#gaule

    • Pour Troie, c’est aussi assez largement daté, c’est du Ronsard, sur le modèle de l’Énéide pour un pouvoir central qui cherche à affirmer une légitimité en exhibant une ancienneté vénérable…
      La Franciade — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Franciade

      Rédigé, à la demande expresse du roi Charles IX, non pas en alexandrins, qu’il manie si largement dans les Discours, mais en décasyllabes, le poème a pour thème l’histoire de ce Francion ou Francus, prétendu fils d’Hector, qui aurait été à l’origine de la nation française : il reprend la légende de l’origine troyenne des Francs en vogue à l’époque.
      […]
      Francus, fils d’Hector, vient avec une colonie de Troyens fonder la monarchie française. Au chant Ier, les dieux décident que le fils d’Hector, élevé incognito en Épire, par sa mère Andromaque et son oncle Hélénus, partira pour la Gaule. Mercure vient prévenir Hélénus ; on prépare une flotte.

      Avant, on (= l’élite gouvernante) se contentait de remonter aux Francs et au droit de conquête. Mérovée, pour les… Mérovingiens, à qui les Carolingiens (ou les auteurs à leur solde) bricolent un père, aux aventures mythiques, Clodion le Chevelu dont ils sont également descendants,…

      Idem pour les Capétiens, se rattachant, on ne sait plus trop comment aux Mérovingiens ; l’utilisation systématique du prénom Louis marquant cette filiation : Clovis (mérovingien), Louis le Pieux (carolingien) et premier Louis de la série.

  • Aujourd’hui Mercredi 28 Septembre 2016, c’est la Saint Gaulois Radio Campus Lille, c’est l’heure de l’mettre

    Saint Gaulois est le Saint patron de ceux qui craignent que le ciel leur tombe sur la tête. Avec tout ce qui se passe maintenant, il y de quoi avoir peur, en même temps !


    . . . . .
    Il y a une Histoire à partager.
    Astérix et le chaudron magique,
    Tintin au Congo,
    Jeanne d’Arc qui a entendu l’appel du 18 Juin,
    le cheval blanc et judéo chrétien d’Henri XIV,
    la poule au pot et le cassoulet toulousain,
    Charles Martel qui arrêté le burkini sur les plages de Poitiers,
    y’a bon banania au petit déjeuner,
    mon cul sur la commode Louis XVI,
    Le roi Dagobert qui nous la fait à l’envers,
    Dunkerque Tamman-Rasset en première classe,
    Bécassine c’est ma cousine,
    maréchal nous voilà,
    Tata Yoyo qu’est ce qu’il y a sur ton grand chapeau ?

    Bref c’est un patrimoine !
    C’est comme ça qu’on est !
    Ceux qui sont pas contents, ils n’ont qu’à la quitter !
    C’est nous qu’on est chez nous,
    C’est pas les autres !

    Par Toutatis, voilà les candidats à l’élection qui arrivent !
    . . . . . . . .
    C’est l’heure de l’mettre, l’émission : http://www.campuslille.com/index.php/entry/le-soupir-de-la-creature-opprimee
    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Gaule #Gaulois #Éphéméride

    https://www.youtube.com/watch?v=BUXpqA7hk80

  • Le soupir de la créature opprimée / C’est l’heure de l’mettre avec Saïd Bouamama , sur Radio Campus Lille !

    CE MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2016 à 18H30
    
Il y a parfois, à gauche, dans la manière de voir le fait religieux, un aveuglement et un fanatisme qui rejoignent la pensée magique des intégristes les plus obtus. Ainsi donc, il y aurait, indiscutable et sacrée, une République et sa laïcité, à défendre contre l’ennemi désigné.

    Peu importe que ladite République soit vécue comme une oppression pour les millions de chômeurs, de précaires, de travailleurs et d’enfants de colonisés, qui forment ce qu’on appelait jadis, quand on avait un peu de vocabulaire, la classe ouvrière. Peu importe, il y a des principes au-delà de cet ici-bas où l’on s’écrase...


    Ephéméride à 3mn, la saint Gaulois
    Said Bouamama à 11mn20

    
Cet acte de foi envers les « valeurs de notre pays » - et qui prend pour prétexte les avancées bien réelles que nous avons conquises sous le régime de la République bourgeoise - sous les dehors d’une défense de « notre modèle » et dans les habits d’une gauche confortable, finit par rejoindre, dans les faits, les poncifs franchouillards les plus éculés et, à la fin, le fascisme.

D’aucuns se souvenant encore que la lutte des classes demeure le moteur de l’Histoire, jugent avec davantage de hauteur le fait religieux. D’un point de vue matérialiste, une dizaine de maillots de bain reste un épiphénomène sociologique. D’un point de vue religieux, c’est une grave atteinte à « notre » mode de vie.
    Faudrait-il dès lors minimiser l’intégrisme religieux ? Ne pas voir en quoi il est éminemment réactionnaire ? Serions-nous, en dignes descendants des judéo-bolcheviks, ces islamo-gauchistes « collabos », incapables de deviner, par lâcheté, derrière les barbes et derrière les voiles, les divisions grandissantes que l’ennemi masse à nos frontières ?

    Mais que faisions-nous lorsque « la gauche » soutenait la livraison de pays entiers aux barbes mercenaires de l’impérialisme ? Qui s’est élevé dès le début contre la destruction de la Syrie ? Et qui a chanté la destruction de la Libye au nom de « nos valeurs » ? Qui a soutenu, et soutient encore, de fait, la réaction la plus sordide qui verrouille les puits de pétrole et les gisements de gaz ?

    Ceux qui refusent aujourd’hui qu’on mène ce pays à la guerre contre une partie de la classe ouvrière , sur des bases religieuses, ne sont pas ceux qui ont acquiescé aux aventures impérialistes françaises, dont les derniers avatars viennent s’échouer sur la Promenade des Anglais et peupler nos cauchemars.

    Il y a quelques mois encore, ce déchaînement incessant de propagande antisémite était impensable. (Islamophobe, pas antisémite, mais ce lapsus devrait faire réfléchir, on le garde...). Qui construit cet « ennemi de l’intérieur » et qui nourrit cette politique de la peur ? Qui va y gagner ? Qui en sera victime ? Ce n’est pas la laïcité qui va y gagner, et « nos valeurs », même de gauche, risquent étrangement de ressembler à l’image que nous en renvoient Zemmour et les autres à sa suite, si nombreux et cacophoniques qu’on n’entend plus Le Pen...

    Si l’on en reste à une analyse de classe, au réel plutôt qu’à son au-delà, ceux qui nous mènent à la détestation, à la peur et à la guerre sont ceux-là même qui cassent notre droit du travail et toutes nos conquêtes sociales, et avec le même objectif  : casser tout ce qui pourrait nous unir contre eux. Celles et ceux qui auront à en souffrir les premiers, derrière les barbes et derrière les voiles, appartiennent à la classe des exploités. Et c’est toute cette classe qui va y perdre...

    On aime à citer Marx sur le fait religieux, bien souvent en ne le citant pas en entier. Volontairement, nous ne citerons que ce qui est habituellement tu : " La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit."

    C’est l’heure de l’mettre ! En visant bien...
    (Ce mercredi, nous nous entretenons avec Saïd Bouamama : https://bouamamas.wordpress.com)

    #audio #radio #Radios_libres #Radio_Campus_Lille #Analyse #Saïd_Bouamama #religions #Gaule #Gaulois

  • l’histgeobox : Loca virosque cano (14) : Mediolanum.
    http://lhistgeobox.blogspot.fr/2014/03/loca-virosque-cano-14-mediolanum.html

    " L’incontestable supériorité militaire des légions permet aux Romains de dominer un immense empire. A partir du règne d’Auguste, les empereurs considèrent comme primordial de contrôler solidement ces vastes espaces, plutôt de poursuivre la politique de conquête agressive, forcément aléatoire. Aux frontières, l’armée surveille le limes pour empêcher les attaques des « peuples barbares » voisins. Pour plusieurs siècles, l’Urbs impose son autorité par les armes, certes, mais surtout en s’appuyant sur le formidable pouvoir d’attraction de sa civilisation.
    De quelle manière le processus de romanisation se diffuse-t-il en Gaule au cours de la paix romaine ?
    Pour répondre à cette question, nous prendrons l’exemple d’une ville importante de la province d’Aquitaine, chef-lieu de la cité (civitas) des Santons : Mediolanum. Pas plus qu’ailleurs, les habitants ne purent résister au puissant processus d’acculturation que représentait le « roman way of life ». "