• Fusée hors de contrôle : à quoi s’attendre ? - Monde - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/monde/fusee-hors-de-controle-a-quoi-s-attendre-08-05-2021-12746683.php


    La fusée chinoise « Tianhe » (« Harmonie Céleste ») a été lancée le 29 avril.
    AFP

    Une fusée chinoise doit faire, ce week-end, son retour incontrôlé dans l’atmosphère terrestre. Pourquoi ? À quoi s’attendre ? Est-ce une première ? Réponses.

    1 Que se passe-t-il ?
    Le 29 avril, la Chine a lancé le premier élément de sa future station spatiale, « Tianhe » (« Harmonie Céleste »), avec la fusée Longue-Marche 5B. C’est le premier étage de ce puissant lanceur qui revient en ce moment vers nous. Sa trajectoire est hors de contrôle, non pas à cause d’une panne ou d’un incident inexpliqué, mais parce que ses concepteurs ont prévu, dès le départ, que le retour de l’engin se ferait de façon « naturelle ». Ils tablent sur une désintégration dans l’atmosphère. Depuis une orbite basse - là où vole le lanceur chinois -, les fusées retombent d’elles-mêmes, en raison du frottement de l’atmosphère, qui contribue à les consumer presque entièrement. Mais avec sa masse (entre 10 et 18 tonnes), il est peu probable que l’étage de Longue-Marche se consume entièrement, relèvent les experts. « Il y a forcément de gros morceaux qui resteront », anticipe Florent Delefie, astronome à l’Observatoire de Paris-PSL. De plus, « si la fusée est formée de matériaux qui ne se désagrègent pas en rentrant dans l’atmosphère, c’est plus risqué. Ce qui semble être le cas pour Longue-Marche », relève-t-il.

    2 Quels scénarios peut-on prévoir ?
    Vu son altitude - entre 150 et 250 km -, il est très difficile d’anticiper. De ce fait, « on ne peut pas savoir exactement à quel moment la retombée aura lieu », confirme un expert de l’ESA (Agence spatiale européenne). Vendredi après-midi, il était prévu que la retombée sur Terre intervienne entre ce samedi à 23 h 50 et dimanche à 9 h. Plus l’échéance se rapproche, plus les prévisions s’affineront. Seule certitude pour l’instant : l’engin vole sur une orbite de 41 degrés par rapport à l’équateur terrestre et ne peut donc tomber qu’à cette latitude, au nord comme au sud du Globe. La Grèce, l’Espagne ou le Maghreb se situent notamment dans cette ceinture. La France ou l’Allemagne en sont d’emblée exclues.

    Comme le souligne Pékin, le scénario le plus probable est celui d’une chute en mer, dont notre planète est constituée à 75 %, ou dans une zone désertique. « Plus on avance dans le temps, plus on peut exclure de zones. Mais nous n’avons pas les instruments pour prévoir suffisamment à l’avance le lieu précis », regrette Florent Delefie.

    Cependant, la probabilité d’un impact sur une zone habitée est « infime, de moins d’une chance sur un million, sans doute », rassure le responsable de l’ESA. Quand bien même des débris tomberaient sur des maisons, la vitesse d’impact sera relativement faible (environ 200 km/heure). Rien à voir avec la chute d’une météorite, qui fonce à 36 000 km/heure, note-t-il. Mais sur une personne, la chute pourrait être fatale, ajoute Florent Delefie.

    3 Y a-t-il des précédents ?
    En 2020, des débris d’une autre fusée Longue-Marche s’étaient écrasés sur des villages en Côte d’Ivoire, provoquant des dégâts, mais sans faire de blessés. Depuis le lancement du premier satellite en 1957 par les Soviétiques, des tonnes de lanceurs, de véhicules et d’instruments ont été envoyées dans l’espace. Selon des chiffres diffusés par la Nasa en janvier 2020, on estime à 20 000 les « objets » qui se situent dans l’orbite terrestre. Il s’agit là des fragments les plus gros, d’une taille supérieure à 10 cm, qui, plus dangereux, sont suivis depuis la Terre par des radars et télescopes. En soixante ans de vols spatiaux, il y a eu quelque 6 000 rentrées non contrôlées de gros objets fabriqués par l’homme, et un seul débris a touché une personne, sans la blesser, selon Stijn Lemmens, un expert de l’ESA.

  • Une fusée chinoise s’apprête à faire un retour incontrôlé sur Terre
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/05/06/une-fusee-chinoise-s-apprete-a-faire-un-retour-incontrole-sur-terre_6079279_


    La fusée chinoise Longue-Marche 5B à son décollage sur le site de lancement de Wenchang, le 29 avril 2021.
    AP

    Le Pentagone suit de près le parcours imprévisible de la fusée Longue-Marche 5B, lancée il y a une semaine. La probabilité est grande qu’elle s’abîme en mer, la surface de la Terre étant composée à 70 % d’eau.

    Le Pentagone a fait savoir, mercredi 5 mai, suivre à la trace la fusée chinoise qui doit effectuer ce week-end une rentrée incontrôlée dans l’atmosphère, avec le risque de s’écraser dans une zone habitée. Le ministre américain de la défense, Lloyd Austin, « est informé, et il sait que le Commandement pour l’espace suit à la trace, littéralement, ce débris de fusée », a déclaré le porte-parole du Pentagone, John Kirby.

    La Chine a lancé, jeudi, le premier des trois éléments de sa station spatiale, la « CSS », qui a été propulsé par une fusée Longue-Marche 5B. C’est le corps de cette fusée qui doit atterrir dans les prochains jours, et personne ne sait où. « C’est quasiment le corps de la fusée, si j’ai bien compris. Il est presque intact », a-t-il ajouté, précisant que la rentrée dans l’atmosphère est prévue « autour de samedi ».

    Après la séparation du module spatial, le lanceur s’est mis à tourner en orbite autour de la planète selon une trajectoire irrégulière, perdant lentement de l’altitude, ce qui rend toute prédiction sur son point d’entrée dans l’atmosphère, et donc son point de chute, quasiment impossible.

    Une destruction possible
    Il est possible qu’elle se désintègre à l’entrée dans l’atmosphère, ne laissant que des débris limités s’écraser. Et si elle reste entière, la planète étant composée à 70 % d’eau, il y a de fortes chances que la fusée s’abîme en mer, mais ce n’est pas sûr. Elle pourrait s’écraser sur une zone habitée ou sur un navire.

    Questionné sur la possibilité que le débris spatial soit détruit si des zones terrestres sont menacées, le porte-parole du Pentagone a répondu qu’il était « trop tôt » pour le dire. « Nous le surveillons, nous le suivons d’aussi près que nous pouvons », a-t-il dit. « Mais il est tout simplement trop tôt pour savoir où il va aller et s’il y a quelque chose à faire. »

    Ce n’est pas la première fois que la Chine perd le contrôle d’un vaisseau spatial lors du retour sur Terre. En avril 2018, un laboratoire spatial Tiangong-1 s’était désintégré à la rentrée dans l’atmosphère, deux ans après qu’il eut cessé de fonctionner. Les autorités chinoises avaient nié que le laboratoire avait échappé à leur contrôle.

    • propre lien :

      https://www.golem.de/news/weltraumschrott-chinesische-raketenstufe-stuerzt-unkontrolliert-ab-2105-156192

      [...]

      Der Start des ersten Moduls der chinesischen Raumstation hat wieder ein großes Stück Weltraumschrott hinterlassen, das unkontrolliert abstürzen wird. Das berichtete Andrew Jones für Space News. Die Kernstufe der Changzheng-5B (Langer Marsch 5B) hatte das Modul in einen niedrigen Erdorbit gebracht und fliegt dort nun unkontrolliert. Beobachtungen zeigen, wie die Raketenstufe im Orbit taumelt. Sie wird wahrscheinlich am 9. Mai 2021 abstürzen, der genaue Ort und Zeitpunkt sind aber noch unklar.

      Die wasserstoffbetriebene Kernstufe hat ein Leergewicht von etwa 20 Tonnen. Es wird geschätzt, dass davon zwischen 4 und 8 Tonnen am Boden ankommen werden. Die Raketenstufe ist etwa fünfmal so schwer wie die Oberstufe der Falcon 9, die vor kurzem in der Nähe von Seattle abstürzte.

      Der Orbit der Changzheng-5B hat eine Bahnneigung von 41 Grad. Er erreicht seinen nördlichsten Punkt etwa auf der Breite von New York oder Madrid und den südlichsten Punkt zwischen Australien und Tasmanien.

      Die Changzheng-5B ist für Starts von großen Nutzlasten in niedrige Orbits ausgelegt und nicht mit wiederstartbaren Triebwerken ausgestattet. Das reguläre Modell, Changzheng-5, befördert Satelliten mit einer Oberstufe in höhere Orbits. Dabei wird die 20 Tonnen schwere Kernstufe abgetrennt, bevor sie einen Orbit erreicht, so dass sie in eine vorher bekannte und abgesperrte Absturzzone im Pazifik stürzt.

      US- und russische Raumstationen produzierten mehr Schrott

      Die beiden Experimentmodule Mengtian und Wentian, die 2022 gestartet werden sollen, werden mit 20 Tonnen statt 22,5 Tonnen etwas leichter sein. Die Rakete für ihren Start hätte also Reserven, um mit wiederstartbaren Triebwerken oder einer Oberstufe ausgestattet zu werden. Es ist aber nicht bekannt, ob das geplant ist.

      Zusammen mit der Kernstufe des gleichen Raketentyps, von der Generalprobe des Starts der Raumstation mit einem Raumschiffprototyp, ist es eines der schwersten künstlichen Objekte, die jemals unkontrolliert in die Erdatmosphäre eingetreten sind. Schwerer war die sowjetische Raumstation Salyut-7 mit 40 Tonnen, die rund 80 Tonnen schwere US-Raumstation Skylab und die 36 Tonnen schwere zweite Raketenstufe der Saturn V, mit der Skylab in den Erdorbit gebracht wurde.

      [/]

      #Chine #débris #aérospatiaux #fusée #vaisseau_spatial
      #Russie #États-unis

      cf. https://seenthis.net/messages/914341

  • [PBG] Voyages aux #confins (tsoin tsoin)
    http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/voyages-aux-confins-tsoin-tsoin-

    Voyageurs infatigables de l’Imaginaire, en quête du grand #tout, de l’immensément grand à l’infiniment petit, de l’ailleurs, des grands espaces, de la fin des mondes connus, des sommets, des abîmes, des tempêtes intérieures impérieuses, l’équipe de la Police du Bon Goût ouvre aujourd’hui une porte sur le GRAND, en allant explorer non pas un pays, mais un lieu extrême, autre, à la fois réel et imaginaire, externe et interne, les CONFINS.

    Portes ouvertes sur l’ailleurs, sur l’autre, trucs et astuces pour faire voler des gigots d’agneau vers l’espace ou presque (et comme le dira notre chroniqueur : « it is a small step for man, but a giant step for the gigot d’agneau »), critique radicale de ce film expérimental suédois « 3 hommes et un confin », #exploration de l’influence de la #grenouille sur la formation (...)

    #terry_riley #quadrature_du_cercle #fusée_à_gigot_d'agneau #exploration,tout,grenouille,terry_riley,confins,quadrature_du_cercle,fusée_à_gigot_d’agneau
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/voyages-aux-confins-tsoin-tsoin-_08553__1.mp3

  • #Glace sur #Mars : de récentes #découvertes encourageantes pour l’#exploration humaine - #L'Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/glace-sur-mars-de-recentes-decouvertes-encourageantes-pour-une-exploration-

    Cet #article du journal #L'Express du #11_janvier #2018 nous donne des nouvelles de la #planète_rouge, nouveau #territoire à #explorer pour l’Homme, où l’on a découvert la présence de glace le long de certaines #falaises. Ces couches de glace sont un #témoignage de l’#histoire #climatique de Mars, mais aussi une #opportunité pour les #scientifiques.

    Ces sites sont « très excitants » pour éventuellement établir des bases d’#exploration_humaine, juge Angel Abbud-Madrid, directeur du centre des ressources spatiales à l’#école_des_mines_du_Colorado et auteur d’une étude pour la #Nasa sur des sites potentiels où les astronautes pourraient se poser sur Mars.

    Car nous devons rappeler que l’eau est à la fois vecteur de #vie possible sur Mars, mais aussi et surtout d’oxygène nécessaire à la vie aussi sûrement que l’eau par elle-même, et de méthane qui peut servir de #carburant pour les #fusées.

  • Persuadé que la terre est plate, un américain a construit dans son garage, sa propre #fusée pour aller le vérifier. Il n’est parvenu qu’à 570 mètres d’altitude... Sur la civière qui l’emmenait à l’hôpital, il s’est écrié : « Je l’ai fait ! »
    https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-du-jeudi-29-mars-2018



    #game_over

  • Une énergie nucléaire sans danger ni déchets, c’est la promesse, longtemps sabotée par les lobbies de l’énergie et de la défense, que brandissent les partisans du #thorium. Ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle, représente-t-il une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/050775-000-A/thorium-la-face-gachee-du-nucleaire
    98 min.
    Disponible du 08/02/2018 au 09/05/2018

    Une énergie nucléaire « verte » ? Au début de la série Occupied, diffusée par ARTE fin 2015, le nouveau chef écologiste du gouvernement norvégien, pour mettre un terme à l’exploitation pétrolière, inaugurait une centrale fonctionnant au thorium. Une hypothèse nullement fictive, selon ce documentaire, qui montre combien ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle et répandu sur toute la planète, représente une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique. Si le #nucléaire n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd’hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium. Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des points anonymes sur la carte du monde. La surexploitation de l’énergie fossile aurait probablement cessé beaucoup plus tôt, et le changement climatique se révélerait moins alarmant qu’il ne l’est aujourd’hui…

    La Chine à l’avant-garde ?
    Pour réaliser ce scénario, qui semble aujourd’hui utopique, il aurait peut-être suffi de s’intéresser vraiment aux travaux visionnaires du physicien américain Alvin Weinberg qui, après avoir participé à la fabrication de la bombe atomique, a voulu travailler sur une utilisation civile et pacifique de l’atome. Il s’est acharné de 1945 à sa disparition, en 2006, à inventer les conditions d’une #énergie nucléaire propre reposant sur des #réacteurs révolutionnaires et sur l’extraction du thorium. Mais les intérêts liés aux lobbies de l’énergie et de la défense en ont décidé autrement. Les États qui ont opté pour l’énergie atomique ont longtemps cherché à étouffer l’éolien et le solaire, et aucun n’a voulu prendre en compte les problèmes bien connus d’enfouissement des matières fissiles. Aujourd’hui, pourtant, l’idée d’un recours à des combustibles nucléaires liquides et à des réacteurs à sels fondus refait surface, défendue par le monde de la recherche et même par des écologistes combattant l’industrie nucléaire. Le gouvernement chinois a décidé d’investir 350 millions de dollars pour étudier cette filière révolutionnaire. La Fondation de Bill Gates s’y intéresse aussi. L’Europe va-t-elle rester à la traîne ? Un voyage teinté d’espoir vers la face gâchée du nucléaire.

    • Le nucléaire, avec ou sans thorium, implique une production centralisée et commandée, confiée aux états ou à des entreprises dont les conditions d’existence sont garanties par des états et leur police. Cette technique engage les sociétés dans une activité productive non réappropriable, reconduisant la soumission des sociétés à la production (d’énergie) pour la production. L’écologie se résume pas aux becquerels.

    • Le choix d’une production nucléaire centralisée n’est pas une fatalité.
      • au tout début de l’énergie nucléaire, il a été envisagé (brièvement…) des installations au niveau des unités d’habitation (je n’ai pas de référence sous la main)
      • un bon nombre de satellites possèdent des sources d’énergie nucléaires (on n’en entend parler que quand ils retombent sur terre…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Générateur_thermoélectrique_à_radioisotope

    • Quelques références, en fouillant un peu…

      • à tout seigneur, tout honneur, WP[en] sur le réacteur aqueux homogène
      https://en.wikipedia.org/wiki/Aqueous_homogeneous_reactor


      avec un premier modèle en 1952 à 150 kW électriques

      • une belle image du National Geographic de l’époque (numéro à préciser)

      • en France aussi, des réflexions du CEA en 1958, Idées sur un projet de réacteur homogène
      les dernières figures présentent des schémas d’un réacteur à 80 kW et d’un autre à 500 kW (j’imagine thermiques, on s’arrête à l’extraction de vapeur, donc à diviser par 5 pour l’électrique)
      http://www.iaea.org/inis/collection/NCLCollectionStore/_Public/38/063/38063230.pdf

      • (nettement) plus contemporain, les projets de la NASA pour une nouvelle génération de réacteur pour satellite
      KRUSTY - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/KRUSTY

      As of September 2017 a test reactor has been constructed. It is designed to produce up to 1 kilowatt of electric power and is about 6.5 feet tall (1.9 meters). The prototype Kilopower uses a solid, cast uranium-235 reactor core, about the size of a paper towel roll. Reactor heat is transferred via passive sodium heat pipes, with the heat being converted to electricity by Stirling engines. Testing to gain TRL 5 started in November 2017 and continued into 2018.

      (TRL5 : entre technologie en développement et technologie en démonstration, quand c’est à TRL9, c’est que c’est déjà en fonctionnement)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_readiness_level
      (ou en anglais)

      • nettement plus prospectif, les technologies dite de #fusion_froide (qui, comme chacun sait, n’est dit de la fusion ni froid…)
      p. ex. tout frais (janvier 2018) la technologie LENR
      https://steemit.com/news/@csulip/nasa-s-cold-fusion-tech-could-put-a-nuclear-reactor-in-every-home-car-and-p

      ou, un peu plus ancien (septembre 2017) annonce de dépôt de brevet sur le sujet par la NASA
      http://e-catworld.com/2017/09/19/lenr-at-nasa-new-patent-application-for-methods-and-apparatus-for-enhanc

    • Lorsque j’avais 12 ans, j’aimais beaucoup la fusion nucléaire pour sa promesse d’abondance infinie et pour ainsi dire gratuite, mais j’en suis revenu.
      La pollution de l’espace d’origine « humaine » peut sans doute être plus nucléarisée, tant que cela amuse du monde qui en a le pouvoir mais je ne vois vraiment pas l’intérêt (sauf pour certains et pour un certain « ordre ») de passer sur terre d’une dépendance séculaire au capitalisme fossile à un développement toujours plus fondé sur le nucléaire, selon une temporalité mesurable cette fois en (dizaine de) millénaires.
      edit : Le réacteur au thorium : une nouvelle impasse
      http://www.sortirdunucleaire.org/Le-reacteur-au-thorium-une-nouvelle-impasse

      Seul, le thorium n’est pas un combustible. L’intérêt est de le transformer en uranium 233. Pour cela, il doit être bombardé de neutrons. Par capture de neutrons, le thorium 232 se transforme après plusieurs étapes en uranium 233, qui est un élément fissile [7] performant, ce qui facilite les réactions en chaîne. [...]
      Le réacteur à sels fondus (RSF) est conçu pour être surgénérateur, c’est-à-dire générer plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. [...]

      Le démarrage du RSF : une difficulté majeure

      Le RSF est conçu pour produire plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. Encore faut-il pouvoir d’abord le charger en quantité suffisante de cet élément. L’uranium 233 n’existant pas à l’état naturel, les chercheurs proposent diverses solutions pour obtenir les 3,6 tonnes [16] nécessaires au démarrage :
      Tapisser le cœur d’un REP d’une couverture de thorium, puis récupérer l’uranium 233 produit. Des dizaines d’années seraient nécessaires pour obtenir la quantité requise au démarrage d’un 1er RSF [17]. Et avec un retraitement de 40 litres de sels par jour (cf. infra), il faudrait 56 ans pour démarrer un 2ème RSF avec l’uranium 233 extrait de ce 1er RSF.
      Ou encore démarrer un RSF où le thorium serait transformé par un mix : plutonium et actinides mineurs des REP, mélangés avec de l’uranium 233 ou avec de l’uranium enrichi à 13 %.
      Il n’est possible d’utiliser ni le plutonium seul (il en faudrait 13 tonnes, quantité non suffisamment soluble dans les sels), ni l’uranium enrichi seul, qui devrait être trop enrichi (à 25 %).

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs qu’il faudrait traiter, stocker, surveiller pendant des centaines d’années, des milliers d’années pour certains.
      Ce seraient des produits de fission, en natures et quantités similaires à celles des réacteurs actuels. Hautement radioactifs pendant des centaines d’années, ces déchets sont classés dans la catégorie des plus dangereux : HAVL, Haute Activité à Vie Longue. Absorbeurs de neutrons, les produits de fission entravent la formation d’uranium 233, d’où la nécessité de les retirer. Gazeux, ils seraient extraits en continu par bullage d’hélium. Pour les autres qui sont solubles, 40 litres de sels seraient pompés chaque jour, d’où ils seraient extraits.
      Les actinides seraient remis dans le cœur sauf 0,1 % qui sortiraient en déchets, n’ayant pu être séparés des produits de fission. Le thorium produit un actinide mineur très radiotoxique, le protactinium 231 (période : 33 000 ans), qui n’existe qu’à l’état de traces dans la nature.
      Peu d’actinides mineurs sortiraient en déchets réguliers, mais le circuit primaire en contiendrait une forte quantité.
      Petit calcul… Un RSF d’une puissance de 1000 MWe requerrait une charge initiale d’environ 3,6 tonnes d’uranium 233 et 26 tonnes de thorium. En fonctionnement, à l’équilibre, il y aurait près d’1 % d’actinides mineurs, soit environ 300 kg. À comparer avec les 960 kg d’actinides mineurs compris dans les combustibles usés déchargés des REP chaque année, soit 17 kg par REP (960/58).
      La présence d’uranium 233 implique celle d’uranium 232 et de ses descendants (cf. supra). D’autres éléments se forment également. Le thorium n’est pas fissile, mais fissible, il peut fissionner sous un flux de neutrons rapides et générer des produits à période radioactive longue, comme le technétium 99 de période 215 000 ans.
      Il est avancé que le RSF nous débarrasserait des déchets nucléaires les plus difficiles à gérer. Mais une grande partie de ceux déjà produits sont vitrifiés et ne sont pas extractibles. En revanche, le RSF créerait des déchets radioactifs supplémentaires.
      De plus, la surgénération n’est possible qu’avec l’uranium et le thorium. Si le RSF était alimenté avec du plutonium ou d’autres actinides produits par le REF, il ne pourrait plus être surgénérateur. [...]

      Un réacteur surfait, qui n’est encore qu’un concept théorique

      Ce n’est que depuis 2008 que le RSF à neutrons rapides fait partie des 6 systèmes retenus par le Forum International Génération IV. Étudié au Laboratoire de Physique Subatomique de Grenoble, ce type de réacteur « n’existe aujourd’hui qu’à l’état de concept théorique » [25]. Les récentes publications du CNRS [26] l’attestent. Aucun réacteur de démonstration de ce type, même de faible puissance, n’a encore fonctionné. Sont ressassées les qualités de ce réacteur… mais technologiquement, le RSF est-il faisable ? Dans quel délai ? À quel coût ?
      Délai – « en partant du principe que la décision de passer au cycle thorium est prise vers 2040 – hypothèse prenant en compte la durée de vie des réacteurs actuels – le MSFR (RSF à neutrons rapides) est introduit à l’échelle industrielle en 2070 » estime Daniel Heuer [27], directeur de recherche au CNRS.
      Coût – « Nous avons l’espoir qu’il soit moins cher qu’un réacteur à eau pressurisée (...) Cela reste à vérifier » poursuit-il [28].
      En France, ni EDF-Areva, ni le Commissariat à l’Énergie Atomique ne semblent beaucoup s’y intéresser. Les premiers souhaitent avant tout rentabiliser les infrastructures industrielles de la filière uranium. Le second développe un prototype de surgénérateur au sodium (Astrid, 600 MWe) qui a bénéficié de 650 millions d’euros dans le cadre du grand emprunt national de 2010. Ce réacteur est l’axe prioritaire de recherche et développement. Est juste assurée « une veille technologique » pour le RSF [29], d’où les faibles crédits alloués à son étude.
      L’Ademe [30] a publié le 22 octobre 2015 le rapport « Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050 » [31]. Il est montré que le scénario 100 % renouvelable est tout à fait réalisable, pour un coût raisonnable. Le RSF ? Le Réacteur où Se Fourvoyer, encore une impasse.

      #thorium #réacteur_à_sels_fondus #achtung #apologie

    • Au sujet de la fusion nucléaire après celui de la fission. Je me souviens d’un point de vue beaucoup plus optimiste qu’original par un maître de la SF. Monsieur Spinrad , sans boire ses paroles, j’attache plus d’importance à son avis sur ce sujet qu’à celui des scientifiques. ( je crois presque que la SF est une science ). Surement que ce qu’il dit est plus compréhensible et aussi parce que j’aime beaucoup ce que fait ce monsieur.
      Voici ce qu’il dit et pense de "La Crise de Transformation"

      Des hommes qui, au sens biologique, ont a peine plus évolué que les habitants des premières colonies humaines parvenues à maîtriser le feu.
      Et qui maintenant, pour le meilleur ou pour le pire, tiennent la puissance nucléaire entre leurs petites mains fébriles.
      Ce qui nous ramène au point où nous nous trouvons aujourd’hui.
      Tout aussi sûrement que le Big-Bang a impliqué la formation des planètes, tout aussi sûrement que la chimie organique a mené au développement de la vie et tout aussi sûrement que la conscience émerge de l’évolution de la bio-masse, toute espèce sensible qui évolue vers la science et la technologie va inévitablement un jour ou l’autre mettre les mains sur la puissance de l’atome et inévitablement se trouver en possession du moyen de détruire la biosphère qui lui a donné naissance.
      La destruction atomique n’est certainement pas le seul moyen de détruire la vie sur la Terre, mais c’est un moyen suffisant,ce qui veut dire que notre espèce est entrée dans sa Crise de Transformation parvenue à maturité avec les premières explosions nucléaires de 1945.

      Aussi, en fin de compte, I’étape suivante de notre évolution, celle que nous devons franchir si nous voulons traverser la #Crise_de_Transformation qui est la conséquence de ce qui s’est passé auparavant, n’est de nature ni biologique, ni scientifique, ni technologique, ni même politique.
      Nous devons atteindre le niveau de sensibilité morale et de conscience spirituelle indispensable pour parvenir à la viabilité à long terme de notre espèce. Il ne s’agit pas d’un voeu pieux désinvolte, mals d’impératif dur et froid de notre évolution. Toute espèce incapable de l’atteindre se détruira tôt ou tard en même temps que sa biosphère. Celles qui l’atteindront survivront. Il n’y aura pas d’autres survivants.
      Tandis que le progrès technologique capable de mener à une civilisation Transformationnelle stable à long terme se trouve dans l’avenir, c’est dans notre présent qu’existe le pouvoir de détruire notre espèce et notre biosphère.
      Aussi ne pouvons-nous laisser la responsabilité d’accomplir cette indispensable transformation spirituelle et morale à nos hypothétiques descendants.
      Nous sommes les générations de la Crise de Transformation.
      Faisons le travail comme il faut, ou bien nous n’en aurons plus aucun à faire.

      Ce ne sont que deux extraits, le texte entier est disponible avec ce lien : http://generationsf.ucoz.com/index/0-29

      Quelques liens pour aller plus loin avec #Norman_Spinrad
      La Spirale.org un site précieux pour moi et référencé ici sur @seenthis #laspirale
      https://laspirale.org/texte-152-norman-spinrad-pop-culture-chaos.html
      2 autres : http://www.nova.fr/novamag/8283/reve-de-fer-de-norman-spinrad
      https://sitamnesty.wordpress.com/2006/12/05/la-der-des-der-norman-spinrad


      Norman Spinrad qui aujourd’hui est un vieux monsieur a exploré cette question sur la crise transformationnelle de bien des façons. De lire ce texte aujourd’hui me met la larme à l’œil. J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites monsieur Spinrad.

    • Je vais dans le sens de ce que dit @colporteur et c’est ce genre de réflexions que pousse @pmo depuis des années que ce soit sur les OGM, les téléphones mobiles, les nanos, Linky, etc : oui il y a très sûrement des problèmes sanitaires, des débats scientifiques, mais ça veut dire une bataille d’experts permanentes entre technocrates : « cette étude montre que c’est dangereux », « mais cette étude montre que non », « mais ensuite cette nouvelle étude montre que si », etc à l’infini. Alors que le débat doit être avant tout politique et social, est-ce que c’est appropriable, est-ce que ça nous rend plus libres, plus autonomes dans une communauté (pas individuellement !). Réflexions issues entre autre d’Illich et Ellul évidemment (pour ce qui concerne PMO).

    • Du côté de la science-fiction ...

      « L’accident, qui n’était que de la routine aux yeux de ceux qui travaillaient à la centrale,
      pouvait apparaître à d’autres personnes comme la preuve irréfutable que tout ce qui avait trait à l’énergie nucléaire était dangereux et que les centrales devaient être exilées le plus loin possible des centres urbains.« 
      Pure journée pour Doc Ferrel, médecin d’entreprise auprès d’une usine nucléaire. La présence d’une commission d’enquête rend les hommes nerveux et favorise les accidents. La peur règne en ville. Et Jorgenson, le plus qualfié des Ingénieurs, le plus irascible aussi, entreprend une réaction qui, mal dirigée, peut conduire au déchaînement de l’isotope R.
      Soudain, c’est la catastrophe...
      Dans ce roman, tiré d’une nouvelle initialement publiée en 1942, Lester del Rey a développé avec une prescience remarquable quelques-uns des problèmes soulevés depuis par l’industrie nucléaire.
      Un dossier concernant drains aspects sociaux de l’électronucléaire vient compléter cette œuvre exceptionnelle qui prend aujourd’hui valeur de document.

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=355

      Crise, c’est un accident nucléaire dans le futur antérieur, car le roman, écrit en 1956, est issu d’une nouvelle publiée en 1942 dans Astounding #science-fiction. Dans sa préface et dans son article au dossier, Gérard Klein conjugue le nucléaire à la forme interrogative, et c’est une interrogation lucide, profonde et angoissée. Le scénario d’accident d’André-Clément Decouflé (dossier) est naturellement pensé au conditionnel ; mais il est rédigé au présent, avec brio. Georges Morlat représente dans ce débat le Commissariat à l’Energie Atomique et l’Electricité de France, c’est-à-dire peu ou prou le pouvoir. Pour le gouvernement de la France et ses agents, le #nucléaire est un impératif...
      Gérard Klein a écrit pour son dossier Les temps du nucléaire. Il ne s’agit plus ici de temps grammaticaux, mais d’une réflexion sur les temporalités distinctes mises en jeu par le projet #électro-nucléaire. Et c’est certainement la réflexion la plus intelligente et la plus passionnante que j’aie jamais lue sur ce sujet.
      Le livre, dans son ensemble, laisse apparaître nettement les qualités et les défauts de la science-fiction comme moyen d’appréhender la réalité. Négligeons le côté prophétique du roman de Lester del Rey qui est secondaire et, d’ailleurs, peu convaincant. Le récit, intense et captivant de bout en bout, illustre une célèbre réflexion d’André Maurois, que nos techniciens refusent obstinément de prendre en considération : toujours l’inattendu arrive. Et Lester del Rey montre avec précision et ingéniosité comment cet inattendu peut se glisser dans un programme de sécurité très serré.
      L’intégration du temps dans les mentalités, l’aptitude à imaginer l’avenir lointain sont aussi, pour une part, des conquêtes de la science-fiction. Dans le long terme, les spécialistes de science-fiction sont souvent plus convaincants que les futurologues. Et ne parlons pas des gouvernants ! « ... L’électro-nucléaire apparaît comme entrecroisant des temporalités distinctes, parfois contradictoires, et pour la plupart non maîtrisables en l’état actuel des connaissances théoriques et de la pratique, » écrit Gérard Klein page 259 (dossier). Il distingue ainsi le « temps technicien » qui correspond « à la durée nécessaire pour concevoir, réaliser, faire fonctionner et finalement démanteler une installation » ; le temps économique, « haché, imprévisible » ; le temps social, « celui dans lequel évoluent et s’affrontent les classes et catégories sociales », le temps historique qui « introduit l’échelle du siècle et (...) les relations internationales » ; le temps géologique, enfin, mis en cause par la durée de vie de certains produits de #fission (la période du plutonium est de 24000 ans).
      Chaque mot de ce texte est à lire et à peser. S’il fallait en extraire une seule phrase, je choisirais celle-ci : « Nous ne devons jamais rien léguer à nos descendants qui puisse les menacer et les détruire s’ils se retrouvaient ignorants et nus sur la surface de la Terre, » (p. 274). Je n’ai jamais rien entendu, jamais rien lu de plus fort, de plus définitif sur la question.
      Mais c’est une idée de science-fiction que nos descendants puissent se retrouver un jour ignorants et nus, et comme telle absolument inconcevable pour les technarques qui nous mènent. Un père de l’Eglise aurait mieux admis peut-être un monde sans Dieu qui n’eût été pour lui, après tout, que l’enfer. Voici donc un défaut de la science-fiction, qui tient à sa qualité même : ses visions, ses rêves et ses avertissements ne touchent que très peu d’humains, et pour ainsi dire jamais les hommes de pouvoir, rivés au présent.
      Un autre défaut du genre, sensible celui-ci dans le roman, c’est que la science-fiction, par nature et par vocation, fait le plus souvent la demande et la réponse. L’usine atomique de Kimberly, où se sont produits la crise et l’accident que décrit Lester del Rey avec un immense talent, est plus une fabrique d’isotopes « lourds » qu’une centrale nucléaire productrice d’énergie. La nouvelle, à l’origine, avait été classée document secret, et cela souligne le coté prophétique de l’œuvre. Néanmoins ou par conséquent, je ne sais, les problèmes spécifiques de cette #centrale, l’auteur les a, pour une large part, inventés, ce qui lui permet d’inventer du même coup la solution. Une solution technologique, naturellement. Détail romanesque, ce sera un jeune médecin, physicien amateur, qui sauvera l’usine, la ville et peut-être la moitié du continent nord-américain menacés de destruction par le redoutable « isotope R ». Les lecteurs de science-fiction admettront que ces choses-là sont possibles ; qu’il est même probable que l’on rencontre un jour un isotope infiniment dangereux, ou n’importe quoi de ce genre. Ils reconnaîtront que la technologie pourrait dans ce cas juguler la menace créée par elle ; mais ils sauront que ce n’est pas une certitude et que le risque est grand.
      Les #technarques et leurs peu humbles serviteurs s’estimeront non concernés. L’hypothèse sera pour eux méprisable : de la science-fiction.
      Quoi qu’il en soit, le #roman de Lester del Rey est extrêmement intéressant. Le décor est décrit avec une précision hallucinante. Les personnages secondaires sont vivants et vrais, au point de rejeter parfois dans la grisaille le personnage central, le brave docteur Ferrel. Le suspense est maintenu jusqu’à la dernière ligne, ou presque. La conclusion rappelle que le roman a été écrit en 1956 : domestiqué, le méchant isotope R servira à fabriquer un carburant pour les #fusées. Le ciel était au fond de l’enfer.

      Michel JEURY
      Première parution : 1/6/1978 dans Fiction 291

      #anthologie #post_catastrophe


      Mines et Mineurs #anthologie

      Mines, mineurs et géologues

      Chaque année, depuis 1974, les professionnels français de la Science-fiction ont l’occasion de se rencontrer lors de leur convention annuelle. En 2006, celle-ci est organisée à Bellaing, dans le Nord (France) du 24 au 27 août. Les nouvelles rassemblées dans ce volume ont été pour la plupart spécialement écrites par des auteurs participants à la manifestation.
      Tous les auteurs de science fiction ne sont pas des géologues, et toutes les planètes ne seront sans doute pas vouées à l’exploitation minière. Mais il n’empêche que plusieurs auteurs de SF sont ou furent effectivement des géologues (Ivan Efremov, Francis Carsac, etc.), et que le thème minier revient dans de nombreuses œuvres du genre.
      Cela, joint au fait que la convention 2006 se tient à deux pas d’un des derniers sites historiques d’exploitation minière du bassin du Nord-Pas-de-Calais, a fourni à l’organisateur, qui reçut lui-même une formation de géologue, le thème de ce recueil.
      Merci à tous ceux qui auront participé à la convention de Bellaing 2006. à tous ceux qui l’auront rendue possible, à tous ceux qui à un titre ou à un autre, ont donné leur coup de pioche pour que cette mine produise !

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146572818

      Dans le monde diplomatique et ses livres du mois @mdiplo
      "Enquêteurs galactiques et communauté stellaires"
      « 2312 », de Kim Stanley Robinson
      https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/MELAN/58365

  • Le Musée de la photographie de Bruxelles devient le Fusée de la Motographie - Arts - FocusVif.be
    http://focus.levif.be/culture/arts/le-musee-de-la-photographie-de-bruxelles-devient-le-fusee-de-la-motographie/article-normal-761057.html

    Après une lettre ouverte du Recyclart signée par plus de 500 photographes, commissaires d’expo et acteurs du monde de la photographie, et une réponse de l’institution de Charleroi, le Musée de la photographie de Bruxelles dévoile aujourd’hui dans un communiqué qu’il « n’est pas mort » et « continuera sa vie sous le nom de #Fusée_de_la_Motographie ».

    Le #Recyclart n’est pas pour autant « d’accord avec les exigences et revendications du Musée de la Photographie de Charleroi » mais « n’a ni les moyens, ni l’envie de mener cette affaire en justice ».

    Le centre d’arts, situé à Bruxelles, souhaite cependant « mener un débat public autour de cette thématique [...] dans l’intérêt de la photographie, du monde muséal et de la culture en général. [...] Par envie de transparence. Par aversion de toutes demandes d’exclusivité qui vont toujours contre l’intérêt des artistes ».

    Le Recyclart réaffirme également les objectifs du désormais Fusée de la Motographie : « amener l’art dans la rue, dans des lieux qui sont en marge ou à l’inverse canonisés pour qu’un public aussi large que varié puisse apprécier ces images ».

    Petit retour dans le temps

    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-musee-de-la-photographie-de-charleroi-attaque-le-musee-de-la-photogra

    « Ceci n’est pas un musée »

    Le #Musée de la #Photographie de #Bruxelles est une initiative de l’ASBL Recyclart, rue des Ursulines à Bruxelles. Mais ce musée n’en est pas vraiment un, il ne dispose que d’espaces de stockage de sa collection mais pas de véritables espaces d’exposition. Depuis juin dernier et son ouverture à Recyclart, ce musée présente désormais ses collections sur invitation, de manière itinérante : Gand, au Wiels à Forest... Un musée nomade en fait. Son initiateur Vincent Beeckman a en fait pour objectif de créer un « projet de musée » dont l’objectif est de montrer la photographie de manière « libre, démocratique et simple ».

    Reste que la démarche ne ravit pas tout le monde, le Musée de la Photographie de #Charleroi, inauguré il y a 30 ans, en première ligne. Pour celui-ci, le musée bruxellois lui porterait préjudice en termes d’image, créant une confusion dans l’esprit des visiteurs potentiels, les deux musées n’étant liés d’aucune manière.

    #humour_belge #institution

  • Un mystérieux cylindre tombé du ciel intrigue la #Birmanie
    http://www.francetvinfo.fr/monde/asie/un-enigmatique-cylindre-tombe-du-ciel-intrigue-la-birmanie_1917497.html

    Par miracle, personne n’a été blessé. Un immense cylindre de métal est tombé du ciel dans le village birman de Hmawsizar, situé dans une zone minière. Depuis, les hypothèses vont bon train pour comprendre l’origine de ce imposant débris long de 4,5m, qui s’est écrasé dans un vacarme assourdissant.

    [...] Le média gouvernemental Global New Light (en anglais) apporte toutefois un indice. Selon lui, des inscriptions chinoises ont été découvertes sur le petit débris qui a traversé le toit d’U Hla Aung. Ainsi, la BBC ou le Guardian (en anglais) suggèrent que le cylindre pourrait appartenir à une #fusée chinoise #Long_March_11, qui a décollé dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le but de placer un satellite expérimental en orbite. Pour l’heure, toutefois, les autorités chinoises n’ont délivré aucune information sur ce vol

  • 13 juin 1944 - Une fusée V1 dans la Tamise - Herodote.net
    http://www.herodote.net/13_juin_1944-evenement-19440613.php

    Longue de 7,90 mètres, avec une charge de 750 kilogrammes d’explosifs, la V1 est propulsée par un pulso-réacteur mais doit d’abord être catapultée à partir d’une puissante rampe de lancement.

    La fusée quitte sa rampe à environ 250 km/h mais n’atteint sa pleine vitesse (650 km/h) qu’après que son piston de lancement se soit décroché de sous son ventre. Il arrive (assez rarement) que le piston ne se décroche pas et la fusée chute au bout de 500 mètres de vol.

    Ces bombes volantes font leur apparition quelques jours après le débarquement allié du 6 juin en Normandie. C’est pour Hitler une ultime tentative de reprendre la main en terrorisant la population britannique avec des bombardements aveugles.

    Les Allemands vont envoyer vers l’Angleterre jusqu’à 250 engins par jour à partir de plusieurs dizaines de rampes installées sur le littoral de la Manche. 70 s’écrasent sur Londres chaque jour, faisant au total, en trois mois, 6.000 tués chez les citadins.

    ........................

    Quand capitule l’ #Allemagne #nazie, #von_Braun en est déjà à projeter des fusées intercontinentales capables de frapper les #États-Unis ! Il échappe aux #Soviétiques et fuit jusqu’en #Bavière, où il se rend aux #Français. Ceux-ci le livrent aux Américains, trop heureux de leur bonne prise.

    #Histoire
    #13_juin_1944
    #Tamise
    #fusées_V1
    #fusées_V2

  • Une nouvelle collection « Le timbre raconte » arrive en France en juin 2012. Il s’agit de livrets de 4 timbres-poste permettant de se connecter et de consulter une information sur des pages web.
    Les deux premiers livrets ont pour thèmes : Mars la planète rouge et les fusées en Europe.
    #innovation #philatélie #Mars #fusées #astronautique #astronomie
    http://jd-mestimbres.blogspot.fr/2012/05/collection-le-timbre-raconte.html