• La couche d’ozone en bonne voie pour se reconstituer en quatre décennies, selon l’ONU
    https://www.francebleu.fr/infos/environnement/la-couche-d-ozone-se-reconstitue-mais-pourrait-etre-menacee-par-la-geo-in

    Une résorption qui n’a rien du hasard, mais est dû à la coopération internationale : "L’élimination progressive de près de 99 % des substances interdites qui détruisent l’ozone a permis de préserver la #couche_d'ozone et contribué de façon notable à sa reconstitution dans la haute stratosphère et à une diminution de l’exposition humaine aux rayons ultraviolets (UV) nocifs du soleil", notent les experts mandatés par l’ONU. Le trou de la couche d’#ozone a été créé par la pollution d’origine humaine, particulièrement par les chlorofluorocarbures (#CFC) autrefois émis par de nombreux réfrigérateurs. Le Protocole de Montréal (Canada), signé en 1987 et ratifié par 195 pays, a fortement réduit la quantité de CFC dans l’atmosphère. [...]

    Le rapport met toutefois en garde contre des projets de #géo-ingénierie solaire destinés à limiter le réchauffement climatique, qui pourraient avoir des effets indésirables. Ces projets consisteraient à ajouter intentionnellement des particules dans la stratosphère pour renvoyer une partie des rayons du soleil. Un de ces projets consisterait notamment à injecter une quantité considérable de particules de soufre dans la couche supérieure de l’atmosphère.

    Ces technologies reproduiraient les effets d’une éruption volcanique, similaire à celle du Pinatubo aux Philippines en 1991, qui avait abaissé la température de 1°C. Or le niveau d’ozone a été affecté pendant les années qui ont suivi, remarque John Pyle, co-président du panel scientifique qui travaille sur l’ozone pour le compte de l’ONU. Une injection de particules dans l’atmosphère « pourrait avoir pour conséquence une grave baisse du niveau de l’ozone », met-il en garde. « Il y a beaucoup d’incertitudes », selon lui.

  • Une histoire de « résilience » en tant que marqueur des discriminations sociales.

    Comment la ville de Phoenix lutte contre des rues à 80 degrés
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/a-phoenix-sous-le-feu-du-rechauffement-climatique-7000297.php

    Avec plus de 40 degrés attendus ce mardi à Paris, la capitale a activé le niveau 3 de son “plan canicule” : ouverture de parcs et jardins la nuit, mise en place de fontaines temporaires et de brumisateurs, etc. Des mesures d’urgence, qui n’adapteront pas Paris à des changements durables. Aux États-Unis, la ville de Phoenix, qui détient les records de chaleur du pays, a développé des techniques de pointe pour vivre sous des chaleurs extrêmes. Et ça fonctionne. Mais seulement dans les quartiers les plus favorisés. Reportage.

    https://justpaste.it/3f9us

  • #Climat : « Certaines des #technologies envisagées pour maintenir habitable la Terre relèvent du #cauchemar »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/05/29/climat-certaines-des-technologies-envisagees-pour-maintenir-habitable-la-ter

    Sur le front du climat, l’information la plus frappante de ces derniers jours n’est ni la sécheresse qui s’installe en France, ni la succession des canicules qui ont mis plusieurs semaines durant des dizaines de millions d’Indiens et de Pakistanais au seuil de l’invivable. Non : l’actualité climatique la plus inquiétante de ces dernières semaines est la création, au sein du Forum de Paris sur la paix, de la #Commission_mondiale_sur_la_gouvernance_des_risques_liés_au_dépassement_climatique. Le lancement de ses travaux, le 17 mai, est passé inaperçu en France, où seul Le Monde, sous la plume d’Audrey Garric, en a rendu compte. Son mandat devrait pourtant retenir toute notre attention.

    La quinzaine de membres de cette commission – anciens commissaires européens, chefs d’Etat ou ministres de pays du Nord et du Sud, diplomates de haut niveau, etc. – se pencheront sur des problématiques qui n’ont jusqu’ici jamais été examinées à un tel niveau. Cette fois, il est officiellement question de réfléchir aux conditions de déploiement de techniques de #géo-ingénierie – c’est-à-dire des méthodes de modification climatique à grande échelle –, non seulement sur leur faisabilité, leurs bénéfices et leurs risques, mais aussi leur gouvernance.

    Le simple fait que ces techniques soient aujourd’hui officiellement mises à l’agenda devrait susciter une profonde inquiétude . Cela signifie d’abord que l’espoir s’estompe de voir le climat terrestre préservé d’une dérive catastrophique. Ensuite, la radicalité de certaines solutions envisagées pour maintenir l’habitabilité d’une Terre surchauffée donne à comprendre la gravité de la situation. Certaines de ces technologies relèvent d’un cauchemar dystopique inimaginable il y a seulement quelques années. Elles sont désormais sur la table – pas encore celle de la diplomatie de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, mais au moins dans son antichambre.

    Un tabou tombé

    « Si la réduction considérable et rapide des émissions doit être l’objectif central de toute politique climatique, l’action collective contre le [réchauffement] doit prendre en compte l’ensemble des réponses possibles pour réduire activement les risques, explique ainsi la nouvelle commission dans sa présentation. Ces options comprennent des mesures d’adaptation considérablement élargies pour réduire la vulnérabilité climatique, l’élimination du carbone pour retirer le dioxyde de carbone de l’atmosphère, et éventuellement la géo-ingénierie solaire pour refroidir la planète en réduisant le rayonnement solaire entrant. »

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    • Pour documenter le sujet :

      Communiqué de presse du Forum de Paris sur la paix

      https://parispeaceforum.org/co%20mmuniques-de-presse/lancement-dune-commission-mondiale-sur-la-gouvernance-des-risques-l

      La page de la commission mondiale sur la gouvernance des risques liés au dépassement climatique (climate overshoot commission) :

      https://www.overshootcommission.org

      Les membres de la commission :
      https://www.overshootcommission.org/commission

      Et à la manœuvre derrière la #dystopie, on retrouve un certain Pascal Lamy, président du forum de Paris sur la paix et ancien directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce que l’on ne présente plus.

    • tabou tombé

      La simple évocation de la géo-ingénierie solaire fait tomber un tabou. Ce principe, proposé en 2006 par le chimiste de l’atmosphère Paul Crutzen, consiste à injecter dans la haute atmosphère des particules aérosols destinées à occulter une part de la lumière du Soleil. Et à faire ainsi baisser le thermomètre mondial. Mais il y aurait un prix à cet endiguement artificiel des températures. Envois réguliers de dizaines de milliers de ballons dans la stratosphère pour y brûler du soufre et y disperser ainsi des particules sulfatées, ou encore déploiement d’une gigantesque flotte d’avions gros-porteurs destinés à larguer chaque année des millions de tonnes de particules à plus de 10 kilomètres d’altitude.
      Sans compter les effets collatéraux prévisibles : perturbation des moussons, baisses locales des précipitations, altération de courants marins, pollution atmosphérique accrue par la retombée des particules fines de la haute atmosphère, etc. Ce « bouclier » n’aurait de plus aucun effet sur l’acidification des océans.

      Perdre le bleu du ciel

      Surtout, il nous mettrait dans une situation dangereuse : qu’au bout de quelques décennies, il devienne impossible, pour cause de guerre ou de crise économique, par exemple, de poursuivre les opérations complexes et coûteuses d’injection de particules dans la stratosphère et les températures remonteraient presque aussitôt, à une vitesse vertigineuse, rendant illusoire toute possibilité d’adaptation. Le rêve démiurgique de contrôle du climat placerait de facto l’humanité dans une situation inédite de dépendance vitale à l’accélération technique.
      Ces questions sont débattues dans la communauté scientifique depuis une quinzaine d’années. Les idées qui dominent sont généralement que la géo-ingénierie solaire est à proscrire, mais que des travaux doivent néanmoins être poursuivis, pour le cas où une aggravation abrupte du réchauffement ne rende la situation intenable.

      En décembre 2008, au congrès d’automne de l’American Geophysical Union, une table ronde de chercheurs en sciences du climat était organisée sur ce thème. Etaient abordés la science climatique stricto sensu, les résultats des modèles climatiques simulant le déploiement de géo-ingénieries solaires, mais aussi les problèmes posés par la gouvernance de tels systèmes, problématiques qui occuperont la nouvelle commission. Qui aurait la main sur le thermostat de la planète ? Certains pays pourraient-ils déployer unilatéralement de telles technologies ? Comment seraient indemnisés ceux qui auraient à pâtir des conséquences d’une telle volonté de contrôler le climat planétaire ?

      Au terme de la discussion, le physicien de l’atmosphère Alan Robock (de l’université Rutgers, dans le New Jersey), l’un des meilleurs spécialistes du sujet, fit remarquer que la géo-ingénierie changerait aussi la couleur du ciel. Il perdrait son bleu profond pour devenir blanchâtre. « Il faudra qu’on m’explique comment indemniser les milliards d’humains qui seraient privés de la couleur bleue du ciel », ajouta M. Robock. Qui pouvait penser que cette plaisanterie amère pourrait être mise, à peine quinze ans plus tard, à l’agenda des réflexions de distingués diplomates et anciens chefs d’Etat ?
      https://justpaste.it/8fkcy

      #climat #géo-ingénierie_solaire #accélérationnisme

  • Bonnes feuilles : « Ils voulaient refroidir la Terre »
    https://theconversation.com/bonnes-feuilles-ils-voulaient-refroidir-la-terre-160317

    Nous publions un extrait du polar que l’économiste Christian de Perthuis vient de faire paraître aux éditions Librinova. « Ils voulaient refroidir la Terre » aborde la thématique de la géo-ingénierie, ce terme qui désigne l’ensemble des technologies, plus ou moins étonnantes, promettant de contrer le dérèglement climatique. Une manière fictionnelle et originale d’évoquer un sujet scientifique très débattu. Dans ce passage, extrait du chapitre 13, le héros évoque son parcours et les recherches du Professeur Dubbo retrouvé mort.

    #climat #hubris #géo-ingénierie #auteur·rices #édition #fiction #littérature

  • La #géo-ingénierie au secours du #climat ?
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/la-geo-ingenierie-au-secours-du-climat_3605589.html

    La géo-ingénierie, ce sont les techniques de manipulation du climat pour combattre le réchauffement climatique. Kelly Wanser, experte en la matière pour l’ONG Silver Lining, a étudié les techniques applicables dans les prochaines années : parmi elles, le contrôle du rayonnement solaire atteignant la Terre. Aux Philippines, quand le volcan Pinatubo est entré en éruption, il a lâché des tonnes de dioxyde de soufre dans la stratosphère. C’était en 1991. Ces particules ont reflété la lumière du Soleil vers l’espace. En dix-huit mois, la planète s’est refroidie de 0,5°C.

    Des chercheurs d’#Harvard se sont inspirés de cette histoire pour créer le projet Scopex, financé par #Bill_Gates. Le but : envoyer un ballon à haute altitude pour disperser des particules chimiques et voir comment elles affectent l’atmosphère. Mais le projet est controversé, car on craint des ouragans et des sécheresses. Le projet de Silver Lining est d’utiliser des bateaux pour pulvériser des cristaux de sel marin vers les nuages, ce qui permettrait de les modifier, mais aussi réduire les émissions de C02 ou bien encore affaiblir les ouragans.

    #capitalisme ou la #mort

    • Bill Gates Is Funding a Chemical Cloud That Could Put an End to Global Warming
      https://interestingengineering.com/bill-gates-is-funding-a-chemical-cloud-that-could-put-an-end

      Avec donc quelques petits inconvénients potentiels,

      Basically, planes would fly at high altitudes, spraying millions of tons of particles around the planet to create a massive chemical cloud that would cool the surface. However, do not get too excited yet. The technology is not officially ready but is coming close. Even more so, the process could go on to affect regional weather patterns. Even more so, it could potentially eradicate the blue sky.

    • https://www.wedemain.fr/inventer/pour-rafraichir-le-climat-ces-ingenieurs-veulent-bloquer-la-lumiere-du-sole
      Pour rafraichir le climat, ces ingénieurs veulent bloquer la lumière du Soleil

      Au Nouveau-Mexique, les géo-ingénieurs du projet Scopex envisagent d’injecter des particules en altitude, à la manière d’une éruption volcanique, pour atténuer la luminosité des rayons du soleil, et ainsi rafraichir le climat.
      Imaginez un ballon qui s’élève à 20  km d’altitude pour lâcher des particules censées agir sur la lumière et la chimie de l’atmosphère. Objectif ultime  : injecter des poussières dans la haute atmosphère afin d’atténuer la luminosité des rayons du Soleil sur la Terre. Science-fiction ? Non, l’expérience a bien été envisagée au Nouveau-Mexique par des géo-ingénieurs en 2019, mais aucune date n’a encore été dévoilée.

      Cette “expérience de perturbation stratosphérique contrôlée” (Scopex) doit être menée par un chimiste et un physicien de l’université de Harvard (Massachusetts), Frank Keutsch et David Keith, sous la supervision d’un comité consultatif indépendant. D’un coût de 3  millions de dollars, elle est financée par des fondations privées et des milliardaires, notamment Bill Gates, dans le cadre d’un programme de recherche sur la gestion du rayonnement solaire.

      L’ambition de Scopex est de rafraîchir le climat à la manière d’une grosse éruption volcanique en injectant des aérosols, de la pollution en somme. Après avoir pensé au soufre, l’équipe envisage de libérer de petits panaches de carbonate de calcium. Mais ce n’est qu’un début. Car, selon les climatologues, la seule façon de connaître les effets d’une action sur le climat est de la déployer à vaste échelle, sur plusieurs décennies. Or dans le cas de ces injections de particules dans la stratosphère, les travaux de modélisation laissent présager d’importants dégâts collatéraux   : sécheresses en Afrique, perturbation des moussons en Asie…

      À lire aussi : La science peut-elle sauver le climat ?
      Menace sur la couche d’ozone

      Olivier Boucher, directeur de recherche au CNRS, travaille entre autres sur la géo-­ingénierie. Il estime qu’il faudrait “injecter de l’ordre de 3  millions de tonnes de soufre par an pour refroidir d’un degré” l’atmosphère. Il faudrait également que ces injections soient permanentes. Car les aérosols, comme le soufre et le carbonate de calcium, possèdent des durées de vie dans l’atmosphère bien plus courtes que les gaz à effet de serre. Risque supplémentaire  : les particules injectées dans la stratosphère pourraient attaquer la couche d’ozone.

      Dès août  2019, environ 40 fondations et ONG ont signé une lettre ouverte adressée aux huit membres du comité consultatif du projet Scopex pour leur demander de retirer leur participation. De précédentes tentatives d’injection de particules dans la stratosphère, comme le projet Spice au Royaume-Uni en 2011, ont déjà été annulées devant le tollé provoqué.

  • Des milliardaires rêvent d’îles artificielles indépendantes pour échapper au réchauffement
    https://reporterre.net/Des-milliardaires-revent-d-iles-artificielles-independantes-pour-echappe

    Le TSI remonte à 2008. Il naît sous l’impulsion de #Patri_Friedman, petit-fils du célèbre économiste Milton Friedman, dont les ouvrages comme #Capitalisme et liberté et La liberté du choix ont nourri Ronald Reagan, Margaret Thatcher et les néolibéraux actuels. Bien vite s’y associe une des plus grosses fortunes de la #Silicon_Valley : Peter Thiel. Cofondateur du système de paiement électronique PayPal, le milliardaire est notoirement opposé à toute intervention étatique dans l’économie. De tous les entrepreneurs de la Silicon Valley, il est le seul à avoir publiquement appelé à voter Donald Trump. En outre, il fait partie des plus importants financeurs du #transhumanisme, car selon lui, « il est impossible de fixer a priori les limites de notre durée de vie ».
    Tous les volets pratiques de la vie sur des îles artificielles

    Depuis, le #TSI a consolidé ses principes — via des podcasts de consultants hérauts du #néolibéralisme — et les besoins concrets du projet. Sur le forum, les chefs d’entreprise intéressés par le TSI discutent de tous les volets pratiques de la vie sur des #îles_artificielles : la menace de la piraterie, l’évacuation des déchets, l’#autonomie énergétique… Jusqu’à aboutir l’an dernier à un projet concret, finalisé par la signature d’un « #recueil_d’intentions_réciproques » avec le gouvernement de la #Polynésie_française.

    #climat

    • À chaque fois, je me demande pourquoi on ne rappelle pas qu’il s’agit, avec ces histoires d’île de riches, de la lubie d’Ayn Rand dans son Atlas Shrugged (La Grève), dont le principe final est que les riches se retirent du monde, laissent le système s’effondrer, pour ensuite reconstruire la société selon leurs critères à eux.

    • Je ne sais pas, l’article évoque quand même l’appartenance au #libertarisme

      Friedman et Thiel appartiennent à une même école de pensée : le libertarisme, qui prône l’absolue indépendance des individus envers toute forme de gouvernement. Pour échapper aux normes fédérales et à l’imposition, leur vient alors l’idée de profiter des solutions techniques qu’offre la #géo-ingénierie pour construire des îles artificielles, situées en eaux internationales, afin d’échapper à toute règlementation.

    • Oui, au moins celui-ci le dit. Mais citer un « économiste » et une type qui a l’air de savoir faire de l’argent à la Silicon Valley, c’est pas la même chose que de citer comme source de cette idée cet horrible personnage qu’est Ayn Rand, ce qui rappellerait que c’est une escroquerie purement idéologique, sans aucun autres fondements qu’une tarée qui revendiquait l’égoïsme absolu tout en touchant discrètement la sécu sous un autre nom.

      Aux États-Unis, Ayn Rand est connue, et il est régulièrement dit que Atlas Shrugged y est le livre le plus influent après la Bible. Je ne sais pas pourquoi ce n’est pas systématiquement rappelé en France, où l’on préfère tourner autour du pot et balancer des références plus nobles à l’école de Chicago.

    • Ca fait aussi penser aux Georgia Guidestones....
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones

      1) Maintenez l’humanité en dessous de 500 000 000 [500 millions d’individus] en perpétuel équilibre avec la nature.
      2) Guidez la reproduction sagement en améliorant l’aptitude et la diversité.
      3) Unifiez l’humanité avec une nouvelle langue vivante.
      4) Dirigez la passion, la foi, la tradition et toute chose par l’usage de la raison et de la modération.
      5) Protégez les peuples et les nations par des lois équitables et des tribunaux justes.
      6) Laissez toutes les nations se gouverner librement, et réglez les conflits internationaux devant un tribunal mondial.
      7) Évitez les lois tatillonnes et les officiels inutiles.
      8) Équilibrez droits individuels et devoirs sociaux.
      9) Privilégiez vérité - beauté - amour - recherche de l’harmonie avec l’infini.
      10) Ne soyez pas un cancer à la surface de la Terre. Laissez de l’espace à la nature. Laissez de l’espace à la nature

      Dix commandements pour l’après-catastrophe
      Randall Sullivan, Courrier International, le 16 décembre 2009
      http://www.courrierinternational.com/article/2009/12/17/dix-commandements-pour-l-apres-catastrophe

      #Georgia_Guidestones #néomalthusianisme

    • #Peter_Thiel #Silicons
      Et en attendant, la pauvreté augmente …

      Mon cousin vit à la Silicon Valley, y bosse en journalier, il vérifie les traductions pour apple, sa femme est prof et travaille aussi. Ils n’ont pas de quoi financièrement vivre ensemble ! Lui a passé 5 ans derrière la frontière mexicaine en attendant sa carte verte, mais l’équation finale donne en résultat leur retour en France, Montpellier justement … Elle laisse ses enfants là-bas.

    • Propeller Island City Lodge Gesamtkunstwerk Hotel Berlin
      http://www.propeller-island.de/english/2/7


      L’allemand a une jolie expression pour ce gendre de discours : abgehoben décrit l’état d’un avion juste après son décollage. C’est devenu une métaphore pour des idée sans aucun rapport avec la réalité. Cet hôtel montre ce qui arrive à toutes ces idées - d’abord on les poursuit avec un enthousiasme d’évangéliste mais une fois qu’on a compris qu’elles ne tiennent pas debout on les modifie jusqu’à ce quelles disparaissent dans une réalisation très banale. Malheureusement pour Peter Thiel (et pour nous aussi) ses projets sont d’une dimension telle qu’il risque d’avoir besoin de plus longtemps que durera son existance avant d’arriver à ce résultat inexorable.

      hotel closed
      for repairs and a new concept
      für unbestimmte Zeit stillgelegt
      Info (nur Presse) 0163 - 256 59 09 / SMS

      propeller island - this means aesthetic sensation for the eye and the ear. propeller island is a pseudonym used by the german artist lars stroschen to publish his audio-visual creations. unlimited diversity, repeating nothing and copying nothing are the guiding principles here.
      the most popular result: the CITY LODGE, a habitable work of art in the heart of berlin, whose wealth of ideas never fails to attract everyone into its gravitational field and to continue inspiring guests long afterwards. a magnet for creative individuals, those weary of consumption, those who see things differently, philosophers and seekers of perspective and vision. frequented by personalities from around the globe, this vision machine is a much-desired shooting site for photo sessions and video clips. is that perhaps the reason these rooms seem so familiar to you...?

      #blabla

      Albrecht-Achilles-Straße 58, 10709 Berlin
      http://www.openstreetmap.org/node/3051896521

      #Berlin #Charlottenburg #Albrecht-Achilles-Straße #tourisme #art #aviation

    • Exemple de la méconnaissance d’Ayn Rand en France, et là j’avoue que c’est grave de chez grave !
      À la fin de l’émission de philo sur FC, Géraldine Mosna-Savoye demande à la productrice Adèle Van Reeth (censée en connaitre un rayon en matière de philo et d’idéologie)

      Haïe par certains qui voient en elle le mal incarné, elle est aussi portée aux nues par d’autres. En fait, la lire rend, au choix, euphorique ou répugne à souhait. Née il y a tout pile 113 ans, disparue en 1982, ses livres sont encore les plus lus aux Etats-Unis, après la Bible, même si elle reste pourtant une figure méconnue en France…

      Peu importe d’ailleurs car ce qu’elle a dit, fait ou pensé, imprègne l’imaginaire de notre époque, faite de capitalisme, de masse, avec l’égoïsme en porte-drapeau. Cette philosophe, Stéphane Legrand nous en fait un portrait à la fois drôle et effrayant, dans un livre paru aux éditions Nova, de qui s’agit s’agit-il Adèle ?
      – j’en sais rien.

      https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/portrait-dune-femme-capitale

    • Voir aussi:

      Doomsday Prep for the Super-Rich
      Evan Osnos, The New-Yorker, le 30 janvier 2017
      https://seenthis.net/messages/563102

      Pourquoi les millionnaires de la Silicon Valley se préparent à la fin du monde
      Xavier de La Porte, France Culture, le 28 février 2017
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/pourquoi-les-millionnaires-de-la-silicon-valley-se-preparent-la-fin-du

      Why Silicon Valley billionaires are prepping for the apocalypse in New Zealand
      Mark O’Connell, The Guardian, le 15 février 2018
      https://seenthis.net/messages/669620

      DOUGLAS RUSHKOFF « DE LA SURVIE DES PLUS RICHES »
      La Spirale, le 14 août 2018
      https://seenthis.net/messages/715011

  • Les #Apprentis_Sorciers Du #Climat
    http://www.arte.tv/guide/fr/051152-000/les-apprentis-sorciers-du-climat

    Stimuler le plancton, repeindre les toits en blanc, envoyer des miroirs dans l’espace… : des #lubies ? Non, la #géo-ingénierie. Ces techniques plus ou moins fantaisiste, visent à modifier le climat afin d’enrayer le réchauffement de la planète. Longtemps, les scientifiques se sont refusé à mentionner ce plan B parce qu’ils pensaient qu’il détournerait le monde politique du plan A (limiter les émissions de gaz à effet de serre). Autrefois décrié, il opère aujourd’hui un retour en force.

    Les recherches les plus avancées se proposent d’imiter l’effet des éruptions volcaniques en pulvérisant des particules refroidissantes dans la stratosphère. Pour l’instant, ces expériences restent confinées en laboratoire. Mais jusqu’à quand ? Aux #États-Unis, la géo-ingénierie séduit les milieux conservateurs, ceux-là mêmes qui nient le lien entre le réchauffement climatique et l’activité humaine. Cette solution présente, il est vrai, des avantages : elle évite de se mettre les industries polluantes à dos, d’imposer de nouvelles taxes, de changer nos modes de vie, et crée du #business. Mais des scientifiques prédisent des effets dévastateurs en cascade : augmentation des pluies, suppression de la mousson, désertification...

    Course à l’arme météorologique

    Ce documentaire réunit de nombreux experts, partisans ou critiques à l’égard de la manipulation du climat : scientifiques, journalistes, lobbyistes, historiens, « géo-ingénieurs », exposant placidement des projets qui font froid dans le dos… À l’aide d’un riche fonds d’archives, le film se penche sur l’histoire ahurissante de ces techniques qui ont pris leur essor durant la course à l’armement de la guerre froide, brossant au passage le portrait d’Edward Teller, qui a inspiré le docteur Folamour de Stanley Kubrick. Ce dernier pensait, notamment, régler le problème de la sécheresse californienne par une explosion nucléaire…

  • « La bataille du climat se joue maintenant, si on la perd, on perd toutes les autres » - Txetx Etcheverry :
    http://www.reporterre.net/Txtex-Etcheverry-La-bataille-du

    La réflexion nous a fait comprendre qu’il ne fallait pas aborder le problème du #climat comme problème, mais par les solutions. Les gens ne se sentent pas de prise sur le changement climatique, parce qu’il parait trop abstrait, immense et complexe, et d’autre part parce que les seules solutions envisagées jusqu’alors étaient l’accord de 200 chefs d’Etat.
    Les gens se sentent impuissants. #Alternatiba prend la question par l’autre bout : on ne dit plus qu’il faut attendre d’une grande réunion internationale la solution magique au réchauffement climatique. On dit qu’on peut faire plein de choses tout de suite, à partir des individus, des collectifs et des territoires.


    Pourquoi faire du climat la mère de toutes les luttes écologistes ? Est-ce plus important que la biodiversité, par exemple ?
    Le climat détermine tous les autres pans de la vie sur Terre, les conditions de guerre et de paix, les possibilités de maintenir une démocratie. Et la biodiversité ne résistera pas au changement climatique s’il s’aggrave encore. Tout le reste est conditionné par le climat.
    Et puis, il y a une donnée particulière dans le climat, c’est le calendrier : on a dix ou quinze ans pour empêcher de passer à des seuils d’emballement irréversibles. Certes, en biodiversité, il y a aussi un calendrier pressant et on franchit des seuils, mais il y a des choses plus ou moins réversibles, on arrive à faire revivre des sols bétonnés et pollués…
    En ce qui concerne le climat, une fois qu’on a franchi le seuil, c’est fini. Si l’on croit ce que nous disent les scientifiques, cette bataille est centrale. Si on la perd, on perd toutes les autres. Et cette bataille se joue maintenant.

    Certains reprochent à Alternatiba que son ouverture dilue sa substance radicale.
    Il faut assumer les conséquences de l’ouverture aux autres ! Quand on fait un processus très large, avec beaucoup de personnes qui n’ont jamais milité, et avec des niveaux de conscience très inégaux, il peut y avoir beaucoup de contradictions. Cela va se gérer petit à petit, par la pratique de débat collectif.
    Tout ne sera pas politiquement correct, et d’autres militants peuvent trouver qu’on ne va pas assez loin. Les polémiques autour d’Alternatiba nous reprochent de ne pas être assez anticapitaliste, d’avoir demandé des subventions à une mairie ou de frayer avec telle personne qui n’est pas recommandable...
    C’est un véritable mal en France. Dès que des mouvements sont lancés, on leur tombe dessus avec une suspicion énorme. On les accuse de ne pas être assez ceci, ou de ne pas avoir fait cela. Et du coup, on casse ces mouvements avant même qu’ils connaissent le processus de maturation qui doit les faire évoluer.
    Il y a vraiment un problème dans l’ensemble de la gauche française – et quand je dis gauche, je parle de la gauche sociale, la gauche syndicale, écologiste, altermondialiste, décroissante, libertaire… Je n’arrête pas d’entendre des polémiques entre les uns et les autres sur le niveau de pureté de décroissance, sur l’obscurantisme, sur une démarche pas encore assez écolo, etc. Les gens perdent une énergie terrible à alimenter ces polémiques au lieu de la consacrer à convaincre le reste de la population.

    Le contexte politique est cependant propice à des récupération dangereuses ou contre-productives. Comment éviter le piège de ce grand « confusionnisme » écologiste ?
    Je me poserais ce genre de questions si j’étais un mouvement massif pesant sur la réalité. Aujourd’hui, la priorité est de peser sur les choses. Notre obsession est de toucher les gens non conscientisés, de créer des dynamiques de masse et un vrai rapport de force dans la société, de porter un autre discours, de mener des campagnes gagnantes. C’est ça qui doit nous guider en premier lieu et nous aider à mûrir. Si on attend d’avoir dépassé les contradictions et d’avoir la vision parfaite pour agir, on n’agira jamais.
    S’il n’y avait pas Alternatiba, ce style de confusionnisme existerait de toute façon. Le gouvernement et les multinationales alimenteront quoi qu’il en soit les discours sur le #nucléaire, sur les #agrocarburants, sur la #géo-ingénierie, etc. Avec Alternatiba, on va aller sur près de 180 territoires différents, à la rencontre de centaines de milliers de personnes. Et ce sera avec un discours clair sur les #fausses_solutions, avec des conférences sur ces questions.

    « Ce n’est pas la conscience qui crée la pratique, mais la pratique qui crée la conscience » : vous mettez en œuvre l’adage de Saul Alinsky.
    C’est par la lutte de terrain plutôt que par les grands discours que se constitue une identité : tu peux parler très bien d’écologie, d’anticapitalisme et de société idéale, ça ne t’amènera pas grand-monde. Par contre, si une Ligne à grande vitesse doit passer dans ton jardin... Il faut accepter que les gens viennent comme ils sont, au niveau de conscience qui est le leur.


    Vous vous dites « radicalo-pragmatique » http://www.politis.fr/Bizi-la-grande-force-d-un-petit,25032.html. A Grenoble, Eric Piolle utilise la même formule. Est-ce la nouvelle ligne politique des écologistes ?
    On se considère comme radicaux car on croit vraiment au slogan « changer le système pour ne pas changer le climat ». Il faut mettre autre chose en place que le #capitalisme, la croissance et le #productivisme si on veut rester dans les limites possibles de la Terre.
    Mais on est pragmatiques car on a conscience du rapport de force. On ne parle pas de révolution, pour l’instant, on est incapables de la faire. Donc on lance des dynamiques qui permettent de créer des rapports de force favorables, d’être demain en capacité de gagner, même des petites batailles.
    On ne monte jamais en haut d’une montagne d’une traite, mais en plusieurs étapes. Je me souviens d’une personne qui nous reprochait de défendre une politique cyclable à Bayonne, au prétexte qu’une fois acquise, elle profiterait à Decaux qui mettrait plein de vélos partout avec sa publicité. Mais avec ce raisonnement, les féministes auraient-elles dû batailler pour le droit à la contraception ? Parce qu’à la fin, c’est un grand laboratoire pharmaceutique qui récupère la mise.
    La seule question pertinente de la #radicalité est de savoir si elle change les rapports de force et si elle transforme la #société. Il y a un déphasage, en France, entre le discours radical et l’action réelle. Il faut être à la fois dans la radicalité et la résistance, en puisant dans la désobéissance civile et l’action directe non-violente, et dans un travail large, qui formule des propositions parlant à la population et aux élus.
    L’un n’empêche pas l’autre, au contraire : la force qu’on a pour nos dernières actions médiatiques, quand on va déverser des tonnes de charbon devant la #Société_Générale http://seenthis.net/messages/319482 ou saisir des chaises à la banque #HSBC http://seenthis.net/messages/357311, on la tire aussi de notre nombre. On a dans notre réseau beaucoup de gens très différents, ça nous donne une vraie légitimité et rend le travail plus compliqué pour les policiers ou les juges, qui ne peuvent pas nous traiter comme des voyous.
    Face à l’Etat et sa #répression, il faut allier l’action radicale et le soutien des masses. C’est tout l’intérêt de la stratégie non-violente.

    • Cela fait un moment que je pense que les « conférences » n’aident pas à constituer des « nous » capables d’agir pour modifier ensemble et publiquement leurs modes de vie.
      Elles médusent et flattent plus qu’autre chose, elles encouragent des « nous » idéologiques sans rompre avec la logique de consommation (d’idées ;-)).
      Les manières plus humbles, plus terre-à-terre, de s’entre-influencer sont lentes mais me semblent davantage capacitantes = converser sans cesse sur le quotidien partagé, essayer de dépasser les échanges de convictions ou de rumeurs par de l’enquête et de l’expérimentation… L’échelle communale et celle de l’entreprise sont évidemment cruciales et un drapeau (alternatiba ?) n’y a guère de sens.

  • Spy agencies fund climate research in hunt for weather weapon, scientist fears | Environment | The Guardian
    http://www.theguardian.com/environment/2015/feb/15/spy-agencies-fund-climate-research-weather-weapon-claim

    A senior US scientist has expressed concern that the intelligence services are funding climate change research to learn if new technologies could be used as potential weapons.

    Spy agencies could be funding geo-engineering research in pursuit of weaponising the weather, scientists claims - Science - News - The Independent
    http://www.independent.co.uk/news/science/spy-agencies-could-be-funding-geoengineering-research-in-pursuit-of-w

    Professor Robock’s concerns come as a major report on geo-engineering is to be published this week by the US National Academy of Sciences. Among the report’s list of sponsors is the “US intelligence community", which includes Nasa, the National Oceanic and Atmospheric Administration, and the US Department of Energy.

    The professor alleges that the #CIA told a colleague of his that it wanted to fund the report, but claimed that it did not want this fact to be too obvious – he added that the CIA is “a major funder” of the report which “makes me really worried about who is going to be in control”.

    He claimed the US government had a proven history of using the weather in a hostile way, citing the action of seeding clouds during the Vietnam War to muddy the Ho Chi Minh foot-trail and attempt to cut it off, as it was used as a supply route but the north Vietnamese.

    He claimed the CIA had also seeded clouds over Cuba “to make it rain and ruin the sugar harvest”.

    #géo-ingénierie #agression #Etats-Unis

  • Major cloud-seeding test gives mixed results : Nature News & Comment
    http://www.nature.com/news/major-cloud-seeding-test-gives-mixed-results-1.16537

    For the past six winters, meteorologists have sprayed silver iodide particles into storm clouds rolling over Wyoming’s mountains to see whether the technique can increase snowfall.

    The experiment was one of the longest-running and most rigorous tests yet of ‘cloud seeding’. An independent team of scientists now says that it worked — sort of.

    Seeding the clouds squeezed 5–15% more precipitation out of them, says Roy Rasmussen, a meteorologist at the National Center for Atmospheric Research (NCAR) in Boulder, Colorado, who led the evaluation team. But that statistic holds only if scientists eliminate parts of the test that went wrong, such as when the silver iodide spray did not completely cover the mountain range that the researchers were trying to seed.

    Still, the team felt confident enough to recommend that the state of Wyoming set up an operational cloud-seeding programme, to build up the winter snowpack that serves as a crucial water resource for cities and farms. The state spent more than US$14 million on the initial test, which is the most substantial cloud-seeding research project in the United States in decades.

    “The accumulation of evidence suggests that cloud seeding works,” Rasmussen says. “This will have a major impact on our field.”

    Un programme majeur d’#ensemencement_de_nuages a des résultats nuancés
    http://www.actualites-news-environnement.com/33368-ensemencement-nuages.html

    ... l’équipe semble suffisamment confiante pour recommander que l’Etat du Wyoming mette en place un programme opérationnel d’ensemencement de nuages, pour augmenter la couverture neigeuse hivernale qui sert de ressources en #eau essentielles pour les villes et les agriculteurs. L’Etat a dépensé plus de 14 millions de dollars pour ce test pilote, qui est le projet de recherche sur l’ensemencement de nuages le plus significatif aux #Etats-Unis depuis plusieurs décennies.
     
    « L’accumulation de preuves suggère que l’ensemencement des nuages fonctionne » a déclaré Roy Rasmussen. « Cela aura un impact majeur ».
     
    Roy Rasmussen a aidé à évaluer l’ensemencement de nuages réalisé par la compagnie Weather Modification Inc. Les représentants des différentes parties du programme ont présenté les résultats initiaux aux responsables de l’Etat à Cheyenne, dans le Wyoming, le 10 Décembre dernier.
     
    Le concept à l’origine de l’ensemencement de nuages est assez simple : mettre des particules supplémentaires dans un nuage pour agir comme un noyau autour duquel l’eau se condense. Ces particules supplémentaires tombent ensuite sous forme de neige au sommet des montagnes.
     
    Mais l’ensemencement des nuages a une histoire longue et sinueuse. De nombreux projets se contentent de répandre de l’#iodure_d’argent dans les nuages et affirment que cela crée de la pluie ou de la neige supplémentaire. Parmi les projets qui ont été scientifiquement évalués, la plupart suivent souvent un seul nuage ou une seule dépression et ne décrivent donc qu’un seul évènement.
     
    Le projet du Wyoming est le seul à avoir été mené pendant six hivers – accumulant suffisamment d’expériences pour être analysé de manière rigoureusement- et pour avoir une équipe indépendante qui évalue les résultats.
     
    Le test comprenait notamment un contrôle aléatoire. L’équipe a sélectionné deux chaînes de montagnes proches l’une de l’autre dans le sud du Wyoming et qui connaissent souvent des conditions météorologiques similaires. Pour chaque tempête, une chaîne était ensemencée tandis que l’autre n’était pas traitée. Les scientifiques évaluant le projet ne savaient pas laquelle était traitée et laquelle ne l’était pas.
     
    Pour chaque chaîne, les techniciens ont mis en place un radiomètre pour scanner l’eau refroidie dans les nuages s’approchant des montagnes, qui peuvent indiquer que ce dernier est prêt à être ensemencé. Ensuite, si les conditions semblaient bonnes, ils allumaient huit générateurs contrôlés à distance qui vaporisaient des iodures d’argent sur la chaîne de montagne choisie pendant quatre heures. Les huit générateurs de l’autre montagne restaient éteints. Les techniciens mesuraient ensuite la quantité de neige à l’intérieur et à l’extérieur de la zone d’ensemencement.
     
    Au cours des six années de l’expérience, l’équipe a accumulé 118 cas d’ensemencement.

    L’analyse de ces derniers n’était pas suffisante pour suggérer que l’ensemencement faisait augmenter les précipitations. Mais l’équipe a décidé de négliger certains cas dans leur base de données. Ils ont éliminé les fois où l’iodure d’argent injectée dans la montagne ensemencée avait dérivé jusqu’à la chaîne de montagne non traitée, la contaminant. Et ils ont éliminé de nombreux cas où tous les générateurs n’avaient pas été allumés dans la zone ensemencée.
     
    « Il est très important d’admettre le #biais, mais nous pensons que cela est défendable d’un point de vue scientifique » a déclaré Terry Deshler, un physicien atmosphérique de l’Université du Wyoming à Laramie, conseiller du projet.

  • Vins de Bourgogne : ce générateur de vortex anti-grêle
    http://www.europe1.fr/France/Vins-de-Bourgogne-ce-generateur-de-vortex-anti-grele-2150277

    Un système dangereux pour la santé ? Toutefois, l’envoi de produits chimiques dans l’air pour modifier le climat soulève inévitablement des questions de santé publique. La dose d’iodure d’argent est très faible selon l’association qui précise « que les études ne montrent pas de risque reconnus pour la santé ». De plus, l’association préfère insister sur le fait que l’utilisation des générateurs est une action locale qui peut être arrêtée à tout moment et a donc un impact très limité. Pourtant, cette vision est contestée par certains scientifiques qui rappellent que les données manquent pour avoir une vision objective de l’impact sur l’environnement mais que celui-ci ne doit pas être ignoré. De plus, l’Agence de protection de l’environnement américaine, à l’occasion du clean water act, l’avait jugée « #polluant_toxique », particulièrement pour les organismes aquatiques.

    Bon, c’est E1, mais comme l’article est le plus documenté…

    #viticulture #grêle #agriculture #apprentis_sorciers #pollution

  • De l’incongruité des pratiques agricoles et alimentaires du XXIe siècle
    http://www.laviedesidees.fr/De-l-incongruite-des-pratiques.html

    Ce discours a été prononcé par le Surintendant européen du territoire et de l’alimentation à l’occasion des XXVIIIe Causeries d’Oulan-Bator, qui se sont tenues en Mongolie du 9 au 13 juillet 2112. Il rappelle – avec indulgence – les errements de la civilisation prébatorienne : destruction de la biodiversité, technolâtrie, misère de l’#agroforesterie, #surpêche, pauvreté de l’#alimentation.

    Mesdames, Messieurs,

    Notre humanité a connu, au siècle dernier, une crise et une mutation dont le seul précédent digne de comparaison est la grande révolution néolithique. Nos ancêtres eurent à faire face à la fois aux dérèglements #climatiques, à l’épuisement des ressources fossiles (le #pétrole, incontournable pour produire des engrais azotés, les phosphates) et à la demande de production d’agro- ou bioénergie, énergies issues de la biomasse, comme le bois, l’éthanol issu des sucres ou l’huile. Il s’en est suivi des tensions sociales, voire géopolitiques, pour l’accès à l’#eau, à la terre, à la #biodiversité ou tout simplement à la nourriture. C’était là le fond de la grande crise des années 2020 dont vous avez tous entendu parler et qui s’est heureusement conclue par le fameux traité d’Oulan Bator, qui façonna de façon décisive le monde actuel auquel il donna d’ailleurs son nom d’« ère batorienne ».

    Si vous reprenez les textes de l’époque, disons ceux produits entre 1970 et 2020, vous constaterez en effet qu’il y eut alors un immense débat, moins sur la nécessité de la transition qui s’imposait à tous, que sur la nature de cette #transition. Vous m’excuserez de caricaturer les choses, mais, compte tenu des limites de temps, je dirai qu’il y avait globalement deux grandes positions.

    La première nous apparaît, avec le recul, totalement incroyable et fantaisiste, et je vous surprendrai sans doute encore plus en vous disant qu’elle eut longtemps la faveur des décideurs et de l’opinion. Mais je tiens à vous rappeler l’état primitif de la conscience politique et morale de l’âge industriel prébatorien. Cette position reposait sur l’idée que l’ensemble des problèmes seraient résolus en perpétuant la logique qui les avait favorisés ! Il s’agissait de s’appuyer sur des innovations techniques (#biotechnologie, #géo-ingénierie, biologie synthétique, grands #barrages, clonage, fermes verticales dans des grandes tours, etc.) développées et contrôlées par une #oligarchie d’entreprises privées, quoique très liées aux États. Bien sûr, l’avantage de cette proposition était d’éviter toute réforme en profondeur des modes de vie et de la gouvernance du système.

    S’il est si important de rappeler les termes de ce projet, que l’on peut qualifier de « technolâtre », c’est que notre société a fait un choix opposé. C’est la deuxième option. Considérez en effet un instant notre mode de gestion de la biodiversité. Au contraire du projet de centralisation et de normalisation à outrance (c’est la logique des clones), la plupart des plantes et des animaux domestiques que nous cultivons et élevons sont sélectionnés sur un mode décentralisé et diversifié en réseau, impliquant des stations de sélection locales et des maisons des #semences, qui animent elles-mêmes des réseaux de paysans-sélectionneurs.

    Vous voyez apparaître sur l’écran une photo de la Beauce datant de 1990. Je dis bien la Beauce, car ceux qui connaissent ce pays actuellement croiront plutôt qu’il s’agit d’une image prise par un de nos satellites sur quelque planète hostile. Eh bien oui, mesdames et messieurs, au moment même où des projets délirants prétendaient « biotiser » la planète Mars en y implantant une vie primitive en vue d’hypothétiques colonisations, les hommes dégradaient toute forme d’#écosystème élaboré dans ces plaines si fertiles de la région parisienne. Ils prétendaient créer sur Mars ce qu’ils avaient détruit sur la Terre. Et sachez pourtant que la #civilisation_industrielle prébatorienne considérait ces terres comme les plus prospères !

    Si vous imaginez ce qu’était alors l’état de nos territoires, le degré de dégradation biologique qui les affectait dans leur ensemble, vous pourrez vous représenter l’effort considérable de nos prédécesseurs pour inverser cette tendance mortifère et couvrir d’un vert manteau la terre dénudée. Pardonnez-moi ce lyrisme, mais la question est absolument capitale. Il a fallu une réforme profonde de nos systèmes psychologiques, économiques, techniques et fiscaux pour retrouver le potentiel détruit. Nous sommes les héritiers – et les heureux bénéficiaires – de cet effort sans précédent, et nous nous devons d’en conserver soigneusement les avantages pour nos enfants.

    Mais, me direz-vous, que mangeait-on en ce temps-là ? L’alimentation a connu un appauvrissement stupéfiant dans le premier quart du siècle dernier. L’alimentation mondiale tenait à une poignée de productions : #blé, #maïs, canne et betterave à sucre, riz, #soja et #palmier_à_huile. Seuls les trésors d’imagination et de technicité de l’#agro-industrie permettaient de recréer par les couleurs et odeurs de synthèse un faux-semblant de diversité. Les animaux étaient soumis au même régime. Des #vaches ne mangeaient jamais d’herbe, des #porcs jamais de glands et des #poulets jamais d’insectes. Maïs, soja, sels minéraux : telle était alors pour tous la triade miracle.

    Quel contraste avec notre politique vigoureuse visant à utiliser au mieux la #biomasse fixée par le territoire ! Ces merveilleux systèmes associant production de chênes de qualité et élevage de porcs, que nous nommons Dehesa et qui nous semblent si évidemment performants, ne se trouvaient plus qu’en Espagne et sur une surface qui n’excédait guère 20 000 kilomètres carrés. Faute d’une attention soutenue et d’une recherche de qualité – notamment sur la fructification des chênes –, cette Dehesa n’avait d’ailleurs que peu de chose à voir avec celle que nous avons aujourd’hui sous les yeux.

    Après de vrais progrès au XXe siècle, on était allé beaucoup trop loin dans la même direction, sans avoir le courage ou l’idée de sortir de l’ornière. On mangeait trop de #viande de qualité médiocre, trop de sucre, trop de sel. Il s’ensuivait une perte de #fertilité, des #maladies_cardiovasculaires, du #diabète, de l’#obésité, etc. Étrange civilisation que la civilisation prébatorienne, où la mauvaise alimentation allait de pair avec une surmortalité évitable ! Obnubilée par les maladies bactériennes, qu’elle réussit à prévenir avec succès (du moins momentanément), cette civilisation en oublia toutes les autres dimensions du lien entre santé et alimentation. Il y avait, dans tout l’espace public – je dis bien dans tout l’espace public, jusque dans les établissements scolaires – des distributeurs de boissons et d’aliments surchargés en sucre et en sel !

    Nous n’avons pas seulement diminué la quantité moyenne de viande consommée, nous avons surtout appris à la moduler dans le temps. Ainsi, si les enfants et les adolescents continuent de consommer de la viande, nous diminuons rapidement cette quantité à partir de trente ou quarante ans, selon les âges et les professions.[...] Il m’arrive de rencontrer des mouvements végétariens stricts qui me demandent pourquoi nous n’avons pas interdit la viande purement et simplement. À ceux-là je rappelle que notre élevage n’est pas dépourvu de qualités agronomiques et également paysagères. C’est partout un élevage raisonné et bien intégré que nous avons promu. Dans certains territoires particulièrement frais, voire froids et humides, favorables à une pousse abondante de l’herbe, l’élevage demeure le meilleur mode de valorisation des surfaces. Si donc nous avons cessé de faire de l’élevage pour l’élevage et d’accumuler #surproduction et #pollution, nous n’avons pas renoncé à l’élevage partout où celui-ci nous paraissait bénéfique tant d’un point de vue agricole que paysager. Certes, les produits animaux sont redevenus des produits semi-festifs. Mais il vaut mieux savourer en petites quantités un bon fromage avec des amis que d’avaler quotidiennement et précipitamment à la cantine un succédané lacté dépourvu de saveur.

    J’en viens, pour terminer, au #poisson et autres produits aquacoles. Vous raffolez tous de la carpe, ce « cochon des étangs » que nous préparons sous un nombre incroyable de formes. Au point que le mot carpe est désormais synonyme de « poisson » pour beaucoup d’entre vous. C’est en effet un poisson d’eau douce que nous élevons dans les nombreux étangs que nous entretenons. Rappelons que ces étangs jouent un rôle fondamental aussi bien en réserves d’eau et en lieux d’épuration, qu’en réserves de biodiversité et d’#agronomie ! Vidés tous les sept ans, ils offrent trois ans d’excellentes récoltes. Au début du XXIe siècle pourtant, cette culture des étangs et des poissons d’eau douce était résiduelle, sauf en Asie, dans les cultures de rizière. C’est bien simple : le poisson d’eau douce avait quasiment disparu, au profit du poisson de mer. Mais la surpêche avait presque vidé les océans. Quant à l’élevage de poissons tels que les saumons, le remède était pire que le mal. Le saumon étant carnivore, il fallait pêcher toujours plus de poisson pour élever les saumons. C’est un peu comme si nous avions mangé du tigre et raflé régulièrement tous les animaux de la jungle pour nourrir nos tigres d’élevage !

    Ce sont paradoxalement les problèmes climatiques et le problème des réserves en eau qui nous ont amenés à réfléchir à des modes intelligents de retenues d’eau. Quitte à construire des barrages, pourquoi ne pas en faire également des lieux de production piscicole ? Ainsi, dans un lieu donné, plutôt que de faire un seul grand bassin, il est apparu qu’il valait mieux en faire toute une série, reliés entre eux et permettant une exploitation raisonnée. L’obligation alors émise, pour toute demande de construction d’une retenue, de fournir une capacité de production piscicole a profondément changé la logique des aménagements. Au lieu de créer quelques grands barrages, profonds, lourds d’entretien, concentrés en un lieu, nous avons constitué un système hydraulique #décentralisé, complexe, flexible, d’une grande #résilience et hautement productif ! C’est à lui que nous devrons le délicieux pâté de carpe au coulis de groseille avec sa mousse de châtaigne qui constitue l’entrée de notre repas.

    et aussi #permaculture #agroécologie #aquaculture #paysannerie #prospective

  • #Géo-ingénierie : scientifiques, milliardaires et militaires s’allient pour manipuler l’atmosphère - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3404.html

    Dans les arcanes gouvernementales, on la surnomme « le plan B ». Son vrai nom, la « géo-ingénierie ». Pour contrer le réchauffement climatique, plutôt que de miser sur les réductions de gaz à effet de serre, des chercheurs étudient des dispositifs de manipulation du climat à grande échelle. Au menu, des techniques allant de l’ensemencement en fer des océans à la gestion du rayonnement solaire. Des expérimentations sont déjà menées. Considérées comme fantaisistes il y a vingt ans, ces recherches sont désormais suivies de près par les gouvernements. L’ONG internationale ETC Group, qui travaille sur les technologies émergentes, a publié une carte de ces expériences de géo-ingénierie et de modifications du climat, depuis 60 ans. L’Amérique du Nord, l’Europe et l’Australie font partie des trois zones les plus actives (en rouge sur la carte) en terme de géo-ingénierie.

    Cela fait des décennies que les stratèges militaires veulent « faire de la météo une arme ». Au milieu du 20ème siècle, Bernard Vonnegut, un physicien américain, découvre la capacité de l’iodure d’argent à agglomérer la vapeur d’eau des nuages en gouttes. II suffit donc d’ensemencer les nuages avec ce composé inorganique pour faire pleuvoir – quasiment – à volonté. En 1967, l’US Air Force lance l’opération Popeye. Chaque jour, des avions bombardent les nuages vietnamiens d’iodure d’argent, modifiant la climatologie locale, pour tenter d’embourber les lignes de communication de la guérilla communiste [7]. Ce premier usage guerrier de la géo-ingénierie sera dévoilé le 3 juillet 1972 par le New York Times. Il faudra quatre ans de négociations pour que les Nations Unies adopte une Convention interdisant la modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles [8]. Mais en 1996, des officiers de l’US Air Force rendent un rapport appelant les États-Unis à de doter d’armes météorologiques d’ici… 2025.

    #climat #arme

  • Climat et géo-ingénierie : des technologies pour garantir la mainmise de l’Homme sur la nature ?

    Expérimentée de façon illégale et sans régulation, introduite en bonne place dans les prochains rapports du GIEC, la géo-ingénierie gagne ses galons de respectabilité, promue comme un panier de technologies visant à lutter contre les dérèglements climatiques par quelques scientifiques et investisseurs.
    Pour un état des lieux aussi complet que possible, voici une interview de Joëlle Deschambault, de ETC Group, organisation internationale travaillant sur les technologies émergentes et qui alerte la société civile internationale, les médias et les décideurs politiques sur les dangers et conséquences néfastes encourus en cas de déploiement de la géo-ingénierie.

    http://alter-echos.org/justice-climatique/climat-et-geo-ingenierie-des-technologies-pour-garantir-la-mainmise-de-

    #agroécologie, #algues, #arbres, #bien commun, #Bill_Gates, biodiversité, #carbone, #climat, #dérèglements_climatiques, #ensemencement_des_océans, #environnement, #Etats-Unis, #ETC_Group, #expérimentations, #forum_social_mondial, #gaz_à_effet_de_serre, #géo-ingéniérie, #GIEC, #modifications_génétiques, #moratoire, #nature, #ONU, #Richard_Bronson, #Royal_Society, #Royaume-Uni, #technologies, #Virgin

  • #climat et géo-ingénierie : des #technologies pour garantir la mainmise de l’Homme sur la #nature ?
    http://alter-echos.org/justice-climatique/climat-et-geo-ingenierie-des-technologies-pour-garantir-la-mainmise-de-

    Depuis des années, #ETC_Group, une organisation internationale travaillant sur les technologies émergentes, alerte la société civile internationale, les médias et les décideurs politiques sur les dangers et conséquences néfastes encourus en cas de déploiement de la géo-ingénierie. Promue comme un panier de technologies visant à lutter contre les #dérèglements_climatiques par quelques scientifiques et investisseurs, la géo-ingénierie gagne ses galons de respectabilité tout en étant expérimentée de façon (...)

    #Justice_Climatique #agroécologie #algues #arbres #bien_commun #Bill_Gates #biodiversité #carbone #ensemencement_des_océans #environnement #Etats-Unis #expérimentations #forum_social_mondial #gaz_à_effet_de_serre #géo-ingéniérie #GIEC #modifications_génétiques #moratoire #ONU #Richard_Bronson #Royal_Society #Royaume-Uni #Virgin

  • #Climat : #géo-ingéniérie risquée
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/04/climat-géo-ingéniérie-risquée.html

    Big Billou, le fondateur de Microsoft, passe du plantage informatique au plantage du climat. Riche à milliards, issus du racket de centaines de millions d’utilisateurs d’ordinateurs, Bill Gates fait partie des « philanthropes » ne sachant que faire de leur argent. Il vient d’en trouver un usage  : subventionner des initiatives soutenant la « géo-ingénierie climatique ». C’est ainsi que, dans quelques mois, un ballon installé dans la haute atmosphère au-dessus de Fort Sumner (Nouveau-Mexique, Etats-Unis), devrait y injecter des particules sulfurées censées réfléchir la lumière solaire et ainsi refroidir la Terre.

    Après avoir étudié par des simulations informatiques les conséquences de ces éruptions, les auteurs estiment donc qu’« une éruption volcanique survenant dans l’hémisphère nord, de la magnitude de celle d’El Chichon, peut provoquer une sécheresse au Sahel ». Le lien avec la géo-ingénierie  ? Les aérosols – avec lesquels nos apprentis sorciers veulent contrecarrer le réchauffement climatique en réfléchissant les rayons solaires – sont similaires à ceux émis par les volcans.

    Ils sont fous, ils sont fous ! #Quand_les_riches_s'emmerdent
    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué : à se demander si c’est pas le propre de l’homme. En fait non, je me demande plus.

    • Sans doute un des plus mauvais films que j’ai eu l’occasion de regarder : un ado qui ne s’accepte pas, timide et qui réussit à sauver le monde... une fois de plus un scénario bidon. Tout cela habillé dans du Jerry Bruckheimer : ca donne des sorciers qui se font la course en voiture (moi qui pensait ne jamais revivre Fast and Furious), l’occultisme au service du crétinisme. A ce titre le Da Vinci Code pourrait passer pour un chef-d’oeuvre du 7ème art. Ne vous encombrez pas l’esprit d’un film aussi mauvais, si vous en avez l’occasion de regardez pas ce film !

      http://www.premiere.fr/film/L-Apprenti-sorcier-1394526

      Bill Gates souffrirait-il du syndrome de Peter Pan ?

      Description du syndrome de Peter-Pan

      Il est intéressant de lire que l’auteur décrit ces personnes comme émotionnellement bloquées à un seuil adolescent.
      Le déni fait parti du trouble et le fonctionnement est souvent impulsif, guidé par les seules émotions.
      Bien qu’ils soient prompts à blâmer les autres, ils demeurent extrêmement sensibles au rejet.
      Les relations avec les femmes sont d’autant plus difficiles du fait d’attitudes généralement machistes.
      Ils pensent que l’amour d’une compagne doit être comme un amour maternel inconditionnel et positif.
      De fait ils vont avoir tendance à pousser les limites au-delà du raisonnable afin de « tester » cet amour.
      Ce besoin est tel qu’ils ressentent beaucoup de vide sauf quand ils sont entourés et au centre de l’attention.
      Plus les années passent et plus il semblerait que la culpabilité soit grandissante, celle de n’avoir « rien fait » de sa vie pendant de nombreuses années.
      Cette solitude et cette souffrance conduisent fréquemment à la prise d’alcool et de drogues.

      source : http://www.aapel.org/bdp/BL_peter-pan.html

      « Devenir riche et puissant provoque de graves troubles mentaux »
      A moins que ce soit l’inverse.