• Israël : des colons israéliens entrés dans Gaza pour « établir une colonie juive »
    18 mars 2024 #Israel #Gaza #Colons
    https://www.youtube.com/watch?v=mYmvDSdUiOU

    Fin février, plusieurs colons israéliens qui manifestaient au poste-frontière d’Erez pour une « marche du retour » à Gaza sont entrés par effraction dans le territoire palestinien.

    Leur mobilisation prônait la recolonisation de Gaza, projet soutenu par une partie du gouvernement israélien.

  • Le chef de l’Unrwa interdit d’entrée à Gaza par les autorités israéliennes : Jour 164 de la guerre - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1371760/lhopital-al-chifa-a-nouveau-theatre-de-combats-entre-israel-et-le-ham

    « Le jour où de nouvelles données sont sorties sur la famine à Gaza, les autorités israéliennes m’interdisent l’entrée à Gaza », a révélé sur X, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les Palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. La visite à Gaza du commissaire général avait pour objectif de « coordonner et améliorer la réponse humanitaire ».

    Le responsable onusien a alerté dans ce cadre sur « l’imminence de la famine dans le nord de la bande de Gaza, qui devrait arriver d’ici mai ». « Une famine d’origine humaine, une tache sur notre humanité collective », a-t-il commenté.

    • Philippe Lazzarini
      @UNLazzarini
      2:05 PM · 18 mars 2024
      https://twitter.com/UNLazzarini/status/1769711761136009310

      On the day new data is out on famine in #GAZA, the Israeli Authorities deny my entry to Gaza.

      –Famine is imminent in the northern Gaza Strip, expected to arrive between now and May.
      – Two million people= the entire population of Gaza is facing crisis levels of food insecurity or worse.
      – Half the population has completely exhausted food supplies and coping capacities. They are struggling with catastrophic hunger (IPC Phase 5) and starvation.
      – This is the highest number of people ever recorded as facing catastrophic hunger by the IPC system and double the number just three months ago.
      – Earlier, UNICEF warned that the # of children under two years old suffering from acute malnutrition has doubled in one month.
      – Children are now dying of dehydration & hunger.

      @UNRWA
      has by far the largest presence among all humanitarian organisations in Gaza.
      My visit today was supposed to coordinate & improve the humanitarian response.

      This man-made starvation under our watch is a stain on our collective humanity.
      Too much time was wasted, all land crossings must open now. Famine can be averted with political will.

      #Génocide

  • Médecins du monde dénonce le cynisme de la #communauté_internationale sur l’aide humanitaire
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240316-%F0%9F%94%B4-en-direct-une-trentaine-de-personnes-tu%C3%A9es-%C3%

    Tout en saluant l’arrivée d’aide par la mer, la directrice des opérations internationales de Médecins du monde, Helena Ranchal, interrogée par France 24, dénonce le cynisme de la communauté internationale sur l’aide humanitaire.

    « On est en train de mettre des moyens énormes pour quelques tonnes équivalent à quelques dizaines de camions, alors qu’il y a des centaines de camions à quelques mètres de #Rafah côté égyptien. C’est absurde », dit-elle, alors que ces camions sont bloqués par le gouvernement israélien.

    #Gaza #génocide

  • Plaidoirie magistrale de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ – Aurdip

    "La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »"

    https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij

    #palestine #cij

  • Behind the destruction of the cities of Gaza lies another form of violence, ever so intimate and ominous: the destruction of home.
    Thread by PeterHarling
    https://threadreaderapp.com/thread/1768565841140822496.html

    Behind the destruction of the cities of Gaza lies another form of violence, ever so intimate and ominous: the destruction of home.

    This is important to unpack, as a key to understanding the emotional shockwaves this war is causing across the region. 🧵
    Gaza’s fabric, even more so than other cities in the region, was largely built by its inhabitants, in ad hoc fashion. That makes for a punishing urban space: cramped, chaotic, weak on public infrastructure.

    Thus the crucial importance of private fallbacks. Especially, the home.
    The home itself may be small and have little daylight, electricity, or air. But it is home: It is filled with all the things of greatest importance: the people we love, the memories we treasure, the hopes we hold, the objects that anchor us.

    That is also what is being destroyed.
    And it is being destroyed purposefully.

    Israeli soldiers routinely stage and film themselves invading people’s most intimate space: They eat food from their fridge, smoke their narguile, fondle their lingerie, loot the family jewels, mockingly play with the toys of their kids.
    These numerous videos form a pattern. Likewise with arson: Soldiers document themselves setting neighborhoods ablaze once they have been secured. Fire doesn’t do much militarily. It doesn’t tear down concrete walls.

    What it does is thoroughly destroy the home within them.
    Concrete poses a problem in itself. As a commonplace material, it owes much to war: first to build bunkers, then as a cheap way to rebuild Europe post 1945.

    But cities of concrete also do very poorly in war: Concrete buildings are hard to repair, their rubble difficult to reuse.
    The irony is that older buildings are often far more resilient. An ancient stone mosque can fall and be erected anew, virtually unchanged. The home is likely either to remain unsafe or to be torn down and erased.

    That risk increases the poorer and less empowered people are.
    And where are people more dispossessed than in Gaza? Their prospect, ominously, evokes a phenomenon seen elsewhere in the region: temporary camps that slowly sink in, sediment, solidify, become the city.

    These permanent camps are the physical manifestation of suspended time.
    Concrete camps are places where inhabitants don’t really own, inherit, and transmit. They are just as difficult to leave as they are difficult to live in. They harden, almost literally, a vulnerable group’s sense of impermanence.

    The region has many layers of such neighborhoods.
    What is new here is three things. The unprecedented scale: how this prospect seems to encompass all of Gaza society. The thoroughness of it all: how the smallest, most personal things one clings to can also be snatched.

    And the promise of more to come: Can this be the future?

    #Gaza

  • US port plans in Gaza have ’hidden objectives’: Expert
    https://www.aa.com.tr/en/americas/us-port-plans-in-gaza-have-hidden-objectives-expert/3160210

    ’A floating port off the shores of Gaza is a humanitarian facade hiding voluntary migration to Europe,’ and ’undermines enclave’s sovereignty,’ Jordanian expert tells Anadolu

    #nettoyage_ethnique #états-unis # « #migration_volontaire »
    #gaza

  • #Frontex se prépare à fournir un #soutien aux #frontières de la bande de #Gaza

    L’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) élabore différents « scénarios potentiels » pour évaluer comment elle pourrait fournir un soutien supplémentaire, si nécessaire, aux frontières de la bande de Gaza, a déclaré son directeur exécutif, Hans Leijtens, à un groupe de médias, dont Euractiv, mardi (5 mars).

    Alors que plus de 1,3 million de Gazaouis se retrouvent désormais entassés à Rafah, une zone de 64 kilomètres carrés située à la frontière avec l’Égypte, la situation s’aggrave pour les Palestiniens à mesure qu’Israël intensifie ses attaques. Cette situation est susceptible de résulter en une série de scénarios à la frontière égyptienne avec Gaza, et Frontex est en train d’évaluer ces scénarios, a déclaré M. Leijten.

    « Nous nous préparons et nous allons commencer à élaborer des #scénarios pour comprendre ce qui pourrait se produire […] pour nous permettre de réagir en tant que communauté européenne de garde-frontières et de garde-côtes », a indiqué M. Leijtens.

    « Les données actuelles sont encore stables. Ce que nous voyons [actuellement] n’est pas encore déclenché par les évènements d’octobre de l’année dernière », a expliqué le directeur de Frontex en référence à l’incursion de la milice palestinienne du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1 200 personnes et provoqué des représailles massives et continues de la part d’Israël.

    Interrogé sur les scénarios et le type de déploiement prévus, un porte-parole de Frontex a indiqué à Euractiv qu’il était « trop tôt pour discuter des détails », mais que l’agence se préparait à un soutien supplémentaire et à des scénarios de différentes « sections frontalières », en gardant à l’esprit la sensibilité de la situation sur le terrain, y compris d’éventuels crimes de guerre.

    La situation humanitaire

    Les organisations de défense des droits humains, quant à elles, mettent en garde contre les déplacements forcés de populations.

    « Il y a maintenant plus d’un million de Palestiniens déplacés à Rafah. Les forcer à évacuer à nouveau sans endroit sûr serait illégal et aurait des conséquences catastrophiques », a expliqué à Euractiv Claudio Francavilla, directeur adjoint du plaidoyer auprès de l’UE de l’association Human Rights Watch.

    « Une offensive à Rafah forçant les gens à se rendre en Égypte pourrait équivaloir à une déportation forcée, ce qui est un crime de guerre », a-t-il ajouté. Dans le même temps, les habitants de Gaza devraient être en mesure de partir si l’offensive israélienne se poursuit, estime le directeur adjoint.

    « Israël et l’Égypte devraient autoriser les civils à franchir leurs frontières pour chercher une protection au moins temporaire, tout en veillant à ce que toute personne qui s’enfuit ait le droit de rentrer volontairement et immédiatement dans la sécurité et la dignité », a-t-il également noté.

    La situation déjà mauvaise à Gaza s’est considérablement déteriorée depuis que le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre dernier. Fin février, le nombre de morts du côté palestinien a dépassé les 30 000, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza — un chiffre qui n’a toutefois pas pu être vérifié de manière indépendante.

    Le directeur associé de Human Rights Watch a déploré le fait que « certains États membres de l’UE continuent de fournir des armes à Israël, tout en essayant de retirer les financements de l’agence de secours des Nations unies pour les réfugiés palestiniens [UNRWA], malgré les preuves accablantes des graves violations des lois de la guerre commises par Israël, qui causent des souffrances indescriptibles dans la bande de Gaza ».

    Parallèlement à cela, un réseau de passeurs s’est développé entre Gaza et l’Égypte ces derniers mois, selon une enquête du Guardian publiée en janvier.

    Des pots-de-vin allant jusqu’à 9 000 euros sont versés à des « intermédiaires et des messagers qui auraient des liens avec les services de renseignement égyptiens », a révélé le quotidien britannique.

    « Les efforts de l’UE et des États membres devraient se concentrer sur la prévention de nouvelles atrocités, faire pression sur Israël pour respecter la décision de la Cour internationale de justice sur le génocide, permettre l’entrée de l’aide humanitaire et respecter les lois de la guerre », a déclaré M. Francavilla à Euractiv, soulignant que Human Rights Watch avait demandé des sanctions et des embargos sur les armes au niveau de l’Union.

    L’UE a récemment intensifié ses relations avec l’Égypte, considérée comme un « partenaire stratégique » pour le bloc. Dans le cadre du Conseil d’association UE-Égypte de janvier 2024, l’UE a promis un large éventail d’investissements dans le pays nord-africain.

    Entre autres, l’UE a confirmé le transfert de 110 millions d’euros à l’Égypte pour 2024 pour la gestion des migrations, y compris trois bateaux de recherche et de sauvetage pour la marine, selon une source d’Euractiv proche du dossier.

    https://www.euractiv.fr/section/international/news/frontex-se-prepare-a-fournir-un-soutien-aux-frontieres-de-la-bande-de-gaza

  • Mobilisation propalestinienne à Sciences Po Paris : Emmanuel Macron dénonce des propos « intolérables »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/mobilisation-propalestinienne-a-sciences-po-paris-emmanuel-macron-denonce-de

    Le gouvernement reprend les mots d’ordre de la bollorésphère. Les étudiants incriminés contestent fermement tout propos antisémité

    Plusieurs personnalités politiques se sont indignées de l’occupation de l’établissement par des étudiants propalestiniens et des propos tenus à cette occasion. Dans un courriel adressé à la communauté éducative, la direction a estimé que « plusieurs lignes rouges » ont été franchies.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 14h13, modifié à 15h38

    Lors du conseil des ministres réuni mercredi 13 mars, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé les « propos inqualifiables et intolérables » rapportés la veille lors d’une mobilisation propalestinienne dans les locaux de Sciences Po Paris. Selon le chef de l’Etat, « l’autonomie » des universités ne justifie pas le « moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot.

    Mardi, une centaine d’étudiants ont occupé la principale salle, l’amphithéâtre Boutmy, dans le cadre d’une journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. Ce mouvement répondait à l’appel de la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP). Les étudiants appelaient notamment à une protection des étudiants propalestiniens sur le campus.

    Dans un courriel adressé à la communauté éducative de Sciences Po mardi soir, la direction s’est émue de cette occupation non autorisée. Elle explique qu’un cours magistral a dû être annulé et qu’un étudiant a été empêché d’accéder à la salle. L’Union des étudiants juifs de France a affirmé que des jeunes appartenant à l’association ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ».

    La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, s’était rendue dans les locaux parisiens dans la journée, condamnant cette occupation. « Nos établissements sont des lieux d’études et de débats. Le droit doit y être strictement respecté. Il est intolérable et choquant d’y subir la moindre discrimination, la moindre incitation à la haine », avait-elle écrit dans un tweet.

    La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a elle aussi condamné ce qu’il s’est passé sur X, écrivant que « la direction de Sciences Po doit réagir fermement face à ces incidents qui se multiplient. La cause palestinienne mérite mieux que ces saillies antisémites dignes des pires heures de l’histoire de France ». Toujours sur X, le député La France insoumise (LFI) Aymeric Caron a de son côté félicité les étudiants mobilisés contre le génocide à Gaza, tout comme la candidate LFI aux élections européennes Rima Hassan.

    Une réponse ferme
    La direction de Sciences Po a annoncé saisir la section disciplinaire compétente contre les personnes à l’origine de « ces agissements intolérables ». « Le conflit en cours depuis le 7 octobre [2023] entre Israël et le Hamas nous affecte, poursuit le courriel, il a des répercussions au sein de Sciences Po, parmi les étudiants, les enseignants et les salariés… Sciences Po est un lieu qui doit préserver et soutenir l’ensemble des membres de ses communautés, et continuera de proposer des initiatives qui prennent en compte l’expression de ces souffrances, ainsi que la compréhension de cette crise. »

    Les étudiants mobilisés ont dénoncé dans un communiqué, par le biais du Comité Palestine Sciences Po Paris, « des accusations infondées d’antisémitsme de la part de l’extrême droite » et affirment ne tolérer aucuns propos racistes, islamophobes, antisémites, sexistes dans leur lutte.

    La réaction de l’administration intervient dans un contexte agité alors que président de Sciences Po Paris, Mathias Vicherat, a annoncé sa démission mercredi 13 mars au matin, après avoir appris son renvoi et celui de son ex-compagne devant le tribunal correctionnel pour des faits de violences conjugales. Un administrateur provisoire doit être nommé dans les prochains jours.

    Le communiqué du comité Palestine : https://www.instagram.com/p/C4c0RkioqSS
    #sciencespo #université #Gaza #menaces

    • merci @biggrizzly
      Finalement je ne sais comment j’ai pu avoir accès à l’article de l’Humanité, qui est très intéressant :
      https://www.humanite.fr/societe/bande-de-gaza/guerre-a-gaza-derriere-la-polemique-a-sciences-po-les-universites-francaise
      Mardi 12 mars, dans le cadre d’une mobilisation européenne pour le boycott académique d’Israël, des dizaines d’initiatives ont eu lieu en France. Les quelques incidents à Sciences Po, montés en épingle au mépris des faits, ne doivent pas masquer l’ampleur et le sens d’un mouvement qui interroge la complicité de l’université israélienne dans la guerre à Gaza et la colonisation en Cisjordanie.

      Hayet Kechit
      Thomas Lemahieu

      Derrière la polémique réactionnaire autour des mobilisations en soutien à Gaza, le monde académique subit de fortes pressions depuis le 7 octobre.

      « Antisémitisme », « wokisme », « islamo-gauchisme »… Sciences Po est depuis vingt-quatre heures sous le feu des anathèmes. En cause : l’occupation dans la matinée du 12 mars d’un amphithéâtre de la prestigieuse école par une centaine d’étudiants manifestant leur soutien à Gaza. L’initiative nommée « quatre heures pour la Palestine » s’inscrit dans le cadre de la journée européenne des universités contre le génocide à Gaza, à l’appel de la Coordination universitaire européenne contre la colonisation en Palestine (CUCCP).

      Comme il est désormais de coutume dans toute initiative publique visant à dénoncer la catastrophe humanitaire à Gaza, une énième polémique, largement attisée par la bollorosphère, a pris le pas sur l’objet même de la mobilisation, contribuant encore une fois à faire taire toute critique à l’encontre d’Israël.

      Elle fait suite aux accusations lancées par des membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), selon lesquels une étudiante aurait été refoulée de l’amphithéâtre « parce qu’elle était juive ». « Faux », répondent les organisateurs, réunis dans « un groupement d’étudiants auto-gérés » comptant une centaine de personnes.

      Un scandale cousu de fil blanc à Sciences Po
      « Tous les étudiants étaient les bienvenus, c’était un moment d’échanges ouvert à tous, y compris à l’UEJF, dont certains des membres étaient présents au sein de l’amphithéâtre, sans que cela ne cause aucun problème », affirme Hicham, un étudiant en Master de Droits de l’homme et projets humanitaires dans l’école des affaires internationales, et membre du groupe à l’origine de cette initiative. Le jeune homme de 22 ans donne ainsi des faits une version radicalement différente.

      L’étudiante exclue de l’amphithéâtre, qui serait membre de l’UEJF, ne l’aurait pas été en raison de sa confession, mais parce qu’elle aurait fait usage de provocations avant la tenue de la rencontre, par des agressions verbales et en prenant en photo sans leur consentement ses organisateurs. Des actes représentant « un risque à la sécurité de certains participants » qui ont poussé les personnes chargées d’éviter les débordements, à lui refuser l’entrée.

      Et le jeune homme de décrire « l’état d’alerte maximal » généré par un climat général de harcèlement à l’encontre de ceux qui, au sein de l’école de la rue Saint-Guillaume, dénoncent la situation à Gaza. Il ciblerait particulièrement des étudiantes identifiées comme musulmanes et se traduirait régulièrement par la prise de photos ou de vidéos à la volée relayées ensuite sur des comptes Twitter dans le but de déclencher des campagnes de cyberharcèlement.

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      « On sait que cette personne nous a pris plusieurs fois en photo et en vidéo », assure Hicham, qui ajoute que des membres de l’administration, présents au moment des faits, se seraient opposés à cette exclusion, mais que les étudiants leur auraient aussitôt fait part des provocations répétées de la jeune femme à leur encontre.

      Des arguments auxquels la direction de Sciences Po, soumise depuis cette polémique à une pression médiatique maximale faisant de l’école un « repaire d’islamo-gauchistes », semble être restée sourde. Dans un communiqué publié le 12 mars, elle condamne « l’action et les pratiques utilisées qui s’inscrivent délibérément hors du cadre fixé en matière d’engagement et de vie associative » et annonce qu’elle saisira « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables ».

      Quand c’est autorisé, ni heurts, ni polémiques
      Même configuration mais autre ambiance à l’université Paris Dauphine-PSL où – élément notable qui fait sans doute toute la différence – le rassemblement, organisé par la Coordination Palestine et les syndicats CGT et Sud-Education, avait été autorisé par l’administration.

      Dans le hall plein comme un œuf, des centaines d’enseignants, chercheurs et étudiants, avec beaucoup de drapeaux palestiniens – du jamais vu dans ce grand établissement spécialisé en gestion ou management, et installé au cœur des beaux quartiers de Paris -, des pancartes appelant au cessez-le-feu ou dénonçant un génocide à l’œuvre dans la bande de Gaza… Et quelques dizaines d’autres portants des portraits des otages du Hamas, ainsi qu’une banderole faite à la main appelant à rendre « hommage à toutes les victimes (Yémen, Israël, Congo…) ».

      Dans une brève intervention avant la minute de silence prévue, une enseignante a pu rappeler, sans protestations ni heurts, le sens de la mobilisation inscrite dans le cadre de la mobilisation européenne dans les universités. « Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la levée permanente du blocus de Gaza, la défense du droit des Palestiniens à l’éducation, a-t-elle lu. Pour cela, nous proposons les moyens d’action suivants : pousser nos universités à agir activement contre le régime d’apartheid israélien, établir des liens académiques avec des universités et des universitaires palestiniens, soutenir et participer au boycott universitaire visant les institutions académiques israéliennes complices de la violation des droits des Palestiniens, défendre la liberté d’expression et la liberté académique autour de la Palestine ici et hors de France. »

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      Une participante relève : « L’appel n’a pas été hué et la minute de silence, nous l’avons faite pour toutes les victimes. Le rassemblement n’était pas interdit, les enseignants se sont largement mobilisés, je suis convaincue que ça change tout. C’est une bonne manière de neutraliser les velléités polémiques, à coups de messages sur les réseaux sociaux et de polémiques… Et ça permet de parler du fond ! »

      Une mobilisation historique à l’université
      Partout en Europe et dans tout le pays, de Rennes à Aix-en-Provence en passant par Strasbourg et Montpellier, des mobilisations pour un « boycott universitaire » ont eu lieu ce mardi 12 mars. « C’est historique », se félicite une des promotrices de ces initiatives.

      Née, ces dernières semaines, dans la foulée de pétitions, pour la liberté d’expression et les libertés académiques puis pour le cessez-le-feu, ayant rassemblé plusieurs milliers de signataires dans l’enseignement supérieur et la recherche, la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP) entend passer un cap, en faisant adopter des motions pour l’arrêt du génocide au sein des établissements de l’enseignement supérieur, mais surtout en organisant le boycott académique d’Israël.

      « C’est tout à fait légal et pacifique, glisse un des initiateurs de la CUCCP. À travers cette action de boycott, nous visons les institutions universitaires, pas les individus. Certaines universités israéliennes ont été bâties illégalement sur des territoires occupés dont les Palestiniens ont été chassés. Les institutions israéliennes collaborent avec le système militaire, et certaines universités françaises peuvent dès lors s’y trouver mêlées dans le cadre de leurs partenariats. »

      Un des chercheurs, présents lors d’une autre rencontre-débat, mardi soir, sur le site Condorcet de l’EHESS à Aubervilliers, ajoute, lui, en aparté. « On nous parle parfois des libertés académiques israéliennes qui seraient menacées par notre boycott, mais pourquoi évoque-t-on si peu celles des Palestiniens ? À Gaza, toutes les universités sont aujourd’hui détruites… Cette situation n’est pas supportable, et c’est tout le monde qui devrait réagir dans la sphère universitaire en France et en Europe. »

    • https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/sciences-po-s-embrase-apres-une-mobilisation-propalestinienne_6221850_3224.h

      « Il n’y a plus d’universités à Gaza. On devrait s’indigner quand des universités sont détruites, il est aberrant qu’il y ait ce silence à Sciences Po, où pas même une minute de silence n’a été organisée depuis cinq mois », rapporte Souleymane (il n’a pas souhaité donner son vrai prénom), l’un des organisateurs, étudiant en master des droits humains et projets humanitaires à l’Ecole des affaires internationales.

      « J’étais dans l’amphithéâtre et j’ai entendu des intonations de voix qui montaient, relate une participante souhaitant rester anonyme. Quand j’ai vu qui était l’étudiante que certains voulaient empêcher d’entrer, j’ai tout de suite compris car, depuis le mois d’octobre, elle entre quasi systématiquement dans des altercations et a tendance à sortir son téléphone pour filmer les visages. »

      « A l’occasion d’autres réunions, elle avait déjà filmé et pris des photos puis les avait affichées sur les réseaux sociaux, ajoute une autre étudiante qui se trouvait aussi dans l’amphithéâtre. Ensuite, ces images sont utilisées sur CNews pour dire que les étudiants de Sciences Po sont pro-Hamas et antisémites. Cela génère beaucoup de pression et une vague de harcèlement pour les étudiants identifiés. C’est pour cette raison qu’elle a été empêchée d’entrer. »

      « Un environnement délétère »
      Ces trois étudiants affirment ne pas avoir entendu les propos « Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste ». En revanche, précisent deux d’entre eux, une jeune femme a pris la parole depuis les bancs de l’amphithéâtre pour « prévenir que l’UEJF était présente et qu’il fallait faire attention à ne pas être filmés ».

      Salomé (qui souhaite conserver l’anonymat), présidente de la section de l’UEJF à Sciences Po, présente une autre version des faits, dans laquelle l’étudiante n’aurait pas été interpellée directement. « Ces propos lui ont été rapportés par une autre étudiante qui les a entendus dans l’amphithéâtre. Elle est finalement entrée et est ressortie car l’ambiance était trop pesante. Il est absolument faux de dire qu’elle a pris des photos et qu’elle les a envoyées aux médias. »

      « C’est tellement compliqué de se sentir ciblé parce que juif, poursuit Salomé. Depuis le 7 octobre, nous vivons dans un environnement délétère à Sciences Po, et hier, ça a été le point culminant de ces mois anxiogènes. On ne se sent plus à notre place dans notre propre école, parfois personne ne veut faire de travaux de groupe avec nous. »

  • Morning update
    13 March 2024 05:48 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-27

    An Arab diplomat told the Times of Israel that progress has been made regarding a hostage and ceasefire deal in Qatar, as the outlet claims Doha put pressure on Hamas to accept the new proposals

    The Israeli army bombed several areas across the Gaza Strip overnight, killing many people including 10 in Deir al-Balah

    As least four Palestinians were killed in Israeli raids across the West Bank

    The EU’s foreign policy chief, Josep Borrell, accused Israel of using starvation ’as a war arm’ in Gaza

    Lebanon’s Hezbollah said two of its members were killed in the latest Israeli strike near Baalbek, deep into Lebanese territory

    #Bilan #Génocide

    • Is­rael’s war on Gaza: List of key events, day 159 | Israel War on Gaza News
      13 Mar 2024 | Al Jazeera
      https://www.aljazeera.com/news/2024/3/13/israels-war-on-gaza-list-of-key-events-day-159

      Here’s how things stand on Wednesday, March 13, 2024:
      Fighting and humanitarian crisis

      An aid ship carrying food and other essential items to Gaza, which set sail from Cyprus, was nearing the Palestinian enclave after days of delay.

      The departure came after announcements that Cyprus, the European Union, the United States, the United Arab Emirates and the United Kingdom were jointly working on establishing a maritime corridor to provide aid to Gaza.

      Separately, Israeli forces launched air attacks throughout the Gaza Strip, killing and wounding dozens, including 10 people in Deir el-Balah, according to the Palestinian news agency Wafa.

      Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Tuesday Israel “will finish the job in Rafah”, reaffirming a ground operation will go ahead in the southern Gaza city.

      UK’s Foreign Secretary David Cameron called for “answers from the Israelis” in response to a BBC report revealing that Israeli soldiers subjected Palestinian medical personnel in Gaza to mistreatment, including blindfolding, detention, stripping and repeated beatings during a hospital raid in February.

      𝐔𝐩𝐝𝐚𝐭𝐞 | WFP delivered enough food for 25,000 people to Gaza City early Tuesday in first successful convoy to the north since 20 February.

      With people in northern #Gaza on the brink of famine, we need deliveries every day + we need entry points directly into the north. pic.twitter.com/RGxymQXlR9

      — WFP Media (@WFP_Media) March 12, 2024

      05:00 GMT

      It’s just after 7am (05:00 GMT) in the occupied Palestinian territories and Israel.

      Here are some of the latest developments overnight:

      Israeli forces launched air attacks throughout the Gaza Strip, killing and wounding dozens, including 10 people in Deir el-Balah, according to Wafa.

      At least four Palestinians were killed during Israeli raids on multiple locations in the occupied West Bank. The latest victim was a young man who was shot in a hospital ground in Jenin.

      A UN official said a World Food Programme aid convoy transported food to northern Gaza using an Israeli military road near its security fence with the enclave.

      Lebanon’s Hezbollah group said two of its fighters have been killed in the Bekaa Valley after Israeli warplanes launched attacks on the area for a second consecutive day.

      EU foreign policy chief Josep Borrell has said Gaza’s humanitarian crisis is “not a natural disaster” and has accused Israel of using starvation as a “weapon of war”.

    • Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 31 272 morts
      13/03/2024
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240313-%F0%9F%94%B4-en-direct-un-premier-bateau-rempli-d-aide-en-route-v

      Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 31 272 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

      Parmi elles, au moins 88 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, en faisant état d’un total de 73 024 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

  • Israël-Palestine : colonialisme, classes et capitalisme
    https://spectremedia.org/podcast/israel-palestine-colonialisme-classes-et-capitalisme

    Comment analyser les réalités sociales, économiques et politiques israélo-palestiniennes à l’heure du massacre à #Gaza (9 mars 2024) ? Avec quelles théories et quels concepts ? Partant de notre commune insatisfaction face aux approches dominantes des réalités israélo-palestiniennes, et tentant de combiner des approches en termes de capitalisme et de rapports de classe et des approches en termes de colonisation de peuplement, un épisode en forme de dialogue avec Emilio Minassian des éditions Niet, bon connaisseur des camps de réfugiés en #Cisjordanie, et auteur sur ce sujet de plusieurs articles.

    #Israël #Palestine

  • Morning update
    12 March 2024 05:43 GMT| Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-26

    Israel fired at aid seekers in Gaza City once again, killing at least seven people and injuring over 20
    The Israeli army killed two Palestinian men near the town of Attil in the occupied West Bank
    The Islamic Resistance in Iraq claimed a drone attack on Israel’s Ben Gurion Airport
    Yemen’s Houthis threatened to ramp up their attacks on ships during Ramadan
    US president Joe Biden said he does not have plans to address the Israeli Knesset or to meet with Israeli prime minister Benjamin Netanyahu
    A barrage of rockets was fired into northern Israel following last night’s Israeli strike near the Lebanese eastern city of Baalbek

    #Bilan

    • Philippe Lazzarini
      @UNLazzarini
      7:07 PM · 11 mars 2024
      https://twitter.com/UNLazzarini/status/1767250887234261005

      #Gaza: an entire population depends on humanitarian assistance for survival. Very little comes in & restrictions increase.

      A truck loaded with aid has just been turned back because it had scissors used in children’s medical kits.

      Medical scissors are now added to a long list of banned items the Israeli Authorities classify as “for dual use”. The list includes basic and lifesaving items: from anesthetics, solar lights, oxygen cylinders and ventilators, to water cleaning tablets, cancer medicines and maternity kits.

      The clearance of humanitarian supplies + the delivery of basic & critical items need to be facilitated & accelerated.

  • Bande de Gaza : « La population meurt de faim et de soif »
    10 mars 2024 • FRANCE 24
    https://www.youtube.com/watch?v=RAqP-9_fhog

    La situation humanitaire dans la bande de Gaza ne cesse de se détériorer depuis le début du conflit. Selon les estimations de l’ONU, 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants de l’enclave sont menacés de famine. Chems-Eddine Bouchakour, médecin anesthésiste réanimateur, était en mission à Gaza dans l’hôpital de Khan Younes. Il fait le point sur la situation humanitaire dans l’enclave pour France24.
    #Gaza #Palestine #Israël

  • SAINTE SOLINE, AUTOPSIE D’UN CARNAGE

    Le 25 mars 2023, une #manifestation organisée par des mouvements de défense de l’environnement à #Sainte-Soline (#Deux-Sèvres) contre les #megabassines pompant l’#eau des #nappes_phréatiques pour l’#agriculture_intensive débouche sur de véritables scènes de guerre. Avec près de 240 manifestants blessés, c’est l’une des plus sanglantes répressions de civils organisée en France depuis le 17 octobre 1961 (Voir en fin d’article le documentaire de Clarisse Feletin et Maïlys Khider).

    https://www.off-investigation.fr/sainte-solineautopsie-dun-carnage
    Vidéo :
    https://video.off-investigation.fr/w/9610c6e9-b18f-46b3-930c-ad0d839b0b17

    #scène_de_guerre #vidéo #répression

    #Sainte_Soline #carnage #méga-bassines #documentaire #film_documentaire #violences_policières #violence #Gérald_Darmanin #résistance #militarisation #confédération_paysanne #nasse
    #off_investigation #cortège #maintien_de_l'ordre #gaz_lacrymogènes #impuissance #chaos #blessés #blessures #soins #élus #grenades #LBD #quads #chaîne_d'élus #confusion #médic #SAMU #LDH #Serge_Duteuil-Graziani #secours #enquête #zone_rouge #zone_d'exclusion #urgence_vitale #ambulances #évacuation #plainte #justice #responsabilité #terrain_de_guerre #désinformation #démonstration_de_force #récit #contre-récit #mensonge #vérité #lutte #Etat #traumatisme #bassines_non_merci #condamnations #Soulèvements_de_la_Terre #plainte

    à partir de 1h 02’26 :

    Hélène Assekour, manifestante :

    « Moi ce que je voudrais par rapport à Sainte-Soline c’est qu’il y ait un peu de justice. Je ne crois pas du tout que ça va se faire dans les tribunaux, mais au moins de pouvoir un peu établir la vérité et que notre récit à nous puisse être entendu, qu’il puisse exister. Et qu’il puisse même, au fil des années, devenir le récit qui est celui de la vérité de ce qui s’est passé à Sainte-Soline ».

    • question « un peu de vérité », il y avait aussi des parlementaires en écharpe, sur place, gazé.es et menacé.es par les quads-à-LBD comme le reste du troupeau alors qu’ils protégeaient les blessés étendus au sol ; personne n’a fait de rapport ?

      Il y a eu une commission d’enquête parlementaire aussi, je crois, qui a mollement auditionné Gérald ; pas de rapport ?

  • Arundhati Roy on Gaza: N̶e̶v̶e̶r̶ Again
    https://scroll.in/article/1064867/arundhati-roy-on-gaza-never-again

    The richest, most powerful countries in the western world, those who believe themselves to be the keepers of the flame of the modern world’s commitment to democracy and human rights, are openly financing and applauding Israel’s genocide in Gaza. The Gaza strip has been turned into a concentration camp. Those who have not already been killed are being starved to death. Almost the entire population of Gaza has been displaced. Their homes, hospitals, universities, museums, infrastructure of every kind has been reduced to rubble. Their children have been murdered. Their past has been vaporised. Their future is hard to see.

    #génocide #gaza #sionisme #états-unis #genocide_joe « #nos_valeurs »

  • Gaza : l’injustifiable politique de la terre brûlée d’Israël
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/06/gaza-l-injustifiable-politique-de-la-terre-brulee-d-israel_6220433_3232.html

    Éditorial Le Monde

    Cinq mois après le début de la riposte israélienne en réponse aux massacres du Hamas, le 7 octobre 2023, l’étroite bande de terre palestinienne a été rendue en bonne partie inhabitable. Il est inutile d’invoquer la solution des deux Etats si ce territoire martyrisé reste un champ de ruines.
    […]
    L’argument tactique est cependant relativisé par les déclarations des responsables israéliens qui pointent ouvertement un autre objectif.
    « Quiconque reviendra ici, s’ils reviennent ensuite, trouvera une terre brûlée. Pas de maisons, pas d’agriculture, rien. Ils n’ont pas d’avenir », indiquait ainsi le 4 novembre le colonel Yogev Bar-Shesht, un responsable de l’administration civile (en fait, militaire) chargée des territoires palestiniens.

    Ça bouge, ça bouge,…
    Néanmoins, Le Monde s’abstient, pour le moment (?), de qualifier la nature de l’objectif clairement décrit.

    • Avec une Une fournie (version internet) :

      Dans la ville de Gaza abandonnée à la faim et au chaos, des survivants livrés à eux-mêmes
      Le champ de ruines qu’est devenue la bande de Gaza vu par des images satellites
      L’injustifiable politique de la terre brûlée d’Israël dans la bande de Gaza
      Les douze universités de #Gaza détruites ou endommagées par l’armée israélienne : « C’est une #guerre contre l’éducation »

      Il leur a fallut attendre que la décimation par la faim et les épidémies pèse davantage que les tombereaux de morts et de blessés directement dus à l’armée.

  • HANI ABBAS - Cartooning for Peace
    https://www.cartooningforpeace.org/en/dessinateurs/hani-abbas

    Hani Abbas is a Syrian-Palestinian cartoonist, born in 1977 in the large Palestinian refugee camp of Yarmouk, near Damascus in Syria. In 2012, he posted on Facebook a cartoon showing the flower that symbolizes the Syrian Revolution as immortal. Syrian Secret Services immediately threatened him.

    Hani Abbas had to flee Syria and seek for asylum in Switzerland. He is now settled in Switzerland and keeps denouncing Wars’ atrocities in cartoons.

    In May 2014, he was awarded the Editorial Cartoon International Prize (Prix International du Dessin de Presse) by Kofi Annan in Geneva.

    Son fil Twitter :
    https://twitter.com/hanimabbas

    #Gaza #Palestine #dessins_de_presse

  • UN experts condemn ‘flour massacre’, urge Israel to end campaign of starvation in Gaza | OHCHR
    https://www.ohchr.org/en/press-releases/2024/03/un-experts-condemn-flour-massacre-urge-israel-end-campaign-starvation-gaza

    KUNA : Des experts onusiens condamnent le « massacre de farine » à Gaza - Politique - 05/03/2024
    https://www.kuna.net.kw/ArticleDetails.aspx?id=3140775&language=fr

    GENEVE, 5 Mars (KUNA) — Un groupe de rapporteurs spéciaux des Nations unies a condamné mardi ce qu’ils ont appelé le « massacre de farine » perpétré par les forces d’occupation dans la bande de Gaza le 29 février contre un groupe de civils alors qu’ils tentaient d’obtenir une aide humanitaire, ce qui a coûté la vie à plus de 112 personnes et blessant 760 autres.

    C’est ce qui ressort d’une déclaration commune publiée par un groupe d’experts onusiens à Genève, dans laquelle ils ont dénoncé les opérations qu’ils ont qualifiées de « systématiques » par les forces d’occupation consistant à cibler et à tirer sur des Palestiniens alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire.

    Ils ont indiqué que plus de 14 incidents ont été documentés au cours desquels des civils ont été directement visés alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide à partir de camions ou de parachutages, entre la mi-février et la fin du même mois.

    Les experts ont accusé les forces d’occupation de mener une politique de « famine délibérée » contre les Palestiniens depuis le 8 octobre dernier en empêchant l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza.

    De même, ils ont évoqué la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ), dans laquelle elle a reconnu la possibilité que les forces d’occupation commettent un génocide et des crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza, contraignant l’entité occupante à fournir les services de base et à ne pas empêcher l’entrée de l’aide humanitaire, soulignant que le non-respect de ces mesures entraîne une aggravation de la situation.

    Les experts ont également renouvelé leur précédent appel à la communauté internationale pour qu’elle interdise la vente d’armes à l’entité occupante et lui impose des sanctions afin de garantir le respect du droit international humanitaire, appelant les pays à déployer les efforts nécessaires pour atténuer les souffrances de la population civile de Gaza.

    Les experts ont, enfin, dénoncé l’utilisation de l’aide humanitaire comme moyen de pression dans les négociations politiques, réitérant leur appel à un cessez-le-feu global et permanent. (Fin)(A.K.) (G.K).

    #génocide
    #sionisme
    #gaza

  • Australian PM First Western Leader Referred to ICC as ’Accessory to #Genocide in #Gaza'
    https://www.commondreams.org/news/australian-pm-icc

    The 92-page document compiled by the legal team lays out a number of specific ways Albanese and other Australian officials have acted as an accessory to genocide, including:

    – Freezing $6 million in funding to the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East amid a humanitarian crisis based on unsubstantiated claims by Israel;

    – Providing military aid and approving defense exports to Israel, which could be used by the Israel Defense Forces (IDF) in the course of the prima facie commission of genocide and crimes against humanity;

    – Ambiguously deploying an Australian military contingent to the region, where its location and exact role have not been disclosed; and

    – Permitting Australians, either explicitly or implicitly, to travel to Israel to join the IDF and take part in its attacks on Gaza.

    “The Rome Statute provides four modes of individual criminal responsibility, two of which are accessorial,” Omeri explained in a statement.

    Along with Albanese, U.S. President Joe Biden, British Prime Minister Rishi Sunak, and German Chancellor Olaf Scholz are among the Western leaders who have repeatedly defended Israel’s actions in Gaza—despite the genocidal intent expressed in numerous public statements by Israeli leaders.

    Biden was sued in federal court in January for alleged “complicity in the Israeli government’s unfolding genocide.” That case is still making its way through the U.S. appeals process.

  • Time of israel : L’enregistrement d’un otage criant à l’aide avant d’être tué par erreur par l’armée israélienne a été diffusé
    Alon Shamriz hurlait "à l’aide" entre les tirs nourris, alors qu’il tentait d’informer l’armée de sa présence et de celle de deux autres otages

    Alon Shamriz, 26 ans, enlevé par le Hamas le 7 octobre et abattu accidentellement par des soldats israéliens à Gaza le 15 décembre 2023.

    La voix, forte, claire et terrifiée, résonne entre les coups de feu.

    « À l’aide », crie la voix, encore et encore. « Les otages Alon et Yotam. À l’aide ! »

    Cette voix est celle d’Alon Shamriz, en décembre dernier, l’un des trois otages israéliens qui ont réussi à échapper à leurs ravisseurs et qui tentaient d’alerter les soldats qui se trouvaient à proximité de leur position. On entend également une deuxième voix en arrière-plan, celle de Yotam Haïm, otage lui aussi.

    Shamriz, Haïm et Samar Talalka ont péri quelques jours plus tard, abattus par les troupes de l’armée israélienne dans un cas tragique d’erreur d’identité, alors qu’ils tentaient de se rapprocher des troupes, torse nu et en agitant un chiffon blanc.

    « Aidez-nous. Nous sommes près des escaliers, sous les escaliers. Sous l’escalier », entend-on Shamriz crier de manière désespérée. « S’il vous plaît, aidez-nous ».

    L’enregistrement, publié dimanche par la chaîne publique Kan, a été capté par une caméra GoPro fixée sur un chien de l’unité canine Oketz de l’armée, qui avait été envoyé dans un immeuble de la ville de Gaza lors d’une fusillade.

    Il ressort d’une enquête menée par Tsahal que les soldats ont bien entendu des cris « À l’aide » et « Otages » en hébreu provenant de l’immeuble . . . . . . .

    #tsahal #times_of_israel #guerre #bavure #guerre #Palestine #Gaza #palestine_assassinée #colonisation #occupation #armée_israélienne #sionisme #crimes

    Source et suite : https://fr.timesofisrael.com/lenregistrement-dun-otage-criant-a-laide-avant-detre-tue-par-erreu

  • #France : quelle place pour la guerre de #Gaza dans les JT de 20h ?
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240304-isra%C3%ABl-palestine-quand-la-t%C3%A9l%C3%A9vision-fran%C3%A7aise-oubl

    « Il y a une invisibilisation des Palestiniens, et de manière générale une invisibilisation de l’ensemble du conflit, très mal traité ou peu traité. C’est un vrai manquement au devoir d’information, tout simplement. C’est une catastrophe, un #naufrage. » Le constat de Célia Chirol est sans appel. Doctorante et chercheuse en anthropologie des médias, elle est la première à s’être penchée sur la couverture médiatique de la guerre à la télévision française lors de la grand’messe du 20h sur les chaînes traditionnelles que sont TF1, France 2 et M6, soit 12,5 millions de téléspectateurs au total. À l’origine, une interrogation : pourquoi aucun JT n’a relaté l’audience historique de la CIJ ? « Sur les 20 JT analysés du 8 au 14 janvier, seulement 29 secondes de temps d’antenne ont été consacrées à Gaza et au sort des Palestiniens. Plus en détails, cela donne 5 secondes pour TF1, 10 secondes pour M6 et 14 secondes pour France 2. » Et encore, en fin de journaux et après les affres d’Alain Delon ou le dernier clip de Jennifer Lopez.