• Discover the best Apps for GNOME – Apps for GNOME
    https://apps.gnome.org/en

    Discover the best applications in the GNOME ecosystem and learn how to get involved.
    Apps featured in this curated overview are all built with the GNOME philosophy in mind. They are easy to understand and simple to use, feature a consistent and polished design and provide a noticeable attention to details.

    Wow, un site de présentation des applications “à la gnome” dans lequel je découvre quelques trucs que je ne connaissais pas :

    Curtail is an useful #image #compressor, supporting PNG, JPEG and WEBP file types.
    https://apps.gnome.org/app/com.github.huluti.Curtail

    Apostrophe is a GTK based distraction free #Markdown #editor, originally created by Wolf Vollprecht and maintained by Manuel Genovés. It uses pandoc as backend for markdown parsing and offers a very clean and sleek user interface.
    https://apps.gnome.org/app/org.gnome.gitlab.somas.Apostrophe

    #Webfont Kit #Generator is a simple utility that allows you to generate woff, woff2 and the necessary CSS boilerplate from non-web font formats (otf and ttf).
    https://apps.gnome.org/app/com.rafaelmardojai.WebfontKitGenerator

    #Contrast checks whether the contrast between two colors meet the #WCAG requirements.
    https://apps.gnome.org/app/org.gnome.design.Contrast

    Et plein d’autres à découvrir !

  • La Ville veut féminiser 14 nouvelles rues

    Les autorités de la Ville de #Genève déposeront en septembre un nouveau dossier auprès de la Commission cantonale de nomenclature pour féminiser des rues et emplacements sur le territoire municipal.

    https://lecourrier.ch/2021/08/23/la-ville-veut-feminiser-14-nouvelles-rues

    (#paywall)

    #toponymie_politique #noms_de_rue #toponymie #toponymie_féministe #résistance #féminisme #re-nomination #repabtisation #action_toponymique #Suisse

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    Ajouté à ce fil de discussion sur la #féminisation des noms de rue à #Genève :
    https://seenthis.net/messages/787572

  • L’association d’aide aux détenus Genepi annonce sa dissolution - Agence France Pénitentiaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/08/02/l-association-d-aide-aux-detenus-genepi-annonce-sa-dissolution_6090345_3224.

    Depuis 2019, le Genepi avait renoncé à son activité historique d’ateliers ou de cours en prison. L’association avait changé d’orientation et se revendiquait comme « féministe et anticarcérale ».

    Le Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées (Genepi), association qui a accompagné pendant plus de quarante ans de nombreux détenus, a annoncé dans un communiqué, lundi 2 août, sa dissolution.

    Créé par les pouvoirs publics à la suite des violentes émeutes qui avaient fait rage dans les prisons, notamment durant l’été 1974, le Genepi animait également, « hors la prison », de nombreux colloques et campagnes de sensibilisation autour de la question carcérale et de la place de la prison dans la société.

    Depuis 2019, le Genepi, qui a pu compter jusqu’à 850 bénévoles au début des années 2000, avait renoncé à son activité historique d’ateliers ou de cours en prison. L’administration pénitentiaire avait rompu ses liens avec la structure en 2018, en ne renouvelant pas la convention trisannuelle qui lui assurait des subventions.

    L’organisation avait changé d’orientation et se revendiquait désormais comme association « féministe et anticarcérale », expliquant être arrivée au bout de sa logique « abolitionniste ». « Nous refusons de faire perdurer une association qui n’a pas été pensée comme un outil de lutte contre l’enfermement et n’a jamais servi l’intérêt des prisonnier[s et des prisonnières] », a fait valoir le Genepi dans un communiqué rejetant l’héritage du mouvement.

    « Nous refusons de nous contenter d’une critique réformiste de la taule et de la justice, seule possibilité entendue par l’Etat et discours dominant formulé par le Genepi pendant plus de quarante ans », assène la direction actuelle de l’association dans ce texte.

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    https://twitter.com/GenepiFrance/status/1422204998805491717

    puis
    https://www.genepi.fr/communique-sur-la-dissolution-du-genepi

    L’administration pénitentiaire rompt ses liens avec l’association d’aide aux détenus Genepi, 29 octobre 2018
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/10/29/l-administration-penitentiaire-rompt-ses-liens-avec-l-association-d-aide-aux

    L’organisation étudiante se voit supprimer sa subvention pour avoir fortement réduit ses actions d’enseignement en détention et pour ses prises de position contre la prison.

    Les relations entre l’association d’étudiants Genepi (ex-Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées) et l’administration pénitentiaire se dégradaient depuis plusieurs années. Elles semblent avoir atteint un point de non-retour. « Cette fois, la situation est plus grave », estime Maxime Boyer, président du Genepi. Romain Peray, sous-directeur des missions à la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP), a informé l’association le 20 septembre que la convention triannuelle qui les liait depuis des décennies ne serait pas renouvelée.

    Une rupture synonyme de l’arrêt de la subvention de 50 000 euros par an, qui participait au financement de l’association forte aujourd’hui de quatre salariés, une quinzaine d’étudiants en service civique et quelque 800 bénévoles (un tiers de moins qu’au début de la décennie).

    Déjà, au printemps 2017, la DAP avait décidé de réduire sa contribution de 52 000 à 30 000 euros. Mais Jean-Jacques Urvoas, alors garde des sceaux, était intervenu à la veille du scrutin présidentiel pour la rétablir. Cette fois, l’administration pénitentiaire a fait valider sa décision par le cabinet de Nicole Belloubet, ministre de la justice, avant d’en informer le Genepi.

    Les griefs invoqués pour ne plus soutenir l’association fondée en 1976, à l’initiative notamment du responsable politique centriste Lionel Stoleru, sont de trois ordres : un désengagement du Genepi avec une baisse régulière de ses interventions en détention, l’évolution de ses missions avec la réduction de la part consacrée à l’enseignement, un discours passé en quelques années d’une critique de l’enfermement à des attaques directes contre l’administration pénitentiaire et ses personnels.

    « Une sanction politique »

    Selon M. Boyer, il s’agit « d’une sanction politique ». L’étudiant en génie des matériaux, membre du Genepi depuis trois ans, souligne que la convention garantissait l’indépendance des parties et la liberté d’expression des étudiants intervenants, et stipulait que les actions des bénévoles ne se limitaient pas à l’enseignement. L’association a retiré de ses statuts en 2011 l’objectif d’aider « à la réinsertion sociale des personnes incarcérées ». Son objet social est désormais d’œuvrer « en faveur du décloisonnement des institutions carcérales par la circulation des savoirs entre les personnes incarcérées, le public et ses bénévoles ».

    Quant au discours, il a effectivement évolué. Dans un communiqué de février intitulé « L’Etat enferme, la prison assassine », le Genepi précisait : « Par la phrase “la prison assassine”, nous entendons aussi qu’elle a pour mission de briser les individus, leur corps et leur esprit. » Des propos de plus en plus mal vécus par certains personnels et responsables pénitentiaires. Lors de ses assises de 2017, l’association s’interrogeait sur le sens de ses interventions en détention qui « participent à la légitimation d’un système (…) que nous n’avons de cesse de dénoncer ». Certains groupes locaux du Genepi, tels ceux du Sud-Ouest, ont ainsi décidé d’arrêter de se rendre en détention.

    En quatre ans, le volume des interventions de l’association est passé de 12 474 heures à 5 825 heures pour l’année universitaire 2017-2018. La DAP dénonce une chute encore plus sévère et affirme n’avoir comptabilisé que 2 276 heures dispensées par les bénévoles du Genepi la dernière année. Ce que conteste M. Boyer. Quant aux activités d’enseignement, le Genepi assume le fait qu’elles ne représentent plus que 53 % de ses actions.

    En principe, la fin de la convention nationale liant la DAP à l’association ne devrait pas empêcher les groupes locaux du Genepi de continuer d’intervenir en accord avec les établissements pénitentiaires respectifs. Des visiteurs de prison peuvent entrer sans convention nationale ni subvention.

    Lettre de plusieurs associations

    Pourtant, sur le terrain, certains établissements ont déjà mis fin à la collaboration avec l’association étudiante. A Fresnes (Val-de-Marne) par exemple, « l’atelier de langue des signes a été brutalement interrompu le 3 octobre alors que la salle était réservée jusqu’en décembre », affirme Julia Poirier, déléguée régionale d’Ile-de-France. Elle affirme que le motif qui lui a été donné « est la suppression de la convention nationale ». Cet atelier de deux heures par semaine avait été mis en place en mai pour permettre à une personne sourde de communiquer avec ses codétenus. Illustration de la méfiance grandissante qui s’est installée entre les deux parties, une source pénitentiaire affirme que la dizaine de détenus « entendant et parlant » qui participaient à cet atelier « s’y rendaient pour – au mieux – se réunir… »

    Dans le but de faire revenir la chancellerie sur cette décision, plusieurs associations partenaires de la DAP telles que le Secours catholique, l’Association nationale des visiteurs de prison ou la Fédération des associations réflexion action prison et justice ont cosigné une lettre adressée vendredi 26 octobre au directeur de l’administration pénitentiaire pour s’inquiéter de l’arrêt de la convention.

    « A travers l’action du Genepi, l’intervention d’étudiants en détention nous semble à l’évidence plus que jamais importante », écrivent-elles. Elles soulignent que, non seulement ces rencontres ont « un impact positif » sur les personnes détenues, et qu’elles sont menées par des étudiants appelés à occuper des postes importants et dont le regard sur la prison aura ainsi changé. Albin Heuman, conseiller de Nicole Belloubet, devait recevoir l’association à la chancellerie lundi 29 octobre dans l’après-midi. Mais c’est sans doute à la ministre qu’il reviendra d’entériner ou non cette rupture.

    #prison #Genepi #abolitionnisme

    • Fin de l’action en détention pour le Genepi, Communiqué Genepi, 09/2019

      https://www.genepi.fr/fin-de-laction-en-detention-pour-le-genepi

      En 2017, dans une optique de réflexion politique sur l’action en détention, le Genepi a déterminé des « limites basses » au niveau national, constituant un cadre minimum pour ses interventions. Parmi ces lignes rouges à ne pas franchir : la présence de dispositifs d’écoute et de vidéosurveillance dans les salles d’ateliers, la pratique de fouilles à nu après les ateliers, la présence de listes d’appels ou tout autre système « du bâton et de la carotte » dans lequel s’inscrirait contre son gré le Genepi. Dans les faits, faire respecter ces limites basses s’est révélé pratiquement impossible et nombre de groupes locaux ont passé outre.

      [...]

      En 2018, après un long silence, cette dernière décide de rompre la convention qui la liait à l’association, évoquant une baisse du nombre d’heures d’ateliers donnés en prison et une critique des politiques pénitentiaires de la part des bénévoles du Genepi. Il s’agissait surtout d’une sanction politique, comme nous l’avons rappelé dans nos nombreux communiqués. C’est suite à une phase de médiatisation intense et grâce à de vastes soutiens (que nous remercions encore aujourd’hui) que le Genepi a pu récupérer une convention.

      Cette convention reflète la vision qu’a l’administration pénitentiaire du rôle de l’associatif en prison. En effet, elle semble percevoir le Genepi comme un prestataire de services éducatifs permettant d’obtenir une paix sociale relative en détention : “Aujourd’hui, travaillant à la transformation sociale. Demain, prestataires du gouvernement pour l’accompagnement social, à moindre coût, des politiques néo-libérales”, écrivaient à l’époque les camarades du syndicat ASSO – Solidaires [Genepi : contre la vassalisation du secteur associatif ! – Syndicat ASSO – 05/11/2018]. Avec cette nouvelle convention, l’administration pénitentiaire limite l’action du Genepi au seul cadre scolaire, empêchant tout atelier à vocation politique ou même simplement culturelle en détention. De plus, le respect des limites basses serait encore rendu impossible, étant donné les politiques sécuritaires actuelles.

      « Les intervenants acceptent pendant un temps donné de se soumettre à un règlement, acceptent d’être détenus. Ça renvoie à ma propre histoire, quand je refusais que ma famille vienne au parloir car je refusais que pendant une demi-heure ma famille soit détenue et se soumette à un règlement auquel elle n’avait pas à se soumettre. Ce que je reproche aux intervenants, c’est ça, « vous venez en prison vous enfermer avec nous pendant un temps donné, mais vous en sortez très vite, et quand vous en sortez, vous emmenez plus de choses que vous n’en avez amené. »

      Ça ne valait pas la peine mais ça valait le coup , propos d’Hafed Benotman – L’Envolée

      Mettre en œuvre cette convention, si cela était possible, serait un retour en arrière pour le Genepi, transformé en partenaire docile, acceptant toutes conditions de l’administration pénitentiaire, vidé de sa substance critique. Par ailleurs, il faut absolument savoir que l’administration pénitentiaire a souhaité, alors que nous nous apprêtions à signer la nouvelle convention, ajouter une clause relative à la communication du Genepi ; cette clause aurait donné à la DAP un droit de surveillance sur nos prises de parole et de position, et leur aurait facilité la possibilité de mettre un terme (de nouveau) au partenariat.

  • Féministes et anticarcérales tant qu’il le faudra

    Communiqué sur la dissolution du Genepi

    Nous, militantes féministes et anticarcérales, faisons le choix de dissoudre l’association Genepi. Nous refusons de continuer à faire perdurer une association qui n’a pas été pensée comme un outil de lutte contre l’enfermement et n’a jamais servi l’intérêt des prisonnier-es.

    [...]

    Nous refusons, en tant que meufs, que cette structure continue à reposer sur notre exploitation. Nous refusons de continuer à nous plier au système associatif qui entrave les moyens de lutte et qui est utilisé afin de camoufler les violences que l’État produit et veut maintenir en créant un semblant de démocratie. Nous refusons de continuer à rendre des comptes et à nous justifier auprès d’un Etat qui ne cesse de construire de nouvelles prisons et qui enferme toujours plus. Nous refusons de continuer à lisser notre discours et à faire des concessions pour répondre aux attentes d’institutions racistes, classistes et patriarcales.

    https://www.genepi.fr/communique-sur-la-dissolution-du-genepi

    #feminisme #anticarceral #autonomie #dissolution #genepi

  • Jan Švelch sur Twitter :

    My article about in-game crediting practices is out now in Games and Culture. I have analyzed 100 games published between 2016-20 from 4 sectors of video game production: AAA, AA, indie, freemium games as service. 3 main findings below […]

    https://twitter.com/snewgoblin/status/1421089782910828545

    Developer Credit: Para-Industrial Hierarchies of In-Game Credit Attribution in the Video Game Industry

    Developer credit has been a contested issue in the video game industry since the 1970–80s, when Atari prevented its programmers from publicly claiming authorship for games they had developed. The negotiations over what constitutes a noteworthy contribution to video game development are ongoing and play out in the unregulated space of in-game credits. Here, some creators get top billing akin to film and television credits, while others struggle to be recognized for their work. By analyzing in-game credits of 100 contemporary games published between 2016 and 2020 and representing four major sectors of video game production (AAA, AA, indie, and freemium games as service), I identify recurrent patterns, such as opening credits, order, role descriptions (or lack thereof), and systematic credit omission, that both reinforce and subvert the notion of core development roles and above-the-line/below-the-line divisions.

    https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/15554120211034408

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #crédits #générique #attribution #développement #compilation #analyse

  • Jan Švelch sur Twitter :

    My article about in-game crediting practices is out now in Games and Culture. I have analyzed 100 games published between 2016-20 from 4 sectors of video game production: AAA, AA, indie, freemium games as service. 3 main findings below […]

    https://twitter.com/snewgoblin/status/1421089782910828545

    Developer credit has been a contested issue in the video game industry since the 1970–80s, when Atari prevented its programmers from publicly claiming authorship for games they had developed. The negotiations over what constitutes a noteworthy contribution to video game development are ongoing and play out in the unregulated space of in-game credits. Here, some creators get top billing akin to film and television credits, while others struggle to be recognized for their work. By analyzing in-game credits of 100 contemporary games published between 2016 and 2020 and representing four major sectors of video game production (AAA, AA, indie, and freemium games as service), I identify recurrent patterns, such as opening credits, order, role descriptions (or lack thereof), and systematic credit omission, that both reinforce and subvert the notion of core development roles and above-the-line/below-the-line divisions.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #crédits #générique #attribution #développement #compilation #analyse

  • En #Guadeloupe, l’#eau_courante, potable, est devenue un luxe

    En Guadeloupe, des milliers d’habitants vivent au rythme des « #tours_d’eau », des #coupures programmées, ou n’ont tout simplement pas d’eau au robinet depuis plusieurs années. Les habitants subissent des coupures prolongées, même en pleine pandémie de Covid-19. Face à la catastrophe sanitaire, les pouvoirs publics sont accusés d’#incurie. Premier volet de notre série.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/120721/en-guadeloupe-l-eau-courante-potable-est-devenue-un-luxe
    #eau_potable #eau_de_robinet #eau

    by @wereport photos @albertocampiphoto

  • La Malédiction du #pétrole

    Le pétrole est devenu indispensable à l’économie mondiale, c’est sa plus grande richesse, mais aussi sa plus grande malédiction. Retraçant l’histoire de ce paradoxe les auteurs se penchent avec acuité sur le sujet.
    Depuis près d’un siècle et demi, l’or noir a été le moteur de la croissance et la source des plus grands malheurs. Combien de temps cet état va-t-il durer alors que même la catastrophe écologique du réchauffement climatique ne semble pas peser dans la décision de s’en passer ? Mais à quand remonte cette course à l’abîme ? C’est ce que les auteurs entreprennent de raconter.

    https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-la-malediction-du-petrole/album-malediction-du-petrole

    #BD #bande_dessinée #livre

    #Caucase #Russie #Frères_Nobel #raffinerie #Branobel #Bakou #pipeline #steam-tanker #marée_noire #Rotschild #puits_de_pétrole #mer_Noire #Batoumi #Bnito #puits_de_Bibi-Heybat #histoire #compagnie_pétrolière #Mer_Caspienne #industrie_pétrolière #Pennsylvanie #Edwin_Drake #potion_Drake #Oil_Creek #Pithole #Devil_Bill #John_Davison_Rockfeller #Rockfeller #Standard_Oil_Company #7_soeurs #John_Rockfeller #Cleveland #raffinage #Massacre_de_Cleveland #Sumatra #Staline #Koba #grèves #Royal_Dutch_Shell #industrie_automobile #OPEP #moteur_à_explosion #Jamais_contente #Henry_Ford #Ford #Ford_Motor_Company #moteur_électrique #General_Motors #Ford_T #Detroit #USA #Etats-Unis #Indonésie #colonialisme #essence #énergie #progrès #Esso #Stocony #Socal #Gulf_oil #Texaco #Anglo-persian_oil #William_Knox_d'Arey #Perse #Plaine_du_Naphte #guerre #comité_des_vaisseaux_terrestres #tank #Irak #Compagnie_française_des_pétroles (#CFP) #Total #accords_Sykes-Picot #Moyen-Orient #simple_ligne_de_sable #désert_arabique #Rub_al-khali #Standard_oil_of_California #Ras_Tanura #Harry_St_John_Bridger_Philby #Sheikh_Abdullah #Quart_vide #Kim_Philby #Philby #Arabie_Saoudite #Saoud #WWI #WWII #première_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #Canal_de_Suez #Red_Bell_Express #Pacte_de_Quincy #Algérie #Sahara_algérien #extractivisme #CIA #Saddam_Hussein #Arabian_American_oil_company (#ARAMCO) #Ghawar #combine_en_or #Venezuela #optimisation_fiscale #Iran #ENI #Libye #Italie #Pier_Paolo_Pasolini #Enrico_Mattei #guerre_du_Kippour #choc_pétrolier #Conférence_de_Bagdad (1960) #Juan_Pablo_Pérez_Alfonzo #Abdullah_al-Tariki #King_Hubbert #Trente_Glorieuses #premier_choc_pétrolier #Exxon_Mobile #BP-Amoco #pétrole_de_schiste #plateformes_offshore #groupe_Carlyle #Carlyle #schiste #fisc

    #pétrole #BD #malédiction

  • Le mythe participatif de la Smart city et de sa #Surveillance
    https://www.laquadrature.net/2021/06/11/le-mythe-participatif-de-la-smart-city-et-de-sa-surveillance

    La smart city en fait rêver certains. Les ingénieurs qui la convoitent parlent dorénavant d’une « citoyenneté augmentée ». Ce nouveau concept de la ville connectée et sûre aspire à ce que « les civic tech transforment le…

    #général

  • Après 20 ans sans salaire, des employées de diplomates à Genève se rebiffent Sébastien Faure/boi

    Elles sont une demi-douzaine pour un mouvement sans précédent dans la Genève internationale : des domestiques philippines se rebiffent contre les membres de la mission pakistanaise à l’ONU. Elles affirment qu’elles sont employées par les diplomates sans être payées, depuis vingt ans pour trois d’entre elles.
    Rosario est arrivée en 2002 à Genève, laissant trois enfants aux Philippines. Issue d’une famille très modeste, elle croit avoir trouvé une aubaine, confie-t-elle dimanche dans Mise au Point : un contrat à 1500 francs plus la nourriture, le logement, l’assurance et l’AVS au pays.

    Mais à son arrivée à Genève, raconte-t-elle, on lui explique l’arrangement : en fait, elle ne touchera rien du tout mais recevra seulement une carte de légitimation qui lui donnera un statut en Suisse. Pour ce qui est des revenus, ce sera à elle de trouver des petits boulots au noir dans des familles genevoises, après son travail pour les diplomates pakistanais.

    Pour Rosario, le système a duré jusqu’au début de cette année, soit près de 20 ans, et au service de six diplomates successifs.

    Une « exploitation crasse de la force de travail » dénoncée
    Mise au Point a contacté le dernier secrétaire de la mission chez qui travaillait Rosario, un homme qui prononce régulièrement des discours devant les autres diplomates au Palais de l’ONU. Il affirme qu’il payait bien Rosario mais ne pas avoir de relevés bancaires car il la payait en cash.

    Ces femmes sont allées se plaindre au syndicat SIT et certaines ont déposé des plaintes pénales contre les diplomates qui les ont employées.

    Mirella Falco, du SIT, explique que le régime des cartes de légitimation est spécifique au monde de la diplomatie : « Cette carte est reliée à l’employeur et si l’employeur met fin au contrat, il n’y a plus de permis de séjour et l’employé n’a plus aucune raison d’être en Suisse. » Elle voit dans le système qui aurait été mis en place au sein de la mission pakistanaise « de l’exploitation crasse de la force de travail et une atteinte à la dignité humaine ».

    La mission pakistanaise se défend
    Interpellée, la mission pakistanaise qui fait la demande de ces cartes de légitimation a répondu à la RTS que « les témoignages mentionnant du travail non payé à une échelle systémique sont à la fois malveillants et faux. Le bien-être de nos employés est parmi nos premières priorités ».

    C’est la Mission suisse auprès de l’ONU qui distribue ces cartes de légitimation et surveille le respect des contrats des employés. Elle dit les recevoir en personne une fois par année. Le chef de la mission, Jürg Lauber, confirme une plainte liée à la mission du Pakistan : « Il y a quelques personnes qui n’ont pas respecté les règles. On est en train de rectifier ça. On a pris contact avec la mission, il faut s’assurer que les droits des employés domestiques soient respectés. »

    La Mission suisse dit ne pas être informée de pratiques similaires dans d’autres missions étrangères à Genève. Mais Angela, qui aussi porté plainte pour travail non payé chez des diplomates pakistanais (interrogé, le dernier en poste nie ces accusations), estime que beaucoup de membres de la communauté philippine sont ainsi exploités.

    Elle dit avoir elle-même travaillé un an sans salaire pour la mission d’un autre pays qu’elle ne souhaite pas nommer. Ce qui a décidé Angela à se plaindre, c’est l’agressivité des diplomates pakistanais et le fait de se retrouver acculée avec le Covid. Tous ses employeurs au noir ont cessé de l’appeler depuis le début de la pandémie et elle a été obligée de s’endetter pour continuer à travailler gratuitement.

    La vidéo : https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/sebastien-faure-auteur-de-lenquete--femmes-de-menage-sans-salaire-?urn=urn:rts:v

    Source : https://www.rts.ch/info/regions/geneve/12255999-apres-20-ans-sans-salaire-des-employees-de-diplomates-a-geneve-se-rebif

    #esclavage #esclavage_moderne #exploitation #Femmes #diplomatie #ambassades #Genève #Suisse #travail #racisme  #exploitation #femmes #capitalisme #Pakistan

  • Amendes pour mendicité ? Un arrêt européen défait la justice suisse

    Un arrêt de la #Cour_européenne_des_droits_de_l’homme a mis fin aux amendes pour mendicité à #Genève. Cette décision, fondée sur l’emprisonnement d’une femme Rom, a une portée internationale.

    Peut-on mettre à l’amende et emprisonner une personne au simple motif qu’elle a tendu la main devant des passants ? Le 19 janvier, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a décidé à l’unanimité que cette pratique violait l’article 8 de sa charte, qui consacre le droit au respect de la vie privée et familiale. « Se trouvant dans une situation de vulnérabilité manifeste, la requérante – une femme Rom – avait le droit, inhérent à la dignité humaine, de pouvoir exprimer sa détresse et d’essayer de remédier à ses besoins par la mendicité », a jugé la Cour.

    Ayant été incapable de payer plusieurs contraventions pour mendicité, pour un total de 500 francs, Mme Lacatus avait purgé à Genève une peine de prison de 5 jours. C’était en 2015. La sanction est grave, estime la CEDH. « Eu égard à la situation précaire et vulnérable de la requérante, l’imposition d’une peine privative de liberté (…) peut alourdir encore davantage (sa) détresse et (sa) vulnérabilité. » La Cour a condamné Genève à payer à cette femme originaire de Roumanie 992 Euros pour dommage moral.

    Fait surprenant, en 2008, le Tribunal fédéral avait presque anticipé les conclusions de la CEDH, estimant que le droit de mendier doit « manifestement être considéré comme (…) faisant partie de la liberté personnelle garantie par la Constitution ». Puis, les juges suisses avaient conclu que cette interdiction reposait sur une base légale. Pour Genève, l’interdiction visait à sauvegarder la sécurité et la tranquillité publiques.

    Pas d’atteinte à l’ordre public

    La CEDH ne s’est pas limitée à annuler des décisions prises successivement par la justice genevoise et le Tribunal fédéral au sujet du sort réservé à cette femme. Dans ses commentaires, la Cour a également attaqué l’article du code pénal genevois, voté fin 2007, qui punit d’amende toute mendicité. Les juges ont aussi estimé que la mendicité ne représentait pas une atteinte à l’ordre public, tout au plus une gêne morale. Enfin, l’argument qui consiste à dire que la poursuite des mendiants vise à lutter contre des réseaux mafieux – fait que la Suisse n’a pas pu démontrer – pose problème. Pour la CEDH, les Roms apparaissent plutôt comme des victimes.
    Une avocate des Roms félicitée et menacée

    Le 19 janvier, l’avocate Dina Bazarbachi, défenseuse des Roms à Genève depuis 14 ans, a pris connaissance de cette décision avec émotion. « Deux semaines avant l’annonce, j’ai craint de perdre devant la Cour, ce qui aurait eu des conséquences néfastes sur la manière dont les Roms sont traités en Europe. » L’arrêt de la CEDH, dont la jurisprudence s’applique aux 47 pays membres du Conseil de l’Europe, représente l’aboutissement d’une bataille juridique menée dès 2008. Dina Bazarbachi a reçu plusieurs messages d’avocats qui l’ont félicitée pour sa ténacité. Mais aussi des lettres d’insultes, dont une missive ordurière la menaçant de mort, qu’elle a signalée à la police. « Cela montre la haine que certaines personnes peuvent porter aux Roms », dit-elle, rappelant qu’à son sens, la loi genevoise contre la mendicité a été élaborée et appliquée spécifiquement contre cette population. Les débats législatifs se sont en effet focalisés sur les Roms et l’essentiel des amendes, sinon la totalité, visent ces personnes. Cette situation, si elle pouvait être prouvée, serait constitutive d’une violation de l’interdiction de discrimination indirecte, a relevé la Cour.

    Genève prépare une nouvelle loi anti-mendicité

    À Genève, la décision de la CEDH a fait grand bruit. Le procureur de la République, Olivier Jornot, qui avait participé au lancement de la loi contre la mendicité, a été contraint d’annuler toutes les procédures en cours et de stopper la mise à l’amende des mendiants. Des centaines de contraventions se sont évaporées. En 2020, la police genevoise a dressé 3723 amendes pour mendicité, représentant 457 890 francs. Durant ces opérations, elle a saisi 5278 francs, retirant aux mendiants le produit d’une activité illégale. Depuis des années, Dina Bazarbachi a organisé une véritable fronde contre ces contraventions, lesquelles sont finalement réduites par les juges, du fait de la situation précaire des Roms. « L’ensemble de ce système coûte très cher. Or il y a d’autres combats à mener », selon l’avocate, qui déplore le lancement d’un nouveau projet de loi cantonal contre la mendicité par un député PLR. Déposé début mars, ce texte interdirait notamment de tendre la main dans toute rue commerciale ou touristique.

    La juriste estime que des sanctions en lien avec cette loi risquent de se heurter à l’arrêt de la CEDH. Le gain politique de ce texte lui semble incertain.

    Les cantons sur le grill

    L’arrêt de la Cour force tous les cantons à examiner les risques juridiques de condamnations qui pourraient être attaquées, voire aboutir à l’octroi d’indemnités. À Bâle, une motion prônant la réintroduction de l’interdiction de la mendicité avait été adoptée au Grand Conseil. L’arrêt de la CEDH a suspendu ce processus. À Lausanne, dont la loi cantonale sur la mendicité est inspirée de la loi genevoise, l’arrêt de la CEDH est en cours d’analyse. À Zurich, où la police amende les mendiants – 700 contreventions en 2020 –, le service de la communication a indiqué courant mars que, pour le moment, l’arrêt de la CEDH ne changeait rien.

    L’arrêt en question a déjà déployé ses effets hors de la Suisse. C’est le cas en France, où le droit pénal n’interdit que la mendicité dite « agressive ». L’avocat parisien Lionel Crusoé, spécialiste de ces questions, a plaidé en février pour la Fondation Abbé Pierre et la Ligue française pour la défense des droits de l’homme. Il contestait un arrêté municipal de la ville de Metz interdisant la mendicité. « Nous avons utilisé l’arrêt européen devant le tribunal et obtenu gain de cause », explique-t-il.

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/amendes-pour-mendicite-un-arret-europeen-defait-la-justice-suisse

    #amendes #mendicité #Suisse #justice #CourEDH #CEDH

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    ajouté à la métaliste sur la #criminalisation de la mendicité :
    https://seenthis.net/messages/827982

  • La Quadrature devient membre d’EDRi
    https://www.laquadrature.net/2021/05/24/la-quadrature-devient-membre-dedri

    Après plusieurs années de participation au réseau d’EDRi en tant qu’observateur, à travailler en collaboration avec les organisations membres européennes et l’équipe d’EDRi à Bruxelles pour protéger les droits et libertés dans l’espace numérique et…

    #général

    • Haute-Savoie : 260 bateaux dessinent la frontière franco-suisse au milieu du Léman ce dimanche

      Matérialisation éphémère de la frontière entre France et Suisse ce dimanche au milieu du Léman. A l’initiative d’un jeune architecte de Lausanne, 260 bateaux vont s’aligner sur une ligne invisible de 59 km entre Hermance dans le canton de Genève et Saint-Gingolph en Haute-Savoie

      Visualiser la frontière entre France et Suisse sur le Léman, pas facile quand il n’existe pas de véritable élément géographique. Alors pour rendre visible ce qui ne l’est pas, un étudiant architecte suisse de l’EPFL École Polythechnique Fédérale de Lausanne, a sollicité les navigateurs de part et d’autres du lac.

      Une ligne invisible de 59 km

      #Bastian_Marzoli leur a demandé de s’aligner tous pour la même heure ce dimanche après-midi sur cette ligne invisible de 59 km représentée sur les cartes au milieu du lac depuis le 16 e siècle.

      260 navigateurs de 60 ports

      260 navigateurs de 60 ports de Haute-Savoie, et des trois cantons suisses du Valais, de Vaud et de Genève ont accepté de jouer le jeu et se positionneront pour 14h30. Le projet a remporté un concours lancé par l’école d’architecture de Genève. Les photos qui seront prises ce dimanche seront exposées à partir de la mi-mai au Pavillon Sicli à Genève. Si la météo veut bien rester clémente, le spectacle, les clichés et vidéos tournés ce jour, promettent d’être aussi beaux que mémorables.

      https://www.francebleu.fr/infos/insolite/haute-savoie-260-bateaux-francais-et-suisses-dessinent-la-frontiere-au-mi
      #matérialisation #visibilisation #in/visibilité

  • France : les dix-huit militaires signataires d’une tribune controversée vont être sanctionnés
    Publié le : 29/04/2021
    https://www.france24.com/fr/france/20210428-france-les-dix-huit-militaires-signataires-d-une-tribune-controve

    Dénonçant le « délitement » de la France et appelant à « soutenir les politiques » qui oeuvreront contre, les généraux signataires d’une tribune vont recevoir « des sanctions disciplinaires militaires » en fonction de leurs grades, a annoncé mercredi le chef d’état-major des armées.

    Après la vague de critiques et de consternation, place aux sanctions pour la tribune de généraux qui appellent à « soutenir les politiques » qui oeuvreront contre le « délitement » de la France. Le chef d’état-major des armées a décidé, mercredi 28 avril au soir, d’imposer « des sanctions disciplinaires militaires » aux dix-huit soldats signataires de la tribune publiée dans Valeurs Actuelles.

    Le général François Lecointre a précisé au quotidien Le Parisien que les sanctions seront « plus fortes pour les plus gradés ». « Je considère que plus les responsabilités sont élevées, plus l’obligation de neutralité et d’exemplarité est forte », a-t-il martelé.

    Les généraux en « deuxième section » signataires – proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés – risquent pour leur part « la radiation, donc la mise à la retraite d’office », a-t-il ajouté.

    « Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation », a précisé le général Lecointre.

    « Je souhaite que leur mise à la retraite d’office soit décidée », a-t-il pour sa part relevé en évoquant « une procédure exceptionnelle », lancée à la demande de la ministre des Armées, Florence Parly qui avait jugé leurs « actions inacceptables » et « irresponsables ». (...)

  • Réfugiés aux études

    Un programme inédit en #Suisse permet aux migrants d’intégrer un cursus universitaire à #Genève. Reportage.

    https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/refugies-aux-etudes?urn=urn:rts:video:11687108
    #horizon_académique #vidéo #réfugiés #études_universitaires #université #asile #migrations #éducation #accès_aux_études #solidarité

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    ajouté à la métaliste sur des projets qui visent à intégrer les #réfugiés dans les universités :
    https://seenthis.net/messages/746030

  • « Pour un retour de l’#honneur de nos gouvernants » : 20 #généraux appellent Macron à défendre le #patriotisme

    (attention : toxique)

    À l’initiative de #Jean-Pierre_Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont signé un appel pour un retour de l’honneur et du #devoir au sein de la classe politique. Valeurs actuelles diffuse avec leur autorisation la lettre empreinte de conviction et d’engagement de ces hommes attachés à leur pays.

    Monsieur le Président,
    Mesdames, Messieurs du gouvernement,
    Mesdames, Messieurs les parlementaires,

    L’heure est grave, la #France est en #péril, plusieurs #dangers_mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

    Nos #drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la #tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « #Honneur_et_Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du #délitement qui frappe notre #patrie.

    – Délitement qui, à travers un certain #antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une #haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de #racialisme, d’#indigénisme et de #théories_décoloniales, mais à travers ces termes c’est la #guerre_raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa #culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

    – Délitement qui, avec l’#islamisme et les #hordes_de_banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des #dogmes contraires à notre #constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la #République ne s’appliquent pas.

    – Délitement, car la haine prend le pas sur la #fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les #forces_de_l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en #gilets_jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

    Les #périls montent, la #violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la #Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

    Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’#éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos #silences coupables.

    Comme le disait le #cardinal_Mercier, primat de Belgique : « Quand la #prudence est partout, le #courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la #sauvegarde_de_la_nation.

    Par contre, si rien n’est entrepris, le #laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une #explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de #protection de nos #valeurs_civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

    On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce #chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la #responsabilité, se compteront par milliers.

    Les généraux signataires :

    Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale).

    https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellen

    La une :

    #appel #généraux #valeurs_actuelles #lettre #lettre_ouverte #armée #soldats

    ping @isskein @karine4

    • 2022 : « l’étrange défaite » qui vient

      Pour Marc Bloch, auteur de L’Étrange défaite, la cause de la débâcle de juin 1940 n’était pas seulement militaire mais d’abord politique. De la même façon, le désastre annoncé de printemps 2022 n’est pas seulement de nature électorale. La débâcle de la démocratie se construit depuis des mois par une sorte de capitulation rampante et générale face à l’extrême droite.

      « Un jour viendra, tôt ou tard, où la France verra de nouveau s’épanouir la liberté de pensée et de jugement. Alors les dossiers cachés s’ouvriront ; les brumes, qu’autour du plus atroce effondrement de notre histoire commencent, dès maintenant, à accumuler tantôt l’ignorance et tantôt la mauvaise foi, se lèveront peu à peu . »

      Ainsi s’ouvre L’Étrange défaite écrite par Marc Bloch au lendemain de la capitulation de l’armée française en juin 1940. « À qui la faute ? », se demande-t-il. Quels mécanismes politiques ont conduit à ce désastre et à l’effondrement d’une République ? Si les militaires, et surtout l’état-major, sont aux premières loges des accusés, nul n’échappe à l’implacable regard de l’historien : ni les classes dirigeantes qui ont « préféré Hitler au Front Populaire », ni la presse mensongère, ni le pacifisme munichois, ni la gauche qui n’a pas eu besoin de ses adversaires pour ensevelir ce Front populaire qui fit si peur aux bourgeois.

      Les « brumes », l’aveuglement et la soumission passive aux récits des futurs vainqueurs ont conduit inexorablement à une #capitulation_anticipée. Comment ne pas y reconnaître la logique des moments sombres que nous vivons sidérés.

      La banalisation de la menace factieuse

      Sidérés, nous le sommes à coup sûr quand il faut attendre six jours pour qu’une menace de sédition militaire (http://www.regards.fr/politique/societe/article/lettre-des-generaux-un-texte-seditieux-qui-menace-la-republique) signée le 21 avril 2021 par une vingtaine de généraux en retraite, mais aussi par de nombreux officiers, commence à faire un peu réagir.

      Sidérés, nous le sommes par la légèreté de la réponse gouvernementale. Un tweet de la ministre des Armées (https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/04/25/la-gauche-s-insurge-contre-une-tribune-de-militaires-dans-valeurs-actuelles-) ne parle que « d’#irresponsabilité » de « généraux en retraite ». Pour #Florence_Parly le soutien que leur apporte Marine Le Pen « reflète une méconnaissance grave de l’institution militaire, inquiétant pour quelqu’un qui veut devenir cheffe des armées ». N’y aurait-il à voir que de l’irresponsabilité militaire et de l’incompétence politique ?

      Il faut attendre le lundi 26 avril pour que Agnès Runacher secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances s’avise (https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/un-quarteron-de-generaux-en-charentaises-la-tribune-de-militaires-dans-v) que le texte a été publié jour pour jour 60 ans après l’appel des généraux d’Alger. En parlant de « quarteron de généraux en charentaises », elle semble considérer que la simple paraphrase d’une expression de l’allocution de De Gaulle, le 23 avril 1961 suffira à protéger la démocratie. Ce dernier, plus martial, en uniforme, parlait surtout de « putsch » et d’un « groupe d’officiers ambitieux et fanatiques ».

      Sidérés, nous le sommes par le #silence persistant, cinq jours après la publication du texte factieux, de l’essentiel les leaders de la droite, du centre, de la gauche et des écologistes.

      Sidérés, nous sommes encore de l’isolement de ceux qui appellent un chat un chat tels Éric Coquerel, Benoît Hamon ou Jean Luc Mélenchon. Ce dernier rappelle au passage que l’article 413-3 du code pénal prévoit cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende pour provocation à la désobéissance des militaires.

      Sidérés, nous le sommes enfin, pendant une semaine, de la #banalisation de l’événement par des médias pourtant prompts à se saisir du buzz des « polémiques ». Le 25 avril (https://rmc.bfmtv.com/emission/tribunes-de-militaires-les-gens-n-ont-pas-confiance-dans-les-politiques-m), RMC/BFM, dans les Grandes Gueules, n’hésite pas à présenter l’appel sur fond de Marseillaise, à moquer « la gauche indignée » en citant Jean Luc Mélenchon et Éric Coquerel, et à débattre longuement avec l’initiateur du texte, Jean-Pierre Fabre-Bernadac. Jack Dion, ancien journaliste de L’Humanité (1970-2004), n’hésite pas à écrire (https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/malgre-ses-relents-putschistes-la-tribune-des-ex-generaux-met-le-doigt-la-) dans Marianne le 28 avril : « Malgré ses relents putschistes, la tribune des ex généraux met le doigt là où ça fait mal. » Il faut croire donc que cet appel factieux et menaçant ne fait pas polémique après l’appel à l’insurrection de Philippe de Villiers dont on oublie qu’il est le frère aîné d’un autre général ambitieux, Pierre de son prénom, chef d’état-major des armées de 2010 à 2017.

      Qui sont donc les ennemis que ces militaires appellent à combattre pour sauver « la Patrie » ? Qui sont les agents du « délitement de la France » ? Le premier ennemi désigné reprend mot pour mot les termes de l’appel des universitaires publié le 1 novembre 2020 sous le titre de « #Manifeste_des_100 » (https://manifestedes90.wixsite.com/monsite) : « un certain antiracisme » qui veut « la guerre raciale » au travers du « racialisme », « l’indigénisme » et les « théories décoloniales ». Le second ennemi est « l’islamisme et les hordes de banlieue » qui veulent soumettre des territoires « à des dogmes contraires à notre constitution ». Le troisième ennemi est constitué par « ces individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre » dont ils veulent faire des « boucs émissaires ».

      Chacune et chacun reconnaîtra facilement les islamo-gauchistes, les séparatistes et les black blocs, ces épouvantails stigmatisés, dénoncés, combattus par le pouvoir comme par une partie de l’opposition. Ce texte a au moins une vertu : il identifie clairement la nature fascisante des diatribes de Jean-Michel Blanquer, Gérald Darmanin ou Frédérique Vidal. Il renvoie à leur responsabilité celles et ceux qui gardent le silence, organisent le débat public autour de ces thématiques sur la scène médiatique, s’abstiennent à l’Assemblée sur des textes de loi à la logique islamophobe – quand ils ne votent pas pour –, signent des tribunes universitaires pour réclamer une police de la pensée. Il renvoie à ses responsabilités le Bureau national du Parti socialiste qui, dans sa résolution du 27 avril (https://partisocialiste92.fr/2021/04/27/resolution-du-bureau-national-a-la-suite-dune-tribune-de-militaire), persiste à affirmer « qu’il serait absurde de chercher à nier ces sujets qui nous font face » comme « ces #minorités_agissantes » qui prônent la « #désaffiliation_républicaine ».

      Baromètre incontesté des dérives intellectuelles, l’omniprésent #Michel_Onfray, aujourd’hui obsédé par la décadence de la France, ne partage-t-il pas le diagnostic des factieux ? Sa sentence du 27 avril dans la matinale d’Europe 1 (https://www.europe1.fr/societe/sur-le-terrorisme-la-parole-presidentielle-est-totalement-devaluee-estime-on), « l’intérêt de l’#islamo-gauchisme est de détruire la nation, la souveraineté nationale, la France, l’histoire de France, tout ce qui constitue la France », est immédiatement reprise par Valeurs actuelles (https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-michel-onfray-linteret-de-lislamo-gauchisme-est-de-detruire-l). Quelques jours plus tôt, dans une envolée digne de Gérald Darmanin, il assénait au Point (https://www.lepoint.fr/debats/michel-onfray-on-a-un-seul-probleme-en-france-c-est-que-la-loi-n-est-pas-res) : « On a un seul problème en France, c’est que la loi n’est pas respectée ». Mais de quelle loi parle Michel Onfray quand il ajoute, à propos du verdict en appel du procès des jeunes de Viry-Châtillon : « Il y a des gens à qui on dit : […] peut-être que vous faites partie de ceux qui auraient pu tuer, mais la preuve n’est pas faite, on est pas sûr que c’est vous, allez, vous pouvez rentrer chez vous. L’affaire est terminée pour vous. » Pour Michel Onfray, le scandale n’est pas la mise en accusation délibérée d’innocents par une police en quête désespérée de coupables mais un principe de droit : la présomption d’innocence elle-même !

      La capitulation rampante

      Voilà où nous en sommes. Voilà pourquoi il est pour beaucoup si difficile de se scandaliser d’un appel factieux quand les ennemis désignés sont ceux-là même qui sont désignés à longueur d’antenne et de déclaration politique dans ce désastreux consensus « républicain » réunissant l’extrême droite, la droite et une partie de la gauche.

      Chacune et chacun y va de sa surenchère. #Anne_Hidalgo (https://www.nouvelobs.com/edito/20201125.OBS36577/derriere-la-gueguerre-entre-hidalgo-et-les-ecolos-la-pomme-de-discorde-de) enjoint les Verts « d’être au clair avec la République » à propos de la laïcité alors même que #Yannick_Jadot (https://www.lepoint.fr/politique/loi-contre-le-separatisme-la-gauche-denonce-un-texte-qui-ne-regle-rien-07-02) demande de « sortir de toute naïveté et de toute complaisance », pour « combattre l’islam politique », proposant de « contrôler les financements des associations » et de « renforcer tous les dispositifs sur le contrôle des réseaux sociaux ».

      La discussion et le vote de la loi sur le « séparatisme », puis les débats hallucinants sur l’organisation de « réunions non mixtes » au sein du syndicat étudiant Unef nous en a fourni un florilège. Pour le communiste #Stéphane_Peu (http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2021/02/separatisme-une-loi-equilibree-se-serait-attachee-a-renforc) comme pour le socialiste #Olivier_Faure (https://www.europe1.fr/politique/projet-de-loi-contre-les-separatismes-olivier-faure-craint-une-surenchere-40), la question n’est pas de combattre sur le fond la notion de « #séparatisme » mais de rester dans une « loi équilibrée » qui « renforce la #République » (Peu) et d’éviter « la surenchère » (Faure). L’un comme l’autre et comme nombre de députés de leurs groupes, s’abstiendront lors du vote à l’Assemblée nationale. Seule La France insoumise a sauvé l’honneur et dénoncé, notamment par la voix de #Clémentine_Autain (https://www.lepoint.fr/politique/loi-contre-le-separatisme-la-gauche-denonce-un-texte-qui-ne-regle-rien-07-02) dès le 16 février, une loi qui « ouvre la boîte de Pandore pour des idées qui stigmatisent et chassent les musulmans » et « nous tire vers l’agenda de l’extrême droite ».

      Si le débat parlementaire gomme un peu les aspérités, l’affaire des réunions « non mixtes » au sein de l’Unef est l’occasion d’un déferlement de sincérité imbécile. On n’en attendait pas moins de #Manuel_Valls (https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-22-mars-2021) qui s’empresse de poser l’argument clef de la curée : « Les réunions "racialisées" légitiment le concept de race ». Le lendemain #Marine_Le_Pen (https://www.francetvinfo.fr/politique/marine-le-pen/video-il-faut-poursuivre-l-unef-un-syndicat-qui-commet-des-actes-racist) le prend au mot et réclame des poursuites contre ces actes racistes. Anne Hidalgo (https://www.europe1.fr/politique/reunions-non-mixtes-a-lunef-cest-tres-dangereux-juge-anne-hidalgo-4032954) apporte sa voix contre une pratique qu’elle considère comme « très dangereuse » au nom de « ses convictions républicaines ». Olivier Faure (https://www.youtube.com/watch?v=rifRSrm7lpU

      ), moins « équilibré » que sur la loi contre le « séparatisme » renchérit comme « une dérive incroyable ».

      Quelle « dérive » ? Tout simplement « l’idée que sont légitimes à parler du racisme les seules personnes qui en sont victimes », alors que « c’est l’inverse qu’il faut chercher ». Dominés restez à votre place, nous parlerons pour vous ! Aimé Césaire dans sa lettre à Maurice Thorez (https://lmsi.net/Lettre-a-Maurice-Thorez), dénonçait ce qu’il nommait le « #fraternalisme » : « Un grand frère qui, imbu de sa supériorité et sûr de son expérience, vous prend la main pour vous conduire sur la route où il sait se trouver la Raison et le Progrès. » Or, ajoutait-il, « c’est très exactement ce dont nous ne voulons plus » car « nous ne (pouvons) donner à personne délégation pour penser pour nous. »

      Olivier Faure revendique un « #universalisme » que ne renierait pas le candidat communiste à la présidentielle, #Fabien_Roussel pour qui « les réunions segmentées selon la couleur de sa peau, sa religion ou son sexe, ça divise le combat ». Le PCF (https://www.pcf.fr/actualite_derri_re_les_attaques_contre_l_unef_une_d_rive_autoritaire_et_antid_mo) n’hésite pas à défendre en théorie l’Unef tout en se joignant cœur réactionnaire des condamnations de ses pratiques.

      #Audrey_Pulvar (https://www.lci.fr/politique/demander-a-une-personne-blanche-de-se-taire-dans-une-reunion-non-mixte-pulvar-cr) cherchant peut-être un compromis dans la présence maintenue mais silencieuse d’un blanc dans une réunion de personnes racisées, se prend une volée de bois vert du chœur des bonnes âmes universalistes. La « dilution dans l’universel » est bien « une façon de se perdre » comme l’écrivait encore Aimé Césaire en 1956.

      Ce chœur hystérisé, rien ne le fera taire, ni le rappel élémentaire d’#Eric_Coquerel (https://www.facebook.com/watch/?v=773978356575699) que les #groupes_de_parole sont « vieux comme le monde, comme le mouvement féministe, comme les alcooliques anonymes », ni la prise du conscience de l’énormité morale, politique et juridique des positions prises ainsi dans une émotion révélatrice.

      Refuser de comprendre que la parole des dominées et dominés a besoin de se constituer à l’abri des dominants, c’est nier, de fait, la #domination. Ce déni de la domination, et de sa #violence, est une violence supplémentaire infligée à celles et ceux qui la subissent.

      Au passage, une partie de la gauche a par ailleurs perdu un repère simple en matière de liberté : la liberté de réunion est la liberté de réunion. Elle n’est plus une liberté si elle est sous condition de surveillance par une présence « hétérogène ». À quand les réunions de salariés avec présence obligatoire du patron ? Les réunions de femmes avec présence obligatoire d’un homme ? Les réunions d’étudiants avec présence obligatoire d’un professeur ? Les réunions de locataires avec présence obligatoire du bailleur ? Les réunions d’antiracistes avec présence obligatoire d’un raciste ?

      Ces héritiers et héritières d’une longue tradition politique liée aux luttes sociales révèle ainsi leur déconnexion avec les mobilisation d’aujourd’hui, celles qui de #MeToo à Black Lives Matter ébranlent le monde et nous interrogent sur quelle humanité nous voulons être au moment où notre survie est officiellement en question. Ces mouvements de fond martèlent, 74 ans après Aimé Césaire, que « l’heure de nous-mêmes a sonné. »

      Nul doute, hélas, que ce qui fait ainsi dériver des femmes et des hommes issus de la #gauche, c’est le poids pas toujours avoué, mais prégnant et souvent irrationnel, de l’#islamophobie. Cette adhésion générale à un complotisme d’État (https://blogs.mediapart.fr/alain-bertho/blog/041220/l-etat-t-il-le-monopole-du-complotisme-legitime) touche plus fortement les espaces partisans, voire universitaires, que le monde associatif. On a pu le constater lors de la dissolution du #Collectif_contre_l’islamophobie_en_France (#CCIF) fin 2020 quand la fermeté les protestations de la Ligue des droits de l’Homme (https://blogs.mediapart.fr/gabas/blog/031220/ldh-dissolution-politique-du-ccif) ou d’Amnesty international (https://www.amnesty.fr/presse/france-la-fermeture-dune-association-antiraciste-e) n’a eu d’égale que la discrétion de la gauche politique. La palme du mois d’avril revient sans conteste à #Caroline_Fourest (https://twitter.com/i/status/1384567288922259467) qui lors du lancement des États Généraux de la Laïcité a pu déclarer sans frémir que « ce mot islamophobie a tué les dessinateurs de Charlie Hebdo et il a tué le professeur Samuel Paty ».

      Oui voilà ou nous en sommes. La menace d’une victoire du #Rassemblement_national ne se lit pas que dans les sondages. Elle se lit dans les #renoncements. Elle s’enracine dans la banalisation voire le partage de ses thématiques disciplinaires, de ses émotions islamophobes, de son vocabulaire même.

      L’évitement politique du réel

      Il faut vraiment vivre dans une bulle, au rythme de réseaux sociaux hégémonisés par l’extrême droite, loin des réalités des quartiers populaires, pour considérer que l’islam et les réunions non mixtes sont les causes premières du délitement des relations collectives et politiques dans ce pays.

      Quelle République, quelle démocratie, quelle liberté défend-on ici avec ces passions tristes ? Depuis plus d’un an, la réponse gouvernementale à l’épreuve sanitaire les a réduites à l’état de fantômes. L’#état_d’urgence sanitaire est reconduit de vague en vague de contamination. Notre vie est bornée par des contrôles, des interdictions et des attestations. Les décisions qui la règlent sont prises par quelques-uns dans le secret délibératif d’un Conseil de défense. Nous vivons suspendus aux annonces du président et de quelques ministres et, de plus de plus en plus, du président seul, autoproclamé expert omniscient en gestion de pandémie. Nous n’avons plus prise sur notre vie sociale, sur nos horaires, sur notre agenda, sur notre avenir même très proche. Nous n’avons plus de lieu de délibération, ces lieux qui des clubs révolutionnaires de 1789 aux ronds-points des gilets jaunes, en passant par la Place Tahrir et la Puerta Del Sol en 2011 sont l’ADN de la #démocratie.

      La violence de la menace létale mondiale que font peser sur nous le Covid et ses variants successifs nous fait espérer que cette épreuve prendra fin, que la parenthèse se refermera. Comme dans une période de guerre (https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/070221/stephane-audoin-rouzeau-nous-traversons-l-experience-la-plus-tragique-depu), cet espoir toujours déçu se renouvelle sans fin à chaque annonce moins pessimiste, à chaque communication gouvernementale sur les terrasses jusqu’à la déception suivante. Cette #précarité sans fin est un obstacle collectif à la #résistance_démocratique, à la critique sociale, idéologique et opératoire de cette période qui s’ouvre et sera sans doute durable. C’est bien dans ce manque politique douloureux que s’engouffrent tous les complotismes de Q-Anon à l’islamophobie d’État.

      Depuis le printemps 2020 (www.regards.fr/politique/societe/article/covid-19-un-an-deja-chronique-d-une-democratie-desarticulee), les partis d’opposition ont cessé d’être dans l’élaboration et la proposition politique en lien avec la situation sanitaire. Le monologue du pouvoir ne provoque plus sporadiquement que des réactions, jamais d’alternative stratégique ni sur la réponse hospitalière, ni sur la stratégie vaccinale, ni sur l’agenda des restrictions sociales. Même l’absence de publication, des semaines durant début 2021, des avis du Conseil scientifique n’émeut pas des politiques beaucoup plus préoccupés par les réunions non mixtes à l’Unef.

      Attac (https://france.attac.org/spip.php?page=recherche&recherche=covid) n’est pas beaucoup plus proactif malgré la publication sur son site en novembre 2020 d’un texte tout à fait pertinent de Jacques Testard sur la #démocratie_sanitaire. En général les think tanks sont plutôt discrets. L’Institut Montaigne est silencieux sur la stratégie sanitaire tout comme la Fondation Copernic qui n’y voit pas l’occasion de « mettre à l’endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l’envers ». Si le think tank Économie Santé des Échos déplore le manque de vision stratégique sanitaire, seule Terra Nova semble avoir engagé un véritable travail : une cinquantaine de contributions (https://tnova.fr/ckeditor_assets/attachments/218/terra-nova_dossier-de-presse_cycle-coronavirus-regards-sur-une-crise_2020.pdf), des propositions (https://tnova.fr/revues/covid-19-le-think-tank-terra-nova-fait-des-propositions-pour-limiter-les-conta) sur l’organisation de la rentrée scolaire du 26 avril 2021, des propositions sur la stratégie vaccinale…

      Pourquoi cette #inertie_collective sur les choix stratégiques ? Ce ne sont pas les sujets qui manquent tant la stratégie gouvernementale ressemble à tout sauf à une stratégie sanitaire. Sur le fond, aucun débat n’est ouvert sur le choix entre stratégie de cohabitation avec la maladie ou d’éradication virale. Ce débat aurait eu le mérite d’éclairer les incohérences gouvernementales comme la communication sur le « tester/tracer/isoler » de 2020 qui n’a été suivie d’aucun moyen opérationnel et humain nécessaire à sa mise en œuvre. Il aurait permis de discuter une stratégie vaccinale entièrement fondée sur l’âge (et donc la pression hospitalière) et non sur la circulation active du virus et la protection des métiers à risque. Cette stratégie a fait battre des records vaccinaux dans des territoires aux risques faibles et laissé à l’abandon les territoires les plus touchés par la surmortalité comme la Seine-Saint-Denis.

      Pourquoi cette inertie collective sur la démocratie sanitaire ? Les appels dans ce sens n’ont pourtant pas manqué à commencé par les recommandations du Conseil Scientifique dès mars 2020 : le texte de Jacques Testard (https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-25-automne-2020/debats/article/la-covid-la-science-et-le-citoyen), un article de The Conversation (https://theconversation.com/debat-quelles-lecons-de-democratie-tirer-de-la-pandemie-140157) au mois de juin 2020, l’excellent « tract » de #Barbara_Stiegler, De la démocratie en pandémie, paru chez Gallimard en janvier 2021 et assez bien relayé. Des propositions, voire des expérimentations, en termes de délibération et de construction collective des mesures sanitaires territorialisées, des contre expertises nationales basées sur des avis scientifiques et une mobilisation populaire auraient sans doute mobilisé de façon positive la polyphonie des exaspérations. On a préféré laisser réprimer la mobilisation lycéenne (https://blogs.mediapart.fr/alain-bertho/blog/181120/sommes-nous-aux-portes-de-la-nuit) pour de vraies mesures sanitaires en novembre 2020.

      Bref la construction de masse d’une alternative à l’incapacité autoritaire du pouvoir aurait pu, pourrait encore donner corps et usage à la démocratie, aujourd’hui désarticulée (https://blogs.mediapart.fr/alain-bertho/blog/160321/covid-un-deja-chronique-d-une-democratie-desarticulee), qu’il nous faut essayer de défendre, pourrait incarner la République dans des exigences sociales et une puissance populaire sans lesquelles elle risque toujours de n’être qu’un discours de domination.

      Une autre élection est-elle encore possible ?

      Entre cet étouffement démocratique de masse et l’immensité des choix de société suggérés au quotidien par la crise sanitaire, le grain à moudre ne manque pas pour des courants politiques héritiers d’une tradition émancipatrice. Leur responsabilité est immense quand l’humanité est mise au pied du mur de sa survie et de l’idée qu’elle se fait d’elle-même. Mais ces partis préfèrent eux aussi considérer la situation sanitaire comme une simple parenthèse à refermer, se projetant sur les échéances de 2022 comme pour oublier 2020 et 2021. Il est ahurissant de penser que, après 14 mois de pandémie, la politique sanitaire ne soit pas au centre des élections territoriales de ce printemps, sinon pour une question d’agenda.

      En « rêvant d’une autre élection » comme d’autres ont rêvé d’un autre monde, la gauche permet tout simplement au président en exercice de s’exonérer de son bilan dramatique : un système de santé et des soignantes et soignants mis en surchauffe des mois durant, une mise en suspens de milliers de soins parfois urgents, des dizaines de milliers de Covid longs, plus de 100.000 morts, des territoires et des populations délibérément sacrifiés, des inégalités devant la mort et la maladie largement calquées sur les inégalités sociales et les discriminations, une vie sociale dévastée, une démocratie en miettes, une faillite biopolitique structurelle.

      Comment lui en faire porter la responsabilité si on ne peut lui opposer aucune alternative ? Le pouvoir s’en réjouit d’avance et, renversant la charge de la preuve, semaine après semaine, somme chacune et chacun de présenter un bilan sur l’agenda qu’il déroule sans rencontrer beaucoup de résistance : les politiques sécuritaires et l’islamophobie d’État. Or, ce concours électoraliste du prix de la « laïcité », de la condamnation de l’islamisme, de la condamnation des formes contemporaines de lutte contre les discriminations, nous savons qui en sera la championne incontestée : elle en maîtrise à merveille les thématiques, le vocabulaire comme la véhémence.

      Voici ce que les sondages, jour après jour, mesurent et nous rappellent. Dans ces conditions, l’absence de dynamique unitaire à gauche n’est pas la cause de la défaite annoncée, elle est déjà le résultat d’une perte majoritaire de boussole politique, le résultat d’une sorte d’évitement du réel, le résultat d’un abandon.

      « L’étrange défaite » de juin 1940 a pris racine dans le ralliement des classes dirigeantes à la nécessité d’un pouvoir policier et discriminatoire. Nous y sommes. « L’étrange défaite » s’est nourrie de la pusillanimité d’une gauche désertant les vrais combats pour la démocratie, de la défense de l’Espagne républicaine au barrage contre un racisme aussi déchaîné qu’expiatoire. Nous y sommes sur les enjeux de notre temps. « L’étrange défaite » a été la fille du consensus munichois et de la capitulation anticipée. Nous y sommes. « L’étrange défaite » a été suivie de la mort d’une République. L’appel militaire du 21 avril en fait planer la menace.

      À l’exceptionnalité de la période traumatique qui bouleverse depuis 14 mois en profondeur nos repères politiques, sociaux et vitaux, s’ajoute l’exceptionnalité de l’échéance institutionnelle du printemps 2022. Il est dérisoire d’y voir la énième occasion de porter un message minoritaire, dérisoire de donner le spectacle d’une querelle d’egos, dérisoire de jouer à qui sera responsable de la défaite. Le salut ne sera pas dans un compromis défensif sans principe mais dans un sursaut collectif d’ambition.

      Il est temps de prendre la mesure du temps que nous vivons, car il est toujours temps de résister. Comme concluait Marc Bloch en septembre 1940, « peut-être est-ce une bonne chose d’être ainsi contraints de travailler dans la rage », car « est-ce à des soldats qu’il faut, sur un champ de bataille, conseiller la peur de l’aventure ? » Il ajoutait que « notre peuple mérite qu’on se fie à lui et qu’on le mette dans la confidence ».

      http://www.regards.fr/idees-culture/article/2022-l-etrange-defaite-qui-vient
      #non-mixité

  • Bill Gates finance le lobby des « nouveaux OGM » en Europe Source : Marie Astier et Magali Reinert pour Reporterre

    Reporterre révèle aujourd’hui que la Fondation Bill et Melinda Gates a versé 1,3 million d’euros pour exercer des pressions sur la Commission européenne. L’enjeu : contourner une décision de la Cour de justice européenne sur les « nouveaux OGM ». Nous détaillons les ruses et méthodes de ce lobbying, en partenariat avec plusieurs journaux européens.

    Des échanges intenses avec la Commission européenne — discussions, événements « scientifiques » —, une ribambelle de nouvelles task forces et autres groupes de travail... et, surtout, 1,5 million de dollars (1,3 million d’euros) https://www.gatesfoundation.org/about/committed-grants?q=genome%20editing déboursé par le milliardaire américain Bill Gates. Le lobbying en faveur des « nouveaux OGM » ou organismes issus des « nouvelles techniques d’édition du génome » préfèrent dire leurs défenseurs — vrombit au cœur des instances de l’Union européenne. Les grandes firmes de l’agrochimie et certains chercheurs en biotechnologies cherchent ardemment à faire échapper à la réglementation sur les OGM ces organismes obtenus par les nouvelles techniques biotechnologiques.

    Reporterre analyse la mécanique de ce lobbying aussi discret qu’efficace grâce à un ensemble de documents dévoilés aujourd’hui par l’association Corporate Europe Observatory (CEO) https://crisprfiles.corporateeurope.org/s/XAtCx2fStSF4STb . Celle-ci les a obtenus via des procédures officielles déposées auprès de la Commission européenne et des gouvernements belge et allemand en s’appuyant sur les lois de transparence et de liberté de l’information. L’ONG les a intitulés les « Crispr files » , du nom de la désormais célèbre méthode d’édition du génome, Crispr-Cas9 [1] et en publie une analyse détaillée ici. Reporterre , ainsi que d’autres médias européens dont Der Spiegel en Allemagne, La Libre Belgique, El Diario en Espagne, Domani en Italie et EU Observer, a eu accès à ces « Crispr files » en avant-première.

    On y apprend que, afin de peser sur le processus de décision politique, Bill Gates, via sa Fondation Bill et Melinda Gates, a versé une forte somme — 1,3 million d’euros — « pour un dialogue avec un large éventail de parties prenantes européennes sur l’édition du génome » à Re-Imagine Europa https://reimagine-europa.eu , un groupe de réflexion européen créé en 2018 par Valéry Giscard d’Estaing. Quelques mois après ce chèque, l’organisation a créé un groupe de travail ad hoc, « la task force sur l’agriculture durable et l’innovation » https://reimagine-europa.eu/re-imagine-europa-announces-task-force-on-sustainable-agriculture-a , présidé par un ancien commissaire à la Recherche et à l’Innovation, Carlos Moedas. Son objectif avoué : « Travailler sur la façon dont les nouvelles technologies pourraient nous aider à réaliser cette vision d’un nouveau système agricole plus durable. » Mais surtout agir au sein des institutions européennes pour que la réglementation stricte sur les OGM ne s’applique pas, ou beaucoup plus légèrement, sur ces nouvelles technologies.

    La suite : https://reporterre.net/Bill-Gates-finance-le-lobby-des-nouveaux-OGM-en-Europe

    Notes
    [1] Les « ciseaux génétiques » Crispr-Cas9 permettent d’intervenir sur l’ADN de manière chirurgicale.
    [2] « Une centaine d’OGM et/ou leurs produits dérivés sont autorisés pour l’importation et l’utilisation en alimentation humaine et animale », indique précisément le site du ministère de l’Agriculture.
    [3] Plus précisément, la lettre est adressée à l’association européenne Epso (European Plant Science Association) qui a relayé la tribune envoyée par EU-Sage

    Photos : 
. chapô : Bill Gates en 2018 à Bruxelles. © JOHN THYS / AFP
. En croisant données satellitaires, biomasses, algorithme, l’outil Atfarm de Yara Digital Farming entend aider les agriculteurs à épandre et moduler leurs apports d’engrais azotés avec la plus grande précision. Capture d’écran d’une vidéo promotionnelle.
. Crispr-Cas9. National Human Genome Research Institute /Ernesto del Aguila III, NHGRI / Flickr

     #bill_gates #santé #philanthrocapitalisme #agriculture #philanthropie #gates #fondation_gates #ogm #agriculture #alimentation #semences #santé #agrobusiness #multinationales #génétique #science #nature_/_ecologie #ogm_ #agrochimie #Crispr_files #UE #reimagine-europa #union_européenne

  • [68] LA #Julienne, une #cuisine_mobile !

    Nous apprenons que la Julienne, cuisine mobile, essaime dans le quartier des Grottes à #Genève. Situé derrière la gare Cornavin, il s’y trouve désormais les vendredis dès 18h, un point d’#intendance à prix libre, aux denrées soigneusement apprêtées, dont on peut se saisir si l’on y accourt muniexs d’un tupperware.

    http://libradio.org/?page_id=7892
    #alimentation #invendus #prix_libre #Suisse
    #podcast #son

    • Tattes : la justice au service des plus forts

      Il aura fallu plus de 6 ans au #Ministère_public pour arriver à « boucler » si lamentablement cette enquête : 2 requérants d’asile et 2 agents de sécurité inculpés. Les véritables responsables, ceux·celles qui ont en main de quoi contrôler la situation, ceux-là sont blanchis.

      Un centre bourré à craquer, vétuste et défaillant

      Tout en bas de l’échelle, il y a d’abord les 2 requérants qui fumaient et qui cuisinaient dans leur chambre. Mais où pouvaient-ils donc fumer, dans quels lieux réservés mais néanmoins accueillants auraient-ils pu se rencontrer dans un centre qui était bourré à craquer et qui hébergeait au moins deux fois plus de personnes que « la normale » ? Mais où pouvaient-ils donc cuisiner alors que les gens étaient entassés non seulement dans les chambres mais aussi dans les cuisines et devant les WC aux portes improbables ? Certaines familles, de retour à domicile à la sortie de la Maternité, avec un nouveau-né dans les bras, utilisaient même les plaques électriques… pour se chauffer en plein hiver !

      Il y a aussi les 2 agents de sécurité chargés d’homicide, lésions corporelles, négligence. Eux aussi tout en bas de l’échelle, oui. Que faire, comment faire dans un centre tellement brinquebalant comme était le foyer des Tattes il y a 6 ans, avec un dispositif anti-incendie défaillant, des portes coupe-feu qui s’ouvrent ou ne s’ouvrent pas, sans aucun plan clair d’évacuation des logements, des résident·es qu’on connait peu et qu’on ne comprend pas toujours ? Dans ce foyer, la panique a sans doute gagné autant les #agents_de_sécurité que les résident·es. Ils ont abandonné leur « responsabilité » pour sauver leur peau, devenant ainsi des criminels.

      Mauvaise gestion, peur et répression : les responsables doivent être poursuivis !

      Et pendant ce temps, où étaient, où sont les vrai·es responsables ? Ceux·celles qui ont permis que le foyer soit plein à craquer sans rien faire ? Ceux·celles qui font que le climat ambiant est celui de la peur de la répression avant le vivre ensemble ?

      Et aujourd’hui, où sont les sinistrés de cet incendie ? Comment les retrouver pour leurs présenter des excuses et des indemnisations ? Pourquoi les autorités refusent toujours d’octroyer un permis à l’une des rares victimes toujours à Genève, Ayop Aziz ?

      Les avocates de plusieurs plaignants ont fait #appel devant la Chambre de recours contre l’ordonnance de classement et demandent que l’#Hospice_général et son responsable sécurité incendie soient poursuivis. On en est là, on attend la réponse. Quant au #procès, pour le moment, il n’est pas encore agendé.

      Criminalisation des personnes migrantes partout, jutice nulle part

      Dans l’affaire de l’incendie des Tattes, tout comme dans celles actuellement en cours concernant le suicide d’Ali Reza au foyer de l’Etoile ou les plaintes pour agressions contre des requérants au centre de Giffers (Fribourg), c’est David contre Goliath. Les requérant·es concerné·es rêvent d’une justice helvétique, équitable et réparatrice. Mais nous savons qu’à la fin du parcours, en Suisse comme ailleurs, l’appareil judiciaire est celui du pouvoir et de l’argent.

      Il y a 6 ans que nous suivons cette histoire, que nous célébrons chaque année la triste date du 16 novembre 2014. Nous continuerons, pour ne pas oublier et pour rappeler aux autorités cantonales leur lâcheté et leur hypocrisie.

      Etat, Hospice général et société de sécurité blanchis : scandale !

      Reçu via la mailing-list Solidarité Tattes, 15.04.2021

      #responsabilité

    • Justice pour les victimes des Tattes

      Le Tribunal de police conclut à la #culpabilité de trois prévenus, un résident et deux #securitas, dans l’affaire de l’incendie des Tattes. Le responsable incendie de l’#Hospice_général sort blanchi.

      « Je remercie la justice d’avoir fait son travail, mais rien ne me ramènera mon fils. Aujourd’hui comme hier et au premier jour, la perte de mon enfant est douloureuse », confie au sortir de la salle d’audience le père de Fikre, jeune Erythréen décédé il y a plus de huit ans dans l’incendie du foyer pour requérant·es d’asile des Tattes. Au terme d’une procédure inhabituellement longue, le Tribunal de police a finalement désigné les responsables du sinistre qui avait fait un mort et une quinzaine de blessés graves.

      Le juge condamne le résident dans la chambre duquel le feu avait pris la nuit du 14 novembre 2014, ainsi que les deux agents de sécurité qui, par une succession de mauvaises décisions, avaient contribué à la propagation de la fumée. Le responsable incendie de l’Hospice général sort lui blanchi d’une procédure qui l’avait rattrapé sur le tard.

      Pas de lien de causalité

      Cet acquittement n’est pas vraiment une surprise pour les parties plaignantes, qui avaient bataillé pour que la responsabilité étatique soit elle aussi analysée. « Depuis le début, l’autorité pénale n’avait pas de volonté d’assigner sur le banc des prévenus les responsables publics », rappelle l’une des avocates, Sophie Bobillier. Le Ministère public avait d’ailleurs laissé au tribunal l’entière appréciation de la responsabilité du coordinateur incendie de l’Hospice général.

      Les reproches formulés par les parties plaignantes portaient sur le manque de formation des Securitas actifs sur le site de Vernier, mais aussi les exercices d’évacuation trop peu nombreux ou encore la vétusté d’un bâtiment pas aux normes. Le juge Olivier Lutz relève que la faute ne peut être imputée au responsable incendie qui devait gérer 45 bâtiments, ce qui ne lui laissait guère l’opportunité de vérifier que les consignes étaient comprises de tous, résident·es comme agents de sécurité.

      Les exercices incendie ? « Ils n’ont de valeur que s’ils sont exécutés avec les personnes régulièrement présentes. » Difficile d’évaluer en quoi l’organisation d’un exercice supplémentaire aurait pu changer la donne le soir du drame, alors qu’aux Tattes les résident·es et les securitas changent régulièrement.

      « Quand bien même le tribunal pourrait retenir certains manquements, il n’est pas en mesure de déterminer de liens de causalité avec le décès et les blessures graves », conclut le juge Olivier Lutz à l’encontre du responsable de l’Hospice général. Un verdict tout à la satisfaction de l’avocat de ce dernier, Pascal Junod : « Nous avons obtenu raison sur toute la ligne. Le président a très bien compris le rôle de mon client dans cette affaire complexe. »

      Trois coupables

      Des responsables, il en fallait pourtant. A commencer par le résident dans la chambre duquel le feu a pris. Sans que l’origine du foyer n’ait pu être précisément déterminée – dysfonctionnement d’une plaque chauffante ou mégots jetés dans un récipient plastique –, le trentenaire, qui a fait deux fois le déplacement depuis l’Algérie pour suivre le procès, a été reconnu coupable d’incendie, homicide et lésions corporelles graves par négligence. Quoiqu’il n’ait jamais eu l’intention de porter préjudice à qui que ce soit, « la violation de son devoir de diligence a eu des effets dramatiques », souligne le tribunal. Une faute qualifiée de « très importante », qui lui vaut une peine de prison de quinze mois avec sursis.

      Autres responsables identifiés, deux agents de sécurité. En cherchant à éteindre le feu plutôt qu’à procéder à l’évacuation du bâtiment, ils sont eux aussi reconnus coupables d’homicide et lésions corporelles graves par négligence. En premier lieu, l’agent qui a constaté le départ du feu a commis une erreur d’appréciation fatale en croyant qu’un de ses collègues – pas inculpé dans la procédure – pourrait se charger seul d’alerter tout le bâtiment. « Ce faisant, il a omis de mettre à l’abri les résidents alors que cela aurait été possible », tance le juge. Le deuxième agent inculpé avait lui aussi reconnu qu’il aurait pu « monter dans les étages et évacuer », plutôt que prêter main-forte à son collègue dans une opération impliquant de tenir ouverte une porte de secours. Tous deux écopent de jours-amendes, respectivement 240 et 180, avec sursis.

      Dernier prévenu à la procédure, un résident suspecté d’avoir constaté l’incendie sans sonner l’alarme a lui été acquitté. Le tribunal a considéré qu’on ne pouvait l’accuser d’omission de prêter secours alors qu’au moment où il constatait les premières fumées « personne ne se trouvait en danger de mort imminent » et qu’il est par ailleurs plausible qu’il soit à l’origine de l’alerte anonyme auprès des agents de sécurité.

      Reconnaissance des souffrances

      Pour les victimes, l’aboutissement de ce procès signe enfin « la reconnaissance de leur souffrance », souligne Me Bobillier. En fonction de leurs blessures, chacun d’entre eux touchera entre 500 et 30’000 francs. Le frère et le père du défunt toucheront respectivement 25’000 et 35’000 francs pour le tort moral subi, à charge des prévenus ou subsidiairement de l’Etat. « Des montants très corrects », se félicite leur avocate, Me Magali Buser. Qui souligne que le jugement reconnaît aussi la violation du principe de célérité, eu égard à une procédure qui aura traîné en longueur.

      Une ombre au tableau selon elle : l’acquittement du chef de la sécurité incendie. Les parties plaignantes étudieront à cet égard l’opportunité de faire recours.

      https://lecourrier.ch/2023/01/20/justice-pour-les-victimes-des-tattes

      #procès #justice

    • Procès des Tattes : 8 ans pour rendre l’injustice

      Le #verdict du procès de l’incendie du foyer des Tattes est tombé vendredi 20 janvier 2023 devant le tribunal de Police de Genève. Sur les cinq prévenus, trois ont été condamnés et deux ont été acquittés. L’accusé principal a été condamné à 15 mois de prison avec sursis. Le coordinateur sécurité de l’Hospice général a été acquitté.

      Ce verdict était autant prévisible qu’il a été lamentable. Le véritable coupable de la catastrophe des Tattes, l’état, n’est pas même évoqué. Et celui qui le représentait, le responsable incendie de l’Hospice général, est totalement blanchi.

      Au cours de la lecture qui aboutissait à la sentence, on a entendu un grand nombre de fois le mot « causalité ». Et la #causalité, finalement, ça ne pouvait être qu’un mégot jeté dans une poubelle ou une plaque chauffante qu’on a oublié d’éteindre. Et les coupables, ce ne pouvait être que les requérants, considérés comme négligents et irresponsables, qui fumaient et cuisinaient alors que c’était interdit. Et moins coupables, mais coupables quand même, les personnes mal payées, mal coachées, mal « formées » qui travaillaient dans cette galère et qui ont elles aussi traversé la catastrophe, mal géré les événements et paniqué dans l’incendie.

      Sans doute, le langage des tribunaux n’est pas accessible au commun des mortels, et cela depuis des siècles. Mais le bon sens me pousse à dire qu’« ils » ont tourné comme des mouches à merde autour du mégot et de la plaque chauffante, pensant peut-être nous faire oublier ainsi les véritables responsabilités, les véritables responsables.

      Nous avons pourtant dit pendant le procès à quel point les conditions déplorables de ce foyer avaient entraîné des comportements qui ne correspondaient pas aux affiches collées dans les couloirs et qui interdisaient les plaques chauffantes et la cigarette dans les chambres. Tout le monde se débrouillait pour vivre malgré tout dans ces conditions ignobles, pour se chauffer (les plaques chauffantes, pour cuisiner, mais aussi pour se chauffer !) ou pour s’amuser (fumer dans les chambres, cuisiner dans les chambres, griller le café sur des petits braseros dans les chambres). Tout le monde le savait, les intendants aussi, l’Hospice général aussi.

      Et si le responsable incendie de l’Hospice était surchargé de travail, responsable « de 30 sites et 50 bâtiments » de l’institution, pourquoi ne s’est-il jamais inquiété, n’a-t-il jamais demandé de renfort, n’a-t-il jamais fait les formations et les simulations qu’il aurait dû faire ?

      La lecture interminable de tout ce qu’on avait déjà entendu il y a plus d’un mois par le juge Lutz a donc abouti à accuser les plus faibles, les requérants et les agents de sécurité qui n’ont pas réagi comme ils devaient. 3 personnes se sont levées pour écouter la sentence. La punition, c’est qu’ils vont devoir payer eux-mêmes les dédommagements aux plaignants, soit environ une somme de 200’000 francs, sans compter d’autres frais pour rembourser les pertes de matériel. Comment ces hommes, qui doivent se sentir mal depuis déjà 8 ans, en attente du verdict, vont-ils pouvoir payer ces sommes, avec les salaires déplorables qu’ils reçoivent pour leur travail déplorable ? C’est à Poggia de payer cette facture !

      Evidemment, pas un mot sur les permis de certains sinistrés qui sont toujours F ou même « papier blanc » (Ayop) : il ne faut pas mélanger les torchons avec les serviettes. L’incendie, c’est un chapitre, l’asile, c’en est un autre.

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      K. a perdu son procès
      La justice genevoise a (encore) perdu sa dignité

      Après presque six ans d’attente, le verdict du procès qui oppose K à l’ancien Protectas du foyer de l’Étoile qui l’avait assommé a été rendu tout à l’heure. K est débouté. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas surpris qu’on n’est pas dégoûtés.

      Pourquoi ce verdict ? Parce qu’en somme la violence exercée contre K est déclarée proportionnée. Les coups qu’il a reçus, la terreur qui l’a fait tenter de se défenestrer pour s’échapper, le dommage psychologique… la justice vient de lui dire qu’il en était la cause. Pour ainsi dire, il l’avait mérité. Si un tel jugement est possible, c’est parce que le juge a choisi avec soin à qui accorder de la crédibilité ou non, et que considérer comme un doute ou un fait.

      Une violence proportionnée au prétexte principal que K aurait été armé. Crédibles, donc, les déclaration des Protectas, qui disent d’abord à plusieurs reprises que K avait en main des ciseaux et un peigne. Lesquels deviendront au fil des besoins une lame de rasoir, puis plusieurs lames, puis un rasoir de barbier, tous absent du constat de police, tous invisibles et dont aucun n’a été retrouvé ni d’ailleurs cherché. Crédibles ces armes opportunes, d’abord oubliées puis réapparues dans les mémoires des agents de sécurité quand les accusations portées contre eux le nécessitaient.

      Crédible la menace représentée par l’attitude de K, adolescent frêle, torse et pieds nus, qui est décrit s’élançant sur les agents les poings en avant, puis non le genou, puis non le pied. Crédible les autres jeunes présentés comme des émeutiers armés de trottinettes et de chaises, alors que les vidéos les montrent calmes et maitrisés.

      Crédibles encore les déclarations selon lesquels Alireza, qui s’est tué peu après, aurait baissé son pantalon pour montrer ses partie génitales. Et puis non, finalement ce serait K qui l’aurait fait. Crédible alors même que tous ceux qui le connaissent, y compris son éducateur référent, expliquent à quel point c’est invraisemblable.

      Crédibles finalement, les Protectas qui nient la perte de connaissance et déclarent avec force détail comment K serait tombé sur les fesses et aurait simulé, alors que le rapport de police le dit inconscient et que la vidéo nous le montre. Crédibles alors que devant l’accusation de non assistance ils expliquent finalement l’avoir mis en PLS et avoir appelé une ambulance.

      Le juge n’est revenu dans son jugement sur aucun de ces points. Il a conclu en revanche qu’il n’était pas prouvé que K était inconscient. Il a souligné que d’ailleurs sa version avait varié, puisqu’il n’était plus certain d’avoir été projeté au sol par les poings de l’agent ou par ses mains ouvertes. Les souffrances physiques et psychologiques subies par K ? Des « troubles passagers ». Pour le Protectas en revanche, la procédure est un « traumatisme » qui l’a atteint dans sa santé.

      L’hospitalisation de K dans un centre médical pour jeunes suicidants ? Il allait déjà mal avant.

      Tiens, un argument qu’on connaît. Comme pour Alireza H dans une autre procédure. Comme pour Alireza R plus récemment. Aucun des deux n’est plus là pour en parler.

      Le doute qui permet au juge de faire ainsi sa cueillette dans les récits qui lui sont faits, ce n’est pas une malheureuse circonstance. Ce doute a été construit par la procédure, les investigations bâclées du Ministère public et sa non entrée en matière, que le SPMI s’est empressé d’enfouir au fond d’un dossier tout en cachant l’entier de l’affaire au Tribunal de protection de l’enfant.

      En plus des 4 agents de sécurité, 10 à 15 jeunes ont assisté à tout ou partie de la scène. L’autorité pénale ne va pourtant en entendre que deux, l’un comme plaignant, l’autre comme prévenu. Quatre ans après les faits, seuls trois jeunes présents ont été entendus.

      Reçu via la newsletter Solidarité Tattes, 21.01.2023

  • Genève, paradis des dictateurs

    Avec l’aide d’informaticiens amateurs, nous sommes partis à la traque aux dictateurs, qui viennent dépenser des sommes hallucinantes dans les palaces genevois, tandis que leurs peuples sont écrasés de misère. Comme l’épouse du président camerounais, qui vient voir son coiffeur en jet privé. Coup de projecteur sur un scandale qui fait partie du décor.

    https://www.rts.ch/play/tv/temps-present/video/geneve-paradis-des-dictateurs?urn=urn:rts:video:9682311
    #Genève #Suisse #luxe #discrétion #impunité #corruption #spotter #avions #Mike_Gerrard #blanchissement_d'argent #dictateurs #dictatures
    #vidéo

  • Lengthy wait for cargo as Ever Given owner declares #General_Average - The Loadstar
    https://theloadstar.com/lengthy-wait-for-cargo-as-ever-given-owner-declares-general-average


    © Cnes 2021, Distribution Airbus DS.

    As the investigation into the grounding of the Ever Given in the Suez Canal begins, the vessel’s Japanese owner, Shoe Kisen, this morning declared General Average.

    And a customer circular from Evergreen, seen by The Loadstar, confirms that Shoe Kisen this morning appointed Richard Hogg Lindley as adjustor.

    For the vessel, now at anchor at the Bitter Lakes area undergoing technical inspections, a possible date of departure to ports of discharge has yet to be set.

    And while there is no reported damage to the cargo, and that to the vessel appeared to be minimal, the cost of the salvage operation, which ultimately required 11 tugs and two dredgers, as well as possible compensation claims from a variety of interests such as the Suez Canal Authority or shipping companies caught up in the backlog, could amount to a sizeable bill.

    In addition, it remains unclear whether there will be a separate salvage claim from the vessel’s salvors.

    While the backlog of vessels waiting to transit Suez is now expected to be cleared over the next couple of days, shippers and freight forwarders with cargo on the Ever Given could be in for a long wait for it to be released.

    The problem for cargo interests, according to insurance sources, is that the cost of the casualty to its owners is likely to take some time to determine, if it involves claims from other parties, which means the adjustors will remain unable to fix the level of the general average and salvage securities.

    The last time General Average was declared was following the 2018 fire on board the Maersk Honam. After declaring GA, the adjustor fixed the salvage security at 42.5% of cargo value and 11.5% as a GA deposit – this meant a shipper with a cargo worth $100,000 needed to pay a combined deposit of $54,000 to get its cargo released.

    This leaves shippers with uninsured cargo highly vulnerable to losing it, as the owner can hold the goods under lien until the deposit is paid. Shippers with insured goods will have those deposits covered by their insurers.

    According to panellists on a recent webinar on container casualties, held by the London Shipping Law Centre, GA is only declared in incidents which have incurred an extraordinary loss – the general rule of thumb being a loss of over £10m on a ship of 15,000 teu or bigger.