• Luttes syndicales aux USA : la bataille de Homestead (1892)
    https://www.partage-noir.fr/luttes-syndicales-aux-usa-la-bataille-de-homestead-1892

    #Homestead #IWW #AFL #Pinkerton #Grève

    la guerre de Sécession des années 1860-65 aux États-Unis, l’abolition de l’esclavage sur les plantations du Sud est acquise. Durant les décennies qui suivent, l’industrialisation des États du Nord se poursuit à un rythme vertigineux grâce aux avancées techniques de la révolution industrielle, mais surtout, en raison de la surexploitation d’une main-d’œuvre corvéable travaillant généralement douze heures par jour, sept jours par semaine. Tandis qu’une poignée de millionnai­res, tels Rockefeller, Morgan et Carnegie, règnent sur des empires industriels et financiers, les ouvriers qualifiés s’organisent en syndicats. Voici le récit d’un de ces grands combats de la fin du XIXe siècle. Il se déroule dans un petit bourg, non loin de Pittsburgh, en Pennsylvanie. (...)

    #Gavroche_n°4/5_-_Juin-Septembre_1982 #Gavroche_-_Revue_d'histoire_populaire #[Source :_Fragments_d’Histoire_de_la_gauche_radicale] #IWW #Etats-Unis
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/gavroche-n004-005.pdf

  • Prix de l’énergie : les litiges explosent, selon le Médiateur latribune.fr

    La part des litiges liés aux changements de prix de l’énergie a doublé sur un an, de 8% à 16%. Néanmoins, le nombre total de litiges enregistrés, tous sujets confondus, par le médiateur par rapport à 2021 est demeuré stable (30.558 litiges reçus) mais « cette stabilité masque des situations contrastées », insiste-t-il dans un communiqué.

    La crise de l’énergie enflamme les relations entre clients et fournisseurs. Dans son bilan publié ce mardi, le Médiateur de l’énergie constate, sans surprise, que les litiges sur les questions de prix ont doublé en 2022, dans un contexte d’explosion des cours du gaz et de l’électricité, selon un bilan publié ce mardi 30 mai.

    « Les hausses sans précédent des prix de l’énergie ont été souvent répercutées par certains fournisseurs de façon peu transparente, voire incompréhensible ou trompeuse, occasionnant une forte augmentation de ce type de litiges : la part des litiges liés à des changements de prix a doublé par rapport à 2021 (de 8 à 16%) » , pointe-t-il.

    Les mauvais élèves pointés du doigt
    Le Médiateur, qui a pour habitude de pointer publiquement les mauvais élèves, a ainsi dégainé plusieurs « cartons rouges » pour l’occasion à destination d’un certain nombre de fournisseurs : #Ohm_Energie#Gaz_de_Bordeaux , #Mint_Energie , #Mega_Energie et #Wekiwi .
    Quatre  « mauvaises pratiques tarifaires » sont notamment dénoncées chez certains : des prix non connus au moment où l’énergie était consommée dans des offres indexées sur les prix de marché, des contrats qui ne permettent pas de bénéficier du bouclier tarifaire (notamment chez Gaz de Bordeaux), des modifications de contrats en cours,  « sans donner une information loyale et transparente » , et surtout de fortes hausses de prix peu après la souscription d’offres à des prix très attractifs.

    Le nombre total de litiges reste stable
    Néanmoins, le nombre total de litiges enregistrés, tous sujets confondus, par le médiateur par rapport à 2021 est demeuré stable (30.558 litiges reçus) mais « cette stabilité masque des situations contrastées », insiste-t-il dans un communiqué. Contrairement aux litiges sur les prix, les litiges plus classiques ont été moins nombreux l’an dernier à cause de l’amélioration du traitement des plaintes par la plupart des fournisseurs, du déploiement des compteurs communicants ou de l’arrêt provisoire du démarchage.

    « Pour améliorer le fonctionnement du marché, je publierai à la rentrée un guide des recommandations de bonnes pratiques, rédigé en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur de l’énergie », a assuré le Médiateur Olivier Challan Belval dans le communiqué.

    Des factures en forte hausse
    Les factures d’électricité des ménages dans l’Union européenne ont bondi de 20% sur un an au second semestre 2022, tandis que leurs factures de gaz s’envolaient de 46%, atteignant des niveaux record à cause de la guerre en Ukraine, selon des chiffres d’Eurostat publiés fin avril. Sur la période allant de juillet à décembre 2022, les prix de l’électricité pour les ménages ont atteint en moyenne à travers l’UE 28,4 euros pour 100 kWh, soit un bond de 21% par rapport à la même période de 2021, a indiqué l’office européen des statistiques.

    Une conséquence de la flambée des prix de gros de l’électricité, de facto indexés sur le coût de production de la dernière centrale utilisée pour équilibrer l’offre et la demande, le plus souvent une centrale au gaz. Or, les cours du gaz naturel se sont envolés à mesure que la Russie cessait ses livraisons à l’Europe. Eurostat souligne cependant de fortes disparités entre les pays, ainsi que les impacts divers des mesures de soutien prises par les gouvernements nationaux. La part des taxes dans les prix de l’électricité a ainsi été diminuée quasiment de moitié en Europe.

    Au second semestre, les plus fortes hausses sur un an ont été enregistrées en Roumanie (+112%), République tchèque (+97%), Danemark (+70%), Lituanie (+65%) et Lettonie (+59%). A l’inverse, des augmentations bien plus modérées ont été constatées en Autriche, Allemagne, Pologne et Bulgarie (4 à 5%). La hausse en France s’établit à 9%. Exprimés en euros, les prix moyens de l’électricité pour les ménages ont varié d’environ 11 euros/100 kWh en Hongrie et en Bulgarie, à environ 45 euros en Belgique et 59 euros au Danemark.

    De même, les factures de gaz des ménages de l’UE se sont en moyenne établies à 11,4 euros pour 100 kWh au second semestre 2022, contre 7,8 euros un an plus tôt. Les pays de l’Est, très dépendants du gaz russe, ont été lourdement touchés : les prix du gaz ont plus que triplé en République tchèque, bondi d’environ 160% en Roumanie et en Lettonie, et ils ont doublé en Lituanie comme en Belgique. Seuls deux pays (Croatie et Slovaquie) ont enregistré des hausses inférieures à 20%, selon Eurostat.

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/les-litiges-lies-au-prix-de-l-energie-explose-selon-le-mediateur-963961.ht

    #ue #union_européenne #énergie #inflation #prix #électricité #france #gaz #politique #économie #europe #edf #capitalisme

  • « Interdit aux #nomades et aux chiens » : le quotidien de l’#antitsiganisme : épisode 1/4 du podcast Dans l’ombre de l’antitsiganisme
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/interdit-aux-nomades-et-aux-chiens-1889485

    #podcast #serie
    #gitans #bohémiens #manouches

    Pour commencer, il faut peut-être prendre conscience de ce qu’est l’antitsiganisme et surtout de ce que ça signifie de le vivre au quotidien. Des #Voyageurs, souvent militants associatifs, nous mettent à plat ce concept et l’impact direct qu’il a sur leur vie.

    Cet épisode propose des récits croisés de la façon dont ils et elles sont confrontés au quotidien à cet antitsiganisme, qui est aussi souvent administratif, ainsi que des préjugés auxquels ils et elles font face. Dylan Schutt, témoigne ainsi, comment dès son premier jour d’école, il a pris conscience des préjugés existants envers les Voyageurs : “Les autres enfants étaient un peu distants avec moi, j’ai eu des remarques comme quoi je sentais mauvais, les enfants disaient qu’ils ne voulaient pas me toucher parce que j’étais sale, ça m’a suivi toute ma scolarité”. Et puis il raconte un drame marquant : “Une personne a tué mon grand-oncle parce qu’il était nomade, elle a pris huit ans de prison. Sauf qu’avec les remises de peine, elle a fait à peine trois ans, alors que mon grand-oncle a été tué devant ses deux enfants. À l’époque, on avait fait des manifestations, c’était en 2009, mais n’a pas changé grand-chose en fait”.

    En parallèle, en remontant le cours du temps avec des historiennes et des historiens on tente de comprendre la façon dont les clichés se sont ancrés dans les têtes et dans le paysage.

    L’historien Ilsen About revient, par exemple, sur ce cliché qui veut qu’un Voyageur soit forcément un voleur et qui, malheureusement, persiste encore aujourd’hui : “L’itinérance est vue comme étant forcément coupable, car elle serait guidée par des objectifs irréguliers, illégaux de dépossession par le vol, par le brigandage. On a un glissement entre la mobilité, la criminalité itinérante et la question du vol. Et puis, de l’autre côté, il y a la mythologie de la mendicité. Les occurrences qui associent les Roms à la mendicité sont extrêmement nombreuses et la mendicité est souvent associée dans les esprits à la question du vol, à la ruse, à une dépossession déguisée.”

    Alors, en fabriquant cette série, en écoutant les récits des unes et des autres, la violence du rejet auxquels ils et elles font face et les embuches inventées par l’administration, plusieurs fois on s’est dit que c’était trop, que les gens n’allaient pas nous croire.

    Saimir Mile, militant et fondateur de la Vois des Roms, évoque ce racisme séculaire et dresse un constat qui est lui aussi terrible quant à ce racisme particulier : “Il faut combattre les préjugés et se faire connaître ne sert pas à grand-chose. Il faut aller au-delà de ça, il faut vraiment dénoncer ce racisme qui est omniprésent, qui est très ancien, très populaire. C’est la dernière forme de racisme acceptable en fait”.

    Et pourtant, paradoxalement, on a beaucoup ri pendant les enregistrements, ri des blagues corrosives de ceux et celles à qui on tendait le micro, emportés par l’humour noir et féroce ou l’ironie constante de nos interlocuteurs et puis, au bout d’un moment ça ne nous a plus fait rire du tout.

    Un documentaire de Perrine Kervran, réalisé par Gaël Gillon.
    Avec :

    Ilsen About, historien,
    #William_Acker, délégué général de l’association nationale des gens du voyage citoyens,
    Henriette Asseo, historienne,
    Saimir Mile, militant et fondateur de la Voix des Rroms,
    Emile Scheitz, fondateur de l’association familiale des gens du voyage d’ile de France,
    Dylan Schutt, militant pour la Voix des #Rroms.

    Merci à Lény Mauduit de la médiathèque Mateo Maximoff.

    Prise de son et mixage Florent Layani .
    Bibliographie :

    Lise Foisneau, Les Nomades face à la guerre (1939-1946), Klincksieck, 2022
    Lise Foisneau , Kumpania vivre et resister en pays #gadjo , éditions Wildproject, 2023
    Henriette Asseo , Les #Tsiganes, une destinée européenne , coll. « Découvertes Gallimard / Histoire » (no 218), Gallimard, 1994, réédition en 2006
    Henriette Asseo, De la « science raciale » aux camps. Les Tsiganes en Europe sous le régime nazi, Éditions du Centre régional de documentation pédagogique de Paris (CRDP Paris), université Paris-Descartes, 1996
    William Acker , Où sont les gens du voyage , éditions du commun, 2021
    Ilsen About , Présence tsigane , éditions du cavalier bleu, 2018
    Theophile Leroy , L’internement des nomades une histoire française , Mémorial de la Shoah, 2019
    Raymond Gurème , Isabelle Ligner , Interdit aux nomades , Calmann Levy, 20&1
    Françoise Dallemagne , Julia Ferloni , Alina Maggiore , Anna Mirga-Kruszelnicka et Jonah Steinberg , BARVALO / Roms, Sinti, Gitans, Manouches, Voyageurs... , Muceum, 2023

    Liens :

    Plate-forme européenne en ligne contre l’antitsiganisme.
    A persisting concern : anti-Gypsyism as a barrier to Roma inclusion. Rapport de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, 2018.
    Antitsiganisme, texte de référence, publié sous les auspices de l’Alliance contre l’antitsiganisme en août 2019.
    Pourquoi les Roms subissent exclusion et discrimination : article d’Aidan McGarry paru dans Slate en mars 2019.
    Un racisme méconnu : l’antitsiganisme, par Leonardo Piasere, in Dadarivista, n°2, décembre 2013.
    Grégoire Cousin, Julie Lacaze : L’éternel retour ; l’antitsiganisme politique. In Communications, n°107, 2020.
    Film - Les Rochers de la Honte, 2023
    Exposition Barvalo, Roms, Sinti, Manouches, Gitans, Voyageurs... Mucem, J4— Niveau 2 | Du mercredi 10 mai 2023 au lundi 4 septembre 2023
    Médiathèque Matéo Maximoff
    ANGVC - Association nationale des #gens_du_voyage #citoyens ...
    Association - La voix des Rroms

    #Sciences et #Savoirs
    #Histoire
    #Documentaire_radiophonique
    #Documentaires de #société

    L’équipe

    Perrine Kervran
    Perrine Kervran
    Production
    Maryvonne Abolivier
    Collaboration
    Anahi Morales
    Collaboration
    Annelise Signoret
    Collaboration
    Gaël Gillon
    Réalisation

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    Episode 4/4 : La politique de la décharge

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    Les hommes d’état : Jean Moulin conférence de Jean-Pierre Azéma (1ère diffusion : 22/07/2003)

    #LSD, la série documentaire
    "Interdit aux nomades et aux chiens" : le quotidien de l’antitsiganisme

  • Sécheresse en Espagne : quand le numérique pompe l’eau potable pour le metavers : 600 000 M3 soit 600 millions de litres _ France Télévisions -

    Pour développer le metavers et l’intelligence artificielle, le géant américain Meta souhaite implanter un nouveau centre de données en Espagne, dans la région de la Castilla-La Mancha. Un projet très gourmand en eau qui pose question dans cette province régulièrement touchée par la sécheresse.

    C’est dans une réserve naturelle protégée, refuge des aigles noirs de la région, que se situe le terrain convoité par Meta. S’il obtient toutes les autorisations, son prochain centre de données devrait voir le jour sur près de 180 hectares, le long de la zone industrielle de Talavera de la Reina.


    Nous sommes à 130 km à l’ouest de la Capitale espagnole, dans un territoire agricole de la Castilla-La Mancha, très aride, malgré la présence du Tage. Ici la sécheresse dure depuis le mois de février. Si les agriculteurs n’ont pas encore de restrictions d’eau pour le moment, tous redoutent d’en manquer, et de renoncer à une partie de leur production, comme l’été 2022. 

    Aurora Gomez est militante écologiste et une enfant de la région. Le problème de l’eau, cette fille d’agriculteur le connaît bien, et c’est pourquoi dit-elle, elle ne comprend pas pourquoi Meta souhaite s’y installer. "Cet endroit va ressembler à un entrepôt géant… de l’extérieur, on ne verra plus l’horizon. Tout ce que vous voyez autour de vous, ça va disparaître !" déplore t-elle, à travers la vitre de sa voiture électrique.

    600 millions de litres d’eau par an
    Le projet de Meta prévoit 102 hectares de hangars pour abriter les milliers de serveurs qui marcheront en continu. Des systèmes informatiques qui ont besoin d’être refroidis, pour éviter la surchauffe.Et pour se faire, Meta prévoit d’utiliser environ 600 millions de litres d’eau par an, dont 200 millions, prélevés dans le réseau d’eau potable de la ville de Talavera de la Reina. Le reste dans un affluent du fleuve Tage.

    Meta tempère : "Le centre de données pourrait potentiellement utiliser jusqu’à 200 millions de litres d’eau potable par an, avec 82,5 millions de litres renvoyés dans le réseau d’eaux usées ? La consommation globale serait donc estimée à 117,5 millions de litres."
    Pour la militante écologiste, cela risquerait de créer des pénuries, dans cette région touchée par des sécheresses à répétition.

    Un centre de données consomme en moyenne en une journée autant d’eau qu’un espagnol en une année. C’est déjà beaucoup, et ça dans un contexte où il n’y aurait pas de réchauffement climatique, pas de hausse de température… Est ce qu’on veut priver les gens d’ici d’eau du robinet pour permettre à d’autres de pouvoir regarder des vidéos de chats sur internet ? Cela n’a pas de sens pour moi.
    Aurora Gomez, militante écologiste "Tu nube seca mi rio"

    Meta et les géants du numérique sous-estiment-ils la facture énergétique de leurs centres de données ? Ce n’est en tout cas pas la première fois que de grands noms sont épinglés sur des projets d’envergure.

    En 2022, en Irlande, capitale européenne des centres de données, les serveurs ont crée des coupures de courant et consommé un demi-million de litres d’eau par jour, et jusqu’à cinq millions de litres par jour quand il fait chaud.

    Aux Pays-Bas, les installations d’un grand groupe américain ont elles, utilisé quatre fois plus d’eau que prévu... si bien que le gouvernement a décidé de limiter l’accès à l’eau pour ces infrastructures avec un moratoire.

    Contacté, Meta assure que le coût écologique de ce projet en Espagne sera compensé par le financement d’autres projets dans le monde, aux Etats-Unis notamment :
    Dans le cadre de nos engagements de durabilité (...) nous restituerons plus d’eau que ce qui sera consommé par le centre de données de Talavera, grâce à des projets de recyclage et de conservation de l’eau.

    Meta  
    De leur côté les pouvoirs publics espagnols viennent de déclarer le projet “d’utilité générale”, c’est à dire un classement qui permet d’accélérer la procédure, d’obtenir des dérogations spéciales.

    Dans cette province où le chômage touche plus de 15% de la population active, ce chantier est prioritaire, selon eux.

    Cela va créer plus de 500 emplois pendant la phase de construction, mais surtout, le plus important, c’est qu’une fois que le site sera achevé, cela va générer dans la région et dans la ville de Talavera de la Reina, plus de 250 emplois directs
    Patricia Franco Jiménez, ministre de l’économie de la région de la Castilla-La Mancha

    Sur les bords du Tage, certains agriculteurs doutent de l’aubaine que représente ce projet pour l’emploi. A commencer par Luis Miguel Pinero Sanchez, céréalier et maraîcher, installé à une dizaine de kilomètres du futur site de Meta. L’an passé, les restrictions d’eau potable - la seule adaptée à l’irrigation des cultures, l’eau du Tage étant selon lui "trop polluée" - lui ont coûté presque la totalité de sa production de tomates. Les exploitations agricoles seraient, dit-il, mis en danger par le géant américain.

    Lorsque Meta va s’installer et pomper l’eau, nous les agriculteurs, nous en manqueront encore davantage. Ca me parait tres bien qu’il y ait de l’activité ici, c’est vrai que l’on manque d’emploi, que c’est sinistré. Mais ça ne peut pas se faire sur le dos d’une autre partie de la population, comme nous, qui va se retrouver au chômage ou avoir moins de ressources.
    Luis Miguel Pinero-Sanchez, agriculteur

    Une enquête publique environnementale est en cours. Si celle-ci donne son feu vert, le chantier devrait débuter d’ici la fin de l’année.

    #mark_zuckerberg #facebook #whatsApp #instagram #data_center #eau #gaspillage #pollution #vol #Espagne

    Source : https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/secheresse-en-espagne-quand-le-numerique-pompe-l-eau_5841185.html

    • Remarque : Cette eau de refroidissement sera à l’état « Très polluée » , étant donné qu’on y ajoute a peu prêt autant de cochonneries que dans les eaux permettant la fracturation hydraulique.

    • Comme l’explique El País , la consommation “totale”, y compris en eaux "non potable", pourrait atteindre “120 litres par seconde dans le centre de données et 33 litres par seconde” dans le reste des installations. À ce rythme, on parle d’environ 4,8 milliards de litres d’eau par an . L’entreprise n’a toutefois pas confirmé officiellement ces estimations. 

      Meta dispose actuellement de trois installations de ce type en Suède, au Danemark et en Irlande. Il y a quelques mois, une enquête du média Noordhollands Dagblab a démontré que le centre de données de Microsoft aux Pays-Bas consommerait 84 millions de litres d’eau en 2021, alors que l’entreprise avait annoncé une consommation de 12 à 20 millions de litres.
      . . . . . .
      Cette “sous-déclaration” n’est pas une première. Un schéma similaire s’est produit aux Pays-Bas. Les centres de stockage de données et d’informations Middenmeer, de la firme Microsoft, ont consommé jusqu’à sept fois plus d’eau que ce qui avait été prévu au lancement du projet. 

      Source : https://www.francesoir.fr/societe-environnement/le-megacentre-de-donnees-de-zuckerberg-en-espagne-necessitera-600-million

  • Khrys’presso du lundi 29 mai 2023
    https://framablog.org/2023/05/29/khryspresso-du-lundi-29-mai-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Les Milices ouvrières catalanes en 1936
    https://www.partage-noir.fr/les-milices-ouvrieres-catalanes-en-1936

    Barcelone, 19 juillet 1936. Comme dans presque toute l’Espagne, la garnison locale se soulève sous la pression des géné­raux putschistes. Cernés dans un dédale de rues et d’avenues héris­sées de barricades, les artilleurs catalans, parfois trompés sur les objectifs réels du Prononciamen­to nationaliste, ne tardent pas à perdre toute cohésion. Fils du peuple, mêlés aux militants syn­dicalistes, ils deviendront l’épine dorsale de l’artillerie des milices ouvrières de l’été 1936. #Gavroche_n°85_-_Janvier-Février_1996

    / Révolution espagnole (1936-1939), [Source : Fragments d’Histoire de la gauche radicale], #Gavroche_-_Revue_d'histoire_populaire, (...)

    #Révolution_espagnole_1936-1939_ #[Source :_Fragments_d’Histoire_de_la_gauche_radicale] #CNT
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/gavroche-n085.pdf

  • Abstention massive, victoire de la droite, chute de Syriza : comment interpréter les élections en Grèce ?
    https://www.revolutionpermanente.fr/Abstention-massive-victoire-de-la-droite-chute-de-Syriza-commen

    Avec 40,8% des voix, le parti du premier ministre sortant Nouvelle Démocratie (droite) est arrivé en tête des élections législatives en Grèce, devançant de 20 points Syriza et de près de 30 points l’ancien parti traditionnel de la gauche, le PASOK. Obtenant 146 sièges sur 300 au Parlement, le parti de droite n’a pas atteint la majorité absolue, ce qui l’empêche de former un gouvernement sans faire de coalition. Après les élections, chacun des trois partis arrivés en tête doit tenter de former un gouvernement en trois jours, chacun son tour. Si aucun des trois n’y parvient, ce qui est l’option la plus probable, le Parlement élu ce dimanche sera assermenté puis dissous, ce qui entraînera l’organisation de nouvelles élections et la mise en place d’un gouvernement provisoire.

    .... La campagne électorale de Syriza a été émaillée de plusieurs sorties fortement critiquées, à l’image de l’ancien ministre du travail Giorgos Katrougalos qui a annoncé que Syriza augmenterait de 20% les taxes sur les bénéfices des professions libérales. Mais la sortie la plus remarquée a été celle d’Alexis Tsipras, qui a expliqué qu’il n’était pas fermé aux votes des électeurs du parti néo-nazi maintenant interdit Aube dorée, expliquant que parmi ces derniers, il y avait des « fascistes et des gens du peuples » qui, « à un moment donné, se sont emballés et ont voté pour un parti fasciste ».

    En réalité, au-delà de ces déclarations qui n’ont pas aidé le parti à gagner des voix, le résultat du scrutin montre une déconnexion évidente entre la politique de Syriza et les aspirations de la population, dont une grande partie a toujours en mémoire la trahison du gouvernement de Tsipras en 2015 et la politique austéritaire et répressive qu’il a menée durant son mandat. Aujourd’hui, les résultats font office de désaveu pour Alexis Tsipras : malgré les quatre années d’attaques anti-ouvrières et autoritaires de Kyriakos Mitsotakis, malgré les différents scandales qui ont émaillé le mandat de ce dernier et le profond mouvement qui a fait suite à la catastrophe ferroviaire de Tempi, Syriza n’apparaît plus comme un moindre mal pour les travailleurs et la jeunesse. Et pour cause : durant tout le mandat de Mitsotakis et pendant la campagne électorale, le parti de Tsipras a mené une politique de compromission avec le parti au pouvoir et de recherche d’un consensus, dans un moment où le gouvernement était ébranlé de plusieurs crises politiques et sociales ; une politique qui s’est exprimée de manière criante quand Tsipras s’est empressé d’appeler Mitsotakis après les résultats électoraux pour le féliciter.

    Dans ce contexte, d’autres forces politiques jusqu’ici en crise tirent leur épingle du jeu électoral, profitant de la chute de Syriza. Après une chute monumentale en 2019, le PASOK, ancien parti traditionnel de la social-démocratie grecque et premier artisan des politiques d’austérité au moment de la crise, fait ainsi un score de 11,46%, contre 8,10% en 2019. Un résultat qu’un cadre du parti socialiste interprète de la manière suivante : « La différence entre le Pasok et Syriza se réduit fortement. Cela signifie que le Pasok pourrait redevenir la deuxième force politique de Grèce. » Ces déclarations montrent de manière limpide le rôle de Syriza dans la réhabilitation du PASOK, et expriment un possible rebond des partis traditionnels grecs, à droite comme à gauche, même si l’installation de Syriza dans le paysage politique empêche le retour au bipartisme solide d’avant la crise de 2008.

    #gauche #vote_sanction

  • IA : demain, tous chômeurs ?

    […] Une récente étude de l’université de Stanford et du MIT a estimé que l’IA allait augmenter la productivité des travailleurs de 14 % en moyenne et que ceux qui n’utilisent pas ces outils seraient « remplacés » par ceux qui savent s’en servir.

    Spéculation ? Hélas, non : les conséquences concrètes commencent à se manifester. Début mai, IBM a suspendu ses embauches. Environ 30 % des fonctions, soit 7.800 emplois, pourraient être remplacées par des IA en cinq ans, a estimé le patron de l’entreprise. Au Royaume-Uni, l’opérateur British Telecom vient d’annoncer qu’il visait la suppression de 55.000 postes d’ici à 2030, environ 10.000 de ces derniers étant remplacés par l’IA. […]

    L’IA s’annonce ainsi, à l’image de l’imprimerie, la machine à vapeur ou l’informatique, comme une innovation de rupture appelée à toucher tous les secteurs d’activité et induire des effets encore insoupçonnés. Face à cela, l’humanité se retrouve, à nouveau, condamnée à avancer à l’aveugle en remettant son destin dans les mains d’un progrès technique dont elle ne mesurera l’impact qu’a posteriori. Le professeur d’économie au MIT Daron Acemoglu l’a résumé lors d’une intervention à la Brookings Institution : « Notre avenir est en train d’être déterminé par environ 200 ou 300 personnes réunies dans une douzaine d’entreprises. »

    […] Pas de doute : la menace est réelle pour les humains qui vont devoir, face à un si redoutable concurrent, faire la démonstration de leur « valeur ajoutée ». Et admettre que certaines de leurs compétences sont en passe d’être ringardisées.

    Premier exemple avec la médecine. Une récente étude californienne a soumis des praticiens généralistes à une série de questions médicales parmi les plus fréquentes sur un forum en ligne. Leurs réponses ont été comparées à celles de ChatGPT. Le bilan est douloureux : non seulement le robot s’est avéré plus précis dans ses réponses, mais il a démontré, dans ce travail à l’écrit, une plus grande empathie. Philippe Coucke, un radiothérapeute belge auteur de deux livres sur l’IA, constate que les médecins, le plus souvent, font l’autruche. « Ils n’ont guère envie de se pencher sur l’intelligence artificielle car elle remet partiellement en question leur raison d’être, voire leur gagne-pain ». « Toutes les tâches hautement spécialisées sont appelées à être remplacées par les machines », assure-t-il, évoquant les éléments de diagnostic comme les actes médicaux (coronarographie, coloscopie, chirurgie). Une inéluctable révolution pour le monde médical impliquant de repenser en profondeur la formation des praticiens « qui se fait encore comme au siècle dernier ». « Les médecins qui n’utiliseront pas l’IA à l’avenir, ajoute le radiothérapeute, vont disparaître comme des dinosaures, et les autres vont être fortement secoués. »

    Autre expertise que les machines vont concurrencer : la finance. Après avoir fait ses armes pendant près de trois décennies dans la valorisation de sociétés, Yann Magnan a fondé 73 Strings, une entreprise qui cherche à accélérer radicalement ce métier. Les heures de lecture de documents sur une entreprise ou un secteur d’activité, la synthèse de ces informations, la mise en forme du travail final ? Autant de tâches « ingrates et qui ne nécessitent pas d’avoir fait de hautes études », dont la machine peut se charger. « Plus de la moitié du travail d’un analyste junior peut ainsi être automatisée », estime Yann Magnan qui constate que chez ses clients, « ce qui se faisait en un mois environ prend désormais une semaine, voire moins ». Un financier aguerri lâche un cri d’enthousiasme : « ce serait fou ! » rêve-t-il à l’idée d’un monde « où on ferait en une journée ce qu’on passe aujourd’hui deux semaines à produire en nocturne ». Les « juniors » et les stagiaires ? Comme souvent, ce sont leurs fonctions qui semblent le plus immédiatement menacées.

    Dans l’informatique, même accélération. « Sur le plan logique, les programmes tels que #ChatGPT ne font pas de réelle distinction entre l’anglais, le français ou les langages informatiques », explique Eric de la Clergerie, chercheur en charge du traitement informatique des langues à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria). Fortes de leur capacité à repérer des structures répétitives puis à adapter ces dernières à un contexte, les IA se nourrissent de l’immense littérature informatique disponible en ligne pour générer du code - elles se servent en cela des commentaires que les informaticiens ajoutent en marge de leurs écrits informatiques. « Quand je cherche à retrouver une fonction précise et à l’utiliser dans un programme, il me faut un quart d’heure, là où ChatGPT va tout faire en une minute à condition de savoir lui expliquer précisément ce qu’on veut », estime-t-il. On imagine le nombre d’emplois qui pourront être supprimés si cette pratique devient la norme.

    Quant à ce directeur artistique d’une entreprise de luxe, il s’avoue bluffé par les capacités du logiciel Midjourney qui produit des images à la demande. « En quelques mois, l’outil a beaucoup progressé et s’avère capable de générer des images dont même les éventuelles incohérences peuvent être intéressantes dans la phase de recherche d’idées », résume-t-il. C’est un enrichissement puisque le logiciel est capable de produire jusqu’à 200 visuels dans une journée. Mais il avoue s’inquiéter « pour les gens qui vivent aujourd’hui de leurs compétences techniques dans le traitement de l’image ». Plus que les professionnels de Photoshop menacés d’obsolescence accélérée, pronostique-t-il, « ce sont les ceintures noires en Midjourney qui vont valoir cher sur le marché ». Egalement directrice associée au Boston Consulting Group, Vinciane Beauchene résume la situation : « l’#IA générative est en train de déplacer la frontière entre l’humain et la machine. » Pas une industrie ne sera épargnée par cette lame de fond. Pour écrire, récolter et synthétiser des idées voire, en un sens, créer, il va falloir s’habituer à cette vertigineuse nouvelle donne : les robots peuvent rivaliser. Nicolas de Bellefonds estime ainsi que les sociétés de services professionnels, notamment d’études de marché, vont voir leur modèle économique « totalement bouleversé dans la mesure où une grande partie de leur chiffre d’affaires provient de la production de rapports et d’analyses ». Même tsunami dans les fonctions juridiques, les ressources humaines ou le marketing, dont la productivité pourrait être multipliée par 5 ou 10. […]

    (Les Échos)

    #capitalisme #gâchis #chômage

    • 23. Le choix auquel nous devons faire face est dramatique : soit un post-capitalisme globalisé, soit une lente fragmentation vers le primitivisme, la crise perpétuelle et l’effondrement écologique planétaire.

      Le choix, en d’autres termes (plus politiques) : soit la liquidation du capitalisme (la collectivisation des moyens de production par les producteurs eux-mêmes > le communisme), soit la barbarie et la désintégration.

      On gagnerait du temps à comprendre qu’il n’y a pas d’autres alternatives.

      C’est uniquement en se plaçant sur ce terrain communiste qu’il est possible d’envisager avec confiance un avenir dans lequel l’humanité prendra consciemment son sort en main et se débarrassera des entraves de la concurrence entre capitalistes, collectivisera leurs usines, leurs banques et leurs serveurs informatiques et les mettra au service des besoins de tous. Un avenir où ces algorithmes, qui n’ont d’intelligent que le nom, associés aux formidables forces productives existantes, permettront au cerveau humain de se libérer de la routine abrutissante du travail productif et de se concentrer sur des activités véritablement intelligentes. En libérant la masse des exploités de l’obligation de consacrer le meilleur d’eux-mêmes à la survie quotidienne, ils pourront leur permettre de se cultiver, de profiter des loisirs, des sciences, des arts, qui aujourd’hui sont le privilège d’une petite minorité. En généralisant cet épanouissement intellectuel, en libérant les relations sociales de la prison de la misère matérielle et morale, l’humanité pourra enfin révéler son plein potentiel  : combien d’Archimède, de Mozart et de Marie Curie découvrira-t-on alors  ? Pour reprendre les termes de Trotsky  : «  Le socialisme signifiera un saut du règne de la nécessité dans le règne de la liberté, aussi en ce sens que l’homme d’aujourd’hui, plein de contradictions et sans harmonie, fraiera la voie à une nouvelle race plus heureuse.  »

      https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/05/14/intelligence-artificielle-remplacer-lintelligence-humaine-ou

    • Mon désaccord avec Multitudes ne porte pas tant sur le diagnostic concernant l’état du monde, y compris sur ce point 23, que sur les conséquences stratégiques induites par leur positionnement accélérationniste.

      Concernant le diagnostic, nous serions nombreux (y compris, toi, @recriweb, me semble-t-il) à toujours l’exprimer aujourd’hui en reprenant peu ou prou la célèbre formule de Rosa Luxemburg, selon laquelle il n’y a guère d’alternative à la barbarie que dans le socialisme (pris au sens étymologique).

      Mon désaccord avec Multitudes porte en particulier sur les points suivants :

      5. Les accélérationnistes veulent libérer les forces productives latentes. Au sein de ce programme, la plateforme matérielle du néolibéralisme n’a pas besoin d’être détruite. Elle demande à être réorientée vers des finalités communes. L’infrastructure actuellement existante ne constitue pas les tréteaux capitalistes d’une scène à abattre, mais un tremplin sur lequel s’élancer vers une société post-capitaliste.

      6. Étant donné l’asservissement de la technoscience aux objectifs du capitalisme (particulièrement depuis la fin des années 1970), nul ne peut certes déterminer ce que peut faire un corps technosocial moderne. Qui parmi nous peut se faire une idée claire des potentiels inexplorés des technologies qui ont déjà été développées ? Nous faisons le pari que les potentiels véritablement transformateurs de beaucoup de nos découvertes techniques et scientifiques restent encore inexploités, pleins de caractéristiques (ou de pré-adaptations) aujourd’hui redondantes qui, par la réorientation d’un socius capitaliste à courte vue, peuvent contribuer à des changements décisifs.

      7. Nous voulons accélérer le processus d’évolution technologique. Mais nous ne promouvons nullement une forme de techno-utopisme. Ne croyons jamais que la technologie suffira à nous sauver. Elle est certes nécessaire, mais jamais suffisante en l’absence d’action sociopolitique. La technologie et le social sont intimement liés, et les transformations de l’un rendent possibles et renforcent les transformations de l’autre. Alors que les techno-utopistes promeuvent l’accélération parce qu’elle supplanterait automatiquement les conflits sociaux, nous estimons que la technologie devrait être accélérée afin de nous aider à gagner ces conflits sociaux.

      9. Pour ce faire, la gauche doit tirer parti de toute avancée scientifique et technologique rendue possible par la société capitaliste. Nous déclarons que la quantification n’est pas un mal à éliminer, mais un outil à utiliser de la façon la plus efficace possible. Les modélisations économiques sont nécessaires à rendre intelligible un monde complexe. La crise financière de 2008 révèle les risques liés à une foi aveugle accordée à certains modèles mathématiques, mais ceci est un problème relatif à leur autorité illégitime, non à leur nature mathématique. Les outils développés dans le champ de l’étude des réseaux sociaux, de la modélisation des comportements, de l’analyse des big data et des modèles économiques non équilibrés, constituent des médiations nécessaires pour qui veut comprendre des systèmes aussi complexes que l’économie moderne. La gauche accélérationniste doit s’alphabétiser dans ces domaines techniques.

      En quelques sortes, il suffirait d’aller plus vite dans l’état de décomposition du monde pour que vienne, à partir des mêmes moyens que ceux qui auraient provoqué sa perte, la construction d’un « au-delà du capitalisme » (peu importe comment on l’appelle communisme, communisme libertaire, etc.)

      On reprend les outils (infrastructure) capitalistes pour les pousser à leur plus ultime conséquences, c’est à dire, pour entraîner leurs créateurs à leur propre perte et le tour est joué, puisque les capitalistes ne seront plus là.

      Sauf que se livrer avec tant d’enthousiasme à ce petit jeu pourrait non seulement entraîner la perte de la classe capitaliste mais aussi celle du genre humain et bien d’autres espèces.

      Plus fondamentalement, cette forme de confiance béate en un progrès forcément émancipateur et dénuée de tout propos critique sur la prétendue neutralité technologique est consternante, d’autant qu’aucune modalité pratique n’est formulée en matière de stratégie de lutte, si ce n’est la dénonciation (pas toujours fausse) de ce qui existe aujourd’hui du côté des mouvements sociaux depuis les années 90, dans la lignée des mouvements altermondialistes (horizontalité obsessionnelle, nombrilisme, etc.). On constate que les luttes sociales salariales classiques sont tout simplement ignorées, même si « la technologie devrait être accélérée afin de nous aider à gagner ces conflits sociaux. »

      Bref, sauf à attendre que les choses s’accélèrent, on ne sait pas vraiment ce qu’il faudrait faire. L’accélérationnisme serait donc, partant de ce manifeste, un truc de purs intellos, comme l’était d’ailleurs Camarades, la filiation politique de Multitudes, dans les années 70.

      Dans ces conditions, on se demande en quoi l’accélérationnisme, dans les faits (et non dans la théorie) ne se résume pas à ces gens dont il est question, dans l’article des Echos. Une classe de technocrates, proches du pouvoir, qui construisent réellement l’accélération technologique à partir, notamment, de l’IA et qui la commentent de l’intérieur, avec plus ou moins d’inquiétude et d’enthousiasme.

  • Zehn Tipps für eine linke Wahlniederlage
    https://www.telepolis.de/features/Zehn-Tipps-fuer-eine-linke-Wahlniederlage-9062895.html?seite=all

    24.5.2023 von Wassilis Aswestopoulos - Erdrutschsieg der konservativen Nea Dimokratia in Griechenland. Die selbst erklärte linke Partei Syriza erleidet schwere Niederlage. Was Linke auch in Deutschland davon lernen können – und sollten.

    Der einstige linke Hoffnungsträger Alexis Tsipras fuhr am Wochenende mit Syriza eine vernichtende Wahlniederlage ein. Sein Gegner war mit Premierminister Kyriakos Mitsotakis ein autokratisch regierender Politiker, in dessen Amtszeit zahlreiche Affären und Skandale für Aufruhr sorgten.

    Eine neue Regierung wird es trotzdem noch nicht geben, weil wegen des geltenden Wahlrechts die Nea Dimokratia keine absolute Parlamentsmehrheit erhalten hat. Das neue Parlament tritt am nächsten Wochenende zu einer konstituierenden Sitzung zusammen, um ein Präsidium zu wählen und sich aufzulösen.

    Die nächsten Wahlen sind für den 25. Juni vorhergesagt. Bis dahin wird eine Interimsregierung das Land führen. Verfassungsgemäß wird der kommende Premier aus den Reihen der obersten Richter berufen. Dieses Mal ist der oberste Richter des Hellenischen Rechnungshof Ioannis Sarmas der Auserwählte.

    Tsipras Wahlkampftaktik war und ist ein Rezept für eine sichere Niederlage, die auch deutsche Politiker studieren sollten. Für ihn haben alle anderen schuld, auch die Wähler – nur er nicht.

    Ein historisches Ergebnis

    In blanken Zahlen präsentiert sich das Ergebnis wie folgt: Die Wahlbeteiligung lag mit 60,92 Prozent leicht höher als 2019, als 57,78 Prozent verzeichnet wurden. Die Nea Dimokratia (ND) kommt auf 40,79 Prozent der Stimmen und holt das beste Ergebnis seit 16 Jahren.

    Verglichen mit den Wahlen von 2019 bedeutet es einen Zuwachs von 0,95 Prozent. Durch das dieses Mal geltende Verhältniswahlrecht sind es am Ende 146 Parlamentssitze für die Partei, die vorher 158 der insgesamt 300 Sitze innehatte. Bei den nächsten Wahlen gibt es wieder Bonussitze.

    Weit abgeschlagen hinter der ND landet Syriza mit 20,7 Prozent, mit dem schlechtesten Ergebnis seit elf Jahren, also seit der Gründung von Syriza als Partei und der Auflösung des vorher bestehenden Parteienbündnisses. Fast 11,5 Prozent gingen verglichen mit den gut 31 Prozent von 2019 verloren.

    Zum allerersten Mal seit dem Sturz der Militärregierung 1974 wurde „ganz Kreta blau“. Sprich, die konservative Nea Dimokratia konnte alle Wahlkreise auf der größten griechischen Insel holen.

    Punkten konnte auch die sozialdemokratische Pasok, die unter ihrem neuen Parteichef Nikos Androulakis von acht Prozent bei der letzten Wahl auf gut elf Prozent zulegte, und die kommunistische Partei KKE. Die Pasok, einst stolze Regierungspartei, holte sich ihr seit 2012 bestes Ergebnis. Die Kommunisten holten mit rund sieben Prozent fast zwei Prozent mehr als vor vier Jahren.

    Marginal auf gut vier Prozent verbessern konnte sich auch die rechtspopulistische „Griechische Lösung“ von Kyriakos Velopoulos. Alle anderen Parteien, auch MeRA25 von Yanis Varoufakis, schafften es nicht ins Parlament und scheiterten an der Drei-Prozent-Hürde. Stolze 16 Prozent der Wähler sind nicht parlamentarisch vertreten.

    Noch vor Varoufakis, dessen Partei auf 2,6 Prozent kam, liegt die einstige Parteigenossin und Parlamentspräsidentin der ersten Regierungszeit von Tsipras Zoe Konstantopoulou mit ihrer „Plevsi Eleftherias“ und 2,8 Prozent. Auf den sechsten Platz mit 2,9 Prozent kam die neue, pro-russische, religiös geprägte nationalistische Partei Niki

    Mitsotakis träumt von einer Verfassungsänderung

    Mit dem Bonuswahlrecht könnte Mitsotakis bei gleicher Prozentzahl mit rund 170 Sitzen rechnen. Er strebt nun danach, das Ergebnis zu verbessern, um so mit der entscheidenden Zweidrittelmehrheit eine Verfassungsreform in Angriff zu nehmen. Verfassungsänderungen müssen in zwei aufeinanderfolgenden Legislaturen mindestens einmal mit einer Zweidrittelmehrheit bestätigt werden.

    Entscheidend wird auch sein, ob es die kleineren, nun gescheiterten Parteien ins Parlament schaffen. Je mehr Parteien vertreten sind, umso weniger Sitze erhält Mitsotakis.

    Für Mitsotakis günstig ist, dass bei den jetzt feststehenden Neuwahlen, die innerhalb von achtzehn Monaten stattfinden müssen, die Wähler keinen Einfluss auf die Kandidatenauswahl haben. Die Reihenfolge der zu wählenden Parlamentarier wird nicht mit der Vorzugsstimme der Wähler, sondern mit von den Parteichefs bestimmten Listen geregelt. Mitsotakis kann sich eine Regierungskoalition nach seinem Gusto zimmern.

    In ersten Stellungnahmen nach Sondersitzungen der Partei hat Tsipras bereits die Niederlage bei den kommenden Wahlen akzeptiert. Es geht nun darum, mit einem möglichst guten Ergebnis die sich abzeichnende Allmacht Mitsotakis‘ einzuschränken.

    Auch von der Pasok kommt ein ähnliches Signal. Deren Parteichef Nikos Androulakis spürt das Momentum des Aufschwungs und gab als erstes Ziel aus, seine Partei wieder zum Gegenpol und zur Regierungsalternative werden zu lassen. Demensprechend versprach Tsipras „Hard-Rock gegen linke und kommunistische Parteien“, und will im Wahlkampf scharf gegen Parteien aus dem linken Lager vorgehen.

    Selbstkritik? – Fehlanzeige

    Anders als sein Vetter, Giorgos Tsipras, sieht Alexis Tsipras den Grund für die Niederlage bei allen anderen, nur nicht bei seiner Partei. Er übernimmt verbal die Verantwortung, will aber für sich keine personellen Konsequenzen ziehen.

    Er hatte zu keinem Zeitpunkt ein klares Programm, beklagt sich aber, dass keine der anderen Parteien eine Koalition mit ihm als realistisch einstufte. Dabei strotzte der Wahlkampf und das Oppositionsverhalten von Syriza nur so von Fehlern. Zehn davon sind:

    1. Leugnen der linken Identität

    2012 trat Syriza unter dem Namen „Syriza – Koalition der radikalen Linken“ an. Der Ausdruck „radikal“ ist im Griechischen nicht negativ konnotiert. Tsipras wollte sich zum Zentrum öffnen, erlangte Beobachterstatus bei den europäischen Sozialdemokraten.

    Die Partei trat nun als „Syriza – Fortschrittskoalition“ an. Im Streben nach Distanzierung von der linken Vergangenheit ging Tsipras so weit, sich öffentlich mit der Pasok zu streiten, wer der wahre Erbe des Pasok-Gründers und begnadeten sozialdemokratischen Populisten Andreas Papandreou sei.

    Dass die Wähler dann lieber das Original, die Pasok, wählten, dürfte eigentlich niemanden ernsthaft überraschen.

    2. Flüchtlingsfeindlichkeit

    Zu den fundamentalen Themen linker Parteien zählen die Menschenrechte. Bereits frühzeitig bemühte sich Tsipras, die Wähler davon zu überzeugen, dass seine Flüchtlingspolitik dem konservativen Credo der „Festung Europa“ entsprechen würde.

    Syriza befürwortet den Ausbau des Grenzzauns und nimmt die Push-Backs auf dem Meer billigend in Kauf. Das kam bei linken Wählern nicht gut an. Den rechten Wählern, nach denen Tsipras schielte, missfiel, dass Syriza die Befürwortung des Grenzzauns zwischenzeitlich immer wieder kurz in Zweifel zog, um die linken Wähler nicht vollständig zu verprellen.

    3. Rekrutierung rechter Politiker

    Die Nea Dimokratia hatte unter ihrem Premier Kostas Karamanlis von 2004 bis 2009 das Land in die Pleite geführt. Tsipras rekrutierte einen von Karamanlis engsten Vertrauten, den früheren Regierungssprecher Evangelos Antonaros als Parlamentskandidaten.

    Dies blieb kein Einzelfall. So trat in Kilkis im April die Abgeordnete und Zentralratsmitglied Irini Agathopoulou ihre Parlamentskandidatur aus Protest zurück, weil Tsipras in ihrem Wahlkreis einen einst zum rechten Flügel der Pasok gehörenden Kandidaten auf die Wahlliste von Kilkis setzte. Mit Pavlos Tonikidis als Mitkandidaten wollte Agathopoulou aus Gewissensgründen und wegen ihrer linken Ideologie nicht in einem Atemzug genannt werden.

    4. Querfrontaufbau während der Pandemie

    Während der Pandemie biederte sich Syriza rechten Corona-Kritikern an, machte aber auch das nicht mit letzter Konsequenz. Gleichzeitig wurde die Regierung für ihre Coronapolitik und die Einschränkungen der bürgerlichen Freiheiten kritisiert, aber zugleich angeprangert, dass es zu viele Corona-Tote gäbe.

    Es fehlte bei der Kritik der Ansatz, das – auch von Syriza – kaputtgesparte Gesundheitssystem als entscheidenden Faktor für die im europäischen Vergleich hohe Übersterblichkeit zu erfassen. Das hätte Selbstkritik erfordert.

    Es ist bezeichnend, dass sich Tsipras mit Professorin Athina Linou eine Virologin ins Kandidatenteam holte, die ernsthaft behauptete, der Coronavirus könne wegen des göttlichen Segens nicht während der Heiligen Messe übertragen werden.

    5. Als Atheist den Segen bei homo- und transfeindlichen Bischöfen suchen

    Der Bischof von Piräus Seraphim ist für seine rassistischen Ansichten, seine neofaschistischen Reden und seine Verurteilung homosexueller und Transmenschen bekannt. Tsipras, der sich selbst als Atheisten bezeichnet, hatte nichts Besseres zu tun, als vor den Wahlen einen Fototermin mit Seraphim zu buchen.
    Populismus inklusive Kuscheln mit Nato und Neonazis

    6. Shoot the Messenger

    Frühzeitig zeigten Meinungsforschungsinstitute auf, dass Tsipras gegen „den schlechtesten Premier aller Zeiten“ (O-Ton Syriza) nicht punkten konnte. Letztendlich lagen alle Umfrageinstitute falsch, weil sie zwar die Niederlage von Syriza, nicht aber deren verheerendes Ausmaß vorhersagten.

    Nun entschuldigen sich die Meinungsforscher, sie hätten aus Angst vor den von Syriza angedrohten Klagen die wahren Zahlen nicht ohne „Gewichtung der Ergebnisse“ veröffentlichen wollen. Auch ohne die Erhebungen von Meinungsforschungsinstituten war bei Protesten und Demonstrationen sowie Wahlen von Gewerkschaften und Studentenparlamenten erkennbar, dass Syriza nicht punkten konnte. Auch parteiinterne Kritiker wurden klein gehalten. Das Bild des mächtigen und weisen Parteichefs sollte nicht befleckt werden.

    7. Antikommunismus statt Kapitalismuskritik

    In Studentenparlamenten setzte sich die kommunistische Jugend als stärkste Fraktion durch. Auf der Straße bestimmten die KKE, der parteinahe Gewerkschaftsbund Pame und außerparlamentarische Linke neben Anarchisten das Geschehen.

    Im vom Bürgerkrieg erschütterten Nachkriegsgriechenland gab es die vereinigte Linke, EDA. In ihr waren die verbotene KKE und die Linke vereint. Statt sich auf diese Tradition zu berufen, übte Tsipras antikommunistische Kritik am Wahlspruch der EDA „Plastiras und Papagos sind gleich“.

    General Nikolaos Plastiras hatte in drei Amtszeiten von 1945 bis 1952 als Premier Kommunisten, Linke und Demokraten gejagt, hinrichten lassen, in Straflager gesteckt, gefoltert und verbannt. Trotz internationaler Gnadengesuche, auch von Pablo Picasso, ließ er den Kommunisten Nikos Belogiannis, Zentralratsmitglied der KKE, wegen seiner Gesinnung hinrichten.

    Feldmarschall Alexandros Papagos war Generalstabschef der Rechtsnationalen im griechischen Bürgerkrieg. Er folgte 1952 auf Plastiras als Premier und setzte die streng antikommunistische Politik fort. Heute, im Wahlkampf fand Tsipras die Kritik der EDA an beiden falsch. Es war seine Antwort auf die Kritik aus der KKE, an antikommunistischen Sprüchen aus Reihen von Syriza.

    8. Mitsotakis treuester Helfer

    Syriza ging mehrfach die KKE an. Sie sei Mitsotakis treuester Helfer, wurde behauptet. Tatsächlich hat Syriza im Parlament der Hälfte der Gesetzesvorhaben von Mitsotakis zugestimmt. Übertroffen wird dies nur von den siebzig Prozent der Pasok.

    9. Die Nato in Griechenland

    Anders als in den übrigen europäischen Staaten ist es in Griechenland für Parteien des linken Spektrums nicht angebracht, der Nato unkritisch gegenüberzustehen. Zu sehr war das Verteidigungsbündnis in die Verfolgung Linker, die Militärdiktatur von 1967 bis 1974 sowie in die bis heute bestehende Besetzung eines Drittels von Zypern verwickelt.

    Tsipras hatte nach seinem Schwenk zum Sparkurs nicht nur die vorher verurteilten unsozialen Sparmaßnahmen durchgedrückt. Er sorgte mit seiner Nato freundlichen Politik dafür, dass Griechenland heute über die Stützpunkte wie den Hafen von Alexandroupolis verfügt, über die von der Nato Waffensysteme in die Ukraine gebracht werden.

    Tsipras hatte als Transatlantiker sogar dem umstrittenen US-Präsidenten Donald Trump attestiert, „diabolisch gut“ zu sein. Mitsotakis setzt nur fort, was Tsipras begann.

    10. Werben um Neonazis

    Besonders fatal war in der letzten Wahlkampfwoche der Aufruf Tsipras an potenzielle Wähler der verbotenen neonazistischen Parteien, Syriza zu wählen. Explizit wandte sich Tsipras an das Wählerpotenzial der Goldenen Morgenröte und an die von den Wahlen ausgeschlossene Partei des inhaftierten Neonazis Ilias Kasidiaris. Tsipras stufte die Wähler als antisystemische Menschen ein und meinte, sie würden zu seiner Partei passen.

    Dazu kommt als – von Tsipras nicht zu verantwortender – Grund für die Niederlage, dass die Presse in Griechenland zwar frei berichten kann, von Mitsotakis jedoch die regierungsfreundliche Presse finanziell während der Pandemie gefördert wurde. Das Gesamtbild der Medien in Griechenland hat sich nach rechts bewegt.

    #Grèce #politique #élections #gauche

  • Bienvenue en fRance | Mediapart | 23.05.23

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/230523/l-immigration-met-les-droites-en-fusion

    Les Républicains ont annoncé dimanche deux propositions de loi pour durcir les conditions d’immigration. Le gouvernement, qui travaille à son propre texte, poursuit sa droitisation express. À l’extrême droite, on crie au copié-collé.
    [...]
    Cette radicalisation à grande vitesse des droites ne serait pas si grave, enfin, si la gauche n’était pas aussi inaudible sur ces questions. Selon un décompte – forcément succinct – de Libération, un seul élu de gauche, l’écologiste Damien Carême, s’est rendu à Mayotte ces dernières semaines pour y dénoncer la politique du gouvernement. À Saint-Brevin, la gauche a organisé une manifestation de soutien au maire… quinze jours après sa démission (elle aura lieu mercredi 24 mai). Quinze jours pendant lesquels l’extrême droite, elle, a continué de prospérer à grande vitesse.

    • c’est surtout le paragraphe de conclusion, que j’ai mis en tête de gondole ; mais ça représente seulement un paragraphe sur la 20-aine qu’en compte l’article ; article qui explique surtout que la droite et la macronie sont assez grandes pour être l’extrême droite toutes seules ; déjà.

    • Pourquoi @biggrizzly s’obstiner à nommer "gauchistes" la gauche patronale (LFI, PS, PCF) ?

      Et pourquoi ne pas reconnaitre sa responsabilité dans la montée et l’infusion des idées nauséabondes de l’extrême droite est écrasante ?

      Car, au fond, pourquoi l’extrême-droite ose-t-elle relever la tête, occuper le devant de la scène, exprimer le fatras rétrograde qui lui tient lieu d’idées ?

      N’est-ce pas parce que les partis de gauche, qui prétendaient parler au nom de la classe ouvrière, se sont déconsidérés au gouvernement de la bourgeoisie que la société dérive vers la droite, vers le conformisme réactionnaire – et pas seulement en politique, mais même dans la vie quotidienne, dans la vie sociale ?

      De plus, tous ceux, dirigeants syndicaux, responsables du PCF ou de LFI, altermondialistes et souverainistes de diverses obédiences, qui présentent le protectionnisme comme un rempart contre le chômage, qui opposent la « démondialisation » ou le souverainisme à la mondialisation capitaliste, qui s’arc-boutent derrière des frontières et des États au nom de la « souveraineté nationale », ne contribuent-ils pas à entrainer encore plus les travailleurs dans un abyme réactionnaire ?

      Cette gauche gestionnaire ne porte-t-elle pas une responsabilité directe dans la perte de repères politiques des classes populaires, dans le grave recul de la conscience de classe ?

      N’est-ce pas elle, dans le fond, qui nourrit directement le RN ?

      Avec leurs idées nationalistes reprises à l’extrême droite, n’empêche-t-ele pas ceux qu’elle influence - militants ouvriers ou jeunes révoltés qui s’éveillent à la politique - de comprendre les mécanismes réels de la société ? Ses militants ne distillent-ils pas dans leurs têtes le poison du nationalisme, le poison de la division entre les travailleurs en leur désignant des boucs émissaires ?

    • Mélenchon n’est-il pas mittérandolâtre ? Le nationalisme d’n Ruffin est-il moins con et toxique que celui de l’extrême-droite ? Mélenchon et ses lieutenants ne sont-ils pas candidats aux gouvernements de la bourgeoisie pour en défendre les intérêts ? Ne frémissent-ils pas de contentement à l’idée de servir leur impérialisme ("les intérêts fondamentaux de la France", sic Mélenchon) ? Et, dans cette optique, ne se promènent-ils pas, à l’instar de tous les autres domestiques de la classe capitaliste, au salon du Bourget pour vanter les mérites des armes de destruction massive de la France ?

      Les mettre dans le même bain, ça n’arrange certes pas ceux qui continuent à répandre les vieilles sornettes mortifères du réformisme et du nationalisme, mais ce serait bien pourtant l’occasion de comprendre un truc important.

    • Réduire toute opposition, critique, mise en cause ou débat à une odieuse trahison est un très mauvais procédé.
      La #gauche de droite comme la gauche de gauche portent non seulement une lourde responsabilité dans la droitisation, mais elles y contribuent activement toutes deux. Le chauvinisme de RuffinAdamaTraoréconnaitpas, comme la défense des soignants antivax (il eut été plus efficace de leur garantir un revenu hors emploi pour limiter leur capacité de nuisance matière de santé) sont exemplaires de ce point de vue.
      Quant aux gauchistes (socedem Npa ou léninistes fossilisés façon LO), ils restent tributaires de l’idéologie du travail. Ils participent ou impulsent des luttes tout en contribuant, contradictoirement, quelques soient les déclarations d’intention, à fermer l’horizon. Ce qui laisse le champ libre au développement de la concurrence de chacun contre tous. Dans ces eaux glacées, ça attrape de drôle de bouées (solidarité nationale). Évoquer les responsabilités de ces trois gauches, c’est la moindre des choses.

    • « Le Pen c’est la faute à Mélenchon, tout comme Pinochet a été la faute d’Allende. Et entre JLM et Le Pen il ne saurait pas choisir - on imagine qu’entre Allende et Pinochet, aujourd’hui, il hésiterait bcp.

      Le bloc bourgeois n’a rien de surprenant »

      https://video.twimg.com/amplify_video/1661127676109651968/vid/1280x720/wxtbx-suB1rSnIKy.mp4?tag=16


      Pour #Jean-François-Kahn, « la gauche, et en particulier les Insoumis, font le jeu de l’extrême droite »

      https://twitter.com/StefPalomba/status/1661133576115478536?cxt=HHwWkICzjfeLxI0uAAAA

    • Seuls les idéalistes, @colporteur, s’imaginent « l’idéologie du travail » comme historiquement déterminante au point de configurer les rapports sociaux eux-mêmes et, avec eux, la place que le « travail » y prend. Ceci dit, si vouloir la liquidation du travail exploité et des divisions de classes, c’est être tributaire de « l’idéologie du travail », je veux bien l’être.

      En outre, je ne crois pas que ce soit fermer l’horizon que de militer au quotidien, contre vents et marées, pour armer politiquement et moralement les travailleurs. De leurs luttes, de leur conscience, de leur détermination, tout ne dépend-il pas ?

    • Si ces question sont absentes dans ton orga, aucun explicateur extérieur n’y pourra rien.
      La question ne se résume pas à « la place » du travail mais à sa « nature », qui est de part en part historique (et ici, l’accélération qui caractérise la révolution capitaliste est patente). Le « chômage »’ d’aujourd’hui n’est pas celui du XIXeme, par exemple. Or être marxiste, c’est malheureusement le plus souvent un bon moyen de ne pas s’attaquer à l’analyse concrète des situations concrètes (cf. le vieux barbu) depuis laquelle il est possible de produire une théorie peu près adéquate, ce qui oblitère pas mal la portée de la pratique.
      Le NPA est un peu moins marxiste en ce sens, par exemple de ne pas refuser absolument et toujours, par exemple, de prendre en compte ce qu’est le travail des femmes, y compris et en particulier par delà l’emploi.

      (Le primat de « la conscience », ce ne serait pas un reste de la part idéaliste du socialisme et du léninisme ? https://seenthis.net/messages/276216)

    • Si ces question sont absentes dans ton orga, aucun explicateur extérieur n’y pourra rien.

      Si personne ne t’a expliqué, personne ne pourra t’expliquer.
      Bon, ok.

      –--------

      La question ne se résume pas à « la place » du travail mais à sa « nature », qui est de part en part historique (et ici, l’accélération qui caractérise la révolution capitaliste est patente).

      Je suis marxiste, on est donc d’accord.

      –--------

      Le « chômage » d’aujourd’hui n’est pas celui du XIXeme, par exemple.

      Le XIXe siècle n’est pas le XXIe siècle, c’est certain, mais les fondements du capitalisme ont-ils changé au point de modifier la nature du chômage dans la société capitaliste ?
      Nous ne le pensons pas, en effet : le chômage, armée de réserve permanente du capital (septembre-octobre 2020)
      https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2020/09/13/le-chomage-armee-de-reserve-permanente-du-capital_151446.htm

      –--------

      Être marxiste, c’est malheureusement le plus souvent un bon moyen de ne pas s’attaquer à l’analyse concrète des situations concrètes

      Je pense, au contraire, que le marxisme est l’unique moyen (scientifique) de mener à bien « l’analyse concrète d’une situation concrète ». Mais, quant à toi, quelle est ta méthode ?

      –--------

      Le NPA est un peu moins marxiste en ce sens, par exemple de ne pas refuser absolument et toujours, par exemple, de prendre en compte ce qu’est le travail des femmes, y compris et en particulier par delà l’emploi.

      La production théorique du NPA est, en effet, « un peu moins marxiste ». Cette régression permanente n’est pas pour me plaire.

      Une base à maintenir (à mes yeux) :

      L’oppression des femmes, hier et aujourd’hui : pour en finir demain ! Une perspective marxiste.
      http://gesd.free.fr/darmanfem.pdf

      Les combats pour l’émancipation des femmes et le mouvement ouvrier
      https://www.lutte-ouvriere.org/publications/brochures/les-combats-pour-lemancipation-des-femmes-et-le-mouvement-ouvrier-65

      –--------

      Le primat de « la conscience », ce ne serait pas un reste de la part idéaliste du socialisme et du léninisme ?

      Voir dans mon évocation de la « conscience de classe » – cette conscience de ses intérêts de classe et la capacité de les défendre collectivement, cette conscience collective fruit de la démarche politique volontariste du mouvement ouvrier – une façon d’établir un « primat de ‘la conscience’ », c’est juste un contresens (que même Thompson ne fait pas).

      En outre, voir de l’idéalisme dans le socialisme matérialiste (marxiste), c’est n’avoir jamais lu Marx (ou seulement des interprétations fantaisistes) ni Lénine.

      Matérialisme et empiriocriticisme. Notes critiques sur une philosophie réactionnaire
      https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1908/09/index.htm

  • The Migration Managers

    How a little-known organization far from public scrutiny is helping to shape Europe’s migration policy.

    “Making Migration Better” is what the #International_Centre_for_Migration_Policy_Development (#ICMPD) promises its members. ICMPD advises countries in the background, creates international networks and also becomes active itself in border regions of the EU. ICMPD is an organization that is known to only a few, but at the same time has become an important player in EU migration policy.

    Together with a team of international journalists, we investigated what exactly ICMPD does. We filed numerous requests under the EU and German Freedom of Information laws and received hundreds of documents in response. Additionally, we were able to view internal ICMPD documents, some of which we are also publishing today after thorough examination and careful consideration. We shared our findings in advance with ZDF Magazin Royale and the Austrian daily DerStandard, and jointly coordinated articles.

    Our investigation led to the EU’s external borders in the Western Balkans and to North Africa; to training camps for border guards and “dead body management”, and the roleplayed not only by ministries and governments, but also by the German Federal Police, a former Austrian Vice Chancellor, and the now internationally wanted white-collar criminal Jan Marsalek.
    Our research shows:

    – As an international organization, ICMPD is subject to few transparency obligations. This allows ICMPD to create and host spaces where member states like Germany can discuss migration policy out of the public eye.
    - ICMPD directly and indirectly influences European migration policy. Strengthening of asylum law, which is publicly proposed by politicians, was partly worked out beforehand in informal meetings or outlined in documents of ICMPD.
    – ICMPD directly and indirectly supports border and coast guards in Libya, Morocco and Tunisia - authorities that are accused of grave human rights violations. In doing so, ICMPD is helping to push the EU’s external border towards North Africa. Currently, the EU is also discussing border procedures at the EU’s external borders as part of the asylum system reform.
    - ICMPD co-developed ideas for a dubious asylum project - including for Germany. In the process, ICMPD also worked closely with Jan Marsalek, a white-collar criminal who has since gone underground.

    ICMPD was founded in 1993. The organization’s purpose was to make it possible to exchanges views on migration policy. Due to the ongoing conflict in Yugoslavia,, the focus was mainly on the Balkans. Nearly two decades later, ICMPD’s focus would radically shift.

    Michael Spindelegger was appointed as he ICMPD’s Director General in 2016. He is a former Austrian vice chancellor, former Secretary General of ÖVP, the countrys’ biggest governing party, and the political foster father of Austria’s former chancellor Sebastian Kurz. Commenting on his arrival at ICMPD, Spindelegger said in an interview, “I want to give the organization more political weight and visibility.”

    Since Spindelegger took office, ICMPD’s projects, staff and annual budget have steadily increased. While the budget was 16.8 million euros in 2015, it was already 74.5 million in 2022. 56 percent of the money ICMPD received in 2022 came from the EU Commission. The rest came from EU member states, transit countries and countries of origin: the members of the ICMPD.

    Technocratic terms to disguise the true essence

    ICMPD describes its main business as a three-pillar model of “migration management”: research, dialogue and capacity building. The organization writes studies on migration, it brings states to the table for negotiations, and then implements what governments have decided. But what sounds mundane in theory has far-reaching consequences in practice.

    “I think the notion of migration management appeals to a lot of people because it makes migration more of a technocratic issue,” explains Jeff Crisp. Crisp was a senior staff member of the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR) and is an expert on migration. The term migration management, according to him, is so popular among governments and organizations because it obscures the true nature of their actions and there is no need to talk openly about restriction and deterrence.

    In 2020, ICMPD’s chief Spindelegger described how he envisions successful “migration management” in several interviews. EU states should enter into more partnerships with countries of origin for a “more efficient return policy,” i.e., deport more people. Asylum applications should be processed in a few days near the border, which human rights organizations criticize as insufficient time for a fair process. Similarly, the ICMPD chief argued that migrants should be selected according to the needs of companies in the destination countries.

    These ideas have been widely criticized by human rights activists and lawyers, but they fit into the political line of many European governments, especially in view of the current debate about reforming the EU asylum system.

    In early 2023, the need for deportations and cooperation with third countries is now publicly the dogma of EU migration policy. In Germany, the governing coalition came to conclusions after a summit which are in fact contrary to the coalition agreements: the government wants more deportations, asylum procedures at the EU’s external borders, agreements with third countries, as shown by a document we recently published. To enforce more deportations, Germany has even created its own special envoy since the beginning of the year.

    This strategic orientation has been discussed for some time, but in an informal setting: at negotiation rounds, events and congresses such as those organized by ICMPD. So far, however, little of this has reached the outside world, because ICMPD has almost no transparency obligations.
    Backroom Talks and Racist Comments

    Legally, ICMPD is an “International Organization” - an intergovernmental association to carry out a supranational task. It has the same status as, for example, the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC). As an international organization, ICMPD does not pay taxes, is difficult to prosecute in court, and cannot be summoned before any parliament for information.

    This special status seems to be welcomed, above all, by EU states whose migration policies are particularly controversial. For example, according to the minutes of a meeting with Spindelegger in July 2020, the then-deputy migration minister of Greece said, “ICMPD can provide a flexible and informal forum (for discussions) without the pressure of the media; A forum to solve problems.” One solution he may have wanted to discuss at the time was a heavily criticized asylum law which contemplated rejected asylum seekers to be detained on a blanket basis.

    In the informal setting provided by ICMPD, some seem to dare to formulate what would probably be strongly criticized publicly. A representative of the Dutch Ministry of Justice and Security, in an informal exchange with representatives of EU states and EU institutions in May 2020 on “The Protection of Human and Public Security in the New Migration Agenda,” said that the “Refugee Treaty is not the issue”, but the European Convention on Human Rights is. According to the representative, “the right to request asylum makes migration management” very difficult”.

    Insights into the inner workings of ICMPD are provided by an internal diversity report from 2019, which we were able to view. Half of the respondents said they believe that not all employees have the same opportunities. More than one in three said they had been discriminated against or harassed while working at ICMPD. Similarly, the report found that employees regularly made racist and discriminatory comments about people from regions where ICMPD works - especially from the African continent.

    When asked, ICMPD said that “internal steps” have been taken since then and “will be subject to a new review soon.”
    Externalization of the EU’s external borders

    In 2015, the EU launched the Trust Fund for Africa with a funding budget of five billion euros. It was an indirect reaction to the increasing number of migrants coming to Europe. Since then, EU funds have been flowing to North African states and their border institutions for technological and personnel development, among other things - and ICMPD is helping with this.

    Exactly what that looks like is revealed at a meeting in January 2019 between Spindelegger and the EU Commission. It says that an agreement with Morocco for ICMPD “border management assistance operations” had been concluded. A previous investigation shows that, in the course of this project, surveillance technologies that allow access to secured phones had been delivered. According to a former ICMPD employee, there were no mechanisms to prevent abuses by Morocco, such as using this technology to target activists, academics and journalists.

    Furthermore, the meeting between ICMPD and the EU Commission relates to border security through “provide training and technical assistance” in Libya. The EU stresses that ICMPD’s involvement is “instrumental” to moving this forward quickly - for example, with regard to the “White Paper,” a strategy document that, while not binding on the parties involved, sets the political direction and next steps.

    For several years, journalists and human rights organizations have reported on how migrants are systematically pushed back along the central Mediterranean and the inhumane detention conditions that await them in Libya. The fact that the EU and some member states support Libya is also an issue. What is less known, however, is what mediating role ICMPD had in the elaboration of the strategy.

    Just a few months after the EU highlighted ICMPD’s mediating role in the process, representatives from the EU, UN, Libya, France, Italy, and ICMPD met in Tunis in June 2019. The aim of this meeting was to start the elaboration of a strategy paper for a “fully-fledged border security and management system”.
    Training and coordination with the so-called Libyan Coast Guard

    We had filed a request under the EU Freedom of Information law for the white paper from the EU Commission, but it was denied. The reason given was that, if the document became public, the relationship between the EU and Libya would be endangered. Nevertheless, we have obtained the document and publish it after a thorough examination. It is a version from December 2019, which is described as final.

    The document justifies why the preparation of such a strategy document is necessary: Libya would need to reform its structures in order to regain full control over its borders. The reason given is that the country faces “immense challenges” from “the flow of migrants, who, to a large extent, intend to use Libya as a transit route to Europe.” Migration “has complicated an already fragile political situation” and is “undermining the security, stability, and social wellbeing of the Libyan state and society.

    What should follow from this, with the participation of ICMPD among others, is shown in an EU document from 2021: A training center for the so-called Libyan coast guard is to be established. Likewise, mechanisms are to be created to forge cooperation between Libya, the EU and neighboring countries - for the Border Guard Training Academy and the Libyan Maritime Rescue Coordination Center.

    Human rights organizations call this approach the “externalization of the EU’s external borders,” which means the outsourcing of border protection and migration management tasks to third countries. Likewise, cooperation with the Libyan Maritime Rescue Coordination Unit would lead to more pull-backs. This means that third countries, with the support of the EU, would prevent fleeing people from reaching Europe.

    “The support given by the EU to the Libyan coast guard in terms of pull-backs, pushbacks, (and) interceptions led to violations of certain human rights,” said Chaloka Beyani in late March 2023, who was a member of the Fact-Finding Mission to Libya of the U.N. Human Rights Council, which released its report in the process.

    “You can’t push back people to areas that are unsafe, and the Libyan waters are unsafe for the embarkation of migrants,” Beyani continued. He added that the EU and its member states are not found to be responsible for war crimes, but “the support given has aided and abetted the commission of the crimes.”
    Atmosphere of hatred towards migrants

    ICMPD is not only active in Libya, but also in Tunisia - and since 2019, on a much larger scale.

    That same year, Tunisia elected a new president who is now not only pushing the state system towards dictatorship, but also creating an atmosphere of hatred towards migrants. At the end of February 2023, he called on Tunisian security forces to take urgent measures against migrants.

    Romdhane Ben Amor, spokesman for the Tunisian Forum for Social and Economic Rights, tells us exactly what that looks like. “There is a political pressure on the coast guard to prevent people from leaving, no matter what the cost, no matter what the damage. That’s how the violence started, and the Coast Guard is responsible for a lot of it.”

    Reports of human rights abuses by the Tunisian coast guard are mounting. Alarmphone writes about this, saying that the Tunisian coast guard beats migrants with sticks, demands money for rescues, and even steals the boat engines.

    And it is these security forces that continue to be supported and trained by ICMPD with the support of the EU, Germany, Austria and Denmark. In fact, this cooperation is even being expanded, as EU Commissioner Ylva Johansson reiterated at a meeting in Tunis in late April 2023.

    When asked about this, ICMPD says that it learned about the violence emanating from the Tunisian coast guard through the media and therefore cannot comment further.
    Active support of the German Federal Police

    Regarding EU support to the Tunisian coast guard, a dossier was prepared in 2019 jointly with ICMPD. “Preferred options in line with the National vision” had been identified, as well as “requests for equipment and capacity building measures.” Underwater drones, radars and even a dedicated IT system, the Integrated System for Maritime Surveillance, or ISMariS, were to be provided.

    Germany was presented with the plans for Tunisia at a meeting in January 2020 between the Federal Police and ICMPD. The goal: “Make migration and mobility of people orderly, safe and regular.” To this end, the coast guards of North African states are to be trained and provided with equipment. Two training centers are being built in Tunisia for this purpose, one in the south and one in the north of the country. The northern center is financed by Germany.

    The minutes of a meeting in January 2022 show how Germany is continuing to provide support: the Federal Police have equipped the Tunisian coast guard with 12 speedboats. Likewise, the Federal Police was “involved in SAR-connected trainings”. In an email written after the meeting, the Federal Police representative again advocates that Tunisia’s fleet be further expanded through “donor support.” For the following years, he proposed “boating training for Fast Control Boats” and “modernization of the boat fleet.”

    We were unable to find out in detail what curriculum ICMPD, the German Federal Police and other authorities of EU member states use to train the Tunisian coast guard. However, the minutes of various meetings provide an insight into the subject areas. French security authorities organized for example a “training course on the management of dead bodies at sea.”

    When asked, the German Federal Police confirmed that it was supporting the Tunisian coast guard with “training, advisory and procurement services.” In response to criticism of its involvement in Tunisia, the Federal Police pointed out that Tunisia was described as a “safe port” on the UNHCR website. However, this description can no longer be found on the UNHCR website.
    More deportations through migration diplomacy

    ICMPD is very active not only on the African continent, but also along the so-called Balkan route.

    In July 2020, the “Salzburg Forum”, a meeting of 18 EU interior ministers, EU commissioners, EU agencies such as Frontex and ICMPD took place in Vienna. The result was, among other things, the establishment of the “Joint Cooperation Platform on Irregular Migration”. This was chaired by the former deputy director of Frontex Berndt Körner.

    According to preparatory documents and an email, ICMPD elaborated on why such a platform was needed at a follow-up meeting in February 2021. “Irregular economic migration” is a shared problem, ICMPD said, and therefore there is a need to build capacity for “quick procedures, quick returns, and to coordination border closures again”.

    ICMPD will not only assist with training and capacity building, it said, but will also help with the “implementation of a regional returns mechanism” - meaning deportations. Through “migration diplomacy,” ICMPD would support the negotiation of agreements with third countries.

    Previous experience in supporting deportations has been gained by ICMPD in Turkey. The project, with the acronym FRMON, aims to “strengthen the capacity to conduct return operations in Turkey.” The duration was from 2021 to 2022, during which time Human Rights Watch wrote that deportations from Turkey to Afghanistan had increased by 150 percent. Many other states had suspended this after the Taliban took power.
    More money for migration management

    Those who try to enter the EU via the so-called Western Balkan route often arrive from Bosnia-Herzegovina and want to get to Croatia. In recent years, journalists and activists have documented how Croatian border officials use batons to push back migrants, preventing them from applying for asylum in an EU country.

    The Western Balkan states, where many of the migrants are then stranded, are therefore of great importance to the EU. Bosnia-Herzegovina has been an official candidate for EU membership since 2022 and must therefore fulfill certain conditions. For this purpose, a so-called Instrument for Pre-accession Assistance (IPA) fund was set up years before. Part of the money goes to migration and border management.

    What this means exactly is revealed in documents from meetings between ICMPD and Bosnian authorities, which we have obtained and will publish following a detailed examination.

    In January 2021, shortly before the second meeting of the coordination platform, Spindelegger made a phone call on behalf of ICMPD to then-Bosnian Security Minister Selmo Cikotić. According to the minutes, the telephone call had been initiated by ICMPD. We have the preparatory documents.

    ICMPD criticized that EU funds “for the management of migration would be mainly provided for humanitarian needs." Ninety percent of the budget has been used on basic needs of migrants and only 10 percent for “migration management,” he said. Therefore, according to ICMPD, it “became evident that it is necessary to intensify the efforts aimed at strengthening the capacities of the migration management authorities in BiH”. For a good “migration management” ICMPD will provide equipment, training but also personnel.

    The Lipa camp, whose detention center had been reported on several times in the previous weeks, was also discussed. The security minister was pleased that ICMPD had sent a “project proposal” regarding Lipa.

    500,000 € had been paid by the EU Commission to ICMPD for the construction of the detention unit. According to the documents, the order was for “temporary detention facilities
    for migrants within the multi-purpose reception centre Lipa in line with European and international standards.”. When asked, ICMPD did not answer what was meant by this term. The detention unit would be built to “support the authorities of Bosnia and Herzegovina to further develope and implement capacity in the area of returns in order to adress irregular migration.”

    We publish the “Action Plan” prepared by ICMPD with the EU.
    Dialogue only

    Another point raised in the conversation between ICMPD and Bosnia’s minister is a “facilitation of dialogue between Bosnia and Herzegovina and Croatia and Slovenia regarding readmission and prevention of push-backs.” It is true that there has been a so-called “readmission” agreement between Bosnia and Croatia since 2007. This allows a state to send migrants back to another country. So far, however, this agreement has not been implemented, and Croatia was not yet a member of the EU at the time of the agreement.

    The Border Violence Monitoring Network reports that migrants who enter Croatia through Bosnia and Herzegovina are apprehended, imprisoned, and forced to sign a document in Croatian agreeing to be sent back to Bosnia. According to a conversation with representatives of the network and a report by Human Rights Watch, this is made possible by the revival of the readmission agreement – the dialogue that ICMPD wanted to promote.
    A dubious card project

    Even before Germany became a member of ICMPD, the organization had come up with something very special for German “migration management.” The now internationally wanted white-collar criminal Jan Marsalek and the now insolvent financial services provider Wirecard were a part of it.. Their plan: a “digital refugee card”. Asylum seekers were no longer to receive cash, but all financial support was to be paid out digitally.

    According to the project description, which we are now publishing, this card should not be limited to the payment function. The “usability of certain functions, such as payment transactions” should be limited to “certain geographies” and “deployment scenarios.” Similarly, the card “could be extended to include the possibility of direct retrieval of cardholder data with government/police terminals/equipment.”

    The project should not be limited to Bavaria, according to documents we received following a Freedom of Information Act request to the German Federal Ministry of the Interior. Bavarian State Secretary Joachim Herrmann wrote in a letter to then-Interior Minister Horst Seehofer in October 2020 that he planned to "implement this new payment system in cooperation with Prof. Dr. Spindelegger and ICMPD. He said it could “serve as a model for similar projects in Europe.” In his response, Seehofer called the project a “lighthouse project.”

    “If a German politician were to propose introducing an identity card that is also a bank card that all Germans use to pay for their purchases, and which could then be read by all authorities, including the police, one thing would be certain: he would be out of a job within hours,” said Matthias Spielkamp of AlgorithmWatch. “But the fact that Seehofer and others call it a lighthouse project to force people seeking protection to use such a card shows abundantly clear their contempt for the human rights of those who need protection the most.”

    What Herrmann and Seehofer’s emails do not mention, however, is who was originally intended to carry out the project alongside ICMPD. The project description comes from a mail in November 2019 for preparation of a meeting between state secretaries from Bavaria and Brandenburg, a CDU politician, ICMPD head Michael Spindelegger and Jan Marsalek, at that time still CFO of Wirecard. Another email we publish shows that Marsalek had already had a conversation with a company about the idea of a Digital Refugee Card in July 2019 and had helped develop the idea.

    As the report from Wirecard’s investigative committee shows, Marsalek had a very unique idea when it came to migrants. He wanted to pay for a border guard force of 15,000 to 20,000 “militiamen” to stop people trying to get to Europe via Libya and the central Mediterranean Sea as early as Libya’s southern border.

    Wirecard is now insolvent and is considered Germany’s biggest financial scandal. However, the “Digital Refugee Card” project is not completely on hold. In Bavaria, the legal framework for the project has already been adjusted accordingly. An email from the State Ministry to the BMI in March 2021 states that a “private sector payment service provider” will provide the cards. An “involvement of NGOs” is not planned.

    In response to a press inquiry, the Bavarian Ministry of Interior said that it was currently looking for an implementing company.

    https://fragdenstaat.de/en/blog/2023/05/19/the-migration-managers

    #lobby #migrations #asile #réfugiés #frontières #lobbying #influence #politique_migratoire #externalisation #Afrique_du_Nord #Tunisie #route_des_Balkans #Jan_Marsalek #gardes-côtes_libyens #Maroc #Libye #Michael_Spindelegger #migration_management #Spindelegger

  • Khrys’presso du lundi 22 mai 2023
    https://framablog.org/2023/05/22/khryspresso-du-lundi-22-mai-2023

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • l’état des radiations γ (#gamma) aujourd’hui en Allemagne
    (mise à jour : une fois par jour)

    • le chiffre dans les ronds est le nombre de station
    • la couleur du rond indique l’intensité moyenne
    • la bordure sud-est (frontière tchèque) indique un niveau compris entre 110 et 140 nSv/h, soit plus que les 90 nSv/h signalés par Sputnik en Pologne, le 15 mai
    • mais dose qui reste parfaitement stable sur les 365 derniers jours…


    (station de Tirschenreuth https://odlinfo.bfs.de/ODL/EN/topics/location-of-measuring-stations/map/_documents/Messstelle.html?id=093771541, choisie totalement au pif pour sa proximité avec la frontière tchèque)

    à propos de
    Explosion d’uranium appauvri en #Ukraine : L’Europe au bord de la catastrophe écologique — Sputnik International.
    https://seenthis.net/messages/1003648
    dont l’auteur m’a bloqué
    (à partir d’un article de Sputnik https://sputnikglobe.com/20230519/ukraines-depleted-uranium-blast-europe-on-brink-of-environmental-disas )

  • Un véritable “cimetière dans la Mer de Nord” : des milliers d’installations de gaz et de pétole à l’abandon

    Près d’une plateforme de gaz ou de pétrole dans la Mer du Nord sur dix n’est plus en opération. Ces infrastructures devraient être démantelées mais les sociétés qui les exploitent bénéficient de dérogations.

    Des milliers d’installations de gaz et de pétole sont laissées à l’abandon dans la Mer du Nord, ce qui engendre de la pollution et peut occasionner d’autres dangers. Il est question de plus de 23.000 puits, environ 8.500 km de pipeline et 62 plateformes pétrolières, rapporte De Tijd samedi.

    Le journal s’est associé avec l’organisation néerlandaise Follow The Money et le média norvégien NRK pour dresser une cartographie du “cimetière dans la Mer de Nord”.

    Il ressort de cette enquête que près d’une plateforme de gaz ou de pétrole dans la Mer du Nord sur dix n’est plus en opération. Il est question que des centaines de ces infrastructures ne soient plus utilisées dans les prochaines années. En outre, 20 % de tous les pipelines qui sont construits ne sont plus d’usage, de même que 85 % des puits. Ces installations appartiennent à de grandes entreprises comme BP, Shell, Equinor et TotalEnergies.

    Pourtant, il existe une obligation internationale pour que ces plateformes à l’abandon soient démantelées. Mais il s’agit souvent de projets si onéreux et complexes que les propriétaires bénéficient de dérogations par les pays concernés. Le coût est estimé à 30 milliards d’euros entre 2020 et 2030, tant pour les entreprises que les pays où les installations demeurent en mer.

    #épaves #pollution #mer #Mer_du_Nord #pétrole #gaz #cimetière
    Source : https://www.lavenir.net/actu/belgique/2023/05/20/un-veritable-cimetiere-dans-la-mer-de-nord-des-milliers-dinstallations-de-g

  • Army Injures Many Palestinians In Gaza
    May 19, 2023 | IMEMC News
    https://imemc.org/article/army-injures-many-palestinians-in-gaza

    On Thursday evening, Israeli soldiers injured five Palestinians during protests near the perimeter fence east of Gaza City.

    Media sources said hundreds of Palestinians marched on their lands near the fence, carrying Palestinian flags and chanting for their Right Of Return, liberation, and independence.

    They added that the soldiers, across the fence, fired many live rounds, rubber-coated steel bullets, and high-velocity gas bombs at the protesters. They also used drones to drop gas bombs on the protesters. (...)

    #GAZA

    • Israeli Army Abducts Ten Palestinians, Colonizers Assault Four, In Jerusalem | - IMEMC News
      https://imemc.org/article/israeli-army-abducts-ten-palestinians-colonizers-assault-four-in-jerusalem

      On Thursday, Israeli soldiers and police officers abducted at least ten Palestinians, while illegal colonizers assaulted four during the provocative flags processions the colonizers held in occupied Jerusalem amidst numerous and consecutive invasions of the Al-Aqsa Mosque’s courtyards.

      Hundreds of Israeli soldiers and police officers were deployed in many parts of occupied East Jerusalem, especially the areas surrounding the Al-Aqsa Mosque and the alleys of the Old City, and installed roadblocks.

      Media sources said the colonizers, headed by several Members of the Knesset, the fanatic “National Security Minister,” Itamar Bin-Gvir, the Chairman of the Foreign And Security Affairs Committee at the Knesset, Yuli Edelstein, and Yitzhak Wasserlauf, the Negev, and Galilee Minister, along with many legislators and officials of various right-wing parties, especially the Likud, the far-right Otzma Yehudit (Jewish Power) Party and the Religious Zionist Party.

      The sources added that the army and the police assaulted many Palestinians who protested the provocative marches and abducted ten, including three teenage boys, in the Bab Al-Amoud area.

  • Extrême droite : le Premier ministre Narendra Modi, l’invité d’honneur de Macron pour le 14 Juillet…

    … cette tendance à mettre tout le monde au pas, et surtout les musulmans, dont l’apport à l’histoire de l’Inde est sérieusement récrit ces temps-ci. Ce sont des chapitres entiers que l’on gomme des programmes scolaires. Les empereurs moghols, deux siècles d’histoire du sous-continent ? Connais pas, c’est vieux tout ça. Les musulmans, Modi, ne les gomme pas seulement des manuels. En 2002, il a soufflé sur les braises d’un affrontement communautaire qui a fait près de 2 000 morts, sans compter le viol généralisé des femmes musulmanes. Un pogrom géant dont il ne s’est jamais expliqué. Pas grave, la justice l’a blanchi, dix ans plus tard. Un documentaire de la BBC l’accusant d’être « directement responsable » de l’affaire a été interdit de diffusion.

    Pogrom géant

    Les chrétiens ? Prière de marcher les yeux baissés. Des lois anticonversion, votées dans 11 Etats sur 29, punissent de la prison à vie ceux qui abandonnent l’hindouisme sans l’accord du préfet, qui refuse systématiquement. Apostats, pas chez moi. Même le cinéma est prié de se mettre aux longs-métrages « patriotiques ». Bollywood résiste encore, mais pour combien de temps ?

    On ne va sans doute pas trop parler droits de l’homme en juillet, pas plus que lors de la dernière visite de Modi à Paris, où un Emmanuel #Macron plus onctueux et tactile que jamais avait offert à son hôte une visite guidée du château de Versailles. Modi s’était montré ravi de tant de délicatesse. Il faut dire que l’Elysée avait pudiquement détourné les yeux des liens l’unissant à un sulfureux homme d’affaires du nom de #Gautam_Adani, devenu la première fortune d’Asie en très peu de temps. « Quand l’Etat indien vend ses bijoux de famille, il les vend à un seul homme, l’oligarque en chef du régime, Adani, soutien de Modi depuis toujours. Total, qui a vite compris qu’Adani était incontournable, a pris le risque de créer plusieurs joint-ventures avec lui », assène Jaffrelot. Rahul Gandhi connaissait bien ce dossier, qu’il instruisait avec ardeur, mais, pas de chance, voilà qu’on va lui passer les bracelets.

    (Le Canard enchaîné, 10 mai 2023)

    #Narendra_Modi #Inde #racisme #islamophobie #persécutions #islam #musulmans #nationalisme #extrême_droite

  • Israeli Army Shoots and Kills a Palestinian Near Jenin
    May 13, 2023 - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-army-shoots-kills-a-palestinian-near-jenin

    Israeli forces shot and killed, on Saturday, a Palestinian young man while he attempted to pass through a military roadblock, southwest of Jenin city in the northern occupied West Bank, local sources reported.

    On Saturday afternoon, soldiers positioned at the “Al-Rayhan” roadblock, near the illegal “Shaked” colony, established on land expropriated from Tura al-Gharbiya village, west of Jenin.

    The slain young man, identified as Ahmed Muhammad Tayseer Atatreh, 33, from Ya’bad town, west of Jenin, was riding a bicycle when soldiers opened fire at him.

    Reports state that the young man sustained critical injuries, however soldiers refused to allow citizens or paramedics to provide life-saving treatment, resulting in his death which was announced hours later.

    The village mayor, Tareq Qabaha, stated that a seriously wounded Atatreh was denied medical treatment and left on the ground bleeding, dying from his wounds shortly afterward.

    #Palestine_assassinée 152 #GAZA 33

  • Israeli Soldiers Kill Two Palestinians In Nablus
    May 13, 2023 - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-soldiers-kill-two-palestinians-in-nablus

    Earlier Saturday, Israeli soldiers invaded the Balata refugee camp east of Nablus in the northern part of the occupied West Bank, killed two Palestinians, and injured three, including one woman.

    Undercover Israeli soldiers infiltrated the refugee camp and surrounded a home before many army vehicles invaded the area and fired a barrage of live rounds, in addition to several grenades and shells, causing serious damage and burning large parts of the property.
    Video Player

    Ahmad Jibril, the head of the Nablus office of the Palestinian Red Crescent Society (PRCS), said the soldiers killed Saed Jihad Shaker Mesha, 32, and Adnan Wasim Yousef Al-A’raj, 19, after shooting them with live fire in the head. (...)

    #Palestine_assassinée 151 #GAZA 33

    • 2 Civilians Killed and 3 Others Wounded, including Woman and Child, by Israeli Occupation Forces Fire in Balata Refugee Camp in Eastern Nablus
      PCHR | Date: 13 May 2023
      https://pchrgaza.org/en/2-civilians-killed-and-3-others-wounded-including-woman-and-child-by-israe

      (...) According to investigations conducted by the Palestinian Centre for Human Rights (PCHR), at approximately 08:30 on Saturday, 13 May 2023, Israeli Special Forces sneaked via a white Mercedes Carvel bus with a Palestinian registration plate into al-Yasameen neighborhood in central Balata refugee camp, east of Nablus, where they cordoned off Hatem Jehad Abu Reziq’s 2-storey house. Few moments later, IOF sent large reinforcements to the camp accompanied with a drone in the sky to back up the special forces and some soldiers topped the roofs of high buildings in the camp and tightened the cordon on Abu Reziq’s house. Meanwhile, IOF immediately launched several rocket-propelled grenades (RPG) and heavily fired live bullets at the cordoned house, destroying the 2nd floor. During the operation, clashes and an exchange of fire erupted between IOF and members of Palestinian armed groups near the cordoned house. At around 09:15, while Saed Jehad Shaker Mashah (32) , a clothes merchant, was on his way to his workplace trying to move from an alley to another on al-Madares Street to reach al-Quds Street, an Israeli sniper fired a live bullet at his head that penetrated his right eye and blew off his head, killing him on al-Madares Street at the camp’s southern outskirts. Promptly after targeting Mashah, Waseem ‘Adnan Yousef al-A’raj (18) approached to pull him, but an Israeli sniper fired a live bullet at his head and killed him falling on Mashah. Also, 3 other Palestinians, including a woman and a child, were wounded by IOF fire during the incursion, and IOF denied Palestinian ambulances’ access into the camp to evacuate those killed and injured. After committing their crime, IOF completely withdrew from the camp and those killed and injured were evacuated to Rafidia Governmental Hospital in Nablus. Later, Israeli media stated that IOF failed to arrest wanted Palestinians. (...)

  • Israeli Missiles Kill Two Palestinians, Injure Five, In Gaza
    May 13, 2023 - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-missiles-kill-two-palestinians-injure-five-in-gaza


    ❝Medical sources in Gaza said two Palestinians were killed, and at least five were injured after the Israeli Air Force fired a missile at an apartment in the Nasr neighborhood, west of Gaza City.

    The sources added that at least one Palestinian was injured when the army fired a missile into an agricultural land east of Beit Lahia in northern Gaza.

    In its part, the Islamic Jihad Movement and its Al-Quds Brigades issued a statement confirming the death of one of its leaders and a member of the Central Operations Committee, Eyad Abed Al-Hasani, 51, along with his aide Mohammad Walid Abdul-Al, 33, in the An=Naser neighborhood, in Gaza city.

    The Brigades added that it would retaliate to the assassinations of its leaders and the Palestinian civilians in Gaza and would never abandon the path of resistance until liberation.

    The Israeli Army released footage of when its Air Force targeted Al-Hasani’s home.(...)
    #Palestine_assassinée 149 #GAZA 33

  • Israeli Army Killed Eight Palestinians In Gaza, Two In West Bank, Thursday
    May 12, 2023 - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-army-killed-eight-palestinians-in-gaza-two-in-west-bank-thursday

    On Thursday, Israeli missiles killed Eight Palestinians in the Gaza Strip, while the soldiers killed two in the West Bank, as Israel continued its escalation against the Palestinian people, their homes, and their lands.

    Three Palestinians were killed at dawn when the army fired a missile at an apartment in Hamad City in Khan Younis, in the southern part of the Gaza Strip, and many others were injured.

    One Palestinian was killed, and at least four were injured when the army fired a missile at a home in Bani Sheila town, east of Khan Younis.

    |Update: Israeli sources have reported the death of a man in Rehovot by a shell fired from Gaza and struck a building in Rehovot, south of Tel Aviv|

    Two Palestinians were killed, and several others were injured by Israeli missiles targeting the Sheja’eyya neighborhood east of Gaza City.

    One Palestinian was killed when an Israeli military drone fired a missile targeting several residents in Izbat Abed-Rabbo in Beit Lahia, in the northern part of the Gaza Strip.

    One Palestinian was killed, and several others were injured when an Israeli war jet fired a missile at a building near the Power Plant north of the Nusseirat refugee camp in central Gaza. The bombing caused a blackout in large areas in Gaza City and the central Gaza Strip.

    The Palestinians killed by Israeli missiles in Gaza on Thursday are:

    1.Ahmad Mahmoud Abu Daqqa, 43, Bani Soheila, east of Khan Younis.
    2. Ali Hasan Mohammad Ghali, 50, Hamad city, Khan Younis.
    3. Mahmoud Hasan Mohammad Ghali, 23, Hamad city, Khan Younis.
    4. Mahmoud Walid Mohammad Abdul-Jawad, 26, Hamad city, Khan Younis.
    5. Mohammad Suleiman Khalil Dader, 32, Sheja’eyya, Gaza City.
    6. Hussein Yousef Abdullah Dalloul, 23, Sheja’eyya, Gaza City.
    7. Odai Riyad Al-Louh, Nusseira, central Gaza.
    8. Elian Ata Abu Wadi, 36, Izbat Abed-Rabbo, Northern Gaza.

    Israel has now killed 30 in the Gaza Strip since Tuesday, May 9, 30 Palestinians, including three women and six children, and injured more than 95 injuries, including seventeen women and thirty-two children; some of the wounded are in critical condition.

    In the occupied West Bank, the Palestinian Health Ministry confirmed the death of Ghazi Yousef Shehab, 66, due to serious wounds he suffered when the soldiers shot him in the abdomen during an invasion of the Nur Shams refugee camp in Tulkarem, in the northwestern West bank.

    The Health Ministry added that a young man, Aws Jamal Hamamda Kamil, 30, whom the soldiers shot in the chest and the abdomen in Qabatia, south of the northern West Bank city of Jenin, Wednesday, has succumbed to his wounds.

    Israeli soldiers and paramilitary colonizers have killed 144 Palestinians, including 26 children and 6 women (one was pregnant), in the West Bank and the Gaza Strip since the beginning of this year.

    #Palestine_assassinée 148 #GAZA 31

    • Israeli Army Killed Nine Palestinians In Gaza, Two In West Bank, Thursday
      IMEMC NEWS May 12, 2023
      https://imemc.org/article/israeli-army-killed-eight-palestinians-in-gaza-two-in-west-bank-thursday

      On Thursday and Friday dawn, Israeli missiles killed nine Palestinians in the Gaza Strip, while the soldiers killed two in the West Bank, as Israel continued its escalation against the Palestinian people, their homes, and their lands.

      Update: Medical sources at the Indonesian Hospital said Elian Abu Wadi, 38, was rushed to the medical center later at night suffering serious wounded due to an Israeli bombing targeting the Ezbat Abu Jarad area in Jabali, in northern Gaza, and died from his wounds at dawn. The attack immediately killed Abdul-Halim Najjar, 22.

      Their deaths bring the number of slain Palestinians since Tuesday dawn to 31, including six children and three women. More than 106 Palestinians have been injured.

      #Palestine_assassinée 149 #GAZA 32

  • Kein Bündnis mit dem Hauptfeind – Fünf Thesen zur Konferenz „Was tun ?! DIE LINKE in Zeiten des Krieges“
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=97359

    Le parti Die Linke change de cap et abandonne sa position fondamentale contre la guerre au profit d’une politique otaniste. C’est assez inquiétamt parce que nous sommes en train de perdre la dernière voix contre les illusions suicidaires dans les parlements de la république.

    8.5.2023 Ein Artikel von Sevim Dagdelen

    Zum Hintergrund: Wir geben die Rede wieder, die die Bundestagsabgeordnete Sevim Dagdelen in Hannover auf dem Auftaktpodium des Kongresses „Was tun? Die Linke in Zeiten des Krieges“ gehalten hat. Das ist interessant im Kontext der im linken Lager aktuell geführten Debatte. Von Sevim Dagdelen.

    Fünf Thesen zur Konferenz „Was tun?! DIE LINKE in Zeiten des Krieges“

    Erstens:

    Im Zuge des Krieges in der Ukraine hat sich die Tendenz beschleunigt, dass DIE LINKE von Führungspersönlichkeiten aus von einer Friedens- in eine Kriegspartei verwandelt werden soll. DIE LINKE vollzieht im Zeitraffer eine Entwicklung der SPD und der Grünen hin zu einer Akzeptanz und Einforderung einer militarisierten deutschen Außenpolitik. Wie bei den Grünen ist zu beobachten, dass man sich in der Tradition von Konvertiten des Krieges an die Spitze der Kriegsparteien in Deutschland zu setzen versucht. Stichworte: Wirtschaftskrieg gegen Russland, Waffenlieferungen in Kriegsgebiete, die Heiligung der NATO und zuletzt ein JA zu Auslandseinsätzen, zu robusten Kampfeinsätzen der Bundeswehr.

    Die Entwicklung der SPD und der Grünen beobachtend, hatten wir in der Vergangenheit immer vor „Türöffnern“ und „Rutschbahnen“ gewarnt. Bei der Linken kann man die Türen fast nicht mehr zählen, die geöffnet wurden, und wie gesagt, man hat den Eindruck, dass die Geschwindigkeit auf der Rutschbahn fast täglich erhöht wird.

    Ganz konkret: Wer in der Vergangenheit im Vorfeld des 1. Mai im Ticker der Agenturmeldungen nach der LINKEN suchte, fand Forderungen nach höheren Löhnen, sicheren Renten und einer friedlichen Außenpolitik. In diesem Jahr 2023 war das zum ersten Mal anders. Die Schlagzeilen beherrschte die Forderung einer ehemaligen Vorsitzenden der Linken nach Waffenlieferungen in ein Kriegsgebiet, ganz konkret in die Ukraine.

    Zweitens:

    Dieser Bruch mit dem friedenspolitischen Grundkonsens der LINKEN blieb – wie auch die vielen vorangegangenen Brüche ganzer Landesverbände etwa in Bremen oder Thüringen mit ihren Forderungen nach Rüstungsexporten – unwidersprochen von der so genannten Führung der Partei. Im Gegenteil befeuert die stellvertretende Parteivorsitzende Schubert, die geistig längst bei der FDP-Rüstungslobbyistin Strack-Zimmermann und dem Panzer-Toni Hofreiter von den Grünen angekommen ist, mit ihrem Ruf nach Waffenlieferungen den Programmbruch.

    Mit diesem Ruf nach Waffenlieferungen gleicht die Linke sich an den Mainstream der Kriegsparteien im Land an. Sie ruft neben ihrer Forderung, den selbstzerstörerischen Wirtschaftskrieg gegen Russland zu intensivieren, Stichwort des Parteivorsitzenden: ‚Sanktionen besser durchsetzen‘, zu einer Beteiligung Deutschlands über die Waffenlieferungen am NATO-Stellvertreterkrieg unter US-Führung gegen Russland auf.

    Um mit Karl Liebknecht zu sprechen. Diese LINKE sucht das Bündnis mit dem Hauptfeind, der im eigenen Land steht.

    Drittens:

    Bei ihrem Akkommodieren mit herrschenden Positionen ist diese LINKE bereit, ein Surplus zu liefern. Und der Überschrift in seinem FAZ-Interview „Putin hat vollzogen, was Hitler nicht geschafft hat“ redet Bodo Ramelow einem ehernen Geschichtsrevisionismus das Wort, gegen den selbst Ernst Nolte als Waisenknabe dasteht. [Bodo Ramelow im Interview mit der FAZ: „Putin hat vollzogen, was Hitler nicht geschafft hat“ (nachdenkseiten.de) ]

    Die Botschaft: Putin ist nicht nur Hitler, nein, Putin ist schlimmer als Hitler. Während zur Legitimation der NATO- und US-Kriege in der Vergangenheit wenigstens noch das Gleichheitszeichen stand: Milosevic ist Hitler, Saddam Hussein ist Hitler und Gaddafi ist Hitler, um die eigenen Regime-Change-Kriege zu legitimieren von Bush zu Obama, sieht sich Ramelow, offenbar um den Mehrwert dieser Linken beweisen zu wollen, zu einem Überbietungswettbewerb veranlasst. Wie gesagt, Putin ist nicht gleich Hitler, sondern er hat sogar vollzogen, was Hitler nicht geschafft hat.

    Diese Kriegslegitimation wurde selbstverständlich gierig aufgesogen. Sie taugt in ihrem pseudo-antifaschistischen Duktus natürlich auch hervorragend als Kriegslegitimation. Am Ende muss dieser Diskurs in der Vergöttlichung der deutschen Rüstungsindustrie münden, die die vielen schönen Waffen für den antifaschistischen Kampf herstellt. Dem Fall nach unten, was die Programmatik angeht, sind damit keine Grenzen mehr gesetzt.

    Viertens:

    Am Ende wirkt der Ukraine-Krieg nur wie der Brandbeschleuniger, was die friedenspolitischen Positionen angeht. Lange vorbereitet ist der Bruch – sowohl durch das permanente Drängen, die Verbrechen der USA und der NATO nicht zu deutlich zu kritisieren, aber auch durch das ständige Drängen als gouvernementalen Präventivschlag, die Kritik der Linken an der NATO abzuräumen.

    Programmatisch vorbereitet auch durch eine Äquidistanz zu Russland und der NATO, um dann zu einer Position überzugehen, wo man die Kritik nur noch auf Russland kaprizierte, aber fortan vom Hauptfeind schwieg. Dieselben Leute, die einem jahrelang erklärten, es gäbe keinen Imperialismus mehr, der Begriff sei überholt, entdeckten ihn wieder im Fahrwasser von Olaf Scholz, aber ausschließlich als russischen Imperialismus. [Olaf Scholz betont Widerstand gegen russischen »Großmachtwahn und Imperialismus« – DER SPIEGEL]

    Und so wie die SPD-Linke sich der Bauernfängerei für den Ersten Weltkrieg und eine linke Zustimmung anschloss, indem sie ihn zum Krieg gegen den Zarismus verklärte, so findet der Imperialismus-Begriff seine Verwendung von Links auf Russland. Zitat Ramelow von 2016: „Wir müssen ja keine begeisterten Nato-Anhänger werden“, wenn wir regieren. Sprache kann verräterisch sein. [Bodo Ramelow: “Wir müssen ja keine begeisterten Nato-Anhänger werden” | ZEIT ONLINE]

    Man muss es Katja Kipping lassen, dass sie hier am weitesten fortgeschritten ist. DIE NATO, die nicht nur entgegen aller Zusagen die Ostexpansion unter der Führung der USA organsiert hat, die in Afghanistan einen 20-jährigen mörderischen Krieg geführt und Länder wie Jugoslawien und Libyen völkerrechtswidrig überfallen hat, wird nur für diese LINKE zu einer regelrechten Friedensallianz. Marx hatte noch davor gewarnt, dass das Selbstbild einer Person oder auch einer Organisation nicht zwingend mit der Wirklichkeit übereinstimmen müsse, aber bei der Kipping-Linken, die würdige Nachfolger gefunden hat, ist es so.

    Folgerichtig wird die Revision des Programms gefordert, die Positionen zur NATO müssten weg, denn eine „generelle Ablehnung sei überholt“, so Kipping. [Generelle Ablehnung überholt: Kipping: Linke muss NATO-Position überdenken – n-tv.de]

    Fünftens:

    Eine Rückkehr zum friedenspolitischen Grundkonsens ist mit dieser LINKEN-Führung nicht zu machen. Die LINKEN-Führung steht eben auch nicht nur für das Stillhalten bei den Forderungen nach Waffenlieferungen, nein, viel schlimmer setzt sie auf einen Wirtschaftskrieg an der Seite des US-Imperialismus, der vor allem die eigene Bevölkerung trifft. Wer aber den sozialen Krieg gegen die eigene Bevölkerung mit einfordert, der macht sich natürlich auch völlig unglaubwürdig im Hinblick auf eigene soziale Forderungen und wird von der Bevölkerung zunehmend als Teil des Problems wahrgenommen. Es braucht aber eine glaubwürdige soziale und friedliche Kraft in diesem Land, die kein Bündnis mit dem Hauptfeind im eigenen Land eingeht. Es ist unsere historische Verantwortung, am Ende einer Partei, die zur Kriegspartei mutiert, nicht auch noch Legitimität zu verleihen.

    Unsere historische Verantwortung ist es, uns gegen Wirtschaftskriege und Waffenexporte zu stellen und gegen einen Militärpakt, der auf Aufrüstung, Eskalation, Expansion und Überfälle setzt. Es braucht eine Kraft, die auf einen sofortigen Waffenstillstand, unkonditionierte Verhandlungen und ein Ende des Wirtschaftskrieges setzt. Es braucht eine Kraft, die glaubwürdig für Frieden, Freiheit und soziale Gerechtigkeit eintritt.

    #gauche #Allemagne #impérialisme #OTAN

  • Israeli Missile Kills A Palestinian, Injure Four, In Khan Younis
    May 11, 2023 - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-missile-kills-a-palestinian-injure-four-in-khan-younis

    Ahmad Mahmoud Abu Daqqa, 43, was killed by Israeli missiles in Khan Younis, in the southern part of the Gaza Strip.

    Palestinian medical sources reported Thursday evening that an Israeli missile killed a Palestinian and injured four others after the army targeted a home east of Khan Younis in the southern part of the Gaza Strip.

    Medical sources at the Gaza European Hospital in Khan Younis said the army killed Ahmad after the Israeli missile struck a home in Bani Soheila town, east of Khan Younis.

    They added that the missile caused serious property damage and injured at least four Palestinians.

    The Israeli army also fired missiles into Palestinian farmlands, an industrial facility, and several buildings in various parts of the Gaza Strip, causing damage to the building and a few homes.

    On Thursday dawn, the Israeli Air Force fired a missile at an apartment in Khan Younis, killing three Palestinians and wounding several others, some seriously.

    #Palestine_assassinée 143 #GAZA 27

  • Israeli Missiles Kill Three Palestinians In Khan Younis
    May 11, 2023 – – IMEMC News


    https://imemc.org/article/israeli-missiles-kill-three-palestinians-in-khan-younis

    On Thursday dawn, the Israeli Air Force fired a missile at an apartment in Khan Younis, in the southern part of the Gaza Strip, killing three Palestinians and wounding several others, some seriously.

    Media sources said the army fired a missile at an apartment in ‘Hamad City’ in Khan Younis, killing Ali Hasan Au Ghali, 46, his brother Mahmoud Hasan Abu Ghali, 25, and his nephew, Mahmoud Walid Abdul-Jawad, 26. At least seven Palestinians were injured.

    It is worth mentioning that Ali is one of the senior leaders of the Al-Quds Brigades, the armed wing of the Islamic Jihad, and was one first Palestinians to join the group.

    The army also fired a missile at a vacant home in Bani Soheila, east of Khan Younis, and a Palestinian land nearby.

    The number of Palestinian homes and apartments destroyed or partially damaged by Israeli missiles arrived at fourteen, mainly in Rafah and Khan Younis, in southern Gaza.

    Israeli missiles targeted ten homes and at least three cars on the offensive’s first day.

    Israeli missiles have killed 24 Palestinians, including six children and three women, and injured at least 76, including 21 children and eight women since Israel launched its offensive three days earlier.

    Many of the wounded Palestinians are in serious condition, especially after being buried under the rubber of their bombarded homes.

    #Palestine_assassinée 142 #GAZA 26

    • Israeli Human Rights Violations in the Occupied Palestinian Territory (Weekly Update 04– 10 May 2023)
      https://pchrgaza.org/en/israeli-human-rights-violations-in-the-occupied-palestinian-territory-week

      (...) On 11 May 2023, 3 Palestinians, including 2 brothers; one of them a commander of Al-Quds Brigades, were killed and 7 other civilians, including a girl and 3 women; one was pregnant, were injured after IOF warplanes fired 3 missiles at a residential apartment on the 5th floor of a building in Hamad Residential Compound, west of Khan Yunis. Those killed were identified as: ‘Ali Hasan Ghali (50), member of al-Quds Brigades’ Military Council and head of the rocket launching unit; his brother Mahmoud (23) ; and their relative Mahmoud Waleed Mohammed ‘Abdul Jawaad (26) .
      All of them were in the targeted apartment, while the other injuries were reported in nearby apartments. IOF announced that IOF and Shin Bet (Shabak) killed in a joint targeted operation the commander of the Palestinian Islamic Jihad’s rocket launching force in the Gaza Strip. (...)

  • Palestinian Dies of Wounds Sustained the Previous Day in Jenin Invasion
    May 10, 2023 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/palestinian-dies-of-wounds-sustained-the-previous-day-in-jenin-invasion

    A young man identified as Aws Jamal Hamamda Kamil, 30 years old, died from serious wounds he suffered Wednesday, after having been shot by the Israeli occupation forces during their raid Wednesday on the town of Qabatia, south of Jenin.

    The director of Al-Razi Hospital, Fawaz Hammad, told the Palestinian Wafa news agency that the young Hamamdeh was admitted to the hospital yesterday in a very critical condition, as live bullets hit him in the abdomen and chest.

    Despite the best efforts of the medical teams at the Al-Razi Hospital, they were unable to save his life. Aws is a married father of two little girls.

    His uncle said Aws owned a supermarket where he worked every day, and was not a member of any resistance groups.

    He added that Aws was shot less than a minute after leaving his home when the soldiers fired many live rounds at him.

    #Palestine_assassinée 139 #GAZA 23