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#géographie_de_la_colère

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 22/09/2021

    Géographies de la colère. #Ronds-points et prés carrés

    https://journals.openedition.org/gc/docannexe/file/14711/couv_114-small200.jpg

    Dans un contexte de crise économique, de catastrophe climatique, de luttes altermondialistes et démocratiques, la première décennie du XXIe siècle a été le théâtre de contestations sociales marquées par un ancrage spatial des #revendications et des #conflits. #Printemps_arabes, #Gilets_jaunes, #Blacks_Lives_Matter, #MeToo, #marches_pour_le_climat… Les #mobilisations et les #mouvements_sociaux visant à la défense de causes spécifiques s’enchaînent, et la colère semble un puissant dénominateur commun de ces manifestations disparates. Ce numéro de Géographie et cultures ambitionne de questionner les traductions spatiales de ces colères. À la faveur d’un mouvement inédit en France difficile à comprendre et à décrypter avec des grilles classiques des sciences humaines et sociales, les différents articles analysant les logiques spatiales des Gilets jaunes traduisent un besoin de renouvellement des cadres de compréhension : les ronds-points périphériques deviennent des pôles de #luttes et parfois de #violences_policières, la cartographie devient participative en demeurant un outil de combat, le périurbain n’est (toujours) pas une périphérie homogène. Des échos sont clairement identifiables dans d’autres colères issues de l’injustice de traitement : l’accès aux services publics, la violence faite aux femmes, aux Noirs (aux États-Unis). Ce numéro s’inscrit à différentes échelles : très locale quand il s’agit du fonctionnement quotidien d’un rond-point occupé ou des luttes contre les projets éoliens à celle, internationale, des violences terroristes.

    ▻https://journals.openedition.org/gc/14706
    #revue #géographie #géographie_de_la_colère

    CDB_77 @cdb_77
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  • @le_bougnoulosophe
    Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe 22/11/2015
    10
    @tintin
    @colporteur
    @martin5
    @reka
    @rezo
    @7h36
    @sombre
    @solitudemaisdishuits
    @fredlm
    10

    Comment devient-on djihadiste ?

    http://www.editions-lignes.com/local/cache-vignettes/L210xH324/couvbenslamaweb-9d174.png

    "L’offre djihadiste capte des jeunes qui sont en détresse du fait de failles identitaires importantes. Elle leur propose un idéal total qui comble ces failles, permet une réparation de soi, voire la création d’un nouveau soi, autrement dit une prothèse de croyance ne souffrant aucun doute. Ces jeunes étaient donc en attente, sans nécessairement montrer des troubles évidents. Dans certains cas, ils vivent des tourments asymptomatiques ou dissimulés  ; ce sont les plus imprévisibles, parfois les plus dangereux, ce qui se traduit après le passage à l’acte violent par des témoignages tels que  : «  C’était un garçon gentil, sans problème, serviable, etc.  » Dans d’autres cas, les perturbations se sont déjà manifestées à travers la délinquance ou la toxicomanie."

    "L’offre radicale répond à une fragilité identitaire en la transformant en une puissante armure. Lorsque la conjonction de l’offre et de la demande se réalise, les failles sont comblées, une chape est posée. Il en résulte pour le sujet une sédation de l’angoisse, un sentiment de libération, des élans de toute-puissance. Il ­devient un autre. Souvent, il adopte un autre nom. Voyez combien les discours des radicalisés se ressemblent, comme s’ils étaient tenus par la même personne  : ils abdiquent une large part de leur singularité. Le sujet cède à l’automate fanatique. Cela dit, il ne faut pas confondre expliquer et excuser  : l’analyse de la réalité subjective sous-jacente à ce phénomène ne signifie ni la folie ni l’irresponsabilité, sauf exception. De plus, le fait «  psy  » n’est pas un minerai pur, il se recompose avec le contexte social et politique.

    Les failles identitaires ne sont évidemment pas l’apanage des enfants de migrants ou de familles musulmanes, ce qui explique que 30 à 40 % des radicalisés soient des convertis. Ces sujets cherchent la radicalisation avant même de rencontrer le produit. Peu importe qu’ils ignorent de quoi est fait ce produit, pourvu qu’il apporte la «  solution  ». La presse a rapporté le cas de djihadistes qui avaient commandé en ligne l’ouvrage L’Islam pour les nuls . Aujourd’hui, l’islamisme radical est le produit le plus répandu sur le marché par ­Internet, le plus excitant, le plus intégral. C’est le couteau suisse de l’idéalisation, à l’usage des désespérés d’eux-mêmes et de leur monde."

    Fethi Ben­slama

    ▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/12/pour-les-desesperes-l-islamisme-radical-est-un-produit-excitant_4808430_3224

    Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe
    • @le_bougnoulosophe
      Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe 22/11/2015

      ►http://www.editions-lignes.com/LA-GUERRE-DES-SUBJECTIVITES-EN-ISLAM.html

      Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 22/11/2015

      voulait lire La guerre des subjectivités en Islam
      ▻http://seenthis.net/messages/336665#message357889
      l’écoute d’un bref entretien m’en avait dissuadé
      « L’appel au djihad doit devenir un délit » pour le psychanalyste Fethi Benslama
      ►http://videos.lexpress.fr/actualite/societe/video-l-appelle-au-djihad-doit-devenir-un-deli-pour-le-psychanalyste

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @le_bougnoulosophe
      Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe 22/11/2015

      Oui, je crois avoir compris qu’il a trouvé une « débouché » en matière de carrière avec cette thématique, c’est dommage... ("Fethi Benslama participe à la création, lancée par le gouvernement, d’un centre d’accueil à destination des jeunes rentrés de Syrie.")

      Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe
    • @le_bougnoulosophe
      Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe 22/11/2015

      ▻http://bibliobs.nouvelobs.com/la-video-boite/20151120.OBS9936/video-contre-courant-pourquoi-ceci-n-est-pas-une-guerre-de-relig

      Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 22/11/2015

      le post ci dessus renvoie à

      ❝#VIDEO. Contre-courant : « Pourquoi ceci n’est pas une guerre de religion »

      Quelques jours après les attentats de ce 13 novembre 2015, #Alain_Badiou et #Aude_Lancelin reçoivent #Raphaël_Liogier, auteur du « Mythe de l’#islamisation ».

      #individuation (pathologies de l’) #frustration #renversement_du_sens_du_stigmate #embrigadement #géographie_de_la_colère #sédation-de_l'angoisse

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @le_bougnoulosophe
      Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe 22/11/2015

      ►http://www.letemps.ch/monde/2015/11/19/islamique-propose-une-vie-plus-excitante-travailler-mcdonald-s

      Le Bougnoulosophe @le_bougnoulosophe
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  • @ville_en
    Ville En Guerre @ville_en 29/05/2015
    5
    @colporteur
    @reka
    @tintin
    @stephane_m
    @rumor
    5

    Géographie des émotions : présentation power-point de l’introduction au séminaire Géographie des émotions

    ▻http://www.geographie.ens.fr/IMG/file/Géo%20des%20émotions/Geo-emotions_intro.pdf

    Qu’est ce qui fait qu’un espace nous attire, nous effraie ou bien encore nous attriste ? Pourquoi tels espaces sont associés au plaisir, à la peur, au dégoût, à la tristesse, etc. ? Dans le cadre de ce séminaire, nous nous demanderons ce que les émotions permettent, au géographe, de comprendre à la manière dont on pratique et on se représente les espaces et nous envisagerons, en retour, ce que la géographie et les géographes peuvent avoir à dire sur les émotions. Comment le géographe peut-il rendre compte de ses émotions et de celles des autres ? Les émotions sont-elles un simple biais des enquêtes de terrain qui seraient certes à prendre en compte mais toujours en vue de les dépasser ou constituent-elles, au contraire, un objet d’étude géographique à part entière ? Ce séminaire vise à poser les bases d’une géographie (française ?) des émotions.

    http://www.geographie.ens.fr/IMG/image/Geo%20emotions/DSC07175(2).jpg

    Toutes les présentations et le calendrier du séminaire : ▻http://www.geographie.ens.fr/Presentation,687.html

    #Géographie_des_Émotions #Émotions #Géographie #Emotional_Geography #Emotional_Turn #Tournant_Émotionnel #Penser_l_Espace #Géographie_de_la_Peur #Géographie_de_la_Colère #Géographie_du_Plaisir

    Ville En Guerre @ville_en
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 29/05/2015

      super #merci bénédicte, super de chez super

      Reka @reka CC BY-NC-SA
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  • @ville_en
    Ville En Guerre @ville_en 19/05/2015
    1
    @reka
    1

    Appel à contributions pour un numéro de Carnets de Géographes sur la géographie des émotions : « GÉOGRAPHIES, GÉOGRAPHES ET ÉMOTIONS »
    ▻http://www.carnetsdegeographes.org/soumettre_article.php

    https://scontent-cdg.xx.fbcdn.net/hphotos-xtp1/t31.0-8/s960x960/11074609_623793534431411_2094626863487348733_o.jpg

    Alors que pendant longtemps les émotions ont été abordées à la marge de la réflexion dans les sciences humaines et sociales, et plus encore en géographie, les attentats perpétrés du 7 au 9 janvier 2015 dans la région parisienne ont remis avec force et violence cette question sur le devant de la scène. Ces événements ont en effet provoqué, en France et au-delà, des émotions individuelles et collectives multiples (tristesse, colère, peur, indignation, etc.), qui ont elles-mêmes suscité des manifestations spatiales diverses. Ces émotions se sont traduites aussi bien dans les espaces publics concrets (sous forme de dispositifs juridiques et sécuritaires limitant la libre circulation des personnes, de minutes de silence marquant la peine et le recueillement, de rassemblements contre la haine et la peur ou bien encore de marquages artistiques clamant la liberté d’expression), que dans les espaces publics virtuels (notamment par la diffusion massive des hashtag #CharlieHebdo et #JeSuisCharlie). Ces attentats nous ont rappelé à quel point les émotions participent de notre manière d’habiter, de nous déplacer, de pratiquer ou encore d’agir sur et dans l’espace.

    Cette forte imprégnation des émotions dans l’espace des sociétés a conduit à l’élaboration de champs de recherche, en sciences humaines et sociales, qui ont progressivement construit les émotions comme objets d’étude. La mobilisation des émotions a ainsi enrichi la sociologie à partir des années 1970 (Turner, Stets, 2005), autour des travaux d’A. R. Hochschild ou d’E. Goffman par exemple. Considérant que la culture et la socialisation participent au ressenti des émotions en permettant notamment de les nommer, ces dernières ont en effet été peu à peu appréhendées comme de véritables faits sociaux. Elles ont, à ce titre, été envisagées à la fois comme des « produits de l’emprise du monde social sur les individus » et comme « des influences en elles-mêmes de l’action et de l’interaction sociale », c’est-à-dire « comme des forces explicatives à intégrer à l’analyse de la dynamique sociale » (Bernard, 2015a). De la même façon, le rôle des émotions dans la construction du soi a marqué l’anthropologie depuis les travaux de M. Rosaldo (1980), notamment par une remise en question de « l’idée reçue selon laquelle les émotions seraient de l’ordre de l’intériorité, de l’irrationnel, de la nature » (Crapanzano, 1994). Cette approche montre combien les émotions ne questionnent pas seulement l’individu et la psychologie, mais participent du rapport de l’individu au collectif. L’appel de L. Febvre à une histoire de la « vie affective » ou encore les travaux de N. Elias (1987) ont également amené à la constitution d’une histoire des émotions (Deluermoz et al., 2013). Les émotions sont ainsi été abordées en fonction des évolutions qui ont marqué leurs expressions dans le temps et dans les cultures (Ermisse, 1994). Cette appropriation par la sociologie, l’anthropologie et l’histoire des émotions questionne leur statut dans les sciences humaines et sociales, et tout particulièrement en géographie. Comment les émotions peuvent-elles passer d’une mobilisation à la marge dans les sujets analysés, quand elles ne sont pas tout simplement rejetées comme un biais, à un objet géographique à part entière ? Plus généralement, la revendication d’un « emotional turn » par des géographes anglophones suffit-elle à faire des émotions un objet d’étude de la géographie ? Les émotions comme fait social appréhendé dans le passé et le présent des sociétés peuvent-elles être analysées en tant que fait spatial ? [...]

    #Géographie #Géographie_des_Émotions #Émotions #Emotional_Geography #Géographie_et_Émotions #Emotional_Turn #Tournant_Émotionnel #Appel_à_Contributions #Carnets_de_Géographes #Géographie_de_la_Peur #Géographie_de_la_Colère #Géographie_du_Plaisir

    • #France
    Ville En Guerre @ville_en
    • @ville_en
      Ville En Guerre @ville_en 19/05/2015
      @reka

      cc @reka : une proposition de la cartographie radicale pour ce numéro ?
       ;-)

      Ville En Guerre @ville_en
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 19/05/2015
      @ville_en

      Chère Béné @ville_en yes, très volontiers, avec grand plaisir, j’aime beaucoup la revue.

      C’est juste qu’on est totalement plombé pour les trois ou quatre mois qui viennent et j’évite de m’engager sur des échéances que je ne pourrai pas respecter :) Cela dit, si vous êtes flexibles je crois que je peux envisager de produire sur cette question un texte de 25 000 ou 30 000 signes (ou moins selon vos contraints de place, avec trois ou quatre illustrations) pour le 15 octobre (Septembre, je sais déjà que c’est risqué). Et un résumé très rapide pour début juillet (15 juin, impossible)...

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @ville_en
      Ville En Guerre @ville_en 19/05/2015

      Je vois avec la revue et je te tiens au courant (cela ne dépend pas que des coordinatrices, mais aussi des impératifs de la revue !)

      Ville En Guerre @ville_en
    • @ville_en
      Ville En Guerre @ville_en 23/05/2015
      @reka

      @reka : Pour le résumé, la date du 15 juin va être assez ferme (il faut environ une page), mais on pourra être plus souples pour les articles, à priori.

      Ville En Guerre @ville_en
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