• La Tribune : Amazon abandonne ses magasins sans caisse... en réalité gérés par des travailleurs indiens à distance Marine Protais

    Le géant du e-commerce, qui opère également des magasins physiques, renonce à sa technologie Just Walk Out dans ses supermarchés Amazon Fresh aux États-Unis. Ce système permet à ses clients de faire leurs emplettes sans passer par l’étape de la caisse. Mais il nécessite des caméras, des capteurs et surtout le travail de 1.000 travailleurs indiens, donnant l’illusion de l’automatisation.


    Pour faire ses courses dans les supermarchés Amazon, il suffisait d’entrer, de scanner un QR code sur une application, de prendre ses produits et de sortir. (Crédits : Amazon)

    En 2016, on les annonçait comme le futur du commerce. Plus besoin de caissiers, ni de vigiles, ni même de sortir votre portefeuille. Pour faire vos courses dans les supermarchés Amazon, il suffisait d’entrer, de scanner un QR code sur une application, de prendre vos produits et de sortir. Le montant de vos achats était calculé à la sortie du magasin grâce à un système mêlant caméras et capteurs décrit comme automatique, puis directement débité sur votre carte bancaire.

    Mais nous voici en 2024, et le géant du e-commerce, diversifié dans les magasins physiques, abandonne en partie cette technologie, nous apprend le média américain The Information https://www.theinformation.com/articles/amazons-grocery-stores-to-drop-just-walk-out-checkout-tech . Elle sera supprimée des 27 magasins « Amazon Fresh » américains (des supermarchés où l’on trouve des produits frais), où elle était installée. En guise de remplacement, ces magasins seront équipés de caddies « intelligents », capables de scanner automatiquement les produits, rapporte le média d’investigation américain. L’information a ensuite été confirmée auprès d’AP https://apnews.com/article/amazon-fresh-just-walk-out-bb36bb24803bd56747c6f99814224265 par un porte-parole de l’entreprise. Le système Just Walk Out restera pour le moment dans les plus petites boutiques « Amazon Go », et chez la centaine de partenaires de la firme.

    L’illusion de l’automatisation
    Pour se passer de caissier sur place, le système « Just Walk Out » nécessite son lot de caméras et de capteurs, permettant de suivre le client en magasin, mais surtout d’humains, chargés de vérifier à distance les achats des clients via les caméras. The Information rapporte que plus de 1.000 personnes en Inde sont chargées de ce travail.

    En plus de cette automatisation illusoire, le système « Just Walk Out » faisait depuis quelques années l’objet de critiques. Les clients se plaignent de tickets de caisse reçus des heures après leurs achats, ou de commandes mal gérées par le système. En 2023, la firme avait d’ailleurs annoncé une réorganisation de ses magasins, pour rendre les technologies moins visibles et l’ambiance moins froide. Et le rythme d’ouvertures des enseignes avait été revu à la baisse.

    Par ailleurs, la technologie soulève des questions quant à la protection de la vie privée. Fin 2023, plusieurs consommateurs ont lancé une class action, accusant Amazon de collecter les données biométriques des clients, la forme de leur main et de leur visage ainsi que la tonalité de leur voix, via le système Just Walk Out sans demander leur consentement. Une pratique contraire à une loi de l’Illinois sur le traitement des données biométriques.

    Les entrepôts « automatisés » d’Amazon également surveillés par des travailleurs indiens
    Comme le note le chercheur Antonio Casilli, spécialiste du « travail du clic », cette histoire est banale. Sur X, il rappelle qu’en 2023, Time nous apprenait qu’Alexa, l’assistant virtuel de l’entreprise de Seattle, fonctionnait grâce à l’écoute de 30.000 travailleurs qui annotaient les conversations des utilisateurs pour améliorer les algorithmes gérant l’assistant.

    Et en 2022, The Verge rapportait que les entrepôts automatisés d’Amazon nécessitaient le travail de vigiles, à distance toujours, de travailleurs au Costa-Rica et en Inde, chargés de regarder les images des caméras plus de 40 heures par semaine pour 250 dollars par mois.

    #IA#intelligence_artificielle : #Fumisterie , #arnaque ou #escroquerie ? #amazon #caméras #capteurs #automatisation #technologie #travail #Entrepôts #algorithmes #Alexa

    Source : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/amazon-abandonne-ses-magasins-sans-caisse-en-realite-geres-par-des-travail

    • Amazon : pourquoi la tech autonome “Just Walk Out” passe à la trappe
      Confirmation sur le blog d’Olivier Dauvers, le web grande conso

      Amazon vient d’annoncer l’abandon de la technologie Just Walk Out dans ses magasins Fresh aux États-Unis (une cinquantaine d’unités dont la moitié sont équipés). Just Walk Out c’est la techno, totalement bluffante, de magasin autonome sans caisses que je vous ai montrée en vidéo dès 2020 (ici) ou encore à Washington et Los Angeles dans de vrais formats de supermarché Whole Foods (ici et là). 

      Des centaines de caméras dopées à l’IA au plafond couplées à des balances sur les étagères permettent de pister l’intégralité du parcours d’achat du client, lequel s’affranchit du passage en caisse. Bluffant (vraiment) je vous dis. 


      un de ces magasins où l’être humain est bani

      Appelons un chat un chat, pour Amazon, ce revirement est un aveu d’échec cuisant. Car la vente de ses technos est au cœur du modèle économique d’Amazon dans le retail physique. Si le groupe lui-même ne parvient pas à prouver la viabilité de Just Walk Out, quel concurrent irait l’acheter ?

      Ce qu’il faut retenir de cet abandon ? Que les technos de magasins autonomes ne sont, pour l’heure, déployables que sur de (très) petits formats bénéficiant d’un flux clients très élevé. Pour des raisons assez évidentes de Capex/m2… mais aussi de supervision humaine. Car, à date, l’IA seule n’est pas en mesure de gérer tous les scénarios de course (dont les tentatives de démarque), obligeant un visionnage de contrôle par l’humain (localisé dans des pays à bas salaire). 

      #techno #échec

      Source : https://www.olivierdauvers.fr/2024/04/04/amazon-pourquoi-la-tech-autonome-just-walk-out-passe-a-la-trappe

  • Top du tas de #fumier, les cons qui croient que le monde ne va pas tourner sans eux

    "Anti-écolo, anti-FNSEA : la #Coordination_rurale de mon cul, le syndicat qui attise la colère agricole

    Courtisée par l’extrême droite, la Co. ru. est un des acteurs de la mobilisation en cours. Elle se bat contre la mondialisation et les mesures écologiques, avec des méthodes parfois violentes. Les appels à bloquer Paris lundi se multiplient. (...)) #OMG

    Vous étiez où, les #culs_terreux, avec les #Gilets_Jaunes ?

     :-D :-D :-D Au boulot, les #bouseux #politique #agricole #France #souveraineté #nombril #seenthis #vangauguin

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/280124/anti-ecolo-anti-fnsea-la-coordination-rurale-le-syndicat-qui-attise-la-col

  • #José_Vieira : « La #mémoire des résistances face à l’accaparement des terres a été peu transmise »

    Dans « #Territórios_ocupados », José Vieira revient sur l’#expropriation en #1941 des paysans portugais de leurs #terres_communales pour y planter des #forêts. Cet épisode explique les #mégafeux qui ravagent le pays et résonne avec les #luttes pour la défense des #biens_communs.

    Né au Portugal en 1957 et arrivé enfant en France à l’âge de 7 ans, José Vieira réalise depuis plus de trente ans des documentaires qui racontent une histoire populaire de l’immigration portugaise.

    Bien loin du mythe des Portugais·es qui se seraient « intégré·es » sans le moindre problème en France a contrario d’autres populations, José Vieira s’est attaché à démontrer comment l’#immigration_portugaise a été un #exode violent – voir notamment La Photo déchirée (2001) ou Souvenirs d’un futur radieux (2014) –, synonyme d’un impossible retour.

    Dans son nouveau documentaire, Territórios ocupados, diffusé sur Mediapart, José Vieira a posé sa caméra dans les #montagnes du #Caramulo, au centre du #Portugal, afin de déterrer une histoire oubliée de la #mémoire_collective rurale du pays. Celle de l’expropriation en 1941, par l’État salazariste, de milliers de paysans et de paysannes de leurs terres communales – #baldios en portugais.

    Cette #violence étatique a été opérée au nom d’un vaste #projet_industriel : planter des forêts pour développer économiquement ces #territoires_ruraux et, par le même geste, « civiliser » les villageois et villageoises des #montagnes, encore rétifs au #salariat et à l’ordre social réactionnaire de #Salazar. Un épisode qui résonne aujourd’hui avec les politiques libérales des États qui aident les intérêts privés à accaparer les biens communs.

    Mediapart : Comment avez-vous découvert cette histoire oubliée de l’expropriation des terres communales ou « baldios » au Portugal ?

    José Vieira : Complètement par hasard. J’étais en train de filmer Le pain que le diable a pétri (2012, Zeugma Films) sur les habitants des montagnes au Portugal qui sont partis après-guerre travailler dans les usines à Lisbonne.

    Je demandais à un vieux qui est resté au village, António, quelle était la définition d’un baldio – on voit cet extrait dans le documentaire, où il parle d’un lieu où tout le monde peut aller pour récolter du bois, faire pâturer ses bêtes, etc. Puis il me sort soudain : « Sauf que l’État a occupé tous les baldios, c’était juste avant que je parte au service militaire. »

    J’étais estomaqué, je voulais en savoir plus mais impossible, car dans la foulée, il m’a envoyé baladé en râlant : « De toute façon, je ne te supporte pas aujourd’hui. »

    Qu’avez-vous fait alors ?

    J’ai commencé à fouiller sur Internet et j’ai eu la chance de tomber sur une étude parue dans la revue de sociologie portugaise Análise Social, qui raconte comment dans les années 1940 l’État salazariste avait pour projet initial de boiser 500 000 hectares de biens communaux en expropriant les usagers de ces terres.

    Je devais ensuite trouver des éléments d’histoire locale, dans la Serra do Caramulo, dont je suis originaire. J’ai passé un temps fou le nez dans les archives du journal local, qui était bien sûr à l’époque entièrement dévoué au régime.

    Après la publication de l’avis à la population que les baldios seront expropriés au profit de la plantation de forêts, plus aucune mention des communaux n’apparaît dans la presse. Mais rapidement, des correspondants locaux et des éditorialistes vont s’apercevoir qu’il existe dans ce territoire un malaise, qu’Untel abandonne sa ferme faute de pâturage ou que d’autres partent en ville. En somme, que sans les baldios, les gens ne s’en sortent plus.

    Comment sont perçus les communaux par les tenants du salazarisme ?

    Les ingénieurs forestiers décrivent les paysans de ces territoires comme des « primitifs » qu’il faut « civiliser ». Ils se voient comme des missionnaires du progrès et dénoncent l’oisiveté de ces montagnards peu enclins au salariat.

    À Lisbonne, j’ai trouvé aussi une archive qui parle des baldios comme étant une source de perversion, de mœurs légères qui conduisent à des enfants illégitimes dans des coins où « les familles vivent presque sans travailler ». Un crime dans un régime où le travail est élevé au rang de valeur suprême.

    On retrouve tous ces différents motifs dans le fameux Portrait du colonisé d’Albert Memmi (1957). Car il y a de la part du régime un vrai discours de colonisateur vis-à-vis de ces régions montagneuses où l’État et la religion ont encore peu de prise sur les habitants.

    En somme, l’État salazariste veut faire entrer ces Portugais reculés dans la modernité.

    Il y a eu des résistances face à ces expropriations ?

    Les villageois vont être embauchés pour boiser les baldios. Sauf qu’après avoir semé les pins, il faut attendre vingt ans pour que la forêt pousse.

    Il y a eu alors quelques histoires d’arrachage clandestin d’arbres. Et je raconte dans le film comment une incartade avec un garde forestier a failli virer au drame à cause d’une balle perdue – je rappelle qu’on est alors sous la chape de plomb du salazarisme. D’autres habitants ont aussi tabassé deux gardes forestiers à la sortie d’un bar et leur ont piqué leurs flingues.

    Mais la mémoire de ces résistances a peu été transmise. Aujourd’hui, avec l’émigration, il ne reste plus rien de cette mémoire collective, la plupart des vieux et vieilles que j’ai filmés dans ce documentaire sont déjà morts.

    Comment justement avez-vous travaillé pour ce documentaire ?

    Quand António me raconte cette histoire d’expropriation des baldios par l’État, c’était en 2010 et je tournais un documentaire, Souvenirs d’un futur radieux. Puis lorsqu’en 2014 un premier incendie a calciné le paysage forestier, je me suis dit qu’il fallait que je m’y mette.

    J’ai travaillé doucement, pendant trois ans, sans savoir où j’allais réellement. J’ai filmé un village situé à 15 kilomètres de là où je suis né. J’ai fait le choix d’y suivre des gens qui subsistent encore en pratiquant une agriculture traditionnelle, avec des outils de travail séculaires, comme la roue celte. Ils ont les mêmes pratiques que dans les années 1940, et qui sont respectueuses de l’écosystème, de la ressource en eau, de la terre.

    Vous vous êtes aussi attaché à retracer tel un historien cet épisode de boisement à marche forcée...

    Cette utopie industrialiste date du XIXe siècle, des ingénieurs forestiers parlant déjà de vouloir récupérer ces « terres de personne ». Puis sous Salazar, dans les années 1930, il y a eu un débat intense au sein du régime entre agrairistes et industrialistes. Pour les premiers, boiser ne va pas être rentable et les baldios sont vitaux aux paysans. Pour les seconds, le pays a besoin de l’industrie du bois pour décoller économiquement, et il manque de bras dans les villes pour travailler dans les usines.

    Le pouvoir central a alors même créé un organisme étatique, la Junte de colonisation interne, qui va recenser les baldios et proposer d’installer des personnes en leur donnant à cultiver des terres communales – des colonies de repeuplement pour résumer.

    Finalement, l’industrie du bois et de la cellulose l’a emporté. La loi de boisement des baldios est votée en 1938 et c’est en novembre 1941 que ça va commencer à se mettre en place sur le terrain.

    Une enquête publique a été réalisée, où tout le monde localement s’est prononcé contre. Et comme pour les enquêtes aujourd’hui en France, ils se sont arrangés pour dire que les habitants étaient d’accord.

    Qu’en est-il aujourd’hui de ces forêts ? Subsiste-t-il encore des « baldios » ?

    Les pinèdes sont exploitées par des boîtes privées qui font travailler des prolos qui galèrent en bossant dur. Mais beaucoup de ces forêts ont brûlé ces dernière décennies, notamment lors de la grande vague d’incendies au Portugal de 2017, où des gens du village où je filmais ont failli périr.

    Les feux ont dévoilé les paysages de pierre qu’on voyait auparavant sur les photos d’archives du territoire, avant que des pins de 30 mètres de haut ne bouchent le paysage.

    Quant aux baldios restants, ils sont loués à des entreprises de cellulose qui y plantent de l’eucalyptus. D’autres servent à faire des parcs d’éoliennes. Toutes les lois promues par les différents gouvernements à travers l’histoire du Portugal vont dans le même sens : privatiser les baldios alors que ces gens ont géré pendant des siècles ces espaces de façon collective et très intelligente.

    J’ai fait ce film avec en tête les forêts au Brésil gérées par les peuples autochtones depuis des siècles, TotalEnergies en Ouganda qui déplace 100 000 personnes de leurs terres pour du pétrole ou encore Sainte-Soline, où l’État aide les intérêts privés à accaparer un autre bien commun : l’eau.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/021223/jose-vieira-la-memoire-des-resistances-face-l-accaparement-des-terres-ete-

    #accaparement_de_terres #terre #terres #dictature #histoire #paysannerie #Serra_do_Caramulo #communaux #salazarisme #progrès #colonisation #colonialisme #rural #modernité #résistance #incendie #boisement #utopie_industrialiste #ingénieurs #ingénieurs_forestiers #propriété #industrie_du_bois #Junte_de_colonisation_interne #colonies_de_repeuplement #cellulose #pinèdes #feux #paysage #privatisation #eucalyptus #éoliennes #loi #foncier

  • Acque sporche: allevamenti intensivi e inquinamento al tempo della crisi climatica
    https://irpimedia.irpi.eu/allevamenti-intensivi-inquinamento-acque-lombardia

    Nel Bacino Padano, il sistema di allevamenti intensivi e le pratiche di irrigazione dei campi minacciano la qualità delle acque dei fiumi e delle falde, mentre i parametri della Direttiva Nitrati dell’UE sono spesso disattesi Clicca per leggere l’articolo Acque sporche: allevamenti intensivi e inquinamento al tempo della crisi climatica pubblicato su IrpiMedia.

  • Justin Trudeau remet le Prix mondial de la paix et de la liberté à Madame ursula von der leyen présidente de la Commission européenne
    Le World Peace and Freedom Award, . . . . Vous connaissiez ?

    NEW YORK — Vendredi, le premier ministre Justin Trudeau a fait l’éloge de la Commission européenne et de sa première femme présidente en remettant à Ursula von der Leyen l’équivalent judiciaire du prix Nobel de la paix.

    M. Trudeau a effectué un voyage spécial d’une journée aux Nations Unies pour le dernier jour du Congrès mondial du droit, où des juristes du monde entier se réunissent tous les deux ans pour vanter les vertus démocratiques de la primauté du droit.

    Mme Von der Leyen, élue à la tête de la commission en 2019, n’aurait pas pu arriver à un meilleur moment, a déclaré M. Trudeau, alors que l’aile exécutive de l’Union européenne est confrontée à une nouvelle période d’instabilité.

    « Le Brexit a laissé beaucoup de gens se demander si l’alliance continuerait à tenir bon. L’euroscepticisme était en hausse. Et le protectionnisme et l’autoritarisme devenaient plus répandus », a déclaré le premier ministre.
    . . . . .

    Rappelons que Madame ursula von der leyen s’est opposé aux appels à un cessez-le-feu en Ukraine.

    #oligarchie #entre_soi #hypocrisie #guerre #commission européenne #ursula_von_der_leyen #Justin_Trudeau #propagande #néo_libéralisme #fumisterie

    Source : https://lactualite.com/actualites/justin-trudeau-remet-un-prix-a-la-presidente-de-la-commission-europeenne

  • Crimes violents et sexuels Quelle prison pour les détenues trans ? Tristan Péloquin - La Presse.ca

    Au moment où l’Écosse suspend les transferts de personnes transgenres détenues pour des crimes violents vers des prisons pour femmes, un rapport du Service correctionnel du Canada montre que 91 % des femmes transgenres détenues dans les pénitenciers fédéraux du pays purgent des peines pour des infractions violentes, contre 72 % pour la population carcérale masculine.

    Ce portrait, dressé par le Service correctionnel du Canada (SCC) et obtenu par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information, précise que 44 % des détenues transgenres (personnes s’identifiant comme femmes dont le sexe de naissance était masculin) incarcérées dans les pénitenciers fédéraux ont déjà été condamnées pour des crimes de nature sexuelle, et que 41 % purgent une peine liée à un homicide.

    Dans plus de 9 condamnations pour crimes sexuels sur 10, les infractions ont été commises alors que le délinquant vivait selon l’identité correspondant à son sexe biologique de naissance (alors qu’il était ou s’identifiait comme un homme), indique le document de 64 pages, intitulé Examen des délinquants de diverses identités de genre. « La majorité des victimes étaient des enfants ou des femmes », souligne un résumé de l’étude également obtenue par la Loi sur l’accès à l’information.

    L’étude dresse ce portrait en se basant sur les données démographiques, la nature des infractions et le type de peines de 99 délinquants de diverses identités de genre, identifiés par le SCC entre 2017 et 2020.

    Une directive officielle du SCC permet depuis 2017 à tous les détenus d’être placés dans leur « type d’établissement préféré », selon ce « qui correspond le mieux à leur identité ou expression de genre », et ce, « peu importe leur sexe ou leur marqueur de genre/sexe dans les documents d’identification ».

    Aucune intervention chirurgicale transformative ni aucun examen psychologique n’est nécessaire ; la politique se base sur l’autodéclaration du genre faite par le délinquant.

    Plus d’une douzaine de détenues transgenres, dont certaines au passé très violent, ont à ce jour été transférées d’établissements pour hommes vers des prisons pour femmes en vertu de cette politique. Le seul critère officiel de refus de transfert est l’existence de « préoccupations dominantes en matière de santé ou de sécurité ».

    Le cabinet du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a pris connaissance du portrait dressé par le SCC, mais ne remet pas en question la directive permettant aux détenues trans sous responsabilité fédérale d’être transférées vers des prisons pour femmes. « Nous ne prévoyons pas revoir dans un avenir proche la politique en vigueur. [Ces données] soulèvent de bonnes questions, c’est inquiétant, et ce sont des choses qui seront discutées par notre cabinet. Mais dans un avenir proche, il n’y a pas de changement de politique en vue », a indiqué le directeur du cabinet, Alexander Cohen.

    Volte-face en Écosse
    L’adoption d’une politique carcérale semblable par l’Écosse a provoqué ces derniers jours un débat public qualifié de « hautement émotif » par le ministre écossais de la Justice, Keith Brown, qui a décrété une « pause » dans le transfert de détenues transgenres vers des pénitenciers pour femmes.

    Nous ne devons pas permettre que s’enracine la perception que les femmes trans sont un problème inhérent pour les femmes. Ce sont les hommes prédateurs qui sont un risque pour les femmes.
    Keith Brown, ministre écossais de la Justice

    Le ministre écossais a néanmoins exigé une « révision urgente » du cas d’Isla Bryson, une femme transgenre condamnée pour deux agressions sexuelles violentes commises contre des femmes en 2016 et 2019, alors qu’elle s’identifiait comme un homme connu sous le nom d’Adam Graham. Ce n’est qu’une fois que les accusations ont été déposées par la justice qu’elle a commencé à s’identifier comme une femme, et qu’elle a pu être incarcérée dans une prison pour femmes, à sa demande.

    Isla Bryson, alors qu’elle s’identifiait toujours comme un homme du nom d’Adam Graham

    La romancière J. K. Rowling, auteure des best-sellers Harry Potter, a contribué à braquer les projecteurs sur ce cas, en déplorant à ses 14 millions d’abonnés sur Twitter le fait que les opposants à la politique carcérale sur les transgenres aient été traités de « transphobes » et d’« intolérants » par les groupes de pression LGBTQ+.

    La rapporteuse spéciale de l’ONU pour la violence contre les femmes et les filles, Reem Alsalem, ainsi que la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture et les autres peines cruelles, Alice J. Edwards, ont toutes deux dénoncé l’absence de balises en Écosse pour les transfèrements de transgenres ayant commis des violences sexuelles. « Combien de fois nous a-t-on dit qu’il était ridicule d’évoquer l’idée que des prédateurs masculins puissent tirer avantage de failles systémiques pour s’approprier des espaces réservés aux femmes ? », a demandé Mme Alsalem sur Twitter.

    Perception nuancée des détenues cisgenres
    Au Canada tout comme en Écosse, les détenues transgenres qui demandent un transfert vers une prison pour femmes représentent moins de 1 % de la population carcérale.

    Une étude publiée dans le British Journal of Criminology, en juillet dernier, s’est penchée pour la première fois sur la perception qu’ont les prisonnières cisgenres (nées avec un sexe féminin et qui s’identifient comme des femmes) de leur cohabitation avec des femmes transgenres.

    « Je viens d’un milieu où j’ai vécu de la violence conjugale extrême, et je ne trouve pas les [femmes transgenres] inquiétantes du tout. En fait, je me sens plus en sécurité avec elles », a relaté une détenue questionnée dans le cadre de cette étude.

    L’auteur, Matthew Maycock, affirme que la perception selon laquelle les femmes cisgenres détenues doivent être considérées comme vulnérables face aux détenues transgenres a été « rejetée par plusieurs participantes ». « Certaines femmes sont vulnérables […], mais cela ne veut pas dire [que les détenues transgenres] les prendront comme proies », a affirmé une des détenues.

    « Il y a des détenues cisgenres qui représentent un danger plus important pour les femmes vulnérables que [le risque] que peuvent représenter les détenues transgenres », a indiqué une autre.

    L’étude souligne que la perception de l’« authenticité » et de la « sincérité » du changement de genre des détenues transgenre a toutefois un impact important sur le sentiment de sécurité des détenues. « Je me sens vraiment en sécurité [avec les détenues transgenres], sauf s’ils jouent une comédie et ne sont pas vraiment des transgenres », a résumé une participante.

    Peines sévères
    Le portrait des détenus de diverses identités de genre obtenu par La Presse par la Loi sur l’accès à l’information révèle que la moitié des 61 femmes transgenres incarcérées dans des pénitenciers fédéraux purgent des peines à durée indéterminée ou à perpétuité, qui sont réservées aux délinquants à contrôler ou considérés comme trop dangereux pour être libérés d’office. La proportion est de 25 % dans l’ensemble de la population carcérale fédérale.

    En revanche, 71 % des 21 hommes transgenres (femmes s’identifiant comme hommes) incarcérés dans des prisons pour femmes purgeaient une peine de six ans ou moins. Aucune demande de transfèrement vers des prisons pour hommes n’a à ce jour été reçue par le SCC.

    Aucun homme transgenre n’était par ailleurs incarcéré pour un crime de nature sexuelle, alors que c’était le cas pour 44 % des femmes transgenres.

    Parmi l’ensemble des détenus de diverses identités de genre, 70 % ont vécu des abus sexuels, émotionnels, physiques ou psychologiques pendant leur enfance, révèle le rapport.

    Ce que les groupes de féministes en pensent
    Les conditions de détention des femmes au Québec sont déplorables et les situations de violences entre détenues ne représentent qu’une fraction des violences que les femmes peuvent vivre en prison. Nous pensons que toutes les femmes incarcérées doivent être traitées humainement dans des conditions exemptes de violence. Notre féminisme est trans-inclusif et nous refuserons toujours que le féminisme serve de prétexte à la transphobie envers les femmes trans incarcérées.
    La Fédération des femmes du Québec

    En tant qu’organisation féministe, on pense au droit des femmes d’abord. Les femmes n’ont pas été consultées, comme si leurs instances étaient secondaires face aux besoins des personnes trans. On leur impose la présence d’hommes biologiques dangereux dans un environnement qui leur est réservé, sans leur demander si elles ont peur ou se sentent brimées dans leur intimité.
    Élaine Grisé, membre militante du groupe Pour le droit des femmes du Québec

    Des ailes réservées aux femmes trans
    Au Royaume-Uni, le Service des prisons de Sa Majesté a créé dans une prison pour femmes une aile consacrée spécifiquement aux détenues transgenres violentes, séparée du reste de la population carcérale. Un sondage indique que 50 % des Canadiens seraient favorables à la création d’une unité semblable au pays.

    Connue sous le nom d’« E Wing », l’unité spéciale britannique est réservée aux femmes transgenres qui représentent un « danger élevé » pour les détenues féminines, afin d’assurer à l’ensemble des détenues un espace « sécuritaire, décent et sûr où les individus à haut risque peuvent être encadrés, tout en maintenant l’ordre, le contrôle et la sécurité de toutes les résidantes ».

    L’aile de 16 cellules a aussi été créée afin d’« éviter de placer en isolement les femmes transgenres qui présentent un risque élevé », précise la politique publiée par le Service des prisons de Sa Majesté (HM Prison Service).

    La décision d’y transférer des détenues transgenres est prise par un comité spécial, le Transgender Complex Case Board, et les candidates doivent détenir un Certificat de reconnaissance de genre pour y être admises. L’anatomie, « y compris les considérations liées à la force physique » et aux « pulsions sexuelles » de la délinquante, de même que sa prise d’hormonothérapie sont considérées dans la décision, précise la politique.

    Il est aussi spécifié que le ratio de surveillants pour chaque détenue doit être supérieur à celui du reste de la population carcérale, pour des raisons de sécurité.

    Sondage auprès des Canadiens
    Selon un sondage réalisé pour le compte de l’Institut MacDonald-Laurier, un groupe de réflexion politique d’Ottawa qui se dit « indépendant » et « non partisan », la moitié des Canadiens sont favorables à la création d’une telle unité.

    Le coup de sonde indique que 78 % des Canadiens estiment important que les prisons continuent de séparer les détenus de sexes masculin et féminin. Cette proportion est légèrement plus faible (71 %) chez les répondants québécois.

    Chez les Québécois, ce sont 40 % des répondants qui appuient l’idée de placer les détenues trans dans des unités consacrées, séparées du reste de la population carcérale. Une proportion égale (41 %) de répondants québécois estime que les femmes transgenres devraient être placées dans des prisons pour femmes.

    Dans l’ensemble du pays, près d’un répondant sur deux a affirmé que les détenus ayant un sexe biologique masculin ne devraient pas pouvoir changer leurs conditions d’incarcération en s’identifiant comme femmes une fois accusés ou condamnés. Autour de 40 % croient que le type de crime commis doit être pris en compte.

    Le sondage est basé sur un panel web de 1006 répondants recrutés par la firme Digit et questionnés dans le cadre d’un sondage omnibus.

    Des cas troublants au Canada
    Au Canada, la Cour de justice de l’Ontario s’est penchée au début du mois de février sur la cause de Shane « Stephanie » Green, délinquant sexuel condamné pour deux agressions sexuelles, qui se définit désormais comme une femme, mais qui n’en a pas les apparences.

    Green, âgée de 25 ans, est accusée d’avoir agressé sexuellement une cochambreuse dans un refuge pour femmes violentées, alors qu’elle était en libération conditionnelle en août 2022.

    Dès son arrivée dans l’établissement, son apparence physique (Green porte la barbe et a des seins) ainsi que son habillement masculin ont mis le personnel et les résidantes mal à l’aise, indique un résumé des faits présenté devant la Cour. Green aurait touché les fesses d’une des résidantes et tenté, à une autre occasion, de l’embrasser sans son consentement dans une pièce commune.

    Green a déjà plaidé coupable à trois chefs de non-respect de conditions dans cette affaire, notamment parce qu’elle a omis d’avertir son agent de probation de son changement de nom et d’adresse. Les chefs d’accusation d’agression sexuelle ne seront toutefois débattus devant le tribunal qu’en avril prochain.

    Au Québec, la Cour du Québec s’est penchée vendredi dernier, sur la sanction à donner à Jody Matthew Burke, un délinquant sexuel notamment reconnu coupable d’agression sexuelle armée, qui a commencé à s’identifier comme une femme après avoir été condamné. Burke, un ancien combattant d’arts martiaux mixtes qui veut maintenant se faire appeler Amber, continue de prendre des suppléments hormonaux de testostérone en prison, malgré son intention de s’afficher comme une femme.

    En mars 2021, Samantha Mehlenbacher, détenue trans autrefois connue sous le nom de Steven, a aussi été accusée d’avoir agressé sexuellement une codétenue au pénitencier pour femmes de Kitchener, en Ontario. Le chef d’accusation d’agression sexuelle a été retiré en juin, après qu’elle eut plaidé coupable à un chef d’accusation de harcèlement criminel. Mehlenbacher, qui dément avoir agressé sexuellement la codétenue, a écopé d’une peine de quatre mois, purgée en partie dans une maison de transition de Montréal, selon l’entente conclue avec la Couronne que La Presse a pu consulter.

    #transgenre #violence #prison #crimes_sexuels #LGBTQ+ #viol #culture_du_viol #fumisterie #Femmes

    Source : https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-02-26/crimes-violents-et-sexuels/quelle-prison-pour-les-detenues-trans.php

  • Dinosaures volés, araignées géantes et vestes brûlées : les fiascos de l’art public La Presse canadienne - Radio Canada

    Le récent enlèvement d’un dinosaure dans le quartier chinois d’Ottawa n’est que le dernier d’une série d’incidents qui ont mis en émoi les résidents de la capitale canadienne au sujet de l’art public.

    Fin juin, trois personnes ont arraché du trottoir une statue violette d’un dinosaure caricatural qui faisait partie d’une installation artistique vieille de quatre mois.

    Ils ont rendu leur otage la semaine dernière après l’intervention de la police, mais d’autres pièces du projet de “station égoportrait” de la zone d’amélioration commerciale (ZAC) du quartier chinois ont également fait l’objet d’incidents dans le quartier, notamment un dinosaure jaune qui a disparu au début de l’année.

    Des pandas ont également disparu et Logger Vick, un personnage du célèbre dessin animé chinois Boonie Bears, a été décapité.


    Cette saga de crimes contre les dinosaures s’est déroulée alors que les Ottaviens se plaignaient d’une nouvelle installation artistique de la Commission de la capitale nationale (CCN) faite de pneus déchiquetés.

    L’œuvre, intitulée When Rubber Meets Road, représente un grand corbeau qui symbolise le carnage routier.


    Mais Ottawa détient-elle vraiment le marché de l’art public le plus loufoque du pays ?

    Voici un aperçu des moments les plus mémorables où l’art public canadien a fait parler de lui ces dernières années.

    Une araignée sur un mur à Vancouver
    Une araignée métallique géante est apparue sous un viaduc de Vancouver-Est en mars.

    La Ville n’a pas tardé à qualifier de “non autorisée” l’œuvre d’art représentant une araignée et a cherché à la retirer du pont à forte circulation, affirmant que l’araignée terrifiait les passants et les automobilistes.

    La créatrice de l’araignée, l’artiste Junko Playtime, a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour “aider à sauver l’araignée”.

    Entre-temps, l’œuvre d’art avait attiré beaucoup d’attention et obtenu le soutien du public.

    En avril, Peter Meiszner, un conseiller municipal de Vancouver interviewé par la BBC au sujet de la controverse sur l’araignée, a annoncé que la Ville laisserait temporairement en place l’œuvre d’art appelée Phobia .

    Un piège d’argent à Edmonton
    En avril, un homme de 26 ans s’est retrouvé piégé dans le Talus Dome d’Edmonton après avoir escaladé l’installation et être tombé par une ouverture.

    Wakeem Courtoreille est resté coincé à l’intérieur de cette installation d’art public composée de plus de 1000 boules de métal pendant environ une heure et demie jusqu’à ce que les pompiers le secourent.

    Il a déclaré aux médias qu’il “voulait juste partir à l’aventure”.

    Après qu’il eut tenté à trois reprises de sortir de la sculpture, les pompiers ont été contraints d’utiliser les pinces de désincarcération, un outil de sauvetage généralement utilisé pour extraire les personnes impliquées dans des accidents de voiture.

    Wakeem Courtoreille a ensuite été arrêté et inculpé de méfait de plus de 5000 $.

    Un hommage à l’immobilier à Toronto
    Il est difficile de ne pas remarquer la statue de 25 pieds de haut d’un col blanc effrayant qui s’empare d’une tour de condominiums.

    Cette œuvre d’art a été installée en 2019 à l’extérieur d’un immeuble de condominiums de Toronto, sur l’avenue St. Clair West.

    Elle a suscité de nombreuses conversations parmi les Torontois à la recherche d’une signification plus profonde. S’agissait-il d’une représentation visuelle de la dérogation au zonage prévue par la loi sur l’aménagement du territoire de l’Ontario qui est offerte aux promoteurs immobiliers en échange d’avantages pour la collectivité, notamment l’art public ?

    Ou était-ce une métaphore de “la domination d’une certaine classe sur la société qui est censée être diverse et multiculturelle”, comme l’a fait remarquer un utilisateur de Twitter peu de temps après son installation ? Pour certains, c’était tout simplement laid.

    Une vague ludique à Halifax
    La tristement célèbre Wave d’Halifax a longtemps été considérée comme une sorte de “jungle-gym” plutôt que comme une œuvre d’art public.

    Le panneau placé devant la sculpture, qui porte la mention “Veuillez ne pas grimper sur la vague”, est souvent ignoré. Les enfants escaladent la sculpture du front de mer et glissent ensuite sur sa surface lisse.


    En 2013, une pétition créée par le résident Ian Palmer, connu sous le nom de « Wave Dad », a exhorté les autorités municipales à ajouter des mesures de sécurité à cette structure de deux mètres de haut.

    La pétition est devenue virale et a suscité de vives réactions, de nombreuses personnes critiquant « Wave Dad » sur Twitter pour avoir demandé ces modifications.

    Malgré la controverse, la vague n’a pas été modifiée et sert toujours de glissade.

    Situation brûlante à Calgary
    Le manteau d’une femme a été brûlé par l’œuvre d’art Wishing Well de Calgary en 2013 alors qu’elle se tenait à côté de la structure réfléchissante.

    La sculpture en acier inoxydable d’une valeur de 600 000 $, semblable au tristement célèbre The Bean de Chicago, a mis le feu au vêtement de Nimrodel Donahue, a rapporté le Calgary Herald en 2014.

    La pièce a été stockée dans un entrepôt et recouverte d’un plastique thermosoudé jusqu’à l’année dernière pour ce qui a été décrit comme des raisons de sécurité.


    La structure thermosensible a ensuite été réinstallée dans un coin plus ombragé de Calgary.

    Les autorités municipales ont affirmé qu’elle ne brûlerait pas les passants cette fois-ci grâce à un revêtement non réfléchissant ajouté à l’intérieur.

    #idéologie #domination #bourgeoisie #art (enfin, c’est eux qui le disent) #fumisterie #propagande

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1994799/statues-vandalisme-vole-ottawa-somerset

  • Surmortalité 2022 : l’Insee montre que les jeunes meurent trop !

    Le 22 décembre 2020, je montrais déjà en vidéo que le bilan de la crise Covid-19 du point de vue de la mortalité était trop faible pour justifier la moindre panique, et certainement pas les mesures prises. Le 13 septembre 2021, je montrais, en vidéo, grâce aux travaux que nous avons menés avec Steve Ohana et Alexandra Henrion-Caude, que la vaccination des jeunes en Israël s’est immédiatement accompagnée d’une forte hausse de mortalité. Nos travaux furent censurés. Dès le 22 mars 2022, j’ai tenté d’alerter en vidéo, que les campagnes de vaccination partout en Europe ont été très fréquemment accompagnées de hausses de mortalité sur toutes les tranches d’âge concernées. Nous savons depuis plus d’un an que les jeunes meurent trop. Ce mardi 6 juin 2023 va peut-être amorcer une brèche dans le mur de la Doxa de la crise Covid-19, puisque l’article de l’Insee titre sur la surmortalité observée en 2022, même chez les jeunes. On ne peut plus accuser le méchant virus tueur. Il va falloir apporter des réponses.

    https://www.youtube.com/watch?v=4P-Bxl-5g9I

    Trop de morts 
    Le titre de la publication de l’Insee "53 800 décès de plus qu’attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021", annonce la couleur. On se demande alors 
    • si le modèle qui permet de calculer une surmortalité est pertinent, puisqu’on trouve de la surmortalité tout le temps ; 
    • à quoi est due la surmortalité de 2022 


    L’entrée en matière de l’article est encore plus surprenante : "En 2022, les décès observés ont nettement dépassé ceux attendus en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels tels que des épisodes de grippe ou de fortes chaleurs, etc." 

    Mais alors, est-on sûr que ce qui a été appelé “décès du Covid-19” en 2020 était vraiment pertinent, ou faut-il le remettre en question ? Puisque visiblement, même quand on arrête de compter du Covid-19, il y a toujours autant de morts, même plus… 

    Certaines de ces questions sont posées et d’autres soigneusement évitées par l’Institut. La recherche de la vérité semble se limiter à ce qu’on est capable d’admettre ou à ce qui ne vexe personne. 

    Un “modèle” qui se trompe tout le temps 

    L’Insee nous informe que la surmortalité persiste. Autrement dit, le nombre de morts est plus important que ce qu’a prévu son modèle. Pour poursuivre la réflexion, il serait peut-être temps de se demander si son modèle qui a fait pousser des cris d’orfraie en 2020 était pertinent. Voilà le graphique de l’article : 

    La courbe bleue correspond aux décès observés et la courbe rouge aux décès attendus. On voit bien que les décès observés sont bien au-dessus de l’attendu depuis 3 ans. J’ai montré dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels” un certain nombre de problèmes découlant du choix de ce modèle. Déjà l’Insee a testé plusieurs modèles, mais a choisi celui qui minimise les décès attendus, autrement dit celui qui donne la plus grosse surmortalité possible pour 2020. C’est un choix inhabituel et qui n’est pas neutre. Il participe à augmenter la peur. 

    Aujourd’hui, un autre problème se voit comme le nez au milieu de la figure. Normalement pour faire un modèle, on prend une partie des données à notre disposition, puis on vérifie qu’il fonctionne sur d’autres données à disposition. Or, ce modèle est construit à partir de toute la période 2010-2019. Il n’y a donc aucune donnée pour le valider.

    De fait, cela revient à annoncer que ce modèle est forcément le meilleur sans vérification, et de conclure directement qu’il y a une surmortalité en 2020. Chacun peut voir aujourd’hui que le modèle construit sur la tendance 2010-2019 ne s’est jamais vérifié depuis. Ni en 2020, ni en 2021, ni en 2022. Autrement dit, il est faux tout le temps. Il serait peut-être temps d’avouer que toutes les conclusions tirées de ce modèle ont toujours été fausses et que ce sont les taux de mortalité entre 2016 et 2019 qui étaient exceptionnellement bas. Les hivers doux et l’absence de canicule de ces années-là ont biaisé le résultat. 2020, 2021 et 2022 ont donc des mortalités plus hautes que des années de mortalité basse. On ne peut rien dire d’autre. La panique n’était pas justifiée et il n’y a jamais eu d’hécatombe. Ni en France, ni nulle part. 

    Les morts Covid incohérents pour cacher l’abandon 
    L’article persiste dans l’idée de la surmortalité de 2020 en disant que la hausse des décès est due au Covid-19. On peut lire : “La surmortalité, soit l’excédent de décès observés par rapport à ceux attendus, a été un peu plus forte en 2022 (8,7 %) qu’en 2021 (6,9 %) et 2020 (7,8% ). Pourtant, probablement grâce à la vaccination et à l’immunité collective, l’épidémie de Covid-19 a été moins meurtrière en 2022”.

    Cette phrase n’a absolument rien à faire dans une étude de l’Insee. L’Insee n’a aucun moyen de savoir de quoi sont décédés les Français. Ce sont Santé Publique France et le CépidC qui publient des études à ce sujet. Or les méthodes de collecte de données de Santé Publique France et du CépidC ne sont pas du tout dans les standards de l’institut. L’Insee n’a pas la main sur la qualité des données et sur ce que l’on peut en dire. C’est donc une erreur de les considérer justes, sans plus de recul. Cela les valide et c’est lourd de conséquence sur la psychose. 

    Pourtant l’article fournit toutes les armes pour comprendre que les données des “décès Covid-19” sont parfaitement bidons. Elles ne sont pas le fruit d’un protocole de collecte fiable lié à une enquête scientifiquement contrôlée, mais découlent de règles administratives. C’est donc de la bureaucratie et pas de la science. 

    En mars-avril 2020, le nombre de décès estampillés “Covid-19”, que l’on voit dans les 2 courbes bleues est quasiment égal à la surmortalité en rouge. L’Insee n’a pas le droit d’en conclure que c’est le Covid-19 qui tue. Comme je le rappelle dans mon livre, sur cette période, les français n’ont pas été soignés. En l’occurrence, toute personne qui était malade ne pouvait pas recevoir de traitement.

    En effet, un malade de Covid-19 est une personne qui peut avoir n’importe quel symptôme : toux, fièvre, maux de tête, perte de goût ou d’odorat, frissons, douleurs musculaires, fatigue, nausée, vomissement, ou même diarrhée. Tous les malades pouvaient donc être considérés Covid-19.

    Or, il était dit que le Covid-19 n’avait pas de traitement. Les malades de toutes les pathologies, soupçonnés Covid-19, n’ont pas été soignés. On a d’ailleurs observé un effondrement de l’utilisation des médicaments, notamment des antibiotiques. 

    Quand on ne soigne pas les gens, ils survivent moins bien. 
    Parallèlement, la maladie étant réputée non soignable, de nombreuses personnes âgées, sur simple soupçon de Covid-19, ont reçu une injection de médicament palliatif, notamment le Rivotril, en lieu et place des soins habituels. 

    Or, quand on accompagne les plus âgés vers le décès, ils ont tendance à mourir un peu plus. 

    Il est donc parfaitement normal d’observer une hausse de décès pendant une période où on ne soigne pas les personnes âgées et où on les accompagne vers le décès. Toutes ces personnes âgées ont été “déclarées décédées du Covid-19”, aussi bien auprès de Santé Public France, via la source SiVIC, qu’auprès du CépidC via les certificats de décès. 

    Le non-soin pour les personnes âgées malades et l’utilisation du Rivotril, explique très bien aussi la mortalité d’octobre 2020 attribuée au Covid-19. On rappelle que c’est exactement la période de la vaccination anti-grippale, qui donne exactement les symptômes de ce que l’on appelle “Covid-19”. 

    Au creux de l’hiver, entre décembre 2020 et janvier 2021, ou entre janvier et février 2022, on voit bien que la mortalité estampillée Covid-19, en bleu, n’a rien à voir avec la surmortalité, en rouge. Il n’y a pas plus de décès que d’habitude sur la période, mais plein de décès sont attribués au Covid-19 quand même. Ce n’est pas logique et nous fait comprendre que tout est affaire d’enregistrement. 

    Le site ScanSanté nous permet de connaître les pathologies des personnes hospitalisées ces dernières années. Les patients enregistrés comme “Covid-19” à l’hôpital, ont été placés dans le Groupement Homogène de Malades (GHM) “Infections et inflammations respiratoires”.

    On voit que le nombre de malades chaque année de cette pathologie est d’environ 50 000. Depuis l’arrivée de la codification “Covid-19”, le nombre de malades d’infections et inflammations respiratoires est passé à 266 000 en 2020 et 309 000 en 2021. C’est une explosion ! Or, on remarque que dans le même temps, le nombre de malades de toutes les autres pathologies respiratoires, que ce soit les infections ou même les problèmes chroniques, s’est effondré !

    Depuis le Covid-19, il y a bien moins de #bronchites, d’ #asthme, de #pneumonies, de #pleurésies, de #bronchopneumopathies chroniques, d’ #œdèmes pulmonaires, de maladies pulmonaires interstitielles, de #bronchiolites, de #tuberculoses et de #grippes ! Finalement, ce qu’on appelle Covid-19 c’est un transfert de codage. Le Covid-19 correspond à toutes les maladies respiratoires habituelles qui ont juste changé de nom. C’est pour cela que les statistiques ne sont pas cohérentes. On a juste compté n’importe quoi.

    C’est donc normal que l’hiver, quand les Français sont malades comme d’habitude, on trouve plein de décès estampillés Covid-19, puisqu’on met dans la case Covid-19 tous les morts habituels, ce sont les courbes bleues. Il n’y a donc pas plus de décès que d’habitude en hiver, la courbe rouge reste près de 0. 

    En revanche, depuis que presque tous les Français sont vaccinés, mais surtout, que le "pass sanitaire" n’existe plus, on ne teste plus personne et on n’attribue presque plus de décès au Covid-19. La cassure se voit très clairement pile à la fin du "pass sanitaire" en mars 2023. Depuis ce moment, il meurt trop de Français, mais on a cessé d’accuser arbitrairement le Covid-19, alors que c’était le non-soin, l’abandon, tout particulièrement des plus âgés, qui les tuait. 

    Les jeunes décèdent trop ! 
    L’article dévoile que les Français meurent trop. Même les jeunes. Sur ce graphique on observe la surmortalité chaque année. Même si je remets en cause le niveau global de surmortalité, cela ne change pas le fait qu’il y a plus décès en 2022 qu’en 2020, surtout chez les jeunes. L’année de la grande pandémie qui a ravagé l’humanité en 2020 a engendré une sous-mortalité chez les jeunes. Comme on le voit avec les bâtons bleus. Cela valait vraiment le coup de paniquer. Mais, depuis 2021, il y a trop de morts par rapport à ce qui est prévu, comme le matérialisent les bâtons jaunes. Le nombre de morts devient très élevé en 2022, en rose. Ainsi tant que la pandémie ravageait l’humanité, les jeunes mourraient moins que d’habitude, alors que, maintenant qu’ils sont vaccinés et que le virus a disparu, il meurent bien plus.

    L’article ne regarde pas les dates des campagnes de vaccination des jeunes afin de comprendre de quoi ils meurent. Pourtant, toutes ces données sont publiques. J’ai d’ailleurs fait le travail et je le mets à disposition de tous. 

    Si la surmortalité de 2021, n’est pas aussi forte que 2022, c’est notamment parce que la surmortalité ne démarre pas avant juillet. Il n’y a pas de surmortalité des jeunes avant le début de la vaccination anti-Covid-19. C’est bizarre. 

    Pour le voir, j’ai découpé l’année du 1er juillet au 30 juin. Sur ce graphique, je calcule le cumul des décès standardisés des 15-24 ans en France chaque année. La courbe verte va du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. On voit qu’on a alors enregistré une belle sous-mortalité. Depuis qu’on vaccine, la tendance a changé. La courbe bleue du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022 est largement au-dessus. C’est une grosse rupture. La courbe orange qui démarre depuis juillet 2022 suit la même tendance : les jeunes meurent trop !

    On fait exactement le même constat pour les 25-49 ans : ils meurent plus depuis qu’on les vaccine que pendant la prétendue pandémie !  

    Si vous faites tourner mes programmes, vous trouverez les mêmes résultats pour l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne ou la Suisse. 

    Vous trouverez également qu’on observe des hausses de mortalité, pile pendant les campagnes de vaccination. Il serait temps de vérifier tout ça non ? 

    Enfin, l’article de l’Insee s’étonne que “Chez les femmes âgées de 15 à 34 ans, la surmortalité est particulièrement élevée en 2022 (16 %), alors qu’elle était modérée en 2021 (3 %). La surmortalité des hommes du même âge a également augmenté (8 %, contre 3 % en 2021).”

    De même, Christine MacKoi a montré que la mortalité néonatale précoce a explosé pour les bébé nés en juin 2021, c’est-à-dire, pile pendant la vaccination des femmes enceintes. 157 bébés nés en juin 2021 sont décédés dans les 6 jours après la naissance contre 111 attendus.

    La mortalité néonatale précoce arrive surtout quand les femmes accouchent prématurément. Si la vaccination a rendu malade des femmes enceintes, il est possible que certaines aient accouché prématurément, entraînant la perte du bébé. 

    Finalement, grâce à cet article de l’Insee, on apprend officiellement que le modèle de surmortalité n’a jamais été vérifié en 3 ans. Toutes les conclusions fondées sur ce modèle sont donc fausses. On apprend également que la mortalité Covid n’a rien à voir avec la surmortalité. Donc, ce qui a été appelé “décès Covid-19” a toujours été du n’importe quoi. De la bureaucratie et pas de la science. Pour finir, l’Insee admet dorénavant que les jeunes meurent trop. Un peu trop en 2021 et beaucoup trop en 2022. La réalité est que les jeunes meurent beaucoup trop depuis la moitié de l’année 2021. 

    Nous n’avons plus qu’à espérer que ce papier soit la première brèche qui fasse s’écrouler le discours de la peur et la propagande qui empêche les victimes de parler. Le combat pour la vérité est loin d’être fini.

    Source, tableaux, liens : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chaillot-surmortalite-2022-insee-montre-que-les-jeunes-meurent

    #économie #chiffres #statistiques #Insee #covid #coronavirus #sars-cov-2 #maladie #manipulation #fumisterie #santé #sante #décoder #population #morts #surmortalité #décès #bureaucratie #Covid-19 #antibiotiques #soins #codage #rivotril #jeunes

  • #Suisse Moins convaincant, le télétravail disparaît peu à peu des entreprises RTS - Sylvie Belzer - Julie Marty

    L’engouement pour le télétravail est en train de retomber. Aux Etats-Unis, certaines entreprises ont même déjà sonné le rappel des troupes au bureau. La tendance se vérifie aussi en Suisse.

    Le nouveau patron de Disney a demandé à ses employés d’être présents sur site du lundi au jeudi. Idem chez Twitter ou chez d’autres géants de la technologie.

    Du côté des différentes associations faîtières, les retours sont tous les mêmes. Le virtuel a perdu de son attrait, confirme Olivia Guyot Unger, directrice du service juridique à la Fédération des entreprises romandes, lundi dans La Matinale : « Ce mode de travail relativement nouveau fait l’objet d’une lassitude aussi bien du côté des employeurs que des employés. »

    Manque de contacts humains
    Cette manière de travailler raréfie les contacts humains et les échanges. Pourtant, ces interactions sont essentielles. Philippe Cordonier, responsable romand de Swissmem, la faîtière de l’industrie des machines, ne s’en cache pas, le présentiel favorise ces interactions.

    « On constate que, dans ce contexte de retour à la normale que nous connaissons actuellement, de nombreux collaborateurs et entreprises souhaitent moins de télétravail. On peut dire en général un jour par semaine pour autant que ce soit possible. Pour les entreprises et les collaborateurs, les échanges entre collègues sont importants et nécessaires. C’est une valeur ajoutée indispensable à la vie d’une entreprise. C’est pour ça que ce retour à une certaine normalité avec des contacts inter-entreprise est important pour les deux parties », relève-t-il.

    Le consensus qui commence à se dégager limite le télétravail à un jour par semaine. C’est assez pour permettre une certaine flexibilité sans nuire à la créativité et à la bonne cohésion de l’équipe.

    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/13854960-moins-convaincant-le-teletravail-disparait-peu-a-peu-des-entreprises.ht

    #télétravail #fumisterie #travail #rendement #surveillance #algorithme #gigeconomy #virtuel #visioconférence #microsoft #inégalités #technologisme #économie #capitalisme #lien_social

  • l’art « contemporain » ne relève-t-il pas, tout simplement de la psychopathie ? Par Nicole Esterolle - Le vadrouilleur urbain

    Depuis qu’ Harald Szeemann avait déclaré que « les attitudes pouvaient devenir forme », les pires atrocités comportementales ont en effet pu être permises, recommandées, enseignées, esthétisées, légitimées et financiarisées… souvenons-nous des actionistes viennois se roulant tout nus dans les entrailles d’une vache éventrée (lequel mouvement ayant vu ensuite son leader Otto Muelh enfermé 7 ans pour pédophilie)…Souvenons- nous des boudins de sang humain de Journiac…Souvenons-nous du « jeté de chats » de Yan Favre au Louvre, les tulipes de Koons, du viol de cadavres de John Duncan, du vomi de Millie Brown, des auto-mutilations d’Orlan, du piss-christ de Serrano, des palpations de fesses d’Abramovic, des menstrues de Calle, de l’hyper- sexualisme de Millet, de la balancelle à double pénétration d’Hyber, du clouage de scrotum du russe Pavlenski, du potage au foetus humain du chinois Zhi Yu, des plantages de poteaux de Buren, de la Ferrari écraboulillée de Lavier, etc….et c’est à travers ces horreurs que l’art a pu devenir « contemporain » et se parer des vertus esthétiques de la maladie mentale, du TOC (trouble obsessionnel compulsif), du pervers sadique, des pires déviances sexuelles, du désordre psychique, de la sociopathie, de la bouffée délirante, de la délinquance fiscale, du crime artistique en bande organisée, du trouble à l’ordre public, de l’ attentat aux bonnes meurs, , etc… De telle sorte, qu’avec tout ça, la beauté devienneenfin tragique, toxique , sulfureuse, subversive, casseuse de codes, dangereuse, terrorisante à souhait …et « forcément sublime ».


    La police, les pompiers, les médecins urgentistes, les neuro- chirurgiens , les psychiatres, les psychanalystes Junguiens ou lacaniens, n’y peuvent rien, car c’est hors de leur champ opératoire… Seuls les critiques-historiens d’art créés et agréés par le Ministère, sont concernés….et les seuls habilités pour prescrire le symptôme : façon de perpétuer un très gratifiant et lucratif pathos, tant du côté de l’institutionnalité que des réseaux spéculatifs financiers.


    Hyber-Banacelle à double pénétration

    Et c’est ainsi que nous sommes aujourd’hui dans cette étrange situation, où l’on verrait le ministère de l’agriculture répandre le mildiou dans le vignoble français , pour favoriser le commerce des immondes breuvages
    anglo-saxons… Et où l’on voit, de fait, le Ministère de la culture languienne promouvoir une « contemporainite » conceptualo- posturo-bidulaire ravageuse de l’écosystème de l’art, pour promouvoir Jeff Koons , Murakami et autres ignominies artistiques de luxe, issus du grand capital international .
    On en est donc là : le pathos artistique créé par la grande phynance est utilisé par celle-ci comme outil de terreur et de décérébration
assujettissante du bon peuple….Vaste sujet de débat et d’analyse… pour très bientôt, j’espère, avec l’aimable contribution des insoumis et des verts
    En attendant, je vous livre ici les images d’une dizaine d’ atrocités artistiques fondatrices du « contemporain », telles que les aiment et promeuvent les sbires du Ministère Les deux premières sont plus actuelles et moins horribles que les autres, plus « historiques » :
    1/ Piss-christ de Serrano


    – Celle de la machine de Angela Bullock, qui sert à asperger de peinture les murs de la galerie d’exposition…Œuvre assortie u texte explicatif : suivant : « j’ai décidé de fabriquer une machine actionnée par une pompe à main fixée au mur de la galerie. Le “dessin” qui en sort est le résultat d’un rapport physique à l’œuvre. Quand on actionne la pompe, on se retrouve avec une flaque de boue qui s’étale au sol de la galerie. La flaque s’est agrandie tout au long de l’exposition. »…Texte qui ne laisse aucun doute sur la réalité du trouble psycho-mental.
    2/ Willie Brown-Vomi

    – Celle de la lauréate du Prix Marcel Duchamp 2021, qui s’était enduit le corps de peinture aluminium avant de danser pour séduire les vieux barbons libidineux du jury et soutenir les luttes LGBTQA+…Amis de la poésie, bonsoir !…Mais le plus atroce est d’apprendre à cette occasion, que le papa de cette Lili, performeuse de l’extrême, est l’admirable poète poitevin Daniel Reynaud (1936-2001), qui animait dans les années 70, avec son ami Pierre Boujut, tonnelier à Jarnac , l’excellente, géniale et très mythique revue de poésie « La Tour de Feu »….

    3/ Lavier et sa Ferrari


    #paris #capitalisme #argent #fric #fumisterie avec l’ #argent_public #flagornerie #niaiserie #incompétence #perversité #EnMarche #france #en_vedette #art_contemporain #art_contemporien #vide_intellectuel #élites_intellectuelles #escroquerie #fellation_du_vide #pinault #françois_pinault #élites #guerre_aux_pauvres

    Source : https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2022/10/27/lart-contemporain-ne-releve-t-il-pas-tout-simplement

    • Si c’est sale, ça plait beaucoup à la pseudo petite bourgeoisie « Cultivée » , qui croit copier la haute.

      Un exemple pour les cours de l’académie esj.
      On fait des cours là dessus avec l’aide du Fresnoy de Tourcoing, le blokaus national des arts contemporains.

  • Pourquoi les Insoumis ne réclament-ils pas le retour du masque ? L’introuvable #gauche Covid
    https://www.lejdd.fr/Societe/pourquoi-les-insoumis-ne-reclament-ils-pas-le-retour-du-masque-lintrouvable-ga

    Chaque semaine, le journaliste Vincent Glad signe une chronique sur le site du JDD consacrée au suivi de l’épidémie de #Covid-19. Ce vendredi, il revient sur les impasses de la gauche en France concernant les politiques à adopter face au virus. 

    2 avril, Cirque d’hiver, à Paris. Philippe Poutou réunit ses soutiens pour une grande réunion publique. Cela fait deux semaines que la France a fait tomber le masque en lieux clos. La sixième vague passe presque inaperçue alors que la campagne présidentielle se déroule dans une ambiance de fin de pandémie, totalement démasquée. Pourtant, ce jour-là, une jeune femme s’avance sur scène et s’adresse au public du NPA : « Même si ce n’est plus obligatoire, on va vous demander de garder le masque parce que l’on n’est pas égaux devant la maladie, parce que c’est toujours le Covid et qu’il est important qu’on soit tous en forme pour affronter cette campagne »

    La consigne est respectée dans la salle. L’air de rien, Philippe Poutou fait ce soir-là un geste fort en articulant pensée de gauche et lutte contre la pandémie. Nos vies valent plus que leur déni, aurait-il pu ajouter sur scène. Pendant ce temps, les hologrammes de Jean-Luc Mélenchon font face à des salles de militants non masqués. La protection collective face à la pandémie n’est plus un sujet à la France Insoumise.

    #paywall ...

    edit #Adrien_Quatennens (lâcheté confuse incarnée) #LFI #Barbara_Stiegler

    • Pourquoi les Insoumis ne réclament-ils pas le retour du masque ? L’introuvable gauche Covid
      Vincent Glad
      9-11 minutes

      2 avril, Cirque d’hiver, à Paris. Philippe Poutou réunit ses soutiens pour une grande réunion publique. Cela fait deux semaines que la France a fait tomber le masque en lieux clos. La sixième vague passe presque inaperçue alors que la campagne présidentielle se déroule dans une ambiance de fin de pandémie, totalement démasquée. Pourtant, ce jour-là, une jeune femme s’avance sur scène et s’adresse au public du NPA : « Même si ce n’est plus obligatoire, on va vous demander de garder le masque parce que l’on n’est pas égaux devant la maladie, parce que c’est toujours le Covid et qu’il est important qu’on soit tous en forme pour affronter cette campagne ».

      La consigne est respectée dans la salle. L’air de rien, Philippe Poutou fait ce soir-là un geste fort en articulant pensée de gauche et lutte contre la pandémie. Nos vies valent plus que leur déni, aurait-il pu ajouter sur scène. Pendant ce temps, les hologrammes de Jean-Luc Mélenchon font face à des salles de militants non masqués. La protection collective face à la pandémie n’est plus un sujet à la France Insoumise.

      Interrogé il y a quelques jours sur France Inter, le coordinateur du parti Adrien Quatennens a botté en touche : « Faut-il remettre le masque dans les transports ? Je laisse les scientifiques nous faire leurs recommandations. Ce n’est pas la parole politique qui peut décider de cela ». La réponse peut étonner alors que la question de l’obligation du port du masque est précisément politique. Les scientifiques ne font qu’estimer le risque d’une vague non contrôlée et le gain attendu des mesures de restriction, mais in fine, c’est bien au politique qu’il revient de trancher entre libertés publiques et protection de la santé.
      Lutte des classes immunitaires

      Force est de constater que la gauche française n’a pas développé de réflexion politique autour du Covid-19 et de la santé publique. La pandémie était la grande absente des programmes présidentiels - aussi bien à gauche qu’à droite d’ailleurs. Mélanie Heard, responsable du pôle santé chez Terra Nova, regrette ce rendez-vous manqué : « C’est incompréhensible que la notion de solidarité ait disparu du discours de gauche sur la pandémie. Je l’explique pour bonne part par une mauvaise compréhension du processus de contagion et des efforts collectifs qu’il impose ».

      Lire aussi - La hausse des cas de Covid-19 ne perturbe pas la saison des festivals

      La gauche avait pourtant un boulevard avec le Covid-19 : la situation actuelle ressemble d’une certaine manière à une lutte des classes immunitaires, entre personnes bien portantes qui ne craignent plus grand-chose de la maladie et personnes immunodéprimées, qui doivent parfois se retirer d’une société qui les a comme abandonnés en laissant circuler le virus. En période de reprise épidémique, la défense des précaires de l’immunité aurait pu être un cheval de bataille de la gauche.

      Il est même possible de faire une lecture politique des débats actuels entre médecins « rassuristes » et « précautionneux » : « le parti “rassuriste” ne puise-t-il pas ses racines dans un certain individualisme, une forme de néolibéralisme ? “N’empiétez pas sur mes libertés retrouvées, cessez d’agiter les arguments de la peur pour maintenir le peuple sous votre joug sanitaire, enfermiste et liberticide”, disent-ils implicitement », écrivent l’épidémiologiste Antoine Flahault et la journaliste Laure Dasinieres. Au contraire, les « précautionneux », assurent-ils, défendent un idéal de justice sociale où chacun doit œuvrer pour protéger les plus faibles et les plus fragiles.
      Les impasses de la gauche

      Pourquoi la gauche française ne perçoit-elle pas la pandémie sous cet angle ? Il faut lire le pamphlet Santé publique Année Zéro co-écrit par l’influente philosophe Barbara Stiegler, membre du Parlement de l’Union Populaire, pour comprendre la grille de lecture qui s’est largement imposée à gauche. « Au nom de la santé publique, le gouvernement a continuellement remis en cause les libertés individuelles et collectives en inventant sans cesse de nouvelles restrictions », écrit-elle dans ce livre cosigné avec François Alla, qui critique sévèrement les mesures de confinement.

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      En faisant du virus un marqueur des inégalités sociales, la conclusion est qu’il ne faudrait pas tant lutter contre la circulation virale que contre ces inégalités sociales
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      « La plupart du temps, on n’était pas malade et on ne mourait pas du seul fait d’avoir contracté un virus. On était malade et on mourait, le plus souvent, de sa position dans la société », écrivent-ils dans une formule qui résume les impasses de la gauche sur le sujet. En faisant du virus un marqueur des inégalités sociales, la conclusion est qu’il ne faudrait pas tant lutter contre la circulation virale que contre ces inégalités sociales. Alors qu’il est tout à fait envisageable de lutter sur les deux fronts.

      La gauche, et singulièrement la France Insoumise, s’est abritée derrière de nombreux constats judicieux – inégalités sociales face au virus, manque de moyens à l’hôpital, absence de démocratie sanitaire, atteintes aux libertés du pass sanitaire - pour ne pas aborder frontalement la question des choix collectifs à faire pour lutter contre un virus qui a tué 150 000 personnes en France. Éviter ces décès et la cohorte de séquelles du Covid suppose un certain nombre de mesures de restrictions – qui en plus d’être coercitives souffrent d’être « macronistes » - un dilemme que la gauche française n’a jamais réussi à résoudre.
      La gauche Covid est marginale en France, mais elle existe

      Dans une tribune publiée sur AOC, des intellectuels répondent fermement à Barbara Stiegler et François Alla : « Les défenseurs des libertés auraient-il accepté une augmentation significative de la mortalité pour pouvoir circuler plus librement pendant les deux mois de confinement, alors même que la protection de la population fait partie du préambule de la constitution de 1946 et qu’il est du ressort de l’État d’agir ? (…) Le contrôle de la circulation du virus a précisément permis d’épargner les populations les plus à risques, qui auraient sans doute été encore plus durement touchées si l’on avait appliqué de simples mesures sélectives à leur seule intention, en laissant circuler le virus en population générale. »

      La gauche Covid est marginale en France, mais elle existe. Elle trouve son incarnation la plus visible dans les percutantes chroniques de Christian Lehmann dans Libération, qui dénonce à longueurs de colonnes une société devenue « eugéniste », vivant allégrement avec le virus en faisant peu de cas de ses éléments les plus fragiles. « On a démasqué plein (de darwinistes sociaux) à gauche : individualistes aliénés au libéralisme au point de vivre en petits rentiers de leur “capital” santé, tout en se croyant sincèrement d’une gauche universaliste. (…) La gauche est censée penser le collectif, tout le collectif, y compris les plus vulnérables, avant de penser l’individu. Car elle sait qu’il n’y a pas de liberté de tous sans égalité entre chacun », peut-on lire dans une récente chronique.
      Autodéfense sanitaire

      À l’extrême-gauche émerge un embryon de mouvement d’ « autodéfense sanitaire », qui tente de « sortir (le camp des luttes) du déni » face à la pandémie. Puisque l’État « validiste » ne protège plus contre le virus, il revient à la population de s’auto-organiser contre le virus en continuant à porter des masques FFP2, en aérant dès que possible et en informant sans relâche sur les risques afin que la pandémie ne disparaisse pas du paysage. Les militants de l’autodéfense sanitaire dénoncent le « covidonégationnisme » des gouvernements qu’ils comparent souvent au climato-scepticisme. Le « Zéro Covid solidaire » apparaît comme un objectif souhaitable.

      Lire aussi - Covid-19 : « Le port du masque seul ne peut pas suffire à freiner l’épidémie »

      Si le recours à des mesures autoritaires du type confinement séduit peu du côté de la gauche radicale, le masque aurait pu être un objet plus consensuel, un étendard de la lutte collective contre la contamination. On porte le masque pour se protéger mais avant tout pour protéger les autres, un menu sacrifice au service de la protection des plus fragiles. Le masque a d’ailleurs pris un poids politique considérable, tant aux États-Unis qu’au Brésil, où Joe Biden et Lula en ont fait un symbole, le brandissant comme un emblème face au laxisme sanitaire de Donald Trump et Jair Bolsonaro.
      Plus facile d’avoir Bolsonaro que Macron en face

      Au Brésil, contrairement à la France, les lignes de fractures sur le Covid recoupent les lignes politiques. « La gauche est du côté de la protection de la population, de la santé, de la science. Face à elle se dresse une droite pro-business qui veut surtout que les gens aillent travailler et qui dédramatise à cet effet la maladie. Les mots d’ordre pour les manifestations anti-Bolsonaro étaient toujours “venez avec masque et gel” et il y avait des stands qui en distribuaient, un peu comme les stands de merguez en France », explique Barbara Serrano, co-fondatrice du collectif « Du côté de la science », qui suit de près la situation au Brésil.

      Si la gauche française n’a pas su articuler une pensée cohérente sur le Covid-19, c’est aussi parce que l’opposition ne s’appelle pas Jair Bolsonaro mais Emmanuel Macron. Tantôt ferme, tantôt laxiste face au virus, le président de la République n’a pas permis de dégager un discours d’opposition cohérent défendant les valeurs collectives de la gauche. En matière de santé publique, l’anti-macronisme n’est pas forcément la meilleure des boussoles

      (mode lecture de Firefox)

    • Interrogé il y a quelques jours sur France Inter, le coordinateur du parti Adrien Quatennens a botté en touche : « Faut-il remettre le masque dans les transports ? Je laisse les scientifiques nous faire leurs recommandations. Ce n’est pas la parole politique qui peut décider de cela ». La réponse peut étonner alors que la question de l’obligation du port du masque est précisément politique. Les scientifiques ne font qu’estimer le risque d’une vague non contrôlée et le gain attendu des mesures de restriction, mais in fine, c’est bien au politique qu’il revient de trancher entre libertés publiques et protection de la santé.

      Je ne voie pas l’ambiguité qui est dénoncé ici par le JDD. Laisser les scientifique dire si le port du masque est utile ou pas et suivre leurs recommandation me semble etre la bonne chose à faire.

    • Ce journaliste tristement fameux n’aime pas la LFI. Il n’empêche. La citation de Quatennens est d’une lâcheté et d’un confusionnisme écœurants. Depuis mars 2020, la question est tranchée (masque par précaution). Depuis avril 2020, la démonstration a été faite pour ce qui est du covid : aérosol donc protection respiratoire. C’est trop compliqué pour la LFI ? Dire « les scientifiques » c’est se foutre du monde. Faut-il demander à Raoult, Delfraissy, Stiegler, Blaché ? avec « la » science supposée trancher vient le grand homme, mécaniquement (et peu importe que ce soit pour la LFI une femme - du chef- ici, la Stiegler noyeuse de poisson) .

      Quand Quatrennens dit ce qu’il dit, il apporte de l’eau au moulin de la désinformation, la légitime.

      Est-ce qu’il y a des moments depuis 2020 ou, grâce à la vaccination, grâce aux infections, l’abandon du port du masque dans les lieux clos a été justifiée ? Personnellement j’en doute. 2voidemment il n’y a au aucun débat public con transitoire là dessus. Et la LFI avec ses positions cheloues y est elle aussi pour quelque chose.
      Il s’agit d’avoir une position politique, ni de se cacher derrière « la » science (la japonaise, la coréenne, celle du Kérala, du Vietnam ? celle de l’Italie qui tient le masque, elle, celle de l’Australie, non, ici, c’est la science sous influence GBD, avec ses déclinaisons et effets divers).

      Mais d’où la politique devrait-elle découler de « la » science !! Que les politiques - LFI compris- commencent par tenir compte des données disponibles pour prendre des décisions (puisque ça marche comme ça), faire des propositions. Et qu’ils argumentent ! y compris à partir de ces données. Qu’on nous dise que l’on préfère « faire tourner l’économie », ou bien que le critère décisif est la capacité hospitalière (avis de salopards partagé par La REM et LFI, par delà leur opposition). Le gouvernement par la science (suivre des recommandations) c’est la destruction de toute démocratie. On voit d’ailleurs comment ils choisissent de n’en pas suivre les avis (y compris ceux de leur propre comité scientifique) tout en s’en revendiquant. Double arnaque.

      C’est bien connu, on nous gouverne pour notre bien et quand c’est au nom de la science, cela devient irréfutable.
      C’est (à raison !) ce genre d’évidence qui a été refusé de si mauvaise manière ici, et là aussi la LFI était là, coté comploto et hydrochloroqine, et dommage pour les « traitements qui marchent ». C’est pas mal de revenir à la bouillabaisse pourrie du consensus pour le faire oublier. tout en continuant à n’avoir rien à dire, rien appris, rien à proposer.

      Pourtant, l’article le pointe, l’espace existait pour un contre discours, fondé sur des connaissances épidémiologies et médicales, mais aussi sur des pratiques sociales (que tant de monde ai fabriqué des masques dès mars 2020, par exemple, ou l’expérience d’act up comme appropriation collective de questions de santé, ou m^me celle du Mlac, la aussi contre l’État et le pouvoir médical, non seulement parce que c’est juste mais parce que c’est né-ce-ssai-re !) qui sache encore que la médecine est une science sociale où le non pharmaceutique - ce que les premiers concernés peuvent mettre en oeuvre eux-mêmes sans dépendre du pourvoir médical (la pandémie relance nécessairement ça, et on a vu avec quels délires à la clé) est souvent décisif.

      LFI porte une lourde responsabilité, avec les syndicats, les intellectuels (si ça existe) dans ce désastre où triomphent la désappropriation et la déresponsabilisation collective.

      Quatennens est une bouse. Effectivement digne d’être un homme d’État.

      [et, bien sûr, merci @sombre j’était content de voir Glad jouer au con, et réussir à l’être dans divers passages de son papier]

      edit un exemple de ce qu’un LFI à l’électoralisme moins affirmé pourrait non seulement, appliquer, défendre mais promouvoir

      #fumier

  • Quand la “Remontada” d’Arnaud Montebourg dégringole en “Zemmourada” | Lignes de force
    https://lignesdeforce.wordpress.com/2021/11/07/quand-la-remontada-darnaud-montebourg-degringole-en-zemmour

    Quand la “Remontada” d’Arnaud Montebourg dégringole en “Zemmourada”

    Ou Le Grand Jury chaque dimanche sur RTL : un Spartouch la balle au centre.
    #fumisterie

  • HYPERTROPHIE DU GROTESQUE : Mr AILLAGON COMMENTE TROIS ŒUVRES DE LA COLLECTION PINAULT par Nicole Esterolle (Billet d’humeur)
    https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2021/08/29/hypertrophie-du-grotesque-mr-aillagon-commente-trois

    Mr Aillagon (Directeur de la collection Pinault, ex-ministre de la culture, ex- directeur du Château de Versailles et du Centre Pompidou) est assurément la figure la plus emblématique de cette hystérisation du vide , de cette fellation compulsive du rien, de l’intellectualisation de la niaiserie crasse, de la surqualification de l’incompétence, propres au monde de l’art dit « contemporain » et de sa critique flagorneuse tétanisée par tant d’imbécilité. …. « La conjuration des imbéciles » disait Jean Baudrillard, de l’AC…

    1 -« Cette grande œuvre de Jeff Koons, représente l’artiste lui-même avec son épouse de l’époque, la star porno italienne Ilona Staller, dite « la Cicciolina ». Il se représente ainsi le jour de leur mariage, en train de s’embrasser. C’est une illustration de la joie nuptiale hypertrophiée, exagérée  » , , explique Jean-Jacques Aillagon…

    2 – « L’artiste Cattelan représente ici des corps drapés, qui à l’observation s’avèrent anatomiquement absurdes, tant la position de leurs membres est peu conventionnelle »  , explique le même Aillagon…

    3 – Au sujet de Bear and Rabbit On a Rock,  oeuvre de papy pervers chocolat plug anal giga-merde Paul McCarthy (clou de l’expo Pinaullt) figurant l’étreinte sexuelle de deux grandes peluches anthropomorphes d’une lapine blanche et d’un ours brun. Le re-même Aillagon s’est encore une fois surpassé aux bords de l’épectase, en déclarant tout de go que la bouche béante de la lapine lui rappellerait l’Extase de sainte Thérèse  du Bernin…Oui, il l’a dit…

    #fumisterie avec l’ #argent_public #flagornerie #niaiserie #incompétence #perversité #EnMarche #france #en_vedette #art_contemporain #art_contemporien #vide_intellectuel #élites_intellectuelles #Aillagon #Jean-Jacques_Aillagon #escroquerie #hystérisation #incompétence #fellation_du_vide #pinault
     #françois_pinault #Paul_McCarthy #élites

  • Attentat de Conflans : opérations de police contre « des dizaines » de personnes
    AFP- 19/10/2020 | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/conflans-sainte-honorine-operations-police-darmanin_fr_5f8d31a7c5b62d

    (...) “Depuis ce matin, et à la suite du conseil de défense (de dimanche soir, ndlr), des opérations de police ont lieu et auront lieu dans les heures, dans les jours qui viennent”, a annoncé le ministre, précisant que ces opérations étaient “très nombreuses” et “concernent des dizaines d’individus pas en lien forcément avec l’enquête” sur l’assassinat de Samuel Paty.

    “Nous avons manifestement envie de passer un message : pas une minute de répit pour les ennemis de la République”, a ajouté Gérald Darmanin, reprenant les mots utilisés par Emmanuel Macron lors du conseil de défense.
    (...)
    “51 structures associatives verront toute la semaine un certain nombre de visites des services de l’État et plusieurs d’entre elles, sur ma proposition, se verront dissoudre en Conseil des ministres”, a annoncé Gérald Darmanin.

    Le ministre a dit souhaiter la dissolution du CCIF, selon lui “manifestement impliquée” et dont “un certain nombre d’éléments nous permettent de penser que c’est un ennemi de la République”. Elle “touche des aides d’État, des déductions fiscales et dénonce l’islamophobie d’État”. (...)

    • Oui ignoble cet opportunisme. Ca me fait pensé à ce gouv qui supprime l’observatoire des violences faites aux enfants pour la journée de lutte contre les violences faites aux enfants ou qui nomme Darmanin ministre comme bilan du grenelle sur la violence faite aux femmes. Ou qui laisse une centaines de mecs armés terrorisé une ville sans intervenir durant plusieurs jours. Après avoir laisser pourrir la situation les voila qui profite de la monté de l’islamophobie pour faire monter l’islamophobie.
      Il y a quelques jours sur mediapart il y avait ceci :
      Un député tire à boulets rouges sur une association de soutien aux immigrés
      https://www.mediapart.fr/journal/france/161020/un-depute-tire-boulets-rouges-sur-une-association-de-soutien-aux-immigres

      Lorsque la mission d’information « sur l’émergence et l’évolution des différentes formes de racisme et les réponses à y apporter » a commencé ses travaux, fin juin, son président Robin Reda (rattaché au groupe LR) promettait de « dépassionner un sujet “épidermique” ». De fait, les universitaires, associatifs et acteurs institutionnels auditionnés par les députés depuis le début de l’été ont pu s’exprimer sans entraves sur leur objet d’étude, leur conception du racisme ou leurs observations de terrain.

      Le traitement réservé à la présidente honoraire du Gisti, le 24 septembre dernier, est d’autant plus surprenant qu’il est sans précédent. Prise à partie par le président de la mission, qui a sèchement mis en cause son association, Danièle Lochak, professeure émérite de droit public à l’université de Nanterre et âgée de 74 ans, a passé l’essentiel de l’audition à se défendre.

      Dans un courrier daté du 12 octobre et rendu public jeudi, la présidente du Gisti Vanina Rochiccioli a alerté le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, et les 21 membres de la mission d’information sur « les dérapages » de Robin Reda et « la violence » de ses propos.

      « Par son comportement, le président a clairement outrepassé ses prérogatives, dévoyé sa fonction et dénaturé cette audition […]. Il l’a utilisée comme une tribune pour afficher des positions partisanes, en agressant la personne auditionnée, non sans proférer une série d’erreurs grossières et de contre-vérités. » Vanina Rochiccioli indique n’avoir reçu aucune réponse à ce jour.

      Que s’est-il passé lors de cette audition ? Robin Reda s’est d’abord dit « choqué » par le propos liminaire de Danièle Lochak, dans lequel l’universitaire et militante évoquait notamment « l’obsession du risque migratoire » et les discriminations systémiques que subissent les étrangers.

      Le président de la mission parlementaire s’est ensuite lancé dans une longue critique de la marche des sans-papiers qui doit se dérouler ce samedi, avec le soutien d’une centaine de collectifs et d’associations, dont le Gisti. « La démocratie a ceci de beau qu’elle permet d’entendre des organisations qui appellent ouvertement à enfreindre la loi », a-t-il affirmé calmement, ajoutant que « si on est sans-papiers et que l’on défile ouvertement sans se faire arrêter, on viole la loi mais en plus, l’État est trop faible pour vous interpeller ».

      Alors que Danièle Lochak tentait de faire valoir son point de vue, rappelant que « même la droite la plus dure a toujours laissé défiler les sans-papiers » qui demandent leur régularisation, le président de la mission parlementaire a reproché au Gisti de « défiler allègrement avec des mouvements proches des Indigènes de la République » (le PIR faisant partie des organisations soutenant la marche). Puis, interrogatif :

      « Considérez-vous que la France soit toujours coloniale et qu’il faudrait lui imposer une forme de démarche vengeresse qui remettrait en cause la République elle-même ? […] Vous-même l’avez dit : vous n’êtes pas forcément à l’aise, sur certains points, avec l’idée républicaine. »

      Quelques secondes plus tard, le député explique : « Je me suis demandé, en vous écoutant, si nous ne devrions pas intituler notre mission “mission d’information sur l’émergence d’une forme d’antiracisme dangereux en ce qu’il antagonise les positions des uns et des autres et qu’il menace l’ordre républicain”. »

      Ces reproches n’ont pris fin que quand la rapporteure de la mission, Caroline Abadie (LREM), a pris la parole pour « sortir de cette discussion passionnée, d’un côté comme de l’autre ». Contactée par Mediapart ce vendredi, Caroline Abadie n’a pas donné suite avant la publication de cet article. De même que la troisième et dernière députée physiquement présente ce jour-là, Michèle Victory (PS).

      Vanina Rochiccioli, la présidente du Gisti, regrette que les parlementaires ne s’emparent pas du sujet. « Au-delà de la manière dont le Gisti est attaqué, qui est assez grotesque, je m’étonne que, selon Robin Reda, les sans-papiers n’aient même pas le droit de revendiquer. Il faudrait qu’ils soient totalement invisibles, qu’ils se terrent ? C’est quand même une première. Parmi les gens qui marchent, beaucoup ont vocation à obtenir un titre de séjour. »

      Une fois la lettre du Gisti publiée, jeudi après-midi, Robin Reda a assumé sa position dans un tweet répondant à l’association : « Merci par ce courrier de prouver une nouvelle fois votre dangerosité menaçante pour notre pays et notre cohésion nationale. Le Gisti comme tous les mouvements qui s’associent aux indigénistes aux mouvances anti-flics et/ou pro islamogauchisme sont insupportables à la République. »

      L’audition complète de Danièle Lochak, disponible en vidéo, fait l’objet d’une retranscription écrite publiée sur le site de l’Assemblée nationale. « Comme je n’ai pas assisté à cette audition, je n’ai pas de commentaire à faire », a éludé Alexandra Valetta Ardisson (LREM), tout en confirmant avoir pris connaissance du compte-rendu.

      Après lecture, la députée Fiona Lazaar (LREM) estime « qu’il s’agit là plus d’un débat politique que d’une audition ». « La richesse de cette mission est précisément d’entendre des acteurs de différentes compétences, sensibilités et expertises pour en restituer un rapport étayé, et toutes les auditions s’étaient jusque-là déroulées en toute sérénité. Je crois qu’il y a quelques erreurs d’appréciation de la part du président de la mission. Le Gisti est dans son bon droit lorsqu’il défend certaines libertés fondamentales, j’espère que cela sera stipulé dans le rapport. »

      « Robin Reda sort de son rôle de président », estime de son côté Sabine Rubin (LFI), qui pointe une « dérive ». « Il n’est pas là pour donner son opinion, ni pour agresser ou remettre en cause les personnes auditionnées. Dans son introduction, il dit qu’il est là pour trouver des réponses. Eh bien, il n’a qu’à écouter et réinterroger ses propres préjugés. » La députée déplore que son collègue « s’en prenne aux sans-papiers, qui ont travaillé pendant tout le confinement », et ajoute qu’elle-même compte participer à la marche ce samedi.

      Depuis la mise en place de la commission, Robin Reda a plusieurs fois laissé transparaître ses opinions, par des allusions répétées à « la concurrence mémorielle » ou à « l’ethnicisation de la société française », qui menaceraient « l’universalisme ». Il n’était toutefois jamais allé jusqu’à invectiver l’un de ses invités. Après les députés qui claquent la porte parce qu’une syndicaliste porte le voile, après la commission d’enquête qui refuse d’entendre certaines voix critiques sur le maintien de l’ordre, l’espace de débat à l’Assemblée nationale paraît bien étriqué.

    • Le ministre a dit souhaiter la dissolution du CCIF, selon lui “manifestement impliquée” et dont “un certain nombre d’éléments nous permettent de penser que c’est un ennemi de la République”. Elle “touche des aides d’État, des déductions fiscales et dénonce l’islamophobie d’État”.

      Le #CCIF ?! Dont la principale mission est de recenser, dénoncer les actes islamophobes et l’#islamophobie d’Etat, et tenter parfois d’obtenir réparation ?! C’est sûr que sa dissolution résoudra beaucoup de problèmes... pour les fachos et le gouvernement...

      Elle a bon dos la République, pour en profiter pour éliminer toute contestation...

    • Ce matin, mon père  : « Tu as vu les profs qui ne respectent pas les règles et se réunissent à plusieurs milliers  ?
      -- 🤔… mais ce sont les vacances et où…
      -- Dans la rue  !
      -- Mais, papa, ils font une manifestation  !
      -- Oui, mais moi, je dois mettre en masque dans la rue  !
      -- Mais ça fait des mois que je te dis d’arrêter de regarder cette merde de BFMTV  !!!  »

      Je débriefe mon père chaque foutu jour depuis le début du covid et paf, un coup de BFMTV et il rechute aussi sec  !

    • Je ne veux pas particulièrement défendre Mr. Sefrioui que je ne connais pas, mais je ne vois rien de répréhensible ici ? :

      Début octobre, il avait accompagné au collège où exerçait Samuel Paty le père d’une élève pour demander le renvoi de l’enseignant qui avait montré des caricatures du prophète Mohammed à ses élèves.

      Se présentant comme « membre du Conseil des imams de France », il avait aussi diffusé il y a quelques jours sur Youtube une vidéo dans laquelle il dénonçait le professeur, en le qualifiant de « voyou ».

      « Né en 1959 au Maroc, devenu Français après son mariage avec une convertie qui milite avec lui, l’homme est un vieux briscard de l’islamisme. Il est fiché S, inscrit au FSPRT [le fichier des radicalisés] et sa carrière d’extrémiste est impressionnante : imam autoproclamé, responsable d’une librairie islamique, activiste antisioniste aux franges de l’antisémitisme.

      Il appel au renvoi, pas au meurtre, c’est son droit, non ? Imam, libraire, antisioniste : jusqu’ici rien d’illégal ?

      « Pour eux, la France est un État raciste, islamophobe, le pays impie et mécréant absolu », insiste-t-elle, « ils veulent le chaos et la guerre civile pour élaborer un nouvel ordre autour de la charia ».

      C’est quoi ce délire ? Une « source proche du gouvernement » ?! Qui, dans ses rêves les plus fous, imagine installer la charia en France ?! Qui en revanche instaure la guerre civile avec des lois sur un supposé séparatisme musulman ?

      La France, État raciste et islamophobe ? Difficile de trancher, mais le doute est permis...

    • La France est raciste, donc « islamophobe » , puisque faut bien utiliser ces catégories qui valident « l’insécurité culturelle », chère aux Camus (Renaud) et aux « printemps républicains » (Valls revient parce que Laurent Bouvet est dans les têtes), et le prof en question a été recadré par l’inspection (pas de vagues !) avant de se faire égorger par une ordure littéralement exécuté par la police dans la foulée et l’élève qui a lancé l’histoire a menti à son père (elle n’était pas au cours qu’elle évoqué) et lui même islamiste a été ravi de se saisir de ce bobard concoté à son usage et Sefrioui est un fasciste qui avec son groupe, Forsane Alizza, avait manifesté avec le FN et le GUD (mais sans l’ex Action française Darmanin).

      Conflans : Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste aux racines de l’engrenage
      https://www.liberation.fr/france/2020/10/17/conflans-abdelhakim-sefrioui-un-militant-islamiste-aux-racines-de-l-engre

      Son groupe, Forsane Alizza, manifestait en 2011 « contre la christianophobie » au prétexte d’une pièce de théâtre :
      Face à face tendu entre les forces de l’ordre et 200 à 300 manifestants d’extrême droite catholique
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/29/face-a-face-tendu-entre-les-forces-de-l-ordre-et-200-a-300-manifestants-d-ex

      @sinehebdo que par désintérêt ou méconnaissance tu nommes « fête du travail », le Premier mai est une chose - il est possible d’ignorer l’histoire des luttes ouvrières, de pas savoir que le terme de « fête du travail » est celui choisi à dessein par le maréchal Pétain pour sanctifier le travail (comme la création de la « fête des mères » sacralise la famille et la subordination des femmes), même si c’est bien embêtant de gommer que le Premier mai célèbre en fait les luttes des travailleurs, mais puisque tu t’intéresse davantage semble-t-il à la Palestine ou au racisme, c’est pour le moins étonnant que tu ne voie pas que certaines proclamations d’antisionisme ne sont qu’un faux-nez de fachos et d’antisémites divers (et pas seulement musulmans).

    • Ouh la, tu mélanges plein de choses et plein de posts.

      Si j’ai relié le Premier mai à la fête du travail, c’était pour célébrer, avec @mad_meg la lutte contre le travail, ou pour la paresse qui est un rêve partagé par de nombreu.ses travailleu.ses...
      https://seenthis.net/messages/881052

      Il est possible que « certaines proclamations d’antisionisme ne sont qu’un faux-nez de fachos et d’antisémites divers », mais dans ce cas, il faut dénoncer leur antisémitisme, pas leur antisionisme.

      Merci de m’éclairer sur ce triste personnage que semble être Sefrioui, mais là encore, dénonçons-le pour ce qu’il mérite, pas parce qu’il tente de porter plainte (donc légalement) contre un prof, plainte qui de toutes façons n’aurait pas abouti, ou parce qu’il est antisioniste...

    • Attentat de Conflans-Sainte-Honorine : plusieurs opérations en cours contre la mouvance islamiste
      La Croix, le 19 octobre 2020
      https://www.la-croix.com/France/Attentat-Conflans-Sainte-Honorine-plusieurs-operations-cours-contre-mouvan

      Des opérations de police ont été lancées contre « des dizaines d’individus » qui n’ont pas un « lien forcément avec l’enquête mais à qui nous avons envie de faire passer un message », a déclaré Gérald Darmanin ce matin.

      Peut-être innocents, mais condamnés par l’Etat quand même

    • Une horreur et un dégoût redoublés par le fait que ces actes ignobles sont toujours utilisés par les racistes, les réactionnaires et les anti-immigrés avec, pour résultat, de diviser le monde ouvrier.
      [...]
      L’acte est effroyable. Tout aussi glaçant est le processus qui a conduit et armé la main de ce jeune de 18 ans, d’origine tchétchène. Son passage à l’acte a, en effet, suivi une campagne d’agitation et de manipulation, orchestrée par la mouvance de l’#islamisme intégriste. Celle-ci a voué le professeur à la vindicte publique, en faisant passer un cours sur la liberté d’expression pour du #racisme et de l’#islamophobie.

      Ces agitateurs intégristes prétendent parler au nom des musulmans qui peuvent, à juste titre, se sentir stigmatisés et rejetés. Mais ils ne visent qu’une chose : imposer leur ordre moral à tous, à commencer par les #musulmans.

      https://seenthis.net/messages/881840

    • Je ne veux pas particulièrement défendre Mr. Sefrioui que je ne connais pas, mais je ne vois rien de répréhensible ici ? :

      Un mec qui vient faire pression sur un prof alors que lui même n’a pas d’enfants dans ce collège, tu ne vois pas le problème ? Il n’a même pas le droit de pénétrer dans l’enceinte de l’établissement. Ce serait un cureton, il y aurait des réactions bien plus virulentes (à gauche) et je ne crois pas qu’ici quelqu’un s’aventurerait à dire « je ne vois pas où est le problème ».

      Darmanin est un problème mais l’islamisme aussi, faut pas être naïf non plus.

    • Le plus important (après le fait de ne pas assassiner un être humain) est de ne pas faire justice soi même, même quand on est en colère, et donc de choisir la voie judiciaire, y compris, pourquoi pas, de venir au collège (sans arme) et de se plaindre, non ?

    • Mais d’où est-ce que ce mec aurait une quelconque légitimité à venir emmerder un enseignant ? C’est pas un moulin un établissement scolaire, il n’a même pas à y foutre les pieds, à part s’il est parent d’élève (mais dans ce cas il y a un cadre donné pour rencontrer un enseignant).

    • Donc, entre En marche (slogan pétainiste), l’ex Action française de fraiche date Darmanin, les fafs islamistes et les identitaires et FN français qu’on ne vienne pas dire « je ne connais pas bien Damien Rieu mais je vois pas ce qu’il y a de répréhensible à s’installer sur le toit des mosquées pour défendre l’occident chrétien »

      En 2009, les deux proches de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon et Axel Loustau, étaient présents dans le cortège du Collectif Cheick Yassine... fondé par Abdelhakim Sefrioui (celui qui a mené campagne contre Samuel Paty)

      #islamistes : À propos d’Abdelhakim Sefrioui et du collectif Cheikh Yassine
      https://lahorde.samizdat.net/2020/10/20/a-propos-dabdelhakim-sefrioui-et-du-collectif-cheikh-yassine

      Voici quelques éléments sur celui qu’on soupçonne d’avoir mené campagne contre Samuel Paty, l’enseignant décapité dans les Yvelines le week-end dernier, en particulier sur ses fréquentations antisémites.

      Il y aurait beaucoup à dire sur la pertinence des caricatures publiées par Charlie hebdo et sur la façon dont la liberté d’expression peut être abordée en classe, mais rien ne peut évidemment ni justifier ni excuser le meurtre qui s’est déroulé samedi à Conflans-Sainte-Honorine. Bien que l’on sache par avance comment cette agression mortelle va être instrumentalisée, en particulier dans les rangs des islamophobes médiatiques et politiques, pour tirer à boulets rouges sur les réfugiés et sur les musulmans en général, ce meurtre montre aussi à quoi peut aboutir l’activisme politique de personnalités islamistes.

      #Dieudonné (aussi)

    • C’est pas un moulin un établissement scolaire, il n’a même pas à y foutre les pieds, à part s’il est parent d’élève

      Tout à fait. Mais je croyais qu’il accompagnait un parent d’élève.

      Cela dit, je ne suis pas là pour défendre ce mec, juste dire que si on doit le poursuivre en justice, il ne faudrait quand même pas créer des lois spéciales juste pour lui...

    • P’tit rappel : il y a une différence entre ne pas trouver répréhensible (aka la loi), trouver compréhensible (aka le savoir) et trouver normal (aka la norme) et, plus encore, approuver... N’oublions pas de respirer ;)

    • Je ne savais pas que les parents d’élève pouvaient se faire accompagner par un gus de leur choix pour s’imposer auprès d’un prof... Donc oui je suis à peu près certain que ce genre de choses est répréhensible (qu’on trouve ça compréhensible ou normal est effectivement une autre affaire).

  • Crise de nerfs à Sciences Po Lille autour d’un « poste à moustache »
    https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2020/07/17/crise-de-nerfs-a-sciences-po-lille-autour-dun-poste-a-moustache

    Le recrutement d’un maître de conférence sur lequel pèse des soupçons de favoritisme a fait l’objet d’un recours en annulation au tribunal administratif et d’un signalement au procureur, générant des tensions au sein de l’établissement nordiste. L’affaire met en lumière l’existence de postes d’enseignants faussement ouverts au concours, dits « postes à moustache » dans le milieu universitaire.

    Cette affaire a déchiré le vivre-ensemble à l’école. Elle a créé un conflit qui a forcé tout le monde à choisir qui soutenir. » Pour ce professeur vétéran de Sciences Po Lille, qui s’exprime sous couvert d’anonymat (voir l’encadré En Coulisses), il n’y a pas de doute : le recrutement controversé d’un enseignant-chercheur voilà deux ans a provoqué un traumatisme au sein de la grande école lilloise.

    En février 2018, l’IEP de Lille décide d’ouvrir un poste de maître de conférences en « sociologie financière et fiscale ». Quatre candidats postulent. Un est retenu. Jusque-là, hormis l’intitulé plutôt original du poste, rien que de très banal. Sauf que les trois candidats recalés décident de déposer un recours en annulation du concours au tribunal administratif. Plus étonnant encore, des enseignants, membres de la commission scientifique, adressent un signalement en mai de la même année auprès du procureur de la République pour faux et usage de faux.

    « L’affaire » commence lorsqu’un des candidats non retenus désire prendre connaissance de son dossier. Comme il réside à l’étranger, sa candidature doit faire l’objet d’un examen préalable du conseil scientifique. Et de fait, un procès verbal atteste de la tenue d’une réunion. Problème, trois enseignants de Sciences Po, sur les neuf membres de ce comité, affirment ne pas avoir été présents ce jour-là. Et se disent « choqués » d’avoir vu leur signature apposée sur le procès verbal. Ils décident donc de le signaler au Procureur.


    Fausses signatures
    
Dans ces signalements, que Mediacités a pu consulter, les enseignants s’émeuvent de l’usurpation de leur signature. « Je n’ai reçu aucune convocation à cette réunion, aucun ordre du jour, aucune pièce préparatoire, et je doute fortement qu’elle ait eu lieu » ; « ces documents me paraissent être des faux et sont de nature à me causer un grave préjudice professionnel et moral », peut-on notamment y lire.

    Tous leurs collègues ne partagent pas cet émoi. « C’est secondaire, c’est du détail, tente d’expliquer un enseignant-chercheur qui ne siège pas dans cette commission scientifique. Il aurait mieux valu régler ça en interne plutôt que d’entacher la réputation de l’institution. Il y a certes des informalités. Mais il nous arrive de signer des PV a posteriori, notamment pour des jurys sans délibération. » Sauf que dans ce cas précis, les membres en question s’insurgent qu’on puisse utiliser leur signature sans leur consentement. « C’est clairement un faux en écriture alors que . . . . . .

    #sciences_po #SciencesPo #Sciences-Popo #faux #usage_de_faux #faux_en_écriture #procès_verbal #lille #france #IEP #conseil_scientifique

  • #Big_Pharma paying a small price for opioid crisis - HoustonChronicle.com
    https://www.houstonchronicle.com/business/columnists/tomlinson/article/Big-Pharma-paying-a-small-price-for-opioid-crisis-14396082.php

    Et en plus ça s’indigne,

    The $572 million fine represents 2 percent of Johnson and Johnson’s annual profits. The company says it will appeal what it calls an unjust verdict.

    #fumisterie #dérisoire #opiacés #opioides

  • Fraude : la Sécu veut former ses agents à repérer les assurés menteurs
    http://www.lefigaro.fr/social/fraude-la-secu-veut-former-ses-agents-a-reperer-les-assures-menteurs-201907

    Dans un appel d’offre repéré par Le Parisien, le centre de formation de la Sécurité sociale indique vouloir apprendre à ses agents à repérer les assurés menteurs pour mieux lutter contre la fraude.

    C’est un appel d’offre original qu’ont repéré nos confrères du Parisien ce dimanche. Dans celui-ci, l’Institut 4.10, qui forme depuis 2016 le personnel de la protection sociale lance un appel d’offre pour la « conception et l’animation de formations » pour des « techniques d’audition et/ou de détection de mensonge ». En d’autres termes, apprendre à déterminer quand un interlocuteur ment. D’une valeur estimée à « un maximum de 749.999 euros HT sur l’ensemble de sa durée, éventuelles reconductions comprises », le marché doit permettre de former les agents de la sécu, pour qu’ils soient capables de déterminer quand un assuré leur ment durant un entretien.

    Les outils apportés par les formations doivent permettre aux agents de mener « des entretiens et des auditions permettant de caractériser la fraude et l’intentionnalité des faits constatés ». Autrement dit, « déceler le mensonge dans les dires verbaux, les écrits et de savoir décrypter le langage non-verbal ». Tout un programme. Les formateurs, de leur côté, « devront avoir une bonne connaissance de la lutte contre la fraude et contre le travail dissimulé ainsi que des métiers de contrôle et d’Officier de Police Judiciaire », afin que les leçons soient les plus « efficaces » possibles.

    Toujours selon Le Parisien, l’objectif est de former les personnels de l’Assurance maladie, des caisses d’allocation familiale, de la caisse de retraite et de la branche accidents du travail et maladies professionnelles. Les formations doivent avoir lieu par groupe de huit à douze personnes, sur des sessions de deux ou trois jours. Elles visent notamment à aider les agents à interpréter le langage corporel, à identifier les émotions et à détecter des signes de mensonge dans les voix des assurés.
    Des sommes importantes en jeu

    Les montants mis sur la table pour améliorer le contrôle et la recherche des fraudeurs prouvent que le sujet est pris au sérieux par la Sécu. Les sommes en jeu sont importantes : un rapport de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude souligne que la fraude aux prestations sociales a coûté 586,9 millions d’euros en 2017. En avril, la Caf révélait de son côté avoir identifié 44.897 cas de fraude aux prestations sociales en 2018, pour un impact financier de 304,6 millions d’euros.

    Les cas emblématiques se sont multipliés ces dernières années : en octobre dernier, les forces de l’ordre ont interpellé les responsables d’un vaste réseau d’escroquerie aux allocations sociales, qui étaient soupçonnés d’avoir établi près de 1200 dossiers d’indemnisation auprès de la caisse d’allocation familiale et du régime social des indépendants. Bilan : 1,7 million d’euros d’allocations sociales détournées vers la Roumanie.

    Les fraudes réelles, quant à elles, restent difficilement chiffrables. Le magistrat Charles Prat estimait en décembre dernier que la fraude aux faux numéros de Sécu pouvait coûter jusqu’à 14 milliards d’euros, un chiffre bien au-dessus des estimations du Sénat, qui parle lui plutôt de 200 à 802 millions d’euros.

    #guerre_au_pauvres #fraude #fumisterie #racisme

  • #Grève dans les #92 - Le #facteur n’est pas passé | FUMIGENE MAG
    http://www.fumigene.org/2018/06/06/greve-dans-les-92-le-facteur-nest-pas-passe
    #PTT #postes #poste #la_poste

    texte partagé par collectif oeil sur FB :

    Ce dimanche 16 juin 2019 à 6h, 7 policiers ont sonné à la porte de chez Leo Ks, #photographe et #vidéaste, membre du Collectif OEIL, pour l’interpeller.

    Il a été menotté et emmené en garde à vue au commissariat du XVe arrondissement de Paris. Lors de son interrogatoire, la police lui a reproché des faits de « dégradations au siège de la Poste ». il a été libéré le jour même, un peu avant 20h.

    Vendredi 14 juin, les grévistes de la Poste, en grève depuis 15 mois dans les Hauts-de-Seine, ont occupé le siège de leur entreprise. Par cette action, les postier.es en grève voulaient une nouvelle fois interpeller les cadres de l’entreprise afin de mettre en place de vraies négociations et faire signer le protocole de fin de conflit.

    Leo Ks et NnoMan ont suivi l’action, pour la documenter de l’intérieur, afin de réaliser un reportage photo et vidéo.

    Ils n’ont commis et n’ont été témoins d’aucune dégradation de la part des grévistes.

    Lors de cette action, la police a tenté à plusieurs reprises d’empêcher Leo Ks et NnoMan de filmer ; avant de les retenir plus d’une heure à l’écart, surveillés par deux agents de la #BAC.

    Pendant ce temps, une unité d’intervention procédait à l’évacuation des grévistes, en fracassant la porte à coups de bélier et de masse.

    Ce dimanche matin, le syndicaliste Gaël Quirante, a été lui aussi réveillé par la police puis placé en garde à vue, à la sûreté territoriale.

    La police s’est également rendue chez deux autres postiers (qui n’étaient pas chez eux) et ont placé une sympathisante en garde à vue, elle aussi dans le commissariat du XVe.

    Ces #arrestations, au petit matin, avec de nombreux effectifs de police, chez des grévistes, chez une citoyenne, chez un photographe qui donne la parole à cette lutte, est une nouvelle attaque contre le #mouvement_social, contre celles et ceux qui se révoltent pour leurs droits, et contre la presse indépendante.

    Par ces attaques, ce sont non seulement les #journalistes qui sont visés ; c’est l’ensemble du mouvement qui est pris pour cible avec une volonté claire de criminaliser les luttes sociales et syndicales.

    Nous condamnons ces arrestations, que ce soit à l’encontre de notre collègue et ami, ou à l’encontre de tous les autres, de ceux qui luttent pour leurs droits et pour le maintien de #services_publics pour tous les #citoyens de ce pays.

    Nous espérons la libération immédiate de #Gaël_Quirante ainsi que l’arrêt des #poursuites contre les #grévistes.

    Nous ne baisserons ni les yeux, ni les objectifs de nos appareils photo !

    #Collectif_OEIL.
    #fumigene_le_mag
    #criminalisation_mouvements_sociaux
    #liberté_de_la_presse

    Pitinome
    NnoMan
    Leo Ks
    Maxwell Aurélien James

  • En #France, « la transparence sur les exportations d’#armes est quasi inexistante »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/16/en-france-la-transparence-sur-les-exportations-d-armes-est-quasi-inexistante

    A l’exception de la France, tous les pays qui vendaient des armes à l’#Arabie_saoudite ont débattu du bien-fondé de ces transactions financières. L’Espagne, l’Allemagne ou encore le Danemark ont accueilli des débats houleux sur cette question. Mais « au #Parlement français, il n’y a jamais eu le moindre débat ou la moindre discussion »,

    Une fois par an, le Parlement reçoit un rapport sur les #exportations d’#armement de la France. Ce dernier recense les contrats passés, le montant des transactions par pays ou les licences délivrées. Mais, pour le député Sébastien Nadot, il s’agit d’une « vaste #fumisterie » qui ne permet pas aux parlementaires de se saisir de cette question. Cette opacité est aussi critiquée par Aymeric Elluin d’Amnesty International. Pour lui, « la transparence [sur ce sujet] est quasi inexistante dans notre pays ». Par ailleurs, l’organisme qui s’occupe de la délivrance des licences d’export d’armes, la Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), ne communique pas sur ses méthodes. D’après Aymeric Elluin, il est impossible de savoir si elle a refusé des licences et pourquoi, ou encore sur quels motifs elle en a octroyé.

  • These People Did Something For This Show In 2018
    http://www.radiopanik.org/emissions/moacrealsloa/these-people-did-something-for-this-show-in-2018

    Tonight we will present you the music of a lot of musicians who did something (playing and/or interview) for Moacrealsloa in 2018, it is a random selection chosen from these participants :

    #Osilasi, #Jacques_Foschia, #Pak_Yan_Lau, #Aloysius_Suwardi, #Eduardo_Ribuyo, #Judit_Emese_Konopas, #Drew_McDowell, #Ka_Baird, Philip Jeck, #Han_Bennink, #Kurt_Overbergh, #Dirk_Serries, #Guy_Segers, #Chris_Corsano, #Joëlle_Léandre, #Niels_Van_Heertum, #Michael_Baird, #Charlemagne_Palestine, #Geoff_Leigh, #Xylourius_White, #Renaldo_and_The_Loaf, #Kanker_Kommando, #Weiland, #Stefan_Christensen, #Guillermo_Lares, #Stefan_Schneider, #Peter_Zummo, #Tomoko_Sauvage, #Hariprasad_Chaurasia, #Yoshio_Machida, #Lu_Edmonds, #Bruce_Smith, #Beatriz_Ferreyra, #Robin_Storey, #Ghédalia_Tazartès, #Walter_Robotka, #Lori_Goldston, #Ben_Bertrand, Fumihico (...)

    #SEF_III #Fumihico_Natsuaki #Red_Brut #Zarabatana #Jung_An_Tagen #Niels_Latomme #Philip_Jack #Transport #Tommy_De_Nys #Sandra_Boss #Frosty #YPY #Radian #Vomit_Heat #Jacques_Foschia,Guy_Segers,Ben_Bertrand,Kanker_Kommando,Han_Bennink,Chris_Corsano,Weiland,Stefan_Christensen,SEF_III,Fumihico_Natsuaki,Drew_McDowell,Beatriz_Ferreyra,Renaldo_and_The_Loaf,Tomoko_Sauvage,Michael_Baird,Geoff_Leigh,Dirk_Serries,Red_Brut,Eduardo_Ribuyo,Zarabatana,Jung_An_Tagen,Ka_Baird,Judit_Emese_Konopas,Niels_Latomme,Xylourius_White,Philip_Jack,Peter_Zummo,Ghédalia_Tazartès,Stefan_Schneider,Walter_Robotka,Pak_Yan_Lau,Transport,Tommy_De_Nys,Hariprasad_Chaurasia,Robin_Storey,Niels_Van_Heertum,Osilasi,Yoshio_Machida,Aloysius_Suwardi,Lori_Goldston,Guillermo_Lares,Sandra_Boss,Kurt_Overbergh,Charlemagne_Palestine,Lu_Edmonds,Bruce_Smith,Frosty,YPY,Radian,Vomit_Heat,Joëlle_Léandre
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/moacrealsloa/these-people-did-something-for-this-show-in-2018_05997__1.mp3