• #Pesticides : l’épidémie silencieuse des agriculteurs brésiliens - Agriculture - Rio+20 - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,rio___,agriculture,pesticides_epidemie_silencieuse_agriculteurs_br

    Maux de tête, vomissements, insomnies, cas de dépressions ou de suicides... Breno Braga connait les symptômes par coeur. Médecin à Nova Friburgo, au Nord de Rio de Janeiro, il ne compte plus le nombre d’agriculteurs victimes d’intoxications aux pesticides qui ont franchi la porte de son cabinet depuis 10 ans.

    C’est une réalité moins glorieuse du miracle agricole brésilien : avec 1 milliard de litres de pesticides pulvérisés chaque année sur ses cultures, soit 5 litres par habitant, le Brésil est le premier consommateur de pesticides au monde. D’après une étude publiée par l’Agence nationale de vigilance sanitaire (Anvisa), la vente de pesticides sur le territoire national a brassé 7 milliards de dollars en 2010, autrement dit 10% du marché mondial. Résultat d’une politique qui a fait du recours aux substances chimiques une condition nécessaire à l’accomplissement de sa révolution agricole. « Dans les années 70, l’Etat brésilien a publié un décret obligeant les agriculteurs à consacrer une partie de leur crédits agricoles à l’achat de pesticides, sans que ce geste ne s’accompagne de la formation nécessaire au maniement de ces substances potentiellement dangereuses », explique Armando Meyer, directeur de l’Institut d’Etudes en santé publique à l’Université fédérale de Rio.

    #agrobusiness #santé #Brésil

  • Grosse fatigue (Le Village des NRV)
    http://levillagedesnrv.20minutes-blogs.fr/archive/2012/09/30/grosse-fatigue.html

    Une étude fondée sur des données recueillies entre 2000 et 2009 par National Center for Health Statistics a permis d’établir que désormais même s’il est très sous-estimé le suicide s’est accru de 15% et est devenu la première cause de mort violente aux US(a) loin devant les accidents de transport en net recul de 25%, l’empoisonnement ou les homicides. (1)
    En 2009, 39 000 étasuniens se sont donné la mort. En progrès mais loin de la performance de la Fédération de Russie avec 60 000 suicides par an (chiffres de 2003) pour près de deux fois moins d’habitants.
    La détresse sociale aux US(a) peut se mesurer selon un autre indicateur, la baisse de l’espérance de vie, particulièrement parmi les couches sociales défavorisées.
    De leur 14ème rang dans le classement mondial pour l’espérance de vie en 1985, les US(a) ont chuté au 41ème en 2010. Pour la première fois dans leur histoire, à statut éducationnel égal et faible, une femme blanche vivra moins longtemps que sa concitoyenne de peau noire. Parmi les facteurs de cette involution, obésité, tabagisme, abus de médicaments et de drogues certes mais réduction de l’accès aux soins médicaux en parfaite corrélation avec l’amplification des profits engrangés par la fraction des 1% les plus riches et la réduction de leurs contributions fiscales.

    • Moi c’est justement la prise en compte de l’autre indicateur, « la baisse de l’espérance de vie, particulièrement parmi les couches sociales défavorisées » qui m’énerve.

      On ne cesse de nous rebattre les zoreilles de l’allogement de la durée de vie, laquelle aurait pour corollaire le « travailler plus longtemps ». Où sont les chiffres de l’INSEE attestant de cette baisse de l’espérance de vie liée à des conditions économiques déplorables, mais aussi sanitaires. ET on ne parle pas de la prolifération des cancers de la génération pesticide (40/60ans) où ça tombe comme des mouches.

      Mer-deuuuuuuu