• En Charente, un village fait le pari d’une gestion collective des terres
    https://reporterre.net/ALT-En-Charente-un-village-fait-le-pari-d-une-gestion-collective-des-ter

    « Le rôle de la Scic est de stocker les terres. Elle loue les prairies des agriculteurs partis à la retraite et s’en occupe, en attendant qu’un jeune vienne s’installer, explique l’élu. On empêche ainsi la spéculation. Ces systèmes se créent quand il y a du vide. En étant organisés et en installant les jeunes, ils ne viendront pas, puisqu’il n’y a pas de vide. »

    #agriculture #ruralité #intelligence_collective

  • L’#Autriche et le #Danemark présentent leur projet de #centre_de_déportation pour demandeurs d’asile #déboutés

    La semaine dernière, le Danemark et l’Autriche ont présenté conjointement à Vienne un projet pour réformer le système de l’asile au sein de l’Union européenne. Ce projet prévoit d’établir un centre de déportation basé hors de l’UE pour les demandeurs d’asile refoulés.

    La ministre danoise de la migration, #Inge_Støjberg, s’était rendue à Vienne jeudi, où elle a rencontré le ministre de l’Intérieur autrichien, #Herbert_Kickl, membre du parti d’extrême droite autrichien, le FPÖ.

    Støjberg est membre du parti libéral du Danemark (Venstre), et depuis juin 2015, elle occupe le poste de ministre de l’Immigration et de l’Intégration dans le gouvernement du Premier ministre Lars Løkke Rasmussen.

    Un projet qui n’est pas nouveau

    Leur projet vise à fournir un hébergement aux réfugiés déboutés du droit d’asile plus proche de leur pays d’origine, tout en perturbant les activités des activités de trafiquants.

    La création de centres d’accueil hors de l’Europe, des “#plate-formes_de_retour”, pour accueillir les migrants déboutés du droit d’asile en Europe, en attendant leur retour dans leur pays d’origine, est une idée chère à M. Kickl. Elle avait déjà été proposée cet été, mais jusqu’à présent, aucun pays situé hors de l’UE n’a accepté de se porter candidat pour ouvrir de tels centres sur son territoire. L’#Egypte, le #Maroc, la #Tunisie, l’#Algérie, l’#Albanie, et la #Macédoine ont tous décliné l’invitation jusqu’ici.

    Quant à Mme Støjberg, l’année dernière, elle envisageait d’adopter un projet de l’extrême-droite danoise consistant à exiler les demandeurs d’asile déboutés par son pays sur une ou plusieurs des 300 îles inhabitées au large de la côte danoise.

    Un centre d’accueil hors de l’UE pour décourager les migrants d’entreprendre le voyage

    « Nous maintenons que [les réfugiés] devraient réclamer le droit d’asile dans le premier pays où ils arrivent, plutôt qu’on leur permette de voyager dans toute l’Europe », a affirmé Mme Støjberg. « De notre côté, nous nous engageons à augmenter les capacités d’accueil [des pays voisins des zones de conflit pour gérer les arrivées de demandeurs d’asile]. Cela peut signifier des choses telles que les soins de santé, l’éducation, les gardes-frontières, et un système pour gérer les demandeurs d’asile », a-t-elle ajouté.

    Selon la ministre danoise, un centre d’accueil situé hors de l’UE réduirait la tentation des migrants de se rendre en Europe pour y trouver l’asile. « Si vous pouvez voir à quelle vitesse vous pouvez être renvoyé, il n’y a plus de raison de dépenser votre argent et de risquer votre vie pour vous rendre là-bas », a-t-elle dit.

    Selon elle, le projet respecte les conventions de l’Union européenne en matière de droit des réfugiés, et elle a exhorté les autres pays membres à soutenir le projet.

    Des contours encore très flous

    Néanmoins, le site choisi et le calendrier pour l’ouverture de ce centre n’ont pas été révélés. M. Kickl s’est montré optimiste quant aux perspectives d’aboutissement ce projet, mais n’a pas voulu donner plus de détails.

    Reste à savoir si ce projet sera accepté par les collègues européens de Mme Støjberg et M. Kickl. L’idée de la création de centres de déportation hors de l’UE avait déjà été évoquée cet été, notamment lors d’une réunion des ministres de l’Intérieur des pays membres de l’UE à Innsbruck en Autriche au mois de juillet, et n’avait pas été bien accueillie par un certain nombre d’officiels européens.

    https://fr.express.live/2018/10/09/lautriche-et-le-danemark-presentent-leur-projet-de-centre-de-deportatio

    #centre_d'expulsion #expulsions #renvois #asile #migrations #réfugiés #externalisation #UE #EU #île #îles #plate-forme_de_retour

    • Les Danois veulent loger les demandeurs d’asile déboutés sur une #île_déserte

      La ministre danoise de l’Immigration Inger Støjberg (photo) songe à adopter un projet de l’extrême-droite, qui consisterait à exiler les demandeurs d’asile déboutés sur une ou plusieurs des 300 îles inhabitées au large de la côte danoise. À l’heure actuelle, près d’un millier de demandeurs d’asile déboutés au Danemark attendent leur expulsion.

      Støjberg est membre du parti libéral du Danemark (Venstre), et depuis juin 2015, elle occupe le poste de ministre de l’Immigration et de l’Intégration dans le gouvernement du Premier ministre Lars Løkke Rasmussen.

      « Je suis toujours prête à écouter les bonnes idées pour le suivi des demandeurs d’asile », dit-elle dans le journal Berlingske.

      La proposition d’exil des demandeurs d’asile déboutés vient du parti populiste d’extrême droite danois « parti du peuple danois » (Dansk Folkeparti, ou DF). Ce parti soutient la coalition au gouvernement, mais n’en fait pas partie.

      Pourtant, selon Støjberg, le projet est intéressant mais pas immédiatement réalisable. « Il pourrait y avoir des obstacles pratiques et juridiques pour établir un centre de déportation dans un endroit très isolé, et ce sont des choses qu’il faut prendre en compte », a-t-elle déclaré.
      Dansk Folkeparti : loger les demandeurs d’asile déboutés « dans des containers, ou des tentes »
      La plupart des demandeurs d’asile déboutés résident actuellement dans une ancienne #prison d’état dans le centre du pays. Mais les résidents locaux se sont plaints de vols à l’étalage et affirment qu’ils ne se sentent pas en #sécurité en raison de la présence de ces migrants à proximité.

      Selon le DF, le coût ne devrait pas être un obstacle. « Peut-être que nous pouvons trouver une île sur laquelle il y a déjà des constructions, mais sinon, le centre pourrait être établi à partir de n’importe quoi : de #containers dans lesquels les gens pourraient vivre, ou de #tentes ». C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du parti, Martin Henriksen.

      Le DF est très attaché à la politique d’asile du gouvernement. L’année dernière, il a suggéré la possibilité que la police impose une #assignation_à_résidence aux demandeurs d’asile mineurs qui se seraient mal comportés.

      Cette proposition faisait suite à la mise en cause que 5 garçons âgés d’entre 14 et 17 ans du centre d’asile de #Tullebølle. Ils avaient été accusés d’#agressions_sexuelles et de #viol commis sur des visiteuses du festival Langeland, sur l’île de Funen.

      https://fr.express.live/2017/12/08/danemark-demandeurs-dasile-deboutes-exil

      #géographie_du_vide #géographie_du_plein

    • Denmark Plans to Isolate Unwanted Migrants on a Small Island

      Denmark plans to house the country’s most unwelcome foreigners in a most unwelcoming place: a tiny, hard-to-reach island that now holds the laboratories, stables and crematory of a center for researching contagious animal diseases.

      As if to make the message clearer, one of the two ferries that serve the island is called the Virus.

      “They are unwanted in Denmark, and they will feel that,” the immigration minister, Inger Stojberg, wrote on Facebook.

      On Friday, the center-right government and the right-wing Danish People’s Party announced an agreement to house as many as 100 people on #Lindholm_Island — foreigners who have been convicted of crimes and rejected asylum seekers who cannot be returned to their home countries.

      The 17-acre island, in an inlet of the Baltic Sea, lies about two miles from the nearest shore, and ferry service is infrequent. Foreigners will be required to report at the island center daily, and face imprisonment if they do not.

      “We’re going to minimize the number of ferry departures as much as at all possible,” Martin Henriksen, a spokesman for the Danish People’s Party on immigration, told TV 2. “We’re going to make it as cumbersome and expensive as possible.”

      The deal allocates about $115 million over four years for immigrant facilities on the island, which are scheduled to open in 2021.

      The finance minister, Kristian Jensen, who led the negotiations, said the island was not a prison, but added that anyone placed there would have to sleep there.

      Louise Holck, deputy executive director of The Danish Institute for Human Rights, said her organization would watch the situation “very closely” for possible violations of Denmark’s international obligations.

      The agreement was reached as part of the annual budget negotiations. Each year, the Danish People’s Party demands restrictions on immigrants or refugees in return for its votes on a budget.

      In Denmark, as in much of Europe, the surge in migration from the Middle East and Africa in 2015 and 2016 prompted a populist, nativist backlash.

      The government has vowed to push immigration law to the limits of international conventions on human rights.

      Legal experts said it was too early to tell whether the Lindholm Island project would cross those boundaries, constituting illegal confinement. They said it resembled an Italian government project that was struck down in 1980 by the European Court of Human Rights.

      The Lindholm Island plan furthers the government’s policy of motivating failed asylum seekers to leave the country by making their lives intolerable.

      Asylum seekers with criminal records are not allowed to work in Denmark. Rejected asylum seekers who cannot be deported are given accommodations, where they cannot prepare their own meals, food and an allowance of about $1.20 per day, which is withheld if they fail to cooperate with the authorities.

      A former immigration minister, Birthe Ronn Hornbech, called the island project “a joke” and a blunder comparable to a soccer player scoring a goal for the opposing team.

      “Nothing will become of this proposal,” she wrote in her newspaper column.

      Many foreigners who have been denied asylum cannot be deported to their home countries for fear of abuse or persecution, or simply because those countries refuse to take them back.

      Hundreds lingering in two deportation centers refuse to leave — a challenge for a government that has promised to get rid of those who have no legal right to remain in Denmark.

      Some have held out for more than a decade despite a steady deterioration in living conditions. An independent study by a former prison director now working for the rights group Helsinki Citizens’ Assembly found conditions in one of the deportation centers to be comparable to those in some prisons, or worse.

      Prime Minister Lars Lokke Rasmussen said last month that the government’s aim in receiving refugees would no longer be to integrate them, but to host them until they can return to their countries of origin.

      “It’s not easy to ask families to go home, if they’ve actually settled,” he told a meeting of his party. “But it is the morally right thing. We should not make refugees immigrants.”

      This summer, a ban on face coverings was introduced and quickly nicknamed “the burqa ban” as it followed a debate on the Islamic garment seen by some as “un-Danish.” This month, Parliament is expected to pass legislation requiring immigrants who want to obtain citizenship to shake hands with officials as part of the naturalization ceremony — though some Muslims insist that they cannot shake hands with someone of the opposite sex.

      The government contends that hand shakes are “a basic Danish value.”


      https://www.nytimes.com/2018/12/03/world/europe/denmark-migrants-island.html
      #Lindholm #mer_Baltique

    • La Danimarca confinerà i migranti su un’isola con gli animali infetti. Così l’Europa muore.

      C’è del marcio in Danimarca. Senza scomodare Amleto e i rimandi shakespeariani, bisogna constatare l’ennesima trovata discriminatoria quanto disumana di un Paese del “civile e ordinato” Nord Europa. Le normative internazionali non consentono l’espulsione di alcuni richiedenti asilo: secondo l’articolo 33 della Convenzione di Ginevra: “Nessuno Stato Contraente espellerà o respingerà, in qualsiasi modo, un rifugiato verso i confini di territori in cui la sua vita o la sua libertà sarebbero minacciate a motivo della sua razza, della sua religione, della sua cittadinanza, della sua appartenenza a un gruppo sociale o delle sue opinioni politiche”. Tali leggi non si possono ignorare, ma evidentemente si possono aggirare. Dunque il governo danese ha pensato bene non di espellere questi immigrati, ma di relegarli su un’isola-prigione.

      Per la precisione si tratta dell’isola di Lindholm, con una superficie di sette ettari. Pressoché deserta, viene usata esclusivamente come luogo per ricerche veterinarie, e vi soggiornano diversi medici che studiano la peste suina e la rabbia canina. Adesso cani e maiali dovranno cedere il posto agli immigrati, che qualcuno, vista la deriva che sta prendendo il pianeta sotto il profilo dei diritti umani, sembra non considerare tanto dissimili.

      L’idea scellerata è della coalizione di governo che comprende i Conservatori e il Dansk Folkeparti. Quest’ultimo, il Partito popolare danese, è noto per la perenne caccia all’immigrato, tanto veemente da far sembrare Matteo Salvini un misto tra Nicola Fratoianni e il Papa. Sull’isola verrà costruito, entro il 2021, un centro di espulsione dove i migranti – un massimo di 125 persone, che hanno compiuto un reato e ai quali è stata rifiutata la richiesta d’asilo – saranno costantemente sorvegliati dalla polizia. Potranno lasciare l’isola solo dopo aver ottenuto permessi speciali, per qualche ora durante la giornata, ma con l’obbligo di tornarvi la sera. E il biglietto del traghetto dovranno pagarselo da soli, a un prezzo inaccessibile per la loro condizione economica. D’altronde, il governo non ha alcuna intenzione di ammorbidire il loro soggiorno, e lo scopo è proprio quello di non permettere loro di lasciare l’isola-prigione. Di tutti i modi escogitati per camuffare una detenzione, questo pare di certo il meno credibile.

      Suonano paradossali anche le precisazioni della sezione danese di Amnesty International, che spiega come la misura riguarderà i soli richiedenti asilo con precedenti penali. Quindi quelli che hanno già scontato una pena in una prigione reale, e che si ritroveranno nuovamente in stato di detenzione, stavolta senza colpe e senza processi, è giusto, secondo un’organizzazione che dovrebbe tutelare i diritti umani, che ne scontino una nuova. Il clima di ostilità nei confronti dei migranti è così accentuato che la misura, palesemente in conflitto con i più basilari principi di tutela delle libertà, ha generato addirittura festeggiamenti sui social. In particolare, è un video a rendere chiaro il sentimento di molti, diffuso in rete dal Dansk Folkeparti: si tratta di un cartone animato dove un uomo di colore, con abiti da musulmano, viene scaricato su un’isola deserta. Il testo di accompagnamento alle immagini recita: “Gli stranieri criminali non hanno motivo di stare in Danimarca. Finché non riusciremo a liberarcene, li trasferiremo sull’isola di Lindholm”. Come cani e maiali, appunto.

      L’isola sarà trasformata in una prigione grazie a un investimento di 100 milioni di dollari che servirà a smantellare i laboratori e le stalle dell’istituto di veterinaria e a costruire la struttura con i dormitori per gli immigrati. Sarà pronta entro il 2021, salvo improbabili ripensamenti o interventi da parte della comunità europea. Inger Støjberg, ministra dell’immigrazione in quota Venstre, partito di destra della coalizione, ha usato Facebook per lanciare un messaggio che suona come un lapidario avvertimento: “Alcuni migranti si accorgeranno di non essere i benvenuti”. In pratica la versione danese di “È finita la pacchia”.

      Già in passato la Danimarca si era distinta per il pugno duro contro i migranti, sino al punto di minare la loro libertà e addirittura privarli dei loro effetti personali. Il Parlamento danese ha infatti approvato nel 2016 una legge tesa a scoraggiare le richieste d’asilo, che conferisce alle autorità il potere di perquisire vestiti e bagagli dei migranti per confiscare beni superiori a 10mila corone (circa 1.350 euro) e usarli per contribuire al loro mantenimento. Eppure la Danimarca, così come gran parte dei paesi del Nord Europa e tutta l’area scandinava, viene dipinta come l’espressione massima del “Paese civile”. Questa definizione a quanto pare si riferisce all’ordine e alla pulizia di una nazione, mentre si chiudono entrambi gli occhi sulle politiche disumane e dal sapore fascista – dove “ordine e pulizia” assumono un altro significato.

      Il governo, intanto, continua a ripetere che quella che verrà realizzata non sarà una prigione, perché non ci saranno vere e proprie celle. Si potrebbe comunque fare un paragone con il regime carcerario, considerando le condizioni nelle quali verseranno gli “ospiti” dell’isola. I danesi hanno probabilmente preso spunto dalla politica sull’immigrazione australiana. L’isola di Nauru, nell’Oceano Pacifico, è il luogo dove il governo “scarica” i richiedenti asilo: per dirla alla Toninelli, i migranti restano a Nauru “per mesi, al massimo anni”. Ci sono intere famiglie, bambini che vengono seguiti dalla polizia anche quando vanno a scuola, mentre gli adulti vengono vessati quotidianamente dalle guardie e vivono in condizioni precarie. Il Guardian Australia ha denunciato abusi su minori e violenze sessuali sulle donne. Ovviamente, in Italia, c’è chi ha lodato il No Way australiano e la detenzione dei migranti a Nauru. È un politico di spicco. Sì, proprio lui.

      Matteo Salvini, durante lo stallo della nave Diciotti, ha dichiarato: “Il mio obiettivo è il No Way australiano. Nessun migrante soccorso in mare mette piede in Australia”. Nel 2015, sulla sua pagina Facebook, si era spinto oltre, parlando proprio di Nauru: “In Australia per me fanno bene! Che dite, affittiamo un’isola anche noi?”. Salvini, invece di gongolare di fronte alle sirene australiane e danesi, dovrebbe semplicemente ripassare la nostra storia. Mandare al confino gli “indesiderati”, cacciandoli su un’isola per allontanarli dalla civiltà, era una prerogativa di Mussolini. Forse il ministro dell’Interno non ha mai sentito parlare di Ventotene o delle isole Tremiti.

      Dopo le leggi speciali del 1926, gli individui ritenuti pericolosi per lo Stato e per l’ordine pubblico venivano spediti in queste isole. È bene sottolineare che, quasi cento anni fa, venivano considerati pericolosi anche gli omosessuali, gli avversari politici, i credenti di fede diversa, come i testimoni di Geova, o i lettori di libri considerati sovversivi. Durante il fascismo vennero emesse 12mila ordinanze dalle commissioni Provinciali, e le isole si riempirono. Una volta giunti in quei luoghi, ai confinati venivano sottratti i documenti personali, non potevano interagire con gli isolani o superare zone di confine sorvegliate da guardie armate. Sulla carta era vietato anche ascoltare la radio o parlare di politica, mentre era permesso l’invio di una sola lettera alla settimana, non più lunga di 24 righe. Da Ventotene passò anche Sandro Pertini, che poi divenne uno dei più amati presidenti della Repubblica. Quando Salvini si lancia in azzardati inviti ad affittare isole, ricordiamoci quanto ci hanno trasmesso i libri di storia.

      È proprio per la memoria storica ancora pulsante, da preservare il più a lungo possibile, che proposte come quella del governo danese dovrebbero mettere in allarme le democrazie europee, che sono sotto attacco anche per questo e non solo per gli attacchi terroristici di individui radicalizzati e riempiti di odio esattamente come i sostenitori di simili politiche.

      Nessun uomo è un’isola, scriveva il poeta John Donne. Rivisitando i suoi versi, auspichiamo “nessun uomo su un’isola”, se viene intesa come prigionia e azzeramento dei diritti fondamentali dell’uomo. Che sia in Danimarca, nel profondo Sud dell’Oceania o in qualche nostalgia malsana di un politico nostrano che strizza troppo spesso l’occhio a un passato nero che non dovrebbe ripetersi.

      https://thevision.com/politica/danimarca-migranti-isolamento

  • Arrestato il sindaco di Riace #Domenico_Lucano per favoreggiamento dell’immigrazione

    Il primo cittadino Domenico Lucano è agli arresti domiciliari. L’accusa anche di fraudolento affidamento diretto del servizio di raccolta dei rifiuti.

    #Mimmo_Lucano, sindaco di Riace, simbolo dell’accoglienza e dell’integrazione,è stato arrestato e posto ai domiciliari, su provvedimento della procura di Locri. L’accusa per l’uomo che la rivista Fortune, nel 2016, aveva inserito tra le 50 personalità più influenti al mondo, è favoreggiamento dell’immigrazione clandestina e fraudolento affidamento diretto del servizio di raccolta dei rifiuti. I finanzieri del Gruppo di Locri hanno anche imposto il divieto di dimora a Riace per Tesfahun Lemlem compagna di Lucano. L’inchiesta denominata «Xenia» avrebbe accertato una serie di illeciti nella gestione dei finanziamenti erogati dal Ministero dell’Interno e dalla Prefettura di Reggio Calabria al Comune di Riace per l’accoglienza dei rifugiati e dei richiedenti asilo politico.

    https://www.corriere.it/cronache/18_ottobre_02/favoreggiamento-dell-immigrazione-arrestato-sindaco-riace-76957bc8-c604-11e

    Je n’y crois pas!

    #Riace #Italie #solidarité #asile #migrations #réfugiés #délit_de_solidarité #assignation_à_résidence

    • Pro-refugee Italian mayor arrested for ’aiding illegal migration’

      Domenico Lucano, mayor of Riace, is praised by locals and migrant rights campaigners.

      The mayor of an Italian town that has won praise and TV publicity for integrating thousands of refugees has been placed under house arrest on suspicion of abetting illegal migration.

      Riace mayor Domenico Lucano – hailed in 2016 by Fortune magazine as one of the world’s 50 greatest leaders – is also accused of fraudulently awarding contracts for waste disposal as well as organising “marriages of convenience” between local men and foreign women.

      His partner, Tesfahun Lemlem, faces the same charges and has had her residency blocked.

      The investigation against Lucano began more than a year ago, although more serious allegations of embezzlement and fraud were dropped.

      His arrest comes a week after Italy’s far-right interior minister, Matteo Salvini, announced a series of anti-immigration measures that included slashing funds for migrant reception and integration.

      It also follows the suspension by the public broadcaster, Rai, of a TV show about Riace, which had been lauded as an exemplary model for integration.

      Salvini shared news of Lucano’s arrest on Twitter, alongside a comment that also made a dig at the anti-mafia author, Roberto Saviano, a staunch critic of his policies. “Damn, who knows what Saviano and all the other do-gooders who want to fill Italy with immigrants will say now,” the far-right League leader wrote.

      The Guardian was unable to reach Lucano for comment. His migrant integration project began more than a decade ago as a way to repopulate and revive the economy of the Calabrian town whose population by 2004 had dwindled to 500 from about 3,000 before the second world war.

      Thousands of migrants are estimated to have passed through since then, with about 500 making up today’s population of 1,500.

      Gioacchino Criaco, a writer from Calabria who knows Lucano well, said he foresaw the mayor’s arrest even before the investigation began. “He showed how it was possible to do concrete things with limited means,” Criaco said.

      “Efficiency and humanity are not welcomed in a cynical system. This is a system that only takes consensus from politics of fear. In this respect, examples of virtuousness must be eradicated.”

      Criaco said Lucano was an honest man but that the “rules on the reception and management of migrants are too tangled, and often administrators can find themselves caught in a dilemma between a humanitarian choice and a legal one”.

      Salvini has cracked down on immigration since becoming interior minister in June, closing off the sea ports and pledging to “end the gravy train” for those working in the migrant reception business.

      Lucano received a show of support on his Facebook page, with Riace locals calling on each other to rally together in solidarity.

      Sergio Bontempelli, a migrant rights campaigner with the Association of Rights and Borders, said that Riace had become too well known as an example of good integration and had been under attack for years. He said other integration projects undertaken by hundreds of people in other Italian towns were now at risk.

      https://www.theguardian.com/world/2018/oct/02/pro-refugee-italian-mayor-arrested-suspicion-aiding-illegal-migration-d

      #IoStoConRiace #RiaceNonSiArresta

    • Un maire trop généreux envers les migrants arrêté

      L’arrestation du maire de Riace, dont le modèle d’intégration des migrants est salué de par le monde, provoque un coup de tonnerre en l’Italie.
      Le maire de Riace, présenté comme un modèle d’intégration des migrants dans le sud de l’Italie, a été arrêté mardi, au moment où le gouvernement populiste remet en question le système d’accueil dans des petites structures qui profite à nombre de communes.

      Domenico (dit Mimmo) Lucano, 60 ans, est soupçonné d’aide à l’immigration clandestine pour avoir favorisé des mariages de convenance afin d’aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie.

      Maire depuis 2004, proche de la gauche, il est aussi accusé de s’être passé d’appel d’offres pour attribuer la gestion des ordures de son village de Calabre de 1800 habitants à des coopératives liées aux migrants.

      Le communiqué du parquet cite des conversations téléphoniques de M. Lucano où il promet de faire une carte d’identité à une personne dont le permis de séjour n’est plus valable, expliquant que la loi qui l’interdit est « stupide », et dans un autre cas de marier les yeux fermés une Nigériane sans papiers.

      Son arrestation a provoqué un coup de tonnerre en Italie, tant le « modèle » de Riace a été salué à travers le monde : depuis les années 2000, grâce à des fonds italiens et européens, ce village qui se dépeuplait a repris vie grâce à l’accueil de centaines de demandeurs d’asile.

      Ils ont réinvesti les maisons abandonnées, rouvert les ateliers d’artisanat local, permettant d’attirer des touristes et de maintenir l’école ouverte... M. Lucano a été cité parmi les 100 personnalités les plus influentes par le magazine « Fortune » en 2016 et a inspiré un docu-fiction de Wim Wenders. Même si son projet battait de l’aile depuis quelques mois faute de fonds publics bloqués par les autorités. Toute la journée, le hashtag #Riace a été en tête des thèmes les plus commentés sur les réseaux sociaux. Et militants et syndicats ont appelé à une manifestation samedi dans le village sous le slogan « On n’arrête pas Riace ».

      L’écrivain antimafia Roberto Saviano, qui avait lancé cet été un appel pour défendre le « modèle Riace », a dénoncé « un premier acte vers la transformation définitive de l’Italie en Etat autoritaire ». « Vous paraît-il possible que le problème de la Calabre, terre de trafic de drogue et de corruption criminelle, soit l’immigration ? », a ajouté l’auteur de Gomorra, en soulignant que la justice n’avait relevé aucun enrichissement personnel du maire.

      – « Un système qui fonctionne » -

      « Les villes européennes doivent réagir ! Barcelone avec Riace ! », a lancé Ada Colau, maire de la cité catalane, qui était cet été à Riace. Mais le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini (extrême droite), a dénoncé « les fausses bonnes consciences qui voudraient remplir l’Italie d’immigrés ». Et le blog du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) a enfoncé le clou : « Pas un centime pour Riace (...). Le gouvernement du changement a déclaré la guerre au business de l’immigration ».

      Cette arrestation arrive aussi une semaine après la présentation du « décret-loi Salvini », qui prévoit de regrouper les demandeurs d’asile dans des grands centres d’accueil et de limiter les petites structures inspirées de Riace et prônées par l’ancien gouvernement de centre gauche.

      Ces petites unités reçoivent actuellement 35 euros par personne accueillie et par jour, qui reviennent essentiellement à l’économie de la commune via les loyers, les emplois créés, l’argent de poche dépensé sur place... M. Salvini veut limiter la somme à 20 euros par jour et interdire les titres de séjour humanitaires, ce qui devrait faire chuter de 60% le nombre de personnes éligibles à ces programmes d’intégration, au grand dam des maires concernés.

      « Etrangers considérés comme une valeur »

      Ainsi à Montesilvano, station balnéaire de 55 000 habitants sur la côte Adriatique, le maire Francesco Maragno (centre droit) a obtenu l’an dernier la fermeture de deux grands centres d’accueil hébergeant 500 personnes — « deux ghettos où les gens étaient traités comme des numéros » — contre la création de ces petites structures directement gérées par la commune.

      Les demandeurs d’asile ont été engagés dans l’animation d’une plage pour personnes handicapées ou la rénovation des cimetières. « Les citoyens ont commencé à considérer les étrangers non comme un problème mais comme une valeur », salue-t-il. A Prato, près de Florence, le maire Matteo Biffoni (gauche) s’insurge : « On a un système qui fonctionne et on essaie de le faire s’écrouler. »


      https://www.tdg.ch/monde/maire-genereux-migrants-arrete/story/13713687

    • Roberto Saviano:

      Mimmo Lucano è agli arresti domiciliari.
      La motivazione è favoreggiamento dell’immigrazione clandestina. La verità è che nelle azioni di Mimmo Lucano non c’è mai finalità di lucro, ma disobbedienza civile.
      Disobbedienza civile: questa è l’unica arma che abbiamo per difendere non solo i diritti degli immigrati, ma i diritti di tutti. Perché tutti abbiamo il diritto di vivere una condizione di pace sociale, tutti abbiamo il diritto di vivere senza cercare colpevoli, e se il Ministro della Mala Vita, Matteo Salvini, ha subito individuato in Mimmo Lucano un nemico da abbattere, il Pd non ha mai compreso che se davvero voleva ripartire da qualche parte per ritrovare un barlume di credibilità (ora è troppo tardi), avrebbe dovuto farlo da Riace, da Mimmo Lucano. E invece Mimmo è solo, e la Bossi-Fini è ancora lì a inchiodare, a bloccare chiunque decida di accogliere e di salvare vite. Legge-obbrobrio, frutto del peggiore berlusconismo, ma che nessun governo ha osato cambiare.
      Mimmo Lucano lotta contro una legge iniqua, e lotta da solo. Una legge che vede dalla stessa parte - e silenziosamente coesi - tutti: quelli che io oggi considero i nemici politici della democrazia, ma anche i governi che hanno preceduto questo: tutti a vario titolo responsabili diretti di questi infausti tempi.

      Vi sembra possibile che il problema della Calabria, terra di narcotraffico e corruzione criminale, sia l’immigrazione? Mimmo Lucano è stato arrestato anche per “fraudolento affidamento diretto della raccolta rifiuti” eppure mai si legge negli atti della Procura di Locri che abbia agito per guadagno personale, anzi, si sottolinea il contrario. Mi domando di quanti amministratori si possa dire lo stesso.
      E proprio oggi che il dramma principale dovrebbe essere l’analisi di un Def catastrofico, il problema del Paese deve necessariamente essere l’immigrazione, deve essere Mimmo Lucano, che invece ci stava mostrando la soluzione, ovvero come rendere virtuose accoglienza e integrazione. Il razzismo usato come arma di distrazione di massa.

      Questo governo, attraverso questa inchiesta giudiziaria, da cui Mimmo saprà difendersi in ogni sua parte, compie il primo atto verso la trasformazione definitiva dell’Italia da democrazia a stato autoritario. Con il placet di tutte le forze politiche.

      https://www.facebook.com/RobertoSavianoFanpage/posts/10155905861136864

      –-> «Il razzismo usato come arma di distrazione di massa.»
      #racisme #xénophobie

    • La guerra contro Riace

      C’è un comune noto in tutto il mondo per l’accoglienza diffusa dei migranti tra le case del borgo, un paese destinato a morire rinato con le sue botteghe di nuovo abitate, i consigli comunali in piazza, ma anche con i sentieri attrezzati e le fattorie didattiche al posto delle discariche. Nello stesso territorio, la provincia di Reggio Calabria, terra di passaggio e di mescolanze culturali da sempre e da sempre terra di migrazioni, c’è un altro comune conosciuto invece per la tendopoli allestita dal Ministero dell’Interno con recinzione e pass, una distesa sterminata di vecchie tende e baracche senza servizi igienici, acqua potabile ed elettricità ma con tanto di numero civico: un non-luogo destinato ad “accogliere” migliaia di migranti sfruttati nelle campagne della ‘Ndrangheta, dove lo scorso inverno duecento baracche hanno preso fuoco e una donna, Beckie Moses è morta arsa viva. Il primo comune è Riace, l’altro San Ferdinando. Nella piazzetta di Riace, in cui il sindaco Mimmo Lucano negli ultimi mesi ha incontrato migliaia di persone provenienti da tutta Italia per sostenere la straordinaria storia di accoglienza del borgo, ha spesso ripetuto che “non esiste legalità senza giustizia”. Abbiamo ricevuto questo reportage dalla Calabria qualche giorno fa, lo pubblichiamo nel giorno in cui Mimmo Lucano, definito dal ministro dell’Interno “uno zero”, è stato arrestato per un’inchiesta della procura di Locri.


      https://comune-info.net/2018/10/la-guerra-contro-riace

    • Hier matin à l’aube, ils ont arrêté Mimmo Lucano, maire de Riace

      Hier matin à l’aube, la police italienne a arrêté Mimmo Lucano, maire de Riace, sur ordre du procureur de #Locri (Calabre).

      Domenico Lucano dit Mimmo a été arrêté hier matin sur ordre du procureur de Locri. Il est accusé d’ « aide à l’immigration clandestine ». Depuis deux ans Riace est dans l’œil du cyclone xénophobe qui s’abat sur l’Europe. Son maire et ses habitants n’arrangent pas les affaires de ceux qui entendent accéder ou se maintenir au pouvoir en répandant la peur et le mensonge raciste. D’ailleurs, Matteo Salvini, ministre de l’intérieur d’extrême droite du gouvernement ligue/5 étoiles, multiplie les déclarations belliqueuses à leur encontre. Une obsession qui a vraisemblablement conduit à l’arrestation de Mimmo Lucano, maire de Riace, petit village de Calabre au bord de la mer Ionienne.

      L’histoire contemporaine de Riace commence en 1998 quand un navire de 300 migrants kurdes s’échoue sur ses côtes. Mimmo, qui n’est pas encore maire à l’époque, convainc son prédécesseur d’accueillir les réfugiés. Les habitants du village ont vu partir tant d’enfants sur les routes de l’exile. Ils savent ce qu’émigrer veut dire faute d’un avenir possible sur leur terre natale. Beaucoup regardent la mer avec défiance. Quand rendra-t-elle ce qu’elle a pris ? Le village se meurt même si l’été certains reviennent d’Allemagne, d’Angleterre, des Etats-Unis sur cette terre vaincue d’abord par les prétentions hégémoniques du Nord, ensuite par la mondialisation capitaliste. Alors ce jour de 1998, la mer rendait au village une partie des vies qu’elle lui avait volées.

      Je suis allée à Riace pour la première fois en novembre 2017. Alors que nous approchions du village, j’étais frappée par la lumière vive et chaude à cette époque de l’année qui rendait le bleu de la mer si intense. Le paysage alentours déroulait toutes les nuances de jaune possibles. Le village est divisé en deux. La partie basse, Riace marina, et la partie haute juchée sur un monticule de terre blondie par le soleil. Le centre est là. Nous arrivons à l’heure du déjeuner accompagnés par le secrétaire de Rifondazione comunista pour la Calabre et d’une chercheuse en sociologie qui a fait de Riace un de ses terrains d’études. Sur la route, nous croisons plusieurs panneaux qui annoncent "Riace, village de l’accueil". Nous débarquons sur la place principale devant une grande porte symbolique en fer forgé ; une grande porte, grande ouverte. La place est animée et nous ne pouvons pas ne pas remarquer la présence nombreuse d’hommes et de femmes visiblement d’ailleurs. Des enfants jouent en contre bas. Ils ont toutes les couleurs, toutes les formes de nez, d’yeux, toutes les textures de cheveux possibles. Ils jouent comme tous les enfants. Ils courent comme tous les enfants. Ils crient, en italien, comme tous les enfants qui grandissent ici, en Italie. Sur la place, nous rencontrons un journaliste allemand. Depuis que Wim Wenders a fait un film sur Riace qu’il a qualifié de seule utopie en acte en Europe, le village reçoit un certain intérêt. Le lendemain, j’y ferai la connaissance d’une française de Calais venue voir ce que le discours dominant dissimule en prétendant que c’est impossible : une communauté politique fondée sur le droit à la vie, le droit à l’avenir, pour tous. Mimmo nous attend. Nous le retrouvons dans sa mairie affairé à régler les affaires courantes, chemise bleu à manches courtes, jean et chaussures bateau. C’est son troisième mandat. La première fois les gens l’ont élu en connaissance de cause. C’est lui qui avait convaincu l’ancien maire d’accueillir les 300 naufragés Kurdes. Les deux autres fois aussi. Car l’histoire de son engagement est aussi celui de toute une communauté. Sauf, bien sûr, les collaborateurs de toujours. Une minorité qui se rétracte ou reflue en fonction des intérêts du pouvoir dominant.

      À notre arrivée un vendeur de légumes nous lance en découvrant ses dents cariées d’un large sourire : « notre maire est un homme bien, il veut le bien du village mais certains voudraient le voir cuir dans un chaudron ». Mimmo est inquiet. Le procureur de Calabre l’a mis en examen pour abus de biens sociaux. En Italie, n’importe quelle commune peut donner sa disponibilité à accueillir des migrants auprès du SPRAR, le système national d’accueil des réfugiés. La plupart ne le font qu’à travers des structures d’accueil déléguées à des associations ou gérées plus ou moins honnêtement par des privés. Ces structures reçoivent 35€ par jour et par migrant pendant six mois pour subvenir à leurs besoins élémentaires ; logement et nourriture, en attendant que leur sort soit réglé (quand il l’est) par l’administration. Riace reçoit cet argent. Mais les délais sont longs et ces structures ou collectivités doivent emprunter aux banques en attendant les versements de l’Etat. Une solution que Domenico Lucano a toujours refusée. Pourquoi les banques devraient gagner de l’argent sur l’accueil des réfugiés ? Alors Riace bat sa propre monnaie, garantie par l’argent que l’Etat s’est engagé à donner. Sur ces 35€, la mairie prélève ce que lui coûte l’hébergement des hommes, des femmes et des enfants accueillis. À Riace, les volets des maisons laissées vacantes par les émigrants ont été rouverts par les immigrants. Le reste de l’argent leur est donné directement. Pourquoi devrions-nous décider pour eux ce qu’ils veulent en faire ? Acheter des pâtes plutôt que du riz, leur fournir de quoi manger et empocher le reste en sur-facturant comme ces structures trop nombreuses qui sont devenues de véritables instruments de spéculation sur le dos des migrants et de l’Etat. Aussi Mimmo ne demande pas à ses hôtes de fournir les justificatifs de tout ce qu’ils achètent. Et le procureur lui demande des comptes. Pourtant, il sait que les billets qui circulent, à l’effigie de Gandhi, Nelson Mandela, Che Guevara, Antonio Gramsci, Martin Luther King ou Peppino Impastato, journaliste sicilien assassiné par la mafia, ne peuvent s’échanger qu’ici. Il sait que les rideaux décatis des échoppes aux couleurs brulées par le soleil à force de rester baissés ont été repeints, que les terrasses des cafés ont ajouté des tables, que les rues du villages résonnent d’une effervescence nouvelle et que même les corps des vieux, assis sur la place, se sont redressés, gagnés par elle. Et qu’importe d’où viennent ces enfants qui courent, rient, crient autour d’eux pourvu qu’ils soient là. Qu’importe, puisqu’ils sont là et que la vie a repris.

      Mais le procureur s’en moque comme il se moque qu’alentours les mafias prospèrent en louant les bras au plus bas coût possible de milliers de migrants humiliés. Le premier rapport, commandé par lui, soupçonnait Mimmo de s’être enrichi avec l’argent du SPRAR. Un deuxième, demandé par la défense l’a contredit et proposé Riace comme modèle de l’accueil mais aussi de ce qu’il faudrait faire pour sauver ces terres que la modernité éreinte. N’empêche, Mimmo est inquiet. Il sait que Riace est menacé.

      Riace Riace
      Nous sommes retournés à Riace cet été avec un ami sicilien, immigré en France il y a plus de 20 ans et une vingtaine de ses étudiants. Enthousiasmé par la politique d’accueil intelligente et humaine menée par Mimmo Lucano, il les a convaincus de l’accompagner. D’autant qu’ils participent tous d’une manière ou d’une autre d’une histoire de migration. Ce fut un moment d’une grande intensité. Les récits des migrants de Riace, arrivés d’Afghanistan, du Soudan, d’Irak, du Congo, d’Erythrée, du Kurdistan, de Syrie, du Cameroun, du Sénégal, … ont fait ressurgir les histoires de ces grands parents arrivés de Pologne avant la première guerre mondiale, ou d’Italie dans les années 20 dont ils fuyaient le régime fasciste à pied à travers les Alpes, du Maroc ou d’Algérie pour venir travailler dans les usines en France après la deuxième guerre. Il y eut des larmes et beaucoup de sourires, beaucoup de compassion et de chaleur humaine. De la colère aussi et de l’incompréhension devant les attaques répétées des autorités italiennes ces deux dernières années qui semblent s’être données pour objectif de faire disparaitre le modèle Riace et dont le dernier coup vient d’être porté. Car, depuis 20 ans, les habitants de Riace et son maire Domenico Lucano opposent au venin xénophobe un démenti cinglant en nous rappelant l’extraordinaire plasticité des sociétés humaines et en faisant la démonstration que l’accueil est un mouvement réciproque qui profitent aussi bien à ceux qui sont accueillis qu’à ceux qui accueillent.


      https://blogs.mediapart.fr/benedicte-monville/blog/031018/hier-matin-laube-ils-ont-arrete-mimmo-lucano-maire-de-riace

    • Manifestazione Riace, «Bella ciao» per il sindaco arrestato: Lucano saluta dalla finestra

      Migliaia di manifestanti si sono recati sotto la casa del sindaco di Riace Mimmo Lucano per manifestare la vicinanza dopo la decisione del suo arresto. Hanno cantato Bella ciao e lui, commosso, ha risposto salutando dalla finestra della sua abitazione, con un pugno chiuso

      https://video.repubblica.it/dossier/immigrati-2015/manifestazione-riace-bella-ciao-per-il-sindaco-arrestato-lucano-saluta-dalla-finestra/316145/316774?ref=fbpr

    • In Italy’s ‘hospitality town’, migrants fight to save mayor who gave them a new home

      Domenico Lucano revitalised his community by welcoming foreigners. He has been detained by the state … and supporters fear a political motive

      In 2009, shortly after his re-election as mayor and several years after he embarked on a policy of welcoming migrants as a means of reversing depopulation in his town, Domenico Lucano was shot at through the window of a restaurant where he was eating with friends. As if to ram home their opposition to his plans, the local mafia also poisoned two of his dogs.

      Unperturbed, Lucano responded by installing a billboard at the entrance of the town, saying: “Riace – a town of hospitality.” The sign remains today, as does one on the main square that lists the 20 countries people have come from – Eritrea, Somalia, Nigeria, Pakistan, to name a few.

      Riace, a tiny hilltop town in Italy’s southern Calabria region, has become famous for its much-lauded model of integration, which began in the late 1990s and continues to this day. But last week, Lucano, the man credited with changing the lives of Italians and foreigners through an initiative that breathed new life into a dying economy, was put under house arrest for allegedly abetting illegal immigration. On Saturday, lending their support to a man dismissed by far-right politician Matteo Salvini as worth “zero”, hundreds of people turned out in support of the mayor and his leadership. Invariably described as altruistic and honest, they struggle to comprehend how Lucano, 60, can have his liberty stripped from him while people belonging to the mafia, a scourge of Italy’s south, roam free.

      “Mafiosi kill, yet a mayor who does good is arrested? It doesn’t make any sense,” said Elisabetta, who asked for her surname not to be used.

      The main accusation against Lucano, known locally as “Mimmo”, is that he organised “marriages of convenience” after it emerged that he helped arrange a wedding between a Nigerian woman and Italian man so that the woman, who had been forced into prostitution in Naples, could live and work in Italy legally.

      “They arrested him for humanitarian acts,” his brother, Giuseppe, told the Observer. “For hours he was interviewed by the prosecutor – he has absolutely nothing to hide. He’s feeling confident and combative, but is a little angry.

      “There was only one [marriage], not several,” added Giuseppe. “He did it to save the woman’s life.”

      Lucano is also alleged to have flouted the public tender process by awarding waste collection contracts to two cooperatives that were set up to assist migrants in their search for work. The investigation against him began over a year ago, although the more serious allegations of embezzlement and fraud were dropped.

      Lucano said in a statement last week: “I never earned anything, nor did I take money from anyone. Public money in Riace was only used for projects relating to migrants and to ease suffering, for job opportunities, integration and to give a better life to asylum seekers.”

      People who know him well attest to his generosity, saying that any money won through prizes was given away.

      “Mimmo helped refugees and Italians,” said Yasmine, who arrived from Pakistan with her family two years ago. “But maybe others took advantage of his goodness.”

      Lucano’s integration strategy helped to reignite the economy in an impoverished region long neglected by the government: Riace’s one bar reopened, as did a handful of shops, while the system helped generate jobs for locals – as teachers, translators or cultural mediators.

      “It brought me prospects,” says Angela Cristodolu, who teaches migrants needlework. “There was nothing before.”

      Houses in the town’s “Global Village” were turned into artisanal shops, with migrants working alongside locals to make and sell products including ceramics, hats and chocolate.

      The model is meant to be sustained by a government funding system, but little money has filtered down since 2016, prompting several protests by Lucano, the most recent being a hunger strike in August. “We are reaching the point of no return,” he said at the time. “If the funds do not come, 165 refugees will end up on the street, 80 workers will lose their jobs and everything will collapse under a pile of rubble.”

      However, his defiance, which included a call against “every form of racism, fascism and discrimination”, irked Matteo Salvini, the leader of the far-right League, who became interior minister in early June as part of a coalition government with the anti-establishment Five Star Movement. The minister has insulted Lucano and his integration method.

      Lucano’s arrest came a week after Salvini unveiled a series of anti-immigration measures that included slashing funds for migrant reception and integration, leading many to suspect a political motive. The arrest also followed the suspension by the public broadcaster, Rai, of a TV show about Riace’s exemplary integration model.

      Salvini welcomed news of Lucano’s arrest, writing on Twitter, “who knows what all the other do-gooders who want to fill Italy with immigrants will say now”.

      As humanitarian deeds jar with the minister, there are now fears that the government will clamp down on dozens of other towns that have adopted similar initiatives. Nearby Camini faced a similar fate to Riace before it started to integrate migrants – a plan that boosted its current population to around 800, including 150 foreigners, enabled derelict homes to be restored and for the school and post office to reopen. As in Riace, friendships have been forged between locals and foreigners.

      “Projects such as these for towns like ours have created opportunities for all,” said Camini’s mayor, Giuseppe Alfarano.

      “I suggest the politicians come and see this small reality to understand what can work. And if Salvini wants to close everything down, then fine, but he must come up with an alternative plan for these towns to move forward.”

      https://www.theguardian.com/world/2018/oct/07/migrants-fight-save-riace-mayor-who-gave-them-home?CMP=share_btn_tw

    • Migranti, il Viminale cancella il modello Riace: saranno tutti trasferiti

      Il ministero dell’Interno muove accuse e contestazioni sul sistema di accoglienza in un documento di 20 pagine e comunica al comune calabrese e al prefetto la decisione di allontanare dal paese tutti gli stranieri ospitati. Il sindaco sospeso Lucano: «Vogliono soltanto distruggerci».

      Riace deve chiudere. Il ministero dell’Interno lo ha messo nero su bianco con una deliberazione del 9 ottobre scorso del suo dipartimento Immigrazione che ordina la chiusura di tutti i progetti e il trasferimento di tutti i migranti. Una doccia fredda per Riace, arrivata pochi giorni prima dell’udienza di fronte al tribunale del Riesame che dovrà decidere l’eventuale liberazione di Mimmo Lucano, sindaco del borgo sospeso da martedì 2 ottobre, quando è finito ai domiciliari per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina e abuso d’ufficio, e a poco meno di una settimana dalla manifestazione in suo sostegno che ha portato nel paese calabrese alcune migliaia di persone. «Chi sbaglia, paga. Non si possono tollerare irregolarità nell’uso di fondi pubblici, nemmeno se c’è la scusa di spenderli per gli immigrati», ha commentato il vicepremier Salvini.

      Lucano, il primo cittadino di Riace ai domiciliari, ha reagito così alla circolare ministeriale: «Vogliono soltanto distruggerci. Nei nostri confronti è in atto ormai un vero e proprio tiro incrociato. I nostri legali, comunque, stanno già predisponendo un ricorso al Tar contro la decisione del Viminale». Prende posizione anche il presidente della Regione Calabria, Mario Oliverio: «È una decisione assurda ed ingiustificata. Mi auguro che dietro tale decisione non si celi l’obiettivo di cancellare una esperienza di accoglienza, estremamente positiva, il cui riconoscimento ed apprezzamento è largamente riconosciuto anche a livello internazionale. Chiedo al ministro dell’Interno di rivedere questa decisione».

      Al centro delle contestazioni del ministero ci sono da una parte, quegli strumenti che hanno fatto di Riace un modello di riferimento nel mondo, i bonus e le borse lavoro, dall’altra l’accoglienza dei lungopermanenti, cioè quei richiedenti asilo in condizioni di vulnerabilità che vengono ospitati anche oltre il termine previsto dal progetto Sprar. Sono troppi, secondo il ministero che per questo ha assegnato a Riace punti di penalità che da soli varrebbero la chiusura del progetto. Quella gente - donne con figli a carico, anziani, malati - per il Viminale avrebbe dovuto essere messa alla porta.

      Nelle 21 pagine di relazione, che poco o nulla entra nel merito delle controdeduzioni fornite dall’amministrazione del piccolo borgo calabrese, si fa un lungo elenco di «mancanze» che vanno dalle case in cui sono ospitati i migranti - che a Riace sono quelle che gli antichi residenti hanno abbandonato quando hanno lasciato il paese - al mancato aggiornamento della «banca dati». Ma di fatto quello che viene bocciato sembra essere il modello di accoglienza diffusa che a Riace è stato forgiato. Adesso la palla passa al Tar, di fronte al quale l’amministrazione sembra intenzionata a fare ricorso.

      «È quello che noi abbiamo consigliato perché questa relazione rende evidente la mancanza di volontà di interlocuzione da parte del ministero - dice Gianfranco Schiavone, vicepresidente dell’Asgi, l’associazione studi giuridici sull’immigrazione che sta supportando Lucano e la sua amministrazione - Quello che colpisce è la totale sproporzione fra il provvedimento e la realtà del progetto. Nel paese divenuto simbolo mondiale dell’accoglienza sembra quasi che i migranti siano stati abbandonati a se stessi, in un contesto come quello italiano dove in più di una realtà i servizi di accoglienza non vengono erogati. Non si è compreso né lo spirito, né la specificità territoriale del progetto. In questo provvedimento Riace sparisce».


      https://www.repubblica.it/cronaca/2018/10/13/news/migranti_viminale_cancella_modello_riace-208879662

    • Salvini ordina la deportazione di massa: via tutti i migranti da Riace

      Il ministro della Paura ha ordinato la chiusura di tutti i progetti aperti nella cittadina calabrese. Entro 60 giorni saranno tutti trasferiti,

      Una vergogna. Una deportazione con metodi che ricordano altre epoche non per combattere l’illegalità ma per mettersi di traverso a qualsiasi politica di integrazione.
      Adesso con una delibera datata 9 ottobre, il ministero dell’Interno ha ordinato la chiusura di tutti i progetti legati all’immigrazione portati avanti a Riace. Tutti i migranti entro 60 giorni saranno trasferiti. Non si sa dove. Magari in mezzo alla strade.
      Quella che era considerata una città modello per l’integrazione viene quindi smantellata anche dopo l’arresto del sindaco (sospeso) Mimmo Lucano, in carcere con l’accusa di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina.
      Evidentissimo l’intento del ministro razzista di rendere tutti clandestini, creare un esercito di disperati per poter cavalcare l’odio che tanto gli sta fruttando in termini elettorali.
      Ma la società civile si ribellerà. Gli ordini ingiusti non vanno eseguiti.

      Quanto ai maggiordomi grillini, dicevano che la loro presenza doveva salvare il paese dal fascismo. Loro sono diventati complici della peggiore politica xenofoba di estrema destra. Con buona pace di San Francesco.

      Già nei mesi scorsi proprio il ministero aveva messo in dubbio, registrando anomalie, la gestione dei migranti posta in essere da Lucano. Nel nuovo provvedimento sono contestate altre 34 irregolarità che vanno dai bonus alle borse di lavoro fino all’eccessivo uso dei permessi dei lungopermanenti, quei migranti che richiedono asilo e sono in condizioni di vulnerabilità.

      In generale i progetti Sprar vengono rinnovati ogni tre anni: nel caso di Riace si parla del triennio 2017-2019, ma già dall’estate scorsa il Viminale aveva bloccato alcuni pagamenti per anomalie nella documentazione presentata dall’amministrazione locale. Nel 2018 il comune di Riace non ha ricevuto fondi e il 30 luglio scorso il sindaco era stato avvisato della revoca dei finanziamenti, diventata ufficiale all’inizio di questa settimana. Lo rendono noto fonti del Viminale.

      Il comune prepara il ricorso - A essere messa in discussione è tutto il «modello Riace», quell’accoglienza diffusa che aveva rianimato un paese morente. L’uso delle case vuote per ospitare gli stranieri e il mancato aggiornamento delle banche dati sono stati tra gli elementi più contestati dal Viminale. Ma il comune non ha intenzione di piegarsi e già prepara il ricorso al Tar che potrebbe sospendere la delibera.


      https://www.globalist.it/news/2018/10/13/salvini-ordina-la-deportazione-di-massa-via-tutti-i-migranti-da-riace-2032

    • Dopo Saviano arriva pure l’#Onu in soccorso del sindaco di Riace: “una guida per tanti”

      La notizia dell’arresto del sindaco di Riace, Mimmo Lucano, scavalca i confini nazionali e preoccupa l’Onu. Proprio così. Dopo il sermone difensivo di Saviano che ha parlato di “peccato di umanità” e la provocazione di Beppe Fiorello («allora arrestateci tutti»), adesso per il primo cittadino calabrese finito ai domiciliari con l’accusa di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina arriva l’interessamento dell‘Alto commissariato delle Nazioni Unite per i rifugiati.


      http://www.secoloditalia.it/2018/10/dopo-saviano-arriva-pure-lonu-in-soccorso-del-sindaco-di-riace-una-guida-per-tanti/.W7Uhm_wTqrw.facebook

    • Matteo Salvini orders removal of refugees from Riace

      Italy’s far-right interior minister, Matteo Salvini, has ordered hundreds of refugees to be moved out of Riace, a small town in Calabria celebrated around the world as a model of integration.

      The decision, which follows the house arrest earlier this month of the town’s mayor, Domenico Lucano, effectively shuts down a project that also provided work for Italians.

      Salvini wrote on Twitter: “Who makes mistakes, pays. We cannot tolerate irregularities in the use of public funds, even if there’s an excuse to spend them on immigrants.”

      A circular sent to the town on Saturday listed “funding irregularities”, including discrepancies between the amount of money provided by the government’s “Sprar” system for refugee reception and the amount spent on the services cited when applications for assistance were made, as reasons for the minister’s decision. The circular also said that migrants overstayed the time limit permitted by the Sprar system and that conditions were unhygienic. It is unclear where they will be transferred.

      Lucano, who won prizes for an integration project that began in the late 1990s, said in a statement that the ministry is “out to destroy us” and that he would appeal against the decision. Mario Oliverio, the president of Calabria, said the move was “absurd and unjustified”. “I hope the objective behind the decision isn’t to stop a reception project that has been extremely positive, appreciated and recognised internationally,” Oliverio added.

      Lucano was placed under house arrest for allegedly encouraging illegal immigration. The main accusation against him is that he organised “marriages of convenience” after it emerged that he helped arrange a wedding between a Nigerian woman and Italian man so that the woman, who had been forced into prostitution in Naples, could live and work in Italy legally. His partner, Tesfahun Lemlem, faces the same charges and has had her residency blocked.

      He is also alleged to have flouted the public tender process by awarding waste collection contracts to two co-operatives that were set up to assist migrants in their search for work. The investigation against him began over a year ago, although the more serious allegations of embezzlement and fraud were dropped.

      Salvini, who has pledged to slash funds for all migrant reception and integration services, welcomed the news of his arrest, writing on Twitter: “Let’s see what all the other do-gooders who want to fill Italy with immigrants will say now.”

      Lucano’s arrest also followed the suspension by the public broadcaster, Rai, of a TV show about Riace.

      Salvini immediately took aim at Lucano after becoming interior minister in early June, describing the mayor as a man worth “zero”.

      Lucano’s integration strategy helped to reignite the economy of the town: Riace’s one bar reopened, as did a handful of shops, while the system helped generate jobs for locals – as teachers, translators or cultural mediators.

      Houses in the town’s “Global Village” were turned into artisanal shops, with migrants working alongside locals to make and sell products including ceramics, hats and chocolate.

      Lucano had been protesting since 2016 after funds to sustain the project stopped coming from the government.

      Thousands of migrants have passed through Riace since the project began, with about 500 migrants in the current population of roughly 2,300.


      https://www.theguardian.com/world/2018/oct/14/matteo-salvini-orders-removal-of-refugees-from-riace

    • Migranti, il Viminale cancella Riace, l’esperto: «Irregolarità modeste, decisione spropositata»

      «Le irregolarità sono solo modeste e solo formali e non riguardano la qualità del progetto. Chiuderlo è una decisione spropositata». Gianfranco Schiavone, vicepresidente Asgi (Associazione per gli Studi Giuridici sull’Immigrazione), commenta ai microfoni di Radio Capital la decisione del Viminale di chiudere il progetto Riace. «Si contesta al comune di aver tenuto le persone troppo a lungo, ma lo ha fatto perché erano soggetti vulnerabili. Aiutare le persone per il ministero è un’irregolarità»

      https://video.repubblica.it/dossier/immigrati-2015/migranti-il-viminale-cancella-riace-l-esperto-irregolarita-modeste-decisione-spropositata/316807/317437?videorepmobile=1

    • Deportati da Riace. Il Viminale trasferisce i migranti e revoca i fondi. Salvini: «Chi sbaglia paga». Lucano: «Vogliono solo distruggerci»

      Una pietra tombale sul modello Riace. Diverse le violazioni contestate dal Ministero al progetto Sprar del Comune, «gravi anomalie» dai bonus agli alloggi


      https://www.huffingtonpost.it/2018/10/13/il-viminale-di-salvini-abbatte-il-modello-riace_a_23559927

    • Riace, Mimmo Lucano: «Il nostro modello sopravviverà»

      Il sindaco Mimmo Lucano, sospeso dall’incarico da quando è finito ai domiciliari per favoreggiamento dell’immigrazione, parla all’indomani della circolare con cui il Viminale ha cancellato i progetti che hanno fatto del borgo «il paese dell’accoglienza» e ordinato il trasferimento di tutti i rifugiati. «E’ necessario ritrovare l’entusiasmo ma il modello Riace sopravviverà, nessuno sarà obbligato ad andarsene. Metteremo a sistema tutte le strutture che abbiamo costruito – il frantoio, la fattoria didattica, l’albergo solidale - a prescindere dai finanziamenti Sprar». Traduzione, Riace potrebbe sopravvivere a prescindere dal ministero che vuole cancellarla.

      https://video.repubblica.it/dossier/immigrati-2015/riace-mimmo-lucano-il-nostro-modello-sopravvivera/316857/317486

    • Italie : le gouvernement met fin à un exemple emblématique d’intégration des migrants

      Le ministère italien de l’Intérieur a ordonné samedi le transfert vers des centres d’hébergement de migrants accueilli à Riace, un village présenté comme un modèle d’intégration, après l’arrestation de son maire soupçonné d’aide aux clandestins via des mariages blancs.

      Proche de la gauche, Domenico Lucano, qui accueillait depuis les années 2000 des migrants dans son village de Calabre (sud) qui se dépeuplait, dans le but de relancer le développement et les emplois, a été arrêté début octobre.

      Assigné à résidence, il est soupçonné d’aide à l’immigration clandestine pour avoir favorisé des « mariages de convenance » afin d’aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie.

      Il est aussi accusé de s’être passé d’appel d’offres pour attribuer la gestion des ordures de son village de 1.800 habitants à des coopératives liées aux migrants.

      Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini (extrême droite) s’était réjoui de son arrestation, dénonçant « les fausses bonnes consciences qui voudraient remplir l’Italie d’immigrés ».

      Et le blog du Mouvement 5 étoiles (M5S), parti antisystème membre de la coalition au pouvoir, y voyait le signe que « le gouvernement du changement a déclaré la guerre au business de l’immigration ».

      Les partisans de Domenico Lucano voyaient dans l’exemple de Riace, financé depuis les années 2000 par des fonds européens et italiens, un moyen de faire revivre des villages dépeuplés tout en donnant un logement à des centaines de demandeurs d’asile.

      Matteo Salvini veut limiter les projets inspirés par l’exemple de Riace et regrouper les demandeurs d’asile dans des centres d’accueil plus grands.

      Le transfert des migrants de Riace vers d’autres centres va commencer la semaine prochaine, selon le ministère, qui enquête sur des « irrégularités évidentes » dans le système d’accueil des migrants depuis 2016.

      L’Etat italien octroie 35 euros par jour pour chaque migrant accueilli, pour couvrir ses frais de logement, nourriture, des cours de langue et de l’argent de poche.

      Le gouvernement italien a demandé le détail de la ventilation des dépenses au maire, qui affirme que ses avocats se préparent à faire appel contre le ministère.

      « Comment est-il possible de détruire le +modèle de Riace+ qui a été décrit par d’innombrables hommes politiques, intellectuels et artistes comme une expérience extraordinaire ? Il veulent nous détruire », a déclaré le maire.

      M. Lucano a été cité parmi les 100 personnalités les plus influentes par le magazine Fortune en 2016 et a inspiré un docu-fiction de Wim Wenders.

      Intransigeant sur l’immigration, M. Salvini a gagné en popularité ces derniers mois : donné par les sondages à moins de 10% avant les législatives de mars, il a remporté environ 17% des suffrages et se trouve maintenant en tête des intentions de votes avec plus de 30%.


      https://www.courrierinternational.com/depeche/italie-le-gouvernement-met-fin-un-exemple-emblematique-dinteg

    • Salvini veut vider la ville de Riace de ses migrants et mettre fin à son modèle d’accueil

      Le ministère de l’Intérieur dirigé par le chef de la ligue d’extrême droite, Matteo Salvini, a pris la décision samedi 13 octobre de vider la ville de Riace des quelque 200 migrants encore insérés dans le Programme national de protection des demandeurs d’asile et réfugiés. Le maire de cette commune calabraise, Domenico Lucano, a été arrêté et suspendu de ses fonctions depuis le 2 octobre pour soupçons d’aide à l’immigration illégale, notamment par le biais de mariages blancs.

      En décidant de vider Riace de tous les candidats à l’asile, le ministère de l’Intérieur met fin à ce que l’on appelle le « modèle Riace » : un exemple d’accueil et d’intégration des migrants qui a fait le tour du monde et inspiré d’autres maires de villages, lesquels ont aussi pu renaître grâce à leur repeuplement.

      Grâce à ce modèle, des écoles et ateliers artisanaux ont rouvert et de nouveaux emplois ont été créés, parmi d’autres politiques d’inclusion concrètes pour briser le mur de la peur de l’étranger, qu’il soit Afghan, Erythréen ou Nigérian.

      Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur, n’a jamais supporté l’ancien communiste Domenico Lucano, élu maire de Riace pour la première fois en 2004. ll justifie la décision-choc en évoquant « de nombreuses irrégularités » dans la gestion des fonds publics destinés à la prise en charge des migrants à Riace. « Ceux qui commettent des erreurs doivent en payer les conséquences », a-t-il déclaré d’un ton lapidaire.

      Les avocats du maire de 60 ans ont déposé un recours pour sa remise en liberté devant le « tribunal du Réexamen », équivalent italien du juge des libertés, qui rendra sa décision le 16 octobre.

      http://www.infomigrants.net/fr/post/12657/salvini-veut-vider-la-ville-de-riace-de-ses-migrants-et-mettre-fin-a-s

      #modèle_riace

    • 2 - Le maire de Riace (Calabre - Italie) arrêté pour délit de Solidarité

      Avec Shu Aiello
      Shu Aiello est la corélisatrice du film « Un paese di Clabria », dont on avait parlé en février 2017 (réécouter ici consacré à Riace, un village accueillant de Calabre.
      Aujourd’hui, Mimmo Lucano, maire de Riace village, qui résiste et innove, est accusé d’avoir « favorisé l’immigration clandestine » et est aux arrêts domiciliaires depuis le 2 octobre.

      http://radioresf.toile-libre.org/sons/2018-10-10%20RESF%20sur%20FPP%20487/2018-10-10%20RESF%20sur%20FPP%20487%20-%2002%20Mimmo%20Lucarn

    • Riace : le village des migrants démantélé. Le maire de Naples : « Une déportation »

      Moins de deux semaines après l’arrestation du maire Domenico Lucano, la décision du ministère de l’Intérieur pour « irrégularités manifestes » dans la gestion des fonds publics.

      Le gouvernement italien a décidé de transférer tous les migrants inclus dans le système d’accueil de la ville calabraise de Riace, la cité considéré comme un exemple positif d’intégration entre migrants et citoyens italiens, mais qui a récemment fait la une de l’actualité nationale pour l’arrestation du maire, Domenico Lucano.

      La disposition est contenue dans une circulaire du 9 Octobre diffusé par le Département des libertés civiles et de l’immigration du ministère de l’Intérieur (PDF). Cette disposition établit le transfert des demandeurs de protection internationale de Riace à d’autres installations dans les 60 jours et le retour de tous les fonds en raison de « irrégularités évidentes » dans la gestion des fonds publics affectés à la réception. La décision, qui n’a été rendue publique qu’hier soir, a déjà fait l’objet de nombreuses critiques, d’autant plus que le modèle d’accueil de Riace a souvent été décrit comme efficace et positif. Toutefois, les fonds réservés à Riace avaient déjà été suspendus il y a plusieurs mois, précisément en raison de certaines irrégularités constatées par les inspecteurs du ministère de l’intérieur.

      L’ordre de transfert des migrants est arrivé une semaine après l’arrestation du maire de Riace, Domenico Lucano, le « maire insoumis » qui avait inventé ce modèle d’accueil des migrants. Lucano a été accusé d’aide et de complicité à l’immigration clandestine et d’illicite dans l’attribution directe du service de collecte des déchets. Lucano a été également accusé d’organiser des « mariages de complaisance » entre citoyens italiens et femmes étrangères afin de permettre à celles-ci de rester sur le sol italien.

      Le maire de Naples, Luigi de Magistris, qui a toujours soutenu l’action du marie calabrais et a fait de Naples une « ville d’accueil pour les migrants » en invitant tous les maires du Sud de l’Italie à désobéir à la fermeture des ports décidée par le ministre de l’intérieur Salvini a dit à la presse : « La déportation des migrants de Riace est un acte violent et inhumain. Au lieu de chasser les mafieux ou de déporter les victimes des trafiquants de la mort. C’est une honte ! ». Oui, c’est une honte pour l’Italie et pour toute l’Europe.


      https://blogs.mediapart.fr/marco-cesario/blog/141018/riace-le-village-des-migrants-demantele-le-maire-de-naples-une-depor

    • Riace, Lucano a de Magistris: “Accetto il tuo invito e non faccio un passo indietro”. “Non mollare, vinceremo insieme”

      “Accetto con il cuore l’invito del sindaco de Magistris a venire a Napoli. Mi trovo in una condizione che non avrei mai immaginato. Ma non faccio un passo indietro“. Sono le parole del sindaco di Riace, Mimmo Lucano, nel corso della trasmissione Barba e Capelli, su Radio Crc, dove è ospite anche il primo cittadino di Napoli, Luigi de Magistris. Lucano aggiunge: “Oltre a dimostrare la mia innocenza personale, credo che questa vicenda, in un momento storico particolare, possa dare un contributo ad un’idea di politica che va in direzione opposta rispetto a ciò che sta accadendo in questo Paese”.

      Totale il sostegno di de Magistris al sindaco di Riace: “Lo sto dicendo da mesi: innanzitutto, a Mimmo bisogna volere bene. E’ una persona con un grande cuore, oltre a essere un grande sindaco di un Comune che lui ha reso gioioso di fronte alla desertificazione dell’emigrazione. Il problema di Riace non è l’immigrazione, anzi l’immigrazione è stata la risorsa di Riace insieme ai calabresi perbene. Il problema era stato rappresentato dall’emigrazione, dallo spopolamento. Lui viene colpito, e mi riferisco in generale, per l’umanità che ha dimostrato in questi anni. Solo chi non conosce Riace non sa che cosa è accaduto nel paese in questi anni”.

      E sottolinea: “Mimmo Lucano ha messo in campo una rivoluzione in una terra in cui si contano a decine le persone delle istituzioni compromesse gravemente con la ‘ndrangheta. E socialmente pericoloso diventa questa persona perbene. Non possiamo fare altro che stare vicino a Mimmo Lucano, lottare, far diventare Riace una delle roccaforti della resistenza del nostro Paese per l’attuazione dei valori costituzionali. Lo dico con rispetto nei confronti della magistratura” – continua – “immagino quanto questo provvedimento di divieto di dimora a uno che ama la sua terra, di cui è sindaco, è un dolore davvero profondo, che è stato inflitto a una persona onesta. E l’onestà non sempre coincide coi vincoli normativi che questo Paese ha dato in questi anni per impedire alla giustizia di trionfare. Io starò sempre dalla parte di Mimmo. Io penso che questa lotta la vinceremo, ne sono assolutamente convinto”.
      Poi aggiunge: “Penso alle parole sprezzanti di Salvini, quando ha detto che Lucano non è un eroe. Salvini, come altri governanti del passato, si dovrebbero interrogare del fatto che in questo Paese le persone normali le fanno passare per sovversive e socialmente pericolose. E quindi normano, fanno legalità formale, reprimono, opprimono. Stanno creando un Paese in cui prevalgono i sentimenti del rancore, della paura, dell’indifferenza, della violenza, dell’odio. Ma un Paese così dove va? Va a sbattere“.

      De Magistris racconta di essere stato a Riace per un dibattito pubblico il 4 agosto scorso: “Ho visto un paese gioioso, con un frastuono tutto giovanile di bambini calabresi e di bambini africani che giocavano insieme a pallone. Questo è il Sud che noi vogliamo. Lasciamo a Salvini la comunità dell’odio e del rancore, che non ci porterà da nessuna parte. Noi possiamo dire che ci siamo schierati subito dalla parte di Mimmo e sottolineo “subito”, perché gli indifferenti sono i complici del male. Quindi, Mimmo, non mollare, perché questa lotta insieme la vinceremo“

      https://www.ilfattoquotidiano.it/2018/10/18/riace-lucano-a-de-magistris-accetto-il-tuo-invito-e-non-faccio-un-passo-indietro-non-mollare-vinceremo-insieme/4702939
      #Naples

    • Francia, nasce #Radio_Riace_International

      È nata in Francia Radio Riace International, una piattaforma europea aperta, di podcast e streaming per diffondere nel mondo il modello di accoglienza, integrazione e reciprocità di Riace.

      L’iniziativa, tutta francese, è frutto di un gruppo di giornalisti e artisti riunitosi intorno a Marc Jacquin, direttore dell’Associazione, senza scopo di lucro, Phonurgia Nova, con sede ad Arles (Francia) dove il 20 ottobre 2018 alle h. 12.00 è stata lanciata la web radio RRI – Radio Riace International.

      Due ore di trasmissione in francese, inglese e italiano che attraverso la traduzione di testi italiani, rapporti, interviste descrivono il modello Riace, ovvero sia il progetto Città Futura di Domenico Lucano: dalla storia delle vecchie abitazioni abbandonate dagli italiani, costretti a lasciare il proprio Paese esattamente come i migranti che sono giunti in Italia negli ultimi decenni che a quelle case hanno ridato la vita, con l’aiuto di tutti. “Le persone si sono salvate a vicenda: gli abitanti di Riace hanno salvato i migranti e i migranti stanno salvando il paese calabrese” disse il premio Nobel per la pace, Dr. Günter Blobel, quando nel 2017 consegnò a Domenico Lucano il premio Dresden Peace Prize.

      In una nota diramata da TeleRama France, Marc Jacquin (nella foto in alto) ha informato che la web radio trasmetterà “fino a quando Riace non sarà confermata nei suoi diritti democratici”. Il Modello “va sostenuto collettivamente” sostiene Jacquin “perché lontano dalle teorie astratte sull’integrazione, ci offre una realtà esemplare di solidarietà che dura da trent’anni … perché non applicare questo modello nelle nostre campagne?”

      Radio Riace International ha ricevuto una sponsorizzazione dall’ex ministro della Cultura francese, Jack Lang ( nella foto sopra), che ha partecipato all’inaugurazione dell’emittente web rilasciandole un’intervista. Altre importanti istituzioni e personalità d’oltralpe si mostrano molto interessate all’iniziativa.

      http://www.abbanews.eu/mondi-e-orizzonti/radio-riace-international

      Archive :
      http://mixlr.com/radioriaceinternational/showreel

    • Milano, Mimmo Lucano si commuove: «Un’altra umanità è possibile». E il pubblico intona #Bella_Ciao

      «Perché c’è così tanto interesse a non parlare della vicenda? La risposta è semplice, questo messaggio non deve essere divulgato perché dimostra che un’altra umanità è possibile». Così Mimmo Lucano, ex sindaco di Riace, ha parlato nel corso dell’incontro «Da Riace a Lodi, solidarietà e diritti», tenutosi a Palazzo Marino, a Milano. Al termine del discorso l’ex primo cittadino calabrese si è commosso e il pubblico ha intonato spontaneamente il canto di «Bella Ciao»

      https://video.repubblica.it/edizione/milano/milano-mimmo-lucano-si-commuove-un-altra-umanita-e-possibile-e-il-pubblico-intona-bella-ciao/318395/319022?ref=fbpr

    • Lucano, le maire italien qui accueillait les réfugiés, condamné à l’exil

      Le maire Domenico Lucano n’est plus assigné à domicile, mais il lui est désormais interdit de résider à Riace. Le sort de Lucano – et de son village, connu comme un modèle de l’accueil des réfugiés – suscite de vives réactions en Italie, dans une société très divisée autour de la question de l’immigration.

      “Il est resté à Riace aussi longtemps qu’il a pu, puis il a refermé la porte de sa maison derrière lui et il est parti, raconte La Repubblica. Vers 6 heures du matin ce 17 octobre, Mimmo Lucano, le maire ‘exilé’ sur décision d’une cour d’appel, a quitté Riace.”


      https://www.courrierinternational.com/article/lucano-le-maire-italien-qui-accueillait-les-refugies-condamne
      #confino

    • En Italie, le maire de Riace s’est transformé en une figure de l’opposition à Salvini

      Alors que la gauche partisane italienne est à bout de souffle, Domenico Lucano, le maire de Riace, arrêté à l’automne pour aide à l’immigration clandestine, est en train de devenir une figure de ralliement pour les opposants à la politique de Matteo Salvini. Récit d’une ascension, de maire banni à homme politique courtisé.

      Palerme (Italie), correspondance – La salle Alessi du palais Marino bruisse d’impatience. Plusieurs centaines de personnes se serrent sous les plafonds du salon de la mairie de Milan pour assister à l’événement « De Riace à Lodi, solidarité et droits » organisé par le groupe « Milano in commune ». Dehors, près de deux cents personnes ont fait la queue pendant des heures sans réussir à rentrer.

      « Mimmo, Milan est avec toi », crie la foule. « Mimmo », ce surnom est désormais celui de l’homme que tous attendent ce soir de fin octobre : Domenico Lucano, ancien maire de Riace, suspendu de ses fonctions. Arrêté le 2 octobre pour aide à l’immigration clandestine et attribution frauduleuse du marché de ramassage des ordures, le maire calabrais est devenu en un mois un symbole qui dépasse largement les frontières de sa Calabre natale, dans le sud du pays.

      Costume bleu marine et chemise blanche, Domenico tient le micro d’une main, l’autre lui servant à ponctuer chacune de ses phrases de grands gestes : « Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour une grande ville comme Milan m’accueillerait, je n’ai jamais eu comme objectif de devenir aussi célèbre, comme ça, à l’improviste, mais il y a une faim d’humanité. » Tonnerre d’applaudissements. « Riace nous montre qu’une autre humanité est possible », conclut Domenico Lucano. La salle se lève, applaudit, encore. Un homme brandit un journal sur lequel s’étale ce titre en grosses lettres : « Unis et solidaires contre le gouvernement ». Une voix entonne « Bella Ciao » avant que tout le monde ne reprenne en chœur.

      La scène a de quoi surprendre, mais elle est symbolique de l’aura qu’a soudainement acquise celui qui est devenu l’un des maires les plus célèbres du pays. En Italie, pas une semaine sans qu’une conférence, un sit-in ou un rassemblement ne soit organisé en soutien au maire. La société civile se mobilise, tous azimuts, quitte à brouiller parfois le message. L’association Recosol, le Réseau des communes solidaires, appelle les communes italiennes à faire du maire déchu leur citoyen d’honneur dans le cadre d’une campagne intitulée « 10, 100, 1000 Riace ».

      À Marsala en Sicile, à Santa Maria del Cedro en Calabre, à Milan en Lombardie, à Piombino en Toscane, des pétitions sont lancées pour répondre favorablement à l’initiative de Recosol. À Sutri, dans le Latium, le très controversé maire Vittorio Sgarbi – élu au Parlement italien sur la liste de Forza Nuova en mars 2018 et sans groupe politique depuis le 4 octobre – est l’un des premiers à proclamer Domenico Lucano citoyen d’honneur de sa ville. La cérémonie officielle aura lieu en décembre.

      La ville de Ferrara qui avait suspendu tous ses jumelages vient de faire une exception en en créant un avec Riace, après une proposition du « groupe anti-discrimination » de la ville pour « accueillir Mimmo et Riace chez nous ». Fin octobre, encore, les Giovani Democratici, le mouvement de jeunesse du Parti démocrate (PD, sociaux-démocrates) organisent un sit-in sur l’une des places centrales de Rome en l’honneur du maire calabrais. Des artistes de BD, des illustrateurs organisent un recueil de dessins.

      « N’en faisons pas un martyr », commente sobrement le ministre de l’intérieur Matteo Salvini face à l’engouement croissant suscité par le maire de Riace. Un ton bien moins tranché que celui avec lequel il n’hésitait pas à qualifier Domenico Lucano de « zéro » au début de son mandat. Car les hashtags lancés dans la foulée de son arrestation – « Riace ne s’arrête pas » ou « Je suis Riace » – ne s’évanouissent pas au bout de quelques jours, comme c’est souvent le cas. C’est même plutôt le contraire : le mouvement de solidarité avec Riace et son maire déchu semble avoir réveillé une partie des Italiens.

      « Cette histoire a eu le mérite de libérer toutes ces énergies qui étaient là, mais n’avaient pas forcément été déployées par le passé », reconnaît Giulia Galera. La jeune femme fait partie des organisateurs de « Solidarity Poetry Riace », un événement organisé dimanche 4 novembre en soutien au modèle Riace. Aux quatre coins de l’Italie, mais aussi à Paris et dans plusieurs villes d’Espagne, une poésie d’Erri de Luca est lue, le moment est filmé puis posté sur les réseaux sociaux.

      « C’est une toute petite contribution, symbolique pour montrer notre solidarité », commente Giulia Galera. Chercheuse au sein d’Euricse, un institut de recherche européen sur les coopératives et les entreprises sociales, la jeune femme décrit un « moment historique préoccupant sur les questions migratoires » qui l’a poussée à l’action.

      Si le phénomène s’ancre dans le temps et du nord au sud du pays, c’est aussi parce qu’il n’est pas qu’une réaction épidermique au nouveau gouvernement. Le modèle Riace représente tout une partie de l’opinion publique déçue par les politiques du PD sur une question aussi cruciale que l’immigration. « D’un côté, on a plusieurs gouvernements successifs qui nous ont martelé que ce n’était pas un phénomène structurel, qu’il fallait y répondre au coup par coup, qui pratiquaient une politique de l’autruche », rappelle Francesco Pallante, professeur de droit constitutionnel à l’université de Turin.

      À cette politique de l’urgence, le modèle Riace oppose un modèle durable destiné à la fois à accueillir les migrants, mais aussi à faire revivre un territoire en déclin. « C’est l’exemple qu’on peut transformer en mieux notre société », commente Giulia Galera. La figure même de Domenico Lucano n’est probablement pas étrangère à l’adhésion qu’il suscite. Simple, au verbe franc, il stupéfait les téléspectateurs lorsque, interrogé sur un plateau de télévision, il explique avoir dormi dans sa voiture, sous le panneau de sa commune, lorsqu’il a été contrait à quitter sa ville, le 17 octobre.

      « Et puis de l’autre côté, poursuit le professeur d’université, il faut admettre que le gouvernement de Paolo Gentiloni [PD, au pouvoir de 2016 à 2018 – ndlr] a mené une politique dure sur l’immigration, avec le ministre de l’intérieur Marco Minniti et que Matteo Salvini porte à l’extrême les conséquences de politiques déjà amorcées – moins brutalement – ou héritées du vide laissé par ceux qui n’ont jamais nettement pris position. »

      En février dernier – avant l’arrivée au pouvoir de la Ligue de Salvini –, l’Italie a par exemple signé un mémorandum d’entente avec le premier ministre du gouvernement d’unité nationale libyen Fayez al-Sarraj afin de contenir les départs de migrants. Huit mois plus tôt, en juin 2017, le Sénat se penchait sur la nouvelle loi de citoyenneté votée en 2015 au Parlement avec l’introduction du jus soli pour les enfants de parents immigrés, sous certaines conditions.

      Ce cheval de bataille pour le PD, qui a enflammé le débat politique, s’est soldé par un échec : le texte a été rejeté au Sénat en décembre 2017 sans même avoir été examiné, car le nombre de sénateurs présents n’était pas suffisant. Parmi les absents, 29 des 89 sénateurs du PD. « Domenico Lucano est aussi devenu un symbole parce qu’au sein des grands partis, personne n’a assumé un discours politique différent des autres », résume Francesco Pallante, également membre de l’association Justice et Liberté.

      Dans les rangs des partis de gauche, pas grand monde n’a échappé au phénomène Lucano. Parmi les premiers poids lourds de la politique italienne à manifester leur soutien au modèle Riace, Enrico Rossi, président de la région Toscane et membre du parti Article 1er Mouvement démocrate et progressiste, né d’une scission avec le PD l’année dernière. Dans la presse, les rumeurs les plus incongrues circulent : le PD aurait proposé à Domenico Lucano de devenir le porte-parole du parti dans le sud du pays pour la campagne des européennes du mois de mai.

      L’hypothèse semble peu probable si l’on se rappelle que le PD avait été le premier à attaquer violemment le modèle Riace et à bloquer les fonds dévolus au système d’accueil de la ville en août 2017. Une chose est sûre : plus personne ne semble douter de la carrure politique du maire calabrais en cette période préélectorale. Le maire de Palerme Leoluca Orlando, ouvertement pro-migrants, l’a invité dans sa ville dès qu’il s’est retrouvé contraint à l’exil à la mi-octobre.

      Mais l’ouverture pourrait bien venir de Naples. Le maire de la ville, Luigi de Magistris, a fait une invitation similaire sur Twitter à Domenico Lucano, lançant surtout sur son site personnel un appel à soutenir le modèle d’accueil promu par Riace. Après avoir été député européen de 2009 à 2011, Luigi de Magistris a créé l’année dernière son propre parti Démocratie et Autonomie (demA), grâce auquel il souhaite construire un « front populaire démocratique » face au gouvernement, allié avec l’ex-ministre des finances grec Yanis Varoufakis.

      Domenico Lucano, lui, reste stoïque face à cet emballement médiatique et politique. « Moi qui dis tout le temps des bêtises, ils ont réussi à me rendre important, s’amuse le maire dans un entretien au quotidien La Repubblica. Ils auraient aimé effacer l’histoire de Riace et la faire disparaître à l’intérieur de sa géographie, au fin fond des montagnes calabraises. Mais c’est l’inverse. Tout le monde comprend que Riace n’a jamais été aussi vivante. »


      https://www.mediapart.fr/journal/international/181118/en-italie-le-maire-de-riace-s-est-transforme-en-une-figure-de-l-opposition

    • Riace, chiusa inchiesta su sindaco Lucano. Contestata anche associazione per delinquere

      Mimmo ​Lucano era stato posto agli arresti domiciliari il 2 ottobre scorso, poi revocati e sostituiti dal divieto di dimora a Riace, con l’accusa di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina ed illeciti nell’affidamento diretto del servizio di raccolta dei rifiuti. ​Nell’avviso di conclusione indagini, tuttavia, gli vengono contestati reati più gravi.
      La Procura di Locri ha chiuso le indagini nei confronti del sindaco sospeso di Riace Mimmo Lucano ed altre 30 persone nell’inchiesta su presunte irregolarità nella gestione dell’accoglienza dei migranti nel comune di Locri. Lo scrive la Gazzetta del Sud. La Procura avrebbe contestato a Lucano anche associazione per delinquere, truffa, falso, concorso in corruzione, abuso d’ufficio e malversazione. Lucano era stato posto agli arresti domiciliari il 2 ottobre scorso, poi revocati e sostituiti dal divieto di dimora a Riace, con l’accusa di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina ed illeciti nell’affidamento diretto del servizio di raccolta dei rifiuti. Nell’avviso di conclusione indagini, tuttavia, gli vengono contestati reati più gravi per i quali il gip non aveva accolto la richiesta d’arresto: associazione per delinquere, truffa, falso, concorso in corruzione, abuso d’ufficio e malversazione.

      http://www.rainews.it/dl/rainews/articoli/Riace-chiusa-inchiesta-su-sindaco-Lucano-Contestata-anche-associazione-per-d

    • Riace addio, il Natale triste del borgo simbolo dell’accoglienza: senza migranti e con il sindaco ’esiliato’

      Per vent’anni è stato il borgo simbolo dell’accoglienza, il luogo in cui culture e nazionalità diverse riuscivano a vivere fianco a fianco, l’esempio pratico di una via inclusiva all’immigrazione: il cosiddetto «modello Riace». Oggi, pochi mesi dopo l’arresto del sindaco Domenico Lucano, la chiusura del progetto Sprar e il trasferimento dei migranti in altre strutture sparse in tutta Italia, il panorama è completamente cambiato. Riace è tornato ad essere un semplice paesino spopolato del Sud, come tanti altri. Con case, botteghe e scuole chiuse, poca gente in giro e tanto silenzio a fare da cornice a un Natale triste

      https://video.repubblica.it/cronaca/riace-addio-il-natale-triste-del-borgo-simbolo-dell-accoglienza-senza-migranti-e-con-il-sindaco-esiliato/323222/323843?videorepmobile=1
      #ghost-town #géographie_du_vide #silence #vide

    • Riace rinasce senza fondi pubblici grazie a una fondazione

      Riace non muore. È solo momentaneamente sospesa. Chiusa a seguito di una bufera giudiziaria che ha travolto il sindaco Mimmo Lucano - accusato di favoreggiamento dell’immigrazione clandestina e di corruzione - e ha azzerato 20 anni di accoglienza nel centro della Locride. Ma non ha cancellato il senso di quell’esperienza: Riace lancia uno sprar oltre lo sprar, senza fondi di ministero e prefettura. “È stato il vento” è il nome della fondazione che farà ripartire i progetti di inclusione nel borgo dell’accoglienza, a cominciare da febbraio.

      “È stato il vento”
      Presentata oggi a Caulonia, per consentire la partecipazione di Lucano, che ha divieto di dimora a Riace, l’iniziativa rimette in moto un processo di integrazione e di buone pratiche che negli anni passati ha fatto scuola in Europa. E che ha attirato su di sé l’attenzione di mezzo mondo. Intorno a Lucano e al suo modello si è stretta una vasta comunità internazionale. Il sindaco, sospeso dall’incarico, ha ottenuto cittadinanze onorarie dal Nord al Sud d’Italia. Ora il modello Riace è oggetto di una ricerca condotta da un gruppo di studenti del Dams di Bologna che in questi giorni ha visitato il borgo e il villaggio globale, gli orti e il frantoio. L’idea dei docenti è di insediare a Riace un laboratorio di antropologia culturale.

      Riaprono le botteghe

      «Con la fondazione ripartiremo dalle botteghe, quella del cioccolato, del vetro, della ceramica, dei tessuti. I prodotti saranno distribuiti nel circuito di Atromercato, centrale di importazione del commercio equo e solidale», spiega Chiara Sasso, coordinatrice di Recosol, la rete dei comuni solidali. «E punteremo sul turismo responsabile, con la comunità internazionale Longo Mai, da sempre impegnata in forme alternative di ospitalità». Hannes Reiser, uno dei fondatori della comunità, è molto vicino a Lucano. Per essere operativi da subito, è stato già costituito un comitato al quale hanno aderito, a titolo personale, insieme a Chiara Sasso, Emilio Sirianni (Magistratura democratica), Livio Pepino (Gruppo Abele), Alex Zanotelli (missionario comboniano), Felicetta Parisi (pediatra impegnata in iniziative di solidarietà al rione Sanità di Napoli), Barbara Vecchio (Longo Mai), Peppino Lavorato (ex sindaco di Rosarno) e Gianfranco Schiavone (Associazione studi giuridici sull’immigrazione).

      Un milione di euro per l’accoglienza

      Proprio Schiavone, che è stato uno degli ideatori dello Sprar, guarda con ottimismo ai nuovi progetti per Riace. Anche grazie all’iniziativa della Regione Calabria che ha finanziato con 1 milione di euro la legge del 2009 sull’ “accoglienza dei richiedenti asilo, dei rifugiati e lo sviluppo sociale, economico e culturale delle comunità locali”. Ispirata proprio al modello Riace, voluta dall’allora governatore Agazio Loiero, è stata finanziata per la prima volta dal presidente della Regione Calabria Mario Oliverio. «È un passaggio importante – precisa Schiavone – perché consentirà a tutti i comuni con caratteristiche sociodemografiche adeguate di sostenere progetti di accoglienza».

      Il nuovo “volo” di Wenders a Riace
      In una regione, la Calabria, che già conta ben 136 comuni inseriti nella rete del sistema nazionale di protezione: 3.726 i beneficiari, che rappresentano il 10% di quelli nazionali. E che dell’accoglienza ne ha fatto una vocazione: a Crotone, due giorni fa, un gruppo di cittadini si è buttato in mare per soccorrere 51 curdi. L’Unhcr, agenzia delle Nazioni Unite per i rifugiati, ha elogiato la comunità calabrese. È stato come 20 anni fa a Riace, quando un veliero carico di curdi riversò sulla riva 800 naufraghi. Subito accorse Wim Wenders, con le sue telecamere, per girare il cortometraggio “Il volo”. E ora torna, per un sequel con Lucano e Papa Francesco.

      https://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2019-01-12/riace-rinasce-senza-fondi-pubblici-grazie-una-fondazione-155203.shtml?u

    • #Cassazione su Mimmo Lucano: “Nessuna frode negli appalti. Non favorì matrimoni”. Annullato divieto di dimora a Riace

      Riace: Cassazione, non risultano “frodi” negli appalti concessi da Mimmo Lucano. Non favorì matrimoni di comodo, cercò solo di aiutare. Annullato con rinvio al Tribunale il divieto di dimora a Riace. Saranno i giudici a decidere.

      Mancano gli indizi di comportamento fraudolento da parte del sindaco di Riace Mimmo Lucano per l’assegnazione di alcuni servizi, come la raccolta dei rifiuti, a due cooperative di Riace.

      Le delibere e gli atti di affidamento infatti, sono stati adottati con “collegialità e con i prescritti pareri di regolarità tecnica e contabile da parte dei rispettivi responsabili del servizio interessato”.

      È la Cassazione a metterlo nero su bianco nelle motivazioni depositate oggi 2 Aprile 2019 in relazione all’udienza che lo scorso 26 febbraio si è conclusa con l’annullamento con rinvio del divieto di dimora a Riace, la cittadina calabrese divenuta nel mondo simbolo di accoglienza dei migranti.

      La Cassazione sottolinea inoltre che non sono provate le “opacità” che avrebbero compromesso l’azione di Mimmo Lucano per l’affidamento di questi servizi. È infatti la legge che consente “l’affidamento diretto di appalti” in favore di cooperative sociali “finalizzate all’inserimento lavorativo delle persone svantaggiate” a condizione però che gli importi del servizio siano “inferiori alla soglia comunitaria”.
      Secondo i giudici mancano indizi di comportamenti fraudolenti nell’affidamento degli appalti a Riace. E anche sui matrimoni di comodo non ci sono prove concrete. Caduto così l’impianto accusatorio.
      Lucano “ha solo cercato di aiutare la compagna”.

      La Cassazione evidenzia inoltre elementi di “gravità indiziaria” per il fatto che Lucano si sia adoperato per la permanenza in Italia della sua compagna Lemlem Tesfahun, ma invita altresì a tenere conto della “relazione affettiva” che lega Domenico Lucano e Lemlem Tesfahun. Oltre al fatto che lo stesso Lucano è incensurato.

      Per la Cassazione dunque Mimmo Lucano ha cercato di aiutare solo Lemlem Tesfahun “tenuto conto del fatto” che il richiamo a “presunti matrimoni di comodo” che sarebbero stati “favoriti” dal sindaco Lucano, tra immigrati e concittadini, “poggia sulle incerte basi di un quadro di riferimento fattuale non solo sfornito di significativi e precisi elementi di riscontro ma, addirittura, escluso da qualsiasi contestazione formalmente elevata in sede cautelare”.

      https://www.politicaeattualita.it/2019/04/02/cassazione-su-mimmo-lucano-nessuna-frode-negli-appalti-non-favori
      #justice

  • EU steps up planning for refugee exodus if Assad attacks #Idlib

    Thousands to be moved from Greek island camps to make space in case of mass arrivals.

    Children walk past the remains of burned-out tents after an outbreak of violence at the Moria migrant centre on Lesbos. Aid groups say conditions at the camps on Greek islands are ’shameful’ © Reuters

    Michael Peel in Brussels September 14, 2018

    Thousands of migrants will be moved from Greek island camps within weeks to ease chronic overcrowding and make space if Syrians flee from an assault on rebel-held Idlib province, under plans being discussed by Brussels and Athens.

    Dimitris Avramopoulos, the EU’s migration commissioner, is due to meet senior Greek officials next week including Alexis Tsipras, prime minister, to hammer out a plan to move an initial 3,000 people.

    The proposal is primarily aimed at dealing with what 19 non-governmental groups on Thursday branded “shameful” conditions at the island migrant centres. The strategy also dovetails with contingency planning in case Syrian President Bashar al-Assad’s Russian-backed regime launches a full-scale offensive to retake Idlib and triggers an exodus of refugees to Greece via Turkey.

    The numbers in the planned first Greek migrant transfer would go only partway to easing the island overcrowding — and they are just a small fraction of the several million people estimated to be gathered in the Syrian opposition enclave on the Turkish border.

    “It’s important to get those numbers down,” said one EU diplomat of the Greek island camps. “If we have mass arrivals in Greece, it’s going to be very tough. There is no spare capacity.”

    Syria’s Idlib awaits major assault The UN Office for the Co-ordination of Humanitarian Affairs said this week that 30,000 people had been displaced from their homes by air and ground attacks by the Syrian regime and its allies in the Idlib area, while a full assault could drive out 800,000.

    Jean-Claude Juncker, European Commission president, this week warned that the “impending humanitarian disaster” in Idlib must be a “deep and direct concern to us all”.

    17,000 Number of migrants crammed into camps designed for 6,000 The European Commission wants to help Athens accelerate an existing programme to send migrants to the Greek mainland and provide accommodation there to ease the island overcrowding, EU diplomats say.

    The commission said it was working with the Greeks to move 3,000 “vulnerable” people whom Athens has made eligible for transfer, in many cases because they have already applied for asylum and are awaiting the results of their claims.

    Migrant numbers in the island camps have climbed this year, in part because of the time taken to process asylum cases. More than 17,000 are crammed into facilities with capacity of barely 6,000, the NGOs said on Thursday, adding that Moria camp on the island of Lesbos was awash with raw sewage and reports of sexual violence and abuse.

    “It is nothing short of shameful that people are expected to endure such horrific conditions on European soil,” the NGOs said in a statement.

    Mr Avramopoulos, the EU migration commissioner, told reporters on Thursday he knew there were “problems right now, especially in the camp of Moria”. The commission was doing “everything in our power” to support the Greek authorities operationally and financially, he added.

    Recommended The FT View The editorial board The high price of Syria’s next disaster “Money is not an issue,” he said. “Greece has had and will continue having all the financial support to address the migration challenges.

    ” The Greek government has already transferred some asylum seekers to the mainland. It has urged the EU to give it more funds and support.

    EU diplomats say the effect of the Idlib conflict on the Greek situation is hard to judge. One uncertainty is whether Ankara would open its frontier to allow people to escape. Even if civilians do cross the border, it is not certain that they would try to move on to the EU: Turkey already hosts more than 3.5m Syrian refugees.

    The EU secured a 2016 deal with Turkey under which Brussels agreed to pay €6bn in exchange for Ankara taking back migrants who cross from its territory to the Greek islands. The agreement has helped drive a sharp fall in Mediterranean migrant arrival numbers to a fraction of their 2015-16 highs.

    https://www.ft.com/content/0aada630-b77a-11e8-bbc3-ccd7de085ffe
    #Syrie #réfugiés_syriens #asile #migrations #Grèce #guerre #réfugiés_syriens #Moria #vide #plein #géographie_du_vide #géographie_du_plein (on vide le camp pour être prêt à le remplir au cas où...) #politique_migratoire
    cc @reka

  • Oceans as empty spaces? Redrafting our knowledge by dropping the colonial lens
    http://theconversation.com/oceans-as-empty-spaces-redrafting-our-knowledge-by-dropping-the-col

    This myth of the empty sea is largely the product of European imperialisms and their map-making traditions in which the sea becomes blank space across which power can be projected. Just like more familiar myths of empty land, uninhabited and ready for the taking.

    Like imperial myths of the empty land, this view of the sea conceals the traces of imperialism and its aftermaths. You don’t see the “graves” of thousands of drowned slaves marked in the Atlantic. Undersea cables and oil rigs do not appear, nor do islands of plastic particles. You also don’t see any trace of the more than one million shipwrecks that litter the ocean floor.

    A new project at the University of the Witwatersrand – Oceanic Humanities for the Global South – has taken on the task of unpacking the myth of emptiness.

    https://www.oceanichumanities.com

  • Why Ancient Mapmakers Were Terrified of Blank Spaces

    https://news.nationalgeographic.com/2017/11/maps-history-horror-vacui-art-cartography-blank-spaces

    The Indian Ocean is teeming with sea monsters in Caspar Vopel’s 1558 map of the world. A giant swordfish-like creature looks to be on a collision course with a ship, while a walrus with frighteningly large tusks emerges from the water, and a king carrying a flag rides the waves on a hog-faced beast.

    Vopel, a German cartographer, left behind no explanation of why he added these things to his map, but he may have been motivated by what art historians call horror vacui, the artist’s fear of leaving unadorned spaces on their work. Chet Van Duzer, a historian of cartography, has found dozens of maps on which cartographers appear to have filled the empty spaces on their maps with non-existent mountains, monsters, cities, and other gratuitous illustrations.

    #cartographie #géographie_du_plein #cartographie_du_vide #mondes_inconnus #représentation #symboles #sémiologie

  • Speech by High Representative/Vice-President Federica #Mogherini at the European Parliament plenary session on the Progress on the UN Global Compact for safe, regular and orderly migration and UN Global Compact on refugees

    Let me start with a good news, a good story for once; a little, big European achievement of the last few months. You might remember, last December I came to Strasbourg and here, in this hemicycle we talked about detention centres in Libya. I took in front of you, and most of all, in front of all those people who are suffering inside these detention centres in Libya, the commitment to bring back to their homes 15.000 migrants from within the detention centres to their countries or origin, in a safe manner with Assisted Voluntary Returns, made with our assistance, through the IOM [International Organisation for Migration].

    At that moment we had just reached an unprecedented agreement between our European Union, the African Union, and the United Nations, in particular the United Nations’ agencies for migrants and refugees – at our EU-Africa Union Summit in Abidjan. Thanks to this agreement, in the first two months of this year – so January and February - we managed to rescue and free more than 16.000 people from the camps in Libya. In two months, we managed to achieve more than in the previous year and already in 2017, the results were ten times better than the previous year.

    Now, in the detention camps, there are still some 4.000 to 5.000 people. It is far too much and we are going to continue our work with the United Nations and with the African Union to empty the camps. We have managed to bring out from there 16.000 people in two months, I believe we can make it and empty them completely, within the, at maximum, coming next couple of months.

    This has been possible for one reason: we joined forces – first of all within Europe, second with our African partners and friends, and on a global scale, within the UN system. I am glad to start with this positive note - while acknowledging that there is still work to be done -because sometimes we forget to focus on the achievements we managed to build. I think the achievements are important to lead us towards the solution.

    https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/41272/speech-high-representativevice-president-federica-mogherini-european-par
    #Libye #camps #centres_de_détention #détention #asile #migrations #réfugiés #vide #plein

    Commentaire de Marie Martin via la mailing list Migreurop :

    No resettlement from Libya to the EU was mentioned, if anyone has information on this it will be welcome

    #réinstallation

    @reka :
    ça rentre aussi peut-être dans tes réflexions sur la #géographie_du_vide et #géographie_du_plein

  • #Ausencias (absences)

    «Ausencias» es un proyecto expositivo que partiendo de material fotográfico de álbumes familiares muestra veintisiete casos a través de los cuales se pone rostro al universo de los que ya no están: trabajadores, militantes barriales, estudiantes, obreros, profesionales, familias enteras; ellas y ellos víctimas del plan sistemático de represión ilegal y desaparición forzada de personas, instaurado por la dictadura militar argentina y la brasilera.
    Son imágenes de desaparecidos y sobrevivientes en un mismo lugar con 30 años de diferencia.
    “Partí de una necesidad expresiva personal de ponerle presencia a la ausencia, pero al mismo tiempo de buscar aportar a la memoria”, señaló Germano, fotógrafo radicado en España, cuyo hermano Eduardo fue secuestrado a los 18 años en 1976

    http://www.gustavogermano.com


    #absence #photographie #desaparecidos #disparus #Argentine #Brésil #Uruguay #Colombie #ceux_qui_restent #celles_qui_restent #histoire #dictature_militaire #mémoire #Gustavo_Germano #albums_de_famille #celleux_qui_restent
    cc @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere

    @reka : ça ne serait pas aussi un peu en lien avec la #géographie_du_plein et la #géographie_du_vide ?

  • Inquality and Wealth Distribution in Germany - SPIEGEL ONLINE
    http://www.spiegel.de/international/business/inquality-and-wealth-distribution-in-germany-a-1190050.html

    “50% pour 5%”

    European Central Bank statistics show that wealth distribution in Germany is extremely unequal. But a new analysis by the German Institute for Economic Research shows that the situation is even worse than initially thought.

    #Allemagne #inégalités #visualisation #interactif

  • #Regarde_ailleurs

    #Arthur_Levivier a rencontré les exilés à Calais pendant et après le démantèlement de la « #jungle ». Durant plus d’un an, il a parlé avec des hommes et des femmes d’origine soudanaise, afghane, éthiopienne, érythréenne, mais aussi des habitants de Calais. Surtout, il a filmé ce que les médias mainstream ne montrent jamais : les violences policières, les injustices… et la force des réfugiés, leurs espoirs et leur capacité à rire de la situation, quoiqu’il arrive.

    https://vimeo.com/251551551?ref=fb-share

    #film #Calais #migrations #asile #réfugiés #violence_policière #injustice #police #documentaire

    pas encore regardé...
    cc @isskein

  • 100.000 Flüchtlingsbetten ungenutzt

    Der große Flüchtlingsandrang ist vorbei, als Folge sind derzeit bundesweit etwa 100.000 Plätze in Notunterkünften frei. Nun stellt sich ein anderes Problem: Es fehlt günstiger Wohnraum.


    http://www.spiegel.de/politik/ausland/100-000-plaetze-in-fluechtlingsunterkuenften-ungenutzt-wohnraum-fehlt-a-1186
    #asile #migrations #réfugiés #Allemagne #logement #hébergement #hébergement_d'urgence #appartements

    #géographie_du_vide (en Allemagne) et #géographie_du_plein (notamment en Grèce, mais ailleurs aussi...)

  • France, le pays où les riches sont très riches
    https://www.inegalites.fr/France-le-pays-ou-les-riches-sont-tres-riches

    En France, les riches sont très riches. Les 1 % les plus aisés ont un niveau de vie mensuel pour une personne d’au moins 7 600 euros, contre 5 000 euros pour la moyenne de la population la plus riche de l’Union européenne (donnée moyenne de la période 2013-2015 selon Eurostat, après impôts et prestations sociales). L’Hexagone arrive en seconde position pour le niveau de vie des plus riches […]

    Ces données donnent une indication globale. Elles invalident totalement la thèse d’une fuite des super-riches sous l’effet d’un « assommoir fiscal » utilisée comme un prétexte pour réduire les impôts sur les plus riches. La France est un pays où les plus aisés gagnent beaucoup d’argent. Et encore ces chiffres sont-ils mesurés après impôts et prestations sociales : la redistribution a déjà opéré. Comme les impôts et les prestations sont plutôt développés en France, cela signifie qu’avant impôts, notre pays est ultra-inégalitaire.

    via @reka sur Twitter

  • Migranti, 2016: hanno cercato fortuna all’estero 285mila italiani. Più degli stranieri sbarcati sulla Penisola

    Le anticipazioni del Dossier 2017 del centro studi Idos. Se ne sono andati diplomati, laureati e dottori di ricerca nel cui percorso di studi lo Stato aveva investito quasi 9 miliardi, e la stima è per difetto. Due su tre non ritornano. Il danno è in parte compensato dai flussi d’ingresso degli immigrati: sono sempre di più quelli con alti livelli di istruzione.

    https://dirittiumani1.blogspot.ch/2017/07/migranti-2016-hanno-cercato-fortuna.html
    #Italie #solde_migratoire #migrations #émigration #immigration #statistiques #chiffres #2016

    • Lavoro, dal 2008 al 2015 mezzo milione di italiani fuggiti all’estero. E ora se ne vanno anche gli immigrati dell’Est Europa

      Partono soprattutto i giovani laureati, ma anche stranieri che non trovano più economicamente attraente il nostro Paese. Lo conferma il rapporto «Il lavoro dove c’è» dell’Osservatorio statistico dei Consulenti del lavoro

      http://www.ilfattoquotidiano.it/2017/06/21/lavoro-dal-2008-al-2015-mezzo-milione-di-italiani-fuggiti-allestero-e-ora-se-ne-vanno-anche-gli-immigrati-dellest-europa/3676861
      #2015

    • Se ne vanno giovani e laureati: la nostra vita di genitori nell’Italia dei figli lontani

      Nel 2015 sono partiti più di 100 mila, la metà hanno meno di 40 anni. Un terzo sono laureati. Ammaniti: il senso di colpa dei genitori.


      http://www.corriere.it/scuola/studiare-e-lavorare-all-estero/notizie/se-ne-vanno-giovani-laureati-nostra-vita-genitori-nell-italia-figli-lontani

    • Petit commentaire sur le #vocabulaire #terminologie...

      Pour les jeunes Tunisiens qui font la même chose que les jeunes Italiens, on parle de #émigration_clandestine :
      En Tunisie, le mal-être des jeunes se traduit par un pic d’émigration clandestine

      Hafedh a « vu la mort en face » en tentant d’émigrer clandestinement vers l’Europe, mais ce Tunisien de 26 ans n’a toujours qu’une idée en tête : reprendre la mer. En septembre, les départs ont connu un pic, reflétant un mal-être persistant chez les jeunes.


      https://www.courrierinternational.com/depeche/en-tunisie-le-mal-etre-des-jeunes-se-traduit-par-un-pic-demig
      #mots

    • Fuga dall’Italia, è emorragia di talenti: nel 2016 via 50mila giovani tra i 18 e i 34 anni

      Secondo il rapporto della fondazione Migrantes sono 5 milioni i connazionali residenti all’estero, +3,3% in un anno. Aumentano le partenze ’di famiglia’ e quelle degli under 35. Tra le mete più ricercate il Regno Unito e gli Emirati Arabi

      http://www.repubblica.it/cronaca/2017/10/17/news/emigrati_italiani_nel_mondo_rapporto_migrantes_record_fuga_all_estero-178
      #2016

    • L’Europa dei nuovi emigranti. In 18 milioni cambiano Stato

      Nicola Gatta ha iniziato il 2018 come aveva finito il 2017: mantenendo lo stipendio a zero per se stesso e tutti i suoi assessori. I risparmi servono per far salire il numero dei residenti del suo Comune dai 2.802 attuali, o almeno a evitare nuovi cali. Il sindaco offre duemila euro l’anno — sconti su tassa per i rifiuti, mensa scolastica o asilo nido dei figli — a qualunque famiglia europea decida di stabilirsi a Candela. La condizione è di non provenire da villaggi piccoli come Candela stessa: Gatta non vorrebbe mai spopolarli come è accaduto al suo Comune quando, in questi anni, centinaia di giovani se ne sono andati in Italia del Nord, Germania o Regno Unito.

      in Europa milioni di persone si stanno spostando sempre di più dai territori poveri di reddito e di opportunità — svuotandoli — verso le aree a densità sempre più alta di lavoro, conoscenze e reti sociali.

      In Europa invece la Grande recessione ha innescato una trasformazione del costume che prosegue con la ripresa: secondo Eurostat, nel 2016 vivevano in un altro Stato dell’Unione almeno 18 milioni di europei, il 12,5% più di due anni prima.

      Nel 2015 (ultimo anno registrato da Eurostat) si sono trasferite da un Paese europeo a un altro 1,46 milioni di persone, il 13% più di due anni prima. Gli espatriati europei, oltre il 3% della popolazione, sono la quarta o quinta nazione dell’area euro e a questi ritmi raddoppieranno in dieci anni.

      http://www.corriere.it/digital-edition/CORRIEREFC_NAZIONALE_WEB/2018/01/02/11/leuropa-dei-nuovi-emigranti-in-18-milioni-cambiano-stato_U43420152120325xhH

      #démographie #Italie #europe #dépopulation #migrations #politique_migratoire #attractivité #migrations_en_europe #inégalités #centre #périphérie #géographie_du_vide #géographie_du_plein #exode_rural #émigration #Italie #Bulgarie #Grèce #Roumanie #statistiques #chiffres #Allemagne

    • Oltre 250mila italiani emigrano all’estero, quasi quanti nel Dopoguerra

      Giambattista Vico parlava di corsi e ricorsi storici. Con questa formula il filosofo napoletano sintetizzava la capacità di certe situazioni di ripetersi nella vita degli essere umani. Il Dossier Statistico Immigrazione 2017 elaborato dal centro studi e ricerche Idos e Confronti registra una di queste situazioni: oggi gli emigrati italiani sono tanti quanti erano nell’immediato dopoguerra. In numero, oltre 250.000 l’anno. Corsi e ricorsi della storia, appunto.

      Prima il calo poi la crisi del 2008 e l’inversione di tendenza
      L’emigrazione degli italiani all’estero, dopo gli intensi movimenti degli anni ’50 e ’60, è andato ridimensionandosi negli anni ’70 e fortemente riducendosi nei tre decenni successivi, fino a collocarsi al di sotto delle 40.000 unità annue. Invece, a partire dalla crisi del 2008 e specialmente nell’ultimo triennio, le partenze hanno ripreso vigore e hanno raggiunto gli elevati livelli postbellici, quando erano poco meno di 300.000 l’anno gli italiani in uscita.

      Oltre 114mila persone sono andate all’estero nel 2015
      Sotto l’impatto dell’ultima crisi economica, che l’Italia fa ancora fatica a superare, i trasferimenti all’estero hanno raggiunto le 102.000 unità nel 2015 e le 114.000 unità nel 2016, mentre i rientri si attestano sui 30.000 casi l’anno.

      La fuga dei cervelli
      A emigrare - sottolinea il report - sono sempre più persone giovani con un livello di istruzione superiore. Tra gli italiani con più di 25 anni, registrati nel 2002 in uscita per l’estero, il 51% aveva la licenza media, il 37,1% il diploma e l’11,9% la laurea ma già nel 2013 l’Istat ha riscontrato una modifica radicale dei livelli di istruzione tra le persone in uscita: il 34,6% con la licenza media, il 34,8% con il diploma e il 30,0% con la laurea, per cui si può stimare che nel 2016, su 114.000 italiani emigrati, siano 39.000 i diplomati e 34.000 i laureati.

      Germania e Regno Unito le mete preferite
      Le destinazioni europee più ricorrenti sono la Germania e la Gran Bretagna; quindi, a seguire, l’Austria, il Belgio, la Francia, il Lussemburgo, i Paesi Bassi e la Svizzera (in Europa dove si indirizzano circa i tre quarti delle uscite) mentre, oltreoceano, l’Argentina, il Brasile, il Canada, gli Stati Uniti e il Venezuela.

      L’investimento (perso) da parte dello Stato
      Ogni italiano che emigra rappresenta un investimento per il paese (oltre che per la famiglia): 90.000 euro un diplomato, 158.000 o 170.000 un laureato (rispettivamente laurea triennale o magistrale) e 228.000 un dottore di ricerca, come risulta da una ricerca congiunta condotta nel 2016 da Idos e dall’Istituto di Studi Politici “S. Pio V” sulla base di dati Ocse.

      I flussi effettivi sono ancora più elevati
      A rendere ancora più allarmante il quadro tratteggiato da questo dossier è un’uteriore considerazione: i flussi effettivi sono ben più elevati rispetto a quelli registrati dalle anagrafi comunali, come risulta dagli archivi statistici dei paesi di destinazione, specialmente della Germania e della Gran Bretagna (un passaggio obbligato per chi voglia inserirsi in loco e provvedere alla registrazioni di un contratto, alla copertura previdenziale, all’acquisizione della residenza e così via).

      Il centro studi: i dati Istat vanno aumentati di 2,5 volte
      Il centro studi spiega che rispetto ai dati dello Statistisches Bundesamt tedesco e del registro previdenziale britannico (National Insurance Number), le cancellazioni anagrafiche rilevate in Italia rappresentano appena un terzo degli italiani effettivamente iscritti. Pertanto, i dati dell’Istat sui trasferimenti all’estero dovrebbero essere aumentati almeno di 2,5 volte e di conseguenza nel 2016 si passerebbe da 114.000 cancellazioni a 285.000 trasferimenti all’estero, un livello pari ai flussi dell’immediato dopoguerra e a quelli di fine Ottocento. Peraltro, si legge ancora nel dossier statistico, non va dimenticato che nella stessa Anagrafe degli Italiani Residenti all’Estero il numero dei nuovi registrati nel 2016 (225.663) è più alto rispetto ai dati Istat. Naturalmente, andrebbe effettuata una maggiorazione anche del numero degli espatriati ufficialmente nel 2008-2016, senz’altro superiore ai casi registrati (624.000).

      L’Ocse: Italia ottava in classifica
      Il problema dei tanti italiani che abbandonano l’Italia è stato segnalato qualche giorno fa anche dall’Ocse. Nell’ultimo report sui migranti l’Organizzazione per la cooperazione e lo sviluppo economici ha fatto presente che l’Italia è tornata a essere ai primi posti mondiali come Paese d’origine degli immigrati. Secondo l’Ocse, la Penisola è ottava nella graduatoria mondiale dei Paesi di provenienza di nuovi immigrati. Al primo posto c’è la Cina, davanti a Siria, Romania, Polonia e India. L’Italia è subito dopo il Messico e davanti a Viet Nam e Afghanistan, con un aumento degli emigrati dalla media di 87mila nel decennio 2005-14 a 154mila nel 2014 e a 171mila nel 2015, pari al 2,5% degli afflussi nell’Ocse. In 10 anni l’Italia è “salita” di 5 posti nel ranking di quanti lasciano il proprio Paese per cercare migliori fortune altrove.

      http://www.ilsole24ore.com/art/notizie/2017-07-06/oltre-250000-italiani-emigrano-all-estero-erano-300000-dopoguerra-09405

    • Il Sud Italia si sta svuotando. Questa è la migrazione che dovrebbe terrorizzarti.

      È piuttosto evidente che il pallino di questa era all’insegna del “cambiamento” siano gli immigrati e tutto ciò che li concerne. La gente è stanca, bisogna fermare l’invasione, c’è un complotto per sterminare la razza europea attraverso sbarchi di africani fannulloni, ladri e stupratori. Si arriva al punto di usare 177 persone come materiale di scambio per gare tra poteri forti e di arrestare a scopi di propaganda gli unici fautori di modelli virtuosi per un’idea di accoglienza e integrazione che non si basi né sullo sfruttamento né su una qualche forma di reclusione temporanea. In tutto ciò, sembra che le conversazioni da bar su quanto questi neri ci stiano rubando lavoro e identità – quelle stesse chiacchiere che portano il partito di Salvini al 33,5% – raramente tengano conto di un dato sull’emigrazione che invece sì, sta incidendo negativamente sul futuro dell’Italia. E non è l’emigrazione dal Continente nero su barconi carichi di delinquenti, ma quella fatta da ragazzi e ragazze con un regolarissimo biglietto Ryanair e una chat di gruppo su Whatsapp con i nuovi coinquilini.

      Il Sud dell’Italia si sta svuotando sempre di più dei suoi giovani, e questa tendenza non prospetta altro che una progressiva desertificazione di un’intera area del nostro Paese. Nei 7 anni della crisi, dal 2008 al 2015, il saldo migratorio netto è stato di 653mila unità: 478mila giovani di cui 133mila laureati, con le donne in misura maggiore rispetto agli uomini. A questi si accompagna una perdita di popolazione di 2 mila unità nella fascia di 0-4 anni in conseguenza al flusso di bambini che si trasferiscono con i genitori. E se l’idea di trovarsi in un inferno terrestre dove gli africani ci sostituiscono definitivamente con le loro barbarie viene visto come un pericolo in atto, non vedo come questa previsione non possa suscitare altrettanto sgomento, considerando anche che il piano Kalergi è un’invenzione, mentre lo spopolamento del Mezzogiorno, purtroppo, no.

      Che una migrazione interna all’Italia sia sempre esistita lo sappiamo tutti: trovare qualcuno al Sud che abbia almeno un parente che negli anni ’60 è andato a lavorare alla Fiat è piuttosto semplice, così come al Nord abbondano i cognomi meridionali e le estati “dai parenti di giù”. Ma allora era un fenomeno diverso, si trattava quasi sempre di poveri che cercavano lavoro nelle zone industrializzate d’Italia, e molto spesso anche all’estero. Capita ancora oggi di incontrare in spiagge del Sud intere famiglie dall’aspetto decisamente poco nord-europeo che alternano dialetto stretto a tedesco, francese o addirittura fiammingo, creando un cortocircuito sorprendente. Ma la questione dell’immigrazione al Nord oggi è diversa, perché non coinvolge più operai e contadini ma neo-diplomati in procinto di cominciare l’università o comunque giovani specializzati. È un campione sociale diverso da quello di sessant’anni fa e il rischio che ne consegue è inquietante: mentre prima anche chi rimaneva al Sud continuava comunque a fare figli, oggi il tasso di natalità è molto più basso. In pratica, c’è molta più gente che muore di quanta decida di mettere al mondo nuovi esseri umani. I giovani piuttosto che rimanere a studiare a casa propria preferiscono andare in una città dove il livello universitario è ritenuto più alto e soprattutto dove una volta laureati avranno un’effettiva prospettiva di lavoro, o quantomeno la speranza di una prospettiva, compresa quella di mettere su una famiglia. Nel frattempo, nelle regioni da cui se ne sono andati non c’è un ricambio generazionale sufficiente a garantire che questo fenomeno non implichi una vera e propria desertificazione. Le cavallette magari non arriveranno, ma i paesi fantasma sì.

      La questione non è tanto quella di biasimare la scelta di chi decide di andare a studiare in un’altra città, come a dire che si sta abbandonando la nave. Anzi, è un fenomeno comprensibile: a diciotto o diciannove anni volersi misurare con un posto diverso da casa propria, in un ateneo che offre qualcosa che altrove non c’è è una scelta che non ha nessun motivo per essere disapprovata. Avendo i mezzi familiari che lo consentono e l’entusiasmo della matricola che fa andare oltre alla perenne pila di piatti sporchi nel lavello della nuova casa in affitto, ben venga. Non è nemmeno un problema legato al fatto che si possano preferire delle città e dei modi di vivere diversi da quelli da cui si proviene, o che il paese sperduto tra le montagne dell’Appennino calabro stia stretto. Anche chi decide di rimanere in molti casi può farlo perché dispone di mezzi economici che glielo consentono, mascherando con un velo di sacrificio per la propria terra quello che in realtà è una semplice condizione di privilegio. Se vieni da una famiglia di avvocati ed erediti lo studio dei tuoi genitori, non è che tu stia compiendo chissà quale missione da martire nel restare, ed è normale che se hai già tutto pronto e apparecchiato per il futuro puoi goderti proprio quei vantaggi che ti offre il Meridione, tra sole, mare, costi della vita bassi e grandi abbuffate.

      Piuttosto, la questione riguarda l’idea di partenza che accompagna chi lascia il Meridione per cui è impossibile tornarvi, perché tanto chi lo trova il lavoro in una parte d’Italia in cui la disoccupazione è doppia rispetto al resto del Paese, in cui già si fa fatica. A perderci, come sempre, sono quei giovani che non hanno abbastanza mezzi in partenza da poter decidere dove stare, che lavoro fare. Ci si trova così davanti a un bivio per cui alla prospettiva di un non-futuro si accetta di vivere lontani dalla propria famiglia, dai propri amici storici che si sparpagliano tra le regioni più promettenti, accontentandosi di quegli incontri programmati per tutti nello stesso momento, e che si concludono sempre con il solito genere di domanda, “E a Pasqua scendi?”. Sì, è vero che c’è chi va via da casa propria anche per scappare da situazioni opprimenti, e trova nella città che lo accoglie una stabilità soddisfacente, una nuova vita molto più adatta alle proprie esigenze, ma – incredibile a dirsi – c’è anche chi vorrebbe fare il lavoro che ha sempre sognato nel posto dove è nato.

      Non si tratta dunque di qualche becero revanscismo neo-borbonico per cui “Viva il Sud, il mare e il sole”, ma semplicemente della realtà di un divario che dagli anni di Franchetti e Sonnino non è ancora stato colmato, un dislivello che priva chi nasce in queste regioni di un banale spazio di manovra esistenziale che dovrebbe essere consentito a chiunque. Che le colpe ricadano su diversi fattori, specialmente quelli interni al Meridione, è noto: sin dall’Ottocento le sue classi dirigenti hanno usato la scusa stessa dell’arretratezza per legittimare un immobilismo sociale, civile ed economico che si è nutrito di voto clientelare e criminalità organizzata. Ma che le conseguenze di questo dislivello si abbattano in particolare sui giovani è invece drammatico.

      Le statistiche Eurostat del 2017 danno un’idea più palpabile di questa situazione: la Calabria ha un tasso di disoccupazione giovanile del 55,6%, la Campania del 54,7%, la Sicilia – in calo rispetto all’anno precedente – del 52,9%. Per capirci meglio, il Nord Est ha un tasso del 20,6%. E così si alimenta quel circolo vizioso per cui meno si lavora, più università si trovano costrette a ridimensionare i costi, più giovani scappano via. I poli decentrati in Sicilia, ad esempio, se in un primo momento sembravano poter dare nuova vita a zone più esposte alla decrescita, adesso cominciano a chiudere per mancanza di fondi e costi troppi elevati, come il caso di Beni culturali e archeologia ad Agrigento, distaccamento dell’Università di Palermo. Quale posto migliore per studiare questo genere di materia se non in uno dei siti archeologici più importanti d’Europa. E invece, niente da fare.

      Tra le altre cose, c’è anche un altro paradosso che si verifica: come rileva un articolo di Limes, anche quando si parla di città in cui le cose funzionano discretamente bene, non si verifica nessun tipo di affluenza da altre zone d’Italia. È una spiegazione concreta alla frustrante sensazione con cui ho sempre avuto a che fare da quando vivo lontano dalla mia città d’origine. Sono nata e cresciuta a Catania, un centro mediamente grande dove nonostante tutti i suoi molteplici difetti si può stare anche molto bene, si può frequentare l’università, si possono prendere ogni giorno voli per qualsiasi aeroporto del mondo. Non è New York, ma non è nemmeno quel buco nero di degrado e tristezza che si è soliti immaginare quando si pensa alle città del Sud: in termini di vivibilità ha diversi vantaggi, dal clima alla varietà sia del patrimonio artistico che naturale, è una di quelle città che si definiscono “a misura d’uomo”, ha una sua economia. Quando sono andata via, l’ho fatto perché volevo misurarmi con qualcosa di diverso della mia cameretta con i poster dell’adolescenza ancora attaccati al muro, ma avrei potuto tranquillamente studiare anche a due passi da casa mia. Eppure, le uniche persone nate da Roma in su che si sono trasferite in questa città che ho conosciuto negli anni sono stranieri rimasti folgorati da qualche visione in stile Italienische Reise. Ma nonostante le eccezioni, è lecito chiedersi perché mai un giovane che ha la possibilità di vivere altrove dovrebbe scegliere di trasferirsi in quella metà di penisola in cui i treni ad alta velocità si trasformano in carri bestiame di fine Ottocento.

      In realtà, i motivi per cui varrebbe la pena tornare o trasferirsi possono esistere: personalmente, ad esempio, penso che grazie a internet e alla possibilità di un tipo di approccio al lavoro diverso che ci consente di intraprendere, l’idea di potersi creare un futuro in posti che non sono famosi per la loro sovrabbondanza di possibilità si fa in certi casi un po’ più concreta. Certo, non penso che il futuro di tutti quei minuscoli centri che si trovano tra una città e un’altra sia dei più rosei, come non credo che sia né saggio né realistico credere di poter arginare un fenomeno inarrestabile come l’afflusso nelle metropoli. Allo stesso tempo però, al di là delle infinite promesse di rinascita del Sud – non ultime quelle della fantasiosa Ministra del Sud Barbara Lezzi – e delle oggettive responsabilità dei suoi abitanti presenti ma soprattutto passati, ci sono dei vuoti professionali che potrebbero essere riempiti proprio da chi è andato a formarsi in zone economicamente più progredite. Ci sarebbero delle risorse gestibili in modo diverso da come è successo finora – come il turismo o l’agricoltura – che magari potrebbero dare spazio proprio a una parte di quei giovani che sono scappati via da una steppa desolata e arida. È una scelta audace, non lo nego, ma potrebbe essere l’unico modo sano per attivare un circolo virtuoso di progresso e crescita. Non so dire se esistano soluzioni davvero efficaci per fare sì che quella distanza atavica tra Nord e Sud si accorci fino a sparire, o se si tratti di un’anatema insanabile che porterà davvero allo svuotamento totale di una porzione enorme d’Italia, ma mi sento in diritto di affermare che il fatto che ancora oggi si vada via da un posto per necessità e non per scelta è inaccettabile, di qualsiasi “Meridione” del mondo si parli.

      Non tutti dunque hanno la fortuna di poter tornare da dove vengono e provare a investire per il proprio futuro, c’è chi una volta andato via non ha altra scelta se non quella di accettare questo compromesso. Quando però mi trovo a parlare con i miei coetanei che sono andati fuori per necessità, molto spesso sento la solita frase: “Io ci tornerei pure giù, ma poi cosa faccio?”. E me lo chiedo spesso pure io quando fantastico su un possibile futuro nella città dove sono nata e che mi piace, “Ma poi cosa faccio?”. Da qualche parte però si deve pur cominciare, e come prima cosa direi che sarebbe il caso di smetterla di lamentarci per chi cerca di migliorare la propria vita andando via dal suo Paese e renderci conto che succede pure a noi, con una forma e delle cause diverse, ma con una sostanza pressoché identica. Lasciare casa propria deve essere una scelta, non un’imposizione, da qualsiasi angolo del mondo si provenga. Quando sulla terra non ci sarà più acqua allora magari avrà senso spostarci tutti sulla luna, ma fino a quando l’acqua c’è e non la si vuole trovare per negligenza allora non c’è nessun motivo di andarsene. Io non credo che il Sud Italia sia ancora completamente a secco, anche se da molti anni ormai abbiamo lasciato i rubinetti aperti.


      https://thevision.com/attualita/sud-migrazione
      #Italie_du_sud

    • 28mila laureati se ne vanno ogni anno. E no, non è retorica: è la prima emergenza dell’Italia

      Sembra un problema da poco, è un disastro. Perché se i cervelli se ne vanno, non ne arrivano. E se non c’è un sistema a misura del talento, nessuno ha più incentivi a diventarlo. E se studiare non serve, non ha senso spendere in istruzione. Rimane solo una domanda: come si torna a crescere?

      Potremmo chiamarla la grande evasione: 28mila laureati hanno lasciato l’Italia nel 2017, il 4% in più rispetto al 2016. Lo dice l’Istat, nel suo report sulla mobilità interna e le migrazioni internazionali della popolazione residente, presentato ieri, 14 dicembre 2018. Eccovela, l’Italia dei cervelli in fuga, o dei suoi migranti economici, se preferite. E no, non è solo una retorica antipatica e snob. Al contrario, è il problema dei problemi del nostro Paese, il sintomo primo della nostra crisi senza sbocchi né vie d’uscita, la tessera del domino che cadendo, le fa crollare tutte.

      Lo è, banalmente, perché più cervelli se ne vanno, meno ne arrivano. Lo dice la logica, prima della sociologia: ognuno sta bene in mezzo ai suoi simili, e difficilmente un talento si sentirà attratto da un Paese che fa scappare le sue intelligenze. E infatti in Italia ci sono solo 500mila laureati stranieri, il 7% sul totale, contro il 10% della Francia, l’11% della Germania, il 17% del Regno Unito, tutti Paesi che hanno molti più laureati di noi.

      Lo è, di conseguenza, perché più laureati se ne vanno, meno gente decide di laurearsi. Anche in questo caso, tutto è perfettamente logico: se il mercato del lavoro italiano non assorbe i laureati e se I lavoratori sovraistruiti rispetto alle mansioni che svolgono sono il 20%, uno ogni cinque, che senso ha laurearsi? Domanda perfettamente legittima. La cui risposta sta nelle 65mila immatricolazioni in meno tra il 2000 e il 2015 e nel dato che ci vede all’ultimo posto come numero di laureati tra i 30 e 34 anni: 23,9% rispetto alla media Ue del 38%.

      Se a un Paese che non ha materie prime, risorse energetiche, riserve illimitate di capitali finanziari togli il capitale umano, il migliore che ha, come diavolo torna a crescere?

      Lo è, al pari, perché meno immatricolazion e meno laureati non risolvono il problema del mancato incrocio tra domanda e offerta di lavoro, semmai lo aggravano. Viva le eccezioni, ma se l’Italia è il Paese della produttività al palo, forse una parte del problema sta anche nel fatto che solo il 25% dei suoi manager d’impresa ha la laurea in tasca, contro una media europea del 54%. E pure nel fatto che nel nostro Paese i ricercatori sono due volte meno che in Francia e Regno Unito, tre volte meno rispetto alla Germania, nove volte meno rispetto al Giappone, tredici volte meno degli Stati Uniti d’America. Date laureati alle imprese, magari dategli pure il timone, e innoveranno le loro strategie, cambieranno strada, riconosceranno il talento e attrarranno i loro simili. Cacciateli fuori, e continuerete per la vostra strada mentre tutto attorno cambia, semplicemente perché non avete gli strumenti per intraprendere la strada nuova.

      Lo è, infine, perché tutto questo è uno spreco enorme di risorse. Perché il nostro petrolio si chiama capitale umano e siamo come una potenza petrolifera che regala il proprio oro nero anziché sfruttarlo per arricchirsi. C’è chi ha fatto i conti ed è arrivato a dire che l’Italia, facendo scappare i suoi cervelli, ha perso sinora 42,8 miliardi di investimenti privati - leggi: famigliari - in capitale umano. Cui si aggiungono circa 15 miliardi ogni anno di investimenti pubblici regalati ai Paesi in cui i nostri giovani cervelli vanno a lavorare. Roba da far venir voglia di smettere di investire nell’istruzione. E infatti, il governo del cambiamento, in legge di bilancio, ha messo sul piatto 7 miliardi per i pensionati, 9 miliardi per i sussidi di disoccupazione e niente per l’istruzione.

      Tutto torna. Peraltro, se il numero dei laureati continua a diminuire, e quei pochi scappano, nessuno ne chiederà mai conto, né in piazza, né nel segreto dell’urna. Rimane un solo dubbio: se a un Paese che non ha materie prime, risorse energetiche, riserve illimitate di capitali finanziari togli il capitale umano, il migliore che ha, come diavolo torna a crescere? Quando avete finito gli alibi, con calma, provate a rispondere.

      https://www.linkiesta.it/it/article/2018/12/15/cervelli-in-fuga-28mila-laureati-via-dall-italia-dati-istat/40449
      #2017

    • Talenti in fuga: come riportarli a casa?

      Nel nostro Paese, resta acceso il dibattito intorno alla migrazione giovanile e puntato il dito contro un mercato del lavoro incapace di rispondere alla domanda di occupazione.

      Ben venga questo dibattito. Ma attenzione ad un dato: le lancette del tempo non sono ritornate al 1876, quando ha avuto avvio quella che la storia ha conosciuto come la più massiccia emigrazione di italiani, conclusasi nel 1976 con 26 milioni di espatri.

      Ed infatti, se nel passato il nostro Paese ha esportato giovane manovalanza, oggi esporta in gran parte giovani cervelli.

      Secondo il rapporto Istat nel 2018, i migranti italiani con più di 24 anni, nel corso del 2016, ammontano a circa 54 mila unità e nella fascia di giovani dai 25 ai 39 anni, quasi il 30 per cento è in possesso di un titolo universitario o post-universitario.

      Le destinazioni europee più ricorrenti sono la Germania e la Gran Bretagna; quindi, a seguire, l’Austria, il Belgio, la Francia, il Lussemburgo, i Paesi Bassi e la Svizzera mentre, oltreoceano, l’Argentina, il Brasile, il Canada, gli Stati Uniti e il Venezuela.

      Si tratta in larga misura di manager, ricercatori, imprenditori. Secondo i dati della Commissione europea, dal 2005 al 2015, hanno lasciato l’Italia per andare a lavorare nel Regno Unito 1.632 architetti.

      Cosa significa tutto questo? Le risposte sono due.

      La prima che il nostro Paese è popolato da giovani altamente talentuosi, in grado di diventare – malgrado gli ostacoli del caso – brillanti professionisti. La seconda che il nostro mercato del lavoro non è in grado di offrire a tutti i “cervelli” occupazioni in linea con le competenze acquisite.

      Un dramma per alcuni versi, un’andatura fisiologica per altri. Un mercato del lavoro infatti, per funzionare, ha bisogno di “cervelli” ma anche di risorse dotate di professionalità tecniche. Come artigiani, tecnici, piu in generale esperti nei mestieri, e cosi via dicendo.

      A conforto di questa tesi militano almeno tre dati. In primo luogo, in Italia, secondo il sistema Excelsior di Unioncamere e ministero del Lavoro, si registrano quasi 100.000 offerte di lavoro che non trovano candidati e di cui una buona parte riguarda falegnami, panettieri, installatori di infissi, sarti, cuochi, operai metalmeccanici ed elettromeccanici, tecnici informatici e progettisti. In secondo luogo, che – come noto – molte di queste professioni sono occupate dai cittadini stranieri: nel 2016, hanno acquisito la cittadinanza italiana circa 201 mila persone. In terzo luogo, – e si tratta della prova “a contrario” – la Germania registra una bassa disoccupazione dei giovani che, quindi, difficilmente emigrano, perchè, grazie al grosso investimento nella formazione tecnica (Fachoberschule: istituto tecnico, Fachhochschule: tecnico superiore, Berufsfachschule: istituto professionale a tempo pieno), ha una geografia dei lavori ben distribuita tra professioni intellettuali e professioni tecniche.

      Ed allora, bisogna chiedersi: quale possibile soluzione per agevolare l’occupazione di chi ambisce a professioni intellettuali in un mercato del lavoro saturo rispetto ad esse? La risposta potrebbe essere: cavalcare il potere della rivoluzione tecnologica.

      Grazie alla possibilità di lavorare ininterrottamente connessi da remoto al luogo di lavoro per mezzo di sofisticati device, infatti, molte professioni intellettuali potranno essere svolte da un luogo qualsiasi, e dunque anche dal proprio Paese, senza necessità di emigrare verso quello estero che le offre.

      Si immaginino le potenzialità dello smart working che oggi consente di connettersi a distanza con il proprio posto di lavoro. Possono farlo un manager ma anche un imprenditore, ad esempio.

      Oppure, si immaginino le potenzialità del crowd work, il lavoro su piattaforma emblema della gig economy che consente ad un committente da una determinata parte del mondo di commissionare un lavoro, anche di natura intellettuale, ad un lavoratore/professionista dalla parte del mondo opposta. Ad esempio, in alcuni casi, non è difficile commissionare attraverso la piattaforma progetti di studio architettonico o di ricerca.

      Una vera e propria disintermediazione dei territori, dunque, che travalica i confini del mercato del lavoro nazionale, ne disegna uno globale e, di conseguenza, impone la costruzione di un diritto del lavoro di nuova matrice, posto che quello attuale è il riflesso di categorie come il luogo di lavoro, in via di estinzione.

      L’Organizzazione internazionale del lavoro, ad esempio, invita alla creazione di statuti di basilari garanzie in favore dei lavoratori, siano essi subordinati, autonomi, occasionali, su un posto o su un altro posto di lavoro, nel segno di quello che ha definito il decent work.

      In conclusione, deve riempirci di orgoglio essere diventato un Paese patria di molti talenti e ciò deve interrogarci su come creare le migliori condizioni perchè questi talenti possano operare in uno spazio più ampio, sul mercato globale, da uno uno più ristretto, quello domestico.

      L’obiettivo, in altri termini, deve essere quello di rendere il nostro Paese un importante hub dell’economia globale, al pari di Inghilterra, Germania e Stati Uniti, e di offrire ai nostri talenti i relativi posti di comando e non semplicemente quello di riportarli a casa.

      Solo allora, sarà valsa la pena di aver “ricucito” le distanze.

      https://www.agoefilo.info/2019/01/talenti-in-fuga-come-riportarli-a-casa

  • Les 10 plus grosses multinationales au monde pèsent davantage, financièrement, que 180 États - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Les-10-plus-grosses-multinationales-au-monde-pesent-davantage-finan
    http://multinationales.org/IMG/arton925.jpg?1473755751

    Il s’avère ainsi que les 10 principales entreprises mondiales (Walmart, Apple, des géants du pétrole comme Shell, Sinopec, China National Petroleum, BP et Exxon ou de l’automobile comme Toyota et Volkswagen, et l’entreprise d’électricité chinoise State Grid) sont plus riches que les 180 pays les plus « pauvres » de la planète ensemble (parmi lesquels l’Irlande, Israël, l’Indonésie et l’Afrique du Sud...). Sur les 100 premières entités économiques au niveau mondial, 67 sont des multinationales (dont les français Total, Axa, BNP Paribas et Société générale), contre seulement 63 il y a un an seulement. Sur les 200 premières, 153 sont des entreprises. Walmart, première entreprise mondiale, pèse davantage financièrement que l’Espagne, l’Australie ou les Pays-Bas [1].

    • Le triomphe des pornographes est une victoire du pouvoir sur la justice, de la cruauté sur l’empathie, et des profits sur les droits humains. Je pourrais faire cet énoncé à propos de #Walmart ou de #McDonalds et les progressistes en conviendraient avec enthousiasme. Nous comprenons toutes et tous que Walmart détruit les économies locales, dans un processus d’appauvrissement implacable des communautés partout aux États-Unis, qui est maintenant presque achevé. Cette entreprise dépend aussi de conditions de quasi #esclavage pour les travailleuses et travailleurs chinois qui produisent les #montagnes_de_merde à vil prix que vend Walmart. En bout de ligne, le modèle de #croissance sans fin du #capitalisme est en train de détruire le monde. Pas une personne de gauche ne prétend que les merdes produites par Walmart équivalent à la liberté. Personne ne défend Walmart en disant que son personnel, américain ou chinois, choisit d’y travailler. Les gauchistes comprennent que les gens font ce qu’ils doivent faire pour survivre, que n’importe quel emploi est meilleur que le chômage, et que le travail au salaire minimum sans prestations sociales est un motif de révolution, pas une défense de ces conditions. Il en est de même chez McDonalds. Personne ne défend ce que McDonalds fait aux animaux, à la terre, aux travailleuses et aux travailleurs, à la santé et à la communauté humaine ; personne ne souligne que les personnes qui s’épuisent debout devant des bacs de graisse bouillante ont consenti à transpirer toute la journée ou que les éleveuses et éleveurs de porcs ont volontairement signé des contrats qui assurent à peine leur survie. La question en jeu n’est pas leur consentement, mais bien les impacts sociaux de l’injustice et de la hiérarchie, la façon dont les entreprises sont essentiellement des #armes_de_destruction_massive. Mettre l’accent sur le seul moment du choix individuel ne nous mènerait nulle part...

      http://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/09/09/le-triomphe-des-pornographes/#more-24773

  • CARTE : DÉPLACEMENTS DE POPULATION DANS LA VILLE DE BENTIU AU SUD-SOUDAN (FIN JUILLET 2016)

    South Sudan: Bentiu PoC Update - Displacement Tracking and Monitoring: Population Count - 28 - 30 July 2016 http://reliefweb.int/report/south-sudan/south-sudan-bentiu-poc-update-displacement-tracking-and-monitoring-popula

    As of the 30th of July 2016, the total number of internally displaced persons (IDPs) in the UN Mission in South Sudan’s Protection of Civilians (PoC) site in Bentiu was 99,937. The second June 2016 population count was held in Bentiu PoC from the 28 - 30 July 2016. Compared to the previous count conducted in mid July, the population decreased from 102,228 individuals to 99,937 individuals. The drop in IDP population figure may be attributed to the finalization of July General Food Distribution in PoC where IDPs leave the PoC after taking their food rations.

    http://img.static.reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/styles/attachment-large/public/resources-pdf-previews/607751-20160805%2BBentiu%2BPopulation%2BMap%2BInfographic.png?

    #Réfugiés #Déplacés #IDPs #Déplaces_de_Guerre #Réfugiés_de_Guerre #Migrants #Migrants_de_Guerre #Migrations #Migrations_de_Guerre #Géographie_des_Migrations #Géographie_des_Conflits #Ville_en_Guerre

  • For a Nation of 1.4 Billion People, China Can Sure Look Empty | WIRED
    http://www.wired.com/2016/04/nation-1-4-billion-people-china-can-sure-look-empty/#slide-3

    Roughly 1.4 billion people live in China, yet Bence Bakonyi managed to explore a great swath of the country without seeing a soul.

    You’d be hard pressed to spot anyone in the ethereal photos compiled in his series, Segue. Bakonyi focused on deserted sidewalks, abandoned swimming pools, and vast landscapes seemingly devoid of life. They’re a metaphor for the isolation he experienced as a visitor who couldn’t speak the language. “I thought if I don’t speak their language, I would like to illustrate China without people,” he says.

    #chine #photographie #marrant #vide #Plein #géographie_du_vide #géographie_du_plein

  • Salut tout le monde,
    le programme de khâgne pour l’an prochain vient de sortir pour le concours de l’ENS de Lyon, je suis donc preneur de toute information, actualité, référence scientifique ou autre sur la question suivante : « #Population et #inégalités dans le monde ».
    #démographie #géographie #mobilités
    @reka @cdb_77 @odilon


    La lettre de cadrage est la suivante :

    Population et inégalités dans le monde

    La question au programme invite les candidats à rapprocher l’analyse des dynamiques #démographiques de l’étude des inégalités, des processus dont elles résultent et des dispositifs mis en oeuvre pour tenter de les réduire. La compréhension des dynamiques démographiques est au coeur de la réflexion géographique et l’analyse des inégalités est centrale pour la compréhension du monde globalisé. Les inégalités peuvent être définies comme des disparités - diversement perçues, construites et traitées socialement dans le monde – en matière d’accès aux biens, aux ressources et aux services. Elles recoupent plusieurs domaines qui relèvent plus largement du #développement humain. Plusieurs dimensions peuvent être prises en compte telles que les conditions d’existence, les #revenus, l’accès aux services de base, la #santé, l’#éducation, les #ressources, la #sécurité, la #justice, les droits fondamentaux.

    Il s’agit de se demander dans quelle mesure les inégalités persistent ou s’accroissent, dans un contexte d’évolution des situations de développement et de mondialisation qui tendent à reconfigurer les caractéristiques démographiques des populations humaines.

    La question invite à considérer les interactions entre population et inégalités. Les différents types de dynamiques démographiques génèrent des motifs et des formes de répartition des populations et des inégalités. Ces inégalités sont, à leur tour, à l’origine de nouvelles dynamiques démographiques.

    Les relations réciproques entre démographie et inégalités doivent être analysées sur un plan géographique, à différentes échelles (mondiale, régionale et intra-régionale). Des travaux menés à l’échelle locale seront mobilisables dans la mesure où ils servent à illustrer des processus et des dynamiques liées aux inégalités au sein des populations. Au-delà des grandes formes de #distribution spatiale, il s’agira aussi de considérer les #flux de population en relation avec les grands types d’inégalités dans le monde. Les inégalités d’accès à des biens fondamentaux tels que l’#eau potable et l’#alimentation génèrent, par exemple, de multiples formes de #mobilités et de #conflits. De même, les enjeux sociaux liés au #vieillissement des populations s’expriment sous différentes formes selon les régions du monde. Enfin, il conviendra d’aborder des champs traités plus récemment par la géographie telles que les études de #genre, les logiques de l’#exclusion sociale au détriment de celles de l’intégration, les formes de s#égrégation et de #discrimination, les régimes de #visibilité/invisibilité.
    La connaissance des principaux indicateurs synthétiques de mesure des inégalités (IDH, PIB, PPA…) est attendue. Leur spatialisation permet une lecture géographique des inégalités, à plusieurs échelles. En outre, la prise en compte de différentes approches des inégalités (par les capabilités, par exemple) complètera les informations données par les indicateurs synthétiques. Concernant les dynamiques démographiques, la connaissance des caractéristiques d’une population (pyramide des âges, sex ratio, stratifications sociales…), des indicateurs démographiques (taux de fécondité, taux de natalité…), des composantes, rythmes et modalités de la croissance (solde naturel, solde migratoire, transition démographique, vieillissement…) permet de poser des jalons de compréhension. L’analyse de ces différents paramètres devra être menée dans une perspective comparative, en cherchant à repérer et à expliquer les principaux contrastes géographiques et les discontinuités spatiales qui en résultent.
    Les principaux processus causant les inégalités au sein des populations devront être étudiés. La #croissance de la population mondiale est en effet à mettre en lien avec l’organisation des sociétés contemporaines et avec les processus globaux, qu’il s’agisse de la #mondialisation, des enjeux démographiques des changements environnementaux, des problématiques de santé globale, de l’émergence de nouveaux régimes #migratoires, ou des transformations sociales. L’analyse géographique doit considérer les conséquences spatiales du très fort accroissement démographique dans ses différentes dimensions régionales. Les processus tels que l’#urbanisation ou la #littoralisation devront être connus. A l’inverse, la décroissance démographique dans certaines régions ou dans certains Etats, conséquence d’un déficit naturel et/ou de l’#émigration renvoient à des formes d’organisation des territoires à ne pas négliger. La question implique enfin d’analyser les #transitions,
    la transition démographique en premier lieu mais également les transitions urbaine, alimentaire et mobilitaire. Il faudra aussi prendre en compte de nouveaux niveaux d’organisation : les inégalités peuvent être saisies au niveau des groupes humains, où les questions de #genre importent. Ces processus conduiront à analyser de manière critique les grandes catégories de lecture et de classification du monde sous l’angle de la population (opposition #Nord/Sud, ou jeunes/vieux par exemple).
    Au-delà de la connaissance des contrastes économiques et sociaux, le programme invite à s’interroger sur les réponses apportées par les acteurs géographiques et territoriaux aux situations d’inégalité. Les principales stratégies de réduction des inégalités entre individus et entre territoires, devront être abordées. D’un côté, les populations génèrent elles-mêmes des dynamiques pour s’extraire de leurs difficultés socio-territoriales (rôle croissant des #femmes dans ces dynamiques, logiques migratoires, nouvelles formes de #solidarité…). D’un autre côté, les politiques et les programmes de lutte contre les inégalités sont menés à différentes échelles et visent à garantir un meilleur accès aux ressources (éducation, emploi, NTIC) à toutes les populations, quel que soit leur lieu de naissance (région prospère ou en retard de développement, ville ou campagne) et leurs caractéristiques (âge, genre, #ethnie, orientation sexuelle). Ces politiques sont portées par des acteurs de nature très diverse (organisations internationales et régionales, Etats, organisations non gouvernementales et, de plus en plus, organismes privés). A ce sujet on pourra mettre en évidence le retrait de l’Etat de certains grands programmes de réduction des inégalités (comme l’Aide publique au développement) au profit d’autres acteurs. La connaissance de quelques grandes politiques démographiques incitatives, des évolutions des modalités de l’aide au développement pour les pays du Sud ou des mesures de protection sociale et de leurs impacts spatiaux dans les pays du Nord est attendue.

  • Arthur C. Danto ou la dualité des mondes
    http://www.laviedesidees.fr/Arthur-C-Danto-ou-la-dualite-des-mondes.html

    Qu’est-ce qui distingue une toile vierge d’un tableau vide ? un simple objet d’un readymade ? Quel est ce mystérieux intervalle que creuse l’art en se séparant de la vie ? Telles sont les questions que pose Arthur Danto, figure majeure de la théorie contemporaine de l’art.

    Essais & débats

    / #art_contemporain, #esthétique, #avant-garde

    #Essais_&_débats

  • Du blanc des cartes | Studio Nuit
    http://studionuit.com/du-blanc-des-cartes

    Je n’ai pas réussi à copier un extrait de texte.
    En tout cas, ça ne rate jamais. Si je produis une carte thématique et qu’une partie ne comporte pas de données, simplement parce qu’il n’y en pas dans le domaine de la dite thématique, on va me dire, ah la la, mais là ça fait vide, on ne peut pas mettre quelque chose ?

    #blanc #cartographie #la_peur_du_vide

  • Géographie du vide, géographie du plein : c’est le nom d’un des projets de recherche cartographique sur lequel je travaille en ce moment, et l’exemple ci-dessous pourrait bien être une belle illustration de ce qu’on veut montrer (que le vide, le rien, peut avoir une signification aussi importante sinon plus que le plein).

    Personne n’habite ici...

    http://mapsbynik.tumblr.com/post/82791188950/nobody-lives-here-the-nearly-5-million-census

    Nobody lives here: The nearly 5 million Census Blocks with zero population

    A Block is the smallest area unit used by the U.S. Census Bureau for tabulating statistics. As of the 2010 census, the United States consists of 11,078,300 Census Blocks. Of them, 4,871,270 blocks totaling 4.61 million square kilometers were reported to have no population living inside them. Despite having a population of more than 310 million people, 47 percent of the USA remains unoccupied.

    ...ce qui veut dire que tout le monde habite là

    http://flowingdata.com/2012/12/31/map-of-every-person-counted-in-2010-us-census

    In the 2010 United States Census, 308,745,538 were counted, and Brandon Martin-Anderson from the MIT Media Lab mapped almost all of them (308,450,225 points to be exact). I like the flow-like pattern in the east, which you can see matches the terrain by comparing against a geographic map.

    Un autre exemple de cette « géographie du vide et géographie du plein » :

    Il s’agit d’une comparaison du revenu moyen par habitant d’une part des quinze pays le plus riches de la planète, d’autre part des quinze pays les plus pauvres de la planète.

    https://dl.dropbox.com/s/vxf3vc4fd2mldyj/geoduvidegeoduplein.png

    #géographie_du_plein #géographie_du_vide #états-unis #population #démographie #désert_démographique