• Depuis janvier, retour sur un massacre en série
    https://www.mediapart.fr/journal/international/250318/depuis-janvier-retour-sur-un-massacre-en-serie

    Au-delà des grandes tueries qui sidèrent, les #Fusillades de masse souvent meurtrières sont quasi quotidiennes aux États-Unis, le pays le plus armé du monde. On en dénombre déjà une cinquantaine depuis le début de l’année.

    #International #armes_à_feu #Etats-Unis #fusillades_de_masses #shootings

  • #États-Unis : depuis le début de l’année, pas plus de deux jours sans victime dans des #fusillades_de_masse
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/02/15/etats-unis-depuis-le-debut-de-l-annee-pas-plus-de-deux-jours-sans-victime-da

    En six semaines et demie, il ne s’est pas passé plus de deux jours aux Etats-Unis sans qu’une fusillade de masse n’ait lieu (on parle de « fusillade de masse » à partir de 4 victimes, morts ou blessés). Pour l’année en cours, le bilan est « déjà » de 82 morts et 139 blessés.

  • ITER is a showcase ... for the drawbacks of fusion energy | Bulletin of the Atomic Scientists
    https://thebulletin.org/iter-showcase-drawbacks-fusion-energy11512

    One may wonder how that expended energy could ever be paid back—and of course it won’t. But the very visible embodiment of the tremendous energy investment represents only the first component of the ironic “Unlimited Energy.”

    (…) ITER’s anticipated 500 MW of thermal fusion power is not electric power. But what fusion proponents are loathe to tell you is that this fusion power is not some benign solar-like radiation but consists primarily (80 percent) of streams of energetic neutrons whose only apparent function in ITER is to produce huge volumes of radioactive waste as they bombard the walls of the reactor vessel and its associated components.

    #nucléaire #énergie #fusion #recherche

  • #Alstom-Siemens : un projet de #fusion qui prend des allures de liquidation
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/140218/alstom-siemens-un-projet-de-fusion-qui-prend-des-allures-de-liquidation

    Dans l’usine Alston de Reichshoffen (Bas-Rhin), en décembre 2016. © Reuters Le comité central d’entreprise d’Alstom devrait rendre ce jeudi 15 février un avis défavorable à la fusion avec #Siemens. Le grand « Airbus du #ferroviaire » ressemble de plus en plus à une absorption pure et simple du groupe français par son concurrent allemand, avec dépeçage industriel à la clé. Seuls gagnants : les #actionnaires.

    #Economie #Belfort #Bouygues #Emmanuel_Macron #franco-allemand #TGV

  • Une énergie nucléaire sans danger ni déchets, c’est la promesse, longtemps sabotée par les lobbies de l’énergie et de la défense, que brandissent les partisans du #thorium. Ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle, représente-t-il une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique ?

    https://www.arte.tv/fr/videos/050775-000-A/thorium-la-face-gachee-du-nucleaire
    98 min.
    Disponible du 08/02/2018 au 09/05/2018

    Une énergie nucléaire « verte » ? Au début de la série Occupied, diffusée par ARTE fin 2015, le nouveau chef écologiste du gouvernement norvégien, pour mettre un terme à l’exploitation pétrolière, inaugurait une centrale fonctionnant au thorium. Une hypothèse nullement fictive, selon ce documentaire, qui montre combien ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle et répandu sur toute la planète, représente une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l’utilisation du plutonium par l’industrie atomique. Si le #nucléaire n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd’hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium. Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des points anonymes sur la carte du monde. La surexploitation de l’énergie fossile aurait probablement cessé beaucoup plus tôt, et le changement climatique se révélerait moins alarmant qu’il ne l’est aujourd’hui…

    La Chine à l’avant-garde ?
    Pour réaliser ce scénario, qui semble aujourd’hui utopique, il aurait peut-être suffi de s’intéresser vraiment aux travaux visionnaires du physicien américain Alvin Weinberg qui, après avoir participé à la fabrication de la bombe atomique, a voulu travailler sur une utilisation civile et pacifique de l’atome. Il s’est acharné de 1945 à sa disparition, en 2006, à inventer les conditions d’une #énergie nucléaire propre reposant sur des #réacteurs révolutionnaires et sur l’extraction du thorium. Mais les intérêts liés aux lobbies de l’énergie et de la défense en ont décidé autrement. Les États qui ont opté pour l’énergie atomique ont longtemps cherché à étouffer l’éolien et le solaire, et aucun n’a voulu prendre en compte les problèmes bien connus d’enfouissement des matières fissiles. Aujourd’hui, pourtant, l’idée d’un recours à des combustibles nucléaires liquides et à des réacteurs à sels fondus refait surface, défendue par le monde de la recherche et même par des écologistes combattant l’industrie nucléaire. Le gouvernement chinois a décidé d’investir 350 millions de dollars pour étudier cette filière révolutionnaire. La Fondation de Bill Gates s’y intéresse aussi. L’Europe va-t-elle rester à la traîne ? Un voyage teinté d’espoir vers la face gâchée du nucléaire.

    • Le nucléaire, avec ou sans thorium, implique une production centralisée et commandée, confiée aux états ou à des entreprises dont les conditions d’existence sont garanties par des états et leur police. Cette technique engage les sociétés dans une activité productive non réappropriable, reconduisant la soumission des sociétés à la production (d’énergie) pour la production. L’écologie se résume pas aux becquerels.

    • Le choix d’une production nucléaire centralisée n’est pas une fatalité.
      • au tout début de l’énergie nucléaire, il a été envisagé (brièvement…) des installations au niveau des unités d’habitation (je n’ai pas de référence sous la main)
      • un bon nombre de satellites possèdent des sources d’énergie nucléaires (on n’en entend parler que quand ils retombent sur terre…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Générateur_thermoélectrique_à_radioisotope

    • Quelques références, en fouillant un peu…

      • à tout seigneur, tout honneur, WP[en] sur le réacteur aqueux homogène
      https://en.wikipedia.org/wiki/Aqueous_homogeneous_reactor


      avec un premier modèle en 1952 à 150 kW électriques

      • une belle image du National Geographic de l’époque (numéro à préciser)

      • en France aussi, des réflexions du CEA en 1958, Idées sur un projet de réacteur homogène
      les dernières figures présentent des schémas d’un réacteur à 80 kW et d’un autre à 500 kW (j’imagine thermiques, on s’arrête à l’extraction de vapeur, donc à diviser par 5 pour l’électrique)
      http://www.iaea.org/inis/collection/NCLCollectionStore/_Public/38/063/38063230.pdf

      • (nettement) plus contemporain, les projets de la NASA pour une nouvelle génération de réacteur pour satellite
      KRUSTY - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/KRUSTY

      As of September 2017 a test reactor has been constructed. It is designed to produce up to 1 kilowatt of electric power and is about 6.5 feet tall (1.9 meters). The prototype Kilopower uses a solid, cast uranium-235 reactor core, about the size of a paper towel roll. Reactor heat is transferred via passive sodium heat pipes, with the heat being converted to electricity by Stirling engines. Testing to gain TRL 5 started in November 2017 and continued into 2018.

      (TRL5 : entre technologie en développement et technologie en démonstration, quand c’est à TRL9, c’est que c’est déjà en fonctionnement)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Technology_readiness_level
      (ou en anglais)

      • nettement plus prospectif, les technologies dite de #fusion_froide (qui, comme chacun sait, n’est dit de la fusion ni froid…)
      p. ex. tout frais (janvier 2018) la technologie LENR
      https://steemit.com/news/@csulip/nasa-s-cold-fusion-tech-could-put-a-nuclear-reactor-in-every-home-car-and-p

      ou, un peu plus ancien (septembre 2017) annonce de dépôt de brevet sur le sujet par la NASA
      http://e-catworld.com/2017/09/19/lenr-at-nasa-new-patent-application-for-methods-and-apparatus-for-enhanc

    • Lorsque j’avais 12 ans, j’aimais beaucoup la fusion nucléaire pour sa promesse d’abondance infinie et pour ainsi dire gratuite, mais j’en suis revenu.
      La pollution de l’espace d’origine « humaine » peut sans doute être plus nucléarisée, tant que cela amuse du monde qui en a le pouvoir mais je ne vois vraiment pas l’intérêt (sauf pour certains et pour un certain « ordre ») de passer sur terre d’une dépendance séculaire au capitalisme fossile à un développement toujours plus fondé sur le nucléaire, selon une temporalité mesurable cette fois en (dizaine de) millénaires.
      edit : Le réacteur au thorium : une nouvelle impasse
      http://www.sortirdunucleaire.org/Le-reacteur-au-thorium-une-nouvelle-impasse

      Seul, le thorium n’est pas un combustible. L’intérêt est de le transformer en uranium 233. Pour cela, il doit être bombardé de neutrons. Par capture de neutrons, le thorium 232 se transforme après plusieurs étapes en uranium 233, qui est un élément fissile [7] performant, ce qui facilite les réactions en chaîne. [...]
      Le réacteur à sels fondus (RSF) est conçu pour être surgénérateur, c’est-à-dire générer plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. [...]

      Le démarrage du RSF : une difficulté majeure

      Le RSF est conçu pour produire plus d’uranium 233 qu’il n’en consomme. Encore faut-il pouvoir d’abord le charger en quantité suffisante de cet élément. L’uranium 233 n’existant pas à l’état naturel, les chercheurs proposent diverses solutions pour obtenir les 3,6 tonnes [16] nécessaires au démarrage :
      Tapisser le cœur d’un REP d’une couverture de thorium, puis récupérer l’uranium 233 produit. Des dizaines d’années seraient nécessaires pour obtenir la quantité requise au démarrage d’un 1er RSF [17]. Et avec un retraitement de 40 litres de sels par jour (cf. infra), il faudrait 56 ans pour démarrer un 2ème RSF avec l’uranium 233 extrait de ce 1er RSF.
      Ou encore démarrer un RSF où le thorium serait transformé par un mix : plutonium et actinides mineurs des REP, mélangés avec de l’uranium 233 ou avec de l’uranium enrichi à 13 %.
      Il n’est possible d’utiliser ni le plutonium seul (il en faudrait 13 tonnes, quantité non suffisamment soluble dans les sels), ni l’uranium enrichi seul, qui devrait être trop enrichi (à 25 %).

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs

      Le RSF génèrerait d’importants déchets radioactifs qu’il faudrait traiter, stocker, surveiller pendant des centaines d’années, des milliers d’années pour certains.
      Ce seraient des produits de fission, en natures et quantités similaires à celles des réacteurs actuels. Hautement radioactifs pendant des centaines d’années, ces déchets sont classés dans la catégorie des plus dangereux : HAVL, Haute Activité à Vie Longue. Absorbeurs de neutrons, les produits de fission entravent la formation d’uranium 233, d’où la nécessité de les retirer. Gazeux, ils seraient extraits en continu par bullage d’hélium. Pour les autres qui sont solubles, 40 litres de sels seraient pompés chaque jour, d’où ils seraient extraits.
      Les actinides seraient remis dans le cœur sauf 0,1 % qui sortiraient en déchets, n’ayant pu être séparés des produits de fission. Le thorium produit un actinide mineur très radiotoxique, le protactinium 231 (période : 33 000 ans), qui n’existe qu’à l’état de traces dans la nature.
      Peu d’actinides mineurs sortiraient en déchets réguliers, mais le circuit primaire en contiendrait une forte quantité.
      Petit calcul… Un RSF d’une puissance de 1000 MWe requerrait une charge initiale d’environ 3,6 tonnes d’uranium 233 et 26 tonnes de thorium. En fonctionnement, à l’équilibre, il y aurait près d’1 % d’actinides mineurs, soit environ 300 kg. À comparer avec les 960 kg d’actinides mineurs compris dans les combustibles usés déchargés des REP chaque année, soit 17 kg par REP (960/58).
      La présence d’uranium 233 implique celle d’uranium 232 et de ses descendants (cf. supra). D’autres éléments se forment également. Le thorium n’est pas fissile, mais fissible, il peut fissionner sous un flux de neutrons rapides et générer des produits à période radioactive longue, comme le technétium 99 de période 215 000 ans.
      Il est avancé que le RSF nous débarrasserait des déchets nucléaires les plus difficiles à gérer. Mais une grande partie de ceux déjà produits sont vitrifiés et ne sont pas extractibles. En revanche, le RSF créerait des déchets radioactifs supplémentaires.
      De plus, la surgénération n’est possible qu’avec l’uranium et le thorium. Si le RSF était alimenté avec du plutonium ou d’autres actinides produits par le REF, il ne pourrait plus être surgénérateur. [...]

      Un réacteur surfait, qui n’est encore qu’un concept théorique

      Ce n’est que depuis 2008 que le RSF à neutrons rapides fait partie des 6 systèmes retenus par le Forum International Génération IV. Étudié au Laboratoire de Physique Subatomique de Grenoble, ce type de réacteur « n’existe aujourd’hui qu’à l’état de concept théorique » [25]. Les récentes publications du CNRS [26] l’attestent. Aucun réacteur de démonstration de ce type, même de faible puissance, n’a encore fonctionné. Sont ressassées les qualités de ce réacteur… mais technologiquement, le RSF est-il faisable ? Dans quel délai ? À quel coût ?
      Délai – « en partant du principe que la décision de passer au cycle thorium est prise vers 2040 – hypothèse prenant en compte la durée de vie des réacteurs actuels – le MSFR (RSF à neutrons rapides) est introduit à l’échelle industrielle en 2070 » estime Daniel Heuer [27], directeur de recherche au CNRS.
      Coût – « Nous avons l’espoir qu’il soit moins cher qu’un réacteur à eau pressurisée (...) Cela reste à vérifier » poursuit-il [28].
      En France, ni EDF-Areva, ni le Commissariat à l’Énergie Atomique ne semblent beaucoup s’y intéresser. Les premiers souhaitent avant tout rentabiliser les infrastructures industrielles de la filière uranium. Le second développe un prototype de surgénérateur au sodium (Astrid, 600 MWe) qui a bénéficié de 650 millions d’euros dans le cadre du grand emprunt national de 2010. Ce réacteur est l’axe prioritaire de recherche et développement. Est juste assurée « une veille technologique » pour le RSF [29], d’où les faibles crédits alloués à son étude.
      L’Ademe [30] a publié le 22 octobre 2015 le rapport « Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050 » [31]. Il est montré que le scénario 100 % renouvelable est tout à fait réalisable, pour un coût raisonnable. Le RSF ? Le Réacteur où Se Fourvoyer, encore une impasse.

      #thorium #réacteur_à_sels_fondus #achtung #apologie

    • Au sujet de la fusion nucléaire après celui de la fission. Je me souviens d’un point de vue beaucoup plus optimiste qu’original par un maître de la SF. Monsieur Spinrad , sans boire ses paroles, j’attache plus d’importance à son avis sur ce sujet qu’à celui des scientifiques. ( je crois presque que la SF est une science ). Surement que ce qu’il dit est plus compréhensible et aussi parce que j’aime beaucoup ce que fait ce monsieur.
      Voici ce qu’il dit et pense de "La Crise de Transformation"

      Des hommes qui, au sens biologique, ont a peine plus évolué que les habitants des premières colonies humaines parvenues à maîtriser le feu.
      Et qui maintenant, pour le meilleur ou pour le pire, tiennent la puissance nucléaire entre leurs petites mains fébriles.
      Ce qui nous ramène au point où nous nous trouvons aujourd’hui.
      Tout aussi sûrement que le Big-Bang a impliqué la formation des planètes, tout aussi sûrement que la chimie organique a mené au développement de la vie et tout aussi sûrement que la conscience émerge de l’évolution de la bio-masse, toute espèce sensible qui évolue vers la science et la technologie va inévitablement un jour ou l’autre mettre les mains sur la puissance de l’atome et inévitablement se trouver en possession du moyen de détruire la biosphère qui lui a donné naissance.
      La destruction atomique n’est certainement pas le seul moyen de détruire la vie sur la Terre, mais c’est un moyen suffisant,ce qui veut dire que notre espèce est entrée dans sa Crise de Transformation parvenue à maturité avec les premières explosions nucléaires de 1945.

      Aussi, en fin de compte, I’étape suivante de notre évolution, celle que nous devons franchir si nous voulons traverser la #Crise_de_Transformation qui est la conséquence de ce qui s’est passé auparavant, n’est de nature ni biologique, ni scientifique, ni technologique, ni même politique.
      Nous devons atteindre le niveau de sensibilité morale et de conscience spirituelle indispensable pour parvenir à la viabilité à long terme de notre espèce. Il ne s’agit pas d’un voeu pieux désinvolte, mals d’impératif dur et froid de notre évolution. Toute espèce incapable de l’atteindre se détruira tôt ou tard en même temps que sa biosphère. Celles qui l’atteindront survivront. Il n’y aura pas d’autres survivants.
      Tandis que le progrès technologique capable de mener à une civilisation Transformationnelle stable à long terme se trouve dans l’avenir, c’est dans notre présent qu’existe le pouvoir de détruire notre espèce et notre biosphère.
      Aussi ne pouvons-nous laisser la responsabilité d’accomplir cette indispensable transformation spirituelle et morale à nos hypothétiques descendants.
      Nous sommes les générations de la Crise de Transformation.
      Faisons le travail comme il faut, ou bien nous n’en aurons plus aucun à faire.

      Ce ne sont que deux extraits, le texte entier est disponible avec ce lien : http://generationsf.ucoz.com/index/0-29

      Quelques liens pour aller plus loin avec #Norman_Spinrad
      La Spirale.org un site précieux pour moi et référencé ici sur @seenthis #laspirale
      https://laspirale.org/texte-152-norman-spinrad-pop-culture-chaos.html
      2 autres : http://www.nova.fr/novamag/8283/reve-de-fer-de-norman-spinrad
      https://sitamnesty.wordpress.com/2006/12/05/la-der-des-der-norman-spinrad


      Norman Spinrad qui aujourd’hui est un vieux monsieur a exploré cette question sur la crise transformationnelle de bien des façons. De lire ce texte aujourd’hui me met la larme à l’œil. J’aime vraiment beaucoup ce que vous faites monsieur Spinrad.

    • Je vais dans le sens de ce que dit @colporteur et c’est ce genre de réflexions que pousse @pmo depuis des années que ce soit sur les OGM, les téléphones mobiles, les nanos, Linky, etc : oui il y a très sûrement des problèmes sanitaires, des débats scientifiques, mais ça veut dire une bataille d’experts permanentes entre technocrates : « cette étude montre que c’est dangereux », « mais cette étude montre que non », « mais ensuite cette nouvelle étude montre que si », etc à l’infini. Alors que le débat doit être avant tout politique et social, est-ce que c’est appropriable, est-ce que ça nous rend plus libres, plus autonomes dans une communauté (pas individuellement !). Réflexions issues entre autre d’Illich et Ellul évidemment (pour ce qui concerne PMO).

    • Du côté de la science-fiction ...

      « L’accident, qui n’était que de la routine aux yeux de ceux qui travaillaient à la centrale,
      pouvait apparaître à d’autres personnes comme la preuve irréfutable que tout ce qui avait trait à l’énergie nucléaire était dangereux et que les centrales devaient être exilées le plus loin possible des centres urbains.« 
      Pure journée pour Doc Ferrel, médecin d’entreprise auprès d’une usine nucléaire. La présence d’une commission d’enquête rend les hommes nerveux et favorise les accidents. La peur règne en ville. Et Jorgenson, le plus qualfié des Ingénieurs, le plus irascible aussi, entreprend une réaction qui, mal dirigée, peut conduire au déchaînement de l’isotope R.
      Soudain, c’est la catastrophe...
      Dans ce roman, tiré d’une nouvelle initialement publiée en 1942, Lester del Rey a développé avec une prescience remarquable quelques-uns des problèmes soulevés depuis par l’industrie nucléaire.
      Un dossier concernant drains aspects sociaux de l’électronucléaire vient compléter cette œuvre exceptionnelle qui prend aujourd’hui valeur de document.

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=355

      Crise, c’est un accident nucléaire dans le futur antérieur, car le roman, écrit en 1956, est issu d’une nouvelle publiée en 1942 dans Astounding #science-fiction. Dans sa préface et dans son article au dossier, Gérard Klein conjugue le nucléaire à la forme interrogative, et c’est une interrogation lucide, profonde et angoissée. Le scénario d’accident d’André-Clément Decouflé (dossier) est naturellement pensé au conditionnel ; mais il est rédigé au présent, avec brio. Georges Morlat représente dans ce débat le Commissariat à l’Energie Atomique et l’Electricité de France, c’est-à-dire peu ou prou le pouvoir. Pour le gouvernement de la France et ses agents, le #nucléaire est un impératif...
      Gérard Klein a écrit pour son dossier Les temps du nucléaire. Il ne s’agit plus ici de temps grammaticaux, mais d’une réflexion sur les temporalités distinctes mises en jeu par le projet #électro-nucléaire. Et c’est certainement la réflexion la plus intelligente et la plus passionnante que j’aie jamais lue sur ce sujet.
      Le livre, dans son ensemble, laisse apparaître nettement les qualités et les défauts de la science-fiction comme moyen d’appréhender la réalité. Négligeons le côté prophétique du roman de Lester del Rey qui est secondaire et, d’ailleurs, peu convaincant. Le récit, intense et captivant de bout en bout, illustre une célèbre réflexion d’André Maurois, que nos techniciens refusent obstinément de prendre en considération : toujours l’inattendu arrive. Et Lester del Rey montre avec précision et ingéniosité comment cet inattendu peut se glisser dans un programme de sécurité très serré.
      L’intégration du temps dans les mentalités, l’aptitude à imaginer l’avenir lointain sont aussi, pour une part, des conquêtes de la science-fiction. Dans le long terme, les spécialistes de science-fiction sont souvent plus convaincants que les futurologues. Et ne parlons pas des gouvernants ! « ... L’électro-nucléaire apparaît comme entrecroisant des temporalités distinctes, parfois contradictoires, et pour la plupart non maîtrisables en l’état actuel des connaissances théoriques et de la pratique, » écrit Gérard Klein page 259 (dossier). Il distingue ainsi le « temps technicien » qui correspond « à la durée nécessaire pour concevoir, réaliser, faire fonctionner et finalement démanteler une installation » ; le temps économique, « haché, imprévisible » ; le temps social, « celui dans lequel évoluent et s’affrontent les classes et catégories sociales », le temps historique qui « introduit l’échelle du siècle et (...) les relations internationales » ; le temps géologique, enfin, mis en cause par la durée de vie de certains produits de #fission (la période du plutonium est de 24000 ans).
      Chaque mot de ce texte est à lire et à peser. S’il fallait en extraire une seule phrase, je choisirais celle-ci : « Nous ne devons jamais rien léguer à nos descendants qui puisse les menacer et les détruire s’ils se retrouvaient ignorants et nus sur la surface de la Terre, » (p. 274). Je n’ai jamais rien entendu, jamais rien lu de plus fort, de plus définitif sur la question.
      Mais c’est une idée de science-fiction que nos descendants puissent se retrouver un jour ignorants et nus, et comme telle absolument inconcevable pour les technarques qui nous mènent. Un père de l’Eglise aurait mieux admis peut-être un monde sans Dieu qui n’eût été pour lui, après tout, que l’enfer. Voici donc un défaut de la science-fiction, qui tient à sa qualité même : ses visions, ses rêves et ses avertissements ne touchent que très peu d’humains, et pour ainsi dire jamais les hommes de pouvoir, rivés au présent.
      Un autre défaut du genre, sensible celui-ci dans le roman, c’est que la science-fiction, par nature et par vocation, fait le plus souvent la demande et la réponse. L’usine atomique de Kimberly, où se sont produits la crise et l’accident que décrit Lester del Rey avec un immense talent, est plus une fabrique d’isotopes « lourds » qu’une centrale nucléaire productrice d’énergie. La nouvelle, à l’origine, avait été classée document secret, et cela souligne le coté prophétique de l’œuvre. Néanmoins ou par conséquent, je ne sais, les problèmes spécifiques de cette #centrale, l’auteur les a, pour une large part, inventés, ce qui lui permet d’inventer du même coup la solution. Une solution technologique, naturellement. Détail romanesque, ce sera un jeune médecin, physicien amateur, qui sauvera l’usine, la ville et peut-être la moitié du continent nord-américain menacés de destruction par le redoutable « isotope R ». Les lecteurs de science-fiction admettront que ces choses-là sont possibles ; qu’il est même probable que l’on rencontre un jour un isotope infiniment dangereux, ou n’importe quoi de ce genre. Ils reconnaîtront que la technologie pourrait dans ce cas juguler la menace créée par elle ; mais ils sauront que ce n’est pas une certitude et que le risque est grand.
      Les #technarques et leurs peu humbles serviteurs s’estimeront non concernés. L’hypothèse sera pour eux méprisable : de la science-fiction.
      Quoi qu’il en soit, le #roman de Lester del Rey est extrêmement intéressant. Le décor est décrit avec une précision hallucinante. Les personnages secondaires sont vivants et vrais, au point de rejeter parfois dans la grisaille le personnage central, le brave docteur Ferrel. Le suspense est maintenu jusqu’à la dernière ligne, ou presque. La conclusion rappelle que le roman a été écrit en 1956 : domestiqué, le méchant isotope R servira à fabriquer un carburant pour les #fusées. Le ciel était au fond de l’enfer.

      Michel JEURY
      Première parution : 1/6/1978 dans Fiction 291

      #anthologie #post_catastrophe


      Mines et Mineurs #anthologie

      Mines, mineurs et géologues

      Chaque année, depuis 1974, les professionnels français de la Science-fiction ont l’occasion de se rencontrer lors de leur convention annuelle. En 2006, celle-ci est organisée à Bellaing, dans le Nord (France) du 24 au 27 août. Les nouvelles rassemblées dans ce volume ont été pour la plupart spécialement écrites par des auteurs participants à la manifestation.
      Tous les auteurs de science fiction ne sont pas des géologues, et toutes les planètes ne seront sans doute pas vouées à l’exploitation minière. Mais il n’empêche que plusieurs auteurs de SF sont ou furent effectivement des géologues (Ivan Efremov, Francis Carsac, etc.), et que le thème minier revient dans de nombreuses œuvres du genre.
      Cela, joint au fait que la convention 2006 se tient à deux pas d’un des derniers sites historiques d’exploitation minière du bassin du Nord-Pas-de-Calais, a fourni à l’organisateur, qui reçut lui-même une formation de géologue, le thème de ce recueil.
      Merci à tous ceux qui auront participé à la convention de Bellaing 2006. à tous ceux qui l’auront rendue possible, à tous ceux qui à un titre ou à un autre, ont donné leur coup de pioche pour que cette mine produise !

      https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=2146572818

      Dans le monde diplomatique et ses livres du mois @mdiplo
      "Enquêteurs galactiques et communauté stellaires"
      « 2312 », de Kim Stanley Robinson
      https://www.monde-diplomatique.fr/2018/02/MELAN/58365

  • http://offensivesonore.blogspot.fr/2018/02/la-canaille-110873.html

    [O-S] La Canaille : 11.08.73

    Emission du 2 février 2017. Marc Namour est le rappeur de la Canaille, un groupe qui mélange habillement le rap et le rock. Il nous parle de son quatrième et dernier album studio 11.08.73 (la date de naissance du hip-hop), et de sa vision de la musique. Engagé et exigent tant au niveau du sens que de la musicalité, un groupe hors norme à découvrir ou à redécouvrir.

    #audio #radio #offensive_sonore #rap #hiphop #musique #La_Canaille #LaCanaille #radio_libertaire #rock #fusion

  • https://limprevu.fr/affaire-a-suivre/pole-emploi-de-la-fusion-a-la-desillusion

    Pôle emploi, de la fusion à la désillusion
    Ce mercredi, le directeur de #Pôle_emploi va prononcer ses voeux de nouvelle année. L’occasion de revenir sur la naissance d’un système accusé de broyer les #chômeurs, mais aussi de provoquer bon nombre de souffrance chez ses agents. Pôle emploi est né en 2008 d’une des réformes oubliées du quinquennat de Nicolas Sarkozy : la #fusion de l’Agence Nationale Pour l’Emploi et des #Assedics. Avec pour ambition le retour au plein emploi et un meilleur accompagnement des demandeurs d’emploi. Mais la machine s’est enrayée.
    23.01.2018 par Juliette Loiseau

    source : le portail de @bastamag
    https://portail.bastamag.net/Notre-Dame-des-Landes-fin-de-partie-pour-le-projet-d-aeroport

  • Le mariage entre D’Aucy et Triskalia donne naissance à un géant breton
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/12/12/noces-bretonnes-entre-d-aucy-et-triskalia_5228415_3234.html

    Les conserves D’Aucy et les légumes Prince de Bretagne sont sur le point de convoler. Les bans de ce mariage ont été publiés, mardi 12 décembre. Des noces entièrement bretonnes. C’est d’ailleurs à l’hôtel de région, à Rennes, que l’union des deux coopératives agricoles propriétaires de ces marques connues du grand public – en l’occurrence le groupe D’Aucy et Triskalia –, a été scellée. En présence de Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne.

    La fusion de ces deux groupes devrait donner naissance à la première coopérative agricole bretonne. Une position que revendiquait déjà Triskalia, mais qui se renforce encore un peu plus. En effet, la coopérative Triskalia, dont le siège se trouve à Landerneau (Finistère), a affiché en 2016 un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros.

    Née en 2010 de la fusion de trois entités (Cam 56, Coopagri Bretagne et l’Union Eolys), elle dispose d’un spectre d’activités large allant des légumes Prince de Bretagne aux poulets Ronsard, en passant par la viande Socopa, le porc, la nutrition animale, les pommes de terre, les céréales ou encore les jardineries.

    Elle est aussi actionnaire de Laïta, issue du rapprochement des activités laitières de trois coopératives du Grand Ouest : Even, Terrena et Triskalia. Laïta possède les marques Paysan Breton, Mamie Nova ou Régilait. Au total, Triskalia fédère 16 000 agriculteurs adhérents et emploie 4 800 salariés.

  • Solidarité avec les universitaires turcs dont les procès s’ouvrent mardi 5 décembre

    Parmi les soutiens possibles (document intitulé What do do) :
    1. Partager l’appel à solidarité ; montrer votre solidarité en suivant les procès et en les commentant sur vos réseaux sociaux, ou en écrivant des articles de blogs ou de journaux sur le sujet. Des informations sont disponibles ici : https://barisicinakademisyenler.net or http://mesana.org/pdf/Turkey20171017.pdf
    2. Contacter bakuluslararasi@gmail.com si vous souhaitez assister aux procès en tant qu’observateur, ou écrivez à une association des droits de l’homme pour qu’elle envoie un délégué.
    3. Signer la pétition https://academicboycottofturkey.wordpress.com/petition pour soutenir le boycott des universités complices en Turquie ;
    4. Informer vos organisations professionnelles ou le sénat de votre université pour qu’elles prennent acte contre les institutions complices telle le Scientific and Technological Research Council of Turkey (TUBITAK ; www.tubitak.gov.tr/en) ;
    5. Soutenir financièrement les enseignants-chercheurs démis de leurs fonctions en faisant un don au syndicat qui les soutient, ici https://www.youcaring.com/academicsforpeaceinturkey-763983

    N’hésitez pas à faire circuler dans vos réseaux universitaires, syndicaux, et militants.

    #solidarité #résistance #Turquie #université #purge #coup #universitaires_pour_la_paix #procès

    @isskein : je vais essayer de mettre sur ce fil ce que je trouve sur cet horrible procès

    • 147 universitaires au tribunal d’Erdogan

      Ils comparaissent à partir de ce mardi pour avoir signé une pétition réclamant la paix au Kurdistan turc. Les purges du président continuent.

      Ce mardi débute à Istanbul les procès de près de 150 universitaires turcs, accusés de « propagande terroriste », pour avoir signé une pétition appelant à la paix. Ces derniers mois, leur pays semble sorti des radars médiatiques européens. Comme s’il existait une lassitude face à la répétition, la répression interminable, cette purge sans fin. Dans ce silence relatif, la dérive autocratique se poursuit pourtant, le pays s’enfonce. Et ces procès de chercheurs illustrent bien la paranoïa, l’arbitraire, dans lesquels se débattent désormais les démocrates turcs.

      https://lesjours.fr/obsessions/la-bascule/ep21-proces-universitaires

    • Blog dédié au procès:
      Academics for Peace - A Case Study. Documenting and Contextualizing the Instrumentalization of the Law in Turkey

      The law is usually associated as antagonistic to despotism, thought of as a source of freedom. But events in Turkey and other countries have shown how is the law instrumentalised in order to suppress academic freedom. This blog documents judicial proceedings against the Academics for Peace as an example to study a phenomenon that can be witnessed all over the globe.

      At the end of 2015, the predominantly Kurdish regions of Turkey entered an intensifying spiral of violence. Curfews were enforced in different cities and districts lasting for days, weeks and even months. Entire neighbourhoods were razed to the ground. People were left homeless, many lost their lives. In the face of these developments, 1128 academics decided not to remain silent and issued a statement titled “We will not be a party to this crime!”. It called on the government and the security forces to abide by domestic and international law and to return to the peace process that had been interrupted after the national elections of June 7, 2015. After the petition was made public, the Academics for Peace were specifically targeted by President Recep Tayyip Erdogan and subsequently turned into objects of hatred and defamation in the media. Since then, they have been attacked and threatened and became subject to administrative and criminal investigations. Some were arrested and kept in prison for more than one month. Hundreds of them have been dismissed from their positions by order of the Council of Education and university administrations. Under the state of emergency declared after the coup attempt of July 15, 2016, hundreds of Academics for Peace were removed from universities and banned from public service. Their passports have been invalidated hindering these academics from travelling abroad. In December 2017, judicial proceedings begin against the signatories, on the charge of “propaganda for a terrorist organization.”

      This blog is curated by Academics for Peace Germany e.V. Its aim is, on the one hand, to create an archive of factual and up-to-date information on the ongoing developments that researchers, journalists and others with an interest in the topic can rely on. On the other hand, this blog will provide contextualization and analysis from a variety of different disciplines and theoretic approaches, in preparation of a planned research network on the instrumentalization of law for the suppression of academic freedom in Turkey and elsewhere.


      https://afp.hypotheses.org

    • A Commentary on the Indictment against Academics for Peace

      The following text consists of a summary of the body of the Bill of Indictment with relevant commentaries in the footnotes. Although the penal case against the Academics for Peace petition has been filed on an individual basis regarding the signatories, each case shares a uniform Bill of Indictment [1]. Several Assize Courts in Istanbul have been appointed as the court-on-duty for the cases—each of them using this uniform Bill of Indictment as the basis of the criminal process. You can also read this commentary as a PDF.

      https://afp.hypotheses.org/59

    • INFORMATION NOTE ON THE ONGOING CRIMINAL PROCEEDINS AND RECENT RULLINGS AGAINST ACADEMICS FOR PEACE IN TURKEY. CALL FOR SOLIDARITY

      The criminal proceedings against several hundreds of academics in Turkey who signed a petition for peace (Academics for Peace) continue in Istanbul. They are individually sued in various Assize Courts. Some cases are recently concluded, the courts of first instances found the academics guilty for “carrying out terrorist propaganda” and sentenced them to 15 months of prison. We are currently waiting the decision of the Court of Appeal.
      We want to highlight these rulings against the signatories and request for urgent international support from our European colleagues.
      In a petition made public in January 2016 , more than two thousand academics and researchers from Turkey, supported by several hundred international academics—called on the Turkish government to abide by domestic and international law and to return to the peace process that had been interrupted in July 2015. After the petition was made public, the signatories were specifically targeted by President Erdoğan and subsequently attacked, threatened and became subject to administrative and criminal investigations. Some were arrested and kept in prison. In October 2017, some signatories of the petition, mostly the ones who are or were working at the universities in Istanbul, started to receive subpoenas, summoning them to the court with an accusation of carrying out terrorist propaganda.
      As of April 30, 2018, more than 260 signatories are individually sued in various Assize Courts of Istanbul. They are separately tried according to hundreds of copy-pasted indictments with an identical content. There is also one group case against four signatories who read a second press statement of Academics for Peace on March 10, 2016. This statement condemned the persecution of signatory academics and affirmed signatories’ commitment to the wording of the petition of January 2016. The four signatories are arrested and were held in pre-trial detention for 40 days.
      There are 2212 signatories of the petition, only around 300 of them have been sued so far. Furthermore 386 signatories have been officially listed as persons affiliated to terrorist organisations in the state of emergency decree-laws, dismissed from their positions, banned from public service for life and had their passports cancelled. But there is only a limited overlapping between the “sued signatories” and the “decreed signatories”.
      The indictment included no attestations that are based on factual evidences, was full of inconsistencies and even manipulated the facts by altering the translated versions of the petition . Against this arbitrariness, the signatories have defended themselves with emphasizing their responsibility as academics that instigates them not to remain silent against historical occurrences. As researchers, lecturers and scientists from numerous fields, they have all underlined their responsibility as a point of intersection, which made them come together through the demand for peace.
      The differences between the qualifications of the “crime” committed by the signatories by different courts demonstrate also arbitrariness of the judicial proceedings. The individual cases against the signatories are engaged with the charge of carrying out terrorist propaganda. The indictment in the group case against the four academics also, initially accused them under Article 7/2 of the Anti-Terror Act . However, at the first hearing on April 22, 2016, the Public Prosecutor announced that he considered a different qualification for the “crime” committed and intended to launch a new investigation under Article 301 of the Penal Code. That article prohibits “degrading the Turkish Nation and the State of the Republic of Turkey and the organs and institutions of the State.” The Prosecutor requested the Court to stop the proceedings under Article 7/2 pending the required permission by the Minister of Justice for an investigation on charges under Article 301. The awaited decision by the Ministry of Justice in relation to the request for permission for an investigation under Article 301 of the Penal Code has reached the Court in November 2017.
      In order to define an act as propaganda for a terrorist organization under Article 7/2 of the Anti-Terror Act, there must be an act having the characteristics of propaganda, which carried out in such a way that legitimizes or praises the coercive, violent and threatening actions of terrorist organizations or encourages the employment of these methods. In the Academics for Peace’s petition, there is no single expression having the characteristics of propaganda in favour of a terrorist organization. Neither does it legitimize or praise the coercive, violent and threatening methods of a terrorist organization nor does it encourage the employment of such methods.
      As to the charge under Article 301 of the Penal Code, the act of signing the petition cannot be considered an offence under the third paragraph of the article, which explicitly excludes from its scope “expressions of an opinion for the purpose of criticism”.
      The focal point of all the hearings against Academics for Peace was the lack of clarity regarding the charges. Along with the requests for immediate acquittal, defence lawyers underlined the uncertainty surrounding the definition of the charges by pointing to the decision of the Minister to grant permission for an investigation under Article 301 in the case against four academics. Lawyers of some signatories requested the courts to merge the cases of all academics, including the one viewed before the 13th Assize Court against four signatories. They emphasized the need to avoid inconsistencies in the charges on which the prosecution will proceed and in the conclusions to be reached by different courts in relation to one identical act. On similar grounds, the courts with the exception of 35th Assize Court, dismissed the requests for rejoinder of the cases.
      This routine of requests, pleas, rejections and objections had kept going on until the 23th of February, where the 34th Assize Court of Istanbul had given its first expedited judgment and found three of the academics guilty for “carrying out terrorist propaganda” under article 7/2 of the Anti-Terror Act. They have been sentenced to 15 months of imprisonment as the courts have decided that the punishment shall be aggravated as the crime of carrying out terrorist propaganda has been deemed to be committed through means of media.
      The courts, relying on the Penal Procedure Code, have offered the academics an option: the deferment of the announcement of the verdict, which enables the court not to announce the decision, and in the case that the defendant will not be found guilty for another crime in a certain period, to foreclose the case. When the accused accepts this mechanism to be applied, then the qualification of the action as a crime becomes officialised and the accused becomes deprived of any rights on appealing the case at a higher court .
      Until today 13 academics have their judgments delivered and 12 of them have accepted to resort to the mechanism of the deferment of the announcement of the verdict. And so far, one signatory had refused the application of this mechanism. As can be seen in the verdict (which is available in the appendices), the Court had rejected the suspension of the punishment upon the grounds that she had not exhibited any expression of remorse. This academic has applied to the Court for Appeal (Istinaf) and she faces the risk of imprisonment.
      Hundreds of other proceedings against other signatories are still on the course. It is still not clear in which way these 13 first rulings will affect the copy-pasted cases considering that the judiciary of the country is collapsing day by day under the state of emergency regime. The first case before the Court of Appeal will probably create a strong judicial precedent that will be highly persuasive while the decisions are made in the future cases against the other signatories. All signatories are tried before various Assize Courts in Istanbul. Istanbul Regional Court of Justice is the competent court for the appeals. The cases will be reviewed by the same two criminal chambers of this Regional Court having competence on cases related to the Anti-Terror Act.
      Today, it is crucial to ask an international support for our colleagues.
      – We would like to invite you to write a short analysis on the verdicts delivered so far. For this purpose, we send you in the appendices the translation of the verdict against the signatory academic, who faces the risk of imprisonment. Please let us know if you were to write an analysis and to publish it on a blog of your choice so that we can also cross post it on the Blog of the Academics for Peace-Germany. If you wish to publish your analysis on this blog, you can directly send it to us.
      – Many academics from different countries assist the hearings as observers. You can be in solidarity in the courtrooms. The presence of international observers during the hearings is crucial.
      Please also feel free to distribute this call for solidarity among scholars who would be interested in supporting our call by either participating in the hearings or by writing a short analysis.
      These actions for solidarity will certainly not suffice to change the course of this politically motivated trials, but certainly influence the way the hearings are held, strengthen the legal struggle of the Academics for Peace under judicial harassment.
      Thank you for your concern and solidarity.

      Academics for Peace – Germany
      Legal Working Group
      afp.jurists@gmail.com

      For more information about the judicial proceedings against Academics for Peace, including the reports and comments of the international observers, please check our blog: https://afp.hypotheses.org
      For a detailed flow of the hearing processes, please check: https://bianet.org/konu/trial-of-academics
      For the calendar of the hearings, please check: https://calendar.google.com/calendar/embed?src=nstr2fppd37d7o0ekp83qu6e7g@group.calendar.google.com&ctz=Europe/Istanbul&pli=1

      Document word reçu via email le 14.05.2018, et que j’ai copié-collé ici.
      Texte accompagnant le message:

      Plus de 260 universitaires signataires de pétition des Universitaires pour la Paix sont actuellement en procédures et plusieurs décisions ont déjà été prises. Certains de nos collègues ont traduit l’acte d’accusation, et plusieurs textes analytiques discutent des procédures et de leurs conséquences.

    • Avant d’entrer en prison à Istanbul, #Füsun_Üstel traite de l’histoire de la citoyenneté en Turquie…

      Toujours aussi déterminée et ferme sur ses principes, notre collègue historienne et professeure de sciences politiques à l’Université de Galatasaray, Füsun Üstel, a prononcé il y a quelques jours à Istanbul une dernière conférence publique avant d’entrer en prison pour 15 mois (https://www.youtube.com/watch?v=fLU7Vu-hyGU

      ). Le thème abordé traitait, et ce choix ne devait évidemment rien au hasard, de « L’histoire de la citoyenneté dans la Turquie républicaine », une histoire sur laquelle Füsun a beaucoup travaillé et publié.


      https://questionsorientoccident.blog/2019/05/03/avant-dentrer-en-prison-fusun-ustel-traite-de-lhistoire-de

      Je découvre dans ce même article qu’elle a travaillé à #Grenoble :

      « Pour la connaître depuis longtemps, et avoir travaillé et enseigné avec elle à Istanbul et à Grenoble, nous ne doutons pas que Füsun saura continuer derrière les barreaux de sa prison pour femmes d’Istanbul son activité d’intellectuelle engagée et de pédagogue… »

      Petite recherche et je me rends compte qu’elle est chercheuse extérieure dans le « Groupe d’études sur la Turquie et l’Europe » à #Pacte :

      https://www.pacte-grenoble.fr/node/23734
      #université_grenoble_alpes

  • Le Musée de la photographie de Bruxelles devient le Fusée de la Motographie - Arts - FocusVif.be
    http://focus.levif.be/culture/arts/le-musee-de-la-photographie-de-bruxelles-devient-le-fusee-de-la-motographie/article-normal-761057.html

    Après une lettre ouverte du Recyclart signée par plus de 500 photographes, commissaires d’expo et acteurs du monde de la photographie, et une réponse de l’institution de Charleroi, le Musée de la photographie de Bruxelles dévoile aujourd’hui dans un communiqué qu’il « n’est pas mort » et « continuera sa vie sous le nom de #Fusée_de_la_Motographie ».

    Le #Recyclart n’est pas pour autant « d’accord avec les exigences et revendications du Musée de la Photographie de Charleroi » mais « n’a ni les moyens, ni l’envie de mener cette affaire en justice ».

    Le centre d’arts, situé à Bruxelles, souhaite cependant « mener un débat public autour de cette thématique [...] dans l’intérêt de la photographie, du monde muséal et de la culture en général. [...] Par envie de transparence. Par aversion de toutes demandes d’exclusivité qui vont toujours contre l’intérêt des artistes ».

    Le Recyclart réaffirme également les objectifs du désormais Fusée de la Motographie : « amener l’art dans la rue, dans des lieux qui sont en marge ou à l’inverse canonisés pour qu’un public aussi large que varié puisse apprécier ces images ».

    Petit retour dans le temps

    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-musee-de-la-photographie-de-charleroi-attaque-le-musee-de-la-photogra

    « Ceci n’est pas un musée »

    Le #Musée de la #Photographie de #Bruxelles est une initiative de l’ASBL Recyclart, rue des Ursulines à Bruxelles. Mais ce musée n’en est pas vraiment un, il ne dispose que d’espaces de stockage de sa collection mais pas de véritables espaces d’exposition. Depuis juin dernier et son ouverture à Recyclart, ce musée présente désormais ses collections sur invitation, de manière itinérante : Gand, au Wiels à Forest... Un musée nomade en fait. Son initiateur Vincent Beeckman a en fait pour objectif de créer un « projet de musée » dont l’objectif est de montrer la photographie de manière « libre, démocratique et simple ».

    Reste que la démarche ne ravit pas tout le monde, le Musée de la Photographie de #Charleroi, inauguré il y a 30 ans, en première ligne. Pour celui-ci, le musée bruxellois lui porterait préjudice en termes d’image, créant une confusion dans l’esprit des visiteurs potentiels, les deux musées n’étant liés d’aucune manière.

    #humour_belge #institution

  • Les policiers découvrent la dotation « tuerie de masse » - 30/10/2017 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/10/30/2675164-les-policiers-decouvrent-la-dotation-tuerie-de-masse.html


    J’ai comme un doute affreux

    Une formation « gestion d’une tuerie de masse niveau II, sur III », a donc été d’ores et déjà entamée. Elle se fait en quatre jours. Elle comprend une partie théorique, et un volet pratique en deux temps : exercice au champ de tir avec évaluations individuelles et exercice collectif « grandeur réelle » avec techniques d’intervention et de progression.

    « La prise en main de la nouvelle arme reste assez facile et donc rapide », ajoute l’un des moniteurs.

    « Il s’agit d’un fusil HK G36, de calibre 5,56 mm. Munitions de #guerre contre éventuelles munitions de guerre, indique l’un des moniteurs de tir. Puisque l’on peut être confronté à des armes type Kalachnikov. La nôtre est une arme allemande. Elle équipe désormais de nombreuses unités. » Le HK pèse 3,6 kg. Il sera doté de 6 chargeurs de 30 cartouches chacun. « Tir coup par coup, ou rafale contrôlée », indique un major. Cet équipement est complété d’un appareil à visée électronique : « Tir à 100 m, point visé, point touché. Il est très précis. » Autrement dit, le point rouge fait mouche ! L’arme peut aussi être dotée d’une minitorche à leds très puissante.

    #tuerie_de_masse #police

  • #Siemens and #Alstom rail train units merge as corporations prepare for trade war - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2017/10/06/merg-o06.html

    On September 26, the supervisory boards of the German company Siemens and the French Alstom Group unanimously approved a deal to merge the rail train units of both companies by the end of 2018 in a “merger of equals.” With 62,000 employees and an annual turnover of around 15 billion euros, the new corporation will be the world’s second-largest railway technology company.

    #fusion_acquisition #multinationales #corporations

  • Dans le sud du #Malawi, dans les camps d’« #initiation_sexuelle » pour fillettes

    Les hyènes du Malawi, ou le terrible « apprentissage » du sexe (1/5). Les familles envoient leurs filles à peine pubères dans des camps de « vacances » pour qu’elles apprennent « les choses de la vie ».

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/23/dans-le-sud-du-malawi-dans-les-camps-d-initiation-sexuelle-pour-fillettes_51
    #femmes #filles #viol #culture_du_viol

  • Miroir Social - #Harcèlement moral, #maltraitance au #travail : les risques d’altération de la prévention qu’apporterait une instance unique
    http://www.miroirsocial.com/actualite/14840/harcelement-moral-maltraitance-au-travail-les-risques-d-alteration-de-

    Les écarts de langage, les attitudes menaçantes, les changements d’humeur déconcertants allant du ton doucereux à l’injure, les ordres et les contre-ordres sur le même sujet à quelques heures d’intervalles, les convocations impératives pour des motifs futiles, le rabaissement devant les collègues, les attitudes de mépris, les objectifs irréalistes, le manque de respect pour le travail produit, l’absence d’émotions et de sensibilité même devant quelqu’un qui souffre. Les atteintes à la dignité. De tels scenarii reviennent souvent dans les témoignages. La personne malmenée subit nombre d’agressions perpétrées de manière parfois soudaines et directes, parfois sournoises. Toutes ces dimensions ruinent les apports du travail. À ce régime, on en fait vite une maladie.

  • Toujours très intéressantes les 1ères réactions après les fusillades. Ici celle de Grasse.
    Très vite la réaction d’Estrosi à l’AFP moins de 2 heures après les coups de feu :

    L’enquête ouverte après la fusillade qui a fait plusieurs blessés dans un lycée de Grasse ne s’oriente « pas du tout » sur la voie du terrorisme. On est plutôt sur quelqu’un qui semble avoir des problèmes psychologiques

    Ils sont super efficaces dis donc ! Ils savent déjà que c’est pas terroriste ! Mais alors « pas du tout » comme il dit et en moins de 2h.
    À ce moment là je n’ai aucune info sur la couleur ou religion du tireur mais c’est pas difficile de savoir que c’est un blanc. Il n’y a que les blancs qui ont le droit d’avoir des problèmes psychologiques quand ils tirent sur des gens. Parce que ça va finir par devenir un privilège d’avoir des problèmes psychologiques à ce rythme là. On en revient même à Ahmed [https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/places-de-la-republique-10-la-fonction-publique], qui lui, n’a pas trop eu le droit d’avoir des problèmes psychologiques alors que c’était pour des vols de portable à l’arraché.

    Après on arrive à l’instrumentalisation de l’événement pour expliquer qu’il faut plus de sécurité dans les établissements scolaires, puis qu’il faut prolonger l’état d’urgence (c’est marrant j’aurais plutôt pensé que c’était la preuve que ça ne protégeait de rien mais bon…)

    En début de soirée, pour Najat Vallaud-Belkacem :

    la #fusillade est l’acte fou d’un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu.

    Donc je résume il a des problèmes psychologiques et il est fragile.

    Ensuite on passe à la procureure de Grasse, Fabienne Atzori,

    Aucun élément, aucun lien ne peut être envisagé avec une entreprise terroriste.

    Je pense qu’on a compris le message.

    Tout en sachant que ce jeune homme avait quand même retweeté une vidéo amateur de la course meurtrière du camion de Mohamed Lahouaiej Bouhlel à Nice.
    Okayyyyyyyyyyyy

    Et là, le meilleur pour la fin…
    Info dans un article de Libération :

    Selon nos informations, le jeune homme est le fils d’un conseiller municipal de Grasse, élu sous l’étiquette Front national au scrutin de 2014, mais qui a désormais rejoint l’équipe en place du maire Jérôme Viaud (Les Républicains). Son père est aussi coordinateur pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur du Rassemblement pour la France (RPF), un microparti souverainiste. Il a récemment apporté son soutien à la candidature de François Fillon

    Ô_o
    Je ne sais pas si c’est une info vérifiée mais quand même ce n’est pas anodin par rapport aux événements. Certes nous ne sommes pas responsables des choix de nos parents. Mais j’aimerais bien voir tous ces responsables politiques et medias faire preuve d’autant de précautions langagières si le fils d’un prêcheur soi disant salafiste débarque avec 2 grenades, des armes de poing et fusil dans son lycée et commence par tirer sur les gens.
    Et peut-être qu’il y aurait grandement matière à définir ce qu’est le terrorisme parce que là ça devient franchement obscur. Sauf bien sûr si on part du principe que toute agression perpétrée par un noir ou un arabe relève du #terrorisme alors que pour les blancs s’il n’a pas collé lui même une grande pancarte « TERRORISTE » au dessus de sa tête, on ne l’envisage même pas.

  • Un mystérieux cylindre tombé du ciel intrigue la #Birmanie
    http://www.francetvinfo.fr/monde/asie/un-enigmatique-cylindre-tombe-du-ciel-intrigue-la-birmanie_1917497.html

    Par miracle, personne n’a été blessé. Un immense cylindre de métal est tombé du ciel dans le village birman de Hmawsizar, situé dans une zone minière. Depuis, les hypothèses vont bon train pour comprendre l’origine de ce imposant débris long de 4,5m, qui s’est écrasé dans un vacarme assourdissant.

    [...] Le média gouvernemental Global New Light (en anglais) apporte toutefois un indice. Selon lui, des inscriptions chinoises ont été découvertes sur le petit débris qui a traversé le toit d’U Hla Aung. Ainsi, la BBC ou le Guardian (en anglais) suggèrent que le cylindre pourrait appartenir à une #fusée chinoise #Long_March_11, qui a décollé dans la nuit de mercredi à jeudi, dans le but de placer un satellite expérimental en orbite. Pour l’heure, toutefois, les autorités chinoises n’ont délivré aucune information sur ce vol