• Bande de Gaza : « La population meurt de faim et de soif »
    10 mars 2024 • FRANCE 24
    https://www.youtube.com/watch?v=RAqP-9_fhog

    La situation humanitaire dans la bande de Gaza ne cesse de se détériorer depuis le début du conflit. Selon les estimations de l’ONU, 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants de l’enclave sont menacés de famine. Chems-Eddine Bouchakour, médecin anesthésiste réanimateur, était en mission à Gaza dans l’hôpital de Khan Younes. Il fait le point sur la situation humanitaire dans l’enclave pour France24.
    #Gaza #Palestine #Israël

  • SAINTE SOLINE, AUTOPSIE D’UN CARNAGE

    Le 25 mars 2023, une #manifestation organisée par des mouvements de défense de l’environnement à #Sainte-Soline (#Deux-Sèvres) contre les #megabassines pompant l’#eau des #nappes_phréatiques pour l’#agriculture_intensive débouche sur de véritables scènes de guerre. Avec près de 240 manifestants blessés, c’est l’une des plus sanglantes répressions de civils organisée en France depuis le 17 octobre 1961 (Voir en fin d’article le documentaire de Clarisse Feletin et Maïlys Khider).

    https://www.off-investigation.fr/sainte-solineautopsie-dun-carnage
    Vidéo :
    https://video.off-investigation.fr/w/9610c6e9-b18f-46b3-930c-ad0d839b0b17

    #scène_de_guerre #vidéo #répression

    #Sainte_Soline #carnage #méga-bassines #documentaire #film_documentaire #violences_policières #violence #Gérald_Darmanin #résistance #militarisation #confédération_paysanne #nasse
    #off_investigation #cortège #maintien_de_l'ordre #gaz_lacrymogènes #impuissance #chaos #blessés #blessures #soins #élus #grenades #LBD #quads #chaîne_d'élus #confusion #médic #SAMU #LDH #Serge_Duteuil-Graziani #secours #enquête #zone_rouge #zone_d'exclusion #urgence_vitale #ambulances #évacuation #plainte #justice #responsabilité #terrain_de_guerre #désinformation #démonstration_de_force #récit #contre-récit #mensonge #vérité #lutte #Etat #traumatisme #bassines_non_merci #condamnations #Soulèvements_de_la_Terre #plainte

    à partir de 1h 02’26 :

    Hélène Assekour, manifestante :

    « Moi ce que je voudrais par rapport à Sainte-Soline c’est qu’il y ait un peu de justice. Je ne crois pas du tout que ça va se faire dans les tribunaux, mais au moins de pouvoir un peu établir la vérité et que notre récit à nous puisse être entendu, qu’il puisse exister. Et qu’il puisse même, au fil des années, devenir le récit qui est celui de la vérité de ce qui s’est passé à Sainte-Soline ».

    • question « un peu de vérité », il y avait aussi des parlementaires en écharpe, sur place, gazé.es et menacé.es par les quads-à-LBD comme le reste du troupeau alors qu’ils protégeaient les blessés étendus au sol ; personne n’a fait de rapport ?

      Il y a eu une commission d’enquête parlementaire aussi, je crois, qui a mollement auditionné Gérald ; pas de rapport ?

  • Arundhati Roy on Gaza: N̶e̶v̶e̶r̶ Again
    https://scroll.in/article/1064867/arundhati-roy-on-gaza-never-again

    The richest, most powerful countries in the western world, those who believe themselves to be the keepers of the flame of the modern world’s commitment to democracy and human rights, are openly financing and applauding Israel’s genocide in Gaza. The Gaza strip has been turned into a concentration camp. Those who have not already been killed are being starved to death. Almost the entire population of Gaza has been displaced. Their homes, hospitals, universities, museums, infrastructure of every kind has been reduced to rubble. Their children have been murdered. Their past has been vaporised. Their future is hard to see.

    #génocide #gaza #sionisme #états-unis #genocide_joe « #nos_valeurs »

  • Gaza : l’injustifiable politique de la terre brûlée d’Israël
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/06/gaza-l-injustifiable-politique-de-la-terre-brulee-d-israel_6220433_3232.html

    Éditorial Le Monde

    Cinq mois après le début de la riposte israélienne en réponse aux massacres du Hamas, le 7 octobre 2023, l’étroite bande de terre palestinienne a été rendue en bonne partie inhabitable. Il est inutile d’invoquer la solution des deux Etats si ce territoire martyrisé reste un champ de ruines.
    […]
    L’argument tactique est cependant relativisé par les déclarations des responsables israéliens qui pointent ouvertement un autre objectif.
    « Quiconque reviendra ici, s’ils reviennent ensuite, trouvera une terre brûlée. Pas de maisons, pas d’agriculture, rien. Ils n’ont pas d’avenir », indiquait ainsi le 4 novembre le colonel Yogev Bar-Shesht, un responsable de l’administration civile (en fait, militaire) chargée des territoires palestiniens.

    Ça bouge, ça bouge,…
    Néanmoins, Le Monde s’abstient, pour le moment (?), de qualifier la nature de l’objectif clairement décrit.

    • Avec une Une fournie (version internet) :

      Dans la ville de Gaza abandonnée à la faim et au chaos, des survivants livrés à eux-mêmes
      Le champ de ruines qu’est devenue la bande de Gaza vu par des images satellites
      L’injustifiable politique de la terre brûlée d’Israël dans la bande de Gaza
      Les douze universités de #Gaza détruites ou endommagées par l’armée israélienne : « C’est une #guerre contre l’éducation »

      Il leur a fallut attendre que la décimation par la faim et les épidémies pèse davantage que les tombereaux de morts et de blessés directement dus à l’armée.

  • HANI ABBAS - Cartooning for Peace
    https://www.cartooningforpeace.org/en/dessinateurs/hani-abbas

    Hani Abbas is a Syrian-Palestinian cartoonist, born in 1977 in the large Palestinian refugee camp of Yarmouk, near Damascus in Syria. In 2012, he posted on Facebook a cartoon showing the flower that symbolizes the Syrian Revolution as immortal. Syrian Secret Services immediately threatened him.

    Hani Abbas had to flee Syria and seek for asylum in Switzerland. He is now settled in Switzerland and keeps denouncing Wars’ atrocities in cartoons.

    In May 2014, he was awarded the Editorial Cartoon International Prize (Prix International du Dessin de Presse) by Kofi Annan in Geneva.

    Son fil Twitter :
    https://twitter.com/hanimabbas

    #Gaza #Palestine #dessins_de_presse

  • UN experts condemn ‘flour massacre’, urge Israel to end campaign of starvation in Gaza | OHCHR
    https://www.ohchr.org/en/press-releases/2024/03/un-experts-condemn-flour-massacre-urge-israel-end-campaign-starvation-gaza

    KUNA : Des experts onusiens condamnent le « massacre de farine » à Gaza - Politique - 05/03/2024
    https://www.kuna.net.kw/ArticleDetails.aspx?id=3140775&language=fr

    GENEVE, 5 Mars (KUNA) — Un groupe de rapporteurs spéciaux des Nations unies a condamné mardi ce qu’ils ont appelé le « massacre de farine » perpétré par les forces d’occupation dans la bande de Gaza le 29 février contre un groupe de civils alors qu’ils tentaient d’obtenir une aide humanitaire, ce qui a coûté la vie à plus de 112 personnes et blessant 760 autres.

    C’est ce qui ressort d’une déclaration commune publiée par un groupe d’experts onusiens à Genève, dans laquelle ils ont dénoncé les opérations qu’ils ont qualifiées de « systématiques » par les forces d’occupation consistant à cibler et à tirer sur des Palestiniens alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire.

    Ils ont indiqué que plus de 14 incidents ont été documentés au cours desquels des civils ont été directement visés alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide à partir de camions ou de parachutages, entre la mi-février et la fin du même mois.

    Les experts ont accusé les forces d’occupation de mener une politique de « famine délibérée » contre les Palestiniens depuis le 8 octobre dernier en empêchant l’entrée de l’aide dans la bande de Gaza.

    De même, ils ont évoqué la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ), dans laquelle elle a reconnu la possibilité que les forces d’occupation commettent un génocide et des crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza, contraignant l’entité occupante à fournir les services de base et à ne pas empêcher l’entrée de l’aide humanitaire, soulignant que le non-respect de ces mesures entraîne une aggravation de la situation.

    Les experts ont également renouvelé leur précédent appel à la communauté internationale pour qu’elle interdise la vente d’armes à l’entité occupante et lui impose des sanctions afin de garantir le respect du droit international humanitaire, appelant les pays à déployer les efforts nécessaires pour atténuer les souffrances de la population civile de Gaza.

    Les experts ont, enfin, dénoncé l’utilisation de l’aide humanitaire comme moyen de pression dans les négociations politiques, réitérant leur appel à un cessez-le-feu global et permanent. (Fin)(A.K.) (G.K).

    #génocide
    #sionisme
    #gaza

  • Australian PM First Western Leader Referred to ICC as ’Accessory to #Genocide in #Gaza'
    https://www.commondreams.org/news/australian-pm-icc

    The 92-page document compiled by the legal team lays out a number of specific ways Albanese and other Australian officials have acted as an accessory to genocide, including:

    – Freezing $6 million in funding to the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East amid a humanitarian crisis based on unsubstantiated claims by Israel;

    – Providing military aid and approving defense exports to Israel, which could be used by the Israel Defense Forces (IDF) in the course of the prima facie commission of genocide and crimes against humanity;

    – Ambiguously deploying an Australian military contingent to the region, where its location and exact role have not been disclosed; and

    – Permitting Australians, either explicitly or implicitly, to travel to Israel to join the IDF and take part in its attacks on Gaza.

    “The Rome Statute provides four modes of individual criminal responsibility, two of which are accessorial,” Omeri explained in a statement.

    Along with Albanese, U.S. President Joe Biden, British Prime Minister Rishi Sunak, and German Chancellor Olaf Scholz are among the Western leaders who have repeatedly defended Israel’s actions in Gaza—despite the genocidal intent expressed in numerous public statements by Israeli leaders.

    Biden was sued in federal court in January for alleged “complicity in the Israeli government’s unfolding genocide.” That case is still making its way through the U.S. appeals process.

  • Time of israel : L’enregistrement d’un otage criant à l’aide avant d’être tué par erreur par l’armée israélienne a été diffusé
    Alon Shamriz hurlait "à l’aide" entre les tirs nourris, alors qu’il tentait d’informer l’armée de sa présence et de celle de deux autres otages

    Alon Shamriz, 26 ans, enlevé par le Hamas le 7 octobre et abattu accidentellement par des soldats israéliens à Gaza le 15 décembre 2023.

    La voix, forte, claire et terrifiée, résonne entre les coups de feu.

    « À l’aide », crie la voix, encore et encore. « Les otages Alon et Yotam. À l’aide ! »

    Cette voix est celle d’Alon Shamriz, en décembre dernier, l’un des trois otages israéliens qui ont réussi à échapper à leurs ravisseurs et qui tentaient d’alerter les soldats qui se trouvaient à proximité de leur position. On entend également une deuxième voix en arrière-plan, celle de Yotam Haïm, otage lui aussi.

    Shamriz, Haïm et Samar Talalka ont péri quelques jours plus tard, abattus par les troupes de l’armée israélienne dans un cas tragique d’erreur d’identité, alors qu’ils tentaient de se rapprocher des troupes, torse nu et en agitant un chiffon blanc.

    « Aidez-nous. Nous sommes près des escaliers, sous les escaliers. Sous l’escalier », entend-on Shamriz crier de manière désespérée. « S’il vous plaît, aidez-nous ».

    L’enregistrement, publié dimanche par la chaîne publique Kan, a été capté par une caméra GoPro fixée sur un chien de l’unité canine Oketz de l’armée, qui avait été envoyé dans un immeuble de la ville de Gaza lors d’une fusillade.

    Il ressort d’une enquête menée par Tsahal que les soldats ont bien entendu des cris « À l’aide » et « Otages » en hébreu provenant de l’immeuble . . . . . . .

    #tsahal #times_of_israel #guerre #bavure #guerre #Palestine #Gaza #palestine_assassinée #colonisation #occupation #armée_israélienne #sionisme #crimes

    Source et suite : https://fr.timesofisrael.com/lenregistrement-dun-otage-criant-a-laide-avant-detre-tue-par-erreu

  • #France : quelle place pour la guerre de #Gaza dans les JT de 20h ?
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240304-isra%C3%ABl-palestine-quand-la-t%C3%A9l%C3%A9vision-fran%C3%A7aise-oubl

    « Il y a une invisibilisation des Palestiniens, et de manière générale une invisibilisation de l’ensemble du conflit, très mal traité ou peu traité. C’est un vrai manquement au devoir d’information, tout simplement. C’est une catastrophe, un #naufrage. » Le constat de Célia Chirol est sans appel. Doctorante et chercheuse en anthropologie des médias, elle est la première à s’être penchée sur la couverture médiatique de la guerre à la télévision française lors de la grand’messe du 20h sur les chaînes traditionnelles que sont TF1, France 2 et M6, soit 12,5 millions de téléspectateurs au total. À l’origine, une interrogation : pourquoi aucun JT n’a relaté l’audience historique de la CIJ ? « Sur les 20 JT analysés du 8 au 14 janvier, seulement 29 secondes de temps d’antenne ont été consacrées à Gaza et au sort des Palestiniens. Plus en détails, cela donne 5 secondes pour TF1, 10 secondes pour M6 et 14 secondes pour France 2. » Et encore, en fin de journaux et après les affres d’Alain Delon ou le dernier clip de Jennifer Lopez.

  • Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/03/guerre-israel-hamas-pays-hotes-des-refugies-palestiniens-le-liban-et-la-jord

    Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    Par Laure Stephan (Beyrouth, Amman, envoyée spéciale)
    Dans le camp de réfugiés palestiniens Al-Hussein, à Amman, des enfants marchent vers l’école, dans le froid matinal, le long de la rue principale où les commerces sont encore endormis. Des élèves restent emmitouflés dans leurs manteaux, dans les classes de l’établissement scolaire pour filles géré par l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens. Les salles ne sont pas équipées de chauffage, et la peinture aux murs est vétuste – depuis des années, l’agence fait face à des coupes budgétaires –, mais cela semble désormais secondaire. Depuis que seize pays donateurs ont gelé leurs financements à la suite des accusations israéliennes d’implication dans l’attaque du Hamas du 7 octobre de douze de ses employés, sur les 13 000 à Gaza, c’est la poursuite même des opérations d’éducation et de santé de l’UNRWA qui est menacée.
    L’agence, tributaire de contributions volontaires et instables, dont les quartiers généraux sont basés à Amman, navigue à vue, et a alerté contre le risque d’une cessation prochaine de ses activités dans toute la région, en l’absence de nouvelles ressources.
    La Jordanie a très vite réagi à ces coupes. Le chef de la diplomatie, Ayman Safadi, a appelé les pays boycotteurs à revoir leur décision, qu’il a décrite comme une « punition collective » de l’UNRWA entreprise « sur la base d’allégations ». Le roi Abdallah II a pris la défense de la mission de l’organisation lors de déplacements officiels dans des pays occidentaux.
    Plus de 2 millions de réfugiés palestiniens vivent dans le royaume, dont la plupart ont obtenu la nationalité jordanienne. A Amman, moins d’un sur cinq habite l’un des dix camps de réfugiés palestiniens, qui ressemblent à des quartiers populaires, intégrés à la ville et sont administrés par les autorités. « Certains y restent par attachement sentimental ou volonté de rester près de leurs familles et amis. D’autres le font car la vie y est moins chère », décrit Imad, un habitant du camp Al-Wehdat, à Amman.
    Ces camps sont « déjà considérés comme des poches de pauvreté. Si l’UNRWA cesse ses services, la situation se détériorera davantage », prédit l’avocate Samar Muhareb, à la tête de l’ONG Arab Renaissance for Democracy and Development, qui fournit une aide juridique à des réfugiés de diverses origines et travaille sur la question palestinienne. Elle ajoute : « Dans l’éventualité où ses opérations seraient transférées à d’autres agences des Nations unies, celles-ci auraient besoin de temps pour être opérationnelles. Ce scénario paraît absurde, alors que l’UNRWA existe comme agence spécialisée. Et si l’éducation ou la santé devenaient du ressort de la Jordanie, cela serait un poids supplémentaire pour le pays », qui dépend également de l’aide internationale, et accueille par ailleurs de nombreux réfugiés syriens. Les classes des écoles publiques sont surchargées, et la qualité du système éducatif s’est dégradée. L’enseignement des établissements de l’UNRWA est réputé meilleur : des élèves du camp Al-Hussein rapportent ainsi que leurs familles ont préféré les y scolariser, quand bien même elles vivent hors du camp.
    Les risques d’une détérioration sociale, attisant des troubles, sont également pris au sérieux au Liban, pays d’accueil d’environ 250 000 réfugiés palestiniens. Depuis l’exode forcé de leur terre en 1948, lors de la création d’Israël, les générations y ont fait l’expérience de fortes discriminations, avec l’interdiction d’exercer certains métiers, comme médecin, avocat ou journaliste. L’UNRWA négociait avec Beyrouth sur un assouplissement des restrictions à l’emploi et une amélioration des infrastructures des camps. Mais l’effondrement économique du pays, depuis 2019, a mis fin à ces espoirs.
    Avec le chômage et l’hyperinflation, la crise a davantage paupérisé les habitants des camps. « Les réfugiés palestiniens sont devenus totalement dépendants des services de l’UNRWA », constate Dorothee Klaus, directrice de l’agence au Liban. « Une suspension des services de l’UNRWA aurait des conséquences sociales dramatiques, et poserait des défis sécuritaires », estime Bassel Al-Hassan, directeur du comité de dialogue libano-palestinien, un bureau qui dépend du premier ministre. Les autorités craignent une déstabilisation des camps. « Nous demandons aux bailleurs de dissocier la situation au Liban de celle d’autres pays, en raison de la crise économique », plaide-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#israel#conflit#liban#jordanie#refugie#UNRWA#sante#pauvrete#camp#crise#exil#discrimination

  • L’inacceptable stratégie israélienne du chaos à Gaza
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/01/l-inacceptable-strategie-israelienne-du-chaos-a-gaza_6219469_3232.html

    L’inacceptable stratégie israélienne du chaos à Gaza
    Éditorial

    Le Monde

    Les dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire ne doivent pas être considéré comme un incident isolé. Elles sont la conséquence du broyage méthodique de l’enclave, transformée par une armée en roue libre en champ de ruines au prix d’un terrible bilan humain.

    Chaque jour qui passe à Gaza en révèle autant sur le calvaire enduré par les civils palestiniens que sur ce qu’est devenu Israël. Le 29 février, le jour même où le nombre de Palestiniens tués a dépassé le chiffre effarant de 30 000 personnes, selon une estimation de ce qui reste des services de santé contrôlés par le Hamas, une nouvelle tragédie s’est ajoutée aux horreurs de la guerre lancée en riposte aux massacres de civils israéliens perpétrés par la milice islamiste le 7 octobre 2023.

    Un convoi d’aide alimentaire a été pris d’assaut par des civils privés de tout près de la ville de Gaza, à proximité de positions israéliennes. Cette émeute de la faim et la bousculade qu’elle a déclenchée ont entraîné des tirs israéliens que l’armée a reconnus. Des dizaines de Palestiniens sont morts. Il s’agit de la conséquence des obstacles opposés par Israël à l’acheminement d’une aide devenue vitale, qui poussent inexorablement ce territoire surpeuplé vers une famine fabriquée de toutes pièces.

    Ce drame ne doit pas être considéré comme un incident isolé. Il est au contraire le révélateur de ce que l’Etat hébreu entend faire de Gaza après des combats auxquels il n’a d’ailleurs fixé pour l’instant aucun terme en dépit de l’absence de résultats concernant leur double objectif : la libération des otages israéliens kidnappés le 7 octobre et l’éradication totale du Hamas.
    Refus obstiné

    Après le broyage méthodique de l’étroite bande de terre, transformée par une armée en roue libre en champ de ruines au prix d’un terrible bilan humain, ce projet passe désormais par la destruction de la moindre forme d’administration. Il ne s’agit pas seulement de celle du Hamas. La tentative de mise à mort de l’UNRWA, l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens dont le travail est crucial à Gaza, s’inscrit dans cette perspective.
    Écouter aussi Crise à l’UNRWA : pourquoi l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens est dans la tourmente

    Ce dessein israélien est confirmé par le refus obstiné du premier ministre, Benyamin Nétanyahou, de permettre le retour d’une Autorité palestinienne « revitalisée » selon le souhait du président des Etats-Unis, Joe Biden, pour supplanter le Hamas. Israël veut que règne le chaos. Le convoi pris d’assaut le 29 février n’avait d’ailleurs pas été organisé en coordination avec les agences onusiennes encore présentes sur place.

    Les alliés de l’Etat hébreu, à commencer par les Etats-Unis qui arment son bras sans s’émouvoir des crimes de guerre qu’ils permettent, comme les Européens, ont le choix. Ils peuvent s’accommoder par faiblesse de cette stratégie qui vise un retour, en bien pire, à la situation qui prévalait avant le 7 octobre 2023, soit l’étranglement de la bande de Gaza par un blocus terrestre et maritime impitoyable. Ils en seront de fait les complices s’ils continuent de financer sans rien exiger en retour la survie désormais en question de ce territoire, comme l’apparence de statu quo qui prévaut dans une Cisjordanie gangrenée par la colonisation israélienne.

    Ils peuvent au contraire décider d’instaurer le début d’un rapport de force s’ils sont convaincus que la protection des civils sur une terre pour laquelle Israël ne peut se prévaloir d’aucun droit reconnu internationalement est le préalable à la moindre perspective politique, refusée par ailleurs obstinément par Benyamin Nétanyahou. Il s’agit d’un choix difficile, surtout après des années de lâche désintérêt, mais il n’y a pas d’alternative à la honte.

    Se déciderait-on à se bouger un peu ?

    • In an interview with The Times, Cleverly said it was vital that no MP felt “bullied” into changing their stance on the Israel-Gaza war in light of the protests.

      “I think the organisers should recognise that they’ve made their point, they’ve made it loudly and they’re not adding to it by repeating themselves,” Cleverly said.

      The government will consider changing protest rules to require organisations of a demonstration to give police more than the current six days’

    • Il est peu probable, cependant, que la hiérarchie militaire israélienne sanctionne ces entorses au règlement, de manière systématique et sévère. Le cas d’Elor Azaria est parlant. Ce soldat qui, en 2016, avait achevé un #Palestinien à terre, blessé, sans défense, qui venait d’attaquer des militaires israéliens au couteau, a vu sa peine réduite de dix-huit mois à quatre mois. L’homme est, depuis, devenu un héros pour une partie de la société israélienne, apparaissant même dans la campagne d’un membre du Likoud.

      https://justpaste.it/3a6vg

      #Gaza #Israël

  • Les Palestiniens évacués de Gaza vers la France, entre inquiétude, déception et tristesse - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/55325/les-palestiniens-evacues-de-gaza-vers-la-france-entre-inquietude-decep

    Les Palestiniens évacués de Gaza vers la France, entre inquiétude, déception et tristesse
    Par Leslie Carretero Moussa Abuzanoona Publié le : 20/02/2024 Dernière modification : 22/02/2024
    Cent-cinquante Palestiniens travaillant pour l’administration française à Gaza ont été évacués de l’enclave palestinienne par la France ces derniers mois. Mais depuis leur arrivée dans l’Hexagone, ces Gazaouis enchaînent les déceptions. Le plus compliqué à vivre pour eux est l’absence de statut administratif particulier qui aurait pu leur être accordé. Ils doivent, comme les autres exilés, déposer une demande d’asile. Avec le risque de devenir réfugié et de ne jamais pouvoir rentrer dans leur pays.
    Lundi 12 février, Paris a annoncé l’évacuation de 42 personnes de la bande de Gaza via le point de passage de Rafah vers l’Égypte : des ressortissants français, des résidents français ou encore des Gazaouis collaborateurs de l’Institut français, avec les membres de leurs familles.Quelques jours plus tôt, un professeur qui collaborait depuis 20 ans avec l’Institut français de Gaza est décédé de maladie faute de traitement du fait des « conditions sanitaires catastrophiques » sur place, selon des sources diplomatiques citées par l’AFP.En novembre dernier, Paris avait déjà fait évacuer un autre groupe de l’enclave palestinienne en proie à de violents bombardements de l’armée israélienne après l’attaque du Hamas le 7 octobre.
    Au total depuis cette date, plus de 200 personnes, dont 150 Palestiniens, ont été sorties de Gaza par les autorités françaises. Elles ont ensuite été accueillies côté égyptien par l’ambassade de France et le Consulat général de France au Caire. Puis, elles ont été transférées sur le sol français.
    C’est le cas de Yasmine*, venue avec ses enfants grâce à un visa C (tourisme) de trois mois, délivré par les autorités françaises en Égypte. À son arrivée à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle en novembre, cette femme d’une quarantaine d’années est prise en charge par l’association mandatée par l’État, France Horizons.
    Très vite, sa direction l’informe qu’elle va devoir déposer une demande d’asile dans le pays, comme n’importe quel exilé. Une mesure qui interroge. Jusque-là, selon les témoignages, la France délivrait le statut de réfugié généralement aux Palestiniens victimes de persécution en raison de leur orientation sexuelle ou à ceux menacés par le Hamas. « Sur quel fondement les autorités vont accorder leur protection à ces personnes ? Je ne comprends pas », déclare à InfoMigrants Stéphane Maugendre, avocat spécialisé en droit des étrangers. L’avoué fait là référence aux critères de la convention de Genève qui régit le droit d’asile, et qui précise les critères d’éligibilité à une protection (persécutions pour l’engagement politique, pour l’appartenance religieuse, ethnique, l’orientation sexuelle, etc.).Évacuée avec Yasmine de Gaza, Rim* n’a pas non plus eu le choix. « On m’a dit que je devais déposer un dossier » à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) pour être en règle. En effet, le visa tourisme expire au bout de trois mois et ne permet pas de demander un titre de séjour dans la foulée. La seule solution apportée par la France aux Palestiniens est donc de devenir réfugié ici. Or, « cela signifie que je ne pourrais jamais rentrer chez moi. Mais la Palestine est mon pays et je veux y vivre », insiste Rim. (...)Avoir l’asile peut entraîner des répercussions dans l’avenir. Lorsqu’une personne obtient le statut de réfugié en France, l’administration récupère son passeport et le réfugié n’a plus le droit de retourner dans son pays d’origine. S’il le fait, il perd la protection de la France et a peu de chance d’obtenir à l’avenir un autre visa pour venir sur le sol français, pour des raisons professionnelles par exemple.
    Stéphane Maugendre fustige un procédé « honteux ». « Quand on exfiltre ces gens, on va au bout du raisonnement. Le gouvernement a un pouvoir d’appréciation totale donc il pourrait très bien délivrer à ces Gazaouis évacués par ses services un titre de séjour pour raisons humanitaires [valable un an renouvelable, ndlr]. Vraisemblablement, les autorités françaises ne veulent pas leur donner un titre de séjour qui leur permettrait de prolonger leur séjour et éventuellement faire des allers retours en Palestine », estime l’avocat. Contacté à plusieurs reprises par InfoMigrants, le cabinet du ministère de l’Intérieur Gérald Darmanin a finalement répondu qu’il ne souhaitait pas « communiquer » sur cette affaire.
    La plupart des Palestiniens s’étonnent de ce traitement qui leur est réservé. Evacués par la France, ils espéraient un meilleur accueil dans le pays. « Je suis choquée et triste », affirme Yasmine. D’autant que d’après plusieurs témoignages, on leur a promis un statut spécial en France afin de pouvoir retourner légalement à Gaza à la fin de la guerre. « On pensait qu’on serait traité comme les Ukrainiens, mais tout le monde se ‘fout’ de nous », peste Rim. En 2022, lors de l’offensive russe en Ukraine, l’Union européenne avait mis en place une mesure particulière pour les Ukrainiens fuyant la guerre : la protection temporaire. Ce titre de séjour, prolongé jusqu’en 2025, permet aux quatre millions d’Ukrainiens vivant en Europe de résider en toute légalité dans les États membres, de travailler, d’accéder aux systèmes de santé et de scolarisation.
    Ce statut particulier n’a jamais été octroyé à d’autres nationalités, pourtant également en proie à des conflits comme les Afghans, les Syriens ou récemment les Palestiniens. Les Gazaouis évacués se plaignent également de leurs conditions de vie en France. Sur les 150 Palestiniens arrivés ces derniers mois, 60 ont intégré le dispositif national d’accueil (DNA), d’après les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Ils sont donc logés dans des centres d’accueil souvent dans des petites communes, éloignés des centres-villes. « Je dois marcher un certain temps pour croiser des gens ou accéder à un commerce », assure Khaled*, joint par InfoMigrants. « Je m’ennuie, je n’ai rien à faire de mes journées ». Niveau financier aussi, les difficultés s’accumulent. Leur salaire est - pour l’instant - toujours versé par la France mais cet argent repose dans une banque palestinienne, inaccessible sur le sol français. Ils vivent donc de l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA), qui s’élève à quelques centaines d’euros. Trop peu pour subvenir aux besoins de toute la famille, disent-ils. Le Comité national de soutien et d’accueil aux rescapé.e.s du génocide en Palestine (CNaSAR) récolte un peu d’argent pour aider les Palestiniens évacués à s’acheter de la nourriture ou des vêtements.
    Un quotidien qui contraste avec la vie à Gaza de cette classe moyenne. « Il y a cinq mois, j’étais salariée et maintenant, je reçois des allocations », résume amèrement Rim.

    #Covid-19#migrant#migration#france#gaza#palestine#conflit#asile#CNASAR#OFII#DNA#sante

  • On Aaron Bushnell’s action in solidarity with Gaza
    https://fr.crimethinc.com/2024/02/26/this-is-what-our-ruling-class-has-decided-will-be-normal-on-aaron-bus

    “This is what our ruling class has decided will be normal.” These words of Aaron’s haunt us. He is right. We are rapidly entering an era in which human life is treated as worthless. Let’s admit that the kind of protest activity that has taken place thus far in the United States has not served to compel the US government to compel a halt to the genocide in Gaza. It is an open question what could accomplish that. Aaron’s action challenges us to answer this question. Source: Crimethinc

  • La #France livre-t-elle toujours des armes à Israël pour bombarder la bande de #Gaza ?
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240227-la-france-livre-t-elle-toujours-des-armes-%C3%A0-isra%C3%ABl-pour-bomba

    […] il faudra attendre juin 2024 pour que les informations sur de potentielles livraisons de la France à Israël soient officiellement annoncées. Quant à la liste du matériel envoyé à partir de janvier 2024, elle sera rendue publique en juin 2025. 

    Le bilan des tués dans la bande de Gaza na cessant de flamber, c’est au tour de l’ONG Amnesty International France de publier ce 20 février une lettre ouverte sur le thème, intitulée « Face au risque de génocide, il est urgent de suspendre toutes les ventes d’armes à Israël ». Le président d’Amnesty demande un « arrêt des livraisons d’armes et de matériels de guerre à Israël (…) La France doit respecter un devoir de prévention du génocide. Cela implique notamment de ne pas fournir à Israël de moyens lui permettant de commettre des actes entrant dans le cadre d’un risque de génocide. »

    « La France ne se rend pas service et ne rend pas service au droit international »

    Décryptage avec Aymeric Elluin, responsable de plaidoyer Armes à Amnesty International France.

    […]

  • Yipeng Ge 葛义朋 sur X :
    https://twitter.com/yipengGe/status/1762200005308305881

    Children are being forcibly starved and dehydrated in Gaza. They do not have access to nutritious food and clean water. Aid is being withheld to enter. The conditions of unstable shelter, living in tents outside & crowding, have resulted in outbreaks of gastrointestinal disease.

    We were instructed by the @WHO to measure upper arm circumference with measuring tape which we did not even have access to. I didn’t need it for this patient, because I could wrap my index finger and thumb entirely around the patient’s upper arm and lower leg. Starved to death.

    If I saw this patient in Canada, they would have been admitted to a pediatric hospital for monitoring & refeeding, possibly even to the ICU. I spoke to the ’local’ doctor (who was actually displaced from the north), and there was nothing except giving IV fluids that we could do.

    There is no other conclusion that I can come to, other than this being a genocide of Palestinians in Gaza, at the hands of the oppressive and deliberate actions of Israel. To withhold food and clean water from a starving population is collective punishment and ethnic cleansing.

    A report by @UNICEF, “Nutrition Vulnerability and Situation Analysis - Gaza”, found that “at least 90% of children under 5 are affected by one or more infectious disease. 70% had diarrhoea in the past two weeks, a 23-fold increase compared with the 2022 baseline.”

    This is a simple matter of restricting and denying human rights and dignity to an entire population. This is unfathomably wrong and unjustified. This is about basic access to food, water, and shelter. Children are the most vulnerable and suffer the most from this #genocide.

    End the siege on #Gaza now - we need an immediate and permanent ceasefire. Humanitarian aid must be allowed to enter unrestricted meeting the needs of the entire population in Gaza. End the occupation of Palestine.

    Palestine must be free.

  • Johann Soufi@jsoufi
    https://twitter.com/jsoufi/status/1762191932371956175
    https://threadreaderapp.com/thread/1762192492043121021.html
    📣 JOUR 6

    Dernier jour des plaidoiries des États et organisations régionales devant la CIJ.

    Je résume à nouveau les grands moments des plaidoiries du jour. 👇 Image
    2. Le programme du jour.
    . Türkiye 🇹🇷
    · Zambie 🇿🇲
    · Ligue des États arabes
    · Organisation de la coopération islamique
    · Union africaine
    · Espagne 🇪🇸
    · Fiji 🇫🇯
    · Maldives 🇲🇻

    3. 🇹🇷. Ahmet Yıldız pour la Turquie appelle à la fin immédiate de l’ensemble des violations des droits du peuple palestinien à l’autodétermination et de l’ensemble des violations par Israël du droit international, « des pratiques d’un autre âge ».

    4. 🇹🇷. « Le conflit israélo Palestinien n’est pas lié à un groupe ou à une faction particulière, mais il s’inscrit dans plus d’un demi-siècle de violations du droit international et du droit des Palestiniens » affirme le représentant turque.

    5. 🇹🇷. Ahmet Yıldız conclut en soulignant « l’importance pour la Cour de protéger le statut spécifique de Jérusalem au regard du droit international et la protection des lieux saints ».

    6. 🇿🇲. La Zambie suit la ligne 🇺🇸🇬🇧, en rupture avec le consensus africain sur la question depuis le début des plaidoiries. La Zambie considère que « la Cour doit s’abstenir d’intervenir dans un conflit dont seul des négociations bilatérales permettront de trouver une solution ».

    7. Le Pr. Ralph Wilde pour la Ligue des États arabes ensuite : « Le Peuple Palestinien a été privé de son droit à l’autodétermination par une politique coloniale, raciste qui nécessitait forcément l’extermination ou le déplacement forcé des populations palestiniennes ».

    8. Pr. Ralph Wilde : « La population palestinienne dans les territoires occupés est soumise à une forme de racisme systémique, d’apartheid. Ces violations doivent cesser immédiatement ».

    9. Israël ne peut légalement exiger des concessions sur les droits des Palestiniens comme condition préalable à la fin de l’occupation. Le droit des Palestiniens à l’autodétermination est absolu. L’occupation est existentiellement illégale et doit cesser immédiatement.

    10. Il termine sa plaidoirie en récitant le poème de Reefat Alareer @itranslate123 « If I Must Die » tué par 🇮🇱 à #Gaza le 6 décembre 2023.

    Une des plaidoiries les plus complètes et les plus brillantes de ces 6 jours, selon-moi.

    11. L’Organisation de la coopération islamique, ensuite représentée par son Secrétaire général Hissein Brahim Taha et par la Professeure Monique Chemillier-Gendreau qui décrit le « mythe de négociations de paix entre les parties ».

    12. Monique Chemillier-Gendreau rappelle que « le territoire palestinien dans sa globalité est un territoire occupé illégalement en violation du droit international. Israël n’a aucun droit sur le territoire palestinien, il n’a que des devoirs »

    13. Mohamed Helal pour l’Union africaine : « L’Histoire jugera de la crédibilité du droit international sur le résultat de cette procédure. La trahison du droit du peuple palestinien à l’autodétermination ne peut plus durer ».

    14. 🇫🇯. Les Fiji ensuite. Ils suivent la ligne 🇺🇸🇬🇧 (pas de surprise ils avaient voté contre un cessez-le-feu à Gaza). Ils considèrent que « les accords d’Oslo s’imposent et que le retrait complet d’Israël des territoires palestiniens pourrait aboutir à un nouveau 7 octobre ».

    15. 🇪🇸. L’Espagne ensuite qui considère que les droits de l’homme sont violés de manière systématique, notant en outre que : « les palestiniens sont soumis à un régime juridique distinct des israéliens ».

    16. 🇪🇸. L’Espagne considère que « ces violations répétées de règles de jus cogens obligent tous les États à prendre des mesures pour ne pas reconnaître ces violations du droit international et pour y mettre un terme ».

    17. 🇲🇻. Pour terminer, l’avocate anglaise Naomi Hart, pour les Maldives qui démontre les questions relatives à l’annexion des territoires, aux politiques discriminatoires, et aux violations du droit international dans les territoires 🇵🇸 à travers la question de l’accès à l’eau.💧

    18. Voilà. Cela conclut six jours de plaidoiries intenses.

    Demain, je vous propose un récapitulatif général des axes majeurs et des moments clés des plaidoiries, ainsi que des perspectives sur ce que l’on peut attendre de la suite de la procédure.

    À demain 👋

    #CIJ

  • Shocking image shows man in Air Force uniform set himself on fire at Israeli Embassy: ’Free Palestine’
    https://nypost.com/2024/02/25/us-news/israeli-embassy-self-immolation-man-critically-injured

    “I will no longer be complicit in #genocide [in #Gaza]. I am about to engage in an extreme act of protest,” the man apparently said before setting himself alight and repeatedly shouting “Free Palestine!”

  • Know their names: Palestinian children killed in Israeli attacks on #Gaza
    https://interactive.aljazeera.com/aje/2024/israel-war-on-gaza-10000-children-killed

    The Gaza Strip is a graveyard for thousands of children, the United Nations has said.

    Since October 7, Israeli attacks have killed at least 10,000 children, according to Palestinian officials. That is one Palestinian child killed every 15 minutes, or about one out of every 100 children in the Gaza Strip.

    Thousands more are missing under the rubble, most of them presumed dead.

    The surviving children, who have endured the traumatic impact of multiple wars, have spent their lives under the shadow of an Israeli blockade, influencing every aspect of their existence from birth.