• Du « Libertaire » au « Monde Libertaire » après la Seconde Guerre mondiale
    https://www.partage-noir.fr/du-libertaire-au-monde-libertaire-apres-la-seconde-guerre

    Le jeudi 21 décembre 1944, #Le_Libertaire reparaît : quatre pages sous un format réduit, avec ce sous-titre : « Sébastien Faure et Louise Michel : fondateurs ». Il est bi-mensuel et va le rester pendant plus d’une année. Son format est réduit à l’image de la presse de ces temps difficiles. Cependant, même si les caractères du titre sont restés les mêmes, sa présentation est bien différente. Les articles sont courts, le contenu englobe toute l’activité politique, sociale, culturelle de l’époque. C’est, compte-tenu des circonstances, un bon journal. Les hommes et les femmes qui vont l’animer sont mes contemporains. Citons Henri Bouyé, Vincey, Durand, #Suzy_Chevet, auxquels, sortant de Montluc, je vais bientôt me joindre. Si l’on voulait qualifier ce premier numéro et ceux qui vont suivre, on pourrait dire (...)

    #Monde_libertaire #Maurice_Joyeux #Henri_Bouyé #Louis_Mercier-Vega #Gaston_Leval #Georges_Brassens #Volonté_Anarchiste

  • Comment traduire « #gaslighting », mot de l’année de Merriam-Webster, en français ? | Noovo Info
    https://www.noovo.info/nouvelle/comment-traduire-gaslighting-le-mot-de-lannee-selon-merriam-webster-en-franc

    La principale définition de Merriam-Webster pour « gaslighting » est la manipulation psychologique d’une personne, généralement sur une longue période, qui « amène la victime à remettre en question la validité de ses propres pensées, sa perception de la réalité ou ses souvenirs et conduit généralement à la confusion, à la perte de confiance et d’estime de soi, l’incertitude quant à sa stabilité émotionnelle ou mentale et une dépendance à l’égard de l’agresseur ».

    Plus largement, le dictionnaire définit ainsi le mot : « L’acte ou la pratique consistant à tromper quelqu’un de manière grossière, en particulier pour son propre avantage. »

    « #Gaslighting » est un outil odieux fréquemment utilisé par les agresseurs dans les relations

  • En Allemagne, la nouvelle loi sur la citoyenneté assouplit les règles de naturalisation - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/55022/en-allemagne-la-nouvelle-loi-sur-la-citoyennete-assouplit-les-regles-d

    Actualités
    En Allemagne, la nouvelle loi sur la citoyenneté assouplit les règles de naturalisation
    Par Anwar Ashraf Publié le : 09/02/2024
    Avec la nouvelle loi sur la citoyenneté, il sera plus facile d’obtenir un passeport allemand. Les enfants nés en Allemagne pourront aussi acquérir automatiquement la nationalité si l’un de leurs parents a vécu légalement dans le pays pendant cinq ans, contre huit ans actuellement. InfoMigrants fait le point.
    La chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, a récemment donné son feu vers à l’assouplissement des règles de naturalisation ainsi qu’à élargissement de l’accès à la double nationalité. Alors que le pays fait face à une très importante pénurie de main-d’œuvre, le gouvernement cherche à rendre l’Allemagne plus attractive pour attirer des travailleurs qualifiés étrangers.
    Les étrangers vivant en Allemagne pourront demander un passeport allemand au bout de cinq ans de résidence, contre huit auparavant. Lorsqu’une personne est considéré comme « exceptionnellement bien intégrée », elle pourra obtenir la nationalité allemande au bout de trois ans. Reem Alabali-Radovan, ministre d’État chargée des Migrations, des réfugiés et de l’intégration, vante « des lois qui permettent l’égalité des chances et la participation de tous. Avec un état d’esprit qui ne nous divise pas, mais qui, au contraire, consacre la diversité et l’ouverture ».
    En Allemagne, environ 14 % de la population, soit plus de 12 millions de personnes, possède un passeport étranger. Près de la moitié d’entre elles vivent en Allemagne depuis plus de dix ans. Le taux de naturalisation du pays est bien inférieur à la moyenne de l’UE. En vertu de la nouvelle loi, les étrangers pourront demander la nationalité allemande tout en conservant leur nationalité actuelle, peu importe leur pays d’origine. Auparavant, la double nationalité en Allemagne n’était possible que pour des ressortissants d’États membres de l’Union européenne et une poignée de pays tiers.
    « Nous reconnaissons enfin les réalités de la vie de millions de personnes ayant un passé migratoire en termes d’appartenance et de patrie, ce qui est également possible au pluriel. Nous créons la possibilité d’une double citoyenneté pour tous. Deux passeports. C’est la chose la plus normale au monde en 2024 et c’est depuis longtemps une réalité dans de nombreux pays », a déclaré Reem Alabali-Radovan.
    Interrogé par InfoMigrants, un porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur note que la possibilité pour une personne de conserver ou non sa nationalité dépend de son pays d’origine. « La question de savoir si la nationalité du pays d’origine peut être conservée en cas d’acquisition de la nationalité allemande dépend exclusivement de la législation nationale du pays d’origine », assure-t-il.Les enfants nés en Allemagne obtiendront automatiquement la citoyenneté si l’un de leurs parents a vécu légalement en Allemagne pendant cinq ans. Actuellement, ce délai est de huit ans.
    Il est également important de noter que la citoyenneté ne sera accordée qu’aux personnes capables de subvenir à leurs besoins et aux personnes à leur charge, sans devoir dépendre d’aides sociales.
    Le cas des « Gastarbeiter » Les ressortissants étrangers qui sont arrivés dans les années 50 et 60 pour travailler en Allemagne et reconstruire le pays après la guerre sont appelés Gastarbeiter.
    Pour eux, les test de langue et le niveau B1 ne sont plus une condition d’accès à la nationalité. Comme le précise le portail d’information sur la migration en Allemagne Mediendienst Integration, "il suffira qu’ils puissent communiquer en allemand à l’oral sans problèmes notables dans la vie de tous les jours. Il s’agit ainsi de rendre hommage aux accomplissements de cette génération, pour laquelle il n’existait pas encore de cours de langue à l’époque. L’obligation de passer un test de naturalisation est également supprimée. Cette règle s’appliquera également aux travailleurs invités de l’ex-RDA."Les Gastarbeiter ne sont pas non plus concernés par l’obligation de ne pas toucher de prestations sociales pour pouvoir obtenir la nationalité allemande.
    Un demandeur ne doit pas avoir de casier judiciaire. Les délits mineurs ne font généralement pas obstacle à l’obtention de la citoyenneté.Les personnes condamnées pour des actes antisémites ou racistes ne pourront pas bénéficier de la procédure de naturalisation, quelle que soit la peine prononcée contre elles.
    La loi a déjà été adoptée par le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand. Les formalités devraient être achevées avant l’été, après quoi le texte entrera en vigueur.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#passeport#naturalisation#gastarbeiter#doublenationalite#citoyennete#sante

  • Terzo Mondo 50 Jahre
    https://www.terzomondo.de/event/terzo-mondo-50-jahre

    7. Februar 2024 @ 18:00 - 8. Februar 2024 @ 02:00

    Am 07. Ferbruar 1974 wurde das Terzo Mondo in der Grolmanstrasse 28 wiedereröffnet, nachdem es seinen ersten Standort in der Kantstrasse verlassen musste.

    Hier wurde es von einem Platz für Revolutionäre und Demonstranten zum Berlinale Treffpunkt, zur Galerie, zum Lindenstrassen-Mekka, zur Bühne, zum Restaurant, zu einer Cocktail Bar … ein Treffpunkt für Jung und Alt, ein Ort an dem man sich zuhause fühlen kann.

    Hier wurde es erwachsen, berühmt, berüchtigt, geliebt, aber auch vergessen, belächelt, ignoriert, wieder entdeckt, geliebt, als zuhause empfunden, musiziert, philosophiert und diskutiert .. viele Veränderungen, Höhen und Tiefen hat es hier erlebt, aber eins blieb es all diese Jahre, ein Papanastasiou.
    Daher wollen wir diesen besonderen Tag am Mittwoch den 07. Februar ab 18:00 mit Euch feiern 🙂

    Wir habe eine alte Speisekarte der Anfangszeit gefunden, daraus werden wir ein paar Gerichte und Getränke mit ihren Preisen :-)))) übernehmen. Wer will, kann an diesem Tag eine Patenschaft übernehmen oder einen besonderen Flieger in unsere legendäre Decke schiessen, oder einfach zur Musik mitsingen, tanzen oder seinen Gegenüber und die Vibes der letzten fünfzig Jahre geniessen.

    Wir freuen uns auf Euch

    #Berlin #Charlottenburg #Grolmanstrasse #Gastronomie #Griechenland #Geschichte

  • Une vraie #souveraineté_alimentaire pour la #France

    Le mercredi 6 décembre 2023, la FNSEA sortait du bureau d’Elisabeth Borne en déclarant fièrement que l’État abandonnait son projet de taxer l’usage des pesticides et des retenues d’eau. Cela vient conclure une séquence historique. Le 16 novembre déjà, l’Europe reconduisait l’autorisation du glyphosate pour 10 ans. Et, six jours plus tard, abandonnait aussi l’objectif de réduction de 50 % de l’usage des pesticides à l’horizon 2030.

    Comment en est-on arrivé là ? La question a été récemment posée dans un rapport de l’Assemblée nationale. En plus du #lobbying habituel de la #FNSEA et de l’état de crise permanent dans laquelle vivent les agriculteurs et qui rend toute #réforme explosive, la question de la souveraineté alimentaire – qui correspond au droit d’un pays à développer ses capacités productives pour assurer la sécurité alimentaire des populations – a joué un rôle clé dans cette dynamique.

    La souveraineté alimentaire est ainsi devenue, depuis la crise du Covid et la guerre en Ukraine, l’argument d’autorité permettant de poursuivre des pratiques qui génèrent des catastrophes écologiques et humaines majeures. Il existe pourtant d’autres voies.

    Le mythe de la dépendance aux #importations

    De quelle souveraineté alimentaire parle-t-on ? Les derniers chiffres de FranceAgrimer montrent que notre « #dépendance aux importations » – comme aiment à le répéter les défenseurs d’un modèle intensif – est de 75 % pour le blé dur, 26 % pour les pommes de terre, 37 % pour les fruits tempérés ou 26 % pour les porcs.

    Mais ce que l’on passe sous silence, c’est que le taux d’#autoapprovisionnement – soit le rapport entre la production et la consommation françaises – est de 148 % pour le blé dur, 113 % pour les pommes de terre, 82 % pour les fruits tempérés et 103 % pour le porc. Le problème de souveraineté alimentaire n’en est pas un. Le vrai problème, c’est qu’on exporte ce que l’on produit, y compris ce dont on a besoin. Cherchez l’erreur.

    D’autres arguments viennent encore se greffer à celui de la souveraineté, dans un monde d’#interdépendances : la #France serait le « grenier à blé de l’Europe », il faudrait « nourrir les pays du Sud », la France serait « une puissance exportatrice », etc.

    Au-delà de l’hypocrisie de certaines de ces affirmations – en effet, les #exportations des surplus européens subventionnés ont détruit tout un tissu productif, en Afrique de l’Ouest notamment – il ne s’agit pas là d’enjeux liés à la souveraineté alimentaire, mais d’enjeux stratégiques et politiques liés à la #compétitivité de certains produits agricoles français sur les marchés internationaux.

    Comprendre : la France est la 6e puissance exportatrice de #produits_agricoles et agroalimentaires au monde et elle entend bien le rester.

    Voir la #productivité de façon multifonctionnelle

    S’il ne faut évidemment pas renoncer aux objectifs de #productivité_alimentaire nationaux, ces derniers gagneraient à être redéfinis. Car comment évoquer la souveraineté alimentaire sans parler des besoins en #eau pour produire les aliments, de la dépendance aux #énergies_fossiles générée par les #intrants de synthèse, de l’épuisement de la #fertilité des #sols lié à la #monoculture_intensive ou encore des effets du #réchauffement_climatique ?

    Comment évoquer la souveraineté alimentaire sans parler des enjeux fonciers, de l’évolution du #travail_agricole (25 % des #agriculteurs sont en passe de partir à la retraite), du #gaspillage_alimentaire – qui avoisine les 30 % tout de même – des #besoins_nutritionnels et des #habitudes_alimentaires de la population ?

    La #productivité_alimentaire doit dorénavant se conjuguer avec d’autres formes de productivité tout aussi essentielles à notre pays :

    – la capacité de #rétention_d’eau dans les sols,

    – le renouvellement des #pollinisateurs,

    – le maintien des capacités épuratoires des milieux pour conserver une #eau_potable,

    – le renouvellement de la #fertilité_des_sols,

    – la régulation des espèces nuisibles aux cultures,

    – ou encore la séquestration du carbone dans les sols.

    Or, il est scientifiquement reconnu que les indicateurs de productivité relatifs à ces services baissent depuis plusieurs décennies. Pourtant, ce sont bien ces services qui permettront de garantir une véritable souveraineté alimentaire future.

    La #diversification pour maintenir des rendements élevés

    Une revue de littérature scientifique parue en 2020, compilant plus de 5000 études menées partout dans le monde, montrait que seules des stratégies de diversification des #pratiques_agricoles permettent de répondre à ces objectifs de #performance_plurielle pour l’agriculture, tout en maintenant des #rendements élevés.

    Les ingrédients de cette diversification sont connus :

    – augmentation de la #rotation_des_cultures et des #amendements_organiques,

    – renoncement aux #pesticides_de_synthèse et promotion de l’#agriculture_biologique à grande échelle,

    - réduction du #labour,

    - diversification des #semences et recours aux #variétés_rustiques,

    - ou encore restauration des #haies et des #talus pour limiter le ruissellement de l’#eau_de_pluie.

    Dans 63 % des cas étudiés par ces chercheurs, ces stratégies de diversification ont permis non seulement d’augmenter les #services_écosystémiques qui garantissent la souveraineté alimentaire à long terme, mais aussi les #rendements_agricoles qui permettent de garantir la souveraineté alimentaire à court terme.

    Les sérieux atouts de l’agriculture biologique

    Parmi les pratiques de diversification qui ont fait leurs preuves à grande échelle en France, on retrouve l’agriculture biologique. Se convertir au bio, ce n’est pas simplement abandonner les intrants de synthèse.

    C’est aussi recourir à des rotations de cultures impliquant des #légumineuses fixatrices d’azote dans le sol, utiliser des semences rustiques plus résilientes face aux #parasites, des amendements organiques qui nécessitent des couplages culture-élevage, et enfin parier sur la restauration d’un #paysage qui devient un allié dans la lutte contre les #aléas_naturels. La diversification fait ainsi partie de l’ADN des agriculteurs #bio.

    C’est une question de #réalisme_économique. Les exploitations bio consomment en France deux fois moins de #fertilisant et de #carburant par hectare que les exploitants conventionnels, ce qui les rend moins vulnérables à l’évolution du #prix du #pétrole. En clair, l’agriculture biologique pourrait être la garante de la future souveraineté alimentaire française, alors qu’elle est justement souvent présentée comme une menace pour cette dernière du fait de rendements plus faibles à court terme.

    Au regard des éléments mentionnés plus haut, il s’agit évidemment d’un #faux_procès. Nous sommes autosuffisants et nous avons les réserves foncières qui permettraient de déployer le bio à grande échelle en France, puisque nous sommes passé de 72 % du territoire dédié aux activités agricoles en 1950 à 50 % en 2020. Une petite partie de ces surfaces a été artificialisée tandis que la majorité a tout simplement évolué en friche, à hauteur de 1000 km2 par an en moyenne.

    Par ailleurs, le différentiel de rendement entre le bio et le #conventionnel se réduit après quelques années seulement : de 25 % en moyenne (toutes cultures confondues) au moment de la conversion, il descend à 15 % ensuite. La raison en est l’apprentissage et l’innovation dont font preuve ces agriculteurs qui doivent en permanence s’adapter aux variabilités naturelles. Et des progrès sont encore à attendre, si l’on songe que l’agriculture bio n’a pas bénéficié des 50 dernières années de recherche en #agronomie dédiées aux pratiques conventionnelles.

    Relever le niveau de vie des agriculteurs sans éroder le #pouvoir_d’achat des consommateurs

    Mais a-t-on les moyens d’opérer une telle transition sans réduire le pouvoir d’achat des Français ? Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord évoquer le #revenu des #agriculteurs. Il est notoirement faible. Les agriculteurs travaillent beaucoup et vivent mal de leur métier.

    Or, on oublie souvent de le mentionner, mais le surcoût des produits bio est aussi lié au fait que les consommateurs souhaitent mieux rémunérer les agriculteurs : hors subventions, les revenus des agriculteurs bio sont entre 22 % et 35 % plus élevés que pour les agriculteurs conventionnels.

    Ainsi, le consommateur bio consent à payer plus parce que le bio est meilleur pour l’environnement dans son ensemble (eau, air, sol, biodiversité), mais aussi pour que les paysans puissent mieux vivre de leur métier en France sans mettre en danger leur santé.

    Par ailleurs, si le consommateur paie plus cher les produits bio c’est aussi parce qu’il valorise le #travail_agricole en France. Ainsi la production d’aliments bio nécessite plus de #main-d’oeuvre (16 % du total du travail agricole pour 10 % des surfaces) et est très majoritairement localisée en France (71 % de ce qui est consommé en bio est produit en France).

    Cette question du #travail est centrale. Moins de chimie, c’est plus de travail des communautés humaines, animales et végétales. C’est aussi plus d’incertitudes, ce qui n’est évidemment pas simple à appréhender pour un exploitant.

    Mais il faut rappeler que le discours sur le pouvoir d’achat des français, soi-disant garanti par le modèle hyper-productiviste de l’agriculture française, vise surtout à conforter les rentes de situations des acteurs dominants du secteur agricole. Car les coûts sanitaires et environnementaux de ce modèle sont payés par le contribuable.

    Rien que le #traitement_de_l’eau, lié aux pollutions agricoles, pour la rendre potable, coûte entre 500 millions d’euros et 1 milliard d’euros par an à l’État. Or, ce que le consommateur ne paie pas au supermarché, le citoyen le paie avec ses #impôts. Le rapport parlementaire évoqué plus haut ne dit pas autre chose : la socialisation des coûts et la privatisation des bénéfices liés aux #pesticides ne sont plus tolérables.

    Le bio, impensé de la politique agricole française

    Une évidence s’impose alors : il semblerait logique que l’État appuie massivement cette filière en vue de réduire les coûts pour les exploitants bio et ainsi le prix pour les consommateurs de produits bio. En effet, cette filière offre des garanties en matière de souveraineté alimentaire à court et long terme, permet de protéger l’eau et la #santé des Français, est créatrice d’emplois en France. Il n’en est pourtant rien, bien au contraire.

    L’État a promu le label #Haute_valeur_environnementale (#HVE), dont l’intérêt est très limité, comme révélé par l’Office français de la biodiversité (OFB). L’enjeu semble surtout être de permettre aux agriculteurs conventionnels de toucher les aides associés au plan de relance et à la nouvelle #PAC, au risque de créer une #concurrence_déloyale vis-à-vis des agriculteurs bio, d’autant plus que les #aides_publiques au maintien de l’agriculture biologique ont été supprimées en 2023.

    La décision récente de l’État de retirer son projet de #taxe sur l’usage des pesticides créé aussi, de facto, un avantage comparatif pour le conventionnel vis-à-vis du bio. Enfin, rappelons que la Commission européenne a pointé à plusieurs reprises que la France était le seul pays européen à donner moins de subventions par unité de travail agricole aux céréaliers bio qu’aux conventionnels.

    Ainsi, un céréalier bio français reçoit un tiers de subventions en moins par unité de travail agricole qu’un céréalier conventionnel, alors qu’en Allemagne ou en Autriche, il recevrait 50 % de #subventions supplémentaires. En France, l’État renonce aux taxes sur les pesticides tout en maintenant des #charges_sociales élevées sur le travail agricole, alors que c’est évidemment l’inverse dont aurait besoin la #transition_agroécologique.

    Que peuvent faire les citoyens au regard de ce constat déprimant ? Consommer des produits bio malgré tout, et trouver des moyens de les payer moins cher, grâce par exemple à la #vente_directe et à des dispositifs tels que les #AMAP qui permettent de réduire le coût du transport, de la transformation et de la distribution tout autant que le gâchis alimentaire, les variabilités de la production étant amorties par la variabilité du contenu du panier.

    Les agriculteurs engagés pour la #transition_écologique, de leur côté, peuvent réduire les risques associés aux variabilités naturelles et économiques en créant de nouvelles formes d’exploitations coopératives combinant plusieurs activités complémentaires : élevage, culture, transformation, conditionnement et distribution peuvent être organisés collectivement pour mutualiser les coûts et les bénéfices, mais aussi se réapproprier une part significative de la #chaîne_de_valeur laissée aujourd’hui au monde de l’agro-industrie et de la grande distribution.

    Il ne s’agit pas d’une #utopie. De nombreux acteurs essaient de faire émerger, malgré les résistances institutionnelles, ces nouvelles pratiques permettant de garantir la souveraineté alimentaire de la France à long terme.

    https://theconversation.com/une-vraie-souverainete-alimentaire-pour-la-france-220560
    #foncier #industrie_agro-alimentaire #alimentation #collectivisation
    #à_lire #ressources_pédagogiques

  • Le roquefort et le camembert en voie d’extinction ? | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-roquefort-et-le-camembert-en-voie-dextinction

    Les fromages hébergent une multitude de micro-organismes capables de transformer le lait. Sélectionnés par l’humain, ces ferments ne sont pas épargnés par les standards de l’industrie agro-alimentaire, au point que les fromages bleus ou le camembert pourraient disparaître.

    Pour produire des fromages en grande quantité, les industriels ont sélectionné des souches de champignons correspondant aux cahiers des charges qu’ils se sont imposés. Les fromages doivent être attrayants, avoir bon goût, ne pas arborer de couleurs déroutantes, ne pas produire de mycotoxines, ces toxines sécrétées par les champignons, et surtout pousser rapidement sur le fromage qu’ils se doivent de coloniser. Ce faisant, le secteur de l’agro-alimentaire a exercé une pression de sélection sur les champignons si grande que les fromages, non fermiers et non protégés par une AOP, présentent aujourd’hui une diversité de micro-organismes extrêmement pauvre.
    Des bleus à bout de souffle

    « On a réussi à domestiquer ces organismes invisibles comme on l’a fait pour le chien, ou le chou, explique Jeanne Ropars. Mais il s’est produit pour les micro-organismes ce qu’il se produit à chaque fois qu’on sélectionne trop drastiquement des organismes, gros ou petits : cela a entraîné une très forte réduction de leur diversité génétique. En particulier chez les micro-organismes, les producteurs n’ont pas réalisé qu’ils avaient sélectionné un seul individu et que ça n’était pas durable à long terme. » Les micro-organismes sont capables de se reproduire de manière sexuée et asexuée, mais c’est le plus souvent la voie asexuée, via la production de lignées clonales, qui a été privilégiée par les industriels pour les multiplier. Résultat : ils ne peuvent plus se reproduire avec d’autres souches qui pourraient leur apporter du matériel génétique neuf, ce qui au bout d’un certain temps induit la dégénérescence de la souche en question.

    Les fromages bleus sont certes menacés mais leur situation est encore bien loin de celle du camembert, qui lui est au bord de l’extinction. Car cet autre symbole du terroir français n’est inoculé que par une seule et même souche de Penicillium camemberti et ce partout sur Terre. Cette souche est un mutant blanc sélectionné en 1898 pour inoculer les bries puis les camemberts dès 1902.
    Jusque dans les années 1950, les camemberts présentaient encore à leur surface des moisissures grises, vertes, ou parfois orangées.

    Problème, cette souche est depuis uniquement répliquée par multiplication végétative. Jusque dans les années 1950, les camemberts présentaient encore à leur surface des moisissures grises, vertes, ou parfois orangées. Mais les industriels peu friands de ces couleurs jugées peu attractives ont tout misé sur l’utilisation de la souche de P. camemberti albinos, complètement blanche et de surcroît duveteuse. C’est ainsi que le camembert a acquis sa croûte immaculée caractéristique.

    L’espèce proche génétiquement de P. camemberti, nommée Penicillium biforme, est aussi présente sur nos fromages car naturellement présente dans le lait cru, et montre une diversité génétique et phénotypique incroyable. On pourrait donc imaginer inoculer nos camemberts et bries avec du P. biforme. Si les amateurs veulent pouvoir continuer à manger du fromage, ils vont devoir apprendre à aimer la diversité des goûts, des couleurs et des textures, parfois au sein d’une même production. Et si notre patrimoine gustatif avait tout à y gagner ? ♦

    #Industrialisation #Industrie_agroalimentaire #Camembert

  • Sparen und gut essen? Bei Ikea gibt es das beste Mittagessen Berlins
    https://www.berliner-zeitung.de/panorama/sparen-und-gut-essen-bei-ikea-gibt-es-das-beste-mittagessen-berlins

    Journalisten schreiben Quatsch. Viele Journalitsen schreiben viel Quatsch. Manchmal schreibt sogar ein einziger Journalist viel Quatsch.

    Was stimmt : Billig. Essen nicht Möbel. Ikea.

    22.1.2024 von Marcus Weingärtner - Schlauer Lunch: Der schwedische Möbeldiscounter hat nicht nur digital die Nase vorn, sondern serviert auch ein klasse Mittagessen. Zu wirklich fairen Preisen.

    Witze über Billy-Regale, fehlende Einzelteile, kryptische Bauanleitungen und lustige Produktbezeichnungen sind die ersten Dinge, die vielen Leuten in den Sinn kommen, wenn sich das Gespräch um Ikea dreht.

    Dabei hat sich der schwedische Möbeldiscounter mit dem familienfreundlichen Image längst an uns vorbei zu einer digitalen Wunderwelt gewandelt: Dreidimensionale Einrichtungsplanung, Laservermessungen, geschmeidig funktionierende Scannerkasse und durchdachte Online-Angebote zeigen, was auch hierzulande möglich wäre, würde man die weltweite Digitalisierung nur endlich ernst nehmen.
    Ernsthafte Kundenbindung

    Aber wer wissen will, wie sehr dem Möbelhaus die Zufriedenheit der Käufer wirklich am Herzen liegt, der sollte das hauseigene Restaurant besuchen, denn hier zeigt sich, dass es dem Discounter mit der Kundenbindung wirklich ernst ist. Mit anderen Worten: In keinem gastronomischen Betrieb der Stadt ist das Preis-Leistungs-Verhältnis so ausgewogen wie bei Ikea.

    An einem Mittwoch gegen zwölf Uhr besuchen wir das Restaurant der Filiale in Tempelhof, in dem man auch frühstücken kann. 1,50 Euro kostet das für Kinder, die Erwachsenen zahlen für Äggfrukost 3,95 Euro, dafür gibt es dann ein Eieromelette, vier Scheiben gebratenen Schinken, Butter und ein Brötchen. Wir sind aber später dran und wollen zu Mittag essen. Auch dabei setzt Ikea auf Fortschritt und bietet vermehrt pflanzliche Kost anstelle roten Fleisches an.

    So gibt es nun neben den legendären Köttbullar die Plantbullar und ich entscheide mich voller Zukunftsfreude und Neugier für die pflanzliche Variante: Das sind fünf Erbsenproteinbällchen, die besser schmecken, als die Bezeichnung vermuten lässt, was aber auch an der wirklich ordentlichen Rahmsoße liegt. Die Bällchen sind ein wenig zu fluffig, da hinkt die vegetarische Alternative noch, aber geschmacklich gut. Was auch der Tatsache geschuldet ist, dass man hier nicht versucht hat, Fleisch in Geschmack und Konsistenz nachzubilden.

    Ein Hauptgericht für unter drei Euro

    Dazu gibt es Erbsen aus der Tiefkühlung und für mich Pommes statt Püree. Die Erbsen sind in Ordnung, die Pommes frites sogar klasse. Alle goldgelb, keine verkohlte Niete darunter. Unschlagbar auch der Preis: Das Hauptgericht kostet 2,95 Euro. Noch mal: zwei Euro fünfundneunzig. Klar, dass das Möbelhaus hier wohl subventioniert und anderswo wohl draufschlägt, aber das kann dem Mittagsesser auch egal sein.

    Dazu gibt es eine Schale mit frischem Salat, den man mit einer Auswahl an Dressings selbst anrichten kann. Der Salat, hauptsächlich Mais und Radieschen, ist knackig, das Joghurt-Dressing nicht zu penetrant. Bis jetzt überzeugt der Günstig-Lunch. Das Restaurant ist nun gut gefüllt mit einer Mischung aus Kleinfamilien, Senioren und Hipstern mit Tagesfreizeit. Nicht alle kaufen ein, man kommt also auch „nur“ zum Essen und Trinken nach Tempelhof.

    Zum Dessert gibt es ein Stück Schokoladenkuchen, das nicht riesig, aber mit einem Euro auch nicht teuer ist und genau die richtige Größe für einen Nachtisch hat. Der Kuchen ist saftig, wenn auch ein wenig zu süß. Dazu gibt es eine Flasche Wasser und das Ganze hat mich nicht mehr als zehn Euro gekostet. Fazit: Wer ordentlich und günstig essen möchte, der sollte des Öfteren bei Ikea vorbeischauen. Natürlich kann man auch noch ein paar Teelichter, Servietten und Kissenhüllen einpacken.

    Wertung: 4 von 5

    Ikea Schwedenrestaurant: Hauptgerichte ab 3,95 Euro, Suppen ab 1 Euro. Frühstück und Kindergerichte ab 1 Euro, Desserts und Getränke ab 1 Euro.

    Ikea Tempelhof, Sachsendamm 47, Öffnungszeiten: Mo–Do 10–21 Uhr, Fr–Sa 10–22 Uhr

    #Berlin #billig #Gastronomie #Restaurants #Kantine #WTF

  • Restaurant Taxi Moon GmbH, Berlin, Weddingplatz 2
    https://firmania.de/berlin/restaurant-taxi-moon-gmbh-2894252
    Vorbei. Am 17.1.2024 gibt es diese Adresse weder im Kaupert noch in Openstreetmap oder Google Maps. Auch der Kaupert von 1989 kennt für den Weddingplatz keine Hausnummern, dafür beginnt an der Schulzendorfer Straße gegenüber dem Weddingplatz die Reinickdendorfer Straße mit Hausnummer 1 nach bester Berliner Hufeisenanordnung. Die höchste Hausnummer 123 bezeichnet das Gemeindehaus der Dankeskirche gegenüber Reinickendorfer Straße 4 und 5. Wat willste, wir sind in Berlin.

    Immerhin fehlen keine Hausnummern (wie z.B. in der Mittelstraße / Dorotheenstadt https://seenthis.net/messages/1036946 ) und die Zählung beginnt, anders als beim #Kudamm mit Nummer 1 (eins). Nur etwas versteckt liegen sie, die Häuser der Reinickendorfer Straße 1 bis 9.

    Ergo lautete die richtige Adresse des Cafe/Bar/Restauran Taxi Moon Reinickendorfer Straße 2, 13347

    in Gaststätten, Restaurants in Berlin Berlin.
    Adresse
    Weddingplatz 2,
    13347, Wedding, Berlin

    Andere identische Fundstelle am 17.1.2024
    https://web2.cylex.de/firma-home/restaurant-taxi-moon-gmbh-9753384.html

    Das Taxi Moon war eine Taxikneipe. Der nicht mehr auffindbaren GmbH gehörten dem Vernehmen nach auch einige Taxis und es gab eine freundschaftliche Verbindung der Geschäftsführerin mit der Gründergeneration des immer noch existierenden links-feministisch-autonomen Café Cralle in der Weddinger Hochstädter Straße. In der oberen Etage des Taxi Moon ging es ruhiger zu während im verqualmten Erdgeschoß eine nie enden wollende New-Wave-Party tobte. Wie die Kollegen dort ihre mitternächtliche Pause verbringen konnten, war mir immer schleierhaft. Vielleicht lag es am bunten Wand-

    Verarsche
    https://www.google.com/maps/place/MVZ+Zahn%C3%A4rzte+am+Weddingplatz/@52.5420124,13.3688964,18z/data=!3m2!4b1!5s0x47a851b7b0f97e4f:0x751c062461db9def!4m6!3m5!1s0x47a8518604
    Wer in Google Streetmap die Adresse „Weddungplatz 2“ eingibt, wird zur Schönwalder Straße Ecke Reinickendorfer geschickt, weil dort die „Zahnärzte am Weddingplatz“ um Patienten werben. Soweit zur Zuverlässigkeit kommerzieller Kartendienste.

    Kaupert Weddingplatz
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Weddingplatz-13347-Berlin

    Wer in Westberlin die Taxischeinprüfung schaffen wollte, musst den Weddingplatz „lernen“. Für die schriftliche Prüfung waren mindestens drei abgehendne oder angrenzende Straße zu nennen, und in der mündlichen Prüfung durfte er nicht vergessen werden, wenn man beispielsweise vom

    Allgemeines zu Weddingplatz
    Postleitzahl 13347
    Ortsteil Wedding
    ÖPNV Zone A Bus M27, 247 — U‑Bahn 6 Reinickendorfer Str ♿
    Straßenverlauf an Müllerstraße, Fennstraße und Reinickendorfer Straße
    Falk‑Stadtplan Planquadrat H 15
    Geschichte von Weddingplatz
    Ehemaliger Bezirk Wedding
    Alte Namen Kirchplatz (Anf. 19. Jh.-1835)
    Name seit 5.9.1835

    Wedding, seit 2001 Ortsteil des Bezirks Mitte.

    Um 1250/51 war das schon vorher besiedelte Dorf Wedding wieder „wüst“ geworden. Ursprünglich war es ein Rittersitz mit einer Mühle. 1253 gab dessen Besitzer, Ritter von Kare, das Dorf an das Nonnenkloster zu Spandau. 1289 überließ Markgraf Otto IV. den Gutshof Wedding mit der dazu gehörenden Feldmark der Stadt Berlin. Der Ort nannte sich damals Up den Wedding. 1601 legte Oberhofkämmerer Graf Hieronymus Schlick von Passau und Weißkirchen auf diesem Land erneut einen Gutshof an. Später kaufte der Große Kurfürst diesen Besitz und ließ ihn als Vorwerk betreiben. Zwischen 1752 und 1780 entstand die Kolonie Wedding. Diese war seit 1817 im Besitz des Berliner Magistrats. 1861, bei der Weichbilderweiterung Berlins, als der Wedding dem Berliner Stadtgebiet zugeschlagen wurde, hatte er 10 715 Einwohner. Seit der Eingemeindung entwickelte sich der Wedding als Industriestandort außerordentlich rasch. AEG, Siemens, Schering und andere Unternehmen siedelten sich an. Der Bezirk wurde zum Arbeiterbezirk, zum „Roten Wedding“. 1920 ist er als 3. Verwaltungsbezirk aus den Stadtvierteln Wedding und Gesundbrunnen sowie aus Teilen der Oranienburger und Rosenthaler Vorstadt gebildet worden. Bei der Neufassung der Verwaltungsgrenzen 1938 erhielt Wedding von Charlottenburg den östlichen Teil der Jungfernheide. Wedding ist Standort des Universitätsklinikums Rudolf Virchow und des Deutschen Herzzentrums. Architektonisch bedeutsam sind die Vorstadtkirchen St. Paul und St. Nazareth (letztere mit dem Antikriegsmuseum). In den zwanziger Jahren sind im Wedding musterhafte Wohnsiedlungen entstanden, wie die Friedrich-Ebert-Siedlung, das Afrikanische Viertel und die Siedlung Schillerpark. Bei der Bezirksfusion 2001 wurde Wedding in die Ortsteile Gesundbrunnen und Wedding unterteilt, es gehört seitdem zum Bezirk Mitte.

    Der Kirchplatz wurde in Weddingplatz umbenannt, da er auf dem Terrain des ehemaligen Vorwerks Wedding lag.

    Örtliche Zuständigkeiten für Weddingplatz
    Arbeitsagentur Beuthstraße
    Jobcenter Mitte - Müllerstraße
    Amtsgericht Wedding
    Grundbuchamt Mitte
    Familiengericht Pankow
    Finanzamt Wedding
    Polizeiabschnitt A 17
    Verwaltungsbezirk Mitte

    #Berlin #Wedding #Weddingplatz #Reinickendorfer_Straße #Schulzendorfer_Straße #Gastronomie #Taxi #Westberlin t #Mittelstraße #Kurfürstendamm #Geschichte #Taxi #Ortskunde

  • Kropotkine - De l’Entraide à l’Ethique
    https://www.partage-noir.fr/kropotkine-de-l-entraide-a-l-ethique

    Etymologiquement, la morale est l’ensemble des règles de conduite admises à une époque et dans une société déterminées. Cela sous-entend non seulement une connaissance du bien et du mal, mais encore un lien avec les aspirations intellectuelles et sentimentales du groupement qui lui a donnée naissance ainsi qu’un lien direct avec les besoins économiques et les conditions particulières liées à l’environnement dans lequel évolue ce groupement. #Itinéraire_-_Une_vie,_une_pensée n°3 : « Kropotkine »

    / #Pierre_Kropotkine, #Gaston_Leval, #Pierre-Joseph_Proudhon, Itinéraire - Une vie, une pensée, #@narlivres

    #Itinéraire_-_Une_vie,une_pensée_n°3:« _Kropotkine »
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_kropotkine2.pdf

  • « Après le dieselgate, nous nous dirigeons tout droit vers un “#electric_gate” »

    Pour l’ingénieur et essayiste #Laurent_Castaignède, le développement actuel de la #voiture_électrique est un désastre annoncé. Il provoquera des #pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.

    Avec la fin de la vente des #voitures_thermiques neuves prévue pour #2035, l’Union européenne a fait du développement de la voiture électrique un pilier de sa stratégie de #transition vers la #neutralité_carbone. Le reste du monde suit la même voie : la flotte de #véhicules_électriques pourrait être multipliée par 8 d’ici 2030, et compter 250 millions d’unités, selon l’Agence internationale de l’énergie.

    Mais la #conversion du #parc_automobile à l’électricité pourrait nous conduire droit dans une #impasse désastreuse. Toujours plus grosse, surconsommatrice de ressources et moins décarbonée qu’il n’y parait, « la voiture électrique a manifestement mis la charrue avant les bœufs », écrit Laurent Castaignède dans son nouvel ouvrage, La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre (éditions Écosociété, 2023).

    Nous avons échangé avec l’auteur, ingénieur de formation et fondateur du bureau d’étude BCO2 Ingénierie, spécialisé dans l’empreinte carbone de projets industriels. Démystifiant les promesses d’horizons radieux des constructeurs de #SUV et des décideurs technosolutionnistes, il pronostique un crash dans la route vers l’#électrification, un « #electrigate », bien avant 2035.

    Reporterre — Vous écrivez dans votre livre que, si l’on suit les hypothèses tendancielles émises par l’Agence internationale de l’énergie, la production de batteries devrait être multipliée par 40 entre 2020 et 2040, et que la voiture électrique accaparerait à cet horizon la moitié des métaux extraits pour le secteur « énergies propres ». Ces besoins en métaux constituent-ils la première barrière au déploiement de la voiture électrique ?

    Laurent Castaignède — La disponibilité de certains #métaux constitue une limite physique importante. Les voitures électriques ont surtout besoin de métaux dits « critiques », relativement abondants mais peu concentrés dans le sous-sol. L’excavation demandera d’ailleurs beaucoup de dépenses énergétiques.

    Pour le #lithium, le #cobalt, le #nickel, le #manganèse et le #cuivre notamment, ainsi que le #graphite, la voiture électrique deviendra d’ici une quinzaine d’années la première demandeuse de flux, avec des besoins en investissements, en capacités d’#extraction, de #raffinage, de main d’œuvre, qui devront suivre cette hausse exponentielle, ce qui n’a rien d’évident.

    L’autre problème, c’est la mauvaise répartition géographique de ces #ressources. On est en train de vouloir remplacer le pétrole par une série de ressources encore plus mal réparties… Cela crée de forts risques de constitution d’#oligopoles. Un « Opep du cuivre » ou du lithium serait catastrophique d’un point de vue géostratégique.

    Une autre limite concerne notre capacité à produire suffisamment d’électricité décarbonée. Vous soulignez que se répandent dans ce domaine un certain nombre « d’amalgames complaisants » qui tendent à embellir la réalité…

    Même lorsqu’on produit beaucoup d’électricité « bas carbone » sur un territoire, cela ne signifie pas que l’on pourra y recharger automatiquement les voitures avec. Le meilleur exemple pour comprendre cela est celui du Québec, où 100 % de l’électricité produite est renouvelable — hydroélectrique et éolienne. Mais une partie de cette électricité est exportée. Si le Québec développe des voitures électriques sans construire de nouvelles capacités d’énergies renouvelables dédiées, leur recharge entraînera une baisse de l’exportation d’électricité vers des régions qui compenseront ce déficit par une suractivation de centrales au charbon. Ces voitures électriques « vertes » entraîneraient alors indirectement une hausse d’émissions de #gaz_à_effet_de_serre

    De même, en France, on se vante souvent d’avoir une électricité décarbonée grâce au #nucléaire. Mais RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, précise que la disponibilité actuelle de l’électricité décarbonée n’est effective que 30 % du temps, et que cette proportion va diminuer. On risque donc fort de recharger nos voitures, surtout l’hiver, avec de l’électricité au gaz naturel ou au charbon allemand, à moins de déployer davantage de moyens de production d’énergies renouvelables en quantité équivalente et en parallèle du développement des voitures électriques, ce qui est rarement ce que l’on fait.

    En d’autres termes, ce n’est pas parce que le « #kWh_moyen » produit en France est relativement décarboné que le « kWh marginal », celui qui vient s’y ajouter, le sera aussi. Dans mon métier de conseil en #impact_environnemental, j’ai vu le discours glisser insidieusement ces dernières années : on parlait encore des enjeux de la décarbonation du #kWh_marginal il y a dix ans, mais les messages se veulent aujourd’hui exagérément rassurants en se cachant derrière un kWh moyen « déjà vert » qui assurerait n’importe quelle voiture électrique de rouler proprement…

    Vous alertez aussi sur un autre problème : même si ce kWh marginal produit pour alimenter les voitures électriques devient renouvelable, cela ne garantit aucunement que le bilan global des émissions de carbone des transports ne soit à la baisse.

    Il y a un problème fondamental dans l’équation. On n’arrive déjà pas à respecter nos objectifs antérieurs de développement des énergies renouvelables, il parait compliqué d’imaginer en produire suffisamment pour recharger massivement les nouveaux véhicules électriques, en plus des autres usages. Et beaucoup d’usages devront être électrifiés pour la transition énergétique. De nombreux secteurs, des bâtiments à l’industrie, augmentent déjà leurs besoins électriques pour se décarboner.

    De plus, rien ne garantit que le déploiement de voitures électriques ne réduise réellement les émissions globales de gaz à effet de serre. En ne consommant plus d’essence, les voitures électriques baissent la pression sur la quantité de pétrole disponible. La conséquence vicieuse pourrait alors être que les voitures thermiques restantes deviennent moins économes en se partageant le même flux pétrolier.

    Imaginons par exemple que l’on ait 2 milliards de voitures dans le monde en 2040 ou 2050 comme l’indiquent les projections courantes. Soyons optimistes en imaginant qu’un milliard de voitures seront électriques et que l’on consommera à cet horizon 50 millions de barils de pétrole par jour. Le milliard de voitures thermiques restant pourrait très bien se partager ces mêmes 50 millions de barils de pétrole, en étant juste deux fois moins économe par véhicule. Résultat, ce milliard de voitures électriques ne permettrait d’éviter aucune émission de CO₂ : rouler en électrique de manière favorable nécessite de laisser volontairement encore plus de pétrole sous terre…

    L’électrification, seule, n’est donc pas une réponse suffisante. Cela signifie qu’une planification contraignant à la sobriété est nécessaire ?

    La #sobriété est indispensable mais il faut être vigilant sur la manière de la mettre en place. Il serait inaudible, et immoral, de demander à des gens de faire des efforts de sobriété si c’est pour permettre à leur voisin de rouler à foison en gros SUV électrique.

    La sobriété, ce serait d’abord mettre un terme à « l’#autobésité ». L’électrification accentue la prise de #poids des véhicules, ce qui constitue un #gaspillage de ressources. Au lieu de faire des voitures plus sobres et légères, les progrès techniques et les gains de #productivité n’ont servi qu’à proposer aux consommateurs des véhicules toujours plus gros pour le même prix. On n’en sortira pas en appelant les constructeurs à changer de direction par eux-mêmes, ce qu’on fait dans le vide depuis 30 ans. Il faut réguler les caractéristiques clivantes des véhicules, en bridant les voitures de plus d’1,5 tonne à vide à 90 km/h par exemple, comme on le fait pour les poids lourds, et à 130 km/h toutes les autres.

    Un autre effet pervers pour la gestion des ressources est l’#obsolescence des véhicules. Pourquoi écrivez-vous que l’électrification risque de l’accélérer ?

    La voiture électrique porte dans ses gènes une #obsolescence_technique liée à la jeunesse des dernières générations de #batteries. Les caractéristiques évoluent très vite, notamment l’#autonomie des véhicules, ce qui rend leur renouvellement plus attractif et le marché de l’occasion moins intéressant.

    Paradoxalement, alors que les moteurs électriques sont beaucoup plus simples que les moteurs thermiques, l’électronification des voitures les rend plus difficiles à réparer. Cela demande plus d’appareillage et coûte plus cher. Il devient souvent plus intéressant de racheter une voiture électrique neuve que de réparer une batterie endommagée.

    Les constructeurs poussent en outre les gouvernements à favoriser les #primes_à_la casse plutôt que le #rétrofit [transformer une voiture thermique usagée en électrique]. Ce dernier reste artisanal et donc trop cher pour se développer significativement.

    Vous écrivez qu’une véritable transition écologique passera par des voitures certes électriques mais surtout plus légères, moins nombreuses, par une #démobilité, une réduction organisée des distances du quotidien… Nous n’en prenons pas vraiment le chemin, non ?

    Il faudra peut-être attendre de se prendre un mur pour changer de trajectoire. Après le dieselgate, nous nous dirigeons tout droit vers un « electric gate ». Je pronostique qu’avant 2035 nous nous rendrons compte de l’#échec désastreux de l’électrification en réalisant que l’empreinte carbone des transports ne baisse pas, que leur pollution baisse peu, et que le gaspillage des ressources métalliques est intenable.

    La première pollution de la voiture électrique, c’est de créer un écran de fumée qui occulte une inévitable démobilité motorisée. Le #technosolutionnisme joue à plein, via des batteries révolutionnaires qui entretiennent le #messianisme_technologique, comme pour esquiver la question politique du changement nécessaire des modes de vie.

    On continue avec le même logiciel à artificialiser les terres pour construire des routes, à l’instar de l’A69, sous prétexte que les voitures seront bientôt « propres ». Il faut sortir du monopole radical, tel que décrit par Ivan Illich, constitué par la #voiture_individuelle multi-usages. La première liberté automobile retrouvée sera celle de pouvoir s’en passer avant de devoir monter dedans.

    https://reporterre.net/Apres-le-dieselgate-nous-nous-dirigeons-tout-droit-vers-un-electric-gate
    #réparation #terres_rares #réparabilité #extractivisme

    • La ruée vers la voiture électrique. Entre miracle et désastre

      Et si les promesses du miracle électrique n’étaient en fait que le prélude à un désastre annoncé ?

      La voiture électrique a le vent en poupe. Dans un contexte d’urgence écologique, elle semble être la solution pour résoudre les principaux problèmes sanitaires et climatiques causés par la voiture à essence. Pour l’expert en transports #Laurent_Castaignède, il est urgent de prendre la mesure de la révolution en cours. En Occident comme en Chine, un remplacement aussi rapide et massif du parc automobile est-il possible ? Les promesses écologiques de la voiture électrique seront-elles au rendez-vous ou risquent-elles de s’évanouir dans un nouveau scandale environnemental ?

      Pour Laurent Castaignède, nous sommes sur le point d’accepter une nouvelle dépendance énergétique, verdie, sur fond de croissance économique jusqu’au-boutiste. Remontant aux origines de la mobilité routière électrique, l’ancien ingénieur automobile fait le point sur la situation actuelle, dont le dynamisme de déploiement est inédit. Si la voiture électrique n’émet pas de gaz polluants à l’utilisation, elle pose de nombreux problèmes. Elle mobilise des ressources critiques pour sa fabrication et ses recharges, pour des gabarits de véhicules toujours plus démesurés. Elle maintient aussi le modèle de l’auto-solo, sans rien changer aux problèmes d’embouteillage et au poids financier des infrastructures routières sur les collectivités.

      La ruée vers la voiture électrique propose une autre électrification de la mobilité automobile, crédible et véritablement respectueuse de notre santé et de celle de la planète. Tâchons d’éviter que les promesses technologiques du virage électrique ne débouchent sur un désastre annoncé.

      https://ecosociete.org/livres/la-ruee-vers-la-voiture-electrique
      #livre

  • Neue Ausstellung: Berlinische Galerie zeigt Jeanne Mammens „Café Reimann“
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/berlinische-galerie-zeigt-jeanne-mammens-cafe-reimann-3889012.html

    Der Taxihalteplatz Kudamm-Leibnitz, auch als Leiku bekannt, hieß in der Nachkriegszeit „Reimann“ nach dem nahegelegen Cafe am Kurfürstendamm. Überliefert ist die Adresse Kurfürstendamm 62 Ecke Giesenrechtstraße.

    https://www.openstreetmap.org/node/3455613474#map=17/52.50053/13.31240

    Ebenfalls belegt ist die Lage in Fahrtrichtung rechts hinter der Einmündung der Konstanzer Straße beziehungsweise des Olivaer Platz im Eckhaus mit der Nummer 182, welches einem Neubau Platz.machen musste.

    25.10.2017 Andreas Conrad - Man darf wohl annehmen, dass die Zahl derer, denen das Geräusch eines Diesel-Motors wie Musik in den Ohren klingt, stark im Sinken begriffen ist. Aber an dem Haus in der Charlottenburger Kantstraße 153 hängt nun mal nur eine Gedenktafel, nach der dort der Ingenieur Rudolf Diesel 1893/94 gewohnt und gearbeitet habe.

    Kein Hinweis hingegen auf den von diesem Haus inspirierten Beitrag zur leichten Muse, dem unsere Großväter und Großmütter einen noch immer nachklingenden Ohrwurm verdankten: „In einer kleinen Konditorei / da saßen wir zwei bei Kuchen und Tee / Du sprachst kein Wort, kein einziges Wort / und wusstest sofort, dass ich Dich versteh!“

    Natürlich kam die Inspiration nicht vom Haus an sich, vielmehr von dem in Berlin einst wohlbekannten Café Reimann, das dort 1919 von dem aus Ostpreußen nach Berlin gezogenen Walter Reimann eröffnet worden war, Keimzelle einer hier bald florierenden Konditorei-Kette. Heute befindet sich dort das österreichische Restaurant Ottenthal, in den zwanziger Jahren aber verkehrte in dem Café neben Prominenten wie Kurt Tucholsky und Carl von Ossietzky auch der Schriftsteller und Liedtexter Ernst Neubach.
    „In einer kleinen Konditorei“

    Dem muss die anheimelnde Atmosphäre so gefallen haben, dass er zu den von Vico Torriani, Max Raabe und vielen anderen nach einer Melodie von Fred Raymond gesungenen Zeilen angeregt wurde. In den Erinnerungsstücken, die Walter Christian Reimann, in Schöneberg lebender Sohn des Konditors, zur Firmen- und Familiengeschichte besitzt, befindet sich auch eine Widmung Neubachs, des „Verfassers der ,Kleinen Konditorei’“, wie er schreibt – ein nachträgliches Dankeschön für die anregenden Mußestunden im Kaffeehaus.

    Man fand die Cafés Walter Reimanns in den zwanziger Jahren auch am Kurfürstendamm 35 und 182 sowie am Hausvogteiplatz 1, und 1931 wurde eine Filiale im Kaufhaus Nathan Israel eröffnet, das war ein imposanter Komplex gleich rechts neben dem Roten Rathaus, das älteste und zeitweise größte Kaufhaus Berlins. Nach dem Krieg gelang ein Neubeginn am Kurfürstendamm 62, nach Reimanns Tod 1957 wurde das zwischen Leibniz- und Giesebrechtstraße gelegene Café noch zehn Jahre von seiner Witwe weitergeführt.

    Lange versunkene Stadtgeschichte, nun aber durch die kürzlich eröffnete Ausstellung zur Malerin Jeanne Mammen wieder ein wenig dem Vergessen entrissen. Denn zu den in der Berlinischen Galerie gezeigten Werken gehört auch das um 1931 entstandene, in Berlin nie zuvor öffentlich gezeigte Aquarell „Café Reimann“. Es war 1931 in Curt Morecks „Führer durch das ,lasterhafte’ Berlin“ erschienen und befindet sich im Besitz der Morgan Library & Museum in New York. Wie berichtet, hatte das Museum zur Finanzierung des Transports einen erfolgreichen Spendenaufruf veröffentlicht.


    Kurfürstendamm 35 ?

    Koksöfen im Vorgarten

    Man sieht auf dem Aquarell ein etwas trist dreinblickendes Paar an einem Tisch vor dem Café Walter Reimann am Kurfürstendamm 35, wo sich heute das Hotel California befindet. Das Café ist auf dem Bild leicht identifizierbar an dem angeschnittenen Namenszug und einem der Koksöfen, Vorgängern der modernen Heizstrahler, die Reimann vor seinem damaligen Haupthaus aufgestellt hatte.

    Besonders diese Öfen, wie man sie von Pariser Cafés kannte, haben dem Publikum damals imponiert. Sie inspirierten sogar den Bühnenbildner des vom Komponisten Rudolf Nelson geleiteten Theaters am Kurfürstendamm 217 zu einer Kulisse für die Revue „Tombola“. In dem ehemaligen Astor-Kino, wo sich heute eine Tommy-Hilfiger-Filiale befindet, wärmte sich 1929 Hans Albers mit seinen Kollegen Otto Wallburg und Willi Schaeffers am Koksofen.


    Das erste Reimann-Kaffeehaus, an das das Lied „In einer kleinen Konditorei“ erinnert, befand sich aber in der Kantstraße 153

    ( heute / 2023 https://www.ottenthal.com )

    Auch Albers verkehrte bei Reimann, vom Theater zum Café hatte er es ja nicht weit: einmal quer über den Kurfürstendamm. Weiter zählten Prominente wie Alfred Kerr, Friedrich Hollaender, die noch unbekannte Marlene Dietrich und Camilla Spira zu den Gästen. Auch viele Juden waren darunter, was das Café am 12. September 1931, als der Boulevard zum Schauplatz massiver Krawalle der Nazis unter Gauleiter Joseph Goebbels wurde, zu einem heftig attackierten Angriffsziel machte. Das Mobiliar im Vorgarten wurde demoliert, die große Schaufensterscheibe zertrümmert, innen sollen sogar zwei Schüsse gefallen sein.

    „Onkel Emil“ leistet Widerstand

    Walter Reimann selbst war kein Jude. Den Nazis stand er ablehnend gegenüber, verweigerte sich der Ausgrenzung der Juden, solange es irgendwie ging, leistete später mit seiner Frau Charlotte aktiven Widerstand. Als Ullstein-Bildredakteurin hatte sie die Journalistin Ruth Andreas-Friedrich kennengelernt, bekam dadurch Kontakt zu der von dieser und dem Dirigenten Leo Borchard 1938 gegründeten Widerstandsgruppe „Onkel Emil“. Dieses nie aufgeflogene Netzwerk unterstützte die zunehmend verfolgten Juden mit Verstecken, Papieren und Essen.

    Gerade Walter und Charlotte Reimann hatten als Betreiber von Kaffeehäusern einige Möglichkeiten, Lebensmittel zu organisieren, halfen zudem Hilde Waldo, der späteren Sekretärin des emigrierten Schriftstellers Lion Feuchtwanger, bei ihrer Ausreise in die USA. Die Gruppe „Onkel Emil“ wurde auch in der Gedenkstätte „Stille Helden – Widerstand gegen die Judenverfolgung 1933 – 1945“ gewürdigt, die unlängst in der Rosenthaler Straße 39 in Mitte geschlossen wurde und im Januar in der Gedenkstätte Deutscher Widerstand in der Tiergartener Stauffenbergstraße 13/14 in erweiterter Form wiedereröffnet werden soll.

    Die Erinnerung an Walter und Charlotte Reimann wird also fortleben, wenn Jeanne Mammens „Café Reimann“ längst wieder nach New York zurückgekehrt ist. Und irgendwann dürfte sicher auch mal wieder das aus den späten Zwanzigern herüberwehende Lied von der kleinen Konditorei im Radio erklingen, melancholische Verse „von Liebesleid und Weh“.

    „Jeanne Mammen. Die Beobachterin. Retrospektive 1910 – 1975“, Berlinische Galerie, Alte Jakobstraße 124 – 128 in Kreuzberg, bis 15. Januar, mittwochs bis montags, 10 – 18 Uhr

    Berlin-Charlottenburg, Kurfürstendamm, 1953
    https://www.flickr.com/photos/lautenschlag/8277548761

    Flickr

    "[...] Die vier Cafés, die W.alter Reimann vor dem Krieg betrieben hatte, waren alle zerstört worden. Doch noch im Jahre 1945 eröffnete er am Olivaer Platz, Kurfürstendamm 62, ein neues „Café Reimann“. Mit seiner guten Küche wurde es in den einfach eingerichteten aber großzügigen und freundlichen Räumen schnell wieder zu einem renommierten Haus. In den siebziger Jahren zogen die „Mozart-Terrassen“ in diese Räume, ein Café, das sich jedoch am recht unattraktiven Olivaer Platz nicht lange halten konnte. Eine unkonventionelle Gaststätte unternahm in den achtziger Jahren den Versuch, sich an dieser Stelle zu etablieren, konnte sich aber auch nicht lange halten. Seit einigen Jahren hat in dem renovierten, hellgelb gestrichenen Haus das Nobel-Schuhgeschäft „Magli“ eine Filiale. [...]"

    aus:
    Der Kurfürstendamm : Gesichter einer Straße / Regina Stürickow. - Berlin: Arani-Verl., 1995

    In dieser Version von In einer kleinen Konditorei (Georg Kober - 1929) geht es um den Boulevard des Capucines in Paris nicht um Kurfürstendamm oder Kantstraße. Die hat wohl eher Vico Toriani durch Weglassen der ersten Strophe in den Fünfzigern ins Spiel gebtacht.
    https://www.youtube.com/watch?v=BVw_7u29uA4

    Auch diese akkordeonlastige Version des Saxophonorchesters Dobbri von 1928 klingt eher nach Pariser musette als nach einem Berliner Gassenhauer .
    https://www.youtube.com/watch?v=uj7eQFfN8V4&pp=ygUgaW4gZWluZXIga2xlaW5lbiBrb25kaXRvcmVpIDE5Mjg%3D

    https://www.openstreetmap.org/way/68915107#map=17/48.87045/2.33105

    #Berlin #Charlottenburg #Kurfürstendamm #Konstanzer_Straße #Olivaer_Platz #Kantstraße #Geschichte #Gastronomie #Konditorei #Nazis #Widerstand #Taxihalteplatz

    #Boulevard_des_Capucines #Paris #Gassenhauer

  • Regina Ziegler: „Als ich nach Berlin kam, war ich wie im Rausch“
    https://www.berliner-zeitung.de/panorama/regina-ziegler-als-ich-nach-berlin-kam-war-ich-wie-im-rausch-li.215


    „Die Mitte meiden und sich am Rand wohlfühlen“: Regina Ziegler lebt in Zehlendorf. Foto Guido Werner/Ziegler Film

    30.10.2033 von Anne Vorbringer - Berlin hat rund 3,8 Millionen Einwohner, und jeder hat seinen eigenen Blick auf die Stadt. Was macht Berlin aus, wieso lebt man hier – und tut man es überhaupt gern?

    In unserer Rubrik „Fragebogen Berlin“ fragen wir bekannte Hauptstädterinnen und Hauptstädter nach ihren Lieblingsorten und nach Plätzen, die sie eher meiden. Sie verraten, wo sie gern essen, einkaufen oder spazieren gehen. Aber auch, was sie an Berlin nervt und was man hier auf keinen Fall tun sollte.

    Diesmal hat Regina Ziegler unsere Fragen beantwortet, die in diesem Jahr großes Jubiläum feiern kann. Vor 50 Jahren gründete sie Ziegler Film und wurde Deutschlands erste Produzentin. Bis heute realisierte sie rund 500 Filmprojekte und gehört damit zu den produktivsten und erfolgreichsten Produzenten des Landes.

    Für ihr neuestes Projekt arbeitete Ziegler mit dem Streaming-Riesen Amazon zusammen. Seit dem 26. Oktober läuft die Serie „Die Therapie“ exklusiv bei Prime Video. Die Buchvorlage stammt von einem anderen bekannten Berliner: dem Bestseller-Autor Sebastian Fitzek.

    1. Frau Ziegler, seit wann sind Sie schon in der Stadt?

    Eigentlich wurden meine Wurzeln in Berlin 1943 gepflanzt. Meine Mutter wohnte damals in Charlottenburg in der Röntgenstraße. Sie war mit mir hochschwanger und wurde mit meiner älteren Schwester an der Hand drei Tage und vier Nächte im Luftschutzkeller verschüttet. Als wir gerettet waren, war unsere Wohnung nicht mehr da. So trampte sie nach Allrode im Harz zu ihren Eltern und ich wurde am 8. März in Quedlinburg geboren und war der Hit des Weltfrauentages 1944. Diese Geschichte saß so tief in mir, dass ich nach dem Abitur 1964 zum Jurastudium nach Berlin zog.

    2. Welcher ist Ihr Lieblingsort in Berlin?

    Der China Club in der Behrenstraße 72, der seit vielen Jahren meinen Gästen und mir auch wegen seiner fantastischen asiatischen Küche und wegen des Restaurantmanagers Henryk Vieillard ein Genuss ist.

    3. Wo zieht es Sie hin, wenn Sie entspannen wollen?

    In mein Bett …

    4. Welche Ecken der Stadt meiden Sie?

    Als Dauer-Radiohörerin kenne ich immer aktuell die Präsenz der Klebeaktionen der Letzten Generation und kann entsprechend reagieren. Meistens gelingt es mir, dadurch stundenlange Staus zu vermeiden und zu meinen Terminen pünktlich zu sein.

    5. Ihr ultimativer Gastro-Geheimtipp?

    Das 893 Ryotei in der Kantstraße und das Ponte in der Regensburger Straße zum Dinner. Zum Lunch empfehle ich die Salumeria Rosa in der Neuen Kantstraße 25.

    6. Ihr ultimativer Shopping-Geheimtipp?

    Es gibt kleine, feine Boutiquen rund um den Savignyplatz, in denen ich mich gerne nach ausgefallenen Modellen umschaue. Und an einem Issey-Miyake-Shop kann ich nicht vorbeigehen, ohne reinzuschauen. Gott sei Dank haben wir in Berlin keinen Miyake-Laden.

    7. Der beste Stadtteil Berlins ist …

    Charlottenburg war und ist immer noch mein bevorzugter Kiez. Als ich 1964 aus Obernkirchen nach Berlin kam, war ich wie im Rausch. So viele Menschen wie an der Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche hatte ich noch nie gesehen. Ich mietete ein Zimmer in der Mommsenstraße 36 bei einer kinderreichen Familie. Meine Vermieterin und ihre vier Kinder nahmen mich wie ein Familienmitglied auf, und sie drückte auch ein Auge zu, wenn mein späterer Ehemann Hartmut Ziegler mal über Nacht blieb, was damals strikt verboten und deshalb sehr ungewöhnlich war und zu der Geburt von Tanja führte.
    Um mir etwas dazuzuverdienen, trug ich in Charlottenburg die Berliner Morgenpost aus und verkaufte an den Wohnungstüren Waschmaschinen. Während der ersten Jahre beim Sender Freies Berlin in der Masurenallee nutzte ich noch jeden Tag die Straßenbahn entlang der Kantstraße. Mein erster Spielfilm „Ich dachte, ich wäre tot“ lief 1974 mit großem Erfolg viele Wochen im filmkunst 66 in der Bleibtreustraße 12. Als die langjährigen Besitzer des Kinos, Rosemarie und Franz Stadler, das filmkunst 66 verkauften, haben Tanja und ich nicht lange überlegt – und uns einen Traum erfüllt.

    8. Das nervt mich am meisten an der Stadt:

    Klaus Wowereit hat mit Georgia Tornow vor vielen Jahren am Potsdamer Platz den Boulevard der Stars ins Leben gerufen. Da haben die Sterne noch gestrahlt. Meiner auch. Heute sind sie total verrottet und vergammelt. Diese Sterne sind für mich auch Sinnbild für die Filmfestspiele und deren ungewisse Zukunft.

    9. Was muss sich dringend ändern, damit Berlin lebenswert bleibt?

    Dass in Berlin keine Menschen mehr unter den Brücken schlafen müssen. Wir brauchen bezahlbaren Wohnraum, wir brauchen eine nachhaltige Verbesserung der Verkehrssituation. Die Menschen müssen kurzfristiger Termine bei den Bürgerämtern bekommen. Und beim BER müssen endlich die Laufbänder und die Fahrstühle funktionieren und nicht tagelang ausfallen. Ich finde es unverständlich, dass die Lufthansa nur wenige Direktflüge aus der deutschen Hauptstadt ins Ausland anbietet. Auch das muss sich dringend ändern.
    Und aus aktuellem Anlass möchte ich hinzufügen: Eine Stadtgesellschaft hat Regelungen und Gesetze, an die sich alle halten müssen – ganz gleich, ob sie in Berlin geboren oder erst später hierhergekommen sind: Sie sind Berliner. Es gibt keinen Platz für Hass, Aggression, Gewalt, Intoleranz und Antisemitismus.

    10. Ihr Tipp an Unentschlossene: Nach Berlin ziehen oder es lieber bleiben lassen?

    Wenn, dann die Mitte meiden und sich am Rand wohlfühlen.

    11. Cooler als Berlin ist nur noch …

    Quedlinburg, weil ich da geboren bin.

    –---

    Zur Person

    Regina Ziegler kam 1944 in Quedlinburg (Sachsen-Anhalt) zur Welt. 1964 ging sie nach Berlin und arbeitete nach einer Ausbildung zur Wirtschaftsdolmetscherin zunächst als Produktionsassistentin beim SFB. 1973 gründete sie ihre eigene Firma. Gleich für ihre erste Produktion „Ich dachte, ich wäre tot“ erhielt sie mehrere Auszeichnungen. Mittlerweile haben sie und ihre Tochter Tanja (Foto) rund 500 Filme und Serien für Kino und Fernsehen produziert.

    Tanja Ziegler stieg im Jahr 2000 ins Unternehmen Ziegler Film ein und besitzt inzwischen die Mehrheit der Anteile. Regina Ziegler ist Honorarprofessorin an der Filmuniversität Babelsberg, gemeinsam mit ihrer Tochter betreibt sie das Berliner Programmkino filmkunst 66. Vom Museum of Modern Art in New York wurde sie 2006 mit einer Retrospektive geehrt. 2017 veröffentlichte sie ihre Autobiografie „Geht nicht gibt’s nicht“. Ihre neue Produktion, die sechsteilige Thriller-Serie „Die Therapie“, läuft aktuell bei Amazon Prime Video.

    #Berlin
    #Charlottenburg #Bleibtreustraße #Kantstraße #Masurenallee #Mommsenstraße #Neue_Kantstraße #Röntgenstraße #Regensburger_Straße #Savignyplatz
    #Mitte #Behrenstraße #Potsdamer_Platz
    #Wilmersdorf
    #Zehlendorf

    #Fernsegen
    #Film
    #Gastronomie
    #Kino

  • Jazzsängerin Lisa Bassenge: „Das wilde, schöne Kreuzberg ist vorbei“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/berlin-stadtbild-jazzsaengerin-lisa-bassenge-das-wilde-schoene-kreu

    So siehts aus. Trotzdem liegt der Zig Zag Jazz Club in der Hauptstraße 98 in 12159 Berlin-Friedenau und nicht in Schöneberg. Aber wie kann eine Lokalredaktöse sowas auch wissen.

    https://m.kauperts.de/Strassen/Hauptstrasse-10827-12159-Berlin

    15.10.2023 von Susanne Dübber - Fast 30 Jahre lang wohnte Jazzsängerin Lisa Bassenge gern in Kreuzberg. Doch die wilden, schönen Zeiten sind vorbei, klagt sie.

    Raus aus Kreuzberg, ran an den Wannsee in Zehlendorf – beschaulicher Vorort oder quirlige Innenstadt, in welchem Berliner Stadtteil lebt es sich besser? Darüber und über ihr Konzert am Freitag, 20. Oktober, im Schöneberger Zig Zag Jazz Club sprach ich mit der Sängerin Lisa Bassenge, während wir aus dem Wohnzimmerfenster den Segelbooten auf dem Wannsee zuschauten.

    „Das wilde, schöne Kreuzberg ist vorbei“, meint sie, „der Stadtteil hat seine besten Zeiten hinter sich.“ Mitte der 1990er-Jahre war die geborene Berlinerin dorthin gezogen. „Bis in die 2000er-Jahre war es ein gemütlicher Bezirk. Alles war im Guten, türkische und deutsche Familien kamen miteinander aus. Ein bisschen Drogenprobleme, ein paar Leute mit Geld, aber das machte sich nicht bemerkbar.“

    Der Kipppunkt des Bezirks kam ab den 2010er-Jahren

    Wobei – Mitte bis Ende der 90er war der Görlitzer Park bereits ein unwirtlicher Ort. „Nachts bin ich da nicht durch. Das war eine ziemlich dunkle Ecke, ältere Männer hingen da rum und machten einen dumm an.“

    Der Kipppunkt von Kreuzberg kam ab den 2010er-Jahren, „da hat sich total was geändert. Es begann der große Ausverkauf. Spekulanten gehörten plötzlich ganze Straßenzüge, seitdem steigen die Mieten ständig, es gibt keine Kitaplätze mehr, niemand findet eine Wohnung.“

    Es wurde ihr „von allem zu viel, vor allem viel zu laut, der Trubel auf den Straßen nahm zu“. Die Oranienstraße hat Lisa Bassenge mit vielen kleinen netten Geschäften in Erinnerung. „Heute ist es eine einzige Touristenmeile, die Cafés verschwinden, Spätis eröffnen. Das Flair ist verloren.“

    Während der Pandemie, mit drei Kindern reduziert auf die Wohnung, sehnte sie sich immer mehr weg aus der Enge, nach einer ruhigeren Ecke in Berlin, mit viel Natur, Wald, Weite für den Blick. So traf sie vor bald zwei Jahren die Entscheidung „raus hier!“, als sich die Gelegenheit ergab, weil zur Tätigkeit ihres Mannes als Hausmeister eine Dienstwohnung am Wannsee gehört.

    Seitdem hat sie vom Klavier aus direkten Blick auf den Wannsee, das neue Album „Wildflowers“ konzipierte sie hier. Sie wohnt nun in beiden Stadtteilen zugleich. „Ich genieße das Beste beider Welten.“ Ist sie in der Wohnung in der Innenstadt, wo immer was los ist, trifft sie auf der Straße sofort Bekannte. Am stillen Wannsee besucht sie oft die abgelegene Pfaueninsel, „der schönste Ort in Berlin“.

    Von fast fünf Jahrzehnten Großstadt Berlin ist Lisa Bassenge Zeugin. Auf ihre musikalische Vergangenheit mit den deutschen Liedern aus den Alben „Nur fort“ und „Wolke 8“ schaut sie beim Konzert im Zig Zag Club zurück.

    #Berlin #Kreuzberg #Friedenau #Wannsee #Hauptstraße #Oranienstraße #Gentrifizierung #Jazz #Gaststätte #Club

  • L’œuvre de #Gaston_Leval
    https://www.partage-noir.fr/l-oeuvre-de-gaston-leval

    Gaston Leval n’était pas un homme extraordinaire, c’était un homme comme les autres avec ses bons et ses mauvais côtés. Cependant en tant que militant libertaire il forçait le respect et ce pour plusieurs raisons. D’abord, il avait refusé de participer à la boucherie inter-impérialiste de 1914-1918 et il a dû en subir les conséquences pendant de très longues années. Il a insisté pendant toute sa vie sur la nécessité de rénover les conceptions du mouvement anarchiste sur l’organisation (...) Partages

    / Gaston Leval, Monde Nouveau

    #Partages_ #Monde_Nouveau_
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/l_oeuvre_de_gaston_leval.pdf

  • „Mama, das ist doch bekloppt“: Christel zeigt’s allen – der erfolgreiche Neuanfang mit Mitte 50
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/mama-das-ist-doch-bekloppt-christel-zeigts-allen-der-erfolgreiche-n

    2.9.2023 von Kerstin Hense - Christel Keller steht in ihrer Vier-Quadratmeter-Küche am Herd und brät im Akkord Schnitzel. 40 Stück muss sie heute schaffen. Ihre Gäste haben sich schon angemeldet, denn mittwochs ist in ihrem Café und Restaurant Sonnenschein in Friedenau immer Schnitzeltag. Die 71-Jährige ist ein Phänomen, denn sie könnte längst in Rente sein. Doch sie arbeitet an sechs Tagen in der Woche von 7 bis 22 Uhr und denkt noch lange nicht ans Aufhören.

    „Ich mache so lange, bis sie mich hier irgendwann raustragen müssen“, sagt Christel Keller. Die Arbeit sei ihr Hobby und ihre Leidenschaft. „So etwas schmeißt man nicht einfach weg.“ Die ältere Dame mit den kurzen grauen Haaren lacht gern und viel. „Der Sonnenschein“ wurde sie von ihren damaligen Kollegen oft genannt. Daher stammt auch der Name ihres Ladens.

    Die gebürtige Berlinerin, die in Spandau lebt, hat einen ungewöhnlichen Lebensweg eingeschlagen: Mit Mitte 50 wagte sie noch einen Neuanfang und beendete ihren alten Job in einem Berliner Krankenhaus. Sie hatte dort als OP-Schwester gearbeitet.

    In der Lebensmitte bemerkte sie, dass sie nicht mehr glücklich in ihrem Beruf war. „Ich habe mich sehr über meinen Chef geärgert und dann entschieden: Ab morgen ändere ich was“, erzählt sie. Sie legte ihrem Vorgesetzten am darauffolgenden Tag die Kündigung auf den Tisch.

    Die Idee, ein eigenes Café zu eröffnen, kam ihr damals spontan in den Kopf und sie begann nach geeigneten Räumen zu suchen. „Ich habe mir gedacht. Kochen und backen kannst du. Gegessen wird auch immer. Was soll schon passieren?“, erinnert sie sich. Doch ihren unerschütterlichen Optimismus teilten nicht alle mit ihr. Freunde und sogar ihre Familie zweifelten an ihrem Plan B. „Das klappt eh nicht, Mama, das ist doch bekloppt“, habe ihre Tochter zu ihr gesagt. Aber sie ließ sich davon nicht beirren.

    Schon nach kurzer Zeit fand sie ein leer stehendes Geschäft an der Schmargendorfer Straße in Friedenau und unterschrieb den Mietvertrag. Früher sei hier eine Spielhalle untergebracht gewesen, erzählt Christel Keller. In der winzigen Küche, die wegen der wenigen Quadratmeter an eine Schiffskombüse erinnert, hat Christel Keller anfangs ihre 20 Torten und Kuchen gebacken. Ob Bienenstich, Donauwelle oder Frankfurter Kranz, die Rezepte stammten alle aus den alten Backbüchern ihrer Großmutter Hedwig. Manche waren sogar noch in altdeutscher Schrift verfasst.

    Neu am Alexanderplatz: Wir testen kanadische Pommes, australische Donuts und bayerische Hotdogs
    Christel Keller: „Die erste Zeit lief es gar nicht gut“

    Doch die süßen Kuchen kamen bei ihren Gästen nicht so gut an, wie sie sich das erhofft hatte. „Die erste Zeit lief es gar nicht gut“, erzählt sie. Dennoch gab sie nicht auf und glaubte an ein gutes Ende – und so kam es dann auch.

    Eines Tages spazierten Bauarbeiter, die auf der gegenüberliegenden Straßenseite ein neues Gebäude errichteten, in ihren kleinen Laden mit den 28 Sitzplätzen und fragten, ob sie nicht auch etwas Herzhaftes dahätte.

    Christel Kellers Freundin Gitti zapft für einen Gast ein Bier.

    Christel Kellers Freundin Gitti zapft für einen Gast ein Bier.Volkmar Otto

    Daraus entstand ihre neue Geschäftsidee und aus dem anfänglichen Café Sonnenschein wurde zusätzlich ein Restaurant. Zunächst betrieb Christel Keller ihre Küche recht pragmatisch. Auf einem Campingkocher mit nur einer Herdplatte briet sie die ersten Bratkartoffeln mit Spiegelei für die Bauarbeiter. Doch das habe schnell begonnen auszuufern, sagt sie. Die einen wollten zwei Spiegeleier, die Nächsten gleich vier oder sogar acht, und sie fragten auch nach Fleisch.

    Also kramte Christel Keller auch die Kochbücher ihrer Großmutter mit original Berliner Küche heraus und begann, sie nachzukochen. Der provisorische Campingherd wurde durch einen größeren Elektroherd ersetzt, und sie schaffte sich ein paar Töpfe und Pfannen an.

    Ihre Hausmannskost kommt bis heute bei den Gästen gut an. Besonders die Königsberger Klopse. „Die Portionen sind richtig groß mit jeweils 200 Gramm Klopsen“, betont die Seniorin. Davon drehe sie an einem Tag auch schnell mal 180 Stück.

    Von jenem Tag an, als sie ihr Angebot von süß auch auf herzhaft erweitert hatte, sei ihr Geschäft explodiert, sagt Christel Keller. Wenn sie mittwochs ihren Schnitzeltag anbietet oder ihre Klopse auf den Tisch kommen, müssen die Gäste vorbestellen. Ähnlich bei ihren Themenabenden mit Tanz, die regelmäßig stattfinden.

    Ein älterer Herr hat an einem der Tische Platz genommen und wartet auf sein Schnitzel. Er kommt häufiger zu „Christel“, die meisten Gäste nennen sie nur bei ihrem Vornamen. „Das Essen erinnert mich an meine Kindheit. Schon damals habe ich paniertes Fleisch geliebt“, erzählt er.

    Ein Hochschulprofessor in Rente isst am liebsten „süßsaure Eier“ und kommt gern wegen seines Lieblingsgerichts ins Sonnenschein. „Er schwärmt immer, dass ich genauso gut kochen kann wie seine Mutter“, freut sich Christel Keller.

    Aber nicht alle kommen nur wegen der guten Küche hierher. Manche auch aus Einsamkeit. „Viele schütten hier ihr Herz aus und erzählen von ihren Sorgen und Nöten“, sagt Christel Keller. Dann werde solange diskutiert, bis man gemeinsam eine Lösung gefunden habe. Denn eine Lösung gibt es in den Augen von Christel Keller für nahezu jedes Problem.

    Sie hat in den 16 Jahren schon viel Freud und Leid mit ihren Stammgästen geteilt. Geburtstage und Hochzeiten, Beerdigungen und Trennungen. „Es ist bei uns ein bisschen so wie in einer Familie“, findet Christel Kellers 76-jährige Freundin Gitti, die im gleichen Haus lebt und ab und zu bei ihr aushilft.

    Gerade nach der Pandemie hätten die Sorgen zugenommen, hat Christel Keller beobachtet. „Es gibt Gäste, die können sich noch nicht mal mehr ein Stück Kuchen zu ihrem Kaffee leisten.“ Für sie hat die Chefin auch mal eine Donauwelle gratis. Es sei ihr sehr wichtig, menschlich zu bleiben, auch wenn es gesellschaftlich sehr rau zugehe.

    Wer ins Café und Restaurant Sonnenschein kommt, findet keine Speisekarte auf den Tischen. An der Wand hängt stattdessen eine Wunschliste, auf der jeder Gast sein Lieblingsgericht, das er gern von Christel einmal gekocht haben würde, eintragen kann. Draußen steht eine Tafel, auf die jeden Tag das aktuelle Gericht mit Kreide geschrieben wird.
    Jeder Gast darf sich ein Gericht wünschen

    Morgen gibt es von der Wunschliste Kohlrouladen. Sie hat schon 20 Anmeldungen dazu. Ein Gericht kostet etwa zwischen 8,50 und 12 Euro. Die frischen Zutaten kauft Christel Keller regional bei einem Biobauern um die Ecke.

    Früher, als sie noch kein Auto hatte, habe sie die Einkäufe aus dem Großhandel alle in der Bahn transportiert. „Das war immer ein ganz schöner Akt, weil die Tüten so schwer waren“, erinnert sie sich.

    Bei Christel Keller wurden mehrere Bandscheibenvorfälle diagnostiziert und sie hat zwei künstliche Hüftgelenke eingesetzt bekommen. Doch von ihren Beschwerden ist nichts zu bemerken. „Ich gehöre nicht zu den Menschen, die permanent über ihre Krankheiten sprechen oder über sie nachdenken. Das nützt ja nichts“, sagt sie.

    Ob sie deshalb so glücklich ist, weil sie sich nicht so viele Gedanken macht? Mit Ehemann Bernd, der als Möbeltischler gearbeitet hat und längst in Rente ist, will sie im kommenden Jahr die goldene Hochzeit feiern. „Wir akzeptieren uns mit unseren Problemen und bearbeiten sie gemeinsam“, sagt Christel Keller. Sie überlegt kurz und sagt dann noch schnell hinterher: „Okay, vielleicht bin ich manchmal etwas zu dominant.“ Sie lacht wieder. Sie sei eben eine Macherin.

    Aber jetzt hat sie keine Zeit mehr, weil sie die Kohlköpfe für die Rouladen bearbeiten muss. „Sie haben doch jetzt genug gefragt, oder?“ Christel Keller ist auch gern direkt. Ein echtes Berliner Urgestein.

    #Berlin #Friedenau #Schmargendorfer_Straße #Gastronomie

  • Le triple saut des prix des billets des JO de 2024 Radio Canada - Raphaël Bouvier-Auclair
    Le système d’attribution des billets pour assister aux différentes épreuves des Jeux olympiques de Paris l’été prochain a réservé des surprises à ceux qui veulent acheter des places.

    Les Jeux olympiques de Paris débuteront dans un an, le 26 juillet 2024.

    « On se dit que là, c’est en France et à Paris, donc ce n’est pas loin de la maison. On va pouvoir aller les voir en vrai. Ça change des autres années, alors qu’on était devant la télé. »

    Julie Guesnet, athlète de BMX, avait bon espoir d’assister aux épreuves olympiques de son sport, d’autant qu’elles se tiendront non loin du terrain où elle entraîne des jeunes quelques jours par semaine, en banlieue de Paris.

    Mais le système de tirage au sort, privilégié par l’organisation pour la vente de billets, ne lui aura pas permis d’obtenir les laissez-passer très convoités. “C’est assez frustrant”, lance-t-elle.

    Choisies au hasard, les personnes inscrites devaient d’abord sélectionner au moins trois compétitions auxquelles elles désiraient assister, avant que la vente individuelle de billets soit ouverte.

    Julie Guesnet n’a pas réussi à obtenir de billets pour les compétitions de BMX, sport qu’elle pratique.

    Comme de nombreux Français, Julie Guesnet a constaté qu’une fois son tour venu, de nombreuses compétitions n’étaient plus disponibles ou encore que les places restantes se vendaient à des prix exorbitants. Ainsi les billets pour les demi-finales de natation coûtaient 630 euros (plus de 900 $ CA) et ceux pour les finales d’athlétisme dépassaient 900 euros.

    Je trouve ça dommage parce que, du coup, ça restreint l’accès aux personnes lambda qui aiment le sport et qui en pratiquent dans des clubs.
    Une citation de Julie Guesnet, athlète et entraîneuse de BMX

    Des coûts importants
    L’organisation des Jeux olympiques “tire ses recettes à peu près pour un tiers [...] de la billetterie”, explique le professeur d’économie à l’École des mines de Paris, François Lévêque.

    En décembre 2022, le budget d’organisation des Jeux était estimé à 4,4 milliards d’euros, sans compter les infrastructures et les coûts publics liés à la sécurité de ces compétitions, dont certaines se dérouleront devant les lieux iconiques de Paris, comme le Champ-de-Mars, les Invalides ou la Place de la Concorde.

    Selon le professeur Lévêque, les revenus tirés de la vente de billets permettront d’enlever un poids financier à la population française.

    Les coûts sont élevés. Évidemment, il s’agit de faire en sorte que les recettes couvrent les coûts. L’idée n’est pas que les contribuables français subventionnent l’organisation des Jeux olympiques.
    Une citation de François Lévêque, professeur d’économie à l’École des mines

    “C’est très cher, comme à chaque édition des Jeux”, s’est défendue la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, sur les ondes de la radio France Inter, mardi. 

    Selon Franceinfo, à Londres, en 2012, les tarifs oscillaient entre l’équivalent de 22 euros et 824 euros, alors qu’à Paris, la grille tarifaire va de 24 euros à 930 euros. Mais le média public précise que davantage de places abordables ont été mises en vente lors de l’édition britannique des Jeux.

    En contrepartie des billets dont le prix est parfois très élevé, la ministre Oudéa-Castéra assure que le gouvernement et certaines collectivités distribueront gracieusement des centaines de milliers de billets, notamment aux jeunes.

    En réponse aux critiques, l’organisation de Paris 2024 évoque par ailleurs le million de billets à 24 euros mis en vente pour assister à diverses compétitions.

    Un spectacle en partie gratuit
    Quelques centaines de milliers de personnes devraient également pouvoir assister gratuitement à la cérémonie d’ouverture sur le long de la Seine, alors que les places payantes pour l’événement se vendaient à un prix allant de 90 euros à 2700 euros, selon l’emplacement sur les berges du fleuve.

    “Ce qu’on regarde, ce sont les centaines de milliers de spectateurs qui assisteront gratuitement à une cérémonie d’ouverture. Et c’est aussi grâce aux gens qu’on s’ouvre vers les autres et qu’on permet un accès”, assure Thierry Reboul, directeur administratif de Paris 2024.

    Chose certaine, peu importe qui aura la chance d’y assister physiquement, l’organisation promet d’offrir un spectacle grandiose au monde entier dans un an avec cette cérémonie qui, contrairement aux précédentes, ne se déroulera pas dans un stade.

    Thierry Reboul, directeur administratif de Paris 2024, promet une cérémonie d’ouverture « hors norme ».

    #jo #jeux_olympiques #jo #anne_hidalgo #bourgeoisie #spectacle #spéculation #sélection #ségrégation #argent #gaspillage
    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1998785/jeux-olympiques-prix-billets-paris

  • L’Union des maires de l’Oise demande d’interdire l’irrigation des cultures alimentant les méthaniseurs Le courier Picard - Isabelle Veloso Vieira

    Faibles précipitations, chaleur, cours d’eau asséchés. Le département de l’Oise fait face à une période de sécheresse « inhabituellement précoce » depuis le mois de mars, selon la préfecture. Cette situation a mené l’Union des maires de l’Oise (UMO) à demander d’interdire l’irrigation des cultures intermédiaires à vocation énergétique (CIVE) d’été lors du comité de suivi de ressource en eau, le 6 juillet 2023. Ces cultures, souvent plantées entre deux récoltes, sont utilisées pour alimenter les méthaniseurs et produire du gaz.

    À l’échelle départementale, les CIVE représenteraient 1 à 2 % de l’ensemble des cultures, selon Régis Desrumaux, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA). Leur irrigation est déjà interdite dans quatre zones du département classées en « crise ». L’UMO demande que cette interdiction soit étendue aux secteurs classés en « alerte » et « alerte renforcée ».

    Une demande renouvelée
    « C’est une demande que j’avais déjà formulée en 2022 lors de la rédaction de l’arrêté-cadre sécheresse départemental mais elle est restée sans réponse. Je l’ai renouvelée car l’arrêté-cadre sécheresse national va être mis à jour », explique Stanislas Barthélémy, représentant de l’UMO le jour du comité. Cette proposition, le Regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise (ROSO), aussi présent le 6 juillet 2023, la soutien. Cela fait même plusieurs années que le ROSO défend cette position.

    Actuellement, l’arrêté préfectoral du 20 juin 2023 prévoit des restrictions d’usage de l’eau. L’irrigation des Cive n’est plus autorisée, sauf dérogation, dans les secteurs en situation de « crise », le niveau d’alerte sécheresse le plus élevé. Mais c’est toujours autorisé dans les secteurs en « alerte renforcée ».

    Des mesures insuffisantes
    Des mesures qui ne plaisent pas à l’UMO et au ROSO. « On souhaite que seules les cultures à visée alimentaire soient irriguées en temps de sécheresse », détaille Didier Malé, président du ROSO. Stanislas Barthélémy abonde : « Les secteurs en alerte et alerte renforcée devraient aussi être concernés par l’interdiction d’irriguer les CIVE », précise-t-il. « De même que les dérogations en secteur de crise ne devraient pas être autorisées », ajoute le maire de Longueil-Sainte-Marie.

    Une demande que ne comprend pas le président de la FDSEA 60, Régis Desrumaux. « L’irrigation y compris des CIVE est interdite dans les secteurs sous haute tension et les dérogations sont compliquées à obtenir car très cadrée par la préfecture. Donc il n’y a pas de débat à avoir », s’exclame l’agriculteur. La préfecture, elle, ne mentionne pas de dérogations concernant les CIVE. En revanche, des « dispositions exceptionnelles et des dérogations  » sont prévues dans l’arrêté-cadre sécheresse pour certaines productions légumières prioritaires.

    Les agriculteurs font des efforts
    Ces restrictions auraient un impact financier important pour les agriculteurs qui sont les premiers, selon le président de la FDSEA, à faire des efforts. « Ils entretiennent de près le matériel d’irrigation pour éviter les fuites. Ils font aussi en sorte d’irriguer à des horaires adaptés. », rappelle Régis Desrumaux. Des efforts que reconnaît Stanislas Barthélémy : « Certains agriculteurs décident eux-mêmes de ne pas irriguer les CIVE quand il n’y a pas d’enjeu financier particulier  ». Des initiatives individuelles positives mais insuffisantes, selon le ROSO et l’UMO, qui en demandent plus.

    #énergies_vertes #eau #méthaniseurs #Oise #Gaz #agriculture #irrigation #sécheresse #gaspillage

    Source : https://www.courrier-picard.fr/id433701/article/2023-07-19/lunion-des-maires-de-loise-demande-dinterdire-lirrigation-des-cultur

  • # Suisse : Albert Rösti propose de prolonger les ondes FM jusqu’à fin 2026 ats/miro

    Le conseiller fédéral Albert Rösti proposera à l’ensemble du Conseil fédéral une « dernière » prolongation des actuelles concessions de radiodiffusion FM jusqu’à fin 2026. La décision sera prise par l’ensemble du Conseil fédéral.

    Un porte-parole du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) a confirmé samedi la décision d’Albert Rösti, annoncée par les journaux du groupe Tamedia.


    L’Office fédéral de la communication (OFCOM) a informé jeudi les associations de radio en ce sens, précisant que certains diffuseurs avaient été confrontés ces derniers mois à des problèmes sur les plans local et régional, nécessitant des solutions individuelles. C’est pour cette raison qu’au sein de la branche, des discussions sur la poursuite temporaire de l’exploitation des ondes FM après 2024 sont en cours depuis quelque temps, a ajouté le porte-parole.

    Décision à la fin de l’année
    « L’OFCOM examine actuellement une prolongation des concessions radio OUC (ondes FM, ndlr) jusqu’en 2026 et préparera à cet effet une adaptation de l’ordonnance correspondante », a expliqué le porte-parole de l’OFCOM Francis Meier. Le Conseil fédéral décidera probablement d’ici fin 2023 s’il souhaite approuver cette prolongation, a-t-il ajouté.

    « La diffusion OUC reste possible sur une base volontaire », a ajouté Francis Meier, précisant que les radios pouvaient à tout moment restituer leurs concessions en onde FM au profit d’une concession pour diffusion numérique.

    Soutien de la majorité des radiodiffuseurs
    Depuis plus de dix ans, la branche de la radio et l’OFCOM se préparent à l’arrêt définitif de la FM en Suisse pour un passage à la diffusion numérique via DAB+ pour toutes les chaînes de radio. En 2014, les associations suisses de radio se sont mises d’accord sur l’élimination progressive de la radiodiffusion FM d’ici au 31 décembre 2024 au plus tard.

    En avril, l’Union des radios locales à but non lucratif (Unikom) a réitéré tenir à l’arrêt des ondes FM d’ici fin 2024. En effet, tant que les ondes FM sont en service, la publicité radio classique va principalement aux diffuseurs de radio FM et très peu aux diffuseurs de radio numérique (DAB+), indique-t-elle.

    La majorité des radiodiffuseurs est pour un arrêt des ondes FM, mais une petite minorité s’y oppose.

    #radio #FM #modulation_de_fréquence DAB+ DAB + #destruction de tous les postes de radio fm #gaspillage

    #Source : https://www.rts.ch/info/suisse/12251870-plusieurs-voix-dont-doris-leuthard-appellent-a-maintenir-la-bande-fm.ht

    • A vous le plaisir du son plastique chinois !
      Inutile de parler de la montagne de déchets électroniques générée, le responsable ce sera vous.
      On remarquera que l’utilisation du dab+ ne rencontre pas le succès.

  • Le record du nombre d’avions commerciaux dans le ciel en un jour a été battu Fabien Grenon - RTS

    Alors que la semaine dernière a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, le 6 juillet dernier constitue également une journée record concernant le trafic aérien. En effet, jamais autant d’avions commerciaux n’avaient jusqu’à ce jour sillonné la planète en 24 heures, selon FlightRadar24.

    A peine entamé, l’été 2023 est déjà celui de tous les records. Lors de la journée du 6 juillet, près de 134’000 vols commerciaux et environ 10’000 vols en jets privés ont été recensés dans le monde, a révélé le site spécialisé dans le trafic aérien mondial Flightradar24. Il s’agit du plus grand nombre de vols enregistrés en l’espace de 24 heures par le site de traçage de vols depuis sa création en 2007.


    « Nous avons suivi 134’386 vols commerciaux le 6 juillet », révélait à l’heure du bilan, le lendemain, FlightRadar24 sur les réseaux sociaux, prévoyant d’autres journées chargées cet été. « Plus de 20’000 vols sont en l’air en ce moment », a-t-il poursuivi.

    A noter que ce lundi, ce ne sont « que » 130’534 vols commerciaux, jets privés compris, qui ont volé dans le monde. Bien loin des quelque 58’200 vols comptabilisés en moyenne à cette période en 2020, en pleine pandémie de Covid-19 qui avait paralysé le monde entier.

    Record de températures
    Ce record survient alors que la semaine du 3 au 9 juillet a été la semaine la plus chaude jamais mesurée au niveau mondial, selon l’organisation météorologique de l’ONU. Le 6 juillet justement a été la journée la plus chaude, dépassant pour la première fois la barre de 17 degrés en moyenne. Le précédent record journalier datait du 24 juillet 2022, avec une température moyenne mesurée à 16,92 degrés.

    #pollution #gaspillage #co2 #trafic_aérien #Santé #énergie #vacances #chaleur #Airbus #aéroports #transports

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/14167169-le-record-du-nombre-davions-commerciaux-dans-le-ciel-en-un-jour-a-ete-b

  • Das ehemalige Pressecafé am Alexanderplatz öffnet wieder
    https://www.berliner-zeitung.de/news/das-ehemalige-pressecafe-am-alexanderplatz-oeffnet-2024-wieder-li.3

    Das Pressecafe am Alexanderplatz war in Ostberlin bekannt als Treffpunkt von afrikanischen Studenten und Diplomaten. Es wurden Geschäfte im kleinen Ost-West-Handel gemacht. Dank Reisefreiheit für Ausländer und unkontrollierten Diplomatenkoffern war vieles möglich. Die Kollegen vom VEB Horch und Guck immer mit dabei. Auch die Damen der Hauptstadt mit Hang zu exotischen Bekanntschaften zog es ins Pressecafe. Es war ein Ort der öffentlichen Privatsphäre.

    10.7.2023 von Xenia Balzereit - Das Pressecafé im Haus des Berliner Verlags öffnet im Frühjahr 2024 wieder. Der Berliner Gastronom Alexander Freund will den Pavillon mit zwei gastronomischen Angeboten betreiben. In die untere Etage soll den Plänen zufolge wieder ein Pressecafé einziehen – eines, das sich in seiner Ästhetik an das alte DDR-Pressecafé und das inzwischen wieder freigelegte Fries von Willi Neubert anlehnt. In der oberen Etage greift künftig der BEAST Berlin Steakclub die Steakhaus-Vergangenheit des Gebäudes auf.

    Im Steakclub bietet Freund dann klassische Gerichte der US-Steakhouse-Kultur: Steak Cuts, Spare Ribs und Burger. Es soll aber auch vegane Gerichte und viel Obst und Gemüse geben. Für das Café im Erdgeschoss plant Alexander Freund eine Lunch- und Frühstückskarte sowie Snacks zum Mitnehmen. Im Café sollen drinnen 100 und draußen 200 Menschen Platz finden. Im Steakclub essen die Gäste an langen Tafeln, dort soll es etwa 310 Sitzplätze geben.

    Das Pressecafé als Tor zur Welt

    Alexander Freund betreibt bereits eine Reihe von Restaurants in Berlin, etwa das Fischer & Lustig im Nikolaiviertel oder das Jäger & Lustig an der Grünberger Straße in Friedrichshain. Dort traf sich gerne die DDR-Politprominenz, um Wild zu essen.

    Mit dem Pressecafé hat Freund wieder einen geschichtsträchtigen Ort zu seinem Projekt gemacht. Der Pavillon, der mit seiner Stahlkonstruktion auf den Gehweg ragt, war zu DDR-Zeiten für Journalisten ein mondäner Treffpunkt, ein Tor zur Welt, ein ästhetisch ansprechendes Forum. Dort lagen Zeitungen aus diversen Ländern aus, die in der DDR sonst kaum zu haben waren. Beim Lesen saß man auf Stühlen, die denen des westlichen Designers Ernst Moeckl nachempfunden waren und bei den Konferenzen in der oberen Etage blickte man auf den Alexanderplatz, das Zentrum Ost-Berlins.

    Das Steakhouse Escados zog nach der Wende in das Gebäude ein. Dessen Schriftzug überdeckte jahrzehntelang das Neubert-Fries. Seit 2021 ist das Kunstwerk wieder sichtbar.

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