• Parteiaustritt aus der Linken : Christa Luft : »Weder Analyse noch Selbstkritik« 
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1160217.parteiaustritt-aus-der-linken-christa-luft-weder-analyse-noch-sel

    Les socialistes commencent à quitter le parti de gauche #Die_Linke. La ministre de l’économie en RDA après la desitution de Mielke (stasi) et Honnecker (premier ministre) quitte son parti après soixante ans. Elle y identifie un nouveau fanatisme identitaire qui d’après elle aurait nuit au parti lors des dernières élections tout comme l’opportunisme du comité de direction.

    On comprend que Christa Luft n’a plus envie de participer à un projet poilitique où le respect de l’écriture inclusive est plus important que l’engagement pour les exclus de la société capitaliste. Les expériences et leçons qu’elle peut transmettre aux générations plus jeunes n’y sont plus les bienvenues.

    Parmi les socialistes et communistes plus jeunes qu’elle on se prépare à quitter le parti d’une manière organisée pour fonder un nouveau parti réunissant tous les courants de la gauche socialiste allemande. Avant on verra plusieurs campagnes pour changer la.ligne du parti afin de lui fare retrouver ses positions socialistes essentielles, la lutte pour paix et les intérêts du prolétariat au sens marxiste. Sous condition du succès de ces initiatives le parti de gauche saura contourner sa disparition dans les deux ans à venir.

    7.1.2022 von Wolfgang Hübner - Wenn jemand nach mehr als sechs Jahrzehnten seine Partei verlässt, muss Gravierendes vorgefallen sein. Christa Luft, DDR-Wirtschaftsministerin in der Regierung Modrow 1989/90, ist diesen Schritt gegangen. Seit 1955 war sie SED-Mitglied, später in der PDS und der Linken – dieser Tage teilte sie mehreren Parteigremien ihren Austritt aus der Linken mit.

    In einem fünf Seiten langen Schreiben, das »nd« vorliegt, übt sie drastische Kritik am Agieren der Partei auf Bundes- und Berliner Landesebene. Die Wirtschaftsexpertin und ehemalige Politikerin, die in den 90er Jahren für die PDS zwei Mal ein Berliner Direktmandat gewann, äußert »großen Unmut« darüber, dass die Linke-Führung nach dem »vollkommen missratenen 2021er Bundestagswahlkampf« noch immer »nicht den Anflug einer Analyse einschließlich Selbstkritik zur Aufklärung der Ursachen des Scheiterns vorgelegt hat«. Das Wahlergebnis nur auf Corona und Sahra Wagenknecht zu schieben, sei »ärmlich«. Sie wundere sich auch darüber, sagte sie gegenüber »nd«, dass die Fraktionsvorsitzenden nach der Bundestagswahl bruchlos weiter amtieren.

    Luft benennt in ihrem Schreiben Ursachen für die Pleite der Linken bei der Bundestagswahl. Da sei erstens die »ewige Anbiederei von Spitzenpolitikerinnen und -politikern bei SPD und Grünen, das geradezu fieberhafte Streben, unbedingt auf Bundesebene mitmachen zu wollen«. Mit Blick auf die Differenzen in außenpolitischen Fragen zwischen SPD und Grünen einerseits sowie Linkspartei andererseits fragt Luft, warum sich Linke-Vertreter gegenüber Befürwortern von Angriffskriegen »immer wieder untertänig« aufführen, statt die eigenen außenpolitischen Wertvorstellungen zum Maßstab einer künftigen Zusammenarbeit zu machen.

    Der Berliner Linken wirft Luft vor, in den Koalitionsverhandlungen »das wichtige Stadtentwicklungsressort« aufgegeben zu haben. Das Argument, kleinster Koalitionspartner zu sein, überzeuge nicht, zumal die FDP als kleinster Teil der Ampel-Koalition »sich kompromisslos auf ganzer Linie durchgesetzt hat«.

    Defizite der Linken sieht Luft auch beim »vernachlässigten Ost-Thema«; zudem konstatiert sie einen Konflikt in der Partei zwischen Alt und Jung. Der Umgang mit dem Ältestenrat sei unwürdig – »die haben was zu sagen, wenn mitunter auch nicht in der Gendersprache und in anderer Diktion als die Jüngeren«. Luft schreibt abschließend, an ihrer politischen Haltung ändere sich nichts. Sie werde keiner anderen Organisation beitreten, wolle sich aber »unnötige, belastende, oft rechthaberische Auseinandersetzungen« ersparen.

    Der Ältestenrat der Linken, dessen Vorsitzender Hans Modrow ist, schloss sich der Kritik Lufts im Wesentlichen an. »Wer aus der krachenden Wahlniederlage keine Schlüsse zieht, verliert erneut«, heißt es in einer Erklärung. Der Ältestenrat verweist auf die Liebknecht-Luxemburg-Ehrung am Sonntag und kritisiert, für den Linke-Vorstand seien »Haltung und Erkenntnisse der vorangegangenen Generationen ... keine Richtschnur des Handelns«. Insofern werde die Ehrung »die doch die Verbindung von Gegenwart und Vergangenheit sichtbar verkörpert, von der politischen Führung instrumentalisiert, also missbraucht«.

    #Allemagne #polutique #gauche

  • « Le mot “woke” a été transformé en instrument d’occultation des discriminations raciales », Alain Policar, sociologue au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Dernier livre paru : L’universalisme en procès (Le Bord de l’eau, 160p.).

    Pour le sociologue Alain Policar, le « wokisme » désigne désormais péjorativement ceux qui sont engagés dans des courants politiques qui se réclament pourtant de l’approfondissement des principes démocratiques.

    Tribune. Faut-il rompre avec le principe de « colorblindness » (d’« indifférence à la couleur ») au fondement de l’égalitarisme libéral ? Ce principe, rappelons-le, accompagne la philosophie individualiste et contractualiste à laquelle adhèrent les démocraties. Or, en prenant en considération des pratiques par lesquelles des catégories, fondées sur des étiquettes « raciales », subsistent dans les sociétés postcolonialistes, on affirme l’existence d’un ordre politico-juridique au sein duquel la « race » reste un principe de vision et de division du monde social.

    Comme l’écrit Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, « la République a un problème avec le corps des individus, elle ne sait que faire de ces différences physiques, de ces couleurs multiples, de ces orientations diverses, parce qu’elle a affirmé que pour traiter chacun et chacune également, elle devait être aveugle » (Le Monde du 7 avril).

    Une opération idéologique d’appropriation

    Dès lors, ignorer cette réalité, rester indifférent à la couleur, n’est-ce pas consentir à la perpétuation des injustices ? C’est ce consentement qui s’exprime dans l’opération idéologique d’appropriation d’un mot, « woke », pour le transformer en instrument d’occultation de la réalité des discriminations fondées sur la couleur de peau. Désormais le wokisme désigne péjorativement ceux qui sont engagés dans les luttes antiracistes, féministes, LGBT ou même écologistes. Il ne se caractérise pas par son contenu, mais par sa fonction, à savoir, selon un article récent de l’agrégé de philosophie Valentin Denis sur le site AOC, « stigmatiser des courants politiques souvent incommensurables tout en évitant de se demander ce qu’ils ont à dire ». Ces courants politiques, pourtant, ne réclament-ils pas en définitive l’approfondissement des principes démocratiques ?

    Parmi les moyens de cet approfondissement, l’« affirmative action » (« action compensatoire »), en tant qu’expression d’une justice corrective fondée sur la reconnaissance des torts subis par le passé et, bien souvent, qui restent encore vifs dans le présent, est suspectée de substituer le multiculturalisme normatif au modèle républicain d’intégration. Ces mesures correctives seraient, lit-on souvent, une remise en cause radicale du mérite individuel. Mais cet argument est extrêmement faible : est-il cohérent d’invoquer la justice sociale (dont les antiwoke disent se préoccuper) et, en même temps, de valoriser le mérite ? L’appréciation de celui-ci n’est-elle pas liée à l’utilité sociale accordée à un ensemble de performances dont la réalisation dépend d’atouts (en particulier, un milieu familial favorable) distribués de façon moralement arbitraire ? La justice sociale exige, en réalité, que ce qui dépend des circonstances, et non des choix, soit compensé.

    Du racisme sans racistes

    Percevoir et dénoncer les mécanismes qui maintiennent les hiérarchies héritées de l’ordre colonial constitue l’étape nécessaire à la reconnaissance du lien entre cet ordre et la persistance d’un racisme quotidien. Il est important (même si le concept de « racisme systémique », appliqué à nos sociétés contemporaines, est décrit comme une « fable » par certains auteurs, égarés par les passions idéologiques qu’ils dénoncent chez leurs adversaires), d’admettre l’idée que, même si les agents sont dépourvus de préjugés racistes, la discrimination fonctionne. En quelque sorte, on peut avoir du racisme sans racistes, comme l’a montré Eduardo Bonilla-Silva dans son livre de 2003, Racism without Racists [Rowman & Littlefield Publishers, non traduit]. Cet auteur avait, en 1997, publié un article canonique sur le racisme institutionnel dans lequel il rejetait, en se réclamant du psychiatre et essayiste Frantz Fanon [1925-1961], les approches du racisme « comme une bizarrerie mentale, comme une faille psychologique ».

    En fait, les institutions peuvent être racialement oppressives, même sans qu’aucun individu ou aucun groupe ne puisse être tenu pour responsable du tort subi. Cette importante idée avait déjà été exprimée par William E. B. Du Bois dans Pénombre de l’aube. Essai d’autobiographie d’un concept de race (1940, traduit chez Vendémiaire, 2020), ouvrage dans lequel il décrivait le racisme comme un ordre structurel, intériorisé par les individus, et ne dépendant pas seulement de la mauvaise volonté de quelques-uns. On a pu reprocher à ces analyses d’essentialiser les Blancs, de leur attribuer une sorte de racisme ontologique, alors qu’elles mettent à jour les préjugés produits par l’ignorance ou le déni historique.

    On comprend, par conséquent, qu’il est essentiel de ne pas confondre d’une part, l’expression des émotions, de la colère, du ressentiment, et, d’autre part, les discriminations, par exemple à l’embauche ou au logement, lesquelles sont le reflet de pratiques structurelles concrètes. Le racisme est avant tout un rapport social, un système de domination qui s’exerce sur des groupes racisés par le groupe racisant. Il doit être appréhendé du point de vue de ses effets sur l’ensemble de la société, et non seulement à travers ses expressions les plus violentes.

    Alexis de Tocqueville avait parfaitement décrit cette réalité [dans De la démocratie en Amérique, 1835 et 1840] en évoquant la nécessaire destruction, une fois l’esclavage aboli, de trois préjugés, qu’il disait être « bien plus insaisissables et plus tenaces que lui : le préjugé du maître, le préjugé de race, et enfin le préjugé du blanc ». Et il ajoutait : « J’aperçois l’esclavage qui recule ; le préjugé qu’il a fait naître est immobile. » Ce préjugé de race était, écrivait-il encore, « plus fort dans les États qui ont aboli l’esclavage que dans ceux où il existe encore, et nulle part il ne se montre aussi intolérant que dans les Etats où la servitude a toujours été inconnue ». Tocqueville serait-il un militant woke ?

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/12/28/alain-policar-le-mot-woke-a-ete-transforme-en-instrument-d-occultation-des-d

    #racisme #antiracisme #colorblindness #woke #wokisme #racisme_sans_racistes

  • How the Russian Left Survived in a Post-Soviet World
    https://jacobinmag.com/2021/12/russian-left-post-ussr-soviet-cprf-stalinists

    26.12.2021 by Ilya Budraitskis - The story of the modern left movement in Russia begins in the late 1980s, during the era of perestroika. From the very beginning it carried a contradictory combination of two political tendencies of the late Soviet period: popular (anti-market, statist) Stalinism and democratic socialism; nostalgic idealization of the USSR and criticism of it from the left. These political tendencies entered the public political arena in the late 1980s, and immediately found themselves on opposite sides of the battlefield dividing supporters and opponents of Mikhail Gorbachev’s perestroika.

    The non-Stalinist left, originally part of the general democratic movement, created a number of independent organizations in 1989–1991, including the Confederation of Anarcho-Syndicalists, which became the first prominent and rather sizable anarchist group in the post-Soviet space, and the Committee for Workers’ Democracy and International Socialism, the first Trotskyist group. These and other antiauthoritarian left-wing groups, mainly arising among students, focused their efforts on establishing contacts with the growing labor movement and the newly emerging independent trade unions.

    Boris Yeltsin’s victory in August 1991, the collapse of the Soviet Union, and the beginning of aggressive market reforms finally split the amorphous democratic movement: its rightward, liberal wing actively supported the new government, while the antiauthoritarian left moved into the ranks of the radical opposition. The very logic of events pushed this sector of the Left to participate in the emerging mass movement against market shock therapy, a movement dominated by Stalinists.

    Popular Stalinism, which opposed Gorbachev’s leadership, first publicly revealed its presence in early 1988, when an open letter titled “I Cannot Forsake My Principles” by Nina Andreyeva, an unknown teacher from Leningrad, appeared in the official Party newspaper Soviet Russia. This text expressed concern at the “denigration” of the Soviet past (and in particular the role of Stalin) and at the reinforcement of bourgeois “cosmopolitan” political tendencies diluting a class approach. While criticizing Gorbachev’s party leadership in a veiled form, Andreyeva directed her fire at a number of Soviet cultural figures, whom she accused of “left-liberal socialism” and “Trotskyism.”

    Anti-Western chauvinism, admiration for Stalin, and a class approach directed against cosmopolitans and traitors within the elite, as outlined in Andreyeva’s text, together formed the underlying sentiment of the members of a number of organizations created in 1990–91. They all sharply opposed Gorbachev’s course, which involved elements of democratization and the introduction of market elements. These organizations first existed as platforms within the Soviet Communist Party, but after its disbandment in August 1991, they created independent parties, such as the Russian Communist Workers’ Party (RKRP) and the All-Russian Communist Party of the Bolsheviks (VKPB, which elected Nina Andreyeva as its leader).

    These parties rapidly gained in strength, uniting former rank-and-file members of the Soviet Communist Party, disoriented after its ban. This was especially true of the RKRP and the broad association Working Russia set up under its aegis, which by the end of 1991 numbered tens of thousands of active members throughout the country. If the RKRP was a centralized party, then Working Russia, headed by the talented orator Viktor Anpilov, was conceived as a mass organization focused on street actions against the social and economic policies of the Yeltsin government.

    The rhetoric of Working Russia, which gathered up to two hundred thousand people for its rallies in Moscow in the early 1990s, fully inherited the traditions of popular Stalinism, with its declarations that the USSR had been destroyed by traitors and agents of the West, who, through control over the media, imposed false values and, in accordance with secret CIA plans, was carrying out a genocide of the Soviet people via the introduction of the free market. Against the background of the rapid impoverishment of the majority, social degradation, and an incredible increase in crime, this rhetoric, combining criticism of “wild capitalism” and the longing for a strong state, was able to become the basis for a broad opposition movement.

    On November 7, 1991, for the first time in seventy years, the anniversary of the October Revolution was not officially celebrated. The Soviet Union was living out the final weeks of its official existence and Yeltsin’s government was making serious plans to announce the judicial condemnation of communism as a criminal totalitarian ideology. On this day, the antiauthoritarian left — principally Trotskyists and anarcho-communists — and Stalinists led by Anpilov separately brought their supporters onto the streets. The two demonstrations spontaneously merged, and a joint rally was eventually held.

    In the new political situation, the identity of the anti-government opposition was defined by the Stalinists, while the antiauthoritarian socialists were a minority within it, criticizing its chauvinism and adoption of conspiracy theories. Conversely, another minority in this opposition was comprised of Russian nationalists, who actively disseminated antisemitic and racist propaganda at the rallies of Working Russia. The culmination of this strange, contradictory form of united opposition (which pro-government liberals termed “red-brown”) was an open-armed confrontation in Moscow in the autumn of 1993.

    The conflict between President Yeltsin and the Supreme Soviet, which was dominated by leftist and nationalist opponents of radical market reforms, led to a constitutional crisis in which the executive and legislative branches blocked each other’s decisions. On September 21, Yeltsin decided to cut this Gordian knot by dissolving the legislature and announcing the implementation of constitutional reforms. In response, the Supreme Soviet impeached Yeltsin and declared itself to be the sole legitimate authority in the country.

    On October 3–4, a brief civil war broke out on the streets of Moscow between the riot police and army, which remained loyal to Yeltsin, and supporters of the Supreme Soviet. It would lead to the deaths of more than two hundred people. On October 4, after the opposition’s street protests were suppressed, Yeltsin ordered tanks to storm the White House, Russia’s house of government, where the rebellious parliament was in session.

    The Stalinists of Working Russia, along with the nationalists, formed the fighting core of support for the Supreme Soviet, while the position of the antiauthoritarian left was less clear-cut. Some, such as the Trotskyists of the Committee for Workers’ Democracy and International Socialism, or Boris Kagarlitsky, the independent socialist deputy of the Moscow Soviet, unequivocally opposed Yeltsin, viewing him as a potential dictator defending the interests of the new bourgeois elite. At the same time, some anarchists and socialists decided to take a third position, equally critical of both sides of the conflict, and created a medical brigade that provided first aid to the wounded.

    Yeltsin’s victory and the subsequent adoption of the new Russian Constitution in December 1993 created a political system founded upon a disequilibrium between near unlimited presidential power and a weak parliament (the State Duma). In accordance with this document, the president, regardless of the results of the parliamentary elections, had the power to appoint the government, and could dissolve the Duma if it rejected the prime minister’s candidacy three times. Moreover, the Duma could be disbanded by the president within seven days in the case of a no-confidence vote in the current government.

    The Russian parliament became the most disenfranchised and subordinate body of state power, with even its building and budget now managed by the presidential administration. In this system, known as managed democracy, a limited set of opposition parties could collect the votes of disgruntled citizens in elections and voice their discontent from a parliamentary platform, but they had no real opportunity to influence political decision-making.

    In order to replace the aggressive street opposition represented by groups such as Working Russia with a moderate electoral party ready to play by the new rules, the authorities gave the previously banned Communist Party the opportunity to restore their party organization. In the first Duma elections in late 1993, the Communist Party of the Russian Federation (CPRF) won 44 seats, and 157 in the following elections in 1995, becoming the largest parliamentary faction.

    The result of the events of 1993 was the marginalization of the Stalinist parties and the mass exodus of their members and supporters to the CPRF. Ideologically, on the one hand, the party represented a moderate version of the popular Stalinism described above; on the other, it finally consolidated its fusion with Orthodox imperial nationalism. This partly reflected the characteristics of the party’s activist and electoral base, which brought together impoverished pensioners, the mass intelligentsia (doctors, teachers, scientific researchers) who lost out as a result of market reforms, lumpenized workers of former Soviet enterprises, the nostalgic middle ranks of the bureaucracy, a sector of the managerial class, and army officers.

    In CPRF rhetoric, protests against privatization and poverty acquired a paternalistic tone, arguing for the need to return to a strong social state based on a patriarchal morality and national traditions. In his writings, the “perpetual” party leader, Gennady Zyuganov, justified the need for socialism as a product of a particular Russian civilization, while his political opportunism could always be presented as a manifestation of a “statist mindset.”

    At the same time, the CPRF remained Russia’s largest mass party: by the end of the 1990s, its membership reached half a million, and almost half of the country’s regions were governed by democratically elected “red governors.” Regular street rallies organized by the party attracted tens of thousands, and created an opportunity for agitation, including for the antiauthoritarian left.

    The relative stabilization of the Russian political system in the second half of the 1990s was accompanied by an increase in social conflicts associated with the sweeping privatization of former Soviet enterprises. Massive job cuts and months of wage delays led to protests in which the Left played an important coordinating and organizing role (primarily through the radical Defence of Labour trade union, which was actively developed by both antiauthoritarian socialists and Stalinists from the Russian Communist Workers’ Party).

    One of the most striking episodes of this struggle were the strikes that led to occupations in Vyborg (near the border with Finland) and Yasnogorsk (in the Tula region of central Russia), where workers tried to manage their enterprises independently, through trade unions and workers’ councils. In May 1998, a nationwide Russian miners’ strike, also known as the rail war, began. Driven to desperation by chronic wage delays, workers blocked key railways and highways in the main coal-mining regions of Western Siberia (Kuzbass) and the Northern Urals (the Komi Republic). The miners were soon joined by workers from other enterprises, and in the center of Moscow, near its White House, a protest camp of tents was set up, organized by the Independent Union of Miners.

    Almost all left-wing groups took an active part in the events, engaged not only in disseminating propaganda but also in coordinating protests in different regions of the country. Despite the fact that a significant part of the salary debts were repaid, the rail war was one of the reasons for the fall of Sergei Kiriyenko’s liberal government. In September 1998, representatives of the CPRF entered the new cabinet of Yevgeny Primakov for the first and only time in the history of post-Soviet Russia.

    If both the antiauthoritarian left and the Stalinists participated in the labor movement, then they clearly diverged in their attitudes to Russian military operations in Chechnya. While supporters of the CPRF and more radical Stalinist groups still associated the leadership of Yeltsin with the First Chechen War (1994–96), which they held against him, for the Second Chechen War, which began in 1999 under the slogan of restoring state unity, they, to some extent, formed part of the general patriotic consensus.

    By contrast, the Left that had inherited the anti-Stalinist internationalist tradition actively resisted the rising wave of chauvinism and anti-Caucasian racism, and many of them openly defended the demand for Chechnya’s full national self-determination. This position brought the Left closer to some liberals and human rights organizations (such as Memorial), with whom they regularly held anti-war rallies in Moscow and St Petersburg in the late 1990s and early 2000s.

    On December 31, 1999, the last day of the twentieth century, post-Soviet Russia entered a new political reality: in his New Year’s address, President Yeltsin announced his resignation and publicly proclaimed his successor, Vladimir Putin, who, at that time, was heading the government as prime minister. The rapid rise in the new president’s popularity was largely due to a hegemonic model that had been absent in the previous period.

    The Putin majority was an alliance, on the one hand, of big business, which wanted firm guarantees for property acquired in the 1990s and continued market reforms, and which sought the return of a strong centralized government by the bureaucracy and the army, and, on the other, of millions of employees who were tired of constant salary delays and social instability. The formation of a new social stratification in Russian society took place against the background of the unhealed trauma of shock therapy and the mass deindustrialization of the 1990s, when almost half of the traditional Soviet working class lost their jobs and, accordingly, their former class identity.

    Ideologically, this coalition was shaped by a surprising combination of Soviet nostalgia on a symbolic level (in sharp contrast to the systematic anti-communism of the Yeltsin period) and a neoliberal course aimed at finally overcoming the Soviet legacy in the economy and social sphere. So, while the Soviet national anthem was brought back with new lyrics in 2000, a new Russian labor code was adopted between 2001 and 2004, sharply reducing employees’ rights, alongside a new land code which turned land into a fully commodified object of purchase and sale, and a housing code allowing the privatization of the urban economy.

    Finally, in 2004, the government launched a massive attack on the system of social benefits (primarily free transportation and reduced housing costs) enjoyed by millions of residents, from students to pensioners. This reform, the so-called monetization of social benefits (i.e., their replacement with small cash payments) faced massive resistance: in January 2005, a wave of rallies swept across the country, and near Moscow, protesters blocked the key highway to St Petersburg.

    Despite the fact that, just a few weeks later, the government made concessions, retaining most of the benefits, the radical left, which actively participated in the campaign against monetization, was able to consolidate its success and hold the first Russian Social Forum in Moscow in April 2005, attended by hundreds of representatives of the Russian regions.

    The new social and political situation of the early 2000s became a challenge for the Russian left, which needed to be met with a programmatic and organizational renewal. If the mass opposition movement of the 1990s, dominated by Stalinists, was mainly rearguard in nature and directed against capitalist restoration, now the Left had to create structures pertinent to the Putin era and its “normalization” of post-Soviet capitalism.

    In 2002–3 an attempt was made to create a Russian Labor Party as the political representation of independent trade unions with a socialist class program. Both the left-leaning Defence of Labour trade union and the Trotskyist group Socialist Resistance, as well as the previously apolitical air traffic controllers’ and dockers’ unions, took part in this initiative. Despite an energetic founding congress, which gathered hundreds of activists, the new party was short-lived: after a series of splits, the Labour Party had already ceased to exist by 2004.

    A number of participants in this project continued to try to create a broad left party, however, largely inspired by the experience of the West European left. This task was causally related to the “de-provincialization” of the Russian left and social movements, and particularly their integration into the protests against capitalist globalization, which hit the headlines in the first half of the 2000s.

    In the summer of 2001, a bus carrying dozens of representatives of left-wing groups (mainly Trotskyists and anarchists), trade unions, and social movements from different regions of the country went to Genoa, where large-scale demonstrations against the G8 were to take place. Their active participation in the Genoese events played a major role in further expanding international contacts and overcoming the political isolation of the Russian left movement. Over the next decade, Russian delegations participated in all the significant international anti-globalist protests, as well as European social forums.

    A key factor in the changes in the Russian left movement was the emergence of a new generation of activists whose world outlook and political culture were already shaped by post-Soviet realities. These changes affected both the tradition of the antiauthoritarian left and the Stalinists.

    An important role in the social and political protests of the 2000s was played by the Vanguard of the Red Youth, led by the charismatic Sergei Udaltsov — the youth wing of Working Russia, which soon broke with its older comrades and subsequently transformed itself into the Left Front. The old Confederation of Anarcho-Syndicalists finally ceased to exist by the end of the 1990s, and a new generation of anarchists created Autonomous Action, a dynamic organization closely associated with youth subcultures, which had a decisive influence on the emergence of a substantial street Antifa movement.

    By the mid-2000s, there were already three large Trotskyist groups in Russia that differed markedly from each other in strategy: the Revolutionary Workers’ Party (RRP), Socialist Resistance, and the Socialist Forward Movement. While the RRP was focused on entryism into the CPRF, which they viewed as a “traditional workers’ party,” the Forward activists considered their main task to be politicizing independent trade unions and creating a broad left structure for the future, similar to the French New Anti-Capitalist Party.

    Russia’s economic recovery in the first half of the 2000s, primarily related to oil prices, was accompanied by an increase in income and an expanding flow of foreign investment. On the ruins of the former Soviet enterprises, new production facilities were created, focused on the Russian market and concerning, above all, the food and automotive industries. It was at these enterprises, owned by multinational corporations, that a new trade union movement arose during the later 2000s.

    At the end of 2007, a demand for higher wages at a Ford plant near St Petersburg led to a four-week strike, which ended in a total victory for the union. This story received a huge response at the national level and inspired the workers of other enterprises owned by large corporations to form independent trade unions. This process, in which representatives of various left-wing groups played a major role, slowed down only after 2009, due to the consequences of the global economic crisis.

    An important trend for the development of the Russian left movement during this period was its active engagement in the academic and cultural spheres. Since the early 2000s, such classic Marxist works as Georg Lukács’s History and Class Consciousness and Louis Althusser’s For Marx have been translated into Russian for the first time, as well as many texts by more recent authors, such as Jacques Rancière, Immanuel Wallerstein, Antonio Negri or Slavoj Žižek.

    This work was carried out both by purely academic publishers and by left-wing activists themselves: for example, the Free Marxist Publishing House, which was set up by members of the socialist movement Forward. There has also been a growing interest in left-wing ideas in the Russian contemporary art sphere since the mid-2000s, with the St Petersburg art group Chto Delat? (What Is to Be Done?) and Moscow Art Magazine playing a key role.

    Yet in parallel with this renewal of left-wing politics, the early 2000s was a time of spectacular growth for the Russian far right. If, in the 1990s, the rare monarchist, clerical, and Nazi organizations somehow managed to join forces with the united left-right opposition to the Yeltsin government, then in the following decade an independent ultraright youth scene of skinheads and football hooligans emerged, focused on street violence against national minorities (primarily diasporas from the Caucasus and labor migrants from the former Soviet republics of Central Asia).

    Since the mid-2000s, the streets of Russian cities have witnessed waves of racially motivated violence involving hundreds of victims. In response to the violence of the ultraright, the youth Antifa movement emerged, originally led by the activists of the anarchist Autonomous Action group, and to a lesser extent other left-wing groups (both Trotskyists and the Stalinist Vanguard of the Red Youth).

    By the end of the 2000s, a real street war had begun between the ultraright and Antifa, culminating on January 19, 2009, in the political murder of Stanislav Markelov, a well-known left-wing lawyer and principled defender of victims of racial hatred, and Anastasia Baburova, an activist for Autonomous Action. A year later to the day, when far-right involvement in these murders was proved, about two thousand people took part in anti-fascist demonstration in Moscow under the slogan “To remember is to fight.” From that moment on, January 19 has been a traditional day of mobilization for the Left, in which representatives of almost all existing organizations and left political tendencies take part.

    Meanwhile, the social and political changes of the 2000s had a strong impact on the position of the CPRF. On the one hand, Zyuganov’s communists firmly maintained their place in the system of managed democracy and regularly came second in any election, after Putin’s United Russia. On the other, they lost their activist base, turning from a mass party into an electoral one.

    But while the supporters of the CPRF of the 1990s were aging or had become loyal Putinists, new activists joined the party, especially its youth organization, the Union of Communist Youth (UCY), which was focused on the search for new ideas and cooperation with the more radical left. As a result, the Youth Left Front was created in 2004; it was a coalition of left-wing groups, including the UCY, the Vanguard of Red Youth, and the Trotskyist Socialist Resistance.

    Soon this initiative was perceived as a threat by the leadership of the CPRF, and a number of its active participants were expelled from the UCY. In an effort to keep the party within the framework of an electoral policy based on tacit agreements with the Kremlin, the CPRF leadership declared, in the summer of 2007, a “Trotskyist threat” to its organization, and launched a full-scale party purge.

    As a result of this campaign, dozens of key activists were expelled from the CPRF, including leaders of party organizations in Moscow and St Petersburg (who were not Trotskyists at all, but only advocated that the party should become more active in extra-parliamentary politics). Nevertheless, the CPRF has continued to experience internal antagonisms between, on the one hand, its leadership and the parliamentary faction built into the system of managed democracy, and, on the other, local party leaders associated with social protest movements and disposed to a more radical line.

    On September 24, 2011, at the congress of the ruling United Russia party, then president Dmitry Medvedev proposed the nomination of Vladimir Putin for the presidential elections in March of the following year. Despite the fact that many had predicted this turn of events, Putin’s decision to secure a third presidential term appeared to openly challenge the system of managed democracy. His return meant that the future of this political system was now causally connected to his person, and the logic of this decision inevitably led to two more consecutive presidential terms.

    Ground zero for a new political era in post-Soviet Russia was December 2011. On this day, after the announcement of the election results to the State Duma, thousands of people came to the center of Moscow to protest the massive fraud, which ensured the unconditional victory of the immoveable ruling United Russia party. A few days later, on December 10, about one hundred thousand people took part in a rally demanding fair elections in Moscow; at the time, it was the largest street action since the politically turbulent early 1990s.

    Over the following month, demonstrations involving thousands were repeated in Moscow, St Petersburg, and other major cities. The politicization that rapidly engulfed broad sections of the Russian middle class was of a rather mixed nature: it included a political protest against the country’s move toward a pure form of authoritarianism as well as disgruntlement with the consequences of the economic stagnation that had settled over Russia after the global financial crisis of 2008.

    The mass mobilizations of 2011 caught almost all the existing extra-parliamentary political forces by surprise: the opposition liberals as well as the far right and the far left. The lack of clear political hegemony in the emerging street movement allowed all these forces to participate and fight for influence. Thus, Sergei Udaltsov, leader of the Left Front, managed in a short time to become one of the most recognizable public representatives of the protest, along with the liberals Boris Nemtsov and Alexei Navalny or the nationalist Alexander Belov.

    The Left Front had been created in 2008 on the basis of the Stalinist Vanguard of Red Youth and a number of figures hailing from the Russian CPRF and the nonauthoritarian left. It played a prominent role in the protest wave of 2011–12 alongside other radical left groups, such as the Russian Socialist Movement (created in early 2011 by combining the socialist movement Forward and a number of other Trotskyist groups) and the anarchist Autonomous Action. Together, these groups formed united contingents of the radical left at demonstrations and ensured that their representatives would gain a place on the rostra at public rallies.

    At the same time, the Left tried to present a programmatic and strategic alternative to the liberals, who mainly saw the movement’s goal as a “split in the elite” capable of returning the country to a representative democracy. Representatives of the Left Front and the Russian Socialist Movement insisted that the movement should expand its base beyond the middle class of Moscow and the large cities, combining democratic demands with a program of social and economic change.

    Clearly, from the authorities’ perspective, the prospect of a broadening protest movement was a major threat. In response, Putin’s electoral platform placed a special emphasis on significantly increasing public-sector salaries and pensions, which should not be less than the average salary in the country. The rhetoric of Putin’s campaign simultaneously bore the features of social populism and reactionary conservatism: for example, the protesters were denounced as a Western “fifth column” wishing to destroy Russia and were characterized as a sanctimonious minority, in opposition to the silent majority which stood for stability and the preservation of traditional Russian values.

    The famous Pussy Riot performance at the Moscow Cathedral of Christ the Saviour, which was originally feminist and antiauthoritarian in nature, was portrayed by state propaganda as ideological sabotage directed against Orthodoxy and national tradition. The arrest of the members of Pussy Riot, as well as the onset of a homophobic campaign in the state media, contributed to the interpretation of the protest movement in terms of culture wars, with the protesting minority doomed to defeat.

    On May 6, 2012, an opposition demonstration was scheduled in Moscow to protest against Putin’s presidential inauguration. A preplanned provocation led to mass clashes between protesters and the police. The criminal cases initiated as a result of this action became a powerful tool for suppressing further protests: during 2012–13, dozens of people were arrested on charges of violence against the police and of organizing mass riots, a significant section of whom were representatives of left-wing groups. Sergei Udaltsov and Leonid Razvozzhayev, representatives of the Left Front, and Alexey Gaskarov, one of the main public representatives of Autonomous Action and Antifa, were subsequently sentenced to several years in prison.

    The events in Ukraine in 2014 contributed to the further consolidation of the regime and the reinforcement of repressive measures. The victory of the Maidan was presented by state propaganda both as a result of the revolutionary technologies of the West and as a nationalist movement hostile to Russia and the Russians. The reincorporation of Crimea and the subsequent war in eastern Ukraine, in which regular Russian troops were covertly operating, led to the rise of anti-Ukrainian chauvinism and the popularity of Putin as a national leader who could effectively resist NATO pressure.

    These events have divided a Russian left already weakened by repression. The CPRF, Left Front, and other Stalinists saw the secessionist movement in Donetsk as a precedent for a workers’ revolt against the reactionary Kiev regime, with Russia’s intervention perceived as a fair confrontation with Western imperialism. On the other hand, most Trotskyists and anarchists believed that Ukraine had become the object of a clash between the imperialist interests of both the West and Russia, and that the people’s republics in Eastern Ukraine were puppet regimes, covering up for Russian military aggression. This section of the Russian left, in accordance with the tradition of socialist internationalism, considered it a duty to expose its own country’s imperialism.

    The results of 2014 and the so-called Russian Spring — the schism in the opposition, the patriotic rallying around Putin, and the official criminalization of almost any social protest as an attempt to “organize a Maidan” — led to a prolonged decline in political activity and the atrophying of most left-wing groups. By 2017, however, the situation began to change: the ongoing economic downturn, political disenfranchisement, rising poverty, and the glaring social inequality of Putin’s Russia had led to the rise of discontent and the politicization of a new generation.

    These political trends were best expressed by Alexei Navalny, the liberal activist and video blogger who specialized in exposing the corruption and illicit enrichment of the Russian elite. In March 2017, his call to take to the streets and speak out against the corruption of Prime Minister Dmitry Medvedev was supported by thousands of people across the country, including a significant number of schoolchildren and students.

    Navalny’s rhetoric was markedly different from the style of the old-sсhool Russian liberals: he exposed not only officials but also billionaires who whisked money out of the country to offshore companies, and he emphasized the jarring discordance between their luxury and the poverty of the Russian provinces: by the end of the 2010s, about 20 million Russian residents were officially in poverty — that is, their monthly income was less than the minimum subsistence level (€200).

    The Anti-Corruption Foundation headed by Navalny differed from traditional voices in other ways too: it was more like a vertically organized commercial campaign with a team mentality than a political organization open to public discussion of its decisions and interaction with other political forces. While criticizing Navalny as a pro-market populist with no clear agenda, many radical leftists nevertheless actively participated in the protests he instigated, and were able to find new supporters in the wake of the ongoing politicization of young people.

    In March 2018, Putin was reelected for another presidential term. These elections were held in full conformity with the canon of managed democracy: Putin won an absolute majority in the first round, while his most formidable opponents (above all, Alexei Navalny) were not allowed to participate. Two months later, the government announced plans to raise the retirement age significantly, directly threatening the well-being and life prospects of a large part of the notional Putin majority.

    Across the country, protests began against the unpopular reform, and were joined by both the CPRF and Navalny’s supporters, as well as the People Against campaign, formed by independent trade unions and part of the radical left (in particular, the Russian Socialist Movement). It was not possible to form a unified protest coalition, however: the CPRF, Navalny’s organization and the People Against campaign could not agree on joint actions.

    Partly because of this unfortunate experience, and with one eye on the government’s collapsing popularity ratings, in 2019, Navalny announced his “smart voting” strategy: a mechanism to encourage all opposition-minded voters to support whichever candidate has the greatest chance of winning against the ruling United Russia representative. This strategy not only posed a serious threat to the dominance of the party in power but also contributed to a rapprochement with the Left, since in most cases the second candidate was from the CPRF.

    In the summer of 2019, in the elections for the Moscow city parliament (Moscow Duma), thanks to smart voting, the CPRF was able to get its best electoral result in the capital in its entire history. The new Communist deputies elected through the consolidation of the protest vote tended to represent the more radical wing within the party, and their appearance on the public stage changed the balance of power within the CPRF itself.

    The erosion of the Putin majority, already evident after the pension reform, became even more pronounced in 2020, when the Russian government provided little support to the population during the COVID-19 pandemic. The sense of outrage after the arrest of Alexei Navalny in January 2021, which provoked mass protests in dozens of Russian cities, became an occasion for expressing accumulated social discontent. The strategy of most left-wing activist groups — the Russian Socialist Movement, Socialist Alternative, the Revolutionary Workers’ Party, and others — was to participate in these protests with their own slogans and program.

    The reinforcement of authoritarian trends and the sharp restriction of any form of public politics in the second half of the 2010s was partially offset by the development of quasi-political forms of left-wing activity that attracted the interest of young people. Various video blogs that debate historical or cultural issues became hugely popular, with the most successful, oddly enough, being those of the Stalinists, whose videos defending the achievements of the Soviet Union have reached millions of viewers.

    Stalinist video bloggers, while coinciding with official propaganda that viewed Putin’s Russia as the successor to the USSR, also emphasized the discontinuities, contrasting the mythologized lost harmony of Soviet society with a contemporary sense of decline. Thus, the popular Stalinism of the twenty-first century has gathered influence as an internet discourse unrelated to activist politics.

    Another important phenomenon of the past five years has been the new generation’s significant interest in a feminist agenda. Despite the earlier endorsement of a feminist agenda in the 1990s and 2000s by antiauthoritarian leftists, anarchists, and Trotskyists, it was only in the 2010s that political feminism in Russia made a quantum leap, capturing the attention of wide swathes of young people.

    This was reflected not only in popular video blogs and the appearance of a significant number of translations of English-language literature on feminist theory but also in activist initiatives against domestic violence and harassment in universities or for the use of feminine gender-specific terms in Russian. An important difference between this new wave of Russian feminism is its connection with left-wing anti-capitalist criticism, which manifests itself both at a programmatic level and in practical interaction with left-wing groups.

    The Russian left is entering the 2020s with new political challenges due to the regime’s increasingly authoritarian drift and the growth of social contradictions, but still with the same old problem of its rather opaque relationship with the historical baggage of Russian Marxism and the complex Soviet past. The need for such historical continuity is directly connected with the contours of the project for a better, socialist future, which is so necessary for a post-Soviet Russia teetering on the brink of a deep crisis.

    #Russie #gauche

  •  »Die Ebene der Entscheider koppelt sich ab« 
    https://www.jungewelt.de/artikel/417185.debatte-in-der-linkspartei-die-ebene-der-entscheider-koppelt-sich-a

    Après la défaite aux élections nationales le parti de gauche allemand Die Linke remet en cause ses structures.

    23.12.2021 Interview von Nico Popp - Am vorletzten Wochenende hat der Parteivorstand von Die Linke einen Antrag der Ökologischen Plattform beraten und knapp gebilligt. Mit dem wird der Bundesvorstand verpflichtet, Daten über die Präsenz von Mandatsträgern und von Angestellten der Partei, der Rosa-Luxemburg-Stiftung sowie von Firmen in Parteibesitz in Wahlgremien – also vor allem in Vorständen und bei Parteitagen – zu erheben. Warum ist das erforderlich?

    Der Antrag basiert auf Eindrücken und Stimmungen an der Basis – auf gefühltem Wissen, wenn man so will. Diese Eindrücke deuten darauf hin, dass überall da, wo Entscheidungsgremien sind, wo Leute sagen können, wo es politisch langgeht, der Anteil von Genossinnen und Genossen, die entweder in Parlamenten oder sonstigen Politjobs ihren Lebensunterhalt verdienen, also vom politischen Betrieb leben, sehr hoch ist. Wir haben uns mal den Vorstand des Berliner Landesverbandes angesehen und festgestellt, dass von 20 Mitgliedern tatsächlich 18 in Parlamenten oder Büros von Abgeordneten oder der Partei sitzen. Es ist hier also so, dass die Leute, die vom politischen Geschäft leben, auch die Entscheidungen darüber treffen, wie es mit der Partei weitergeht. So herrscht in den Vorständen zweifelsohne eine Wahrnehmung der Lebensrealitäten, die eine andere ist als an der Basis.

    Das Problem, das hier berührt wird, hat die Arbeiterbewegung bereits vor dem Ersten Weltkrieg beschäftigt. Da haben Leute vom linken Flügel der SPD auf den ständig wachsenden direkten Einfluss der »Parteibeamten« und der Abgeordneten etwa bei Parteitagen hingewiesen. Lassen sich denn mit Blick auf die Linkspartei Entscheidungen benennen, die anders ausgefallen wären, wenn die Basis in den Vorständen nennenswert vertreten wäre?

    Darüber haben wir uns noch keine Gedanken gemacht. Aber natürlich gibt es das Gefühl, dass vieles anders laufen würde. Bei uns ist die Debatte zunächst über die Frage der innerparteilichen Kommunikation aufgekommen. Wir haben den Eindruck, dass sich die Entscheiderebene immer weiter abkoppelt und auf der Ebene der Basisorganisationen mitunter gar keine kommunikative Anbindung mehr vorhanden ist. Wir sind der Meinung, dass eine sozialistische Partei in der Lage sein muss, klassenspezifische Probleme zu erkennen und entsprechende Strategien zu entwickeln. Mitglieder von der Basis müssen in der Lage sein, ihre Probleme in die Mitte der Parteidebatte zu führen. Es gibt leider die Tendenz, dass die Themen in Vorständen, die wie beschrieben zusammengesetzt sind, nicht die Themen der Basis sind.

    In der Begründung des Antrags heißt es mit Blick auf diese »Sozialschicht«, sie sei »auf das Wohlwollen einer medialen Öffentlichkeit angewiesen und wirkt strukturell konservativ«. Wäre es dann nicht konsequent, deren Anteil in Gremien zu begrenzen oder gleich auf null zu reduzieren?

    Ja, das ist ein Fernziel. Aber im Moment ist da eben viel gefühltes Wissen dabei. Man weiß eine ganze Menge, aber es gibt keine umfassende und belastbare Datenerhebung, auf deren Grundlage man zu solchen Entscheidungen kommen könnte.

    In dem Antrag ist auch davon die Rede, dass sich viele Genossinnen und Genossen »still abwenden«, weil sie den Eindruck hätten, etwa bei Wahlkämpfen die Kärrnerarbeit für eine schwer erreichbare »Profiebene« zu erledigen. Wie verbreitet ist diese Stimmung?

    Man trifft immer wieder auf Genossen, die inaktiv geworden oder ganz ausgestiegen sind, weil sie sich einflusslos fühlen und mit ihren Anliegen nicht herankommen an die Ebene der Entscheidungen. Die nach dem dritten Antrag, der im Sande verlaufen ist, die Lust verlieren.

    Im Vorstand traf der Antrag nicht auf uneingeschränkte Begeisterung. Es gab neun Stimmen dafür, sieben dagegen und zwölf Enthaltungen. Welche Einwände gab es?

    Das Ziel, diese Daten zu erheben, wurde nicht offen kritisiert. Dass es hier ein Problem gibt, wurde auch nicht bestritten, sondern von vielen so gesehen. Es ging eher um die technische und datenschutzrechtliche Realisierbarkeit. So könnte die Partei Schwierigkeiten haben, Informationen zu Angestellten der Stiftung zu bekommen, da es hier eine klare Trennung gibt.

    Wann wird die Erhebung abgeschlossen sein?

    Wenn alles nach Plan läuft, liegen die Daten ab Herbst 2022 den Delegierten der Bundes- und Landesparteitage vor.

    Marcus Otto ist Mitglied der Ökologischen Plattform bei der Partei Die Linke

    #Allemagne #politique #gauche

  • Deux ans d’épidémie et quelques constats :

    – le niveau de base des milieux alternatifs en matière de fonctionnement du corps humain sont pathétiques, bac -12000, un peu comme si il ne s’était rien passé depuis la théorie des humeurs,
    – Big Pharma est un problème, mais les vendeurs de molécules diluées et de vitamines inutiles à prix fort (sauf carences liées à une mauvaise/sous alimentation ou une maladie la supplémentation n’est pas nécessaire dans une société de surabondance), pas du tout, eux, ce sont des saints, pas des capitalistes du tout, ce sont des bienfaiteurs de l’humanité,
    – penser et lutter contre les défauts de notre époque, ce n’est pas se mobiliser pour l’accès au traitement pour les plus pauvres, ni en occident ni ailleurs, c’est diffuser des opinions personnelles non documentées sur le fonctionnement du système immunitaire, et se targuer de leur succès en milieu populaire - au sein desquelles pour différentes raisons sociales - l’épidémie fait un carnage,
    – à part dans certains milieux médicaux, où se mettent en place des groupes de travail incluant les patients/covid long et leur expertise, on a rien appris de la dernière épidémie mondiale toujours en cours, le sida, tant en terme de mobilisation que de pensée et d’action solidaire, de soutien aux malades longue durée et aux familles,
    – en Occident, on est toujours persuadé de notre supériorité vis à vis du reste du monde et on a toujours honte de rien, parce qu’on a tout (ie, des connaissances décédées en Algérie, qui auraient bien voulu être vaccinées, mais qui ne le pouvaient pas faute de stocks disponibles),
    – le covid, c’est les Autres (donc on s’en fout, non ? ),
    – les mobilisations à gauche sont pathétiques, individualistes (mon masque, ma liberté...) et peu pensées en terme de commun, de santé publique, de protection des plus vulnérables,
    – le covid, dans les médias c’est beaucoup de faux-débats auto-alimentés, et une maladie toujours sans visage, abstraite, des longues listes de chiffres,
    – plutôt que de faire des choses simples, maintenant qu’on connaît les modes de transmission du virus, on préfère les arsenaux techniques et la surenchère de surveillance informatisée, en grande partie parce que la prévention, c’est plus compliqué, c’est long, c’est cher de rendre des bâtiments ventilables, c’est pénible de faire que les gens se lavent les mains et mettent leur masque sur leur nez (après deux ans, c’est dingue),
    – les mesures indifférenciées, globales, qui ne sont pas ancrées dans des réseaux locaux, sans relais communautaires, ne marchent pas, on le sait (depuis... l’épidémie de VIH, mais j’ai l’impression de me répéter là) ... mais pourquoi tenter de mettre en place des trucs qui fonctionnent hein, ça serait vraiment dommage,
    – des médecins continuent à prescrire des antibiotiques pour lutter contre des virus, les études ça ne préserve pas de l’imbécilité,

    Bref, tout va toujours bien. Vive les milieux alternatifs, tellement indépendants, critiques et à contre-courant qu’ils en oublient qu’on a pas fait reculer la peste avec des éponges au vinaigre, ni des saignées.

    • C’est pas du mépris de regarder les choses en face et dire dans les milieux alternatifs on raconte absolument n’importe quoi sur le corps et la santé, sûrement encore plus qu’il y a 30 ans. Tout en disant dans le même texte que le solutionnisme technocratique n’a aucune raison de fonctionner et que ce qu’il faut c’est de l’éducation populaire et des mouvements experts+patients, qui font monter le savoir des deux côtés.

      Pensez-vous qu’il faut obliger les soignant.e.s à se faire vacciner, sans quoi ils perdent leur taff ?

      Bah… oui. La majorité des soignants le pense, et la majorité de la population le pense aussi. Qu’est-ce qu’il y a de compliqué à comprendre ? T’es soignant = tu t’occupes TOUTE la journée des personnes parmi les PLUS fragiles de la société : les malades, les vieux, etc. Donc tu te dois de faire toutes les actions qui réduisent la transmission d’un virus mortel chez ces personnes fragiles. Et c’est pas que telle action ou telle autre : c’est TOUTE les actions à la fois (masque + vaccin etc), pour réduire au plus infime les risques de transmettre (le fameux emmental). Si tu veux pas tout faire pour réduire ces risques malgré toutes les preuves du consensus (et non pas de tel ou tel expert) des gens de ton domaine (la santé), bah tu vas faire un autre métier, basta… Ya rien de réactionnaire à ça, et c’est même fou qu’on finisse par trouver réac de faire… le B.A.BA des choix de santé publique, et qu’on trouve inversement super radical de promouvoir le libertarisme individualiste (ma petite liberté de merde dans mon coin même si en travaillant j’ai X fois plus de risque d’infecter ceux que je suis censé soigner).

    • (Je m’égare mais… sortirez-vous dans la rue quand ils confineront les seules personnes non vaccinées ?) Sortirez-vous dans la rue un jour ??

      Je ne sais pas comment s’appelle cet effet de style, mais c’est assez grostesque : parce que oui je sors tous les jours dans la rue, et grosso merdo tout le monde sort tous les jours dans la rue (c’est juste qu’en ce moment ça caille). Non je n’ai pas peur d’aller dans la rue. Par contre j’en ai plus que ma claque des abrutis qui agitent le thème « ah ah, alors comme ça en vrai t’as peur de mourir, hein, c’est pas de l’altruisme c’est le contraire ».

      Alors le « drame » de confiner les « seules personnes non vaccinées », ça me fait doucement marrer comme posture progressiste. Quand on en arrive au point où un confinement serait nécessaire, il n’y a que deux alternatives au confinement des gens qui sont en train de remplir les hôpitaux alors qu’il existe un vaccin efficace et gratuit :

      – confiner tout le monde - et non ça me semble vraiment difficile, et moralement bien plus indéfendable que confiner/protéger les gens qui pourraient simplement se faire vacciner ;

      – et donc l’alternative qui reste, qu’on a déjà expérimentée avec succès grâce à Épidémiologiste 1er, et qu’on va subir quasiment à coup sûr : on s’arrange pour tenir avec l’équivalent en cadavres de deux avions de ligne qui s’écrasent par jour, pendant d’interminables mois, et ça c’est la ligne qu’elle est vachement solidaire et progressiste.

      Et ce qui est fabuleux avec cette solution qui éviterait de « discriminer » les non-vaccinés, c’est qu’elle va tuer chaque jour 10 fois plus de personnes non-vaccinées que de vaccinées. La discrimination se fera d’elle-même, ça aussi c’est un aspect vachement solidaire et progressiste.

    • Je sais bien, mais là c’est comme Rasta, marre de voir venir ici les mêmes foutaises que sur Twitter, et de se faire systématiquement inverser les valeurs morales et le vocabulaire :
      – tuer les vieux par paquets de cent pour surtout ne pas réclamer aux gens une piqûre de vaccination, c’est progressiste,
      – ne pas vouloir tuer les vieux et contaminer ses enfants, c’est pas altruiste, c’est être peureux et avoir peur de la mort,
      – trouver que se laver les mains, ne pas fumer pendant qu’on opère et se faire vacciner, c’est un peu le minimum vital quand on est soignant, c’est du mépris.

    • @noun il n’y a pas vraiment de rapport entre ce que j’ai posté plus haut et l’article que tu réfères.
      – A savoir, qu’on pourrait faire appel aux expériences glanées au cours de l’épidémie du sida, pour faire ce qu’on appelle de la santé communautaire, qui a montré son efficacité dans différents contextes,
      – A savoir que l’épidémie en cours révèle que l’éducation au corps et à la santé est pathétique et qu’on pourrait travailler à ça aussi,
      – Que pour beaucoup cette maladie est abstraite car il n’en voient ni les malades longs, ni les morts et que par conséquent, s’en protéger leur semble inutile et liberticide (un masque, liberticide, well),
      – Que protéger les autres, c’est massivement après moi le déluge, que penser en terme individuel, ce n’est pas faire de la santé publique,
      Qu’il y a un problème d’accès aux traitements (des antipyrétiques déjà, à oui, aux vaccins aussi) et à la santé en général, qui se réparti entre riches et pauvres, entre les nords et les suds, et que cette question de l’accès aux traitements - un beau combat de gauche non ? - apparaît très peu...

      Rien ici pour soutenir la méthode CST actuelle.

    • @noun
      Ps : sur la vaccination obligatoire de certains professionnels, ou pour se rendre dans certains pays c’est déjà le cas, car on ne peut pas travailler dans le secteur hospitalier sans certains vaccins (diphtérie, polio, tétanos etc.) ou aller dans certains pays sans être vaccinés, par exemple contre la fièvre jaune, ou même la méningite parfois.

    • @monolecte là, je craque un peu, je dois dire, j’ai arrêté beaucoup de choses, pour ne pas avoir à m’énerver, mais ça devient grave, mais grave. Comme quelqu’un qui m’a avoué prendre des antibios préventivement, mais comme est-ce possible ? Entre ça et la surconsommation de vitamines, c’est à se taper le crâne partout.

  • Kurswechsel beim Linken-Vorstand : Für Lockdown und für Impfpflicht
    https://taz.de/Kurswechsel-beim-Linken-Vorstand/!5819494

    Le parti de gauche allemand continue sa progression inexorable vers le néant politique. La dernière décision de son comité de direction soutient la vaccination anti covid obligatoire pour tous et transforme ainsi l’ancien parti de gauche dans un élément supplémentaire de l’état bourgeois au service du pouvoir en place. Pour le comité directeur (politbureau) l’intégrité physique des citoyens ne fait évidemmant plus partie des droits humain et constitue désormais une affaire personnelle qui doit ceder sa place quand elle gêne le bon fonctionnement des machines dans les usines du capital.

    Il est vrai qu’il faut vacciner autant de personnes que possible contre les maladies contagieuses. Pourtant c’est un non sense de vouloir obliger les habitants d’un pays entier à des vaccinations peu efficaces avec obligation d’injections répétées tous les trois à six mois quand il y a d’autres vaccins disponibles qui sont plus surs, agissent mieux contre des mutations nouvelles et produisent une immunisation de plus longue durée que les vaccins autorisées en Europe.

    Avec cette décision la gauche aussi est en train de sacrifier des vies humaines au profit des vendeurs de vaccins étatsuniens et européens. On nous interdit la vaccination avec les vaccins russes et surtout chinois dont certains sont nettement supérieurs aux produits de l’Ouest. Un parti de gauche devrait se battre pour nous ouvrir l’accès à tous les vaccins au lieu de nous forcer à subir l’injection de vaccins de piètre qualité.

    1. 12. 2021 von Anna Lehmann -Der Vorstand der Linken befürwortet eine Impfpflicht für Erwachsene. Außerdem werden mehr Impfteams und ein sozial abgefederter Lockdown gefordert.

    Auch der Vorstand der Linkspartei stellt sich nun hinter eine allgemeine Impfpflicht für Erwachsene. In einem am Dienstagabend verabschiedeten Beschluss heißt es: „Die Linke steht an der Seite der Wissenschaft und fordert deshalb einen Lockdown sowie eine allgemeine Impfpflicht für Volljährige als Mittel zum Kampf gegen die herrschende Sars-CoV-2-Pandemie.“ Die Impfpflicht werde die vierte Welle zwar nicht mehr brechen können, sei aber als Ultima Ratio ein entscheidendes Instrument, um weitere Wellen zu verhindern und Menschenleben zu retten.

    Zuvor sollten aber alle noch existierenden Hürden abgebaut werden, um die Impfquote zu erhöhen. So brauche man mobile Impfteams, Impfzentren und „Gespräche, Gespräche und wieder Gespräche“.

    Eine nur für bestimmte Berufsgruppen geltende Impfpflicht hält der Vorstand der Linken dagegen für unangebracht. Man befürchtet, dass diese dazu führt, dass „noch mehr Druck und Verantwortung auf den Schultern des Pflegepersonals“ abgeladen werde.

    Mit dem Beschluss vollzieht die Führung der Linkspartei einen partiellen Kurswechsel. Spitzenpolitiker:innen, wie die Vorsitzende Janine Wissler, hatten zwar immer fürs Impfen geworben, sich aber gegen einen Impfpflicht ausgesprochen. Der Anstoß, diese als letztes Mittel nun doch zu befürworten, kam von der Ko-Vorsitzenden Susanne Hennig-Wellsow und Thüringer Spitzenpolitiker:innen, wie Gesundheitsministerin Heike Werner. Zuvor hatte der Thüringer Landesverband sich bereits zu einer allgemeinen Impfpflicht bekannt.
    Impfpflicht bleibt in der Linken umstritten

    Das Thema ist in der Linken wie in der gesamten Gesellschaft nicht unumstritten. So ist die linke Gesundheitssenatorin Claudia Bernhard gegen eine Impfpflicht. Im Interview mit der taz sagte Bernhard zuvor, sie glaube nicht, dass wir über eine Impfpflicht tatsächlich die Impfquote erhöhen. „Unsere Erfahrung hier in Bremen ist eine andere. Ich glaube, es wird nur mit Überzeugung gehen. Das mag anstrengender und aufwändiger sein, aber es ist nachhaltiger.“

    Die ehemalige Fraktionsvorsitzende Sahra Wagenknecht ist sogar offen skeptisch gegenüber Impfungen mit den neuen mRNA-Impfstoffen, wie sie Moderna oder Biontech verwenden.

    Auch in der Sitzung des Parteivorstands am Dienstagabend fiel die Entscheidung pro Impfpflicht nur knapp mit 18 zu 14 Stimmen. Mit großer Mehrheit verabschiedeten die digital tagenden Ge­nos­s:in­nen dagegen die Forderung nach einer „solidarischen Notbremse“ und befürworten sofortige Kontaktreduktion und die Absage von Großveranstaltungen. Alle Maßnahmen müssten aber sozial aufgefangen werden. So fordern die Linken, dass Kurz­ar­bei­te­r:in­nen 90 Prozent ihres Lohnes erhalten.

    Außerdem wiederholte der Parteivorstand die Forderung nach einer Freigabe der Lizenzen für Impfstoffe. Die Entdeckung der neuen Virusvariante Omikron zeige, dass die Pandemie nur global besiegt werden könne, „durch hohe Impfquoten weltweit.“

    #Allemagne #gauche #vaccination_obligatoire

  • Vor Landesparteitag Debatte in Berliner Linkspartei über Koalitionsvertrag. Delegierte wollen Ablehnungsempfehlung zur Abstimmung stellen
    https://www.jungewelt.de/artikel/415710.opposition-gegen-landesvorstand-regierungslinke-hegemoniekrise.html

    02.12.2021 von Nico Popp - Kurz vor dem außerordentlichen Landesparteitag am Samstag wird in der Berliner Linkspartei weiter intensiv darüber diskutiert, ob der am Montag vorgestellte Koalitionsvertrag mit SPD und Bündnis 90/Die Grünen eine akzeptable politische Grundlage für den erneuten Eintritt in die Landesregierung ist. Neben dem faktischen Einschwenken auf die SPD-Linie bei der Betreuung des Volksentscheidergebnisses vom 26. September und der auf maximale Verwirrung berechneten Positionierung beim Thema S-Bahn (Fortsetzung der laufenden Ausschreibung mit dem Ziel einer Zerschlagung von Netz und Betrieb einerseits und unverbindliche Bekenntnisse zu einem Vorstoß Richtung Kommunalisierung andererseits) empfinden große Teile der Partei offenbar als nicht mehr vermittelbare Zumutung, dass die SPD der Linkspartei ausgerechnet das Ressort für Stadtentwicklung und Wohnen abgenommen hat.

    Nach jW-Informationen steht inzwischen fest, dass es am Samstag einen Antrag an den Landesparteitag geben wird, in dem den Mitgliedern empfohlen wird, beim Mitgliederentscheid den Koalitionsvertrag abzulehnen. Im Kreis der Unterstützer wird davon ausgegangen, dass der geschäftsführende Landesvorstand versuchen wird, eine Abstimmung darüber mit einem Antrag auf Nichtbefassung zu unterbinden. In der Tagesordnung ist keine Antragsbehandlung vorgesehen. Sollte der Parteitag sich dann gegen den Vorstand und für eine Debatte über den Antrag entscheiden, sei »alles offen«, sagte am Mittwoch eine Delegierte gegenüber dieser Zeitung.

    Ein Entwurf des Antrags liegt jW vor. Darin wird der Umstand, dass die Linkspartei bei der Abgeordnetenhauswahl am 26. September keine substantiellen Stimmenverluste erlitten hat, darauf zurückgeführt, dass man den Wahlkampf vor allem auf das Mietenthema ausgerichtet hat. Um so enttäuschender seien die Verabredungen zur Stadtentwicklung, zur Mietenpolitik und insbesondere zum Volksentscheid im Koalitionsvertrag ausgefallen. Durch die neue Ressortverteilung zementiere die SPD außerdem ihren Führungsanspruch in diesem Bereich, während die Linke mit leeren Händen dastehe. Die Partei könne aus der Opposition heraus mehr bewirken als in einer solchen Regierung, heißt es in dem Entwurf.

    Widerstand gegen den Koalitionsvertrag kommt unterdessen auch aus der Fraktion im Abgeordnetenhaus. Die stellvertretende Fraktionschefin Franziska Brychcy hatte bereits den Antrag auf einen außerordentlichen Landesparteitag unterstützt. Am Montag hat sich mit Katalin Gennburg eine beim Thema Stadtentwicklung profilierte Fachpolitikerin und Abgeordnete, die ihren Wahlkreis im Treptower Norden am 26. September gegen den Trend erneut direkt gewinnen konnte, offen gegen den Vertrag ausgesprochen. In einem ausführlichen Facebook-Post, in dem sie auch berichtet, dass sie sich in der vergangenen Legislaturperiode mit der von der eigenen Partei gestellten Stadtentwicklungssenatorin Katrin Lompscher mehrmals »angelegt« und mit ihrem Nachfolger Sebastian Scheel »nie zusammengefunden« habe, bezeichnete sie den Verlust des Stadtentwicklungsressorts als »schwere Niederlage«.

    Die SPD habe in den vergangenen fünf Jahren »gemauert« und dafür gesorgt, dass »wir Verabredungen im Koalitionsvertrag nicht umsetzen konnten«. Nun würden die Sozialdemokraten das »einfach weiterhin tun und dazu noch überall die Chefs« stellen. Alle »kleinteiligen Verabredungen im Koalitionsvertrag« werde diese »Giffey-gentrifiziert-ganz-Berlin-SPD komplett ignorieren«. Die Linke habe »politisch verloren«; sie, Gennburg, werbe deshalb für ein Nein beim Mitgliederentscheid über den Koalitionsvertrag.

    Bemerkenswert ist die offene Kritik Gennburgs am Zustand der Landespartei: Diese brauche eine »innerparteiliche Erneuerung und eine radikale Demokratisierung« und außerdem »ein sozialistisches und antikapitalistisches Update«. Derlei war in Berlin bislang nur von kritischen Mitgliedern ohne Funktion und Mandat sowie einigen Funktionären auf Bezirksebene zu hören, aber nicht aus der Fraktion. Die lange unerschütterlich scheinende rechte Hegemonie im Berliner Landesverband ist unmittelbar vor dem Landesparteitag offensichtlich in eine echte Krise geraten. Aus der Partei ist zu hören, es gebe den Eindruck, der harte Kern der Regierungslinken in Fraktion und Landesvorstand bleibe im Moment bewusst passiv, um »bloß keine Diskussion zu provozieren«.

    #Berlin #gauche #politique #gouvernement #Regierungslinke #opposition #parlamentarisme

  • Bruno Amable : comment le #néolibéralisme a fait exploser la #gauche | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/bruno-amable-neoliberalisme-a-exploser-gauche/00101018

    […] la domination de l’#idéologie néolibérale est tellement forte que finalement il y a une résignation, qui se manifeste aussi par l’abstention.

    Sur ce point, les partis de gauche, en particulier le PS, sont en cause. Les socialistes sont arrivés au pouvoir en 1981 en disant « on va tout changer », pour faire une démonstration brillante que « finalement ce n’est pas possible »... C’était aussi ma motivation pour écrire ce livre, lutter contre le récit dominant des événements de 1983 – le tournant de la rigueur –, qui consiste à dire : « ils ont essayé mais ils ont vu que ce n’était pas possible ». Or, j’ai voulu démontrer tout d’abord qu’ils n’ont pas vraiment essayé, et ensuite que de toute façon il était clair, du moins pour la partie dominante d’entre eux, qu’il n’avait pas l’intention de « tout changer ».

    A chaque fois que le PS est arrivé au pouvoir, il a trahi, parfois beaucoup, à l’image de François Hollande, parfois un peu, à l’instar de Lionel Jospin. C’est un peu comme si on montrait en pratique que les attentes de gauche ne sont pas réalisables. Donc, à force, tout le monde intègre l’idée que « l’#alternative n’est pas possible, donc ça ne sert à rien d’essayer ».

    C’est décourageant : à quoi ça sert de voter, de soutenir la gauche, si de toute façon « ce n’est pas possible » ?

    #abstentionnisme

  • Quand la “Remontada” d’Arnaud Montebourg dégringole en “Zemmourada” | Lignes de force
    https://lignesdeforce.wordpress.com/2021/11/07/quand-la-remontada-darnaud-montebourg-degringole-en-zemmour

    Quand la “Remontada” d’Arnaud Montebourg dégringole en “Zemmourada”

    Ou Le Grand Jury chaque dimanche sur RTL : un Spartouch la balle au centre.
    #fumisterie

  • Barbier, Enthoven, Couturier et Fourest sont sur un bateau - Acrimed | Action Critique Médias

    À la mi-novembre devrait paraître le « newsmagazine » Franc-Tireur, publication « soutenue par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, dirigeant de Czech Media Invest », propriétaire de Marianne, Elle et Public, actionnaire du Monde, de Télérama, de L’Obs, de TF1... « Le budget alloué par CMI reste confidentiel » pour l’instant, précise Le Monde (21/09) ! Le titre (8 pages) sera co-dirigé par l’éditorialiste selon qui « le terrain pollue l’esprit » : Christophe Barbier, qui certes, s’ennuyait un peu sur les plateaux de BFM-TV. Et ce n’est pas tout…

    https://www.acrimed.org/Barbier-Enthoven-Couturier-et-Fourest-sont-sur-un


    #médias #gauchededroite

  • Bundestags-Wahlergebnis ist historische Zäsur – jetzt umsteuern !
    https://sozialistische-linke.de/2021/10/01/bundestags-wahlergebnis

    Le courant « gauche socialiste » au sein du parti de gauche publie son analyse des raisons du résultat catastrophique aux dernières élections en Allemagne. Voici quelques extraits

    1.10.2021 - Die faktische politische Ausrichtung der LINKEN auf die Jüngeren und höher Gebildeten, die sich vor allem in Universitätsstädten konzentrieren, ist wahlpolitisch gescheitert. Selbstverständlich sind neue (junge) Mitglieder willkommen und wir freuen uns sehr darüber, dass die LINKE für viele junge Leute attraktiver geworden ist. Wir wollen uns gerne zusammen mit ihnen für eine starke und eigenständige LINKE einsetzen. Aber: Wenn über 60 Prozent der Wahlberechtigten und wahrscheinlich fast zwei Drittel der Wählenden über 50 Jahre alt sind, muss diesen Gruppen eine zentrale Aufmerksamkeit gelten.

    Es kann auch keineswegs davon ausgegangen werden, dass wer in der Jugend mal links gewählt hat, dies später weiterhin tun wird. Die aktivistischen linken Milieus in den größeren Städten, in denen DIE LINKE sich stärker verankert hat, machen nur einen kleinen Teil der Bevölkerung aus und strahlen auch nur begrenzt aus. Zudem sind diese Gruppen wahlpolitisch höchst unzuverlässig, die höher Gebildeten und die Jüngeren haben weitaus stärker sonstige Parteien als DIE LINKE gewählt.
    ...
    „Rebellisches Regieren“ funktioniert nur, wenn es mehr Dynamik hierfür in der Gesellschaft gibt und wir offensiv öffentliche Unterstützung für unsere Positionen mobilisieren – auch in Abgrenzung von potenziellen Koalitionspartnern. Das fängt im Wahlkampf an, der eher handzahm geführt wurde und bei dem wir die Schnittmengen zwischen uns und SPD und GRÜNEN in den Vordergrund gestellt haben. Selbst da, wo es relativ leicht gewesen wäre zu punkten, hat DIE LINKE sich entweder nicht getraut oder keine guten Strategien angewandt
    ...
    Einige Genoss:innen äußerten in den letzten Tagen verwundert, dass wir wohl doch nicht so viele Stammwähler:innen hätten wie angenommen. Wir sagen: wir hatten mal mehr Stammwähler:innen, haben diese aber verloren. Die Zahlen sprechen für sich:

    DIE LINKE hat besonders stark bei weniger Gebildeten, bei Erwerbstätigen und bei Rentner:innen sowie in der Fläche (v.a. in Ostdeutschland) verloren. Bei der Kerngruppe der Erwerbstätigen hat sie ihren Stimmenanteil gegenüber 2017 halbiert, gegenüber 2009 nahezu gedrittelt, und liegt unter fünf Prozent. Unter Gewerkschaftsmitgliedern hat sie sich ebenfalls fast halbiert gegenüber 2017 und liegt hinter FDP und AFD bei gerade mal 6,6% Zuspruch.

    Für eine sozialistische Partei, die den Anspruch hat, die Interessen der arbeitenden Bevölkerung zu vertreten, ist das ein Armutszeugnis. Ebenso sieht es bei der zahlenstarken Gruppe der Rentner:innen aus. Noch krasser stellt sich der Absturz dar, wenn die Bevölkerung ohne Hochschulberechtigung betrachtet wird: Hier liegt DIE LINKE mit um die drei Prozent auf dem Niveau einer Splitterpartei.
    ...
    Die Interessen der Mehrheit in den Mittelpunkt stellen

    In den letzten Jahren haben sich problematische Entwicklungen verschärft fortgesetzt, die bereits das vergangene Jahrzehnt zunehmend geprägt haben. Zunehmend erscheint DIE LINKE vielen als eine politische Kraft, die vor allem Anliegen kleiner linker und Bewegungs-Milieus in größeren Städten und dabei einseitige und/oder überzogene Positionen vertritt. Eine Verankerung in den Lebenswelten der „einfachen Leute“, der Berufstätigen und Familien, der „Normalos“, die hauptsächlich andere Probleme und Aktivitäten haben als politische im engeren Sinne, gibt es immer weniger
    ...
    Für eine andere Parteikultur – Sektierertum bekämpfen

    Der Streit zwischen Partei- und Fraktionsführung in den vergangenen Jahren hat uns schwer geschadet. Neue oder potenzielle Mitglieder werden regelrecht abgeschreckt von der Härte und Vehemenz, mit der bis in Ortsverbände hinein gestritten wird über Fragen, die mit ihrer Lebensrealität oft wenig zu tun haben.
    ...
    Um mehr Erwerbstätige als Mitglieder zu gewinnen, muss außerdem die Beitragstabelle überarbeitet bzw. die Mitgliedsbeiträge für Gering- und Normalverdiener gesenkt werden.
    ...
    Kompetenzverllust eindämmen

    Warum hat DIE LINKE so schlecht abgeschnitten, obwohl soziale Gerechtigkeit und Sicherheit die Themen waren, die bei der Bundestagswahl 2021 am Ende für die meisten Wähler:innen ausschlaggebend waren? Wie Umfragen belegen, wird uns auf diesen zentralen Feldern immer weniger Kompetenz zugeschrieben. Dagegen erreichte DIE LINKE 2017 mit Sahra Wagenknecht an der Spitze hohe Kompetenzwerte.


    ...
    Allzu oft werden Stellen in unseren „Apparaten“ bei Partei, Stiftung und Fraktion nicht nach Leistung und Kompetenz, sondern nach Zugehörigkeit zu entsprechenden „Seilschaften“ besetzt. Eine Ausgrenzung von Anhänger:innen marxistisch orientierter Strömungen wie der Sozialistischen Linken oder auch der KPF und die weitere Vernachlässigung politischer Bildungsangebote für Menschen ohne Hochschulabschluss kann sich die Partei und darf sich die RLS nicht länger leisten.

    Wir brauchen mehr Wertschätzung auch für die ehrenamtliche Arbeit, die in Kreisverbänden, Parteigremien, aber auch Gewerkschaften, sozialen Bewegungen, Vereinen und Initiativen geleistet wird – all diese „Aktiven an der Basis“ müssen systematischer in die politische Willensbindung und demokratische Entscheidungsfindung der Partei einbezogen werden.
    ...
    vieles was für Menschen, die politisch in den 60er, 70er, 80er Jahren und auch später sozialisiert worden sind, außenpolitisches Grundwissen war, ist der Generation der unter 40 jährigen nicht mehr bekannt. Wir haben seit der Parteigründung 2007 versäumt, hier systematisch Wissen zu vermitteln.
    ...
    Fazit
    ...
    Ökologischer Umbau wird zu neuen sozialen Ausgrenzungen/Belastungen für die normalen Bürger:innen führen. Hier darf DIE LINKE die herrschende Politik nicht nur wegen ihrer ökologischen Unzulänglichkeit kritisieren (das auch), sondern muss vor allem die Anforderung der sozialen Gestaltung in den Vordergrund stellen – und ihre Eigenständigkeit betonen. Das bedeutet also: den Schutz oder angemessenen Ersatz für verloren gehende Arbeitsplätze und Ausgleich finanzieller Belastungen besonders für Menschen mit niedrigen Einkommen und mit unvermeidlichen Mehrausgaben in den Vordergrund stellen. Der Umbau darf nicht den Einzelnen aufgelastet oder dem Markt überlassen werden, sondern erfordert einen demokratisch gesteuerten Umbau von Produktion und Infrastrukturen. Dazu gehört auch die Stärkung der Gewerkschaften und der Tarifverträge.

    #Allemagne #gauche #gauche_socialiste #élections #2021

  • Warum hat DIE LINKE bei der Bundestagswahl relativ am stärksten verloren?

    Oskar Lafontaine auf Facebook (URL unbekannt):

    Um bei einer Wahl gut abzuschneiden, braucht eine Partei Führungspersonal, das bei den Wählerinnen und Wählern beliebt ist und Vertrauen genießt. Dazu gibt es Umfragen. In welchem Umfang das Spitzenpersonal der Parteien das Wahlergebnis beeinflusst, haben Armin Laschet und Annalena Baerbock mehr als deutlich gezeigt.

    Um bei einer Wahl gut abzuschneiden, muss die Politik der vergangenen Jahre überzeugen. Ob das der LINKEN gelungen ist, darüber gaben die Europawahl und die Landtagswahlen Aufschluss.

    Um bei einer Wahl gut abzuschneiden, braucht eine Partei auch ein gutes Programm. Überzogene Forderungen überzeugen die Wählerinnen und Wähler nicht. Und gut gemeinte Vorschläge zur Verbesserung des sozialen Lebens kommen nicht an, wenn dasselbe Programm Forderungen enthält, die die große Mehrheit der Wählerinnen und Wähler ablehnt.

    Wenig beeindruckend ist, wenn diejenigen, die für das Wahldesaster in erster Linie Verantwortung tragen, die Schuld bei anderen suchen. So hat uns beispielsweise Jörg Schindler in seiner Wahlkampfanalyse dankenswerterweise daran erinnert, dass er für die Aufgabe des Bundesgeschäftsführers und Wahlkampfleiters ungeeignet ist.
    https:// www.links-bewegt.de/de/article/407.todesstrafe-auf-bew%C3%A4hrung.html

    Ebenso wenig können die sich jetzt wiederholenden Appelle an die Geschlossenheit eine schonungslose Aufarbeitung der Wahlniederlage ersetzen.

    Zu den Ursachen der Wahlniederlage hat der WASG-Mitbegründer Ralf Krämer zusammen mit dem Sprecherrat der Sozialistischen Linken eine Analyse vorgelegt, die auf die entscheidenden Fehlentwicklungen der letzten Jahre hinweist:

    https://sozialistische-linke.de/2021/10/01/bundestags-wahlergebnis .

    Aufschlussreich ist die Grafik über die Zuweisung der sozialen Kompetenz an die Partei DIE LINKE bei den bisherigen Bundestagswahlen. Das Alleinstellungsmerkmal der LINKEN war:

    Sie hat als einzige Partei im Bundestag verlässlich gegen Krieg und Sozialabbau gestimmt. Je mehr man dieses Alleinstellungsmerkmal in Frage stellte, um potentiellen Koalitionspartnern zu gefallen, umso mehr wurde die Existenz der Partei DIE LINKE gefährdet.

    Dabei müsste gerade jetzt, in einer Zeit der zunehmenden Konfrontationspolitik der USA gegenüber Russland und China und der sich anbahnenden Agenda 2030, bei der wieder nicht die oberen Zehntausend zur Kasse gebeten werden, sondern die große Mehrheit der Bürgerinnen und Bürger, eine gestärkte LINKE im Deutschen Bundestag Widerstand gegen Krieg und Sozialabbau leisten.

    as Traurige ist: Angesichts des Zustands der anderen Parteien waren unsere Chancen, ein gutes zweistelliges Ergebnis zu erzielen, noch nie so groß wie bei dieser Bundestagswahl.

    #BTW2021 #dielinke #VerlässlichgegenKriegundSozialabbau #neinzuragenda2030 #Sozialabbau #oskar #lafontaine #oskarlafontaine

    #Allemagne #gauche #élections #2021

  • Bundestagswahl 2021 -
    https://www.die-linke.de/wahlen

    Drei Direktmandate

    in Berlin und Leipzig haben den Einzug der LINKEN in den Bundestag, trotz des Scheiterns an der 5-Prozent-Hürde, möglich gemacht. Unser Dank und Glückwunsch geht an Gesine Lötzsch (Lichtenberg), Gregor Gysi (Treptow-Köpenick) und Sören Pellmann (Leipzig II)

    Die Fraktion der LINKEN im neu gewählten Bundestag

    Gökay Akbulut (Landesliste Baden-Württemberg), (Ali Al Dailami (Landesliste Hessen), Dr. Dietmar Bartsch (Landesliste Mecklenburg-Vorpommern), Matthias W. Birkwald (Landesliste Nordrhein-Westfalen), Sevim Dagdelen (Landesliste Nordrhein-Westfalen), Anke Domscheit-Berg (Landesliste Brandenburg), Klaus Ernst (Landesliste Bayern), Susanne Ferschl (Landesliste Bayern), Nicole Gohlke (Landesliste Bayern), Christian Görke (Landesliste Brandenburg), Ates Gürpinar (Landesliste Bayern), Dr. Gregor Gysi (Direktmandat, Wahlkreis 84: Berlin-Treptow-Köpenick), Dr. André Hahn (Landesliste Sachsen), Susanne Hennig-Wellsow (Landesliste Thüringen), Andrej Hunko (Landesliste Nordrhein-Westfalen), Katja Kipping (Landesliste Sachsen), Jan Korte (Landesliste Sachsen-Anhalt), Ina Latendorf (Landesliste Mecklenburg-Vorpommern), Caren Lay (Landesliste Sachsen), Ralph Lenkert (Landesliste Thüringen), Christian Leye (Landesliste Nordrhein-Westfalen), Dr. Gesine Lötzsch (Direktmandat, Wahlkreis 86: Berlin-Lichtenberg), Thomas Lutze (Landesliste Saarland), Pascal Meiser (Landesliste Berlin), Amira Mohamed Ali (Landesliste Niedersachsen), Cornelia Möhring (Landesliste Schleswig-Holstein), Zaklin Nastić (Landesliste Hamburg), Petra Pau (Landesliste Berlin), Sören Pellmann (Direktmandat, Wahlkreis 153: Leipzig II), Victor Perli (Landesliste Niedersachsen), Heidi Reichinnek (Landesliste Niedersachsen), Martina Renner (Landesliste Thüringen), Bernd Riexinger (Landesliste Baden-Württemberg), Petra Sitte (Landesliste Sachsen-Anhalt), Jessica Tatti (Landesliste Baden-Württemberg), Alexander Ulrich (Landesliste Rheinland-Pfalz), Kathrin Vogler (Landesliste Nordrhein-Westfalen), Dr. Sahra Wagenknecht (Landesliste Nordrhein-Westfalen), Janine Wissler (Landesliste Hessen)

    #politique #Allemagne #gauche

  • DE QUOI LA DISCRIMINATION DE LA CGT AU THÉÂTRE DE LA COMMUNE D’AUBERVILLIERS EST-ELLE LE NOM ?

    Le 21 septembre 2021, notre camarade Sophie Lopez, déléguée syndicale Synptac-CGT du Théâtre de La Commune, centre dramatique national (CDN) d’Aubervilliers, a été mise à pied dans l’attente d’un entretien préalable à licenciement pour des faits de harcèlement moral à l’encontre de sa hiérarchie.

    Cette mesure intervient suite à l’enquête initiée unilatéralement par la direction du CDN auprès d’un prestataire privé, non agréé par le ministère du travail, pour des faits remontant à la période du dernier confinement, alors que notre camarade était en mi-temps thérapeutique et en télétravail.

    Ce détournement de dispositions protectrices des salarié.e.s pour museler une syndicaliste chevronnée ayant dénoncé la souffrance au travail de ses collègues lors d’un conflit social mémorable en 2018 est navrant mais assez peu étonnant de la part d’une direction qui, tout en recyclant un discours gauchisant, cherche à s’éviter depuis plusieurs années toute contradiction dans l’entreprise.

    La méthode de mise en cause de notre camarade souffre aussi de lacunes et de manquements déontologiques graves puisque l’employeur a financé, sur argent public, la prestation d’une psychologue qui s’est comportée en véritable détective privé à charge.

    Ainsi c’est sans aucune hésitation qu’elle entend conclure à des qualifications pénales graves mettant en cause notre déléguée syndicale !

    Sur ce point, nous allons saisir les autorités compétentes pour empêcher la réitération de ces « enquêtes » réalisées en dehors de tout cadre légal, réglementaire ou déontologique.

    Communiqué du 29 septembre 2021
    Contact : 06-31-27-12-47

    Fédération CGT-spectacle
    Synptac-CGT
    UL CGT Aubervilliers
    UD CGT 93

    La psychologie Pinkerton, fallait y penser. En matière d’utilisation des armes de l’adversaire, cette accusation de #harcèlement_moral par un patron me parait une première. La gauche inventive, celle qui a l’entreprise au coeur, elle, elle n’est pas morte !

    à propos de la grève de 2018
    https://seenthis.net/messages/726330

    #Théâtre #travail #culture #gauche #syndicalisme #licenciement
    Le #code_pénal contre le #droit_du_travail

  • Ils ont choisi la défaite 2022. Par Bibi
    http://www.pensezbibi.com/categories/pensees-politiques/ils-ont-choisi-la-defaite-2022-22140

    ils ? Qui ça, « ils » ? Pas de tergiversations : il s’agit du Bon Bourgeois du Bloc Bourgeois, (B.B.B.B) de ce « socialiste moderne » comme l’écrit ironiquement Frédéric Lordon, dans son dernier billet. https://blog.mondediplo.net/france-inter-comme-les-autres

    Comment reconnaître un B.B.B.B.?
    « Depuis quarante ans, on lui a répété, envers et contre toute évidence, que le parti socialiste était « de gauche ». C’est en ce point qu’on mesure la difficulté de défaire les investissements imaginaires dans une identité politique. Une fois qu’on s’est dit de gauche à la manière PS, et qu’on y a été confirmé répétitivement par France Inter, ni les traités européens successifs, ni les privatisations, ni le CICE, ni les démolitions du code du travail, ni finalement aucun des alignements sur les desiderata du capital ne peuvent conduire à quelque reprise de soi politique : on est de gauche, c’est évident ».  Frédéric Lordon.

    Il est des nôtres ? Repérages.
    Ce Bourgeois, nous le connaissons tous, mais trop souvent, nous faisons comme s’il n’avait guère d’importance et de responsabilité dans le désastre présent. Nous haussons les épaules, nous laissons courir, nous le laissons discourir. Il est une de nos bonnes connaissances, un type bien qui est régulièrement présent aux réunions des Parents d’élèves, un type honorable qui dit que Blanquer est insupportable mais qu’il verrait bien Luc Ferry à sa place « à tout prendre, hein ? », il fait ses courses à la supérette, sa femme est au Club de Marche, ils ont la soixantaine approchante. Lui, il avoue que Michel Onfray a dit de jolies choses dont « la Gauche devrait s’inspirer », il dit encore qu’au réveillon du Jour de l’An, il espère manger au restaurant car l’histoire du Covid (« tous vaccinés, on y arrivera ») sera bientôt du passé. (« Tous comptes faits, Macron a bien mené son affaire »)

    Quand on lui demande si le confinement a eu des effets négatifs. « Non financièrement nos fins de mois ont été assurées. C’est surprenant mais rien de changé. Pour nous, c’est comme avant ».

    Ne pas effacer l’historique (de son habitus politique).

    En 1981, notre B.B.B.B sautait dans la fontaine des Cordeliers à Lyon pour fêter l’ère Mitterrand. Il a conservé la Une du Libération tout rose d’alors. Qu’en 1983, Mitterrand ait finalement mis à jour ce qu’il avait caché en manoeuvrant habilement. « Je clame Vive le Programme Commun » mais je fonce dans le libéralisme-façon-Bernard-Tapie » ne lui a jamais posé problème. Nous étions en pleine fascination des Nineties. Les entreprises étaient au Top, le miel de l’argent coulait à flots, le CAC 40 montait, les petites économies placées en bourse lui avaient fait gagner 2%. Même Chirac et ses pommes, Bernadette et ses pièces jaunes, c’était sympa. Sa conscience politique aiguë lui disait que la Cohabitation (on ne disait pas « Collaboration ») c’était finalement une bascule nécessaire dans « L’Epoque Moderne ». Il était toujours de Gauche bien sûr car cette dernière s’était modernisée, il continuait à soutenir le combat avec les Valls, Elkhomry, le futur Macron, Montebourg, Batho et Taubira. Plus de danger avec les Communistes car le Parti de Robert Hue et de Pierre Laurent s’était modernisé, lui aussi, dans le bon sens. C’est sûr : on allait rester la 5ème puissance mondiale comme tous les économistes l’écrivaient. Là-dessus, aucun doute puisque Terra Nova lui envoyait régulièrement ses analyses impeccables. Et il rajoutait : « A l’Institut Montaigne aussi, les études sont vraiment très sérieuses« .

    Et puis, reste le souvenir d’avril 2002.
    Un Jospin à la dérive et un Le Pen au second tour. « Hein ? Quoi ? Catastrophe ! Les gueux sont entrés dans la Ville. Dieu du Ciel, des français manipulés, inconscients, enfoirés sont venus foutre la merde ! Ah l’esprit français, parlez moi z-en ! On a le pire de l’Esprit français, jamais content, rouspéteur. L’esprit de 1940. Populo avachi ». La forme contestataire – via les taux d’abstention majoritaire qui vont suivre – sont ignorés. Et le Non au Référendum 2005 sera, lui aussi, vite dénié, vite refoulé, vite contourné politiquement.


    Va t-il « se défaire de ses investissements imaginaires ? » (Lordon)

    Si l’on était en cours avec Bourdieu, on dirait : « habitus incorporé ». Si l’on a souvenance de certains écrits d’Althusser, on retiendra ceci :

    « Pour passer sur les positions de classe prolétarienne, l’instinct de classe a seulement besoin d’être éduqué. En revanche, l’instinct de classe des petits bourgeois et donc des intellectuels doit être révolutionné ». Pas pour demain cette Révolution.

    Pour notre B.B.B.B et les Droites, le Mal, c’est le même.

    Les déclassés, les antivax, les dans-la-rue-chaque-semaine, les islamo-gauchistes, les gilets-jaunes-trop-jaunes, voilà le Mal. Oh, le B.B.B.B garde encore un restant d’humanisme (« Il faut les aider et rester quand-même bienveillant. C’est qu’on est quand-même en République ») mais c’est pour rajouter « Mais hélas, il faut bien le dire, ils sont « bêtes », « abrutis », « irrécupérables » ou encore « Oui, il faut travailler plus, que voulez-vous, c’est la mondialisation. Le monde a changé ». Pire encore : « Filous et profiteurs, oui quand-même, c’est un peu vrai et, avouons-le, ils sont quelque peu antisémites. J’ai vu une pancarte à la télé (il hausse le ton) « c’est in-to-lé-ra-ble »).

    Chaque matin, le B.B.B.B écoute « France Inter ».
    Mais pas uniquement. Il sait d’avance qu’il partage les opinions inamovibles de L’Obs, de Liberation (qu’il achète assez régulièrement), du Monde (A son travail, le boss laisse traîner des numéros), de Marianne le Mag (« Super leurs Unes ! »). Madame, elle, s’est réabonnée à Télérama. Hier elle s’est ralliée à l’avis de Fabienne Pascaud, l’éditorialiste qui garde de l’espoir pour la Culture avec la nomination de Roselyne Bachelot.

    Le B.B.B.B est un inconditionnel de France Inter. Certes, il n’était pas toujours d’accord avec Bernard Guetta mais « Thomas Legrand et Dominique Seux qui l’ont remplacé disent de belles choses ». Il ignore évidemment ce qu’avait relevé Fakir dans un ancien numéro…


    Liberation et Politiquemedia.

    Et, hier, il est tombé sur cet article de Liberation qui a commandé et approuvé le travail de cet Officine (PolitiqueMedia probablement très influente) sur lequel il faut s’arrêter. Un article qui dit tout du Choix de la Défaite sous des dehors neutres, objectifs.
    Un de mes tweets a suffi à repérer l’esbrouffe, c’est-à-dire les catégorisations acceptées et imposées par le quotidien favori de « gauche » de notre B.B.B.B. Des catégorisations d’évidence of course.


    Notre Bourgeois gentilhomme se dit toujours de gauche.

    Il est persuadé que sa version Droite-Gauche existe toujours. « En 2017, c’est vrai, il fallait bien s’y résoudre : entre le totalitarisme et Macron, y avait pas à hésiter ». Et notre B.B.B.B n’a pas hésité. D’ailleurs, il n’hésite jamais. Il n’hésite pas car – contrairement aux gens de l’Ultra-Extrême-Gauche (un concept trouvé à Liberation et psalmodié par les Fabienne Sintès, Demorand, Salame, Duvic, Dely, Achilli and Co) – ,lui il a réfléchi, il a pris en compte les bouleversements mondiaux, les Chinois, les pays émergents, les Talibans, Bachar, Bolsonaro, Poutine et ses pipe-lines mais aussi les scandaleux paradis fiscaux et les méfaits du « Grand Capital » (il rit en disant ces deux mots façon Georges Marchais). Et donc, y a pas à hésiter. Il sait que la Droite (LR, RN) continue à être très vilaine. Ses opinions se fondent exclusivement dans son horreur du populisme. Horreur de la droite dure. De l’extrême-droite, de tous ces abrutis qu’on manipule. Mais, point nodal tout aussi incontournable : pour lui, Macron, ce n’est ni la Droite, ni des relents d’extrême-droite. « Faudrait pas exagérer, hein ? »

    Parfois – mais il évacue vite – il se dit que certains, à droite, n’ont pas tout à fait tort. Il y trouve des gens intelligents qui disent des choses sensées sur l’islamo-gauchisme, sur le migrant, sur les frontières insuffisamment protégées, sur l’Europe (qui s’affaiblit à cause des râleurs), sur les banlieues (« Ah oui, les banlieues ») et les jeunes qui traînent dans les rues à point d’heure. Mais de la violence symbolique et réelle de la police castanerienne et darminesque, il ne voit rien. Il anônne toujours « je suis de gauche ». Des preuves ? Il est révulsé par les millions que va gagner Messi, par les viols, par Darmanin et les femmes (« Je verrais bien un retour de Cazeneuve, il était bien »), il maudit le Texas qui a interdit d’avorter, il se désole du Climat et de la dégradation de notre environnement (« Perso, j’ai appris à fermer les robinets »). Il est plus-que-jamais pour la solidarité (« j’amène mes vieux habits à Emmaüs »).

    L’Esprit de Communauté comme pilier.

    Mais ces positions-là (acceptons-les) ne le feraient pas tenir debout longtemps si elles n’étaient que personnelles. Si son for intérieur reste indestructible et inébranlable dans ses fondations imaginaires, c’est qu’il peut compter à tout moment sur l’Esprit de Communauté. Une Communauté qui existe car elle écoute – comme lui – France Inter et France Info, elle lit Le Monde, L’Obs, Marianne etc. Il s’offusquerait si on lui disait que sa Communauté n’est Une et n’existe que parce qu’elle pointe les boucs emissaires, qu’elle ne tient debout que grace à ces rejets, qu’elle applaudit fièrement Lallement etc. Un Esprit de Communauté dont les piliers inavoués, refoulés, non-dits sont : la Peur animale de Vivre tous ensemble, l’horreur du Conflit, la Haine de Ceux-Qui-Résistent. Et ceux qui résistent et dont notre B.B.B.B ne veut pas appartiennent à l’extrême. Enfin à « l’extrême-gauche » catégorisé ainsi par Liberation.

    Cette Propagande-Médias rassure notre BBBB. Elle lui dit : « En bon Français qui votera en mai 2022, la bonne Communauté nationale que tu souhaites ne peut pas se soumettre à un extrême, être dirigé par lui, hein ? » Comment s’étonner dès lors que notre B.B.B.B reste indécrottablement accroché à sa propre vision du Monde : « Oui, oui, oui : je suis toujours à gauche ».

    Ils ont choisi la défaite 2022.

    De cette gauche présente à 4% dans les micros des radios publiques, nos BBBB n’en veulent pas. Mélenchon est leur homme à abattre. Je les vois tous fiers de l’avoir écarté en mai prochain. Ce qui change chez nos B.B.B.B, pour aujourd’hui et pour demain, c’est qu’ils disent désormais ouvertement vers qui, vers quoi, prioritairement, ils écument de rage.

    Et pendant tout ce temps, l’ouragan version MEDEF continuera de tout détruire. Et foin de « défaite », nos B.B.B.B se consoleront avec une promotion ministérielle post-2022 (un Enthoven, un Finkielkraut, un Ferry, une Pécresse, un Barnier augmentés de quelques crétins de la Société Civile). Soupçon de culpabilité vite réprimé, j’entends déjà le B.B.B.B d’â côté me dire : « Bah ! Il fallait bien en passer par là ». Et puis, dans une accolade : « Dis-moi, tu as écouté la Matinale de France Inter sans Léa Salame ? Quand-même bien… non ? »

    #bourgeois #bloc_bourgeois #ps #gauches #bachelot #roselyne_bachelot #fabienne_pascaud #Fakir #france_info #france_inter #institut_montaigne #léa_salame #liberation, #lordon #mélenchon #politiquemedia #telerama #blanquer #luc_ferry #michel_onfray #terra_nova #bernard_guetta #thomas_legrand #dominique_seux #Jean_Luc_Mélenchon #enthoven #finkielkraut #luc_ferry #valérie_pécresse #covid #covid_19 #macron #pandémie

    • Très bien dit :

      Et c’est parmi eux qu’on trouve le concentrat de tous ceux qui ont droit à la parole à grande échelle : entrepreneurs complaisamment interviewés, experts, journalistes, qui bourrent les crânes à longueur de journée — avec le bon fourrage.

      À propos des bourgeois du bloc, des bourgeois intellectuels et héréditaires.

      Ne serait-ce pas dans ce livre de Pierre Rimbert dont il est question dans ce blog, qu’est démontré que les personnes qui s’opposent beaucoup, donne des leçons d’écologie, se permettent de faire des leçons sur la nourriture ou les lois injustes etc. sont en grande partie (tous ?) des bourgeois héréditaires ?

      Finalement que ceux qui critique aussi les mouvements anti quelque-chose ou pour quelque-chose, qui prennent tant de temps à écrire dessus, sont en réalité des bourgeois intellectuels héréditaires ?

  • À gauche, les intermittent·e·s de la lutte antiraciste, Olivier LE COUR GRANDMAISON
    https://blogs.mediapart.fr/o-le-cour-grandmaison/blog/070921/gauche-les-intermittent-e-s-de-la-lutte-antiraciste

    Les universités d’été organisées par plusieurs formations de gauche confirment leur commune pusillanimité sur ces sujets majeurs qu’elles traitent en chiens crevés. La majorité de ces organisations se contentent, au mieux, de quelques paragraphes sur leur site Internet et/ou dans leurs publications. Sans grande conséquence puisque les propositions avancées sont rarement défendues publiquement, et moins encore par leurs candidat-e-s déclarés au cours de ces réunions estivales réputées démocratiques, inclusives et citoyennes mais qui fonctionnent en fait sur un principe plébiscitaire plus ou moins prononcé. Les militant-e-s, les sympathisant-e-s et les invité-e-s débattent ; les vaillants dirigeants décident et, pour certains d’entre eux, ont déjà arrêté le programme qu’ils viennent roder en s’adressant d’abord et avant tout aux électeurs dont ils convoitent les suffrages. Pour que ces marathoniens des échéances électorales sortent de leur sommeil dogmatique et antiraciste, il faut des événements particulièrement graves. De là ces interventions intermittentes, toujours éphémères et bien vite reléguées dans les marges de leur campagne.

    L’université des Insoumis et de leur candidat « naturel », Jean-Luc Mélenchon, en atteste. Pour les premiers comme pour le second, le summum de la lutte antiraciste s’incarne encore dans SOS-Racisme et dans son président, Dominique Sopo, convié avec d’autres à discuter du thème : « Créolisation et République métissée. » En ces matières, l’Insoumis en chef et ceux qui le soutiennent font preuve d’une soumission stupéfiante à l’opération de diversion, initiée par le président François Mitterrand et le parti socialiste, au lendemain de la Marche pour l’égalité et contre le racisme (octobre-décembre 1983). Marginaliser, étouffer puis réduire à néant l’expression autonome de ce mouvement de l’antiracisme politique, tel était l’un des objectifs de SOS-Racisme qui a réussi à imposer un antiracisme toujours plus fraternaliste, mondain, consensuel et, in fine, parfaitement institutionnel pour ces raisons mêmes[8]. Cette association est ainsi devenue le petit bras armé et officiel de nombreux gouvernements et partis soucieux de faire croire qu’ils s’engagent résolument contre le racisme.

    #gauche #racisme

  • Schule des Linksseins
    https://linkssein.de

    En voilà du dogmatisme. L’école pour être de gauche . Si toute la pensée de gauche se faisait à ce niveau...
    Travail impressionnant pour une seule personne et source pour des auteurs de droite en besoin de preuves pour la déchéance du marxisme.

    Menschenrechtsverletzungen in der BRD
    Geschrieben am 31. Dezember 2019 von Evariste

    BRD und Menschenrechte Wörter: 13460; Linkslevel: +3; Linke; Version: 0.9.3 — Menschenrechtsverletzungen beruhen auf Menschenverachtung — — Systematische Menschenrechtsverletzungen beruhen auf systematisch verbreiteter Menschenverachtung — Vorbemerkung Menschenrechte werden meist von linken Organisationen betrachtet und ihre Einhaltung von Linken angemahnt. Allerdings gibt es auch halb bürgerliche Menschenrechtsorganisationen wie Amnestie International, welche … Weiter lesen →
    Wie soll man denken?
    Geschrieben am 3. November 2017 von Evariste

    Wörter: 12604; Linkslevel: +4; Sozialisten; Version: 0.9.17-RC — — Serie zum Denken — — Version 0.9.17-RC-Vorbereitung Beitrag zur Steigerung der Intelligenz der diesbezüglich geneigten Leser Voraussetzungen Was ist schlimm an Mystifizierung? Was ist scharfes und unscharfes Denken? Was ist Demagogie? Diese Version ist noch β. Der … Weiter lesen →
    Wer arbeitet besser – Privatbetrieb oder öffentlicher Betrieb?
    Geschrieben am 5. August 2017 von Evariste

    Wörter: 2604; Linkslevel: -3 Rechte; Essentieller Artikel Einleitung Konservative verbreiten im Kapitalismus den Gedanken, daß private Unternehmen besser arbeiteten, als öffentliche Unternehmen. Dieser Gedanke spielt insbesondere als Begründung für „Privatisierungen“ eine Rolle. Der Gedanke wird oft wiederholt und findet sogar Eingang in “kulturelle Werke”. Kurz ausgedrückt gehört die Idee, Privatbetriebe … Weiter lesen →
    Linkes Lexikon E: Ebene bis Erwerbsarbeitszwang
    Geschrieben am 10. Juni 2017 von Evariste

    Linkes Lexikon E Ebene — 0. [Mathematik] zweidimensional darstellbarer Teil eines Vektorraumes mit quadratischer Metrik, so daß die Innenwinkelsumme von Dreiecken bei 180° bzw π liegt ; 1. Problemebene; 2. rhetorische Ebene; 3. intellektuelle Ebene Echte Sozialdemokraten — Einteilungsgebiet des politischen Spektrums – Lernlevel (+1) der … Weiter lesen →
    Was ist schlimm an Massentierhaltung?
    Geschrieben am 22. April 2017 von Evariste

    Wörter: 656; Linkslevel: -1 Nichtlinke Das Phänomen Die industrialisierte Landwirtschaft hat die landwirtschaftlichen Flächenerträge moderner Industriegesellschaften drastisch erhöht. Aufgrund dessen ist auch die Produktion von Fleischprodukten, die ein Resultat der hohen Flächenerträge sind, seit dem Zweiten Weltkrieg enorm angewachsen. In der Nachkriegszeit galten Fleisch- und Zucker-Waren als wünschenswerter Luxus. … Weiter lesen →
    Linkes Lexikon G: G7 bis Güte
    Geschrieben am 14. September 2016 von Evariste

    Renten, Sozialhilfe
    koppeln politisch an
    Einkommen ←←←←←←←←←←←←←←←←←←←←←←←← Löhne, Gehälter
    ∑ ↓ ↑
    Ausland = Ausland ← ← ← Gesamtkaufkraft ↑
    (konsum) (prod.) ↓ Binnen- ↑ Reproduktion
    ↓ ↓ nachfrage- ↓ der
    ↓ Außenhandel ↓ Kreislauf ↑ Arbeitskraft
    ↓ ↓ ↑
    Externe Nachfrage Binnennachfrage ↑
    ↓ ↓ ↑
    Markt →→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→→Wert→→Mehrwert=Profit
    (–)/ \(+) Absatz
    Marktschrumpfung(←) Marktwachstum(→)

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    Was ist ein Systemverbrechen?
    Geschrieben am 2. September 2016 von Evariste

    Recht ist ein Instrument der formalen Absicherung der Privilegien der Herrschenden. Weiter lesen →
    Die Hierarchie des Rechts
    Geschrieben am 13. Juli 2016 von Evariste

    Ausgehend von der Funktionalität formalen Rechts erkennen wir eine Hierarchie des Rechts.
    Von oben nach unten
    1. Menschenrecht und Völkerrecht
    2. Verfassung
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    4. Verordnungen, adminstrative Erlässe
    5. Rechtspraxis Weiter lesen →
    Gibt es “Umvolkung”? – Was ist ein Volk? – Was ist falsch an völkischem Denken?
    Geschrieben am 6. Juli 2016 von Evariste

    Beispielsweise würde man heute die Bevölkerungen Haitis oder Südafrikas als Völker bezeichnen, obwohl sie durch Mischung entstanden sind.
    Mischung von Ethnien ist normal. Weiter lesen →
    Was ist schlecht an Ausländerfeindlichkeit? – Sozialchauvinismus als Ursache des Chauvinismus
    Geschrieben am 11. Juni 2016 von Evariste

    Wer den Sozialchauvinismus akzeptiert, kann die Ausländerfeindlichkeit erst recht nicht ablegen. Es gibt nur eine Feindlichkeit. Sie ist als Sozialchauvinismus vorgeschrieben und wird durch das Feindbild Ausländer trainiert und hat für den weiteren Umgang mit anderen Gruppen verheerende Folgen. Weiter lesen →
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    Was soll das alles?

    Links-Sein lernen!: Da überall im politischen Spektrum unterschiedlich gedacht wird, wurden alle Beiträge (bis auf die, des Linken Lexikons) in Lernlevel eingeteilt. Diesen Lernleveln entsprechen derzeit die (untransformierten) Linkslevel.
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    Fortschritt: Derzeit wird an den Linkslevelseiten, am Einstufungstest, an 4 Lexikonbuchstaben (U, E, G, K) und ca. 20 Beiträgen gearbeitet. die Theorie des politischen Spektrums ist in Arbeit. Der Buchstabe G ist in Kürze fertig.

    Was ist überhaupt der Unterschied zwischen links und rechts? (LL = ±0)

    Junge Welt in Gefahr

    Die Tageszeitung Junge Welt (jW) und die Pressefreiheit sind bedroht
    Zum Anfang dieses Jahres hat die Deutsche Post AG als quasimonoplistischer Zeitungszusteller die Preise für die Zustellung von Zeitungen um 2,8 Prozent für fast alle Zeitungen erhöht. Für die Junge Welt als einzigster Zeitung wurden diese Preise jedoch um 28,5 Prozent erhöht. Diese Diskriminierug bedroht die Pressefreiheit

    Schützt die Junge Welt!
    Dieser Angriff ist nur ein Test der Widerstandskraft des Volkes. Ein weiterer aktueller Fall ist der Fall des ‘Correktiv’-Chefredakteurs Oliver Schröm, gegen den wegen seiner Ermittlungen zu Cum-Ex-Geschäften von der Staatsanwaltschaft Hamburg ermittelt wird.

    Der rechte Vormarsch bringt Sozialabbau, Rechteabbau, Bildungsnotstand, Wohnungsnot, Barbarisierung, Frauenfeindlichkeit und Rassismus. In dieser Zeit wird eine radikal linke Tageszetung benötigt. Die Junge Welt kann man mit einem Abo unterstützen
    https://www.jungewelt.de/abo
    Die lange Pause

    Der Hauptautor ist seit drei Jahren mit der Theorie des Spektrums beschäftigt. Diese ist Grundlage dieser Seite und muß dargestellt werden. Daher ist die Publikationsrate vorübergehend drastisch gesunken. Die Arbeit geht aber weiter.

    Zuletzt überarbeitet

    CDU und Demokratie 15.03.2019
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    #gauche #idéologie

  • Les regrets de Monique Pinçon-Charlot
    https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/09/01/les-regrets-de-monique-pincon-charlot_6093026_3260.html

    « Notre vie chez les riches », les Mémoires du couple de sociologues bien connu, peine à faire oublier la polémique autour des propos complotistes tenus en 2020 par Mme Pinçon-Charlot.

    Beaucoup, apprenant que Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot publieraient, le 26 août, Notre vie chez les riches. Mémoires d’un couple de sociologues (Zones), pensaient qu’ils allaient enfin comprendre comment Monique Pinçon-Charlot avait pu se retrouver dans Hold-up, le documentaire complotiste sur la crise du Covid-19, diffusé en ligne en novembre 2020. Las, si le livre regorge de récits et d’analyses souvent très intéressants sur leur approche sociologique de la bourgeoisie française, et revient sur l’engagement politique des deux intellectuels à l’extrême gauche, pas un mot sur cette étrange affaire.

    Il est vrai que Monique Pinçon-Charlot, alors que montait la polémique sur sa participation au film, avait présenté sur Twitter ses « excuses très sincères » pour y avoir déclaré que, du fait du dérèglement climatique, dont le Covid-19 serait une conséquence, « il y a un holocauste, qui va éliminer certainement (…) 3,5 milliards d’êtres humains » et qui rappellerait ce que « les nazis allemands ont fait » pendant la guerre.

    C’est d’ailleurs en se fondant sur les excuses de la sociologue que les éditions de La Découverte (auxquelles appartient le label Zones) expliquent n’avoir eu aucun doute sur l’opportunité de publier Notre vie chez les riches moins d’un an plus tard. « Sachant que Monique Pinçon-Charlot a regretté publiquement [s]es propos (…), et surtout que ce nouvel ouvrage écrit à quatre mains ne comporte rien de tel », explique au « Monde des livres », par mail, le service de presse de la maison, La Découverte « a honoré ses engagements envers des auteurs qui lui ont depuis des années accordé leur confiance ».

    Mais sur quoi au juste portaient les regrets de Monique Pinçon-Charlot ? En réalité, sur un mot uniquement – « holocauste », qu’elle qualifiait, toujours sur Twitter, d’« inapproprié ». Pour le reste, aucune rétractation : le terme d’« holocauste », poursuivait la sociologue, avait été employé « au lieu de celui d’extermination ». Par conséquent, l’idée d’une possible élimination volontaire de « 3,5 milliards d’êtres humains » était, elle, explicitement maintenue.

    Rien d’étonnant à cela si l’on pense, entre autres exemples, à cet entretien accordé à la série YouTube « Le Jour d’après », le 13 avril 2020, dans lequel Monique Pinçon-Charlot assurait : « L’objectif conscient et déterminé [des capitalistes] (…), c’est bien d’exterminer la moitié la plus pauvre de l’humanité avec l’arme terrible qu’est le dérèglement climatique. »

    Un silence incompréhensible

    Ainsi la participation de Monique Pinçon-Charlot à Hold-up n’était-elle pas la question centrale, et ses regrets sur Twitter ne pouvaient masquer une dérive complotiste plus ancienne et plus profonde. Quant au fait, allégué par La Découverte, qu’il n’y a « rien de tel » dans Notre vie chez les riches, il peut à son tour déconcerter. Si Monique Pinçon-Charlot croit toujours à cette volonté génocidaire des puissants, pourquoi ne pas l’évoquer, à titre d’alerte ? Si elle n’y croit plus, pourquoi ne pas expliquer son erreur ? Refusant les deux seules possibilités rationnelles qui s’offraient à eux, les auteurs aboutissent à un silence incompréhensible, au sujet d’une polémique qui a été si retentissante que chacun de leurs lecteurs l’aura nécessairement en tête.

    Après plusieurs sollicitations du « Monde des livres », Monique Pinçon-Charlot a fini par répondre à ces interrogations, mardi 31 août, dans un message écrit où elle redit « à quel point [elle] regrette [s]a participation à Hold-up ». Mais, pour la première fois, elle va plus loin, évoquant « une fragilité liée à une situation personnelle très douloureuse qui [l]’a conduite à tenir en cette année 2020 des propos outranciers, irrecevables, avec des erreurs sémantiques inexcusables ». « Je regrette ces simplifications abusives », poursuit la sociologue en se référant explicitement à sa phrase sur la volonté génocidaire des capitalistes, avant de conclure : « [C]es égarements (…) ne sauraient effacer près de cinquante ans de recherches et d’écriture, ce dont ce livre témoigne, en retraçant sereinement notre parcours et nos engagements. »

    La sincérité et l’étendue des regrets paraissent cette fois hors de doute. Pourtant, comment ne pas s’étonner qu’ils passent par voie de presse, sur sollicitation, et que l’éditeur comme les auteurs aient jusque-là voulu publier le livre en se contentant de renvoyer à des excuses très partielles ? Il demeure évident qu’il aurait été plus simple de donner ces explications dans Notre vie chez les riches, plutôt que de tenter de faire reposer sa promotion sur un silence qui, au bout du compte, se révèle artificiel.

    Interrogé sur cette manière de faire, le fondateur du site Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt, auteur de L’Opium des imbéciles. Essai sur la question complotiste (Grasset, 2019), explique au « Monde des livres » : « C’est une façon hypocrite de s’en sortir, en croisant les doigts pour qu’on ne remette pas des déclarations complotistes sur le tapis à la sortie du livre. » Il ajoute : « Vous dites une énormité, et vous n’en reparlez plus, notamment dans vos livres, en comptant sur l’oubli. Le procédé est courant. »

    Monique Pinçon-Charlot en a finalement décidé autrement. Que cette attitude, fût-elle tardive, échappe à ce point aux logiques habituelles peut être considéré comme une bonne nouvelle. Le complotisme a rarement l’élégance d’être une parenthèse qui accepte de se refermer.

    Le lapsus, réussite de l’inconscient. Oui, il y a des bouts de réponse à une curiosité : c’est quoi la grande bourgeoisie ? mais cette sociologie tend effectivement à dégringoler dans la dénonciation d’un sujet volontaire et conscient (oligarchie, caste, blabla). Ne plus pouvoir faire appel au sujet volontaire et conscient de manière positive (classe ouvrière, parti), c’est peut-être cette douleur-là, bien antérieure au covid, qui les aura abruti.

    #gauche #complotisme #explication_abusive #bêtise #antisémitisme (banalisation de) #antisémitisme_de_gauche

  • La construction de l’antisémitisme à gauche s’est faite par l’association du juif et du capitalisme. @LeGrooooove
    https://twitter.com/LeGrooooove/status/1431999801642602498

    Pour rappel, quelques citations

    Toussenel : « La répulsion universelle, écrit-il, que le juif a inspirée si longtemps n’était que la juste punition de son implacable orgueil, et nos mépris les représailles légitimes de la haine qu’il semblait porter au reste de l’humanité »

    Blanqui : « La Bourse est en rut. […], l’agiotage, l’industrialisme, la juiverie sont en liesse. »

    Proudhon : « Juifs. Faire un article contre cette race, qui envenime tout en se fourrant partout, sans jamais se fondre avec aucun peuple. […] Abolir les synagogues, […] Le Juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie ou l’exterminer. »

    Jules Guesde : "Les juifs sont une pieuvre, bienheureuses les caricatures."

    « Ils tiennent une grande partie de la presse, les grandes institutions financières, et, quand ils n’ont pu agir sur les électeurs, ils agissent sur les élus ».

    Bref, la gauche historique en France a aussi défini l’antisémitisme comme critère de l’anticapitalisme et la résurgence d’une part de ce lexique interpelle à juste titre, même si on peut débattre de ce qu’elle est réellement dans l’actualité.

    De fait, @noemie_issan, à qui j’apporte tout mon soutien, peut faire erreur, là n’est pas la question. Son interrogation demeure absolument légitime si l’on situe l’association historique entre l’usurier et le juif.

    Il ne s’agit pas de dire que l’anticapitalisme est gangréné par cette question, mais que cette question a participé aux revendication anticapil[ta]stes, et qu’ainsi, l’héritage d’un vocabulaire n’est pas anodin.

    On peut mille fois affirmer que la phrase de Mélenchon n’est pas préparée [mais ce n’est pas le cas, c’est un discours écrit, ndc] , qu’elle est sans rapport, il n’en demeure pas moins vrai que son vocabulaire s’inscrit dans une tradition d’insinuations, de déclarations, voire de quolibets.

    De même, il n’a jamais été affirmé que Mélenchon était un antisémite sanguin, mais que son propos correspondait à un cadre situé historiquement, perpétuant une tradition de ciblage des juifs.

    De même, les réactions et les procès en appropriation de la douleur, en délit politique et en chantage, montrent que cet antisémitisme, s’il n’était pas dans la bouche de Mélenchon, était au moins dans la tête de certains de ses soutiens.

    Et désolé, mains interroger un discours n’est jamais un tort, et il serait bon de garder vos nerfs intacts et vos hymnes indignés dans vos poches, @noemie_issan est tout à fait prompte à discuter de son analyse, à condition que vos réactions ne l’approuvent pas.

    Pour tout dire, je ne sonde pas les intentions de Mélenchon, je m’en branle. Mais sa complaisance avec Maboula Soumahoro, des associations qui cautionnent Sarsour, me fait penser que l’antisémitisme passe au millième plan de la question antiraciste.

    Et le problème avec la gauche moderne, pour respecter les universitaires, est parfaitement bien décrit ici, par la gauche elle-même, qui s’inquiète pour les juifs :

    INTERSECTIONNALITÉ ET ANTISÉMITISME. UNE NOUVELLE APPROCHE

    http://golema.net/analyses/intersectionnalite-et-antisemitisme-une-nouvelle-approchezz

    Il faut unir la société par la laïcité et le refus absolu de la diabolisation d’une religion, quelle qu’elle soit. Non, l’ennemi ce n’est pas le musulman, c’est le financier !, Mélenchon 28 août 2021, discours de lancement de sa campagne présidentielle.

    #gauche #antisémitisme #républicains #chauvinisme #souverainisme

    • De même, les réactions et les procès en appropriation de la douleur, en délit politique et en chantage, montrent que cet antisémitisme, s’il n’était pas dans la bouche de Mélenchon, était au moins dans la tête de certains de ses soutiens.

      Si je comprend bien le pbl c’est les réactions des soutiens de Méluch qui ne voient pas d’antisémitisme dans cette phrase et le fait qu’il soutienne Maboula Soumahoro et Sarsour. Je vais allé chercher qui c’est je connais pas ces gens qui doivent etre probablement antisémite vu le contexte.

      edit - c’est plutot deux femmes militantes antisionistes mais vu que l’antisionisme est taxé d’antisémitisme par les sionistes et que des antisémites se cachent derrière l’antisionisme ....

    • FINANCIER, IÈRE, adj. et subst.

      I.− Adjectif
      A.− Relatif aux grandes affaires d’argent, à ceux qui s’occupent de grandes affaires d’argent. Scandale financier ; page financière d’un journal ; opérations financières. Le père Goriot (...) allait à la Bourse et (...), suivant une expression assez énergique de la langue financière, carottait sur les rentes (Balzac, Goriot,1835, p. 34).[Les jeunes gens du Sud des États-Unis] s’occupent, en général, de questions financières : cours du coton, valeurs et obligations (Camus, Requiem,1956, 1repart., 2etabl., p. 828) :
      1. Le crédit viticole s’appuyait sur un excellent système financier : il prêtait aux cultivateurs la moitié du prix d’estimation de leurs biens, garantissait le prêt par une hypothèque, et touchait des emprunteurs les intérêts, augmentés d’un acompte d’amortissement. Zola, Curée,1872, p. 417.
      − En partic.
      ♦ Vx. `Écriture financière, écriture en lettres rondes. On dit de même, lettre financière,, `(Ac. 1835, 1878).
      ♦ [En parlant d’un attribut, d’une manifestation de l’esprit hum.] Talents financiers. Mon goût financier Me refit caissier En Bohême (Dumas, Père, Noce et enterrement,1826, I, 5, p. 79).Chargé (...) de représenter la France (...) comme contrôleur de la Dette, en Égypte, où grâce à ses grandes capacités financières il avait rendu d’importants services (Proust, J. filles en fleurs,1918, p. 434).
      B.− Relatif aux ressources en argent
      1. de l’État. En présence des lois financières qui se préparaient, la plus grande partie des gens qui avaient de l’argent le plaçaient à l’étranger (Goncourt, Journal,1895, p. 870).Alexander Sachs (...), spécialiste des crises financières, un homme que les pays d’Europe appelaient en consultation quand il fallait effectuer une dévaluation à chaud (Goldschmidt, Avent. atom.,1962, p. 32) :
      2. ... le pouvoir, loin d’être absolu, était tenu en échec par les parlements dont l’opposition aux réformes financières paralysait le gouvernement... Bainville, Hist. Fr.,t. 1, 1924, p. 291.
      2. d’un particulier. Embarras financiers. Elle [la jeune femme] avait réglé, avec une sûreté d’homme d’affaires, tous les détails financiers du ménage (Maupass., Bel-Ami,1885, p. 214).Ce ton de comptable dont il tentait de mesurer le volume financier de l’un des trente ou quarante hommes les plus riches du monde (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 174) :
      3. Malheureusement, mes affaires financières étaient alors assez embrouillées. Depuis que je m’étais livré à la muse, mon oncle le bonnetier m’avait fermé sa porte, et il parlait de me déshériter. Reybaud, J. Paturot,1842, p. 8.
      C.− [En parlant d’une pers. phys. ou mor., d’un ensemble de pers.] Qui s’occupe de grandes affaires d’argent. Bourgeoisie, entreprise, société financière. Une oligarchie financière tenant (...) tout l’État dans sa main, l’argent était le roi et le dieu de Carthage (Michelet, Hist. romaine, t. 1, 1831, p. 190) :
      4. ... Paulo Prado, agent financier du gouvernement brésilien depuis que les récoltes du café garantissaient les emprunts d’État de la banque fédérale... Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 346.
      − Qui s’occupe du budget. Directeur administratif et financier. La direction « arbitre », après consultations, pour donner ses instructions aux services de fabrication et aux services financiers (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 554).
      D.− (Sauce, garniture) financière/à la financière. (Sauce, garniture) avec des truffes émincées, des quenelles, des ris d’agneau, des olives, des crètes et des rognons de coq, etc. (d’apr. Ac. Gastr. 1962). Vol-au-vent à la financière (Zola, Nana,1880, p. 1301).Poulet financière (Proust, Guermantes 2,1921, p. 503) :
      5. ... dans toutes les séries d’apprêts (...), il y en a toujours un ou plusieurs qui portent pour qualification : à la financière. Et on sait que ce n’était pas le roi, mais les fermiers généraux qui mangeaient autrefois le premier plat de petits pois (...). Les choses ne se passent pas autrement de nos jours : les tables financières continuent à offrir tout ce que la nature a de plus parfait, les serres de plus précoce, l’art de plus exquis... Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 155.
      II.− Substantif
      A.− Masc. Celui qui s’occupe de grandes affaires d’argent. Il est riche comme un financier (Ac.1835, 1878).Voilà M. Grandet, excellent financier, qui comprend l’argent et ses mouvements (Stendhal, L. Leuwen,t. 3, 1836, p. 332).Le financier Laffite, un homme à qui tout avait réussi (Bainville, Hist. Fr.,t. 2, 1924, p. 154) :
      6. Collé avait placé une somme d’argent considérable, à fonds perdus et à dix pour cent, chez un financier qui, à la seconde année, ne lui avait pas encore donné un sou. Chamfort, Caract. et anecd.,1794, p. 129.
      − En partic. [Sous l’Ancien Régime] Celui qui régissait des biens appartenant au roi. Le contrôleur général des finances, M. de Silhouette, après avoir fait rendre gorge aux financiers, se [vit] contraint de quitter sa charge (Guéhenno, Jean-Jacques,1952, p. 61).
      − P. méton. Personnage littéraire, en particulier de théâtre, qui s’occupe de grandes affaires d’argent. Jouer les financiers (Ac.). [Les financiers] sont toujours les mêmes. Aussi, au théâtre, le financier est-il un personnage épais, grossier et fastueux, avare avec les pauvres, prodigue avec les riches (Balzac, Œuvres div.,t. 2, 1831, p. 410).Sauf le financier, plus rien (...) ne subsiste maintenant de l’épopée balzacienne (Léautaud, Essais,1899, p. 47).
      B.− Fém., rare, vieilli. Épouse d’un homme qui s’occupe de grandes affaires d’argent. Ce fut de sa main [de MmeLauwerens] que Renée reçut son premier ennui, le jeune duc de Rozan, que la belle financière plaçait très difficilement (Zola, Curée,1872, p. 424).La financière [Mmedu Moley], aux lundis où l’on ne recevait que des hommes à dentelles (...) est encore séduisante en ce portrait qui n’est plus celui de sa première jeunesse (Goncourt, Mais. artiste,1881, p. 146).
      Prononc. et Orth. : [finɑ ̃sje], fém. [-sjε :ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1440 subst. financiere « personne qui possède, propriétaire »

      https://www.cnrtl.fr/definition/financier

    • Pour la phrase sur Jesus c’est une phrase antisémite ? Je découvre que des tas de ref antisémite m’échappent totalement. La misogynie je la détecte facilement mais pas l’antisémitisme lorsqu’il est insidieux. Je comprend cette phrase comme des accusations imaginaires contre les juifs puisque jesus a pas été crucifié et le déicide dont on accuse les juifs est une accusation mensongère pour les persécuté. Mais je comprend probablement mal ayant un a priori favorable sur Méluch ca me fait chier de découvrir ca.

    • Aujourd’hui, on peut être d’extrême droite et avoir de bonnes relations avec Israël, et porter les insignes nazis, et être antisémite, tout en étant soutenu par l’UE. Dans les faits, tu peux être antisémite, tant que tu es sioniste, ça ne justifie pas qu’on fasse l’exégèse de tout ce que tu peux déblatérer quotidiennement. Un exemple sympa, Darmanin et son livre où il fait part de son antisémitisme et dont tout le monde se contrefout...
      Sérieusement, vous pensez vraiment que Mélenchon est le prochain Hitler ? Il a écrit l’équivalent de Mon combat ? Ou c’est juste qu’on aimerait bien qu’il finisse comme Corbin ?

    • @biggrizzly C’est vrai que l’antisémitisme de droit est pas beaucoup dénoncé tant que ca reste sioniste et qu’on cherche des poux à Mélenchon probablement à cause de ses soutiens pro-pal. C’est aussi qu’on est plus sévère avec son propre camps à gauche et je sais plus qui parlait de recherche de pureté. Je croi pas que Mélenchon soit antisémite je croi qu’il cherche plutot à ménagé la chèvre et le chou et faire la quadrature du cercle. C’est aussi le piège de la fausse laicité qu’on nous inflige depuis 20-30 ans pour discriminer les français·es racisé·es et accablé les immigré·es de tous les maux. Les affiches de Blanquer surf sur ce même racisme en parlant de laïcité et en montrant des gosses qui portent des prénoms à consonnance africaine. « L’ennemi c’est pas le musulman, c’est le financier » dans ce contexte de confusion ca renvoie à beaucoup trop de significations parasites pour qu’on y trouve pas midi à sa porte.

    • @unagi j’avoue avoir du mal à y croire mais cela fait de moi aussi une raciste par antisémitisme car les choses sont clairement limpides.
      Mais je croi que tu es toi aussi antisémite avec ton « ni raciste, ni antisémite » puisque sur un autre poste @val_k partage ceci :

      Si dans ton esprit, la catégorie des « racisé-e-s » n’inclut pas les Jui-f-ve-s ou si tu prétends que « les Jui-f-ve-s ne sont pas racisé-e-s », tu n’es pas au clair sur l’antisémitisme.

      https://seenthis.net/messages/927911

    • @mad_meg si ça peut te rassurer dis-toi que LFI est encore plus perdue : rembarrer voire agresser les personnes concernées choquées par l’évocation d’un trope antisémite dans un contexte qui s’y prête, plutôt que de simplement reconnaître ce qu’elles disent et essayer d’en tenir compte comme tu le fais.

    • Merci @zorba d’essayer de me rassurée mais j’ai commencé aussi par me moquer des arguments des personnes concernées et je ne suis pas dans une complète reconnaissance de leurs arguments, d’où les réactions exaspérées de @unagi qui sont toute à fait compréhensibles.

  • Un point de vue sur le #pass_sanitaire, la #vaccination, et ce que devrait faire la « #gauche ».

    La gauche, le manifs « anti-Pass » et le piège de Macron | Ensemble
    https://www.ensemble-fdg.org/content/la-gauche-le-manifs-anti-pass-et-le-piege-de-macron

    Dès la rentrée, un front commun de toute la gauche et de l’ensemble des organisations syndicales doit s’établir pour dire ce qu’aurait fait un gouvernement populaire, au service des intérêts de la majorité :

    défense de l’hopital public, arrêt immédiat des fermetures de lits et plan de réouverture ;
    levée des brevets sur les vaccins permettant une généralisation de la vaccination au niveau mondial et mettre fin au pouvoir des profiteurs de guerre que sont actuellement les actionnaires des grands labos ;
    extension effective de la couverture vaccinale, par une campagne qui aille vers les gens (à la porte des entreprises, des immeubles, des bahuts), par des mesures incitatives et positives (vaccination sur temps de travail, jours de congés dans ce cadre...).
    l’annonce que cette extension aboutira rapidement à la vaccination universelle et obligatoire de toute la population

    #santé, #covid, #vaccins, #passe_sanitaire

    • C’est malheureusement l’inverse qui est vrai ! Le piège a consisté à accompagner l’annonce du Pass de deux provocations sociales, sur le chômage et les retraites, afin d’être bien sûr d’amalgamer ses oppositions, ce qui a toujours été la tactique de Macron, et en comptant sur les vacances pour empêcher la gauche et les organisations de prendre la main et de lier politiquement Pass, politique sanitaire et questions sociales. En digne représentant du populisme libéral des classes dominantes, il tente désormais de disqualifier et de cornériser l’adversaire, de le présenter comme un maelstrom d’extrémistes et de déséquilibrés, manifestant côte à côte avec de réels antivax et complotistes pour leur « liberté », quand il s’agit simplement de « faire société » en se vaccinant contre une maladie épidémique mortelle...

      Sans appel clair, sans dire par quoi nous remplacerions le Pass, participer à ces manifs revenait à tomber à pieds joints dans le piège.

      Le volontarisme « anti-Pass mais pro-Vax » ne sera malheureusement d’aucun secours à la gauche dans ces manifestations : son ciment est l’opposition au Pass (surtout sans dire par quoi le remplacer), sa revendication unique la « Liberté », son carburant principal l’obscurantisme antivax... . Dès lors les militants de gauche qui y participent, parfois avec les meilleures intentions du monde, se retrouvent aspirés sur une ligne qui n’est pas la leur. Il ne serait que temps de s’en rendre compte.

      On ne doit pas s’étonner qu’une majorité de la population et des travailleurs, déjà très largement vaccinée, se dise hostile à ces manifestations et à ceux qui les soutiennent. Jackpot donc pour Macron, qui travaille à se refaire une stature de présidentiable et peut se frotter les mains pour 2022.

      UNE PARTIE DE LA GAUCHE CONTAMINEE PAR LES ARGUMENTS TECHNOPHOBES

      Et la situation empire. Plus le temps passe, plus les signaux inquiétants se multiplient au sein même des organisations syndicales et politiques :

      – interview sur RMC d’un responsable national de la CGT Santé-sociaux, Guylain Cabantous, vice-président de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Hérault et membre du bureau de l’Union Fédérale de la Santé Privée CGT, relayant tout l’argumentaire anti-vax ;

      – lui-même s’appuyant sur la dérive hallucinante d’un sociologue comme Laurent Muchielli, spécialiste des questions de délinquance, devenu une des égéries de la mouvance anti-vax et désormais interdit de blog sur Mediapart pour non-respect de sa charte morale (il lui reste heureusement France-Soir).

      – que dire de l’appel intersyndical guadeloupéen à la manif du 14 août, "pour montrer qu’il y a des traitements efficaces utilisés dans le monde et que la COVID n’est pas une fatalité", contre "les diffuseurs du Covid-19" qui "refusent de soigner les malades", contre ceux qui "projettent de nous injecter autant de vaccins que de variants de la Covid-19", pour la "mise en valeur de notre pharmacopée" (je suppose qu’on entend par là des traitement par des plantes locales)… appel signé UGTG, Solidaires, FO, CFTC, UNSA et même 3 petits syndicats de la FSU. Pendant ce temps, l’épidémie explose aux Antilles avec moins de 20% de vaccinés.

      – sans parler des multiples appels locaux, réunissant syndicats et politiques (parfois même Ensemble comme à Saint-Brieuc !), « contre l’obligation vaccinale », défendant la « liberté de se vacciner », signés notamment par les syndicats Santé de Solidaires, de la CGT ou de FO.

      – enfin la dérive la plus emblématique est celle de Lutte Ouvrière, organisation ayant pourtant pris position pour l’obligation vaccinale en 2017 (loi Buzyn faisant passer le nombre de vaccins obligatoires de 3 à 11) et qui aujourd’hui, dans un article de Georges Kaldy, présente « les vaccins » comme « des armes » au mains de la bourgeoisie « contre les pauvres ici, en France » et « à l’échelle du monde, des pays riches contre les pays pauvres ».

      On ne pourra voir ici au mieux qu’un opportunisme crasse d’une partie de la gauche radicale, déboussolée par ce mouvement qui, s’il a entraîné des secteurs très minoritaires du salariat aux allures « radicales » pour un mélange de raisons parfois compréhensible, a démarré sur une base technophobe, complotiste et réactionnaire. Quand les dégâts idéologiques ne sont pas pires encore.

  • TRIBUNE. « La critique de gauche du pass sanitaire se perd dans une impasse confusionniste », Philippe Marlière
    https://www.nouvelobs.com/idees/20210814.OBS47507/tribune-la-critique-de-gauche-du-pass-sanitaire-se-perd-dans-une-impasse-

    (...)le pass sanitaire est une pseudo-mesure bricolée à la va-vite pour pallier les carences graves de l’État social depuis le début de la pandémie (et avant) : absence d’investissement dans la santé publique (personnel et parc hospitaliers) ; campagne de vaccination erratique qui laisse de côté des populations précaires (les classes populaires, les racisés et la jeunesse) ; et messages sanitaires incohérents, voire mensongers (masques, gestes barrières).

    [...]

    L’opposition au pass sanitaire est l’occasion de nombreuses manifestations confusionnistes à gauche. Pour ne citer que les prises de position les plus visibles dans les médias ces derniers jours : la signature de tribunes aux côtés de personnalités de la droite dure (exemple : dans « Libération » du 6 août, Sébastien Jumel, PCF, et François Ruffin, LFI, aux côtés de François-Xavier Bellamy, le député européen issu de la Manif pour tous) ; des prises de position démagogiques au ton apocalyptique d’intellectuels de gauche (exemple : Jean-François Bayart sur son blog hébergé par Mediapart, le 20 juillet), les amalgames catastrophistes à penchant conspirationniste (exemple : Barbara Stiegler sur le site Reporterre, le 31 juillet) ; le repli virulent sur les positions anti-vaccin et anti-science de l’extrême droite (exemple : Laurent Mucchielli, passé de Mediapart à France Soir) et, de manière générale, une surenchère verbale brodant ad nauseam sur la soi-disant mise en place d’une « dictature » ou d’un « apartheid sanitaire ».

    À quel point de déboussolement confusionniste en est arrivée la gauche radicale française pour que des dirigeants d’Attac, de la Fondation Copernic, de LFI ou du NPA parlent ensemble le 22 juillet dans « Libération » de « la société de contrôle généralisé » en s’associant aux manifestations en cours ?

    Encore plus dangereuse est la croyance dans certains milieux de gauche que les cortèges anti-pass sanitaire esquissent un grand mouvement social et pro-libertés publiques. Jean-Luc Mélenchon a qualifié ces marches de « révolutions citoyennes observées dans le monde ». Cette illusion, qui ne repose sur aucune donnée tangible ou recherche de terrain, est pourtant communément développée sur les réseaux sociaux et dans certains médias orientés à gauche. Une lecture attentive des reportages de terrain, des interviews de type micro-trottoir, ainsi que le visionnage de vidéos des manifestations anti-pass sanitaire semblent, au contraire, contredire cette hypothèse.

    Les données observables montrent que dans ces cortèges anti-pass sanitaire on parle peu du… pass sanitaire, mais beaucoup du vaccin, que nombre de manifestants rejettent. L’opposition catégorique au pass sanitaire est davantage le fait d’intellectuels de gauche que de la masse indistincte des manifestants. Il semblerait que les manifestations anti-pass sanitaire soient un sideshow ; une distraction servant à amorcer un positionnement plus controversé au sein du public : le rejet du vaccin.

    La gauche commet une erreur d’appréciation grave en considérant que les populations anti-vaccin sont essentiellement les classes populaires précaires et racisées des zones urbaines. Celles-ci sont absentes des cortèges. Y sont surreprésentées les classes moyennes blanches et d’âge mur.

    Nébuleuse

    Une étude de la Fondation Jean-Jaurès (publiée le 9 août) portant sur la « défiance anti-vaccinale dans le Sud de la France » montre que les anti-vax constituent des populations sociologiquement et politiquement hétérogènes. La galaxie (ou nébuleuse) vaccino-sceptique se caractérise pour une forte appétence pour les médecines douces et alternatives, attractives auprès des cadres et diplômés du supérieur, pour les modes de vie New Age et alternatifs, néoruraux, retraités ou membres des petites classes moyennes se soignant par les plantes plutôt que par la médecine conventionnelle et les vaccins.

    • Mobilisations anti Pass sanitaire : Emmanuel Macron ou l’exacerbation d’une crise de régime latente

      Le mouvement est profond ; il dépasse de loin la question vaccinale, même si celle-ci est à l’origine de sa gestation . Il pose d’abord la question des fondamentaux de nos institutions : l’urgence sanitaire légitime t’elle la restriction d’un certain nombre de libertés et du principe d’égalité ? Le conseil constitutionnel a répondu favorablement mais une partie de l’opinion ne se satisfait pas manifestement de cette réponse . L’amplification territoriale du mouvement , au cœur de l’Eté, constitue un avertissement non seulement pour l’exécutif mais également pour la représentation nationale qui a approuvé le dispositif. La mobilisation est portée certes par le refus du passe-sanitaire mais elle agrège également tout un héritage de mécontentements et de colères qui ont grevé le mandat d’Emmanuel Macron depuis cinq ans . Il y a là quelque chose qui porte l’empreinte d’une crise latente de régime dont Emmanuel Macron n’est pas le responsable exclusif mais qu’il a exacerbé sans doute par sa pratique du pouvoir et l’expression publique de sa majorité . La motricité du mouvement auquel fait face le pouvoir est à ce stade lié , malgré quelques incidents assez relatifs, à son caractère non-violent . L’entreprise de disqualification esquissée par certaines déclarations politico-médiatiques pour l’instant se heurte à une dynamique d’ensemble qui s’interroge sur notre modèle de société . Sa signification est à rechercher dans une critique de la montée en puissance de ce que l’on appelle la gouvernance des conduites , c’est-à-dire de pouvoirs qui souvent ne répondant pas aux besoins stratégiques et régaliens des sociétés , entreprennent d’imposer toujours plus de contraintes à nos comportements collectifs et individuels. Il me parait important d’entendre ce que dit le surgissement de cette mobilisation plutôt que de la caricaturer.

      Arnaud Benedetti

      ⁩mon interview ce 15 Août dans ⁦atlantico.fr

      https://twitter.com/Benedetti65/status/1426842156845703176

      #Pass_Sanitaire #Pandémie #Covid-19 #Emmanuel_Macron

    • Le Pass Sanitaire est une mèche longue

      Les faits fonctionnent comme des mottes d’herbe : chaque brin est singulier, mais le tout se tient par les racines. C’est le cas pour la série des actuelles manifestations hebdomadaires, les innombrables incidents de la mise en œuvre du contrôle généralisé des Pass sanitaires, l’insupportable situation faite aux Dom et Tom aux Antilles et à la Réunion, et les rebonds impréparés de la pandémie. Tout se tient et forme un processus unique.

      Dès lors, la crise sanitaire est devenue une question entièrement politique, autant dans les faits que progressivement dans la conscience collective. En atteste le déploiement complet de l’arsenal habituel de la propagande gouvernementale : les manifestants seraient des antisémites, au service politique « des extrêmes », ce seraient des « égoïstes » qui revendiquent le droit de mettre la vie des autres en danger au motif de leur liberté individuelle. Et ainsi de suite. On retrouve quasi mot pour mot le même arsenal que contre les gilets jaunes ou les autres mouvements depuis l’élection de Macron.

      C’est contrariant, cela empêche de réfléchir sur des faits et c’est souvent insultant. Mais ce n’est pas sans intérêt. Cela fonctionne aussi comme un vaccin. Car le grand nombre apprend à repérer ce discours type et chaque conscience produit ses anticorps. D’ailleurs, comme on peut l’observer : les marches du samedi ont été en participation croissante. Les chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur lui-même en attestent. Ensuite il y a ce que l’on sait si l’on se renseigne par soi-même. Pour ma part je dispose des informations données par les Insoumis(es) nombreux à être présents dans les marches. Ils voient beaucoup de gens manifestant pour la première fois. Ils les voient venir souvent en famille et les cortèges mêlent vacanciers et gens du cru.

      Une autre observation : on voit des groupes de professionnels de santé, des pompiers, des groupes professionnels prendre la tête des cortèges, avec une approbation de tous. Cette présence exprime un message autrement plus significatif que celui des provocateurs antisémites d’extrême droite qu’il vaudrait mieux punir plutôt que de leur faire de la publicité. Cela montre que le lien entre le refus du Pass, la défense des libertés publiques et l’existence d’un service public de santé de bon niveau se fait dans les esprits. Ce ne sont pas des thèmes neutres politiquement.

      Certes, même en dehors des épiphénomènes lamentables sur lesquels se focalise la propagande gouvernementale, il y a une très grande diversité des motivations de présence dans ces marches. Ce n’est pas nouveau, ni réservé à ce seul cas. Les raisons d’agir sont toujours très variées dans un mouvement social de masse. Toujours. Les syndicalistes le savent bien. C’est pourquoi ils ont l’habitude d’appeler à l’action sur un mot d’ordre simple, capable de fédérer le plus grand nombre. Mais les marches du samedi ne sont pas des marches syndicales. Les syndicats n’y appellent pas. Je le regrette. Au total, en dépit de toutes les provocations du pouvoir et de ses relais d’expression, le mouvement ne peut être politiquement attribué. À cette étape, c’est sa force et la meilleure garantie pour sa cohésion. C’est pourquoi je prends avec le sourire de l’expérience les curieuses injonctions de ceux qui exigent de la FI qu’elle « appelle à la désobéissance », qu’elle « s’engage dans les marches » et ainsi de suite. Les mêmes souvent crieraient aussitôt à la « récupération » si nous le faisions et tous les micros leur seraient tendus ! En toute hypothèse, il n’en est pas question ! Je suis certain que ce serait nuire au mouvement cela le rétrécissait et donnerait un argument au régime macroniste pour le diviser.

      Dans le contexte, notre position est établie de longue main : nous voulons l’abrogation du Pass Sanitaire. Nous ne le croyons pas du tout efficace pour contenir la pandémie – au contraire. Le Pass sanitaire répand l’illusion de l’immunité de ceux qui en sont titulaires, il sert de prétexte au régime macroniste pour ne rien faire d’autre et met en place un système de contrôle généralisé profondément discriminant et socialement insupportable. Nous avons mené la bataille jusqu’au bout à l’Assemblée nationale et au-delà contre ce Pass.

      À présent ceux des nôtres qui le veulent et qui le peuvent participent aux marches du samedi. C’est important d’y être. D’abord pour renforcer l’action elle-même. Ensuite pour refuser la logique d’éclatement du mouvement que souhaitent réussir ceux qui veulent entrainer tout le monde dans leur direction exclusive. Nous luttons pour l’abrogation du Pass sanitaire. Voilà la raison de la présence de mes amis dans les cortèges. pour le reste, les insoumis sont aussi bigarrés que le mouvement lui-même. Certains sont pour la vaccination, d’autres dubitatifs sur les vaccins proposés. Certains n’ont confiance qu’en notre plan de la société par roulement, d’autres pensent que l’immunité collective est hors de portée du fait des mutations de ce virus. Et ainsi de suite sur une vaste palette d’analyses et d’appréciations. Mais l’essentiel est le but commun qui nous rassemble dans cette action : l’abrogation du Pass sanitaire.

      À mes yeux, la nouvelle étape politique ouverte par cette mise en mouvement populaire ne fait que commencer. Le phénomène que constitue ces marches, comme celles des gilets jaunes à leur commencement, est d’un ordre particulier. On l’observe dans le monde entier depuis maintenant dix ans. En le voyant déboucher dans tous les pays concerné vers des crises politiques marginalisant les pouvoirs en place, nous l’avons appelé « révolution citoyenne ». Cela permet de les distinguer des autres formes traditionnelles de mouvement sociaux dont l’épicentre est l’entreprise et dont l’acteur social reste directement le salariat.

      Pour résumer, cela désigne une catégorie de mouvements socio-politiques particuliers. Son acteur est le « peuple », catégorie qui englobe tous ceux qui ont besoin des réseaux collectif pour assurer leur existence (santé, énergie, transports, alimentation, etc). Ces mouvements expriment la volonté de contrôle des personnes sur les décisions qui s’appliquent à elles et leur famille quand le pouvoir politique s’avère impuissant à régler un problème et qu’il devient alors lui-même le problème aux yeux de gens de toutes opinions. De tels mouvements populaires ont des caractéristiques communes désormais toutes clairement répertoriées (je renvoie ceux que cela intéressent à mes textes à ce sujet). En France comme au Liban, en Algérie ou en Tunisie, au Chili et ailleurs ce mouvement se déploie par vagues successives. Chaque étape s’alimente de l’impact des précédentes sur la société dans son ensemble.

      La nouveauté pour ce qui nous concerne, c’est que la séquence qui s’ouvre dispose d’un horizon qui peut fonctionner comme un débouché politique : l’élection présidentielle de 2022. Il est donc légitime d’en parler et encore plus de demander à ceux qui sont candidats à la présidentielle ce qu’ils feraient sur ce sujet le moment venu. Et je note le silence à ce propos de tant de figures politiques qui sont en campagne interne, ou qui ont pour activité et pour projet de « se préparer » des mois durant ou qui comme madame Le Pen sont aux abonnés absents depuis des mois pour ne fâcher aucune des tribus composites qui forment son assise. Un vieil adage dit pourtant : on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens…

      JLM

      https://melenchon.fr/2021/08/13/le-pass-sanitaire-est-une-meche-longue

    • Nantes Révoltée
      @Nantes_Revoltee
      L’absence de critique de la #gaucheNouvelObs contre le Pass Sanitaire et l’ordre technopolicier se perd dans une #impasse-liberticide...

      la peur de la convergence des luttes sans aucun doute . Surtout que « gôche » de gouvernement est complice de Macron en faisant la promotion de la vaccination obligatoire qui est juridiquement contestable avec une autorisation de mise sur le marché conditionnelle.

      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1426872690149888002

    • @rastapopoulos d’autant que reste la question de fond : avec qui défilent tous ces gens qui « s’insurgent » contre le passe sanitaire ? Avec les pires crevures d’extrême-droite. Trop contents doivent être ces salopards de surfer sur l’émotion (légitime) de voir la classe dominante écraser les classes dominées, et là où se fourvoient ces dernières : de ne pas voir que c’est pour mieux diviser les classes dominées.

      Tristesse infinie de voir des gens que tu considérais comme des camarades se fourvoyer dans ce cloaque et embrasser les discours putrides de des gens. Effets immondes des réseaux asociaux.

      Les temps sont dangereux.

    • Dans le texte chez Mélenchon, la seule mention de la vaccination, c’est :

      pour le reste, les insoumis sont aussi bigarrés que le mouvement lui-même. Certains sont pour la vaccination, d’autres dubitatifs sur les vaccins proposés. Certains n’ont confiance qu’en notre plan de la société par roulement, d’autres pensent que l’immunité collective est hors de portée du fait des mutations de ce virus. Et ainsi de suite sur une vaste palette d’analyses et d’appréciations. Mais l’essentiel est le but commun qui nous rassemble dans cette action : l’abrogation du Pass sanitaire.

      Ah ben voilà, « certains » sont « dubitatifs », « d’autres pensent » des trucs sur l’immunité collective, alors on ne va pas faire notre boulot de groupe politique qui se présente comme progressiste et populaire, et bosser à convaincre les gens proches de nous de se protéger et de protéger les autres, on va juste instrumentaliser leur ressenti et reprocher à Macron de ne (justement) pas faire de pédagogie.

    • Certains sont pour la vaccination, d’autres dubitatifs sur les vaccins proposés.

      – La réalité sur les vaccins arrive au compte goutte :

      #Covid19 : efficacité de 76% du vaccin #Moderna contre le variant Delta, mais de seulement 42% pour le vaccin #Pfizer (étude américaine)
      ► Détails avec @HannaPapiach

      https://twitter.com/i24NEWS_FR/status/1425710807090876418

      – « La vaccination est un outil essentiel de lutte contre le Covid, mais il est dangereux de la faire passer pour une arme exclusive, comme le suggère l’imposition du passe sanitaire. Le "modèle de l’emmental" reste la meilleure illustration de la bonne stratégie contre l’épidémie. »


      https://twitter.com/gunthert/status/1426830258989322242

    • Marielle : donc il s’agit bien de se positionner contre la vaccination, avec des arguments foireux :

      #Covid19 : efficacité de 76% du vaccin #Moderna contre le variant Delta, mais de seulement 42% pour le vaccin #Pfizer (étude américaine)

      Bon sang que cette lecture est orientée (ce sont des chiffres supposés de réduction du risque de contamination). Tous les vaccins protègent à 80% contre les hospitalisations, et encore plus contre le passage en réanimation, et contre les décès. Et dans le modèle de l’emmental, si tu as un geste barrière qui empêche 80% des hospitalisations, tu n’es plus du tout dans le même ordre de grandeur que les autres gestes, et surtout tu ne te permets pas de dire qu’on peut s’en passer, parce que les autres gestes suffiraient. (Sans compter qu’il est connu que le variant Delta, nettement plus transmissible, met à mal l’efficacité attendue des gestes barrières. Sans compter non plus que jusqu’ici ce ne sont pas les gestes barrières qui ont mis fin aux précédents épisodes, mais des mesures de confinements et de fermetures des lieux de rassemblements, généralement considérés comme bien plus liberticides que la vaccination. Et sans compter que les gens qui manifestent contre les passe sanitaire sont aussi déjà très peu friands de porter le masque…)

      Ça me confirme dans la lecture qu’il s’agit pour ces gens de reprocher au gouvernement de ne pas faire de pédagogie (ce qui n’est pas faux), tout en refusant absolument d’en faire soi-même via sa propre organisation politique.

    • Donc il s’agit bien de se positionner contre la vaccination, avec des arguments foireux

      Pas du tout ! Personnellement je ne suis pas contre la vaccination qui n’empêche pas la transmission du virus mais contre le pass sanitaire. Certes je ne suis pas encore vaccinée !
      Et je comprends ceux qui hésitent.
      Je pense qu’il faut porter le masque en manifestation et plutôt défiler avec les professionnels de santé comme le Pr. Laurent Thines qui s’indigne du Coût du fliquage des patients et des soignants par des vigiles privés du #PassInSanitaire à l’hôpital : 60 millions d’euros par MOIS !!

      Cette info à elle seule devrait pousser dans la rue les français tous les samedis.
      https://twitter.com/LaurentThines/status/1425800381490139141

      Et non il n’y a pas que des crevures d’extrême-droite dans ces manifestations anti pass sanitaire !
      Et oui il faut manifester aussi pour la levée des brevets afin que la majorité des habitants de cette planète puisse avoir accès au vaccin.

    • Super, mais du coup je ne comprends pas du tout l’intérêt de ton message sur l’efficacité « seulement 42% » du vaccin Pzifer en réponse à mon commentaire.

      Et on revient aux questions de « confusionnisme » :

      – le fait que la gauche manifeste en laissant ouvertement planer le doute sur l’importance de la vaccination. Et c’est le cas du texte sur Mélenchon.fr, où le fait qu’une bonne part des insoumis soient encore « dubitatifs » sur le sujet est simplement présenté comme un truc « bigarré », et non comme l’échec de son propre parti à faire sa part de la pédagogie. Même topo avec les syndicats - point déjà abordé ici (et notamment par Colporteur, alors qu’il est bien plus ouvertement critique du passe sanitaire que moi par exemple). Si tu ne te positionnes pas ouvertement en faveur de la vaccination, dans une manif où les messages anti-vax sont omniprésents (en tout ici à Montpellier, c’est à des niveaux totalement grotesques), et que tu te contentes de trouver que c’est « bigarré » dans ton propre groupe politique, c’est un gros problème. Tu ne peux pas critiquer le manque de pédagogie du gouvernement si tu renonces aussi clairement à faire ta part du boulot de ce côté.

      – comme je l’ai déjà écrit ici, le fait que je doute que tu tiennes longtemps dans ces manifs avec des slogans en faveur de la vaccination la plus large, en insistant sur le fait que c’est un geste progressiste et solidaire (tout en dénonçant le passe sanitaire comme méthode de gouvernance sanitaire). Ici à Montpellier, la manif s’est illustrée en allant traiter les pharmaciens pratiquant des tests près de la Comédie de collabos : tu te voies discuter ouvertement de l’importance de la vaccination dans une manif pareille ?

      – et évidemment le fait de manifester dans des manifs où les messages complotistes et fachos sont omniprésents et jamais « corrigés ». Ici à Montpellier, vraiment, c’était grotesque de voir des anars défiler à deux mètres des types avec stickers contre le « big reset », Soros et Bill Gates. Et prétendant que le slogan « général » est tellement global que c’est tant mieux, ça permet à une diversité de gens de se retrouver sur l’essentiel. Prétendre que ces tarés sont super-exceptionnels dans ces manifs, je sais pas chez vous, mais ici c’est de l’aveuglement : ils sont visibles, bruyants, et personne ne vient leur demander d’aller se faire voir ailleurs avec leurs merdes.

      Pour aller au point Godwin tout de suite, j’imagine des manifs où la moitié des gens viendraient ouvertement manifester contre la mainmise de la finance juive, le contrôle des banques par les illuminatis ou les francs-maçons, que cela s’exprimerait de manière tout à fait ouverte et bigarée, et que des partis de gauche participeraient et soutiendraient ces manifs au motif qu’avec un slogan officiel contre les excès du capitalisme néolibéral, bon ben c’est bien ça ramène du monde.

    • Oui je comprends et partage en grande partie ton point de vue.
      Pour l’instant à vrai dire je n’y ai pas encore participé.

      Mais je n’oublie pas que certains partis de gauche (EELV, PS et PC) mais aucun élu de la FI ont déjà soutenu la manif des policiers en grande partie d’extrême droite pour lesquels le problème de la police s’est la justice !

      Ce qui me désole c’est que maintenant pour aller se faire vacciner à l’hôpital il faut aussi le pass sanitaire ainsi que pour l’accès aux soins.

      Pour conclure je ne supporte plus l’hypocrisie de ce gouvernement et surtout le baigneur de Brégançon aux méthodes brutales qui se veut notre Sauveur pour assurer sa réélection.

  • Notre santé face au Covid : vrais débats et fausses sciences | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/040821/notre-sante-face-au-covid-vrais-debats-et-fausses-sciences

    le Club participatif de Mediapart fait vivre le débat sur la politique sanitaire face à la pandémie du Covid-19, d’autant plus légitime face à une impéritie gouvernementale largement documentée par nos enquêtes. Mais il exclut, dans le respect de notre Charte, la diffusion de fausses nouvelles, y compris sous l’alibi de démonstrations prétendument scientifiques, dont l’impact peut être dommageable pour la santé de tout un chacun. Ce qui nous a amené à dépublier un billet du sociologue #Laurent_Mucchielli. Nos explications.

    #raoultite

    • A yes, bien vu, merci .

      Pourquoi supprimer cet article quand bien d’autre ne respect pas non-plus la charte de Mediapart ? Par exemple ceux-ci : https://blogs.mediapart.fr/pierre-gilles-bellin/blog/271220/trump-sortis-par-les-elections-bientot-ramene-par-les-et-et-les-ovni // https://blogs.mediapart.fr/pierre-gilles-bellin/blog/140321/confinement-que-faire-recettes-au-quotidien qui sont complètement débiles et écrit par un gars qui recherche les ovnis en Bretagne française et déniche des preuves sur internet.

      J’aurais préféré qu’il soit affiché comme infondé et dangereux que supprimé, pour m’instruire de ma propre connerie.

      Nous avions déjà des politiciens qui médiatise des chiffres hors sujets pour convaincre du bien fondé d’une vaccination obligatoire, si même un chercheur du CNRS se met à mal interpréter des chiffres de l’ANSM, que reste-t-il ?
      Pourquoi avoir confiance en d’autre...

      Cet article supprimé est là, pour ceux qui voudraient découvrir l’étendue... : https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:jwBlzXt48E8J:https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/300721/la-vaccination-covid-l-epreuve-des-faits-2eme-partie-une

    • Vue l’avalanche de fausses nouvelles débitées à longueur de temps par les mêmes crétins, que ce soit publié chez Mediapart, ça a déclenché un tollé important. Et Mediapart a jugé utile d’agir. Ma foi. Y-a un moment, faut prendre le problème par un bout. Et celui posé par Mucchielli est un vrai problème... de santé publique.

    • Or cette démonstration fausse et trompeuse est mise au service d’un appel solennel à suspendre la vaccination contre le coronavirus, avec la double autorité que lui confère le statut de directeur de recherche au CNRS de son auteur et la publication de son texte sur Mediapart dont même ses critiques reconnaissent le sérieux informatif. Le relayant sur les réseaux sociaux, Laurent Mucchielli le présente comme un « article » (voir ici son premier tweet), tandis que l’extrême-droite le relaie comme une publication de Mediapart, faisant semblant d’ignorer la distinction, explicite pourtant, entre notre Journal et son Club (voir ici un tweet de Gilbert Collard).

    • @Tsarorius pointe les responsabilités de Mediapart
      https://twitter.com/Tsarorius/status/1422906852170420224

      ça fait un an et demi [depuis le 29 mars 2020] que @LMucchielli raconte n’importe quoi sur le Covid-19 a longueur [de dizaines] d’articles de blog. Votre responsabilité dans la diffusion de ces fausses informations va bien au delà de cet article !

      un exemple (9 décembre 2020), toujours en ligne, comme tous les autres billets de ce nuisible, propage la fable à grande diffusion des « traitements précoces » (qui n’existent pas).

      Il existe dans le monde de nombreux traitements précoces permettant de lutter contre la Covid, en évitant dans la plupart des cas qu’elle s’aggrave et nécessite une hospitalisation. Nombre de pays occidentaux les ont pourtant ignorés, préférant s’en remettre au discours des industriels pharmaceutiques. En France, on peut même parler d’une (dramatique) interdiction de soigner en dehors de l’hôpital

      #danger_public #falsificateur #intox #mediapart #gauche #covid-19 #Pandémie #santé_publique

    • Je trouve très injuste d’insister sur la « responsabilité » de Médiapart : la section des blogs sur Médiapart, c’est un aspect très « vieux Web » et particulièrement sympathique (et pour le coup, ça doit être le dernier hébergeur de blogs à ne pas le faire uniquement pour le pognon, et même quasiment le dernier hébergeur de blogs oldschool encore vivant).

      Et donc on revient au problème : à quel moment un hébergeur de blog passe du statut d’intermédiaire technique à celui d’éditeur. Et une fois de plus : le plaisir malsain à reprocher à un hébergeur de blogs de ne pas être un éditeur responsable de tout ce qui se publie sur ses machines est une vraie saloperie, parce qu’au contraire c’est le but même d’un hébergement de blogs. Parce qu’on a besoin (notamment chez les progressistes) de solutions d’hébergement où l’intermédiaire technique ne vient pas se mêler.

      J’ai assisté à une conférence de Plénel au musée Fabre il y a deux ans, et il a abordé ce point, ainsi que celui des forums sous les articles. Et j’ai trouvé son point de vue très « oldschool » et très respectable.

      Et faire ce choix de l’hébergeur de blogs oldschool, c’est vraiment difficile (et j’insiste : donc respectable), parce que ça amène bien plus d’emmerdes que de bénéfices. Pour Médiapart, ça ne lui rapporte objectivement pas grand chose (à part, justement, l’image tout à fait respectable qu’on ne défend pas que le droit des professionnels de la profession à s’exprimer, mais que cette liberté doit profiter aussi aux individus), par contre c’est une vraie plaie à gérer et à devoir s’expliquer en permanence.

      Donc je comprends très bien que Médiapart ne passe pas son temps à censurer des textes qui, par ailleurs, n’ont aucune poursuite juridique au cul, alors que les instances médicales sont d’une passivité extrême avec leurs propres déviants, et que le CNRS laisse son docteur en roue libre. Et je comprends aussi que c’est super-chiant à gérer, et que finalement sucrer ce texte de Mucchieli en essayant de faire jouer la charte de l’hébergement et en étant obligé de pondre un long texte de justification, c’est un mal nécessaire.

      Et que les progressistes aillent sur Touiteur pour casser du sucre sur l’un des derniers hébergeurs de blogs actif en France, au motif qu’il ne censure pas selon sa propre ligne éditoriale, c’est pas juste dégueulasse : c’est suicidaire (autre série rigolote : les mêmes cercles militants qui viennent ensuite expliquer sur Touiteur pourquoi ils « quittent » Touiteur, ou qui viennent dénoncer le fait que tel groupe militant de leurs amis s’est fait sucrer son compte Facebouque).

    • Le soucis avec ce que dit Sartorius en réponse à
      @Tsarorius (ça me fais toujours un peu rire ces gens qui discutent que entre eux de manière publique...), c’est qu’il souligne ici https://twitter.com/Tsarorius/status/1337398383842111493 que LMucchielli raconte de la merde sur la base de site internet qui selon Sartorius raconte eux aussi n’importe quoi depuis le début (mais on a pas accès aux liens...).

      Et on est censé le croire juste parce-qu’il le dit, pourquoi on devrait le croire lui plus qu’un autre ? Perso, je ne sais même pas qui c’est.

      Bon et d’accord, on le croit, ça reste qu’une telle attitude n’aide pas les gens à savoir qui croire, à se créer une hygiène informationnelle.

    • Et que les progressistes aillent sur Touiteur pour casser du sucre sur l’un des derniers hébergeurs de blogs actif en France, au motif qu’il ne censure pas selon sa propre ligne éditoriale, c’est pas juste dégueulasse : c’est suicidaire

      Oui, c’est suicidaire, surtout quand on supprime l’article. Trop de gens en parle du coup, beaucoup voudront le lire et y arriveront, et beaucoup parmi ceux-ci se demande alors pourquoi cette suppression. C’est à croire qu’il faudra répéter une telle stratégie de limitation d’expression un million de fois avant qu’il y en aient qui commencent à comprendre qu’on arrête pas la connerie de cette manière, en la supprimant !

    • Les publications sur Google Blogspots n’engageaient pas politiquement ni Blogspot, ni Google, ni les autres personnes qui publiaient sur Blogspot. Les publications sur AlternB n’engageaient pas politiquement Valentin. Les publications sur Seenthis n’engagent pas politiquement Seenthis. Alors oui, il y a un moment où c’est pénible et tu dois encore protéger ce qui motive initialement ton outil, et c’est pour ça que cette fois Médiapart intervient en justifiant de la censure. Et c’est aussi pour ça que de temps en temps sur Seenthis on vire un emmerdeur, et que c’est toujours un équilibre pénible à trouver, sur lequel on n’est jamais totalement d’accord.

      Exemple : l’entretien de Barbara Stiegler par Reporterre. Sur Seenthis il y a le post qui le référence et qui a eu 11 partages, et mon post qui signale qu’il est vraiment problématique (oh, les traitements précoces !) et qui n’a été partagé que 4 fois. On fait quoi à ce propos ? Par contre sur Rezo.net, où il y a ouvertement un choix éditorial et politique qui nous engage, on a déférencé l’interview.

      Par analogie : si ce texte était sur « le club de Médiapart », et non sur Reporterre, est-ce qu’il engagerait politiquement Médiapart, et à quel moment il faudrait que Médiapart décide de le virer ? Personnellement je place les blogs de Médiapart du côté des hébergeurs de blogs, et pas du côté de l’animation éditoriale façon rezo.net.

    • Tiens d’ailleurs, je crois que ça fait plus de 7 ans que je lis le 7h36.... je ne sais plus, peut-être plus. Ya moyen de savoir d’où ça vient Seenthis, qui est à l’origine, pour quel but. N’importe quoi.

    • Il y a quelque chose qui m’échappe, que je sache on peut créer un blog par divers truchements. Si on a une ligne éditoriale qui vante le pluralisme démocratique et que l’on offre de tels espaces, il y a des contenus dont on ne peut pas faciliter la propagation. Pas besoin dune lecture/censure préalable, le débat démocratique qui suit un article permet de juger de la nécessité de le laisser en ligne ou non. C’est d’ailleurs davantage une question politique (dont celle du rapport à la vérité) que juridique.
      Là, c’est supposé être gagnant-gagnant, Mediapart démarche régulièrement des collectifs pour qu’ils ouvrent une page chez eux (ça économise des salaires de journalistes qui n’auront pas à traiter telle ou telle question, sans que l’on puise dire que Mediapart les occulte), ce qui enrichit le contenu rédactionnel de points de vue situés, gratuitement, et fournit du lectorat à Mediapart. Mucchielli a joué de cet espace pour promouvoir ses positions depuis mars dernier avec un double brevet chercheur Cnrs / média de gauche. Autant lui sucrer ce dernier. Comme ils le dit, il ira voir ailleurs.

      On sait pas depuis combien de temps il compte renforcer son audience par un effet Streisand

      https://twitter.com/LMucchielli

      #libertedexpression 1/4 Certains de mes collègues le redoutaient, je ne voulais pas y croire. @Mediapart qui me censure ! C’est un choc. Sachant que je tente depuis des mois d’avoir une vraie discussion avec ses journalistes, qui ne m’ont jamais répondu. [bien tenté]

      2/4 Notre travail sera republié ailleurs. Mais quelle tristesse de voir que même @Mediapart considère qu’ il n’y a qu’une seule façon de penser autorisée [ nous la dissidence , rengaine connue], et qu’à la place du débat, on trouve la censure. Pour un journal qui prône la liberté et l’indépendance, cela me semble grave.

      3/4 Et cela fera aussi date. Car nous allons évidemment continuer à publier notre travail critique, n’en déplaise au pouvoir politique, à sa cour et tous les influenceurs type « nofakemed » et Cie qui m’attaquent sans relâche et qui ont donc réussi à faire pression sur @Mediapart

      4/4 Quand viendra - plus tard - le temps de la vérité [dont je suis l’avant-garde, suivez-moi si vous êtes courageux, machin que l’on trouve aussi partout, dont Arkana], que les masques seront tombés, je fais (hélas) le pari que la rédaction de @Mediapart regrettera d’avoir préféré cette censure hautaine au dialogue que je lui propose depuis le mois de mars 2020.

    • @vanderling cela fait des semaines que je raconte que le passe pas sanitaire est un moyen pour le gouvernement de faire oublier l’échec de a campagne de vaccination. je ne crois pas à la force d’un courant antivax mais à celle de la confusion générée par d’innombrables acteurs (par ex Bolloré qui vaccine toute sa famille mais offre C news aux antivax), gouvernementaux, médias et complotistes ensemble.

      les complotismes sont une manière de ruser avec une absence d’horizon politique qui parait interdire toute pensée articulée sur nos sociétés au profit d’"explications" massives où l’on se pousse du coude entre pseudos-affranchis, face à des peuplades de marionnettes décérébrées (les moutons, etc.). c’est laid, ces gens ressemblent à l’ennemi qu’ils s’inventent, « élite » éclairée de rechange, et dangereux, parce qu’au bout, sauf écart (cf un moment des gilets jaunes) il faut immoler du marionnettiste (c’est qui le « nouvel ordre mondial » de Keny Arkana ?) et trouver des hommes forts pour nous sortir de là.

    • Ben qu’est ce que je disais ! Bon autant Mediapart fait de son mieux, mais là à cause d’eux on a un faux avant-gardiste névrosé égocentrique bien buzzé !

      Suivez moiaaaaa, derrière la véritééééé dont je suis la catapulte.
      Je préfère le vrais Cyrano !

    • Et donc on revient au problème : à quel moment un hébergeur de blog passe du statut d’intermédiaire technique à celui d’éditeur. Et une fois de plus : le plaisir malsain à reprocher à un hébergeur de blogs de ne pas être un éditeur responsable de tout ce qui se publie sur ses machines est une vraie saloperie, parce qu’au contraire c’est le but même d’un hébergement de blogs.

      Toujours la même vielle histoire de l’hebergeur intermédiaire technique vs éditeur. Pour un peu on se croirait revenu au bon vieux temps de « Valentin Lacambre vs Estelle Halliday » :o)

      Je rigole mais le problème n’a pas foncièrement changé. C’est aussi la remarque sur « l’hébergement old schools » qui m’a fait repenser à ça.

    • A Médiapart il y a eu les mêmes débats qu’ici car à la base un communiqué avait été pondu pour rappeler le principe de leurs blogs, avec des formulations maladroites ("cela contribue au débat scientifique", ... sauf que là non pas vraiment). Bref, tout le monde ou presque leur est tombé dessus (au passage l’effet Streisand était déjà un peu là...) et donc voilà, finalement l’article est supprimé.
      Et Mucchielli sur France Soir (qui n’est plus qu’une sorte de blog d’ailleurs), c’est quand même la déchéance totale.

    • Un petit retour sur la controverse #Mucchielli parce qu’il y a beaucoup de collègues qui font semblant de ne pas comprendre, @Astro_MiguelM
      https://twitter.com/Astro_MiguelM/status/1423912722870292480

      le problème c’est [que Mucchielli] brandit à chaque fois son statut de directeur de recherche au CNRS comme argument d’autorité pour étayer ses propos (sans nécessairement préciser son domaine d’expertise).
      Pire : sur la page d’accueil de son laboratoire, on retrouve l’ensemble de ses billets de blog. https://lames.cnrs.fr

      Est-ce le lieu pour faire la promotion d’idées sans valeur scientifique ? On parle de billets de blog hors de son domaine de compétences !

      On retrouve aussi ses billets de blog sur HAL : https://hal.archives-ouvertes.fr/search/index/q/*/authIdHal_s/laurent-mucchielli

      Est-ce le but de HAL d’archiver des écrits qui ne valent pas plus qu’une discussion de comptoir ?
      Notez que je pense que c’est très bien que #Mucchielli s’exprime. C’est son droit. Mais la charte de déontologie du CNRS stipule que notre expression publique doit se faire dans notre domaine et refléter l’état des connaissances https://cnrs.fr/sites/default/files/pdf/Charte%20de%20d%C3%A9ontologie.pdf

    • @colporteur merci pour le commentaire sur le cas mucchielli. Ça reprend exactement ce je disais il y a quelques jours à un collègue qui, tout en n’étant pas d’accord avec mucchielli, arguait du droit à la liberté d’expression, en oubliant qu’il se sert de sa position de chercheur pour dire des choses qui sont complètement hors de son domaine de recherche. Je lui ai donné pour exemple que c’est un peu comme si je me servais de ma position de chercheur en info pour m’exprimer sur l’art du sonnet au moyen âge (histoire de sortir du contexte covid).

    • À oui, effectivement @ericw , j’allais justement dire par rapport au propos rapporté par @colporteur que dire qu’écrire des billets en dehors de son domaine de compétence n’était pas un argument en soit surtout qu’il n’invente rien, rapporte surtout des chiffres même si bien entendu il se trompe ou émet des conclusion hasardeuse voir contre informationnel.
      Ce qui en soit est l’apanage de beaucoup de gens n’est ce pas ? Rapporter des chiffres covid et en faire des super graphiques alors qu’on ne se présente pas moi-même comme expert dans le sujet. ;-)

      Et même si une charte lui interdit de le faire.
      Mais effectivement, en sa position de chercheur ses moindre propos sont reçu d’une autre manière.

      Quand je dis qu’un aspect politique est apparues mêmes chez les scientifique. La science est politisée.

    • Nous avons tous une compétence à dire qui ne devrait pas être négligé ou stigmatisée comme c’est si souvent le cas au nom du refus du « café du commerce ». Ce commerce des dires contradictoires dont une partie prend le soin d’enquêter, et d’argumenter, par delà toute professionnalité ou spécialisation, c’est aussi ce qui fait défaut face à la pandémie (et à la verticalité d’une communication qui là aussi se révèle « anti-sanitaire »).
      Certains ont le pouvoir de se prévaloir d’une compétence insitutionnellement reconnue. Mucchielli commet un abus de pouvoir pour faire passer ses mensonges. Et contrairement à ce que pourrais laisser croire la lecture de @Astro_MiguelM, c’est pas simplement l’affaire du CNRS ou d’un quelconque employeur si son discours captieux (un faux remède contre la peur et l’incertitude) doit être disqualifié.

      Quant à prôner une science apolitique, c’est juste soutenir une science de droite, la science dominante.

    • Mais tout à fait @colporteur, il ne s’agit pas d’empêcher quiconque de s’exprimer, mais bien de refuser l’usage d’une position de pouvoir le faire. L’éternel « d’où parles-tu camarade ».

      Ok, j’attends trop benoîtement de l’institution, tu as raison, et chacun doit s’emparer du marteau-piqueur (l’image me vient pour m’en servir quotidiennement en ce moment).