Moyen belle, comme histoire, puisque ces gens sont soumis à une sorte de régime d’exception et que leur tranquillité est relative, puisqu’elle est du fait du prince.
On voit à travers cette histoire combien ces gens sont précaires, stigmatisés et instrumentalisés, combien ils ne sont pas des citoyens, à peine des humains. Ils sont relégués au cul des zones industrielles et polluées, n’ont pas le droit de travailler, mais ne doivent pas faire chier à faire la manche... du coup, on le traite de voleurs ou de crados parce que tout ce qu’ils peuvent faire dans un monde où ils n’ont pas le droit de vivre, c’est de la récupération.
On voit aussi que dans le bled, ça s’unit bien contre eux, et il n’est pas difficile de prévoir que dans moins de 6 mois, le maire bienveillant va gicler et que Christian se verra ordonner de les chasser, comme des nuisibles, des indésirables.