• Immigration irrégulière aux Îles Canaries : 1500 migrants ont débarqué sur les îles en deux jours…
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-aux-Iles-Canaries-1500-migrants-ont-debarque-sur-

    Immigration irrégulière aux Îles Canaries : 1500 migrants ont débarqué sur les îles en deux jours…
    Ils sont environ 1500 migrants à débarquer illégalement sur les îles Canaries en l’espace de deux jours. Ils viennent souvent de l’Afrique de l’Ouest, notamment du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie, mais également du Maroc, dans les villes frontalières à l’Espagne. L’afflux de migrants constaté ces derniers jours est surtout dû aux conditions favorables de la mer. Rappelons que l’Espagne, particulièrement le gouvernement autonome des Iles Canaries, fait face à des difficultés pour gérer la prise en charge des migrants clandestins et plus particulièrement les mineurs non accompagnés qui sont plus de 5800 dans l’île. Le nouveau protocole d’accueil des migrants mineurs non accompagnés a fait l’objet de contestations avant d’être suspendu par le Parquet supérieur.

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  • Immigration irrégulière : plusieurs candidats, dont des étrangers, arrêtés à Mbour ce samedi…
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-plusieurs-candidats-dont-des-etrangers-arretes-a-

    Immigration irrégulière : plusieurs candidats, dont des étrangers, arrêtés à Mbour ce samedi…
    L’information a vite circulé : plusieurs candidats à l’immigration irrégulière, dont 20 Gambiens parmi lesquels un mineur, 07 Sénégalais provenant des régions de Kolda, Tambacounda et Sédhiou ont été stoppés par les policiers. Les deux convoyeurs résidant dans une ville côtière du Sénégal sont activement recherchés…

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  • Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    https://www.dakaractu.com/Kafountine-17-candidats-a-l-immigration-arretes-et-presentes-au-procureur

    Kafountine : 17 candidats à l’immigration arrêtés et présentés au procureur
    À Kafountine (département de Bignona), 17 jeunes candidats à l’immigration irrégulière ont été arrêtés par la gendarmerie. Leur interpellation a eu lieu le samedi 31 août dernier par les éléments de la brigade de gendarmerie de Kafountine. Parmi le groupe de migrants interceptés, il y avait deux de nationalité gambienne, 13 de nationalité guinéenne et deux convoyeurs. Ils se sont donnés rendez-vous dans une partie de cette commune pour le départ vers l’Espagne. Selon nos sources, ces candidats ont confirmé devant les enquêteurs avoir versé chacun une somme de cinq cent mille francs Cfa pour un voyage incertain. Ils ont été tous déférés, hier mardi au parquet de Ziguinchor.

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  • Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, boucle une tournée ouest-africaine pour tenter de lutter contre l’immigration clandestine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/30/le-premier-ministre-espagnol-pedro-sanchez-boucle-une-tournee-ouest-africain

    Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, boucle une tournée ouest-africaine pour tenter de lutter contre l’immigration clandestine
    Par Célia Cuordifede (Dakar, correspondance)
    La nouvelle est parvenue jusqu’à Mbour, au Sénégal, par une image un brin floue envoyée par messagerie instantanée. Ce jeudi 29 août au petit matin, sous la chaleur écrasante de l’hivernage, les mines se réjouissent. Deux pirogues, avec chacune à leur bord une centaine de jeunes en provenance du quartier des pêcheurs de cette ville côtière, située à 100 km au sud de Dakar, viennent d’accoster sur les rives des îles Canaries espagnoles, aux portes de l’Europe, après dix jours d’une dangereuse traversée sur l’océan l’Atlantique.
    « A cette période de l’année [en saison chaude, où la mer est considérée plus calme], les départs sont quotidiens », observe Codou Boye, fondatrice d’une association pour les femmes de migrants de Mbour. « Chaque nuit, sur cette plage, on peut voir des dizaines de personnes se presser sur des pirogues avec leur sac à dos. Ils embarquent pour l’Espagne », poursuit-elle en pointant son doigt vers l’horizon chargé de pirogues, ajoutant que son mari a atteint les côtes européennes il y a tout juste quelques mois.
    En 2024, les départs dans des embarcations de fortune depuis les côtes ouest-africaines, de la Guinée à la Mauritanie ont explosé. Selon le ministère de l’intérieur espagnol, entre le 1er janvier et le 1er août, 22 304 migrants sont arrivés aux îles Canaries, contre 9 864 pour la même période l’an dernier, soit une augmentation de 126 %. Si l’estimation de 70 000 arrivées de migrants supplémentaires d’ici à fin septembre se confirme, ces chiffres pourraient constituer un record historique. Confronté à cette vague d’immigration spectaculaire, et sous la pression de la droite et de l’extrême droite dans son pays, le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a achevé jeudi une tournée ouest-africaine de trois jours en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal, les principaux pays de départs. Objectif : tenter de juguler la migration clandestine. Il a notamment paraphé des accords avec ces trois pays pour renforcer la collaboration contre la criminalité organisée sous toutes ses formes. Le chef du gouvernement socialiste a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de lutter contre « les réseaux criminels qui pratiquent la traite des êtres humains » entre l’Afrique et les Canaries, rappelant « qu’il n’y a pas si longtemps encore, l’Espagne était aussi un pays de migrants ».
    Les autorités espagnoles ont par ailleurs signé des accords de « migration circulaire » avec la Mauritanie et la Gambie. Déjà existants avec le Sénégal depuis 2021, ils sont censés poser un cadre concerté d’entrée régulière de citoyens mauritaniens et gambiens sur le sol espagnol en fonction des besoins de main-d’œuvre (notamment dans le secteur agricole pour les périodes de récolte).
    « En théorie, ces programmes vont dans le bon sens, estime Adama Mane, président du groupement économique de Mbour, qui promeut l’insertion professionnelle locale pour éviter les drames en mer. Mais encore faut-il que ces aides touchent les bons bénéficiaires, c’est-à-dire les Sénégalais candidats à la migration ou ceux qui sont revenus. » « En dix ans d’engagement associatif, je n’en ai vu aucun de Mbour, alors que nous sommes pourtant l’une des principales villes de départ au Sénégal », s’agace le mareyeur.
    Autre projet phare acté lors de la visite du premier ministre espagnol à Dakar : le financement d’un programme d’insertion professionnelle, déjà existant en phase pilote sous le nom de Tierra Firme (Terre Ferme, en français), dont l’objectif est de « fixer la jeunesse » au Sénégal. Soutenu par le gouvernement des îles Canaries et la Chambre de commerce espagnole au Sénégal, le projet vise à former des jeunes sénégalais en adéquation avec les besoins des entreprises espagnoles établies dans le pays.
    Dès son arrivée à Dakar, mercredi 28 août, Pedro Sanchez est allé à leur rencontre à l’Institut Cervantes. Vingt-quatre jeunes en ont bénéficié depuis le début de l’année, que ce soit dans le secteur du tourisme ou celui de l’habillement. « Le discours de M. Sanchez doit pouvoir motiver et convaincre toute la jeunesse sénégalaise qu’il y a un avenir ici, commente El Hadji Cheikhou Diouf, 26 ans et bénéficiaire du programme pour devenir guide touristique. Il y a trop de jeunes qui veulent partir coûte que coûte, même s’ils sont diplômés, parce qu’ils n’ont plus d’espoir. »
    De tels programmes existent déjà par dizaines au Sénégal. A l’instar de ceux développés à travers le pays par l’Association nationale des partenaires de migrants (ANPM), alliée à l’ONG Solidarité Internationale. « C’est une bonne initiative, qui a fait ses preuves, à condition qu’il y ait un financement conséquent », juge son président Moustapha Fall, basé à Mbour. En moyenne, seulement 50 % de ses bénéficiaires abandonnent l’idée de la migration, tandis que l’autre moitié retente le voyage. Si les annonces espagnoles sont porteuses d’espoirs, l’ANPM estime que des mesures sur l’employabilité des jeunes par les autorités sénégalaises, restées jusqu’ici très discrètes sur le sujet, sont aussi nécessaires.

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  • L’Espagne signe un accord de gestion des flux migratoires avec la Mauritanie et la Gambie - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59465/lespagne-signe-un-accord-de-gestion-des-flux-migratoires-avec-la-mauri

    L’Espagne signe un accord de gestion des flux migratoires avec la Mauritanie et la Gambie
    Par La rédaction Publié le : 29/08/2024
    Au cours de sa visite en Afrique de l’Ouest, le Premier ministre espagnol a signé des accords avec la Gambie et la Mauritanie. Le but : renforcer la coopération pour lutter contre les passeurs et œuvrer en faveur d’une migration régulée. Pedro Sánchez s’est notamment engagé à mettre en place un processus de sélection des travailleurs mauritaniens autorisés à venir travailler en Espagne. En échange, les autorités mauritaniennes prévoient de durcir la législation locale sur l’immigration clandestine.
    C’est une tournée en Afrique de l’Ouest sur laquelle le Premier ministre espagnol compte beaucoup. Pedro Sánchez souhaite, via la signature d’accords bilatéraux, faire baisser les traversées de l’Atlantique, qui connaissent cet été des records.
    Mardi 26 et mercredi 27 août, Pedro Sánchez a ainsi signé avec la Mauritanie et la Gambie des « mémorandums d’entente » bilatéraux de « migration circulaire », a indiqué le gouvernement espagnol. Il s’agit de mettre en place un cadre pour permettre des entrées régulières sur le sol espagnol en fonction des besoins de main-d’œuvre. Cette migration contrôlée est censée faire une place particulière aux jeunes et aux femmes.
    Madrid a aussi signé avec ses deux partenaires des textes en vue de renforcer la collaboration contre la criminalité organisée sous toutes ses formes. Le Premier ministre espagnol a précisé qu’il s’agissait principalement de combattre le trafic d’êtres humains, lors d’une rencontre avec le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, selon des propos rapportés par l’agence nationale mauritanienne.
    En retour, la présidence mauritanienne promet de durcir sa législation contre l’immigration irrégulière. Elle a annoncé lundi une réunion le 2 septembre des députés pour examiner des textes prévoyant la création d’un tribunal spécialisé chargé de réprimer le trafic des migrants et la mise en place de nouvelles dispositions pénales, selon un décret rendu public.
    Selon une source de la présidence du gouvernement espagnol, la Mauritanie abrite actuellement quelque 200 000 réfugiés victimes de l’instabilité au Sahel. Parmi eux, de très nombreux Maliens, qui sont des candidats potentiels à un départ vers les Canaries, porte d’entrée de l’Europe pour des milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique à la recherche d’un avenir meilleur.
    L’Espagne fait en effet face à une accélération spectaculaire des arrivées de migrants illégaux, essentiellement via l’archipel des Canaries. Entre le 1er janvier et le 15 août, plus de 22 000 migrants sont arrivés aux Canaries, contre près de 10 000 pour la même période de l’an dernier, soit une augmentation de 126%. Pour l’ensemble de l’Espagne, la hausse est de 66% (de 18 745 à 31 155).
    La Mauritanie et la Gambie sont les points de départ d’une grande partie des migrants. Le Sénégal, troisième et dernière étape de la tournée de Pedro Sánchez jusqu’à jeudi, en est un autre sur la côte ouest-africaine, entre la Mauritanie au nord et la Gambie au sud.
    Le chef du gouvernement socialiste a préconisé fermeté contre les filières et humanité vis-à-vis des migrants. Il a souligné « qu’il n’y a pas si longtemps encore, l’Espagne était aussi un pays de migrants ». « L’immigration n’est pas un problème, mais une nécessité qui s’accompagne de certains problèmes », a-t-il dit. En particulier, « nous devons lutter contre les mafias qui font le commerce d’êtres humains » et qui profitent « des conditions terribles et du désespoir de ceux qui ont recours à la migration irrégulière ».
    L’Espagne s’est aussi engagée à promouvoir « des migrations sûres, ordonnées et régulières » et à « garantir un traitement juste et humain des migrants ».Le projet pilote de « migration circulaire » avec la Mauritanie, d’une durée initiale d’un an, prévoit que l’Espagne communiquera des offres d’emploi à Nouakchott, qui sélectionnera des candidats pour venir travailler sur le sol espagnol. Ils passeront des entretiens et le cas échéant des tests, devront obtenir un visa et signer un contrat, et s’engager à retourner dans leur pays à la fin du contrat. Le mémorandum ne fournit pas de chiffre d’offres potentielles.Par ailleurs, dans le domaine de la défense et la sécurité, « l’Espagne contribuera à hauteur d’un demi-million d’euros à une initiative de formation » en Mauritanie [...] L’Espagne lancera prochainement en Mauritanie un Institut Cervantes, institution de promotion linguistique et culturelle.
    Avec la Gambie aussi, Madrid veut mieux coopérer. L’Espagne « souhaite donner un nouvel élan à ses relations avec l’Afrique », a déclaré Pedro Sanchez en Gambie où il effectuait la première visite officielle d’un chef de gouvernement espagnol depuis l’établissement de relations bilatérales. Il a rendu visite à des agents de la Guardia Civil et de la Police espagnoles déployés sur le port de Banjul au nom de la coopération sur la migration et contre les trafics.

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  • L’Espagne signe en Mauritanie et en Gambie des accords pour endiguer la migration clandestine
    https://www.dakaractu.com/L-Espagne-signe-en-Mauritanie-et-en-Gambie-des-accords-pour-endiguer-la-m

    L’Espagne signe en Mauritanie et en Gambie des accords pour endiguer la migration clandestine
    L’Espagne a signé avec la Mauritanie et la Gambie des accords pour renforcer la coopération contre les passeurs de migrants illégaux vers l’Europe et en faveur d’une migration régulée, lors d’une tournée du Premier ministre espagnol destinée à contrer l’afflux de clandestins africains dans son pays. L’Espagne a paraphé mardi soir avec la Mauritanie et mercredi avec la Gambie des « mémorandums d’entente » bilatéraux de « migration circulaire ». Ils mettent en place un cadre concerté d’entrée régulière sur le sol espagnol en fonction notamment des besoins de main d’oeuvre. Cette migration contrôlée est censée faire une place particulière aux jeunes et aux femmes.
    L’Espagne a aussi signé avec la Mauritanie une « déclaration d’intention » ouvrant la voie à des accords pour renforcer leur collaboration contre la criminalité organisée sous toutes ses formes.
    Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a précisé qu’il s’agissait principalement de combattre le trafic d’êtres humains, lors d’une rencontre avec le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, selon des propos rapportés par l’agence nationale mauritanienne.
    L’Espagne fait face à une accélération spectaculaire des arrivées de migrants clandestins, essentiellement via l’archipel des Canaries, porte d’entrée de l’Europe pour des milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique à la recherche d’un avenir meilleur. Entre le 1er janvier et le 15 août, 22.304 migrants sont arrivés aux Canaries, contre 9.864 pour la même période de l’an dernier, soit une augmentation de 126%. Pour l’ensemble de l’Espagne, la hausse est de 66% (de 18.745 à 31.155).
    La Mauritanie et la Gambie sont le point de départ d’une grande partie des migrants. Le Sénégal, troisième et dernière étape de la tournée de M. Sanchez jusqu’à jeudi, en est un autre sur la côte ouest-africaine, entre la Mauritanie au nord et la Gambie au sud.
    Le chef du gouvernement socialiste, confronté à l’acuité du sujet en Espagne, a préconisé fermeté contre les filières et humanité vis-à-vis des migrants. Il a souligné « qu’il n’y a pas si longtemps encore, l’Espagne était aussi un pays de migrants ».
    « L’immigration n’est pas un problème, mais une nécessité qui s’accompagne de certains problèmes », a-t-il dit. En particulier, « nous devons lutter contre les mafias qui font le commerce d’êtres humains » et qui profitent « des conditions terribles et du désespoir de ceux qui ont recours à la migration irrégulière ».
    L’Espagne s’est engagée avec ses deux partenaires ouest-africains dans des déclarations conjointes à promouvoir « des migrations sûres, ordonnées et régulières » et à « garantir un traitement juste et humain des migrants ».Selon une source au sein de la présidence du gouvernement espagnol, la Mauritanie abrite quelque 200.000 réfugiés victimes de l’instabilité au Sahel, dont de très nombreux Maliens, qui sont des candidats potentiels à un départ vers les Canaries. Le projet pilote de « migration circulaire » avec la Mauritanie, d’une durée initiale d’un an, prévoit que l’Espagne communiquera des offres d’emploi à la Mauritanie qui sélectionnera des candidats. Ils passeront des entretiens et le cas échéant des tests, devront obtenir un visa et signer un contrat, et s’engager à retourner dans leur pays à la fin du contrat. Le mémorandum ne fournit pas de chiffre d’offres potentielles.
    Dans le domaine de la défense et la sécurité, « l’Espagne contribuera à hauteur d’un demi-million d’euros à une initiative de formation » en Mauritanie, pays charnière entre Afrique du Nord et Afrique subsaharienne qui se signale par sa stabilité dans une région troublée. L’Espagne lancera prochainement en Mauritanie un Institut Cervantes, institution de promotion linguistique et culturelle.
    L’Espagne « souhaite donner un nouvel élan à ses relations avec l’Afrique », a déclaré M. Sanchez en Gambie où il effectuait la première visite officielle d’un chef de gouvernement espagnol depuis l’établissement de relations bilatérales et où il a rendu visite à des agents de la Guardia Civil et de la Police espagnoles déployés sur le port de Banjul au nom de la coopération sur la migration et contre les trafics.Il a promis le lancement dans les prochaines semaines par l’Espagne d’une « nouvelle stratégie pour nos relations avec l’Afrique », indiquant que l’Afrique de l’Ouest et le Sahel seront considérés comme « région prioritaire ». Le président mauritanien a souligné le rôle de relais qu’il entend voir l’Espagne jouer auprès de l’Union européenne dans tous les domaines, y compris l’accueil de migrants légaux.

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  • Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, en tournée en Afrique pour tenter d’endiguer l’immigration
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/27/le-premier-ministre-espagnol-pedro-sanchez-en-tournee-en-afrique-pour-tenter

    Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, en tournée en Afrique pour tenter d’endiguer l’immigration
    Le gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sanchez est confronté en cette rentrée à une hausse spectaculaire des arrivées de migrants clandestins, principalement dans l’archipel des Canaries, qui se sent abandonné par Madrid et l’Europe. Pas un jour ne passe sans que les services de secours signalent l’arrivée d’une embarcation de fortune transportant des dizaines de migrants dans l’une des îles des Canaries, situées au large des côtes nord-ouest du continent africain.
    A tel point que Pedro Sanchez a décidé d’effectuer, du mardi 27 au jeudi 29 août, une tournée dans trois pays d’Afrique de l’Ouest qui ont un rôle central dans ce domaine : la Mauritanie, la Gambie et le Sénégal. La Mauritanie est devenue depuis ces derniers mois le principal point de départ des migrants. Selon une source de la présidence du gouvernement espagnol, ce pays abrite actuellement quelque 200 000 réfugiés victimes de l’instabilité au Sahel, parmi lesquels de très nombreux Maliens, qui sont des candidats potentiels à un départ vers les Canaries.
    On ne connaît pas la valeur totale des accords qui seront signés avec ces pays – notamment la Mauritanie, où Pedro Sanchez s’était déjà rendu en février – pour les aider et les inciter à redoubler d’efforts afin d’empêcher ces départs.
    Le président du gouvernement régional des Canaries, Fernando Clavijo, a exhorté l’Union européenne (UE), vendredi, à prendre ses responsabilités « afin que les Canaries n’aient pas à supporter seules toute la pression migratoire de l’Europe », parce que ces migrants « arrivent en Europe, en Espagne, et pas seulement aux Canaries ». De fait, les Canaries, et plus généralement l’Espagne, ne sont souvent qu’une étape sur la route d’autres pays européens, au premier rang desquels se trouve la France.
    Entre le 1er janvier et le 15 août, 22 304 migrants sont arrivés aux Canaries, contre 9 864 pour la même période en 2023, soit une augmentation de 126 %. Pour l’ensemble de l’Espagne, la hausse est de 66 % (de 18 745 à 31 155). De plus, cette tendance à la hausse est appelée à s’accentuer d’ici à la fin de l’année en raison de l’amélioration attendue des conditions de navigation dans cette zone de l’Atlantique.
    Le chiffre sans précédent de 39 910 arrivées enregistré l’an dernier sera donc probablement pulvérisé, confirmant que cette route de l’Atlantique vers les Canaries est devenue la voie d’accès principale des migrants vers l’Espagne, malgré son extrême dangerosité, qui provoque chaque année la mort de milliers d’entre eux.
    L’arrivée des premiers migrants dans l’archipel remonte à août 1994. Mais les Canaries ne sont pas la seule région du sud de d’Espagne affectée par ce phénomène. La petite ville de Ceuta, une enclave espagnole située sur la côte nord du Maroc, enregistre également depuis quelques semaines une forte hausse des arrivées. Ceuta est l’une des deux seules frontières terrestres de l’UE avec le continent africain – l’autre étant Melilla, une autre enclave espagnole située plus à l’est.
    Pour ces régions, le problème le plus pressant est celui des migrants mineurs arrivant seuls, connus en Espagne sous le terme « MENA » (mineurs étrangers non accompagnés), leur situation ayant des implications de politique intérieure majeures. Car si les migrants adultes relèvent de la compétence financière de l’Etat central, ceux qui ont moins de 18 ans, en revanche, sont de la responsabilité exclusive des régions.
    Les régions espagnoles situées en première ligne sont donc complètement débordées face à l’explosion du nombre de migrants mineurs qu’elles doivent prendre en charge. Aux Canaries, le gouvernement régional doit actuellement subvenir aux besoins de 5 100 mineurs étrangers, alors que la capacité des centres d’accueil n’est que de 2 000 personnes. La situation est similaire à Ceuta.
    L’archipel des Canaries est « sur le point de s’effondrer », a lancé Fernando Clavijo dans une interview publiée lundi par le quotidien El Mundo, craignant « une catastrophe » cet automne et envisageant même que le nombre des arrivées puisse atteindre 50 000 cette année.
    Pour résoudre ce problème, le gouvernement de Pedro Sanchez a essayé de faire voter en juillet par le Parlement une modification de la loi sur l’immigration afin de donner au gouvernement central le droit de répartir les mineurs étrangers entre toutes les régions du pays. Mais le Parti populaire (droite), Vox (extrême droite) et le parti indépendantiste catalan de Carles Puigdemont, qui prônent un durcissement de la politique contre l’immigration clandestine, ont empêché toute discussion du texte.
    Pour l’heure, le gouvernement des Canaries est donc livré à lui-même et se sent abandonné face à un phénomène qui le dépasse et qui va encore s’aggraver. « On ne peut pas mettre des murs à l’océan », résume, fataliste, Fernando Clavijo dans l’interview à El Mundo.

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  • Émigration clandestine : La marine Sénégalaise intercepte 76 migrants dont 6 femmes et 7 mineures au large de Dakar
    https://www.dakaractu.com/Emigration-clandestine-La-marine-Senegalaise-intercepte-76-migrants-dont-

    Émigration clandestine : La marine Sénégalaise intercepte 76 migrants dont 6 femmes et 7 mineures au large de Dakar
    Les candidats à l’émigration irrégulière poursuivent leur aventure risquée vers l’Espagne à bord de pirogues. Aussi, l’Armée continue de faire son travail. En effet, le PHM WALO de la Marine sénégalaise a intercepté dans la soirée du 26 août une pirogue à 80 km au large de Dakar, avec 76 migrants dont 55 sénégalais, 7 gambiens, 11 guinéens, 2 maliens et 1 bissau-guinéen. Parmi eux, 6 femmes et 7 enfants", informe la Dirpa sur sa page X.

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  • Immigration irrégulière : Six jours après avoir quitté le Sénégal, 196 candidats sont arrivés en Espagne
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-Six-jours-apres-avoir-quitte-le-Senegal-196-candi

    Immigration irrégulière : Six jours après avoir quitté le Sénégal, 196 candidats sont arrivés en Espagne
    La vague d’immigration se poursuit par voie maritime et face aux multiples risques et incertitudes. En effet, 196 migrants ont quitté Mbour, il y a six jours. Ils sont arrivés ce dimanche au port d’El Hierro, aux Canaries, à bord de deux embarcations, selon l’agence de presse espagnole EFE. D’après cette dernière, les voyageurs clandestins étaient originaires du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie.
    La première pirogue est arrivée au port de La Restinga avec 175 migrants, dont 13 mineurs et 7 femmes à son bord. Dans la deuxième pirogue voyageaient 21 personnes d’origine subsaharienne, dont une femme. Ce qui porte, selon Les Échos qui est revenu sur le communiqué de l’agence de presse espagnole, le nombre à 196 migrants qui sont arrivés ce dimanche au port de La Restinga, El Hierro.
    D’après le récit des migrants aux membres du dispositif au port, ils auraient effectué un voyage de 6 jours depuis le port de Dakar, au Sénégal. Des personnes originaires de Gambie, du Cameroun et du Sénégal voyageaient à bord du bateau. Cinq personnes, dont une femme enceinte, ont dû être transférées à l’hopital insulaire Virgen de los Reyes. Les passagers des deux pirogues ont été transférés au Centre d’accueil temporaire pour étrangers (CATE), dans la ville de San Andrés, dans la municipalité de Valverde, où ils sont pris en charge par les membres du collectif d’Ong Corazón orange - Ebria Sonko » et resteront en garde-à-vue jusqu’à leur orientation vers d’autres services extérieurs à l’ile.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#gambie#cameroun#espagne#canarie#elhierro#sante#routemigratoire#migrationirreguliere

  • Le nombre de migrants clandestins arrivés dans les Canaries a fortement augmenté en 2024 par rapport à l’année dernière
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/19/le-nombre-de-migrants-clandestins-arrives-dans-les-canaries-a-fortement-augm

    Le nombre de migrants clandestins arrivés dans les Canaries a fortement augmenté en 2024 par rapport à l’année dernière
    Le Monde avec AFP
    En passant de près de 10 000 à plus de 22 000, le nombre de migrants clandestins arrivés dans l’archipel des Canaries entre le 1er janvier et le 15 août a plus que doublé par rapport à la même période l’an dernier, selon des chiffres publiés, lundi 19 août, par le ministère de l’intérieur espagnol.
    Cette question de l’immigration clandestine vers l’Europe et des moyens de la réduire dominera la visite du premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dans trois pays d’Afrique de l’Ouest – Mauritanie, Gambie et Sénégal – la semaine prochaine.
    La visite de M. Sanchez en Mauritanie sera sa deuxième en six mois. Il s’était rendu dans le pays en février avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui avait alors annoncé une aide de 210 millions d’euros dans le cadre d’une coopération accrue avec Nouakchott.
    L’Espagne est l’une des principales portes d’entrée en Europe pour des milliers de migrants africains, la majorité d’entre eux choisissant la route maritime vers les îles Canaries, situées au large des côtes nord-ouest de l’Afrique.
    L’organisation non gouvernementale (ONG) espagnole Caminando Fronteras, qui vient en aide aux migrants, estime que plus de 5 000 d’entre eux ont péri en mer au cours des cinq premiers mois de l’année, soit une moyenne de 33 décès par jour, alors qu’ils tentaient de se rendre aux Canaries. Ce chiffre s’explique par l’extrême dangerosité de cette route maritime, en raison des courants très forts, alors que les migrants voyagent dans des embarcations de fortune en mauvais état et surchargées.
    Pour l’ensemble de l’Espagne, les chiffres du ministère de l’intérieur font état d’une hausse de 66,2 % du nombre total de migrants arrivés dans le pays par voie maritime ou terrestre entre le 1er janvier et le 15 août (de 18 745 à 31 155). Mais cette hausse s’explique presque uniquement par la situation des Canaries, puisque le nombre des arrivées dans la péninsule et aux Baléares a, pour sa part, diminué de 11 %.
    Les chiffres montrent aussi une hausse très importante du nombre de migrants arrivés à Ceuta – l’une des deux petites enclaves espagnoles situées sur le continent africain – par la voie terrestre, c’est-à-dire en franchissant la frontière avec le Maroc : leur nombre a presque triplé entre le 1er janvier et le 15 août par rapport à l’an dernier (de 587 à 1 605). Ceuta et l’autre enclave espagnole située en territoire marocain, Melilla, constituent les seules frontières terrestres de l’UE avec le continent africain et sont, à ce titre, soumises à une forte pression migratoire.

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  • Canaries : près de 200 migrants sont arrivés à El Hierro dimanche - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59215/canaries--pres-de-200-migrants-sont-arrives-a-el-hierro-dimanche

    Canaries : près de 200 migrants sont arrivés à El Hierro dimanche
    Par La rédaction Publié le : 19/08/2024
    Au total, ce sont 196 exilés qui sont arrivés au port d’El Hierro, aux Canaries, à bord de deux embarcations dimanche. Depuis le début de l’année, plus de 22 000 personnes ont atteint les îles espagnoles contre 9 800 l’année dernière sur la même période.
    Sur la route migratoire dangereuse des Canaries, les traversées ne réduisent pas. Dimanche 18 août, deux embarcations de fortune ont atteint les côtes espagnoles. Une première pirogue est arrivée par ses propres moyens au port de La Restinga avec 175 migrants, dont 13 mineurs et 7 femmes, à son bord.
    Selon leurs témoignages, ils ont fait un voyage de sept jours depuis le port de M’Bour, au Sénégal, rapporte l’agence de presse espagnole EFE. Les migrants étaient originaires du Mali, de la Mauritanie, du Sénégal et de la Gambie. Quelques heures plus tard, c’est une embarcation bien moins chargée qui est arrivée dans le port espagnol, escortée par les gardes-côte. Dans cette seconde embarcation, 21 personnes d’origine subsaharienne, dont une femme, voyageaient. Toujours selon EFE, les exilés des deux cayucos - pirogue régulièrement utilisée pour les traversées - ont été transférés au Centre d’accueil temporaire pour étrangers de San Andrés, dans la municipalité de Valverde. Ils y sont pris en charge par les membres du collectif d’ONG Corazón orange – Ebria Sonko et « resteront en garde à vue jusqu’à leur orientation vers d’autres ressources extérieures à l’île ».
    Fuyant les crises économiques ou politiques, les migrants, subsahariens majoritairement, sont de plus en plus nombreux à prendre la mer pour tenter de rejoindre l’Europe, notamment l’Espagne. Entre le 1er janvier et le 15 août 2024, 22 304 migrants sont arrivés aux Canaries contre 9 800 sur la même période l’année dernière (soit une hausse de 126 %), selon les autorités espagnoles.
    Face à cet afflux d’arrivées, les îles Canaries ne parviennent plus à assurer l’accueil des mineurs non accompagnés. Selon les autorités locales, près de 6 000 mineurs sont bloqués sur l’archipel espagnol. Alors que nombre d’entre eux vivent dans des centres saturés et insalubres, les régions en Espagne continentale refusent de les accueillir.
    Et si certains exilés parviennent à atteindre le sol espagnol, d’autres n’ont pas cette chance car cette route des Canaries est particulièrement meurtrière. Plus de 4 800 migrants sont morts en tentant de rejoindre les Canaries par la mer de janvier à mai, selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras. Soit 33 décès par jour.
    Si par malheur, une embarcation dévie trop de sa trajectoire initiale le long des côtes africaines - à cause des forts courants marins - et se retrouve au large, c’est la mort assurée. Dans l’immensité de l’océan Atlantique, les pirogues n’ont presque aucune chance d’être retrouvées et les passagers sont condamnés à mourir de soif et de faim.Ce fut vraisemblablement le cas mardi 6 août. Une pirogue avec 14 cadavres a été retrouvée au large de la République dominicaine, en mer des Caraïbes et selon les premiers éléments retrouvés à bord, dont des documents d’identité mauritaniens et sénégalais, la pirogue avait pris la route des Canaries avant de dériver de l’autre côté de l’Atlantique.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mali#mauritanie#gambie#espagne#canaries#routemigratoire#migrationirreguliere#mortalite#sante#mauritanie#sante#atlantique

  • ÉMIGRATION IRREGULIÈRE : 250 MIGRANTS INTERPELLÉS À BAMBOUGAR (FOUNDIOUGNE)
    https://www.seneweb.com/news/Societe/emigration-irreguliere-250-migrants-inte_n_447828.html

    ÉMIGRATION IRREGULIÈRE : 250 MIGRANTS INTERPELLÉS À BAMBOUGAR (FOUNDIOUGNE)
    Par : rts - Seneweb.com | 12 août, 2024 à 11:08:43 | Lu 639 Fois |
    Près de 250 candidats à l’émigration clandestine ont été interpellés dimanche à Bambougar, une localité de la commune de Sokone dans la région de Fatick, alors qu’ils s’apprêtaient à embarquer pour l’Europe. Selon les informations du journal Le Soleil, la pirogue qui devait les transporter a été interceptée juste avant leur départ.
    D’autres sources médiatiques précisent que l’embarcation, soigneusement dissimulée sur une rive entourée d’algues, avait été stationnée sur place pendant plusieurs jours, en attente du moment propice pour le départ. Alertées par les autochtones, les forces de l’ordre sont intervenues, mais les convoyeurs ont pris la fuite avant leur arrivée.
    Les premiers éléments de l’enquête révèlent que la pirogue était principalement composée de jeunes, dont des femmes accompagnées de leurs enfants, tous originaires de localités environnantes telles que Sokone, Karang, Toubacouta, Djifer et Mbour. Parmi les personnes interpellées se trouvaient également des migrants de nationalité gambienne, venus tenter cette périlleuse odyssée.

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  • Une pirogue, contenant 14 cadavres originaires du Sénégal et de Mauritanie, retrouvée en République dominicaine - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58971/une-pirogue-contenant-14-cadavres-originaires-du-senegal-et-de-maurita

    Une pirogue, contenant 14 cadavres originaires du Sénégal et de Mauritanie, retrouvée en République dominicaine
    Par La rédaction Publié le : 07/08/2024
    Une embarcation avec 14 corps « en état de décomposition avancée » à été découverte près des côtes de la République dominicaine, dans la mer des Caraïbes. Selon les premiers éléments retrouvés à bord, dont des documents d’identité mauritaniens et sénégalais, la pirogue avait pris la route des Canaries avant de dériver de l’autre côté de l’Atlantique. C’est un drame migratoire qui s’est joué à près de 6 000 kilomètres de son point d’arrivée programmé. Mardi 6 août, une pirogue avec 14 cadavres a été retrouvée au large de la République dominicaine, en mer des Caraïbes. Sur des photos diffusées dans la presse, on peut voir des blouses mortuaires blanches alignées sur une plage de Río San Juan, dans le nord du pays, aux côtés d’une pirogue en bois blanche, rouge et bleue.
    L’embarcation à la dérive a d’abord été repérée par un pêcheur à une trentaine de km de la côte, qui a prévenu les secours. Sur place, les sauveteurs découvrent les corps en « état de décomposition avancée », à l’état de squelettes, comme le montrent des photos publiées par la presse locale. Tous sont actuellement en cours de transfert à l’Institut national scientifique (INACIF) pour y être identifiés.
    D’après le représentant de la Défense civile de la province d’Espaillat, Víctor Alfonso Vázquez, les documents d’identité retrouvés à bord appartiennent à des ressortissants de la Mauritanie et du Sénégal, âgés de 24 à 33 ans. Des téléphones portables et objets personnels ont également été découverts, ainsi qu’un sac à dos « contenant des paquets d’une substance proche de la cocaïne ou de l’héroïne ». Saisis, ils ont été « remis à la Direction nationale de contrôle des drogues (DNCD) pour analyses », précise la Marine nationale dans un communiqué.
    Pour Helena Maleno, présidente de l’association Caminando Fronteras, l’origine des passagers atteste bien de la destination initiale qu’ils avaient envisagé : les îles Canaries, « la route migratoire la plus dangereuse au monde », s’insurge-t-elle sur X. Outre les documents d’identité retrouvés, ce sont les caractéristiques de l’embarcation - une pirogue en bois typique de l’Afrique de l’Ouest - qui penchent le plus pour cette hypothèse. Dans son communiqué, la Marine dominicaine décrit un « navire d’origine et de fabrication inconnues » dans la région. Elle a par ailleurs indiqué « poursuivre l’enquête sur cette découverte en collaboration avec le Ministère public pour déterminer les causes et l’origine de cette tragédie maritime d’origine étrangère ».
    Cette route des Canaries est particulièrement meurtrière. Si par malheur, une embarcation dévie trop de sa trajectoire initiale le long des côtes africaines - à cause des forts courants marins - et se retrouve au large, c’est la mort assurée. Dans l’immensité de l’océan Atlantique, les pirogues n’ont presqu’aucune chance d’être retrouvées. Les passagers sont condamnés à mourir de soif et de faim. Ce n’est pas la première fois qu’une embarcation destinée à rejoindre les Canaries, à l’ouest du Maroc, est retrouvée de l’autre côté de l’Atlantique. Mi-avril, neuf corps de migrants ont été retrouvés par des pêcheurs au large du Brésil à environ 6 000 km là aussi des côtes africaines. La pirogue avait pris la mer depuis les côtes mauritaniennes avec une vingtaine de passagers. Aucun d’eux n’a été retrouvé. « Nous avons retrouvé des documents indiquant que l’embarcation est partie de Mauritanie [...]. Sans aucun doute, le bateau est resté à la dérive pendant une longue période », avait indiqué à l’époque José Roberto Peres, chef de la police fédérale du Pará, où avait été découverte l’embarcation.
    Cette sommaire barque en bois de 13 mètres de long ne possédait ni moteur, ni voile, ni gouvernail. L’hypothèse la plus probable est donc que le bateau se soit fait emporter par un courant marin qui l’aurait dévié de son itinéraire. Les passagers seraient ensuite progressivement morts de soif.Ces candidats à l’exil qui risquent leur vie en mer fuient la pauvreté, le chômage ou l’absence de perspectives dans leurs pays. Ils embarquent clandestinement depuis la Mauritanie, le Sénégal ou la Gambie moyennant finances sur des pirogues ou des embarcations précaires, complètement inadaptées à de telles traversées. Conséquence, sur la route des Canaries, les naufrages sont fréquents. Début juillet, les corps de 89 personnes ont été retrouvés dans un grand bateau de pêche traditionnel au large de la Mauritanie.
    Mi-juin, les sauveteurs espagnols ont retrouvé six cadavres dans un canot à 800 km au large de l’île canarienne de Tenerife. Plus de 80 personnes sont toujours portées disparues après cette découverte. Le canot surchargé avait quitté Nouakchott, en Mauritanie, le 30 mai dernier. Au total, plus de 4 800 migrants ont péri au cours des cinq premiers mois de 2024 en tentant de rallier les Canaries, estime l’ONG espagnole Caminando Fronteras. Dans le même temps, près 21 500 personnes ont débarqué dans l’archipel jusqu’ici cette année, selon le ministère de l’Intérieur.

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#mauritanie#gambie#atlantique#routemigratoire#mortalite#sante#migrationirreguliere#republiquedominicaine

  • Tunisie : plus de 4 100 migrants sont retournés « volontairement » dans leur pays via l’OIM - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58832/tunisie--plus-de-4-100-migrants-sont-retournes-volontairement-dans-leu

    Tunisie : plus de 4 100 migrants sont retournés « volontairement » dans leur pays via l’OIM
    Par Leslie Carretero Publié le : 31/07/2024
    Depuis le début de l’année, l’Organisation internationale des migrations (OIM) a organisé le « retour volontaire » de plus de 4 100 migrants depuis la Tunisie vers leur pays d’origine, contre un peu plus de 2 500 pour l’ensemble de l’année 2023. Les violences de la part de la population et des autorités, les destructions quotidiennes de campements, les interceptions en mer et les expulsions de Subsahariens dans le désert expliquent cette forte hausse des retours.
    Mardi 23 juillet, 162 migrants burkinabé sont montés dans un avion depuis la Tunisie vers leur pays d’origine « en toute sécurité et dans la dignité », selon les mots de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Ces exilés ont bénéficié du programme de retour volontaire de l’ONU. « Aujourd’hui marque un nouveau départ pour de nombreux migrants bloqués en Tunisie qui vont retrouver leurs proches », s’est félicitée sur Facebook l’agence onusienne en Tunisie.
    À l’instar de ces Burkinabés, plus de 4 000 migrants vivant en Tunisie sont rentrés dans leur pays via l’OIM depuis janvier. La majorité d’entre eux sont des hommes seuls, originaires de Gambie, du Burkina Faso et de Guinée, précise l’agence à InfoMigrants.
    Un chiffre en nette augmentation : sur l’ensemble de l’année 2023, 2 557 personnes ont profité du « retour volontaire » depuis la Tunisie, ce qui représentait déjà une hausse de 45 % par rapport à 2022 où 1 614 exilés avaient bénéficié de ce programme.
    Cette augmentation s’explique par la situation délétère en Tunisie pour les Subsahariens. En effet, depuis le discours raciste du président Kaïs Saïed en février 2023 accusant les Noirs d’être la source de violences et de crimes, les exilés sont constamment harcelés par la population et les autorités.L’été dernier, des milliers d’entre eux ont été raflés dans les rues et les appartements de Sfax, puis envoyés dans le désert à la frontière libyenne ou algérienne. Abandonnés au milieu de nulle part, sans eau ni nourriture sous une chaleur écrasante, une centaine d’entre eux sont morts de soif, d’après les associations locales d’aide aux migrants. La photo de Fati et de sa fille de cinq ans, gisant sur le sable, avait fait le tour des réseaux sociaux.
    Ces expulsions collectives, pourtant illégales au regard du droit international, ont perduré. En janvier, InfoMigrants a reçu les témoignages de plusieurs Subsahariens arrêtés à Sfax et envoyés dans la montagne, près de la frontière algérienne. « Nous étions complètement perdus. Nous avons rencontré un berger, qui nous a aidés. Il nous a indiqué la bonne route à suivre », expliquait Fatma, une Sierra-Léonaise. Son groupe a marché pendant cinq jours pour rejoindre la première ville algérienne. Pendant ce trajet, il a « un peu neigé » mais surtout il a plu. « Ce fut très dur. Mais personne de notre groupe n’est mort. C’est déjà ça…. Il n’y a eu que des malades. »
    En mai, des migrants faisaient à nouveau état à InfoMigrants d’une vague d’"arrestations générales". Les exilés racontaient être traqués partout : dans les cafés, dans les rues, dans les gares, dans les taxis, dans les commerces ou dans les appartements. « Ils vont dans les maisons, cassent les portes, confisquent les passeports, volent tout ce qu’ils trouvent - téléphones, effets personnels, argent… - frappent les gens avec des matraques et les embarquent dans des bus », relatait Salif, un Guinéen vivant à Sfax.
    Si certains exilés sont livrés à eux-mêmes à la frontière algérienne, d’autres sont directement transmis aux forces libyennes, révélait en décembre InfoMigrants. L’échange, entre les policiers tunisiens et les milices libyennes, se fait discrètement en plein désert."Le véhicule s’est arrêté au niveau d’une montagne de sable. De l’autre côté, c’est la Libye. Les Tunisiens sont montés sur la montagne pour annoncer leur présence. Cinq minutes après, on a entendu des klaxons venus d’en face. Les policiers ont alors braqué leur kalachnikov sur nous et nous ont dit : ‘Haya, haya’ [’allez-y’, en français, ndlr] en montrant la Libye. Tout le monde avait peur", témoignait un autre Guinéen.
    Les migrants sont ensuite envoyés dans les prisons libyennes, où ils risquent d’y subir des violences, des viols, de l’extorsion, des privations de nourriture… Pour en sortir, les exilés doivent payer une rançon de plusieurs centaines d’euros.Les arrestations en Tunisie sèment la panique au sein de la population migrante vivant dans le pays. Fatigués de ce climat de terreur, beaucoup préfèrent ainsi faire marche arrière, et mettre fin à leur rêve européen.
    Dans le cadre du programme de retour volontaire de l’OIM, les migrants sont accompagnés à leur arrivée chez eux. L’agence « fournit une assistance qui comprend le transport jusqu’à la destination finale, l’aide à l’hébergement si nécessaire, ainsi qu’une assistance à plus long terme par le biais d’un soutien à la réintégration », détaille-t-elle.Les anciens exilés, qui présentent un projet fiable, sont accompagnés financièrement dans leurs démarches et la création, par exemple, d’un commerce ou d’une entreprise.
    Mais pour certains, l’accès à cette aide relève du parcours du combattant. L’an dernier, Ibrahim, un Guinéen de retour chez lui après six ans en Libye, affirmait à InfoMigrants attendre depuis 10 mois l’aide financière promise par l’OIM pour financer son projet.
    « Démotivé », le jeune homme de 22 ans a décidé de reprendre la route de l’exil vers l’Europe. « J’ai essayé de rester au pays. J’avais beaucoup d’espoir, je voulais tenter de faire quelque chose en Guinée. Mais cela faisait trop longtemps que j’étais parti, la réintégration était difficile. Quand j’ai quitté mon pays en 2017, j’avais 14 ans. Je n’avais pas fini mes études et je n’avais pas de travail. Aujourd’hui, je ne vois pas comment refaire ma vie au pays, sans l’aide de l’OIM. Il n’y a aucune perspective là-bas »

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#OIM#rapatriement#guinee#gambie#burkinafaso#algerie#reintegration#sante

  • Lutte contre l’immigration clandestine : Une pirogue de 111 candidats arraisonnée par le Niani
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-immigration-clandestine-Une-pirogue-de-111-candidats-arrai

    Lutte contre l’immigration clandestine : Une pirogue de 111 candidats arraisonnée par le Niani
    Plusieurs pirogues en partance pour l’Espagne ont été interceptées ces derniers jours par la Marine Nationale sénégalaise. Dans un post sur le réseau social X (ex Twitter), la Marine Nationale renseigne qu’ « une pirogue de migrants transportant 111 personnes dont 62 sénégalais, 22 gambiens et 20 guinéens, a été arraisonnée par le PHM NIANI dans la soirée du 29 juillet 2024, à 140 km au large de Dakar ». Rien que pour la journée du lundi 29 juillet, plus de 500 personnes, des candidats à l’immigration irrégulière ont été interpellés par la Marine Nationale entre la Langue de Barbarie à Saint-Louis et Dakar.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#gambie#guinee#espagne#atlantique#routemigratoire#sante

  • Immigration Irrégulière : 189 candidats interpellés à la Langue de Barbarie (Saint-Louis)
    https://www.dakaractu.com/Immigration-Irreguliere-189-candidats-interpelles-a-la-Langue-de-Barbarie

    Immigration Irrégulière : 189 candidats interpellés à la Langue de Barbarie (Saint-Louis)
    La Marine Nationale a encore sévi. Elle a intercepté au sol des candidats à l’immigration irrégulière, ce lundi matin dans la presqu’île de la Langue de Barbarie, à Saint-Louis. « Le 29 juillet 2024, la Base navale nord a interpellé, au niveau de la Langue de Barbarie, 189 candidats à l’émigration irrégulière, majoritairement de nationalités sénégalaise et gambienne », renseigne le tweet.

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  • Une nouvelle pirogue avec 209 migrants interceptée au large du Sénégal - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58780/une-nouvelle-pirogue-avec-209-migrants-interceptee-au-large-du-senegal

    Une nouvelle pirogue avec 209 migrants interceptée au large du Sénégal
    Par La rédaction Publié le : 29/07/2024
    L’armée sénégalaise a indiqué avoir intercepté vendredi une nouvelle pirogue de 209 migrants au large du Sénégal. Le bateau était parti quatre jours plus tôt de Gambie. La semaine dernière, une pirogue similaire avait déjà été interceptée par l’armée alors qu’elle tentait de rejoindre les Canaries.L’annonce est quasiment identique à celle de la semaine dernière. Vendredi 26 juillet, l’armée sénégalaise a intercepté une pirogue sur laquelle se trouvaient 209 migrants qui cherchaient à rejoindre l’archipel espagnol des Canaries. Le bateau a été saisi au large de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal.
    Selon le service de communication des armées, la pirogue était partie de Bara, dans le nord de la Gambie, le 22 juillet. À bord se trouvaient 187 Gambiens, 15 Sénégalais, quatre Guinéens de Guinée Bissau, deux Maliens, et un Guinéen de Guinée Conakry.
    Les candidats au départ sont arrivés à Dakar vendredi après-midi « pour des vérifications et leurs identifications », a précisé l’armée sénégalaise. Cette interception est la dernière en date d’une longue série ces derniers mois. À peine une semaine plus tôt, l’armée sénégalaise avait déjà intercepté une pirogue de 202 personnes dans la localité de Lompoul, une zone de pêche dans le nord du pays.
    Cette nouvelle opération de l’armée survient également une semaine après un naufrage dans lequel au moins 25 personnes sont mortes au large de la Mauritanie. Début juillet, un autre naufrage meurtrier, également survenu au large de la Mauritanie, a fait, lui, au moins 89 morts et 70 disparus.La route de l’Atlantique, qui mène les migrants jusqu’aux îles Canaries, porte de l’Europe, est particulièrement dangereuse à cause de ses forts courants et parce que les bateaux sont souvent surchargés, et en mauvais état. Ils ne sont surtout pas aptes à de tels parcours de navigation et les passagers manquent généralement d’eau potable à bord pour affronter les multiples jours de traversée. Pourtant, cette route est de plus en plus empruntée, notamment à cause des multiples contrôles en Méditerranée. Plus de 5 000 personnes sont mortes en essayant de rejoindre l’Espagne par la mer sur les cinq premiers mois de l’année 2024, dont 4 800 vers les Canaries, soit 33 morts par jour, selon Caminando Fronteras, une ONG espagnole.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#canaries#atlantique#routemigratoire#gambie#guineeconakry#sante

  • Immigration Irrégulière : Le Niani intercepte une pirogue de 209 migrants au large de Saint-Louis
    https://www.dakaractu.com/Immigration-Irreguliere-Le-Niani-intercepte-une-pirogue-de-209-migrants-a

    Immigration Irrégulière : Le Niani intercepte une pirogue de 209 migrants au large de Saint-Louis
    Le patrouilleur de haute mer NIANI a arraisonné, ce 26 juillet 2024, au large de Saint-Louis, une pirogue transportant 209 migrants dont 187 gambiens, 15 sénégalais et d’autres ressortissants de la sous-région. La pirogue était partie de Barra en Gambie, le 22 juillet, informe la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées sénégalaises (Dirpa). Ils ont été débarqués saufs à la Base Navale Centre de Dakar.

    #covid-19#migrant#migration#senegak#gambie#routemigratoire#atlantique#migrationirreguliere#sante

  • Quinze morts et 160 disparus dans un naufrage au large de la Mauritanie - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58685/quinze-morts-et-160-disparus-dans-un-naufrage-au-large-de-la-mauritani

    Quinze morts et 160 disparus dans un naufrage au large de la Mauritanie
    Par La rédaction Publié le : 24/07/2024
    Un naufrage au large de la Mauritanie a fait 15 morts, et plus de 160 disparus, lundi. Une centaine de personnes ont par ailleurs pu être secourues par les garde-côtes mauritaniens. Le bateau surchargé avait pris la mer depuis le nord de la Gambie, en direction des îles Canaries avant de sombrer à quelques kilomètres des côtes mauritaniennes. Nouveau drame au large des rives mauritaniennes. Lundi 22 juillet, une pirogue a fait naufrage à quelques kilomètres de Nouakchott avec environ 300 personnes à bord, selon un communiqué de l’Organisation internationale des migrations (OIM), publié mercredi. Le bateau avait quitté le nord de la Gambie, près de la frontière sénégalaise, le 15 juillet.
    « On a été appelé lundi matin pour nous informer d’un accident tragique au large de la Mauritanie. Des pêcheurs ont repéré un bateau qui prenait l’eau au large de Nouakchott », explique Lamine Secka, chargé des affaires consulaires à l’ambassade de Gambie, contacté par InfoMigrants. Lorsqu’ils sont arrivés sur zone, les garde-côtes mauritaniens ont secouru 120 personnes, dont plusieurs femmes et enfants, et découvert 15 corps. D’après Lamine Secka, la majorité des passagers étaient originaires de Gambie et du Sénégal.
    Les survivants ont été pris en charge à leur arrivée au port par l’OIM. Dix d’entre eux ont été « hospitalisés d’urgence pour y recevoir des soins médicaux », précise l’agence onusienne."Les efforts se poursuivent pour retrouver les personnes disparues", dont le nombre pourrait s’élever à plus de 160, d’après les estimations de l’ONU basées sur les témoignages des rescapés. « Nous travaillons sans relâche pour soutenir le gouvernement mauritanien afin de fournir l’assistance nécessaire à ceux qui ont survécu et d’aider à retrouver les personnes disparues », a déclaré le chef de mission de l’OIM en Mauritanie, Boubacar Seybou.
    C’est le dernier drame en date sur la route migratoire de l’Atlantique, où les accidents sont fréquents en raison des forts courants et des vents violents qui déstabilisent les frêles embarcations, souvent en mauvais état et surchargées. Le 1er juillet, un bateau de pêche traditionnel avait fait naufrage au large de la Mauritanie : 89 corps avaient été découverts et 72 personnes sont toujours portées disparues. Seuls neuf survivants avaient été retrouvés. Là encore, la pirogue était partie du nord de la Gambie.
    Pour les seuls cinq premiers mois de l’année, l’ONG Caminando Fronteras a comptabilisé plus de 4 800 morts dans cette zone, soit un décès toutes les 45 minutes. Un record. Pour rejoindre les Canaries, les migrants prennent la mer depuis le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal. Crédit : InfoMigrants
    Depuis plusieurs années, la route vers les Canaries a été réactivée pour éviter les patrouilles déployées en nombre le long de la Méditerranée. Et les arrivées dans l’archipel ne cessent d’augmenter au fil des ans. En 2023, près de 40 000 migrants ont débarqué sur ce territoire espagnol, un chiffre jamais enregistré même lors de la crise des « cayucos », en 2006, où 31 000 personnes avaient atteint ces îles. Et l’année 2024 connait aussi une forte affluence. Près de 20 000 exilés sont arrivés aux Canaries, soit une hausse de 160% par rapport à la même période de l’année dernière.
    La majorité des départs se concentrent désormais depuis les rives sénégalaises, gambiennes et mauritaniennes – les exilés partant moins depuis le sud du Maroc, plus contrôlé –, soit à plus de 1 500 km des côtes canariennes. D’après le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, la hausse des traversées s’explique notamment par l’instabilité grandissante dans les États du Sahel. Mais la pauvreté, la raréfaction des ressources halieutiques, l’inflation, la crise économique post-Covid expliquent aussi les nombreux départs depuis le Sénégal.

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  • Naufrage d’une pirogue de migrants en Mauritanie : 15 morts et plusieurs portées disparues (OIM)
    https://www.dakaractu.com/Naufrage-d-une-pirogue-de-migrants-en-Mauritanie-15-morts-et-plusieurs-po

    Naufrage d’une pirogue de migrants en Mauritanie : 15 morts et plusieurs portées disparues (OIM)
    Certains médias annonçaient hier, le naufrage d’une pirogue de migrants sur les côtes mauritaniennes. Il s’agissait d’une pirogue de migrants partie du Sénégal et interceptée au large de Nouadhibou. Elle avait à son bord des Sénégalais, des maliens, des gambiens, dont des femmes et des enfants. Ce mercredi 24 juillet 2024, l’organisation Internationale pour les migrations (OIM) annonce et confirme la mort d’au moins 15 personnes et plus de 190 portées disparues. « Nous sommes profondément attristés par la mort de 15 migrants et la disparition en mer estimée à plus de 195 personnes après le chavirement d’un bateau à Nouakchott », a affirmé l’OIM dans un post sur le réseau social X (ex Twitter). D’après une source des garde-côtes mauritaniennes, il y aurait environ 25 corps repêchés et 103 personnes sauvées et des dizaines de disparus.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mauritanie#mali#gambie#nouadhibou#routemigratoire#femme#mineur#migrationirreguliere#mortalite#atlantique#sante

  • Immigration irrégulière : grogne de 53 jeunes sénégalais au Maroc qui attendent leur rapatriement depuis plus d’un mois
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-grogne-de-53-jeunes-senegalais-au-Maroc-qui-atten

    Immigration irrégulière : grogne de 53 jeunes sénégalais au Maroc qui attendent leur rapatriement depuis plus d’un mois
    Immigration irrégulière : grogne de 53 jeunes sénégalais au Maroc qui attendent leur rapatriement depuis plus d’un mois
    Ils sont 53 jeunes Sénégalais qui attendent leur rapatriement au centre d’Argoub, situé à 90 km au sud de la ville de Dakhla. Ils se sont révoltés lundi dernier à travers une manifestation violente qui n’a pas été sans conséquences. Un blessé parmi eux mais malheureusement ils ont causé d’énormes dégradations dans le centre où ils attendent leur rapatriement selon Babou Sene, consul général du Sénégal à Dakhla. « Ils ont mis le feu, cassé des portes... J’ai attiré leur attention sur le fait qu’ils doivent préserver l’image du Sénégal à l’étranger et faire preuve de résilience car les autorités sénégalaises travaillent pour leur rapatriement dans les meilleurs délais. Ces jeunes doivent savoir que les centres d’accueil ne sont pas des hôtels. Les autorités marocaines leur donnent le gîte et le couvert mais selon leurs moyens. Ils doivent faire preuve de résilience et respecter les lois et réglements des pays d’accueil. Le Consulat général continuera de leur venir en aide (cigarettes, thé, sucre et cartes téléphoniques) selon les moyens disponibles », a informé le consulat dont les propos sont rapportés par Libération. En effet, la pirogue aurait quitté la Gambie le 02 juillet 2024 avec près de 200 personnes et a été secourue par la Marine royale marocaine au large de Dakhla. On compte 46 Sénégalais parmi les rescapés et des ressortissants gambiens, maliens et guinéens. Il y a 2 femmes parmi les Sénégalais et 02 mineurs. Ils sont tous en bonne santé et sont logés dans le centre d’accueil d’Argoub.

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  • Dans l’impasse en Tunisie, de plus en plus de migrants rapatriés dans leur pays d’origine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/06/27/dans-l-impasse-en-tunisie-de-plus-en-plus-de-migrants-rapatries-dans-leur-pa

    Dans l’impasse en Tunisie, de plus en plus de migrants rapatriés dans leur pays d’origine
    Le Monde avec AFP
    Publié hier à 16h39, modifié hier à 17h29
    Le nombre de migrants africains rapatriés de Tunisie vers leur pays connaît une forte augmentation depuis le début de l’année, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), sur fond de montée d’un sentiment anti-immigrés alimenté par un discours officiel aux accents xénophobes.
    « Entre le 1er janvier et le 25 juin, l’OIM a facilité le retour volontaire d’environ 3 500 personnes depuis la Tunisie vers leur pays d’origine », soit une augmentation de 200 % par rapport à 2023 à la même période, a détaillé l’OIM, à Tunis, auprès de l’Agence France-Presse, qui précise que les principaux pays de retour sont la Gambie, le Burkina Faso et la Guinée.
    Les migrants rapatriés bénéficient du « programme d’assistance au retour volontaire et à la réintégration » de l’OIM, avec notamment une prise en charge du trajet de retour ainsi qu’une aide à la réintégration dans leur pays. Le caractère « volontaire » de ces rapatriements est néanmoins contesté par les défenseurs des droits.
    Pour Romdhane Ben Amor, porte-parole du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), ces rapatriements sont le résultat d’une « politique antimigrants qui les voit comme une menace et contribue à leur précarité en les empêchant de travailler, de louer des appartements ou d’utiliser les transports publics ». Depuis un discours aux accents xénophobes du président tunisien Kaïs Saïed en février 2023, des milliers de ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne séjournant de façon irrégulière en Tunisie ont perdu leur logement et leur travail.
    Leurs conditions de vie se sont encore détériorées quand ils ont été chassés de grandes villes comme Sfax pour s’entasser dans des campements de fortune insalubres, sans aucune ressource, dans l’attente d’un hypothétique départ.Selon M. Ben Amor, cette hausse des rapatriements est la conséquence de la « politique d’endiguement migratoire » voulue par l’Union européenne (UE). « L’UE a donné tous les moyens financiers, logistiques et techniques » à la Tunisie pour mettre en place cette politique, affirme-t-il.
    A l’été 2023, l’UE et la Tunisie ont conclu un « partenariat stratégique » qui prévoyait une aide de 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration irrégulière, incluant le financement du « retour volontaire » de 6 000 migrants irréguliers.
    La Tunisie est l’un des principaux points de départ des migrants qui risquent la périlleuse traversée de la Méditerranée pour rejoindre l’Europe. Selon le ministère de l’intérieur tunisien, environ 23 000 migrants irréguliers seraient actuellement présents dans le pays. Plus de 1 300 migrants sont morts ou ont été portés disparus en 2023 dans des naufrages au large des côtes tunisiennes, selon le FTDES.

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  • Emigration clandestine : Le Patrouilleur le NIANI a secouru 52 migrants au large de Mbour, ce mercredi
    https://www.dakaractu.com/Emigration-clandestine-Le-Patrouilleur-le-NIANI-a-secouru-52-migrants-au-

    Emigration clandestine :
    Le Patrouilleur de haute mer NIANI a secouru ce 19 juin, vers 16h, une pirogue transportant 52 migrants, à environ 57 km au large de Mbour, renseigne la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées sénégalaises (Dirpa).
    Selon la même source, « l’embarcation était partie de la Gambie dans la nuit du 18 au 19 juin. Ces migrants proviennent de Gambie, Guinée-Bissau, du Nigeria et du Sénégal », indique la DIRPA, dans son post sur X (ex Twitter).

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  • Immigration irrégulière : 105 candidats interpellés à Djilor dont 57 étrangers
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-105-candidats-interpelles-a-Djilor-dont-57-etrang

    Immigration irrégulière : 105 candidats interpellés à Djilor dont 57 étrangers
    La brigade territoriale de Foundiougne a procédé à l’interpellation de 105 candidats à l’émigration clandestine signalés au niveau des îles de Boro, dans la commune de Djilor, département dans la région de Fatick. Leur interpellation a eu lieu dans la soirée du 28 mai 2024 par les éléments des aires marines protégées. Il s’agit de 49 sénégalais dont 02 filles, 27 Bissau guinéens, 02 Gambiens dont 01 fille, 02 Maliens et 26 guinéens de Conakry dont 1 fille. Les éléments de la brigade territoriale de Foundiougne ont saisi 149 bidons de 20 litres de carburant hors bord.

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  • Gambie. Le Parlement ne doit pas lever l’interdiction des mutilations génitales féminines

    En réaction au vote imminent prévu au Parlement de Gambie le 18 mars sur un projet de loi visant à revenir sur l’interdiction des mutilations génitales féminines (MGF), Michèle Eken, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale à Amnesty International, a déclaré :

    « Ce projet de loi établirait un dangereux précédent pour les droits des femmes et ternirait le bilan de la Gambie en matière de droits humains. Nous demandons instamment au Parlement de voter contre.

    « Quelle déception de constater qu’après le long combat mené par les militant·e·s gambiens pour faire progresser les droits des femmes, le Parlement s’apprête à envisager un tel retour en arrière.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/15/gambie-le-parlement-ne-doit-pas-lever-linterdi

    #international #gambie #feminisme