• Le chef de l’Unrwa interdit d’entrée à Gaza par les autorités israéliennes : Jour 164 de la guerre - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1371760/lhopital-al-chifa-a-nouveau-theatre-de-combats-entre-israel-et-le-ham

    « Le jour où de nouvelles données sont sorties sur la famine à Gaza, les autorités israéliennes m’interdisent l’entrée à Gaza », a révélé sur X, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les Palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. La visite à Gaza du commissaire général avait pour objectif de « coordonner et améliorer la réponse humanitaire ».

    Le responsable onusien a alerté dans ce cadre sur « l’imminence de la famine dans le nord de la bande de Gaza, qui devrait arriver d’ici mai ». « Une famine d’origine humaine, une tache sur notre humanité collective », a-t-il commenté.

    • Philippe Lazzarini
      @UNLazzarini
      2:05 PM · 18 mars 2024
      https://twitter.com/UNLazzarini/status/1769711761136009310

      On the day new data is out on famine in #GAZA, the Israeli Authorities deny my entry to Gaza.

      –Famine is imminent in the northern Gaza Strip, expected to arrive between now and May.
      – Two million people= the entire population of Gaza is facing crisis levels of food insecurity or worse.
      – Half the population has completely exhausted food supplies and coping capacities. They are struggling with catastrophic hunger (IPC Phase 5) and starvation.
      – This is the highest number of people ever recorded as facing catastrophic hunger by the IPC system and double the number just three months ago.
      – Earlier, UNICEF warned that the # of children under two years old suffering from acute malnutrition has doubled in one month.
      – Children are now dying of dehydration & hunger.

      @UNRWA
      has by far the largest presence among all humanitarian organisations in Gaza.
      My visit today was supposed to coordinate & improve the humanitarian response.

      This man-made starvation under our watch is a stain on our collective humanity.
      Too much time was wasted, all land crossings must open now. Famine can be averted with political will.

      #Génocide

  • UK refuses to say if Israeli bomber planes are using its Cyprus base
    https://www.declassifieduk.org/uk-refuses-to-say-if-israeli-bomber-planes-are-using-its-cyprus-base

    After anonymous British officials reveal Israeli F-35s bombing Gaza have had access to Britain’s sprawling air base on nearby Cyprus, the UK military refuses to deny the visits, raising further suspicions about complicity in war crimes.

    #génocidaires

  • Ô mon #français !

    J’ai passé ma jeunesse à suer sur des dictées à quatre points la faute, j’ai même fini par aimer ça. Suffisamment pour m’en infliger en dehors de l’école. J’ai le souvenir d’une dictée de Pivot, retransmise en direct à la télé, que j’avais tenu mordicus à faire. Télé vieillotte, en noir et blanc avec un écran qui crépitait et un son qui grésillait, dont il fallait ajuster la fréquence de la chaine à la main à l’aide d’un bouton-potentiomètre. Évidemment, je n’étais pas très fort, et j’enfilais les fautes comme les perles. Mais j’étais fier de faire mon maximum pour faire honneur à ma langue maternelle. Paternelle aussi, d’ailleurs. Et puis j’ai appris l’anglais, avec difficulté, tant bien que mal. Ça me paraissait au moins autant abscons et complexe que le français, mais c’était ainsi. Plus tard, j’étais en Italie, alors j’ai appris l’#italien. Également avec des efforts (je ne suis pas particulièrement doué pour les langues étrangères), mais le quotidien aidant, au bout de quelques mois (enfin, environ douze !) je fus capable de tenir une conversation. J’ai compris que l’italien était bien plus simple (et cela n’empêche pas les Italiens d’avoir une culture très riche !) que le français, ne serait-ce que parce qu’il se prononce quasiment comme il s’écrit (et inversement). Contrairement au français (et à l’anglais). De quoi avoir 20/20 à une dictée d’italien. Mais pour la peine, ça ne serait pas drôle. Donc il n’y a pas de dictée en italien.

    Plus tard je suis tombé sur la vidéo d’une courte conférence intitulée « la faute de l’orthographe » par deux profs belges (inventez un mot, puis calculez combien il y aurait – théoriquement – de manières de l’écrire en français). Cette vidéo m’a ouvert l’esprit. J’ai compris que l’orthographe n’était qu’un #outil. Que la langue n’était qu’un outil ; pour communiquer, transmettre des idées, en l’occurrence. Et que si l’outil était moins complexe à utiliser qu’il ne l’est, le temps incommensurable que l’on passe à l’étudier, à tenter d’essayer de l’apprivoiser, à éventuellement vouloir le maitriser, pourrait être dédié à faire des choses plus constructives. Des maths, de la physique, écrire, lire, réfléchir, jouer de la musique, ou avec son chat, faire du ski de rando ou grimper, bref, d’autres trucs. L’orthographe devait redescendre du piédestal sur lequel mes études l’avaient placé.

    Dans le même temps (ou avant, même, plutôt), cette histoire d’#écriture_inclusive commençait à infuser. Franchement, ajouter des points au milieu des mots dans une langue aussi complexe, ça n’allait pas aider. N’était-ce pas barbare ? En plus l’#Académie_française avait pris position contre cette incongruité. Alors…

    Et puis j’ai commencé à faire pas mal de vélo, je me suis acheté un casque à conduction osseuse pour pouvoir écouter des podcasts assis sur ma selle. J’en écoute à la pelle. Je suis tombé sur les émissions de Binge Audio, je ne sais plus trop comment, et surtout sur le podcast de #Laélia_Véron, « Parler comme jamais » (https://www.binge.audio/podcast/parler-comme-jamais). Notamment un épisode intitulé « Écriture inclusive : pourquoi tant de haine ? » que j’ai écouté par curiosité (https://www.binge.audio/podcast/parler-comme-jamais/ecriture-inclusive-pourquoi-tant-de-haine). J’ai compris alors que l’écriture inclusive ne se limitait pas au point médian, loin s’en faut. Il y a beaucoup d’autres choses à côté. Mais alors pourquoi autant d’efforts à vouloir peser sur l’usage ? Simplement parce que les linguistes ont montré qu’une #langue_genrée avait un effet pas du tout négligeable sur les #inégalités_de_genre dans la société. Le linguiste #Pascal_Gygax, auteur de telles études, conclut un article de vulgarisation ainsi : « L’histoire nous enseigne que la société patriarcale a eu un effet sur la #masculinisation de la langue et les données disent que la #masculinisation_de_la_langue a une influence sur notre manière de percevoir le monde. À partir de là, ce qu’il faut se demander, c’est : veut-on changer cela ? Si oui, alors le langage inclusif est un outil pour y parvenir » (https://www.revue-horizons.ch/2021/09/02/comment-le-masculin-forge-la-pensee-de-lenfant). Quand il a commencé à vulgariser son travail, il a reçu une flopée d’insultes. Décidément, touchez pas au français… Et pourtant, y toucher, volontairement, c’est changer potentiellement les rapports au monde de la moitié de l’humanité (tout au moins des francophones).

    L’oppression de la femme par l’homme ne date pas d’hier, et le langage a été modelé par l’homme en ce sens au cours de l’histoire (comme pour leur interdire l’accès à certaines professions, par exemple). Le #patriarcat a ainsi fait son œuvre notamment via ce moyen de communication entre les humains et les humaines. Il semble n’y avoir que peu de langues, dans le monde, tout au moins celui qui vit dans les sociétés dites occidentales (même si elles sont aussi à l’orient suite aux colonisations), qui ne sont pas genrées, et ainsi, masculinisées.

    Le patriarcat est une forme de #capitalisme. Ce dernier est l’#exploitation des ressources naturelles (ce que l’on nomme pudiquement externalités !) ad nauseam, qui génère des pollutions (autres externalités) ad nauseam, mais c’est aussi l’exploitation des humains (ressources « humaines »). Dans ce cadre, le patriarcat se fait un malin plaisir à exploiter un peu plus les femmes. Dès qu’il s’agit d’augmenter les profits et de trouver des marchés, le capitalisme n’a aucune limite, même si l’Histoire a tout de même réussi à mettre fin au marché de l’esclavagisme. Enfin, pas partout ; et les femmes y sont probablement les plus mal loties.

    Pour mettre fin à ce capitalisme destructeur (de la planète, des sociétés humaines, de l’humanité), et à ses avatars que sont les nombreuses inégalités, dont les inégalités de #genre sous la forme du patriarcat qui perdurent y compris en France, il n’y a pas qu’une façon de faire, une méthode idéale, tracée, parfaite, avec un protocole qui resterait à appliquer. Ce qui est sûr, c’est que sans aplanir ces inégalités, c’est voué à l’échec, comme en témoigne le mouvement des Gilets Jaunes. La « solution » est nébulaire et diffuse, c’est pourquoi il faut faire feu de tout bois et utiliser tous les leviers disponibles. La langue, qui est l’outil avec lequel nous communiquons, est dans cette lutte d’une capitale importance : elle fabrique et façonne notre société ainsi que les rapports que nous avons entre nous.

    La langue française actuelle (re)construite historiquement petit à petit par la classe bourgeoise masculine dominante comme un outil d’accès réservé à l’#élite (masculine) n’est pas immuable : l’outil peut très bien être retourné pour servir la cause. Et donc évoluer dans une direction souhaitable. Inclusive. En somme, un effort minuscule (changer à la marge notre façon d’écrire et de parler) pour un résultat immense : une diminution des inégalités de genre ! Le jeu en vaut certainement la chandelle d’autant qu’il est appuyé par les résultats de la #linguistique. Les enjeux écologiques de frontières planétaires que nous sommes en train de dépasser sont très liés à la question des #inégalités : toute l’humanité n’est pas responsable des pollutions diverses et variées, seulement une minorité, la plus riche. Inégalités de richesse donc, mais aussi, et c’est lié, de genre, de race, de handicap, de classe, de religion, nord-sud, et j’en passe. Dans le jeu de celui qui est le plus fort, ce dernier trouve toujours un moyen d’enfoncer les plus faibles ; et tous les coups sont permis.

    Quand on identifie un nouvel outil dont il est démontré [1] qu’il pourrait permettre de diminuer une partie de ces inégalités pourquoi s’enfoncer dans un #conservatisme mortifère ? Allons-y ! Qu’avons-nous à perdre ? Le #français_inclusif, même si les études scientifiques se trompaient sur sa propension à diminuer les inégalités de genre, n’en serait pas moins toujours le moyen de communication au sein des sociétés francophones. Quant au #point_médian, ce n’est jamais qu’un raccourci à l’écrit, il n’est pas obligatoire [2], alors pourquoi tant de haine ? Je vous conseille la lecture de « Eutopia » de Camille Leboulanger, un roman qui raconte une société où la notion de propriété privée est abolie (non seulement des habitations, mais aussi de la nature, et même la notion de famille est revisitée !), seule perdure la propriété d’usage. Le roman est écrit au féminin générique. Vous verrez, ça rafraichit !

    Mais la langue française n’attise pas les passions que sur les questions de genre. Je vous invite à lire le tract Gallimard « Le français va très bien, merci » par le collectif des Linguistes atterrés (https://tracts.gallimard.fr/fr/products/le-francais-va-tres-bien-merci). Quelques citations glanées çà et là pour un panorama de ce que j’en retiens : « Le français n’a jamais été homogène. Le #standard unique est un mythe. » 300 millions de personnes parlent français dans le monde, il fait partie des cinq langues les plus parlées sur la planète. « Le français n’est pas envahi par l’anglais. […] Le contact entre les langues ressemble davantage à un jeu à somme positive qu’à une guerre : ce que « gagne » l’une, l’autre ne le perd pas. […] Le #mélange, l’impur sont signe de vitalité pour une langue. Le séparé, le pur, une vue de l’esprit, un idéal, une langue statufiée. La langue se renouvèle d’abord parce que le monde change et qu’il faut le nommer, pour le meilleur et pour le pire (« covid » est-il un mot anglais ou français ?), mais aussi par besoin expressif, par jeu, pour faire place aux jeunes, aux autres, à l’altérité. » Autre idée reçue : « le français n’est pas règlementé par l’Académie française. » Elle n’a aucun pouvoir sur la langue, et ne renferme aucun (ni aucune d’ailleurs) spécialiste de la langue puisqu’aucun (ni aucune) linguiste n’y siège. Son dictionnaire est obsolète et sa grammaire encore plus. Dans leur ouvrage « Le français est à nous ! », les linguistes Laélia Véron et Maria Candea posent la question « Au XXIe siècle, à quoi sert l’Académie française ? » Elles répondent : « À rien. Rigoureusement à rien. C’est une institution d’opérette. […] qui sert encore à recycler confortablement des personnalités, grâce à un patrimoine exorbitant et à des finances opaques. » L’orthographe est compliquée : « Il est devenu pratiquement impossible d’écrire sans faire aucune faute. » Cela parce que l’orthographe n’a pas été réformée depuis quasiment deux siècles : la dernière réforme en date, celle de 1990 « peine à s’imposer dans les pratiques. […] Et si notre orthographe ne parvient pas à faire peau neuve, c’est parce qu’elle est devenue un #marqueur_social extrêmement puissant qui donne l’illusion de pouvoir juger des facultés linguistiques de quelqu’un sans entrer dans la complexité de la syntaxe, du vocabulaire ou de tout ce qui constitue la véritable qualité d’un texte écrit. » Bref. Convaincu que réformer l’orthographe est un nivèlement par le haut, j’ai décidé, depuis la lecture de cet opus, d’appliquer la réforme de 1990 au mieux. Pour cela, je m’aide du logiciel Antidote (https://www.antidote.info/fr/blogue/enquetes/redaction-inclusive), qui est également utilisé par les étudiantes et les étudiants à l’université au Québec, tout comme elles (et les nôtres aussi) utilisent la calculatrice. Il y a beaucoup d’autres choses dans ce petit livre, que je vous laisse découvrir. Car vous allez le lire, maintenant, n’est-ce pas ?

    [1] « Le langage inclusif […] a bien l’effet pour lequel il est préconisé : réduire les stéréotypes de genre et augmenter la visibilité des femmes. »

    [2] Même si : « L’usage du point médian permet de supprimer le biais de représentation vers le masculin. » selon le psycholinguiste Léo Varnet.

    http://gblanc.fr/spip.php?article780
    #langue #langue_française #orthographe 

    • La faute de l’orthographe | #Arnaud_Hoedt et #Jérôme_Piron

      Nous avons été profs de français. Sommés de nous offusquer des #fautes_d'orthographe, nous avons été pris pour les curés de la langue. Nous avons écrit pour dédramatiser, pour réfléchir ensemble et puis aussi parce que nous avons toujours pensé que l’#Académie_Française avait un vrai potentiel comique. « Les deux belges qui veulent simplifier la langue française » : tout est faux dans cette phrase. Pas « simplifier » mais bien faire preuve d’esprit critique, se demander si tout se vaut dans notre orthographe. Pas deux Belges, mais bien deux curieux qui veulent transmettre le travail des linguistes de toute la francophonie, pas même la « langue française », seulement son orthographe. Car l’orthographe, c’est pas la langue, c’est juste le code graphique qui permet de la retranscrire. Passion pour les uns, chemin de croix pour les autres, elle est sacrée pour tous. Et pourtant, il ne s’agit peut-être que d’un énorme #malentendu. Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sont linguistes de formation. Ils ont vécu 25 ans sans se connaître, mais c’était moins bien. Ils ont ensuite enseigné pendant 15 ans dans la même école. Quand Arnaud participe à la rédaction des programmes de français en Belgique, Jérôme se spécialise en médiation culturelle. En 2016, ils écrivent et mettent en scène le spectacle « La Convivialité », au Théâtre National de Bruxelles. Ce spectacle conférence qui traite de la question du rapport dogmatique à l’orthographe tourne depuis 3 ans dans toute la francophonie. Dans la foulée, ils publient l’ouvrage « La faute de l’orthographe », aux éditions Textuel. Ils se définissent comme suit : « Linguistes dilet(t)antes. Pédagogues en (robe de) chambre. Tentent de corriger le participe passé. Écrivent des trucs. Vrais-Faux Comédiens. Bouffeurs d’Académicien ». A la question « est-ce que ça se dit ? » , Arnaud et Jérôme répondent invariablement « oui, tu viens de le faire ».

      https://www.ted.com/talks/arnaud_hoedt_jerome_piron_la_faute_de_l_orthographe
      #tedx

    • Comment le masculin forge la pensée de l’#enfant

      Les données disent que la langue masculinisée influence nos pensées. C’est du moins la conclusion du nouveau livre du psycholinguiste fribourgeois Pascal Gygax.

      Le cerveau pense-t-il au masculin ? C’est la question que pose Pascal Gygax, psycholinguiste à l’Université de Fribourg, en titre d’un livre* publié récemment avec la linguiste Sandrine Zufferey et la psychologue sociale Ute Gabriel. Pas de suspense inutile : la réponse est oui. L’ouvrage le montre à travers une multitude d’études suisses et internationales qui ont analysé l’influence du langage genré sur les représentations sexistes. « Sur ce sujet, il y a cinquante ans de recherches et quelque 200 études, explique Pascal Gygax, premier auteur. Il était temps d’écrire un livre grand public pour recadrer le débat, qui est devenu très passionnel. » Les réactions à l’ouvrage en attestent. « Depuis dix-sept ans que je travaille sur cette thématique, je n’ai jamais reçu autant d’insultes, confie le Biennois. Il s’agit surtout d’hommes blancs quinquagénaires ou sexagénaires dans des positions dominantes qui m’écrivent pour m’expliquer leur point de vue, souvent très peu documenté. C’est dommage, car le but était justement de prendre de la hauteur de manière scientifique. »

      Le livre se penche en particulier sur l’interprétation de la forme grammaticale dite « générique ». En français, en allemand, en anglais et dans d’autres langues, le genre masculin est également utilisé pour le genre « neutre », au singulier ou au pluriel (en plus de son sens « spécifique »). Exemple tiré du livre : « When a kid goes to school, he often feels excited on the first day » (« Quand un enfant va à l’école, il se sent souvent excité le premier jour »). Le « he » a ici fonction de générique. En français, on peut l’expliquer de la manière suivante : dans « Il y a beaucoup d’excellents chercheurs en Suisse », le mot « chercheur » devrait également inclure tous les genres. Problème : ce sens générique n’est pas perçu comme tel.
      Le générique n’est pas neutre

      En 1984, Janet Hyde, une chercheuse étatsunienne, a demandé à des personnes en formation d’âges différents d’écrire une histoire commençant par la phrase avec l’enfant citée au paragraphe précédent. Chez les universitaires, 21% des récits portaient sur un personnage féminin contre 7% chez les 5-12 ans. Pour l’immense majorité, le masculin a donc induit une représentation masculine.

      En 2008, une étude de Pascal Gygax et de ses collègues a montré qu’en français et en allemand, il était difficile d’appréhender des suites de phrases présentant des femmes après des amorces avec un métier ou une activité au masculin pluriel (« les musiciens », par exemple), donc pouvant agir comme générique. En clair : il est naïf de penser que le générique puisse être complètement détaché du masculin.

      L’ouvrage regorge aussi d’exemples qui témoignent à quel point la langue a été construite autour du masculin. Il n’est pas innocent que l’on dise « Adam et Eve » et « mari et femme ». Selon une méta-analyse réalisée en 2016 par Peter Hegarty et ses collègues, l’ordre de mention est souvent lié à l’importance perçue des entités mentionnées. Et cette masculinisation est au moins en partie intentionnelle, expose le livre. On apprend par exemple qu’aux Etats-Unis et en Angleterre, le pronom pluriel neutre « they » était utilisé jusqu’au XIXe siècle comme singulier lorsque l’on ne connaissait pas le genre d’une personne. Mais que des grammairiens ont imposé le pronom « he » (« il ») comme générique, le jugeant plus « digne ». Le « they » revient en force aujourd’hui.

      Ce langage activement androcentré « nous force à voir le monde au travers d’un prisme masculin », participant aux inégalités entre les genres, soutient l’ouvrage. C’est là qu’intervient le langage inclusif, boîte à outils permettant de « démasculiniser » l’expression orale et écrite. En français ou en allemand, les doublets (« écrivaines et écrivains ») ou les formes contractées des doublets (« écrivain·es ») peuvent par exemple être utiles pour réduire les stéréotypes associés aux métiers. Sabine Sczesny le confirme. Professeure de psychologie sociale à l’Université de Berne, elle a notamment réalisé des travaux mettant au jour un lien entre attitude sexiste et opposition au langage inclusif : « Les filles sont plus intéressées par les professions typiquement masculines lorsqu’elles leur sont présentées sous forme de conomination par rapport à la forme masculine. »
      Le chat des voisins

      Anne Dister, professeure de linguistique à l’Université Saint-Louis de Bruxelles, pense également qu’il est judicieux de mentionner les professions avec un double nom si elles sont stéréotypées masculines, et de mentionner les titres de postes masculins et féminins dans les offres d’emploi. Toutefois, elle juge inutile de vouloir systématiquement tout féminiser et plaide pour « l’économie du langage ». « Dans certains contextes, ce n’est simplement pas pertinent. Si je raconte que mes voisins ont adopté un chat, quel est l’intérêt de préciser leur genre ? »

      Anne Dister juge par ailleurs que le générique, dans les interactions langagières au quotidien, est très bien compris comme tel : « Qui pense sérieusement que les femmes ne peuvent pas traverser sur un passage pour piétons ? » Elle conteste aussi les affirmations selon lesquelles la langue aurait été entièrement masculinisée par les grammairiens : « Le lexique pour certains noms, assurément. Mais pas la grammaire. On prend d’ailleurs toujours les mêmes exemples. » Et de poursuivre : « Ce qui invisibilise, ce n’est pas tant le masculin que notre connaissance du monde. Aujourd’hui, le terme « ministre » qui est épicène n’active pas les mêmes représentations qu’il y a cinquante ans. » La linguiste sait de quoi elle parle. Avec Marie-Louise Moreau, elle a analysé l’évolution des termes utilisés par les candidates aux élections européennes en France et en Belgique pour se décrire depuis 1989 (« sénatrice » ou « sénateur », typiquement). Résultat : la féminisation est massive.

      Accordons-nous trop d’importance au langage ? N’est-il pas uniquement le reflet de la société et appelé à évoluer avec elle ? « Il ne sert presque à rien de se poser cette question, répond Pascal Gygax. L’histoire nous enseigne que la société patriarcale a eu un effet sur la masculinisation de la langue et les données disent que la masculinisation de la langue a une influence sur notre manière de percevoir le monde. A partir de là, ce qu’il faut se demander, c’est : veut-on changer cela ? Si oui, alors le langage inclusif est un outil pour y parvenir. »

      Les attaques personnelles subies après la publication du livre n’entament d’ailleurs en rien l’engagement du chercheur, très présent dans les médias : « J’ai toujours eu envie de sortir de la bulle académique. »

      *« Le cerveau pense-t-il au masculin ? », Pascal Gygax, Sandrine Zufferey, Ute Gabriel, Le Robert, 2021, 176 pages

      https://www.revue-horizons.ch/2021/09/02/comment-le-masculin-forge-la-pensee-de-lenfant

    • Le français va très bien, merci

      « Nous, linguistes de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, sommes proprement atterrées par l’ampleur de la diffusion d’idées fausses sur la langue française. » Les Linguistes atterrées
      Les discours sur les "fautes" saturent quasiment l’espace éditorial et médiatique contemporain. Mais la différence entre une faute et une évolution, c’est la place qu’elle occupera à long terme dans l’usage. Et l’usage, ça s’étudie avec minutie. C’est le travail des linguistes. Face aux rengaines déclinistes, il devient indispensable de rétablir la rigueur des faits. Non, l’orthographe n’est pas immuable en français. Non, les jeunes, les provinciaux ou les Belges ne "déforment" pas la langue. Oui, le participe passé tend à devenir invariable. Non, le français n’appartient pas à la France. Oui, tout le monde a un accent, voire plusieurs. Dix idées reçues sur la langue, et surtout trente propositions pour en sortir.

      https://tracts.gallimard.fr/fr/products/le-francais-va-tres-bien-merci
      #Linguistes_atterrées

    • J’ai écrit : il meure. Tranquilou. Au bout de deux jours je me suis dit mmm il y a quelque chose qui ne va pas. J’ai cherché et trouvé : il meurt ! Me suis dit ,mais pourquoi écrire il meure comme ça ? Quelle raison logique ? Pas trouvé de réponses satisfaisantes . Il y a toujours moyen de faire des fautes, TOUJOURS ! C’est pénible.

  • Médecins du monde dénonce le cynisme de la #communauté_internationale sur l’aide humanitaire
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240316-%F0%9F%94%B4-en-direct-une-trentaine-de-personnes-tu%C3%A9es-%C3%

    Tout en saluant l’arrivée d’aide par la mer, la directrice des opérations internationales de Médecins du monde, Helena Ranchal, interrogée par France 24, dénonce le cynisme de la communauté internationale sur l’aide humanitaire.

    « On est en train de mettre des moyens énormes pour quelques tonnes équivalent à quelques dizaines de camions, alors qu’il y a des centaines de camions à quelques mètres de #Rafah côté égyptien. C’est absurde », dit-elle, alors que ces camions sont bloqués par le gouvernement israélien.

    #Gaza #génocide

  • US pro-Israel Jewish group backs ban on ’antisemitic’ TikTok
    https://www.newarab.com/news/us-pro-israel-jewish-group-backs-ban-antisemitic-tiktok

    Israel derrière l’interdiction de TikTok aux USA ?

    One of America’s largest Jewish pro-Israel groups has thrown its weight behind a proposed ban on popular video-sharing and social media app TikTok citing ’anti-Semitism’ and growing criticism of Israel among its mostly young users.

    American Jewish organisation, Jewish Federations of North America (JFNA), expressed support for the United States banning TikTok in an open letter to the US Congress concerns such a ban would undermine Americans’ freedom of speech.

    “Our community understands that social media is a major driver of the rise in antisemitism and that TikTok is the worst offender by far,” JFNA claimed, citing a rise in “anti-Israel” views and “overt bias and sympathy to terror with regard to the events of October 7th” shared on TikTok as evidence of antisemitism.

    JFNA is an umbrella group for a large number of American Jewish organisations, all of which are also strong supporters of Israel. In the wake of the war in Gaza, it launched a $700 million fundraising drive to bring funds to Israeli groups including controversial first responder organisation Zaka.

    The JFNA noted that TikTok’s governmental affairs advisor in Israel resigned from the company in protest of the app’s “overt bias”.

    The Jewish group also mentioned they would provide the US President with the necessary tools “to protect American citizens from the harm that is currently being done to our nation by TikTok”.

    https://www.aljazeera.com/news/2024/3/13/us-house-passes-bill-that-would-ban-tiktok-amid-national-security-concern

    • https://news.antiwar.com/2024/03/15/washingtons-renewed-urgency-for-tiktok-ban-is-due-to-war-on-gaza

      Jacob Helberg, a member of a congressional research and advisory panel called the U.S.-China Economic and Security Review Commission, spoke with the Wall Street Journal about Congress’s recent change of attitude. Officials from TikTok said the bill regained momentum so quickly that it was caught off guard.

      “It was slow going until Oct. 7. The attack that day in Israel by Hamas and the ensuing conflict in Gaza became a turning point in the push against TikTok,” Helberg said, according to WSJ. “People who historically hadn’t taken a position on TikTok became concerned with how Israel was portrayed in the videos and what they saw as an increase in antisemitic content posted to the app.”

      The bill’s author is Rep. Mike Gallagher (R-WI), one of the most outspoken China hawks in Washington and the chair of the House subcommittee on China. He explained that the likelihood of the legislation becoming law has sharply increased because he and other members of the China committee believed the platform was exposing users to too much Pro-Palestinian content.

      Proponents of the legislation argue that TikTok’s young users are manipulated by the Chinese government through the app. However, the pro-Palestinian viewpoint alarming members of Congress is widely shared among TikTok’s core demographic.

      Around half of TikTok’s users and content creators are 18-34. Support for Tel Aviv and President Biden has been dropping among that demographic as Israel’s five-month slaughter in Gaza has killed over 31,000 Palestinians and caused a humanitarian nightmare. About half of voting Americans under 35 believe Israel is conducting a genocide in Gaza.

  • Ce que l’état sioniste veut, le congrès étasunien le veut.

    How #TikTok Was Blindsided by U.S. Bill That Could Ban It - WSJ
    https://www.wsj.com/tech/how-tiktok-was-blindsided-by-a-u-s-bill-that-could-ban-it-7201ac8b

    Some lawmakers built momentum for the bill by holding hearings to introduce their colleagues to arguments against TikTok, Helberg said. He also co-hosted a hearing that focused in part on TikTok.

    It was slow going until Oct. 7. The attack that day in Israel by Hamas and the ensuing conflict in Gaza became a turning point in the push against TikTok, Helberg said. People who historically hadn’t taken a position on TikTok became concerned with how Israel was portrayed in the videos and what they saw as an increase in antisemitic content posted to the app.

    Anthony Goldbloom, a San Francisco-based data scientist and tech executive, started analyzing data TikTok published in its dashboard for ad buyers showing the number of times users watched videos with certain hashtags. He found far more views for videos with pro-Palestinian hashtags than those with pro-Israel hashtags. While the ratio fluctuated, he found that at times it ran 69 to 1 in favor of videos with pro-Palestinian hashtags.

  • Dozens killed in new Israeli massacre of Palestinians waiting for aid
    14 March 2024 21:02 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/tens-killed-new-israeli-massacre-palestinians-waiting-aid

    Multiple news outlets are reporting of a new Israeli massacre of Palestinians who were waiting for aid to be distributed at the Kuwait roundabout, located east of Gaza City.

    A journalist with Al Jazeera has reported nearly fifty Palestinians being killed, MEE could not independently verify the figure.

    The attack took place when an Israeli helicopter fired on a crowd of thousands of Palestinians awaiting aid, according to the Quds News Network.

    It’s the latest Israeli attack on aid-seeking Palestinians this month and comes as the humanitarian situation further deteriorates in northern Gaza, where aid access has been limited.

    #génocide

  • At least one UNRWA staff killed when Israeli Forces hit UNRWA centre used for food and lifesaving supplies
    13 March 2024 | UNRWA
    https://www.unrwa.org/newsroom/official-statements/least-one-unrwa-staff-killed-when-israeli-forces-hit-unrwa-centre-used

    AMMAN, 13 March 2024 - At least one UNRWA staff member was killed and another 22 were injured when Israeli Forces hit a food distribution centre in the eastern part of Rafah, in the southern Gaza Strip.

    “Today’s attack on one of the very few remaining UNRWA distribution centres in the Gaza Strip comes as food supplies are running out, hunger is widespread and, in some areas, turning into famine. Every day, we share the coordinates of all our facilities across the Gaza Strip with parties to the conflict. The Israeli Army received the coordinates including of this facility yesterday,” said UNRWA Commissioner-General Philippe Lazzarini.

    Since the war began five months ago, UNRWA has recorded an unprecedented number of violations against its staff and facilities that surpass any other conflict around the world.

    · At least 165 UNRWA team members killed including while in the line of duty;

    · More than 150 UNRWA facilities were hit, some totally destroyed, among them many schools;

    · More than 400 people killed while seeking shelter under the UN flag;

    · Tunnels have reportedly been found under UNRWA facilities and installations used for military activities;

    · UNRWA staff have reportedly been mistreated and humiliated while in Israeli detention centres.

    “The United Nations, its personnel, premises and assets must be protected at all times. Since this war began, attacks against UN facilities, convoys and personnel have become commonplace in blatant disregard to international humanitarian law. I am calling once again for an independent inquiry into these violations and the need for accountability,” added Lazzarini.

    #génocide

  • Lazzarini : In 4 Months, Israel Killed More Children Than Children Killed In Conflicts Globally
    Mar 13, 2024 - IMEMC News
    https://imemc.org/article/lazzarini-in-four-months-israel-killed-more-children-than-child-killed-global

    Philippe Lazzarini, Commissioner-General of UNRWA, stated that Israel has killed more Palestinian children in Gaza in just four months than all children killed in wars globally over the last four years.

    Lazzarini stated that the number of Palestinian children killed by Israeli missiles, shells, and bullets in the Gaza Strip since October 7, 2023, exceeds the umber of slain children globally and described what is happening in Gaza as a “war on the children’s childhood and their future.”

    He stated that based on data from the Palestinian Health Ministry and data by the United Nations, the number of slain children in Gaza between October 7, 2023, and February 29, 2024, is four times bigger than the number of children killed in wars globally over the last four years.

    A chart published by Lazzarini revealed that Israel killed +12.300 Palestinian children in Gaza between October 7, 2023, and February 29, 2024, compared to 12.193 children killed globally in 2019-2022.

    He called for stopping the war on Gaza and saving the lives of children amidst the ongoing Israeli onslaught.

    It is worth mentioning that Israel has now killed +31.184, and injured +72.889 Palestinians (%72 of the victims are women and children) in the Gaza Strip since October 7, 2023.

    #Génocide

    • À Gaza, la guerre d’Israël contre les enfants palestiniens
      Rachida El Azzouzi | 13 mars 2024 | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/international/130324/gaza-la-guerre-d-israel-contre-les-enfants-palestiniens

      (...) « Cette guerre est une guerre contre les enfants. Une guerre contre leur enfance et leur avenir », a abondé mardi 12 mars Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’office onusien pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), sur le réseau social X. Il cite une statistique vertigineuse : le nombre d’enfants tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023 est plus élevé que le nombre d’enfants tués en quatre ans dans l’ensemble des conflits à travers le monde.

      En cinq mois, plusieurs dizaines de milliers d’enfants ont été tués ou blessés par les bombardements israéliens. Ils constituent, avec les femmes, la majorité des plus de 31 000 morts comptabilisés à ce jour, selon le ministère de la santé du Hamas, soit plus de 13 000 enfants. Un chiffre jugé crédible par les Nations unies mais sous-estimé selon plusieurs organisations humanitaires car il n’intègre pas les milliers de corps ensevelis sous les décombres.

      « Avec 30 000 morts officiels et un nombre par définition inconnu de disparus à Gaza, sans même parler de la mortalité indirecte liée à la malnutrition et aux maladies, les pertes gazaouies en cinq mois sont équivalentes à la mort d’un million de personnes en France », note dans Mediapart l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau.
      Des souffrances physiques et mentales

      Aux morts s’ajoutent les blessés dont « il faut imaginer les blessures », insiste Guillemette Thomas, coordinatrice médicale pour la Palestine de Médecins sans frontières (MSF). Des blessures graves, des fractures multiples, des brûlures sur une grande partie du corps, des membres arrachés…

      « Imaginez une jambe arrachée quand on n’a pas encore atteint l’âge de la marche », égrène Guillemette Thomas en insistant sur « la souffrance absolue des enfants, premières victimes d’une guerre qui n’est pas la leur ». Ces derniers arrivent « massivement dans des hôpitaux qui manquent de tout, où ils ne peuvent être soignés dans des conditions dignes faute de médicaments, de produits de sédation ».

      Son collègue Léo Cans, chef de mission en Palestine, a raconté à Mediapart l’histoire de Myriam, une enfant de 6 ans amputée de la jambe droite. Le visage à moitié brûlé, elle a perdu son frère, sa sœur, sa mère. Son père est porté disparu. Elle n’a plus que sa tante : « Faute de matériel, on a dû changer son bandage sans anesthésie. Pendant une demi-heure, elle a hurlé de douleur en appelant sa mère qui était morte. Chaque fois qu’une personne entre dans un hôpital, ce n’est jamais une personne seule. C’est une famille entière qui est détruite. » (...)

  • Morning update
    13 March 2024 05:48 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-27

    An Arab diplomat told the Times of Israel that progress has been made regarding a hostage and ceasefire deal in Qatar, as the outlet claims Doha put pressure on Hamas to accept the new proposals

    The Israeli army bombed several areas across the Gaza Strip overnight, killing many people including 10 in Deir al-Balah

    As least four Palestinians were killed in Israeli raids across the West Bank

    The EU’s foreign policy chief, Josep Borrell, accused Israel of using starvation ’as a war arm’ in Gaza

    Lebanon’s Hezbollah said two of its members were killed in the latest Israeli strike near Baalbek, deep into Lebanese territory

    #Bilan #Génocide

    • Is­rael’s war on Gaza: List of key events, day 159 | Israel War on Gaza News
      13 Mar 2024 | Al Jazeera
      https://www.aljazeera.com/news/2024/3/13/israels-war-on-gaza-list-of-key-events-day-159

      Here’s how things stand on Wednesday, March 13, 2024:
      Fighting and humanitarian crisis

      An aid ship carrying food and other essential items to Gaza, which set sail from Cyprus, was nearing the Palestinian enclave after days of delay.

      The departure came after announcements that Cyprus, the European Union, the United States, the United Arab Emirates and the United Kingdom were jointly working on establishing a maritime corridor to provide aid to Gaza.

      Separately, Israeli forces launched air attacks throughout the Gaza Strip, killing and wounding dozens, including 10 people in Deir el-Balah, according to the Palestinian news agency Wafa.

      Prime Minister Benjamin Netanyahu said on Tuesday Israel “will finish the job in Rafah”, reaffirming a ground operation will go ahead in the southern Gaza city.

      UK’s Foreign Secretary David Cameron called for “answers from the Israelis” in response to a BBC report revealing that Israeli soldiers subjected Palestinian medical personnel in Gaza to mistreatment, including blindfolding, detention, stripping and repeated beatings during a hospital raid in February.

      𝐔𝐩𝐝𝐚𝐭𝐞 | WFP delivered enough food for 25,000 people to Gaza City early Tuesday in first successful convoy to the north since 20 February.

      With people in northern #Gaza on the brink of famine, we need deliveries every day + we need entry points directly into the north. pic.twitter.com/RGxymQXlR9

      — WFP Media (@WFP_Media) March 12, 2024

      05:00 GMT

      It’s just after 7am (05:00 GMT) in the occupied Palestinian territories and Israel.

      Here are some of the latest developments overnight:

      Israeli forces launched air attacks throughout the Gaza Strip, killing and wounding dozens, including 10 people in Deir el-Balah, according to Wafa.

      At least four Palestinians were killed during Israeli raids on multiple locations in the occupied West Bank. The latest victim was a young man who was shot in a hospital ground in Jenin.

      A UN official said a World Food Programme aid convoy transported food to northern Gaza using an Israeli military road near its security fence with the enclave.

      Lebanon’s Hezbollah group said two of its fighters have been killed in the Bekaa Valley after Israeli warplanes launched attacks on the area for a second consecutive day.

      EU foreign policy chief Josep Borrell has said Gaza’s humanitarian crisis is “not a natural disaster” and has accused Israel of using starvation as a “weapon of war”.

    • Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 31 272 morts
      13/03/2024
      https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240313-%F0%9F%94%B4-en-direct-un-premier-bateau-rempli-d-aide-en-route-v

      Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 31 272 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

      Parmi elles, au moins 88 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, en faisant état d’un total de 73 024 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

  • De Dakar au bout du monde, des #femmes_en_migration

    Quand on parle de migration au Sénégal, on imagine le plus souvent de jeunes hommes voguant vers les Canaries sur une pirogue incertaine. C’est oublier que parmi les migrants, il y a beaucoup de migrantes. Que leur voyage soit légal ou « clandestin », que leur destination soit l’Europe ou un autre pays africain, on n’en parle quasiment jamais. Quelle est l’histoire des #migrations_féminines depuis et vers le Sénégal ? Quels en sont les ressorts et les motivations, quelles en sont les spécificités ? *

    C’est à ces questions que ce podcast cherche à répondre, à travers les paroles d’une dizaine de femmes voyageuses, d’une syndicaliste et d’une sociologue. Elles parlent de la volonté de s’en sortir économiquement, de l’#aspiration à l’émancipation individuelle. Elle disent les beaux aspects du voyage, mais aussi ses difficultés (#violences, #racisme, etc.). Enfin, elles évoquent les problèmes de #visas et l’Europe forteresse qui en a poussé plus d’une à prendre la pirogue, au péril de sa vie...

    https://shows.acast.com/659fea6a3f690700175eb31a
    #podcast #audio #migrations #Sénégal #femmes_migrantes #femmes #genre #émancipation

  • Récits de rescapés du génocide des Tutsi en préfecture de Gikongoro

    Sous la direction de Florence Prudhomme et Michelle MullerAvec la collaboration d’Odette MukantagaraClassiques Garnier, 2024 Trente ans ont passé depuis le début du Génocide des Tutsi, en avril 1994 au Rwanda. En 2004, pour accompagner les rescapé·es vers la reconstruction de soi, nous avons construit avec et pour elles et eux une Maison de quartier à Kigali

    En 2004, pour accompagner les rescapé.es vers la reconstruction de soi, nous avons construit avec et pour elles et eux une Maison de quartier à Kigali. Dix ans plus tard, nous avons créé au sein de cet espace un Atelier de mémoire, qui a donné naissance à deux publications : Cahiers de mémoire, Kigali 2014 et Cahiers de mémoire, Kigali 2019 (Classiques Garnier).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/11/recits-de-rescapes-du-genocide-des-tutsi-en-pr

    #international #rwanda #genocide #tutsi

  • France : second exportateur mondial d’armes ! Les autorités se dérobent à leurs obligations de contrôle démocratique et de transparence. Jusqu’à quand ?
    https://www.obsarm.info/spip.php?article644

    Selon le dernier communiqué du Sipri, la France s’élève au rang de deuxième exportateur d’armes au monde après les États-Unis. L’augmentation des exportations d’armes est faramineuse : plus de 47 % entre les périodes 2014-2018 et 2019-2023. Alors que la contestation monte contre les ventes d’armes et de composants à double usage à Israël et à la Russie, le gouvernement fait traîner la mise en place de la Commission parlementaire d’évaluation de la politique d’exportation d’armement. (...) #Armements

    / Transferts / exportations, #Contrôle_des_exportations, #Biens_à_double_usage, #Droit_international_humanitaire, #Actions_contre_la_guerre, La (...)

    #Transferts_/_exportations #La_une
    https://www.obsarm.info/IMG/pdf/cp_france_second_exportateur_2024-02-11.pdf

  • A Gaza, de nouveaux témoignages sur le « massacre de la farine »
    Posted on mars 9, 2024 | Clothilde Mraffko | Le Monde – Aurdip
    https://aurdip.org/a-gaza-de-nouveaux-temoignages-sur-le-massacre-de-la-farine

    (...) Le 28 février, Saleh un nom d’emprunt a vent d’une de ces distributions sur la côte. Il hésite à y aller : « A chaque fois, les gens essuient des tirs » en attendant les convois, explique le père de famille de 37 ans, joint par téléphone à Gaza, toujours inaccessible aux journalistes étrangers. Trois jours plus tôt, au moins dix Palestiniens avaient été tués au rond-point Al-Nabulsi. Les Nations unies ont répertorié une quinzaine d’épisodes où des Gazaouis ont été pris pour cible lors d’une distribution – avec, presque toujours, des morts.

    « Je n’avais pas vu de la farine blanche depuis deux mois. Le sac [de 25 kilos] se négocie autour de 1 000 dollars. J’ai décidé d’y aller avec des amis. Nous sommes partis tôt, avant le crépuscule, on s’est trouvé un endroit, vers la mer. On a allumé un feu parce qu’il faisait froid », se souvient Saleh. Ce soir-là, ils étaient nombreux, arrivant par petits groupes à mesure que la nuit avançait. « Des gens étaient sur la plage, d’autres sur la route goudronnée, certains avaient pris refuge dans les immeubles détruits autour », décrit le journaliste Mohammed Qreiqea, qui s’est rendu sur place vers une heure du matin, puis est reparti.

    D’où venait cette aide ? L’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens et principal pourvoyeur pour les Gazaouis aujourd’hui, n’y participait pas. Le Cogat, bureau de l’armée israélienne chargé des Palestiniens dans les territoires occupés, assure qu’elle émanait d’Etats et d’organisations internationales. Les Israéliens « ont aidé à coordonner des convois avec des prestataires privés », a expliqué au Monde Shimon Freedman, le porte-parole du Cogat pour les médias internationaux. Selon M. Qreiqea, les camions appartiennent à plusieurs grandes familles gazaouies qui travaillaient déjà dans le transport avant la guerre.

    « Il est mort dans mes bras »

    Vers 4 heures du matin, le 29 février, alors que l’obscurité enveloppe encore l’enclave, le convoi arrive au checkpoint placé sur la route côtière Al-Rachid. Selon le Cogat, il était composé de trente-trois camions. Wissam Shamaly, lui, n’en a compté que « onze ou douze ». Une demi-heure plus tard, les camions sont autorisés à continuer leur route, accompagnés par les chars. « Quand l’aide est arrivée au barrage, les gens ont couru afin de s’en emparer. Les chars israéliens, depuis le checkpoint, ont alors commencé à tirer sur tout le monde », affirme le Gazaoui de 27 ans, qui se terre alors sur la plage attenante « pendant une heure, une heure et demie ». (...)

    #Génocide

  • Biden’s pier for Gaza is a hollow gesture that will change almost nothing
    https://www.jonathan-cook.net/blog/2024-03-08/biden-pier-gaza-hollow-gesture

    No, Biden doesn’t care about Palestinian suffering, or about the fact that, while he’s been busy eating ice cream, many, many tens of thousands of children have been murdered, maimed or orphaned – and the rest starved. He cares about the polls. His timetable for helping Palestinians is being strictly dictated by the schedule of the presidential election. He needs to look like Gaza’s saviour when Democrats are deciding who they are voting for.

    He and the Democratic party are betting voters are dumb enough to fall for this charade. Please don’t prove them right.

    #genocide_joe

  • La pollution des générateurs provoque une forte hausse des cancers du poumon au Liban - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1370477/la-pollution-des-generateurs-provoque-une-forte-hausse-des-cancers-du


    La pollution bien visible au-dessus de Beyrouth, comme une chape de plomb. Photo d’archives João Sousa

    Une étude bientôt publiée par des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) a révélé que « le taux de polluants carcinogènes dans l’atmosphère », résultant de la dépendance généralisée aux générateurs électriques privés alimentés au diesel, « a doublé depuis 2017 », selon la députée et scientifique Najat Saliba, qui a dirigé la recherche. Et les conséquences sur la santé pourraient être dévastatrices. Alors que le ministère de la Santé estime une augmentation des taux de cancer de 10 à 15 % depuis 2016, les chefs de département d’oncologie des hôpitaux ont estimé pour L’Orient Today une hausse beaucoup plus élevée, de 30 % ces dernières années.
    Les oncologues ajoutent que le cancer du poumon représente le plus grand nombre de cas. À l’instar des chercheurs de l’AUB, ils accusent les polluants atmosphériques toxiques provenant des générateurs électriques qui fonctionnent souvent 24h/24 pour pallier le manque d’électricité publique fournie par l’État en raison de la crise financière qui sévit dans le pays depuis 2019. Largement répandus au Liban, ces générateurs sont installés sur les places publiques, dans les parkings, montés sur des camions, sur les toits, dans les quartiers résidentiels, dans les cours des hôpitaux et devant les magasins. Une étude de 2006 avait révélé que 370 000 générateurs au diesel fonctionnaient alors à travers le Liban, émettant plus de 40 substances toxiques – comme le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. Un nombre qui a très probablement augmenté depuis.

    Patients plus jeunes, cancers plus agressifs

    Le Liban se classe au premier rang des pays d’Asie occidentale en termes d’incidence du cancer dans la population, avec un taux de 242 cas pour 100 000 habitants en 2018, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a ainsi enregistré 28 764 cas de cancer au cours des cinq dernières années, dont 11 600 cas rien qu’en 2020, selon un rapport de l’OMS publié en 2021.

    Il n’y a pas de cause unique pour le cancer, selon le Dr Kanaan. Bien que des facteurs comme le « tabagisme, l’alcool et l’obésité » puissent conduire au cancer, ils sont aggravés par la pollution qui « non seulement augmente les taux de cancer, mais les rend également plus agressifs, avec des patients se présentant devant leur médecin au troisième voire même quatrième stade » de la maladie, la rendant plus difficile à traiter.

    Le Dr Maroun Sadik, chef du service d’oncologie à l’hôpital Geitaoui à Beyrouth, affirme lui que le nombre de patients se rendant dans ses cliniques d’oncologie a augmenté d’au moins 30 % par rapport à la période pré-2020. Depuis, le taux d’occupation des patients subissant des séances de chimiothérapie à l’hôpital a augmenté jusqu’à 40 %. L’oncologue ajoute qu’environ 30 à 40 % de ces cas ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon, certains malades ayant moins de 50 ans.

    « La moyenne d’âge des patients qui nous ont consultés au cours des trois dernières années a diminué : nous avons commencé à voir des personnes de moins de 50 et 40 ans dans nos cliniques », ajoute le Dr Fadi Nasr, chef du service d’oncologie à l’hôpital Hôtel-Dieu de Beyrouth. Celui-ci observe également que 30 à 40 % de ces patients ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon. Cette pathologie se classe au troisième rang en termes de prévalence au Liban, après le cancer de la vessie et le cancer du sein, selon des chiffres de 2020 publiés par l’OMS.

    Le ministère de la Santé a cessé d’analyser et de publier des données sur les taux de cancer en 2016. Ghada Gebran, conseillère du ministre sortant de la Santé Firas Abiad, indique que le ministère est en train de reprendre la collecte de données et de publier les résultats. Selon elle, les médecins du ministère estiment que l’augmentation des taux de cancer depuis 2016 jusqu’à présent se situe entre 10 et 15 %, moins que l’augmentation de 30 % estimée par les oncologues des hôpitaux de Beyrouth.

    Une raison potentielle à cet écart : plusieurs oncologues de divers hôpitaux nous ont affirmé qu’un grand nombre de patients cancéreux qu’ils rencontrent ne sont pas enregistrés sur la plateforme de suivi du cancer du ministère de la Santé. Cela est dû à des pénuries généralisées des médicaments que la plateforme est censée fournir gratuitement aux patients atteints de cancer.

    #cancer #pollution #générateurs #électricité #Liban #Beyrouth

  • Arundhati Roy on Gaza: N̶e̶v̶e̶r̶ Again
    https://scroll.in/article/1064867/arundhati-roy-on-gaza-never-again

    The richest, most powerful countries in the western world, those who believe themselves to be the keepers of the flame of the modern world’s commitment to democracy and human rights, are openly financing and applauding Israel’s genocide in Gaza. The Gaza strip has been turned into a concentration camp. Those who have not already been killed are being starved to death. Almost the entire population of Gaza has been displaced. Their homes, hospitals, universities, museums, infrastructure of every kind has been reduced to rubble. Their children have been murdered. Their past has been vaporised. Their future is hard to see.

    #génocide #gaza #sionisme #états-unis #genocide_joe « #nos_valeurs »

  • Les États-Unis ont discrètement approuvé des centaines de ventes d’armes à Israël depuis le 7 octobre
    http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/247256,les-tats-unis-ont-discretement-approuve-des-centaines-de-ventes.php

    Les États-Unis ont discrètement approuvé et livré plus de 100 ventes militaires étrangères distinctes à Israël depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, a rapporté mercredi le Washington Post, citant les commentaires faits par des responsables américains aux membres du Congrès lors d’un récent briefing classifié.

    Les ventes comprennent des milliers de munitions à guidage de précision, de bombes de petit diamètre, de destruction de bunkers, d’armes légères et d’autres aides meurtrières, selon le rapport.

    Ce chiffre à trois chiffres, qui n’a pas encore été annoncé, est la dernière indication de l’implication massive de Washington dans le conflit.

    Seules deux ventes militaires étrangères approuvées à Israël ont été rendues publiques depuis le début du conflit : pour 106 millions de dollars de munitions de chars et 147,5 millions de dollars de composants nécessaires à la fabrication d’obus de 155 mm. Ces ventes ont suscité un examen public parce que l’administration Biden a contourné le Congrès pour approuver les paquets en invoquant une autorité d’urgence.

    Dans le cas des 100 autres transactions, selon le Washington Post, les transferts d’armes ont été traités sans aucun débat public, car chacun d’entre eux relevait d’un montant spécifique qui exige que le pouvoir exécutif en informe individuellement le Congrès.

    […]

    Le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a déclaré que l’administration Biden avait « suivi les procédures spécifiées par le Congrès lui-même pour tenir les membres bien informés et les informe régulièrement, même lorsque la notification formelle n’est pas une exigence légale ».

    Il a ajouté que les responsables américains ont « engagé le Congrès » sur les transferts d’armes vers Israël « plus de 200 fois » depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et la guerre qui a suivi.

    Le président Joe Biden a cherché à approuver un important programme d’aide à Israël, mais les démocrates et les républicains se sont affrontés sur la législation.

    Le mois dernier, la Chambre des représentants n’a pas réussi à approuver un projet de loi républicain qui aurait fourni 17,6 milliards de dollars à Israël.

    #génocide
    #états-unis
    #génocidaires
    #genocide_joe

    • U.S. floods arms into Israel despite mounting alarm over war’s conduct - The Washington Post
      https://www.washingtonpost.com/national-security/2024/03/06/us-weapons-israel-gaza

      “That’s an extraordinary number of sales over the course of a pretty short amount of time, which really strongly suggests that the Israeli campaign would not be sustainable without this level of U.S. support,” said Jeremy Konyndyk, a former senior Biden administration official and current president of Refugees International.

      […]

      When asked about surge of weapons into Israel, some U.S. lawmakers who sit on committees with oversight of national security said the Biden administration must exercise its leverage over the government of Israel.

      “You ask a lot of Americans about arm transfers to Israel right now, and they look at you like you’re crazy, like, ‘why in the world would we be sending more bombs over there?’” Rep. Joaquin Castro (D-Tex.), a member of the House Intelligence and Foreign Affairs committees, said in an interview.

      “These people already fled from the north to the south, and now they’re all huddled in a small piece of Gaza, and you’re going to continue to bombard them?” Castro said, referring to Israel’s planned offensive in Rafah, where more than 1 million displaced Palestinians have sought shelter.

  • Women’s voices from the frontlines of health and humanitarian action
    https://redasadki.me/2024/03/07/womens-voices-from-the-frontlines-of-health-and-humanitarian-action

    GENEVA, Switzerland, 8 March 2024 – The Geneva Learning Foundation (TGLF) is sharing a collection of stories titled “Women inspiring women”, shared by 177 women on the frontlines of health and humanitarian action. Download: The Geneva Learning Foundation. (2024). #Women_inspiring_women: #International_Women’s_Day 2024 (1.0). The Geneva Learning Foundation. https://doi.org/10.5281/zenodo.10783218 The collection is a vibrant tapestry of women’s voices from the frontlines of health and humanitarian action, woven together to showcase the resilience, passion, and leadership of women who are making a difference in the face of war, disease, and climate change. TGLF reached out to women in its global network of more than 60,000 #health_workers, inviting them to share their heartfelt advice and vision (...)

    #Global_health #gender #global_health #HRH #IWD2024