• British #elites made a killing off Afghanistan’s destruction
    https://english.alaraby.co.uk/opinion/british-elites-made-killing-afghanistans-destruction

    We are told that war has no winners, and yet several prominent British political figures were employed by, linked to, or invested in companies which directly benefited from the infrastructure of occupation lurching over Afghanistan for two bloody decades.

    #gagnants #guerres

  • Stanley McChrystal and other generals who led in Afghanistan now thrive in the private sector - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/politics/2021/09/04/mcchrystal-afghanistan-navistar-consulting-generals

    Last year, retired Gen. Joseph F. Dunford Jr., who commanded American forces in Afghanistan in 2013 and 2014, joined the board of #Lockheed_Martin, the Pentagon’s biggest defense contractor. Retired Gen. John R. Allen, who preceded him in Afghanistan, is president of the Brookings Institution, which has received as much as $1.5 million over the last three years from #Northrop_Grumman, another defense giant. David H. Petraeus, who preceded Allen and later pleaded guilty to a misdemeanor charge for providing classified materials to a former mistress and biographer, is a partner at #KKR, a private equity firm, and director of its #Global_Institute.
    Petraeus said several firms “aggressively sought” him for his military and CIA experience. As for his leadership in Afghanistan, he said, “I stand by what we did and how I reported it during my time.” Dunford said he pushed no policy in Afghanistan but “did exactly what the president directed me to do,” and that 80 percent of his time now is devoted to nonprofits, several serving veterans. Allen, through a spokeswoman, declined to comment.

    McChrystal is the runaway corporate leader. A board member or adviser for at least 10 companies since 2010, according to corporate filings and news releases, he also leverages his experience to secure lucrative consulting contracts on topics distant from defense work, such as managing the coronavirus pandemic for state and local governments. The general, who was dismissed after being quoted in 2010 disparaging then-Vice President Joe Biden, has made millions from corporations, governments and universities, commanding six-figure salaries for some of his board positions and high five-figure speaking fees.

    #gagnants #guerre #l’important #porte_tournante

  • #Romain_Rancière
    Professeur d’économie à l’Université de Californie du Sud

    Cyril Benoit
    Banquier d’investissement

    « Si nous ne mettons pas en place une #solidarité entre victimes et #gagnants de la #pandémie de #Covid-19, nous en paierons le prix collectif »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/25/si-nous-ne-mettons-pas-en-place-une-solidarite-entre-victimes-et-gagnants-de

    « L’économiste Romain Rancière et le financier Cyril Benoit proposent, dans une tribune au « Monde », que les entreprises dont le chiffre d’affaires a progressé de plus de 5 % par rapport à la moyenne des trois années précédentes s’acquittent d’une contribution exceptionnelle destinée à financer les pertes de profit des PME et indépendants.

    [...]

    Mécanismes inégalitaires redoublés
    De surcroît, les effets de la pandémie sur l’offre seront démultipliés par la baisse de la demande qui suivra la destruction des entreprises victimes du choc d’injustice (« Macroeconomic Implications of Covid-19 : Can Negative Supply Shocks Cause Demand Shortages ? », Veronica Guerrieri, Guido Lorenzoni, Ludwig Straub et Iván Werning, « Working Paper » n° 26918, NBER, avril 2020).

    Deux risques, donc. Celui d’assister à la disparition d’un grand nombre d’entreprises économiquement viables, voire innovantes. Et celui de voir les conséquences négatives de cette crise s’approfondir en déprimant encore plus la demande globale. Les pertes d’activités et d’emplois viendraient alors éteindre les espoirs d’une reprise vigoureuse. C’est ce second impact que la solidarité fiscale interentreprises que nous proposons devrait également permettre de prévenir.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : « Pour sauver l’économie, il faut d’abord sauver les gens »
    Notre proposition s’inscrit dans le contexte plus large d’une réflexion, qui s’est intensifiée ces dernières années, sur l’impact redistributif des chocs et des politiques macroéconomiques. La politique monétaire a principalement favorisé les détenteurs d’actifs financiers, ou encore les plus grosses entreprises qui émettent des obligations achetées par la Banque centrale européenne (BCE), auxquelles les autres n’ont pas accès.

    La pandémie redouble les mécanismes inégalitaires, et demande donc des politiques fiscales redistributives renforcées. L’économiste Antoine Monserand soutenait récemment l’idée d’une contribution de solidarité sur l’ensemble des revenus, ménages et entreprises. Notre proposition se concentre sur les entreprises. Mais poser la question de la taxation de l’épargne accumulée durant la crise par les plus fortunés, au travers, par exemple, de la réintroduction d’un impôt de solidarité financière, va de soi.

    Danger social et politique
    L’alternative aux politiques de solidarité que nous proposons est prévisible : une combinaison de renoncement à amortir le choc d’injustice et l’émission massive de nouvelle dette. Si celle-ci semble aujourd’hui relativement indolore (en raison des taux nuls et des achats massifs de la BCE), on sait qu’elle entraînera tôt ou tard une « réflexion » sur la trajectoire des finances publiques, en réalité des coupes dans les dépenses publiques, alors même que la crise a révélé les effets délétères des coups de rabot répétés sur les moyens publics conçus pour faire face à de tels chocs, à l’hôpital et ailleurs.

    La composition de la récente Commission sur l’avenir des finances publiques est, par les profils conservateurs qui ont été nommés, annonciatrice de tels plans de réduction des dépenses publiques.

    L’enjeu de la mise en place de politiques fiscales redistributives exceptionnelles est considérable face à l’injustice provoquée par la pandémie et à l’ignorance, feinte ou naïve, des conséquences de l’endettement massif sur l’action publique. Si elle n’est pas traitée avec responsabilité et sérieux, cette incertitude radicale pourrait être la source d’un danger social et politique qui le serait encore plus.

    L’histoire garde la mémoire des graves émeutes causées sous l’Ancien Régime par la dénonciation des « accapareurs ». Ceux des gagnants qui refuseraient d’être solidaires se désigneraient comme tels. Nous sommes une nation solidaire. Nous devons nous épauler, aujourd’hui plus que jamais.

  • The Big Thaw: How Russia Could Dominate a Warming World — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/the-big-thaw-how-russia-could-dominate-a-warming-world

    no country may be better positioned to capitalize on climate change than Russia. Russia has the largest land mass by far of any northern nation. It is positioned farther north than all of its South Asian neighbors, which collectively are home to the largest global population fending off displacement from rising seas, drought and an overheating climate. Like Canada, Russia is rich in resources and land, with room to grow. Its crop production is expected to be boosted by warming temperatures over the coming decades

    (...) Draw a line around the planet at the latitude of the northern borders of the United States and China, and just about every place south, across five continents, stands to lose out. Productivity, Burke found, peaks at about 55 [F] degrees average temperature and then drops as the climate warms. He projects that by 2100, the national per capita income in the United States might be a third less than it would be in a nonwarming world; India’s would be nearly 92% less; and China’s future growth would be cut short by nearly half. The mirror image, meanwhile, tells a different story: Incredible growth could await those places soon to enter their prime. Canada, Scandinavia, Iceland and Russia each could see as much as fivefold bursts in their per capita gross domestic products by the end of the century so long as they have enough people to power their economies at that level.

  • La #méritocratie est la « bonne conscience des #gagnants du système »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/05/la-meritocratie-est-la-bonne-conscience-des-gagnants-du-systeme_5419241_4401

    L’idée que « quand on veut, on peut » est en contradiction avec la rigidité de notre #société et du marché de l’#emploi. Les #jeunes ont le sentiment que tout est joué dès la sortie de l’#école et, de fait, les #destins sociaux sont largement déterminés à l’âge de 30 ans. Cette impression de #blocage n’est sans doute pas sans lien avec ce qui se passe actuellement.

    #gilets_jaunes

  • L’insulte de macron est voulue…

    #Macron insulte les ouvriers très sciemment, il s’adresse aux « diplômés », aux #gagnants s’il y en a, à une jeunesse qu’il veut égoïste et superficielle, aux #couches_moyennes haïssant plus pauvre qu’eux, à ceux apeurés qui craignent le désordre, à la petite bourgeoisie vestimentaire, celle qui n’a que ses habits faussement à la mode pour se distinguer des pauvres, tous ceux chez qui on peut cultiver une conception très réactionnaire de l’avenir, et il leur dit vous vous n’avez rien avoir avec ces brutes incapables. Ces gens là sont des #vaincus, des #minables, des #assistés et vous vous êtes l’avenir. C’est pour cela qu’il cultive l’opposition de Mélenchon, les forts en gueule, les débraillés et il leur parle ce qu’il estime être leur langage pour les renvoyer à ces gens sans éducation, ces « #inutiles » qui foutent le bordel. Il veut la scission au sein des couches populaires, il la joue, il la provoque et tout ce qui contribue à cette scission est du pain béni.

    Il s’adresse bien sûr aux mentalités de #droite et d’#extrême-droite, mais il table aussi sur le travail opéré sur le #PS, sur la rupture de la gauche avec la question sociale, comment cette « #gauche » a fait passer ou a tenté de faire passer la revendication salariale aux bonnes oeuvres de la dame patronnesse du #sociétal, celle qui isole la femme, l’immigré, cherche la fusion du même pour éviter de considérer les véritables antagonismes politiques, ceux entre le capital et le travail.

    Feignant, fouteurs de bordel… Pour ceux qui s’étonnent que le président qui affirme vouloir prendre de la hauteur se commette ainsi, il y a de la naïveté dans cette découverte. Le maître du château, le bourgeois qui se prend pour un #aristocrate, celui à qui le dédain tient lieu de légitimité a toujours employé un langage grossier pour désigner les subordonnés, c’est le sens que Macron donne à « jupitérien », l’arbitraire face aux « petits ». Il opère un clivage, il créé une #haine_de_classe tout à fait consciemment et il espère même que cette haine trouvera ses exutoires #racistes et #sexistes. C’est une image de la société française qu’il est en train de construire pour tenter de durer en s’appropriant les petits diplômés, voués à la précarité, mais que l’on incite à mépriser les ouvriers, les employés, les petites gens, les vieux, les faibles, ceux à qui l’on peut flanquer des coups en toute impunité, les édentés comme disait Hollande. Il n’en est pas à son premier « dérapage » et quand il va prononcer sa phrase, il cherche la caméra pour être sûr que le « message » passera.

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    https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/10/06/linsulte-de-macron-est-voulue