• […] reprise de l’offensive au nord de Gaza […] - LPH INFO
    https://lphinfo.com/attaques-sur-beyrouth-reprise-de-loffensive-au-nord-de-gaza-le-resume-des-i

    Cette nuit, l’armée a indiqué avoir repris ses opérations terrestres à Jabaliya au nord de la Bande de Gaza. […]

    Le porte-parole de Tsahal a appelé les habitants du nord de la Bande de Gaza à évacuer vers le sud en prévision d’une nouvelle phase des combats. […]

    Rappel :
    https://seenthis.net/messages/1061098

    [L’armée génocidaire sioniste] avait pourtant annoncé début janvier avoir « achevé le démantèlement de la structure militaire » du Hamas dans le nord de la bande de Gaza.

  • More women and children killed in #Gaza by Israeli military than any other recent conflict - AOAV
    https://aoav.org.uk/2024/more-women-and-children-killed-in-gaza-by-israeli-military-than-any-other-r

    Oxfam’s study looked at conflict deaths data over nearly two decades from the UN and Small Arms Survey, with data from AOAV, which shows that Israeli explosive weapons struck civilian infrastructure in Gaza once every three hours on average since the war began.

    Conservative data shows that over the past year, more than 6,000 women and 11,000 children were killed in Gaza by the Israeli military. By comparison, the Small Arms Survey estimates that previously the highest number of women killed in a single year was over 2,600 in Iraq in 2016.

    A report from Every Casualty Counts revealed that over the first 2.5 years of the Syrian conflict, an average of 4,700 children were killed annually. UN reports on Children and Armed Conflict over the last 18 years indicate that no other conflict has resulted in a higher number of child deaths in a single year.

    Separate data compiled by AOAV up until 23 September shows that Israeli explosive weapons have hit civilian infrastructure across Gaza once every three hours, on average. Apart from a brief six-day humanitarian pause last November, there were only two days in the past year without bombardment. The regularity of the attacks is staggering:

    Homes were hit every four hours, on average
    Temporary shelters every 17 hours, on average
    Schools and hospitals every four days, on average, and
    Aid distribution points and warehouses every 15 days, on average.
    Dr. Iain Overton, Executive Director of AOAV, remarked: “The relentless use of explosive weapons in civilian areas is appalling, and these figures represent a tragic failure of the international community. The scale of devastation in Gaza should be a wake-up call. The continued bombardment of homes, schools, and hospitals with such frequency highlights a disregard for human life and international law. It will take generations for these communities to recover.”

    The ongoing Israeli military campaign has consistently violated International Humanitarian Law (IHL), with attacks on infrastructure critical for civilian survival. Civilians have been forcibly displaced multiple times to so-called “safe zones,” which have often been bombed or otherwise attacked.

    #infanticide #génocide #sionisme

  • "Tous doivent être décapités" : Révélations sur les #atrocités commises dans le bastion africain de #TotalEnergies

    Les villageois de la péninsule d’#Afungi, dans le nord du Mozambique, connaissaient bien ces conteneurs : une douzaine de boîtes en acier collées les unes contre les autres pour former un mur, avec une barrière au milieu. Ils servaient de portail de fortune pour un site de production de #gaz_naturel en cours de construction par TotalEnergies, dans une région isolée en proie à une violente insurrection islamiste.

    Ces mêmes villageois avaient été pris entre les feux croisés de l’#armée_mozambicaine et des combattants affiliés à l’#Etat_islamique. Après avoir fui leurs maisons, ils étaient allés chercher la protection des soldats du gouvernement. Au lieu de cela, ils ont trouvé la violence.

    Les soldats ont accusé les villageois d’avoir participé à l’#insurrection. Ils ont séparé les hommes — un groupe de 180 à 250 personnes — de leurs femmes et de leurs enfants. Puis ils les ont entassés dans les deux conteneurs situés de part et d’autre de l’entrée, les frappant à coups de pied et de crosse.

    Les soldats ont détenus ces hommes pendant trois mois. Ils les ont battus, affamés, torturés puis finalement exécutés. Finalement, seuls 26 prisonniers ont survécu.

    En discutant avec des survivants et des témoins et en faisant du porte-à-porte, j’ai pu reconstituer un récit détaillé des #atrocités perpétrées au cours de l’été 2021 par un #commando_mozambicain, dirigé par un officier qui disait avoir pour mission de protéger “le projet de Total”.

    La nouvelle du massacre ne peut qu’ajouter aux airs de désastre qui entourent désormais un projet qui — avec le développement d’un second #champ_gazier par #ExxonMobil — a été présenté comme le plus gros investissement privé jamais réalisé en Afrique, avec un coût total de près de 50 milliards de dollars.

    La construction de la #concession_gazière est interrompue depuis 2021, date à laquelle les rebelles islamistes ont envahi la région, massacrant plus de 1000 personnes. La justice française a déjà ouvert une enquête sur la gestion de TotalEnergies à la suite de la mort de sous-traitants lors de cette attaque.

    Ce second #bain_de_sang, que nous révélons, a été perpétré non pas par des islamistes mais par une unité militaire mozambicaine opérant à partir de la guérite de TotalEnergies.

    L’alliance de la major pétrolière avec l’armée mozambicaine soulève inévitablement des questions sur la gestion de #Patrick_Pouyanné, PDG de TotalEnergies.

    Il avait prévu de faire du mégaprojet mozambicain la vitrine de ses ambitions pour un avenir à faible émission de carbone. Au lieu de cela, sa stratégie d’investissements risqués dans des régions instables du monde risque désormais de se heurter aux efforts juridiques croissants visant à traduire les #multinationales devant la justice internationale.

    Pour évaluer à quel point l’entreprise est exposée, deux questions sont primordiales : TotalEnergies savait-elle qu’elle travaillait avec des tortionnaires et des tueurs ? Savait-elle — ou aurait-elle dû savoir — que des atrocités avaient été commises dans ses conteneurs ?

    En réponse à un résumé détaillé de cet article, #Maxime_Rabilloud, directeur général de #Mozambique_LNG, la filiale de TotalEnergies dans le pays, a déclaré que son entreprise n’avait “aucune connaissance des événements présumés décrits” ni “aucune information indiquant que de tels événements ont eu lieu”.

    Il a également déclaré que la société n’était pas présente sur le terrain au moment des #meurtres, ayant confié le site aux forces de sécurité mozambicaines. “Néanmoins, étant donné la gravité des allégations, nous prenons votre message très au sérieux”, a-t-il ajouté.

    https://www.politico.eu/article/totalenergies-mozambique-patrick-pouyanne-atrocites-afungi-palma-cabo-delga
    #Afrique #Françafrique #Mozambique #viols #violence #torture #massacre

    • L’explosion de Deepwater Horizon en 2010 — qui a tué onze travailleurs de la plate-forme et dont la marée noire a dévasté des centaines de kilomètres de côtes du golfe du Mexique, au large des Etats-Unis — a été un moment charnière pour le secteur des combustibles fossiles, a déclaré Patrick Pouyanné lors d’une conférence à Londres en 2017.

      Les pénalités financières “absolument énormes” de 62 à 142 milliards de dollars (selon le calcul utilisé) imposées au géant pétrolier britannique BP ont annoncé l’arrivée de ce que Patrick Pouyanné a appelé un nouveau “risque juridique” interdisant d’opérer dans les pays où de telles amendes pourraient être prononcées.

      La solution de Patrick Pouyanné a consisté à chercher des territoires moins réglementés au Moyen-Orient, où l’entreprise a débuté, et en Afrique, berceau d’Elf Aquitaine, le producteur de pétrole absorbé par Total en 1999.

      Opérer dans ces régions comporte souvent un risque politique plus élevé — corruption, instabilité, insurrection — reconnaît Patrick Pouyanné. Mais c’est le genre de risque face auquel Total, l’une des plus grandes entreprises du monde (cotée à 150 milliards d’euros), est bien équipée. La taille de l’entreprise lui a également permis de diversifier ses investissements dans le monde entier, en veillant à ce qu’aucun projet ne soit suffisamment important pour faire couler l’ensemble de l’entreprise.

      C’est ainsi qu’en mai 2019, Patrick Pouyanné a annoncé la pièce maîtresse de sa nouvelle stratégie : l’achat d’une participation de 26,5% et le rôle d’opérateur principal dans un champ gazier géant situé dans une zone de guerre à l’autre bout de la planète. “Nous aimons le risque, c’est pourquoi nous avons décidé de nous lancer dans l’aventure du Mozambique”, a-t-il déclaré une semaine plus tard à l’Atlantic Council de Washington.

      “L’avantage d’être une grande entreprise avec un portefeuille très important est que nous pouvons absorber ce type de risque…” Mentionnant la Papouasie-Nouvelle-Guinée comme “un autre bel endroit” dans lequel Total investit, il a ajouté : “[Ni l’un ni l’autre], même s’il y a un effondrement, ne mettront Total en danger.”

  • Al Jazeera investigation exposes Israeli war crimes | Al Jazeera Media Network
    http://network.aljazeera.net/en/press-releases/al-jazeera-investigation-exposes-israeli-war-crimes

    This feature length investigation by Al Jazeera’s Investigative Unit exposes Israeli war crimes in the #Gaza Strip through the medium of photos and videos posted online by Israeli soldiers themselves during the year-long conflict.

    The I-Unit has built up a database of thousands of videos, photos and social media posts. Where possible it has identified the posters and those who appear.

    The material reveals a range of illegal activities, from wanton destruction and looting to the demolition of entire neighbourhoods and murder.

    “It is a treasure trove which you very seldom come across… To have that is something which I think prosecutors will be licking their lips at”, says international law expert, Rodney Dixon KC.

    In social media posts, soldiers frequently make little pretence there is military logic behind their actions. “We, Company C Commando Engineering Corps, decimated a whole village as revenge for what was done to Kibbutz Nir Oz on 7/10,” wrote Capt Chai Roe Cohen of the 8219 Commando Engineering Battalion, following the destruction of the town of Khirbet Khuza’a between December 28 and January 9.

    The film also tells the story of the war through the eyes of Palestinian journalists, human rights workers and ordinary residents of the Gaza Strip. It exposes the complicity of Western governments – in particular the use of RAF Akrotiri in Cyprus as a base for British surveillance flights over Gaza.

    Information gathered is “passed to the Israeli authorities” – supposedly to facilitate hostage rescue.
    The film examines a video placed online by members of Israel’s Paratroopers Battalion that shows at least three unarmed men being shot by snipers.

    The I-Unit also reveals horrific new details of the treatment of prisoners at the Sde Teiman detention centre.

    “The west cannot hide, they cannot claim ignorance. Nobody can say they didn’t know,” says Palestinian writer, Susan Abulhawa, who spent time inside Gaza earlier this year.

    This is “the first livestream genocide in history … If people are ignorant, they are wilfully ignorant,” she says.

    Watch on Al Jazeera English:

    Date & Time:
    Thursday, October 3rd, at 12:00 GMT
    Saturday, October 5th, at 01:00 GMT
    Wednesday, October 9th, at 01:00 GMT

    Where to Watch:
    YouTube: www.youtube.com/@aljazeeraenglish

  • Isabelle Savoie sur X : "Guillaume Ancel, ancien officier français : « Israël a massivement bombardé les 2,4 millions de Palestiniens, et pas le Hamas. Il a détruit plus de 85% des 360 km² de la bande de Gaza. On n’a jamais vu ça, même pendant la Deuxième Guerre mondiale ». #Gaza #GazaGenocide "
    https://x.com/IsabelleSvi/status/1841043123943702873

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1840393228857606144/pu/vid/avc1/1280x720/rI0aY9zTD21c3gF7.mp4?tag=12

  •  »Die Gewalt war grauenhaft, aber es war absolut kein Pogrom« 
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1185594.krieg-im-nahen-osten-die-gewalt-war-grauenhaft-aber-es-war-absolu

    Apropos de l’abus du souvenir de l’holocauste et pourquoi l’attaque du Hamas contre Israel le sept octobre il y a un an ne fut pas de pogrome antisemite. Dans l’interview l’historien explique aussi la différence entre la discrimimation historique des juifs dans les pasys arabes (qui exista aue même titre que celle des chrétiens) et l’antisemitisme européen.

    Interview: Raul Zelik - Der Historiker Enzo Traverso über Antisemitismus, den 7. Oktober und die Umdeutung von Erinnerung

    Rund 800 israelische Zivilisten und 400 Sicherheitskräfte wurden am 7. Oktober 2023 durch den Angriff der Hamas und anderer palästinensischer Gruppen getötet.

    Rund 800 israelische Zivilisten und 400 Sicherheitskräfte wurden am 7. Oktober 2023 durch den Angriff der Hamas und anderer palästinensischer Gruppen getötet.

    Foto: afp/Oren ZIV

    Bevor wir über Ihr Buch über den Krieg in Gaza sprechen, möchte ich mehr über Ihren Werdegang als Historiker erfahren. Sie stammen aus Italien, gingen 1985 nach Paris und haben dort mit dem brasilianischen Philosophen Michael Löwy gearbeitet. Viele Jahre lang haben Sie vor allem zum Antisemitismus geforscht. Wie kam es dazu?

    Die 1980er Jahre waren nicht unbedingt ein Jahrzehnt des Antisemitismus, die Zeit war eher vom Aufstieg der Islamophobie geprägt. Aber die Erinnerung an den Holocaust gewann damals an Bedeutung. Ich erinnere mich, dass der 40. Jahrestag der antisemitischen Gesetze in Italien 1978 noch überhaupt keine Rolle gespielt hatte. Doch nun änderte sich das. Der französische Dokumentarfilm »Shoa« von Claude Lanzmann wurde im Fernsehen gezeigt …

    … in Deutschland verhinderte der Bayerische Rundfunk damals die Ausstrahlung im ersten Programm …

    … und Primo Levis letztes Buch »Die Untergangenen und die Geretteten« erschien. Nach einer Phase der historischen Verdrängung eignete man sich Geschichte neu an. Außerdem war das Jahrzehnt von Migration geprägt. Italien wurde zum Einwanderungsland, überall in Europa stellte sich die Frage nach der religiösen, ethnischen und kulturellen Vielfalt als einem Merkmal europäischer Identität. Das alles veranlasste mich, mich mit der sogenannten »Judenfrage« zu beschäftigen. Wie das Wort schon nahelegt, war es eine Annäherung über den Marxismus. In Italien war ich als Jugendlicher in der radikalen Linken aktiv gewesen und in Paris begegnete mir nun der Soziologe und Denker Michael Löwy. Er ist eine sehr interessante Figur: Seine Familie kommt aus dem zentraleuropäischen Judentum, er selbst wurde in Brasilien geboren und lebte in den 1960ern einige Jahre in Israel. Bei Löwy sind kritische Theorie und Marxismus aus lateinamerikanischer Sicht gedacht. Das hat mich interessiert, und daraus ging mein erstes Buch hervor: »Die Marxisten und die jüdische Frage«.

    In Deutschland wurden Sie bekannt, weil Sie eine scharfe Kritik an der Linken formulierten. Sie sagten, dass der Marxismus die Bedeutung des Antisemitismus immer unterschätzt habe. Die Ableitung des Antisemitismus aus ökonomischen Interessen sei falsch.

    Mich hat zunächst die Rolle des Judentums im Marxismus interessiert. In Italien und Frankreich waren viele Juden im 19. Jahrhundert relativ gut in den Staatsapparat integriert gewesen, der Weg ins Establishment stand ihnen offen. Im deutschsprachigen Mitteleuropa und in Russland hingegen war das anders. Dort wurden sie, wie es Hannah Arendt ausgedrückt hat, als »Paria«-Minderheit behandelt. Das hat es begünstigt, dass sich viele von ihnen der revolutionären Linken zuwandten. Interessanterweise haben sich diese jüdischen Marxisten aber gar nicht als Juden begriffen. Internationalismus und Kosmopolitismus bedeuteten für sie die Überwindung der jüdischen Tradition. Sie waren »nicht-jüdische Juden«, wie Isaac Deutscher es genannt hat. Ich denke, das erklärt teilweise, warum der Marxismus lange Zeit so blind für den Antisemitismus war. Ganz in der Tradition der Aufklärung war er der Überzeugung, dass der Antisemitismus ein vormodernes Vorurteil sei. Ein archaisches, obskurantistisches Phänomen. Das hat alle marxistischen Strömungen der Zwischenkriegszeit geprägt. 1939 veröffentlichte Max Horkheimer den Essay »Die Juden und Europa«, in dem er Antisemitismus als Ausdruck des Monopolkapitals interpretierte. Und der Sozialwissenschaftler Franz Neumann schrieb 1942, als in Auschwitz die Gaskammern in Betrieb genommen wurden, dass die Juden für den Nationalsozialismus eine unverzichtbare Rolle als Sündenbock spielten und deshalb von den Nazis nicht vernichtet werden würden.

    Ihr neues Buch »Gaza faces History« geht jetzt über den Krieg gegen die palästinensische Bevölkerung. Vielleicht können Sie uns erst einmal schildern, wie Sie den 7. Oktober 2023 wahrgenommen haben, als Hamas die Mauer durchbrach und Hunderte Zivilisten tötete.

    Ich dachte, dass dieser Angriff einem Selbstmord der Palästinenser gleicht. Nach internationalem Recht darf sich ein unterdrücktes Volk auch mit Waffen zur Wehr setzen, aber es gibt illegitime Formen dieser Gewalt. Hamas, eine fundamentalistische Bewegung, verübte ein Massaker an Zivilisten, und das ist keine gerechtfertigte Form des Widerstands. Das war meine erste Reaktion, aber schon wenige Tage später wurde das von dem Entsetzen überlagert, wie über den 7. Oktober gesprochen wurde. Die westlichen Staatschefs und Medien setzten das Narrativ vom »größten Pogrom seit dem Holocaust« in die Welt. Das ist eine völlig falsche Darstellung. Ein Pogrom ist ein geplanter Gewaltausbruch, der von einem Regime gegen eine unterdrückte Minderheit in Gang gesetzt wird. Am 7. Oktober 2023 aber geschah das Gegenteil: Es war der geplante Gewaltausbruch einer unterdrückten Minderheit gegen ein Regime. Wie gesagt: Die Gewalt war grauenhaft, aber es war absolut kein Pogrom.

    Warum ist es so wichtig zu entscheiden, ob der Begriff des Pogroms passend ist?

    Weil mit diesem Narrativ ein Ziel verfolgt wird: Der 7. Oktober soll in die Geschichte des Antisemitismus eingeordnet werden. Nach dem Motto: Die Palästinenser hassen die Juden aus antisemitischen Motiven. Das jedoch verschleiert den zugrundeliegenden Konflikt. Die Palästinenser werden seit Jahrzehnten durch Israel unterdrückt, Gaza ist seit 2007 abgeriegelt. Mit dem Antisemitismus-Vorwurf soll diese Gewalt unsichtbar gemacht und die Reaktion Israels legitimiert werden. Und uns muss auch klar sein, dass diese Reaktion nicht einfach »übertrieben« oder »maßlos« ist. Die israelische Regierung verfolgt erklärtermaßen das Ziel, die materiellen Lebensbedingungen und Infrastrukturen in Gaza zu zerstören.

    Ich erinnere mich an das Bild einer jungen, halbnackten jüdischen Frau, die unter dem Ruf »Allah ist groß« wie eine Trophäe durch Gaza gefahren wurde. Palästinensische Kanäle haben die Bilder selbst verbreitet – das war keine israelische Propaganda. Ist das kein Hass auf Juden?

    Natürlich, es gab fürchterliche palästinensische Handlungen, die durch nichts zu entschuldigen sind. Aber ich könnte Ihnen auch Dutzende von Aufnahmen zeigen, auf denen man sieht, wie israelische Soldaten Palästinenser rassistisch erniedrigen. Diese Formen der Gewalt sind widerlich, aber sie haben mit der Dynamik des Krieges zu tun. Und in diesem Zusammenhang muss man sehen, dass Gaza ein abgeriegeltes Internierungslager, ein palästinensisches Ghetto ist. Die große Mehrheit der überwiegend sehr jungen Bevölkerung kennt nichts anderes als diesen Zustand. Es liegt auf der Hand, warum der Hass auf die Israelis in der palästinensischen Bevölkerung so verbreitet ist. Aber ich halte es für inakzeptabel, das als Wiederkehr jenes ewigen Antisemitismus zu interpretieren, wie er sich in der christlichen Welt entwickelt hat.

    Sie schreiben von einer Schuldumkehr: Der Westen habe die Israelis zu Opfern, die Palästinenser zu Tätern gemacht. In Wirklichkeit allerdings sei es umgekehrt. Ist es so einfach? Sicher, die Palästinenser sind Vertriebene. Sie leben in der Dritten Welt, während Tel Aviv zur Ersten gehört. Aber ein vergleichbarer Gegensatz besteht doch auch zwischen Gaza und Dubai.

    Mein Buch ist keine Unterstützung der arabischen Länder, die bei der Unterdrückung der Palästinenser Komplizen sind. Einige arabische Länder hatten ja gerade erst das sogenannte Abraham-Abkommen unterzeichnet, das auf einen Friedensschluss ohne Palästinenser abzielt. Wenn man den 7. Oktober verstehen will, dann muss man diesen Zusammenhang erkennen. Die extreme Gewalt ist Ausdruck der Ohnmacht der Palästinenser im Westjordanland und der siebzehnjährigen Abriegelung Gazas, an der sich Ägypten aktiv beteiligt. Der 7. Oktober war die Antwort von Hamas auf die arabisch-israelischen Friedensverträge. Und tatsächlich hat Hamas erreicht, dass heute eine Friedenslösung ohne die Palästinenser nicht mehr vorstellbar ist. Ich wiederhole es noch einmal: Das entschuldigt ihre Gewalt nicht, und Hamas wusste, dass ihre Aktion Israels Rache heraufbeschwören würde. Es geht mir also gewiss nicht um eine dichotomische Sicht, bei der Israel der Bösewicht und die arabischen Länder die Opfer sind. Es gibt einen regelrechten Wettbewerb zwischen den antijüdischen Parolen der Hamas und den rassistischen Drohungen der israelischen Regierung – das ist beides überhaupt nicht hilfreich.

    Ist die arabische Erzählung vom harmonischen Zusammenleben der muslimischen Welt mit den Juden vor der Gründung Israels nicht auch eine Legende?

    Ich denke, wir sollten das deutlich vom Antisemitismus der westlichen Welt unterscheiden. Die Lage der Juden in der arabischen Welt war über Jahrhunderte deutlich besser als die in den christlichen Ländern. Trotzdem gab es auch dort eine Diskriminierung. Und mit der Staatsgründung Israels und den arabisch-israelischen Kriegen wurde die Stimmung in Algerien, dem Irak, Marokko oder Ägypten immer feindseliger gegen die jüdischen Gemeinden in diesen Ländern. Aber Netanjahus Erzählung, dass der Großmufti von Jerusalem als Ideologe hinter dem Holocaust steckte, ähnelt den antisemitischen Verschwörungserzählungen der Rechten. Das ist völliger Unsinn. Ich denke, dass wir es hier mit einer zionistischen Mythologie von einem universellen Antisemitismus zu tun haben, der den traditionellen Antisemitismus und seine Erzählung einer jüdischen internationalen Konspiration in gewisser Hinsicht spiegelt. In Wirklichkeit gab es im ehemaligen Ottomanischen Reich eine sehr reiche jüdische Kultur, die ab 1948 von den arabischen Ländern und Israel zerstört wurde.

    Ihr Buch »Gaza faces History« ist mittlerweile auf Italienisch, Spanisch, Französisch und Englisch veröffentlicht worden. Aber obwohl es sich stark auf die deutsche Debatte bezieht, gibt es bei uns bislang keine Ausgabe. Warum?

    Es wird demnächst in dem kleinen Verlag »Wirklichkeit Books« erscheinen, was mich sehr freut. Aber es stimmt: Größere Verlage haben abgewunken. Und auch wenn ich nicht sagen würde, dass ich das Buch für eine deutsche Leserschaft geschrieben habe, stimmt es, dass es die Situation in Deutschland zum Ausgangspunkt nimmt. In Deutschland wurde nämlich nicht nur der Holocaust geplant, sondern auch die Erinnerungspolitik spielt eine besondere Rolle. Das halte ich für sehr bemerkenswert. In Italien fehlt bis heute jede Aufarbeitung der eigenen Verbrechen. Obwohl der italienische Faschismus 1935 einen Völkermord in Äthiopien organisierte und Konzentrationslager in Libyen einrichtete, wird darüber in Italien nicht gesprochen. Deutschland hingegen hat einen wichtigen erinnerungspolitischen Prozess durchgemacht.

    Sie sagen aber auch, dass sich das gerade verschiebt.

    Ja, meiner Meinung nach erleben wir gerade eine Metamorphose der Erinnerung, die zunehmend als Vehikel zur Unterstützung des genozidalen Kriegs Israels in Gaza dient. Das hat fürchterliche Konsequenzen, denn es zerstört etwas, das über Jahrzehnte erkämpft werden musste. Das Holocaust-Mahnmal in Berlin wurde ja nicht einfach so gebaut, sondern musste in einem schmerzhaften Prozess durchgesetzt werden. Viele Menschen in der Welt werden jetzt zu der Einschätzung gelangen: »Wenn die Erinnerung an den Holocaust dazu dient, einen Genozid wie den in Gaza zu verüben, dann ist Erinnerung etwas Gefährliches.« Die Instrumentalisierung der Erinnerung wird letztlich dazu beitragen, den Geschichtsrevisionismus zu befeuern. Das halte ich für extrem beunruhigend.

    Der Kampf gegen den Antisemitismus gilt in Deutschland als »Staatsräson«. Sie schreiben in Ihrem Buch, das sei ein brandgefährlicher Begriff. Was steckt hinter der Staatsräson?

    Man kann es bei Machiavelli nachlesen: Die Staatsräson ist so etwas wie die dunkle, verborgene Seite des Rechtsstaats. Sie erlaubt es einer liberalen Demokratie, die die Todesstrafe längst abgeschafft hat, Hinrichtungen im eigenen Interesse zu organisieren. Oder wie in Guantanamo ein Gefängnis einzurichten, das außerhalb des nationalen und internationalen Rechts steht. In diesem Sinne steht die Staatsräson im Widerspruch zur Demokratie und ist über dem Gesetz angesiedelt. Oder wie es Giorgio Agamben ausgedrückt hat: Sie ist der Ausnahmezustand. Wenn Olaf Scholz und Angela Merkel von »Staatsräson« sprechen, heißt das, dass es etwas gibt, das über dem Recht steht. Und damit vermittelt man: Ihr könnt machen, was ihr wollt. Ich halte es für extrem wichtig, dass der Kampf gegen Antisemitismus in Deutschland ins geschichtliche Bewusstsein integriert wurde. Aber der Kampf gegen den Antisemitismus ist nicht identisch mit der Verteidigung Israels.

    Ist nicht auch in der internationalen Linken vieles durcheinander geraten? In vielen Ländern wird Hamas von Linken als »nationale Befreiungsbewegung« gefeiert. Dabei zeigt die Entwicklung des Iran seit 1979 doch recht deutlich, wo religiöse Revolutionen dieser Natur hinführen: sie sind antifeministisch, antikommunistisch und reaktionär.

    Ja, Hamas ist eine antidemokratische, autoritäre, frauenfeindliche und homophobe Bewegung und wäre in einer freien Gesellschaft der Feind der Linken. Das liegt auf der Hand. Aber wer zum palästinensischen Widerstand gehört und wer nicht, entscheiden nicht wir, sondern die Palästinenser. Selbstverständlich würden wir uns etwas anderes wünschen, aber Tatsache ist, dass Hamas die führende Kraft des Widerstands gegen die Besatzung ist. Ihre Mitglieder sind es, die in den Tunneln gegen Israel kämpfen, und deshalb erkennt mittlerweile wohl auch eine Mehrheit der Palästinenser im Westjordanland die Hamas als Führungskraft an. Auch Israel sieht das so: Man verhandelt mit der Hamas, nicht mit der PLO.

    Worin könnte eine emanzipatorische Lösung des Nahost-Konflikts bestehen? Dass alle Menschen, die heute dort leben, bleiben und alle, die vertrieben wurden, zurückkehren können?

    Das Bleiberecht der Juden wird auch von Hamas nicht infrage gestellt. 2014 und 2017 gab es Veränderungen in der Hamas-Charta, die besagen, dass die Organisation einen Staat in Gaza, der Westbank und Ost-Jerusalem errichten will. Außerdem gab es vor 1948 in Palästina eine jüdische Gemeinschaft, deren Existenz als selbstverständlich erachtet wird. Und es existiert heute eine israelische Nation mit einer lebendigen Sprache und Kultur. In diesem Konflikt geht es meiner Ansicht nach deshalb nicht um das Existenzrecht dieser Nation, sondern um das Recht der Juden, in einem Staat der Juden und für die Juden zu leben. Einem Staat, der allein für Juden reserviert ist – und das in einem Territorium, in dem auch Millionen Palästinenser leben. Heute gilt »From the river to the sea« in vielen Ländern als antisemitische Parole. Aber wer den Landstrich zwischen Fluss und Meer faktisch allein für sich beansprucht, ist Israel. Die israelische Armee kontrolliert das ganze Gebiet, und die israelische Regierung hat klar gesagt, dass sie keinen zweiten Staat dort dulden wird. Es ist also der heute vorherrschende radikale Zionismus, der eine rassistische Interpretation des »From the river to the sea« propagiert.

    Muss Israel zu einer Zweistaatenlösung gezwungen werden?

    Die Anerkennung Palästinas durch Spanien und andere EU-Staaten ist eine gute Sache, aber ich glaube nicht an die Zweistaatenlösung. Aufgrund der Geografie, der Infrastrukturen und der demografischen Durchdringung wird das kaum durchsetzbar sein. Die einzige denkbare Friedenslösung ist ein plurinationaler Staat, möglicherweise eine Föderation oder eine andere, neu zu erfindende Form, die die völlige Rechtsgleichheit aller Bürger garantiert. Unabhängig davon, ob sie sich als Palästinenser, Juden, Muslime, Christen oder etwas anderes begreifen, und unabhängig davon, ob sie Hebräisch oder Arabisch sprechen. Das ist zugegebenermaßen schwierig. Aber ein Staat, der Juden aus der ganzen Welt die Staatsbürgerschaft garantiert, aber die Rückkehr der von dort vertriebenen Bevölkerung und ihrer Nachkommen verhindert – das ist inakzeptabel. Anderswo scheint uns das mittlerweile selbstverständlich. Die BRD beruhte lange Jahre auf einem »ius sangunis«, dem Blutsrecht. Die Nachkommen deutschstämmiger Menschen aus Russland wurden aufgenommen, während die seit Generationen in Deutschland lebenden Migranten Fremde blieben. Ein solcher Volksbegriff kann keinen Bestand haben. Ich verstehe nicht, warum die BRD, die ihre Staatsbürgerschaft reformiert hat, uneingeschränkt ein Land verteidigt, das 2018 zu einem »völkischen Staat« geworden ist. Ethnoreligiöse Staaten sind Anachronismen. Wenn Israel diesen Widerspruch nicht löst, wird es trotz aller militärischen Stärke nicht überleben.

    –---

    Der Historiker Enzo Traverso, Jahrgang 1957, politisierte sich im Italien der 1970er Jahre, ging 1985 nach Paris und forschte dort vor allem zur Bedeutung des Antisemitismus. Seit einigen Jahren ist er Professor an der Cornell University, New York. Wenige Monate nach der Eskalation des israelisch-palästinensischen Krieges im Oktober 2023 veröffentlichte er das Buch »Gaza faces History«, in dem er der europäischen Erinnerungspolitik vorwirft, sich in ein Werkzeug zur Rechtfertigung der Massaker an der palästinensischen Bevölkerung verwandelt zu haben .

    #Allagne #Italie #Israel #Gaza #Éthiopie #colonialisme #antisemitisme

  • Economist Shir Hever: Israelis have “no faith” in their economy’s future

    via https://diasp.eu/p/17154305

    https://www.youtube.com/watch?v=1jdZHyp2e3U

    Topic: The rapid decline of the #Israeli #economy and the ongoing military actions in #Gaza, #WestBank and #Lebanon

    Shir Hever, living in #Germany, can be considered one of the most insightful Jewish commentators on #Israel's economic/domestic situation, trade relations, and military/digital technologies.

    Those who followed “The Real News” more than 10 years ago will remember still his competent commentaries from the second half of the 2000s and the first half of the 2010s.

  • Dominique Eddé, écrivaine libanaise : « Benyamin Nétanyahou a pris le temps en otage »
    Posted on septembre 27, 2024 | Dominique Eddé | Le Monde – Aurdip
    https://aurdip.org/dominique-edde-ecrivaine-libanaise-benyamin-netanyahou-a-pris-le-temps-en-ot

    Les États-Unis ont soutenu un an durant l’insoutenable : la destruction méthodique de Gaza, vie après vie, maison après maison, comme une réponse logique à la folie sanguinaire du 7 octobre 2023. Tout y est passé : les écoles, les hôpitaux, les camps de réfugiés, les mosquées, les églises, les sites archéologiques, les cimetières. Et pendant que des dizaines de milliers d’enfants étaient amputés, orphelins, réduits en poussière, pendant que les otages israéliens croupissaient sous les bombes, il nous était demandé de comprendre que ce n’était pas fini, dans la mesure où le Hamas existe encore.

    A présent, c’est ici, au Liban, qu’Israël sème la mort sans compter, sous prétexte d’en finir avec le Hezbollah. Or, à quoi a-t-on assisté, au terme de onze mois de carnage, ces dernières semaines ? A une suite sans fin de liquidations de chefs politiques et militaires du Hamas et du Hezbollah. L’un, Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, celui-là même qui négociait le cessez-le-feu à Gaza, a explosé dans sa chambre d’hôtel à Téhéran ; l’autre, Fouad Chokr, le haut commandant du Hezbollah, alors qu’il entrait brièvement dans son bureau de la banlieue sud de Beyrouth. Tout s’est déroulé et bouclé à la seconde près, au mépris, bien entendu, des dizaines de morts et centaines de blessés parmi la population civile. Les autres responsables ont été tués ou handicapés en masse, lors de l’explosion spectaculaire de milliers d’appareils de communication sans fil. (...)

  • Croisières macabres : des colons israéliens organisent des excursions à Gaza pour assister au génocide
    https://www.revolutionpermanente.fr/Croisieres-macabres-des-colons-israeliens-organisent-des-excurs

    La chaîne turque TRT World a diffusé le 18 septembre un documentaire intitulé « Holy Redemption : Stealing Palestinian land » (Rédemption divine : Voler les terres Palestiniennes), qui revient sur les offensives coloniales de l’Etat sioniste. Se concentrant sur l’organisation extrémiste sioniste Hilltop Youth, qui milite pour la colonisation totale des territoires occupés et de la bande de Gaza, les journalistes révèlent que le groupe organise des excursions en bateau pour permettre aux colons d’assister en temps réel aux massacres dans l’enclave. Filmant une conférence interne de l’organisation à Yavne, à proximité de Gaza, où les participants font la liste des premières familles de colons qui s’installeront dans la bande de Gaza à la fin de la guerre, les journalistes assistent à leur excursion macabre.

    https://www.revolutionpermanente.fr/IMG/logo/img_0781.jpg?1727283484

    #gaza #israël #palestine

  • #libano : il copione di #Israele si ripete.
    https://radioblackout.org/2024/09/libano-il-copione-di-israele-si-ripete

    In Libano continua l’attacco da parte di Israele che ha adottato la stessa narrazione impiegata per “giustificare” agli occhi della comunità internazionale il genocidio nella Striscia di #Gaza, la retorica secondo cui l’offensiva avrebbe l’obiettivo di colpire i membri delle organizzazioni di Hezbollah per estirpare il “terrorismo”. La comunità internazionale rimane in sordina, nonostante le […]

    #L'informazione_di_Blackout #guerra #info
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/09/Libano-di-Peri-2024_09_26_2024.09.26-09.00.00-escopost.mp3

  • Le décalage entre les lénifiantes déclarations des #états-unis et leurs véritables agissements est phénoménal ; ce qui l’est autant c’est de persévérer dans ce décalage malgré sa mise en évidence par le #génocide de #Gaza.

    Ce décalage est également extraordinairement grossier : quand les dirigeants étasuniens disent une chose, il faut comprendre le contraire

    Pentagon says US not providing intel help for Israeli operations against Hezbollah | The Times of Israel
    https://www.timesofisrael.com/pentagon-says-us-not-providing-intel-help-for-israeli-operations-agai

    ‘No. No support,’ stresses spokesperson for Defense Department when asked about American military assistance for Israel in Lebanon, adds no signs of imminent IDF ground offensive

  • Malika Rahal sur X : « Lancement du carnet de recherche #Gazahistoire : Inventaire d’un #patrimoine_bombardé réalisé par une équipe de chercheur·e·s : historien·ne·s, géographes, sociologues, politistes https://t.co/aJkX2o1WSd hypothesesorg @geographiecites @IHTP_CNRS @UmrSirice https://t.co/nLSRCKFt0w » / X

    Lancement du carnet de recherche #Gazahistoire :
    Inventaire d’un #patrimoine_bombardé réalisé par une équipe de chercheur·e·s : historien·ne·s, géographes, sociologues, politistes
    https://gazahistoire.hypotheses.org

    Parmi les notices déjà publiées

    n° 026 – Bâtiment historique sur la place Filastin dite « As-Saha »
    par Falestin Naïli · Publié 05/09/2024 · Mis à jour 14/09/2024


    Municipalité de gaza
    Dénomination
    Translittération : Mabnā al-baladiyya al-tārikhī fī Maydān Filasṭīn aw « as-Sāha »
    Arabe : مبنى البلدية التاريخي في ميدان فلسطين أو “الساحة
    Autres transcriptions : Old Gaza Municipality historic building of « Midan Filastin » aka « As-Saha » – Bâtiment historique de la municipalité sur la place Filastin dite « As-Saha »

    Description détaillée du site avant destruction
    Ce bâtiment historique de la municipalité de Gaza date de 1930 ; avant cette période la municipalité était basée dans un bâtiment près du quartier de Shajaʿiyya, à proximité d’autres institutions gouvernementales ottomanes comme le siège du gouvernement (saray), les baraques de l’armée et le tribunal.

    C’est sous l’égide du premier maire de Gaza élu sous Mandat britannique, Fahmi al-Husayni (1828–1939) que la décision du déménagement de la municipalité était prise. Ainsi cette institution de gouvernance urbaine (dont les débuts datent de la période ottomane) a suivi l’extension de la ville de Gaza vers la côte en s’installant dans le nouveau quartier de Rimal. Le nouveau bâtiment municipal et un nouveau parc municipal se trouvaient désormais au nord du boulevard Cemal Paşa dont le nom était modifié en rue ʿUmar al-Mukhtar Street, en mémoire du résistant libyen. Selon Johann Buessow, ce déplacement de la municipalité correspondait aussi à un rapprochement à la base de pouvoir de la famille Husayni dans la partie nord du quartier de Daraj et à son éloignement du quartier de Shajaʿiyya, bastion de la famille Shawwa (Buessow, 2023, p. 189-190) dont plusieurs membres avaient été maires à la fin de l’époque ottomane.

  • Les temps qui restent | Mémorandum sur le génocide en cours à Gaza et ses implications concernant Israël et la Palestine, Étienne Balibar
    https://www.lestempsquirestent.org/fr/numeros/numero-2/memorandum-sur-le-genocide-en-cours-a-gaza-et-ses-implications-c

    Invité à un colloque qui se tient en ce moment même en Afrique du Sud, Etienne Balibar a rédigé ce « memorandum », exprimant, de la manière la plus synthétique possible, ses « positions » sur « Israël et la Palestine », « en tant qu’intellectuel, en tant que communiste, en tant que juif ». Avec ce texte fort, Les Temps qui restent ouvre un espace de discussion autour de cette question cruciale et douloureuse, où se mesurera la capacité de notre société à faire vivre un débat à la hauteur de la gravité des enjeux.
    Ce « mémorandum », demandé par les organisateurs de la conférence « Narrative Conditions towards peace in the Middle East », constitue également ma contribution à cette conférence, organisée par le New South Institute de Johannesburg dans la série des « African Global Dialogues », du 18 au 20 Septembre 2024. Adaptation française d’Étienne Balibar.

    J’exposerai mes positions de façon aussi directe que possible, en espérant que la discussion permette d’apporter les nuances et compléments nécessaires.

    Je dois commencer par quelques remarques préliminaires.

    Premièrement, je dois avouer que je suis terriblement pessimiste quant à l’évolution de la situation dans la « Palestine historique ». Dans une analyse publiée le 21 octobre de l’an dernier, j’exprimais la crainte que la guerre d’anéantissement lancée par #Israël contre #Gaza pour se venger de l’incursion sanglante du Hamas le 7 octobre n’aboutisse à une destruction totale du pays et de ses habitants. #Palestine à la mort . C’est en train de se vérifier, après des mois de massacre dont le caractère génocidaire saute aux yeux. La complicité active ou passive de la communauté internationale, en dépit des appels répétés du Secrétaire Général des Nations Unies, n’a rien arrangé, à commencer par celle des Etats-Unis qui fournissent à Israël les bombes écrasant Gaza et opposent leur veto à toute résolution de cessez-le-feu effectif. Les Etats Arabes du Golfe ou l’Union Européenne ont aussi leur responsabilité. Sans doute le peuple palestinien a-t-il maintes fois démontré sa capacité de survivre et de défendre son droit, mais le pessimisme est difficile à éviter. Ce n’est pas une raison pour ne pas essayer d’imaginer l’impossible. C’est même une obligation.

    Deuxièmement, je m’exprime ici en tant qu’intellectuel, en tant que communiste, et en tant que juif (parmi d’autres identités, aucune n’étant exclusive). Israël se présente toujours comme le « refuge » dont auraient besoin les Juifs du monde entier menacés par la persistance de l’antisémitisme, ce qui lui conférerait le droit de se « défendre » à n’importe quel prix. Mais le petit-fils d’un déporté du Vel’ d’Hiv mort à Auschwitz ne peut pas accepter que la mémoire de la Shoah soit constamment invoquée pour justifier le colonialisme, l’apartheid, l’oppression et même l’#extermination sous prétexte de « protéger le peuple juif ». Je concède que cette profession de foi de ma part jettera le doute sur la neutralité de mon jugement, mais dans cette affaire personne n’est neutre.

  • De l’Ukraine à #Israël : le naufrage de l’Occident

    via https://diasp.eu/p/17142466

    par Quartier Général

    Pour la première fois, Emmanuel #Todd s’exprime longuement sur la situation à #Gaza, revient sur la guerre d’Ukraine, et analyse l’état du macro-#lepénisme à l’occasion d’un entretien exceptionnel avec Aude Lancelin.

    la vidéo à https://reseauinternational.net/de-lukraine-a-israel-le-naufrage-de-loccident

  • 21 morts lors de frappes israéliennes sur une école à Gaza - Ici Beyrouth
    https://icibeyrouth.com/monde/387321

    La défense civile de #Gaza a fait état de 21 morts lors d’une frappe israélienne samedi, la dernière attaque en date contre une école abritant des Palestiniens déplacés où l’armée israélienne a déclaré viser des militants.

    Le porte-parole de l’agence de défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré que plus de la moitié des morts de l’école de Gaza étaient des enfants. Selon des témoins, un groupe d’orphelins s’était auparavant rassemblé dans le bâtiment pour être parrainé par un groupe d’aide local.

    « Les équipes de la défense civile ont retrouvé les corps de 21 personnes, dont 13 enfants et six femmes, l’une d’entre elles étant enceinte », a déclaré M. Bassal.

    Le ministère de la Santé à Gaza a donné le même bilan pour ce que l’armée israélienne a qualifié de « frappe précise sur des terroristes qui opéraient à l’intérieur d’un centre de commandement et de contrôle du Hamas… intégré dans » une école adjacente.

    Il y a eu « une trentaine de blessés, dont neuf enfants qui ont dû être amputés d’un membre, à la suite d’un bombardement israélien sur l’école Al-Zeitoun C » dans la ville de Gaza, a-t-il ajouté.

    L’armée israélienne a indiqué que sa cible était l’école Al-Falah, adjacente aux bâtiments de l’école Al-Zeitoun.

    Un journaliste de l’AFP sur place a confirmé que l’école Al-Zeitoun C avait été touchée.

    L’armée, sans mentionner les victimes signalées par la défense civile et le ministère de la Santé à Gaza, a déclaré avoir pris des mesures « pour atténuer le risque de blesser des civils, notamment par l’utilisation de munitions précises, la surveillance aérienne et l’obtention de renseignements supplémentaires ».
    Samedi, le Hamas a condamné la frappe sur l’école, la qualifiant dans un communiqué de « crime de guerre sous couverture américaine », en référence à Washington qui est le principal soutien militaire d’Israël.

  • Les demandes d’asile en France de Palestiniens en hausse
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/20/les-demandes-d-asile-en-france-de-palestiniens-en-hausse_6325614_3224.html

    Les demandes d’asile en France de Palestiniens en hausse
    Par Julia Pascual
    Les demandes d’asile provenant de Palestiniens sont en forte hausse en France, bien qu’elles demeurent marginales au regard des volumes globaux de demandes de protection (142 000 en 2023). Ainsi, sur les huit premiers mois de l’année, quelque 190 Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie ont requis une protection de la France, contre 67 sur toute l’année 2023, 31 en 2022 et trente en 2021, selon les données de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).
    Ces demandes ne proviennent pas nécessairement de Palestiniens qui ont fui après le 7 octobre 2023, jour de l’attaque perpétrée par le Hamas contre Israël, pour diverses raisons. En revanche, depuis l’opération militaire israélienne, « des demandeurs invoquent de plus en plus régulièrement l’aggravation de la situation sécuritaire dans les territoires palestiniens, en premier lieu à Gaza », soulignait l’Ofpra, dans son rapport de 2023.
    Depuis le début de l’année, 90 % des demandeurs d’asile de Gaza ou de Cisjordanie ont obtenu une protection, selon l’Ofpra.La Cour nationale du droit d’asile (CNDA), qui a examiné une poignée de recours de Palestiniens non protégés par l’Ofpra, a de son côté affiné sa jurisprudence en tenant compte de la situation à Gaza. Par une décision du 12 février, la cour a ainsi jugé que, depuis le 7 octobre 2023, « la bande de Gaza connaît une situation de violence aveugle d’intensité exceptionnelle », susceptible de frapper indistinctement les civils et engendrant une « situation humanitaire dramatique ». Ce qui justifie l’octroi d’une protection subsidiaire (elle est attribuée à une personne étrangère qui ne remplit pas les conditions d’obtention du statut de réfugié, mais qui est exposé à des risques de mort ou torture).
    Par ailleurs, dans une autre décision de jurisprudence du 13 septembre, la Cour a jugé que le statut des Palestiniens bénéficiant d’une protection des Nations unies, par l’intermédiaire de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient (UNRWA), était voué à basculer en statut de réfugié en France, en raison de l’ineffectivité de la protection de l’UNRWA dans la bande de Gaza. La CNDA s’appuie sur des données de l’ONU selon lesquelles, depuis le début des hostilités, huit Palestiniens sur dix ont été déplacés, près de 40 000 ont été tués et plus de 90 000 blessés. En outre, près de 350 000 personnes connaissent la famine. Et 50 % des installations d’eau et d’assainissement sont endommagées ou détruites.

    #Covid-19#migrant#migration#palestinien#gaza#cisjordanie#refugie#france#UNRWA#CNDA#ONU#protection#asile#sante#violence

  • #esplosioni_in_libano: si apre un nuovo capitolo del genocidio
    https://radioblackout.org/2024/09/esplosioni-in-libano-si-apre-un-nuovo-capitolo-del-genocidio

    Dopo le prime esplosioni di migliaia di cercapersone in dotazione a membri di Hezbollah avvenute in #libano, un’ulteriore ondata di esplosioni in contemporanea, di walkie talkie e pannelli fotovoltaici, è stata segnalata dai media libanesi nei giorni scorsi, causando la morte di almeno 20 persone e ferendone a migliaia, anche in Siria. Una forte esplosione […]

    #L'informazione_di_Blackout #gaz #Gaza #Israele #palestina
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/09/Libano-esplosioni-2024_09_19_2024.09.19-10.00.00-escopost.mp3

  • Israeli killings of Palestinian children ’an extremely dark place in history’, says UN | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/israeli-killings-children-gaza-historically-unprecedented-says-un-com

    A United Nations official on Thursday accused Israel of committing historically unprecedented violations against Palestinian children, including mass killings and arbitrary detentions. 

    “The outrageous death of children is almost historically unique. This is an extremely dark place in history,” Bragi Gudbrandsson, vice chair of the Committee on the Rights of the Child (CRC), told reporters.

    “I don’t think we have seen before a violation that is so massive as we’ve seen in Gaza. These are extremely grave violations that we do not often see.”

    Source:
    UN Child Rights Committee urged Israel to immediately cease the killing and injuring of Palestinian children in Gaza - Press Release - Question of Palestine
    https://www.un.org/unispal/document/un-child-rights-committee-19sep24

    #génocide #gaza #enfants

  • Israël recrute des demandeurs d’asile africains pour ses opérations à Gaza, selon “Ha’Aretz”

    Selon une information du journal israélien de gauche “Ha’Aretz”, l’État hébreu aurait mis en place un système de recrutement de demandeurs d’asile afin qu’ils s’engagent dans le conflit à Gaza en échange de l’obtention d’un statut de résident permanent.

    “Les institutions de la défense en Israël proposent à des demandeurs d’asile africains qui contribuent à l’effort de guerre à Gaza une aide à l’obtention de la résidence permanente en Israël”, révèle Ha’Aretz. Le quotidien israélien de gauche s’appuie sur des documents internes et des sources citées sous le couvert de l’anonymat.

    Près de 30 000 demandeurs d’asile originaires d’Afrique vivraient actuellement en Israël – dont 3 500 Soudanais, dont le pays est en proie à un violent conflit interne. Trois demandeurs d’asile sont mortslors des attaques du 7 octobre menées par le Hamas, rappelle le journal.

    “Des responsables de la défense ont compris qu’ils pouvaient avoir besoin de l’aide des demandeurs d’asile et les inciter en exploitant leur souhait d’obtenir la résidence permanente en Israël. […] Les dimensions éthiques n’ont pas été envisagées”, continue Ha’Aretz.

    Aucun document délivré

    Pour illustrer la procédure de recrutement, le journal retrace l’expérience d’un homme désigné par la lettre “A.”. Durant “l’un des premiers mois de la guerre”, celui qui dispose d’un statut de réfugié temporaire reçoit un appel d’un homme se présentant comme un policier lui demandant, sans explications, de se rendre sur un site des forces de sécurité. Sur place, il rencontre ce qu’il définit comme des “hommes liés à la sécurité”. A. raconte à Ha’Aretz :

    “Ils m’ont dit qu’ils cherchaient des personnes particulières pour s’engager dans l’armée. Ils m’ont dit que cette guerre était une question de vie ou de mort pour Israël.”

    D’autres prises de contact s’ensuivront, dont une où on lui aurait proposé 1 000 shekels (environ 240 euros) en liquide pour couvrir les jours de travail qu’il a perdus à cause de ces entretiens. Finalement, A. déclinera l’offre d’engagement.

    Contrairement à A., d’autres demandeurs d’asile se sont engagés avec Tsahal et ont participé à des opérations militaires dans la bande de Gaza, dont la nature précise n’est pas détaillée par Ha’Aretz. Et le quotidien de préciser que, “à ce jour, aucun demandeur d’asile ayant contribué à l’effort de guerre n’a obtenu de papiers”.

    Le journal a également appris que le ministère de l’Intérieur avait aussi étudié la possibilité d’enrôler dans l’armée les enfants de demandeurs d’asile scolarisés dans des écoles israéliennes. “Il est déjà arrivé que le gouvernement autorise les enfants de travailleurs étrangers à s’engager dans l’armée d’Israël en échange de papiers pour les membres de leur famille immédiate.”

    https://www.courrierinternational.com/article/guerre-israel-recrute-des-demandeurs-d-asile-africains-pour-s

    #Israël #Gaza #asile #migrations #chair_à_canon #demandeurs_d'asile #armée #recrutement #guerre

  • Pour une résidence permanente en Israël : des demandeurs d’asile africains envoyés combattre à Gaza, selon Haaretz.
    https://www.dakaractu.com/Pour-une-residence-permanente-en-Israel-des-demandeurs-d-asile-africains-

    Pour une résidence permanente en Israël : des demandeurs d’asile africains envoyés combattre à Gaza, selon Haaretz.
    Selon le journal israélien Haaretz, l’armée recrute, parmi les 30.000 demandeurs d’asile africains présents sur son territoire, rapporte Rfi. Ces derniers sont envoyés combattre à Gaza, en contrepartie, ils obtiendront une résidence permanente dans le pays.
    « Une importante partie de la population israélienne est envoyée à l’armée à travers une mobilisation générale qui porte un coup d’arrêt brutal à l’activité économique. Du coup, ce sont alors des demandeurs d’asile qui se portent volontaires pour palier la pénurie de main d’œuvre et certains se sont engagés à participer à l’effort de guerre ». Il s’en est donc suivi l’idée de les envoyer à Gaza, « avec 2 semaines d’entraînement, puis le front », explique Rfi. « C’est la naissance d’un groupe de mercenaires engagés dans une guerre effroyable et à qui l’on fait miroiter l’obtention d’une résidence permanente en Israël ». Et pourtant, aucun d’entre eux, ne l’a encore reçu, précise-t-elle...

    #Covid-19#migrant#migration#israel#afrique#economie#mobilisation#maindoeuvre#gaza#conflit#sante#asile

    • Comme production de court métrage elle intègre sous une forme très condensée les contradictions et les doutes qui ont déjà été exprimés assez rapidement après les événements du 7 octobre 23 et qui ont été répétés depuis par différentes parties.

      Seule la technique de montage à certains passages est à mon avis trop intrusive et vise beaucoup plus l’affect que l’intellect. Il est fort possible que ce procédé stylistique soit dû aux experts en médias d’Al Jazeera.