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RSS: #géographie_du_plein

#géographie_du_plein

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    CDB_77 @cdb_77 10/10/2024
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    La #France du #TGV

    https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/19c3981d1-f52fd9/5qqpXy6sykVJ/W4fVudK6vi472ZIi0lJEQ0HDrdPOhfX83t5xc956.jpg

    –-> Commentaire de Dana Hiliot sur Mastodon :

    Dans les zones en rouge on peut distinguer au moins deux cas : les « #arrières-pays » peu peuplés (sud-Auvergne, Lozère, Nord-Averyron, une partie du Limousin) où là, ce n’est pas seulement la gare TGV qui se trouve loin, mais les autres gares aussi, ces zones n’étant quasiment pas desservies par le train (j’ai vécu 17 ans sur les hauts plateaux de l’Est-Cantal.. l’automobile n’est pas une option)

    Et tout le nord du Puy-de-Dôme, jusqu’à Bourges : il y a bien des lignes de train (qui d’ailleurs suscite beaucoup d’agacements de la part des usagers pour les retards et ses interminables arrêts légendaires en rase campagne), mais pas le TGV.

    Je songe aussi à un troisième cas, quelques zones rose pâle ou jaune traversées par le TGV, mais seulement traversées : on le voit passer mais il ne daigne pas s’arrêter 😅

    (Et puis il y a Cherbourg et le Nord-Cotentin : cas assez particulier - c’est comme un île dit-on là-bas)

    ▻https://mastodon.social/@danahilliot@climatejustice.social/113279500608449791

    #train #transports_publics #inoui #accessiblité #géographie_du_vide #géographie_du_plein #distance #gares_tgv #cartographie #visualisation #inégalités_territoriales

    via @freakonometrics : ▻https://mastodon.social/@freakonometrics/113279419869170064
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    CDB_77 @cdb_77
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    CDB_77 @cdb_77 6/08/2024
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    « La #forêt_amazonienne est habitée depuis toujours »

    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/visuel_principal/public/assets/images/lmy24t03_2j9bj9h_floute_vp.jpg

    Sous ses dehors sauvages, la forêt amazonienne est habitée depuis des millénaires par des populations qui ont su l’exploiter tout en la préservant, comme le raconte le géographe François-Michel Le Tourneau dans ce 4ᵉ volet de notre série d’été consacrée à la forêt.

    On imagine la forêt amazonienne comme un espace vierge de présence humaine. Mais c’est loin de la vérité. Vous êtes spécialiste de la région amazonienne, notamment dans sa partie brésilienne. Pouvez-vous nous dire qui habite cette forêt aujourd’hui ?
    François-Michel Le Tourneau1. Depuis une trentaine d’années, le concept de forêt vierge appliqué à l’Amazonie est en train de voler en éclats. L’histoire de la région a été dominée jusqu’aux années 1970 par des archéologues occidentaux, qui avaient imposé l’idée d’une forêt impénétrable, produisant peu de ressources, en particulier peu de protéines animales, où ne pouvaient subsister que quelques tribus nomades. Mais c’est faux ! D’abord, le peuplement de cette région remonte au moins à 11 000 ans avant notre ère. Différentes populations ont peu à peu domestiqué des plantes comme le riz et le manioc. Elles ont par ailleurs développé des civilisations denses et quasi-urbaines dans les siècles qui ont précédé la colonisation européenne, comme le montre l’apport récent du lidar, une technique de télédétection laser qui traverse la canopée et révèle le modelé exact du sol.

    Mais à cause de l’arrivée des Européens et, avec eux, des épidémies, 80 % à 90 % de cette population a été décimée. Les Portugais ont alors importé de la main-d’œuvre depuis l’Afrique et une partie de ces esclaves, les quilombolas, appelés aussi « Noirs marrons », se sont échappés pour vivre en forêt. Par ailleurs, des métissages ont eu lieu entre Amérindiens et Européens, dont sont issus les caboclos, des paysans qui ont formé petit à petit le gros de la population du bassin amazonien. Le peuplement de la forêt amazonienne est donc le fruit d’une histoire où se sont succédé et mélangées des populations d’origines très différentes.

    Les Amérindiens ne sont donc pas les seuls habitants de cette forêt ?
    F.-M. Le T. Non, en effet. Et l’histoire ne se termine pas là ! Au XIXe et au XXe siècle, deux grandes vagues d’immigration ont entraîné des afflux de population du Nord-Est. À la fin du XIXe siècle, quand la demande de latex a explosé dans le monde, 500 000 seringueiros sont venus pratiquer en forêt la saignée des hévéas (seringueira en portugais, Ndlr). L’euphorie liée au commerce du caoutchouc n’a pas duré longtemps, car la Malaisie a repris cette exploitation à grande échelle. Comme dans le conte de Cendrillon, la région amazonienne s’est rendormie pour plus d’un siècle. Jusqu’à ce que le régime militaire brésilien arrivé au pouvoir en 1964 décide de développer une région considérée – toujours à tort ! – comme vide et arriérée et de l’arrimer au reste du pays, craignant une prise de contrôle par d’autres puissances. Il organise alors un grand plan de colonisation agricole par des populations paysannes sans terre, ce qui lui permet en même temps d’éviter une réforme agraire dans le reste du pays.

    Plusieurs millions de personnes arrivent ainsi dans les années 1970-1980, profitant des routes qui sont construites dans le même temps à travers la forêt. La population urbaine commence à dépasser la population rurale… au point que la géographe brésilienne Bertha Becker qualifiait dès 2000 cette Amazonie brésilienne de « forêt urbanisée » ! Aujourd’hui, environ 25 millions de personnes vivent en Amazonie brésilienne, dont 753 000 Amérindiens. Parmi elles, 350 000 habitent au cœur même de la forêt.

    La population amérindienne est à nouveau en progression ?
    F.-M. Le T. Oui, elle a fortement augmenté depuis trente ans au Brésil en général et en Amazonie en particulier. Depuis les années 1970, une meilleure prise en charge sanitaire, notamment vaccinale, a amélioré la santé des Amérindiens. Surtout, une convergence est apparue à partir de 1985 entre la montée des préoccupations environnementales d’une part et les luttes sociales des populations autochtones d’autre part.

    En 1988, une nouvelle constitution a reconnu leurs droits et leurs langues, et leur a restitué de larges pans de territoires : aujourd’hui, sur 3,3 millions de kilomètres carrés de forêt amazonienne brésilienne, environ 1,3 million de kilomètres carrés (trois fois la France métropolitaine environ) sont exclusivement réservés aux Amérindiens. À cela s’ajoutent les terres allouées à d’autres populations traditionnelles, comme les seringueiros. Confrontés dans les années 1970 à l’arrivée de propriétaires qui défrichent massivement, ils ont obtenu une gestion communautaire de ces terres. Même chose pour les ribeirinhos vivant sur les berges du fleuve, qui ont récupéré des réserves de développement durable et des droits spécifiques dans la préservation de ces écosystèmes.

    On oublie trop souvent que des centaines d’espèces et de variétés étaient cultivées en forêt par les Amérindiens avant le contact avec les Européens, sans entraîner de dégradation de la fertilité des sols, au contraire ! Là où les grandes entreprises agricoles défrichent d’immenses surfaces pour ne faire pousser que quelques espèces à grand renfort d’intrants chimiques.

    De quelle façon ces populations vivent-elles de la forêt ?
    F.-M. Le T. Les Amérindiens pratiquent pour la plupart un système mixte qui repose sur une agriculture rotative par abattis-brûlis, la collecte de ressources végétales (graines, semences, lianes), ainsi que la pêche et la chasse. Pour fonctionner, ce système impose d’avoir accès à de vastes surfaces qu’ils parcourent en fonction des saisons et des besoins.

    Les autres populations traditionnelles ont repris certaines bases des Amérindiens, notamment l’agriculture rotative, mais elles utilisent souvent plus intensivement d’autres ressources car elles tirent une partie de leur subsistance de la vente de ces produits (noix, fibres, semences, etc.) sur les marchés. Dans les deux cas, de plus en plus, les allocations sociales et les salaires participent aussi aux économies des familles, entraînant des changements de régimes alimentaires pas toujours heureux.

    Ces populations traditionnelles sont-elles un rempart contre la déforestation ?
    F.-M. Le T. En partie oui. Le gouvernement brésilien considère d’ailleurs que les territoires amérindiens participent au réseau des unités de conservation de l’environnement. Dans le même temps, les politiques de développement se pensent toujours face à une nature sauvage qu’il s’agirait de domestiquer, avec des plantations monospécifiques, des pâturages destinés aux élevages ovins et bovins, des grandes cultures, qui ne laissent aucune place aux processus naturels. L’idée perverse d’une profusion inépuisable de la forêt n’est pas remise en question...

    Mais les peuples autochtones deviennent aussi, pour certains, prisonniers d’une injonction à sauver la forêt. Or, leur projet de développement dans le futur n’est pas forcément de conserver un mode de vie traditionnel. De nouveaux besoins se font jour, qui nécessitent souvent l’accès à des revenus monétaires. Certains, pour subsister, acceptent de faire des coupes à blanc (abattage sur de très grandes surfaces de la totalité des arbres d’une exploitation forestière, Ndlr) dans la forêt afin d’y créer des pâturages pour de l’élevage. Doit-on les en empêcher ? Il faut noter enfin que la plupart ne résident plus seulement dans leurs territoires d’origine mais pratiquent des mobilités circulaires entre ville et forêt, utilisant l’espace périurbain pour continuer leurs activités agricoles et de collecte tout en profitant des avantages de la ville, comme l’accès à la scolarité ou à des emplois rémunérés.

    Le sujet est compliqué. En réalité, ce devrait être à l’État de protéger cet environnement, tout en acceptant le droit à l’autodétermination de ces populations et leur aspiration à une prospérité matérielle équivalente à celle du reste du Brésil.

    ▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-foret-amazonienne-est-habitee-depuis-toujours

    #géographie_du_vide #géographie_du_plein #Amazonie #peuples_autochtones #forêt #Amérique_latine #forêt_vierge #exploitation #Brésil #peuplement #quilombolas #noirs_marrons #esclavage #histoire #caboclos #agriculture #villes #urbanité #latex #hévéas #caoutchouc #colonisation #colonisation_agricole #réforme_agraire #forêt_urbanisée #vaccins #vaccination #démographie #agriculture_rotative #abattis-brûlis #alimentation #régime_alimentaire #déforestation #plantations #pâturages #terres #coupes_à_blanc #élevage #mobilités_circulaires

    CDB_77 @cdb_77
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  • @severo
    severo @severo PUBLIC DOMAIN 26/05/2024
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    @reka
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    @sombre
    @cdb_77
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    Sylvain Genevois, Matthieu Noucher
    Le Blanc des cartes
    Quand le vide s’éclaire

    Cartographe : Xemartin Laborde

    https://www.autrement.com/media/cache/couverture_medium/flammarion_img/Couvertures/9782080427793.jpg

    S’il n’y a rien, c’est déjà qu’il y a quelque chose…
    Absence d’informations ou de données, oublis involontaires ou invisibilisation à des fins politiques ou culturelles, les blancs laissés sur les cartes ne sont pas neutres. Ces zones vides décuplent la curiosité et parfois même les fantasmes de ce qu’elles représentent ou peuvent cacher. Ce qui est vide est-il le reflet du rien ?
    Alors que nous sommes aujourd’hui saturés de données disponibles, des blancs sur les cartes subsistent. Les auteurs dévoilent ici, grâce à une quarantaine de cartes, un nouveau monde et révèlent la diversité de ces « silences » cartographiques.

    Atlas - Atlas pour tous
    Paru le 01/05/2024
    Genre : Géographie

    128 pages - 195 x 236 mm Couleur - Relié EAN : 9782080427793 ISBN : 9782080427793

    ▻https://www.autrement.com/le-blanc-des-cartes/9782080427793

    severo @severo PUBLIC DOMAIN
    • @severo
      severo @severo PUBLIC DOMAIN 26/05/2024

      À écouter aussi

      ►https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/geographie-a-la-carte/les-cartes-sont-elles-objectives-6785331

      severo @severo PUBLIC DOMAIN
    • @severo
      severo @severo PUBLIC DOMAIN 26/05/2024

      Ah et ça aussi tiens

      ▻https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-mercredi-01-mai-2024-4150448

      severo @severo PUBLIC DOMAIN
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 27/05/2024

      Superbe ouvrage, mené de main de maitre par de superbes géographes. Je recommande chaudement.

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/05/2024

      #géographie_du_vide #géographie_du_plein #livre #cartographie #visualisation

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 26/05/2023
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    @ericw
    @reka
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    @reka

    Blancs des cartes et boîtes noires algorithmiques

    https://www.cnrseditions.fr/wp-content/uploads/2023/05/9782271146533.jpg

    Chaque carte présente ses propres #blancs, inconscients ou volontaires. Ces lacunes ou ces oublis, d’aucuns l’ont bien montré, ont joué un rôle déterminant dans l’histoire, en particulier coloniale. Hier privilège des États, ce pouvoir de blanchir ou de noircir la carte est aujourd’hui celui des données numériques. Car le déluge d’#informations_géographiques, produit par une multitude d’acteurs, n’est pas uniformément réparti sur l’ensemble des territoires, laissant des zones entières vides.
    S’inscrivant dans le champ émergent des #critical_data_studies, cette recherche singulière, abondamment illustrée, revient sur les enjeux politiques des cartes et nous invite à explorer les rouages les plus profonds de la cartographie contemporaine. En s’attachant à l’#Amazonie, Matthieu Noucher déconstruit les vides pour interroger le sens de la #géonumérisation du monde. Pour mener son enquête, il s’intéresse à trois dispositifs en particulier : la détection de l’#orpaillage illégal, la mesure de la #biodiversité et le repérage des #habitats_informels.
    Ce livre débouche sur deux modalités de #résistance au comblement des blancs des cartes : la #contre-cartographie et la #fugue_cartographique pour appréhender les blancs des cartes comme une opportunité de diversifier nos manières de voir le monde.

    https://www.cnrseditions.fr/wp-content/uploads/2023/05/9782271146533.jpg

    ▻https://www.cnrseditions.fr/catalogue/geographie-territoires/blancs-des-cartes-et-boites-noires-algorithmiques
    #cartographie #vides #vide #livre #Matthieu_Noucher #colonialisme #géographie_du_vide #géographie_du_plein

    ping @reka

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/10/2023

      A écouter, ce podcast :
      Les cartes sont-elles « objectives » ?
      ▻https://seenthis.net/messages/1020598

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 5/04/2023
    2
    @odilon
    @reka
    2
    @reka

    Deserts Are Not Empty

    https://cup-us.imgix.net/covers/9781941332740.jpg?auto=format&w=350#.jpg

    Colonial and imperial powers have often portrayed arid lands as “empty” spaces ready to be occupied, exploited, extracted, and polluted. Despite the undeniable presence of human and nonhuman lives and forces in desert territories, the “#regime_of_emptiness” has inhabited, and is still inhabiting, many imaginaries. Deserts Are Not Empty challenges this colonial tendency, questions its roots and ramifications, and remaps the representations, theories, histories, and stories of arid lands—which comprise approximately one-third of the Earth’s land surface. The volume brings together poems in original languages, conversations with collectives, and essays by scholars and professionals from the fields of architecture, architectural history and theory, curatorial studies, comparative literature, film studies, landscape architecture, and photography. These different approaches and diverse voices draw on a framework of decoloniality to unsettle and unlearn the desert, opening up possibilities to see, think, imagine it otherwise.

    ▻https://cup.columbia.edu/book/deserts-are-not-empty/9781941332740

    #livre #géographie_du_plein #géographie_du_vide #ressources_pédagogiques #désert #colonialisme #vide #exploitation #occupation #extractivisme #pollution

    ping @reka

    CDB_77 @cdb_77
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  • @sandburg
    Sandburg @sandburg CC BY-SA 23/08/2022
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    @mad_meg
    @fsoulabaille
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    @touti
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    @biggrizzly
    @lyco
    7
    @xkcd

    La Bièvre, rivière de Paris.

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f5/Cours_de_la_Seine_et_de_la_Bi%C3%A8vre_au_n%C3%A9olithique.png

    Quand tu es au pied de Notre-Dame et que ton pote te demande où tu es par téléphone. Là tu réponds :

    Je suis devant la Bièvre

    @XKCD

    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Bi%C3%A8vre_(affluent_de_la_Seine)

    Sandburg @sandburg CC BY-SA
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 23/08/2022

      https://dl.dropbox.com/s/ycda86a6drvrck3/carte%20Bievre%20petite.jpg?dl=0
      Pour le livre Un été sur la Bièvre d’Adrien Gombeaud chez WARM

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 23/08/2022

      quel rapport avec xkcd ?

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @sandburg
      Sandburg @sandburg CC BY-SA 24/08/2022

      Bein c’est dans le gout des blagues d’xkcd, declarer que la seine c’est la bievre à cet endroit, sous pretexte que tu l’as connue en 1400 dans cet état.

      Sandburg @sandburg CC BY-SA
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 24/08/2022

      C’est pas la Seine, c’est l’Yonne.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @baroug
      baroug @baroug 24/08/2022

      Au milieu de la ruelle, devant la Bièvre, une porte sans battant, percée dans le mur noir, ouvre sur une cour en étoile, formée de coins et de racoins. L’on a devant soi de grandes bâtisses chevronnées, qui se cognent, les unes contre les autres, et se bouchent ; partout des palis clos, des renfoncements abritant de gémissantes pompes, des portes basses, au fond desquelles, dans un jour saumâtre, serpentent de gluants escaliers en vrilles ; en l’air, des fenêtres disjointes avec des éviers dont les boîtes cabossent ; sur les marges des croisées, du linge, des pots de chambre, des pots de fleurs plantés d’on ne sait quelles tiges ; puis, à gauche, la cour s’embranche sur un couloir qui colimaçonne, déroulant, tout le long de sa spirale, des boutiques de marchands de vin. Nous sommes dans le passage Moret, qui relie la ruelle des Gobelins à la rue des Cordelières, dans la cour des Miracles de la peausserie. Et, soudain, à un détour, un autre bras de la Bièvre coule, un bras mince, enserré par des usines qui empiètent, avec des pilotis, sur ses pauvres bords. Là, des hangars abritent d’immenses tonneaux, d’énormes foudres, de formidables coudrets, emplâtrés de chaux, tachés de vert-de-gris, de cendre bleue, de jaune de tartre et de brun loutre ; des piles de tan soufflent leur parfum acéré d’écorce, des bannes de cuir exhalent leur odeur brusque ; des tridents, des pelles, des brouettes, des râteaux, des roues de rémouleur, gisent de toutes parts ; en l’air, des milliers de peaux de lapin racornies s’entrechoquent dans des cages, des peaux diaprées de taches de sang et sillées de fils bleus ; des machines à vapeur ronronnent, et, au travers des vitres, l’on voit, sous les solives où des volants courent, des ouvriers qui écument l’horrible pot-au-feu des cuves, qui râtissent des peaux sur une douve, qui les mouillent, qui les « mettent en humeur », ainsi qu’ils disent ; partout des enseignes : veaux mégis et morts-nés, chabraques et scieries de peaux, teintureries de laine, de poils de chèvre et de cachemyre ; et le passage est entièrement blanc ; les toits, les pavés, les murs sont poudrés à frimas. C’est, au coeur de l’été, une éternelle neige, une neige produite par le râclage envolé des peaux. La nuit, par un clair de lune, en plein mois d’août, cette allée, morte et glacée, devient féerique. Au-dessus de la Bièvre, les terrasses des séchoirs, les parapets en moucharabis des fabriques se dressent inondés de froides lueurs ; des vermicelles d’argent frétillent sur le cirage liquéfié de l’eau ; l’immobile et blanc paysage évoque l’idée d’une Venise septentrionale et fantastique ou d’une impossible ville de l’Orient, fourrée d’hermine. Ce n’est plus le rappel de l’ancien Paris, suggéré par la ruelle des Gobelins, si proche ; ce n’est plus la hantise des loques héraldiques et des temps nobiliaires à jamais morts. C’est l’évocation d’une Floride, noyée dans un duvet d’eider et de cygne, d’une cité magique, parée de villas, aux silhouettes dessinées sur le noir de la nuit, en des traits d’argent. Ce site lunaire est habité par une population autochtone qui vit et meurt dans ce labyrinthe, sans en sortir. Ce hameau, perdu au fond de l’immense ville, regorge d’ouvriers, employés dans ce passage même aux assouplissantes macérations des cuirs. Des apprentis, les bas de culottes attachés sur les tibias avec une corde, les pieds chaussés de sabots, grouillent, pêle-mêle avec des chiens ; des femmes, formidablement enceintes, traînent de juteuses espadrilles chez des marchands de vin ; la vie se confine dans ce coin de la Bièvre dont les eaux grelottes le long de ses quais empâtés de fange.

      (Huysmans)

      ▻https://www.bmlisieux.com/archives/bievre.htm

      baroug @baroug
    • @touti
      vide @touti 24/08/2022

      Il y a 30 ans les écologistes du 13em, avant la BNF donc, avaient fait de la réhabilitation de La Bièvre un beau cheval de bataille. Parce qu’il en restait encore quelques traces qui auraient pu être sauvées au lieu de totalement disparaitre sous le bitume.

      Bief de la butte aux cailles

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4b/Henri_Emile_Cimarosa_Godefroy_bief_de_la_Butte_aux_Caille_etat_primitif_p_989027.jpg

      Tanneries fin XIXem

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/dc/Marville_Tanneries_Bievre.jpg/800px-Marville_Tanneries_Bievre.jpg

      vide @touti
    • @fsoulabaille
      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND 25/08/2022

      1964 : La Bièvre, la rivière disparue de Paris | Archive INA - YouTube
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=-EzW9Iftb0s

      Journal de Paris | RTF | 13/03/1964
      La journaliste interroge une Parisienne qui a connu la Bièvre avant sa couverture et les inondations de 1910. L’interview se déroule sur des photographies anciennes de la Bièvre à Paris, les rues sous lesquelles passe la rivière (rue du Fer au Moulin, rue Censier, rue Berbier du Mets, rue Santeuil...) et des photographies de la crue de 1910. La journaliste interviewe ensuite un imprimeur installé depuis toujours à Paris. Il raconte ses souvenirs de la Bièvre sur des images de la Poterne des Peupliers, du pont de la petite ceinture (sur lequel passe maintenant le tramway), d’entrepôts (qui étaient probablement à Gentilly) et du château de la reine Blanche, avenue des Gobelins. Pour finir, un des hommes travaillant sur le chantier de la faculté de lettres Censier explique qu’en faisant des sondages, il a retrouvé ce qu’il reste de la Bièvre.

      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND
    • @touti
      vide @touti 25/08/2022

      Remise à flot d’une partie de la Bièvre au printemps 2022
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=fu6X2Bq-WjI

      Bièvre découverte, chronique du chantier de renaissance de la Bièvre à Arcueil et Gentilly

      vide @touti
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/08/2022

      #Bièvre #rivières #rivière #Paris #réhabilitation #géographie_du_vide #géographie_du_plein

      CDB_77 @cdb_77
    • @lyco
      Lyco @lyco 17/07/2025

      À Paris, la Bièvre devrait à nouveau couler dans un parc [Kellermann] en 2028 : « Ça va transformer le paysage »
      ▻https://archive.ph/gsHNI

      Une « première étape », selon lui, qui devrait entraîner dans ses flots la réouverture d’autres petites portions dans les décennies à venir.

      Lyco @lyco
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  • @la_vie_des_idees
    La Vie des idées @la_vie_des_idees via RSS 23/05/2022
    6
    @odilon
    @lyco
    @koldobika
    @fitzlombard
    @cdb_77
    @colporteur
    6

    La nature des Amérindiens
    ▻https://laviedesidees.fr/La-nature-des-Amerindiens.html

    À propos de : Stéphen Rostain, La forêt vierge d’Amazonie n’existe pas, Le Pommier. On se trompe beaucoup sur l’Amazonie. On y voit une forêt première et sauvage, alors qu’elle est l’objet d’une gestion raisonnée par les Amérindiens de leur environnement. La biodiversité est aussi le produit de nos efforts.

    #International #biodiversité #écologie #déforestation
    ▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/cr_rostain_2.docx
    ▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/figures_pour_.docx

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      CDB_77 @cdb_77 24/05/2022

      La #forêt_vierge d’#Amazonie n’existe pas

      https://www.editions-lepommier.fr/sites/default/files/public/styles/book_image/public/assets/images/74652278.jpg?itok=lOOuJZxw#.jpg

      Depuis trop d’années, le grave état de santé de l’Amazonie inquiète. #Déforestation sauvage, incendies, élévation de la température… Autant de symptômes d’un fatal #déséquilibre aux prochaines implications climatiques globales, et irrémédiables. En cause ? Une #destruction systématique menée, depuis trois siècles à peine, par les sociétés occidentales. Mais celles-ci, contrairement aux idées reçues, ne menacent pas seulement la plus grande forêt tropicale du monde, mais également les Amérindiens, qui ont pourtant toujours vécu en interaction avec leur milieu naturel.

      Dans cet essai original d’écologie historique, Stéphen Rostain brosse un panorama complet de ces relations et des puissantes dynamiques à l’œuvre. Il se propose, plutôt que d’en rester à un constat d’échec, de comprendre les divers #usages qui ont été faits de cette nature sylvicole – du plus néfaste au plus bénéfique –, ouvrant des horizons face à la chronique habituelle d’une mort annoncée.

      ▻https://www.editions-lepommier.fr/la-foret-vierge-damazonie-nexiste-pas

      #géographie_du_vide #géographie_du_plein #Stéphen_Rostain

      #livre #peuples_autochtones

      CDB_77 @cdb_77
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    CDB_77 @cdb_77 25/12/2021
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    @reka
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    Participer à cartographier le monde pour mieux prévenir les crises humanitaires

    Cartographier les zones de la planète les plus vulnérables pour faciliter l’intervention humanitaire en cas de catastrophe. C’est la mission que s’est fixée depuis des années le projet Missing Maps. Le tout grâce à la carte participative OpenStreetMap et à une armée de contributeurs bénévoles.

    « Au printemps dernier, les organisations humanitaires ont commencé à sonner l’alarme », rapporte Jana Bauerová, du bureau tchèque de Médecins sans frontières (MSF). L’une des pires sécheresses de ces dix dernières années, conjuguée à la pandémie de Covid-19 et aux divers confinements avaient plongé le sud de Madagascar dans une grave crise alimentaire. « Des collègues ont réalisé une mission d’exploration en mars », poursuit la jeune femme. Dans les districts les plus touchés, près de 28% des enfants de moins de 5 ans souffraient de malnutrition aigüe, dont une partie de malnutrition aigüe grave. Autrement dit, sans soins immédiats, leur chance de survie est faible.

    Problème : la zone est enclavée, beaucoup de routes ne sont pas carrossables, et surtout les cartes disponibles sont obsolètes. « Il y avait un fort besoin d’actualisation sur les populations, détaille Jana Bauerová, chargée de la communication et de la participation des communautés pour le projet Missing Maps au sein de MSF. On a donc mis en place une campagne pour cartographier les districts d’Amboasary et d’Ambovombe, dans la région d’Anôsy, les communes les plus atteintes, où nos collègues sur le terrain prévoyaient des projets de cliniques mobiles, d’accès à l’eau potable, également dégradé par la sécheresse, des actions de distribution alimentaire et même d’ustensiles de cuisine, certaines familles, au bord de la famille, ayant tout vendu. »
    Mieux visualiser les actions à mener

    « Nous avons pu cartographier 236 000 bâtiments et 7 239 zones résidentielles ainsi que 350 km de voies, précise Jana Bauerová. Cela a permis d’aider les collègues sur place à mieux visualiser la situation en prenant en compte les dernières données pour planifier les actions à mettre en place. » Mais au-delà de ces chiffres, les nouvelles données récoltées ont aussi permis à l’ONG de confirmer la pertinence de l’option de cliniques mobiles pour ces zones difficiles d’accès, et bien sûr d’organiser au mieux leur répartition.

    « Remettre les communautés les plus vulnérables sur la carte ». C’est le slogan du projet Missing Maps. Fondé en 2014 par les Croix Rouge américaine et britannique, l’Humanitarian OpenStreetMap Team (HOT) et Médecins sans frontières UK, le projet part du principe que « la plupart des endroits où se produisent des catastrophes sont absents des cartes libres et accessibles, et les premiers secours manquent d’informations pour prendre les bonnes décisions ». L’idée est donc de cartographier préventivement ces zones afin d’améliorer la réponse des ONG en cas de crises.

    Comment ? Grâce à la cartographie numérique participative. « Le principe consiste à mobiliser des contributeurs autour d’un projet précis », explique Martin Noblecourt, responsable du projet Missing Maps au sein de CartONG. Basée à Chambéry, en France, cette ONG a pour vocation de mettre la donnée géographique au service de projets d’intérêt général, à travers notamment un appui technique à des organisations qui ont des besoins en cartographie.
    « Un milliard de personnes vivent dans des zones non ou insuffisamment cartographiées »

    GPS, Google Maps… Les cartes sont entrées dans notre quotidien. Aujourd’hui, plus besoin de s’arracher les cheveux pour les plier, elles tiennent dans la poche et sont disponibles à tout moment. Mieux, elles sont sans cesse actualisées. Pourtant, qu’ils habitent dans des bidonvilles ou des régions reculées, « on estime qu’un milliard de personnes vivent dans des zones non ou insuffisamment cartographiées, ce qui a un gros impact sur les ressources auxquelles elles peuvent accéder, en cas d’urgence particulièrement, si on ne sait même pas que des gens vivent là », souligne Gihan Hassanein, chargée de la communication pour l’Humanitarian OpenStreetMap Team (HOT), l’ONG adossée à OpenStreetMap, ce projet qui a pour but de créer en ligne une carte libre du monde entier.

    Exister sur une carte n’a rien d’anodin, rappelle Christophe Chabert, cartographe indépendant et auteur du site Mind The Map. Il rappelle par exemple que le gouvernement de Jair Bolsonaro au Brésil veut demander aux peuples indigènes d’Amazonie de prouver, par des documents, qu’ils vivaient déjà sur ses terres lors de la signature de la Constitution de 1988. « S’il existait une cartographie qui recense les villages, on pourrait avoir un élément de preuve qui permettrait à ces populations d’accéder à la propriété sur ces terres », avance-t-il.

    Point essentiel, souligne Martin Noblecourt : les cartes sont réalisées sur OpenStreetMap, « le Wikipédia des cartes », « une carte du monde participative, collaborative et sous licence libre, donc qui peut être utilisée par tout le monde ». D’autres ONG pourront ainsi réutilisées librement ces données.

    Tout a commencé en 2010, explique la porte-parole de HOT, lors du tremblement de terre en Haïti. « Les dégâts étaient énormes à Port-au-Prince et il n’y avait pas de cartes fiables et actualisés de la ville. Les premiers secours ne savaient même pas où chercher les gens. » Une poignée de gens qui utilisaient déjà OpenStreetMap se sont alors réunis pour cartographier la zone à distance à l’aide des images satellites. Depuis, le petit groupe est devenu une ONG, qui n’a cessé de grandir, et des communautés de contributeurs locaux ont éclos autour du monde.

    Mais comment cartographier rapidement une région précise ? La première étape a lieu en ligne, explique le responsable projet Missing Maps de CartONG : des contributeurs tracent sur des images satellites les principaux éléments. Un outil permet de diviser la zone en petits carrés où ils identifient les quadrilatères ou polygones des bâtiments, les différentes voies, les cours d’eau. La deuxième étape se passe sur le terrain. « Cette partie à distance doit ensuite être complétée sur place, soit par des membres des ONG, soit par des contributeurs bénévoles locaux, qui se baladent avec un smartphone afin de récolter des informations sur des points précis tels que les centre de santé, les écoles, les installations sanitaires, etc. Ils peuvent aussi rajouter des informations plus qualitatives sur l’état de certaines infrastructures par exemple. » Un système de validations multiples permet de s’assurer de la fiabilité des données.
    « Mapathons »

    La démocratisation des images satellitaires, qui ne sont plus réservées à un usage militaire, et la multiplication des données disponibles ont mis la cartographie à la portée du tous. Pour participer, pas besoin d’être informaticien ou expert en cartographie, il suffit d’un ordinateur, d’une souris et d’une connexion wifi, expliquent les organisations. Et à la clé, la satisfaction d’avoir contribué, à son échelle et derrière son écran, à un projet à visée humanitaire.

    Pour encore plus d’efficacité, des « mapathons », où des anonymes viennent cartographier pendant un temps précis une zone précise, sont régulièrement organisés. En 2020, à la demande du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), CartONG a par exemple organisé plusieurs événements de ce type pour cartographier des camps de réfugiés au Soudan du Sud, au Soudan, en Birmanie et en Éthiopie, « des zones qui bougent vite et ne sont généralement pas sur les cartes officielles », commente Martin Noblecourt. « Ce qu’on voit essentiellement sur les images satellites, c’est le réseau routier, les tentes et quelques infrastructures pas forcément identifiées. Après, le personnel du HCR complète. » Selon le site de CartONG, quelque 700 contributeurs ont ainsi passé près de 700 heures à cartographier 180 000 bâtiments et 3 800 km de route. « Un moyen de calculer par exemple combien de tentes sont à moins de 50 ou 100 mètres d’un point d’eau et combien de personnes en dépendent. Et donc d’aider à la prise de décision : savoir où il faut réimplanter des points d’eau. »

    Évaluer les besoins, les représenter visuellement sur une carte, adapter les actions et mesurer leur impact… Les usages sont très variés. La pandémie de Covid-19 a par exemple généré des besoins en cartographie, notamment pour organiser les campagnes de vaccination. Mais il peut aussi s’agir de mieux préparer les populations aux catastrophes naturelles. « Nous venons de faire un projet au Tadjikistan qui a consisté à accompagner une ONG locale, The Little Earth, pour identifier des villages reculés et y collecter des données, notamment sur les réseaux hydrographiques et les risques que cela génère en termes d’inondations, les points de rassemblements, les installations sanitaires, etc. Et eux après, ont organisé des animations de sensibilisation au risque avec les habitants. »
    Renforcer les communautés contributeurs locaux

    Des projets collaboratifs qui permettent de créer une émulation locale. « J’étais justement en train de nettoyer les données », explique Jackson Mumbere Kombi au téléphone. En gros, un travail de tri. Il fait partie des centaines de membres de la communauté de contributeurs d’OpenStreetMap RDC (OSM RDC). Lorsqu’il a commencé à cartographier Beni, au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, en 2018, explique-t-il, « la carte était quasi-vierge ». Avec d’autres contributeurs, ils y ont progressivement ajouté des données basiques – bâtiments, routes, lieux publics (églises, marchés, etc.) puis des données plus précises comme la localisation des centres de santé par exemple ou encore la délimitation des parcelles agricoles. Au fil du temps, il s’est formé aux outils. Puis c’est lui qui a formé une petite équipe de jeunes de Beni, toujours avec OSM RDC, qui continue à travailler sur la carte et à l’actualiser.

    Il y a une « fierté » pour les habitants à être cartographiés, « à pouvoir dire : ici, c’est ma maison », affirme-t-il. « Et cela leur permet de mieux maîtriser leur milieu. « L’idée, c’est que si quelqu’un a besoin d’une information, il puisse la trouver facilement, justifie-t-il. Grâce à cette cartographie précise, pendant l’épidémie d’Ebola, on a pu mieux localiser certains contacts à risque. Donc mieux orienter les personnels de santé. »

    « Soutenir les communauté OpenStreetMap dans le monde. » Aujourd’hui, c’est ce à quoi travaille l’équipe humanitaire OSM (HOT), qui revendique 268 000 contributeurs, explique sa porte-parole. « S’assurer qu’ils ont l’équipement dont ils ont besoin, qu’ils ont les compétences dont ils ont besoin, s’assurer que les données sont de bonnes qualités », précise Gihane Hassanein. Les communautés OSM peuvent aussi postuler à des bourses pour des projets précis.

    L’un des derniers chantiers pour Jackson Mumbere Kombi à Beni reste d’ajouter les noms de rues manquants. Dans cette ville en proie à des massacres répétés depuis plusieurs années, l’enjeu c’est aussi la sécurité. Après, pointe le contributeur, il faudra s’occuper de rendre « visible » le reste de la RDC.

    ▻https://www.rfi.fr/fr/technologies/20211128-participer-%C3%A0-cartographier-le-monde-pour-mieux-pr%C3%A9venir-les-c

    #humanitaire #cartographie #crises #cartographie_collaborative #cartographie_participative #catastrophes #OpenStreetMap #OSM #Missing_Maps #Humanitarian_OpenStreetMap_Team (#HOT) #MSF #cartographie_numérique #mapathon #images_satellitaires #mages_satellites #géographie_du_plein #géographie_du_vide

    #ressources_pédagogiques

    CDB_77 @cdb_77
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    La Vie des idées @la_vie_des_idees via RSS 14/07/2021
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    L’extractivisme en récits
    ▻https://laviedesidees.fr/L-extractivisme-en-recits.html

    À propos de : Anna Lowenhaupt Tsing, Friction : délires et faux-semblants de la globalité, La Découverte,. Pourquoi le #capitalisme est-il si chaotique ? demande Anna Tsing depuis les montagnes de Bornéo saccagées par l’exploitation. Aborder les connexions globales et les idéaux universalistes comme de puissantes mises en récit permet de comprendre et de résister.

    #International #nature #écologie
    ▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20210714_friction.docx
    ▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20210714_friction.pdf

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    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/07/2021

      Friction. Délires et faux-semblants de la #globalité

      https://laviedesidees.fr/local/cache-vignettes/L274xH400/arton5133-57b27.jpg?1626102385#.jpg

      Friction : que se passe-t-il dans les « #zones-frontières » où se développe une #économie_sauvage, ravageant les ressources, les plantes, les animaux, les forêts et les cultures humaines ? Où aucun droit ne limite plus la puissance de bandes armées qui constituent l’avant-garde d’un #capitalisme à la fois moderne et archaïque ? Anna Tsing nous emmène à #Bornéo chez les #Dayaks_meratus, mais ce pourrait aussi bien être en Amazonie au Brésil.
      Friction : comment entendre le cri de tous ceux et celles – humains et non-humains – qui disparaissent dans un maelstrom de #destructions où la #forêt laisse place à des plantations de #palmiers_à_huile ? Comment apprendre à regarder une forêt que l’on croyait sauvage comme un #espace_social, habité ? Comment faire l’histoire de la #botanique en redonnant aux #peuples_indigènes le rôle qui a été le leur ?
      Friction : comment des lycéens et des étudiants indonésiens amoureux de la nature ont-ils appris, pas à pas, à refaire de la politique sous la dictature ? Comment les alliances les plus boiteuses peuvent-elles être fécondes ?
      Friction : comment faire de l’#ethnographie sans se plier aux règles de l’orthodoxie académique, sans théorie à vérifier, mais en fabulant, en rendant perceptibles des aspects de la réalité souvent considérés comme accessoires ? Avec Anna Tsing, il faut apprendre à mettre en suspens nos routines perceptives et nos jugements normatifs, apprendre à sentir et ressentir, à développer une culture de l’attention, apprendre avec ce qui la fait hésiter, avec ce qui l’oblige à multiplier les manières de raconter, les méthodes ethnographiques.

      ▻https://www.editionsladecouverte.fr/friction-9782359251791
      #livre #Anna_Tsing #Anna_Lowenhaupt_Tsing
      #exploitation #déforestation #peuples_autochtones #anthropologie #recherche #science

      Comment apprendre à regarder une forêt que l’on croyait sauvage comme un #espace_social, habité ?

      –-> #géographie_du_plein #géographie_du_vide

      CDB_77 @cdb_77
    • @fil
      Fil @fil 14/07/2021

      j’avais bcp aimé son bouquin sur les champignons

      Fil @fil
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 13/07/2021
    3
    @reka
    @fil
    @odilon
    3
    @odilon @fil @visionscarto

    Habitability map of Australia, 1946.

    https://i.imgur.com/L2nPDwr.jpg

    ▻https://mapsontheweb.zoom-maps.com/post/148780657739/habitability-map-of-australia-1946-via-reddit

    #extractivisme #useless #Australie #colonisation #colonialisme #exploitation #cartographie #visualisation #cartographie_historique #habitabilité #géographie_du_plein #géographie_du_vide
    #ressources_pédagogiques

    via @odilon et @fil

    @visionscarto

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 19/11/2020
    2
    @reka
    @monolecte
    2
    @reka @simplicissimus

    https://i.imgur.com/DVVEK5F.png

    There are six French communes with 0 inhabitants. These are villages destroyed during the First World War that continue to exist as a tribute to the dead. They even still have an administration, with a mayor and two deputies.

    ▻https://twitter.com/BjnNowak/status/1329300338399129601

    #France #mémoire #cartographie #visualisation #géographie_du_vide #géographie_du_plein #Benjamin_Nowak #village-martyr #destruction #WWI #première_guerre_mondiale #Fleury #Beaumont #Hautmont #Louvemont #Cumieres #Bezonvaux
    #Verdun et #Douaumont
    via @reka
    ping @simplicissimus

    CDB_77 @cdb_77
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 19/11/2020

      C’est aussi un marronnier classique…

      Meuse : ces villages qui n’élisent pas leur maire - Le Point
      ▻https://www.lepoint.fr/elections-municipales/meuse-ces-villages-qui-n-elisent-pas-leur-maire-25-01-2014-1784190_1966.php

      https://www.lepoint.fr//images/2014/01/25/arp-2372918-jpg_2040873.JPG

      Jean-Pierre Laparra, maire de Fleury-devant-Douaumont, a la particularité de ne pas être élu, mais d’être nommé par le préfet de la Meuse.
      © AFP/ JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN

      En France, six communes martyres, détruites lors de la bataille de Verdun, sont administrées par des maires nommés par le préfet.

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 19/11/2020

      Fleury-devant-Douaumont — Wikipédia
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Fleury-devant-Douaumont

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ed/Fleury_destroyed_village.jpg

      La commune de Fleury-sur-Orne, dans le Calvados, a été baptisée par ses élus en hommage à Fleury-devant-Douaumont, par une décision du conseil municipal du 23 août 1916, validée par le conseil des Ministres le 12 avril 1917. Elle s’appelait auparavant Allemagne.

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 19/11/2020
      @simplicissimus

      of course @simplicissimus ... je corrige!

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 11/09/2020
    1
    @cy_altern
    1

    Libérez l’« Ocean Viking » et les autres navires humanitaires

    Les maires de #Montpellier et de #Palerme lancent un #appel pour que le navire de #SOS_Méditerranée détenu en Sicile soit libéré, et que les opérations en Méditerranée centrale puissent reprendre.

    Nous, maires des #villes_méditerranéennes jumelées de Montpellier et Palerme, confrontés à la #crise_humanitaire majeure qui a transformé la #mer_Méditerranée en cimetière ces dernières années, sommes indignés par la #détention_administrative du navire humanitaire #Ocean Viking de SOS Méditerranée depuis le 22 juillet en Sicile.

    Cette détention vient s’ajouter à celle de trois autres #navires_humanitaires depuis le mois d’avril. A chaque fois les autorités maritimes italiennes invoquent des « #irrégularités_techniques_et_opérationnelles » et de prétendus motifs de #sécurité à bord des navires. Pourtant, malgré le harcèlement exercé à l’encontre de leurs navires, ces #ONG de sauvetage en mer opèrent depuis plusieurs années en toute transparence et en coordination avec les autorités maritimes compétentes qui les soumettent très régulièrement au contrôle des autorités portuaires.

    Ces dernières années, les ONG civiles de sauvetage en mer ont secouru des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants en danger de mort imminente, comblant un #vide mortel laissé par les Etats européens en Méditerranée.

    Alors que les sauveteurs sont empêchés de mener leur mission vitale de sauvetage, de nouveaux naufrages, de nouveaux morts sont à prévoir aux portes de l’Europe.

    Est-ce là le prix à payer pour l’#irresponsabilité et la #défaillance des Etats européens ? En tant que #maires, #citoyens méditerranéens et européens, nous le refusons et dénonçons ces politiques délétères !

    Nous demandons la levée immédiate des mesures de détention qui touchent l’Ocean Viking et tous les navires de sauvetage, pour une reprise immédiate des opérations en Méditerranée centrale !

    Nous appelons tous les citoyens à signer la pétition demandant aux autorités maritimes italiennes la libération du navire.

    ►https://www.liberation.fr/debats/2020/08/28/liberez-l-ocean-viking-et-les-autres-navires-humanitaires_1797888

    #asile #migrations #réfugiés #villes-refuge #Méditerranée #sauvetage #indignation #Michael_Delafosse #Leoluca_Orlando #géographie_du_vide #géographie_du_plein

    –—

    Ajouté à la métaliste sur les villes-refuge :
    ►https://seenthis.net/messages/759145

    CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 27/09/2019
    3
    @tintin
    @rastapopoulos
    @jacotte
    3

    Les sites Seveso en France – Google My Maps
    ▻https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1CiNPhB2Y0aUursZn6YBIpFb2LVoVj2tY&ll=48.88370202938735%2C9.898052

    https://www.google.com/maps/d/thumbnail?mid=1CiNPhB2Y0aUursZn6YBIpFb2LVoVj2tY#.jpg

    #cartographie #Seveso

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 27/09/2019

      Chouette distribution spatiale !!

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/09/2019

      #géographie_du_plein #visualisation #France

      CDB_77 @cdb_77
    • @ant1
      ant1 @ant1 CC BY-NC 27/09/2019

      ▻https://www.ouest-france.fr/economie/industries/carte-decouvrez-les-principaux-sites-classes-seveso-en-france-6537953

      ant1 @ant1 CC BY-NC
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  • @fil
    Fil @fil 25/09/2019
    4
    @odilon
    @simplicissimus
    @baroug
    @cy_altern
    4

    Mapping All of Earth’s Roads and Buildings from Space
    ▻https://www.planet.com/pulse/mapping-all-of-earths-roads-and-buildings-from-space

    https://planet-pulse-assets-production.s3.amazonaws.com/uploads/2019/09/global-detections.jpg

    Above is a map of all the roads and buildings on Earth. To our knowledge, it is the most complete and up to date map of these features ever created. It reveals details not available in popular mapping tools, in both industrialized cities and rural settlements. Built from a diversely sampled training set, the model produces quality results across a wide variety of terrains, densities, and land cover types. // Credit: Leanne Abraham, Planet

    Fil @fil
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/09/2019

      #géographie_du_plein #géographie_du_vide #cartographie #monde #routes #infrastructures_routières #bâtiments #espace

      CDB_77 @cdb_77
    • @ant1
      ant1 @ant1 CC BY-NC 25/09/2019

      une idée d’où on peut obtenir les données crées ? Elles ont l’air payantes sur « planet analytic feeds »

      ant1 @ant1 CC BY-NC
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 25/09/2019

      Oui, Planet vend des études à partir des données, pas les données.
      (texte illustré par l’image ci-dessus)

      Satellite Imagery Analytics | Planet
      ▻https://planet.com/products/analytics

      Planet’s unprecedented dataset of imagery across the globe gives you the power to leverage our Analytic Feeds anywhere in the world and backward in time with our deep historical archive.

      Our global scale means we can deliver analytics off-the-shelf, no custom builds, so you can expedite your analysis. You choose an area, the time period, and we do the work to get you the insights you need.

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 25/09/2019

      Pour voir :

      Kertch, vu par Planet

      https://dl.dropbox.com/s/6we4ntqmmakd8ph/planet_analytics_kertch.jpg

      Kertch, vu par Google Maps

      https://dl.dropbox.com/s/vy4isbv7imzvbw5/planet_google_kertch.jpg

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @fil
      Fil @fil 25/09/2019

      Microsoft ("bing") a donné ses 124 millions de bâtiments à OSM
      ▻https://blogs.bing.com/maps/2018-06/microsoft-releases-125-million-building-footprints-in-the-us-as-open-dat

      Facebook donne aussi (toutes ?) ses routes à OSM/HOT
      ▻https://ai.facebook.com/blog/mapping-roads-through-deep-learning-and-weakly-supervised-training

      l’#IA permet de faire des cadeaux comme ça… comme encore cette société qui a créé 100 000 fausses photos et les distribue gratuitement :
      ▻https://www.theverge.com/2019/9/20/20875362/100000-fake-ai-photos-stock-photography-royalty-free

      [EDIT] j’oubliais ►http://per.sonn.es fakefriends.me qui offre des centaines de milliers de faux profils sur son réseau social :)

      Fil @fil
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 21/06/2019
    1
    @biggrizzly
    1

    La #suppression de la #taxe_d’habitation rapportera près de 8 milliards aux plus riches

    Initialement exclus, les 20 % de ménages les plus aisés capteront à eux seuls 44,6 % des 17,6 milliards amputés du budget de l’Etat.

    ▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/06/20/la-suppression-de-la-taxe-d-habitation-une-mesure-qui-profitera-finalement-a
    #riches #pauvres #géographie_du_plein #géographie_du_vide #France

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 11/06/2019
    12
    @reka
    @simplicissimus
    @gonzo
    @odilon
    @l_l_de_mars
    @josephine2
    @marielle
    @7h36
    @parpaing
    @vazi
    @jacotte
    @fredlm
    12
    @reka @albertocampiphoto

    Capitalism did NOT generate the West’s wealth; colonialism & imperialism did. (Asia should be in this cartoon too.)

    https://i.imgur.com/UnHHT59.jpg

    #géographie_du_vide #géographie_du_plein #capitalisme #richesse #pauvreté #dessin_de_presse #extractivisme #colonialisme #capitalisme #impérialisme

    ping @reka
    via @albertocampiphoto source : ▻https://twitter.com/BenjaminNorton/status/402642060768845825

    CDB_77 @cdb_77
    • @l_l_de_mars
      L.L. de Mars @l_l_de_mars ART LIBRE 11/06/2019
      @philippe_de_jonckheere

      Excellent dessin. C’est suffisamment rare d’en voir passer pour le noter. Simple dans sa mise en œuvre plastique, si évident qu’on se demande comme il n’a pas été déjà posé sur le papier, inactuel, muet (@philippe_de_jonckheere ça nous change des interchangeables séries de créatures bavardes qui n’existent que par les bulles qui les surplombent, ou des derniers rejetons de l’allégorie si impuissants à signifier quoi que ce soit que leurs auteurs et autrices doivent écrire partout qui est qui et quoi symbolise quoi). De qui est-il ?
      #dessin_de_presse

      L.L. de Mars @l_l_de_mars ART LIBRE
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 11/06/2019

      l’auteur : Polyp, comme le laisse apparaître la version non tronquée de son dessin

      http://img.over-blog-kiwi.com/0/99/63/06/20160703/ob_21ec10_dette-afrique-1.jpg

      ▻https://polyp.org.uk

      vu sur ce site :
      Sans l’Afrique la France serait un pays pauvre (juillet 2016)
      ▻http://www.imagiter.fr/2016/07/sans-l-afrique-la-france-serait-un-pays-pauvre.html

      avec dans le même esprit

      http://img.over-blog-kiwi.com/0/99/63/06/20160703/ob_3d5dd4_africa-france-relationship.png

      à son tour non crédité, il faut aller chercher une version non tronquée (un peu plus difficile à trouver) sur un site d’avril 2012 pour voir un lien vers aljazeera.net
      http://www.tamtaminfo.com/wp-content/uploads/2012/04/PHOTOS_AfriqueetFranceCoop.jpg

      et un paquet de ressources sur la page de blog ci-dessus.

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 11/06/2019

      L’original sur le site de Polyp est en couleurs

      https://polyp.org.uk/cartoons/wealth/polyp_cartoon_africa_unfair_trade_mining_minerals_gold.jpg

      dans une catégorie Wealth and Poverty, Aid and Trade qui contient 65 dessins…

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @l_l_de_mars
      L.L. de Mars @l_l_de_mars ART LIBRE 11/06/2019
      @simplicissimus

      @simplicissimus le deuxième (la becquée) est nettement plus médiocre, même si l’idée qui le sous-tend méritait d’être mise en image ; il tombe précisément dans l’impuissance de l’allégorie surchargée d’indications (alors que le texte est inutile pour que la proposition passe), et il est alourdi par de laborieux moyens de caricature, affaiblis par des manques évidents de savoir faire technique. Ces savoirs faire sont inutiles (on ne le dit jamais assez) dès lors qu’on n’essaie pas de les mettre en oeuvre si on ne sait pas le faire. Quand au dessin de Polyp, les couleurs sont aussi inutiles que laides (c’est à dire : insignifiantes et inexpressives). Savoir s’arrêter sur la crête de ses moyens d’expression est le principal marqueur d’un bon dessinateur.

      L.L. de Mars @l_l_de_mars ART LIBRE
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/06/2019
    4
    @simplicissimus
    @fil
    @7h36
    @rastapopoulos
    4

    Māori land 1800 - present

    https://pbs.twimg.com/tweet_video_thumb/D8lqTCfUIAAxABi.jpg

    ▻https://twitter.com/nonplasticmaori/status/1137557285348073472
    #Maori #peuples_autochtones #cartographie #visualisation #géographie_du_plein #géographie_du_vide #terres #Nouvelle-Zélande #terres

    CDB_77 @cdb_77
    • @fil
      Fil @fil 10/06/2019

      (c’est un gif animé à voir dans son intégralité)

      Fil @fil
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/06/2019
      @fil

      @fil indeed... mais je n’arrive pas à intégrer le gif dans seenthis...

      CDB_77 @cdb_77
    • @zorba
      zorba @zorba 10/06/2019

      Au risque d’exploser la mise en page :

      ▻https://video.twimg.com/tweet_video/D8lqTCfUIAAxABi.mp4

      (mode d’emploi cf. ▻https://seenthis.net/messages/781476)

      zorba @zorba
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 11/06/2019

      mmh le mp4 ne se lance pas dans seenthis chez oim

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @zorba
      zorba @zorba 11/06/2019
      @seenthis

      (… chez ouam non plus … rien ne s’affiche @seenthis …)

      zorba @zorba
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 11/06/2019

      Ah tiens, oui sous Chrome ça ne s’affiche pas.

      => Je viens d’uploader un correctif du plugin seenthis/autoembed, qu’il faudrait donc installer sur Seenthis.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 11/06/2019
      @arno

      @arno c’est en place et j’ai vidé tmp/cache/video-twimg-com/ pour que ça soit bien pris en compte.

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/06/2019
    1
    @simplicissimus
    1
    @reka

    Un #barrage suisse sème le chaos en #Birmanie

    L’#Upper_Yeywa, un ouvrage hydroélectrique construit par le bureau d’ingénierie vaudois #Stucky, va noyer un village dont les habitants n’ont nulle part où aller. Il favorise aussi les exactions par l’armée. Reportage.

    Le village de #Ta_Long apparaît au détour de la route en gravier qui serpente au milieu des champs de maïs et des collines de terre rouge, donnant à ce paysage un air de Toscane des tropiques. Ses petites demeures en bambou sont encaissées au fond d’un vallon. Les villageois nous attendent dans la maison en bois sur pilotis qui leur sert de monastère bouddhiste et de salle communale. Nous sommes en terre #Shan, une ethnie minoritaire qui domine cette région montagneuse dans le nord-est de la Birmanie.

    « Je préférerais mourir que de partir, lance en guise de préambule Pu Kyung Num, un vieil homme aux bras recouverts de tatouages à l’encre bleue. Je suis né ici et nos ancêtres occupent ces terres depuis plus d’un millénaire. » Mais Ta Long ne sera bientôt plus.

    Un barrage hydroélectrique appelé Upper Yeywa est en cours de construction par un consortium comprenant des groupes chinois et le bureau d’ingénierie vaudois Stucky à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest, sur la rivière #Namtu. Lors de sa mise en service, prévue pour 2021, toutes les terres situées à moins de 395 mètres d’altitude seront inondées. Ta Long, qui se trouve à 380 mètres, sera entièrement recouvert par un réservoir d’une soixantaine de kilomètres.

    « La construction du barrage a débuté en 2008 mais personne ne nous a rien dit jusqu’en 2014, s’emporte Nang Lao Kham, une dame vêtue d’un longyi, la pièce d’étoffe portée à la taille, à carreaux rose et bleu. Nous n’avons pas été consultés, ni même informés de son existence. » Ce n’est que six ans après le début des travaux que les villageois ont été convoqués dans la ville voisine de #Kyaukme par le Ministère de l’électricité. On leur apprend alors qu’ils devront bientôt partir.

    Pas de #titres_de_propriété

    En Birmanie, toutes les #terres pour lesquelles il n’existe pas de titres de propriété – ainsi que les ressources naturelles qu’elles abritent – appartiennent au gouvernement central. Dans les campagnes birmanes, où la propriété est communautaire, personne ne possède ces documents. « Nous ne quitterons jamais notre village, assure Nang Lao Kham, en mâchouillant une graine de tournesol. Nous sommes de simples paysans sans éducation. Nous ne savons rien faire d’autre que cultiver nos terres. »

    Le gouvernement ne leur a pas proposé d’alternative viable. « Une brochure d’information publiée il y a quelques années parlait de les reloger à trois kilomètres du village actuel, mais ce site est déjà occupé par d’autres paysans », détaille Thum Ai, du Shan Farmer’s Network, une ONG locale. Le montant de la compensation n’a jamais été articulé. Ailleurs dans le pays, les paysans chassés de leurs terres pour faire de la place à un projet d’infrastructure ont reçu entre six et douze mois de salaire. Certains rien du tout.

    https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/share/public/media/2019/06/08/file75orze2dww3skysl9dn.jpg.jpeg?itok=ilxSgXmT#.jpg

    Ta Long compte 653 habitants et 315 hectares de terres arables. Pour atteindre leurs vergers, situés le long de la rivière Namtu, les villageois empruntent de longues pirogues en bois. « La terre est extrêmement fertile ici, grâce aux sédiments apportés par le fleuve », glisse Kham Lao en plaçant des oranges et des pomélos dans un panier en osier.

    Les #agrumes de Ta Long sont connus loin à la ronde. « Mes fruits me rapportent 10 800 dollars par an », raconte-t-elle. Bien au-delà des maigres 3000 dollars amassés par les cultivateurs de riz des plaines centrales. « Depuis que j’ai appris l’existence du barrage, je ne dors plus la nuit, poursuit cette femme de 30 ans qui est enceinte de son troisième enfant. Comment vais-je subvenir aux besoins de mes parents et payer l’éducation de mes enfants sans mes #vergers ? »

    https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/lt_inline_left/public/media/2019/06/08/file75otndw4kary76401a0.jpg.png?itok=7R6pGr4x#.jpg

    Cinq barrages de la puissance de la Grande Dixence

    La rivière Namtu puise ses origines dans les #montagnes du nord de l’Etat de Shan avant de rejoindre le fleuve Irrawaddy et de se jeter dans la baie du Bengale. Outre l’Upper Yeywa, trois autres barrages sont prévus sur ce cours d’eau. Un autre, le Yeywa a été inauguré en 2010. Ces cinq barrages auront une capacité de près de 2000 mégawatts, l’équivalent de la Grande Dixence.

    Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un plan qui a pour but de construire 50 barrages sur l’ensemble du territoire birman à l’horizon 2035. Cela fera passer les capacités hydroélectriques du pays de 3298 à 45 412 mégawatts, selon un rapport de l’International Finance Corporation. Les besoins sont immenses : seulement 40% de la population est connectée au réseau électrique.

    https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/lt_inline_right/public/media/2019/06/08/file75oc47vit84pz6umgjs.jpg.png?itok=D1ZknLsm#.jpg

    L’Etat y voit aussi une source de revenus. « Une bonne partie de l’électricité produite par ces barrages est destinée à être exportée vers les pays voisins, en premier lieu la #Chine et la #Thaïlande, note Mark Farmaner, le fondateur de Burma Campaign UK. Les populations locales n’en bénéficieront que très peu. » Près de 90% des 6000 mégawatts générés par le projet Myitsone dans l’Etat voisin du Kachin, suspendu depuis 2011 en raison de l’opposition de la population, iront à la province chinoise du Yunnan.

    Les plans de la Chine

    L’Upper Yeywa connaîtra sans doute un sort similaire. « Le barrage est relativement proche de la frontière chinoise, note Charm Tong, de la Shan Human Rights Foundation. Y exporter son électricité représenterait un débouché naturel. » L’Etat de Shan se trouve en effet sur le tracé du corridor économique que Pékin cherche à bâtir à travers la Birmanie, entre le Yunnan et la baie du Bengale, dans le cadre de son projet « #Belt_&_Road ».

    Le barrage Upper Yeywa y est affilié. Il compte deux entreprises chinoises parmi ses constructeurs, #Yunnan_Machinery Import & Export et #Zhejiang_Orient_Engineering. Le suisse Stucky œuvre à leurs côtés. Fondé en 1926 par l’ingénieur Alfred Stucky, ce bureau installé à Renens est spécialisé dans la conception de barrages.

    Il a notamment contribué à l’ouvrage turc #Deriner, l’un des plus élevés du monde. Il a aussi pris part à des projets en #Angola, en #Iran, en #Arabie_saoudite et en #République_démocratique_du_Congo. Depuis 2013, il appartient au groupe bâlois #Gruner.

    Le chantier du barrage, désormais à moitié achevé, occupe les berges escarpées de la rivière. Elles ont été drapées d’une coque de béton afin d’éviter les éboulements. De loin, on dirait que la #montagne a été grossièrement taillée à la hache. L’ouvrage, qui fera entre 97 et 102 mètres, aura une capacité de 320 mégawatts.

    Son #coût n’a pas été rendu public. « Mais rien que ces deux dernières années, le gouvernement lui a alloué 7,4 milliards de kyats (5 millions de francs) », indique Htun Nyan, un parlementaire local affilié au NLD, le parti au pouvoir de l’ancienne Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Une partie de ces fonds proviennent d’un prêt chinois octroyé par #Exim_Bank, un établissement qui finance la plupart des projets liés à « Belt & Road ».

    Zone de conflit

    Pour atteindre le hameau de #Nawng_Kwang, à une vingtaine de kilomètres au nord du barrage, il faut emprunter un chemin de terre cabossé qui traverse une forêt de teck. Cinq hommes portant des kalachnikovs barrent soudain la route. Cette région se trouve au cœur d’une zone de #conflit entre #milices ethniques.

    Les combats opposent le #Restoration_Council_of_Shan_State (#RCSS), affilié à l’#armée depuis la conclusion d’un cessez-le-feu, et le #Shan_State_Progress_Party (#SSPP), proche de Pékin. Nos hommes font partie du RCSS. Ils fouillent la voiture, puis nous laissent passer.

    Nam Kham Sar, une jeune femme de 27 ans aux joues recouvertes de thanaka, une pâte jaune que les Birmans portent pour se protéger du soleil, nous attend à Nawng Kwang. Elle a perdu son mari Ar Kyit en mai 2016. « Il a été blessé au cou par des miliciens alors qu’il ramenait ses buffles », relate-t-elle. Son frère et son cousin sont venus le chercher, mais les trois hommes ont été interceptés par des soldats de l’armée régulière.

    « Ils ont dû porter l’eau et les sacs à dos des militaires durant plusieurs jours, relate-t-elle. Puis, ils ont été interrogés et torturés à mort. » Leurs corps ont été brûlés. « Mon fils avait à peine 10 mois lorsque son papa a été tué », soupire Nam Kham Sar, une larme coulant le long de sa joue.

    https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/lt_inline_left/public/media/2019/06/08/file75oc47vp7lj5dubw19s.jpg.png?itok=Cy25HN72#.jpg

    Vider les campagnes ?

    La plupart des hameaux alentour subissent régulièrement ce genre d’assaut. En mai 2016, cinq hommes ont été tués par des soldats dans le village voisin de Wo Long. L’armée a aussi brûlé des maisons, pillé des vivres et bombardé des paysans depuis un hélicoptère. En août 2018, des villageois ont été battus et enfermés dans un enclos durant plusieurs jours sans vivres ; d’autres ont servi de boucliers humains aux troupes pour repérer les mines.

    Les résidents en sont convaincus : il s’agit d’opérations de #nettoyage destinées à #vider_les_campagnes pour faire de la place au barrage. « Ces décès ne sont pas des accidents, assure Tun Win, un parlementaire local. L’armée cherche à intimider les paysans. » Une trentaine de militaires sont stationnés en permanence sur une colline surplombant le barrage, afin de le protéger. En mars 2018, ils ont abattu deux hommes circulant à moto.

    Dans la population, la colère gronde. Plusieurs milliers de manifestants sont descendus dans la rue à plusieurs reprises à #Hsipaw, la ville la plus proche du barrage. Les habitants de Ta Long ont aussi écrit une lettre à la première ministre Aung San Suu Kyi, restée sans réponse. En décembre, une délégation de villageois s’est rendue à Yangon. Ils ont délivré une lettre à sept ambassades, dont celle de Suisse, pour dénoncer le barrage.

    « L’#hypocrisie de la Suisse »

    Contacté, l’ambassadeur helvétique Tim Enderlin affirme n’avoir jamais reçu la missive. « Cette affaire concerne une entreprise privée », dit-il, tout en précisant que « l’ambassade encourage les entreprises suisses en Birmanie à adopter un comportement responsable, surtout dans les zones de conflit ».

    La Shan Human Rights Foundation dénonce toutefois « l’hypocrisie de la Suisse qui soutient le #processus_de_paix en Birmanie mais dont les entreprises nouent des partenariats opportunistes avec le gouvernement pour profiter des ressources situées dans des zones de guerre ».

    La conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann Rielle, qui préside l’Association Suisse-Birmanie, rappelle que l’#initiative_pour_des_multinationales_responsables, sur laquelle le Conseil national se penchera jeudi prochain, « introduirait des obligations en matière de respect des droits de l’homme pour les firmes suisses ». Mardi, elle posera une question au Conseil fédéral concernant l’implication de Stucky dans le barrage Upper Yeywa.

    Contactée, l’entreprise n’a pas souhaité s’exprimer. D’autres sociétés se montrent plus prudentes quant à leur image. Fin janvier, le bureau d’ingénierie allemand #Lahmeyer, qui appartient au belge #Engie-Tractebel, a annoncé qu’il se retirait du projet et avait « rompu le contrat » le liant au groupe vaudois.

    ▻https://www.letemps.ch/monde/un-barrage-suisse-seme-chaos-birmanie
    #Suisse #barrage_hydroélectrique #géographie_du_plein #géographie_du_vide #extractivisme
    ping @aude_v @reka

    • #Birmanie
    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 23/04/2019

    Distanza stimata dalla libreria più vicina

    https://i.imgur.com/80uTxKT.jpg

    source: ▻https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10216915267265488&set=a.1091996831689&type=3&theater
    #géographie_du_vide #géographie_du_plein #livres #librairies #Italie #book_desert #cartographie #visualisation

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 19/04/2019
    1
    @reka
    1

    Half of England is owned by less than 1% of the population

    Research by author reveals corporations and aristocrats are the biggest landowners

    https://i.imgur.com/lC7pcLR.png

    ▻https://www.theguardian.com/money/2019/apr/17/who-owns-england-thousand-secret-landowners-author
    #terres #UK #Angleterre #géographie_du_vide #géographie_du_plein #propriété #inégalités #foncier #propriétaires_fonciers #chiffres #statistiques #aristocratie

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/04/2019
    8
    @bce_106_6
    @reka
    @cy_altern
    @la_feuille
    @eoik
    @bicicletia
    @lost_geographer
    @colporteur
    8

    La carte des pistes cyclables en Europe ! Les nuages radioactifs ne s’arrêtent pas à la frontière mais on dirait que les pistes cyclables si

    https://i.imgur.com/2FB7cNG.jpg

    ▻https://twitter.com/GreenwMarianne/status/1115269820860252164?s=19
    #frontières #frontières_nationales #pistes_cyclables #France #géographie_du_vide #géographie_du_plein #vélo #cartographie #visualisation

    CDB_77 @cdb_77
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 10/04/2019

      La source ►https://www.geovelo.fr

      Ça me disait bien quelque chose cette carte, j’ai consulté leur site ce matin suite à un contact de leur part...

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/04/2019
    1
    @simplicissimus
    1

    #Trump Says the U.S. Is ‘Full.’ Much of the Nation Has the Opposite Problem.

    https://i.imgur.com/tOQBnQa.jpg

    ▻https://twitter.com/fdaudens/status/1115706964493983754
    #géographie_du_plein #géographie_du_vide #USA #démographie #Etats-Unis #cartographie #solde_naturel #migrations #fermeture_des_frontières #mensonge

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 7/04/2019
    1
    @nightingale
    1

    Vendredi soir j’ai participé à un #mapathon , organisé par #CartONG à #Grenoble dans le cadre de la #Nuit_de_la_géogrpahie :

    https://img.evbuc.com/https%3A%2F%2Fcdn.evbuc.com%2Fimages%2F59122892%2F215954384484%2F1%2Foriginal.20190326-083345?auto=compress&s=c98bbf9123c81fd6825bf1ec4862a0f7#.jpg

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=Dxn5qQllKPo&feature=share

    C’était la première fois que je participais au mapathon, et ça a été très sympa. Beaucoup de jeunes présents dans la salle mise à disposition par l’Institut d’urbanisme et géographie alpine :

    https://i.imgur.com/2rLfld5.jpg

    C’est l’occasion pour faire un petit peu de pub ici pour CartONG, #association dont le siège est à #Chambéry :

    CartONG est une ONG française créée en 2006 par des cartographes souhaitant améliorer la façon dont les organisations humanitaires utilisaient les cartes et les données géographiques. Elle a depuis grandi et propose aux acteurs de l’humanitaire et du développement de nombreux outils innovants de gestion de l’information, de cartographie, d’analyse et de communication.

    La géographie ne sauve pas de vies, mais elle peut avoir un impact déterminant quand elle est utilisée à bon escient. L’objectif central de CartONG est donc de soutenir les organisations et les personnes qui sauvent des vies, participent au développement et protègent l’environnement à travers le monde, afin que ceux-ci puissent le faire mieux et à plus grande échelle.

    Nous pensons que cela n’est possible qu’en permettant à ces organisations et personnes d’acquérir les compétences et la stratégie adaptés à chaque structure et contexte particulier. C’est pour cela que nos équipes fournissent des conseils, des formations, de l’appui stratégique, et du staff, à la fois au siège et sur le terrain. Nous proposons les outils les plus adaptés grâce à notre veille technologique et contribuons au développement de nouvelles solutions et à la définition de bonnes pratiques. Pour en savoir plus, jetez un oeil à nos projets et services.

    Nos experts et nos bénévoles participent à de nombreux secteurs des réponses humanitaires et du développement : par exemple, l’aide aux réfugiés, la logistique, la santé, les catastrophes naturelles et l’environnement. Nous promouvons la gestion de l’information et les SIG comme des outils transversaux pouvant être utilisés dans différents métiers (par exemple, l’analyse des besoins, la planification de projet, ou le suivi/évaluation), mais permettant également de diffuser un esprit innovant et collaboratif au sein des organisations et des communautés que nous soutenons.

    Travailler avec les communautés locales et renforcer les compétences du staff local est crucial pour nous, puisque c’est le prérequis pour développer des projets durables et répondant aux besoins des populations que nous aidons. Nous sommes également des partisans actifs du partage de l’information, de l’open data et de la mutualisation des moyens pour améliorer l’efficacité globale et l’impact de l’aide.

    http://www.cartong.org/sites/cartong/files/CartONG_logo_0.png

    ►http://www.cartong.org/fr

    CartONG est le coordinateur français du projet international #Missing_Maps :

    Remettre les personnes les plus vulnérables de la Terre sur la carte

    Chaque année, les catastrophes naturelles tuent près de 100 000 personnes et touchent ou déplacent 200 millions de personnes dans le monde. La plupart des endroits où se produisent ces catastrophes sont littéralement ’absents’ des cartes et les premiers secours manquent d’informations pour prendre les bonnes décisions sur le terrain. Missing Maps est un projet ouvert et collaboratif auquel vous pouvez participer, en cartographiant les zones où les organisations humanitaires essaient de répondre aux besoins des populations touchées.

    ▻https://www.missingmaps.org/fr
    #cartographie_humanitaire #catastrophes_naturelles #géographie_du_vide #géographie_du_plein

    Lors du mapathon, on a utilisé la plateforme #HOT , #Humanitarian_OpenStreetMap_Team :
    HOT is an international team dedicated to humanitarian action and community development through open mapping.
    ►https://www.hotosm.org
    #OSM #OpenStreetMap #open_street_map

    CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 29/03/2019
    5
    @jacotte
    @arno
    @vazi
    @bce_106_6
    @die_brucke
    5

    Aux Etats-Unis, des centaines de villes, croulant sous leurs déchets, ne recyclent plus
    ▻https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2019/03/28/aux-etats-unis-des-centaines-de-villes-croulant-sous-leurs-dechets-ne-recycl

    https://img.lemde.fr/2019/03/21/375/0/4500/2250/644/322/60/0/d68b94b_5482962-01-06.jpg

    Depuis que la Chine, jusqu’alors la destination numéro un des déchets américains – et pas seulement –, a choisi de ne plus être la « poubelle du monde », des centaines de municipalités à travers les Etats-Unis découvrent ce qu’il en coûte de consommer, et donc de produire des tonnes de déchets. Et se voient obligés de réinventer la gestion de leurs déchets. [...]

    Conséquence : le tri du papier, des plastiques, du métal et du verre, ainsi que la recherche de débouchés pour ces produits se révèlent aujourd’hui des opérations trop onéreuses pour nombre de communes américaines. Même pour la plus grande ville de Pennsylvanie, dont les habitants produisent 400 tonnes de déchets recyclables par jour.

    Lorsqu’ils étaient recyclés, la municipalité de Philadelphie gagnait de l’argent : en 2012, Republic Services, l’un des géants de la gestion du secteur, versait 67,35 dollars (environ 60 euros) à la ville pour le traitement d’une tonne de déchets. Mais après la décision des autorités chinoises, la donne a changé. A l’été 2018, lorsque Republic Services renégociait le contrat, l’entreprise envisageait de facturer 170 dollars le recyclage d’une tonne de déchets.

    Trop cher pour la ville, qui a décidé de recourir aux services d’un concurrent, Waste Management. Mais celui-ci n’est en mesure de traiter que la moitié des ordures municipales, pour 78 dollars la tonne. Le reste est incinéré par Covanta Energy, un autre acteur du secteur des déchets et de l’incinération. « La plupart d’entre nous pensent que le recyclage est un service offert par notre ville, mais c’est en réalité un business », rappelle le site Earther.

    #déchets #consommation #surconsommation

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/03/2019

      #Chine #déchets #USA #Etats-Unis #géographie_du_plein #tri #recyclage #Republic_Services #privatisation #Waste_Management #incinération #Covanta_Energy #Philadelphie #business #mondialisation #globalisation #it_has_begun

      CDB_77 @cdb_77
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 29/03/2019

      Peut-être que les étasuniens vont commencer à comprendre l’interet du tri à la source, inexistant jusqu’à présent et les limites de la #marchandisation des déchets.

      vazy @vazi CC BY
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 26/02/2019
    4
    @reka
    @simplicissimus
    @7h36
    4
    @reka

    The Theft And Return Of Australian Indigenous Land 1788 To 2013

    https://mk0brilliantmaptxoqs.kinstacdn.com/wp-content/uploads/australia-aboriginal-land.png

    The map above shows that between the establishment of the British penal colony of New South Wales in 1788 and the mid-1960s, Indigenous Australians were deprived and dispossessed of virtually all their land.

    ▻https://brilliantmaps.com/indigenous-australia
    #aborigènes #contre-cartographie #cartographie_radicale #cartographie_critique #peuples_autochtones #cartographie #visualisation #Australie #géographie_du_plein #géographie_du_vide #terres #dépossession
    ping @reka

    CDB_77 @cdb_77
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