• « Sauver la planète et notre avenir : des experts appellent à une révolution alimentaire mondiale »

    En 2050, nous devrions être 10 milliards d’êtres humains sur Terre. Comment nourrir tout le monde en préservant la santé et l’environnement ? Des experts de 16 pays se sont rassemblés et proposent une solution : une révolution agricole et alimentaire mondiale.

    #planète #alimentation #environnement #Terre #production #gaspillage #viande #végétarien #vegan #ChangementClimatique

    https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/sauver-la-planete-et-notre-avenir-avec-un-regime-alimentaire_130849

  • Amazon, vendeur de destruction massive
    https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2019/01/11/amazon-vendeur-de-destruction-massive_5407944_1655027.html

    Amazon organise la #destruction massive de ses #invendus. Près de 300 000 objets neufs ont été jetés en trois mois dans son entrepôt de Chalon-sur-Saône, le plus petit des cinq établis en France par le géant de la vente en ligne – les autres sont à Montélimar, Orléans, Amiens et Lille. Au niveau national, cela représente 3,2 millions d’objets manufacturés neufs jetés en 2018, selon les estimations d’élus CGT.

    Des boîtes de Playmobil, vendues 36 euros sur le site, de #Lego, de couches (31 euros), des machines à pop-corn, le tout dans leurs emballages d’origine, mis à la poubelle.

    #gaspillage #écologie

  • Suisse La sécheresse menace la production des canons à neige en station Cécile Tran-Tien/kkub - 2 Décembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/10036758-la-secheresse-menace-la-production-des-canons-a-neige-en-station.html

    Consommation d’eau pour la neige artificielle en 2017-2018
    Crans Montana (VS) : 380’000 m3
    Villars-Gryon-Les Diablerets (VD) : 216’000 m3
    Champéry (VS) : ne communique pas mais possède une retenue de 90’000m3
    Verbier (VS) : ne communique pas mais selon nos informations, 60’000 m3 fourni par la commune de Riddes et 100’000 m3 fourni par Bagnes
    La Berra (FR) : 30’000 m3

    Boire ou skier, il faudra peut-être un jour choisir. Après la sécheresse exceptionnelle qui a touché les Alpes cette année, la production de neige artificielle dans les stations de ski est menacée.
    La station de La Clusaz (France) a annoncé privilégier l’eau potable et l’agriculture aux dépens de la production de neige cet hiver. En Suisse, pas de pénurie, mais l’eau est devenue un défi majeur en station.


    Depuis deux semaines, les canons à neige tournent à plein régime à Crans-Montana (VS). Dès que le mercure le permet, la station produit de la neige 24h/24h sur 125 hectares pour accumuler un maximum de centimètres en quelques jours et garantir ainsi une sous-couche jusqu’au printemps.
    Un million de litre en une heure
    Pour Mehdi Djouad, responsable de l’enneigement mécanique de Crans-Montana, « tout se joue maintenant et il faut être à fond sur la production ».
    En une heure, un million de litres d’eau sont propulsés dans les airs pour produire la neige artificielle. A Crans-Montana, ces canons sont alimentés en eau pompée dans lac de Chermignon, situé à 1580 mètres d’altitude. Ce bassin est rempli artificiellement plusieurs fois par an par les communes de Lens et de Crans-Montana, via le réseau d’eau potable. « Il y a deux conduites : une pour nous, et l’autre pour l’alimentation en eau potable de la commune de Crans-Montana », explique Mehdi Djouad.

    Autant que Porrentruy en un an
    En moyenne, la station consomme 400’000 m3 en une saison, soit autant qu’une ville comme Porrentruy (JU) en une année. En Suisse, la consommation moyenne est de 160 litres par jour et par personne. Mais pour les responsables de la station, la question de l’eau ne se pose pas. « On n’a pas vraiment de problème d’eau, vu qu’on est directement branché sur le barrage de Tseuzier, avec sa réserve de 53 millions de m3 », expose Clément Crettaz, le directeur des pistes Crans-Montana.

    Pour Maurice Perraudin, directeur de production du barrage de Tseuzier, ces 400’000 m3 consommés par les canons à neige de Crans-Montana n’ont certes pas d’impact sur le niveau du lac, mais c’est un manque à gagner pour le barrage. « Quatre cent mille mètres cubes d’eau, cela représente à peu près 1,2 millions de kilowatts/heure, soit une quantité d’énergie qui a une valeur sur le marché. C’est l’équivalent de la consommation annuelle de 240 ménages ou de 7200m2 - un terrain de football - de panneaux solaires en Valais. »


    Mais toutes les stations n’ont pas la chance d’être reliées à un barrage. À La Berra, station familiale fribourgeoise, les canons sont alimentés par un petit bassin de 3000 m3, rempli dix fois au cours de l’hiver grâce la nappe phréatique. Mais cette année, la station devra faire attention, selon Philippe Gaillard, chef technique de la station.

    « Il y aura un manque d’eau, parce que les sources sont beaucoup plus basses que l’année passée », explique-t-il. Même s’il pleut beaucoup dans les prochains jours, la station n’a pas de moyens de stocker l’eau de pluie. La Berra peut néanmoins compter sur le réseau d’eau potable, puisqu’elle récupère le trop-plein de la commune pour alimenter son bassin. « Au lieu que cette eau aille au ruisseau, on la récupère pour la mettre dans notre bassin mécanique », indique Philippe Gaillard.

    Mais pomper dans les nappes, les torrents ou encore dans l’eau potable peut avoir des conséquences directes pour les alpages qui utilisent dans certains secteurs les mêmes sources d’eau. Dans la région du balcon du Jura, Jean-Bruno Wettstein, l’ingénieur agronome spécialisé depuis 40 ans dans la question de l’approvisionnement en eau à Sainte-Croix, constate que les pénuries sont de plus en plus préoccupantes.

    Entre neige artificielle et agriculture, il faudra un jour choisir : « Je ne suis pas sûr que tout le monde ait conscience de la gravité du problème par le simple fait que peu de gens sont touchés. Ce n’est pas impossible qu’un jour, on favorise la production de nourriture par rapport aux loisirs d’hiver. On n’en est pas encore là parce que les enjeux économiques des stations de ski sont énormes », explique-t-il.

    L’enjeu est de taille pour les stations romandes, qui restent très discrètes sur leur consommation (voir encadré). La station de Verbier (VS) n’a pas voulu communiquer de chiffres, tout comme celle de Champéry (VS), qui vient de construire une retenue gigantesque de 90’000 m3. Cette retenue doit être alimentée par deux torrents de montagne, La Naulaz et Le Seumon. Mais ces deux sources sont sèches, comme l’a constaté sur place l’hydrologue Elodie Magnier.

    « Il n’y a pas d’écoulement et nous entrons dans la saison hivernale, donc théoriquement les écoulements ne devraient pas augmenter dans les semaines à venir, ce qui peut poser un problème pour le remplissage de la retenue », indique-t-elle.

    L’eau, source de conflits
    Spécialisée dans les captages d’eau dans les Portes du Soleil, Elodie Magnier craint que les conflits autour de l’eau n’aillent crescendo dans les prochaines années. « On produit souvent la neige en début de saison hivernale, donc entre mi- et fin novembre. Or, la question de l’eau potable se pose plutôt en pleine saison au moment de la fréquentation touristique accrue dans les stations. Il est donc souvent trop tard quand on se rend compte que l’on a trop prélevé pour l’enneigement artificiel. »

    #neige #canons_à_neige #Eaux #Electricité #gaspillage pour une soit disant #élite

  • L’obsolescence programmée existe aussi dans le domaine pharmaceutique Yves-Alain Cornu/gma - 27 Novembre 2018 - RTS

    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/10024247-l-obsolescence-programmee-existe-aussi-dans-le-domaine-pharmaceutique.h

    Les brevets qui protègent les nouveaux médicaments permettent à l’industrie pharmaceutique d’engranger des bénéfices. Au terme des vingt ans de couverture, les fabricants n’hésitent pas à dénigrer leur propre produit.
    Pour éviter qu’ils ne soient imités par la concurrence, les nouveaux médicaments créés par les entreprises pharmaceutiques sont protégés par un brevet pour une durée de vingt ans. Si les premières années sont consacrées au développement du produit, le reste du temps vise à rentabiliser l’investissement.


    "A peine le médicament sort de sa couverture par un brevet que des génériques apparaissent. Du coup, plus personne n’est intéressé à continuer la recherche", explique mardi dans l’émission "On en parle" de la RTS Thierry Buclin, médecin-chef du Service de pharmacologie clinique au CHUV, qui dénonce les effets pervers de ce système de brevets à durée limitée.

    De l’obsolescence programmée
    L’industrie pharmaceutique est en revanche intéressée à développer des nouvelles variantes de ses propres médicaments en fin de couverture de brevet.

    "Il y a une tendance à considérer qu’il faut remplacer les vieux médicaments : parfois c’est juste, mais parfois c’est entièrement faux. Tant que dure la couverture du médicament, le fabricant va lui trouver toutes les qualités. Mais quand l’échéance du brevet approche, le fabricant commence à dénigrer son propre produit, pour profiler le produit suivant", indique Thierry Buclin.

    Peut-on dès lors parler d’obsolescence programmée ? "Absolument", répond Thierry Buclin. "Dans la médecine, il y a une pensée un peu magique qui dit que tout ce qui est nouveau est meilleur."

    « La recherche fonctionne ainsi »
    Pour l’industrie, il ne s’agit en aucun cas d’obsolescence programmée. "La recherche fonctionne ainsi. Nous n’avons pas de grande percée tous les jours, mais nous avons très souvent de petites avancées qui se révèlent totalement décisives au fil des ans, notamment pour le diabète", déclare Sarah Käch, responsable de la communication pour Interpharma, l’association des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche.

    L’association Public Eye, qui milite pour des médicaments à prix abordables, estime cependant que l’industrie, avec ces petites avancées, cherche à accélérer la phase de recherche d’un médicament, voire à la bâcler, afin de rallonger au maximum la phase de commercialisation.

    "Les études montrent que non seulement les coûts de recherche sont très vite rentabilisés, mais qu’en plus il y a une marge bénéficiaire absolument astronomique", assure Patrick Durisch, responsable politique santé chez Public Eye.

    Investissement exagéré ?
    L’investissement pour développer de nouveaux médicaments coûterait 2 milliards de francs en moyenne. C’est du moins le chiffre sur lequel communique l’industrie pharmaceutique.

    "Ce chiffre est extrêmement important, ce qui permet à l’industrie de justifier le prix de vente très élevé de son médicament. Il y a d’autres études qui arrivent à des montants dix fois inférieurs. Pour l’industrie, il est clair que c’est moins intéressant, puisque cela ne justifie pas d’imposer des prix sur le marché qui sont disproportionnés", explique Dominique Sprumont, professeur à l’Institut de droit de la santé de l’Université de Neuchâtel.

    L’industrie pharmaceutique se défend cependant d’abuser sur ses prix et insiste sur la grande nécessité de maintenir un système de brevets qui permet d’assurer des revenus sans concurrence pendant vingt ans, afin de financer la recherche.

     #obsolescence #obsolescence_programmée #capitalisme #gaspillage #innovation #pharma #santé #big_pharma #brevets #médicaments #industrie_pharmaceutique #brevet

  • Comment les supermarchés se font rembourser leurs dons d’invendus… par l’Etat  Emmanuel Lévy - 23 Novembre 2018 - Marianne
    https://www.marianne.net/economie/comment-les-supermarches-se-font-rembourser-leurs-dons-d-invendus-par-l-et

    Pas moins de 40% des 930 millions d’euros de déduction fiscale au titre du mécénat finissent dans les poches des grandes enseignes, les Leclerc, Carrefour, Casino et Auchan. Telle est la contrepartie de leurs dons.

    « Nous distribuons l’équivalent de 350 millions d’euros de nourriture avec seulement 20 millions d’euros de frais de fonctionnement. C’est le système le plus performant. » L’argument de Jacques Bailet, patron national des Banques alimentaires, est sans appel. C’est d’ailleurs fort de ce constat qu’il a écrit aux députés mi-octobre. Touché, coulé. L’amendement de Joël Giraud, le rapporteur général du budget (LREM), qui plafonnait à 10 millions d’euros le crédit d’impôt des entreprises au titre du mécénat, pour freiner l’explosion de cette niche, a été abandonné.

    Car c’est l’une des révélations du rapport de la Cour des comptes sur le mécénat : le gros de l’enveloppe est capté par la grande distribution. Pas moins de 40 % des 930 millions d’euros de déduction fiscale finissent dans les poches des grandes enseignes, les Leclerc, Carrefour, Casino et Auchan. Telle est la contrepartie de leurs dons. Si la générosité est souvent mise en avant dans leur communication, ces centaines de millions d’euros sont, eux, passés sous silence. Bref, ils donnent, mais c’est in fine l’Etat qui paie. Et les chiffres donnent le tournis : des dizaines de milliers de tonnes de nourriture, l’équivalent de 150 millions de repas. Rien de nouveau pourtant dans cette économie du don. Cela fait des dizaines d’années que la ramasse des organismes humanitaires, Restos du cœur, Secours catholique et Banques alimentaires, fait le tour des hypers.

    Quelle aubaine !
    Mais, depuis la loi antigaspillage de 2015, le système s’est profondément modifié, organisé. En interdisant la destruction de la nourriture pour les surfaces de vente de plus de 400 m2, en obligeant celles-ci à contracter avec une association, le législateur a placé l’Etat comme acheteur en dernier ressort. Une aubaine pour la grande distribution qui a fortement augmenté ses volumes de dons : + 25 % entre 2015 et 2016. « J’ai fait une économie de 300 000 € », témoigne Thomas Pocher, patron du Leclerc de Templeuve (Nord) . . . . . .

    Le reste de l’article payant

    #ruissellement #hyper_marché #cadeau #ruissellement #mécénat #Leclerc, #Carrefour #Casino #Auchan #dons #Banques_alimentaires #restaurants_du_coeur #niche_fiscale #Secours_catholique #Banques_alimentaires #gaspillage #nourriture #grands_distribution #super_marché #hyper_marché

  • Déconsommation : mode ou nécessité ? Aurélie Kieffer et Lise Verbeke - 28 Septembre 2018 France Culture
    https://www.franceculture.fr/emissions/grand-reportage/deconsommation-mode-ou-necessite

    L’ère est à la déconsommation. Consommer moins, mieux et autrement. Depuis quelques années, cette tendance se confirme. Nous achetons moins de viande, de produits d’hygiène, de vêtements. Chaque déconsommateur a ses raisons, économiques, environnementales ou simplement pour se sentir mieux.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10084-28.09.2018-ITEMA_21828392-0.mp3

    Nous achetons moins de viande, moins de plats préparés, moins de vêtements. La déconsommation n’est pas une vue de l’esprit, mais une tendance qui infuse doucement dans la société. 

    La preuve par les chiffres : le bureau d’études IRI a établi, pour le premier semestre de l’année 2018, « une baisse des volumes d’un niveau jamais atteint en 5 ans ». Et le plus flagrant concerne l’alimentation et les produits d’hygiène, les ventes ont baissé de 1,2% selon la société d’études. 

    La fièvre acheteuse des Trente Glorieuses ne s’empare plus des consommateurs. Les supermarchés voient leur nombre de clients diminuer lentement. Mais si le consommateur achète moins et différemment, ses motivations sont diverses. 

    Consommer moins, pour boucler ses fins de mois
    L’une des premières raisons lorsque le consommateur se lance dans un processus de déconsommation reste d’ordre économique. Comment vivre correctement, sans frustration et manque, tout en gardant son compte bancaire dans le vert à la fin du mois ? Herveline Verbeken s’est posée cette question avec son mari, quand ils se sont lancés dans un projet immobilier. Cette Normande de 38 ans, assistante de direction, a d’abord décidé de décortiquer ses relevés bancaires des derniers mois. 

    Nous n’avions pas de problème d’argent, mais nous avions tout de même l’impression d’être pris à la gorge et de ne pas épargner. Nous achetions des montres, des bijoux, du maquillage, sans compter, sans faire les comptes, comme beaucoup de gens, je pense. Quand je me suis penchée sur mes dépenses, là, ça nous a fait mal, car nous nous sommes rendus compte que nous avions une grosse case « indéterminée », on ne savait pas où était parti l’argent.

    A coup de tableaux, de colonnes recettes et dépenses, Herveline a établi un budget, sur le mois, mais aussi sur plusieurs années pour parer à toutes dépenses. 


    Chaque dépense et recette d’Herveline et sa famille sont répertoriées dans un tableau au centime prés.• Crédits : Lise Verbeke - Radio France

    Avec une amie, Marie Lefèvre, elles ont toutes les deux créé un groupe Facebook : « Gestion budgétaire, entraide et minimalisme ». Plus de 130 000 personnes y adhèrent aujourd’hui, pour « aider les personnes à s’en sortir mieux financièrement avec des astuces écologiques et éthiques ». On y partage des recettes de lessive au lierre, des conseils pour réduire sa facture EDF, des idées de cadeaux de Noël faits maison, des exemples de tableaux pour apprendre à gérer son budget. Une entraide pour parvenir à consommer moins, mieux, autrement. 

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=D3ULyERfYmE

    Pour aller plus loin que cette simple entraide virtuelle, un peu partout en France, s’est développé depuis quelques années le concept de Repair Café. Dans la métropole lilloise, il en existe une vingtaine. En plein centre de Lille, le Repair Café a lieu tous les troisièmes mardis du mois, à la Maison régionale de l’environnement et des solidarités. Des bénévoles, souvent des retraités, aident et apprennent aux gens à réparer leurs objets cassés. C’est Christophe qui a monté ce Repair Café, « en voyant un reportage sur le premier café de ce genre à Amsterdam en 2009 ». 


    Chaque troisième mardi du mois, une cinquantaine de personnes viennent au Repair Café de Lille. • Crédits : Lise Verbeke - Radio France

    Tous les milieux sociaux se retrouvent au Repair café, des jeunes et des moins jeunes, le café fait le plein à chaque rencontre. « Ils en ont marre de jeter, marre de racheter, mais certains veulent aussi réparer de vieux objets qui ont une valeur sentimentale à leurs yeux », détaille Christophe.

    Pour nous, le principe du Repair Café, c’est qu’il doit être le plus local possible, proche des gens, pour participer à la transition écologique mais cela créé aussi du lien entre les gens - Christophe 

    Consommer moins, pour protéger la planète
    Au-delà des questions économiques, décider de réduire sa consommation s’inscrit aussi dans une démarche écologique, pour ceux qui se considèrent comme des consom’acteurs. C’est le cas de Fabien, trentenaire, chargé de communication dans un grand groupe. Sensibles aux questions environnementales, lui et sa femme ont peu à peu modifié et réduit leur consommation, « pour faire un geste, à notre échelle ». Il a trouvé des solutions près de chez lui, dans la métropole lilloise. Il réduit ses emballages, achète ses légumes, fruits, produits laitiers et viande au Courtcircuit.fr, un « drive fermier », avec des producteurs des Hauts-de-France.


    L’un des points de retraits du Courcircuit.fr à la gare Lille Europe, où Fabien va chercher ses légumes chaque vendredi. • Crédits : Lise Verbeke - Radio France

    Chaque mois, Fabien se rend aussi à Roubaix, une ville considérée comme la pionnière du « zéro déchet » en France, dans une épicerie vrac où il remplit ses bocaux de pâtes, de riz, de chocolat ou de thé en ne prenant que la quantité dont il a besoin pour éviter tout gaspillage. 


    Coline Huc, la gérante de la boutique en vrac, « Un Grain dans le bocal », à Roubaix. • Crédits : Lise Verbeke - Radio France

    La gérante de la boutique « Un grain dans le bocal », la première épicerie de ce genre à Roubaix, s’est installé il y a un an. « J’étais responsable de communication dans la grande distribution, explique Coline Huc, j’avais envie de changer et j’ai regardé un reportage sur le zéro déchet à Roubaix. J’ai essayé de le faire chez moi, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire et je me suis lancée ». L’avantage du vrac est que le consommateur achète uniquement la quantité dont il a besoin et évite le gaspillage alimentaire.

    Consommer moins, pour se sentir mieux
    Je consomme, donc je suis ? Ce mantra est balayé d’un revers de main par Camille et Delphine. Déconsommer devient une mode, un nouvel art de vivre. 
    Camille habite Clamart, au sud de Paris. Dans sa maison, chaque objet est éthique, sain, fait en matériaux non polluant et naturels, les jouets de son fils, les meubles, les matelas, les vêtements. La blogueuse s’est lancé un défi l’année dernière, un défi « zéro conso ». 

    Je me suis mise à consommer plus quand j’ai compris comment bien consommer. Quand j’allais dans des vide-greniers, je remplissais la maison de choses saines, cools, pas polluantes, mais je n’en avais quand même pas besoin. J’ai donc compris qu’il fallait que j’arrête de me donner des besoins là où je n’en avais pas. Et aujourd’hui, je n’ai pas de frustration. Par exemple, quand je vois sur Instagram un super beau tapis, alors que j’en ai acheté un il y a trois ans, l’envie passe. Mais ce sont des étapes, car il y a quelques années, je l’aurais acheté !

    Parfois, le processus de déconsommation est poussé jusqu’à l’extrême, jusqu’à ne plus posséder que le minimum. Delphine se définit comme appartenant au mouvement des minimalistes. Cette quadragénaire vit dans un appartement épuré, près de Genève, avec son fils de 6 ans. Le minimalisme n’a pourtant pas toujours été son mode de vie.

    Delphine a travaillé pendant 10 ans dans le secteur de la banque à Genève. 

    J’étais une shopping addict, je ne vivais que par ça. J’étais une sur-consommatrice. J’étais dépendante à cette petite adrénaline que je ressentais quand j’insérais ma carte bancaire, j’étais dépendante à ce petit plaisir là.


    Delphine vit à Genève et tient un blog « Mon truc en moins » où elle décrit son mode de vie minimaliste• Crédits : Lise Verbeke - Radio France

    Un jour, elle a eu un déclic, lors d’un séjour à Londres où elle se réjouissait de refaire sa garde robe. Elle s’est rendue compte que rien ne lui faisait envie. Puis, son médecin l’a arrêtée pour burn-out. « J’ai passé 15 jours à ne rien faire d’autre que ranger chez moi, et lire des choses sur le minimalisme ». Un mouvement dans lequel elle se retrouve et depuis, elle s’est débarrassée de beaucoup de choses chez elle, des vêtements, des livres, des produits de beauté, et même des souvenirs, des photos, des lettres d’amour. 

    Grand Reportage de Lise Verbeke

    #Déconsommation #consommation #gaspillage #minimalisme #repair-café #courses
    Origine de l’information : La revue de presse https://seenthis.net/people/lescrises
    https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-06-10-2018

  • Qu’arrivera-t-il quand on coupera l’eau à 4 millions de personnes ? _ Science Presse 29 Janvier 2018 -
    http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/01/29/arrivera-quand-coupera-eau-4-millions-personnes

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=RJ4Z2bOh5jo

    Une métropole moderne peut-elle tomber en panne d’eau ? C’est la première mondiale qu’est apparemment en train d’expérimenter Le Cap, en #Afrique_du_Sud : si la tendance se maintient, à la mi-avril, ses 4 millions d’habitants devront faire la queue pour avoir leur ration d’eau quotidienne. Un avant-goût de ce que d’autres métropoles vont devoir subir dans un futur pas si lointain ?

    Depuis le début de l’année , les résidents sont « encouragés » à limiter leur consommation quotidienne à 87 litres, et à partir du 1er février, à 50 litres. À moins qu’un miracle météorologique ne fasse remonter le niveau de la nappe phréatique d’ici là, les réservoirs seront à sec à la mi-avril. À titre de comparaison, un Américain moyen utilise plus de 300 litres d’eau par jour . Un Britannique, 150 litres .

    La cause immédiate : le manque de pluie. Depuis trois ans, Le Cap a reçu des précipitations inférieures à la normale, asséchant les terres environnantes et empêchant le renouvellement de la nappe phréatique. La cause plus profonde : le développement urbain accéléré de la métropole depuis une vingtaine d’années a conduit à puiser davantage d’eau dans cette nappe que ce qu’elle est capable de fournir — un phénomène courant dans plusieurs autres endroits de la planète, notamment le Sud-Ouest des États-Unis.

    #São_Paulo au Brésil est venue tout près de devoir couper l’eau il y a trois ans : les restrictions imposées à ses 20 millions d’habitants ont permis d’éviter la crise, mais la #mégalopole reste dans la liste des villes « à risque » .

    Un projet d’usine de désalinisation — transformer l’eau de mer, salée, en eau potable — est en cours près du Cap, mais ne sera pas terminé avant cet automne.

    En attendant, une partie de la population du Cap vit encore dans le déni : selon ce que rapportaient les médias sud-africains la semaine dernière , seulement 39 % des citoyens se seraient conformés aux directives de rationnement de l’eau pendant la première quinzaine de janvier, conduisant les autorités à devancer la journée fatidique du 21 au 12 avril — c’est-à-dire le « jour zéro », celui où l’alimentation en eau sera coupée dans tous les robinets des résidences, des bureaux et des commerces, à l’exception des hôpitaux. Quatre millions de personnes devront alors aller chercher leurs 25 litres quotidiens dans l’un des 200 centres de distribution de l’État, une situation qui pourrait mal tourner, craignent à présent plusieurs résidents .

    La plupart des villes du monde qui voient approcher de telles crises refusent elles aussi d’imposer aux citoyens des réductions d’eau, préférant s’en tenir à des mesures volontaires — avec des résultats plus ou moins heureux. « Ceci devrait être un signal d’alarme pour les autorités municipales et nationales à travers le monde », écrit le Financial Times , un journal conservateur qui a moins l’habitude de s’alarmer des impacts appréhendés des changements climatiques, mais qui est publié dans une ville — Londres — qui fait elle aussi partie de la liste des villes « à risque ».

    Ajout 2 février : Une bataille dans une file d’attente près d’une source naturelle a conduit la ville à placer des gardiens de sécurité . Une personne a été arrêtée.

    Ajout 3 février : “We’ve identified four risks : water shortages, sanitation failures, disease outbreaks and anarchy due to competition for scarce resources”. (The Guardian )

    Ajout 5 février : "Les politiciens du Cap ont réalisé il y a des années que les changements climatiques étaient une menace. Alors ils ont concentré leurs efforts sur la conservation de l’eau, et ces efforts leur ont valu l’attention du monde —et des prix. Mais ce n’était pas assez." (E&E News )

    Ajout 6 février : Un répit. Le jour zéro est repoussé du 12 avril au 11 mai , en partie grâce à des coupes du côté de l’agriculture. Le niveau des six réservoirs a diminué de 0,8% dans la semaine prenant fin le 5 février, pour atteindre 25% de leur capacité. À 13,5%, l’équipement municipal ne sera plus capable de pomper l’eau.

    Ajout 20 février : Un autre répit. Le Cap annonce que le Jour zéro est reporté au 9 juillet.

    Ajout 8 mars : Le jour zéro a beau avoir été repoussé, à long terme, Le Cap fait face à de gros défis et les économies d’eau pourraient bien devenir permanentes .

     #eau #pollution #climat #environnement #sécheresse #gaspillage #communs

  • Comment une poignée d’élus bloquent une #Alimentation saine pour tous les enfants
    https://www.bastamag.net/Comment-une-poignee-d-elus-bloquent-une-alimentation-saine-pour-les-enfant

    C’était l’une des mesures emblématiques du projet de loi issu des États généraux de l’alimentation : atteindre 20 % de produits bio dans la restauration collective publique d’ici 2022. Adopté en première lecture par les députés le 30 mai, cet objectif inscrit dans l’article 11 du projet de loi a été supprimé lors de son examen en Commission des Affaires économiques le 14 juin. Trente sénateurs du groupe Les Républicains ont en effet porté un amendement qui conserve le seuil de 50 % de produits de qualité et (...)

    En bref

    / Alimentation, Quelle agriculture pour demain ?, #Alimentation_et_agriculture_biologique, #Conservateurs, #Education, Services (...)

    #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Services_publics

  • Que cachent les poubelles des hôpitaux ? Isabelle Paré - 24 mai 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/societe/sante/528515/isabelle-pare

    À la faveur d’un marché en pleine explosion, la tendance du tout #jetable s’accroît dans le monde de la santé, où de plus en plus d’hôpitaux recourent aux instruments à usage unique. Même à des plateaux chirurgicaux entiers, préemballés, comportant scalpels, ciseaux, pinces en métal et une panoplie d’équipements sciemment jetés à la poubelle après une seule utilisation, pour épargner des coûts.

    C’est que le marché des fournitures médicales à usage unique fait florès un peu partout dans le monde. Et ce, alors que les hôpitaux sous pression tentent par tous les moyens de réduire leurs coûts, notamment ceux liés à la stérilisation des équipements, à leur entreposage et à leur entretien.


    Si le recours aux instruments médicaux en #plastique jetables (cathéters, tubes, etc.) s’est généralisé lors de l’apparition du VIH, le recours aux instruments en plastique ou en métal jetables, lui, prend de l’ampleur. Au grand dam de certains chirurgiens qui déplorent la quantité astronomique de matériel qui finit aux rebuts, échappant à toute forme de recyclage.

    « Le plafond a été atteint récemment quand j’ai eu à utiliser un ensemble complet de drain thoracique pour opérer un patient. Même la pompe de plastique utilisée pour gonfler un ballon était jetable après une seule fois, bien qu’elle n’entre jamais en contact avec le patient. Les brocheuses pour les sutures, de plastique et de métal, sont aussi jetées après un seul usage », déplore le Dr Rosaire Vaillancourt, chirurgien à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ).

    Conscient que la réorganisation du réseau a obligé les hôpitaux à réduire les dépenses, le chirurgien s’inquiète de l’impact environnemental de cette pratique, qui prend le pas sur le recours aux instruments classiques, stérilisés à l’autoclaveuse. « Quelles que soient les raisons pour lesquelles on jette, on devrait au moins tenter de recycler ce qui peut l’être » , allègue-t-il.

    Des kits en vrac
    Le Devoir a pu examiner un ensemble jetable de chirurgie thoracique vendu par un fournisseur spécialisé, contenant sept instruments de métal (pinces, scalpels, ciseaux opératoires) et une douzaine d’équipements de plastique, ainsi qu’une pompe, tous destinés à la poubelle. Sans compter les mètres de textiles jetables des champs opératoires, nappes de chariots, vestes, masques et coiffes maintenant utilisés en lieu et place des textiles lavables. Des ensembles d’instruments préemballés de soins, ou de chirurgies pour des dizaines d’opérations, sont proposés.

    Selon le Dr Vaillancourt, même des sondes à 3000 $ l’unité, utilisées pour traiter des cancers de l’oesophage, sont jetables après un seul usage. « On ne peut blâmer les administrateurs. Depuis la réforme Barrette, ils tentent d’augmenter la productivité. En plus, rien n’est recyclé. Le plastique, c’est une goutte dans l’océan de ce qu’on jette en une journée. »

    Des études économiques évaluent le seul « marché » américain des plateaux de chirurgie jetables à des centaines de millions de dollars par année, avec un potentiel annuel de croissance de 8,3 % d’ici 2026, dopé par le nombre accru de chirurgies projetées en raison du vieillissement de la population.

    Des contrats, des cadeaux
    Chose certaine, les fabricants d’instruments jetables multiplient les efforts pour encourager ici l’adoption de leurs produits. _ « C’est un marché en plein essor. En orthopédie, certaines compagnies garantissent des instruments gratuits, comme des appareils photo, si des contrats pour des instruments à usage unique sont conclus à long terme. C’est une forme d’#obsolescence_programmée. Les compagnies font plus d’argent ainsi qu’à vendre une seule fois. Il y a une pression de l’industrie pour faire rouler la machine, » soutient le Dr Robert Turcotte, président de l’Association des chirurgiens orthopédistes du Québec, qui travaille à l’Hôpital général de Montréal.

    Difficile de dire si ce choix est plus rentable pour les #hôpitaux, affirme ce dernier, mais cela accélère le rythme de travail, car les plateaux stériles préparés par les compagnies arrivent tout prêts avant chaque chirurgie. « On se casse moins la tête, tout va plus vite, c’est facile et rapide : un #patient, un “kit”. Ce n’est pas juste pour le risque d’infection, car la plupart des hôpitaux font un bon travail de stérilisation, certains ont même des machines dernier cri. »

    Les fabricants de ces produits, eux, brandissent le risque d’infection et de poursuites judiciaires pour promouvoir leurs produits jetables, ainsi que l’abandon du temps et des budgets dévolus à la stérilisation, la traçabilité et la réparation des équipements, et la réduction des chirurgies annulées pour cause de matériel défectueux ou mal stérilisé. Des arguments qui sonnent comme une musique aux oreilles de #gestionnaires en manque de budgets.

    Une trentaine de lobbyistes du géant mondial de fournitures médicales à usage unique, Cardinal Health, ont d’ailleurs été inscrits au Registre des #lobbyistes du Québec depuis 2014, notamment « pour promouvoir des fournitures médicales [ex : produits aux blocs opératoires] auprès des acheteurs du réseau de la santé ». Parmi les institutions visées : la presque totalité des CIUSSS du Québec, l’IUCPQ et les hôpitaux universitaires.

    Interrogé sur l’étendue du recours aux instruments jetables dans le réseau hospitalier, le ministère de la Santé n’a pu indiquer au Devoir ni le nombre ni les montants des contrats alloués à ces fournitures. « Dans certaines circonstances, l’achat de dispositifs médicaux (DM) à usage unique doit être privilégié. » Notamment pour ceux « ayant des composantes pointues ou tranchantes (aiguilles, lames) et [ceux] munis de lumières longues et étroites (cathéters, dispositifs munis de canules, etc.) », a indiqué la porte-parole du ministère.

    Au CHUM, qui vient tout juste d’emménager dans des locaux à la fine pointe de la #technologie, on dit n’avoir pas changé les pratiques en salle d’opération et recourir à des instruments standards, envoyés à la stérilisation, sauf pour les instruments invasifs. À l’IUCPQ, on indique que « les équipements de chirurgie sont utilisés selon les normes du fabricant (réutilisables ou jetables) » et que ces pratiques n’ont pas fait l’objet d’une « refonte » récemment.

    #Canada (mais ce sera la même chose en France) - #gaspillage #pollution #déchets #santé #médical #corruption #chirurgie

  • Consternation à Fribourg, forcé de renoncer à son mode facturation des médicaments en EMS hend avec ats - 1 Mai 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/regions/fribourg/9535331-consternation-a-fribourg-force-de-renoncer-a-son-mode-facturation-des-me

    EMS : établissements médico-sociaux (pour personnes agées)

    A la suite d’un changement de la loi fédérale, le canton de Fribourg devra bel et bien renoncer à son système forfaitaire de facturation des #médicaments en EMS. Ses négociations avec les #assureurs ont échoué.
    http://www.rts.ch/2018/05/01/12/02/9535334.image?w=900&h=506
    Depuis le 1er janvier dernier, tous les EMS de Suisse sont tenus de ne plus facturer la consommation de médicaments de manière forfaitaire. Ils doivent facturer spécifiquement par patient individuel, et fournir ces données aux #assureurs-maladie.

    Les assureurs transmettent ensuite ces données à l’institution commune LAMal, de manière à ce que celle-ci puisse affiner le calcul de la compensation des risques.

    Consternés
    C’est la « consternation » du côté des acteurs fribourgeois concernés (Canton, institutions pour personnes âgées et #pharmaciens). Leur système, en vigueur depuis une quinzaine d’années, était selon eux efficace, adéquat et économique.

    En 2016, le coût en médicaments par journée et par résident s’élevait à 4,80 francs à Fribourg alors que la moyenne suisse était de 8,55 francs. Cette économicité s’expliquait notamment par des achats en gros.

    Les Fribourgeois ont proposé une adaptation de leur système permettant de livrer quand même des données. Mais les assureurs n’ont pas admis la solution proposée. Ils ont eux-mêmes formulé des alternatives, mais toutes se sont avérées « impraticables et plus onéreuses », selon les partenaires fribourgeois.

    Hausse des coûts
    Dès le 1er juillet 2018, les EMS fribourgeois s’approvisionneront donc en médicaments auprès des pharmacies publiques, au prix public et sans assistance pharmaceutique. L’abandon de la solution fribourgeoise provoquera une hausse annuelle de 3,6 millions de francs, qui se répercutera sur les primes des assurés, déplorent les partenaires fribourgeois.

    « Si (les assureurs maladie) avaient été un peu soucieux des coûts de la santé, ils auraient fait des efforts pour soutenir la solution fribourgeoise qui, à bien des égards, est novatrice et pratiquement la plus économique en Suisse », a regretté le pharmacien cantonal Laurent Medioni sur les ondes de la RTS mardi.

    Selon lui, celon démontre la difficulté à concilier les intérêts privés des assureurs et ceux des #assurés : « Cette situation imposée par les assureurs maladie est absolument inacceptable et va mener à des discussions politiques parce qu’elle ne peut pas se reproduire X fois. C’est un cas d’école. »

    #gaspillage

  • Suisse : La Poste réplique au refus de publicité dans les boîtes aux lettres RTS 3 - Romain Bardet/oang - Avril 2018
    http://www.rts.ch/info/suisse/9456808-la-poste-replique-au-refus-de-publicite-dans-les-boites-aux-lettres.html

    Dans un courrier distribué ces derniers jours, La Poste propose aux ménages de choisir quelle publicité ils désirent. C’est un moyen de contrer la tendance à la refuser toujours plus dans les boîtes aux lettres.
    Depuis deux ans, La Poste offre sur son site internet la possibilité à tout un chacun de sélectionner un certain nombre de partenaires commerciaux dont il souhaiterait recevoir la publicité - et uniquement celle-ci. Avec le slogan « Oui, je veux » contenu dans son récent prospectus, l’entreprise publique veut contrer le fameux autocollant « Publicité, non merci ! », apposé sur toujours plus de boîtes aux lettres.


    Car cet avis de rejet n’arrange pas les affaires de La Poste, alors que les tous-ménages publicitaires représentent une part importante de son activité. Elle a distribué l’an dernier près d’1,8 milliard de ces envois non-adressés, mais ces derniers sont en diminution de près de 8% par rapport à 2016 après trois années de relative stabilité.

     Un canal très important pour les entreprises
    Cette nouvelle campagne a visé 100’000 ménages en Suisse, selon La Poste. Or « la publicité représente une importante branche économique, elle permet aussi de préserver des postes de travail dans la distribution », rappelle sa porte-parole Nathalie Dérobert Fellay. « Et il ne faut surtout pas oublier que nous n’avons pas seulement des clients privés mais aussi des clients commerciaux et que la publicité représente un canal très important pour ces entreprises. »
    Ce n’est pas la première offensive de ce type menée par La Poste. Parfois, le consommateur a même été invité à retirer son autocollant antipublicité pour recevoir des échantillons.
    Cette fois, La Poste propose donc de choisir la publicité que l’on souhaite recevoir. Mais l’argument ne convainc pas Robin Eymann, membre de la Fédération romande des consommateurs.

    Pas de véritable libre-choix, selon la FRC
    « Si un client veut recevoir de la pub ciblée d’une entreprise en particulier, il n’a qu’à la lui demander et l’entreprise lui envoie de la pub adressée », relève-t-il. « Mais il fait lui-même la démarche, ce n’est pas une espèce de politique de La Poste qui essaie de faire croire qu’elle respecte le libre-choix. Là, c’est plutôt pour forcer le consentement. C’est comme ça que c’est perçu par les consommateurs qui s’adressent à nous depuis quelques semaines. »

    #publicité #pollution #gaspillage #Suisse #Poste #courrier #bête_à_manger_du_foin #violence_publicitaire #marketing #pub forcer le #consentement + #sexisme pour l’affiche, bien sur

  • Can blockchain technology help poor people around the world?
    http://theconversation.com/can-blockchain-technology-help-poor-people-around-the-world-76059

    In my work as a scholar of business and technology focusing on the impact of blockchain and other modern technologies such as cloud computing, big data and the Internet of Things on poor people, I see four main ways blockchain systems are already beginning to connect some of the world’s poorest people with the global economy.

    The downside of blockchain
    http://www.infodrivenbusiness.com/post.php?post=/2016/04/29/the-downside-of-blockchain

    by Robert Hillard

    Imagine an invention that deliberately wasted resources. Maybe a car that burns oil just to create smoke that is easy to see or an electric light that uses twice as much energy to avoid burning out. That’s exactly what blockchain is doing, consuming large amounts of electricity for no purpose other than making fraud prohibitively expensive.

    I recently had the privilege of collaborating with my colleagues from the Australian Deloitte Centre for the Edge on a report looking into distributed ledgers and the blockchain technology. Reading the result, it is striking how far we still have to go to invent our digital business future.

    As a quick reminder, blockchain is a technology to support the exchange of value or contracts in an environment where anonymity is important and no one is to be trusted. The best known application of blockchain is in the exchange of Bitcoins, a virtual currency.

    Bitcoin Energy Consumption Index - Digiconomist
    https://digiconomist.net/bitcoin-energy-consumption

    Key Network Statistics

    Description Value
    Bitcoin’s current estimated annual electricity consumption* (TWh) 51.82
    Annualized global mining revenues $8,109,412,566
    Annualized estimated global mining costs $2,590,786,398
    Country closest to Bitcoin in terms of electricity consumption Uzbekistan
    Estimated electricity used over the previous day (KWh) 141,960,899
    Implied Watts per GH/s 0.232
    Total Network Hashrate in PH/s (1,000,000 GH/s) 25,475
    Electricity consumed per transaction (KWh) 772.00
    Number of U.S. households that could be powered by Bitcoin 4,797,753
    Number of U.S. households powered for 1 day by the electricity consumed for a single transaction 26.09
    Bitcoin’s electricity consumption as a percentage of the world’s electricity consumption 0.23%
    Annual carbon footprint (kt of CO2) 25,390
    Carbon footprint per transaction (kg of CO2) 378.2

    Bitcoin’s insane energy consumption, explained | Ars Technica
    https://arstechnica.com/tech-policy/2017/12/bitcoins-insane-energy-consumption-explained

    Bitcoin’s energy use should decline in the long run

    Blockchain scalability - O’Reilly Media
    https://www.oreilly.com/ideas/blockchain-scalability

    The three main stumbling blocks to blockchain scalability are:

    1. The tendency toward centralization with a growing blockchain: the larger the blockchain grows, the larger the requirements become for storage, bandwidth, and computational power that must be spent by “full nodes” in the network, leading to a risk of much higher centralization if the blockchain becomes large enough that only a few nodes are able to process a block.
    2. The bitcoin-specific issue that the blockchain has a built-in hard limit of 1 megabyte per block (about 10 minutes), and removing this limit requires a “hard fork” (ie. backward-incompatible change) to the bitcoin protocol.
    3. The high processing fees currently paid for bitcoin transactions, and the potential for those fees to increase as the network grows. We won’t discuss this too much, but see here for more detail.

    #énergie #environnement #gaspillage #électricité #bitcoin #blockchain #pauvreté #économie

  • #Frigos_solidaires

    « L’idée c’est de se baser sur le modèle berlinois et de mettre un frigo en libre-service chez un commerçant mais en extérieur, à la portée de tous et où chacun peut déposer ou prendre de la #nourriture gratuitement et quand il le souhaite. »


    https://www.identites-mutuelle.com/lesfrigossolidaires
    #gratuité #solidarité #alimentation #gaspillage #Dounia_Mebtoul

  • L’Islande utilise plus d’énergie pour les cryptomonnaies que pour ses logements RTBF - Belga - 13 Février 2018
    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-islande-utilise-plus-d-energie-pour-les-cryptomonnaies-que-pour-ses-lo

    Le « minage » de cryptomonnaies en Islande pourrait consommer plus d’énergie électrique que les logements au cours de l’année 2018, indique mardi la compagnie énergétique Hitaveita Sudurnesja Orkas sur la BBC.

    Selon le porte-parole de la compagnie, Johann Snorri Sigurbergsson, les centres informatiques sont de plus en plus nombreux sur l’île. Souvent, il s’agit d’entreprises qui veulent se « verdir ». La quasi totalité de l’énergie islandaise est issue de sources renouvelables, comme la géothermie ou l’hydraulique.
    https://www.youtube.com/watch?v=FGhP9U-3bLs


    Mais ces centres sont également utilisés pour le minage. Et ces fermes de minage, des entrepôts abritant des ordinateurs puissants qui créent des Bitcoin ou d’autres cryptomonnaies en résolvant des calculs complexes, ont besoin d’énormément d’énergie. Et leur nombre grandissant pourrait mettre l’Islande dans une situation délicate, puisque sa production énergétique pourrait ne plus couvrir la demande.

    D’après Johann Snorri Sigerbgsson, la consommation des fermes de minage - notamment pour refroidir les ordinateurs - sera de 840 GWh annuellement. L’ensemble des ménages islandais consomment 700 GWh sur la même période.

    #énergie #géothermie #hydraulique #gaspillage #Islande #cryptomonnaies #bitcoin #économie #blockchain #crypto-monnaie

  • Faim damnée
    https://blog.monolecte.fr/2017/12/30/faim-damnee

    Je n’ai jamais si bien ressenti l’essence même de Noël que sur cette colline battue par le vent où deux malheureux containers à emballages recyclables dégueulaient leurs entrailles de cartons éventrés. C’est bien là tout ce qui reste de la fameuse magie de Noël et de son consumérisme forcené et vain. Deux jours après l’avalanche de cadeaux, plus une seule benne jaune disponible à des kilomètres à la ronde où nous pouvons à notre tour déposer notre offrande de vacuité.

    #consommation #gaspillage #écologie #exploitation #surnuméraires

  • Canada Des millions dépensés pour hausser le taux d’inscription aux programmes d’aide fédéraux Le Devoir - 2 décembre 2017 - Jordan Press
    http://www.ledevoir.com/politique/canada/514550/programmes-federaux-des-millions-depenses-pour-hausser-le-taux-d-inscripti

    Ottawa — Le gouvernement fédéral cherche des moyens autres que bureaucratiques pour dépenser plus d’un milliard de dollars en prestations non réclamées visant à aider les familles à faible revenu à économiser pour les études postsecondaires de leurs enfants.
     
    Depuis des années, les fonctionnaires fédéraux essaient, avec un succès limité, d’augmenter le taux d’inscription au Bon d’études canadien, qui peut verser jusqu’à 2000 $ dans un régime enregistré d’épargnes-études (REER) pour les enfants admissibles.
     
    Environ 1,8 million d’enfants ne reçoivent pas cette prestation, soit les deux tiers de ceux qui y ont droit, alors que le gouvernement estime que le programme dispose d’au moins 900 millions $ en fonds non réclamés.

    La plus récente tentative pour remédier à la situation réside dans de petits changements effectués aux lettres envoyées aux familles admissibles à la prestation. Cet effort a entraîné une légère hausse du taux d’inscription, soit environ 4 pour cent pour ceux ayant reçu une missive personnalisée ou 1,18 million $ de plus en prestations que ce qui aurait été versé au cours des sept mois durant lesquels s’est déroulé le test.
     
    Un rapport sur ce test, dont La Presse canadienne a obtenu copie en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, indique que les familles à faible revenu réagissent aux « encouragements », mais que le fédéral n’a toujours pas trouvé lesquels pouvaient réellement faire bondir le taux d’inscription.
     
    À compter de 2018, le gouvernement fédéral prévoit dépenser sept millions de dollars sur trois ans pour trouver une façon d’utiliser les prestations non réclamées. En 2021, cinq millions de dollars supplémentaires serviront à financer des projets communautaires visant à augmenter le taux d’inscription.
     
    Les fonctionnaires croient que les découvertes réalisées durant la première partie du projet pourraient les aider à régler le même problème dans d’autres programmes aussi conçus pour aider les familles à faible revenu, dont la Prestation fiscale pour le revenu de travail (PFRT), que les libéraux comptent élargir en 2019, et l’Allocation canadienne pour enfant, de même qu’à développer une prestation pour le logement à l’intention des locataires à faible revenu qui ne sera disponible qu’en 2021.

    La #guerre_aux_pauvres par la #complexité #école #enfants #études #gaspillage insensé #faibles_revenus #néo_libéralisme #hypocrisie

  • Les premiers portillons anti-fraude du métro ont été inaugurés La voix du Nord - Benjamin Duthoit - 30 Novembre 2017
    http://www.lavoixdunord.fr/276274/article/2017-11-30/les-premiers-portillons-anti-fraude-du-metro-ont-ete-inaugures

    Les premiers portiques anti-fraude du métro de l’agglomération lilloise ont été mis en service ce jeudi matin à la gare Lille-Europe. Ils ont été inaugurés par Damien Castelain, président de la MEL (Métropole européenne de Lille), Gérald Darmanin, vice-président de la MEL en charge de la sécurité dans les transports, et le préfet Michel Lalande. D’ici fin 2020, toutes les stations du réseau Transpole seront équipées.

    Ce jeudi matin, Damien Castelain, président de la MEL (Métropole européenne de Lille), Gérald Darmanin, vice-président de la MEL en charge de la sécurité dans les transports, et Michel Lalande, préfet du Nord, ont inauguré les premiers portiques anti-fraude du métro du réseau Transpole, à la gare Lille-Europe.

    Dès la fin de la cérémonie, la mise en service de ce nouvel outil a été activée. Il vous faudra donc être munis d’un titre de transport valide pour pouvoir pénétrer dans la station. L’objectif de cette installation est de lutter encore plus efficacement contre la fraude, en baisse depuis quelques années.

    En 2018, six autres stations de métro seront équipées de portiques (Lille Flandres, Porte des Postes, République Beaux-Arts, Eurotéléport, Tourcoing Centre et Porte de Douai). Toutes les stations seront pourvues d’ici la fin 2020, a précisé Damien Castelain.

    #Kéolis #transports #métro #Lille #violence #violence_institutionnelle #Damien_Castelain #Gérald_Darmanin #Transpole #Tourcoing #guerre_aux_pauvres #gaspillage

  • You Might Be Wasting Food, Even If You’re Not Throwing It Away - Union of Concerned Scientists
    http://blog.ucsusa.org/doug-boucher/ways-we-waste-food

    Now, half a century later, food waste has grown from family stories into a worldwide policy issue. A common estimate is that 40% of food is wasted. Scientific papers analyze consumers’ feelings about the sensory and social qualities of meals, and reducing waste is becoming just as much a concern as local, organic, and community-supported. This issue is critical. Yet an important part of the food waste problem remains unseen.

    This additional waste involves not the food that is thrown out because no one eats it—but the food we do eat.

    [...]

    But neither overconsumption nor consumer waste are the largest way we waste the resources that can be used to produce food. That turns out to be livestock production—the dark red sections in the graphic above. Livestock are an extremely inefficient way of transforming crops (which they use as feed) into food for humans, with loss rates ranging from 82% (in terms of protein) up to 94% (by dry weight) once all of the feed they consume during their lifespans is considered. It’s not food that goes into our garbage or landfills, but it represents an enormous loss to the potential global supply of food for people just the same.

    Losses of harvested crops at different stages of the global food system. The four columns represent different ways to measure the amount of food: from left to right, by dry weight, calories, protein, and wet weight. Source: Figure 4 of Alexander et al., 2017, Agricultural Systems; DOI: 10.1016/j.agsy.2017.01.014.

    #gaspillage #nourriture #bétail

  • Quand la SNCF nous raconte des histoires… _ Grinçant.com - 12 novembre 2017 -

    https://www.grincant.com/2017/11/12/quand-la-sncf-nous-raconte-des-histoires

    Gare SNCF de province, attente d’une correspondance.
Retard du train, comme très souvent.
Au motif « Sortie tardive du dépôt ».
Le genre de « motif » qui sent l’enfumage, car quelle est la vraie raison ?
 Une panne ? Un conducteur absent ? Une motrice démotivée ?

    Mais là, entre deux portes, et à côté d’un défibrillateur en libre service, la solution !
Pour ne pas s’énerver, pour passer le temps, voire pour se cultiver.
Un « Distributeur d’Histoires courtes » !!! 
Pas loin du kiosque Relay dont le gérant doit apprécier l’intention.


    « Votre gare vous offre un petit plaisir à lire »… Et pourquoi pas une « gâterie » ?

    « Choisissez votre temps de lecture » , avec 3 boutons : 1, 3 ou 5 minute(s)…
    • « 1 minute », catégorie « Humour noir » — Mésusage du pouvoir – Clément Paquis —
47 centimètres de papier
    • « 3 minutes », catégorie « Slam » — Mi Amor – Le Shung’ —
59 centimètres de papier
    • « 5 minutes », catégorie « Voyage poétique » — GR5 – vision d’infini – LCBeat —
104 centimètres de papier

    Me voilà avec 2,10 mètres de papier « thermique », sans aucune précision au dos s’il est « Sans BPA » et/ou « Sans PHÉNOL ajouté », comme il est souvent indiqué sur les tickets de caisse utilisant le même principe d’impression.


    En fin de chaque « histoire », le logo SNCF, en gros, et deux mentions :
    • « La Gare de (Bip) vous offre des histoires à lire… sans attendre. »
    • « Retrouvez cet auteur, et plus de 80 000 autres histoires sur (www.)short-edition.com »

    Ben si, justement, ça n’est pas « sans attendre », _ c’est en « attendant », et longtemps même !
 Déchaîné, j’en demande une quatrième, de seulement 1 minute…
Mais là, l’engin se met en rideau, et le bouton concerné clignote furieusement alors que je contemple la fente… en grève !

    À ce stade, je me demande si ça n’est pas du cynisme poussé à l’extrême…
Ça coûte combien cette histoire ? C’est payé par qui ?
    Et si les trains arrivaient tout simplement à l’heure ?
Et sans que l’on nous raconte des « histoires » ???

    © PF/Grinçant.com (2017)
    #SNCF #Transport #gaspillage #délire #en_marche #train #retard #capitalisme #pollution #papier #cynisme #culture (d’après eux).

    Sur le site de ce qui reste de la SNCF :

    Et s’il suffisait d’appuyer sur un bouton pour obtenir un peu de lecture avant de monter à bord d’un train - un voyage avant le voyage en quelques sortes- et l’emporter avec soi ? En installant des distributeurs d’histoires courtes, Gares & Connexions rend cette idée réelle, accessible et gratuite dans actuellement 24 gares françaises. Six mois seulement après le début de l’expérimentation, la branche de SNCF célèbre la 100 000e histoire distribuée. 

    La suite : http://www.sncf.com/fr/presse/article/distributeurs-histoires-courtes-19092016

    • voila voila, avec des auteurs qui ne sont pas des auteurs professionnels … ben ouais, faudrait pas penser à les payer … ni à les reconnaître … écrire c’est gratuit hein … et puis mettre un nom sur celle ou celui qui écrit et d’où, quel intérêt hein …

      - « On les appelle des auteurs #anonymes de talents »

      - Amélioration de l’accueil avec un matériaux noble qui est l’écrit et une gestion de l’attente, l’écran du smartphone est devenu très privé, on est sur un mode magique.

      j’ai pris les notes au fur et à mesure, mais que veut dire ce charabia ?


      Notre #modèle_économique est que les acteurs qui cherchet à améliorer leur relation client utilise ce vecteur là.

      Dans tout les instituts français du monde.

      @philippe_de_jonckheere ça va te plaire :/

    • @touti en fait, ce que je trouve vraiment très dommage dans cette affaire, c’est que cela pourrait être une bonne idée, et il y en aurait d’autres il me semble qui permettrait justement de réenchanter le voyage en train. La première et la plus urgente serait de baisser le prix de billets qui sont inabordables (vendredi, je joue un spectacle à Rennes, j’emmène avec moi ma fille Adèle passionnée de théâtre, pour qu’elle assiste à la préparation du spectacle aux répétitions et au spectacle, le coût de son aller-retour Paris Rennes : 144 euros ! ce qui constitue une sérieuse amputation de mon cachet à laquelle je ne consens qu’au regard de la grande valeur pédagogique de l’expérience)

      Quand je pense que je suis assez vieux pour avoir connu une époque où c’étaient de petites gens qui prenaient le train, qui dépliaient leur pique nique dans une serviette : aujourd’hui pas un passager du TGV ne se prive d’acheter des marchandises absolument hors de prix (le café à 2,5 euros) et tout le monde est enfermé dans l’écran de son ordinareur portable, qui pour travailler sur sa magnifique présentation en powerchose, qui pour avaler plusieurs séquences de suite d’une même série de télévision. La distraction est salement individuelle. Ayant pris le train des centaines de fois entre 2006 et 2012, cela a du m’arriver deux ou trois fois d’avoir une conversation avec mon ou ma voisine.

      Les gares comme les trains pourraient être réhumanisés avec peu de chose, pendant mes années de grande fréquentation de la ligne Paris-Clermont, j’ai pris quantité de photographies du défilement du paysage que j’ai ensuite assemblées dans de grands collages d’images. Du coup je me suis dit que ce serait peut-être une bonne idée que j’ai d’ailleurs proposée à la SNCF que d’imprimer de tels collages en très très grands et de les coller sur les trains qui seraient nettement plus beaux dans les gares et quand ils traverseraient le paysage il en deviendraient presque invisibles, je n’ai pas eu de réponse, pas même une réponse administrative qui aurait tenu lieu d’accusé de réception. J’avais même acheté un train électrique sur une brocante, que j’avais rafistolé, j’avais imprimé mes images sur des étiquettes, que j’avais collées sur le train électrique et j’avais filmé ce petit train électrique, il faudrait que je remette la main sur cette vidéo, elle était assez mignonne.

      Le relais H voisin ne se sent pas du tout menacé par le distributeur d’histoires parce qu’il n’y pas de vraie concurrence. Si à la place de ce distributeur mal conçu il y avait un véritable coffre-à-dons (ma traduction de give box), les choses iraient autrement tu peux me croire.

      Ce qui me frappe aussi, c’est le côté absolument cheap de cet appareil. Et pourtant je ne doute pas que l’étude, la mise au point et la fabrication d’un truc pareil a du coûter un bras. Et qu’avec ce bras on aurait pu payer quelques artistes pour de véritables oeuvres qui auraient la vertu de donner un peu de beauté et même de contemplation, je pense par exemple à la sculpture de Tinguely dans le hall de la gare de Bâle

      Est-ce que plutôt que les grands écrans publicitaires, il ne serait pas tellement plus nourrissant de passer The Clock de Christian Marclay, ce serait une oeuvre parfaite, favorisant la rêverie tout en ne faisant par perdre l’heure de vue.

      Maintenant j’imagine que le truc qui serait à faire avec ces petites machines de merde ce serait de les pirater et qu’elles débitent des passages entiers de l’Insurrection qui vient, par exemple ou de je ne sais quoi d’autre d’un peu plus nourrissant.

      Donc, oui, tu as raison, ça va me plaire

    • Effectivement, c’est pour les 50 % qui n’ont pas de smartphone. D’après eux, c’est qu’ils n’en ont pas les moyens, donc le côté cheap de la chose.

      C’est aussi afin de pouvoir occuper le temps de cerveau disponible, dans les petites gares où n’est pas distribuée la presse gratuite .

      C’est enfin, un moyen de ne pas entretenir les matériel ferroviaire, et de dire que les dirigeants de cette société font quelque chose durant leurs très longues heures de réunion.

      Le piratage de ces appareils serait une excellente idée.

      https://www.youtube.com/watch?v=gT3PPOXZqNk

    • Ah voila, c’est super @philippe_de_jonckheere de #proposer de créer quelque chose de différent plutôt que de seulement râler :) c’est régénérant !
      Un temps j’ai eu envie de proposer (à la RATP) des diffusions de sons dans le métro, plutot musique concrète, avec un tel acoustique, au détour d’un couloir entendre un torrent, des galops de chevaux, s’étonner du renversement sonore. Évidemment, je n’en ai rien fait, pas assez de cœur à l’ouvrage.

    • @reka je ne sais pas si tu dois me remercier de détourner de choses plus sérieuses. D’autant qu’avec ma petite affaire tu en prends aussi pour vingt quatre heures, quant aux possibiité d’assembages sonores, là c’est proche de l’infini (vraiment).

      @touti Dans le genre de la proposition, je devrais réunir, si je les retrouve toutes, ces belles lettres qu’il m’est arrivé d’écrire et pour lesquelles je n’ai (presque) jamais eu de réponse, certaines était injurieuses (à propos du mobilier urbain qui vise à empêcher les SDF de pouvoir s’allonger nulle part), d’autres étaient sans doute plus « constructives » comme tu dis, comme de prendre exemple sur le carrefour de la porte des Lilas à Paris pour éclairer de la sorte toute la ville et toute la banlieue la nuit, c’est-à-dire presque comme une scène et non avec des éclairages à espaces fixes et répétés : je suis persuadé que la répétition de l’interval régulier induit la violence et qu’au contraire des éclaiages plus scéniques et narratifs aideraient à diminuer le niveau de violence dans la ville, mais personne ne m’écoute (air connu).

    • héhé dans ce genre de belle lettre, j’en avais commis une en 1995, adressée au maire de Clichy, restée sans réponse, avec une amie. A la suite de l’éradication des plantes sauvages de notre impasse par des cosmonautes municipaux harnachés de bidons de glyphosate, nous y dénoncions les véritables pollueurs et revendiquions le fait de vouloir rester en vie et même d’être sales et heureuses :)

      Et pour la page du temps qui passe, j’ai beaucoup aimé, j’ai fait de midi à 14h, et puis ça s’est décalé de 20 minutes avec mon horloge, peut-être parce que j’ai cuisiné et que j’écoutais seulement !

  • Les racines culturelles de l’#anti-environnementalisme de Trump – La pensée écologique
    http://lapenseeecologique.com/les-racines-culturelles-de-lanti-environnementalisme-de-trump

    La trajectoire culturelle de cette nation commence tôt. Aux yeux des colons européens (ou envahisseurs – à vous de choisir), les #richesses naturelles de l’Amérique du Nord paraissaient incommensurables. Les contraintes économiques sur l’utilisation des #ressources, fondées sur leur #rareté dans le Vieux Monde, ne semblaient guère nécessaires face à une telle #abondance. A mesure que les colons se dispersaient, leurs manières de consommer et d’affecter des terres ont stupéfié leurs visiteurs européens, en raison de leur #gaspillage volontaire. Au dire de l’historien Bill Cronon, « l’abondance écologique et la prodigalité économique allaient de pair » ; « le peuple de l’abondance » dans la Nouvelle-Angleterre coloniale est devenu « un peuple du gaspillage[2]. » Ce que l’historien Daniel Worster a récemment nommé « la théorie du feu vert » guidait la nouvelle culture[3]. Disposant de ressources aussi vastes, pourquoi l’Amérique ne foncerait-elle pas vers l’avenir ?

    Aujourd’hui, cet élément clé de la culture américaine – ce mélange d’abondance apparente, de liberté, d’individualisme et de capitalisme – reste fort, en dépit de cent-cinquante années d’efforts pour le contrer. La technologie et la croissance de la population ont joué des rôles importants dans notre abus de la nature. Mais notre culture est encore plus influente. Nous nous servons de la nature et nous en abusons en raison de nos façons de la percevoir et de la valoriser, en raison de nos manières de penser notre rapport à elle et de nos rapports sociaux, en raison de notre confiance – ébranlée mais toujours significative – dans notre capacité, fondée sur notre prétendu statut moral unique, d’aller de l’avant n’importe comment, en surmontant des pénuries, en nettoyant nos dégâts et en maintenant la nature sous nos talons.

  • Sécheresse : L’Allondon bientôt vidée de son eau ? Le Courrier - 11 octobre 2017 - Camille Pagella

    La rivière franco-suisse a atteint cet été son plus faible débit jamais enregistré. Les associations de pécheurs incriminent le pompage abusif des golfs et des centres équestres.

     « L’Allondon, j’ai appris à nager dedans, c’est impossible d’imaginer cela aujourd’hui. » Roger Matty, président de l’Association des pécheurs du Pays de Gex, se désole. Et pour cause, l’Allondon a atteint en août son plus faible débit jamais enregistré pour cette période de l’année. Son homologue suisse, le président de la Fédération des sociétés de pêche genevoises (FSPG), Christophe Ebener, a, lui, interpellé le président du Conseil d’Etat, François Longchamp, il y a un mois. « Nous sommes atterrés de constater que le captage des petits cours d’eau en France voisine n’a toujours pas été sérieusement considéré par l’administration genevoise », signe-t-il.


    D’après les associations de pécheurs, les responsables de cet assèchement seraient à aller chercher de l’autre côté de la frontière. « Il y a huit golfs et plusieurs centres équestres qui bordent la rivière du côté français et qui pompent de très grandes quantités d’eau dans les nappes d’accompagnement ou dans les sources des affluents de l’Allondon, et cette situation n’est pas nouvelle », dénoncent d’une même voix Christophe Ebener et Roger Matty.

    Mesures exceptionnelles
    Cette année, le problème a pris une autre dimension. Pour lutter contre le manque de pluie et la chaleur caniculaire de l’été, le département de l’Ain avait décidé l’interdiction du pompage de l’eau dans tout le Pays de Gex, à l’exception de l’eau destinée à être bue. « Nous avons fait face à une sécheresse exceptionnelle cette année, il a fallu donc prendre des mesures tout autant exceptionnelles », explique Guillaume Marsac, directeur général adjoint de la Communauté de communes du Pays de Gex et hydrogéologue de profession.

    Malgré cet arrêté préfectoral, les pécheurs , d’une part et d’autre de la frontière, accusent les golfs d’avoir continué à pomper dans les nappes d’accompagnement de l’Allondon, préférant recevoir une amende plutôt que d’arrêter d’arroser leurs greens. Une version que corrobore en partie Guillaume Marsac : « Nous avons été témoins d’un certain nombre d’infractions que nous avons immédiatement dénoncées à la Police de l’eau. Les personnes incriminées ont reçu des amendes pour non-respect du code de l’eau. » Il tempère toutefois : « La première responsable de l’assèchement de l’Allondon est la sécheresse elle-même, la crise est principalement liée à l’absence de précipitations. »

    Le Léman à la rescousse ?
    Les golfs contactés se renvoient la responsabilité entre eux ou pointent du doigt l’eau utilisée par l’agriculture. « Cela fait vingt ans qu’il y a des problèmes d’eau dans la région et les golfs sont toujours les premiers incriminés, car notre sport est mal vu. Mais il ne faut pas oublier qu’il est important pour notre région et qu’il y génère plus d’emplois que l’agriculture », dénonce le propriétaire d’un golf du Pays de Gex.

    Alors comment régler cette situation ? Christophe Ebener et Roger Matty ont un vœu pieux : que le lac Léman puisse être relié au Pays de Gex d’une manière ou d’une autre. Une solution pas irréaliste, selon Gilles Mulhauser, directeur général de l’eau du canton de Genève et cosecrétaire de la Commission transfrontalière de l’eau : « En ce moment, nous faisons un inventaire global et exhaustif de toutes les sources en eau de la région et de leur volume pour explorer toutes les possibilités. A terme, nous pourrions utiliser les plus grosses sources comme le lac pour pallier le déficit des plus petites ou, du moins, trouver des mesures intermédiaires qui concerneraient les gros utilisateurs d’eau comme les lieux de loisirs ou l’agriculture. »

    #EAU #golfs #centres_équestres #Agriculteurs #France #Suisse #Gaspillage #Arrosage