• Mort de la comédienne Emmanuelle Debever, une des premières femmes à accuser Gérard Depardieu - Elle
    https://www.elle.fr/Societe/News/Mort-de-la-comedienne-Emmanuelle-Debever-une-des-premieres-femmes-a-accuser-Ger

    Les mots choisis par Emmanuelle Debever étaient pourtant clairs quand elle décida de prendre la plume, le 5 juin 2019. Quand elle écrit la publication, une enquête pour viol visant l’acteur vient d’être classée sans suite. « Monsieur Depardieu. En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment », écrit-elle en introduction. Elle ajoute : « Danton de Wajda. J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton. Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage... Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse. Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soi-disant mieux me sentir… » Le texte était accompagné d’une photo d’archives en noir et blanc prise sur le tournage du film, aux côtés du « monstre sacré » du cinéma français, devenu « monstre tout court » selon les propos récents de l’actrice Anouck Grinberg, une des seules actrices à avoir pris la parole pour soutenir les victimes présumées de Gérard Depardieu.

  • « Envie de vomir » : le milieu du cinéma et de l’audiovisuel prend ses distances avec Gérard Depardieu
    https://www.lefigaro.fr/culture/envie-de-vomir-le-milieu-du-cinema-et-de-l-audiovisuel-prend-ses-distances-

    La diffusion du Complément d’enquête consacré au comportement de l’acteur avec les femmes suscite de nombreuses réactions.

    Jeudi soir sur France 2, l’émission « Complément d’enquête consacrée à l’acteur Gérard Depardieu est revenue sur les accusations de viols et d’agressions sexuelles portées à l’encontre de l’acteur en révélant de nouveaux témoignages. Des extraits d’un documentaire jamais finalisé ont notamment mis en lumière une obsession chez l’acteur pour le sexe qui rejaillit dans ses propos et son comportement.

    Au lendemain de cette diffusion, plusieurs personnalités du monde du cinéma ont fait part du dégoût que leur a inspiré l’enquête de France 2. Au premier rang desquelles, Fabien Onteniente. C’est lui qui réalisait Disco en 2007, film sur le tournage duquel Gérard Depardieu aurait agressé Hélène Darras. Invité de France Info vendredi, Onteniente a expliqué qu’il « découvre pan par pan l’histoire de ce monsieur ». « Ce n’est pas dans mes valeurs, ce n’est pas possible de fermer les yeux sur ce genre de comportements inadmissibles », a-t-il ajouté en précisant qu’il ne tournerait plus avec Gérard Depardieu.

    Interrogé par Complément d’enquête à propos des accusations d’agressions sexuelles sur le tournage de Disco, Fabien Onteniente avait expliqué ne pas avoir souvenir d’un incident à l’époque. Tout en précisant qu’il avait dû recadrer Gérard Depardieu lors d’un autre tournage, des années après, pour son comportement avec des figurantes.
    « Insupportable »

    Depuis la diffusion de l’enquête, et parfois même dès la publication d’extraits, plusieurs personnalités du cinéma ou de la télévision ont pris leur distance avec le comédien. À commencer par le directeur du cinéma et du développement international de France Télévision, Manuel Alduy, qui avait déjà « mis en pause » d’éventuelles nouvelles productions avec Gérard Depardieu. La diffusion même de films avec l’acteur à l’affiche est maintenant suspendue. « L’impunité envers des personnages comme celui-là, si elle reste totale, c’est un vrai problème pour les victimes d’un système », a réagi de son côté l’actrice Clotilde Hesme au micro de BFMTV.

    L’animatrice de France Télévision Faustine Bollaert a qualifié d’« insupportable » le comportement de l’acteur dans un court message sur les réseaux sociaux.

    L’animatrice de La France a un incroyable Talent, Justine Becattini (Juju Fitcats) a expliqué avoir eu « envie de vomir » après avoir regardé l’extrait où Depardieu est en visite dans un haras en Corée du Nord. La youtubeuse a ajouté : « Mr. Depardieu, si nous, cavalières, montons à cheval, c’est parce que ces "animaux" sont bien plus humains, intelligents et respectueux que vous ne le serez jamais. »

    Gérard Depardieu fait l’objet de deux plaintes pour viols et agressions sexuelles. La dernière en date est celle de la comédienne Hélène Darras. Elle accuse l’acteur de l’avoir « pelotée » lors du tournage du film Disco en 2007.

    • @muse_cello
      https://twitter.com/muse_cello/status/1734115034148511765

      L’actrice Emmanuelle Debever est décédée le 7 décembre dernier dans le plus grand des silences. Elle s’est jetée dans la Seine. En 2019, elle avait dénoncé l’agression sexuelle dont elle avait été victime lors du tournage « Danton » par Gérard Depardieu. Là encore dans un silence assourdissant…
      Le silence n’est qu’un complice parmi d’autres.
      mes condoléances à sa famille et ses proches.

      #cinéma #VSS #viol

    • beau post FB de Terry McKay, avec le post publié par Emmanuelle Debever il y a 5 ans (oui, 5 ans !)
      • [EMMANUELLE DEBEVER]
      S’en est allée, la jeune comédienne inoubliable d’UN JEU BRUTAL de Jean-Claude Brisseau. Ce corps démantibulé, handicapé, porté, traîné, dressé aux tiges et corsets en métal mais jamais dompté, entre la poupée terrible et l’enfant sauvage. Cette hostilité fragile qu’elle incarnait. Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne, à bout de bras. Et elle qui paraplégique déplaçait la mise en scène à sa suite, faisait trembler tout le film, infirme, avec cet air buté, furieux ou terrorisé, on n’avait jamais vu ça, un corps aussi immobilisé se cabrer tout le temps, se raidir encore, se révolter en proie trop facile.
      Emmanuelle Debever a fait très peu de films. Il suffit parfois d’un. Mais pourquoi ça s’est arrêté si vite ? Son minois, sa réticence.
      Elle s’est jetée dans la Seine il y a quelques jours. J’apprends ça. Et j’apprends aussi qu’il y a moins de cinq ans elle avait, sur sa page officielle que je ne connaissais pas, écrit ce statut. Qui s’en fit l’écho ? Presque personne. Tout cela qui bien entendu ce matin laisse un très sale goût. Les coïncidences existent, oui, pour nous faire signe que quelquefois les malheurs, les horreurs, ne sont pas par hasard.
      Et le post d’Emmanuelle Debever du 5 juin 2019, illustré par une photo du Danton de Wajda
      "Emmanuelle Debever
      Monsieur Depardieu
      En ce jour acquitté pour viol et agressions sexuelles. No comment
      « Danton » de Wajda
      J’interprétais Louison, la très jeune épouse de Danton.
      Le monstre sacré s’était permis bien des choses durant ce tournage ...
      Profitant de l’intimité à l’intérieur d’un carrosse.
      Glissant sa grosse patte sous mes jupons, pour soit disant mieux me sentir ...
      Moi, ne me laissant pas faire.
      Ici, nos yeux rivés vers l’échafaud, une tête allait tomber. D’où mon regard."

    • Bonjour @isskein merci pour ton post sur seenthis, si ton lien pointe sur fuckboue c’est sympa pour celleux qui refusent d’aller sur cette plateforme de mettre un petit résumé histoire de :) Merci

    • Elle s’est donné la mort après la diffusion de l’emission complement d’enquète sur Depardieu.

      Le texte de fessebouc fait la promo d’un film réalisé par un violeur notoire Jean-Claude Brisseau sans rappeler le CV de celui ci. Je le trouve au contraire assez laid et hypocrite ce texte de Terry McKay car elle adopte le point de vue de l’agresseur a travers le film des fantasmes d’un violeur surtout dans cette phrase ;
      « Cette réticence en pleine nature, petite chèvre de Monsieur Seguin dans la montagne, isolée, face à ce père, cet ogre géant, Bruno Cremer en serial killer, tueur de filles. Sauf la sienne , à bout de bras. »

      #grand_homme #grands_hommes
      Terry McKay est chroniqueuse dans les cahiers du cinema, une publication qui ne s’est pas occupé de dénoncer Depardieu ni même Brissaud et ne le fait qu’une fois que la messe est dite.

      Ce suicide m’evoque la solitude des victimes, l’abandon qu’elles subissent, le defaut de soins et l’indifference. Depardieu est denoncé car il est trop proche de Poutine, ce qui est devenu une tare depuis la guerre en Ukraine.

  • Plus ou moins Depardieu | Isabelle Alonso
    http://www.isabelle-alonso.com/ou-moins-depardieu
    sept 2004

    “ …maladresse de ma part : je ne me suis absolument pas rendu compte de ce que pouvaient provoquer mes propos. Dans cette interview, j’évoquais ces viols qui existaient quand j’étais môme – et qui doivent sans doute exister encore – dans les fêtes foraines, les bals de village, quand les mecs sont en bande avec des filles plus ou moins consentantes. Ça n’a rien à voir avec un viol dans un train de banlieue ou avec ces pauvres filles, victimes de tournantes dans les caves de cités. Non, c’étaient des nanas qui faisaient partie de la bande ; Et puis, un soir, tout ce petit monde boit un coup de trop, ça s’échauffe et voilà… Ça n’excuse rien, ça ne justifie rien, mais oui, ce genre d’histoire existait à Châteauroux et sans doute ailleurs. On a voulu me faire dire que je trouvais ça normal. Mais je n’ai jamais dit une chose pareille : j’ai juste dit que c’était fréquent et c’était, hélas, la vérité ”.

    #culture_du_viol #viol #fraternité

    • UNE AFFAIRE DE VIOL ?
      Lundi, 25 Mars, 1991

      LA 63e cérémonie des Oscars aura lieu à Hollywood dans la nuit de lundi à mardi. D’ici là, la polémique sur « l’affaire Depardieu » ne sera sûrement pas éteinte, en tout cas pas de ce côté-ci de l’Atlantique, où elle prend désormais figure de cabale anti-française. Le ministre de la Culture, Jack Lang, est allé jusqu’à se déclarer « attristé, navré, étonné, un peu indigné par les méthodes utilisées et l’ampleur de la campagne, totalement disproportionnée », lancée aux USA contre l’interprète de « Cyrano de Bergerac », le film de Jean-Paul Rappeneau, déjà grand vainqueur des Césars, d’ores et déjà nommé cinq fois (meilleur acteur, meilleur film en langue étrangère, meilleurs décors, meilleurs costumes et meilleurs maquillages) pour la récompense la plus fameuse de l’industrie cinématographique.

      A l’origine de l’histoire, il y a cette interview de Depardieu, publiée en 1978 dans le magazine « Film Comment », dans laquelle notre Cyrano aurait avoué avoir participé à un viol à l’âge de neuf ans. Et une journaliste de « Time », qui aurait levé le lièvre dans sa documentation, de lui demander : « Et après cela, il y a eu d’autres viols ? » « Oui », lui aurait-il été répondu, mais c’était absolument normal dans ces circonstances. Cela faisait partie de mon enfance. »

      L’organisation de femmes américaines NOW (National Organisation of Women) est aussitôt montée au créneau (les statistiques accusent le chiffre effarant de 100 000 viols pour la seule année passée aux USA). « Cet homme est une insulte pour les femmes et les hommes qui ont le souci des femmes », s’est écriée leur présidente, qui va jusqu’a réclamer des dommages et intérêts pour les victimes de viols en général.

      Depardieu, dans une interview au « Monde », s’est inscrit en faux contre les déclarations qu’on lui a prêtées, tandis que Rappeneau fait savoir que ses avocats américains ayant décrypté la bande magnétique incriminée, aucun des propos de l’acteur n’étayerait l’imputation de viol. Une action en justice va donc être intentée contre « Time » et « Washington Post » qui a repris l’information. Rappeneau estime que ces attaques délibérées ont à voir avec le fait que son film a connu du succès aux Etats-Unis, ce qui serait intolérable pour cette nation aux moeurs étroitement protectionnistes, en matière de cinéma comme d’eau gazeuse. Voir Perrier.

      En tout cas, Depardieu, qui se défend comme un beau diable (« Je démens catégoriquement les propos que m’a attribués « Time magazine » à propos d’un « viol » que j’aurais commis à l’âge de neuf ans. C’est infâmant, à neuf ans comme à tout âge. Certes, on peut dire que j’ai eu des expériences sexuelles très jeune, mais un viol, jamais. Je respecte trop les femmes. ») ne se rendra vraisemblablement pas à Hollywood pour le grand tralala de la nuit prochaine. Il vient de commencer le tournage à l’île Maurice, sous la direction de Gérard Lauzier, d’un film intitulé « Mon père, ce héros ».

    • Un commentaire cite l’interview mais je trouve pas d’autre sources ;

      L’affaire remonte à une interview accordée – en français – par l’acteur à une journaliste du « Time Magazine », Victoria Foote, le 4 février dernier.
      LOUBARD DANS
      TOUTE SA CANDEUR
      A la fin de l’interview qui constituait un portrait de l’artiste d’ailleurs extrêmement élogieux, la journaliste, qui parle parfaitement la langue de Molière, fait allusion à une révélation faite, il y a 13 ans, à la revue de cinéma « Film Comment ». Elle lui demande s’il est vrai qu’il aurait « participé » à son premier viol à l’âge de 9 ans.
      – Oui, répond l’acteur.
      – En avez-vous commis d’autres ? poursuit-elle.
      – Oui, mais c’était absolument normal, dans ces circonstances (NDLR : circonstances relatées par « Film Comment » en 1978). Tout cela me fait rire. C’était une partie de mon enfance.
      Quatre lignes ! Mais elles révèlent chez l’acteur une dangereuse candeur et, surtout, une méconnaissance complète de l’opinion publique américaine, dominée par les organisations et autres clubs féminins !
      Voici le « contexte » tel qu’il ressort de l’interview de 1978 : l’enfance de jeune loubard vécue par Gérard, dans la rue – théâtre quotidien de sa vie d’enfant de famille nombreuse pauvre – à Châteauroux, sa ville natale. – J’étais toujours le plus jeune, celui à qui on devait montrer les choses, raconte-t-il au reporter d’alors.
      Pas vraiment un ange, grand et fort, Gérard fréquentait dès l’âge de 9 ans des copains plus âgés que lui, notamment un certain Jackie qui l’a emmené un jour dans un dépôt de bus.
      C’est lui qui m’a fait participer à mon premier viol, dit-il. C’était normal. Après cela, il y eut plein d’autres viols, trop pour les compter. Il n’y avait rien de mal à cela. Les filles voulaient être violées ; je veux dire, il n’y a jamais eu véritablement de viol.
      Et d’expliquer : Il s’agit seulement d’une fille qui se met elle-même dans la situation dans laquelle elle veut être. La violence n’est pas commise par ceux qui passent à l’acte, mais par les victimes, celles qui permettent que cela arrive.

      –------
      Ici il y a des bouts de l’interview en anglais. Il y aurais un pbl de traduction entre « assister » et « participer »

      https://www.washingtonpost.com/archive/lifestyle/1991/03/27/depardieu-to-sue-over-rapist-stories/17520ee8-968c-4fb8-b910-7fa3c132cb70/?noredirect=on

    • Je suppose que tu postes ça à cause de l’actualité de #Gérard_Depardieu :

      Depardieu visé par une enquête pour « viols et agressions sexuelles »
      Valentine Arama, Le Figaro, le 31 août 2018
      http://www.lefigaro.fr/culture/2018/08/30/03004-20180830ARTFIG00268-gerard-depardieu-objet-d-une-enquete-preliminaire

      #grand_homme un jour, grand homme toujours ?

      Mais aussi #fraternité :

      Enquête pour « viols et agressions sexuelles » : Besnehard vole au secours de Depardieu
      Le Figaro, le 31 août 2018
      http://www.lefigaro.fr/cinema/2018/08/31/03002-20180831ARTFIG00106-enquete-pour-viols-et-agressions-sexuelles-besneh

  • A new #FILM about #DSK’s naked belly; #Nafissatou_Diallo as minor prop
    http://africasacountry.com/a-new-film-about-dsks-naked-belly-nafissatou-diallo-as-minor-prop

    Three years ago, New York was gripped by the legal battle between then-IMF chief #Dominique_Strauss-Kahn and the woman who accused him of rape—she turned out to be the maid, who had come in to clean his room at the exclusive Sofitel Hotel. Africa is a Country wrote a ton of analysis on the case […]

    #POLITICS #Abel_Ferrara #Gerard_Depardieu #Welcome_to_New_York