#g

  • « La dépendance alimentaire et énergétique de Gaza a été lentement organisée par le pouvoir israélien », Stéphanie Latte Abdallah
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/21/la-dependance-alimentaire-et-energetique-de-gaza-a-ete-lentement-organisee-p

    Des camions d’aide humanitaire pour Gaza au point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël, le 20 mai 2025. MAYA ALLERUZZO / AP

    Plusieurs centres de stockage de l’aide ont en effet commencé à être construits dans le sud du territoire, où est massé l’essentiel de la population – 70 % de l’enclave est, à ce jour, sous contrôle de l’armée ou fait l’objet d’ordres d’évacuation. L’objectif est que cette population soit regroupée dans trois zones dites « stériles », c’est-à-dire sans combattants ou membres du Hamas, créées au sein de l’enclave et entre lesquelles les mouvements seront contrôlés, de façon à faciliter ultérieurement le transfert des habitants hors de l’enclave.

    Dans ces zones, un système de reconnaissance faciale algorithmique permettra à une société américaine privée émanant de la Gaza Humanitarian Foundation, fondée en Suisse en février, de distribuer des denrées stockées dans les centres cités plus haut à un membre de chaque famille préalablement doté d’un « laissez-passer sécuritaire ». Précisons que cette société est composée d’anciens de l’armée et des services de renseignement américains sans expérience reconnue dans l’humanitaire, et qu’elle prend la suite d’un projet similaire, celui de la Global Delivery Company – cyniquement vanté par son fondateur, Mordechai Kahana, comme un « Uber pour zones de guerre » ayant pour objectif de délivrer de l’aide dans de futures « bulles humanitaires » ou « cantons électroniques ».

    Politique d’assiègement

    Cette reconfiguration du système d’aide humanitaire à destination de #Gaza nécessitait au préalable la disqualification du travail de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le Proche-Orient et le blocage de ses activités par deux lois votées à l’automne 2024, de même que celles d’autres acteurs humanitaires. Le projet de démantèlement de cette agence des Nations unies est ancien, tant elle représente le droit des réfugiés palestiniens et tant elle a pris de l’ampleur depuis sa création, en 1950, jusqu’à devenir une véritable administration. L’UNRWA gère en effet un vaste réseau d’écoles, de centres de santé, de services sociaux, et emploie 13 000 Gazaouis, participant ainsi d’une autonomie palestinienne.

    Le blocus et la privatisation de l’aide humanitaire sont l’expression d’une politique d’assiègement qui s’est intensifiée depuis 2007, moment de la prise de pouvoir du Hamas dans l’enclave. En 2009, Gaza couvrait encore l’essentiel de ses besoins en légumes et une grande partie de ceux en fruits. Pour résister au blocus israélien, le gouvernement palestinien avait, de surcroît, fortement encouragé une agriculture et une économie tournées vers la subsistance et l’autonomie. De plus, entre 2007 et 2013, les importations via les tunnels vers l’Egypte couvraient les trois quarts des besoins de l’enclave.

    [...]

    Ce gouvernement algorithmique s’attache ainsi à des formes de relationalité inhumaines qui n’ont besoin ni du sujet, ni du peuple, ni de l’intention ou de la politique. En cela, il approfondit l’« idéal libéral d’une apparente disparition du projet même de gouverner » (...)

    https://archive.ph/jHVfN

    #Israël #Microsoft #IA #reconnaissance_faciale #gouvernement_invisible

  • Etudiant et « frère musulman » selon le #Gouvernement : il répond à Retailleau and co
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/etudiant-et-frere-musulman-selon-le-gouvernement-il-repond-a-retailleau-an

    Le gouvernement a publié ce jeudi un rapport explosif sur « l’islamisme politique et la mouvance des Frères musulmans ». Très vite, ce texte a été repris, commenté, déformé, instrumentalisé.

    #Islamophobie

  • #GNOME Dropping X11 Support May Complicate Next Ubuntu LTS
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/05/gnome-dropping-x11-support-ubuntu-impact

    GNOME is looking to jettison X11 session support - as soon as this year, which may impact Ubuntu’s plans for its next long-term support release. You’re reading GNOME Dropping X11 Support May Complicate Next Ubuntu LTS, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.

    #News #Ubuntu_26.04_LTS #Wayland

  • Des camions d’aide entrent enfin dans Gaza, au compte-goutte | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/210525/des-camions-d-aide-entrent-enfin-dans-gaza-au-compte-goutte

    Lundi, le gouvernement israélien a annoncé la reprise partielle de l’aide humanitaire vers la bande de #Gaza, avant la mise en place d’un nouveau mécanisme. Avec, selon nos informations, des conditions très restrictives. Il a fallu des pressions internationales pour les alléger. Quelques camions sont entrés dans la soirée de mercredi.

    dessin de Urbs « le Canard enchaîné » 21/05/25
    https://www.lecanardenchaine.fr/coin-media/1760x1200/media/2505/3922e269-livraisons-nourriture-gaza.webp
    #dessin_de_presse

  • Quand #Gaza vient hanter le #Festival_de_Cannes
    https://lvsl.fr/put-your-soul-on-your-hand-and-walk-fenetre-sur-gaza

    À Cannes, Julian Assange arborait un T-Shirt avec le nom de 4986 enfants tués par l’armée israélienne. Au dos : « Stop Israel ». Quelques jours auparavant, la présidente du jury Juliette Binoche rendait un hommage plus policé à #Fatma_Hassona, elle aussi victime de Tsahal. Journaliste palestinienne, protagoniste de #Put_your_soul_on_your_hand_and_walk, […]

    #Culture #Sepideh_Farsi

  • Bilan du mercredi 21 mai 2025 à Gaza : 93 morts alors que les bombardements israéliens se poursuivent
    22 mai 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/gaza-on-wednesday-israeli-bombardment-continues-before-dawn-20-killed

    Les attaques israéliennes contre Gaza se sont poursuivies sans interruption tout au long de la journée et de la nuit de mercredi, tandis que les Palestiniens continuent de fuir pour sauver leur vie et souffrent d’un blocus écrasant qui a provoqué une malnutrition généralisée, la famine et des maladies infectieuses évitables. Les États-Unis et d’autres entreprises logistiques internationales tentent désormais de faire payer des sommes exorbitantes pour acheminer l’aide à la population affamée, tandis que les forces israéliennes maintiennent les frontières hermétiquement fermées et empêchent toute aide d’entrer.

    Selon Al Jazeera, au moins 93 personnes ont été tuées mercredi dans des attaques israéliennes à travers la bande de Gaza. Al Jazeera a rapporté que les forces israéliennes ont poursuivi leur bombardement de Gaza avec une série d’attaques meurtrières, notamment une frappe sur un entrepôt abritant des Palestiniens déplacés à Deir el-Balah, qui a tué au moins neuf personnes.
    Au moins quatre personnes ont été tuées par une frappe aérienne israélienne sur une maison dans la région d’as-Saftawi, près de la ville de Gaza, dans le nord de Gaza.
    (...)
    23 h 23 – Cinq civils ont été tués mardi soir lors de frappes aériennes israéliennes dans le nord de la bande de Gaza.

    22 h – Trois Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lorsque les forces d’occupation israéliennes ont bombardé la ville de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.

    18 h 54 – Six citoyens ont été tués mercredi lorsque des avions de combat israéliens ont bombardé deux maisons dans le sud et le nord de la bande de Gaza.

    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que trois citoyens ont été tués dans une frappe aérienne israélienne sur la maison de la famille Abu Shamala dans le quartier d’Al-Amal, à l’ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

    L’aviation israélienne a également bombardé la maison de l a famille Al-Nader à Jabalia, au nord de la bande de Gaza, tuant trois citoyens et en blessant plusieurs autres.

    Neuf civils ont été tués dans un bombardement israélien qui a visé un camp abritant des personnes déplacées près d’un réservoir d’eau dans la région d’Al-Baraka, à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, selon Quds News. Les victimes ont été identifiées comme étant :
    Ghassan Hajjaj Abdullah Abu al-Hussain, 48 ans
    Saba Ghassan Hajjaj Abu al-Hussain, 19 ans
    Bisan Ghassan Hajjaj Abu al-Hussain, 22 ans
    Muhammad Ghassan Hajjaj Abu al-Hussain, 13 ans
    Muath Tariq Subh Abu al-Hussain, 35 ans
    Ahmad Muath Tariq Abu al-Hussain, 10 ans
    Sham Muath Tariq Abu al-Hussain, 7 ans
    Hana Mustafa Subh Abu al-Hussain, 51 ans
    Maysara Walid Muhammad Abu al-Hussain, 48 ans

    14 h 24 – Neuf citoyens ont été tués et d’autres blessés lorsque des avions de combat israéliens ont bombardé un rassemblement de citoyens dans le quartier d’Al-Daraj, dans la ville de Gaza.
    Peu avant, quatre citoyens ont été tués lorsque des avions israéliens ont bombardé un rassemblement de civils dans la rue Al-Nafaq, dans le centre de la ville de Gaza.

    La cellule de crise du gouvernement palestinien dans les gouvernorats du sud a confirmé que les déclarations d’Israël concernant l’ouverture des points de passage et l’autorisation de l’entrée de l’aide humanitaire sont totalement fausses, les points de passage étant fermés pour le 83e jour consécutif, alors que les crimes de génocide s’intensifient.
    (...)
    Selon l’agence palestinienne, cette tergiversation semble délibérée de la part du gouvernement israélien, dans le cadre d’un prélude à la mise en œuvre d’un nouveau plan israélien visant à neutraliser les agences des Nations unies travaillant dans le domaine humanitaire et à militariser l’aide. Un certain nombre d’entreprises privées de logistique ont déjà commencé à communiquer avec les organisations humanitaires, leur proposant leurs services pour transporter l’aide dans la bande de Gaza. L’aide serait livrée à des entités spécifiques à un coût élevé dépassant 130 000 shekels par camion.

    11 h 50 – Des sources médicales ont annoncé la mort de plus de 20 citoyens, dont plusieurs enfants, avant l’aube mercredi, lors de bombardements israéliens sur différentes zones de la bande de Gaza.
    Les correspondants de Wafa News ont rapporté que 11 citoyens ont été tués et 13 autres blessés lorsque la maison de la famille Nabhan a été prise pour cible dans la rue Al-Nuzha à Jabalia Al-Balad, au nord de la bande de Gaza.

    Cinq civils, dont trois enfants, dont un nourrisson, ont également été tués lorsque des avions de combat israéliens ont bombardé une maison à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

    Dans le sud de la bande de Gaza, quatre citoyens ont été tués et d’autres blessés lorsque des avions israéliens ont bombardé la maison de la famille Abu Salah dans la ville d’Abasan al-Kabira, à l’est de Khan Yunis. Trois citoyens ont également été tués dans le bombardement d’une maison dans la région de Ma’an, au sud de Khan Yunis.

    L’armée d’occupation israélienne a également mené une opération de bombardement contre plusieurs bâtiments à l’ouest de la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza.

    À l’aube, dans la ville de Gaza, quatre civils palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’un bombardement israélien.
    Les forces d’occupation israéliennes ont pris pour cible l’école Al-Fakhari, qui abrite des personnes déplacées dans la ville à l’est de Khan Yunis, sans faire de victimes. Un drone israélien a également ouvert le feu sur des civils dans le quartier européen de la ville.
    (...)

    La porte-parole de l’UNRWA, Louise Waterridge, a déclaré que la faim à Gaza n’est qu’une partie des horreurs que vivent actuellement les habitants.
    Lors de sa participation en ligne à la conférence de presse hebdomadaire du Bureau des Nations unies à Genève, elle a déclaré que les entrepôts de l’UNRWA à Amman, la capitale jordanienne, contiennent suffisamment de nourriture pour nourrir 200 000 personnes pendant un mois. Le problème est de faire entrer cette nourriture à Gaza en raison du blocus israélien. Elle a ajouté : « L’aide est à trois heures de la bande de Gaza, mais nous continuons de voir des images d’enfants souffrant de malnutrition et d’entendre des récits sur les conditions de vie épouvantables. Ces fournitures devraient déjà être à Gaza. Il n’y a pas de temps à perdre. »
    Mme Waterridge a déclaré qu’après 11 semaines de renforcement du blocus de la bande de Gaza par les autorités israéliennes, seuls cinq camions avaient été autorisés à entrer, soit une infime partie des milliers qui sont nécessaires et attendent de pouvoir entrer.

    #Génocide #Bilan

  • Dernières nouvelles de la guerre « hybride ».
    La frontière Russie-Finlande, futur point chaud après la guerre en Ukraine ?
    https://www.france24.com/fr/europe/20250520-la-fronti%C3%A8re-russie-finlande-futur-point-chaud-apr%C3%A8s-la

    Selon des analystes finlandais, les Russes ont renforcé leur présence militaire ces derniers mois à proximité de la frontière avec la Finlande, un des deux derniers pays – avec la Suède – à avoir rejoint l’Otan. De son côté, Helsinki prépare sa défense.

    #guerre_permanente #Russie #Finlande #OTAN

  • [Clisson] Rencontre avec Fabien Lebrun autour du livre Barbarie numérique
    https://nantes.indymedia.org/events/146207/rencontre-avec-fabien-lebrun-autour-du-livre-_barbarie-numerique_

    Rencontre avec Fabien Lebrun autour du livre Barbarie #Numérique. Une autre histoire du monde connecté”, aux éditions l’échappée. Une enquête implacable sur la tragédie que vit le #Congo, cœur des industries numériques et objet de toutes les convoitises. À partir des années 1990, l’explosion de la production de biens électroniques, caractéristique…

    #Dématerialiser #Guerre #Rencontres #librairie_les_villes_invisibles_clisson

  • Kräftiger Anstieg : Trotz Krieg gibt es in der Ukraine mehr Einkommens-Millionäre
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/anstieg-um-fast-40-prozent-trotz-krieg-gibt-es-in-der-ukraine-mehr-

    En Ukraine c’est comme partout, les pauvres et quelques fanatiques pas forcément pauvres se font tuer pour les profits des riches. Le nombre de millionaires y a augmenté de 11.000 à 17.000 en un ans.

    20.5.2025 von Nicolas Butylin - Die Zahl der Reichen stieg auf mehr als 17.000 Personen. Doch die Daten zeigen wohl nur einen Teil des Vermögens – inmitten von Krieg und Korruption.

    Die Zahl der Millionäre in der Ukraine ist im vergangenen Jahr deutlich gestiegen. Wie die Staatliche Steuerbehörde mitteilte, haben im Rahmen der Deklarationskampagne im vergangenen Jahr mehr als 17.000 Bürger Einkommen von über einer Million Hrywnja (etwa 23.000 Euro) angegeben. Dies entspricht einem Zuwachs von 6600 Personen im Vergleich zum Vorjahr.

    Insgesamt wurden über 170.000 Steuererklärungen eingereicht, in denen Einkommen von insgesamt 326 Milliarden Hrywnja deklariert wurden – ein Anstieg um 107 Milliarden Hrywnja (49 Prozent) gegenüber dem Vorjahr. Die Deklarationen führten zu Steuerzahlungen in Höhe von 8,1 Milliarden Hrywnja (Einkommensteuer) und mehr als 1,5 Milliarden Hrywnja (Militärabgabe), wie der Chef der Steuerbehörde Ruslan Kravtschenko bekanntgab. Das durchschnittliche monatliche Gehalt in der Ukraine liegt bei etwa 24.900 Hrywnja. Dies entspricht in etwa 600 Euro.
    Ukraine im Korruptionsranking auf Platz 105

    Die höchsten deklarierten Einkommen verzeichneten Einwohner in der Hauptstadt Kiew (156 Milliarden Hrywnja), gefolgt von Bewohnern in der Region Dnipropetrowsk (30 Milliarden Hrywnja), Lwiw (18,2 Milliarden Hrywnja) und der Kiewer Oblast (17,5 Milliarden Hrywnja).

    Die Rekordzahlung kommt nach Angaben der ukrainischen Behörden aus der Hauptstadt. Ein Kiewer Steuerpflichtiger erzielte demnach mit Abstand die höchste Einzelzahlung – über 4,6 Milliarden Hrywnja an Einkommensteuer und Militärabgabe. Gleichzeitig nutzten mehr als 53.000 Bürger Steuererleichterungen und erhalten insgesamt 330 Millionen Hrywnja vom Staat zurück.

    Der Anstieg der deklarierten Vermögen könnte auf eine verstärkte Transparenz sowie wirtschaftliche Erholung in einigen Sektoren hindeuten. Die ukrainische Steuerbehörde betont zudem, dass die Deklarationspflicht dazu beitrage, Steuerehrlichkeit zu fördern und Mittel für staatliche Aufgaben zu generieren – insbesondere in Zeiten hoher Kriegsausgaben.

    Kritiker im kriegsgebeutelten Land verweisen jedoch darauf, dass die Daten nur einen Teil des tatsächlichen Reichtums abbilden, da nicht alle Einkommen vollständig offengelegt werden. Korruption zählt auch während des andauernden Krieges mit Russland zu den drängendsten Problemen in dem osteuropäischen Land. Im Korruptionsranking von Transparency International belegt die Ukraine weltweit den 105. Platz – in Europa belegen lediglich die Nachbarländer Belarus und Russland noch schlechtere Plätze.

    #Ukraine #guerre #nantis #corruption #exploitation

  • Berlin-Staaken: Leiche nach Brand in Villa von Feinkost-König entdeckt
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/berlin-leiche-nach-brand-villa-von-feinkost-koenig-entdeckt-li.2326

    In der Villa der Familie Rogacki hat es gebrannt.

    20.5.2025 von Andreas Kopietz - Die Berliner Feuerwehr wurde am Montagnachmittag nach Staaken gerufen. In einer Villa eines bekannten Feinkostunternehmers war ein Feuer ausgebrochen.

    Bei einem Brand in einem Einfamilienhaus in Spandau ist am Montag ein Mann ums Leben gekommen. Die Berliner Feuerwehr wurde gegen 12 Uhr in den Finkenkruger Weg im Ortsteil Staaken alarmiert.

    Nach Angaben eines Feuerwehrsprechers war der Brand im Wintergarten des Hauses ausgebrochen. Die Flammen griffen dann auf das Haus und das Dach über.

    Als die Feuerwehr eintraf, habe das Haus im Vollbrand gestanden. „Wir hatten die Meldung, dass sich Menschen im Haus befinden würden“, sagte der Feuerwehrsprecher. „Deshalb wurde eine Personensuche eingeleitet.“ Dabei sei eine männliche Leiche gefunden worden. Rund 80 Feuerwehrleute waren nach Angaben des Feuerwehrsprechers im Einsatz.
    Identität der Leiche weiter unklar

    Nach Informationen aus Ermittlerkreisen gehört das Haus einem alteingesessenen Feinkosthändler aus Charlottenburg, der „Spezialitäten aus aller Welt“ anbietet. Eine offizielle Bestätigung lag am Dienstagabend allerdings nicht vor.

    Auch zur Identität des Toten gab es zunächst keine gesicherten Angaben. Der Leichnam soll obduziert werden. Ob es sich dabei um den 68-jährigen Firmeninhaber handelt, war bis zum Abend unklar. Die Ursprünge des Familienunternehmens reichen bis ins Jahr 1928 zurück.

    Rogacki - Delikatessen seit 1928 in Berlin
    https://www.rogacki.de

    Bei uns gibt es Spezialitäten aus aller Welt · Eigene Importe · Frische und lebende Fische · Aal- und Fischräucherei · Fischbraterei · Hähnchenbraterei · Imbissabteilung · Wild und Geflügel · Feinste Wurstwaren · Frischfleisch · Salat- und Marinadenherstellung · Schlemmerecke · Pastaecke · Frische Brote · Käse · Erlesene und ausgesuchte Weine

    Was uns auszeichnet

    Meine Großeltern, Paul und Lucia Rogacki, eröffneten 1928 einen Räucherwarenhandel im Bezirk Wedding. Seit 1932 sind wir hier in der Wilmersdorfer Straße als erste Charlottenburger Aal- und Fischräucherei ansässig geworden. Seitdem ist die Herstellung von geräuchertem Fisch unsere Spezialität.

    Unser Angebot entwickeln wir kontinuierlich weiter. Inzwischen umfasst unserer Sortiment auch Wild, Geflügel, Wurst und Fleisch. Besonders stolz bin ich auf unser Fischsortiment mit ca. 70 Sorten frischen sowie lebenden Fischen. 2018 feierten wir unser 90. Firmen-Jubiläum.

    Lesen Sie mehr über uns in der Chronik oder besuchen Sie uns einfach einmal und schauen sich um.

    Ramona und Dietmar Rogacki

    Unsere Tradition

    Von der Räucherfisch-Bude bis zum modernen attraktiven Feinkost- und Delikatessen-Geschäft sind genau 45 Jahre vergangen. Die renommierte “Erste Charlottenburger Aal- und Fischräucherei”, wie sich das eingesessene Unternehmen heute noch nennt, ist mit der Zeit gegangen und scheute sich nicht, eine gewisse Diversifikation zu praktizieren. Man ist mit dem Sortiment so in die Breite gegangen, dass heute dem verwöhnten Feinschmecker wie dem Freund eines deftigen Happens alles offeriert werden kann. Mehr zu unserer Geschichte >

    Unser Geschäft befindet sich zwischen der Bismarck- und Zillestraße am U-Bahnhof Bismarckstraße

    Bitte nutzen Sie auch das Parkhaus der Deutschen Oper in der Zillestraße 51 (2 Minuten Fußweg von hier)

    Öffnungszeiten

    Montag
    Geschlossen
    Di - Do
    10:00 - 18:00
    Freitag
    09:00 - 18:00
    Samstag
    08:00 - 14:00
    Sonntag
    Geschlossen

    Unser Backstand ist Dienstag - Samstag täglich ab 8:00 Uhr für Sie geöffnet.

    Rogacki GmbH & Co. Einzelhandels KG
    Wilmersdorfer Straße 145, 10585 Berlin, Deutschland
    030 3438250
    info@rogacki.de

    https://www.rogacki.de/ueber-uns#Chronik

    #Berlin #Spandau #Finkenkruger_Weg #Charlottenburg #Wilmersdorfer_Straße #Einzelhandel #Geschichte

  • « Les entreprises de #capture du #CO₂ dans l’air émettent plus de #carbone qu’elles n’en éliminent »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/21/les-entreprises-de-capture-du-co-dans-l-air-emettent-plus-de-carbone-qu-elle

    En 2017, #Zurich devint le lieu de rendez-vous de la jet-set climatique. Journalistes, activistes et investisseurs s’y pressèrent, non pour admirer les rives paisibles du lac ou les demeures cossues de la ville, mais pour contempler les énormes ventilateurs installés par la start-up Climeworks sur le toit d’un incinérateur à ordures. Même Greta Thunberg fit le déplacement. A l’époque, l’entreprise se présentait comme la vitrine technologique de la capture du carbone. Ses fondateurs, Christoph Gebald et Jan Wurzbacher, accueillaient les visiteurs, leur présentant un dispositif où de puissants ventilateurs aspiraient l’air ambiant pour le faire passer à travers une substance absorbante à la composition tenue secrète, chargée de piéger le CO₂.

    Le #gaz ainsi capturé était ensuite redirigé vers une serre où l’on cultivait des concombres. Les deux ingénieurs affirmaient pouvoir capter et stocker 1 % des émissions mondiales en 2025, soit environ 400 millions de tonnes de CO₂ par an. L’annonce fit sensation. Les articles fleurirent, les capitaux affluèrent. En 2021, Climeworks inaugura une installation de plus grande envergure en Islande, alimentée par la géothermie. Cette fois, le CO₂ n’était plus utilisé pour faire pousser des légumes, mais injecté dans le sous-sol pour y être minéralisé, générant ainsi des « émissions négatives ». En 2022, la start-up atteignait une valorisation supérieure à 1 milliard de dollars (environ 890 millions d’euros).

    Un quart de l’énergie mondiale
    Le filon ouvert par Climeworks a été suivi par de nombreuses autres start-ups – Carbon Engineering, Global Thermostat, Rewind, Terraformation, Living Carbon, Charm Industrial, Brilliant Planet, Planetary Technologies, Infinitree… pour n’en citer que quelques-unes. Elles sont aujourd’hui plus de 150, affublées de noms bien grandiloquents pour des entreprises qui émettent plus de carbone qu’elles n’en éliminent.

    A cette liste s’ajoutent les entreprises spécialisées dans la « certification » des émissions négatives – Puro. earth, Agoro Carbon Alliance, Riverse – dont le rôle est de valider des crédits carbone aussi douteux que les procédés qui les sous-tendent. En France, on peut citer la récente Association française pour les émissions négatives, financée par la Quadrature Climate Foundation, elle-même financée par les entreprises pétrolières.

    Le problème des émissions négatives relève de la thermodynamique. Ce constat est loin d’être nouveau. Dès 2015, une étude publiée dans Nature rappelait que la capture du CO₂ directement dans l’air, pour passer à plus grande échelle, devrait consommer des quantités colossales d’énergie – plus du quart de l’énergie mondiale – à une seule tâche : aspirer le carbone de l’atmosphère. En 2019, l’analyse du cycle de vie d’une centrale à charbon américaine équipée de dispositifs de capture montrait que ceux-ci ne permettaient d’éliminer que 10,8 % des émissions. Au prix d’une pollution importante liée à l’utilisation de solvants pour capturer le CO₂.

    Questions fondamentales
    #Climeworks se heurte aux mêmes difficultés. En 2024, loin de capter 1 % des émissions mondiales, l’entreprise n’a réussi à extraire que 105 tonnes de CO₂ de l’atmosphère. Sur son site Internet, l’entreprise reconnaît qu’elle ne parvient même pas à compenser ses propres émissions – estimées à 1 700 tonnes de CO₂ par an, sans compter les voyages de presse. Au lieu des 400 millions de tonnes d’émissions négatives, Climeworks annonce maintenant vouloir devenir la première entreprise d’émissions négatives à devenir #neutre_en_carbone avant 2030…

    L’échec de Climeworks pose une série de questions fondamentales. La première concerne la crédibilité des trajectoires de neutralité carbone qui reposent trop souvent sur des techniques inexistantes. La deuxième concerne les finances publiques : est-il légitime de subventionner des start-up dont les promesses sont systématiquement démenties par les faits ? La troisième question est judiciaire. Climeworks a déjà vendu, par anticipation, des crédits carbone équivalant à plusieurs dizaines de milliers de tonnes à des dizaines d’entreprises, dont Microsoft, J.P. Morgan, Swiss Re, TikTok, British Airways, ainsi qu’à 21 000 particuliers désireux de compenser leur empreinte carbone. Beaucoup pourraient se considérer floués, et envisager des recours. Le business des émissions négatives commence à ressembler à une pyramide de Ponzi – avec le climat pour victime.

    #Jean-Baptiste_Fressoz (Historien, chercheur au CNRS)

  • La gifle de Bayrou et le mythe tenace des violences « éducatives”
    https://frustrationmagazine.fr/gifle-bayrou

    En avril 2002, François Bayrou est en pleine campagne présidentielle. En visite dans un quartier de Strasbourg et entouré de jeunes gens et d’enfants, il s’interrompt soudain et gifle un enfant de 11 ans en lui disant “tu me fais pas les poches”, un demi sourire aux lèvres. Le geste est illégal, le contexte invérifiable […]

    #Décrypter_-_Éducation

  • Bilan du mardi 20 mai 2025 : « 87 Palestiniens tués et 290 blessés à Gaza »
    21 mai 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/tuesday-update-87-palestinians-killed-290-injured-in-gaza

    Mardi, les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leurs bombardements et leurs tirs d’artillerie sur différentes parties de la bande de Gaza dévastée, affamée et assiégée, tuant 87 Palestiniens et en blessant 290, dont de nombreux enfants et femmes, en moins de 24 heures.

    Le ministère palestinien de la Santé a rapporté que quatre Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lorsque les forces israéliennes ont bombardé l ’école Khalifa à Beit Lahia , dans le nord de Gaza, où des dizaines de familles déplacées avaient trouvé refuge. Le ministère a confirmé que la plupart des victimes, tant parmi les morts que parmi les blessés, étaient des femmes et des enfants.

    Dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de Gaza, les forces israéliennes ont bombardé une maison appartenant à la famille Al-Moqayyad , tuant et blessant plusieurs personnes, dont des femmes et des enfants.

    De même, à l’est de la ville de Gaza, une frappe aérienne sur une maison résidentielle a fait deux morts et plusieurs blessés parmi les Palestiniens.

    Quelques heures plus tôt, une autre frappe aérienne israélienne avait visé une école qui abritait des familles déplacées dans le quartier de Daraj, dans la ville de Gaza.

    À Deir Al-Balah , dans le centre de Gaza, cinq Palestiniens, dont quatre enfants, ont été tués et de nombreux autres blessés lors d’un bombardement israélien dans le sud de la ville.
    Les Palestiniens tués sont Rafiq Ibrahim Al-Kahlout, âgé de 5 jours, Mo’tasem Al-Shanti, âgé de 29 jours, Farah Ibrahim Al-Baz, âgée de 2 ans, Mohannad Sabah, âgé de 15 ans, et Abdullah Al-Kahlout, âgé de 26 ans.

    Des sources médicales à Gaza ont rapporté une augmentation du nombre de décès causés par la famine et le manque de fournitures médicales, avec 326 décès enregistrés au cours des 80 derniers jours (depuis le 2 mars) en raison du blocus imposé par Israël.
    Selon les rapports médicaux, les décès suivants ont été enregistrés au cours de cette période : 58 décès dus à la malnutrition, 242 décès causés par de graves pénuries alimentaires et médicales, principalement parmi les personnes âgées, et 26 patients atteints d’insuffisance rénale qui ont perdu la vie en raison de l’indisponibilité de soins nutritionnels et médicaux essentiels.

    Plus de 300 fausses couches ont été signalées, attribuées à de graves carences en nutriments essentiels à la poursuite de la grossesse.
    Environ 14 000 nourrissons à Gaza risquent de mourir de faim dans les prochaines 48 heures, alors qu’Israël continue de bloquer l’entrée à grande échelle des denrées alimentaires dont ils ont désespérément besoin.

    Des sources médicales ont également confirmé que de nombreuses campagnes de don de sang ont échoué en raison de la détérioration de l’état de santé des habitants de Gaza, qui sont physiquement incapables de donner leur sang. Dans le même temps, les hôpitaux de la bande de Gaza sont confrontés à de graves pénuries de sang, alors que des milliers de Palestiniens blessés ont besoin d’opérations chirurgicales urgentes pour survivre.

    Le blocus et les restrictions imposées à l’aide humanitaire ont gravement entravé la capacité de Gaza à fournir des denrées alimentaires essentielles, des fournitures médicales et d’autres ressources cruciales.
    La malnutrition, en particulier chez les nourrissons, reste une crise croissante contre laquelle les organisations humanitaires n’ont cessé de mettre en garde.

    Malgré les appels internationaux en faveur d’un accès sans restriction à l’aide humanitaire, le temps presse et les populations vulnérables, en particulier les nouveau-nés, continuent de faire face à des conditions qui mettent leur vie en danger.

    Selon certains rapports, Gaza aurait besoin de 500 camions d’aide humanitaire et de 50 camions de carburant par jour pour maintenir les services médicaux et humanitaires essentiels.
    Depuis le 2 mars, les forces d’occupation israéliennes ont complètement bouclé les points de passage frontaliers de Gaza, empêchant l’entrée de nourriture, d’aide humanitaire, de fournitures médicales et de marchandises commerciales.

    Par ailleurs, les médias israéliens ont publié de nouveaux détails sur ce qu’ils ont qualifié d’« événement sécuritaire important » survenu mardi soir, qui reste soumis à une censure militaire stricte.
    Selon des sources israéliennes, un soldat israélien a été tué et trois autres gravement blessés lorsque des combattants palestiniens ont pris pour cible un bâtiment occupé par des soldats, provoquant son effondrement alors qu’ils se trouvaient à l’intérieur.
    L’opération de sauvetage aurait duré plusieurs heures en raison des affrontements qui se poursuivaient dans la zone. Après de longs efforts, les forces israéliennes ont récupéré le corps du soldat dans un bâtiment voisin, ce qui a conduit à spéculer que les combattants palestiniens auraient tenté de conserver sa dépouille.
    Les hélicoptères de secours israéliens ont transporté les trois soldats blessés vers des hôpitaux, où ils sont arrivés dans un état critique.
    Il s’agit du deuxième incident sécuritaire signalé mardi, les autorités israéliennes imposant un black-out médiatique strict sur les détails entourant ces deux événements.

    Depuis la reprise du génocide le 18 mars 2025, plus de 3 400 Palestiniens ont été tués et au moins 9 600 blessés, principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées.
    Depuis le 7 octobre 2023, Israël a tué au moins 53 581 Palestiniens, dont 15 626 enfants, 9 808 femmes et 245 journalistes, tandis que 121 398 personnes ont été blessées, pour la plupart des femmes et des enfants.
    Ces chiffres restent incomplets, car on estime que 11 160 Palestiniens sont toujours portés disparus, dont beaucoup sont coincés sous les décombres ou bloqués dans des endroits inaccessibles aux équipes de secours.

    #Bilan #Génocide

  • #Saint-Rambert-d’Albon - Grenoble, ce potentiel #itinéraire de #maillage, de #contournement et de #désenclavement

    La question de l’engorgement du nœud ferroviaire lyonnais pourrait trouver un début de solution par la construction du contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (CFAL), qui libèrerait des sillons en gare de la Part-Dieu. Pour autant d’autres contournements, qui ne sont jamais évoqués, ont existé et pourraient être réactivés tant à l’ouest et surtout au sud avec la ligne Saint-Rambert-d’Albon-Grenoble.

    On pense bien sûr au contournement par l’ouest lyonnais, de Lozanne à Givors, aujourd’hui repris sur deux sections par le service du train-tram de l’Ouest Lyonnais (du raccordement de Tassin à Brignais) ou par sa correspondance thermique (de Tassin à Lozanne). Mais, de plus, un contournement par le sud de Vienne pour nourrir l’axe entre Grenoble, le sud de Lyon (Vienne) et la Loire sans transiter par Part-Dieu présenterait un grand intérêt pour le maillage ferroviaire et le désenclavement de populations entières. Il exigerait la réactivation de la ligne reliant Saint-Rambert-d’Albon à Rives (jonction à Beaucroissant). Mais il est enfoui dans les non-dits de la technocratie française.

    Côté ouest de Lyon, la ligne de contournement avait été tardivement conçue en prolongement de la ligne Paray-le-Monial – Lozanne. Celle-ci avait été mise en service de Lamure-sur-Azergues à Lozanne en octobre 1895, de Paray-le-Monial à Lamure-sur-Azergues en septembre 1900, de Lozanne à Tassin en novembre 1906 et enfin de Tassin à Givors-Canal en juin 1910, ce qui en fit une des lignes parmi les plus récentes du réseau historique. Notons que la ligne de l’Azergues est dotée depuis 1995 d’un canton de... 65 km et mise à voie unique, signe d’un manque consternant d’anticipation.

    Sa mission était tournée principalement vers le flux de fret nord-sud-est, via la ligne de l’Azergues (Moulins/Le Creusot-Paray-le-Monial) ou via la ligne du Bourbonnais (Nevers, Saincaize, Moulins, Saint-Germain-des-Fossés). Au demeurant l’offre voyageurs sur la section tangentant Lyon (Tassin-Givors-Canal) cessa dès janvier 1932, sous la gestion du PLM, devenant l’une des première lignes de ce réseau à être privée de service voyageurs, qui n’avait tenu que 22 ans, bien avant les liquidations massive entreprises dès sa création par la SNCF en 1938.

    Côté sud, la première liaison Grenoble-vallée du Rhône

    Tournons-nous vers le sud. La première liaison ferrée entre Grenoble et la vallée du Rhône (la ligne Paris-Marseille) fut tracé par la plaine de la Bièvre, d’orientation est-ouest entre les collines du Bas-Dauphiné de même orientation. Elle reliait le quartier de Pique-Pierre sur la rive droite de l’Isère à Grenoble (Saint-Martin-le-Vinoux), le pont n’ayant été achevé que peu après, à Saint-Rambert-d’Albon, cité située entre le Péage-de-Roussillon côté nord et Andancette côté sud. Cette ligne fut précocement mise en service, en novembre 1856 de Saint-Rambert-d’Albon à Rives, en juillet 1857 de Rives à Saint-Martin-le-Vinoux, puis en juillet 1858 jusqu’à Grenoble par le pont nouvellement construit. C’est Napoléon III qui inaugura la ligne en 1860 en effectuant le voyage de Saint-Rambert à Grenoble.

    La ligne avait été conçue pour ménager la mise à double voie. Son embranchement à Saint-Rambert-d’Albon ménageait tant les correspondances vers le nord que vers le sud. Mais les rapides mises en service des lignes de Lyon à Beaucroissant (et Grenoble) par La Tour-du-Pin (achevée 1862) et de Grenoble à Valence par Saint-Marcellin (1864) firent perdre sans délai du trafic à cette liaison est-ouest.

    Las, Peyraud-Firminy fut progressivement sacrifiée, perdant son service voyageurs par sections entre février 1940 (Dunières-Annonay), juin 1958 (Peyraud-Annonay) et juillet 1991 (Firminy-Dunières). L’itinéraire complet permettait de relier Grenoble à Saint-Etienne en 187 km, contre 188 km par Lyon. Un distance à peine inférieure qui évitait un rebroussement à Lyon mais présentait l’inconvénient d’un profil difficile entre Peyraud et Firminy avec tracé hélocoïdal à Bourg-Argental et altitude maximale de 917 m.

    Saint-Rambert-d’Albon – Rives, lien potentiel entre Grenoble et vallée du Rhône évitant Lyon

    Pour autant, l’intérêt de la ligne Saint-Rambert-d’Albon-Rives (l’embranchement est à Beaucroissant, à 2 km à l’ouest de Rives) ne disparaissait pas. Elle aurait permis aujourd’hui la liaison entre l’actif bassin grenoblois et la non moins active moyenne vallée du Rhône, industriels tous deux, tout en évitant le détour par Lyon.

    Il est consternant de noter qu’entre la préfecture de l’Isère – Grenoble – et sa sous-préfecture – Vienne – n’existe pas de liaison ferroviaire directe alors que la ligne de Saint-Rambert-d’Albon à Rives l’eût permise. Plus encore : aucun service d’autocar régulier ne relie les deux villes via l’itinéraire le plus court. Seules deux lignes à fréquence minimale relient Grenoble à Beaurepaire (69,5 km) : T50, avec 3 A-R par jour en 1 h 42 mn en semaine (2 A-R l’été, 1 A-R le samedi, 2 A-R les dimanches et fêtes) ; X08, ligne express du matin au départ de Beaurepaire, et du soir au départ de Grenoble, en 1 h 24 mn, 4 A-R par jour en semaine hors vacances scolaires, 3 A-R durant les vacances et aucun service les samedis, dimanches et fêtes

    Pour relier directement Grenoble à Vienne par transport public, la seule solution est de transiter par Lyon Part-Dieu par train TER. Le temps de parcours avec correspondance à Lyon Part-Dieu est de l’ordre de 2 h 11 mn à 2 h 17 mn pour un itinéraire de 161 km. L’attente à Lyon est de l’ordre de 40 mn. Le temps de parcours atteint 2 h 50 mn via Valence (170 km).

    Si l’itinéraire via Lyon est de 161 km, l’itinéraire ferroviaire abandonné via Saint-Rambert-d’Albon n’affichait que 116,50 km, soit une économie de 44,5 km (ou 27,64 %) et un profil nettement plus favorable par la Bièvre et la plaine de Beaurepaire que par Chabons, la vallée de la Bourbre et La Tour-du-Pin.

    Grenoble-Vienne-Saint-Etienne sans passer par Lyon, un contournement de valeur

    Si l’on envisage le réseau de façon plus générale, on peut étendre l’itinéraire ferroviaire par Saint-Rambert-d’Albon jusqu’à Saint-Etienne. A l’ouest de Saint-Rambert et Vienne, il franchit le Rhône à Chasse-sur-Rhône par le raccordement sud (si l’on prend l’hypothèse d’un parcours par la rive gauche du fleuve, plus peuplée), poursuit jusqu’à Saint-Etienne par la vallée du Giers : Givors, Rive-de-Giers, Saint-Chamond.

    Si l’itinéraire Grenoble-Saint-Etienne par Lyon affiche 188 km, celui par Saint-Rambert-d’Albon afficherait 168,5 km. L’économie serait double : l’absence de rupture de charge à Lyon Part-Dieu ; un kilométrage diminué de 19,5 km (10,4 %) avec un meilleur profil général et un bien moindre engorgement.

    D’autre part, un tel service Grenoble-Saint-Etienne direct permettrait de desservir, outre Voiron et Rives, cités actives, la plaine de la Bièvre avec Izeaux et ses entreprises, l’aéroport de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, Beaurepaire. La communauté de communes Entre Bièvre et Rhône compte 70.000 habitants. Saint-Rambert-d’Albon, situé à l’extrême nord de la Drôme, fait partie de l’intercommunalité Porte Drôme-Ardèche qui compte 48.000 habitants. Vienne (32.000 habitants) fait partie de l’intercommunalité Vienne-Condrieu agglomération qui compte 94.000 habitants.

    Un service Grenoble-Saint-Etienne par Saint-Rambert-d’Albon présenterait enfin l’avantage de permettre aux habitants de cette moyenne vallée du Rhône d’accéder à Saint-Etienne sans avoir à faire l’aller-retour Chasse-sur-Rhône-Lyon, soit 44 km cumulés. L’avantage sur cette section de voir deux fois le même paysage (principalement une autoroute) durant le même voyage n’est pas apprécié de tous. Aucune ligne régulière d’autocar ne relie Vienne à Saint-Etienne.

    Vienne, isolée de Saint-Etienne pourtant proche

    L’itinéraire ferroviaire direct Vienne-Saint-Etienne avec transit par le pont de Chasse-sur-Rhône affiche 50,5 km environ contre près de 95 km (avec correspondance) par Lyon Part-Dieu. Si Lyon Part-Dieu est encombrée, c’est aussi que les gestionnaires du réseau ont tout fait pour y concentrer les flux en démaillant le réseau historique et en compliquant (ou interdisant) les itinéraires par transport public pour les populations n’ayant pas le privilège d’habiter dans les grands centres urbains.

    Reste l’état de la ligne Saint-Rambert-d’Ambon – Rives. Il est ce que les technocrates jacobins ont décidé qu’il soit, par strabisme parisianiste, obsession centralisatrice, ignorance de la géographie physique et humaine, incapacité d’anticipation et soumission au lobby routier : une ruine.

    La ligne a perdu tout service voyageurs dès juillet 1939, un an et demi après la nationalisation des réseaux ferroviaires qui était censée les remettre en ordre. Le fret a été éliminé dans la partie orientale Izeaux-Beaucroissant (2,5 km) en mai 1967, interdisant l’accès à la ligne depuis l’est et Grenoble ; de Beaurepaire à Izeaux (29,5 km) en 1989 ; de Saint-Rambert-d’Albon à Beaurepaire (22 km) en mars 2015. Les élus de la région de Beaurepaire demandent instamment la réouverture au fret de cette dernière section. En janvier 1972, la section Beaurepaire-Izeaux était administrativement déclassée. Ne demeure à Beaucroissant qu’un court embranchement pour granulats.

    On notera enfin que lors d’un grave incident interrompant la ligne Grenoble-Lyon au-delà de Saint-André-le-Gaz, il arrive que des TER Grenoble-Lyon soient détournés par Chambéry, Culoz et Ambérieu, soit une promenade de 201 km au lieu de 129 km. Par Saint-Rambert-d’Albon, l’itinéraire Grenoble-Lyon afficherait 148,5 km…

    L’existence d’itinéraires alternatifs est une des conditions de la robustesse d’un réseau. Et la force d’une chaîne est celle de son maillon le plus faible.

    https://raildusud.canalblog.com/2025/05/saint-rambert-d-albon-grenoble-ce-potentiel-itineraire-de-maill

    #train #réseau_ferroviaire #France #Lyon #Grenoble #infrastructure #alternative

  • Un #TGV au-dessus du vide, symbole d’un réseau ferré vulnérable aux #intempéries

    De violentes intempéries ont causé l’affaissement d’un talus sur lequel circulait un TGV dans le Sud-Ouest, sans conséquence pour ses passagers. L’épisode illustre l’exposition du réseau ferré aux effets du changement climatique.

    Un train au-dessus du vide sur plusieurs mètres : les images de l’incident ferroviaire survenu lundi 19 mai dans le Lot-et-Garonne sont impressionnantes. Vers 20 h 30, les 508 passagers du TGV Paris-Toulouse ont ressenti « une légère secousse » avant l’arrêt du train. Et pour cause, les #pluies diluviennes qui ont causé d’importantes #inondations dans le Sud-Ouest avaient fait déborder un petit cours d’eau proche des rails, aux abords de la commune de #Tonneins (Lot-et-Garonne), emportant le ballast — amas de pierres soutenant les rails — sur une dizaine de mètres.

    Le train, qui roulait au ralenti, selon SNCF Réseau, s’est arrêté alors que les #rails ne touchaient plus le sol. « On a frôlé la catastrophe, les voies étaient à nu et le TGV en suspension », a témoigné auprès de l’Agence France-Presse le maire de la commune, Dante Rinaudo. Aucun blessé n’a heureusement été à déplorer.

    « Il n’y a pas eu de déraillement formel. Le train est resté dans l’axe, même si les roues ne touchaient plus le rail à certains endroits », précise SNCF Réseau à Reporterre. La circulation des trains restera coupée entre Agen et Marmande pendant « au moins plusieurs jours » et perturbée mardi 20 mai sur l’axe Bordeaux-Toulouse. « Il va falloir attendre que le TGV soit dégagé pour finaliser le diagnostic », déclare le représentant de SNCF Réseau.

    Des #dégâts « à des endroits où on ne s’y attend pas »

    À l’image de celle-ci, la SNCF comptabilise 7 000 km de voies en #zone_inondable, par ruissellement ou débordement. Et le #réseau_ferré est, de manière générale, particulièrement vulnérable aux effets du dérèglement climatique, qui cause une hausse des températures tout en multipliant les épisodes météorologiques extrêmes. Pour la SNCF, le défi technique est colossal : voies inondées, vents violents déstabilisant les trains, chutes d’arbres, éboulements, surchauffe de rails, incendies, fragilisation des ponts, défaillance de l’alimentation électrique en cas de canicule ou de tempête...

    « Les #aléas_climatiques sont énormes. Ils détruisent régulièrement le réseau à des endroits où on ne s’y attend pas. Cela ne fait que commencer », alertait Franck Dhersin, sénateur Horizons du Nord et ex-Monsieur transports de la région Hauts-de-France, lors d’une conférence de l’Association française du rail, le 8 octobre 2024.

    Les retards dus aux intempéries ont augmenté de 35 % entre 2011 et 2023 et le nombre de trains supprimés pour cette cause a été multiplié par cinq, selon une étude de la SNCF. Cela représente 1 500 trains par an, soit une journée d’exploitation, selon les chiffres de SNCF Réseau, qui dépense 30 à 40 millions d’euros par an pour réparer les dégâts causés par les aléas climatiques.

    Le dérèglement climatique implique aussi une explosion des #coûts de #maintenance. « Notre premier problème, c’est l’effet insidieux du changement climatique sur la végétation. La #forêt se dégrade rapidement, les insectes ravageurs sont plus résilients, ils attaquent la forêt et les arbres tombent sur les voies », a souligné Alain Quinet, directeur général exécutif de SNCF Réseau, le 20 mai devant un parterre d’experts des #transports, réunis au Conseil économique social et environnemental à l’occasion de la conférence de financement des transports.

    Des moyens colossaux nécessaires

    L’entreprise qui a dû renoncer au #glyphosate pour désherber, a vu ses frais de traitement de la végétation passer de 90 millions à 230 millions d’euros par an en dix ans. « Les perturbations du #cycle_de_l’eau » sont la seconde grande menace, dit Alain Quinet.

    Dans une note sur le sujet, SNCF Réseau estime que l’infrastructure est « à priori résiliente à l’horizon 2040-2050 », mais pour la suite, « l’ensemble du catalogue technique actuel doit être réexaminé et mis à jour ». Des moyens colossaux seront nécessaires à long terme, notamment pour déplacer les voies qui se situent dans les zones touchées par la montée des eaux, comme c’est déjà le cas de celle reliant Montpellier à Perpignan.

    Face à ce constat largement documenté, la charge revient désormais à l’État de lancer et financer un plan d’adaptation du réseau, notamment dans le cadre du contrat de performance État-SNCF Réseau, justement en cours de négociation. « Il faut qu’on se prépare, malheureusement, à ce que ce genre de problème climatique se renouvelle », alerte le ministre des Transports, Philippe Tabarot, auprès de Reporterre. « On a besoin de financements », dit-il, reconnaissant que « les arbitrages budgétaires n’ont pas été en faveur des transports ces dernières années, c’est le moins qu’on puisse dire »

    Déjà menacé d’« effondrement » en raison de sa vétusté, le réseau ferré français nécessite donc, plus que jamais, un sursaut politique. C’est en tout cas le consensus qui semble animer les observateurs de tous bords.

    https://reporterre.net/Un-TGV-au-dessus-du-vide-symbole-d-un-reseau-ferre-vulnerable-aux-intemp
    #train #réseau_ferroviaire #changement_climatique #infrastructure #vulnérabilité

  • 17 mai 1994 : l’embargo de l’ONU sur les ventes d’armes au régime génocidaire rwandais violé par la France

    Le 17 mai 1994, au 40e jour du génocide des Tutsis au Rwanda, l’ONU impose un embargo sur les armes. La France a malgré tout maintenu son soutien au gouvernement rwandais génocidaire notamment via des livraisons d’armes. Aujourd’hui, deuxième exportatrice d’armes au monde, Paris poursuit sa coopération militaire et policière avec des régimes criminels. La classe politique française continue de se déshonorer de manière décomplexée en soutenant un génocide annoncé, proclamé et internationalement toléré : celui des Palestinien-nes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/12/29/responsabilites-francaises-dans-le-genocide-des-tutsis-au-rwanda-les-rescape-es-tutsi-es-survie-la-ldh-et-la-fidh-se-pourvoient-en-cassation-dans-lenquete-menee-sur-les-faits-de-bise/#comment-67138

    #france #rwanda #genocide

  • The Unbearable Pain of Leaving Gaza - by Abubaker Abed

    https://www.dropsitenews.com/p/abubaker-abed-journalist-leaving-gaza

    The night before I traveled it was bleak and cold. I didn’t sleep. Explosions and bombs lit up the dark sky. Apache helicopters hovered low nearby and opened continuous fire. My mother was asleep beside me, staying as close as possible after I begrudgingly decided to leave Gaza for the first time in my life. Before coming to a decision, I had long and painful discussions with her and other family members and friends.

    It was an impossible choice, the most difficult one I have ever had to make—to leave home at the height of the genocide. It was April 15th. I was to travel the next morning.

    I was totally against leaving until my mother told me, “If you stay, you’ll harm your family because they will bomb you with us and your brothers will be hurt. You should leave.” I never imagined hearing such words from my mother. I was devastated and broke down into tears. The thought that I would pose a danger to my family filled me with the deepest sorrow, pain, and no small degree of remorse. It was the most difficult moment of my life.

    #gaza
    #palestine

  • Antideutsch’ contre anti-impérialistes
    https://laviedesidees.fr/Antideutsch-contre-anti-imperialistes

    En #Allemagne, le #conflit_israélo-palestinien divise notamment les sympathisants et militants de la #gauche radicale. Parmi eux, le courant « anti-allemand » se distingue par son soutien inconditionnel à l’État d’Israël et une critique de l’anti-impérialisme majoritaire à gauche.

    #International
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250513_antideutsch.pdf

  • Mise à jour du lundi 19 mai 2025 : des dizaines de morts dans les bombardements israéliens qui se poursuivent à Gaza
    20 mai 2025| - IMEMC News
    https://imemc.org/article/monday-update-dozens-killed-in-ongoing-israeli-bombing-in-gaza

    Lundi, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements et ses tirs d’artillerie sur différentes parties de la bande de Gaza dévastée, affamée et assiégée, tuant et blessant des dizaines de Palestiniens, dont des enfants et des femmes.

    Dix civils, dont six enfants, ont été tués lundi soir lors d’une frappe aérienne israélienne visant des zones du centre et du sud de Gaza.

    Selon des rapports, trois civils ont été tués et plusieurs autres blessés lorsqu’un drone israélien a frappé un groupe de familles déplacées dans la région d’Al-Masha’la, au sud de Deir al-Balah, dans le centre de Gaza. Les secours se sont précipités sur les lieux et ont transféré les blessés et les morts à l’hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah.

    De plus, quinze Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lorsque l’armée a bombardé une station-service à l’ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza.

    Lors d’une autre attaque, une mère et ses six enfants ont été tués lorsqu’un missile israélien a frappé une tente appartenant à la famille Kassab, déplacée à Mawasi Rafah, dans la région la plus méridionale de Gaza. Leurs corps ont été transportés à l’hôpital Nasser de Khan Younis.

    En outre, les forces d’occupation israéliennes ont bombardé les générateurs de l’hôpital indonésien dans le nord de Gaza, coupant complètement l’électricité. Cette interruption met en danger la vie des blessés et des malades qui reçoivent des soins.

    Dix Palestiniens ont également été tués et de nombreux autres blessés lorsque l’armée a bombardé une école abritant des familles déplacées dans le quartier de Daraj, à l’est de la ville de Gaza.

    Lundi, au moins 126 Palestiniens, dont des enfants et des femmes, ont été tués et des dizaines d’autres blessés lors d’attaques israéliennes dans l’enclave côtière.

    Lundi, les autorités israéliennes ont libéré dix détenus palestiniens de Gaza.
    Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a rapporté que ses équipes avaient facilité leur libération, les transférant du point de passage de Kerem Shalom à l’hôpital Al-Aqsa Martyrs. Le CICR a également coordonné avec leurs familles pour les réunir.
    L’organisation a souligné son rôle régulier dans l’aide au transfert des détenus libérés vers Gaza, en assurant leur arrivée dans les hôpitaux en coordination avec le ministère de la Santé. Des examens médicaux, des vêtements et des produits d’hygiène ont été fournis pour faciliter leur retour dans la société.
    Début mai, le nombre de détenus palestiniens détenus par Israël dépassait les 10 100, dont 37 femmes, plus de 400 enfants et 3 577 détenus administratifs (détenus sans inculpation ni procès).
    Parmi eux, 1 846 détenus de Gaza sont classés par les autorités israéliennes comme « combattants illégaux ». Ce chiffre ne tient pas compte de tous les détenus de Gaza, en particulier ceux détenus dans des camps militaires.

    Six camions d’aide humanitaire sont entrés lundi à Gaza par le point de passage de Karem Abu Salem (Kerem Shalom), au sud-est de Rafah.
    Les camions, qui transportaient des compléments alimentaires pour les enfants, ont été livrés à des organisations affiliées à l’ONU. Il s’agit de la première aide autorisée depuis la fermeture des points de passage frontaliers de Gaza par Israël le 2 mars.
    Tom Fletcher, coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, a qualifié cette aide limitée de « goutte d’eau dans l’océan des besoins urgents ».
    Il a souligné la nécessité d’autoriser l’entrée de quantités beaucoup plus importantes d’aide à Gaza à partir de mardi matin.
    Gaza a besoin de l’entrée quotidienne de 600 camions transportant des denrées alimentaires et de 50 camions de carburant pour répondre aux besoins des habitants qui souffrent de famine en raison du blocus et du conflit en cours.

    Les ministres des Affaires étrangères de 22 pays, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon et l’Australie, ont appelé lundi Israël à autoriser « pleinement et immédiatement » l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza sous la supervision des Nations unies et des organisations non gouvernementales.

    Une déclaration commune publiée par le ministère allemand des Affaires étrangères a souligné que l’ONU et les agences humanitaires « ne peuvent pas soutenir » le nouveau mécanisme mis en place par Israël pour acheminer l’aide à Gaza.
    Le président français, ainsi que les Premiers ministres britannique et canadien, ont averti qu’ils ne resteraient pas « les bras croisés » face à ce qu’ils ont qualifié d’« actions honteuses » du gouvernement israélien dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ils ont laissé entendre qu’ils prendraient des « mesures concrètes » si Israël ne mettait pas fin à ses opérations et ne facilitait pas l’entrée de l’aide humanitaire.

    Depuis le 7 octobre 2023, Israël a tué au moins 53 486 Palestiniens, dont plus de 15 626 enfants, 9 808 femmes et 245 journalistes, et fait plus de 121 398 blessés, principalement des femmes et des enfants, dans toute la région côtière. Ces chiffres ne sont pas définitifs, car de nombreuses victimes sont toujours prisonnières des décombres ou bloquées dans des zones inaccessibles aux équipes de secours.

    #Bilan #Génocide

    • Dernières informations au matin du mardi 20 mai 2025, 05h38 BST
      | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-326

      - Au moins 50 personnes ont été tuées dans des attaques israéliennes à Gaza depuis les premières heures de mardi, le bilan d’un bombardement israélien sur une maison à Jabalia, dans le nord de Gaza, s’élevant à neuf morts.

      – L’armée israélienne a déclaré sur X avoir abattu un drone qui traversait la frontière entre l’Égypte et Israël et tentait de « faire passer des armes » dans la nuit.

      – Au moins 10 personnes ont été tuées dans un bombardement qui a visé l’école Musa Bin Nusair, qui abritait des Palestiniens déplacés, dans la ville de Gaza, selon Al Jazeera Arabic

      – Une autre frappe israélienne sur une station-service dans le camp de réfugiés de Nuseirat a tué au moins 15 personnes

      – Le Canada, la France et le Royaume-Uni menacent de sanctions Israël s’il ne met pas fin à sa nouvelle offensive militaire à Gaza et ne lève pas les restrictions sur l’aide humanitaire

      – ONU Femmes affirme qu’en moyenne, une fille et une femme sont tuées toutes les heures par les attaques israéliennes, et que plus de 28 000 femmes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre en 2023.

      #Bilan #Génocide

  • Tamar Kintsurashvili : « En Géorgie, nous menons des recherches sur la désinformation, notamment des études sur la désinformation sexiste »

    L’activiste géorgienne Tamar Kintsurashvili est la fondatrice, directrice exécutive de Media Development Foundation (MDF) et rédactrice en chef du portail en ligne de vérification des faits (fact-checking) Myth Detector. Son principal domaine d’expertise est la recherche sur les discours de haine, la propagande anti-occidentale et la désinformation, y compris les contenus préjudiciables fondés sur l’identité sexuelle, bien qu’elle ait une grande expérience de la création et de la mise en œuvre de politiques en matière de droits de l’homme en Géorgie. Autrice de nombreuses publications sur la mobilisation anti genre et anti-LGBTQI, la propagande anti-occidentale, la guerre de l’information russe, Tamar Kintsurashvili enseigne également l’éthique des médias et les méthodes de recherche sur la propagande à l’université d’État d’Ilia.

    https://www.50-50magazine.fr/2025/05/15/tamar-kintsurashvili-en-georgie-nous-menons-des-recherches-sur-la-desi

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