#géographie_

  • Toutes les couleurs de la Terre - Ces liens qui peuvent sauver le monde

    Et si tout n’était qu’une question de liens ? C’est l’hypothèse de laquelle sont partis #Damien_Deville et #Pierre_Spielewoy pour élaborer le cheminement théorique et politique de l’#écologie_relationnelle. Fils de la fin du XXe siècle, les auteurs font partie de cette génération qui a vécu à la fois la diversité du monde et sa #destruction précipitée. S’ils formulent une puissante critique de l’#uniformisation des territoires et des #paysages actuellement à l’œuvre, c’est pour mieux dynamiter les barrières qui nous empêchent de penser pour et par la #diversité, et nous inciter à redécouvrir la #complexité du vivant, des individus et des cultures, ferment d’une société empreinte de #justice et riche de #rencontres. En renouvelant notre façon d’#habiter_la_Terre et en définissant avec justesse la place de l’humanité dans la grande fresque du vivant, l’écologie relationnelle devient une ode à la #pluralité et à la #solidarité. Elle est le point de départ d’un projet politique qui porte avec fierté des #métissages_territoriaux par-delà les individus et par-delà l’Occident.


    https://www.lisez.com/livre-grand-format/toutes-les-couleurs-de-la-terre-ces-liens-qui-peuvent-sauver-le-monde/9791030103038
    #livre #liens #relations #écologie #géographie_culturelle

    #faire_monde

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  • Farine de teff : main-basse sur une tradition africaine

    Pendant plus de quinze ans, une société néerlandaise a fait prospérer un brevet qu’elle avait déposé en Europe sur la farine de teff, une céréale servant d’aliment de base en Éthiopie et en Érythrée depuis des siècles, en dépit des protestations de nombre d’ONG qui considèrent cette pratique comme un vol des cultures traditionnelles, notamment africaines. Enquête.

    C’est une crêpe épaisse couleur sable, sur laquelle les cuisinières dispersent les purées, les viandes mijotées, les ragoûts. Des lambeaux déchirés avec la pince des doigts servent à porter le repas à la bouche. Depuis des siècles, c’est ainsi que l’on mange en Éthiopie et en Érythrée : sur une injera, une grande galette spongieuse et acidulée fabriquée à base de teff, une graine minuscule aux propriétés nutritives exceptionnelles, riche en protéines et sans gluten. Depuis trois mille ans, on la récolte en épi dans des brassées de fines et hautes herbes vertes sur les hauts-plateaux abyssins.

    Mais une cargaison de teff expédiée en 2003 aux Pays-Bas a aussi fait la fortune d’une petite société privée néerlandaise. Dirigée par l’homme d’affaires Johannes « Hans » Turkensteen et le chercheur Jans Roosjen, cette structure baptisée à l’époque Soil & Crop Improvements (S&C) a en effet prospéré sur un brevet européen s’appropriant l’utilisation de cette « super céréale », alors que le marché du bio et des aliments sans gluten connaissait une expansion progressive.

    Un voyage d’affaires

    Tout avait commencé quelques mois plus tôt par un voyage de Hans Turkensteen à Addis-Abeba. Se prévalant du soutien de l’Université de sciences appliquées de Larenstein, l’homme d’affaires avait signé, en mars 2003, un mémorandum avec l’Organisation éthiopienne de la recherche agricole, l’EARO, accordant à sa société la livraison de 1 440 kg de graines de teff, prétendument destinées à l’expérimentation scientifique.

    « Turkensteen a fait croire à un accord mutuellement bénéfique pour toutes les parties : un meilleur rendement du teff pour les agriculteurs éthiopiens et un programme de lutte contre la pauvreté pour l’université, raconte le journaliste éthiopien Zecharias Zelalem, qui a mené sur le sujet une grande enquête pour le quotidien éthiopien Addis Standard. Il a même utilisé le prétexte de la grande famine de 1984 pour convaincre les signataires, affirmant que si les paysans éthiopiens avaient eu un meilleur teff à l’époque, le désastre n’aurait pas eu lieu. »

    Or, parallèlement, S&C a déposé auprès de l’agence néerlandaise des brevets une demande de protection des « méthodes de transformation » du teff ; un brevet finalement accordé le 25 janvier 2005, contraignant tous ceux qui souhaiteraient produire de la farine de teff ou des produits issus de la graine éthiopienne à obtenir une licence auprès d’eux, contre le paiement de royalties. Au bas du document figurait cette mention pour le moins étonnante pour une farine utilisée depuis des millénaires : « Inventeur : Jans Roosjen ».

    « Étonnement, les autorités éthiopiennes n’ont pas admis - ou n’ont pas voulu admettre - la supercherie, se désole Zecharias Zelalem. Même après que l’Université de Larenstein a exprimé des doutes et commandé un rapport d’enquête sur l’accord et même après que les Néerlandais ont reçu un "Captain Hook Award" [une récompense infamante baptisée d’après le pirate de dessin animé Capitaine Crochet et décernée chaque année par une coalition d’ONG, la Coalition contre la biopiratie, ndlr] en 2004, pour leur exploit en matière de biopiraterie. »

    Sans autres entraves que les protestations et la mauvaise publicité, les deux associés ont donc continué leur moisson de brevets. Les années suivantes, ils ont d’abord obtenu une licence auprès de l’Office européen des brevets, lui ouvrant le droit de faire des demandes auprès des agences de protection de la propriété intellectuelle d’Allemagne, d’Australie, d’Italie et du Royaume-Uni.

    « Les plus étonnant, explique l’avocat allemand Anton Horn, spécialiste de la propriété intellectuelle, est que le bureau européen des brevets leur aient accordé un brevet exactement tel qu’ils l’avaient demandé. C’est très rare. D’habitude, on fait une demande plutôt large au départ, afin que le périmètre puisse être réduit pendant son examen par le bureau des brevets. Là, non. Il a été accepté tel quel, alors que, pour ma part, il m’a suffi de trente minutes pour comprendre que quelque chose clochait dans ce brevet. » Du reste, ajoute-t-il, celui-ci a été refusé par les agences des États-Unis et du Japon.

    Treize années de bénéfices

    Pourtant, pendant les treize années suivantes, personne n’est venu s’opposer à ce que Zecharias Zelalem considère comme « un pillage des traditions éthiopiennes et un pur et simple vol des paysans éthiopiens ». C’est la curiosité de la presse éthiopienne qui a commencé à perturber des affaires alors florissantes.

    Toutefois, de faillites opportunes en changements de noms, la compagnie néerlandaise, rebaptisée entre-temps ProGrain International, a tout fait pour conserver les droits acquis par son tour de passe-passe juridique. Elle a continué à développer son activité, au point que Turkensteen a pu, par exemple, célébrer en grande pompe, en 2010, la production de sa millième tonne de farine de teff dans ses usines d’Espagne, de Roumanie et des Pays-Bas. À raison de 100 euros le kilo, selon le compte effectué en 2012 par l’hebdomadaire éthiopien Addis Fortune, son bénéfice a été considérable, alors que l’Éthiopie n’a touché, en tout en pour tout, qu’environ 4 000 euros de dividendes, selon l’enquête du journaliste Zecharias Zelalem.

    Mais l’aventure a fini par atteindre ses limites. Un jour de 2017, saisi par un ami éthiopien devenu directeur du Bureau éthiopien de la propriété intellectuelle, l’avocat Anton Horn a d’abord suggéré aux associés néerlandais de ProGrain International, par courrier, d’abandonner, au moins en Allemagne, leurs droits sur la farine de teff. Mais le duo néerlandais n’a pas répondu. Puis une société ayant acheté une licence à la société de Turkensteen et Roosjen a attaqué le brevet néerlandais devant un tribunal de La Haye, refusant dorénavant de lui payer des royalties. Pari gagné : le 7 décembre 2018, la justice lui a donné raison et « annulé » le brevet, estimant qu’il n’était ni « innovant » ni « inventif », tandis que, simultanément, sur ses propres deniers, Anton Horn a contesté le brevet en Allemagne devant les tribunaux et obtenu, là aussi, son annulation. Deux coups portés au cœur de la machine industrielle des Néerlandais, après quinze ans sans anicroche.

    Abandon progressif

    Sollicités par RFI, ni la société détentrice des brevets restants ni Hans Turkensteen n’ont souhaité donné leur version de l’histoire. Mais le duo néerlandais semble avoir abandonné la partie et renoncé à ses droits. Annulé aux Pays-Bas et en Allemagne, le brevet reste cependant valide aujourd’hui dans plusieurs pays européens. « Mais depuis août 2019, le non-paiement des frais de renouvellement du brevet devrait conduire logiquement, durant l’été 2020, à l’annulation de celui-ci dans tous les pays de l’espace européen », espère Anton Horn.

    Cette appropriation commerciale d’une tradition africaine par une société occidentale n’est pas un cas unique. En 1997, la société américaine RiceTec avait obtenu un brevet sur le riz basmati, interdisant de fait la vente aux États-Unis de riz basmati cultivé dans ses pays d’origine, l’Inde et le Pakistan. « En 2007, la société pharmaceutique allemande Schwabe Pharmaceuticals obtenait un brevet sur les vertus thérapeutiques de la fleur dite pélargonium du Cap, originaire d’Afrique du Sud et connue pour ses propriétés antimicrobiennes et expectorantes, ajoute François Meienberg, de l’ONG suisse ProSpecieRara, qui milite pour la protection de la diversité génétique et culturelle. Brevet finalement annulé en 2010 après une bataille judiciaire. Et c’est aujourd’hui le rooibos (un thé rouge, ndlr), lui aussi sud-africain, qui fait l’objet d’une bataille similaire. »

    Des négociations internationales ont bien été engagées pour tenter de définir un cadre normatif qui enrayerait la multiplication des scandales de vol de traditions ancestrales par des prédateurs industriels. Mais elles n’ont pour l’instant débouché sur rien de significatif. Le problème est que, d’une part, « tous les pays ne protègent pas les traditions autochtones de la même manière, explique François Meierberg. Les pays scandinaves ou la Bolivie, par exemple, prennent cette question au sérieux, mais ce sont des exemples rares. » L’autre problème est que nombre d’États industrialisés refusent d’attenter à la sainte loi de la « liberté du commerce ». Au prix, du coup, de la spoliation des plus démunis.

    http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200212-farine-teff-main-basse-une-tradition-africaine
    #teff #farine #alimentation #céréale #céréales #agriculture #Afrique #tef #injera #Pays-Bas #brevet #industrie_agro-alimentaire #mondialisation #dynamiques_des_suds #ressources_pédagogiques #prédation #géographie_culturelle #culture #Hans_Turkensteen #Turkensteen #Jans_Roosjen #Soil_&_Crop_Improvements (#S&C) #brevet #propriété_intellectuelle #gluten #bio #EARO #licence #loyalties #Université_de_Larenstein #Captain_Hook_Award #biopiraterie #pillage #vol #ProGrain_International #justice #innovation #appropriation_commerciale #RiceTec #riz #riz_basmati #basmati #Inde #Pakistan #Schwabe_Pharmaceuticals #industrie_pharamceutique #big_pharma #multinationales #mondialisation #globalisation

    L’injera, plat cuisiné dans la #Corne_de_l'Afrique, notamment #Erythrée #Ethiopie :


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Injera

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  • #TousSurveillés : notre grande enquête sur la #vidéosurveillance

    Vingt-cinq ans après sa légalisation, la vidéosurveillance s’est généralisée, des grandes villes aux plus petits villages. C’est le constat d’une #enquête inédite menée par Mediacités sur plus de 200 communes dans quatre métropoles. La tendance à un maillage toujours plus serré se poursuit, alors que de #nouvelles_technologies, inquiétantes, font leur apparition.


    https://www.mediacites.fr/dossier/toussurveilles
    #villes #urban_matter #géographie_urbaine #reconnaissance_faciale #France #Lille #Lyon #Toulouse #Nantes #élections_municipales #sécurité #insécurité #sentiment_d'insécurité #surveillance

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  • Les #outils_numériques de l’#humanitaire sont-ils compatibles avec le respect de la #vie_privée des #réfugiés ?

    Pour gérer les opérations humanitaires dans le camp de réfugiés syriens de #Zaatari en #Jordanie, les ONG ont mis en place des outils numériques, mais l’#innovation a un impact sur le personnel humanitaire comme sur les réfugiés. Travailler sur ce camp ouvert en 2012, où vivent 76 000 Syriens et travaillent 42 ONG, permet de s’interroger sur la célébration par le monde humanitaire de l’utilisation de #nouvelles_technologies pour venir en aide à des réfugiés.

    Après plusieurs années d’observation participative en tant que chargée d’évaluation pour une organisations non gouvernementales (ONG), je suis allée plusieurs fois à Amman et dans le camp de Zaatari, en Jordanie, entre 2017 et 2018, pour rencontrer des travailleurs humanitaires de 13 organisations différentes et agences de l’Onu et 10 familles vivant dans le camp, avec l’aide d’un interprète.

    Le camp de Zaatari a été ouvert dès 2012 par le Haut Commissariat aux Réfugiés pour répondre à la fuite des Syriens vers la Jordanie. Prévu comme une « #installation_temporaire », il peut accueillir jusqu’à 120 000 réfugiés. Les ONG et les agences des Nations Unies y distribuent de la nourriture et de l’eau potable, y procurent des soins et proposent un logement dans des caravanes.

    Pour faciliter la #gestion de cet espace de 5,2 km2 qui accueille 76 000 personnes, de très nombreux rapports, cartes et bases de données sont réalisés par les ONG. Les #données_géographiques, particulièrement, sont collectées avec des #smartphones et partagées via des cartes et des #tableaux_de_bord sur des #plateformes_en_ligne, soit internes au camp comme celle du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), soit ouvertes à tous comme #Open_Street_Map. Ainsi, grâce à des images par satellite, on peut suivre les déplacements des abris des réfugiés dans le camp qui ont souvent lieu la nuit. Ces #mouvements modifient la #géographie_du_camp et la densité de population par zones, obligeant les humanitaires à modifier les services, tel l’apport en eau potable.

    Les réfugiés payent avec leur iris

    Ces outils font partie de ce que j’appelle « l’#humanitaire_numérique_innovant ». Le scan de l’#iris tient une place à part parmi ces outils car il s’intéresse à une partie du #corps du réfugié. Cette donnée biométrique est associée à la technologie de paiement en ligne appelée #blockchain et permet de régler ses achats au #supermarché installé dans le camp par une société jordanienne privée. Avant l’utilisation des #scanners à iris, les réfugiés recevaient une #carte_de_crédit qu’ils pouvaient utiliser dans divers magasins autour du camp, y compris dans des #échoppes appartenant à des réfugiés.

    Ils ne comprennent pas l’utilité pour eux d’avoir changé de système. Nour*, une réfugiée de 30 ans, trouvait que « la #carte_Visa était si facile » et craint de « devenir aveugle si [elle] continue à utiliser [son] iris. Cela prend tellement de temps : “ouvre les yeux”, “regarde à gauche”, etc. ». Payer avec son corps n’a rien d’anecdotique quand on est réfugié dans un camp et donc dépendant d’une assistance mensuelle dont on ne maîtrise pas les modalités. Nisrine, une autre réfugiée, préférait quand « n’importe qui pouvait aller au supermarché [pour quelqu’un d’autre]. Maintenant une [seule] personne doit y aller et c’est plus difficile ». Sans transport en commun dans le camp, se rendre au supermarché est une contrainte physique pour ces femmes.

    Le principal argument des ONG en faveur du développement du scan de l’iris est de réduire le risque de #fraude. Le #Programme_Alimentaire_Mondial (#Pam) contrôle pourtant le genre de denrées qui peuvent être achetées en autorisant ou non leur paiement avec la somme placée sur le compte des réfugiés. C’est le cas par exemple pour des aliments comme les chips, ou encore pour les protections hygiéniques. Pour ces biens-là, les réfugiés doivent compléter en liquide.

    Des interactions qui changent entre le personnel humanitaire et les réfugiés

    Les effets de ces #nouvelles_technologies se font aussi sentir dans les interactions entre le personnel du camp et les réfugiés. Chargés de collecter les #données, certains humanitaires doivent régulièrement interroger des jeunes hommes venant de zones rurales limitrophes (qui forment la majorité des réfugiés) sur leur hygiène ou leurs moyens de subsistance. Cela leur permet de créer des #indicateurs pour classer les réfugiés par catégories de #vulnérabilité et donc de #besoins. Ces interactions sont considérées par les réfugiés comme une intrusion dans leur espace de vie, à cause de la nature des questions posées, et sont pourtant devenues un des rares moments d’échanges entre ceux qui travaillent et vivent dans le camp.

    Le #classement des ménages et des individus doit se faire de manière objective pour savoir qui recevra quoi, mais les données collectées sont composites. Difficile pour les responsables de projets, directement interpellés par des réfugiés dans le camp, d’assumer les choix faits par des logiciels. C’est un exercice mathématique qui décide finalement de l’#allocation de l’aide et la majorité des responsables de programmes que j’ai interrogés ne connaissent pas son fonctionnement. Le processus de décision est retiré des mains du personnel humanitaire.

    Aucune évaluation de la #protection_des_données n’a été réalisée

    La vie privée de cette population qui a fui la guerre et trouvé refuge dans un camp est-elle bien protégée alors que toutes ces #données_personnelles sont récoltées ? Le journal en ligne The New Humanitarian rapportait en 2017 une importante fuite de données de bénéficiaires du Pam en Afrique de l’Ouest, détectée par une entreprise de protection de la donnée (https://www.thenewhumanitarian.org/investigations/2017/11/27/security-lapses-aid-agency-leave-beneficiary-data-risk). En Jordanie, les #données_biométriques de l’iris des réfugiés circulent entre une banque privée et l’entreprise jordanienne qui exploite le supermarché, mais aucune évaluation de la protection des données n’a été réalisée, ni avant ni depuis la mise en œuvre de cette #innovation_technologique. Si la protection des données à caractère personnel est en train de devenir un objet de légalisation dans l’Union européenne (en particulier avec le Règlement Général sur la Protection des Données), elle n’a pas encore été incluse dans le #droit_humanitaire.

    De la collecte de données sur les pratiques d’hygiène à l’utilisation de données biométriques pour la distribution de l’#aide_humanitaire, les outils numériques suivent en continu l’histoire des réfugiés. Non pas à travers des récits personnels, mais sur la base de données chiffrées qui, pense-t-on, ne sauraient mentir. Pour sensibiliser le public à la crise humanitaire, les équipes de communication des agences des Nations Unies et des ONG utilisent pourtant des histoires humaines et non des chiffres.

    Les réfugiés eux-mêmes reçoivent peu d’information, voire aucune, sur ce que deviennent leurs données personnelles, ni sur leurs droits en matière de protection de données privées. La connexion Internet leur est d’ailleurs refusée, de peur qu’ils communiquent avec des membres du groupe État Islamique… La gestion d’un camp aussi vaste que celui de Zaatari bénéficie peut-être de ces technologies, mais peut-on collecter les #traces_numériques des activités quotidiennes des réfugiés sans leur demander ce qu’ils en pensent et sans garantir la protection de leurs données personnelles ?

    http://icmigrations.fr/2020/01/16/defacto-015-01

    #camps_de_réfugiés #numérique #asile #migrations #camps #surveillance #contrôle #biométrie #privatisation

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  • Corpi e recinti. Estetica ed economia politica del decoro

    Le politiche per il decoro occupano da qualche tempo una posizione di punta nelle strategie per il governo dei comportamenti e delle diseguaglianze sociali. Apparentemente il divieto di stendere il bucato alle finestre o di coricarsi sulle panchine di un parco sembrerebbe rinviare al confine tra le prerogative del giudizio estetico e i problemi di ordine morale, ma osservate più da vicino tutte queste proibizioni si rivelano il prolungamento della guerra ai poveri e delle politiche migratorie con altri mezzi. Quelle che il decoro bandisce sono le impronte urbane della classe e della razza, la memoria vivente di una città sufficientemente porosa da lasciar intravvedere gli aspetti meno neutrali del paesaggio connaturato al potenziamento della rendita e del profitto. Delle pessime ragioni della pubblica decenza, dunque, è possibile tratteggiare un’economia politica che attraverso la formazione ottocentesca dei quartieri operai in Inghilterra, l’urbanistica coloniale di Algeri, gli uffici di collocamento nella Berlino degli anni Trenta, l’Italia delle migrazioni interne, gli Stati Uniti della tolleranza zero e i centri deputati allo smistamento dei migranti non ha mai smesso di assegnare allo spazio il compito di molestare e colpevolizzare le vite degli sconfitti. Ma il senso di queste molestie emerge in tutta evidenza attraverso l’analisi di quanto accade sui boulevard del Secondo Impero, dove all’allontanamento dei soggetti sgraditi dovevano innanzitutto corrispondere la produzione dei bisogni, i desideri e l’esperienza corporea dei soggetti conformi. Le politiche per il decoro, allora, si potrebbero definire forme di «recinzione percettiva», misure di intervento sulla realtà percepita che delle vecchie enclosure trattengono la valenza sia predatoria che disciplinare, alimentando la percezione dell’insicurezza.


    http://www.ombrecorte.it/more.asp?id=607&tipo=novita
    #livre #anti-SDF #decoro (que je ne sais pas bien comment traduire en français: #décence #décorum #bienséance...) #esthétique #villes #urban_matter #anti-pauvres #géographie_urbaine #morale #bancs #guerre_aux_pauvres #corps
    ping @albertocampiphoto @wizo

    • Città indesiderabili come dispositivi che assimilano per esclusione

      La miseria dà spettacolo. Il suo allontanamento, anche coatto, è parte dello spettacolo attorno al quale si riunisce una popolazione alienata, isolata, indebolita, stanca, se non impaurita.
      All’opera è quella che il geografo Neil Smith ha chiamato, negli anni ‘90 del secolo scorso, la città revanscista, ossia una città che richiede e attiva politiche di pulizia spaziale per allontanare le condizioni e le figure sociali del disordine: gli intollerabili, gli inappropriati, emblematicamente rappresentati dalle persone che vivono per strada, senzatetto.

      SIAMO NELL’ORDINE, estetico oltre che sociale e politico, della città punitiva, la quale costruisce recinzioni e, insieme, asseconda il risentimento. Si tratta di una città assoggettante, che esclude, vuole escludere, si impegna a escludere, tutto ciò che non rientra nel canone della conformità, in cui per conformità si devono intendere il consumo e la buona educazione del consumare.
      Un libro da leggere Corpi e recinti. Estetica ed economia politica del decoro, scritto da Pierpaolo Ascari, professore a contratto di estetica all’università di Bologna, e pubblicato da ombre corte (pp.134, euro 13), proprio perché ci fa entrare dentro l’attualità e la storia della costruzione della città armoniosa secondo i codici del buon consumo. È la città priva di fastidi sociali quella in cui ci stiamo costringendo a vivere. È la città del decoro, il cui abitante legittimo è il buon consumatore, che non vuole turbolenze né politiche né estetiche, ma vuole solo spendere in pace.

      LO SPAZIO E I LUOGHI sono pensati e costruiti secondo tali sentimenti e richieste, depoliticizzando la povertà, le disuguaglianze e il conflitto, definiti come elementi indecorosi, antipatici, se non proprio osceni, e nemici della buona convivenza e sicurezza collettiva. E sono costruiti secondo tali sentimenti e richieste in maniera apparentemente non conflittuale, «mimetizzandosi nel buon gusto e nella decenza di tutti». D’altronde, chi può affermare di essere contro il decoro? Si può essere a favore di una città indecorosa? O insicura?

      SIAMO, DUNQUE, immersi nella città del decoro, definito da Ascari come un «dispositivo che assimila per esclusione». Questo tipo di città non è di oggi; ha una lunga storia, le cui tracce si ritrovano già nel governo dei boulevard parigini nell’800, così come nella formazione delle città industriali inglesi e nelle città coloniali. Questa storia arriva fino a oggi, entrando nella cronaca quotidiana e nelle pratiche amministrative delle ordinanze e delibere comunali. È la storia di quella che Ascari definisce città postcoloniale, da comprendere in combinazione con il concetto di città punitiva.

      LA CITTÀ POSTCOLONIALE è caratterizzata dalla «sopravvivenza dei vecchi progetti imperiali nella strutturazione o nella produzione dell’attuale spazio europeo e nordamericano». Tali progetti, nel rapporto di dominazione tra occupanti e occupati, si fondano sulla doppia funzione di raggruppamento e detenzione del campo, secondo la logica costitutiva di ogni colonizzazione, come spiegato dai citati Joël Kotek e Pierre Rigoulot nel libro Il Secolo dei campi. Questo tipo di progetto si estende ai corpi dei colonizzati, i quali, come analizzato da Frantz Fanon, sono in permanente tensione. Nella stessa condizione, di continua attivazione, sono i corpi degli «espellibili» (gli immigrati) e i corpi degli indesiderati e dei membri delle nuove classi pericolose, oggetti privilegiati delle politiche di decoro, come mostrato, ad esempio, dai lavoratori ambulanti stranieri, sempre pronti a difendersi o nascondere la merce, anche quando titolari, come in quasi tutti i casi, di regolari licenze per la vendita.

      CORPI IN TENSIONE e corpi estetizzati sono quelli di chi è bersaglio privilegiato delle politiche di decoro, i quali devono essere ubbidienti anche sul piano estetico. Essi devono rispondere e corrispondere ad un sistema di segni e stili, altrimenti vengono trasformati nell’oggetto della repressione percettiva e, se necessario, della repressione amministrativa e di polizia.
      Questo accade «perché nella città postcoloniale e punitiva del decoro, qualunque interferenza alla chiusura in un sistema di segni, dalla povertà al writing, viene perseguita in quanto crimine di stile», secondo l’interpretazione di Sarah Nuttall e Achille Mbembe, tra i riferimenti di un libro ricco, alimentato dalla lettura e dall’uso critico di strumenti di analisi fondamentali.

      https://ilmanifesto.it/citta-indesiderabili-come-dispositivi-che-assimilano-per-esclusione
      #exclusion

  • Oscar Niemeyer

    Wikiradio del 15/12/2016 - Rai Radio 3
    https://www.raiplayradio.it/audio/2016/12/Oscar-Niemeyer---Wikiradio-del-15122016-2881d712-a82e-46b8-beea-fa8b7be

    Il 15 dicembre 1907 nasce a Rio de Janeiro Oscar Niemeyer con Patrizia Giancotti

    Repertorio:

    – L’ ULTIMO SAGGIO: Oscar RIBEIRO DE ALMEIDA Niemeyer SOARES FILHO- Passepartout 2008/2009 Archivio RAI -
    – Frammento da La fantasia come propaganda- Archivio Rai-
    l’APPRODO - SETTIMANALE DI LETTERE ED ARTI 1972 / 1973,
    – Frammento da Brasilia - aprile 1960 Archivio RAi;
    – Chico Buarque - Meu caro amigo


    #podcast #wikiradio #RaiRadio3 #brésil #architecture #brasilia #OscarNiemeyer #Niemeyer

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Niemeyer

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar_Niemeyer#/media/Fichier:Museu_de_Arte_Contempor%C3%A2nea.jpg

  • The Geometry of Emptiness: A Journey Through France’s ‘Diagonale du Vide’
    https://www.magnumphotos.com/newsroom/society/antoine-dagata-the-geometry-of-emptiness-a-journey-through-frances-dia

    In early 2019, French Magnum photographer Antoine d’Agata and French-Tunisian author, philosopher, and actor Mehdi Belhaj Kacem drove through the region known in France as the diagonal du vide, or ‘empty diagonal’. Stretching across the nation – from the Belgian border in the north-east to the Pyrenees in the south-west – the disparate geographies of the area are unified by a low-density of industry, population and media coverage.

    What follows is a selection of d’Agata’s images from the 339 towns, villages and hamlets the pair passed through, accompanied by Belhaj Kacem’s essay on the diagonale and it’s role – and that of areas like it – in France’s current political face-off.

    The diagonal du vide, or ‘diagonal of emptiness’, refers to a series of places which are among the most underprivileged in French territory. With Antoine d’Agata, we draw a road map, a plan to visit these places. We want to feel the pulse of the France that has given rise to the now-famous gilets jaunes. We want to visit Ghost France. The title of a movie that marked me long ago comes back to my mind: Ghosts of the Civil Dead.

    The confrontation between the French government and the gilets jaunes has pitted two types of ghost against one another: the sovereign French Gods – the “Jupiterian” entity of big finance in its twilight years, whose decadence has nothing on the decline of Ludwig II of Bavaria; versus this unrepresented France. The latter, popularised as understood by the Situationists, comes behind the former in all respects. The dialogue between these two entities is a dialogue of the deaf. The France whose representation is non-existent fails to make itself heard by the France that only exists within in itself, or in its own eyes.

  • France : « la prison chevillée au corps »
    https://www.prison-insider.com/articles/france-la-prison-chevillee-au-corps


    @etraces @chezsoi
    Les mesures alternatives à la prison concernent bien plus de personnes que celles qui sont incarcérées. Ces mesures prennent le pas, en France comme dans de nombreux pays occidentaux, sur la détention. Un peu plus de 70 000 personnes sont détenues au début de l’année 2019. Dans le même temps, elles sont 170 000 à être suivies en milieu ouvert.

    Le placement sous #surveillance_électronique repose sur un principe d’assignation et permet de purger sa peine à domicile. La prison chez soi, une étape vers la liberté ou une nouvelle forme de surveillance ? Franck Ollivon est enseignant-chercheur. Il est spécialiste en #géographie_carcérale et l’auteur de la thèse La prison chevillée au corps. Pour une approche géographique du placement sous surveillance électronique. #Prison_insider lui a posé trois questions.
    #contrôle #France

  • Border line : a journey through the Irish heart of the Brexit crisis – video | UK news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/uk-news/video/2019/dec/09/the-irish-border-line-a-journey-along-edge-of-brexit-crisis-video

    Un joli reportage de 15 minutes sur la frontière entre l’Ulster et l’Irlande au prisme du Brexit

    In the weeks leading up to the general election triggered by the Brexit crisis, Phoebe Greenwood and Ekaterina Ochagavia have driven the length of the border that has proved one of the most contentious issues in the Brexit debate. We hear from the people living along it, and what they think is at stake in the election

    Phoebe Greenwood Ekaterina Ochagavia , Mick Browne, James Armstrong, Marina Costa and Katie Lamborn, Source: The Guardian

    Mon 9 Dec 2019

    #irlande #irlande_du_nord #royaume-uni #brexit #frontières

  • À #Lagos, les pauvres n’ont plus droit de cité

    En se développant à un rythme effrené, la mégalopole nigériane exclut les plus pauvres. Le quotidien britannique a suivi une famille de pêcheurs qui a été expulsée de son quartier. Nous publions ce reportage à l’occasion de l’opération “10 jours pour signer”, organisée par Amnesty International, dont Courrier international est partenaire.


    https://www.courrierinternational.com/article/droits-humains-lagos-les-pauvres-nont-plus-droit-de-cite
    #exclusion #pauvres #pauvreté #droit_à_la_ville #Nigeria #urban_matter #villes #géographie_urbaine #expulsion #destruction #logement

    https://www.courrierinternational.com/article/droits-humains-lagos-les-pauvres-nont-plus-droit-de-cite

  • #Bruno_Le_Maire, Ministre de l’Economie et de la finance, a prononcé ces mots le 2 décembre 2019 à la Journée de la filière automobile :

    « J’aime la voiture, j’adore la voiture. J’aime conduire, j’adore conduire. Je ne fais pas partie de tous ceux qui réclament la fin de la voiture, la disparition de la voiture. La voiture, c’est la liberté. Et tous ceux qui condamnent si facilement la voiture devraient se souvenir de ce qu’était l’Union Soviétique il y a quelques années. J’y suis allé. Et ce qui m’avait le plus frappé dans ce voyage dans les années 1980 dans l’Union soviétique, c’est qu’il n’y avait pas de voiture, parce qu’il n’y avait pas de liberté. La voiture c’est la liberté. La liberté de se déplacer, la liberté de circuler, la liberté de transporter sa famille, la liberté de voyager. C’est une liberté extraordinaire. Et cette liberté-là, j’y tiens à ce qu’elle soit garantie dans l’avenir, dans le respect évidemment de notre planète, dans le respect de l’environnement, mais n’oublions pas tout ce que la voiture apporte à notre société. Et puis la voiture c’est la France, la voiture c’est une puissance économique considérable, c’est des centaines de milliers d’emplois partout sur le territoire. (...) Je pourrais citer des dizaines et des dizaines de sites automobiles qui font la vitalité de notre territoire. C’est une puissance économique considérable. Et il n’est pas question de laisser tomber une puissance économique aussi importante. C’est un vecteur de recherche technologique exceptionnel. Et c’est enfin notre culture. Et je reviens sans cesse, toujours, en permanence à notre culture, parce que c’est ce qui guide le mieux les choix économiques. L’industrie automobile appartient à la culture française. »

    https://twitter.com/EmmanuelSPV/status/1201566207335374848/video/1
    #automobile #industrie_automobile #culture #France #culture_française #économie
    #géographie_culturelle

  • Pour un inventaire des lieux d’accueil des « gens du voyage » - William Acker - Visionscarto
    https://visionscarto.net/inventaire-lieux-accueil

    Constatant l’absence de chiffres opposables aux pouvoirs publics sur l’isolement de ces zones et leur rôle dans les inégalités environnementales, le chercheur indépendant et voyageur William Acker a décidé de les recenser, département par département. Il présente ici son approche cartographique, avec l’inventaire des zones « d’accueil » d’un premier département, les #Yvelines (78).

    #cartographie #France #relégation #pollution #santé #inégalités_environnementales

  • Spatial Control: Geographical Approaches to the Study of Immigration Detention

    This Global Detention Project Working Paper surveys research on immigration detention conducted using geographical methods, highlighting how geography’s conceptualization of detention as a form of spatial control offers tools to scholars and activists working to contest this form of immigration control. The authors organize their review around three core themes: im/mobilities, scaled analyses, and borders/bordering. They argue that geographical approaches to the study of detention have helped generate a critical orientation that can disrupt the spread of detention across and within a widening array of places and social groups

    https://www.globaldetentionproject.org/spatial-control-geographical-approaches-to-the-study-of-immi
    #espace #barbelés #centres_fermés #détention_administrative #contrôle_spatial #rétention #CRA #géographie #géographie_carcérale #surveillance #contrôle #liberté_de_mouvement

    • Voir, par exemple, l’analyse de Aldo Brina sur le #centre_fédéral de #Chevrilles :

      Le 18 juillet 2018, Aldo Brina, chargé d’information sur l’asile du Centre Social Protestant (CSP), s’est rendu au centre fédéral de Chevrilles, aussi appelé Giffers ou Gouglera. Cette structure est la première du genre en Suisse romande (si on ose dire, puisque le centre est situé dans la Singine fribourgeoise…). Elle a pour fonction d’héberger des requérant-e-s d’asile qui attendent le plus souvent une décision de renvoi ou l’exécution de ce renvoi. Selon le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) [1], deux tiers des requérant-e-s d’asile affecté-e-s à ce centre ont disparu, c’est-à-dire qu’ils ont préféré passer dans la clandestinité. Un centre de ce même type devrait être construit dans le canton de Genève, sur la commune du Grand-Saconnex, pour 2022. Visite commentée.


      https://asile.ch/2018/09/18/centre-federal-de-chevrilles-asile-et-barbeles

  • UAE Issues Stamp Depicting Jerusalem as Palestinian Capital
    November 20, 2019 7:35 PM – IMEMC News
    https://imemc.org/article/uae-issues-stamp-depicting-jerusalem-as-capital-of-palestine

    Emirates Post issued a commemorative stamp in support of Palestine featuring the Dome of the Rock, and stresses that Jerusalem al-Quds is the capital of Palestine.

    The stamp features the Dome of the Rock, located at Al-Aqsa Mosque compound, the third holiest site in Islam, along with the flag of Palestine. A white dove symbolizing peace also appears.

    According to Emirates Post, the “Al Quds – capital of Palestine” stamp aims to uphold the cultural importance the city holds in the eyes of Arabs.

    “Such initiatives are proof that all Arab countries continue to stand by Palestine and support Al Quds’ cause, as well as a confirmation of the existing national ties and the special status Al Quds holds as an Arabic city and an important religious landmark,” said Obaid al-Qatami, acting chief commercial officer of Emirates Post Group.

    #Jerusalem #AlQods

  • Anarchism and geography: a brief genealogy of anarchist geographies | Simon Springer - Academia.edu
    https://www.academia.edu/2006727/Anarchism_and_geography_a_brief_genealogy_of_anarchist_geographies?email_w

    Abstract
    Anarchism and geography have a long and disjointed history, characterized by towering peaks of intensive intellectual engagement and low troughs of ambivalence and disregard. This paper traces a genealogy of anarchist geographies back to the modern development of anarchism into a distinct political philosophy following the Enlightenment. The initial rise of geographers’ engagement with anarchism occurred at the end of the 19th-century, owing to Elisée Reclus and Peter Kropotkin, who developed an emancipatory vision for geography in spite of the discipline’s enchantment with imperialism at that time. The realpolitik of the war years in the first half of the 20th-century and the subsequent quantitative revolution in geography represent a nadir for anarchist geographies. Yet anarchism was never entirely abandoned by geographical thought and the counterculture movement of the 1970s gave rise to radical geography, which included significant interest in anarchist ideas. Unfortunately another low occurred during the surge of neoliberal politics in the 1980s and early 1990s, but hope springs eternal, and from the late 1990s onward the anti-globalization movement and DIY culture have pushed anarchist geographies into more widespread currency. In reviewing the literature, I hope to alert readers to the ongoing and manifoldpotential for anarchist geographies to inform both geographical theory and importantly, to giverise to more practice-based imperatives where building solidarities, embracing reciprocity, andengaging in mutual aid with actors and communities beyond the academy speaks to the ‘freedomof geography’ and its latent capacity to shatter its own disciplinary circumscriptions.

    #géographie #anarchisme #historicisation #contreculture

  • Glasgow launches detailed study of its historical links with transatlantic slavery

    THIRTY years ago, Glasgow gave the name “#Merchant_City” to a historic quarter of the city centre.

    Few eyebrows were raised at the time but, as Susan Aitken, the present leader of Glasgow City Council, said this week, such a move would today be “unthinkable”, for Merchant City, a popular residential, shopping and leisure area, has streets named after merchants – tobacco lords, and members of the “sugar aristocracy” – who profited on a substantial scale from the slave trade.

    As the historian Professor Michael Lynch observed a decade ago, “nowhere in Britain does the built environment act as a more overt reminder of the ’Horrible Traffik’ than the streets and buildings of Glasgow’s Merchant City”.

    This week the council became the first in the UK to launch a major academic study into historic bequests linked to transatlantic slavery.

    To be carried out by Dr Stephen Mullen, a noted academic historian who has studied the city’s links with the trade, it will leave no stone unturned.

    There will be four specific stages. A detailed audit will be carried out into historic bequests made to Glasgow Town Council, to see if there are any connections with transatlantic slavery. Statues, street-names, buildings and Lords Provost with any such connections will also be examined.

    Records relating to the City Chambers, a striking Victorian building completed in 1888, will be scrutinised to see what proportion of funds came from donors with connections to the slave trade.

    The fourth area will compile evidence to inform any future strategy for Glasgow itself. The council says that Dr Mullen’s year-long study will lead to a wide-ranging public consultation on its findings and on how Glasgow should move forward.

    The move comes a few months after Glasgow University said it would pay £20 million in reparative justice over the next 20 years to atone for its historical links to the transatlantic slave trade.

    A detailed report into the issue, co-authored by Dr Mullen and thought to be the first of its kind in the UK, found that though the university never owned enslaved people or traded in goods they produced, it “indirectly benefited from racial slavery” by anything between £16.7 million and £198 million in today’s money.

    One of the donors to the university was the celebrated inventor, James Watt, the son of a West India merchant and slave-trader, who supported him in his career. Watt also worked for his father as a mercantile agent in Glasgow during the 1750s. His statue has stood in George Square, within sight of the City Chambers, for some 200 years.

    Speaking on Thursday, Dr Mullen, who in 2009 wrote an influential book, “It Wisnae Us: The Truth About Glasgow and Slavery”, discussed the extent to which Glasgow’s links with the transatlantic slave trade are embedded in the modern city.

    He said: "Some street names are well known. We already know that Buchanan Street was named after a slave-trader. We already know that Glassford Street [in the Merchant City] was named after John Glassford, whose Shawfield Mansion was on the site.

    “We already know from the Glassford portrait in the People’s Palace that a young enslaved boy lived on that street. We already know that the Cunninghame Mansion [on Royal Exchange Square – the core of which is now the Gallery of Modern Art – was built by a tobacco lord and had successive associations with colonial merchants.”

    Dr Mullen added: “The exact nature of the slavery connections of these individuals will be confirmed and further research could elucidate hitherto unknown connections of individuals connected to other streets, buildings and/or statues”.

    He said his study would be the “first systematic attempt at a holistic study of these aspects of Glasgow’s built heritage”.

    In terms of statues, he said he currently was unaware of any dedicated to tobacco lords or members of the “sugar aristocracy”, though some examples might yet arise. For the time being, he did not believe that Glasgow has the same celebration of slave-traders as does Bristol, with Edward Colston.

    Dr Mullen noted that cities such as Bristol, London and Liverpool have already renamed bridges and international museums, or have erected additional plaques, to recognise the presence of slave-owners and enslaved people in certain sites.

    “Cities in the USA, such as Philadelphia,” he added, “have also developed strategies to address the unacknowledged slavery past of prominent figures such as George Washington. These strategies will be taken into consideration.”

    Ms Aitken, the council leader, acknowledged that the authority would face criticism, from ancestors of those “deeply affected” by the slave trade, or from others accusing it of “needless self-flagellation or of dredging up aspects of our past that we can’t change, in the cause of political correctness.”

    But asking Dr Mullen to study the city’s troubling historical links was the right thing to do, she added. Pointing out that slavery fortunes continued after the system was abolished in the West Indies in 1834, she said, “I believe that as a city we now have to know the reach of that slave-economy wealth. We need to know how to properly address our past, and we need to know to allow Glasgow to move forward from its past”.

    The announcement received an enthusiastic welcome from Sir Geoff Palmer, Professor Emeritus in the School of Life Sciences at Edinburgh’s Heriot-Watt University and a noted human rights activist. “We cannot change the past - that is impossible - but what we can change are the consequences of the past”, he said.

    Ms Aitken told The Herald that there would be “no more ‘Merchant Cities’, no more things being named after people like John Glassford”.

    She added that discussions were taking place as to whether a line could now be drawn under the name of Buchanan.

    This could affect the huge Barclays Bank development in the Tradeston district. “The developers are calling it Buchanan Wharf. I’m not able to say anything specific about that but what I can say is that these are conversations that we are having, and I think there are open ears and open minds to this conversation”.

    She believes there is a lingering sense of “discomfort” in Glasgow around the legacy of slavery.

    “We should be deeply uncomfortable about what happened, and about Glasgow’s role was.

    “But we need Glaswegians, and future generations of them, to have a sense of comfort in confronting it - comfort in understanding that this is something we cannot ignore. We cannot just say, ‘It was a long time ago’.

    “We want them to have comfort in the knowledge that we’re doing the right thing by not only uncovering as many of the facts as we can establish now, but most of all in understanding what the impact is now”.

    She added: “There will be a lot of Glaswegians who will have no problem in understanding that when you look at what is happening to African Americans in terms of the Black Lives Matter campaign, and the dreadful things that they see … We have no difficulty in intellectually making the connection with slavery, and what was done to African Americans, and what they have suffered in the years since, and seeing that this is part of a continuum of racism".

    She added: “What the concrete outcomes will be of this new study are open to question. Maybe by this time next year, by the time of Black History Month, we will be getting closer to answering that question.

    “Stephen’s work will be almost completed and we will have been having those conversations with the city, and we may have answers around maybe changing some street names, or maybe elucidating some street names rather than changing them.” ‘Elucidating’ could mean displaying supplementary historical background information.

    Ms Aitken accepted that there was a “difference of opinion in those things’ and said her own view leans more towards elucidation than to changing street names.

    “Most importantly, those people who are still living with this legacy [of slavery] need to tell us what is the best thing for them”.

    She said she “genuinely doesn’t know” whether the council will consider making any sort of reparations. Reparations did not always have to be strictly financial.They could take the form of the council embedding what it learns from Dr Mullen’s work in the curriculum - “making sure that ignorance stops with this generation”.

    Reparation could also mean “investing in the people who continue to live with that legacy and addressing that legacy”.

    More immediately, the Glasgow Life organisation will appoint a curator who will develop a strategy for the interpretation of slavery and empire in Glasgow Museums. A display on the legacies of empire, race and globalisation will take place in the City Chambers.

    “It’s not about having an exhibition here and an exhibition there,” Ms Aitken said. “It’s about having on display, right the way through everything, a consciousness of that legacy and that history, and that that it is reflected in the language that we use”.

    https://www.heraldscotland.com/news/18026659.glasgow-launches-detailed-study-historical-links-transatlantic-slavery/?ref=twtrec
    #histoire #esclavage #Glasgow #toponymie #toponymie_politique #architecture #James_Watt #université #Buchanan_Street #Buchanan #Glassford_Street #John_Glassford #Shawfield_Mansion #Cunninghame_Mansion #esclavagistes #villes #géographie_urbaine #urban_matter #héritage #mémoire #statues #noms_de_rue #économie #Barclays_Bank #Buchanan_Wharf

    ping @reka

  • No Go World. How Fear Is Redrawing Our Maps and Infecting Our Politics

    War-torn deserts, jihadist killings, trucks weighted down with contraband and migrants—from the Afghan-Pakistan borderlands to the Sahara, images of danger depict a new world disorder on the global margins. With vivid detail, #Ruben_Andersson traverses this terrain to provide a startling new understanding of what is happening in remote “danger zones.” Instead of buying into apocalyptic visions, Andersson takes aim at how Western states and international organizations conduct military, aid, and border interventions in a dangerously myopic fashion, further disconnecting the world’s rich and poor. Using drones, proxy forces, border reinforcement, and outsourced aid, risk-obsessed powers are helping to remap the world into zones of insecurity and danger. The result is a vision of chaos crashing into fortified borders, with national and global politics riven by fear. Andersson contends that we must reconnect and snap out of this dangerous spiral, which affects us whether we live in Texas or Timbuktu. Only by developing a new cartography of hope can we move beyond the political geography of fear that haunts us.

    https://www.ucpress.edu/book/9780520294608/no-go-world
    #livre #peur #géographie_politique #marges #désordre #inégalités #pauvres #riches #pauvreté #richesse #drones #fermeture_des_frontières #insécurité #danger #chaos #militarisation_des_frontières #espoir
    ping @cede @karine4 @isskein

  • #Luttes de #territoire : enjeux spatiaux et représentations sociales
    –-> Nouveau numéro de la #revue #EspacePolitique

    Laurent Beauguitte et Marta Severo
    Luttes de territoire : enjeux spatiaux et représentations sociales [Texte intégral]
    Struggles for territory : spatial issues and social representations

    Maude Cournoyer-Gendron, Catherine Trudelle et Laurent DEVISME
    Un nouveau #stade pour #Nantes ? Une production de sens mise à l’épreuve dans une fabrique conflictuelle de la #ville [Texte intégral]
    A New Stadium for Nantes ? A production of meaning put to test through a conflicted urbanism.

    Charlotte Ruggeri
    Un #train au pays des #pick-ups : controverses et conflits autour du projet de #grande_vitesse ferroviaire en #Californie [Texte intégral]
    A Train in the Country of Pick-ups : Controversies and Conflicts over the High-Speed Rail Project in California
    #chemin_de_fer #USA #Etats-Unis

    Marie Méténier
    Lutte environnementale dans le #parc_national de #Dartmoor : (re)définition d’un territoire de nature protégée par la dynamique conflictuelle [Texte intégral]
    Environmental Struggle in Dartmoor National Park : redefining a territory of protected nature through the conflict’s dynamic

    Zénaïde Dervieux
    Pratiques spatiales au nord-ouest du #Zimbabwe : revendications, occupations et résistances [Texte intégral]
    Spatial Practices in Northwestern Zimbabwe : Claims, Occupations and Resistance

    Hadrien Holstein
    #Ségrégation, lutte territoriale et affrontements identitaires dans un espace post-conflictuel, le cas des militants républicains dans les quartiers nationalistes de #Belfast et #Derry [Texte intégral]
    Segregation, Territorial Struggle and Identity Confrontations in a Post-Conflict Space, the Case of Republican Activists in Nationalist Districts of Belfast and Derry
    #Irlande_du_Nord

    Mathieu Uhel
    La « guerre de l’#eau » à #Cochabamba. De la réappropriation de l’espace politique à la reproduction d’un lieu symbolique de la #contestation [Texte intégral]
    #guerre_de_l'eau #Bolivie

    Pablo Corroyer
    « Faunes sauvages » en politique. Tisser et mettre en scène un territoire contestataire : de la #ZAD de #Notre-Dame-des-Landes à #Bure [Texte intégral]
    « Wildlife » in politics. To Weave and To Stage a Territory Protest : from the Notre-Dame-des-Landes’ ZAD To Bure.
    #NDDL

    Laurent Beauguitte
    Le #Bois_Lejuc occupé : éléments sur le fonctionnement d’une petite #zad en #Meuse (2016-2018) [Texte intégral]
    The occupied ’bois Lejuc’ : elements on the operation of a small ’area to defend’ in Meuse (2016-2018)

    https://journals.openedition.org/espacepolitique/6017
    #géographie_politique

    @reka a déjà signalé cet article :
    https://seenthis.net/messages/808509

  • Recettes de #résilience_urbaine

    Dans un contexte de dérèglement climatique, les #catastrophes sont devenues de plus en plus fréquentes et intenses, il est donc capital de réfléchir notre façon de s’y préparer. L’auteure présente ici les principales notions de la gestion de risques. Avec une écriture pédagogique et claire, elle explicite les notions d’#aléa, de risque et de #catastrophe. Le concept de #résilience, désignant la capacité d’une société à absorber un choc pour ensuite revenir à un #équilibre acceptable, est expliqué et interrogé dans l’utilisation que pourraient en avoir les décideurs et les urbanistes. Elle en donne également un exemple concret avec le cas des risques d’#inondations à #Avignon, s’appuyant sur plusieurs cartes et graphiques.


    http://univ-avignon.fr/bibliotheque/les-editions-universitaires-d-avignon-eua-/nouveautes/#HEINZLEF
    #risques #risque #gestion_des_risques #ressources_pédagogiques #urban_matter #urbanisme #géographie_urbaine #livre

  • #Propaganda (9/10). Korean Pop

    Vous faîtes partie des milliards de personnes ayant dansé sur #Gangnam_Style ? Dans le neuvième épisode de #Propaganda, on verra pourquoi produire de la musique pop et raconter des #histoires_d'amour permet de donner une image positive à un pays. C’est la technique du #NATION_BRANDING.


    https://www.arte.tv/fr/videos/075937-009-A/propaganda-9-10
    #pop #musique #nationalisme #géographie_culturelle #musique_et_politique #imaginaire_national #Corée_du_sud #vidéo #soft_power #image #ressources_pédagogiques

    ping @sinehebdo

  • A #Istanbul, le flow contre la destruction des #quartiers_populaires

    Leur histoire commence en 2008 à Istanbul, alors qu’ils sont encore au lycée : trois jeunes gens, issus de différentes minorités, se rencontrent, #Asil_Koç alias “#Slang”, #Veysi_Özdemir alias “#V.Z.” et #Burak_Kaçar, alias “#Zen-G”. Alors que leur quartier de #Sulukule subit une #gentrification violente, ces trois amis choisissent de transmettre leur colère aux sons de leurs #flows enflammés et sur des beats acérés. Radio Parleur les a rencontrés et vous livre leur histoire à travers ce reportage, qui a reçu le 2e prix du concours Paroles Partagées 2018.

    https://radioparleur.net/2018/07/03/a-istanbul-flow-contre-destruction-quartiers-populaires

    #Turquie #résistance #audio #urban_matter #villes #géographie_urbaines #musique_et_politique #musique

    https://vimeo.com/5071818


    https://www.youtube.com/watch?time_continue=15&v=czcscMoVziI

    ping @sinehebdo

  • Several countries have chosen to relocate capital cities over the years, #Klaus_Dodds takes a look at the common motivations

    The location of a capital city can reveal clues not only about the political geography of a nation-state but also its prevailing geopolitical culture. In the case of the United Kingdom, the city of London is the most recent of our capital cities, as in the past other English cities and towns such as Winchester and York have been seats of government. Colchester was the heartland of Roman power at one stage. London, as a major port and trading centre, became the sole English capital city in the 12th century. Outside England, Edinburgh became the capital of Scotland in the 15th century, but prior to that Perth was an important site for the royal court. In our more recent devolved era, we have in effect the four capital cities of Belfast, Cardiff, Edinburgh and London. All are homes to various parliaments, assemblies and other organs of government.

    So capital cities can and do move. Their locations can be surprising at first glance. Some of the American state capitals were established some distance from dominant commercial cities such as Houston or Dallas, Las Vegas, and New York. The respective state capitals of Texas (Austin), Nevada (Carson City) and New York state (Albany) are not ones we might expect. The rationale was straightforward; state officials wanted to ensure that there was some physical separation for the administrative and political centre of government. Carson City, when it became state capital in the 1860s, was at the heart of a mining economy and an important station for the Pony Express. While Las Vegas will be far more familiar to readers, it was comparatively under-developed by settlers until the arrival of the railway at the turn of the 20th century. Gambling came later in the 1930s.

    National capitals can and do alter their location because governments of the day decide that their new national priorities demand it. In 1960, the Brazilian government inaugurated a new federal capital, Brasilia. For much of the country’s colonial and post-colonial history, Rio de Janeiro was the capital city. Located in the Brazilian highlands, some 1,000km to the north of the old capital, Brasilia is far closer to the centre of the country, especially the enormous Amazonian region. Under military rule in the 1960s and 1970s, the generals governing Brazil were convinced that Brazil’s interior needed to be developed further and integrated into the country’s infrastructure. The construction of roads, airports and dams was considered essential for Brazil’s national security and the prevailing Cold War contributed to anxieties that the under-developed Amazon and ‘empty’ highland regions would be vulnerable to communist infiltration and possible subversion. Brasilia as a capital city was also an opportunity for Brazil to showcase through architecture and formal planning its claims to modernism.

    The decision to move the capital city of Nigeria from the sprawling port city of Lagos to the centre of the country in Abuja was inspired in part by a hope that the country could re-invent itself through a new city. Inaugurated in 1991, the city is now home to more than two million people. The shift to Abuja was made possible by a military regime armed with petrodollars and a determination to create a new Federal Capital Territory, regardless of the cost to local communities. At the time it was suggested that Muslim political leaders wanted to diminish the influence of Lagos and southwest Nigeria, which was dominated by Yoruba Christians. The new capital city was closer to the Muslim dominated north and thus it was an act of internal geopolitical adjustment. Thirty years later, displaced communities are still battling for proper compensation.

    All of which brings us to the latest development affecting national capital cities. Indonesia’s president Joko Widodo told his twitter followers in August that Jakarta was ‘sinking’. As a consequence, the new capital would be re-located on Kalimantan Island (also known as Borneo). The president has spoken of establishing the new capital by 2025 and steps are being taken to secure funding and implement such a move. Around 40 per cent of Jakarta is described as sinking below sea level and thus prone to ever greater flood risk. Traffic congestion and pollution are also cited as affecting the liveability of a city that sustains more than ten million people (millions more if you consider the wider metropolitan region).

    The ecological and societal impact of Jakarta’s decline and the establishment of a new capital city on Kalimantan will be immense. The Indonesian government has spoken of a ‘forest city’ and a new capital city that will be ecologically sensitive. However, others are worried that a costly relocation will usher in further deforestation, industrial development and societal disruption to local communities. Moving a capital city is never straightforward.

    http://geographical.co.uk/geopolitics/hotspot/item/3379-capital-cities-hotspot
    #capitales #déplacement #géographie_politique #villes #capitale