• L’association d’aide aux détenus Genepi annonce sa dissolution - Agence France Pénitentiaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/08/02/l-association-d-aide-aux-detenus-genepi-annonce-sa-dissolution_6090345_3224.

    Depuis 2019, le Genepi avait renoncé à son activité historique d’ateliers ou de cours en prison. L’association avait changé d’orientation et se revendiquait comme « féministe et anticarcérale ».

    Le Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées (Genepi), association qui a accompagné pendant plus de quarante ans de nombreux détenus, a annoncé dans un communiqué, lundi 2 août, sa dissolution.

    Créé par les pouvoirs publics à la suite des violentes émeutes qui avaient fait rage dans les prisons, notamment durant l’été 1974, le Genepi animait également, « hors la prison », de nombreux colloques et campagnes de sensibilisation autour de la question carcérale et de la place de la prison dans la société.

    Depuis 2019, le Genepi, qui a pu compter jusqu’à 850 bénévoles au début des années 2000, avait renoncé à son activité historique d’ateliers ou de cours en prison. L’administration pénitentiaire avait rompu ses liens avec la structure en 2018, en ne renouvelant pas la convention trisannuelle qui lui assurait des subventions.

    L’organisation avait changé d’orientation et se revendiquait désormais comme association « féministe et anticarcérale », expliquant être arrivée au bout de sa logique « abolitionniste ». « Nous refusons de faire perdurer une association qui n’a pas été pensée comme un outil de lutte contre l’enfermement et n’a jamais servi l’intérêt des prisonnier[s et des prisonnières] », a fait valoir le Genepi dans un communiqué rejetant l’héritage du mouvement.

    « Nous refusons de nous contenter d’une critique réformiste de la taule et de la justice, seule possibilité entendue par l’Etat et discours dominant formulé par le Genepi pendant plus de quarante ans », assène la direction actuelle de l’association dans ce texte.

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    https://twitter.com/GenepiFrance/status/1422204998805491717

    puis
    https://www.genepi.fr/communique-sur-la-dissolution-du-genepi

    L’administration pénitentiaire rompt ses liens avec l’association d’aide aux détenus Genepi, 29 octobre 2018
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/10/29/l-administration-penitentiaire-rompt-ses-liens-avec-l-association-d-aide-aux

    L’organisation étudiante se voit supprimer sa subvention pour avoir fortement réduit ses actions d’enseignement en détention et pour ses prises de position contre la prison.

    Les relations entre l’association d’étudiants Genepi (ex-Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées) et l’administration pénitentiaire se dégradaient depuis plusieurs années. Elles semblent avoir atteint un point de non-retour. « Cette fois, la situation est plus grave », estime Maxime Boyer, président du Genepi. Romain Peray, sous-directeur des missions à la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP), a informé l’association le 20 septembre que la convention triannuelle qui les liait depuis des décennies ne serait pas renouvelée.

    Une rupture synonyme de l’arrêt de la subvention de 50 000 euros par an, qui participait au financement de l’association forte aujourd’hui de quatre salariés, une quinzaine d’étudiants en service civique et quelque 800 bénévoles (un tiers de moins qu’au début de la décennie).

    Déjà, au printemps 2017, la DAP avait décidé de réduire sa contribution de 52 000 à 30 000 euros. Mais Jean-Jacques Urvoas, alors garde des sceaux, était intervenu à la veille du scrutin présidentiel pour la rétablir. Cette fois, l’administration pénitentiaire a fait valider sa décision par le cabinet de Nicole Belloubet, ministre de la justice, avant d’en informer le Genepi.

    Les griefs invoqués pour ne plus soutenir l’association fondée en 1976, à l’initiative notamment du responsable politique centriste Lionel Stoleru, sont de trois ordres : un désengagement du Genepi avec une baisse régulière de ses interventions en détention, l’évolution de ses missions avec la réduction de la part consacrée à l’enseignement, un discours passé en quelques années d’une critique de l’enfermement à des attaques directes contre l’administration pénitentiaire et ses personnels.

    « Une sanction politique »

    Selon M. Boyer, il s’agit « d’une sanction politique ». L’étudiant en génie des matériaux, membre du Genepi depuis trois ans, souligne que la convention garantissait l’indépendance des parties et la liberté d’expression des étudiants intervenants, et stipulait que les actions des bénévoles ne se limitaient pas à l’enseignement. L’association a retiré de ses statuts en 2011 l’objectif d’aider « à la réinsertion sociale des personnes incarcérées ». Son objet social est désormais d’œuvrer « en faveur du décloisonnement des institutions carcérales par la circulation des savoirs entre les personnes incarcérées, le public et ses bénévoles ».

    Quant au discours, il a effectivement évolué. Dans un communiqué de février intitulé « L’Etat enferme, la prison assassine », le Genepi précisait : « Par la phrase “la prison assassine”, nous entendons aussi qu’elle a pour mission de briser les individus, leur corps et leur esprit. » Des propos de plus en plus mal vécus par certains personnels et responsables pénitentiaires. Lors de ses assises de 2017, l’association s’interrogeait sur le sens de ses interventions en détention qui « participent à la légitimation d’un système (…) que nous n’avons de cesse de dénoncer ». Certains groupes locaux du Genepi, tels ceux du Sud-Ouest, ont ainsi décidé d’arrêter de se rendre en détention.

    En quatre ans, le volume des interventions de l’association est passé de 12 474 heures à 5 825 heures pour l’année universitaire 2017-2018. La DAP dénonce une chute encore plus sévère et affirme n’avoir comptabilisé que 2 276 heures dispensées par les bénévoles du Genepi la dernière année. Ce que conteste M. Boyer. Quant aux activités d’enseignement, le Genepi assume le fait qu’elles ne représentent plus que 53 % de ses actions.

    En principe, la fin de la convention nationale liant la DAP à l’association ne devrait pas empêcher les groupes locaux du Genepi de continuer d’intervenir en accord avec les établissements pénitentiaires respectifs. Des visiteurs de prison peuvent entrer sans convention nationale ni subvention.

    Lettre de plusieurs associations

    Pourtant, sur le terrain, certains établissements ont déjà mis fin à la collaboration avec l’association étudiante. A Fresnes (Val-de-Marne) par exemple, « l’atelier de langue des signes a été brutalement interrompu le 3 octobre alors que la salle était réservée jusqu’en décembre », affirme Julia Poirier, déléguée régionale d’Ile-de-France. Elle affirme que le motif qui lui a été donné « est la suppression de la convention nationale ». Cet atelier de deux heures par semaine avait été mis en place en mai pour permettre à une personne sourde de communiquer avec ses codétenus. Illustration de la méfiance grandissante qui s’est installée entre les deux parties, une source pénitentiaire affirme que la dizaine de détenus « entendant et parlant » qui participaient à cet atelier « s’y rendaient pour – au mieux – se réunir… »

    Dans le but de faire revenir la chancellerie sur cette décision, plusieurs associations partenaires de la DAP telles que le Secours catholique, l’Association nationale des visiteurs de prison ou la Fédération des associations réflexion action prison et justice ont cosigné une lettre adressée vendredi 26 octobre au directeur de l’administration pénitentiaire pour s’inquiéter de l’arrêt de la convention.

    « A travers l’action du Genepi, l’intervention d’étudiants en détention nous semble à l’évidence plus que jamais importante », écrivent-elles. Elles soulignent que, non seulement ces rencontres ont « un impact positif » sur les personnes détenues, et qu’elles sont menées par des étudiants appelés à occuper des postes importants et dont le regard sur la prison aura ainsi changé. Albin Heuman, conseiller de Nicole Belloubet, devait recevoir l’association à la chancellerie lundi 29 octobre dans l’après-midi. Mais c’est sans doute à la ministre qu’il reviendra d’entériner ou non cette rupture.

    #prison #Genepi #abolitionnisme

    • Fin de l’action en détention pour le Genepi, Communiqué Genepi, 09/2019

      https://www.genepi.fr/fin-de-laction-en-detention-pour-le-genepi

      En 2017, dans une optique de réflexion politique sur l’action en détention, le Genepi a déterminé des « limites basses » au niveau national, constituant un cadre minimum pour ses interventions. Parmi ces lignes rouges à ne pas franchir : la présence de dispositifs d’écoute et de vidéosurveillance dans les salles d’ateliers, la pratique de fouilles à nu après les ateliers, la présence de listes d’appels ou tout autre système « du bâton et de la carotte » dans lequel s’inscrirait contre son gré le Genepi. Dans les faits, faire respecter ces limites basses s’est révélé pratiquement impossible et nombre de groupes locaux ont passé outre.

      [...]

      En 2018, après un long silence, cette dernière décide de rompre la convention qui la liait à l’association, évoquant une baisse du nombre d’heures d’ateliers donnés en prison et une critique des politiques pénitentiaires de la part des bénévoles du Genepi. Il s’agissait surtout d’une sanction politique, comme nous l’avons rappelé dans nos nombreux communiqués. C’est suite à une phase de médiatisation intense et grâce à de vastes soutiens (que nous remercions encore aujourd’hui) que le Genepi a pu récupérer une convention.

      Cette convention reflète la vision qu’a l’administration pénitentiaire du rôle de l’associatif en prison. En effet, elle semble percevoir le Genepi comme un prestataire de services éducatifs permettant d’obtenir une paix sociale relative en détention : “Aujourd’hui, travaillant à la transformation sociale. Demain, prestataires du gouvernement pour l’accompagnement social, à moindre coût, des politiques néo-libérales”, écrivaient à l’époque les camarades du syndicat ASSO – Solidaires [Genepi : contre la vassalisation du secteur associatif ! – Syndicat ASSO – 05/11/2018]. Avec cette nouvelle convention, l’administration pénitentiaire limite l’action du Genepi au seul cadre scolaire, empêchant tout atelier à vocation politique ou même simplement culturelle en détention. De plus, le respect des limites basses serait encore rendu impossible, étant donné les politiques sécuritaires actuelles.

      « Les intervenants acceptent pendant un temps donné de se soumettre à un règlement, acceptent d’être détenus. Ça renvoie à ma propre histoire, quand je refusais que ma famille vienne au parloir car je refusais que pendant une demi-heure ma famille soit détenue et se soumette à un règlement auquel elle n’avait pas à se soumettre. Ce que je reproche aux intervenants, c’est ça, « vous venez en prison vous enfermer avec nous pendant un temps donné, mais vous en sortez très vite, et quand vous en sortez, vous emmenez plus de choses que vous n’en avez amené. »

      Ça ne valait pas la peine mais ça valait le coup , propos d’Hafed Benotman – L’Envolée

      Mettre en œuvre cette convention, si cela était possible, serait un retour en arrière pour le Genepi, transformé en partenaire docile, acceptant toutes conditions de l’administration pénitentiaire, vidé de sa substance critique. Par ailleurs, il faut absolument savoir que l’administration pénitentiaire a souhaité, alors que nous nous apprêtions à signer la nouvelle convention, ajouter une clause relative à la communication du Genepi ; cette clause aurait donné à la DAP un droit de surveillance sur nos prises de parole et de position, et leur aurait facilité la possibilité de mettre un terme (de nouveau) au partenariat.

  • Féministes et anticarcérales tant qu’il le faudra

    Communiqué sur la dissolution du Genepi

    Nous, militantes féministes et anticarcérales, faisons le choix de dissoudre l’association Genepi. Nous refusons de continuer à faire perdurer une association qui n’a pas été pensée comme un outil de lutte contre l’enfermement et n’a jamais servi l’intérêt des prisonnier-es.

    [...]

    Nous refusons, en tant que meufs, que cette structure continue à reposer sur notre exploitation. Nous refusons de continuer à nous plier au système associatif qui entrave les moyens de lutte et qui est utilisé afin de camoufler les violences que l’État produit et veut maintenir en créant un semblant de démocratie. Nous refusons de continuer à rendre des comptes et à nous justifier auprès d’un Etat qui ne cesse de construire de nouvelles prisons et qui enferme toujours plus. Nous refusons de continuer à lisser notre discours et à faire des concessions pour répondre aux attentes d’institutions racistes, classistes et patriarcales.

    https://www.genepi.fr/communique-sur-la-dissolution-du-genepi

    #feminisme #anticarceral #autonomie #dissolution #genepi

  • | La Brèche | genepi
    https://genepibelgique.wixsite.com/genepi

    Le philosophe Michel Foucault affirmait que pour connaître l’état d’une société, il fallait aller voir ses hôpitaux et ses prisons. Avec ce journal, nous voulons ouvrir une porte sur le monde carcéral, permettre à chacun et chacune de l’observer, pour questionner son fonctionnement, qui à son tour questionne celui de notre société. Mais il s’agit aussi de montrer que la prison, dans son extrême violence, dans son cadenassage, est un lieu où il peut se passer quelque chose. C’est-à-dire montrer les lieux, les modes sur lesquels les acteurs et actrices se réapproprient leurs capacités d’agir, les lieux où se trament des résistances et se créent des brèches.

    Après son premier numéro sur les “Genres et sexualités en prison”, La Brèche (journal du Genepi Belgique de sensibilisation au milieu carcéral) revient pour un deuxième numéro sur le travail en #prison. Le numéro 2 de #la_Brèche s’intitule “Des peines et du travail” et il s’efforce de rendre visible les conditions des travailleurs et travailleuses incarcérées. Une rencontre organisée par la librairie Par Chemins sera l’occasion de revenir sur nos pratiques éditoriales, notre démarche, mais aussi par le biais des contributions de ce numéro sur ce qui se trame quant aux conditions de #travail au cœur même de notre système judiciaire.

    #génépi

  • Chronique carcérale en pandémie | genepi
    https://genepibelgique.wixsite.com/genepi/chronique-carcerale-en-pandemie

    Chronique carcérale en pandémie

    Quelques mesures de libération ont été prises pour faire face aux risques que la pandémie de COVID19 fait courir aux personnes qui vivent en prison. Mais ces mesures sont bien trop timides. Le Genepi Belgique s’en est ouvert dans une carte blanche le 23 mars dernier. Quoi qu’il en soit, maintenant il y a des milliers de personnes qui sont enfermées dans les prisons de Belgique sans accès à aucune sorte d’activité, sans accès à leurs proches, si ce n’est par téléphone quand ils n’ont pas encore épuisé les 20 euros de communication que l’établissement a mis à leur disposition. Sans accès non plus aux soins médicaux appropriés à leur situation. Or, il est de notoriété publique que la population carcérale est particulièrement vulnérable en matière de santé. Et par ailleurs, les commissions de surveillance, censées veiller sur les conditions de détention, n’entrent plus dans les prisons pour cause de confinement. Le Genepi Belgique a donc décidé de sortir la voix de détenus qui veulent témoigner de l’état des prisons en période de confinement.

    https://genepibelgique.wixsite.com/genepi/cb-sante-et-prison-incompatibles
    https://genepibelgique.wixsite.com/genepi/qui-sommes-nous
    #prison #génépi #Belgique

  • « Des gens ont pillé la plus belle avenue du monde ! » comparutions immédiates suite à l’acte XVIII des gilets jaunes à Paris.
    http://lenvolee.net/des-gens-ont-pille-la-plus-belle-avenue-du-monde-comparutions-immediates-s

    Alors comme ça, on est maintenant tous et toutes considérés comme « complices » des dégradations ? Sauf qu’on l’était déjà ! Automatiquement coupables, même : depuis la « justice d’exception » créée par Sarkozy, « participer sciemment à un groupement » est un délit (cf. compte rendu précédents), que les tribunaux collent à tous les gilets jaunes qui passent en comparution immédiate (CI).


    #lenvolée #gilets_jaunes #comparution_immédiate

  • Le gouvernement musèle le Genepi : et demain, à qui le tour ?

    Le ministère de la Justice a décidé de mettre fin à la convention qui le liait avec le #Genepi et de supprimer la subvention qui lui était octroyée pour mener à bien ses activités. Il est reproché à l’association d’avoir diminué la part de ses activités en détention et, surtout, d’avoir adopté des positions hostiles à la politique du gouvernement. Cette décision, si elle devait être confirmée, serait particulièrement grave pour ce qu’elle révèlerait tant du repli sur soi du monde pénitentiaire que de la mise au pas de la société civile.

    Le Genepi, c’est depuis quarante-deux ans des centaines d’étudiants qui, chaque année, passent les portes des #prisons pour animer des ateliers socio-culturels en détention. Un espace unique et privilégié d’échanges et de discussion entre deux mondes, une ouverture pour les uns comme pour les autres, un lien indispensable entre le dedans et le dehors. Leur disparition – inéluctable en l’absence d’une convention nationale – pèserait avant tout sur les personnes détenues. Une conséquence plus que regrettable quand une majorité d’entre elles est livrée au désœuvrement et contrainte de rester enfermée en cellule 22 heures sur 24.

    C’est un fait que la part de ces interventions en détention a diminué ces dernières années. Une diminution que le Genepi explique cependant par la multiplication des contraintes logistiques et sécuritaires qui freinent voire empêchent l’organisation d’ateliers. L’association a par ailleurs conditionné son intervention au respect de principes fondamentaux : ne pas se substituer au service public et en particulier à l’éducation nationale en charge de l’enseignement en détention ; s’assurer que la liberté de parole des personnes détenues n’est pas entravée par la présence de personnels pénitentiaire ou de caméras de vidéosurveillance ; ne pas accepter que son activité puisse être associée à des atteintes à la dignité des prisonniers, telles que les fouilles à nu auxquels certains pouvaient être soumis à l’issue des ateliers. Des principes régulièrement mis à mal et qu’on ne saurait lui reprocher de défendre haut et fort.

    Témoin privilégié de la vie en détention, le Genepi a également pour mission la sensibilisation et l’information sur les problématiques du champ prison-justice. Un rôle de témoignage et d’information qui ne se fait pas à l’insu de l’administration pénitentiaire et qui fait même partie intégrante de la convention qui lie l’association à l’institution. Et qui, visiblement, ne passe plus, à en croire la Garde des Sceaux qui justifie sa décision par le fait que l’association ne partage pas les ambitions du gouvernement et développe des thèses hostiles à sa politique[1]. Une position qui en dit long sur ce que l’institution attend de ses partenaires : soutenir sans condition ou se taire. Voilà de quoi inquiéter, au-delà du monde pénitentiaire, toutes celles et ceux qui au quotidien travaillent au côté du gouvernement dans tous les champs de son action et qui pourraient, demain, voir sanctionner leur liberté de parole et leur rôle de contre-pouvoir pourtant fondamental dans un État de droit. Il est encore temps pour le gouvernement de faire machine arrière et de renoncer à porter un énième coup à la richesse et à la diversité de la société civile.

    https://oip.org/communique/le-gouvernement-musele-le-genepi-et-demain-a-qui-le-tour
    https://oip.org/analyse/modules-respect-quand-innovation-rime-avec-segregation

  • Plénière de clotûre JPJ 2017 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=y9UWr_BbxAM

    Une plénière de clôture consacrée aux violences et à la répression policières, en présence de Assa Traoré, de Geneviève Bernanos et de Geoffroy de Lagasnerie.

    Intervention de Geneviève Bernanos jusque 36:00
    Intervention d’Assa Traoré de 37:30 à 1:12:00
    Intervention de Geoffroy de Lagasnerie à partir de 1:13:00
    Les interventions de Geneviève Bernanos et d’Assa Traoré sont très puissantes.
    #prison #violences_policières #genepi #assa_traoré #antonin_bernanos #adama_traoré #quartiers_populaires #Geoffroy_de_Lagasnerie

  • « Au-delà du principe de répression . Intervention en clôture de la journée « Prison-Justice » du Génépi, le 9 décembre à l’Université de Nanterre. | « Le site de Geoffroy de Lagasnerie
    https://geoffroydelagasnerie.com/2017/12/17/au-dela-du-principe-de-repression-intervention-en-cloture-de-l

    Le 9 décembre, à l’Université de Nanterre, je suis intervenu lors de la plénière de clôture de la journée « Prison-Justice » du Génépi. Je parlais avec Assa Traoré et Geneviève Bernanos qui intervenait à la place de son fils, Antonin, violemment interpellé depuis le mardi 5 et enfermé (la vidéo de son intervention est disponible ici.)

    Mon texte s’intitule « Au-delà du principe de répression ». Si nous voulons regagner du pouvoir sur le pouvoir et défaire les logiques répressives et policières, nous devons : 1/ déployer les luttes dans leur singularité et nous méfier de la « convergence des luttes » 2/ prendre plus les juges pour cibles, 3/ nous situer au-delà du principe de répression.

    #répression #Adama_Traoré #luttes #justice #prison #génépi #Geoffroy_de_Lagasnerie #Antonin_Bernanos #police

  • Les Gones n° 4
    http://www.trensistor.fr/2014/11/les-gones-n4

    A chaque émission, une association locale est à l’honneur. Cette semaine, c’est l’antenne lyonnaise du Génépi, le Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées , association qui œuvre en faveur du décloisonnement des institutions carcérales, notamment, par la circulation des savoirs entre les personnes incarcérées, le public et ses bénévoles. Ce sont Nina Vernay et Simon Farjot qui nous en parlent.

    #Lyon #gones #radio #prison #genepi #association

  • Prisons françaises : l’arbitraire est mort, vive l’arbitraire ! -
    http://www.lextimes.fr/5.aspx?sr=1280

    Mardi 7 mai 2013
    À la Une Éditos Législation Jurisprudence Actualités En Bref Indices Agenda Forum Juridique Espace Abonnés
    TRIBUNE
    Prisons françaises : l’arbitraire est mort, vive l’arbitraire !
    Genepi* | 7 mai 2013 17:39

    2

    Depuis 2009, le Genepi attendait avec impatience le décret d’application de l’article 86 de la loi pénitentiaire, sensé réglementer les pratiques pénitentiaires des 191 établissements français. [Vendredi] dernier, le règlement intérieur type est paru(1), signé de la garde des sceaux. Ce règlement intérieur unifié devait sonner le glas de l’arbitraire dans les prisons française. Le préambule annonce d’entrée de jeu qu’il n’en sera rien : « 
L’exercice de ses droits par la personne détenue ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles résultant des contraintes inhérentes à la détention, du maintien de la sécurité et du bon ordre de l’établissement, de la prévention de la récidive et de la protection de l’intérêt des victimes, conformément aux dispositions de l’article 22 de la loi pénitentiaire ». S’il est question de mettre sur papier les droits des personnes emprisonnées, c’est avant tout afin de les limiter. Et les raisons invoquées sont suffisamment nombreuses et floues pour que l’administration pénitentiaire garde une marge d’interprétation infinie.

    #Prison #Genepi

  • Joyeux 1er mai ! - GENEPI Nancy
    http://genepi-nancy.over-blog.org/joyeux-1er-mai

    - les détenus travaillent pour l’entreprise privée GEPSA et pour la société Eiffage. Les avantages du Partenariat Public Privé, en quatre points.

    – pour une heure de travail en atelier (concession de main d’œuvre), un détenu gagne environ 3,95 €uros (au total, en moyenne, pour 8 212 heures travaillées, il y a 32 422 €uros qui sont distribués dans le mois). C’est moins que les estimations théoriques qui prévoyaient une rémunération de 4,20 €uros. C’est la crise pour tout le monde. Il y a en moyenne 100 détenus par mois dans l’atelier.

    #prison #travail #genepi

  • Camille, bénévole en prison | Bondy Blog
    http://www.bondyblog.fr/201302140001/camille-benevole-en-prison

    Se rendre utile et comprendre le monde qui l’entoure, ce sont ces raisons qui ont poussé Camille, 21 ans, à emprunter la voie du bénévolat. Une voie qui l’a conduite en 2009 tout droit entre les murs de la prison de Fleury-Mérogis, lorsqu’elle décide de rejoindre le Groupement Étudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées. Communément appelée Génépi, cette association sans affiliation politique ni religieuse, créée en 1976, regroupe 1 300 étudiants bénévoles qui interviennent chaque semaine dans plus de 80 établissements pénitentiaires.

    Ainsi avec le Génepi, Camille a donné des cours de théâtre à une dizaine de détenus et a chapoté des ateliers d’écriture pour les détenus mineurs au sein de la prison de Fleury-Mérogis. Puis, elle a rejoint le centre de semi-liberté de Villejuif pour enseigner l’anglais. Durant ces trois dernières années, cette étudiante en droit à Sciences-Po, qui aimerait, « par amour pour une justice juste », embrasser une carrière de juge au lieu de celle d’avocat, découvre un visage « plus humain » de la prison et de ses pensionnaires « attentionnés, qui ne lui feront jamais de mal car ils respectent assez bien les femmes ». La prison, qui était un lieu intrigant et mystérieux pour elle, devient alors un lieu familier. « Avant mon adhésion au Génépi, la prison était un mystère pour moi. Puis j’y ai mis les pieds et je me suis rendu compte que ces gens à qui on a pris la liberté un jour, sont des personnes comme vous et moi, c’est-à-dire normales. D’ailleurs, il y a des détenus qui me font penser à mes potes. »

    #prison #genepi #benevolat #bondy_blg

  • Conf’ du GENEPI Fresnes ce vendredi sur le thème de la réinsertion et des alternatives à l’incarcération https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151596206964498

    Conf’ du GENEPI Fresnes ce vendredi sur le thème de la réinsertion et des alternatives à l’incarcération. En présence de Julien Bernard (conseiller d’insertion et de probation), Nathalie Grard (avocate au barreau de Paris), Christian Vilmer (Directeur Général de l’Association l’Îlot), Mara Kanté (auteur du livre Présumé coupable) et François Korber (Délégué Général de l’Association Robin des lois)

    #prison #genepi

  • Emissions animées par les étudiants du #GENEPI Île de France

    Si vous voulez diffuser un message pour une personne détenue lors de l’émission, n’hésitez pas à nous le confier :
    – en appelant la messagerie vocale de l’émission au 06.74.24.38.28.
    – en l’envoyant par e-mail à l’adresse suivante : lesvoixcaptives@radiocampusparis.org
    – en nous le faisant parvenir par courrier postal à Radio Campus Paris-Emission « Les voix captives », Maison des initiatives étudiantes, 50, rue des Tournelles, 75003 Paris.

    http://www.radiocampusparis.org/lesvoixcaptives

    #prison #radio