• #Jeannette_Jara : une « communiste » à la tête du #Chili ?
    https://lvsl.fr/jeannette-jara-une-communiste-a-la-tete-du-chili

    C’est dans la surprise générale que Jeannette Jara s’est imposée avec un score de 60 % (825 835 voix) lors de la primaire de la coalition « Unité pour le Chili ». Ancienne ministre du Travail et de la Protection sociale du gouvernement de #Gabriel_Boric, figure majeure de la gauche, elle se projette dans un duel avec […]

    #International #L'Amérique_latine_en_question #Gauche_chilienne #José_Antonio_Kast #néolibéralisme #Parti_communiste

  • Ivry - Vacance d’hébergement pour les écoliers à la rue - Canard enchaîné 9/7/25

    LA FAMILLE S. n’a pas été épargnée par l’orage qui a frappé la région parisienne le 25 juin au soir. Les deux parents et leurs trois enfants, âgés de 3, 7 et 8 ans, dormaient dehors, derrière un bâtiment de l’école Rosa-Parks d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Ils se sont retrouvés sous le déluge, trempés, comme les affaires que leur avaient apportées des parents d’élèves membres de la FCPE et des enseignants du collectif Aucun enfant sans toit. Trois jours plus tôt, ils s’étaient fait agresser et voler leurs effets personnels ; le père et l’un des enfants avaient été blessés.
    En l’absence de solution d’hébergement d’urgence proposée par le Samu social, saturé, une enseignante, épaulée par plusieurs membres du collectif, a ouvert les portes de l’école pour offrir à la famille une nuit de répit. Mal lui en a pris. Ce début d’occupation ayant eu lieu hors temps scolaire, une élue de la ville a été dépêchée sur place pour mettre dehors parents et mioches. Ceux-ci sont donc toujours à la rue.

    L’institutrice sera-t-elle convoquée devant la justice ? C’est le sort, en tout cas, qui a été réservé à deux de ses collègues à Tours. Après une occupation menée, cet hiver, par le collectif Pas d’enfant à la rue pour mettre à l’abri plusieurs familles dans le collège Michelet, une prof et une instit ont été convoquées par la procureure tourangelle, les 22 juillet et 26 août. Elles pourraient écoper d’un avertissement pénal probatoire pour avoir « troublé la tranquillité » de l’établissement, et « y avoir pénétré ou s’y être maintenues ».

    Estimant avoir fait acte de citoyenneté, les enseignantes ont annoncé qu’elles ne se rendraient pas au tribunal. Eté comme hiver, le délit de solidarité à l’égard des 3 000 #enfants_sans_domicile semble, pour sa part, avoir de beaux jours devant lui.

    Depuis 2015, le maire d’Ivry est Philippe Bouyssou, #PCF, (ex) Agent hospitalier.

    #école #sans_logis #gauche

  • Nos frères (et sœurs) les musulman·es et nos ami·es de LO
    https://www.revolutionpermanente.fr/Nos-freres-et-soeurs-les-musulman-es-et-nos-ami-es-de-LO

    Pour qui aurait pu encore en douter, un danger imminent guette la France : non pas la crise, les licenciements, ni les guerres, mais l’islam. Et derrière, bien entendu, arrive le voile. Énième faux-débat, nauséabond et criminel. Une occasion, néanmoins, de débattre, à nouveau, de ce que les communistes révolutionnaires devraient faire face à cette nouvelle opération islamophobe.

    « Frères musulmans et islamisme politique en France » : Macron et Rétailleau ont désigné l’ennemi public numéro 1, à grands renfort de « Conseils de défense et de sécurité nationale ». Dans une France où, pour le dire avec Sartre, « l’Algérie est une névrose », l’islam et les musulmans sont une obsession. Et les musulmanes le sont d’autant plus qu’elles sont, semblent ou apparaissent voilées. Cette névrose anime autant la droite que la gauche et représente un véritable révélateur colonial d’un passé qui ne passe pas, d’un racisme islamophobe qui est indissolublement lié au discours et aux pratiques politiques de tous les exécutifs et gouvernements de la Cinquième république. L’islam, ses manifestations mais surtout le voile font donc leur énième retour dans le débat. Un « débat » qui invite, à nouveau, à s’interroger sur la façon dont la gauche révolutionnaire devrait se positionner face aux questions de religion, voile et laïcité dans le contexte qui est le nôtre, marqué notamment par l’agression américano-sioniste contre l’Iran en juin et le génocide à Gaza qui se poursuit.

    Avec Dreyfus comme avec l’Islam

    Que dit d’intéressant ce fameux rapport que l’on ne saurait déjà ? Pas grand-chose, si ce qu’« un sentiment de malaise français, pour dire le moins, prévaut chez les musulmans ». Par conséquent, le rapport recommande à l’Etat de « lutter contre le sentiment de rejet qui irrigue les familles de confession musulmane [par] des signaux forts [1] ». Que « raconte », en revanche, ce rapport à longueur de pages ? Qu’une tendance minoritaire, très marginale et en perte de vitesse au sein de la communauté musulmane, la mouvance rattachée aux « Frères musulmans », représenterait un « danger » pour le pays. Relayé par un gouvernement cul-et-chemise avec le dictateur-roi du Maroc, Mohamed VI, « commandeur des croyants » et oppresseur du peuple Sahraoui, mais aussi avec les émirs qataris qui ont permis au PSG de faire quelques étincelles grâce à quelques milliards mais qui, surtout, financent le terrorisme islamiste de par le monde, ou encore avec le très réactionnaire président-barbu de la « nouvelle Syrie », Ahmad Al-Charaa, cela pourrait faire sourire. Que fait-on dire à ce rapport ? Qu’en dernière instance, à force de « dissimulation » – « taquiyya », en arabe dans le texte et citée à l’envi, car nos politiciens sont devenus experts en théologie islamiste – ce ne sont pas tant les « frères » qui représenteraient un problème que les musulmans en général. Et si on ne le dit ouvertement, du moins le suggère-t-on très fortement du côté du gouvernement.

    L’extrême droite et la droite française disent à qui veut bien l’entendre ne plus être antisémites. Elles se sont d’ailleurs fait le porte-étendard du génocide en Palestine, comme si leur soutien actuel au sionisme pouvait masquer leurs racines, de Boulanger à Pétain, de Barrès à Maurras en passant par Poujade et Le Pen. En revanche, leur islamophobie 2.0, compatible autant avec les réseaux sociaux qu’avec CNews, partage avec la vieille rhétorique anti-juive bien des points communs. Alfred Dreyfus pourrait reconnaître, au mot près, le déchaînement antisémite dont a été le théâtre la France d’il y a 130 ans. S’ils ne sont pas « séparatistes » – ils ne mangent pas comme nous, ne prient pas dans notre langue, leurs lois sont supérieures à celles de la République, leurs femmes ne s’habillent pas comme les autres « Françaises » – les musulmans (ou les juifs) sont « entristes ». Dissimulateurs, ils avancent masqués. Ils sont « partout » et si l’on n’y prend garde, on sera bientôt « submergés ». En tout cas, on n’est plus « chez nous ».

    Dreyfus, pas davantage qu’un imam, n’était socialiste. Officier de l’armée, polytechnicien, plutôt conservateur, il n’avait rien à voir avec la gauche révolutionnaire. A l’époque, certains, par œillères, n’ont pas participé à sa défense – « nous n’avons pas à nous mêler d’une affaire qui fait s’opposer deux secteurs de la bourgeoisie », diraient-ils sans doute aujourd’hui – voire ont rejoint le camp de nos ennemis, par un antisémitisme plus ou moins avoué et maquillé de soi-disant anticapitalisme – ce fameux « socialisme des imbéciles » dénoncé par le socialiste allemand August Bebel. Et pourtant, ce qu’il y avait de meilleur dans le mouvement ouvrier et chez les révolutionnaires du XIXe a défendu Dreyfus et a combattu sans concession une République et son système médiatique qui avaient condamné ce capitaine, accusé à tort « d’intelligence avec l’ennemi », parce que juif. La raison de cette défense, c’est que derrière Dreyfus et cet antisémitisme permanent, c’était tous les rouages d’un système d’oppression et d’exploitation maniant le chauvinisme et les discriminations qu’il fallait dénoncer et combattre.

    La pratique du judaïsme, réelle ou supposée, pas davantage que celle de l’islam, ne fait partie du programme communiste révolutionnaire, qui défend une conception matérialiste et athée du monde. Et pourtant, notamment là où cette religion serait marginalisée ou reléguée par le système en place, ses pratiques stigmatisées par un pouvoir qui n’a de leçons d’émancipation et de liberté à donner à personne, alors les communistes révolutionnaires se doivent d’être à ses côtés et de défendre les droits de celles et ceux qui souhaitent la pratiquer ou s’en réclamer. Ce qui valait pour un capitaine de l’armée française vaut aujourd’hui, également, pour les musulmans et les musulmanes.

    Pour des raisons d’espace et parce que le « débat » – avec son tombereau d’immondices, de vulgarités, de faux-semblants, de raccourcis et de mensonges islamophobes – a littéralement inondé les médias au cours des dernières semaines au point que personne n’a pu, malheureusement, y échapper, nous ne reviendrons pas ici sur les réactions de l’ensemble du champ politique sur ledit « rapport ». On soulignera simplement qu’à la différence des instrumentalisations passées autour de la « question de la place de l’islam en France » au cours desquelles la gauche – les dirigeants du PS, Fabien Roussel, les écologistes et bien d’autres – ont peu ou prou défendu la même ligne et les mêmes propositions de loi que le gouvernement, la ficelle, cette fois, était un peu trop grosse. Du côté de l’extrême gauche, en revanche, une discussion avec les camarades de Lutte ouvrière nous a semblé nécessaire.

    La religion nuit gravement à la santé. Mais le voile plus particulièrement ?

    Par la voix de ses représentants et dans ses éditos, LO a pris position contre le « rapport » et son instrumentalisation, dans la continuité d’un changement de ton des camarades sur la question de l’islamophobie d’État[Jusqu’à il y a peu, en effet, LO rejetait le concept « d’islamophobie », taxé d’ambigu]]. Ses porte-paroles ont ainsi clairement dénoncé la proposition faite par Attal – et relayée par d’autres – d’interdire le port du voile dans l’espace public pour les mineures de moins de quinze ans. Par ailleurs, ses porte-paroles Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier ont pointé sur les plateaux télé l’enchaînement abject qui fait que la parole « libérée » des gouvernants et des politiciens se traduit très concrètement par une hausse des actes à l’encontre des musulmans ou considérés comme tels avec, au final, les deux crimes islamophobes et racistes contre Aboubakar Cissé et Hichem Miraoui [2].

    En revanche, dans une série d’articles et de tweets [3], la droite et l’extrême droite n’ont pu que se réjouir, dans le climat actuel, de la « leçon en laïcité » de LO. On songera à la déclaration sur le plateau du Media de Nathalie Arthaud selon laquelle « le voile, c’est d’abord le symbole d’une oppression », de celle de Jean-Pierre Mercier affirmant sur LCI être « du côté des femmes qui se battent contre le port du voile, que ce soit en France comme à l’étranger »– au risque, assumé, de confondre le combat contre le port du voile là où il s’agit d’une contrainte imposée par un régime dictatorial et religieux, comme en Iran ou en Afghanistan, et son instrumentalisation, dans un pays impérialiste au lourd passif colonial, comme la France –, complétée, le lendemain, par celle de Nathalie Arthaud sur Sud Radio, dénonçant la « proposition de loi » Attal d’interdire le port du voile aux moins de 15 ans tout en proclamant son attachement à la Loi sur l’interdiction des signes religieux ostentatoires dans les établissements scolaires de 2004 [4].

    On ne saurait être dupe de l’opération des médias de droite consistant à extraire et à instrumentaliser quelques bribes de phrases du discours plus général de LO pour, en dernière instance, justifier « sur la gauche », une campagne qui est, elle, clairement raciste et islamophobe. Et, par effet de miroir inversé, alimenter au passage la machine politico-médiatique de stigmatisation de La France insoumise (LFI), taxée de « trahison à l’héritage laïque » et de complaisance à l’endroit de l’islam et du communautarisme. A la différence d’autres courants d’extrême gauche, nous ne sommes pas de ceux qui, dans le sillage du Prophète et le prolétariat de Chris Harman, viendraient à trouver une quelconque vertu ou spécificité intrinsèquement « révolutionnaire » à l’islam politique, quelles que soient les formes qu’il adopterait. En revanche, en tant qu’organisation d’extrême gauche militant dans un pays impérialiste, la France, et appelée à se prononcer sur la question du voile, en France et non dans un pays où l’islam est religion d’État, il nous semble que la position de LO n’est pas conséquente et ne va pas jusqu’au bout d’une dénonciation globale de l’islamophobie d’État et des leviers qui la sous-tendent.

    La première objection que l’on pourrait faire a trait au point de départ bancal qui est posé par les porte-parole de LO dans leurs interventions. « Toutes les religions se valent », nous disent-ils en substance. Nous pourrions dire, en effet, que toutes les religions, du christianisme catholique ou protestant au judaïsme en passant par l’islam – pour ne prendre que les cultes les plus présents, en France – ont pour point commun une relégation plus ou moins assumée de la femme à un rang subalterne qui inscrit dans les Textes une inégalité des rapports sociaux de genre. C’est les prémices dont partent, à raison, Arthaud et Mercier. Mais immédiatement après, sans tenir compte de la manière dont le « débat sur les religions » devient, en France, un « débat sur la place de l’islam », et comment cela se réduit, immédiatement, à un « débat sur le voile », sans tenir compte du fait que le voile est, en France, le seul signe visible de possible appartenance à une communauté religieuse qui pose réellement problème à la « République », les camarades de LO concluent uniquement sur la question du voile. Un voile dont il faudrait aider à se défaire toutes celles qui le porteraient contre leur gré [5].

    Sans réduire l’islam aux quartiers populaires ni l’islam au voile, il ne s’agit même pas de s’interroger – ce qui serait, en soi, une autre discussion – sur les multiples signifiés que représente, dans l’espace public ou à l’école, en France, un voile islamique : imposé contre leur gré à certaines, très probablement , porté de façon non contrainte et en toute conscience par d’autres, ou encore comme une expression culturelle ou religieuse d’appartenance revendiquée à une communauté stigmatisée et reléguée, qui ne connaît la République et ses fausses promesses d’égalité, de liberté et de fraternité que sous son aspect le plus policier, répressif, raciste et discriminatoire dans l’accession à l’emploi, au logement et dans tous les aspects de la vie quotidienne. Le voile islamique peut avoir plusieurs ressorts et significations à moins de considérer toutes celles qui le portent, tout le temps ou occasionnellement, uniquement comme des victimes et non comme des sujets agissants.

    Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le raccourci imposé par en haut consistant à assimiler l’islam a une religion particulièrement réactionnaire – et par conséquent fondamentalement menaçante – et dont le véhicule consiste à couvrir le corps des femmes – par un hidjab, une abaya, un burkini ou autre – sert un propos spécifique. Il s’agit de continuer à alimenter une puissante machine idéologique, malheureusement assez efficace, servant depuis les origines de l’entreprise coloniale française en Afrique du Nord et perpétuée par le présent néocolonial de la politique impérialiste hexagonale : diviser le monde du travail et les classes populaires, opérer une distinction entre ceux qui seraient irrémédiablement perdus à la cause de l’émancipation et ceux qui, à l’inverse, seraient du bon côté, des Lumières et du progrès, entre « eux » et « nous ». Au sein d’une fraction de la « gauche » ce discours réactionnaire, adapté au cadre colonial et impérialiste existe également depuis les origines du mouvement ouvrier. Et peu importe, pour ses directions réformistes, si le mouvement ouvrier français s’est retrouvé ou se retrouve aujourd’hui, dans les faits ou le discours, du côté de sa « propre » bourgeoisie. Pour la bourgeoisie, on l’aura compris, c’est pain béni.

    En ce sens, ce n’est pas seulement l’opération politicienne, qualifiée aujourd’hui d’islamophobe par LO, qui est à dénoncer comme ont pu le faire à juste titre les camarades dans les colonnes de leur presse, dans leurs éditos d’entreprise et par la voix de leurs porte-parole. Pour être conséquente, la gauche révolutionnaire devrait également porter le combat contre l’ensemble des outils, idéologiques et légaux, sur laquelle cette opération est adossée. Sous couvert de défense de la laïcité et de la liberté religieuse, c’est l’ensemble de cet arsenal – et pas uniquement le rapport sur les frères musulmans, le discours de Retailleau et la proposition Attal – qui est profondément islamophobe dans sa stigmatisation des musulmans et musulmanes, qu’ils se revendiquent de cette appartenance religieuse ou qu’ils y soient assignés. Cela vaut autant pour la loi sur le séparatisme de 2021 que pour la loi de 2016 sur la neutralité religieuse au travail, celle de 2010 sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public ou celle de 2004 sur l’interdiction du port de signes religieux ostensibles à l’école.

    A nouveau sur le voile à l’école et la loi de 2004

    C’est d’ailleurs cette loi de 2004 sur l’interdiction des signes religieux ostentatoires dans les collèges et lycées qui sert de matrice à l’ensemble des instruments légaux votés depuis. Et cette loi de 2004 continue à être au cœur de l’argumentaire de LO et, dernièrement encore, défendue par Nathalie Arthaud.

    Au printemps 2003, le monde enseignant a mené un mouvement extrêmement dur contre la réforme Fillon des retraites. Les personnels de l’éducation ont perdu le bras-de-fer, mais le gouvernement Chirac-Raffarin y a laissé des plumes. Au cours des mois qui suivent, à travers une opération politicienne assez magistrale [6], Chirac réussit à recompacter autour de lui les enseignants qui l’avaient pourtant affronté l’année précédente. Pour ce faire, il va confectionner, de toute pièce, une nouvelle « affaire du voile » qui débouche quelques mois plus tard sur la loi de 2004, appuyée par la quasi-totalité de la gauche ainsi que par LO.

    En 2003 comme au cours des quinze années précédentes (1989, 1994 et 1999), des différends surgissent à la rentrée scolaire dans certains établissements entre le corps enseignant, la hiérarchie administrative et des cas très isolés de jeunes femmes refusant d’enlever le voile islamique dans l’enceinte des collèges et des lycées de banlieue. A partir de septembre 2003, dans un contexte international marqué par la guerre contre le terrorisme, l’invasion de l’Afghanistan – à laquelle participe la France – puis de l’Iraq par la coalition Bush-Blair, le débat prend une dimension toute particulière. Deux cas très spécifiques, au lycée Henri Wallon d’Aubervilliers, dans le 93, servent à orchestrer et polariser le faux débat [7]. Dans la foulée de cette affaire particulièrement médiatisée, Chirac met en place la Commission Stasi sur la laïcité à l’école et qui débouche sur une loi qui, de l’aveu même du Premier ministre de l’époque, Jean-Pierre Raffarin, ne défend pas en réalité la « laïcité » mais entend, au nom de la laïcité, « protéger les femmes des pressions du fondamentalisme [8] ». Fondamentalisme islamiste, on l’aura compris [9].

    A l’époque, LO contribue en partie à exacerber cette « nouvelle affaire du voile » puisque ses militants en poste au lycée Henri Wallon sont les partisans les plus intransigeants de l’expulsion des deux élèves au nom de la défense des droits des femmes et de la laïcité [10]. « Dans les banlieues, souligne LO à l’époque, un islam intégriste se développe. Au nom de préjugés barbares et réactionnaires, des hommes – des pères, des grands frères et aussi des petits caïds ignorants et violents – exercent une pression grandissante sur les jeunes filles pour les réduire au seul rôle de reproductrices, les enfermer, les cacher sous le voile. Des jeunes filles sont mariées de force à des hommes, parfois bien plus vieux qu’elles, qu’elles ne connaissent pas et n’ont pas choisis. À l’hôpital les maris qui les accompagnent refusent qu’elles se fassent examiner par des médecins-hommes. Certaines municipalités ont cédé sur le fait de réserver les piscines aux femmes à certaines heures et certains jours. Dans des cités, elles ne peuvent regarder un garçon en face ni porter les vêtements de leurs choix ni se maquiller sans se faire traiter de "putes" » [11]. Indépendamment du style et du ton que certains éditorialistes, aujourd’hui, ne renieraient pas, cette situation relève-t-elle de l’islam ou plus tristement du patriarcat capitaliste qui n’est pas simplement arabo-musulman ? En toute logique, LO finit donc par soutenir – et, malheureusement, continue à soutenir – « un texte sur lequel s’appuyer pour s’opposer au port du voile à l’école. Ce sera aussi et surtout un appui pour toutes les jeunes filles qui veulent résister aux pressions sexistes qu’elles subissent et qui attendent une aide de la société [12] ». En attendant une aide de la société, LO a fini par valider la législation islamophobe mise en place par Chirac et soutenue par la quasi-totalité de l’arc parlementaire [13]. Cette loi de 2004 n’est que l’origine matricielle de celles qui ont suivi. Attal, en voulant interdire le port du voile aux mineures de 15 ans, n’aurait fait qu’élargir à l’espace public ce qui est interdit dans les enceintes scolaires de la République. Pourtant, en dépit d’un changement de ton sur l’islamophobie, LO continue de soutenir cette loi et refuse de faire le bilan de ce qui a été une politique en tout point catastrophique et qui a contribué à offrir une couverture d’extrême gauche à une opération ultraréactionnaire.

    Ne pas se tromper d’ennemis, ni d’alliés, combattre les lois islamophobes

    Indépendamment de ce détour par la loi de 2004 qui continue à être au cœur des logiques mises en avant par LO, l’enjeu est de choisir ses alliés, de ne pas se tromper d’ennemis et ne pas servir de caution à nos adversaires. Faire la distinction entre le débat sur le voile, en France, et la question du voile dans un pays où, légalement ou dans les faits, il relève d’une obligation, ne signifie pas renoncer à défendre une vision marxiste et matérialiste du monde ni cacher son combat contre les institutions, hiérarchies et, en dernière instance, idées religieuses [14]. Ce combat, néanmoins, ne saurait se dissocier d’une opposition préalable, radicale et sans concession, à l’ensemble des instruments et des relais islamophobes sur lesquels la bourgeoisie française peut compter à travers sa république pour stigmatiser, marginaliser et viser ceux d’entre nous qui sont assignés à une « autre » identité ethnique ou religieuse. Ce que la police, les RH des entreprises et les médias se chargent de rappeler, constamment.

    Pas davantage qu’on ne peut soutenir qu’il existe un signe d’égalité entre Netanyahou et le Hamas – discussion qui a fait l’objet de débats, dernièrement, entre nos organisations – au nom des intérêts abstraits du monde du travail qui seraient équivalents en Israël et en Palestine, on ne peut soutenir, en France, qu’il soit symétriquement essentiel de lutter contre deux extrêmes droites, dont l’une serait « raciste [et l’autre] islamiste [pour] défendre une perspective ouvrière ». C’est pourtant encore ce que défendait LO y a quatre ans, dans un son article « Loi séparatisme, islamisme : des politiques qui divisent les travailleurs ». C’est, là encore, faire prévaloir le même principe d’abstraction sur l’analyse concrète des intérêts sociaux et des dynamiques en jeu.

    Sans trop risquer de se tromper on dira, à titre d’exemple, qu’il est aussi peu probable qu’un média du groupe Bolloré porte un jour dans son cœur la cause LGBTQI [15] que ne le ferait un imam salafiste particulièrement rigoriste dans une salle de prière, en France. Mais cela permet-il pour autant d’affirmer, toujours dans ce même texte que « les idéologies rivales des islamistes et de l’extrême droite, tout en apparaissant opposées, se situent toutes les deux sur le terrain de la défense des intérêts de la bourgeoisie [et qu’elles] s’alimentent l’une l’autre et présentent en réalité bien des similitudes » ? Le propriétaire médiatique, Bolloré, et celui l’imam rigoriste, aussi réactionnaire soit-il, constituent deux secteurs totalement distincts, qui ne sauraient permettre de dresser des équivalences, indépendamment de leurs « prêches ». Ou, pour le dire autrement, indépendamment des publics auxquels ils s’adressent et vis-à-vis desquels les révolutionnaires opposeront un discours, une propagande communiste, ils incarnent des milieux radicalement distincts : tandis que Bolloré et ses amis représentent l’entre-soi de la grande bourgeoisie française, impérialiste, et ses mille ramifications dans le pré-carré nécolonial, l’autre, en revanche, évolue dans notre milieu, le monde du travail, les classes populaires, celui au sein desquels nous intervenons et au sein duquel nous défendons nos idées, sur la base d’un combat contre le système capitaliste et les oppressions qu’il charrie ou perpétue.

    C’est en ce sens, aussi, qu’il est impossible de se tromper de combat : contre la religion, nous luttons pour que le monde du travail soit en mesure de prendre pleinement son destin en main. Si la gauche révolutionnaire s’oppose à un État qui veut faire la chasse aux jeunes femmes voilées et qui vomit au quotidien sa haine de l’islam, si elle manifeste aux côtés de celles et ceux qui, quelle que soit leur motivation, sont solidaires de la Palestine et dénoncent la complicité des impérialistes avec le génocide israélien, alors les différentes organisations qui se réclament de la révolution doivent se retrouver, unies, en première ligne d’une mobilisation permanente et concrète contre l’ensemble des lois racistes et islamophobes. Car toutes sécrètent et alimentent ce venin qui nous divise et qui sert tant les intérêts de la bourgeoisie et de ses politiciens de tout bord. C’est un combat de l’ensemble de nos organisations qui doit être mené en direction du monde du travail et de la jeunesse pour montrer comment, pour combattre les discriminations et le racisme antis-musulman, c’est bien du côté du drapeau rouge que notre classe doit chercher les armes du combat.

    Jean-Patrick Clech, chef du Courant Communiste Révolutionnaire à la NPA et du comité de rédaction du magazine Révolution Permanente.

    • Au printemps 2003, le monde enseignant a mené un mouvement extrêmement dur contre la réforme Fillon des retraites. Les personnels de l’éducation ont perdu le bras-de-fer, mais le gouvernement Chirac-Raffarin y a laissé des plumes. Au cours des mois qui suivent, à travers une opération politicienne assez magistrale [6], Chirac réussit à recompacter autour de lui les enseignants qui l’avaient pourtant affronté l’année précédente. Pour ce faire, il va confectionner, de toute pièce, une nouvelle « affaire du voile » qui débouche quelques mois plus tard sur la loi de 2004, appuyée par la quasi-totalité de la #gauche ainsi que par #LO.

      #professeurs #enseignants #école #voile #loi_du_15_mars_2004

    • Le piège de la « lutte contre l’islamophobie »
      https://www.lutte-ouvriere.org/portail/mensuel/2017-01-22-le-piege-de-la-lutte-contre-lislamophobie_75202.html

      Une politique de construction de fronts pour « lutter contre l’islamophobie » est de plus en plus défendue par une partie de l’extrême gauche. Au point de perdre tout repère de classe, et d’user de démagogie vis-à-vis de l’islam politique.

      (...) Communisme et religion

      Pour justifier leur indulgence pour l’islam politique, les divers groupes d’extrême gauche qui gravitent dans ce mouvement cherchent des justifications théoriques.

      La religion musulmane, expliquent-ils d’abord, serait, en France, une religion d’opprimés et, à ce titre, non comparable aux autres religions qui, elles, seraient du côté des oppresseurs.

      Que l’islam soit en France en religion majoritairement pratiquée par des opprimés, c’est-à-dire des prolétaires, c’est une certitude. Mais faire ce constat doit-il mener à se montrer conciliant avec cette religion  ? Bien au contraire  ! Davantage encore, justement parce que ceux qui sont touchés par cette religion sont les nôtres, nous devons la combattre  ! La classe ouvrière, précisément parce qu’elle est la classe opprimée de la société, a moins accès au savoir, à la culture que d’autres couches de la société, ce qui la rend plus perméable à tous les préjugés. Et si ceux-ci prennent la forme de préjugés religieux parmi les travailleurs d’origine maghrébine ou africaine, ils en prennent d’autres, dans d’autres couches du prolétariat. À commencer par le racisme, hélas bien présent dans la classe ouvrière française. Et pourtant, aucun militant n’imagine ne pas le combattre sous prétexte qu’il s’agit de préjugés d’opprimés. Pourquoi en serait-il autrement avec la religion  ?

      Autre argument  : le marxisme n’aurait pas de vraie tradition antireligieuse. C’est par exemple ce que prétend un enseignant de Seine-Saint-Denis, qui défend la liberté de porter le voile à l’école, Pierre Tevanian. Son ouvrage, La haine de la religion, explique, en le falsifiant, que Marx n’était finalement pas si antireligieux que cela. On y lit  : «  C’est aujourd’hui l’athéisme et le combat antireligieux, l’irréligion en somme, qui peut être considérée comme l’opium du peuple de gauche.  »

      Que le marxisme ne se soit jamais donné comme objectif prioritaire de faire de la propagande antireligieuse, certes. Les communistes ne sont pas des laïcards, du nom de ce courant de bourgeois radicaux au tournant des 19e et 20e siècles qui considéraient que la lutte contre la religion était plus importante que la lutte des classes, ou plutôt qui préféraient largement que les ouvriers se battent pour la laïcité plutôt que pour remettre en cause l’ordre social.

      Marx savait que les préjugés religieux étaient les conséquences de l’oppression, et qu’ils ne disparaîtraient pas avant une transformation profonde de la société, en d’autres termes, avant que la société communiste, en supprimant l’exploitation et l’oppression, supprime du même coup les causes de la religion. Et la ligne de démarcation que tracent les communistes, dans la société actuelle, n’est pas entre les laïcs et les religieux, mais entre les prolétaires et les bourgeois.

      Pour autant, les marxistes ont toujours considéré la propagande antireligieuse comme indispensable. Être communiste, c’est être matérialiste, et être matérialiste, c’est être athée. On peut être athée et se battre, dans une grève, aux côtés d’un travailleur croyant. Mais cela n’empêche pas qu’il est du devoir de n’importe quel révolutionnaire communiste d’essayer d’arracher non seulement les militants qu’il veut gagner à sa cause, mais même ses camarades de travail et de lutte, à l’emprise de la religion. Trotsky l’expliquait, en 1923  : «  Nous adoptons une attitude tout à fait irréconciliable vis-à-vis de tous ceux qui prononcent un seul mot sur la possibilité de combiner le mysticisme et la sentimentalité religieuse avec le communisme. La religion est irréconciliable avec le point de vue marxiste. Celui qui croit à un autre monde ne peut concentrer toute sa passion sur la transformation de celui-ci.  » Et à la fin des années 1930 il écrivait encore, dans Défense du marxisme  : «  Nous, les révolutionnaires, nous n’en avons jamais fini avec les problèmes de la religion, car nos tâches consistent à émanciper non seulement nous-mêmes mais aussi les masses de l’influence de la religion. Celui qui oublie de lutter contre la religion est indigne du nom de révolutionnaire.  »

      Le piège de «  l’islamophobie  »

      Il est donc évidemment possible de lutter à la fois contre les discriminations racistes et contre la religion.

      C’est la raison pour laquelle le terme d’islamophobie nous a paru ambigu, et il l’est toujours par certains aspects, bien que le mot soit devenu d’usage courant. Nous rejetons et combattons les discriminations qui peuvent s’exercer à l’encontre des musulmans, parce que nous sommes pour la liberté de culte. Mais nous sommes athées, opposés à toutes les religions. Et l’équation, imposée par les islamistes et leurs amis, selon laquelle lutter contre la religion musulmane signifierait être raciste, est une escroquerie.

      Une partie de la classe politique française actuelle rejette et discrimine les musulmans, en tout cas les pauvres, ceux des cités et des usines, car elle ne rejette certainement pas les milliardaires des théocraties du Golfe. Et il est compréhensible que nombre de jeunes se sentent victimes d’une oppression spécifique, qui existe bel et bien. Comment admettre que les politiciens de droite, qui hurlent à la laïcité et veulent interdire les menus de substitution dans les cantines, soient les mêmes qui combattent pour permettre l’installation de crèches de Noël dans le hall de leur mairie  ?

      La laïcité des politiciens bourgeois d’aujourd’hui est à géométrie variable, et elle est tournée contre la religion musulmane, comme elle l’a été en d’autres temps contre les Juifs. Et c’est d’autant plus choquant que les mêmes n’ont pas hésité, dans le passé, à se servir de l’islam pour tenter de canaliser la colère et le ressentiment des jeunes des banlieues, comme le fit Sarkozy lorsqu’il créa le Conseil national du culte musulman.

      Défendre le communisme

      Mais nous estimons que c’est notre rôle, en tant que communistes, de dénoncer l’emprise de la religion musulmane sur la jeunesse d’origine immigrée  ; de nous battre, de militer pour essayer d’arracher celle-ci au «  brouillard de la religion  », comme écrivait Marx, pour lui ouvrir les yeux, lui faire comprendre que son émancipation ne se fera pas par la soumission à des principes religieux d’un autre âge, mais dans l’union de classe avec le reste du prolétariat.

      Notre tâche de révolutionnaires n’est pas de conforter les travailleurs dans leurs préjugés religieux, mais de les combattre. D’expliquer que l’islam politique, fût-il radical, n’a jamais combattu l’oppression sociale  ; que c’est un courant profondément anticommuniste  ; que là où il est au pouvoir, il l’est aux côtés de la bourgeoisie, réprime les grèves et assassine les militants ouvriers  ; que l’islam, comme toutes les religions, prône la soumission et la résignation face à l’ordre social, en un mot que les partis politiques islamistes sont des partis bourgeois. De reprendre à l’identique, en ajoutant simplement au mot christianisme ceux de judaïsme et d’islamisme, les paroles de Marx  : «  Les principes sociaux du christianisme prêchent la lâcheté, le mépris de soi, l’avilissement, la servilité, l’humilité, bref toutes les qualités de la canaille  ; le prolétariat, qui ne veut pas se laisser traiter en canaille, a besoin de son courage, du sentiment de sa dignité, de sa fierté et de son esprit d’indépendance beaucoup plus encore que de son pain.  »

      C’est notre rôle d’expliquer aussi que, si les musulmans sont victimes de discriminations, c’est aussi un résultat de la politique des groupes djihadistes eux-mêmes, dont le caractère aveugle des attentats vise précisément et consciemment à provoquer des réactions de rejet contre les musulmans chez les Français non issus de l’immigration. Les travailleurs musulmans, en France, sont les secondes victimes des attentats, après les morts et les blessés. Il s’agit d’une politique consciente des dirigeants de l’islam politique, qui raisonnent de la même façon que les dirigeants impérialistes, et sont tout autant des ennemis des opprimés.

      Pour mener ces luttes et défendre ces idées, les précédents dont on peut s’inspirer ne manquent pas, à commencer par l’exemple du bolchevisme. Car les actuelles attaques islamophobes ne sont rien à côté de ce qu’était l’antisémitisme dans la Russie tsariste, qui prenait la forme de pogromes et de massacres de masse. Les militants bolcheviks, dans ce contexte, n’ont pas choisi la démagogie vis-à-vis du nationalisme juif, et encore moins de la religion, mais ont lutté inlassablement pour arracher les opprimés juifs à cette influence, et les intégrer dans le combat général mené par le prolétariat. Le rôle des militants juifs dans le Parti bolchevik et dans la Révolution russe montre à quel point ils ont réussi.

      ~~~

      Aujourd’hui, 170 ans après le Manifeste communiste, il faut apparemment encore rappeler que le communisme n’est pas compatible avec la religion.

      Il est affligeant de voir des prétendus révolutionnaires se solidariser avec des rebuts d’idées que l’on trouve dans des livres comme ceux de Houria Bouteldja. Ces idées sont la négation même des idées communistes.

      Cette évolution est un symptôme du recul réactionnaire qui touche la société. Le seul remède contre ce délitement, c’est de défendre sans relâche les perspectives communistes, l’idée qu’on ne peut pas combattre l’oppression en défendant une autre forme d’oppression. C’est de garder sa boussole de classe, de se battre inlassablement pour redonner une conscience aux travailleurs plutôt que la diluer encore un peu plus, de militer pour construire un parti communiste ouvrier.

      Dans ce combat, il est indispensable de gagner au communisme des jeunes travailleurs issus de l’immigration, non pas en encourageant leurs préjugés religieux mais en en faisant des révolutionnaires, c’est-à-dire des athées, capables de contrebalancer dans leur propre milieu les idées propagées par les ennemis du mouvement ouvrier.

      15 janvier 2017 Lutte de Classe n° 181

  • Die Macht der Banken und Finanzmärkte brechen : Die Linke
    https://www.die-linke.de/wahlen/wahlprogrammdebatte-2021/wahlprogrammentwurf-2021-erster-entwurf/die-macht-der-banken-und-finanzmaerkte-brechen

    2021 - Pas mal .

    Mehr als zehn Jahre nach der Finanz- und Weltwirtschaftskrise sind deren Ursachen nicht überwunden. Die Regierung hat es versäumt, das Finanzsystem grundlegend zu verändern und auf die Interessen der Mehrheit Bevölkerung auszurichten. Dafür braucht es den Mut, sich mit den Großbanken, Hedgefonds und den Multi-Milliardären anzulegen. Wir wollen die Gesellschaft und die Demokratie aus dem Würgegriff der Finanzkonzerne befreien:

    Aus kapitalgedeckter Altersvorsorge fließen den Finanzmärkten Milliardenbeträge zu. Wir wollen die Rentenprivatisierungen zurücknehmen und die Mittel der Spekulation entziehen (vgl. Kapitel Rente

    Gerade von den hochkomplexen Finanzinstrumenten (z.B. Derivaten höheren Grades), von denen im Krisenfall die größten Risiken ausgehen, geht kaum ein merklicher Nutzen für das Gemeinwesen aus. Die LINKE will den Finanzsektor daher auf eine dienende Funktion für Gesellschaft und Realwirtschaft zurückführen. Die Finanzmärkte sollen entschleunigt und im Volumen geschrumpft werden.

    Wenn immer größere Teile der öffentlichen Daseinsvorsorge privat organisiert werden, dann müssen Renditen erwirtschaftet werden, der Finanzmarkt übernimmt die Kontrolle. Wir wollen Krankenhaus-, Pflege- und Immobilienkonzerne die Börsenzulassung entziehen.

    DIE LINKE will den Finanzsektor auf gesellschaftlich sinnvolle Kernaufgaben zu konzentrieren. Das sind vor allem Angebote im Bereich Zahlungsverkehr und sicherer Ersparnisbildung sowie die Finanzierung privater und öffentlicher Investitionen. Die Banken sollen auf ein an den Bedürfnissen der Realwirtschaft und der Gesellschaft orientiertes Geschäftsmodell zurückgeführt werden:

    Die Basis eines neuen Finanzsektors sind Sparkassen und Genossenschaftsbanken. Sie wollen wir fördern. Die Geschäftsbanken müssen wie Sparkassen auf das Gemeinwohl verpflichtet werden.

    Der überwiegende Teil des sogenannten Kapitalmarktgeschäfts der Banken folgt spekulativen Motiven. Es dient nicht den Bedürfnissen der Realwirtschaft oder der Mehrheit der Bevölkerung. Kurzfristig ausgerichtetes Investmentbanking – das nur in Betriebe investiert, um schnell hohe Renditen zu erzielen – wollen wir als Geschäftsfeld abwickeln. Schattenbanken, außerbilanzielle Zweckgesellschaften, Derivate, Hedgefonds und Private-Equity-Gesellschaften müssen aufgelöst oder streng reguliert werden. In diesem Sinne muss Banking wieder langweilig werden. Die Spekulation mit Agrarrohstoffen und Nahrungsmitteln wollen wir verbieten.

    Mit einer demokratischen Kontrolle der Banken durch Vertreter von Beschäftigten, Gewerkschaften und öffentlicher Hand könnten die Ressourcen der Banken dazu genutzt werden, die Wirtschaft im Interesse der Mehrheit der Bevölkerung zu lenken. Nur so können die Einlagen der Kleinsparerinnen und Kleinsparern geschützt und Gewerbetreibende mit günstigen Krediten versorgt werden. In den Kontrollgremien müssen auch Sozialverbände, Verbraucherschutz- und Umweltverbände und andere zivilgesellschaftliche Akteure vertreten sein.

    Alle Menschen müssen einen Rechtsanspruch auf ein kostenfreies Giro-Konto erhalten. Dispo-Zinsen wollen wir auf höchstens fünf Prozent oberhalb des Zinssatzes der Zentralbank begrenzen.

    Finanzkriminalität stoppen!

    Deutschland ist ein Paradies für Finanzkriminalität und Geldwäsche. Die privaten Wirtschaftsprüfungsunternehmen haben über Jahre versagt – das zeigt der Wirecard-Skandal.

    Bei den sogenannten „Cum/Ex“ und „Cum-Cum“-Geschäften ließen sich kriminelle Händler auf dem Finanzmarkt vom Staat Steuern erstatten, die nie bezahlt wurden. Ein Netzwerk aus Banken, Beratern, Anwälten und Investoren bereicherte sich so auf Kosten der Allgemeinheit. Schaden in den letzten 20 Jahren wird auf über 35 Milliarden Euro geschätzt.
    Geldwäsche bekämpfen

    Die Strafverfolgung muss verbessert werden. Ohne ein Strafrecht für Unternehmen kommen die großen Banken in Beihilfeverfahren oft glimpflich davon. Wir brauchen ein solches Unternehmensstrafrecht, um nicht nur einzelne Personen, sondern große Konzerne in die Verantwortung zu ziehen. Dies erfordert wirksame Sanktionen und Verschärfungen im Kreditwesengesetz, um Banken bei wiederholter Beihilfe zu Straftaten die Lizenz zu entziehen.

    Eigentumsstrukturen müssen aufgedeckt werden. Das 2017 eingeführte Transparenzregister zur zentralen Identifikation der Eigentümer von Firmen und Stiftungen enthält zu viele Schlupflöcher bei den Meldepflichten.

    Finanzaufsicht reformieren: Jede Geld- und Vermögensanlage sowie jedes Kreditgeschäft muss erfasst und durch ein laufendes materielles Prüfungsrecht (Produktaufsicht) der BaFin unterstellt werden.

    Die Macht der privaten Wirtschaftsprüfer brechen. Wirtschaftsprüfer dürfen nicht länger gleichzeitig prüfen und beraten. Das Haftungsprivileg der Wirtschaftsprüfer und die damit verbundene Haftungsgrenze von vier Millionen Euro bei Aktiengesellschaften gehören abgeschafft. Wir brauchen ein Vier-Augen-Prinzip (Joint Audits) sowie eine Pool-Finanzierung der Wirtschaftsprüfer, damit nicht das zu prüfende Unternehmen die Prüfer direkt bezahlt. Wirtschaftsprüfer müssen alle 3- 5 Jahre rotieren.

    Finanz-TÜV einführen: In Zukunft sollen nur noch solche Finanztransaktionen und -instrumente erlaubt sein, die auch einen gesamtwirtschaftlichen und/oder gesellschaftlichen Nutzen stiften. Statt wie bisher alle Finanzpraktiken zuzulassen, die nicht ausdrücklich verboten sind, müssen Finanzinstrumente in Zukunft eine ausdrückliche Zulassung durch einen „Finanz-TÜV“ erhalten, bevor sie in Umlauf gebracht werden dürfen.

    Steueroasen trockenlegen

    Durch Steueroasen und Steuertricks entziehen die Reichen und Konzerne der Allgemeinheit jedes Jahr hunderte Milliarden Euro.

    Geldströme werden oft über Briefkastenfirmen und andere Rechtskonstrukte verschleiert. Das wollen wir unmöglich machen. Transnationale Konzerne sollen dazu verpflichtet werden, ihre Kerndaten wie ihre Wertschöpfung, Umsätze, Gewinne und Steuerzahlungen länderweise offenzulegen.
    Doppelbesteuerungsabkommen mit unkooperativen Staaten müssen sofort gekündigt und ihren Finanzinstituten muss die Lizenz in Deutschland entzogen werden. Durch eine Quellensteuer von 50 Prozent auf alle in nicht kooperative Staaten abfließenden Zahlungen, auf Dividenden, Zinsen und Lizenzabgaben von Unternehmen wollen wir Steuerflucht unattraktiv machen. Das ist auch im nationalen Alleingang sofort möglich. Die Beweislast muss bei den Unternehmen und Vermögenden liegen, durch eine Anrechnung der Quellensteuer nur bei Offenlegung aller steuerrelevanten Informationen.
    Wir wollen die Verlagerung von Konzerngewinnen ins Ausland bekämpfen: Bestehende Steuerbefreiungen für ins Ausland abfließende Kapitalerträge müssen abgeschafft werden. Steuervorteile für in einem Niedrigsteuerland erzielte Kapitalerträge wollen wir beseitigen: Die Steuerdifferenz muss in Deutschland erhoben werden.
    Strafverfolgungsbehörden und Finanzämter müssen personell, technisch und vom gesetzlichen Rahmen her in die Lage versetzt werden, Steuerhinterziehung als Geschäftsmodell konsequent zu verfolgen.
    Jede*r Steuerfahnder*in bringt etwa eine Million Euro mehr ein, als sie oder er kostet.
    Banken, Wirtschaftsprüfer und Kanzleien, die Beihilfe zur Steuerhinterziehung leisten, müssen empfindlich bestraft werden – bis hin zum Entzug der Bank- bzw. Geschäftslizenz. Nach dem Vorbild des US-amerikanischen Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA) werden Finanzinstitute zur Weitergabe von steuerrelevanten Informationen verpflichtet.

    2025 - condensé .

    Die Macht der Banken und Finanzmärkte brechen
    https://www.die-linke.de/bundestagswahl-2025/wahlprogramm

    15 Jahre nach der Finanzkrise hat die Regierung es immer noch nicht geschafft, Maßnahmen, die während der Finanzkrise versprochen wurden, umzusetzen. Dabei können Krisen im Finanzsektor ganze Staaten und Sozialsysteme in den Ruin stürzen. Wir wollen die Gesellschaft und die Demokratie aus dem Würgegriff der Finanzkonzerne befreien. Dafür werden wir den Finanzsektor auf eine dienende Funktion für die Gesellschaft zurechtstutzen.

    Mit lebenswichtigen Gütern und Dienstleistungen darf auf den Finanzmärkten nicht spekuliert werden. Dazu gehören für die öffentliche Daseinsvorsorge benötigte Infrastrukturen, aber auch Nahrungsmittel. Wir wollen, dass Krankenhaus-, Pflege- und Immobilienkonzernen die Börsenzulassung entzogen wird.

    Banken müssen verkleinert und das Investmentbanking muss abgewickelt werden. Wir werden Banken auf ein Geschäftsmodell verpflichten, das den Bedürfnissen der Gesellschaft und der Realwirtschaft entspricht: 1. Angebote im Bereich Zahlungsverkehr, 2. einfachere und sichere Sparinstrumente und 3. Finanzierung öffentlicher und privater Investitionen.

    Die Linke setzt sich für strengere soziale und ökologische Kriterien bei der EU-Taxonomie ein. Investitionen in Atom- oder Gasenergie sind nicht nachhaltig, Greenwashing etwa durch das Einbeziehen von konventionellen Schiffen und Flugzeugen oder Ausgleichsmaßnahmen von Biodiversitätsverlusten lehnen wir ab.

    In Zukunft sollen Finanzinstrumente eine ausdrückliche Zulassung durch einen Finanz-TÜV erhalten, bevor sie in Umlauf gebracht werden dürfen. Finanztransaktionen, -dienstleistungen und -instrumente sind dann nur noch erlaubt, wenn sie einen gesamtwirtschaftlichen und/oder gesellschaftlichen Nutzen haben.

    Das globale Finanz- und Währungssystem verschärft soziale Ungleichheit, die Klimakatastrophe und Fluchtbewegungen. Wir brauchen internationale Kooperationen auf Augenhöhe. Grundvoraussetzung dafür sind ein Schuldenschnitt und eine nachhaltige Entschuldungsinitiative für alle Länder des Globalen Südens, deren Schuldenlast nicht tragfähig ist. Private Gläubiger müssen gezwungen werden, sich an dieser Schuldeninitiative zu beteiligen. Wir fordern die Einführung eines Staateninsolvenzverfahrens.

    Wir fordern außerdem einen Deckel für Dispozinsen: Der Zinssatz für Dispositions- und Überziehungskredite darf maximal 5 Prozentpunkte über dem Leitzinssatz der EZB liegen. So schützen wir Menschen, die sich am Rande des Existenzminimums bewegen und den Dispokredit oft nutzen müssen.

    La plupart des autres revendications ont survécues à le restructuration du programme, mais on se demande pourquoi on les a retiré du contexte bancaire.

    #Allemagne #gauche

  • https://hmparis.org

    Conjurer la catastrophe
    L’appel
    🇬🇧 English version

    Le dernier « Congrès Marx International » a eu lieu à Paris en 2010. Depuis lors, dans l’espace francophone, aucune conférence internationale s’inscrivant explicitement dans le cadre du marxisme, durant laquelle les différents courants intellectuels et politiques puissent se rencontrer et discuter pendant plusieurs jours n’a été organisée. Faire connaître et mettre en débat les recherches marxistes les plus novatrices intellectuellement mais aussi les plus urgentes politiquement : voilà l’objectif que nous poursuivons à travers l’organisation de la première conférence « Historical Materialism Paris » du 26 au 28 juin 2025, qui s’inscrit dans la série de conférences organisées par la revue Historical Materialism d’abord à Londres, puis à Ankara, Athènes, Barcelone, Berlin, Beyrouth, Cluj, Istanbul, Melbourne, Montréal, New Delhi, New York, Rome, Sydney et Toronto, ainsi qu’une version en ligne pour l’Asie du Sud-Est.

    Entretemps, le monde n’a pas changé de base mais certaines des principales tendances déjà à l’œuvre se sont accentuées. Le processus de dé-démocratisation des États s’est radicalisé, soulignant l’intrication du néolibéralisme avec les formes autoritaires de domination politique. La montée en puissance de mouvements néofascistes ou de forces de la droite traditionnelle en voie de fascisation, s’est accélérée à l’échelle globale. Les tensions géopolitiques entre les grandes puissances se sont durcies, l’invasion de l’Ukraine à partir de 2022 laissant entrevoir la possibilité d’un conflit militaire généralisé. Le déchainement de la pandémie en 2020 a manifesté l’apparition de nouvelles menaces pour l’humanité entière ainsi que les effets de la dégradation des systèmes de santé publique. La guerre génocidaire menée depuis octobre 2023 par l’État d’Israël à Gaza, avec le soutien des impérialismes occidentaux, a mis en pleine lumière la persistance du colonialisme sous ses formes les plus criminelles. Enfin, l’approfondissement des crises écologiques, avec 2023 qui a été l’année la plus chaude depuis la période préindustrielle et 2024 qui devrait la surclasser sur ce point, contraste avec l’inaction des gouvernements bourgeois et nous entraîne vers l’abîme.

    La période récente, pourtant, n’a pas seulement été caractérisée par la montée des forces réactionnaires, des militarismes et des catastrophes ; elle a aussi donné lieu à des soulèvements populaires, à des expériences de contestation de masse et à des alliances nouvelles entre mouvements qui ont défié l’ordre dominant : des occupations des places en 2011 au soutien à la résistance palestinienne, en passant par le renouveau de la conflictualité de classe, l’aiguisement des luttes anti-racistes, le renouveau des pratiques féministes et la radicalisation des mouvements écologistes.

    Sur le plan intellectuel, le marxisme a indéniablement retrouvé une audience au sein des franges critiques du champ intellectuel et des mouvements d’émancipation, en se liant à leurs secteurs les plus dynamiques et ce, malgré l’absence d’organisations communistes de masse. Nous sommes ainsi sortis de la longue période de déclin du marxisme issue de l’offensive proprement contre-révolutionnaire qui a si fortement marqué le champ intellectuel en France dans les années 1980 et 1990, au point que Perry Anderson pouvait alors parler de Paris comme de la « capitale de la réaction intellectuelle en Europe » et que Bourdieu pouvait parler de cette période comme celle « où le dernier must de la mode [était] d’être revenu de tout, et d’abord du marxisme ».

  • #Zohran_Mamdani : un radical à la mairie de #New_York ?
    https://lvsl.fr/zohran-mamdani-un-radical-a-la-mairie-de-new-york

    Avec son programme de gratuité des bus et des crèches, de contrôle des loyers et d’épiceries municipales, le candidat de #gauche Zohran Mamdani pourrait renverser le baron démocrate corrumpu #Andrew_Cuomo. Une victoire de la mairie de New York qui enverrait un signal fort d’opposition face à #Trump.

    #Politique #alexandria_ocasio_cortez #Bernie_Sanders #démocrates #DSA #Eric_Adams #Etats-Unis #socialiste

  • Diviser par deux la durée d’indemnisation : les chômeurs, nouvelle cible de Gérald Darmanin
    https://www.humanite.fr/politique/assurance-chomage-2/diviser-par-deux-la-duree-dindemnisation-les-chomeurs-nouvelle-cible-de-ger

    Les privés d’emploi comme boucs émissaires. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin déroule ses idées en vue de l’élection présidentielle de 2027. En bon macroniste, elles sont violentes d’un point de vue social. Sur l’antenne de BFM-TV ce jeudi matin, il a proposé de réduire la durée d’indemnisation de l’assurance-chômage, aujourd’hui de dix-huit mois, à « entre six et neuf mois ». Soit une division au minimum par deux. « Si on veut financer ce budget de la justice, ce budget de l’Éducation nationale, de la Défense, il faut que nous fassions des efforts sur le budget social », a-t-il justifié.

    Chômage : sur TF1, Maud Bregeon soutient la proposition de Darmanin de diminuer par 2 la durée d’indemnisation
    https://www.tf1info.fr/politique/chomage-sur-tf1-maud-bregeon-soutient-la-proposition-de-darmanin-de-diminuer

    "Chacun comprend qu’aujourd’hui le système, pour un certain nombre de personnes, n’est pas suffisamment incitatif", a-t-elle déclaré.

    .... "Il faut forcer les gens à aller travailler", avait ajouté l’ex-maire de Tourcoing.

    La majorité des chômeurs indemnisés est aujourd’hui employé, tout comme un tiers des allocataires du RSA. Mais CGT, PCF et Huma tiennent mordicus à dire "privés d’emploi". Ce fétichisme du travail nie ses conditions réelles et contribue à réduire les précaires à des victimes. La droite a beau jeu.

    #société_punitive #idéologie_du_travail #gauche_poubelle #chômeurs #précaires

  • Ferat Kocak : Neuköllner Politiker ruft zur Revolution vor dem Reichstagsgebäude auf
    https://www.berliner-zeitung.de/panorama/ferat-kocak-neukoellner-politiker-ruft-zur-revolution-vor-dem-reich

    Voilà un texte à ne pas réciter si tu veux garder l’estime de tes collègues membres du Bundestag et de la presse bourgeoise . #ROFL #scandale

    https://www.youtube.com/watch?v=u01Jyw9XbLA

    8.6.2025 von Marcus Weingärtner - Der Neuköllner Politiker Ferat Kocak, Mitglied des Deutschen Bundestags, posiert in einem Video eines Rapsongs des linken Musikers Dahabflex vor dem Reichstag – mit fragwürdigem Text.

    Er wirkt kampfesbereit und aggressiv: In einem Video vor dem Reichstagsgebäude rappt der Linken-Politiker Ferat Ali Kocak textsicher einen Song des Rappers Dahabflex mit Titel „Rot“.

    Eindeutige Passagen

    Ausschnitt aus dem Stück: „Riechst du den Dampf der Pyrotechnik, nieder mit euren Führungsketten... alle zusammen auf die Barrikaden, Widerstand hisst die roten Fahnen...“

    Sehr geehrte Damen und Herren, Sie sehen hier Ferat Ali Kocak,
    46 Jahre alt, Mitglied des Deutschen Bundestages. pic.twitter.com/55sRuf1SId
    — Vorzimmerdame 🇭🇷 (@Vorzimmerdame2) June 8, 2025

    Bei dem Song handelt es sich um ein Stück des Rappers Dahabflex mit recht eindeutigen Passagen, unter anderem mit Sätzen wie: „Jedes Bullenschwein ist eine Missgeburt ... Free Kongo Free Kurdistan und Free Gaza....“ oder „Kurdistan her biji hau den Nazi“.

    Bei X macht das Video des in Kreuzberg geborenen Politikers, in sozialen Medien als „Der Neuköllner“ bekannt, jedenfalls die Runde – und stößt auf wenig Verständnis.

    Voici le texte complet pour votre cours d’allemand, á apprendre par coeur, on ne sait jamis quand ca peut servir ;-)

    Ferat Koçak, politicien allemand
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ferat_Ko%C3%A7ak

    Militant antifasciste, il est élu député de Berlin lors des élections régionales de 2021, il est réélu en février 2023.

    Lors des élections fédérales du 23 février 2025, il est élu député au Bundestag dans la circonscription de Berlin-Neukölln (de) avec 30% des voix. Cette victoire symbolise, pour Die Linke, la première circonscription ouest-allemande remportée par le parti de gauche.

    Dahabflex & Erzin, Rot

    Intro

    Dashje w samoj djemokratitschjeskoj, dashje w samoj
    Swobodnoj rjespublikje, poka ostajetsja gospodstwo
    Kapitala, poka sjemlja ostajetsja w tschastnoj
    Sobstwjennosti, gosudarstwom wsjegda uprawljajet
    Njebol’schoje mjen’schinstwo, wsjatoje na djewjat’ djesjatyh
    Is kapitalistow ili is bogatyh

    Part 1: Dahabflex

    Dahabflex, Erzin Baba
    FFM bis Sankt Petersburg
    Bei mir kriegst du besten Beyda-Kurs
    Aus ’ner Gorbatschow wird ’ne Molotow
    Ausm Bullenauto ein Haufen Schrott
    Bullenschweine raus aus unsrer Gegend
    Hier herrscht Anarchie, spuck’ auf eure Rеgeln
    Siamo tutti antifascisti
    Ganzer Block ist auf Regеnjacke
    Schirme hoch gegen Tränengase
    Riechst du den Dampf der Pyrotechnik?
    Nieder mit euren Führungsketten
    Da-Da-Dahabflex kommt wie Mao und Stalin
    Kūrdistān, her bijî, hau den Nazi
    Alle zusammen auf die Barrikaden
    Widerstand, hisst die roten Fahnen

    Hook: Dahabflex

    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista

    Part 2: Erzin

    Schwarz maskiert wie die Antifa
    Und der Weg zum Frieden ist radikal
    Kūrdistān, Anarchie, Partisan
    Chill’ im Schwarzen Block, nicht in Sansibar
    Jedes Bullenschwein ist ’ne Missgeburt
    Hau’ ’nem Rechten aufs Maul, auf ’ne linke Tour
    Klassenkampf, Serdîlla, dann Intifada
    Free Kongo, free Kūrdistān und free Gaza
    Antifaschista auf jeder Sprache
    Molotows als Antwort auf Tränengase
    Fick die USA, fick die Emiraten
    Bullenwagen versperr’n wieder jede Straße
    Steine fliegen, Helme krachen
    Barrikaden, Straßenschlachten
    Wir tanzen im Nebel der Repression
    One solution: revolution

    [Hook: Dahabflex]
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista
    A-Anti-Anticapitalista

    #Allemagne #politique #gauche

  • Antideutsch’ contre anti-impérialistes
    https://laviedesidees.fr/Antideutsch-contre-anti-imperialistes

    En #Allemagne, le #conflit_israélo-palestinien divise notamment les sympathisants et militants de la #gauche radicale. Parmi eux, le courant « anti-allemand » se distingue par son soutien inconditionnel à l’État d’Israël et une critique de l’anti-impérialisme majoritaire à gauche.

    #International
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250513_antideutsch.pdf

  • Jeannette Laot, figure historique de la CFDT, est morte
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2025/05/15/jeannette-laot-figure-historique-de-la-cfdt-est-morte_6606285_3382.html


    Jeannette Laot participe à une conférence de presse de la CFDT, le 10 juillet 1980, à Paris. PATRICK DE NOIRMONT / AFP

    Pionnière du féminisme dans le syndicalisme, cette catholique pratiquante, ancienne vice-présidente du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, est morte le 14 mai, à l’âge de 100 ans.
    Par Michel Noblecourt

    Pionnière du #féminisme dans le #syndicalisme, figure historique de la CFDT, Jeannette Laot est morte le 14 mai à Strasbourg, à l’âge de 100 ans. Née dans une famille bretonne, #catholique et de #gauche, le 15 janvier 1925, à Landerneau (Finistère), elle fréquente une école catholique et devient pupille de la nation en 1938 après le décès de son père qui avait été gazé pendant la première guerre mondiale. Elle obtient cette année-là son certificat d’études et quitte l’école pour aider sa mère dans sa boucherie.

    Durant l’Occupation, elle travaille chez une cousine modiste, la boucherie fermant certains jours faute d’approvisionnement. Jeannette Laot affirme vite sa volonté de concilier sa foi et son désir de justice sociale. En 1948, elle est embauchée à la manufacture de tabac de Morlaix comme #ouvrière dans un atelier d’écôtage des feuilles de tabac puis à la confection de cigares. Elle adhère d’abord à Force ouvrière, mais, heurtée par sa proximité avec la direction et son anticléricalisme, elle fonde une section de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), avec le concours de militants de l’Action catholique ouvrière.

    Lutte des classes

    En 1954, secrétaire générale de la Fédération nationale de la Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes, elle monte à Paris et entre au conseil fédéral de la Fédération des finances de la CFTC. Elle s’investit dans le courant minoritaire #Reconstruction, qui milite pour une #déconfessionnalisation de la #CFTC – qui interviendra en novembre 1964 avec la naissance de la Confédération française démocratique du travail (#CFDT), une minorité décidant de maintenir la CFTC –, mais elle a le sentiment de n’exister que « dans les moments stratégiques » et se sent « marginale et isolée ».

    Mère célibataire – sa fille, Françoise, naît en 1957 –, Jeannette Laot, déracinée dans la capitale, est mal à l’aise dans une fédération dominée par les inspecteurs des finances. En 1963, elle entre au conseil confédéral de ce qui est encore la CFTC, alors qu’elle s’est déjà fortement impliquée au sein de la commission féminine, où elle siégera de 1961 à 1970. Oratrice écoutée et passionnée, toujours impeccablement mise, elle y fait entendre une voix singulière, engageant une réflexion sur la condition féminine. Déterminée à faire évoluer la place des #femmes dans la CFDT, sans jamais dissocier ce combat de la lutte des classes, elle doit surmonter bien des résistances dans l’appareil.

    Avec l’appui d’Edmond Maire, Jeannette Laot entre, en mai 1970, à la commission exécutive – le gouvernement de la centrale –, où elle est la seule femme. Chargée également, jusqu’en 1973, du secteur action sociale et cadre de vie, elle a l’impression de n’être perçue que comme la « porte-parole des femmes ». Elle est cataloguée « mairiste » : « J’ai été une fidèle [d’Edmond Maire], explique-t-elle, mais, en même temps, sa pratique ne me convenait pas toujours. » Catholique pratiquante, vice-présidente du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, de 1973 à 1975, elle conduit la CFDT à se prononcer pour « une procréation volontaire et consciente » et défend la loi Veil sur l’IVG.

    Des femmes « complexées, mutilées »

    Quand, en 1974, la CFDT participe aux Assises du socialisme organisées par le Parti socialiste, Jeannette Laot ne décolère pas : « Vous vous rendez compte de ce que vous faites ? La direction confédérale qui prend une position politique comme celle-là. C’est impensable ! On est pour le socialisme démocratique, mais le nôtre ! » Elle publie, en 1977, Stratégie pour les femmes (Stock) : « L’organisation, écrit-elle, ne nous offrait que deux possibilités : nous identifier à son analyse, son champ d’activité. Ou nous autocensurer. C’est ce qui se produisait. (…) Nous restions souvent complexées, mutilées. »

    En 1981, elle devient conseillère sociale de François Mitterrand, chargée des conditions de travail et des femmes. Elle apprécie cette mission, jusqu’en 1986, mais elle a « le sentiment d’être un peu exclue de sa “famille” d’origine ». « Edmond [Maire] ne passait pas par moi », regrette-t-elle. Inspectrice générale des PTT jusqu’à sa retraite, en 1990, elle avait pris ses distances avec l’orientation de la CFDT : « Quelle différence, s’interroge-t-elle dans Le Monde, le 17 avril 2004, entre le “réformisme” du Medef, celui de la droite, celui du social-libéralisme et celui de la CFDT ? » Ces dernières années, elle vivait à Strasbourg où habitait sa fille, Françoise, libraire, et avait perdu progressivement la vue. Ce qui la privait de son plaisir de la lecture.

    Pour se souvenir (avec cette nouille de Noblecourt), d’à quel point le CFDT a été poreuse, avant même les gauchistes, à des « enjeux sociaux » extérieurs à la gauche et au syndicat - et pas seulement quant aux femmes - avant que ses cadres soient, comme Laot, intégrés à l’appareil d’État socialiste en 1981, un processus initié dès ’l’union de la gauche" en 1978, lors du « recentrage » de la CFDT, loin des prolos et autres O.S, des « bougnoules » et autres métèques, et des « gonzesses » dont la #CFDT fut, dans l’après 68, l’actif refuge (c’est suite à ce recentrage et à cette absorption par l’appareil d’État que nait Sud qui deviendra Solidaires, d’une exclusion par la CFDT de son syndicat des Postes).

    Et aussi que le catholicisme n’est pas par essence conservateur et de droite.

    #ACO #MLAC #planing_familial #histoire #syndicat

  • Live-Ticker zum Bundesparteitag 2025 der Linkspartei
    https://www.unsere-zeit.de/live-ticker-zum-bundesparteitag-2025-der-linkspartei

    Le jourmal du parti commumiste allemand (DKP) Unsere Zeit (UZ)a suivi de près le congrès du parti de gauche Die Linke .

    Les délégués des structures de base du parti se sont montrés plus à gauche que les fonctionnaires du parti et ses élus dans les parlements régionaux.

    Le mouvement ouvrier n’a toujours pas de grande importance pour le parti et prèsque la moitié des délégués se positionne du côté des génocidaires sionistes en Palestine. À peine la moitié des délégués se sont prononcés contre les préparations de guerre et les élus parlementaires qui ont voté pour les crédits de guerre n’iont pas été sanctionné.

    Le parti pas tellement de gauche continue à s’éloigmer des idées de Liebknecht et Luxemburg et ne fait toujours pas une grande histoire de l"écologisme essentiel qui constitue la base incontournable de la défense des conditions de vie de la majorité pauvre de l’humanité. La social-démocratisation de l’ex parti socialiste continue.

    10.5.2025 18:39 Wie war es?

    Dieser Parteitag hat einiges gesehen. Eine Generaldebatte, die – auch dank Losglück – geprägt war von lauten Stimmen für den Frieden und gegen die Aufrüstung und die Vorbereitung eines neuen Ostlandritts. Die Delegierten mussten sich fragen lassen, wie viel Prozent des Jugendverbands sie denn geben wollen für die Schlachtfelder der Kriege der Herrschenden. Das führte zu Empörung, doch bei den Delegierten, die eine Aufrüstung gegen Russland befürworten, nicht zu einem Umdenken.

    Das zeigte sich auch in der zeitlich begrenzten Aussprache zum Thema Krieg und Frieden. Hier waren die Stimmen der Vernunft deutlich in der Unterzahl – bei der Abstimmung über den Kompromissantrag zur Friedensarbeit der Linkspartei sah das dann erfreulicherweise anders aus. „Die Linke“ will sich engagieren gegen die Zeitenwende, gegen die Hochrüstung für den Krieg. Sie will an der Seite der Friedensbewegung stehen. Der Praxistest dafür steht aus. Das bisherige öffentliche Auftreten, insbesondere des Parteivorsitzenden Jan van Aken, zeigte in den vergangenen Monaten eine andere Richtung auf. Mit knapper Mehrheit konnte sich der Parteitag außerdem nicht dazu durchringen, die Minister und Senatoren aus Bremen und Mecklenburg-Vorpommern, die den Kriegskrediten zugestimmt hatten, zum Rücktritt aufzufordern. Die Friedensfrage balanciert in der „Linken“ weiter auf einem schmalen Grat – aber immerhin, sie balanciert noch.

    Viel haben wir in diesen zwei Tagen in Chemnitz gehört: Dass „Die Linke“ wieder da sei, von der Klasse haben wir gehört, auch vom Klassenkampf und von „wir hier unten gegen die da oben“. Nichts oder nur wenig haben wir gehört vom Kampf in und um die Gewerkschaften, von Streiks, vom Kampf für Entlastung in den Krankenhäusern, vom Kampf gegen den Abbau demokratischer Rechte in diesem Land.

    Lautstark war auf diesem Chemnitzer Parteitag die Solidarität mit Palästina vertreten, nachdem der Parteivorstand noch am Vorabend einen proisraelischen Antrag verabschiedet hatte, um die eigenen Mitglieder zur Räson zu rufen. Am Ende haben sich die Delegierten mit knapper Mehrheit gegen Parteivorstand und Parteitagsregie durchgesetzt. Die erzwungene Abstimmung des Antrags, der die „Jerusalemer Erklärung“ für die Linkspartei setzt, und die folgende Annahme des Antrags gegen den ausdrücklichen Willen des Parteivorsitzenden sind Siege für die Linken in „Der Linken. Zweifellos eine Momentaufnahme – aber eine wichtige.

    In den nächsten Monaten wird sich zeigen, wie die Partei mit ihren eigenen Beschlüssen umgeht – und mit den vielen neuen Mitgliedern, die sie gewonnen hat.

    Wir verabschieden uns, ausführliche Analysen und Stimmen gibt es in den nächsten Ausgaben von Unsere Zeit.

    Vielen Dank fürs Mitlesen und -fiebern, auch für die tollen Gespräche, die wir mit vielen Delegierten und Gästen führen konnten. Danke an alle, die uns am Pressetisch besucht haben und die uns in E-Mails oder auf Social Media geschrieben haben.

    Damit endet unser Live-Ticker aus Chemnitz. Bis bald!
    10.05.2025 15:51Raus aus der Halle!
    Internationale Schluss - Bald geht’s los - -
    Zum Schluss singen alle die Internationale. Alle. Alle! Na gut, fast alle. (Foto: UZ)

    Der Parteitag endet mit einem Sieg über Parteitagsregie und Parteivorstand. Eine halbe Stunde nach der Zeit, die Delegierten und auch wir werden aus der Halle geworfen. Wir machen deswegen Schluss mit der Berichterstattung aus der Messehalle Chemnitz und fangen draußen noch die Stimmen von ein paar Delegierten ein. Denn dort läuft unter dem Motto „über:morgen“ noch eine kleine Festivität der Rosa-Luxemburg-Stiftung.

    Im Laufe des Nachmittags werden wir euch mit ersten Analysen zum Chemnitzer Parteitag der Linkspartei versorgen.

    Wer nach diesen zwei Tagen mehr von uns, über die Linkspartei, Deutschland und die Welt lesen möchte, kann die UZ sechs Wochen kostenfrei Probelesen. Das Abo endet automatisch. Aber das werdet ihr nicht wollen. Bis später.
    10.05.2025 15:41Großer Erfolg für Palästina-Soli
    Abstimmung Palaestina - Bald geht’s los - -
    Knapp aber eindeutig: Die Abstimmung zur Jerusalemer Erklärung. (Foto: UZ)

    Der Antrag „Antisemitismus, Repression und Zensur bekämpfen - Jerusalemer Erklärung umsetzen, tragfähiges Fundament schaffen!“ wird behandelt.

    Während dieser Antrag in der Schublade lag, hätte man eine Beschlussfassung zu dieser Frage gut gebrauchen können, sagt der Antragssteller in der Einbringung. Er hat den Eindruck, dass „Pressestimmen einen viel größeren Einfluss haben, als ein tragfähiges Fundament“. Vermutlich bezieht er sich auf den Beschluss zur sogenannten „Antisemitismusresolution“ im Bundestag. Die Linke hatte sich enthalten.

    Jan van Aken möchte diesen Antrag ablehnen. Man habe sich in Halle „dagegen entschieden“ eine der Antisemitismus-Definitionen aufzunehmen. „Ich bin dagegen, dass wir mittels eines Parteitagsbeschlusses eine wissenschaftliche Debatte“ beenden. Man könne sich nicht hinter eine Antisemitismus-Definition stellen. Es gebe auch Parteimitglieder, die sich für die IHRA-Definition einsetzen. Da hat die Cheffriedenstaube ein schlechtes Gedächtnis. In Halle hatte er dafür plädiert, in Ruhe im Parteivorstand zur Frage der Antisemitismusdefinition zu diskutieren. Das ist nicht passiert, so auch die Kritik der Antragsteller, die ihre Konsequenz daraus zogen und den Antrag noch einmal stellten.

    Gegen Aken redetet die EU-Abgeordnete Özlem Demirel. Die Antisemitismusdefinition sei „keine akademische Frage, sondern eine konkrete Frage für tausende Menschen“ in der Palästina-Solidarität. Mit der IHRA-Definition werde Solidarität als antisemitisch diffamiert. „Wir sind Antifaschisten auf der Seite des jüdischen Lebens, aber wir sind auch auf der Seite des Lebens in Palästina.“

    Und dann das, was in Augsburg keiner für möglich gehalten hätte: Der Parteitag nimmt den Antrag mit knapper Mehrheit an und macht damit auch der Bundestagsfraktion eine klare Ansage: „Die Linke stellt sich auch gegen die im Bundestag verabschiedeten Resolutionen ,Nie wieder ist jetzt - Jüdisches Leben in Deutschland schützen, bewahren und stärken‘ und ,Antisemitismus und Israelfeindlichkeit an Schulen und Hochschulen‘. Diese Resolutionen zeigen eindrücklich, dass sie nicht dem Schutz jüdischen Lebens dienen. Anders als die Überschriften versprechen, eröffnen diese Resolutionen den Weg zu einem autoritären staatlichen Vorgehen.“

    Hartnäckig sein und standhaft bleiben zahlt sich aus. Glückwunsch!
    10.05.2025 15:22Und doch noch Palästina

    Und dann kam er doch noch der Dringlichkeitskompromiss zu Palästina. Für die Antragsteller weist eine Delegierte bei der Einbringung darauf hin, dass die angekündigte Einnahme und Besetzung des Gaza-Streifens durch Israel eine neue Eskalation des Krieges darstellt. Zwei Millionen Menschen seien durch Aushungern und Bombardierung bedroht. Die Waffen müssten endlich schweigen, so die Delegierte und: „Die israelische Regierung und ihre Handlanger müssen zur Rechenschaft gezogen werden!“ „Die Linke“ habe stark an Glaubwürdigkeit verloren. Ihr Auftreten werde dem Genozid in Gaza nicht gerecht. Eine Gegenrede traut sich, anders als noch in Augsburg und Halle, keiner mehr.

    Die Fürrede kommt dann doch noch von der Cheffriedenstaube, groß inhaltlich wird er aber nicht. Er findet den Antrag gut, auf der Basis des Beschlusses von Halle werde auf die aktuelle Entwicklung reagiert.

    Mit sehr wenigen Gegenstimmen wird der Antrag angenommen.

    Und auch in diesem Antrag vermeidet es die Linkspartei, den Völkermord an den Palästinenserinnen und Palästinenser auch als solchen zu benennen. Stattdessen heißt es: „Die Linke verurteilt diese Kriegsverbrechen scharf und fordert die sofortige ausreichende humanitäre Versorgung der Zivilbevölkerung im Gazastreifen, den Wiederaufbau der Zivileinrichtungen und Infrastruktur, insbesondere Wohnhäuser, Krankenhäuser, Schulen, Universitäten und religiösen Stätten. Wir fordern die Aufklärung der Kriegsverbrechen aller Seiten und internationalen Player.“

    Der Antrag hält weiter fest, „von den Grünen bis zur AfD stellen sich die Parteien hinter eine israelische Regierung, der selbsternannte Faschisten angehören, die einen Krieg führt, der von renommierten Wissenschaftlern wie beispielsweise Amos Goldberg, Lee Mordechai, Daniel Blatman und internationalen NGOs wie Human Rights Watch und Amnesty International als Genozid eingestuft wird und die sich für diese Völkerrechtsbrüche vor dem Internationalen Gerichtshof wegen des Tatvorwurf des Völkermordes verantworten muss. Während Kanzler Merz „Mittel und Wege“ sucht, damit Benjamin Netanjahu Deutschland besuchen kann und Bundespräsident Steinmeier sich mit dem mit internationalem Haftbefehl Gesuchten in Israel treffen will, fordert Die Linke die konsequente Umsetzung des Völkerrechts und stellt sich gegen den einseitig verzerrten Gaza-Diskurs in Deutschland. Der Haftbefehl des IStGH gegen den israelischen Regierungschef muss vollstreckt werden. Die Anklagen umfassen schwerste Kriegsverbrechen wie das Aushungern als Mittel der Kriegsführung und vorsätzliche Anstiftung zu einem Angriff auf die Zivilbevölkerung sowie Verbrechen gegen die Menschlichkeit durch Mord, Verfolgung und weitere unmenschliche Handlungen.“

    Diese Passage muss nach dem Parteivorstandsbeschluss vom Donnerstag als Erfolg für die Linken in der Linkspartei gewertet werden, soll sich die Partei von nun an doch gegen „gegen den verzerrten Gaza-Diskurs in Deutschland“ stellen. Am Donnerstag hatte der Parteivorstand noch vor dem rechten Israel-Mob gekuscht.

    Den kompletten Dringlichkeitsantrag könnt ihr hier nachlesen.
    10.05.2025 15:09Es geht weiter

    Es wurde ein Dringlichkeitsantrag zu Gaza beschlossen, über den wir euch gleich noch genauer informieren. Hier herrscht gerade Verwirrung: Eigentlich ist die Antragszeit abgelaufen. Aber Özlem Demirel hat beantragt, einen Antrag zur Repression gegen die Palästina-Solidarität und zur „Jerusalemer Erklärung“ doch noch zu behandeln. Die Abstimmung über den Geschäftsordnungsantrag war sehr eng. Mit 198 zu 183 Stimmen wird beschlossen, den Antrag zu behandeln. Die Debatte geht weiter.
    10.05.2025 14:40Worüber reden?

    Geschäftsordnungsantrag: Ein Delegierter beantragt, die Debatte über Sexarbeit vorzuziehen. Der Geschäftsordnungsantrag wird abgelehnt. Es sollen drei Grußworte folgen.

    Eine Delegierte drängt darauf, die Grußworte erst zu hören, wenn die Palästina-Anträge behandelt sind. Das sei kein Geschäftsordnungsantrag, sagt die Tagesleitung. Also wird das gleiche Anliegen noch einmal formal als Antrag eingebracht.

    „Es ist in unserem Interesse, dass wir sie (diese kontroversen Themen) mal auf einem Parteitag diskutieren“, sagt ein Delegierter in der Fürrede. Es sei feige, das Thema immer und immer wieder zu schieben. Der Geschäftsordnungsantrag wird abgelehnt. Die Delegierten hören erstmal Grußworte, bevor sie über Palästina diskutieren.
    10.05.2025 14:36Keine Konsequenzen!

    Mit 192 zu 219 Stimmen ist der Antrag von Linksjugend und SDS abgelehnt. Es gab 39 Enthaltungen. Der Parteitag fordert die Minister und Senatoren, die den Kriegskrediten zugestimmt haben, nicht zum Rücktritt auf. Im Saal herrscht kurz Stille.
    10.05.2025 14:30Keine Konsequenzen?

    Unter dem Titel „Parteibeschlüsse binden – Mandate verpflichten“ gehen Linksjugend und Studierendenverband unter großem Jubel in den Frontalangriff. In dem Antrag geht es um die Kriegskredite und er gipfelt in der Forderung: „Deswegen fordert der Parteitag die Ministerinnen und Senatorinnen der Partei Die Linke in den Landesregierungen Bremen und Mecklenburg-Vorpommern zum Rücktritt von ihren Ämtern auf.“ Dem Kampf der Partei sei mit der Zustimmung im Bundesrat von „gut bezahlten Politikerinnen“ ins Gesicht geschlagen worden, sagt der Antragsteller. Dadurch, und nicht durch die heute erhobenen Rücktrittsforderungen, sei die Geschlossenheit der Partei zerschlagen worden.

    Parteivorsitzende Ines Schwerdtner geht persönlich in die Gegenrede. Inhaltlich gibt sie dem Antragsteller recht, sagt sie. Auch der Parteivorstand habe sich klar positioniert und sie könne „den Unmut gut verstehen“. Nun habe man aber im Leitantrag ein Verfahren beschlossen, dass solche Abweichungen zukünftig verhindern soll. Deswegen dürfe man heute „kein Exempel statuieren“.

    „Alle wollen regieren, wir wollen verändern“, erinnert die Fürrede an den Wahlslogan der „Linken“ im Bundestagswahlkampf. „Ohne Not“, hätten sich die Landesregierungen in Bremen und Mecklenburg-Vorpommern über die Partei hinweggesetzt. Wer so etwas mache, habe „kein Ministeramt in einer sozialistischen Partei verdient“.

    Die Abstimmung wird richtig eng: Die Stimmen müssen per Open Slides ausgezählt werden.
    10.05.2025 14:22Partei der Arbeitenden?

    „Keine Partei für die, sondern der arbeitenden Klasse“, unter dem Titel fordert die Linksjugend eine Quote für Menschen aus der Arbeiterklasse und somit eine gezielte Förderung in der Partei, die hier in Chemnitz das Wort Klasse oft in den Mund genommen hat.

    Eine Gegenrede gibt es nicht, eine Fürrede aber genauso wenig. Mit vielen Gegenstimmen ist er angenommen. Jetzt ist der Parteivorstand aufgefordert ein entsprechendes Modell zu entwickeln. Wie lang das wohl dauert?
    10.05.2025 14:16Ganz dringend

    Nun werden Dringlichkeitsanträge behandelt. „Die Linke“ solidarisiert sich mit den Beschäftigten bei HKM in Duisburg. Dort sind 3.000 Jobs in der Stahlbranche gefährdet.

    Im Anschluss fordern die Delegierten Gerechtigkeit für den in Oldenburg von Polizisten von hinten erschossenen jungen Afrodeutschen Lorenz A. „Dieses Muster ist nicht neu, das hat System“, sagt der Antragsteller. Lorenz wäre heute 22 Jahre alt geworden – Anlass genug, um ein Signal des Parteitags zu senden. Aber der Parteivorstand wird auch unter Applaus aufgefordert, nach Oldenburg zu fahren und mit den Leuten zu reden.

    Der nächste Dringlichkeitsantrag stammt vom Migrantischen Plenum. Der Titel: „Die Linke leistet Widerstand – gegen Ausgrenzung, Entrechtung und den autoritären Rechtsruck“. Nun gibt es folgendes Problem: Uns hätte sehr interessiert, was genau da gefordert wird. In den Antragsheften, die wir haben, sind die Dringlichkeitsanträge jedoch nicht enthalten. In der Begründung wurde vor allem über reaktionäre und rassistische Vorhaben der neuen Regierung gesprochen. In der Fürrede lag der Schwerpunkt auf Polizeigewalt und AfD-Verbot.

    Ein Dringlichkeitsantrag zu Palästina befindet sich immer noch in der Abstimmung zwischen Antragstellern und Parteivorstand.
    10.05.2025 14:00Gegen Wehrpflicht

    „Die Linke“ ist gegen die Wehrpflicht. Alles andere wäre auch eine irre Überraschung gewesen. Nun hat der Parteitag mit überwältigender Mehrheit den Antrag „Gegen eine Wiedereinführung der Wehrpflicht und anderer Zwangsdienste – für die Selbstbestimmung der Jugend!“ beschlossen. Eine Gegenrede gab es nicht, auch der Parteivorstand rief zur Zustimmung auf.

    Wenig kontrovers auch der Antrag: „Drohende Atomtransporte von Jülich nach Ahaus verhindern!“ Große Zustimmung, keine Gegenrede, wenig Interesse an einer Debatte.

    Dann geht es um den Antrag: „Anerkennung der Jenischen als nationale Minderheit in Deutschland“, laut Antragsteller heute eine der „Hauptbetroffenengruppen von Antiziganismus“. „Die Anerkennung wäre für uns ein großer Schritt hin zur Selbstorganisation“, sagt der Delegierte, der selbst aus einer jenischen Familie stammt. Auch hier gibt es keine Gegenrede, nur eine Fürrede von Petra Pau. Letzteres erwähnen wir nur, weil wir Petra Pau noch gar nicht erwähnt haben.

    Das geht alles verhältnismäßig schnell, aber die Uhr für die entscheidenden Weichenstellungen läuft weiter ab.
    10.05.2025 13:51Je später der Tag, desto kontroverser

    Die Pause ist vorbei und die Antragskommission hat sich etwas ausgedacht: Aus jedem inhaltlichen Block sollte ein Antrag behandelt werden. Alle schafft man sowieso nicht mehr. Man beginnt mit dem eher unverfänglichen Antrag zur Wehrpflicht. Palästina und Nahost kommen erst spät, zusammen mit anderen eher kontrovers diskutierten Themen wie der Aufforderung an die „Ministerinnen und Senatorinnen der Partei Die Linke in den Landesregierungen Bremen und Mecklenburg-Vorpommern“ von ihren Ämtern zurückzutreten. Ob irgendwas davon kurz vor Schluss der Antragsberatung noch vernünftig diskutiert werden kann, darf bezweifelt werden.
    10.05.2025 13:21Komm ich jetzt ins Fernsehen?
    Pellmann - Bald geht’s los - -
    Um auf Phoenix übertragen zu werden, spricht Pellmann vor der Mittagspause. Wir sehen ihn auf der Bühne - und im Fernsehen gleichzeitig. (Foto: UZ)

    Die Mittagspause wurde weiter verschoben. Der Grund: Der Vorsitzende der Bundestagsfraktion Sören Pellmann spricht und soll das noch tun, solange die Live-Übertragung auf „Phoenix“ läuft. Der Parteitag ist nicht glücklich, aber verständnisvoll.

    „Die Fraktion ,Die Linke‘ ist wieder da“, beginnt Pellmann. Man habe viel gemeinsam geschafft. Nun habe man es mit einer „tiefschwarzen und blassrosa Koalition“ zu tun. Der Koalitionsvertrag sei ein „Instrument der sozialen Kälte“. Man wolle die Koalitionäre daran erinnern, wie soziale Politik gemacht wird. „Wer aus Angst vor den Rechten rechte Politik macht, kann nur verlieren“, sagt er. Das kommt gut an.

    Nun habe man die schwierige Phase als Gruppe im Bundestag überwunden. Den „Linken“ im Bundestag wurden in dieser Zeit zahlreiche Rechte genommen. Nach dem Bruch der Ampel hatten Union, SPD und Grüne die Tagesordnungen unter sich aufgeteilt, erfährt man aus dem Bericht der Bundestagsfraktion.

    Die neue Fraktion sei die jüngste und weiblichste Fraktion, die man jemals hatte, freut sich Pellmann. Er macht das Programm, das erwartet wird und noch ein bisschen mehr: Er dankt den Mitarbeitenden, erzählt von den großen Schwierigkeiten, mit denen man vor der Wahl zu kämpfen hatte.

    Dann wird es ein bisschen schwierig. Pellmann sagt, „Die Linke“ im Bundestag habe klar gegen die Aufhebung der Schuldenbremse für Militärausgaben gestimmt. Dann überzieht er: „Wir haben als Linke als einzige gegengehalten und bis zuletzt gekämpft“, so Pellmann. Wer sich erinnert: Auch das BSW (Ja, wir haben im Linkspartei-Ticker „BSW“ gesagt.) hatte gegen die Kriegskredite gestimmt und die „Linke“ aufgefordert, eine Neukonstituierung des Bundestags zu beantragen und dadurch das Zusammenkommen des alten Bundestags möglicherweise zu verhindern. Das war juristisches Neuland – das „Die Linke“ trotz aller kämpferischer Attitüde lieber mied.

    Dann kommt Pellmann zur nächsten kleinen Schwierigkeit: Merz. Der sei im ersten Wahlgang gescheitert. „Mehr als nur ein blaues Auge“, so Pellmann. Das habe die Linksfraktion in eine schwierige Situation gebracht. „Wie demütig CSU und CDU, die uns sonst mit dem Arsch nicht angucken, auf uns zugegangen sind“, das habe es so noch nicht gegeben. Man war sich in der Fraktion einig, dass man es sich nicht leicht damit mache. Aber es war klar: „Keine einzige Stimme für Friedrich Merz“. Hm.

    „Wir sagen doch immer: Auf die Barrikaden“, erinnert Pellmann zum Schluss. Das sei die richtige Orientierung, vor allem müsse man aber „auf einer Seite der Barrikade“ kämpfen. „Alle gemeinsam geschlossen und entschlossen“. Standing Ovations. Abgang. Doch noch Mittagspause.
    10.05.2025 13:14Doch noch Palästina?

    Während weitere Anträge, unter anderem zu Finanzen, verhandelt werden, verlässt eine kleine Abordnung aus Linken in der Linkspartei mit Mitgliedern des Parteivorstands, darunter Rechtsausleger und Internationalismusverantwortlicher Wulf Gallert, den Saal. Vermutlich diskutieren sie einen Kompromissvorschlag zu den beiden Anträgen zu Palästina, die noch nicht behandelt wurden.

    Eine Delegierte informiert uns, dass es wohl noch einen Dringlichkeitsantrag zu den neuen Verbrechen Israels in Gaza geben wird. Ob es dann auch nochmal um die Solidarität innerhalb der eigenen Partei geht, ist abzuwarten. Wahrscheinlich ist es nicht. Auseinandersetzungen sind auch auf diesem Parteitag nicht gewünscht. Und wo doch nach den tollen Wahlerfolgen die Presse wieder so zahlreich erschienen ist, watscht man lieber die eigenen PV-Mitglieder ab, als sich schützend zwischen sie und den rechten Mob zu stellen. So oder so wird es nochmal spannend an diesem Nachmittag in Chmnitz.

    Die Zeit bleibt allerdings knapp. Auf eine verkürzte Mittagspause haben sich die Delegierten nicht eingelassen. Um 15 Uhr soll Schluss sein mit der Beratung.
    10.05.2025 12:50„Immer Frühling“
    Cheffriedenstaube mit Tax-the-Rich-Shirt: Jan van Aken (Foto:UZ)
    Cheffriedenstaube mit Tax-the-Rich-Shirt: Jan van Aken (Foto:UZ)

    „Liebe Genossinnen und Genossen, rastet aus für Jan van Aken,“ feuert Kathrin Vogler für das Tagespräsidium die Delegierten an. Die folgen ihr eher mäßig begeistert.

    Aken fängt damit an, dass er lange überlegt habe, wie er anfangen soll – und nimmt dann den selben Auftakt wie bei seiner Bewerbungsrede um den Parteivorsitz in Halle. Er sei Jan van Aken und er findet, es sollte keine Milliardäre geben.
    Im Wahlkampf habe man bei den Haustürbesuchen gemerkt, dass die Einsamkeit grassiert in diesem Land. Und diese Einsamkeit komme von Arbeitslosigkeit, von der Angst um die Wohnung und der Angst, den Kindern am Ende des Monats kein warmes Essen mehr auf den Tisch stellen zu können. „Mit dieser Einsamkeit muss endlich Schluss sein“, ruft Jan van Aken den Delegierten zu. Deren Stimmung kocht immer noch nicht so richtig, von Ausrasten keine Spur.

    Dann nimmt sich Aken die Koalition vor, die wissen schließlich gar nicht, was hier unten los ist. Im Koalitionsvertrag kein Wort von hohen Lebensmittelpreisen oder anderen Alltagssorgen der Menschen. Aken schlussfolgert: „Wir müssen Merz und Klingbeil stoppen!“

    Nach der Debatte gestern ist es ganz nett, dass Aken wenigstens die Profitmacherei von Rheinmetall kritisiert und eine Übergewinnsteuer für Rüstungskonzerne fordert. „Denn keiner darf am Leid verdienen“. Ansonsten sagt er zum Frieden nichts. Ist auch besser so, sonst hätte er vielleicht wie in jedem Radiointerview wieder von der russischen „Schattenflotte“ und den Sanktionen geredet, die er sich wünscht.

    Also lieber was fürs Herz der Linkspartei: Millionär Merz hole sich andere Millionäre ins Kabinett, um Politik für Millionäre zu machen. All das Gerede über zu wenig Geld: nur Ablenkung, um das Geld von unten nach oben zu schaufeln, so Aken. Man dürfe sich nicht spalten lassen, die Grenze verlaufe nicht zwischen Menschen mit und ohne deutschem Pass, nicht zwischen arm und ärmer, nicht zwischen Kuh- oder Hafermilchtrinkern, sondern „die Grenze verläuft immer zwischen oben und unten!“

    Und weiter geht es mit den Kernthemen: Die CDU habe das Nest für die AfD gebaut. „Die Linke“ habe gezeigt, dass man mit dem richtigen Wahlkampf und den richtigen Themen gegen die AfD gewinnen kann. Von der AfD geht es zum Lieblingsthema: Mietendeckel. Der wird kommen, verspricht Aken. „Vielleicht nicht dieses Jahr, vielleicht nicht nächstes Jahr, aber er wird kommen.“ Zudem wolle die Linkspartei den Mietwucher bekämpfen. Schnell noch ein paar Worte zur menschengemachten Klimakrise und dem CO2-Ausstoß der Superreichen und da ist die Zeit schon um.

    Also noch mal was fürs Herz, aber diesmal richtig. Jan van Aken wünscht sich „ein Land, in dem immer Frühling ist … in dem die Hoffnung wächst und nicht die Angst … in dem keiner mehr entscheiden muss zwischen einem warmen Essen und einer warmen Wohnung.“ Und er versichert den Delegierten: „Wir werden den Menschen wieder Hoffnung geben!“
    Und dann ist doch mal Stimmung in der Bude. Das erste Mal in Chemnitz erhebt sich der Parteitag geschlossen und klatscht dem Vorsitzenden zu. Linke Slogans kommen an, auch, weil Aken jedes strittige Thema gemieden hat. Auffällig: Bei Jan van Aken gibt es – anders als bei Ines Schwerdtner und Heidi Reichinnek – weder Klassen noch Kapitalismus in der Rede. Doch solange es „Hoffnung“ gibt, sind die Delegierten zufrieden.
    10.05.2025 12:31Lieber unberaten

    Die Linksjugend und der Studierendenverband wollen durchsetzen, dass die Vorstandsmitglieder der anerkannten Jugend- und Hochschulverbände auf künftigen Parteitagen als Delegierte mit beratender Stimme teilnehmen können. Die Jugendverbände seien schon gut genug vertreten, heißt es in der Gegenrede.

    Die Mehrheit der Delegierten lehnt den Vorstoß der Jugend ab.
    10.05.2025 12:23Mittagspause, Mittagspause! Aber noch nicht jetzt

    Nun ist der Verzug im Zeitplan bei der Tagesleitung angekommen. Und die kommt mit einer „Zumutung“ um die Ecke: Die Mittagspause müsste verkürzt werden. Zuvor sollen aber noch ein paar Satzungsanträge diskutiert werden. Dagegen regt sich Widerspruch: Der Parteitag beschließt, die Mittagspause durchzuziehen. Damit ist der Versuch, den Zeitplan zu retten, gescheitert.

    Was sonst geschehen ist? Der Parteivorsitzende Jan van Aken hat gesprochen und ich beneide die Kollegin nicht, die gerade daran arbeitet, das Gesagte zusammenzufassen. Wir melden uns.
    10.05.2025 12:02Mukke statt Debatte
    Nebenwiderspruch Bild - Bald geht’s los - -
    Nebenwiderspruch - so heißt das Rap-Duo aus Halle, das nun den Parteitag unterhält. (Foto:UZ)

    Und jetzt ist wieder Zeit für Stimmung. Querfeministischer Rap aus Halle an der Saale übernimmt die Bühne, der „Nebenwiderspruch“. Schlecht zu verstehen sind sie, aber man hört was von Maria Magdalena, Kindererziehung und davon, von weißen Cops erschossen zu werden.

    Wer hätte gedacht, dass die Frage nach dem Haupt- und Nebenwiderspruch hier in Chemnitz so eine große Rolle einnimmt. Auch den religiösen Themen hätten wir weniger Platz zugetraut. Erst packt Ramelow nicht nur einen, sondern gleich zwei Päpste aus, und auch beim „Nebenwiderspruch“ geht es im zweiten Lied schon wieder um Maria Magdalena, selbst armen Heidenkindern ein Begriff aus der Bibel. Selbst Judas krieg noch einen Auftritt, denn „Judas und Maria Magdalena werden heute poppen.“

    Das können sie ja gern machen. Die Delegierten hätten wahrscheinlich lieber diskutiert, vor allem über drängende Themen wie Nahost und die Frage, ob sich die Linkspartei endlich von einer rechten Antisemitismusdefinition distanziert. Stattdessen gibt es ein drittes Lied von „Nebenwiderspruch“, eine Hymne auf die FDP.

    Der Zeitplan ist weiterhin schwer in Verzug.
    10.05.2025 11:36Keine Zeit mehr für Nahost?

    Die künftigen Bundesfinanzrevisoren und die, die es werden wollen, stellen sich vor. Der Zeitplan ist längst brutal gerissen. Eigentlich hätte die Wahl um 10.45 Uhr enden sollen. Einige Delegierte sorgen sich, dass insbesondere die Anträge zur Palästina-Solidarität, die durch den israelfreundlichen Beschluss des Parteivorstands vom Donnerstag neue Aktualität gewonnen haben, nicht mehr behandelt werden können. Das würde zu diesem Parteitag passen, auf dem kontroverse politische Diskussion bislang mit Kompromissvorschlägen abmoderiert wurden. Zum Komplex Palästina und Nahost liegt ein solcher Kompromissvorschlag dem Vernehmen nach bislang nicht vor. Ein Hinweis darauf, dass man das Thema vielleicht ganz absagen oder mit möglichst wenig Zeit diskutieren will.
    10.05.2025 11:23Heraus zum 1. Mai

    Die Wahl der Bundesfinanzrevisionskommission verzögert sich, weil die Liste geschlossen wurde, bevor alle Kandidaturen bekanntgegeben worden waren. Das wirft nun auch technische Probleme mit der Abstimmungssoftware auf. Aber gar kein Problem, sagt die Tagesleitung, das komme auf „den besten Parteitagen vor“. So gucken die Delegierten jetzt zusammen einen Werbeclip ihrer Partei. Thema: „Heraus zum 1. Mai“! Der Saal jubelt, die Mobilisierung läuft.
    10.05.2025 11:09Business as usual

    Die Schiedskommission ist gewählt und beweist direkt Selbstbewusstsein. Per Geschäftsordnungsantrag wird der gesamte Parteitag darauf hingewiesen, dass sich die neugewählten Mitglieder an Mikrofon 4 treffen. Wer es nicht gehört hat: MIKROFON 4! Hin da! Es sei denn, du hast dich in der Fragerunde gegen den Ausschluss von Ramsis Kilani ausgesprochen. Dann bist du nicht gewählt und musst nicht mehr zu Mikro 4.

    Nun kommen Bericht und Wahl der Bundesfinanzrevisionskommission.
    10.05.2025 10:58Was ist denn nun mit Ramsis?

    Nun wird die Personaldebatte doch noch interessant: Zwei Delegierte sprechen das Ausschlussverfahren von Ramsis Kilani an und fragen, wie die Kandidierenden dazu stehen. Die Tagesleitung weist schnell darauf hin, dass sich die Kandidaten aus Befangenheitsgründen nicht zu einzelnen Verfahren äußern können. Aber das Thema ist gesetzt – und natürlich ist es auch Kandidaten für die Schiedskommission möglich, die ihrer Meinung nach gültigen Maßstäbe zum Ausschluss von Parteimitgliedern darzustellen.

    Die Kandidieren sprechen über ihre Erfahrungen mit Satzungen und Geschäftsordnungen. Nur ein Kandidat geht auf die konkrete Frage ein. Er kenne nicht alle Hintergründe des Verfahrens gegen Ramsis, empfinde den Ausschluss, so wie bislang darüber berichtet wurde, aber als fragwürdig.
    10.05.2025 10:38Von Krieg und Wassersteuer

    Die Liste zur Einhaltung der Mindestquotierung für die Bundesschiedskommission wurde ohne größere Aufreger gewählt. Nun geht es an die unquotierte Liste.

    Für uns ein wenig Zeit, um noch einmal auf gestern zurückzukommen. In der Debatte über die Friedensfrage sind uns mehrere Beiträge einer Delegierten aus Wiesbaden besonders gruselig vorgekommen. Stichwort: Der böse Russe. Erst später ging uns ein Licht auf: Na klar, Wiesbaden! Das ist doch die Stadt, in der „Die Linke“ mitregiert. Dort haben die Genossinnen und Genossen gemeinsam mit SPD, Grünen und Volt eine Steuer auf Trinkwasser eingeführt und das ohnehin schon überdurchschnittlich teure Wasser noch teurer gemacht. Und plötzlich macht alles Sinn!

    Über den ganzen Vorgang und seine Bedeutung für die Daseinsvorsorge berichten wir in der aktuellen UZ: Sekt oder Selters?
    10.05.2025 10:11Wo seid ihr?

    Die Personaldebatte für die Bundesschiedskommission plätschert vor sich hin, die Kandidatinnen und Kandidaten stellen sich vor. Größere Skandale erwartet hier keiner.

    Wäre eine Gelegenheit für die Delegierten, die uns schon in Halle und Augsburg gern im Pressebereich besucht haben, mal vorbeizukommen. Nicht, dass wir uns nicht auch über die vielen neuen Besucher gefreut haben. Aber wo seid ihr vom Jugendverband, aus Stuttgart Bad Cannstatt und aus Hamburg? Ihr werdet euch den Ausflug nach Chemnitz doch nicht geklemmt haben?
    10.05.2025 09:58Jeder nur einen Ausschluss

    Die Bundesschiedskommission berichtet: „Zwar machen die Parteiausschlussverfahren weiterhin einen Großteil der Verfahren aus, insgesamt ist jedoch auch hier ein Rückgang der Verfahrenszahl zu verzeichnen.“

    Die Zahl der Verfahren mag auf der Bundesebene zurückgehen, das liegt aber laut Berichterstatterin vor allem daran, dass viele ehemalige Genossinnen und Genossen die Partei verlassen und „nicht mehr um ihre Rechte“ gekämpft haben. Ausschlüsse gab es trotzdem, vor allem wegen „konkurrierenden Kandidaturen“. Auch politische Verfahren habe es gegeben. „Aussagen, die gegen die Menschenwürde verstoßen, können wir nicht dulden“, so die Berichterstatterin.

    Nicht erwähnt wird das klar politisch motivierte Verfahren gegen den Palästina-Aktivisten Ramsis Kilani, der im vergangenen Jahr aus der Partei geworfen wurde. Nur vor der Messehalle hat sich eine Handvoll Demonstranten versammelt, um gegen diesen Akt der Anbiederung an die „Staatsräson“ zu protestieren.

    Im UZ-Interview hat Ramsis im vergangenen Jahr ausführlich über die Hintergründe gesprochen. Es kann hier nachgelesen werden: „Ein Angriff auf die gesamte Parteilinke“.

    Nun beginnt die Neuwahl der Schiedskommission.
    10.05.2025 09:43Überraschung

    Es geht doch nicht um Prostitution vs. Sexarbeit sondern um – Überraschung – einen Kompromissantrag zu mehreren Anträgen zu den Rechten querer Menschen in der Linkspartei. Für den Punkt waren im neuen Zeitplan insgesamt 15 Minuten vorgesehen. Für Krieg und Frieden gab es gestern nur 15 Minuten mehr. Die Zeit wird aber nicht gebraucht. Nach einer Fürrede ist der Antrag beschlossen.
    10.05.2025 09:39Alles für eine Rede
    OB Chemnitz - Bald geht’s los - -
    Die Linkspartei hat Peter Sven Schulze dereinst zum Beigeordneten gewählt. Heute ist er Oberbürgermeister und bedankt sich mit einer Parteitagsrede. (Foto: UZ)

    Da muss der Zeitplan halt mal weichen. Der Oberbürgermeister von Chemnitz kann nur Samstag morgens – und auf Sven Schulze (SPD) will der Parteitag nicht verzichten.

    Der freut sich, dass der Bundesparteitag der „Linken“ in Chemnitz stattfindet, die Stadt stehe schließlich immer ein bisschen im Schatten und das seien ja nun eindeutig Parallelen zu den Themen der Linkspartei. Sich um die zu kümmern, die nicht im Scheinwerferlicht stehen.

    Dann folgt Werbung für die Kulturhauptstadt, die dafür da ist, gegen rechts zu sein. Er sagt, was man so sagen muss: ehrlich, bodenständig, gute Zusammenarbeit mit der Linkspartei, die Stichworte sind alle dabei. Und dann kommt Schulze noch mit einer Enthüllung um die Ecke: Die Linkspartei habe ihn mal mit zum Beigeordneten gewählt – „sonst stände ich jetzt nicht hier“.

    Dann wird er nochmal deutlich: „Der Feind steht nicht im linken Lager, der steht woanders.“ Sollte ein flammender Abschluss werden, aber die Delegierten sind noch müde, der Applaus ist verhalten.

    Es folgt der Bericht aus dem Frauenplenum und endlich passiert mal so etwas richtig typisch Linkes: Das Frauenplenum hat sich gespalten, weil sich nicht alle daran teilnehmenden Delegierten unter der Kategorie „Frau“ versammeln wollten. Also wurde eilig ein TINA-Plenum (Trans, Inter, nicht-binär und Agender) einberufen. Auch hier wird berichtet.

    Es folgt eine kurze Antragsdebatte. Wir sind gespannt und erwarten die Anträge, die sich vordergründig mit der Frage Prostitution oder Sexarbeit beschäftigen, in denen es aber darum geht, dass die Linkspartei sich für oder gegen das nordische Modell entscheiden soll.
    10.05.2025 09:36Schwierige Bedingungen

    Ein Bundestagsmandat direkt zu erringen schützt vor Unbill nicht. Der Abgeordnete Pascal Meiser aus Berlin hat die Frühschicht in der Tagesleitung abbekommen und eröffnet den Tag. Er gratuliert den Delegierten, die heute Geburtstag feiern. Dann geht es los.

    Zuerst wird aus dem Migrantischen Plenum berichtet. Die Umstände der Tagung waren schwierig: kein vernünftiger Raum, keine Technik und ein sehr langes vorangehendes Frauenplenum. Auch die Ansetzung des Plenums ganz am Ende des ersten Tages sorgt für Unmut: Wer weder Frau noch Migrant sei, habe drei Stunden früher Feierabend gehabt.

    Aber es gab auch inhaltliche Punkte: „Klare Kante gegen rechts“, fordert der Neuköllner Bundestagsabgeordnete Ferat Kocak. Deshalb wird eine neue Struktur der migrantischen „Linken“ in der Partei aufgebaut. Zudem gibt es einen Dringlichkeitsantrag aus dem Plenum, der sich mit dem Koalitionsvertrag und der Forderung nach einem AfD-Verbot befasst. Er soll später eingebracht werden.

    Am Ende gedenken die beiden Berichterstatter der gestern verstorbenen Holocaust-Überlebenden Margot Friedländer und des kurdischen Rappers Giwar „Xatar“ Hajabi.
    10.05.2025 08:30Guten Morgen!
    Nischel - Bald geht’s los - -
    Wir sind in Karl-Marx-Stadt. Was für ein Symbolbild sollen wir denn sonst posten? (Foto: UZ)

    Um 9 Uhr geht es weiter. Den Anfang machen die Berichte aus dem Frauen/FLINTA*-Plenum und dem Migrantischen Plenum. Das kennen wir schon von den vergangenen Parteitagen und wagen die Prognose, dass sich die Spannung auch bei den Delegierten in Grenzen hält.

    Der gestrige Tag lässt uns hingegen etwas ratlos zurück. Was wir erlebt haben: Verbalradikalismus („Kapitalismus abschaffen“), Bekenntnisse zur „Friedenspartei“ und den im Leitanatrag beschlossenen Vorsatz, „Glaubwürdigkeit und Anti-Establishment“ zu verkörpern. Was wir in den vergangenen Wochen von der „Linken“ erlebt haben: die Zustimmung zu den Kriegskrediten im Bundesrat, die Mithilfe bei der Wahl von Friedrich Merz zum Bundeskanzler und einen Parteivorsitzenden, der jedes Interview mit Sanktionsforderungen gegen Russland überschattet. Und nun?

    Papier ist geduldig und die bisherige Beschlusslage gibt keinen grundsätzlichen Kurswechsel her – der wäre aber bitter nötig, um insbesondere die Vorsitzenden und die Parlamentarier der Partei an die Kandare (ja, so schreibt man das) zu nehmen. Noch seltsamer wird das Ganze dadurch, dass diejenigen, die etwas zur politischen Klärung beitragen könnten, sich auffallend zurückhalten. Kritik von Delegierten gibt es ja durchaus, aber aufgenommen oder gar diskutiert wird sie nicht.

    Bodo Ramelow behauptete nach der Merz-Wahl auf allen Kanälen: „Wir haben Friedrich Merz nicht gewählt. Aber wir haben den Wahlgang ermöglicht, um die Demokratie zu schützen.“ Auf dem Parteitag sprach er als Bundestagsvizepräsident zu den Delegierten, auf einem zuvor gesetzten Redeplatz in der Generaldebatte. Sein Thema: Der Papst, der neue, der alte und wie schön doch alles mit den Päpsten ist. Wer sich so offensiv der Debatte über das eigene Handeln verweigert, verschärft das Zwei-Welten-Problem zwischen Parteitag und politischem Alltagsgeschehen.

    Ob der zweite Tag heute zur Klärung beitragen kann? Wir haben Zweifel, aber bleiben dem Parteitagsmotto treu und organisieren die Hoffnung. Auch hier im Ticker.
    09.05.2025 20:05Bis morgen Genossen!
    Fernsehstudios - Bald geht’s los - -
    In den kleinen Fernsehstudios hinter uns wird noch fleißig Auskunft über die glorreiche Zukunft der Linkspartei gegeben. (Foto: UZ)

    Während ein Teil der Delegierten im Plenum sitzt, diskutieren viele an ihren Tischen noch weiter. Die Debatte um Krieg und Frieden ist auch an ihnen nicht spurlos vorbeigegangen. Auch ein Teil der Journalisten arbeitet noch, hinter uns versucht der MDR, etwas aufzunehmen. Ein Studio weiter macht sich eine Kollegin der Tagesschau bereit für die Kamera, und auch wir wollten euch eigentlich noch ein paar Eindrücke, Überlegungen und Analysen zur Verfügung stellen. Aber die Linkspartei ist heute streng. Um acht muss der Saal geräumt sein, dann wird sauber gemacht.

    Damit wir nicht rausgekehrt werden, sagen wir also Tschüss. Und: Bis morgen! Um 9 Uhr geht es weiter und vielleicht bringt der Tag ja nochmal eine zeitlich begrenzte Aussprache. Zumindest hoffen einige Delegierte drauf, dass es zur Frage Solidarität mit Palästina noch eine geben wird. Wir sind gespannt, melden uns ab und suchen uns einen Ort, um die Debatten von heute zu verarbeiten. Gute Nacht!
    09.05.2025 19:59Friede den Schrankwänden

    Eines vorweg: Der beschlossene Antrag zur Friedensfrage ist weniger furchtbar, als es die Debatte vermuten ließ. Der Kompromissantrag hat den Rechten in der Partei „Die Linke“ einige Zugeständnisse abverlangt – vielleicht erklärt das auch den Run auf die Mikros in der gerade zu Ende gegangenen Debatte. Muss so ein Antrag doch möglichst schnell vereinnahmt werden, wenn man mit seinen Positionen nicht als derjenige gelten möchte, der gegen Beschlüsse verstößt. Obwohl, das scheint den Rechten in der Frage Krieg und Frieden ja egal zu sein, siehe Erfurter Programm. Aber Uminterpretation von Fakten gehört dazu. So wird in der Debatte aus Russland ein angriffswütiges Monster und aus der im Antrag beschlossenen Friedenskonferenz, eine Tagung, auf der endlich mal Tacheles geredet werden soll über die verstaubten Ansichten der Friedensbefürworter in der Partei. Dabei steht im Antrag eindeutig, dass die Konferenz eingebettet sein soll in die Arbeit der Linkspartei gegen die Kriegstüchtigkeit: Die Linkspartei „wird öffentlichkeitswirksam gegen die Zeitenwende aktiv, unter anderem mit einer vom Parteivorstand organisierten Friedenskonferenz.“ Wulf Gallert wird das anders sehen, aber das hat der Parteitag beschlossen.

    Eine entscheidende strategische Orientierung hat es allerdings nicht in den Kompromissbeschuss geschafft: Die Orientierung auf die Gewerkschaften im Friedenskampf. In ihrem Antrag „Opposition gegen Zeitenwende und Kriegstüchtigkeit“ hatten die Kreisverbände Schwabach-Roth, Erlangen/Erlangen-Höchstadt, Nürnberg Stadt & Land und weitere die Aufgabe formuliert: „Mit den Gewerkschaften gezielt gegen die Militarisierung der Wirtschaft zusammenzuarbeiten und Proteste gegen die Umstellung ziviler Produktion auf Rüstung zu unterstützen.“ Änderungsanträge daran forderten explizit, dies auch gegen die Gewerkschaftsführung durchzusetzen, wenn nötig. Darauf verzichtet die Linkspartei nun. Immerhin will man sich wenigstens „aktiv an regionalen und überregionalen Aktionen der Friedensbewegung gegen die Hochrüstung“ beteiligen. Wulf Gallert kann dann gern zu Hause bleiben und mit seiner Schrankwand über den Russen reden. Die hört vielleicht zu.
    09.05.2025 19:22Hoffnung organisieren

    Knappe halbe Stunde, das war es mit der Debatte um den Frieden. Der Kompromissantrag wurde mit großer Mehrheit angenommen, die Debatte hinterlässt mehr als einen schalen Geschmack. Sind die Befürworter der NATO-Politik tatsächlich auf dem Vormarsch oder rennen sie nur schneller ans Mikro, um ihre wirren Gedanken über Russland, China und den Globalen Süden, der Dank des Konflikt zwischen Indien und Pakistan jetzt auch ein schlimmer Finger sein soll, in die Welt zu schreien? Wir wissen es nicht und hoffen auf letzteres.

    Für uns ist der erste Tag des Chemnitzer Parteitags der Linkspartei zu Ende. Zumindest was den Teil in der Halle angeht. Hier tagen jetzt noch nacheinander das Frauen/FLINTA*-Plenum und das Migrantische Plenum. Wir schauen uns noch den Kompromissantrag an und versuchen uns an einer Einschätzung.

    Draußen findet ein kleines Fest der Rosa-Luxemburg-Stiftung statt. Ob es Potential hat, unser Trauma aus der Friedensdebatte zu bekämpfen? Wir glauben es fast nicht. Aber vielleicht gibt es ja ein Getränk. Oder zwei.
    09.05.2025 18:56Nicht länger über Frieden reden

    Eigentlich sollte die Debatte nach dem starken Auftritt einer jungen Delegierten, die sich klar für Frieden und Abrüstung aussprach, enden. Doch der Diskussionsbedarf ist groß. Stimmen gegen die Militarisierung waren unterrepräsentiert. Deshalb beantragt eine Delegierte die Verlängerung der Redezeit. Unterstützung erfährt sie von Ellen Brombacher von der Kommunistischen Plattform. Man sollte sich mehr Zeit nehmen für dieses wichtige Thema.
    Der Parteitag sieht das anders. Die Debatte wird beendet, der Antrag abgestimmt und angenommen.

    Den beschlossenen „Kompromissantrag“ findet ihr hier im Wortlaut:
    09.05.2025 18:55EINE Stimme der Vernunft

    Gegenwind gibt es von Inge Höger. Es werde ein Stellvertreterkrieg auf Kosten der Ukraine und auf dem Boden der Ukraine ausgetragen. Und wenn es heißt, dass es für Butter und Kanonen nicht reicht, müsse „Die Linke“ klar sagen: „Wir wollen Butter statt Kanonen!“. Man sei gegen die Aufrüstung, setze sich für Frieden und Völkerverständigung ein und müsse den Kriegstreibern in den Arm fallen.

    Nach Höger geht es im NATO-Sprech weiter. Man sei von „revolutionären Taten“ weit entfernt, weil man nicht sage, was ist, sagt ein Delegierter. Man habe ein „Russland, das immer aggressiver und immer offener Kriege führt“. China rüste auf und bedrohe Taiwan. Man brauche leider „ein Potential, das dafür sorgt, das wir nicht angegriffen werden.“

    Als ob das alles nicht schon schlimm genug wäre, tritt Wulf Gallert ans Mikrofon. Er macht deutlich: Der Kompromissantrag sei erfolgreich mit allen Antragsstellern verhandelt worden. Da stünden auch Sätze drin, die nicht vom ganzen Parteitag geteilt werden ….

    Während Gallert redet, kommt eine Delegierte an unserem Tisch vorbei: „Seid gnädig“, sagt sie. Na gut, wir brechen die Berichterstattung über Gallert-Beitrag an dieser Stelle ab.
    09.05.2025 18:48Und der Nischel weint

    In der Aussprache zu Krieg und Frieden schmeißt sich als erstes wieder die Delegierte Brigitte Forßbohm aus Wiesbaden in die Arena. Als würde sie von NATO und Rheinmetall bezahlt, haut sie einen Gassenhauer der antirussischen Propaganda nach dem anderen raus. Kostprobe gefällig? „Der schlimmste Krieg seit dem Zweiten Weltkrieg“, „brutaler Eroberungskrieg Russlands“, hybride Kriegsführung Russlands“ – alles ist dabei! Forßbohm plappert nach, was sie von der Tagesschau gehört hat und beschuldigt die Delegierten, die Mär von dem Angriff Russlands auf NATO-Territorium als „Narrativ abzutun“, um von der Schuld Russlands abzulenken. „Hört ihr etwa kein Radio?“, ruft sie den Delegierten zu und behauptet, die an Russland „angrenzenden baltischen Staaten sind doch hoch gefährdet.“

    Und die Delegierten? Einige klatschen. Viel zu viele.

    „Ob es uns gefällt oder nicht, die Welt verändert sich ziemlich rasch“, sagt Christoph Spehr aus Bremen. Die Regierungsmitglieder seines Landesverbandes hatten den Kriegskrediten im Bundesrat zugestimmt. Es werde eine „langanhaltende, asymmetrische Konfliktlinie“ zwischen der ökonomisch überlegenen EU und Russland geben. Da könne man nicht so weiter machen wie früher. Dem „westlichen Imperialismus“ in den Arm zu fallen, funktioniere nicht mehr, weil es keine „Guten“ auf der Welt mehr gebe. Wer sagt, dass der globale Süden sich emanzipiere habe eine „romantische Sicht“. Nun müsse man eine Diskussion über „Verteidigungsfähigkeit“ führen, alles andere sei Nostalgie

    Wir warten auf vernünftige Stimmen zum Frieden. Diese Debatte hätte sie bitter nötig.
    09.05.2025 18:31Alle einig?

    Auch hier herrscht der Kompromiss. Es gibt nun doch einen gemeinsamen Antrag der verschiedenen Antragsteller und dem Parteivorstand zur Friedensfrage.

    Nach der Einbringung folgt eine zeitlich begrenzte Aussprache zum Thema.
    „Nicht mit uns“, ruft Özlem Demirel zur Frage der Kriegskredite. Dabei schont sie die „Linken“-Politiker, die im Bundesrat nicht gegen das Kriegspaket gestimmt haben. Sie seien unter Druck gesetzt worden. Doch es habe der Linkspartei und ihrer Glaubwürdigkeit geschadet.

    Während sie spricht, steht Christoph Spehr aus Bremen schon an der Schlange vor dem Mikrofon an. Da darf man gespannt sein.
    09.05.2025 18:20Schlechte Nachrichten

    In wenigen Minuten geht es weiter mit einer kurzen Beratung weiterer Anträge. Die Tagesleitung hat gerade verkündet, um welche es sich handelt. Es sind die um die Frage Krieg und Frieden, die hier schnell verhandelt werden sollen.
    Zu erwarten sind dabei Auftritte wie von Rechtsausleger Wulf Gallert, der schon eben das Erfurter Parteiprogramm abgewatscht hat. Ein „kollektives Sicherheitssystem“ mit Russland könne es angesichts des Kriegs in der Ukraine nicht mehr geben. Er wird sicherlich in der Debatte für den Parteivorstand die NATO-Position vertreten.

    Zu allem Übel gibt es – auf ausdrücklichen Wunsch der Veranstalter – vor 20 Uhr keinen Alkohol zu kaufen. Wir bleiben tapfer.
    09.05.2025 17:49Leitantrag angenommen
    Abstimmung Leitantrag - Bald geht’s los - -
    Kurzer Prozess: Der Leitantrag ist angenommen. (Foto: UZ)

    Das ging ja fix. Mit sehr, sehr wenigen Gegenstimmen und ebenfalls wenigen Enthaltungen ist der Leitantrag angenommen. Die Tagesleitung freut sich sehr. Man ist früher im Zeitplan, kann heute sogar noch über inhaltliche (so richtig politische!) Anträge beraten. Ist ja ein Ding!
    09.05.2025 17:40150.000 – oder nicht?

    Der Studierendenverband will aus dem Leitantrag das Ziel streichen lassen, in vier Jahren 150.000 Parteimitglieder zu haben. „Ist das wirklich das Maß, bei dem wir denken: Wir sind politisch gescheitert, wenn wir nicht 150.000 Mitglieder sind?“, fragt einer der Antragsteller. Man sollte die Mitglieder zu Opposition und politischer Tätigkeit befähigen, das sei die bessere Zielsetzung, findet er. Eine Delegierte unterstützt den Antrag: „Wir sind eine Partei und kein Unternehmen.“ Es komme darauf an, klassenbewusste, mündige Menschen zu schaffen.

    Was diskutieren die da, fragt ihr euch? Wir haben es angekündigt: Der Leitantrag gibt nicht so furchtbar viel her und ein Großteil der politischen Auseinandersetzungen wurde im Vorfeld aus der Antragsdebatte genommen.

    Der Parteitag stimmt jedenfalls zu: die 150.000 wird gestrichen.
    09.05.2025 17:27Gegen das Programm

    Die Bundesarbeitsgemeinschaft Frieden und internationale Politik will mit der Bedrohungslüge aufräumen und ein friedliches Zusammenleben mit Russland:

    „Wir lehnen das Denken und Handeln in Abschreckungs-, Bedrohungs- und Kriegführungskategorien ab und treten für radikale Abrüstung, Entspannungspolitik und Völkerverständigung ein. Wir fordern die Auflösung der NATO und ihre Ersetzung durch ein kollektives Sicherheitssystem unter Beteiligung Russlands, das Abrüstung als ein zentrales Ziel hat.“

    Wulf Gallert vom Parteivorstand spricht dagegen. Die konkrete politische Situation werde „durch den Ukraine-Krieg“ bestimmt. Da könne man kein Kollektives Sicherheitssystem mit Russland wollen, auch wenn es so im Parteiprogramm stehe.

    Die Delegierten folgen Gallert: Der Antrag ist abgelehnt.
    09.05.2025 17:21Jetzt auch noch wir

    Es geht nebenbei auch um uns. Weil sie sich nicht davon distanziert hätten, dass es einen Haupt- und mehrere Nebenwidersprüche gibt, und sich in Folge Homosexuelle und Frauen woanders organisiert hätten, „sitzen die Kommunisten immer noch am Rand der Gesellschaft“, argumentiert ein Delegierter. Der hat ja keine Ahnung, es ist viel schlimmer gekommen: Wir sitzen am Rande des Linkspartei-Parteitags – und hören staunend zu.

    Und ja, wir finden immer noch, dass der Hauptwiderspruch der zwischen gesellschaftlicher Schaffung und privater Aneignung ist. Das heißt nicht, dass alles andere nicht auch scheiße ist. Aber die Scheiße hat halt Ursachen.
    09.05.2025 17:12Enge Kiste

    Nur ein Bruchteil der insgesamt 211 Änderungsanträge wird noch beraten.

    Die Linksjugend versucht dennoch, einige Ausführungen zum Faschismus durchzusetzen. Der Abschnitt, der eingefügt werden soll, lautet:

    „Die politische und wirtschaftliche Vorherrschaft der bürgerlichen Klasse steckt in einer tiefen Krise. Aufgrund ihrer gesellschaftlichen Stellung ist diese Klasse nicht in der Lage, Lösungen für die drängenden Menschheitsfragen unserer Zeit umzusetzen. Stattdessen greifen ihre Vertreter vermehrt zu Spaltung, Hass, Hetze und Gewalt, um ihre Macht und die Ausbeutung autoritär abzusichern. Der Faschismus ist die extremste Form dieses Vorgehens: historisch zeigte er sich als terroristische Herrschaft gegen die Ausgebeuteten nach innen und kriegerische Politik nach außen.“

    Die Gegenrede des Parteivorstands hebt auf Höcke und Co. ab, die nicht mit den Konservativen zu vergleichen sein. Anders kann man auch nicht argumentieren, wenn die AfD weiterhin der alleinige Hauptfeind bleiben soll.

    Die Abstimmung sieht von unserem Platz sehr, sehr eng aus. Das Präsidium erklärt jedoch: Der Antrag ist abgelehnt, wenn auch knapp.
    09.05.2025 16:56Start der Antragsdebatte

    Zur Einführung in die Debatte um die Änderungsanträge zum Leitantrag stellt Ates Gürpinar, der das Wort für die Tagesleitung hat, das Verfahren vor. Es ist symptomatisch für das Bemühen der Parteiführung und lässt sich in einem Wort zusammenfassen: Kompromiss. Behandelt werden nur Anträge, bei denen die Antragsteller nicht zu einer Formulierung zu bewegen war, die dem Parteivorstand in den Kram passt. Jetzt haben Antragsteller, Für- und Gegenredner je eine Minute Zeit, um sich zu den Anträgen zu äußern.

    Die Karl-Marx-Probeabstimmung ist beendet. 14 Prozent der Delegierten haben daneben getippt und abgestimmt, dass Karl Marx nicht in Trier geboren ist.
    09.05.2025 16:42Generaldebatte beendet

    Die Generaldebatte ist vorbei. War es Losglück oder ein Hinweis auf die Mehrheitsverhältnisse, dass es verhältnismäßig viele Beiträge zur Friedensfrage gab? Natürlich neben den üblichen Seltsamkeiten, die Generaldebatten immer mit sich bringen. Die kommende Beratung über die zahlreichen Änderungsanträge wird vielleicht einen Hinweis geben. Erstmal müssen die 70 Delegierten, die es noch nicht hinbekommen haben, das Abstimmen mit der Parteitagssoftware Open Slides üben. Die Probefrage dreht sich um den Geburtsort von Karl Marx. Ob wir das Ergebnis überhaupt sehen wollen, wissen wir noch nicht so genau.
    09.05.2025 16:36Klare Worte
    Christina Theresa Kunkel - Bald geht’s los - -
    Christina Theresa Kunkel mit einem flammenden Plädoyer gegen den Genozid in Palästina. (Foto: UZ)

    Christina Theresa Kunkel aus Bayern findet klare Worte. Wer sich im Namen der Regierungsverantwortung zum Sondervermögen bekennt, kämpfe nicht für unsere Klasse, sondern gegen sie.

    Mit dem Hinweis, dass eine sozialistische Partei auch immer eine internationalistische Partei sein müsse, leitet sie zu dem Thema über, das den Parteitag hinter den Kulissen bewegt. Sie habe oft damit gehadert, ob sie ihr Parteibuch hinschmeißt, weil diese Partei „es nicht geschissen bekommt“, einen Völkermord auch als einen zu bezeichnen. Doch das ist noch nicht einmal der Gipfel des Eisbergs, wie die Mitglieder der Linkspartei gestern feststellen mussten. Jetzt, so Kunkel, solidarisiert sich die Partei auch noch mit den Tätern. Die Erklärung des Parteivorstandes von gestern sei eine Schande, sagt sie und fragt: „Seit wann solidarisiert sich eine sozialistische Partei mit einem kapitalistischen Staat, (…) mit einem kapitalistischen, genozidalen Apartheidsstaat?“ Wie soll die Linkspartei die „Hoffnung organisieren“, spielt Kunkel auf das Parteitagsmotto an, wenn sie noch nicht einmal das Leid Gazas anerkennen?

    Leider zeigt sich auch in dieser Frage, dass der Parteitag bisher nur bereit ist, für die Selbstfeierei laut zu werden. Doch die, die Kunkel applaudierten, taten das lang.
    09.05.2025 16:20Zwischenmeldung

    Ulrike Eifler vom Parteivorstand, die bis in die eigene Partei hinein mit einer Schmutzkampagne überzogen wird, weil sie sich solidarisch mit Palästina zeigt, kann leider nicht selbst am Parteitag teilnehmen. Dank „etos.media“ kann sie sich trotzdem in einem Interview zu Wort melden. Schaut gerne rein.
    09.05.2025 16:17Immer wieder Frieden

    Einen guten Beitrag hielt Thorben Schulz aus Hamburg, der daran erinnerte, dass der Faschismus nicht zur Erringung einer bürgerlich-parlamentarischen Demokratie besiegt wurde. Ziel müssten Verhältnisse sein, die den Faschismus unmöglich machen. Die Entmilitarisierung Deutschlands seien „wir uns selbst und unseren Vorkämpfern schuldig“. Und wenn ein Delegierter der Linkspartei Thälmann zitiert, wie er Goethe zitiert, geht UZ-Redakteuren das Herz auf.

    Die Mehrheitsverhältnisse sind schwer zu bestimmen. Es gibt gleichzeitig Applaus, Zwischenrufe und umherlaufendes Desinteresse. Auch die Delegierten, die mit uns sprechen, wissen nicht recht, was vom Rest des Tages zu erwarten ist. Mal klatscht eine Seite des Saals, mal die andere. Um zu sehen, wie das hier ausgeht, werden wir die Antragsdebatte abwarten müssen.
    09.05.2025 16:05Kopfschütteln in Chemnitz

    Mehrere Delegierte haben deutliche Worte zum Krieg gefunden, auch zur ethnischen Säuberung im Gaza-Streifen. Dann tritt Christoph Speer aus Bremen ans Pult, der sich beim letzten Parteitag noch als Freund Israels geoutet und die Besetzung Palästinas als „Narrativ“ bezeichnet hatte. Diesmal hat er ein anderes Thema. Es sei richtig gewesen, dass die Bundestagsfraktion den Weg für Merz frei gemacht habe. Sonst hätte man der AfD eine Bühne geboten. Die Begeisterung im Saal hält sich in Grenzen.

    Man habe es nicht geschafft, der Partei klarzumachen, dass der „Antimilitarismus eine entscheidende Klassenfrage ist“, sagt hingegen Sebastian Stark aus Baden-Württemberg mit Blick auf die Zustimmung der Linkspartei zu den Kriegskrediten im Bundesrat. Es müsse doch klar gesagt werden: „Wir hier unten sterben nicht für eure Kriege!“ – Szeneapplaus. Er fragt die Delegierten, wie viele Mitglieder des Jugendverbandes die Partei zur Verfügung stellen möchte, um sie von Friedrich Merz im Krieg verheizen zu lassen.

    Brigitte Forßbohm aus Hessen antwortet, dass wohl niemand im Saal junge Menschen für den Krieg opfern wolle. Die Situation in Europa und der Welt stelle „uns aber vor neue Herausforderungen“. Dafür brauche es einen „lösungsorientierten Diskurs“ innerhalb der Partei. Stattdessen gebe es in der Partei aber ein „notorisches Festhalten an Glaubenssätzen“. Anträge, die sich „ohne wenn und aber“ gegen Kriegstüchtigkeit wenden, seien vielleicht gut gemeint, aber kritisch zu hinterfragende Glaubenssätze. Es werde „suggestiv“ eine Militarisierung der Gesellschaft behauptet und der „russische Überfall“ auf die Ukraine ausgeblendet. Es sei irreführend auf die Lehren aus zwei Weltkriegen zu verweisen. Das seien doch Angriffskriege gewesen. So was plane man in Deutschland heute nicht mehr. Es gibt Buh-Rufe und kaum Applaus. Beim Versuch einer Luxemburg-Liebknecht-Auslegung geht ihr die Redezeit aus. Zum Glück!
    09.05.2025 15:37Zweimal gut, einmal seltsam
    Naisan Raji - Bald geht’s los - -
    War es nötig, Merz drei Tage früher zum Kanzler zu machen? Naisan Raji stellt spannende Fragen. (Foto: UZ)

    Die Generaldebatte läuft. Mal wird die Überwindung der Krise der Partei beschworen, mal erzählt, wie gut „Die Linke“ in Hannover abgeschnitten hat. Wie es üblich ist, wird erzählt, was gerade wichtig erscheint.

    Lukas Hof vom Studierendenverband SDS durchbricht die Allgemeinheit. „Die Zeichen stehen auf Krieg“, beginnt er. Die Regierung sei „für die Durchsetzung ihrer Weltmachtansprüche bereit gegen Russland, vielleicht auch gegen China in den Krieg zu ziehen.“ Es sei die Aufgabe der „Linken“ darüber aufzuklären, dass ein Krieg vorbereitet werde. Dabei soll ausgerechnet Russland unser Feind sein? „80 Jahre nach der Befreiung?“, fragt Hof. Ein Teil der Delegierten klatscht. Nie wieder Krieg und nie wieder Faschismus gehören zusammen, macht er klar. Das gelte auch an den Hochschulen. Antifaschistische Hochschulpolitik bedeute, gegen „jede Instrumentalisierung der Wissenschaft für Krieg“ einzutreten.

    Naisan Raji vom Parteivorstand spricht anschließend über die Zustand der bürgerlichen Demokratie weltweit. Dass die in einer Krise ist, sehe man auch daran, dass Merz im ersten Wahlgang durchgefallen ist. Merz stehe auch dafür, dass im 80. Jahr der Befreiung vom Faschismus wieder gen Russland geschossen werden soll. Und sie fragt, ob es denn wirklich nötig war, Merz drei Tage früher als unbedingt nötig zur Kanzlerschaft verholfen zu haben. Sie geht auf die „verwirrten“ Ministerinnen und Minister in den Landesregierungen ein, die den neuen Kriegskrediten zugestimmt haben.

    Zum Ende spricht Raji kurz über ihre Kuba-Reise, die vor nicht 24 Stunden endete. Dort sei sie gefragt worden sei, ob „Die Linke“ gegen die Aufrüstung in Europa ist. „Wie wir agieren in Deutschland wird international wahrgenommen“. Für den globalen Süden sei es extrem wichtig, dass es in den imperialistischen Kernländern eine echte Opposition gibt.

    Auf Raji folgt Bundestagsvizepräsident Bodo Ramelow. Er sieht „Die Linke“ als „gewichtige Kraft“. Dann spricht er über den Papst. Franziskus sei zwar kein Feminist gewesen, habe den Satz geprägt, dass diese Wirtschaft tötet. Wer sich daran gewöhne, nehme den Menschen die Hoffnung. Dann freut er sich noch über den neuen Papst Leo XIV., der sei ein Ami außerhalb des Trump-Lagers. Er selbst sei jedoch kein Katholik und werde auch keiner. Wir gucken uns an. Was sind wir hier hörend?
    09.05.2025 15:16Nächstes Thema

    Die Parteivorsitzende Ines Schwerdtner tritt ans Pult. Den Kapitalismus zu überwinden, sei „keine Phrase“, sondern der „Glutkern unserer Politik, liebe Genossinnen und Genossen.“ Im Wahlkampf habe man „viel gewonnen“. Man stehe für Internationalismus und Solidarität. „Niemals allein!“, ruft sie den Delegierten zu. „Immer gemeinsam!“, erschallt die Antwort. Hat was Traditionelles. Es folgen linke Evergreens, aber auch persönliche Worte.

    Schwerdtner wirbt für „revolutionäre Freundlichkeit“. Man werde sich hart kritisieren, und auch um identitätsstiftende Positionen ringen. Aber man sollte niemals an einzelnen Genossinnen oder Genossen ein „Exempel statuieren“. Interessant zu hören, nach dem der Parteivorstand sich gestern auf Distanz zu palästinasolidarischen PV-Mitgliedern geeinigt hat.

    Auch auf den Völkermord in Gaza geht Schwerdtner ein, ohne ihn so zu nennen. Dort werden Kinder ausgehungert. „Wir sind der Widerstand dagegen“. Man kenne keine „doppelten Standards bei Kriegsverbrechern“. Nächstes Thema.

    „Die CDU ist diese Woche das erste Mal auf uns zugekommen“, das sei für alle schwer gewesen. Das könne man ihr glauben. Man werde jede Verbesserung erstreiten müssen – aber nicht als Selbstzweck, sondern für „unsere Leute“. „Wir sind die soziale Opposition im deutschen Bundestag.“ Die neue Regierung sei die „Regierung der Hoffnungslosigkeit. Wir dagegen werden die Hoffnung organisieren.“ Jubel. Abgang. Die Generaldebatte beginnt.
    09.05.2025 15:11Siegerehrung
    Direktkandidaten 1 - Bald geht’s los - -
    So sehen Sieger aus... Schalalala. (Foto: UZ)

    Sich selber feiern, das kann die Linkspartei. Und so holt Heidi Reichinnek Helden des Bundestagswahlkampfs auf die Bühne: Die Erringerinnen und Erringer von Direktmandaten. Fünf an der Zahl, Gregor Gysi hat Parteitag nicht nötig, auch den in Halle hatte er nur mit einem Blitzbesuch zur Verkündigung seiner Kandidatur und der „Mission Silberlocke“ geehrt. Und so jubeln die Delegierten, schwingen ihre Tax-the-Rich-Handtücher, die die Partei für den nächsten Freibadbesuch hat springen lassen und klatschen fröhlich im Takt der Musik.

    Aber dann wird es ernst. Ines Schwerdtner bringt den Leitantrag ein.
    09.05.2025 14:57Einigkeitsshow
    Leitantrag Einbringung - Bald geht’s los - -
    Alle vier auf einer Bühne: Sören Pellmann, Heidi Reichinnek, Ines Schwerdtner und Jan van Aken. (Foto: UZ)

    Die fantastischen Vier haben die Bühne betreten: Heidi Reichinnek, Jan van Aken, Ines Schwerdtner und Sören Pellmann. Alle vier! Auf einmal! Die Delegierten sind aus dem Häuschen. Es werden Schultern geklopft. Wir sind super, ihr seid super! Die kommenden Kommunalwahlen werden super. Die Landtagswahlen sowieso.

    „Die Linke will den Kapitalismus abschaffen“, zitiert Heidi Reichinnek sich selbst, wie sie von Medienmachern zitiert wurde. „Das muss einer von euch gesagt haben“, witzelt sie. Vielleicht muss man aber auch „radikal sein in diesen Zeiten“. Die Demokratie werde von denen gefährdet, die Arbeitende, Arme und Migranten gegeneinander ausspielen. „Wir lassen uns nicht spalten!“ Stattdessen wolle man die Eigentums- und Verteilungsfrage stellen.

    Die Show, begleitet von Eminem-Musik, soll zum ersten Höhepunkt führen: Der Einbringung des Leitantrags, der die Eigentumsfrage nicht stellt. Wohl aber die Verteilungsfrage: Das Papier schießt sich vor allem auf den Kampf gegen Milliardäre ein.

    „Wir sind die Hoffnung!“ – das ist der Titel des Leitantrages. Mit inhaltlichen oder gar politischen Festlegungen hält sich der Text zurück. Das hat einen guten Grund. Rund 50.000 neue Mitglieder hat die „Linke“ in den vergangenen Monaten aufgenommen. Wer weiß schon so genau, was die wollen? Also gilt es, sich heranzutasten.

    Wir erfahren, dass die „Linke“ eine „sozialistische Mitgliederpartei“ sein soll und außerdem eine „treibende politische Kraft“. Zudem hat man sich zum Ziel gesetzt „dieses Land zu verändern“. Dafür braucht man eine „organisierende Klassenpartei“ und so weiter und so weiter. Vor allem mit den Milliardären will man sich anlegen. Das erklärte Ziel nach innen: Mehr Verankerung in Betrieb und Kommune, mehr Kampagnenfähigkeit und noch mehr Mitglieder. 150.000 sollen es bald sein.

    In kritischen Fragen, wie Krieg und Frieden oder Nahost, äußert man sich eher vorsichtig. Mit Sätzen wie: „Die Linke ist und bleibt eine Friedenspartei, insbesondere in Zeiten zunehmender Militarisierung. (…) Wir wollen hier die Positionen, die uns vereinen, in den Mittelpunkt stellen.“ Toll! Auch zu den ganz großen Fragen findet man gewählte Worte: „Freiheitlich-demokratisch bedeutet für uns mehr Miteinander und Füreinander.“ Natürlich gibt es zahlreiche Änderungsanträge. Wie viele davon behandelt werden können, werden wir erleben.
    09.05.2025 14:39Konstituiert

    Katina Schubert fliegt in Rekordtempo durch die Formalia der Konstituierung des Parteitages. Auch der geänderte Zeitplan, der wenig Raum für Debatten lässt, wurde mit wenigen Gegenstimmen angenommen. Debatten gibt es, wie zu erwarten war, jetzt noch nicht. Auch in der Generaldebatte soll die Redezeit nur drei Minuten betragen. Von den gesetzten Redebeiträgen geht einer an Bodo Ramelow, der andere wegen der anstehenden Kommunalwahl in NRW an Kathrin Vogler. Das Interesse der Delegierten an den Formalia ist überschaubar, mehr wird sich über das Essensangebot ausgetauscht oder testweise durch die Parteitagssoftware Open Slides gescrollt. Wenigstens sind – im Gegensatz etwa zum Parteitag in Augsburg – schon alle Delegierten in der Halle statt an der Anmeldung zu stehen.
    09.05.2025 14:28Wenig Raum für Debatte?

    Zum Zeitplan liegt ein Änderungsantrag des Parteivorstands vor. War ursprünglich die Beratung von Änderungsanträgen bis heute Abend um 22 Uhr geplant, so soll nun nach dem Frauen/FLINTA*-Plenum das migrantische Plenum stattfinden – und danach Feierabend sein. Für weitere Anträge, zum Beispiel zu umstrittenen Fragen wie Solidarität mit Palästina und Krieg und Frieden soll nach Willen des Parteivorstandes morgen Zeit sein – zwei Stunden lang, unterbrochen von der Mittagspause und der Rede des Parteivorsitzendem Jan van Aken.
    09.05.2025 14:24Alle gegen Merz. Ab heute. Bestimmt!

    „Jetzt, jetzt sind wir wieder da!“, sagt Bundesgeschäftsführer Janis Ehling in seiner Begrüßungsrede. Jubel! „Wir sind standhaft geblieben, während alle Politiker plötzlich eine Partei von Vor-Vorgestern unterstützt haben.“ Man habe sich gegenseitig den „Stolz auf das Linkssein“ zurückgegeben. Das tolle Bundestagswahlergebnis habe aber auch einen „Beigeschmack“: die AfD und Friedrich Merz. Merz sei insgesamt ein furchtbarer Typ, lässt sich das folgende zusammenfassen. „Diesem Kanzler werden wir dieses Land nicht überlassen“, sagt Ehling. Was er nicht sagt: Merz ist heute wahrscheinlich nur Kanzler, weil die Linksfraktion im Bundestag ihm am Dienstag einen zweiten Wahlgang ermöglicht hat. Das könnte aber auch die Stimmung trüben.
    09.05.2025 14:22Richtig fetzig!

    Die eigentliche Eröffnung kommt dann von Susanne Schaper, der Landesvorsitzenden der Linkspartei in Sachsen. Die findet, früher hatte die Stadt, in der der Parteitag stattfindet, einen „fetzigeren Namen. Karl-Marx-Stadt.“ Und Schaper setzt den Ton, der hier zu erwarten war: „Die Linke“ ist wieder da, sie ist stark und hat in Sachsen nun auch wieder über 10.000 Mitglieder. Auch darf ein kleiner Seitenhieb auf das „Strohfeuer“, auf das einige reingefallen seien, nicht fehlen. Probleme mit den neuen staatstragenden Eigenschaften ihrer Partei hat sie nicht. „Was wir jetzt nicht brauchen, ist dieses alberne Spiel: Ene mene muh, ich bin viel linker als du“, erteilt sie Debatten um die Rolle einer linken Opposition eine Absage. Der Rest der Rede ist Werbung für Chemnitz, soll schön hier sein. Ist uns jetzt noch nicht so aufgefallen, aber der Nischel ist einen Besuch wert.
    09.05.2025 14:17Musikalischer Einstieg
    Eroeffnung - Bald geht’s los - -
    Rap zum Einstieg: Flaiz eröffnete den Parteitag zusammen mit einem Chor von Parteimitgliedern. (Foto: UZ)

    „Letzter Gong! Bitte kommt jetzt herein“, verkündet Katina Schubert im Stile eines Kirmes-Karussell-Ansagers. „Wir fangen jetzt an“, schnauzt sie die Delegierten noch in dem ihr ganz eigenen Ton an. Und dann geht es auch los, dunkler Saal, Menschengrüppchen auf der Bühne und zwei Rapper verkünden etwas ungewohnte Töne für die Linkspartei: „Hoch die Faust für die Proleten!“ Flaiz, so der Name des rappenden Linksparteimitglieds, kommt bei den Delegierten gut an, genauso wie das „Alerta, alerta, fight the power“.
    09.05.2025 13:44Unruhe, bevor es losgeht

    Nach Angriffen von ultrarechten Israelfreunden wie Volker Beck oder dem israelischen Militärsprecher Arye Sharuz Shalicar gegen die Gewerkschafterin und „Linken“-Parteivorstandsmitglied Ulrike Eifler hat der Parteivorstand gestern mehr als unsouverän reagiert. Ulrike hatte in einem Post auf der Plattform X Freiheit für Palästina gefordert. In einem völlig unsolidarischen Beschluss stellte der Parteivorstand – ohne Ulrike beim Namen zu nennen – fest, „der Parteivorstand distanziert sich von jedem Aufruf, jedem Statement und jedweder bildlichen Darstellung, die unter dem Deckmantel der Solidarität mit der palästinensischen Bevölkerung die Existenz Israels negiert oder die Auslöschung Israels propagiert“ und forderte Mitglieder auf, „derartige Darstellungen nicht zu veröffentlichen und bereits veröffentlichte umgehend zurückzuziehen (etwa in sozialen Medien zu löschen).“

    Unsolidarisch mit dem eigenen PV-Mitglied und unsolidarisch mit Palästina wird es rechten Hetzern mit diesem Beschluss recht gemacht. Das Thema wird auf dem Parteitag eine Rolle spielen, gemunkelt wird über einen Dringlichkeitsantrag, in dem sich der Parteitag mit Ulrike solidarisch erklärt. Diese bleibt im Gegensatz zur Mehrheit des Parteivorstands standhaft und hat ihren Post nicht gelöscht.

    Wir sind solidarisch mit Ulrike Eifler!
    09.05.2025 13:21Herzlich Willkommen!
    Herzlich Willkommen - Bald geht’s los - -
    Auf der Pressebank laufen die Vorbereitungen. Das öffentliche Interesse ist groß. (Foto: UZ)

    Strahlenden Sonnenschein spendiert uns der Tag des Sieges in Karl-Marx-Stadt (inzwischen Chemnitz). Genau das richtige Wetter, um sich in eine abgedunkelte Messehalle zu verziehen, wo unter dem Motto „Die Hoffnung organisieren“ über die Zukunft der Linkspartei diskutiert wird. Die Käsebrötchen beim Pressebrunch haben wir schon erfolgreich gemieden. Die ersten Delegierten sind begrüßt, direkt vor uns haben Fernsehstudios ihre Regie-Monitore aufgebaut. Denn der Andrang ist groß. Stand der letzte Parteitag in Halle noch unter dem Eindruck des sicher geglaubten Niedergangs der Partei, soll heute der Überraschungserfolg bei den Bundestagswahlen gefeiert werden. Ein Parteitag der (Wahl-)Sieger? Oder doch einer, auf dem kritische Fragen diskutiert werden? Wir sind gespannt.
    08.05.2025 17:51Bald geht’s los

    Ab Freitag, den 9. Mai um 14 Uhr berichten Melina Deymann und Vincent Cziesla hier live vom Bundesparteitag der Linkspartei in Chemnitz.

    #Allemagne #politique #gauche #Die_Linke

  • #Merz mit den Stimmen der Linken gewählt / Grüne stimmen gemeinsam mit AfD - Prof. Rieck

    via https://diasp.eu/p/17612702

    https://www.youtube.com/watch?v=2IhYGihS_N0

    || 2025-05-06 - 15 Min.

    Dies ist die teuerste #Kanzlerwahl aller Zeiten: Ein #CDU-Kanzler wird mit den Stimmen der Linken gewählt und hebt dafür den #Unvereinbarkeitsbeschluss auf. Die CDU macht sich also endgültig von linken Parteien abhängig. (Als Hinweis: Es ist zwar nicht sicher, dass bei der eigentlichen Kanzlerwahl stimmen der Linken mit dazu gekommen sind, aber die Linken haben die Wiederholung der #Wahl am selben Tag ermöglicht.)

    Außerdem zeige ich hier, wieso die Vorgabe eines Unvereinbarkeitsbeschlusses generell logisch nicht mit Rationalverhalten vereinbar ist. Man sieht das daran, dass heute die Linke und die Grünen gemeinsam mit der AfD gestimmt haben.

  • Kanzlermacherin : Friedrich Merz ist der Linken zu Dank verpflichtet
    https://www.tagesspiegel.de/meinung/die-linke-als-kanzlermacherin-merz-ist-ihr-zu-dank-verpflichtet-1364987

    Le parti de gauche se transforme en gauche centriste qui défend le systèmde du pouvoir capitaliste au lieu de lutter pour une véritable démocratie. L’élection du chancelier Blackrock a été son oeuvre.

    6.5.2025 von Stephan-Andreas Casdorff - Ohne die Linkspartei hätte es keinen zweiten Wahlgang im Parlament gegeben. Der Unvereinbarkeitsbeschluss der Union bei der Zusammenarbeit sollte bald Geschichte sein.

    Nicht alle sind große Gewinner dieses Tages, an dem schlussendlich Friedrich Merz glücklich Bundeskanzler wurde, aber zu den größten gehört fraglos die Linkspartei. Wieder einmal. Sie erhöht ihre Wichtigkeit.

    Schon bei den Mega-Schulden war ihre Mitarbeit nötig. Ohne die es keine Grundgesetzänderung gegeben hätte. Jetzt war es erneut ein wichtiger, großer Moment.

    Nach der historischen Niederlage von Friedrich Merz im ersten Wahlgang des Bundestages war ein zweiter nötig. Und um den anzuberaumen, musste das rechtlich unzweifelhaft möglich werden. Die Chefs der Union, voran Alexander Dobrindt, verhandelten mit den Führenden der Linken. Gemeinsam mit der Fraktion verabschiedeten sie eine Änderung der Geschäftsordnung.

    Union und SPD brauchten neben den Grünen auch die Linkspartei. Anders hätte sie eine Zweidrittelmehrheit nicht zustande gebracht.

    Dabei gibt es offiziell seit Jahren, genauer: seit 2018, in der CDU unverändert den „Unvereinbarkeitsbeschluss“. Der untersagt jegliche Zusammenarbeit mit der Linkspartei. Übrigens analog zur AfD, womit links und rechts außen einander gleichgestellt werden.

    Das Verbot ist überholt

    Dieses Verbot ist nun aber, was die Linke betrifft, faktisch überholt, im Ganzen nicht mehr praktikabel. Denn sich von Fall zu Fall – und es ist dann jeweils ein großer – der Zustimmung der Linkspartei zu versichern, ihr danach aber wieder die demokratische Gesinnung zu bestreiten, schließt sich aus.

    Das wird auch eine Frage des Anstands. Die Linke hat nachweisbar und – im Plenum für alle unüberhörbar ausgesprochen – aus Verantwortung für Deutschland gehandelt. Sie musste dafür nicht mit dieser neuen Regierungskoalition stimmen, um dennoch unserer Demokratie zuzustimmen.

    Ein denkwürdiger Tag: Die Linkspartei hat aktiv mitgeholfen, eine Staatskrise abzuwenden. Alles für ein höheres Gut.

    Friedrich Merz wird wissen, wem er sein Amt als Kanzler mitzuverdanken hat. Er sollte sich als CDU-Vorsitzender beizeiten daran erinnern – und seiner Partei schon bald das Ende der Unvereinbarkeit vorschlagen.

    #Allemagne #gauche #traitres

  • Chrétiens et à #gauche
    https://laviedesidees.fr/Chretiens-et-a-gauche

    Le #christianisme social n’est pas mort. Une nouvelle génération de croyants puise dans la Bible et ses lectures non occidentales pour agir contre la misère, la colonisation et la destruction des écosystèmes. Ils engagent à retisser le lien entre vie spirituelle et existences concrètes.

    #Société
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250425_chretiensdegauche.pdf

  • „Tiefpunkt in der Parlamentsgeschichte“
    https://www.unsere-zeit.de/tiefpunkt-in-der-parlamentsgeschichte-4801756

    Le parti Die Linke refuse de bloquer le vote pour les crédits de guerre au Bundestsg et les soutient lors du vote à la deuxième chambre parlementaire. L’ancien membre du Bundestag et du parti de gauche Andrej Hunko explique la position de son nouveau parti BSW.

    Seit dem Jahr 2009 ist Andrej Hunko Mitglied des Deutschen Bundestages – und hat viel erlebt. Doch die in der vergangenen Woche beschlossene Grundgesetzänderung zur Freigabe der Kriegskredite stellt auch für ihn eine neue Qualität dar. UZ sprach mit ihm über das Verfahren, den Protest der BSW-Abgeordneten im Plenum und die Rolle der Linkspartei.

    UZ: Am Dienstag der vergangenen Woche hat der Bundestag das Grundgesetz geändert. Von vielen Rednern wurde diese Sitzung aus unterschiedlichen Gründen als „historisch“ bezeichnet. Wie hast du den Tag wahrgenommen?

    Andrej Hunko: Ich glaube schon, dass das eine historische Debatte und Entscheidung war – in vielerlei Hinsicht. Natürlich handelt es sich um einen historischen Militarisierungssprung, der hier eingeleitet wird, weil die Rüstungsausgaben oberhalb von 1 Prozent des Bruttoinlandsproduktes (BIP) komplett von der Schuldenbremse ausgenommen werden. Dadurch ist jetzt praktisch eine unbegrenzte Aufrüstung möglich. Flankiert wurde das von Äußerungen wie dem Ausruf von Friedrich Merz: „Deutschland ist wieder da!“ Wenn man so etwas hört, kann es einem schon kalt den Rücken runterlaufen. Die Sitzung war aber auch historisch, weil sie einen Tiefpunkt in der Parlamentsgeschichte darstellt. Eine Regierung, die sich gerade einmal in Koalitionsverhandlungen befindet, hat sich eines schon abgewählten Parlamentes bedient, um eine Zweidrittelmehrheit für eine Grundgesetzänderung mit ganz weitreichenden Folgen sicherzustellen. Also um einen Beschluss zu fassen, für den es im jetzt gewählten Bundestag keine Mehrheit gibt. Historisch ist aber auch die Dimension. Wir reden, wenn wir die Zinsen mitberücksichtigen, von einer Summe von mehr als einer Billion Euro neuer Schulden. Da geht es auch nicht um ein „Sondervermögen“, wie das immer euphemistisch genannt wird, sondern klar um Kriegskredite. Deswegen haben wir auch die Parallelen zu 1914 gezogen.

    UZ: Im Bundestag wurde auch über die Zulässigkeit der Sitzung diskutiert. Der Parlamentarische Geschäftsführer der CDU, Thorsten Frei, hat das Verfahren verteidigt. Man habe die Fristen sogar „übererfüllt“. Immerhin hätten im Vorfeld 16 Ausschüsse über die Grundgesetzänderung beraten. Wie ordnest du das ein?
    130502 Interview Portrait Christoph Giebeler - „Tiefpunkt in der Parlamentsgeschichte“ - Andrej Hunko, BSW, Bundestag, Kriegskredite, Linkspartei - Politik
    Andrej Hunko

    Andrej Hunko: Das gehört zu diesem Tiefpunkt der Parlamentsgeschichte, von dem ich gesprochen habe. Zwischen dem Donnerstag der Vorwoche und dem Dienstag der Bundestagssitzung haben unter hohem Zeitdruck alle möglichen Ausschüsse getagt. Ich war im Auswärtigen Ausschuss und im Gesundheitsausschuss dabei. Das ist folgendermaßen gelaufen: Die Ausschüsse haben ihre Sitzungen begonnen und dann auf unbestimmte Zeit unterbrochen. Die so anberaumten Sitzungen sollten fortgesetzt werden, wenn Änderungsanträge reinkommen. Der Gesundheitsausschuss hatte am Freitagmorgen um 8 Uhr angefangen. Uns wurde gesagt, dass gegen 16 Uhr mit Änderungsanträgen zu rechnen ist. Um dafür zu sorgen, dass das alles formal korrekt und formal legal abläuft, hat man die Sitzung dann noch einmal verschoben und am Sonntag um 16 Uhr fortgesetzt. Mit parlamentarischer Befassung hatte das nichts mehr zu tun. Da wurden lediglich Formalien eingehalten, um eine Klage zu verunmöglichen. Ich war erschüttert, wie das alles gelaufen ist.

    UZ: Im Anschluss an die Rede von Sahra Wagenknecht habt ihr mit einer Aktion auf euch aufmerksam gemacht und Schilder hochgehalten, auf denen stand: „1914 wie 2025: NEIN zu Kriegskrediten!“ Was war die Intention dahinter, und wie kam das im restlichen Plenum an?

    Andrej Hunko: Neben den sehr guten Reden von Jessica Tatti und Sahra Wagenknecht wollten wir unseren Protest in diesem historischen Moment auch sichtbar zum Ausdruck bringen. Es ging uns darum, ein bleibendes Bild zu erzeugen, das der Debatte und der Dimension der Entscheidung angemessen ist. Ich glaube, das ist uns auch ganz gut gelungen. Damit habe ich mir nach mehr als 15 Jahren im Bundestag auch meinen ersten Ordnungsruf eingehandelt. In der ersten Lesung am vorletzten Donnerstag hatte Jessica Tatti schon die Parallele zu 1914 gezogen und da kam es zu einer Riesenaufregung. Besonders die Sozialdemokraten werden nicht so gerne daran erinnert. Da gab es großes Geschrei und echte Unruhe im Saal – wir hatten also einen Punkt getroffen. Bei unserer Schilderaktion blieb es im Vergleich dazu einigermaßen ruhig.

    UZ: Du hast Jessica Tattis Rede in der Geschäftsordnungsdebatte erwähnt. Sie hat sich an die Abgeordneten der Linkspartei gewandt und ihnen vorgeworfen, eine historische Chance vertan zu haben: „Wenn man diese Kriegskredite wirklich verhindern will, dann versucht man es, auch wenn die juristische Chance noch so klein ist.“

    Andrej Hunko: Man muss über die Rolle der „Linken“ in diesem ganzen Prozess reden. Deren Abgeordnete haben in beiden Bundestagssitzungen gegen die Absetzung des Tagesordnungspunkts gestimmt, mit Hinweis darauf, dass der Antrag dafür von der AfD kam. Wir haben zugestimmt, weil es in der Sache richtig war. Gut, da kann man noch sagen, das ist egal, weil wir auch mit der „Linken“ keine Mehrheit für die Absetzung gehabt hätten.

    Aber es gehört noch mehr dazu. Das Bundesverfassungsgericht hatte Klagen von AfD und „Linken“ abgelehnt, die sich gegen die Behandlung der Grundgesetzänderung im Bundestag gerichtet hatten. Im Urteil hatte das Gericht den Hinweis gegeben, dass sich der neue Bundestag konstituieren und damit eine Beschlussfassung im alten Bundestag verhindern könnte. Der Tenor an die Antragsteller war also: Macht es doch selbst. Die AfD hat daraufhin die sofortige Konstituierung beantragt. Dieses Vorgehen erschien mir schlüssig, zumal der Hinweis vom Verfassungsgericht kam. „Die Linke“ hat sich aber geweigert, das ebenfalls zu tun. Zunächst mit der Begründung, dass das ja von der AfD käme und dass man nichts gemeinsam machen würde. Dieses „gemeinsam“ ist in dem Fall aber extrem relativ, weil eine eigene E-Mail der „Linken“ gereicht hätte. Man hätte sich nicht mit der AfD zusammensetzen oder über einen gemeinsamen Antrag beraten müssen. Am Sonntag kam dann auf einmal eine neue Argumentation: Das sei juristisch unmöglich. Nun gibt es tausend Verfassungsjuristen, die unterschiedliche Einschätzungen haben. Gilt die Regel, dass ein Drittel der Abgeordneten nach Paragraf 39 des Grundgesetzes eine Sitzung einberufen kann, auch für die Konstituierung, oder müsste das auf einer anderen Grundlage stattfinden – und wenn ja, wie? Aber es zu versuchen, kostet doch nichts. AfD und „Linke“ hätten ein Drittel der Stimmen gehabt. Ich finde es erschütternd, dass es seitens der „Linken“ nicht einmal versucht wurde.

    Und noch ein Punkt: Wir haben im Bundestag einen Antrag in die Debatte eingebracht, mit dem Titel „Nein zur Kriegstüchtigkeit, Ja zu Diplomatie und Abrüstung“. Im Kern haben wir dazu aufgerufen, jede noch so kleine Chance für Verhandlungen und einen Waffenstillstand zu nutzen und zu unterstützen. Sowohl die AfD als auch ein Großteil der „Linken“ haben diesen Antrag abgelehnt, sich also nicht einmal enthalten. Nur zwei Abgeordnete der „Linken“ haben mit uns zusammen für den Antrag gestimmt. Das ist etwas Besonderes, weil es in solchen offenen Abstimmungen nur sehr selten zu Abweichlern kommt. Da muss es also Diskussionen gegeben haben. Susanne Ferschl und Matthias Birkwald, die mit uns gestimmt haben, sind im nächsten Bundestag nicht mehr dabei. Dass aber die große Mehrheit der Gruppe einen Antrag komplett ablehnt, der nur auf Diplomatie und Abrüstung zielt, finde ich schon ein starkes Stück.

    Am Freitag im Bundesrat war dann der Höhepunkt erreicht, als die Regierungen aus Bremen und Mecklenburg-Vorpommern für das Paket gestimmt haben. In beiden Fällen hat „Die Linke“ zugestimmt. Bei den Ländern mit BSW-Beteiligung war hingegen früh klar und eindeutig, dass es keine Zustimmung geben kann.

    UZ: Der Antrag, den du angesprochen hast, entsprach weitestgehend den Forderungen der Friedensbewegung: keine Waffenlieferungen, Diplomatie, Abrüstung. Das war nicht weit entfernt von der Rede, die der Gruppenvorsitzende der „Linken“, Sören Pellmann, gehalten hatte. Daher war die Ablehnung einigermaßen überraschend. Hast du eine Begründung dafür gehört?

    Andrej Hunko: Bei einer Enthaltung hätte man vielleicht noch denken können, dass sie mit einer Formulierung unglücklich sind. Die Nein-Stimmen waren schon krass. Eine offizielle Begründung gab es nicht. Übrigens auch nicht von der AfD, die ja vordergründig oft von Diplomatie spricht. Im Nachgang habe ich gehört, dass sich „Die Linke“ vor allem an dem Begriff „Stellvertreterkrieg“ gestört hat. Es ist schon seit Jahren so, dass in der „Linken“ die herrschenden Narrative übernommen werden. Anstatt die Erzählungen von NATO und Regierung zu hinterfragen, hat man sich darin eingerichtet, auf Grundlage der gleichen Narrative für eine etwas friedlichere oder etwas sozialere Politik einzustehen.

    In dem Antrag standen Forderungen, die in der Friedensbewegung eigentlich Konsens sind. Klar gibt es Debatten, zum Beispiel darüber, wie man Donald Trump beurteilt. In unseren Forderungen ging es darum, jedwede Friedensbemühungen für eine Beendigung des Ukraine-Krieges zu unterstützen und Russland ein Gesprächs-angebot über gemeinsame Abrüstungsanstrengungen zu unterbreiten. Aktuell erleben wir diese Versuche des US-Präsidenten, zu Friedensverhandlungen zu kommen. Das ist alles nicht hinreichend und auch nichts, worauf ich mein volles Vertrauen setzen würde. Aber ich finde schon, dass man alles, was in diese Richtung geht, unterstützen sollte. Ich vermute, das ist ein weiterer Hintergrund der Ablehnung: Man sagt, das geht nicht, weil Donald Trump böse ist. Ja, diese Einschätzung kann ich auch nachvollziehen. Aber so sollte man nicht Außenpolitik machen. Mit Ronald Reagan, der auch eine Hassfigur für Linke und die Friedensbewegung der 80er Jahre war, wurden damals viele Abrüstungsverträge geschlossen. Solche Überlegungen scheinen in einer moralisierend geprägten Linkspartei gar keine Rolle mehr zu spielen.

    #Allemagne #politique #guerre #armement #gauche #BSW #crédits_de_guerre #démkcratie #parlementarisme

  • Rede von Alterspräsident Gregor Gysi : Für eine faire und solidarische Politik
    https://www.freitag.de/autoren/gregor-gysi/rede-von-alterspraesident-gregor-gysi-plaedoyer-fuer-faire-und-gerechte-poli

    Voilà ce qui reste du parti du socialisme démocratique (PDS) et du parti Wahlalternative für soziale Gerechtigkeit (WASG) qui ont fusionné en 2007 sous l’appellation Die Linke / parti de gauche.

    Gregor Gysi a gagné. Avec sa bande composée d’anciens trotzkystes et de fonctionnaires d’état qui ont fait leur preuve en ruinant l’état socialiste allemand, il a transformé le parti de gauche dans un projet de marketing progressiste à la mode à des années lumière des aspirations marxistes ou socialistes et dépourvu de la moindre conviction de gauche.

    Le parlement de l"Allemagne capitaliste l’a remercié en le nommant président doyen honorifique . Ce poste l’autorise à tenir un discour inaugural sans limite de temps. Gysi en a profité pour évoquer le doux souvenir du bourreau des acquis sociaux des ouvriers est-allemands et de l’état grec Wolfgang Schäuble.

    Voici le texte complet du discours de Gregor Gysi, ancien membre du parti SED connu pour avoir exercé le pouvoir dictatorial sur l’état socialiste allemand et sa classe prolétaire.

    25.3.2025 vin Gregor Gysi - Der Alterspräsident Gregor Gysi eröffnet die erste Sitzung des 21. Deutschen Bundestags. Seine Rede im Wortlaut

    Es gilt das gesprochene Wort

    Liebe Kolleginnen und Kollegen, verehrte Gäste,

    als ich 1990 das erste Mal für den Bundestag kandidierte, trugen junge Mitglieder meiner Partei ein Plakat, auf dem stand, dass ich noch Alterspräsident werde. Das hielt ich für einen netten Scherz, habe aber niemals daran geglaubt. Sie sollten Recht behalten, nicht ich. Nun bin ich zwar nicht der älteste Abgeordnete, aber der Dienstälteste. Die Bürgerinnen und Bürger der alten Bundesrepublik Deutschland konnten schon seit August 1949 zu den Wahlen antreten, ich erst seit Ende 1990. Alle aus den alten Ländern zu überholen, war nicht einfach, aber ich habe es geschafft.

    Wenn Sie Prof. Dr. Lammert vorher gefragt hätten, hätte er Sie wahrscheinlich gewarnt, mir eine Rede ohne Redezeitbegrenzung im Bundestag zuzubilligen. Aber ich werde das Recht nicht missbrauchen.

    Wenn ich an Alterspräsidentinnen und -präsidenten denke, fallen mir Linke wie Clara Zetkin, Willy Brandt, Stefan Heym, Fred Gebhardt und andere ein. Ich denke aber auch an bedeutende Konservative wie Helmuth Graf von Moltke, von den Nazis hingerichtet, oder Wolfgang Schäuble.

    Ich möchte im Namen aller Anwesenden der Präsidentin des 20. Deutschen Bundestages, Frau Bärbel Bas, herzlich für Ihre faire und kluge Leitung unseres Parlaments danken.

    Ich begrüße auch alle ehemaligen Abgeordneten des 20. Bundestages auf den Besucherrängen und danke Ihnen für die von Ihnen geleistete Arbeit.

    Der neu gewählte Bundestag, der sich heute konstituiert, muss in einer schweren Zeit agieren. Es gibt immer mehr bewaffnete Konflikte auf unserem Planeten. Wir haben einen Krieg in Europa, kriegerische Auseinandersetzungen im Nahen Osten und viele bewaffnete Konflikte in Afrika. Das Völkerrecht wird von vielen Seiten immer wieder verletzt.
    Völkerrechtswidriger Krieg gegen die Ukraine

    Wir sind uns hoffentlich alle einig, dass Russland gegen die Ukraine einen völkerrechtswidrigen Krieg führt. Das müssen wir verurteilen. Wir brauchen eine neue Sicherheitsstruktur, eine neue Friedensordnung für Europa. Das geht nicht ohne Russland, ist aber eine schwere Aufgabe.

    Die Mehrheit der Mitglieder des Bundestages geht davon aus, dass man durch die Bundeswehr und deren Waffen ein hohes Abschreckungspotential benötigt, so dass kein Land sich wagte, uns anzugreifen. Sie meinen, dass nur auf dieser Basis auf Augenhöhe Verhandlungen geführt werden können. Diejenigen, die das anders sehen, zum Beispiel ich, dürfen diejenigen, die diesen Standpunkt vertreten, nicht als Kriegstreiber bezeichnen. Denn sie wollen ja auf ihrem Weg Frieden sichern.

    Die Minderheit im Haus, zu der ich gehöre, vertritt eine andere Auffassung. Die Regierungen von Finnland und Schweden begründeten ihren Beitritt zur NATO damit, dass Russland sie dann nicht mehr angreifen könne, weil ein Angriff auf sie den Bündnisfall auslöste, es zum dritten Weltkrieg käme, so dass auch von Russland so gut wie nichts übrigbliebe. Da Deutschland schon Mitglied der NATO ist, muss das auch für Deutschland gelten. Nun wird zurecht bezweifelt, dass die USA noch zu ihrer Verpflichtung stehen.

    Trotzdem, wenn alle anderen Mitglieder zu ihrer Verpflichtung stünden, kann sich Russland auf einen solchen Krieg nicht einlassen. Diese Minderheit im Bundestag setzt deshalb auf Deeskalation, Interessenausgleich, viel mehr Diplomatie, gegenseitige Abrüstung und die strikte Wahrung des Völkerrechts durch alle Seiten. Das ist ihr Weg zum Frieden. Die anderen sollten solche Menschen nicht Putin-Knechte nennen. Denn es geht ihnen auch um nichts anderes als um Frieden.
    Bundeswehr und Rüstungsindustrie

    Die Bundeswehr muss selbstverständlich verteidigungsfähig sein. Niemand bestreitet, dass die französischen Streitkräfte in der Lage sind, Frankreich zu verteidigen. Im Jahre 2023 gab der französische Staat laut Statistischem Bundesamt für seine Armee und Rüstung insgesamt 61,3 Milliarden US-Dollar aus. Wir gaben im selben Jahr für Armee und Rüstung 66,8 Milliarden US-Dollar aus. Liegt es wirklich an der Menge des Geldes oder könnte es nicht sein, dass das Geld auch falsch eingesetzt wird? Wenn die französischen Streitkräfte die Verteidigungsfähigkeit mit weniger Geld herstellen können, warum nicht wir. Zumindest lohnte es sich, auch mal in dieser Richtung nachzudenken und die Strukturen zu untersuchen.

    Und ein Problem ist und bleibt weltweit, dass die Rüstungsindustrie überwiegend privat ist und deshalb sehr viel an Rüstung und damit an Kriegen verdient wird. Wenn es uns gelänge, dass niemand mehr an Kriegen verdiente, wären wir dem weltweiten Friedensziel wesentlich näher.

    Es gibt also unterschiedliche Auffassungen, wie man zum Frieden gelangt. Wir müssen einfach lernen zu respektieren, dass es diese Unterschiede gibt. Wenn wir mehr Glaubwürdigkeit bei der Bevölkerung erreichen wollen, sollten wir in unserer Sprache das Maß wahren, nicht immer bei Menschen mit anderer Auffassung das Übelste unterstellen.

    Unsere Sprache muss auch allgemeinverständlich werden. Die Bürgerinnen und Bürger müssen verstehen, worüber wir hier diskutieren. Wir sollten den gehobenen Stil überwinden. Ferner müssen wir alle ehrlicher werden. Man muss die wahren politischen Beweggründe für Entscheidungen angeben und nicht falsche, von denen man meint, dass sie eine Mehrheit trägt. Es ist auch überhaupt nicht nötig, im Wahlkampf Forderungen zu stellen, Bedingungen zu nennen und dann das Gegenteil zu betreiben. Man sollte mit Wahrheiten gewählt werden. Sonst baut man die Glaubwürdigkeit der Politik ab und hilft genau jenen, denen man überhaupt nicht helfen will.

    Wie wäre es mit einer breiteren politischen Kultur bei uns – so wie in Frankreich. Könnten einige Linke nicht aufhören, sich gegen die Benennung einer Straße nach Otto von Bismarck zu wenden? Kritik an ihm ist selbstverständlich erlaubt, aber er bleibt eine bedeutende historische Persönlichkeit. Und könnten sich nicht Konservative einen Ruck geben und unterstützen, eine Straße nach Clara Zetkin zu benennen. Eine Frau, die mutig gegen Armut und Elend und für eine Gleichstellung der Geschlechter kämpfte. Und übrigens, Karl Marx ist weltweit einer der bekanntesten Deutschen. Selbstverständlich darf auch er kritisiert werden. Aber er ist und bleibt ein großer Sohn unseres Volkes und man sollte wenigstens eine Universität nach ihm benennen, vielleicht die, die sich in seiner Geburtsstadt in Trier befindet. Das verpflichtet niemanden an der Universität, marxistisch zu werden, zumal Karl Marx, als der Begriff des Marxismus aufkam, erklärte, kein Marxist zu sein.
    Verantwortung im Nahen Osten

    Zum Konflikt im Nahen Osten möchte ich hier folgendes erklären. Die Jüdinnen und Juden wurden Tausende Jahre lang in vielen Ländern diskriminiert, benachteiligt, sahen sich Verboten ausgesetzt. Bestimmte Berufe zum Beispiel wurden ihnen untersagt, so dass sie andere ergreifen sollten und mussten, was ihnen später wieder vorgeworfen wurde. Aber es blieb nicht dabei. Aus dem Antijudaismus im Christentum wurde ein schlimmer Antisemitismus. Er ging letztlich so weit, dass Jüdinnen und Juden auch geschlagen und ermordet wurden.

    Am schlimmsten haben wir Deutschen es während der Nazizeit getrieben, indem 6 Millionen Jüdinnen und Juden industriell ermordet wurden. Das ist einzigartig in der Geschichte der Menschheit. Die Jüdinnen und Juden müssen weltweit endlich das Recht haben, dort wo sie wohnen, gleichberechtigt wie alle anderen Bürgerinnen und Bürger zu leben und behandelt zu werden. Sie haben entsprechend dem Beschluss der UNO von 1947 auch ein Recht auf einen jüdischen Staat, auf ein sicheres Zuhause. Israel muss souverän, unabhängig und sicher sein und werden. Wir haben aufgrund unserer Geschichte dafür eine besondere Verantwortung.

    Mit Mitgliedern des Hohen Hauses und einer Partei, die die deutsche Verantwortung für das schlimmste Menschheitsverbrechen als Schuldkult verunglimpfen und marginalisieren wollen, sind Freiheit, Demokratie und Rechtsstaatlichkeit nicht zu verteidigen. Es braucht dafür keine Brandmauer, sondern schlicht und einfach Anstand und Respekt vor dem Grundgesetz. Dessen Artikel 1 ist die zentrale Lehre aus dem dunkelsten Kapitel unserer Geschichte. Nie wieder dürfen wir die Würde eines Menschen antasten. Ich sage dies auch im Wissen darum, dass meine Großmutter die Nazi-Barbarei nur überleben konnte, weil sie im nichtbesetzten Teil von Frankreich Aufnahme fand. Ihre Mutter und ihr Bruder wurden im Vernichtungslager Auschwitz ermordet.

    Ich sprach über die Jüdinnen und Juden, aber wir müssen auch an die Palästinenserinnen und Palästinenser denken. Sie haben auch ein Recht auf ein Zuhause. Der genannte UNO-Beschluss sieht auch für sie einen Staat vor. Sie sind aber weder israelische Staatsbürgerinnen und Staatsbürger noch Staatsbürgerinnen und Staatsbürger eines anderen Staates. Und ihre eigene Staatsbürgerschaft wird vielfach nicht anerkannt. Es gibt für sie zur Zeit keine Aussicht auf eine zivile Zukunft, für die es sich lohnte, sich einzusetzen.

    Nur wenn es eine solche Aussicht gäbe, und das kann nur ein souveräner, unabhängiger, eigener Staat sein, wäre man auch in der Lage, Terrororganisationen wie die Hamas und die Hisbollah zu überwinden. Es ist bedauerlich, dass die gegenwärtige Regierung in Israel und die gegenwärtige Mehrheit in der Knesset einen solchen Weg für die Palästinenserinnen und Palästinenser ausschließen und glauben, alles militärisch unter Inkaufnahme ziviler Toter lösen zu können. Wir müssen deshalb verstärkt international für die Zweistaatenlösung werben. Und wir stehen aufgrund unserer Geschichte auch den Palästinenserinnen und Palästinensern gegenüber in einer besonderen Verantwortung.

    Deutschland war und ist durch verschiedene Krisen erschüttert.
    Klimakrise und junge Generation

    Die ökologische Nachhaltigkeit ist für die jüngere Generation besonders wichtig, weil sie im Unterschied zu mir noch viele Jahrzehnte Leben vor sich hat. Das Klima müssen wir nicht als Selbstzweck, sondern für die Menschen retten. Allerdings bitte ich die jungen Leute, Protestformen zu finden, mit der sie eine Mehrheit der Bevölkerung gewinnen, statt das Gegenteil zu erreichen.

    Ich erinnere auch an die Pandemie und die Notwendigkeit, über eine Enquetekommission aufzuarbeiten, was richtig und was falsch gemacht wurde. Ich selbst habe mich umfangreich impfen lassen, andere aber hatten Angst, lehnten es ab, wollten es nicht. Ich habe nicht verstanden, weshalb fast nur über sie, aber nicht mit ihnen geredet wurde. Das galt für die Politik und die Medien. Die vollzogenen Einschränkungen an Freiheiten bedürfen einer besonderen Untersuchung, um festzustellen, welche falsch und überflüssig waren und nie wiederholt werden dürfen, und welche als unerlässlich angesehen werden müssen.

    Wir sind ein rohstoffarmes Land. Es gibt nur einen Rohstoff, den wir reichlich haben, das sind Bäume. Aber die haben wir vornehmlich zu schützen. Ergo sind die Bildung und Ausbildung ein zentrales Anliegen in unserer Gesellschaft. Wir haben aber sehr viele Schulabbrecherinnen und Schulabbrecher. Wir haben zu viele junge Leute, die keinen Beruf erlernen. Die Zeugnisse aus dem einen Bundesland sind mit denen aus einem anderen nicht gleichzusetzen. Wir als Staat und Gesellschaft sind verpflichtet, allen Kindern und Jugendlichen einen chancengleichen Zugang zu Bildung und Ausbildung, Kunst und Kultur und Sport zu ermöglichen. Davon sind wir leider weit entfernt. Ich weiß, dass die Schulbildung Angelegenheit der Länder ist.

    Trotzdem dürfen wir uns nicht mit dieser Begründung aus der Verantwortung ziehen und ich plädiere dafür, im Grundgesetz das Kooperationsverbot durch ein Kooperationsgebot zu ersetzen, auch damit Schulzeugnisse in ganz Deutschland gleichwertig werden. In Anbetracht der neuen Situation müssen sich auch die Bundesländer überlegen, wie wir Kinder und Jugendliche so bilden, dass für sie Freiheit, Demokratie und Rechtstaatlichkeit erstrebenswerte Ziele werden.

    Ich bin auch der Auffassung, dass dann, wenn man Kinder zu früh trennt, eine soziale Ausgrenzung stattfindet. In Berlin und Brandenburg werden die Kinder in der Regel erst nach der sechsten Klasse getrennt, in vielen Bundesländern nach der vierten. Es ist interessant, dass allein diese zwei Jahre Unterschied dazu führen, dass hier prozentual deutlich mehr Kinder von Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmern das Abitur machen als in anderen Bundesländern. Ich denke, eine Trennung erst nach der achten Klasse wäre noch besser. Vielleicht könnten wir auch einen Blick nach Frankreich oder Finnland werfen, wo es andere – vielleicht bessere – Schulbedingungen gibt als bei uns.
    Inflation und Lebensmittelpreise

    Wir hatten und haben eine Energiekrise und eine Inflation. Die Lebensmittelpreise sind im Laufe von drei Jahren um über 35 Prozent gestiegen. Viele Bürgerinnen und Bürger leben von Sozialleistungen, haben eine niedrige Rente oder verdienen zu wenig. Für sie ist das eine ungeheure Belastung und sie verlieren das Vertrauen in die etablierte Politik, wenn keine ernsthaften Maßnahmen dagegen unternommen werden. In Deutschland kennen wir die belgische und luxemburgische Regelung nicht, nach der sämtliche Löhne, Gehälter, Renten, Pensionen und Sozialleistungen jährlich um die Inflationsrate des Vorjahres kraft Gesetzes erhöht werden, so dass die Kaufkraft – auch im Interesse der Wirtschaft – nie sinkt.

    Ich finde den Wettbewerb, wer am meisten bei den Ärmsten kürzt, unwürdig für den Deutschen Bundestag. Bitte denken Sie an die Höhe unseres Einkommens. Auf bestimmten Gebieten darf meines Erachtens nie gespart werden. Das gilt für Gesundheit, Bildung und Ausbildung, Kunst und Kultur und weitgehend auch für Wissenschaft und Forschung. Hinsichtlich des Zugangs zum Internet und Onlinediensten haben wir den Anschluss verpasst. Viele afrikanische Staaten sind weiter als wir. Das darf uns bei der Künstlichen Intelligenz nicht wieder passieren. Sowohl hinsichtlich der Chancen als auch bei der Abwehr von Gefahren.

    Viele Menschen machen sich Sorgen wegen der Globalisierung und der Geflüchteten. Aber allein, wenn ich an Frieden, die Überwindung von Hunger und Elend, die ökologische Nachhaltigkeit denke, kommen wir an globalen Lösungen nicht vorbei. Deutschland braucht jährlich 400.000 Fachkräfte aus dem Ausland. Es muss auch eine wesentlich bessere Integration für Menschen aus anderen Ländern geben. Das Wichtigste ist, dass es sofort eine Arbeitserlaubnis gibt. Auch wenn dann ein Asylantrag abgelehnt wird, schadet es überhaupt nichts, wenn die betreffende Person bis dahin schon arbeiten konnte. Übrigens können sie dann auch etwas für unsere Gesellschaft leisten.
    Rente und Steuern

    Nun möchte ich Ihnen gerne überparteiliche Gremien für den Bundestag vorschlagen, in denen wir offen, ehrlich und ohne Öffentlichkeit bestimmte Fragen erörtern und im Falle von Ergebnissen diese dann der Öffentlichkeit vorstellen.

    Erstens brauchten wir ein solches Gremium für eine sichere künftige Rente. Es gibt Ideen, das Renteneintrittsalter zu erhöhen oder an den Aktienmarkt mit der Rente zu gehen. Ich habe – wie Sie wissen – mehr als Bedenken, trotzdem kann und muss darüber gesprochen werden. Auf der anderen Seite gibt es aber auch Vorschläge, dass alle Bürgerinnen und Bürger mit Erwerbseinkommen in die gesetzliche Rentenversicherung einzahlen sollen, d. h. auch Bundestagsabgeordnete, dass eine deutliche Erhöhung der Beitragsbemessungsgrenze eingeführt und der Rentenanstieg für Bestverdienende abgeflacht wird. Über Steuern auf Renten müssen wir auch sprechen. Über all diese Wege soll in einem solchen Gremium geredet werden.

    Ein zweites Gremium sollte sich mit der Frage der Steuergerechtigkeit beschäftigen. Sie wissen, dass die Höchststeuer bei Lohn und Gehalt bei 45 Prozent liegt. Sie wissen auch, dass die Höchststeuer bei Einkünften aus der Kapitalverwertung, also von Zinsen, Erträgen aus Fonds und Gewinnen aus Aktien, bei 25 Prozent liegt. Natürlich müssen die Kapitalgesellschaften vorher schon Steuern zahlen, was die Gewinne reduziert. Aber Unternehmen, die Menschen beschäftigen, müssen auch Steuern bezahlen, was ihre Gewinne und auch ihren Spielraum für Löhne und Gehälter ebenfalls reduziert. Das alles müsste einmal geprüft werden.

    Wenn es die gleichen Freibeträge und Steuern für Löhne, Gehälter und Einkünfte aus der Kapitalverwertung gäbe, hätten wir die Chance, endlich die Mitte zu entlasten. Es gibt den Steuerbauch für die mittleren Einkommen. Dieser muss überwunden werden. Die Mitte der Gesellschaft bezahlt bei uns den größten Anteil der staatlichen Einnahmen. Eine Studie des Netzwerks Steuergerechtigkeit stellte fest, dass eine Mittelstandsfamilie bei uns 43 Prozent Steuern und Abgaben auf ihre Einnahmen zahlen muss, während eine Milliardärsfamilie nur 26 Prozent der Einnahmen abführt. Wenn wir die Mitte kaputt machen, können wir denen unten nicht mehr helfen und die oben können dann auch nicht mehr existieren. Der Bundestag sollte also mehr Mut entwickeln, die besonders Reichen und die Konzerne angemessen und gerechter heranzuziehen.

    Und ich möchte noch ein nettes Beispiel für unseren Steuerwirrwarr nennen. Es gibt fünf verschiedene Umsatzsteuern für Weihnachtsbäume. Der künstliche Weihnachtsbaum zieht eine Umsatzsteuer von 19 Prozent nach sich. Der gezüchtete Weihnachtsbaum aus dem Bau- und Gartencenter zieht eine solche von 10,7 Prozent nach sich. Der selbst geschlagene, gezüchtete Weihnachtsbaum zieht eine Umsatzsteuer von 7 Prozent nach sich. Erwirbt man direkt von der Forstwirtschaft einen natürlich geschlagenen Weihnachtsbaum, zieht das eine Umsatzsteuer von 5,5 Prozent nach sich. Und dann gibt es noch eine Möglichkeit, dass man rechtswidrig sich selbst einen Baum im Wald schlägt und der zieht gar keine Umsatzsteuer nach sich. Aber in den anderen vier Fällen müsste es doch möglich sein, zu einer einheitlichen Regelung zu gelangen.
    Krankenkasse und Bürokratie

    In einer dritten überparteilichen Gruppe könnten wir uns mit unserem gesamten Krankenkassensystem auseinandersetzen. Die Kosten im Gesundheitswesen steigen. Meines Erachtens gehören Gesundheit und Pflege zur öffentlichen Daseinsvorsorge. Ein Krankenhaus muss sich nicht in erster Linie rechnen, sondern für Gesundheit sorgen. Brauchen wir wirklich so viele gesetzliche Krankenkassen, wie es sie gegenwärtig gibt? Ist es wirklich richtig, dass privat Versicherte deutlich bessergestellt sind als gesetzlich Versicherte? Geht es nicht bei jedem Menschen um die möglichst zügige und beste Behandlung und Befreiung von Krankheiten – egal, ob er mehr oder weniger verdient?

    Es gibt auch die Vorstellung, dass nicht nur von Löhnen und Gehältern Beiträge in die Krankenkasse und Pflegeversicherung eingezahlt werden sollen, sondern auch von den genannten Einkünften aus der Kapitalverwertung. All diese Fragen sollten in diesem überparteilichen Gremium diskutiert und untersucht werden. Vielleicht kommen wir dann zu besseren Lösungen als gegenwärtig.

    Mein letzter Vorschlag für ein überparteiliches Gremium betrifft die Bürokratie. Jede Regierung nimmt es sich vor und scheitert in aller Regel. Das liegt daran, dass es immer einen Grund für irgendeine Regelung gibt. Wenn wir uns nicht an eine generelle Reform herantrauen, wird sich an der Bürokratie so gut wie nichts ändern. In diesem überparteilichen Gremium könnten wir darüber diskutieren, ob wir nicht in den meisten Fällen das Recht drehen sollten.

    Gegenwärtig ist es so, dass Bürgerinnen und Bürger, Unternehmen und andere Einrichtungen Anträge bei der zuständigen Behörde stellen und warten und warten und warten. Nach sechs Monaten können sie eine Untätigkeitsklage beim Verwaltungsgericht erheben. Das ist schon deshalb besonders nützlich, weil sie nach über einem Jahr den ersten Termin zur mündlichen Verhandlung beim Gericht bekommen. Mit anderen Worten, so kommen wir nicht weiter. Was halten Sie von der Idee, in vielen Fällen – selbstverständlich muss es Ausnahmen geben – das Recht dergestalt zu verändern, dass die Antragstellerin oder der Antragsteller nachweisen muss, dass und wann er bei der zuständigen Behörde einen Antrag gestellt hat. Wenn er nicht innerhalb von sechs Wochen einen schriftlich begründeten Widerspruch durch die Behörde erhält, gilt der Antrag als genehmigt.

    Es geht nicht um eine Postkarte, die man automatisch versenden kann, sondern um einen schriftlich begründeten Widerspruch. Die Behörde muss nachweisen, dass die Antragstellerin oder der Antragsteller einen solchen Widerspruch erhalten hat. Was glauben Sie, wie genehmigungsfreundlich unser Staat plötzlich werden würde. In dem Gremium könnten wir diskutieren, in welchen Fällen diese Umkehrung möglich ist und in welchen nicht. Welche personellen Konsequenzen es hätte.

    Mit weiteren Vorschlägen zu überparteilichen Gremien möchte ich Sie heute nicht belästigen.
    Gleichstellung und sexuelle Orientierung

    Ich finde es gut, dass es gesetzliche Vorschriften über die Beschäftigung von Menschen mit Behinderung gibt. Wenn Unternehmen ab einer bestimmten Größenordnung die Quote nicht einhalten, müssen sie eine Ausgleichsabgabe bezahlen. Diese können sie aber von der Steuer absetzen. So ist die Wirkung gleich null. Außerdem klingt es auch etwas daneben, dass der Staat eine Abgabe anordnet und derjenige, der sie bezahlen muss, sie wiederum von seinen Zahlungen an den Staat absetzen kann. Wir müssen bei der Gleichstellung von Menschen weiterkommen.

    Weder die Hautfarbe noch die Nationalität noch die Religion noch die sexuelle Orientierung dürfen eine Rolle spielen. Ich bin dafür, die Diversen ins Grundgesetz aufzunehmen, damit sie in ihren Grundrechten geschützt werden. Wichtig ist, was Menschen tun und unterlassen, welchen Charakter sie haben. Nur danach dürfen sie beurteilt und bewertet werden. Hinsichtlich der Nationalität begrüße ich, dass ein Vertreter der dänischen Minderheit wieder Mitglied unseres Bundestags geworden ist.

    Ich muss darauf eingehen, dass wir immer noch keine vollständige innere Einheit in Deutschland hergestellt haben. Die Demonstrierenden in der DDR bewiesen Mut. Sie haben auf friedliche Art und Weise ihren Beitrag im Interesse einer Demokratisierung der Gesellschaft geleistet. Sie verdienen hohen Respekt. Auf der anderen Seite muss man aber auch zur Kenntnis nehmen, dass damals von den bewaffneten Kräften der DDR kein einziger Schuss abgegeben wurde.
    Deutsche Einheit

    Aber es wird in Ost und West auch heute noch unterschiedlich gedacht, Sachverhalte werden unterschiedlich beurteilt und es wird auch unterschiedlich gewählt. Ich glaube, das hat auch damit zu tun, dass bei der Herstellung der Deutschen Einheit zumindest ein schwerer Fehler begangen wurde. Selbstverständlich haben die Menschen im Osten an Demokratie, Freiheit und Rechtsstaatlichkeit gewonnen. Sie haben seitdem eine Währung, die sie weltweit tauschen können. Es sind viele Schlösser und Kirchen, Stadtzentren und Wohnungen saniert worden. An all das muss man erinnern.

    Auf der anderen Seite wurde aber die DDR auf Staatssicherheit und Mauertote reduziert. Beides muss aufgearbeitet werden. Aber für das Leben in der DDR hat sich die Bundesregierung bei der Herstellung der Einheit nicht interessiert. Hätte es dieses Interesse gegeben, wäre festgestellt worden, dass die DDR bei der Gleichstellung der Geschlechter noch nicht am Ziel, aber deutlich weiter war als die damalige Bundesrepublik Deutschland.

    Alleinerziehende Mütter und auch die selteneren alleinerziehenden Väter hatten immer die Möglichkeit zu verkürzter, aber auch zu voller Berufstätigkeit. Das lag daran, dass extrem kostengünstige und gut ausgestattete Kindereinrichtungen existierten, was heute auch von der Wissenschaft anerkannt wird. Es war auch ein Fehler, 2623 Kilometer Bahnstrecke stillzulegen und 300.000 Wohnungen abzureißen. Heute vermissen wir beides. Und dann war die DDR schon zu diesem Zeitpunkt eine Behalte- und keine Wegwerfgesellschaft wie die Bundesrepublik. Sie war das zwar nicht aus ökologischen, sondern aus ökonomischen Gründen, aber sie war es halt.

    Übernommen hat man aus der DDR nur das Sandmännchen, das Ampelmännchen und den grünen Abbiegepfeil. Damit sagte man aber den Ostdeutschen, dass sie außer diesen drei Punkten nichts geleistet hätten. Wäre das andere übernommen worden, hätte die ostdeutsche Bevölkerung nicht ein solches Gefühl der Demütigung entwickelt. Man wäre davon ausgegangen, dass man zwar im falschen System lebte, aber solche Leistungen vollbracht hatte, die es Wert waren, für ganz Deutschland übernommen zu werden. Die Menschen in den alten Bundesländern hätten erlebt, dass durch das Hinzukommen des Ostens sich in einigen Punkten ihre Lebensqualität erhöhte. Beides hätte zu deutlich mehr innerer Einheit geführt.

    Ich finde, dass die neu zu wählende Kanzlerin oder der neu zu wählende Kanzler in seiner ersten Regierungserklärung diesen Fehler einräumen und sich dafür entschuldigen sollte. Das gäbe einen wirklichen Ruck bei der Herstellung der inneren Einheit. Außerdem brauchen wir natürlich endlich eine Gleichstellung von Ost und West. Es muss Schluss sein mit unterschiedlichen Tarifverträgen. Alle Menschen in Deutschland haben das Recht für gleiche Arbeit in gleicher Arbeitszeit auch gleich entlohnt zu werden. Sie haben auch Anspruch darauf, für die gleiche Arbeit die gleiche Rente zu beziehen.

    Wenn wir hier keine Gerechtigkeitszuschläge einführen, hieße das, dass Menschen aus dem Osten noch in 30 Jahren für die gleiche Arbeit bei längerer Arbeitszeit eine geringere Rente bezögen, weil ja geringere Beiträge von ihnen und für sie bezahlt wurden. Und ich darf daran erinnern, dass nach Artikel 36 des Grundgesetzes alle Länder angemessen bei der Vertretung von Führungspositionen zu berücksichtigen sind. Ich bitte die neu zu wählende Kanzlerin bzw. den neu zu wählenden Kanzler bei der Berufung von Bundesministerinnen und Bundesministern daran zu denken, wie ich die Ministerinnen und Minister bitte, bei der Berufung von Staatssekretärinnen und Staatssekretären daran zu denken, wie ich auch andere Gremien bitte, bei der Berufung von Richterinnen und Richtern an oberste Gerichte Ostdeutsche nicht zu meiden.

    Übrigens kommen mehr als die Hälfte der Staatssekretärinnen und Staatssekretäre im Osten aus den alten Bundesländern. Stellen Sie sich bitte einmal vor, dass mehr als die Hälfte der Staatssekretärinnen und Staatssekretäre im Freistaat Bayern aus dem Osten käme. Was wäre da los?
    USA und Donald Trump

    Lassen Sie mich noch zur extrem schwierigen internationalen Situation Stellung nehmen.

    Die Mehrheit der US-Amerikanerinnen und -Amerikaner hat Donald Trump zum Präsidenten gewählt. Das haben wir zu respektieren.

    Historisch muss ich daran erinnern, dass die Sowjetunion, die USA und Großbritannien in Jalta während des Zweiten Weltkrieges unterschiedliche Einflusssphären einmal für die Sowjetunion und zum anderen für die USA und Großbritannien, später noch für Frankreich, festlegten. Diese Einflusssphären galten selbstverständlich nicht mehr, als die Sowjetunion zusammenbrach. Die meisten sozialistischen Länder Europas bekamen einen völlig neuen Charakter, entschieden sich für kapitalistische Strukturen, führten aber auch Freiheit, Demokratie und Rechtsstaatlichkeit ein. Das westliche Bündnis wurde erweitert.

    35 Jahre nach diesem Vorgang ist US-Präsident Trump dabei, seine wirtschaftlichen und militärischen Bündnispflichten aufzukündigen. Er sieht nicht mehr ein, für die Sicherheit Deutschlands zu haften. Er meint es ernst, wenn er davon spricht, sich völkerrechtswidrig den Panamakanal einzuverleiben. Zu seiner Absicht, Kanada zu einem Bundesstaat der USA zu machen, kann ich nur hoffen, dass er sie nicht ernst meint. Wenn er aber tatsächlich Grönland und damit einen Teil Dänemarks angriffe, könnten wir uns, im Unterschied zu den anderen genannten Fällen, nicht neutral verhalten. Wir müssten Dänemark unterstützen. Dann aber wäre die NATO tot.

    Ich war immer für eine europäische Initiative für einen Waffenstillstand und einen Frieden zwischen Russland und der Ukraine, auch weil ich befürchtete, dass Trump zum Präsidenten gewählt wird. Und jetzt wird es wohl einen Waffenstillstand und einen Frieden geben, der aber mehr zum Nachteil der Ukraine gereichen wird als der, den wir hätten erreichen können.

    Der Teil der Eliten in den USA, der Präsident Trump unterstützt, sieht nicht in Russland die Herausforderung, sondern in China. Er fürchtet, dass China Weltmacht Nummer 1 werden könnte. Das eigentlich Gefährliche ist aber, dass sie glauben, dass China schneller und effizienter ist, weil es autoritäre Strukturen besitzt. Deshalb versuchen sie, die Demokratie in den USA abzubauen. Präsident Trump möchte weder von Parlamenten noch von Gerichten belästigt werden. Wir müssen beweisen, dass Demokratie, Freiheit und Rechtstaatlichkeit auch zu Effizienz fähig sind.
    Demokratie, Freiheit und Rechtstaatlichkeit

    Selbst wenn dies nicht gelänge, sind diese Grundlagen unserer Gesellschaft wesentlich menschenwürdiger als jede autoritäre Struktur. Wir haben also die Weltmacht Nummer 1 USA, die Weltmacht Nummer 2 China und mit Abstand folgt dann auch Russland. Wenn die Europäische Union wirklich funktionierte, könnte sie eine Art 4. Weltmacht werden. Ich habe aber meine Zweifel, dass sich alle Mitgliedsländer darauf einlassen werden. Trotzdem müssen wir daran arbeiten, vielleicht müssen einige Staaten voranschreiten.

    Demokratie, Freiheit und Rechtstaatlichkeit waren ein gewichtiges Argument der führenden westlichen kapitalistischen Staaten gegenüber den sozialistischen Ländern. Da es aber letztere nicht mehr gibt, hat das Gewicht dieses Arguments abgenommen. Wir haben auch bei uns im Inneren eine Bewegung, die Demokratie, Freiheit und Rechtstaatlichkeit anzweifelt. D. h. wir stehen von Außen und von Innen unter Druck. Die große Mehrheit der Mitglieder des Bundestages muss deshalb gemeinsam Anstrengungen unternehmen, um die genannten Grundlagen zu schützen und zu verteidigen.

    Im Interesse der Demokratie sind Anfragen zu NGOs, die sich gegen die Ausbreitung von Rechtsextremismus, Rassismus und Antisemitismus wenden, kein richtiger Schritt. So wird demokratisches Engagement infrage gestellt, statt es zu unterstützen. Auf europäischer, Landes- und Kommunalebene kennen wir Volksentscheide, nur im Bund nicht. Im Interesse der Nähe zu unserer Bevölkerung sollten wir über eine Einführung nachdenken.

    Ich bitte Sie, Herr Bundespräsident Dr. Steinmeier, ein Gremium einzusetzen, das sich mit der Frage der Sicherung von Demokratie, Freiheit und Rechtsstaatlichkeit auseinandersetzt. In dieses Gremium könnten Sie eine Auswahl von demokratischen Vertreterinnen und Vertretern zum Beispiel aus dem Europaparlament, dem Bundestag, den Landes- und Kommunalparlamenten und ebenso aus den Gewerkschaften, den Unternehmerverbänden, den christlichen Kirchen und anderen Religionsgemeinschaften, aus der Justiz, den Medien, der Kunst und Kultur, der Wissenschaft und Forschung benennen. Es muss uns gelingen, trotz des genannten gewaltigen Drucks im Interesse der Bürgerinnen und Bürger unseres Landes die Grundfesten unseres Grundgesetzes für alle Zeiten zu sichern.

    Liebe Kolleginnen und Kollegen, verehrte Gäste,

    in diesem Jahr begehen wir den 80. Jahrestag der Befreiung von der Hitlerdiktatur und der Beendigung des Zweiten Weltkrieges. Richard von Weizsäcker hat als Bundespräsident als erster im Bundestag erklärt, dass es sich um eine Befreiung auch des deutschen Volkes handelte. Jetzt sieht es die übergroße Mehrheit unserer Bevölkerung so. Deshalb schlage ich vor, den 8. Mai – zumindest in diesem Jahr – aber eigentlich generell, zu einem bundesweiten gesetzlichen Feiertag zu erklären.

    Und der Frauentag, der 8. März, der bisher nur in Berlin und Mecklenburg-Vorpommern ein gesetzlicher Feiertag ist, sollte auch zu einem bundesweiten werden. Wir Männer würden an diesem Tag immer daran erinnert werden, dass auch wir verpflichtet sind, uns für die Gleichstellung der Frauen einzusetzen, zumal der Frauenanteil im neuen Bundestag im Vergleich zum vorhergehenden noch einmal prozentual gesunken ist.

    Für diejenigen, die erstmalig einen Zweitwohnsitz in Berlin, d. h. in unserer Bundeshauptstadt, beziehen, möchte ich nur eins sagen. Ich weiß, wir Berlinerinnen und Berliner sind oft etwas brummelig, aber im Kern praktisch und im Herzen immer solidarisch. Wir freuten uns übrigens, wenn die gesamte Regierung in Berlin säße.

    Ich wünsche unserer Bevölkerung und uns einen lebendigen Bundestag, in dem ohne Beleidigungen, ohne Beschimpfungen, ohne Unfairness durchaus hart gestritten, diskutiert und entschieden wird und ich wünsche uns einen Bundestag, der noch näher an die Menschen herantritt, die wir hier vertreten.

    Ich danke für Ihre Aufmerksamkeit.

    #Allemagne #politique #gauche #opportunisme

  • Kriegskredite : Bye-bye, Friedenspartei
    https://www.jungewelt.de/artikel/496492.kriegskredite-bye-bye-friedenspartei.html

    A la deuxième chambre du parlement allemand le parti Die Linke vote pour la modification de la constitution qui autorise les emprunts de guerre illimités. Avec cette décision le parti abndonne son statut de parti de la paix. Depuis longtemps le socialisme ne fait plus partie de la communication et des revendications du parti de gauche allemand.

    Arnold Schölzel - Die Linke in Landesregierungen von Bremen und Mecklenburg-Vorpommern lässt im Bundesrat für Milliardenprogramm zur Aufrüstung stimmen.

    Der Bundesrat machte am Freitag den Weg für Kriegskredite in Billionenhöhe frei. Wie am Dienstag im Bundestag kam auch in der Länderkammer die nötige Zweidrittelmehrheit für die Grundgesetzänderung zustande. 46 Stimmen von 59 wären notwendig gewesen, die Gesetze wurden aber mit 53 Jastimmen verabschiedet. Auch Bremen und Mecklenburg-Vorpommern, in denen die Linke an der Landesregierung beteiligt ist, stimmten mit Ja. Rheinland-Pfalz und Sachsen-Anhalt, wo die FDP Regierungspartner ist, enthielten sich. Enthaltungen gab es auch von Brandenburg und Thüringen, wo das BSW mitregiert. Enthaltungen gelten im Bundesrat wie ein Nein. Das Gesetz muss noch von Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier auf sein verfassungsgemäßes Zustandekommen geprüft und unterschrieben werden.

    Am Freitag stimmte der Haushaltsausschuss des Bundestages zudem der Finanzierung zusätzlicher Militärhilfe für die Ukraine zu. In diesem Jahr wird Deutschland demnach zunächst drei Milliarden Euro zur Verfügung stellen, außerdem bis zu 8,3 Milliarden Euro für 2026 bis 2029.

    Im Bundesrat bekannte sich Baden-Württembergs Ministerpräsident Winfried Kretschmann (Bündnis 90/Die Grünen) zwar ausdrücklich zur Schuldenbremse, rechtfertigte deren Aufweichen aber mit der sich dramatisch ändernden Weltlage: »Es geht um nicht weniger als die Selbstbehauptung Europas – sicherheitspolitisch, wirtschaftlich und technologisch.« Und um »unsere Werte von Frieden, Freiheit und Demokratie«. Kretschmann bedankte sich ausdrücklich bei der Bundestagsfraktion seiner Partei dafür, »dass sie das Finanzpaket wesentlich besser gemacht hat«.

    Von »historischen Zeiten«, die »historische Maßnahmen« erfordern, sprach Bayerns Ministerpräsident Markus Söder (CSU). Er bezeichnete die Gesetzesvorhaben als »deutschen Marshallplan« und erklärte in Trump-Rhetorik: »Deutschland ist zurück.« Mit der Grundgesetzänderung schaffe man die Möglichkeit, »einen Schutzschirm aufzuspannen«. Dies sei allerdings nur eine erste Etappe: »Sie muss einhergehen mit investieren, konsolidieren und reformieren.« Sachsens Regierungschef Michael Kretschmer (CDU) verlangte, »Wachstumsbremsen« zu lösen, damit sich die enormen Summen am Ende »nicht nur in steigenden Preisen oder sogar einer zusätzlichen Inflation auswirken«. Die so offen geplante Abwälzung der Rüstungslasten auf die Bevölkerung spielte bei anderen Rednern nur eine untergeordnete Rolle. So forderte Bremens Regierungschef Andreas Bovenschulte (SPD) lediglich, die nötigen Ausführungsgesetze zügig zu beschließen und dabei immer auch auf die Umsetzungsfähigkeit und den Aufwand zu achten.

    Die Zustimmung Bremens hatte der Weserkurier bereits am Dienstag unter Berufung auf »Signale« aus dem dortigen Landesverband der Linkspartei für gesichert erklärt. Andere Teile der Partei hatten in Reaktion auf die Ankündigung einen offenen Brief unter dem Titel »Sage nein« veröffentlicht – offenbar ohne Erfolg. Die Linke-EU-Abgeordnete Özlem Alev Demirel kommentierte auf X das Verhalten der Linken in Bremen und Mecklenburg-Vorpommern mit den Worten: »Dass Bundesländer mit Linke-Beteiligung im Bundesrat ihre Zustimmung für das Merz-Schulden- und -Aufrüstungspaket nicht verweigern, ist ein historisches Versagen!«

    #Allemagne #guerre #politique #économie #gauche

  • À propos d’une affiche : la nécessité d’une approche matérialiste de l’antiracisme – Tsedek !
    https://tsedek.fr/2025/03/19/a-propos-dune-affiche-la-necessite-dune-approche-materialiste-de-lantiracisme

    Depuis maintenant près d’un an et demi, la France Insoumise fait l’objet d’une intense campagne de délégitimation visant à l’exclure du prétendu “arc républicain” au motif de son engagement contre l’islamophobie et de son soutien à la lutte du peuple palestinien, en prenant prétexte de son antisémitisme supposé. Cette campagne a atteint ces derniers jours un nouveau paroxysme, suite à la publication par la FI d’une affiche appelant à la mobilisation antiraciste et antifasciste du 22 mars prochain, et représentant le visage grimaçant de Cyril Hanouna sous laquelle figurait la mention : “Manifestation contre l’extrême-droite, ses idées… et ses relais !” Motif invoqué : l’iconographie de cette affiche présenterait une proximité troublante avec l’imagerie antisémite nazie, et en particulier avec celle du film de propagande Le Juif éternel, sorti en 1940 et réalisé sous la supervision du ministre de la propagande du Troisième Reich Joseph Goebbels. Face au tollé médiatique, la France Insoumise a jugé bon de retirer cette affiche.

    Pour autant, assimiler le visuel produit par la FI dans le cadre d’une mobilisation antifasciste à la propagande d’État antisémite des années 1930 et 1940 apparaît aussi douteux politiquement que fragile sur le plan méthodologique. La FI poursuit-elle un programme antisémite ? Non. La FI désigne-t-elle Cyril Hanouna comme Juif ? Non. Ce visuel s’inscrit-il dans une campagne visant les Juif·ves ? Non. Rien dans le contexte d’énonciation ne permet de soutenir la thèse d’une prise de position antisémite de la FI.

    • FROJDXNJD MAIS PARDON ??🥶🥶, @KimSchvartz
      https://x.com/KimSchvartz/status/1902795788658651547

      J’avais l’esprit (et le corps) tellement pris dans l’expulsion de la Gaîté Lyrique et ses suites que je suis passé à côté des suites de la polémique sur l’affiche de LFI, dont ces posts dégueulasses de Bouteldja et ce communiqué hallucinant de Tsedek

      Merci à @CabriolesDouze de les avoir portés à mon attention, je serais passé à côté de ces monuments🙏

      J’ai pas le temps de faire un long thread mais juste : se prévaloir d’une analyse ✨matérialiste✨du racisme pour dédouaner complètement un parti de soc-dems qui, non content de faire de la récupération grossière d’1 manif antiraciste organisée par des orgas autonomes(cf. par ex. le tract electoraliste que LFI a distribué à propos de cette marche⬇️) l’entache d’une polémique de merde à cause de sa nullité abyssale sur l’antiracisme, c’est juste comique

      Et puisque vous voulez parler des conséquences ✨matérielles✨ des discours, je l’ai dit et je le répète : votre discours constant selon lequel si on parle d’antisémitisme à gauche (notamment chez LFI) c’est parce qu’on veut nuire à la gauche ✨de rupture✨ et au mouvement pro-🇵🇸 est un discours qui légitime le fait que des juifs de gauche se fassent harceler sur les RS et agresser dans la rue en tant que « sionistes » quand ils dénoncent des manifestations d’antisémitisme dans ces espaces là. Ça m’est arrivé, et je suis moi d’être le seul.

      Mais manifestement, ces conséquences ✨matérielles✨ là, vous en avez rien à carrer, ce qui est prioritaire pour vous c’est de défendre la gauche blanche et soc-dem, « seule alternative au fascisme » (sic.)

      Quand à cette merde de Bouteldja et ses leçons d’antiracisme depuis les salons et bureaux de la bourgeoisie culturelle, if I speak bordel…

    • L’inversion de la charge de la preuve est un sophisme qui consiste, dans un débat heuristique, à avancer un fait en incombant la charge de la preuve de son contraire à son interlocuteur. Le renversement a une portée particulière en droit où on traite de charge de la preuve, ainsi qu’en science, afin d’éviter que n’importe qui puisse affirmer n’importe quoi sans en apporter la preuve et laisser à son adversaire le soin de démontrer le contraire de ce qu’il prétend.

      Normalement, la charge de la preuve repose sur celui qui procède à une affirmation. Bertrand Russell a abordé le sujet dans son analogie de la théière. La formule originale est la locution latine : « Quod gratis asseritur gratis negatur. » (« Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. »), formule régulièrement utilisée depuis au cours du XIXe siècle[1]. La charge de la preuve est notamment reprise par le philosophe Christopher Hitchens dans son livre Dieu n’est pas grand en 2007 et prend la forme du Rasoir de Hitchens.

    • Motif invoqué : l’iconographie de cette affiche présenterait une proximité troublante avec l’imagerie antisémite nazie, et en particulier avec celle du film de propagande Le Juif éternel, sorti en 1940 et réalisé sous la supervision du ministre de la propagande du Troisième Reich Joseph Goebbels.

      Je ne comprends pas comment on peut mettre cette phrase au conditionnelle, d’autant plus quand on est un collectif censé être pointu sur ces questions.
      Voir là les deux images : https://seenthis.net/messages/1103466#message1103791 (je vous épargne pour le moment de les reposter encore une fois...)

    • https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/affiche-antisemite-la-faute-a-grok

      LFI, c’est sa force, ne recule jamais. Depuis des années, LFI s’est blindée contre toutes les accusations extérieures, notamment les incessants procès médiatiques. Où serait-elle aujourd’hui si elle n’était pas blindée ? Mais sur cet épisode, LFI ne pourra pas faire l’économie d’une vraie enquête, totale, transparente, d’en tirer les conséquences, et de dire lesquelles. LFI le doit aux électeurs de gauche, qui placent tant d’espoir dans le mouvement, et sont en droit de l’exiger exemplaire. LFI le doit à la cause palestinienne, qui a tout à perdre à être soutenue par des mouvements politiques soupçonnables de la moindre complaisance avec l’antisémitisme. LFI le doit à tous ceux, comme moi [Daniel Schneidermann], qui se battent depuis des années contre les visqueuses accusations d’antisémitisme qui harcèlent injustement le mouvement, amalgamant obsessionnellement critique d’Israël et antisémitisme (encore ces derniers jours face à Guillaume Erner, par exemple), et ont le droit de dire qu’ils refusent de voir aujourd’hui ces efforts réduits à néant.

    • Mais sur cet épisode, LFI ne pourra pas faire l’économie d’une vraie enquête, totale, transparente, d’en tirer les conséquences, et de dire lesquelles. LFI le doit aux électeurs de gauche, qui placent tant d’espoir dans le mouvement, et sont en droit de l’exiger exemplaire. LFI le doit à la cause palestinienne, qui a tout à perdre à être soutenue par des mouvements politiques soupçonnables de la moindre complaisance avec l’antisémitisme.

      Voilà, nous y sommes une fois de plus :

      (L’accusation) : Il y a de l’antisémitisme à LFI.
      (LFI) : Apportez-en la preuve.
      (L’accusation) : Non, non. Pas du tout. C’est à vous de faire la preuve qu’il n’y a pas d’antisémites dans vos rangs.

      Depuis un an et demi (voire plus) quand même.

    • @sombre Peu importe qu’il y ait de l’antisémitisme réel ou pas chez LFI (sûrement chez X% comme dans la population entière, voire moins que la moyenne sûrement aussi) ou que ce soit « juste » une (ENORME) faute de goût et surtout de non-culture visuelle (quand on fait une affiche politique/militante c’est un peu con) : on le sait que tous les gens de droite et de fausse gauche n’attendent que ça de sauter sur LFI à la moindre erreur, donc c’est vraiment donner le bâton pour se faire battre, de sortir sans aucun véto interne une affiche aussi conne et ambiguë que ça. C’est avant tout une énorme faute politique, de (non)stratégie, du genre « je galère pas assez à atteindre un peu de pouvoir pour changer les choses, tiens si je glissais quelques peaux de bananes en plus moi-même »

    • https://www.youtube.com/watch?v=z6x2zytKGkc


      Accepté que cette image soit antisémite c’est accepté de reconnaitre que LFI serait antisémite (ce qu’elle n’est pas). L’image a été refusé, des excuses ont été faites. Pas besoin d’en faire plus, et surtout il ne faut pas en faire plus car c’est risqué d’être acculé comme le fut Jeremy Corbyn.
      Pour cette image posté comme prétendue preuve ;
      Il y a une élephant au milieu de la pièce dans ces comparaisons d’images avec celles des années 1930 - LE MOT JUIF est écrit en gros en rouge au milieu de l’affiche , assorti parfois de l’étoile de David. C’est dans ce mot qu’est l’antisémitisme, pas dans la tête du personnage qui est patibulaire mais ne serait pas identifié comme juif sans que le mot ne soit ecrit autour.

    • Charlie est un journal de caricatures. [...] Et sur les pièces à conviction présentées, le parallèle, trait pour trait, avec Le Juif Suss, film antisémite produit sous l’Occupation, apparait moins probant. Mais à chacun de juger.

      Même en donnant à Schneidermann globalement raison pour le reste du billet, et tout en trouvant que le pugilat anti-LFI va trop loin, je me permets de juger, comme il nous y invite, en modifiant légèrement sa contrainte (ça n’est pas le juif Süss mais celui éternel).

    • La vidéo de PDH dit bien le contraire : le racisme étant interdit (contrairement aux années 30, à l’époque de l’affiche), les fachos et racistes font feu de mille « dog whisles » où il n’y a surtout pas de mots explicites, jamais jamais. Ce qui compte ce sont les allusions, toujours uniquement par allusions.

      Il n’y a donc pas du tout besoin de mots explicites pour pouvoir chercher des accointances, en terme de références visuelles, de signes cabalistiques, etc (signes des doigts toussa).

      Mais la vidéo entière n’a que peu d’intérêt pour moi (par rapport à mon argumentation plus haut) puisqu’elle cherche à démontrer que LFI n’est pas réellement antisémite, ce qu’on sait qu’elle n’est pas spécialement (pas plus que la moyenne de la population, et sûrement même déjà moins, comme déjà dit).

      Ce qui compte c’est pas si elle est réellement antisémites, c’est ce que les autres forces réactionnaires vont pouvoir chercher comme allusions proches de signes antisémites, ce qui n’est pas une démarche débile puisqu’on l’a dit : c’est comme ça que fonctionnent là-aujourd’hui les vrais antisémites, racistes, suprémacistes.

      – Les vrais racistes fonctionnent majoritairement par allusions uniquement
      – Quand on voit un visuel ou signe (quenelle par ex) proche d’une allusion « officielle » des fachos, on doit tous se méfier et ne pas avoir envie de l’utiliser
      – Si on cherche sincèrement les fachos, on regarde les allusions et on les met en rapport avec les actes réels des gens qui les utilisent
      – Si on veut juste basher, on ne regarde que les allusions, mais ça reste du coup proche du raisonnement logique (puisqu’on est dans l’aire des allusions des fachos)
      – Si on veut PAS se faire basher : on DOIT donc avoir une culture visuelle et ne PAS utiliser les allusions parfaitement connues.

      Donc encore une fois tout ce que dit cette vidéo n’a que peu d’intérêt : ce qui compte n’est pas s’ils sont réellement antisémites (ce n’est pas le cas), c’est que justement car c’est la seule force de vraie gauche de gouvernement qui pourrait avoir un peu de pouvoir institutionnel, c’est une énorme faute politique de donner autant de bâtons pour se faire battre (cette affiche, la gestion de Quatennens, etc) et du coup se faire basher par les autres partis.

      Et c’est trop tard de retirer et s’excuser : le mal est fait non pas en terme moral (comme s’ils avaient fait du mal « aux juifs »), mais le mal est fait politiquement : ils se sont fait basher à mort et ça va réduire leur voilure encore un peu plus. Bien évidemment que le monde médiatique et politique ne va pas retenir leur retrait et excuses, c’est ça qui compte, pas ce que nous on en pense.

    • Les dog whisles et signes implicites fonctionnent car ceux à qui ils sont destinés savent les reconnaitre et les décoder. Avec l’affiche LFI incriminée, il n’y a pas d’appel caché à des nazis qui ont la réference du film « Juif Suss » et comprendraient que la manif s’adresse à eux en leur souhaitant la bienvenu par ce signe discret de nazisme. L’affiche est un portrait d’un fasciste désigné comme tel et la manif s’adresse à des antifa.

    • Je ne sais pas comment le dire autrement… :)
      Tu continues d’argumenter comme pour démontrer que LFI ne serait pas antisémite (pas plus que tout le monde), que ça ne s’adressait pas à des fachos, alors que ça on le sait (nous).

      Toi tu dis « mais non c’est pas une allusion pour les nazis » (ce qui évident), mais le monde médiatique va dire « les musulmans sont antisémites, pas juste les nazis, comme LFI fait du pied aux musulmans, en utilisant cette allusion antisémite… » etc.

      Ce que je dis, c’est que dans un monde où les vrais fachos et antisémites ne fonctionnent que par allusions (la quenelle Dieudo était un très bon exemple de signe rassembleur, ou l’ananas), il est logique d’accuser les autres sur le fait d’utiliser des allusions.

      Quand on est sincère, on regarde les allusions et le contexte (LFI ne propose rien d’antisémite), et quand on veut juste basher, on ne regarde que les allusions. Mais par contre on peut pas reprocher de comparer les allusions.

      Mais c’était donc très prévisible qu’avec une affiche aussi proche visuellement de plein d’autres du méchant juif, tout en ciblant une personne qui est juif et pro-israélien, en plus d’être d’extrême droite, bah tout le monde allait les basher à mort = faute politique, faute stratégique, assez majeure.

      Il y avait plein de photos de Hanouna à utiliser, la tête dans le cul d’un chien, ou bras dessus dessous avec Bolloré, autre qu’une faute stratégique comme ça.

    • Et sinon : quand on est LFI, au lieu d’utiliser une IA, on rémunère une vraie personne. (Avec pour effet induit qu’en rémunérant une personne dont c’est la profession, avec un peu de chance cette personne aura le minimum de culture visuelle qui aurait évité ça.)

    • Oui @arno l’utilisation de l’IA me semble tout à fait critiquable.
      Ca me semble un reproche légitime à leur faire.

      @rastapopoulos je ne cherche pas à te convaincre ni convaincre Pascal Praud et consor. Je partage des arguments pour les personnes qui seraient incertaines ou aurais besoin d’en convaincre d’autres.

    • On pourrait continuer de gloser sur l’antisémitisme (avéré ou supposé) de LFI ainsi que de rechercher des tropes antisémites même s’ils publiaient un visuel avec l’image d’un test de Rorschach, je préfère m’en tenir à l’essentiel qui se trouve dans le texte mis en lien dans le post d’origine :

      Dans ce contexte d’adversité considérable, alors que la fusion du bloc bourgeois avec le bloc fasciste est quasiment achevée, il est essentiel de refuser de céder à ces tentatives de diversion qui visent à fracturer notre camp. Adopter les mêmes outils rhétoriques que la droite et l’extrême-droite au nom de la défense des Juif·ves ne constitue pas une stratégie antiraciste viable, et ne permettra en aucune manière d’ériger un rempart solide face au fascisme. Dans ce contexte, la dénonciation de tropes dans l’absolu, en refusant d’appréhender leur contexte d’énonciation ou leurs conséquences matérielles, ne constitue rien d’autre qu’une manière de prendre des mues pour des serpents venimeux, au risque de détourner les yeux des dangers véritables.

    • Mais je suis bien obligé de reconnaître que, dans le contexte médiatique actuel, LFI a quand même l’art de déclencher des shitstorms, et qu’on en viendrait presque à se demander s’ils n’ont pas une taupe LR ou RN parmi leur équipe de communicants.

    • Je l’avais lu et suis en total désaccord.
      Ça ne sert à rien de dire que la forme (antisémite) ne dit rien du contenu (compliqué à assumer). Quant à l’argument de l’inversion de la charge de la preuve, il peut s’avérer aussi fragile que lorsque, par exemple, une militante de tel ou tel machin révolutionnaire critique la culture du viol dans son propre milieu et qu’on se contente de dire (comme un môme en cour de récré) : « c’est pas vrai ! tu es trop injuste ! »

      C’était trop difficile pour le cheffaillon de service de dire "on s’est planté, on a failli véhiculer une image antisémite à propos d’une ordure fasciste et pro israélienne alors que ce n’est pas le sujet. Nous sommes d’ailleurs fiers, non seulement des attaques de droite et d’extrême droite que les média ne cessent de relayer, des attaques qui prouvent la validité de notre orientation, comme nous sommes fiers de la vigilance démocratique qui s’exerce sur notre mouvement. Celle-ci est à la hauteur des attentes que suscite LFI, et c’est elle qui, dans un lien indissoluble, nous permet davantage de clarté, nous qui ne souhaitons pas verser dans une confusion qui menace de ruiner toute perpective de transformation " ? Très certainement lorsque l’on dispose en tout et pour tout d’une langue de politicard manipulateur ("rien à foutre des faits, vive la propagande et la mauvaise foi", « choisi ton camp ! »)

      Ces deux paragraphes de l’imMonde sont incontestables https://seenthis.net/messages/1105088

      (JLM aurait du tenter une psychanalyse, histoire de revenir utilement sur sa vie d’enfant de choeur chez les cathos ; JLM a inévitablement feuilleté un livre d’histoire à destination des collégiens, il y a vu des images de propagande antisémite ; je dirais que c’est un mec qui refoule, pas au sens psy, mais au sens technique du terme, comme une évacuation qui refoule).

      #déni #antisémitisme #gauche

    • Oui alors @colporteur et @parpaing, qu’on soit bien au clair avec LFI-Mélenchon. Je ne suis pas encarté chez eux et je n’ai pas spécialement le culte du chef (ou cheffaillon).
      Non, mais je suis juste ulcéré que les attaques médiatiques portent toujours sur les mêmes. Alors que du côté de certains des accusateurs, c’est comme si la SHOAH ne restait qu’un « détail de l’histoire ».
      Concernant les accusations d’antisémitisme, aucun·e de ses membres s’est vu inculpé·e de ce délit. D’ailleurs Hanouna (himself) ne porte pas plainte contre LFI pour comportement antisémite mais pour « atteinte au droit à l’image »
      https://www.20minutes.fr/societe/4144720-20250321-caricature-hanouna-france-insoumise-condamnee-atteinte-dr
      Et il réclame 3 500 €. Pas bête le bonhomme.
      (Tout comme Ciotti d’ailleurs qui porte plainte d’être désigné, lui et ses comparses, comme cibles de la « violence politique »).

      Par contre , l’avertissement porté par Tsedek est assez explicite, à savoir qu’il serait « essentiel de refuser de céder à ces tentatives de diversion qui visent à fracturer notre camp ».
      Nous avons encore deux ans pour y réfléchir. Alors comme pourrait dire le « cheffaillon », faisons mieux.

    • Tsedek a perdu toute crédibilité dans cette histoire.

      L’affiche qu’a fait LFI est antisémite.

      Quand on commet une faute politique grave il faut savoir l’assumer et s’en excuser et faire mieux après.

      Ce n’est pas à nous de devoir éteindre toute critique et resserrer les rangs derrière LFI.

    • Le mot d’ordre chez LFI, c’est que la faute est collective. Certains députés s’agacent pourtant de cette opacité, car la plupart ont découvert le visuel après publication et ne savent rien des processus de communication au siège du parti, véritable sanctuaire.

      Mis devant le fait accompli, des parlementaires disent en subir les conséquences sur le terrain : « Y aurait-il moyen de s’éviter des shitstorms (déferlement haineux sur internet), à chaque visuel ? », questionne le député Loic Prudhomme, dans un groupe WhatsApp interne. Il fait référence à un précédent visuel douteux associant Olivier Faure et Marine Le Pen, lui aussi supprimé. « Cette polémique a ceci de positif qu’elle va remettre en cause la stratégie de communication », espère un autre député.

      https://www.francetvinfo.fr/societe/antisemitisme/y-aurait-il-moyen-de-s-eviter-des-shitstorms-a-chaque-visuel-une-affich

    • Les seuls qui n’ont pas perdu de crédibilité dans cette histoire, c’est ceux qui n’en n’ont jamais eu  ! L’édito du Monde en est l’exemple type, en réussissant à proférer autant de bêtises en si peu de lignes, tout en débarquant une semaine après la bataille.

      Le seul à mes yeux qui a eu les mots justes, c’est Gunthert sur L’image sociale. En particulier, en rappelant la contradiction majeure de tous les prétendus anti-racistes qui viennent hurler contre l’image d’Hanouna mais ne sont pas du tout gênés par celle de Praud, pourtant strictement identique.

    • Merci pour ton commentaire @inadvertance !

      Une précision.

      Dans mon dernier commentaire, j’affirme péremptoirement que l’affiche publiée (et vite retirée mais le mal était fait) est antisémite.

      Vous avez parfaitement le droit de concevoir que non (Ou d’euphemiser la chose par des formules telle que « reprend les codes de l’iconographie antisémite des années 30/40 ».).

      Affirmer que tel support de communication (pour appeler à une manif contre le racisme...) est raciste ne veut pas dire que les personnes qui l’ont publié le sont. On peut parfaitement véhiculer des clichés racistes sans en avoir conscience. A priori c’est cette hypothèse qui est la vraie (du moins c’est celle que je préfère croire).

      L’argument judiciaire ne tient pas. La vérité judiciaire (qui tiendrait compte d’une intentionalité et prendrait le soin dune contextualisation) est une chose. Les ressentis en sont une autre. (Je ne parviens pas à me souvenir où, probablement dans un seen, j’avais lu quelque chose d’éclairant là dessus... probablement sur un sujet autour de questions de violences sexuelles.)

      Voilà, je m’arrête là pour le moment (j’espère !). Je n’ai pas l’habitude de commenter, c’est usant sur de tels épineux sujets ! Merci à vous tous pour la qualité et la bienveillance du débat.

    • Franchement Gunthert il fait tout ce qu’il faut pas :

      – S’en remettre pleinement et seulement qu’à la justice (alors que le problème est politique).

      – Passer sous silence les ressentis de ceux qui ont été choqué par l’affiche. Dans sa thèse, si on a osé une critique on est soit un idiot soit un manipulateur (voir un mélange des deux).

      – Jouer avec arrogance une position d’autorité intellectuelle du haut de son statut de prof.

      – Jouer (sur son fil bluesky) la concurrence des victimes entre musulmans et juifs.

  • Au Royaume-Uni, le gouvernement travailliste coupe dans les aides aux handicapés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/18/au-royaume-uni-le-gouvernement-travailliste-coupe-dans-les-aides-aux-handica

    Le Labour est-il toujours un parti de gauche ? Experts et députés du parti travailliste au pouvoir au Royaume-Uni se posent sérieusement la question après que le gouvernement Starmer a présenté, mardi 18 mars, une mesure très controversée, visant à dégager 5 milliards de livres sterling (plus de 5,9 milliards d’euros) d’économies sur les aides aux personnes handicapées ou atteintes d’une maladie de longue durée. Il s’agit de « réparer le système des prestations sociales, qui ne fonctionne plus », a justifié la ministre du travail et des retraites, Liz Kendall, depuis la Chambre des communes.

    Elle compte essentiellement durcir les #conditions_d’éligibilité du « Personal Independence Payment » (PIP), une allocation jusqu’à présent accessible aux personnes rencontrant des problèmes de santé affectant leur condition de vie ou leur capacité à travailler (problèmes mentaux, de mobilité, etc.). Même celles qui travaillent ou qui perçoivent par ailleurs des allocations logement ou chômage (sous conditions de ressources), peuvent aussi prétendre au PIP. A partir de 2026, ces personnes seront soumises à de nouvelles #évaluations et devront justifier d’invalidités plus conséquentes pour continuer à percevoir cette allocation. Presque 3,7 millions d’entre elles touchaient le PIP au 31 janvier dernier, selon des chiffres du ministère du travail et des retraites, 12 % de plus qu’un an plus tôt et presque 60 % de plus que début 2020, avant le début de la pandémie.

    Cette trajectoire n’est pas tenable pour les finances publiques du pays, a insisté Liz Kendall, qui veut plutôt favoriser le retour au travail des personnes qui le peuvent. « Les faits parlent d’eux-mêmes. Une personne sur dix en âge de travailler réclame désormais des allocations maladies ou d’invalidité, environ 1 million de jeunes gens sont sortis du système éducatif mais ne travaillent pas. Et le nombre de personnes réclamant des pensions d’invalidité est parti pour doubler à 4,3 millions d’ici la fin de cette décennie », a détaillé la ministre mardi. Si rien n’est entrepris, la facture des aides à la santé et au handicap (PIP et autres prestations confondues) grimpera à 100 milliards de livres sterling d’ici 2030, soit davantage que les projections actuelles concernant le budget de la défense.

    Des coupes « immorales et dévastatrices »

    La démographie explique en grande partie cette tendance : la population britannique vieillit. Mais d’autres phénomènes sont à l’œuvre, que le ministre de la santé, Wes Streeting, attribue à des « diagnostics excessifs » de troubles mentaux (dépressions, anxiété, troubles alimentaires) par les médecins, notamment chez les jeunes. Il faut limiter l’accès aux aides, et au contraire encourager ces jeunes à chercher un emploi, afin d’éviter qu’une génération entière soit exclue durablement du monde du travail, ...

    https://archive.ph/YV0ms

    #allocation #revenu #handicap #gauche_cruelle

  • #Biasca_contro. La trilogia

    Quella che - con il titolo La vigna di San Carlo -sarebbe diventata la terza parte della trilogia di Victor Tognola complessivamente intitolata Biasca contro, andò in onda nella tarda serata del 29 febbraio 2004 nel contesto della trasmissione televisiva «Storie».

    Contro l’orario della prima diffusione vi fu un sollevamento popolare. Ne diedero ampia eco i quotidiani ticinesi. Damiano Realini su «La Regione» il 10 marzo 2004 scrisse: «se da un lato pubblico e critica hanno unanimemente apprezzato il lavoro (che ricordiamo essere la prima parte di una trilogia dedicata alla memoria della Biasca degli ultimi moicani ovvero alla Biasca de i biasca) mandato in onda dalla Televisione della Svizzera di lingua italiana (TSI) nella trasmissione «Storie» di domenica 29 febbraio, dall’altro lato la trilogia starebbe subendo (secondo le accuse qui di seguito riportate) un presunto ostracismo da parte della stessa TSI.»

    Il 15 maggio il comitato a sostegno di Biasca contro si presentò alla sede della TSI a Comano con le firme raccolte: «Biasca contro, 3000 firme a muso duro*»*, intitolava «La Regione» il 22 aprile; lo medesimo quotidiano, il 24 maggio, annunciava la replica dell’opera di Tognola: «In seguito alle pressione del pubblico televisivo (oltre 3 mila firme giunte dalla Svizzera italiana) la Tsi ritrasmette il documentario di Victor Tognola Biasca Contro - La vigna di San Carlo domani sera, martedì, alle ore 21 su Tsi 2, in un orario, dunque, accessibile a tutti.»

    Di grande rilevanza storica, in questo dossier abbiamo raccolto le tre parti della trilogia complessivamente intitolata Biasca contro: La vigna di San Carlo andò in onda il 29 febbraio 2004; Biasca la Strega, il 21 settembre 2005, e la stessa sera andò in onda Biasca la Rossa.

    La vigna di San Carlo:
    https://lanostrastoria.ch/entries/2JZXxe0jnER

    Biasca la strega:
    https://lanostrastoria.ch/entries/BgWA3LpB74O

    Biasca la rossa:
    https://lanostrastoria.ch/entries/WOa7eaOa7eP

    https://lanostrastoria.ch/galleries/biasca-contro-la-trilogia
    #Tessin #suisse #anarchie #film #documentaire #film_documentaire #Victor_Tognola #Biasca #résistance #gauche