. En cas de choc thermique (c’est-à-dire à l’envoi d’eau glacée pour refroidir l’emballement d’un réacteur, action déployée en cas de surchauffe), ce trop-plein de carbone rend l’acier cassant, donc vulnérable à la fissuration, voire à la déchirure.

    Autrement dit, elles ne résisteraient pas et les conséquences en seraient évidemment catastrophiques. John Large alerte :

    « Ce sont autant de Fukushima possibles ! »

    Pour autant, les malfaçons ne sont pas réservées aux réacteurs les plus anciens, puisqu’une dizaine, soit un petit tiers d’entre eux, sont de fabrication récente. Pour Cyrille Cormier, chargé de campagne chez Greenpeace :

    « C’est toute la chaîne du nucléaire français, de la fabrication à la vérification, qui est discréditée par le travail du cabinet Large. Et nous ne sommes pas au bout de nos découvertes, il en reste probablement beaucoup à connaître ! C’est le signe qu’il est urgent de mettre hors d’état de nuire un grand nombre de ces centrales. »

    • Et ces anomalies ne datent pas d’aujourd’hui. John Large explique :
      «Même si l’on dispose d’informations précises, on constate que les pièces fabriquées depuis 1965 au Creusot souffrent de ces irrégularités. Et que les vérifications techniques effectuées par Areva ne sont pas fiables, pas plus que les certifications de l’ASN.»

      ...mais qui fait (encore) confiance à Areva pour les vérifications techniques ???
      #areva #fukushima #nucléaire #greenpeace

    • Tiens, l’autre jour, il ne devait pas y avoir possibilité d’atterrir de suite à l’aéroport de Toulouse, du coup, l’avion AirFrance AF 6128 dans lequel j’étais est allé survoler la centrale de Golfech. Oui, oui, on a fait un petit détour touristique en attendant …

  • Marc Molitor : « Tchernobyl reste un dossier traversé par le déni »
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_marc-molitor-tchernobyl-reste-un-dossier-traverse-par-le-deni?id=5983863

    La catastrophe au Japon relance le débat sur la #sécurité_nucléaire. Peut-on pour autant comparer les deux catastrophes ? Marc Molitor se veut « prudent » : « la catastrophe de #Fukushima est toujours en cours, impossible d’en tirer déjà les conséquences ». Ce spécialiste de la question rappelle qu’à Tchernobyl, il s’agissait d’un réacteur nucléaire « éventré, explosé, dont l’incendie a dispersé rapidement de la matière radioactive ». Ce n’est pas le cas à Fukushima où « l’émission continue de #radioactivté est à flux plus léger ». Mais il ne minimise pas pour autant les potentielles retombées qui pourraient être plus importantes et concentrées directement sur les japonais. Marc Molitor rappelle que des taux de radioactivité plus importants qu’à Tchernobyl ont déjà été relevés à Fukushima.

    Voir aussi https://seenthis.net/messages/519155

  • L’accident de Fukushima a dispersé des « billes » de césium radioactif jusqu’à Tokyo

    http://www.lemonde.fr/energies/article/2016/07/06/l-accident-de-fukushima-a-disperse-des-billes-de-cesium-radioactif-jusqu-a-t

    C’est une découverte qui renforce la spécificité de la catastrophe nucléaire de Fukushima et modifie l’étude de son impact environnemental et sanitaire. Lors de la conférence de géochimie Goldschmidt organisée du 26 juin au 1er juillet à Yokohama, au sud de Tokyo, une équipe réunissant des chercheurs de différentes universités, notamment de Kyushu (sud-ouest du Japon) et de Nantes (Loire-Atlantique), a révélé que 89 % des émissions de césium radioactif des trois réacteurs dont le cœur a fondu en mars 2011, l’ont été sous la forme de microparticules de verre.

    Celles-ci ont été décelées dans les poussières recueillies, le 15 mars 2011, par un filtre à air installé sur un bâtiment de Suginami, un arrondissement de l’ouest de Tokyo. Elles ont été détectées grâce à des analyses postérieures menées « par autoradiographie et par microscopie électronique à balayage », explique Satoshi Utsunomiya, professeur du département de chimie de l’université de Kyushu, et l’un des auteurs de la présentation. De telles particules ont aussi été trouvées dans des échantillons de sols des rizières d’Okuma, une ville proche de la centrale nucléaire.

    La particularité de ces microbilles de verre est d’être, à masse équivalente, « beaucoup plus irradiantes » que les autres aérosols, parce que le césium y est très concentré, explique Bernd Grambow, directeur de l’unité de recherche Subatech (Ecole des mines de Nantes, CNRS, université de Nantes), qui a participé à ces travaux. Mais aussi d’être plus persistantes, car elles sont, sinon insolubles, beaucoup plus difficilement dissoutes.

  • Le réacteur nucléaire de Tihange 2 s’est arrêté suite à un incident ce vendredi RTBF - Belga 10 Mai 2016

    Le réacteur numéro 2 de la centrale nucléaire de Tihange s’est automatiquement arrêté ce vendredi vers 15h30 à la suite d’un incident dont la cause est encore inconnue pour l’heure.


    Les équipes de la centrale s’attellent actuellement à trouver l’origine de cette mise à l’arrêt automatique de la centrale, a expliqué la porte-parole de l’opérateur nucléaire Anne-Sophie Hugé.

     » Ce mécanisme de sécurité fait partie de la conception de la centrale" , selon Engie. Celle-ci se met automatiquement à l’arrêt lorsqu’une anomalie est détectée.  » Nous investiguons pour connaître les raisons de l’interruption. L’équipe procède par élimination donc cela prend un certain temps. Il est certain qu’on se situe dans la partie secondaire de la centrale, c’est à dire la salle des machines, et pas la zone nucléaire", indique-t-il. "L’incident prouve que le système de sécurité fonctionne. La centrale est en totale sûreté puisque l’unité Tihange 2 est à l’arrêt."
    Source : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-reacteur-nucleaire-de-tihange-2-s-est-arrete-suite-a-un-incident-ce-v
    #Engie_ex_GDF_Suez #énergie #nucléaire #énergie #bonneteau #fukushima #tchernobyl #Belgique

  • « Résilience », entretien avec Yannick Monget - Fukushima 福島第一
    http://www.fukushima-blog.com/2016/05/resilience-entretien-avec-yannick-monget.html

    Auteur et prospectiviste, Yannick Monget s’est particulièrement investi ces dernières années sur la problématique du nucléaire. Fruit de ces recherches, il vient de publier aux Editions de La Martinière un nouveau roman, Résilience, qui est véritablement une « fiction scientifique engagée ». A travers deux histoires passionnantes qui finissent par se rejoindre, l’auteur dresse un état des lieux atomique sans concession de la planète Terre. Mu par une volonté intarissable, il milite pour une sortie du nucléaire en dénonçant les dangers réels que l’humanité a créés et qui menacent radicalement son avenir. Bien que ce thriller captivant fourmille d’informations sourcées, j’ai voulu en savoir plus en interrogeant son auteur sur les thèmes spécifiques à ce blog : Fukushima, la catastrophe nucléaire, ses conséquences.

    Avec une solution théorique étonnante aux déchets dedans que je n’avais encore jamais entendu parler : l’enfouissement dans la croûte terrestre… ça dit pas en combien de temps là …

    Dans votre dernier roman, Résilience, vous évoquez une manière de se débarrasser des déchets nucléaires dans des fosses marines très profondes qui pourraient à long terme disparaître sous la croûte terrestre. Ce projet existe-t-il déjà et, selon vous, est-il réaliste ?

    « J’en ai parlé avec un ami vulcanologue, Jacques-Marie Bardintzeff avant de l’écrire. En fait, sur le papier, le scenario se tient, les difficultés sont la pression à une telle profondeur, mais en même temps, si on met en balance le problème de gestion des déchets et celui de la pression à grande profondeur… il est peut-être plus simple de résoudre ce problème de pression, aussi important soit-il. En tout cas on m’a expliqué qu’il n’y aura pas de soucis avec la température, car nous ne sommes pas dans une zone "chaude". C’est vraiment la profondeur qui pose souci. Il y aurait peut-être une autre solution : l’espace. Si je suis contre l’idée d’envoyer des déchets par le biais de fusées (ce serait bien trop dangereux en cas d’accident) reste que des projets d’ascenseurs spatiaux sont actuellement à l’étude. Là, on serait sur quelque chose de bien moins dangereux. Une fois dans l’espace il faudrait leur donner une impulsion pour qu’ils se dirigent vers le Soleil. C’est un calcul de trajectoire, et ça, on sait très bien faire. Je pense que ce projet d’ascenseur spatial est réalisable et se fera dans quelques décennies. Qui plus est, c’est un domaine où les japonais me semblent particulièrement à la pointe. »

    #nucléaire #fiction #déchets #fukushima

  • Catastrophe de Fukushima : de plus en plus d’enfants souffrent de cancer de la thyroïde_French.news.cn
    http://french.xinhuanet.com/2016-05/23/c_135381299.htm

    Le taux d’enfants souffrant de cancer de la thyroïde dans la préfecture de Fukushima est de 20 à 50 fois plus élevé que le taux moyen national relevé en 2014, a déclaré Toshihide Tsuda, professeur en épidémiologie environnementale à l’Université d’Okayama.

    [...] Le gouvernement préfectoral de Fukushima a mis en doute le lien entre ces cas et la catastrophe nucléaire, et a attribué cette hausse au « surdiagnostic ». Plusieurs experts nucléaires ont été choqués par l’attitude irresponsable et indifférente du gouvernement japonais.

    [...] Selon une étude de l’Université de Fukushima, près de 3.500 billions (3,5 millions de milliards) de becquerels de césium-137 radioatif présent dans de l’eau contaminée ont été libérés dans la mer depuis le début de la catastrophe, et les matériaux radioatifs ont atteints jusqu’à la côte ouest d’Amérique du Nord.

    #fukushima #cancer #césium-137 #pollution

  • Six cents tonnes de combustible nucléaire introuvables à Fukushima – Epoch Times
    http://www.epochtimes.fr/six-cents-tonnes-de-combustible-nucleaire-introuvables-a-fukushima-13091.

    Le responsable en chef des opérations de décontamination de la centrale nucléaire Dai Ichi à Fukushima, dévastée par le tsunami de 2011, a reconnu devant les médias internationaux être dans l’incapacité de localiser 600 tonnes de combustible nucléaire.

    [...] « Dans le réacteur 1, tout le combustible est entré en fusion. Dans les réacteurs 2 et 3, 30-50 % du combustible restent dans la zone pressurisée, le reste a fusionné. Mais malheureusement nous ne savons pas exactement où il est », a expliqué M. Masuda

    [...] TEPCO a en effet échoué dans ses tentatives de développer des robots pour la recherche du combustible. « Tous les robots ont été détruits par les radiations », explique M. Jaczko, en s’interrogeant sur la sécurité de l’ensemble des sites nucléaires mondiaux : « Vous devez maintenant accepter le fait que tous les réacteurs, où qu’ils soient dans le monde… peuvent voir se produire ce type de catastrophe et libérer des niveaux importants de radiation. »

    Naoto Kan, Premier ministre japonais au moment du tsunami, est lui aussi revenu de son soutien passé à l’énergie nucléaire : « Le gouvernement japonais a déjà payé 70 milliards de dollars pour soutenir TEPCO. Mais ce n’est pas assez, cela coûtera probablement plus de 240 milliards. Et je pense qu’[une décontamination de la zone] en 40 ans est une vision optimiste. »

    #fukushima #nucléaire

  • http://www.b-a-m.org/2016/05/o-s-tchernobyl-30-ans

    Tchernobyl : 30 ans (émission du 13 mai 2015)

    L’émission « Offensive Sonore » est diffusée un vendredi sur deux sur Radio Libertaire de 21h à 22h30 (89,4 Mhz) en alternance avec « Les amis d’Orwel »

    Le 26 avril 1986, un incendie à la central de Tchernobyl. C’était il y a 30 ans le nuage radioactif « inoffensif » était repoussé subtilement par la propagande d’État. Depuis la ville Pripyat est abandonné, les victimes et autres liquidateurs oubliés. Et même après Fukushima (au moins en France) rien n’a changé et on continue de construire d’autres centrales. Voici trois document sonores : 1) L’interview du Collectif Contre l’Atome (Radio Nuit Debout Avril dernier), 2) un reportage d’Arte Radio sur Tchernobyl en France : » En avril-mai 86, le nuage radioactif de Tchernobyl survole la France. Aucune mesure ne protège la population. 20 ans plus tard, des malades de la thyroïde portaient plainte. Echos et témoignages de la première catastrophe nucléaire civile, toujours mystérieuse. » 3) Et enfin une rediffusion d’une partie d’une entrevue de 2014 avec Zesin Topçu, où l’on évoque les études et « retour d’experience » ou comment les nucléocrates préparent déjà l’après-catastrophe.

    #Tchernobyl #Fukushima #Nuit_Debout #Cezin_Topçu #Nucléarie #Atome #Radioactivité #Cancer

  • #nucléaire : la vérité officielle est trompeuse
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080516/nucleaire-la-verite-officielle-est-trompeuse

    Vidéo accessible dans le corps de l’article. Les instances internationales de radioprotection, chargées de protéger les populations des dangers de la radioactivité, minimisent les risques et les dégâts des activités nucléaires : c’est ce qu’affirme #Yves_Lenoir dans un livre, en cette année de double anniversaire de catastrophe atomique.

    #International #énergie #Fukushima #ONU #Tchernobyl

  • Non, Tchernobyl n’est pas devenu une réserve naturelle
    https://theconversation.com/non-tchernobyl-nest-pas-devenu-une-reserve-naturelle-58335

    Dans la région de #Tchernobyl, l’exposition aux #rayonnements_ionisants a provoqué des dommages génétiques et augmenté les taux de #mutation pour nombre d’organismes. À ce jour, nous n’avons que très peu d’éléments montrant que certains d’entre eux pourraient évoluer pour devenir plus résistants aux #radiations.

    L’histoire de l’évolution des organismes est essentielle pour déterminer le degré de leur vulnérabilité au regard des radiations. Dans nos travaux, les espèces ayant montré au fil des années de hauts degrés de mutation – comme l’hirondelle rustique (Hirundo rustica), l’hypolaïs ictérine (Hippolais icterina) et la fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) – sont aussi celles dont les populations déclinent à Tchernobyl. Notre hypothèse est que les espèces diffèrent dans leur capacité à restaurer l’#ADN ; ceci concerne à la fois les taux de substitutions nucléotidiques et la sensibilité à la radiation pour les zones étudiées à Tchernobyl.

    Tout comme les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, les oiseaux et les mammifères de la région souffrent de cataracte et présentent des cerveaux plus petits. Ce sont les conséquences directes de l’exposition aux substances radioactives présentes dans l’air, l’eau et la nourriture. Comme les personnes dont on traite un cancer par radiothérapie, la plupart des oiseaux ont des spermatozoïdes déformés. Dans les zones les plus touchées, près de 40 % des oiseaux mâles sont totalement stériles, ne possédant aucun sperme ou seulement des spermatozoïdes morts en période de reproduction.

    Des tumeurs, vraisemblablement cancéreuses, s’observent sur les oiseaux présents dans les zones les plus irradiées. On constate de même des anomalies dans le développement de certaines plantes et insectes.

    Étant donné le caractère évident de perturbations d’ordre génétique sur les individus, il n’est pas surprenant que les populations de nombreux animaux présents dans les zones les plus touchées aient décliné. À Tchernobyl, les principaux groupes que nous avons suivis s’avéraient moins nombreux dans les zones les plus contaminées. Ceci concerne les oiseaux, les papillons, les libellules, les abeilles, les sauterelles, les araignées ainsi que de petits et grands mammifères.

    on pensait que les animaux savaient lire une carte
    légende :

    Carte de la région de Tchernobyl (Ukraine). Notons les caractéristiques de grande hétérogénéité de la radioactivité dans la région. Les zones faiblement touchées offrent un refuge pour la faune. Shestopalov, V.M., 1996. Atlas of Chernobyl exclusion zone. Kiev : Ukrainian Academy of Science.


    #nucléaire #animaux #malformation #stérilité #santé #biodiversité #Fukushima

  • TCHERNOBYL : 30 ANS DÉJÀ

    "Des leçons ont été tirées de la catastrophe
    mais ce n’est pas au bénéfice des populations.
    Les autorités internationales, européennes et nationales ont mis en place
    un cadre juridique destinés à gérer à moindre coût les catastrophes nucléaires.
    Après un accident nucléaire, la protection des populations devrait être au cœur des décisions mais les coûts d’une catastrophe sont tels qu’ils ont conduit les États mettre en place une gestion « optimisée » qui fait supporter aux victimes de la pollution la plus grande part des dommages économiques et sanitaires.



    Les concepts que le lobby nucléaire français[1] a testé et mis au point au Bélarus ont été intégrés aux recommandations de la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR). Ils sont désormais mis en œuvre dans les territoires contaminés par les rejets de la centrale de Fukushima-Daiichi. Le « développement durable en zone contaminée » se substitue à l’obligation de relogement dans des zones exemptes de risque radiologique : il faut apprendre aux habitants des zones affectées à vivre avec la radioactivité, les équiper de radiamètres et de dosimètres afin qu’ils limitent au mieux leur niveau d’exposition, qu’ils contrôlent le niveau de contamination de leur alimentation. Les victimes doivent être résilientes et autonomes. Elles deviennent responsables de leur protection contre les risques d’irradiation et de contamination (et potentiellement coupables si au final elles tombent malades). Les photographies d’écolières, avec leur dosimètre en guise de pendentif, illustrent parfaitement combien est devenu banal, normal, une réalité qui devrait susciter l’horreur et la révolte.

    Les politiques de relogement à grande échelle sont trop onéreuses, d’autant plus onéreuses que le principe pollueur-payeur ne s’applique pas à l’industrie nucléaire. Les catastrophes n’ont pas provoqué de remise en question du régime dérogatoire de la responsabilité civile du nucléaire. Si le protocole d’amendement de la convention de Paris voté en 2004 aboutit, le montant disponible pour l’indemnisation des dommages corporels et matériels atteindra 1,5 milliard d’euros, une somme totalement dérisoire en regard du coût réel d’un accident majeur que les services officiels eux-mêmes chiffrent désormais à des centaines de milliards d’euros, voire à plusieurs milliers de milliards d’€.
    Dès l’origine, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a pris le contrôle des recherches sur les conséquences sanitaires de Tchernobyl et sa stratégie du doute a réussi à neutraliser les résultats les plus dérangeants. Malgré cela, l’évolution des connaissances scientifiques aurait dû conduire à tenir compte des effets spécifiques des faibles doses de rayonnements et à renforcer les normes de radioprotection. Au lieu de quoi :
    1/ les effets génétiques ont été arbitrairement limités à leur impact sur les 2 premières générations, une décision scandaleuse et incompréhensible à la lumière des travaux sur l’instabilité génomique ;
    2/ le coefficient qui divise artificiellement par 2 les effets cancérigènes n’a pas été supprimé en dépit des résultats de plusieurs études épidémiologiques de référence, en particulier sur les travailleurs ;
    3/ les pathologies non cancéreuses n’ont toujours pas été pris en compte, pas même les effets cardiaques, alors que tous les systèmes physiologiques sont impactés et notamment le système immunitaire ;
    4/ le principe de précaution n’est pas appliqué alors que de nombreux travaux questionnent les fondements mêmes du système de radioprotection (effet de proximité par exemple) ;
    5/ l’accident de Fukushima a relancé les discours les plus mensongers sur l’existence d’un seuil (autour de 100 mSv) en dessous duquel les doses seraient sans effet sanitaire, sur la prétendue innocuité de la radioactivité naturelle ou des examens médicaux … comme si les effets du radon n’étaient abondamment documentés, comme si aucune publication n’avait mis en évidence les risques associés aux scanners !
    Dans un tel contexte, les dispositions règlementaires relatives à la gestion des phases accidentelle et post-accidentelle sont particulièrement laxistes. Pour faciliter la réinstallation, ou le maintien, des populations dans les zones contaminées, le seuil de référence applicable aux situations de contamination post-accidentelle est désormais fixé à 20 mSv/an. Il s’agit d’une valeur excessivement élevée : 20 fois la limite de 1 mSv/an qui définit le niveau de risque maximum acceptable hors situation accidentelle ! De plus, il s’agit bien d’une « référence » et non pas d’une « limite » qui serait beaucoup plus contraignante : la référence de dose peut être dépassée par une partie des personnes exposées. La « normalisation » se fera progressivement : la seule obligation est que le pourcentage des personnes exposées à plus de 20 mSv/an diminue progressivement. Aucune contrainte de temps n’est fixée ! Et cette valeur ne concerne pas la phase d’urgence au cours de laquelle les références de dose applicables sont encore plus élevées.
    Les nouvelles recommandations de la CIPR sont désormais inscrites dans le droit européen : les prescriptions de la directive Euratom 2013-59[2] doivent être transposées dans le droit national des États membres d’ici février 2018. De plus, le 15 janvier dernier a été publié le règlement Euratom n°2016-52 qui fixe les niveaux de contamination autorisés dans les aliments en cas d’accident. Il reprend sans les modifier les limites établies en 1987-1990 alors qu’entre-temps le risque cancérigène radio-induit a été multiplié par 10 et qu’il est désormais établi que le rapport d’expertise qui a servi de caution scientifique est truffé d’erreurs, de lacunes et d’incohérences ! Les limites applicables à l’iode 131 sont révoltantes, en particulier quand on songe à l’épidémie de cancers de la thyroïde qui a frappé les personnes (en particulier les enfants) exposées aux retombées de Tchernobyl. Concernant la distribution d’iode stable, destiné à saturer la thyroïde et à limiter son irradiation, la référence de dose est de 50 mSv/an alors que le bureau européen de l’OMS préconise depuis 1999 un seuil d’action de 10 mSv/an pour les enfants, les femmes enceintes et les mères qui allaitent.
    Les nouvelles doctrines et limites se sont mises en place dans l’indifférence quasi-générale. Compte-tenu de la répartition et de l’âge du parc électronucléaire mondial, la probabilité que le prochain accident nucléaire majeur affecte directement l’Europe est assez élevée. Tout est prêt pour qu’il soit géré au mieux des intérêts de l’industrie nucléaire.
    Créée au lendemain de l’accident de Tchernobyl, la CRIIRAD a mis au cœur de son action le combat pour l’information et la protection des populations. Elle appelle les citoyens, en France et en Europe, à s’intéresser d’urgence aux questions qui déterminent directement la protection de leur santé et l’avenir de leurs enfants. Faute de mobilisation, le prix à payer sera colossal.
    La protection sanitaire des populations et des travailleurs doit être placée au centre des discussions et des décisions. Ceci concerne en tout premier lieu les risques d’accident mais également l’impact du fonctionnement normal des installations nucléaires. À titre d’exemple, la multiplication des chantiers de démantèlement des installations nucléaires produits des quantités grandissantes de déchets radioactifs dits valorisables (métaux et gravats notamment). Avec la bénédiction de la Commission européenne et de l’AIEA, plusieurs États européens pratiquent d’ores et déjà le recyclage à grande échelle de ces matériaux contaminés. En France, le pas n’est pas franchi mais les pressions sur l’Autorité de Sûreté Nucléaire se font de plus en plus fortes. Et avec le marché commun, ce qui a été recyclé en Allemagne ou en Suède est peut-être déjà présent, à notre insu, dans les objets de notre environnement quotidien.

    L’équipe de la Criirad"

    #nucléaire #contamination #Tchernobyl #Fukushima

  • Mars 2016 viendra nous rappeler que la catastrophe de Fukushima est loin d’être résolue. En cinq ans, la liquidation du désastre a en grande partie permis sa banalisation et son oubli généralisé malgré des conséquences environnementales, sanitaires et sociales déplorables. A travers une démarche documentaire et graphique, Franckushima, « caisse de résonance sur les catastrophes nucléaires », propose de revenir sur les enjeux de la catastrophe pour mieux nous préparer à celle qui nous guette en France.


    http://www.librairie-quilombo.org/Franckushima
    Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable.
    #société_industrielle #Fukushima #radiation #nucléaire #réacteur #prolifération #planète

  • The robots sent into Fukushima have ’died’ - ScienceAlert
    http://www.sciencealert.com/the-robots-sent-into-fukushima-have-died

    The remote-controlled robots that were sent into the site of the 2011 meltdown at the Fukushima Daiichi nuclear power plant in Japan have reportedly ’died’, thanks to incredibly high amounts of leaked radioactive materials destroying their wiring.

    The robots - which take years to manufacture - were designed to swim through the underwater tunnels of the now-defunct cooling pools, and remove hundreds of extremely dangerous blobs of melted fuel rods. But it looks like that’s not going to happen any time soon.

    #nucléaire #robots #fukushima

  • Five Years After Fukushima : Making Nuclear Power Safer | International Atomic Energy Agency

    https://www.iaea.org/newscenter/news/five-years-after-fukushima-making-nuclear-power-safer

    Désespérant l’AIEA, rendre le nucléaire plus sur ? par sortir du nucléaire ?

    It has been five years since the accident at the Fukushima Daiichi Nuclear Power Plant. In marking the anniversary this week, IAEA Director General Yukiya Amano recognized the progress made in Japan and worldwide in nuclear safety since the accident, but underscored the importance of all countries remaining vigilant in putting safety first.

  • Atomic Suicide : The Tale of the Sailors and the Seals – RadChick Radiation Research & Mitigation
    https://radchickblog.wordpress.com/2014/01/26/atomic-suicide-the-tale-of-sailors-and-seals


    Article très complet avec une richesse de sources officielles sur les conséquences de l’accident nucléaire de Fukusihima.

    Navy sailor Lindsay Cooper knew something was wrong when billows of metallic-tasting snow began drifting over USS Ronald Reagan. She and scores of crewmates watched a sudden storm blow toward them from the tsunami-torn coast of Fukushima, Japan. Lindsay didn’t know it then, but the snow was caused by the freezing Pacific air mixing with a plume of radioactive steam. “As soon as you step foot on the flight deck and went outside you had this taste of like aluminum foil. We thought that we had felt a plume because there was kind of this warm air that went past the ship and you could kind of tell the differences between jet exhaust — we didn’t have any jets going around at the time. It was like 20 degrees outside and you could feel this warm air and you kind of enjoyed it at first and then you’re like, ‘Is that aluminum foil that I taste?’

    Within about 5 days of those initial plumes, the seals would have had their first taste of aluminium foil, too. Some by direct inhalation, more by what landed in the snow and revolitalized later. What landed in the ocean, quickly worked its way through the food chain. Plutonium, Americium, Uranium, and other highly toxic elements were found a few months later in every single organism tested in Alaskan waters, by the US Department of Energy. That’s extremely bad news if you’re a seal, or anything else that eats seafood from the Pacific. Although the fishing industry, various deceitful news outlets, and paid government scientists seem to want you to believe otherwise.

    The Alaskan Dispatch reported in the Fall of 2011: “Indigenous hunters in Alaska’s Arctic noticed ice seals they rely on for food and other uses covered in oozing sores and losing hair. They were sick and some were dying. As of this month, despite the international group of scientists and researchers the declaration pulled together, no cause has been officially identified for the illness plaguing the ice seals. Walruses and polar bears have turned up with similar ailments. Some of the animals were found to also have bleeding and swelling in their lungs, livers, lymph nodes and other internal organs.

    Meanwhile, Navy personnel began experiencing more severe and mysterious symptoms, including hemorrhaging and cancer. Sebourn, who had been assigned to investigate radiation levels in the air and on American military aircraft, now spends his days going from one specialist to another. After seeing at least 10 doctors and undergoing three MRI’s and two ultrasounds, he still doesn’t know what’s wrong. Sebourn says he very suddenly lost 50 to 60 percent of the power in the right side of his body. This shocked him when he walked into the gym one day and could only do his workout on his left side – he says his right side just didn’t work. Administrative Officer Steven Simmons was on the USS Ronald Reagan too. Simmons suddenly lost 20 to 25 pounds, started running fevers, getting night sweats and tremors, and his lymph nodes started to swell. He can no longer use his legs and spends all of his time in a wheelchair. His weakness has traveled up to his core and arms, and the signals between his brain and his bladder have failed. He uses a catheter every four hours. Other sailors have been diagnosed with immune system failure, blindness and ocular cancers, testicular cancer, lung cancer, colon cancer, and brain cancer.

    “As for the people who are saying those levels weren’t very high, normal background radiation, I call bogus to that, because I was the man taking the background levels. If you think 300 times higher than a normal day’s radiation level is fine, than I don’t know what to tell you” says Seybourn. Over 150 sailors are now part of a class-action lawsuit against TEPCO, for lying about the meltdowns, and the risk to military personnel that were participating in the mission.

    Toxicity of inhaled plutonium dioxide in beagle dogs.
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8927705

    Many baby seals dying of leukemia-linked disorder along California coast — Blamed for over 1/3 of recent deaths at San Francisco Bay rescue center (CHART)
    http://enenews.com/many-seals-dying-leukemia-linked-disorder-along-california-coast-13-recent-

    Si après la lecture des ces articles sur des catastrophes vous avez envie de vous détendre voici un reportage sympa :

    Baby seals that practice in pools make better divers — ScienceDaily
    https://www.sciencedaily.com/releases/2015/07/150701214543.htm

    #accident_nucléaire #santé #environnement

  • #photo : Carlos Ayesta / Guillaume Bession : ‘‘NO GO ZONE’’
    #Fukushima - Japon. 2011-2014

    Depuis le tsunami et la catastrophe nucléaire de mars 2011, C.Ayesta et G. Bression se sont rendus à de nombreuses reprises dans la région de Fukushima et tout particulièrement dans le no man’s land qui entoure le site accidenté.
    De leurs différents séjours sur place résultent cinq séries photographiques à l’esthétique forte qui mêlent la mise en scène et l’approche documentaire. Des photos décalées qui permettent de penser les différentes conséquences d’un accident nucléaire de cette ampleur. Que reste-t-il d’une région quand 80 000 personnes en ont été évacuées du jour au lendemain - série ‘‘Clair-obscur’’ ? Comment vit-on au milieu d’une menace aussi invisible et méconnue que la radioactivité - série ‘‘Mauvais rêves’’ ? Comment la végétation s’imprime-t-elle sur les choses et sur les bâtiments au fur et à mesure que les années passent - série ‘‘Nature’’ ? Comment les objets laissés à l’abandon sont devenus des reliques d’un Pompéi contemporain - série ‘‘Packshots’’ ?
    Et enfin, comment les anciens résidents appréhendent-ils le retour dans ces villes fantômes ?
    Pour cette dernière série, baptisée ‘‘Revenir sur nos pas’’ ils ont demandé à d’anciens résidents, parfois les propriétaires des lieux, de revenir dans leur commerce ou leur école, de pousser les portes de ces lieux autrefois banals. Ils ont aussi demandé à certains habitants de la région de Fukushima de se rendre avec eux dans cette zone devenue interdite. Une façon pour eux de constater par eux- mêmes les conséquences de cette catastrophe.
    Face à l’objectif, ils sont pourtant tous tenus de faire ‘‘comme si de rien n’était’’ et de se comporter normalement.
    L’étrange et le banal se mêlent dans des photographies quasi-surnaturelles et pourtant plausibles, résultat d’une catastrophe nucléaire historique. Le parti-pris est celui du témoignage et non de l’activisme.

    > à découvrir par là : http://www.fukushima-nogozone.com

    ++ expo au Centre d’art de l’île de MoulinSart / Fillé sur Sarthe du 12 mars au 10 avril.

  • #Fukushima : le chantier de #démantèlement de la centrale prend du retard
    http://www.lemonde.fr/energies/article/2016/03/10/fukushima-le-chantier-de-demantelement-de-la-centrale-prend-du-retard_488020

    C’est une touche d’optimisme dans un tableau général encore très sombre. #Tepco, l’entreprise responsable de la centrale #nucléaire de Fukushima, dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011, semble avoir enfin endigué les rejets d’eau contaminée vers le Pacifique. Pour autant, elle n’en est qu’au début d’un chantier d’assainissement et de démantèlement qui doit s’étaler sur une quarantaine d’années, et dont certains travaux prennent du retard. « Il y a des avancées indéniables, mais le plus gros du travail reste à faire », résume Thierry Charles, directeur général adjoint de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (#IRSN).

    À retenir :
    1. Réduction de 96 % des écoulements d’eaux contaminées en mer mais stocks de 800 000 tonnes d’eau contenant du #tritium et de 3000 conteneurs de déchets radioactifs ;
    2. Retard de l’extraction des combustibles des piscines et réacteurs ;
    3. Difficultés pour localiser les « coriums » ;
    4. #Robotisation du chantier.

  • • Cinq ans après, les paysages silencieux et désolés de Fukushima
    http://www.lemonde.fr/photo/portfolio/2016/03/10/cinq-ans-apres-les-paysages-silencieux-et-desoles-de-fukushima_4880773_47890

    Les éditions de La Martinière présentent un ouvrage intitulé Fukushima – Fragments, pour commémorer les 5 ans de la catastrophe nucléaire, survenue sur la côte nord-est de l’île. Le séisme et le tsunami y ont causé la mort de plus de 18 000 personnes. Kosuke Okahara, né en 1980 au Japon, a arpenté pendant quatre ans ces espaces désertés. Il a photographié, au rythme de son compteur Geiger, la désolation des paysages et des habitants : « Je recueillais des fragments d’individus, de ruines, de paysages, des petites scènes étranges et quelques instants de beauté qui subsistaient au milieu même de la désolation (…). La seule chose que je puisse faire est de laisser ces images aux générations futures, pour qu’elles tirent un enseignement de l’histoire et tentent de comprendre ce que cette catastrophe signifie réellement », écrit-il dans la préface du livre.

    #photographie #nucléaire #Fukushima

  • Exclusif - L’ex-Premier ministre du #Japon, Naoto Kan, raconte la catastrophe de #Fukushima
    http://www.reporterre.net/Exclusif-L-ex-Premier-ministre-du-Japon-Naoto-Kan-raconte-la-catastrophe

    Premier ministre au moment de Fukushima, Naoto Kan était en première ligne pour gérer la #catastrophe_nucléaire. Il raconte comment il a pensé évacuer Tokyo, son bras de fer avec la compagnie Tepco, qui cachait l’information, les décisions qu’il a prises pour éviter le pire. Entretien exclusif.