• Engins explosifs lancés contre le consulat de Russie à Marseille : deux personnes en garde à vue
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/25/engins-explosifs-lances-contre-le-consulat-de-russie-a-marseille-deux-person

    Le parquet a précisé à l’AFP que les personnes en garde à vue sont « deux individus majeurs », sans donner plus de détail sur le contexte des interpellations. Selon le quotidien régional La Provence, ils ont été « repérés par les policiers alors qu’ils participaient à une #manifestation de soutien à l’#Ukraine » lundi soir.

    • Engins explosifs lancés contre le consulat général de Russie à Marseille : les deux chercheurs du CNRS, placés en garde à vue, ont reconnu les faits
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/25/engins-explosifs-lances-contre-le-consulat-general-de-russie-a-marseille-deu

      Les deux hommes, un ingénieur et un chimiste, sont toujours en garde à vue, a précisé le procureur en fin de soirée. Interpellés, selon La Provence, lors d’une manifestation de soutien à l’Ukraine, ils ont déclaré que le mélange contenu dans les bouteilles en plastique lancées dans le jardin du consulat était un cocktail d’azote et de substances chimiques, a confirmé M. Bessone.

    • Engins explosifs lancés contre le consulat général de Russie à Marseille : huit mois de prison pour les deux chercheurs du CNRS
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/02/27/engins-explosifs-lances-contre-le-consulat-general-de-russie-a-marseille-hui

      Vasile Heresanu, 48 ans, et Georges Sitja, 59 ans, ont été condamnés à huit mois de prison. Alors qu’un juge des libertés et de la détention avait refusé, mercredi, à l’issue de leur garde à vue, de les incarcérer jusqu’à l’audience du lendemain, le tribunal correctionnel a prononcé un mandat de dépôt. Arrivés libres à l’audience, les deux scientifiques ont été conduits en détention mais, dans un délai de cinq jours, ils seront placés sous bracelet électronique pour purger leur peine à domicile.

      Tôt le matin des faits, les deux hommes se retrouvent dans leur laboratoire au CNRS où ils remplissent deux bouteilles isothermes d’azote liquide à − 190 °C, un produit très volatil. L’idée germait depuis un mois, l’azote ne présentant pas de danger mais sa transformation en gaz faisant monter la pression dans son contenant jusqu’à le faire éclater. « Un pétard comme une roue de vélo qui éclate », ont-ils expliqué. La manipulation est souvent pratiquée pour des activités d‘éveil scientifique dans les écoles. Durant leur garde à vue, le laboratoire de police technique et scientifique a refait l’expérimentation concluant au dégagement d’une fumée blanche, à l’éclatement de la bouteille, à la projection à moins de cinq mètres de morceaux de plastique « non tranchants, non vulnérants ».

      Les deux hommes avaient laissé leurs téléphones chez eux pour ne pas être géolocalisés, enfilé des gants bleus, couvert leur visage d’un masque chirurgical mais les caméras de surveillance les ont facilement « pistés » pour les retrouver un peu plus loin devant la voiture de l’un d’entre eux avec une plaque d’immatriculation très lisible.

      #Gaston_Lagaffe

  • En attente d’un arbitrage, l’éditeur Dupuis suspend la résurrection de Gaston Lagaffe
    https://www.rts.ch/info/culture/13099180-en-attente-dun-arbitrage-lediteur-dupuis-suspend-la-resurrection-de-gas

    L’éditeur belge Dupuis a décidé de différer la sortie d’un nouvel album de Gaston Lagaffe, initialement prévue cette année. Il a fait cette annonce lundi à l’occasion d’une audience devant un tribunal de Bruxelles, saisi par Isabelle Franquin, la fille du créateur du gaffeur culte.

    Sous le coup d’un procès, Dupuis a décidé de différer à l’an prochain - au plus tôt - la sortie d’un nouvel album de Gaston Lagaffe. Sa parution est combattue par la fille du dessinateur belge André Franquin, décédé en 1997. Elle refuse que le personnage revive sous les traits d’un autre dessinateur, le Canadien Marc Delafontaine, alias Delaf.

    « Son papa a répété de manière continue, pendant des années, qu’il ne voulait en aucun cas que Gaston Lagaffe soit repris par un autre dessinateur après sa mort », a affirmé l’avocate d’Isabelle Franquin devant le tribunal.

    Il s’agit d’"un droit moral inaliénable" qu’est habilitée à exercer celle qui est l’unique ayant droit d’André Franquin, a-t-elle ajouté.

    A l’inverse, les éditions Dupuis estiment être propriétaires des droits patrimoniaux sur les personnages de Franquin, via le rachat en 2013 de la société Marsu Productions. Mais lundi, son avocat a annoncé que l’éditeur acceptait de différer son projet. « On n’a pas envie de faire la guerre, on veut un débat serein » avec Isabelle Franquin, a-t-il expliqué.

    Par conséquent, toute prépublication dans le journal de Spirou d’une nouvelle planche de Lagaffe est suspendue, et l’album lui-même ne sortira pas avant 2023, ce qui laisse le temps de trancher le litige au fond, au terme d’un arbitrage privé.

    Dans son numéro du 6 avril, Dupuis avait publié un premier gag de Lagaffe dessiné par Delaf dans le journal de Spirou, ce qu’avaient déploré les avocats d’Isabelle Franquin. L’éditeur avait alors déjà annoncé suspendre la suite des prépublications « par souci d’apaisement ».

    L’affaire met en ébullition le monde de la bande dessinée. Des centaines de personnes, dont plusieurs auteurs et d’autrices de BD, ont signé une lettre ouverte de soutien à Isabelle Franquin, accusant le projet de Dupuis de « bafouer le droit moral » du créateur de Lagaffe.

    « En agissant ainsi, vous fragilisez une forme artistique qui a mis plus d’un siècle à se faire respecter. Vous proposez de revenir à une époque où la volonté du créateur était soumise au bon vouloir des détenteurs des droits commerciaux et où un ersatz - ou produit dérivé - se présente comme une oeuvre originale », dénonce ce texte.

    Parmi les signataires, plusieurs ont laissé des commentaires parfois cinglants. « Arrêtez avec ces imitations de personnages, c’est nul », assène Zep, l’auteur de Titeuf.

    « Je signe d’autant plus volontiers que j’ai formulé la même intention à de nombreuses reprises : devant mes proches, devant notaire et sur différents médias. Je m’oppose à ce qu’un autre dessinateur s’empare du Chat, après ma disparition », écrit Philippe Geluck.

    D’autres en revanche soutiennent le projet d’une suite, notamment le célèbre scénariste Jean van Hamme (Thorgal, XIII, Largo Winch). Pour lui, tant que « le personnage de Gaston est respecté, il n’y a rien à redire. »

    La poursuite d’une oeuvre par un éditeur ou les reprises de personnages par d’autres auteurs sont monnaies courantes dans l’univers de la bande-dessinée. Une spécificité de cette littérature.

    Ainsi, plusieurs personnages et séries cultes comme Astérix, Blake et Mortimer, Lucky Luke, les Schtroumpfs ou encore plus récemment Corto Maltese, relancé par les éditions Casterman en 2021, ont vécu une renaissance après la mort de leur créateur. Franquin lui-même avait repris le personnage de Spirou, et avait transmis de son vivant son personnage du Marsupilami au dessinateur Batem, afin d’en faire une série indépendante.

    Mais le père de Gaston a toujours exprimé de son vivant sa volonté que Gaston ne lui survive pas sous le crayon d’un autre dessinateur. « Gaston Lagaffe est une oeuvre particulière qui concernait profondément » Franquin, expliquait Philippe Duvanel, directeur artistique du festival Delémont’BD, fin mars dans La Matinale.

    #Fric #commerce #droit_d’auteur #vol #dupuis #franquin #génie #bd #bande_dessinée #dessin #spirou #andré_franquin #gaston_lagaffe #profanation #delaf #création

  • André Franquin (1924-1997) : génial, modeste et discret
    https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/andre-franquin-genial-modeste-et-discret

    Le papa de #Spirou et #Gaston_Lagaffe est un homme discret, pour ne pas dire secret... et modeste, le nom de l’un de ses personnages. Il reste fidèle toute sa vie à l’idée que la bande dessinée est un genre humoristique et enfantin, et ses créateurs, d’honnêtes artisans.

    #André_Franquin #bd