• Au-delà des gazoducs Nord Stream, le méthane fuit un peu partout sur le globe vajo avec afp - RTS

    Des dizaines de milliers de tonnes de méthane se sont échappées des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Mais pour les spécialistes, cet événement n’est qu’un incident parmi des milliers d’autres qui se produisent chaque année à travers le monde.


    Carte montrant la localisation des principaux gazoducs et les principales sources d’émission de méthane liées à l’industrie pétrolière et gazière. © Kayrros Inc., Esri, HERE, Garmin, FAO, NOAA, USGS, OpenStreetMap contributors, and the GIS User Community

    Les fuites des gazoducs Nord Stream 1 et 2 dues à un sabotage présumé en mer Baltique ont relâché quelque 70’000 tonnes de méthane (lire encadré), puissant gaz à effet de serre, selon une estimation mercredi de chercheurs français à partir d’observations atmosphériques. L’armée danoise avait publié sur Twitter des photos et vidéos de trois bouillonnements à la surface de la mer Baltique. Ces « jacuzzis » géants mesurent de 200 mètres à 1 kilomètre de diamètre.

    « Ce sont des chiffres importants, équivalents à 2% des émissions françaises ou aux émissions d’une ville comme Paris sur un an, ce n’est pas une bonne nouvelle, mais pas une bombe climatique », a relevé Philippe Ciais, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

    Ces estimations sont bien moins élevées que les premières produites par des experts ou ONG dans les jours suivant les explosions sur les gazoducs le 26 septembre, qui se fondaient sur des estimations des quantités de gaz contenues dans les tuyaux. Plusieurs les évaluaient autour de 300’000 tonnes. Les chercheurs du CEA ont toutefois souligné que cette première étude devrait quoi qu’il en soit « être confirmée par d’autres modélisateurs ».

    Des fuites, pas des événements isolés
    Ce n’est pas la première fois que des fuites causées par l’industrie des hydrocarbures ont lieu. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a souvent pointé les quantités énormes de méthane qui fuient chaque année des installations de production d’énergies fossiles à travers le monde.

    Pour 2021, elle avait estimé que ces fuites mondiales équivalaient à la totalité de la consommation de gaz du secteur énergétique en Europe. Quant aux infrastructures gazières mondiales, souvent mal entretenues, elles perdraient à cause de fuites environ 10% des quantités transportées.

    Début 2022, des chercheurs du CNRS, dont Thomas Lauvaux, associés à la société Kayrros https://www.cnrs.fr/fr/des-emissions-massives-de-methane-par-lindustrie-petroliere-et-gaziere-detectee , ont cartographié 1800 panaches de méthane à travers le globe et visibles sur des images satellites. « On se doute que ces fuites sont courantes et datent de plusieurs décennies. Mais formellement, on est remonté jusqu’en 2019, année des premiers satellites capables de voir ce phénomène », explique Thomas Lauvaux, jeudi dans l’émission de la RTS Tout un monde.

    Selon une étude du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, les émissions de méthane ont augmenté de près de 10% sur la dernière décennie et proviennent pour 22% de l’exploitation du pétrole et du gaz.

    Les fuites se produisent majoritairement dans les « grands bassins gaziers » aux Etats-Unis, en Algérie, au Turkménistan, en Russie ou encore en Iran. « Chez tous les producteurs de gaz et de pétrole, on voit régulièrement des fuites énormes sortir de leurs installations », indique-t-il.

    Manque de transparence
    Ces rejets sont provoqués par des fuites accidentelles « de quelques jours à quelques semaines », par des fuites quasi continues dues à l’ancienneté des installations et par des opérations de maintenance, « qui représentent près de la moitié des détections ». « Pour sécuriser la zone, on laisse les gazoducs à l’air libre ventiler le gaz dans l’atmosphère », décrit Thomas Lauvaux.

    Jusqu’à présent, il y avait une « forme de minimisation » des fuites qui étaient mises sur le compte de « rares accidents ». « On se rend compte qu’on est bien au-delà du simple accident », dit-il. Le chercheur dénonce un manque de transparence qui ne permet pas aux gouvernements d’agir. Il estime qu’il faudrait davantage de satellites et de moyens humains pour pouvoir suivre l’ensemble des fuites sur la planète.

    Le méthane, fort pouvoir réchauffant à court terme
    La gaz naturel est principalement composé de méthane, à l’effet de réchauffement 80 fois plus important que celui du CO2 sur un horizon de 10 à 20 ans. Il est considéré comme responsable de près du tiers du réchauffement de la planète déjà enregistré.

    Toutefois, sa durée de vie dans l’atmosphère est relativement courte, une dizaine d’années, contre des décennies, voire des centaines d’années pour le CO2. Au contact de l’eau, une partie de ce méthane va s’oxyder et se transformer en CO2.

    « Sur le long terme, on pourrait presque ignorer le méthane. Mais sur les objectifs à court terme, 2030, que l’Union européenne et l’ONU se sont fixés, le méthane a un rôle très important à jouer », estime Thomas Lauvaux, professeur à l’Université de Reims Champagne-Ardenne, spécialiste des sciences du climat.

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13443237-audela-des-gazoducs-nord-stream-le-methane-fuit-un-peu-partout-sur-le-g

    #climat #méthane #gazoducs #énergie #pollution #methane #gaz #co2 #gaz_de_schiste #réalité #pollution #fuites #réchauffement

  • Quand l’exploitation minière divise la Grèce

    Dans une vaste plaine au coeur des #montagnes du nord de la Grèce, quatre mines de charbon laissent un paysage dévasté. Alors que cet ensemble d’exploitations à ciel ouvert, principal pourvoyeur d’emplois de la région, s’étend toujours plus, les glissements de terrain se multiplient, ravageant les villages environnants.

    Entre relogements aléatoires, maladies liées à l’extraction du lignite et refus d’indemnisations, le combat des citoyens pour se faire entendre se heurte à un mur.


    https://www.arte.tv/fr/videos/084754-002-A/arte-regards-quand-l-exploitation-miniere-divise-la-grece
    #extractivisme #Grèce #charbon #mines #pollution #énergie #destruction #IDPs #déplacés_internes #travail #exploitation #centrales_thermiques #sanctions #privatisation #DEI #lignite #santé #expropriation #villes-fantôme #agriculture #Allemagne #KFW #Mavropigi #effondrement #indemnisation #justice #migrations #centrales_électriques #documentaire #terres #confiscation #conflits #contamination #pollution_de_l'air

    ping @albertocampiphoto @daphne

    • Athènes face au défi de la fin de la #houille

      La Grèce, longtemps troisième productrice de charbon d’Europe, veut fermer la plupart de ses centrales thermiques en 2023 et mettre fin à sa production d’ici à 2028. En Macédoine-Occidentale, les habitants s’inquiètent des conséquences socio-économiques.

      Kozani (Grèce).– Insatiables, elles ont absorbé en soixante-cinq ans plus de 170 kilomètres carrés, dans la région de Macédoine-Occidentale, dans le nord de la Grèce. Les mines de #lignite ont englouti des villages entiers. Les excavateurs ont méthodiquement déplacé la terre et creusé des cratères noirâtres. Les forêts se sont métamorphosées en d’immenses plaines lacérées de tapis roulants. Tentaculaires, ceux-ci acheminent les blocs noirs de lignite jusqu’aux imposantes #centrales_thermiques, au loin.

      Contraste saisissant avec les îles idylliques qui font la célébrité du pays, ce paysage lunaire est surnommé « le #cœur_énergétique » de la Grèce. Quatre #mines_à_ciel_ouvert s’étirent ainsi aujourd’hui des villes de #Kozani à #Florina.

      « Il fallait trouver toujours plus de lignite pour produire l’#électricité du pays », précise le contremaître Antonis Kyriakidis, attaché à ce territoire sans vie qui lui donne du travail depuis trente ans. La recherche de cet « #or_noir » a créé des milliers d’#emplois, mais a dangereusement pollué l’atmosphère, selon plusieurs études.

      L’ensemble de ce #bassin_minier, le plus important des Balkans, propriété de la compagnie électrique grecque #D.E.I – contrôlée par l’État – va cependant bientôt disparaître. Le gouvernement de droite Nouvelle Démocratie a programmé l’arrêt des dernières centrales thermiques dans deux ans et la fin de la production de lignite en 2028, suivant l’objectif de #neutralité_carbone de l’UE d’ici à 2050.

      La production annuelle d’électricité tirée de la combustion de lignite est passée de 32 GW à 5,7 GW entre 2008 et 2020. Trois centrales sont aujourd’hui en activité sur les six que compte la région. Il y a quinze ans, 80 % de l’électricité grecque provenait du charbon extrait de ces mines, ouvertes en 1955, contre 18 % aujourd’hui.

      Seule la nouvelle unité « #Ptolemaida_V » continuera ses activités de 2022 à 2028. Sa construction a commencé il y a six ans, alors que la #décarbonisation n’était pas officiellement annoncée. La Grèce veut désormais privilégier le #gaz_naturel en provenance de Russie ou de Norvège, grâce à différents #gazoducs. Ou celui tiré de ses propres ressources potentielles en Méditerranée. Elle souhaite aussi développer les #énergies_renouvelables, profitant de son climat ensoleillé et venteux.

      Selon le plan de sortie du lignite, dévoilé en septembre 2020 par le ministère de l’environnement et de l’énergie, la Macédoine-Occidentale deviendra une région « verte » : on y développera l’« agriculture intelligente »*, le photovoltaïque ou le tourisme. Une grande partie des mines de D.E.I seront réhabilitées par l’État, enfouies sous des lacs artificiels. La #transition sera assurée, détaille le plan, à hauteur de 5,05 milliards d’euros, par différents fonds nationaux et européens, dont 2,03 milliards issus du #mécanisme_européen_pour_une_transition_juste (#MJT). Le gouvernement espère aussi attirer les investisseurs étrangers.

      Dubitatif dans son bureau lumineux, Lazaros Maloutas, maire centriste de Kozani, la plus grande ville de cette région qui compte 285 000 habitants, peine à imaginer cette métamorphose dans l’immédiat. « Tout le monde est d’accord ici pour dire que la #transition_énergétique est nécessaire, mais l’agenda est beaucoup trop serré », explique-t-il.

      Il insiste poliment sur le fait que « les autorités doivent échanger davantage avec les acteurs locaux ». Il garde en mémoire cet épisode de septembre 2019, lorsqu’il a appris « avec surprise » le calendrier précis de la décarbonisation « à la télévision ». À des milliers de kilomètres, depuis le sommet Action Climat de l’ONU à New York, le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, annonçait que les mines et centrales thermiques du coin fermeraient d’ici à 2028.

      « Le ministre de l’énergie n’est ensuite venu ici qu’à deux reprises en 2020 », ajoute Lazaros Maloutas, qui a boycotté l’une de ses visites, comme d’autres élus locaux avec lesquels il a formé l’Association des communes énergétiques.

      Cette transition constitue pourtant un « enjeu majeur », martèle de son côté Anastasios Sidiropoulos, le responsable de l’#Agence_régionale_de-développement (#Anko), située à quelques bâtiments de la mairie de Kozani. « Plus qu’une transition écologique, c’est une #transition_économique totale qui se joue ici. »

      En dépit du déclin de la production ces dix dernières années, « les mines et centrales restent fondamentales pour l’#économie_locale ». « La compagnie D.E.I emploie 3 100 salariés, mais le secteur fait aussi vivre au moins 5 000 intermittents et travailleurs indépendants », détaille-t-il. Il s’alarme du contexte régional déjà déprimé dans lequel s’inscrit cette transition : une population vieillissante, un taux de chômage de 26 %, des jeunes qui fuient les communes, etc. « Selon nos études de terrain, il faudrait se donner jusqu’à 2040 pour réussir cette transition », affirme Anastasios Sidiropoulos.

      Il compare avec amertume l’échéance de sortie de lignite de la Grèce, troisième producteur de charbon de l’Union européenne (UE), à celle de l’Allemagne ou de la Pologne. Berlin se donne vingt-neuf ans pour fermer progressivement ses dix mines à ciel ouvert. Varsovie prévoit aussi la fermeture de ses treize mines de lignite d’ici à 2049.

      L’effondrement de la « montagne » D.E.I

      En Grèce, la compagnie d’électricité D.E.I veut toutefois aller vite. La crise de la dette a affaibli l’entreprise qui a privatisé une partie de ses activités depuis 2014. Ses cheminées vieillissantes et ses mines lui coûtent 300 millions d’euros par an, notamment en raison de la #taxe_carbone et du système d’échange de quotas d’émission.

      D.E.I assure qu’elle ne fuit pas ces terres qu’elle a totalement acquises en 1975. « Nous avons une #dette_morale envers les personnes qui ont soutenu D.E.I toutes ces années. Notre engagement est absolu », insiste d’un ton solennel Ioannis Kopanakis, le directeur général adjoint de la compagnie qui assure, dans un courriel, que les 3 100 employés « auront tous une alternative ». Le sort incertain des milliers de #travailleurs_indépendants inquiète toutefois les syndicats.

      D.E.I conservera certains terrains où elle érige déjà avec #RWE, le géant allemand de l’électricité, le plus grand #parc_photovoltaïque du pays, d’une puissance de 2 GW. Avec l’arrivée de nouvelles entreprises, les riverains craignent la chute des #salaires, autrefois fixes chez D.E.I. « Il existe un tel manque de transparence sur les plans des nouveaux investisseurs que les habitants ont l’impression que l’on donne le territoire aux étrangers », relève pour sa part Lefteris Ioannidis.

      L’ancien maire écologiste de Kozani (2014-2019) milite vivement en faveur d’une transition « très rapide, car il y a urgence ». Mais il reconnaît que la mentalité régionale d’« État charbonnier est difficile à changer », avec une relation de quasi-dépendance à un employeur. Les investisseurs étrangers étaient jusqu’ici absents de la #Macédoine-Occidentale, où D.E.I avait tout absorbé. « C’était une montagne ici, elle faisait partie du paysage », précise Lefteris Ioannidis.

      Son ombre plane sur les villages perdus, desservis par des routes vides aux panneaux rouillés et stations-essence abandonnées. À #Agios_Dimitrios, les six cents habitants ont vue sur l’imposante centrale thermique du même nom qui barre l’horizon. L’un d’eux, Lambros, dénonce le rôle de l’État, qui « n’a jamais préparé cette transition pourtant inéluctable. Elle arrive violemment ». Il a davantage de mal à en vouloir à D.E.I qu’il n’ose critiquer publiquement, comme d’autres ici qui entretiennent un sentiment ambivalent à son égard. « D.E.I, c’était Dieu ici. Elle est notre bénédiction comme une malédiction », dit cet homme charpenté, dont la fumée de cigarette s’échappe dans l’air chargé de poussière.

      « Il y avait un problème de #pollution, des #cancers ou #maladies_respiratoires, mais les ouvriers fermaient les yeux car ils mangeaient à leur faim. Ils avaient des tarifs réduits sur l’électricité, se remémore le villageois. C’était une fierté de produire l’électricité de tout le pays et maintenant on va importer du gaz d’Azerbaïdjan [grâce au #gazoduc_transadriatique – ndlr]. J’ai aussi peur qu’on déplace le problème pour des raisons économiques et non environnementales. » Il craint l’importation de lignite depuis les Balkans voisins qui, contrairement à la Grèce, taxent faiblement les émissions de carbone. Il sait que d’autres pays de l’UE l’on fait en 2019, « pourquoi pas la Grèce », interroge-t-il. Lambros redoute la montée des #prix de l’électricité ou du chauffage pour les habitants.

      L’un des défis pour la région est en effet de conserver ces bas #tarifs et l’indépendance énergétique obtenue avec ces centrales polluantes. La ville d’#Amynteo a tenté une initiative en ce sens, en inaugurant il y a six mois une nouvelle centrale #biomasse. Une cheminée fumante se dresse à côté d’une ancienne centrale thermique en friche où errent quelques chiens.

      Les deux fours ingurgitent des tonnes de résidus de tournesols, blé, copeaux de bois venu de Grèce, de Bulgarie et d’Ukraine, permettant de chauffer 8 000 foyers. « Notre but, à terme, est de brûler uniquement de la biomasse locale en provenance des champs alentour », assure le directeur, Kostas Kyriakopoulos. Il rappelle toutefois que si une centrale biomasse peut alimenter quelques milliers de foyers, « elle ne peut pas couvrir les besoins en chauffage à grande échelle ».

      https://www.mediapart.fr/journal/international/050621/athenes-face-au-defi-de-la-fin-de-la-houille
      #DEI

  • V’la t’y pas que l’Ukraine part en morceau par l’autre bout : #Ruthénie_transcarpatique ou #Ruthénie_subcarpathique
    (avec ou sans h, sub ou trans selon votre position par rapport aux Carpathes) #Moukatchevo / #Moukatcheve / #Munkács
    (accord de Munich, 1938 et, surtout, leur violation impunément en mars 1939…)

    UAWire - Ukrainian Foreign Minister warns of Russian hybrid threat in #Transcarpathia
    https://www.uawire.org/klimkin-warned-of-a-russian-hybrid-threat-in-transcarpathia

    Ukrainian Foreign Minister Pavlo Klimkin stated in an interview with Radio NV that Transcarpathia is a high-risk region in terms of hybrid threats from neighboring countries. “I believe that Transcarpathia is a high-risk region in terms of hybrid methods. We must invest in it [to counter hybrid threats], otherwise we will create a situation that will cost us more,” said Klimkin.

    The Minister of Foreign Affairs emphasized that it was necessary to resolutely develop the appropriate policy for dealing with national minorities in Transcarpathia. He added that this was an important task that should be done in other regions of Ukraine with national minorities because Russia could exploit them.

    There are other regions where we have national minorities: Romanian, Bulgarian. We understand very well how Russia works with the Romanian and Bulgarian minorities. It can and will improve in applying hybrid methods. Every region needs a consistent and clear policy,” said Klimkin.

    • Il semblerait que ce discours accompagne des actions policières intenses après le jet de grenade dans la cour d’une conseillère municipale de Vinogradov / Vynohradiv.

      In Transcarpathia in the yard of the Deputy threw a grenade media – Ukrop News 24
      https://ukropnews24.com/in-transcarpathia-in-the-yard-of-the-deputy-threw-a-grenade-media

      In the night of Saturday, September 22, in the yard of the Deputy Vinogradov, Transcarpathian region ELISA Seda threw the grenade. About it reports a local site of sevliush info with reference to the Deputy.

      It is noted that a grenade was thrown by an unknown man at 4 in the morning.

      Now at the scene working police officers headed by chief of the regional police and the bomb squad.

      According to the Deputy, the grenade could throw for her citizenship, or messages in social networks, where she criticized local and regional authorities.

    • Le député local, Viktor Baloha de l’oblast de Transcarpatie, ancien gouverneur et ancien maire de Moukatchevo appelle à la démission de P. Klimkin et décrit une région abandonnée et en proie aux trafics.

      Pour corser l’affaire, le consul hongrois de Beregovo distribuerait libéralement – avec consignes de discrétion – des passeports hongrois.

      Enfin, on rappellera qu’#Oujgorod / #Oujhorod est un nœud crucial du réseau de #gazoducs d’Europe orientale…

      In the Parliament proposed to dismiss Klimkin for the words of Transcarpathia – Russia news today
      https://chelorg.com/2018/09/22/in-the-parliament-proposed-to-dismiss-klimkin-for-the-words-of-transcarpath

      Balogh noted that «the appropriate people» associated with the Carpathians, the European life-style, dozens of companies, working for export, as well as sanatoriums and mineral water. As for the authorities, they, in his opinion, talk about the region «as a hole».

      «And it says the power that for 2 years and are unable to restore the #Uzhgorod airport. Which is not repairing roads. Put the contraband on stream. Which merged with the bandits and knocks the Transcarpathian forest. Will not allow anyone to offend the Carpathians! Let Klimkin at least agree with the Slovaks about the renew of work of our airport, and then let says, what did we do to him», — said the MP.

      Earlier it became known that the Consulate of Hungary in Beregovo, Transcarpathian region issues living in the region Ukrainians passports of their country. It was reported that the documents were accompanied by recommendations not to notify the authorities of Ukraine. Pavlo Klimkin called Consul of Hungary «cog in this whole diplomatic structure» and promised to expel him from the country.

    • Le site #Myrotvorets qui se consacre à la chasse des ennemis de l’Ukraine publie les données personnelles des bénéficiaires des passeports hongrois distribués…
      https://en.wikipedia.org/wiki/Myrotvorets

      #Tout_va_bien

      The Terroristic « Mirotvorets » Website Started to Pursue the Owners of Hungarian Passports in Transcarpathia • СТАЛКЕР/ZONE
      http://www.stalkerzone.org/the-terroristic-mirotvorets-website-started-to-pursue-the-owners-of-hun

      After the scandal with the issuance of Hungarian passports [by the Hungarian embassy – ed] to Transcarpathia, Ukrainians who obtained Hungarian citizenship are now being entered into the database of the scandalous “#Mirotvorets“ website. This was reported on Facebook by “°Myrotvorets News°”.

      The first five violators of the Constitution and Law of Ukraine on nationality has been recorded in Purgatory. All data about the specified citizens of Ukraine having illegal Hungarian citizenship is confirmed,” it is said in the message.

      The website also published the names of these people, along with their photograph.

    • Peter Szijjarto, ministre des Affaires étrangères hongrois affirme que la délivrance des passeports par le consul de Beregovo était parfaitement légale et dénonce l’utilisation d’une caméra cachée. L’affaire est suivie de près par les voisins roumains…

      Szijjarto : Ceremonia de depunere a jurământului la Consulatul din Beregovo a fost desfășurată în mod legal | Libertatea Cuvântului (Cernăuți)
      http://lyberti.com/szijjarto-ceremonia-de-depunere-a-juramantului-a-fost-desfasurata-in-mod-le

      Szijjarto: Ceremonia de depunere a jurământului la Consulatul din Beregovo a fost desfășurată în mod legal

    • Government - Ministry of Foreign Affairs and Trade - News
      http://www.kormany.hu/en/ministry-of-foreign-affairs-and-trade/news/europe-and-the-world-must-take-action-against-the-security-risks-posed-by-th

      “A totally new world order is in development, and this is bringing with it new security risks, against which Europe and indeed the whole world must take action”, Minister of Foreign Affairs and Trade Péter Szijjártó declared in Monday in New York with relation to the fact that a separate meeting will be held on this issue during the 73rd session of the United Nations General Assembly, which is being held this week.

      At the world peace summit named after anti-Apartheid fighter and former South African President Nelson Mandela, we must identify the factors that represent the greatest danger to world peace and security”, the Minister said at the press conference.

      He explained that there are three such factors relating to Europe: one is illegal migration, with relation to which a particular risk is posed by the fact that “Europe is still incapable of speaking honestly and clearly, and of making it clear that Europe can only be entered legally”.

      The other is action against minorities, from which Hungary is also suffering in view of the fact that Hungarians in Transcarpathia are being systematically intimidated and the Ukrainian state wants to take away the rights of the Hungarian minority. “_The approach according to which national minorities are not viewed as a resource, but as a potential source of conflict, exists all over the world”, Mr, Szijjártó added.

      The Minister cited religious persecution as the third security risk, and said it is particularly sad that Christianity has become the world’s most persecuted religion.

      note : je poste ici à cause de la référence faite aux persécutions de la minorité hongroise en Ukraine occidentale (pour l’instant, les (micro) événements passent complètement sous le radar de la presse occidentale) ; le premier point et la partition qu’y joue la Hongrie est nettement plus visible.
      @cdb_77

    • Présentation des faits par le Visegrád Post, partenaire de TV Libertés, bien marquée à l’extrême-droite. L’article reprend d’ailleurs l’intégralité du «  trombinoscope  » des 5 bénéficiaires de passeport hongrois, tel que publié par le site terroriste d’extrême-droite ukrainien.

      Nouvelles tensions entre la Hongrie et l’Ukraine et menaces sur la minorité hongroise de Subcarpatie | Visegrád Post
      https://visegradpost.com/fr/2018/09/24/nouvelles-tensions-entre-la-hongrie-et-lukraine-et-menaces-sur-la-mino

      Ukraine – Menaces d’expulsion du consul de Hongrie de Berehove (Ukraine) et nouvelles tensions diplomatiques entre Budapest et Kiev.

      Les tensions diplomatiques entre Budapest et Kiev sont récurrentes depuis septembre 2017, lorsque les autorités ukrainiennes ont entrepris de mener une réforme du système éducatif visant à supprimer toutes les langues minoritaires (russe en premier lieu, mais aussi polonais, roumain, hongrois ou bulgare). Cela avait amené la Hongrie a opposer son véto à la présence de l’Ukraine lors d’un sommet de l’OTAN pour protester contre les conséquences de cette loi pour la minorité hongroise de Subcarpatie. L’incendie en février 2018 du centre culturel hongrois d’Oujhorod (en hongrois : Ungvár) avait également ravivé ces tensions.

      Ce vendredi 21 septembre 2018, le ministre des Affaires étrangères ukrainien Pavlo Klimkin a déclaré que l’Ukraine était prête à expulser le Consul de Hongrie en poste à Berehove (en hongrois : Beregszász) si Budapest ne le rappelait pas.

      Cette déclaration fait suite à une vidéo dans laquelle des Hongrois d’Ukraine participent à une courte cérémonie durant laquelle il se voient attribuer la citoyenneté hongroise. À la fin de cette vidéo, on peut entendre une personne signaler qu’il ne faut pas utiliser le passeport hongrois à la frontière ukrainienne, mais uniquement le passeport ukrainien.

    • Tiens, la République tchèque se souvient que la Transcarpathie était tchécoslovaque avant 1944 (en droit, au moins, parce que depuis 1939, elle ne l’était plus de fait) et pourrait se mettre à son tour à délivrer des passeports tchèques. D’après le gouverneur de la région de Transcarpathie qui déclare, par ailleurs, que la Hongrie « n’accorde » pas la nationalité, mais la « restitue »…

      Ще одна країна ЄС може почати видачу своїх паспортів українцям на Закарпатті - 24 Канал
      https://24tv.ua/shhe_odna_krayina_yes_mozhe_pochati_vidachu_svoyih_pasportiv_ukrayintsyam_na_za

      Услід за отриманням українцями угорських паспортів на Закарпатті може виникнути нова проблема. Так, Чехія також розглядає питання надання громадянства жителям регіону.

      Про це заявив голова Закарпатської ОДА Геннадій Москаль в ефірі “112 Каналу”.

      Чиновник нагадав, що до 1944 року територія Закарпаття входила у склад спершу Чехословаччини, а потім Угорщини.

      Він зазначив, що після приходу радянської влади багато жителів регіону зберегли чехословацькі й угорські паспорти.

      Окрім того, на його думку, та ж Угорщина не “надає” своє громадянство, а “повертає” його етнічним угорцям за спадковою ознакою.

  • EU bank courts controversy with €1.5bn gas pipe investment
    https://euobserver.com/energy/140926

    he European Investment Bank (EIB) decided this week to invest €1.5bn in a natural gas pipeline connecting Italy, Greece, and Albania – despite MEPs having requested a vote on such preferential treatment given to fossil-fuel gas projects.

    The bank’s decision has been heavily criticised by environmental groups, who said it was “one of Europe’s largest ever loans to one of the EU’s largest fossil fuel projects”.

    Among the concerns is that the project will increase greenhouse gas emissions, and that the use of gas will be prolonged beyond what some scientists say is the final gas phase-out deadline if Europe is to keep up to its Paris treaty promises.

    The project is called the Trans-Adriatic Pipeline (TAP), and it is part of a larger concept, the Southern Gas Corridor.

    The latest would transport natural gas from Azerbaijan, through Turkey, to Europe. The TAP would be the last leg of the gas route.

    #énergi #gaz #balkans #adriatique #tube #guerre_des-tubes #russie #gazoducs

  • #SYRIE : POUR EN FINIR AVEC CETTE HISTOIRE DE #GAZODUCS | Kurultay.fr
    http://kurultay.fr/blog/?p=1083

    L’histoire est entendue, la guerre civile qui ensanglante depuis plus de 5 ans la Syrie ne peut avoir que des origines secrètes – cachées par les médias occidentaux – et qu’il faudrait chercher dans les tréfonds de ces âmes avilies par l’argent et le vice que l’on rencontrerait à foison sous les turbans arabes ou les chapeaux de cow-boys texans.

    Ultime avatar des complots judéo-maçonniques qui ont agité les esprits névrosés du début du XXème siècle (jusqu’aux horreurs que l’on sait), tout ne serait aujourd’hui que conjuration pour le pétrole et le gaz, qu’affaire de “gros sous” et de géopolitique de ressources énergétiques en voie d’épuisement[1].

    C’est ainsi que le printemps arabe de 2011, qui a touché la Syrie mais aussi la Tunisie, le Bahrein, l’Egypte…, serait réductible à une banale “vengeance” d’émirs qatariens et d’islamistes turcs, secondés évidemment par la CIA, et animés par l’appât du gain qui leur aurait échappé du fait de la résistance de Bachar el-Assad le président “légalement élu” de la Syrie.

    • À porter à ce débat, ceci :

      L’acheminement des hydrocarbures du Moyen-Orient. Première partie : le gazoduc Qatar-Turquie et le « Islamic Pipeline » - Les clés du Moyen-Orient
      http://www.lesclesdumoyenorient.com/L-acheminement-des-hydrocarbures-du-Moyen-Orient-Premiere-part

      La gestion des ressources en hydrocarbures du Moyen-Orient et des structures nécessaires pour leur acheminement à travers le monde se trouvent au cœur de plusieurs problématiques. Les discours fondés sur les Droits de l’Homme, la Souveraineté Nationale, l’ordre et la Loi internationale et les Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies (1) ne reçoivent pas toujours un écho favorable auprès des firmes énergétiques multinationales et auprès des grandes puissances étatiques qui les soutiennent.
      Comment s’organise l’ensemble des systèmes d’acheminement des hydrocarbures dans la région ? Quelles sont les incidences régionales et internationales de ces systèmes d’acheminement, en particulier des projets qatari et iranien ?

    • Belle démonstration qui donne de l’eau au moulin d’Alain Gresh par exemple (https://seenthis.net/messages/556335). Mais démonstration à charge si on l’interroge un peu. Ici, par exemple : « Mais force est de constater que les enjeux de la guerre en Syrie sont d’abord syriens, et la régionalisation du conflit ne va intervenir que plus tard. Les interventions des soutiens étrangers du régime sont aussi anciennes (2012) et bien plus importantes que celles des soutiens de la rébellion[47]. » Que les enjeux de la crise soient « d’abord syriens » est bien évidemment discutable même si on peut l’entendre. En revanche, affirmer que les interventions des soutiens étrangers au régime sont « aussi anciennes et bien plus importantes » - la note renvoit à un article qui parle des Russes qui interviendront militairement, mais beaucoup plus tard - est nettement plus difficile à argumenter. D’ailleurs, le même auteur écrit lui-même dans un billet plus ancien : « L’intervention russe déclenchée en septembre 2015 a contribué à faire évoluer la situation, en arrêtant l’enchaînement de défaites militaires subies par le régime de Damas depuis le milieu de l’année 2014. » (http://kurultay.fr/blog/?p=989)

  • Assad révèle les vrais raisons de la guerre internationale contre la Syrie – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/170535

    Le président Bachar al-Assad a affirmé que » le rejet par la Syrie de la demande du Qatar de construire des oléoducs en Syrie était la raison de l’éclatement de la guerre en 2011 : « Ce refus était l’un des paramètres importants. Il y avait deux oléoducs qui devaient passer par la Syrie, l’un du nord vers le sud, qui appartient au Qatar, et l’autre de l’est vers l’ouest vers la Méditerranée qui doit passer en Irak depuis l’Iran. A l’époque, nous avons décidé d’établir l’oléoduc de l’est vers l’ouest et je crois que beaucoup de pays qui rejetaient la politique syrienne ne désiraient point que la Syrie devienne l’une des plates-formes du Moyen-Orient en énergie que ce soit électrique ou pétrolière”.

    #syrie #complotisme !

  • Sous le pont Mirabeau, coule la Caspienne... - Chroniques du Grand jeu
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/11/sous-le-pont-mirabeau-coule-la-caspienne.html

    ... vienne la nuit, sonne l’heure, les jours s’en vont, le gaz demeure. Quittons momentanément le Moyen-Orient en incandescence ou l’empire en proie à une élection qui pourrait tout bouleverser, et promenons-nous avec Apollinaire du côté de la #Caspienne.
    Le satrape turkmène, le spectaculairement nommé Gurbanguly Berdymukhamedov, « Elu » président en 2007, il remplaça alors un autre grand excentrique, le turkmenbachi Niazov, qui était allé jusqu’à renommer le mois d’avril du nom de sa mère et dont les lumineuses réflexions étaient attentivement étudiées dans toutes les écoles. Rodin n’a qu’à bien se tenir...
    Cela n’empêchait évidemment pas les Etats-Unis et leurs toutous eurocratiques, par ailleurs tellement amoureux des droits de l’homme à ce qu’on nous dit, de courtiser le liderissimo d’Achgabat. Les #gazoducs doivent y être pour quelque chose...

    #Eurasie #Silk_Road_Strategy_Act

  • Nord Stream II sur les rails ? - Chroniques du Grand jeu
    28 Octobre 2016 , Rédigé par Observatus geopoliticus
    http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/10/nord-stream-ii-sur-les-rails.html

    C’est le genre de petite nouvelle banale qui passe totalement inaperçue, pas même digne d’être évoquée dans les fils de dépêches des journaux. Et pour une fois, je ne les en blâme pas, car seuls les initiés peuvent comprendre la portée de l’information sur notre Grand jeu énergético-eurasiatique.

    Une première livraison de tubes est arrivée dans la presqu’île de Rügen, sur la côte baltique de l’Allemagne, et il y en aura désormais 148 par jour, acheminés par trains spéciaux (chaque tuyau mesure en effet 12 mètres et pèse 24 tonnes). Vous l’avez compris, il s’agit des composants du Nord Stream II qui devraient commencer à être assemblés au printemps prochain.

  • Pour les archives :

    The National 2009 / Déclarations de l’émir du Qatar sur un gazoduc Qatar-Turquie via l’Irak et la Syrie
    http://www.thenational.ae/business/energy/qatar-seeks-gas-pipeline-to-turkey#full

    The Guardian / Nafeez Ahmed 2013
    Syria intervention plan fueled by oil interests, not chemical weapon concern
    http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2013/aug/30/syria-chemical-attack-war-intervention-oil-gas-energy-pipelines

    RAND Corporation 2008
    http://www.rand.org/content/dam/rand/pubs/monographs/2008/RAND_MG738.pdf

    Divide and Rule focuses on exploiting fault lines between the various Salafi-jihadist groups to turn them against each other and dissipate their energy on internal conflicts. This strategy relies heavily on covert action, information operations (IO), unconventional warfare, and support to indigenous security forces... the United States and its local allies could use the nationalist jihadists to launch proxy IO campaigns to discredit the transnational jihadists in the eyes of the local populace... US leaders could also choose to capitalize on the ’Sustained Shia-Sunni Conflict’ trajectory by taking the side of the conservative Sunni regimes against Shiite empowerment movements in the Muslim world.... possibly supporting authoritative Sunni governments against a continuingly hostile Iran.

    #pipelineistan #Syrie

  • Le point sur les projets de gazoducs par le Ministre de l’énergie russe, Alexandre Novak
    (en deuxième partie, après les considérations sur les « négociations » entre l’Ukraine et la Russie…)

    Russia may ease Ukraine’s gas terms, but Kiev must settle its bills | Reuters
    http://www.reuters.com/article/2015/03/11/us-russia-crisis-novak-gas-idUSKBN0M70IQ20150311

    Russia has a long-term goal of bypassing Ukraine as a transit country. It ships around 40 percent of its gas to Europe via Ukraine, while the rest goes via Belarus, Moldova, the Nord Stream subsea pipeline to Germany and the Blue Stream subsea pipeline to Turkey.

    In December last year it canceled plans to build the South Stream gas pipeline under the Black Sea to Bulgaria and onwards into southeast Europe.

    It is now planning an alternative export route, unofficially called Turkish Stream, with a capacity of 63 bcm per year.

    Instead of extending the pipeline further to Europe, Gazprom now plans to sell its gas at a hub on the Turkish-Greek border, requiring those European countries who want access to the gas to build links to the hub.

    Now counties should be building (onshore links) on their own. The routes could be different - they may come to Italy if they want. This is not our business anymore,” he said.

    Novak added that the costs of the offshore parts of Turkish Stream would be “comparable” to those of the South Stream project. The budget to build the offshore section of South Stream was previously estimated at up to 17 billion euros ($18.3 billion).

    Russia is also planning to ramp up gas exports to Asia to reduce its reliance on sales to Europe.

    Russia plans to ship gas to China via two yet-to-be-built pipelines: Power of Siberia, supplied exclusively by two Siberian gas fields, and Altai, which is to connect the Russian gas pipeline system from West to East.

    Russia and China reached agreement on the Power of Siberia pipeline last May. Novak said he hoped for a firm contract for Altai in the first half of this year.

    These (two) projects are not linked to each other... (The contract signed last May) will be implemented irrespective of whether Altai happens or not,” Novak said.

    He added that Russia was sticking to plans to deliver its first gas to China via Power of Siberia at the end of 2018 or start of 2019. Russia and China are not discussing a pre-payment or loan for the Power of Siberia project anymore, he said.

    Donc, Gazprom laisse l’Europe se débrouiller à partir de la frontière turque : le « troisième paquet » sera respecté.

  • The Revival of South Stream on the Horizon
    http://neweasterneurope.eu/articles-and-commentary/1505-the-revival-of-south-stream-on-the-horizon

    Russia encourages its allies in the EU to participate in the Turkish Stream project which is aimed at delivering Russian gas to Central Europe. This initiative may be a threat to Ukraine’s position as well as a threat to the Southern Gas Corridor, a key European diversification initiative. Implementation of new Russian plans would be in fact a revival of the abandoned (?) South Stream project. Some European countries are ready to help Russia in the implementation of its business plans, although they might not serve the EU’s interest well.
     
    Hungary, indirectly, by its statements on energy policy, supported the Slavkov Triangle’s (Austria, Czech Republic and Slovakia) stand in the matter of energy cooperation with Russia. These countries see no obstacles in strengthening economic ties with the Kremlin in spite of the Ukrainian war. Viktor Orban recently paid a tribute to Vladimir Putin who visited Budapest on February 17th. Orban has been selling the Hungarian energy sector to Russia step by step. In exchange for lower gas bills and more flexible conditions of the gas deal, he accepted a Russian loan, nuclear deal on building new reactors in the city of Paks by Rosatom and agreed to not export purchased Russian gas to Ukraine. The latter is the most important thing.
     
    Russians now dictate to Orban to whom he can or cannot sell gas which is against the EU law. According to the EU regulations, each state has a full right to sell gas to any other country. Gazprom does not want this to happen because the situation in which its customers trade Russian gas between each other is highly uneconomic for the company which has been recently losing its firm position on the European market.
    (…)
    From Russia’s point of view one thing in gas relations is particularly important in this matter – to deprive Ukraine of the status of a transit country. If that happens, the Kremlin could easily cut off Ukraine from Russian gas and, thus, influence its politics. The Turkish Stream is an essential project to achieve this geopolitical goal.
     
    Slovak gas pipeline operator Eustream has offered its customers in Ukraine, Bulgaria, Romania and ex-Yugoslav states to deliver western European gas to them within the frames of the Eastring project. It is a project aimed at modernisation of gas infrastructure in Romania, Moldova and Balkan countries (primarily Bulgaria) and building new gas pipelines to connect the region with Western gas markets. According to Slovak Eustream, it could be implemented within three years. The project was already supported by Bulgaria and Romania. Slovakia wants to discuss this project with the EU, more specifically, Austria and France in order to specify the source of supplies.
     
    Although Slovakia presents Eastring as a chance to provide gas from well developed, western European markets such as Germany to Central Europe, it could also serve as a replacement of the European part of the South Stream and a way to deliver Russian gas to Europe, via Turkish Stream. Slovakia and Hungary are ready to follow Russian interests in this case. Mirek Topolanek (not to be confused with the former Czech PM), Eustream’s external relations special representative has already admitted that Eastring is not going to compete with the Turkish Stream. Moreover, according to Topolanek, they may even be complementary as Eastring could also provide Russian gas to Western Europe.
     
    Topolanek’s statements are contradictory to the primary Eustream’s goal which was to transport gas from Western Europe to Central and Southern Europe. Thus, it appears that states interested in Eastring which are, at the same time, supporters of Russian interests which will allow Russia to connect Eastring with the Turkish Stream.
     
    It would mean, in fact, an implementation of the South Stream project in a complicated form, without waiting for the permission from Brussels. This would push the EU to face the policy of fait accompli. Russia adopted a similar strategy against Poland few years ago. When the European Commission gave the green light to the Nord Stream pipeline, Russia offered Poland a chance to take part in it. Poland, however, was not interested so it can now buy Russian gas from the German market which makes more sense as it is cheaper than gas transported through Belarus and Ukraine. However, the aim of Nord Stream has been to bypass Poland and other transit countries and send Russian gas to Western Europe directly; of course, if the European Comission allows it to develop with exemptions from EU law.
     
    The connection of Eastring with the Turkish Stream would provide the Balkans with a significant quantity of gas so it would not need to seek Caspian gas sent through the Southern Gas Corridor. This situation would not only mean a de facto revival of the South Stream but it would lead Russia to make its other geopolitical goal come true – cutting off Europe from the gas resources of the Caspian Sea, a key diversification alternative. It would happen by reserving the demand by Turkish Stream volumes. A blockade of the Southern Gas Corridor by Greece’s Syriza would be in this case the icing on the cake. Greece wants to maximise its profits from the Trans Adriatic Pipeline, a project which will bring natural gas from Turkish TANAPto southern Italy (both are parts of the Southern Gas Corridor project) but Azerbaijan does not want to make any concessions. The new Greek populist government may react nervously.
    (…)
    The Energy Union, a concept presented on February 25th in Brussels is a chance to react properly to Russia’s attempts to monopolise the energy markets in Central and Southern Europe. During the presentation of the Energy Union, the European Commission has also declared that its antitrust case against Gazprom will be concluded “within a few weeks”. But will it really happen?

    Très intéressant article sur les approvisionnements en gaz de l’Europe. À lire intégralement (même si j’ai mis de larges extraits…)

  • Gazprom Agreements on South Stream Breach EU Law; Bulgaria and Serbia Ask EU to Negotiate with Russia | The Jamestown Foundation

    http://www.jamestown.org/single/?no_cache=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=41736&tx_ttnews%5BbackPid%5D=7&cHash=d

    The construction of the South Stream natural gas pipeline was effectively put on hold after the European Commission (EC) announced that Russia’s bilateral agreements with Bulgaria, Serbia, Hungary, Slovenia, Greece and Austria were in breach of European Union law. Klaus-Dieter Borchardt, director for energy markets at the European Commission, told a meeting at the European Parliament on December 4 that the inter-governmental agreements must be renegotiated from scratch.

    The EC warned that if Russia refuses to renegotiate the contract conditions, the five EU member states and Serbia, which is a member of the EU-backed Energy Community, must suspend implementation of their agreements with Gazprom or will face heavy penalties (Capital Weekly, EurActiv, December 5; Duma, Sofia News Agency, December 6).

    #énergie #gazprom #southstream #gaz #gazoducs #guerre_du_gaz #nabucco

  • Syria intervention plans fuelled by oil interests, not chemical weapon concerns | Nafeez Ahmed | Environment | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2013/aug/30/syria-chemical-attack-war-intervention-oil-gas-energy-pipelines

    In 2009 - the same year former French foreign minister Dumas alleges the British began planning operations in Syria - Assad refused to sign a proposed agreement with Qatar that would run a pipeline from the latter’s North field, contiguous with Iran’s South Pars field, through Saudi Arabia, Jordan, Syria and on to Turkey, with a view to supply European markets - albeit crucially bypassing Russia. Assad’s rationale was “to protect the interests of [his] Russian ally, which is Europe’s top supplier of natural gas.”

    Instead, the following year, Assad pursued negotiations for an alternative $10 billion pipeline plan with Iran, across Iraq to Syria, that would also potentially allow Iran to supply gas to Europe from its South Pars field shared with Qatar. The Memorandum of Understanding (MoU) for the project was signed in July 2012 - just as Syria’s civil war was spreading to Damascus and Aleppo - and earlier this year Iraq signed a framework agreement for construction of the gas pipelines.

    The Iran-Iraq-Syria pipeline plan was a “direct slap in the face” to Qatar’s plans. No wonder Saudi Prince Bandar bin Sultan, in a failed attempt to bribe Russia to switch sides, told President Vladmir Putin that “whatever regime comes after” Assad, it will be “completely” in Saudi Arabia’s hands and will “not sign any agreement allowing any Gulf country to transport its gas across Syria to Europe and compete with Russian gas exports”, according to diplomatic sources. When Putin refused, the Prince vowed military action.

    It would seem that contradictory self-serving Saudi and Qatari oil interests are pulling the strings of an equally self-serving oil-focused US policy in Syria, if not the wider region. It is this - the problem of establishing a pliable opposition which the US and its oil allies feel confident will play ball, pipeline-style, in a post-Assad Syria - that will determine the nature of any prospective intervention: not concern for Syrian life.

    #Syrie #Russie #Arabie_saoudite #Iran #Europe #Bandar #gazoducs #pipelines

  • European Union’s Nabucco pipeline project aborted - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2013/07/13/nabu-j13.html

    European Union’s Nabucco pipeline project aborted
    By Clara Weiss
    13 July 2013

    The Nabucco pipeline project, which was to have transported gas from the Caspian Sea to Europe in order to bypass Russia, has been cancelled.

    The pipeline, sponsored by the European Union (EU), had already been reduced last summer in length from the original 3,900 km to 1,300 km. The eastern section, which was to have run from Azerbaijan across Georgia and Turkey to the Bulgarian border, was abandoned. Instead, the Trans Anatolian Pipeline (TANAP), funded by Azerbaijan and Turkey, is due to come into operation in 2018.

    #nabucco #gazoducs #russie #europe #guerre_du_gaz

  • South Stream : Poutine recevra son homologue serbe le 11 septembre à Sotchi | International | RIA Novosti

    http://fr.rian.ru/trend/SouthStream

    Dossiers : Le gazoduc South Stream

    Le projet de gazoduc South Stream, promu depuis 2007 par le russe Gazprom et l’italien Eni, reliera la Russie à l’Europe centrale et méridionale sous les mers Noire et Adriatique et réduira la dépendance des acheteurs et fournisseurs de gaz envers les pays de transit, dont l’Ukraine et la Turquie.

    Le président russe Vladimir Poutine accueillera le 11 septembre à Sotchi (mer Noire) son homologue serbe Tomislav Nikolic pour évoquer entre autres la mise en œuvre du projet de gazoduc South Stream, rapporte mardi le service de presse du Kremlin.

    #russie #énergie #gazoducs #southstream