Jakobson et Polansky sont #dans_un_bateau, dans la #raspoutitsa...
:-D :-D :-D
" #Ukraine : le #général Zaloujny, commandant en chef de l’armée, remplacé par le général Syrsky
#politique #Europe #monde #diplomatique #guerre #comique #puissant_fonds #société #diplomatie #vivre_ensemble #seenthis #vangauguin
" La stratégie de l’Ukraine doit « changer et s’adapter » pour combattre la Russie, a reconnu le général Valery Zaloujny, démis de ses fonctions par le président Volodymyr Zelensky ce 8 février.
« Aujourd’hui, la décision a été prise de changer le commandement des forces armées ukrainiennes », a indiqué Roustem Oumerov sur Facebook, se disant « reconnaissant » envers Zaloujny.
« Notre combat se poursuit et évolue chaque jour. Les tâches de 2022 sont différentes de celles de 2024. C’est pourquoi chacun doit changer et s’adapter aux nouvelles réalités. Pour gagner ensemble », a indiqué Zaloujny sur Telegram après avoir eu une discussion « sérieuse » avec Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué le travail de Zaloujny à la tête des forces armées ukrainiennes, lui proposant de rester dans son « équipe », quelques minutes avant que le ministère de la Défense annonce le départ du populaire commandant en chef.
« Nous avons parlé des changements dont les forces armées ont besoin. Nous avons aussi discuté de qui pourrait faire partie d’un commandement renouvelé des forces armées de l’Ukraine. Le temps du renouveau, c’est maintenant. J’ai proposé au général Zaloujny de rester dans l’équipe », a écrit le président ukrainien sur X.
Le général Oleksandre Syrsky, commandant en chef des forces ukrainiennes, a été nommé en remplacement. Celui-ci avait été chargé de la défense de Kiev en 2022 et de la contre-offensive de Kharkov à l’automne de la même année. Zelensky a réclamé au nouveau commandant des armées un plan de bataille « réaliste » pour 2024. (...)"
▻https://francais.rt.com/international/109364-ukraine-general-zaloujny-commandant-chef-remplac%C3%A9
]]>« Toni Negri aura été un lecteur et continuateur de Karl Marx, dans une étonnante combinaison de littéralité et de liberté », Etienne Balibar
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/19/l-hommage-d-etienne-balibar-a-toni-negri-il-aura-ete-un-lecteur-et-continuat
Ce qui d’abord frappait chez lui, en plus de sa silhouette incroyablement juvénile à tout âge, c’était un sourire unique, tantôt carnassier, tantôt ironique ou plein d’affection. Il m’avait saisi dès notre première rencontre, à la sortie d’un séminaire du Collège international de philosophie. Lui, échappé d’Italie à la faveur d’une élection qui le tirait momentanément de prison. Nous, abattus par l’essor du reaganisme et du thatchérisme, qui fracassait les illusions nées de la victoire socialiste de 1981. Que faire dans cette débâcle ? Mais la révolution !, nous expliqua Toni, rayonnant d’optimisme : elle s’avance à travers d’innombrables mouvements sociaux plus inventifs les uns que les autres. Je ne suis pas sûr de l’avoir vraiment cru, mais j’en suis sorti, débarrassé de mes humeurs noires et conquis pour toujours.
Je n’avais pas suivi le fameux séminaire sur les Grundrisse de Karl Marx [manuscrits de 1857-1858, considérés comme un sommet de son œuvre économique avant Le Capital], organisé en 1978 à l’Ecole normale supérieure par Yann Moulier-Boutang, qu’on m’avait dit fascinant autant qu’ésotérique. Et j’ignorais presque tout de « l’operaismo », [d’« operaio » , « ouvrier » en italien] dont il était l’une des têtes pensantes.
Pour moi, Negri était ce théoricien et praticien de « l’autonomie ouvrière », dont l’Etat italien, gangrené par la collusion de l’armée et des services secrets américains, avait essayé de faire le cerveau du terrorisme d’extrême gauche ; une accusation qui s’effondra comme château de cartes, mais qui l’envoya pour des années derrière les barreaux. Avant et après ce séjour, entouré de camarades aux vies assagies et aux passions intactes, il fut le pilier de cette Italie française, image inversée de la France italienne que nous avions rêvé d’instaurer avant 1968. Prises ensemble, autour de quelques revues et séminaires, elles allaient lancer une nouvelle saison philosophique et politique. Par ses provocations et ses études, Negri en serait l’inspirateur.
Liberté et émancipation du travail
Je ne donnerai que quelques repères elliptiques, en choisissant les références selon mes affinités. Spinoza, évidemment. Après le coup de tonnerre de L’Anomalie sauvage (PUF, 1982 pour l’édition française, précédée des préfaces de Gilles Deleuze, Pierre Macherey et Alexandre Matheron) viendront encore d’autres essais, inspirés par ces mots : « Le reste manque », inscrits par l’éditeur sur la page blanche du Traité politique (Le Livre de Poche, 2002) qu’avait interrompu la mort en 1677 du solitaire de La Haye.
Ce reste, contrairement à d’autres, Negri n’a pas cherché à le reconstituer, mais à l’inventer, suivant le fil d’une théorie de la puissance de la multitude, qui fusionne la métaphysique du désir et la politique démocratique, contre toute conception transcendantale du pouvoir, issue de la collusion entre le droit et l’Etat. Spinoza, l’anti-Hobbes, l’anti-Rousseau, l’anti-Hegel. Le frère des insurgés napolitains dont il avait un jour emprunté la figure. On n’a plus cessé de discuter pour et contre ce « Spinoza subversif », qui marque de son empreinte la grande « Spinoza-Renaissance » contemporaine.
Passons alors à la problématique de la liberté et de l’émancipation du travail, qui repart de Spinoza pour converger avec Foucault, mais aussi Deleuze, en raison du profond vitalisme à l’œuvre dans l’opposition de la « biopolitique » des individus et du « biopouvoir » des institutions. Elle réinscrit au sein même de l’idée de pouvoir l’opposition naguère établie entre celui-ci et la puissance, et autorise à reprendre, comme l’essence même du processus révolutionnaire, la vieille thématique léniniste du « double pouvoir », mais en la déplaçant d’une opposition Etat-parti à une opposition Etat-mouvement.
Or les fondements en sont déjà dans son livre de 1992 Le Pouvoir constituant. Essai sur les alternatives de la modernité (traduction française au PUF, 1997). C’est pour moi l’un des grands essais de philosophie politique du dernier demi-siècle, dialoguant avec Schmitt, Arendt, les juristes républicains, sur la base d’une généalogie qui remonte à Machiavel et à Harrington. Tout « pouvoir constitué » procède d’une insurrection qu’il cherche à terminer pour domestiquer la multitude et se trouve corrélativement en butte à l’excès du pouvoir constituant sur les formes d’organisation même révolutionnaires qu’il se donne.
Un communisme de l’amour
Revenons donc à Marx pour conclure. D’un bout à l’autre, Negri aura été son lecteur et son continuateur, dans une étonnante combinaison de littéralité et de liberté. Marx au-delà de Marx (Bourgois, 1979), cela veut dire : emmener Marx au-delà de lui-même, et non pas le « réfuter ». C’était déjà le sens des analyses de la « forme-Etat », aux temps de l’opéraïsme militant. C’est celui de la géniale extrapolation des analyses des Grundrisse sur le machinisme industriel (le « general intellect »), qui prennent toute leur signification à l’époque de la révolution informatique et du « capitalisme cognitif », dont elles permettent de saisir l’ambivalence au point de vue des mutations du travail social. Combat permanent entre « travail mort » et « travail vivant ».
Et c’est, bien sûr, le sens de la grande trilogie coécrite avec Michael Hardt : Empire (Exils, 2000), Multitude (La Découverte, 2004), Commonwealth (Stock, 2012), plus tard suivis par Assembly (Oxford University Press, 2017, non traduit), dans laquelle, contre la tradition du socialisme « scientifique » et sa problématique de la transition, se construit la thèse aux accents franciscains et lucrétiens d’un communisme de l’amour. Celui-ci est déjà là, non pas dans les « pores » de la société capitaliste, comme l’avait écrit Marx repris par Althusser, mais dans les résistances créatrices à la propriété exclusive et à l’état de guerre généralisé du capitalisme mondialisé. Il s’incarne dans des révoltes et des expérimentations toujours renaissantes, avec les nouveaux « communs » qu’elles font exister.
Toujours, donc, ce fameux optimisme de l’intelligence, dont on comprend maintenant qu’il n’a rien à voir avec l’illusion d’un sens garanti de l’histoire, mais conditionne l’articulation productive entre connaissance et imagination, les « deux sources » de la politique. Toni Negri nous lègue aujourd’hui la force de son désir et de ses concepts. Sans oublier son sourire.
Merci, Étienne Balibar
d’autres fragments d’un tombeau pour Toni Negri
►https://seenthis.net/messages/1032212
#Toni_Negri #Étienne_Balibar #opéraïsme #forme_État #révolution #autonomie #double_pouvoir #État #mouvement #general_intellect #travail_vivant #communisme
#Mine de #lithium au #Nevada : des Autochtones dénoncent « le #mensonge du #tout-électrique »
Un des plus grands gisements de lithium se trouve sous les pieds des Autochtones du Nevada. Une aubaine pour ceux qui souhaitent développer la #filière_batterie. Un #cadeau_empoisonné pour ceux qui veulent protéger ce territoire.
Dans le nord du Nevada, tout près de la frontière avec l’Oregon, des étendues de plaines enclavées entre des #montagnes sont encore vierges.
Pour l’instant.
En effet, sous ce sol argileux se trouve la plus grande réserve de lithium des États-Unis. Classés comme étant essentiels à la #transition_écologique, les #métaux_stratégiques comme ceux-ci sont ainsi devenus l’objet de bien des convoitises.
L’entreprise canadienne #Lithium_Americas prévoit exploiter ce gisement dont la valeur nette serait de 5,7 milliards de dollars américains après impôt. #General_Motors a d’ailleurs investi 660 millions de dollars américains dans ce projet.
Allochtones, éleveurs et Autochtones de la région se sont alliés pour s’opposer à ce projet qu’ils qualifient d’aberration. À proximité du site, ils ont établi des camps dont le dernier a été démantelé en juin à la suite d’une descente policière.
Cette opposition a réussi à faire repousser le début de la construction de la mine et de son usine, qui aurait dû débuter en 2021. Finalement, les travaux de terrassement ont commencé cet été.
Depuis cet événement, sept opposants sont poursuivis par la compagnie minière.
Un éleveur, quatre groupes environnementaux et deux autres communautés autochtones ont pour leur part engagé des poursuites judiciaires. Ils ont gagné leur cause.
Les Autochtones et les groupes environnementaux souhaitent l’annulation pure et simple du permis délivré à Lithium Americas pour son projet.
Les communautés autochtones de Reno-Sparks, Burns Paiute et Summit Lake Paiute ont intenté leur propre action en justice.
Michon Eben, responsable du programme culture et ressources et du Bureau tribal de préservation historique (Tribal Historic Preservation Office), fait partie de la communauté de Reno-Sparks (Reno-Sparks Indian Colony).
« Les gens ne comprenaient pas qu’on s’implique dans ce dossier, car ils estiment qu’on est loin du projet », explique-t-elle en entrevue, puisque l’emplacement de la mine se trouve à environ 500 kilomètres au nord de Reno. « Ce n’est pas parce que c’est loin de l’endroit où nous vivons maintenant que cet endroit ne représente pas qui nous sommes. »
C’est oublier le vaste territoire qu’occupaient les nations autochtones du Nevada et des États limitrophes avant l’arrivée des colons, selon elle. C’est oublier les liens que les communautés ont également tissés entre elles au fil des siècles.
Le mensonge de la transition vers l’électrique
Les opposants critiquent les « mensonges » autour de la voiture électrique, présentée comme la panacée contre la catastrophe climatique.
« On ne peut pas annihiler une culture, un écosystème, ni tarir nos sources d’eau simplement pour que quelques riches aient une voiture électrique. » (Une citation de Michon Eben, responsable du programme culture et ressources à Reno-Sparks)
Les écologistes, eux, sont du même avis.
« Le mensonge, c’est de dire qu’on peut sauver la planète et la détruire en même temps. Si ce n’est pas vert de détruire des montagnes pour en extraire du charbon, ce n’est pas plus vert de détruire des montagnes pour extraire du lithium », avait expliqué l’un d’eux dans un reportage de Radio-Canada diffusé en mars 2022.
« Je veux que ces compagnies minières étudient de meilleures manières de gagner de l’argent. Il faut expliquer aux gens que les voitures électriques ne vont pas sauver la planète de la crise climatique. » (Une citation de Michon Eben, responsable du programme culture et ressources à Reno-Sparks)
Mme Eben fait état du boom minier qui frappe le Nevada : « 22 000 claims miniers spécifiquement consacrés au lithium », indique-t-elle.
Selon la Nevada Division of Minerals, en date du 8 septembre, l’État comptait exactement 21 425 claims miniers de lithium.
Le problème, c’est que les Autochtones estiment ne pas avoir été consultés comme ils auraient voulu l’être par le bureau responsable de délivrer les permis, le Bureau d’aménagement du territoire. Michon Eben assure qu’aucun représentant de Lithium Americas n’est venu les rencontrer puisqu’il s’agit d’une responsabilité du Bureau d’aménagement du territoire.
Une juge a toutefois rejeté ces allégations en février. Le 17 juillet, la Cour d’appel a aussi confirmé que la décision du Bureau d’aménagement du territoire du Nevada d’approuver le plan d’exploitation de la mine était conforme à la loi.
Ces consultations, selon Mme Eben, se sont résumées à trois lettres envoyées en pleine pandémie. Le Bureau d’aménagement du territoire dit plutôt que des appels téléphoniques ont été passés et des réunions organisées.
Contactée par Espaces autochtones, Lithium Americas s’est défendue. « En octobre 2022, nous avons signé un accord sur les avantages pour la communauté avec la tribu [le mot tribe est utilisé aux États-Unis, NDLR] des Paiutes et des Shoshones de Fort McDermitt, la tribu la plus proche de Thacker Pass », indique Virginia Morgan, chargée des relations avec les investisseurs.
Cet accord a été dénoncé notamment par Shelley Harjo, membre de la communauté de Fort McDermitt.
« Ce n’est pas parce que la tribu [sic] de Fort McDermitt cherche à tirer des avantages économiques de [la minière] que la plupart des Autochtones soutiennent la profanation de Thacker Pass. Cela ne signifie même pas que la plupart des membres de la tribu de Fort McDermitt la soutiennent », écrit-elle dans une lettre ouverte publiée dans un média du Nevada.
Elle estime que sa communauté est difficile à blâmer dans cet accord puisqu’elle est pauvre. « Mais quand on y réfléchit, sacrifier la terre pour un peu d’argent est exactement la façon dont nous nous sommes retrouvés dans la situation environnementale difficile où nous vivons actuellement », dit-elle encore.
Sa position a été dénoncée par le conseil de bande, qui indique que Mme Harjo ne vit pas dans la communauté et qu’elle ne sait donc pas de quoi elle parle.
Un massacre en 1865
Si Mme Harjo parle de profanation, ce n’est pas sans raison.
En 1865, un massacre a été perpétré sur ces terres. Plus de 30 personnes (hommes, femmes et enfants) de la Nation paiute ont été tués par des soldats fédéraux américains.
Cet événement historique semble avoir été ignoré par les défenseurs du projet, alors que c’est ici que reposent plusieurs ancêtres de ces Autochtones.
Les communautés de Reno-Sparks et de Summer Lake Paiute souhaitent quant à eux que Thacker Pass soit reconnu comme un site culturel.
Selon les archives archéologiques et cadastrales du Bureau de l’aménagement du territoire, le lieu du massacre n’est pas situé sur le site du projet, indique un porte-parole par courriel.
Par ailleurs, le processus de délivrance du permis a duré neuf mois, ce qui est trop court, selon Mme Eben, qui estime qu’il faut du temps pour mener à bien toutes les études nécessaires à l’approbation d’un tel projet. Le Bureau de l’aménagement du territoire du Nevada indique de son côté que la collecte initiale de données environnementales a commencé en 2011.
Inquiétudes sur l’environnement
« Nous sommes ceux qui payons le prix de ces projets dangereux pour l’environnement et nous n’avons rien en échange », lance-t-elle.
Ce projet présente un risque pour tout l’écosystème du secteur, selon Mme Eben. « Les mines de lithium nécessitent énormément d’eau, alors que le Nevada est un des États les plus secs des États-Unis », dit-elle.
Selon un article du Guardian, le projet de Thacker Pass devrait utiliser 5,6 milliards de litres d’eau par année pour produire 60 000 tonnes de carbonate de lithium.
Une minière canadienne au Nevada
Le site choisi est sur un territoire considéré comme sacré par les Autochtones.
La minière assure de son côté qu’elle s’est « engagée à développer Thacker Pass de la manière la plus durable possible, en minimisant [ses] impacts sur l’environnement et en travaillant en étroite collaboration avec les communautés locales ».
Michon Eben insiste toutefois sur le fait qu’elle ne se présente pas comme une militante « opposée aux mines ».
« Je conduis une voiture, j’ai un téléphone. Je ne suis pas contre les mines, je suis contre le fait qu’on n’écoute pas les Autochtones », explique-t-elle.
Quelle solution, alors ? La question lui a été posée plusieurs fois. Elle la fatigue.
« Pourquoi me posez-vous cette question ? Vous avez Elon Musk qui va sur Mars, vous avez toutes ces connaissances scientifiques et vous me demandez à moi, une responsable des ressources naturelles, de trouver la solution à la crise climatique ? » lance-t-elle.
Son travail à elle consiste à protéger le territoire, la culture et l’avenir des siens.
Elle estime que ce territoire sera littéralement « sacrifié » dans ce but-là.
▻https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/2018512/mine-lithium-nevada-autochtones-electrique
#peuples_autochtones #extractivisme #résistance #terres_rares #USA #Etats-Unis #environnement #justice
#Nucléaire en #Polynésie : en quête de vérité
Sous la présidence du général de Gaulle, la France se dote de la force de dissuasion nucléaire convoitée depuis le début de la Ve République. À quel prix ?
Les 193 essais nucléaires réalisés de 1966 à 1996 en Polynésie, dans les atolls de Fangataufa et Mururoa, ont bouleversé l’existence des Polynésiens, contaminant certains par les retombées toxiques, dégradant des écosystèmes fragiles dans lesquels des déchets radioactifs ont été hâtivement jetés à la mer. Au long de cette gigantesque entreprise qui a mobilisé une centaine de milliers d’hommes et des milliards de francs, le mode de vie des habitants s’est trouvé transformé, des Marquises à Bora-Bora.
Depuis les hésitations des décideurs politiques métropolitains sur le choix du lieu jusqu’aux conséquences sanitaires, environnementales et socio-économiques, ce film lève le voile sur une période de l’histoire polynésienne et postcoloniale française longtemps demeurée sous le signe du secret.
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/67435_0
#film #documentaire #film_documentaire
#France #Polynésie_française #De_Gaulle #essais_nucléaires #dissuasion_nucléaire #Pacifique #DOM-TOM #surveillance #Centre_d'expérimentation_du_Pacifique (#CEP) #Tahiti #Moruroa #Fangataufa #Hao #tourisme #modernisation #Commissariat_de_l'énergie_atomique (#CEA) #bombe_atomique #Archipel_des_Gambier #contamination #Général_Thiry #comité_d'indemnisation_des_victimes_des_essais_militaires (#CIVEM) #santé #déchets_nucléaires #indemnisation
Libia, chiesti 6 mandati di cattura dalla Corte penale dell’Aja
I nomi sono coperti dal segreto. Per 4 c’è l’ordine di arresto, per altri due si attende il via libera del tribunale. Il procuratore Khan: «Esecrabile spirale di violenza»
«Posso annunciare oggi che i giudici indipendenti della Corte penale internazionale hanno emesso i quattro mandati d’arresto». Le parole del procuratore internazionale #Karim_Khan segnano un salto in avanti nelle inchieste per crimini contro i diritti umani in Libia. I mandati sono coperti dal segreto allo scopo di proteggere le operazioni investigative che potrebbero portare alla cattura dei ricercati. Ai quattro ordini di cattura convalidati se ne aggiungono altri due chiesti nelle ultime ore e sottoposti al vaglio dei giudici.
Gli indagati provengono sia da forze affiliate al governo di Tripoli che da milizie legate al generale Haftar, che controlla la Cirenaica fino al confine meridionale con il Sudan. Nei mesi scorsi “Avvenire” aveva rivelato la richiesta d’arresto firmata dalla Procura internazionale, in attesa del vaglio dei giudici (▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/la-corte-penale-internazionale-in-libia-mandati-d). Ma ieri è arrivato il via libera. A quanto trapela, i destinatari sono nomi noti ai governi europei e a quello italiano, anche per aver cooperato con alcuni gruppi criminali coinvolti nel traffico di esseri umani, petrolio e droga.
Il rapporto della procura internazionale, pur senza rivelare i nomi degli indagati, circoscrive con precisione i reati per i quali sono perseguiti e conferma come i crimini siano ancora in corso. Sono compresi i crimini commessi a partire dal 2011, dal momento dell’esplosione del conflitto interno al momento della caduta del colonnello Gheddafi fino alle violazioni dei diritti umani «contro libici e non libici che continuano a essere commessi nei centri di detenzione» di tutto il Paese.
«I crimini contro i migranti continuano a essere diffusi e numerosi in Libia», si legge. Già dal settembre 2022 l‘ufficio del procuratore si era unito a una «squadra congiunta» che indaga «sui principali sospetti responsabili di crimini contro i migranti, tra cui la tratta di esseri umani, il contrabbando di esseri umani, la riduzione in schiavitù, la tortura e l’estorsione». Inizialmente la Corte penale internazionale era stata incaricata dal Consiglio di sicurezza per i soli “crimini di guerra”, ma nei mesi scorsi il procuratore Khan è riuscito a dimostrare che «i crimini contro i migranti in Libia possono costituire crimini contro l’umanità e crimini di guerra». In altre parole, lo sfruttamento degli esseri umani e gli abusi commessi contro le persone sono in connessione diretta con i crimini di guerra poiché a gestire la filiera del traffico di esseri umani sono le milizie nel frattempo inglobate nelle istituzioni ufficiali, che vanno dalla cosiddetta guardia costiera al Dipartimento contro l’immigrazione illegale. «È un obbligo collettivo garantire che i responsabili di tali crimini siano chiamati a risponderne», ha sottolineato il procuratore Khan.
Uno dei primi risultati della “squadra congiunta” di cui fa parte la Cpi è stato l’arresto di #Tewelde_Goitom, noto anche come #Amanuel_Gebreyesus_Negahs_Walid, estradato dall’Etiopia nei Paesi Bassi, dove sta affrontando un procedimento penale condotto dalla giustizia olandese. Durante l’udienza preliminare, i pubblici ministeri locali «hanno mostrato come diverse famiglie olandesi (di origine subsahariana, ndr) hanno ricevuto telefonate da loro parenti nei campi e nelle strutture di detenzione gestiti da alcuni dei sospettati, mentre i loro congiunti li imploravano di inviare denaro e in sottofondo si sentivano le urla delle vittime di tortura».
Allo sviluppo delle indagini internazionali hanno contribuito anche inquirenti d i Paesi Bassi, Italia e Regno Unito, «dimostrando la loro determinazione a garantire la responsabilità per i crimini gravi», dice Khan.
Gli investigatori coordinati dalla procura internazionale «hanno incontrato testimoni che hanno confermato - si legge nel dossier investigativo - la violenza diffusa e sistematica contro i migranti, tra cui torture, stupri e riduzione in schiavitù». Nel suo intervento davanti al Consiglio di sicurezza il capo della procura internazionale ha parlato di «esecrabile spirale di violenza», ricordando come «le violazioni dei diritti umani contro i migranti e i richiedenti asilo contro i migranti e i richiedenti asilo continuano impunemente».
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/libia-emessi-4-mandati-di-cattura-dalla-corte-penale-dell-aja
#Cour_pénale_internationale #CPI #Libye #migrations #réfugiés #asile #justice #mandats_d'arrêt #mandat_d'arrêt #droits_humains #général_Haftar #milices #violence
Un film qui m’avait marqué à l’époque... Roger et moi, de Michael Moore (#archiveLO, 6 avril 1990)
#Michael_Moore #general_motors #capitalisme #film_documentaire #documentaire #Flint #Michigan
]]>Compte rendu d’une exposition qui évoque la contribution majeure de l’Afrique équatoriale française à la France libre. A compléter par ce qui a été vu en cours.
L’aventure des « clochards épiques » | lhistoire.fr
▻https://www.lhistoire.fr/exposition/l%E2%80%99aventure-des-%C2%AB%C2%A0clochards-%C3%A9piques%C2%A0%C2%BB
❝L’aventure des « clochards épiques »
Mercredi 5 avril 2023
Parti avec une poignée de volontaires, Leclerc joua un rôle majeur dans la Résistance en ralliant les colonies africaines à la France libre.
C’est Malraux qui donna le surnom de « clochards épiques » aux soldats français immédiatement ralliés à de Gaulle et qui réussirent à faire des colonies françaises en Afrique l’indispensable base arrière de la Résistance. Dépendant des Britanniques pour leur ravitaillement comme pour leur armement, ils furent les héros d’une aventure rarement montrée à hauteur d’homme. L’exposition très concrète proposée par le musée de la Libération de Paris-musée du général Leclerc-musée Jean-Moulin a pris le parti de raconter leur histoire en partant de leur quotidien. Dès l’entrée, une grande carte définit le cadre géographique, du Nigeria britannique où Leclerc atterrit en août 1940 au Cameroun, premier territoire gagné à la Résistance, au Tchad, jusqu’aux oasis de Libye occupées par les Italiens et à la Tunisie, face à l’Afrikakorps de Rommel.
Les rapports entre Alliés sont évoqués à travers des documents, la carte d’identité du capitaine Philippe de Hauteclocque délivrée le 20 juillet 1940 par le Foreign Office où figure son nom de guerre, Leclerc ; une lettre manuscrite de Miles Clifford, en poste au Nigeria, finissant par « Si vous avez besoin de moi, sonnez 24 et demandez » – et de fait il apporte une aide décisive à Leclerc pour prendre Douala en août. Une autre de Bourdillon, le gouverneur britannique du Nigeria, le remerciant « d’avoir ranimé notre foi dans l’esprit de la France ». Ces témoignages illustrent la coopération sur le terrain, parfois à toute petite échelle : lorsque Leclerc part au soir du 26 août avec Boislambert pour Douala, ils disposent en tout et pour tout d’une vingtaine d’hommes, trois pirogues et dix-sept pistolets prêtés par les Anglais… Et pourtant, dès le 28, le Cameroun se rallie à la France libre. De nombreuses photos restituent le contexte, l’omniprésence du sable (qui enraie les fusils mitrailleurs), de la chaleur (qui oblige à emporter des réserves d’eau). Une fiche détaille les vivres que pourront emporter les troupes, un peu plus d’un kilo par jour dont presque la moitié constituée de « pain de guerre » ainsi que « 0,005 kg » de thé – et du tafia, alcool de mélasse. On croise de grandes figures militaires, dont Jean Colonna d’Ornano, méhariste tué à Mourzouk le 11 janvier 1941, premier « Français libre » mort au combat.
Parmi les objets insolites, un couteau de commando, une mitrailleuse, une broche en forme de croix de Lorraine, un pot de crème à raser, des boîtes d’allumettes de sûreté fabriquées en Inde illustrées de tigres et de singes. Ou le drapeau qui flotta sur la cathédrale de Strasbourg à la Libération : à côté du bleu délavé et du blanc, la portion rouge claque : elle avait été prise à un drapeau nazi. Pendant toute la durée de la guerre, en effet, « la flèche de votre cathédrale [était] demeurée notre obsession » confia alors Leclerc aux Strasbourgeois.
Le rôle des troupes coloniales ou des autres Alliés (néo-zélandais par exemple) n’est pas oublié. Leclerc s’est ainsi appuyé sur Ralph Bagnold, un « maître saharien » spécialiste de la navigation dans le désert, à l’origine du LRDG, Long Range Desert Group, formation motorisée de légende qui menait des raids loin derrière les lignes italiennes. L’aviation aussi a été sollicitée avec des actions audacieuses qu’une très récente (depuis octobre 2022) série britannique, Rogue Heroes, a mises en valeur.
Par ce souci du concret, l’exposition est particulièrement adaptée à un jeune public, qui appréciera aussi sans nul doute le wargaming proposé le 16 avril pour rejouer le raid de Mourzouk ou la légendaire bataille de Koufra.
Huguette Meunier
]]>Le prologue d’une guerre généralisée ? #archiveLO (23 mars 2022)
Dans la capacité de l’#armée_ukrainienne à résister à une armée russe supérieure en nombre et mieux équipée, il y a évidemment le fait que, dans cette guerre avec la Russie commencée en réalité il y a huit ans déjà autour du Donbass , l’armée ukrainienne et les milices d’extrême droite qui la suppléent bénéficient du soutien des puissances impérialistes, les États-Unis en particulier, en armes, en conseillers, en financements.
Même si l’#Ukraine ne fait pas partie officiellement de l’OTAN, le régime qui la dirige a choisi depuis qu’il est en place de faire partie du camp impérialiste dirigé par les États-Unis.
Invoquer à ce propos le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour nier la participation officieuse, sinon déclarée, de l’#OTAN dans cette guerre, est une escroquerie.
Comme l’est le fait d’invoquer le combat de la démocratie contre un régime dictatorial.
Poutine est incontestablement un dictateur, représentant en chef de la classe privilégiée russe, de la bureaucratie et des oligarques milliardaires qui en sont issus.
C’est une dictature avant tout contre la classe exploitée, maintenue dans la pauvreté pour assurer les privilèges des bureaucrates et des oligarques, mais aussi, de plus en plus, au profit des grandes entreprises de l’Occident impérialiste, en particulier françaises, les Total, Auchan, Renault et quelques autres.
L’autoritarisme croissant de #Poutine, son ambition, à l’intérieur même de la Russie, de rétablir la verticale du pouvoir et, vers l’extérieur, celle de réagir à l’encerclement croissant du pays par l’OTAN expriment la réaction de la bureaucratie à la décomposition de l’ancienne #URSS au temps de Eltsine.
Dictature sur la #classe_ouvrière russe et mépris des peuples
Les fournitures d’armes occidentales n’expliquent cependant pas tout de la capacité de l’État ukrainien de tenir tête à l’armée russe. S’y ajoute l’erreur fondamentale, sociale, de Poutine et de ses généraux de mépriser les sentiments d’aspiration nationale des peuples, surtout lorsqu’ils s’expriment d’une façon d’autant plus confuse qu’il s’agit de deux peuples frères, largement entremêlés.
Lors de l’invasion de l’Ukraine, l’armée de la bureaucratie russe n’a pas été accueillie en libératrice. Au fil des jours, le caractère de plus en plus barbare des #bombardements ne visant plus seulement des objectifs initiaux, mais de plus en plus la population, n’ont pu que renforcer l’horreur, sinon forcément la volonté de résistance d’une bonne partie du peuple ukrainien, sa composante russophone comprise.
En dénonçant la politique des bolchéviques du temps de Lénine, qui avaient su unir dans un même combat les travailleurs russes et ceux de toutes les nations opprimées auparavant par la monarchie tsariste, à commencer par l’Ukraine, et en prenant pour modèle la politique brutale de Staline en matière de droits des nations, Poutine a renforcé le crédit de l’OTAN, tout en poussant la population ukrainienne dans les bras de l’#extrême_droite nationaliste.
Il y a un autre aspect qui renforce l’OTAN : la guerre, en se prolongeant, amène les gouvernements des États issus de la dislocation de l’URSS à prendre leurs distances.
Il ne s’agit pas seulement de la #Géorgie ou de la #Moldavie, dont les dirigeants aspirent à rejoindre le camp occidental, mais aussi de pays dont les dirigeants sont les mieux disposés à l’égard de Moscou, comme le #Kazakhstan ou l’#Ouzbékistan. Sans être aussi complices de Poutine que #Loukatchenko en #Biélorussie, les dirigeants de ces deux pays de « l’étranger proche » étaient jusqu’à présent plus ou moins associés à la Russie politiquement, diplomatiquement, mais aussi sur le plan économique. C’est en train de changer.
L’invasion oblige les dirigeants de ces États à choisir entre les deux pays en guerre. Et, au lieu de s’aligner, ils lorgnent de plus en plus vers l’Occident et tiennent à l’affirmer. Le satrape de Moscou a dû particulièrement apprécier l’infidélité de ses semblables du Kazakhstan dont il venait, tout récemment, de sauver la mise en intervenant pour mater leur classe ouvrière en révolte contre les hausses de prix des carburants et le régime qui les avait décidées.
Il n’est pas difficile de deviner l’intensité de l’activité diplomatique que déploient en ce moment les puissances impérialistes dans tous les États issus de la décomposition de l’URSS, doublée de l’activité de lobbying des trusts occidentaux implantés dans ces États…
Avant les guerres futures, consolider les alliances
L’offensive russe contre l’Ukraine participe à la mise en place du système d’alliances pour la future généralisation de la guerre.
C’est avec la même préoccupation que les #États-Unis manient la carotte et le bâton pour décourager la #Chine de trop lier son avenir à la Russie.
Malgré la brutalité des bombardements, les négociations continuent entre les représentants des deux camps. Les deux parties prenantes dans cette guerre, les bureaucrates et les oligarques russes et ceux de l’Ukraine soutenue par les puissances impérialistes, trouveront peut-être un compromis qui permette aux deux camps de prétendre n’avoir pas perdu et ainsi de garder la face
Zelensky serait prêt, paraît-il, à faire son deuil de la Crimée et de tout ou partie du Donbass. Poutine pourrait masquer alors son échec à mettre en place à Kiev un gouvernement prorusse, mais il dévoilerait par là-même face aux états-majors de l’OTAN les limites de sa puissance militaire. Un échec qui pourrait lui coûter sa place de chef de la bureaucratie et des oligarques milliardaires.
On ne sait pas sur quel compromis pourraient aboutir les tractations en cours. Ce qui les rend vraisemblables, c’est que les dirigeants des deux États, tout en se menant la guerre avec la peau de leurs peuples, sont profondément complices contre leurs exploités respectifs. Et la guerre, à cette étape de la crise économique, n’arrange pas forcément les affaires des trusts impérialistes, ni des oligarques russes comme ukrainiens auxquels ils sont liés par mille liens.
Même si un cessez-le-feu intervenait à brève échéance, il y aura eu le prix payé par les classes populaires. Morts, exil, destructions en Ukraine. Effondrement économique en Russie, aggravé par les sanctions. Deux peuples frères de plus en plus séparés par un fleuve de sang.
Vers une guerre généralisée ?
Il n’y a pas aujourd’hui un mécanisme économico-politique qui pousse inévitablement à la généralisation de la guerre du même type que ce qui a précédé la Deuxième Guerre mondiale, et même dans une certaine mesure la Première Guerre mondiale (un impérialisme coincé par ses concurrents et étouffant faute d’espace vital).
Mais on est déjà au-delà de l’affirmation si juste mais abstraite de Jean Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. »
La guerre en Ukraine sera peut-être considérée par les historiens du futur comme une des étapes préparatoires d’une guerre généralisée à venir. Un peu comme ce qu’ont été avant la #Deuxième_Guerre_mondiale l’invasion de l’Éthiopie par les troupes de Mussolini ou celle de la Mandchourie par l’armée de l’Empire du Japon, avec la course à l’armement, les mercenaires préparant le terrain, la manipulation de l’opinion publique, l’embrigadement de la population, les #massacres_de_masse.
L’interpénétration de la situation de crise et des préoccupations guerrières des uns et des autres est susceptible de provoquer un « processus autoréalisateur ». C’est-à-dire que la guerre, en aggravant la crise, en bouleversant les rapports de force, en soulignant les contradictions entre les puissances impérialistes elles-mêmes, pousse à un mécanisme conduisant à la guerre généralisée. Il ne faut pas raisonner uniquement en fonction de ce qui s’est passé lors de la Première et de la Deuxième #Guerre_mondiale. D’ailleurs, les deux n’étaient identiques qu’en ceci : elles ont concrétisé la barbarie vers laquelle évolue l’impérialisme, c’est-à-dire le #capitalisme pourrissant.
Pour le moment, le camp impérialiste, représenté par son organisme militaire, l’OTAN, dominé par les États-Unis, prend moult précautions pour pouvoir affirmer qu’il n’est pas en guerre, tout en renforçant son dispositif d’encerclement tantôt de la Russie, tantôt de la Chine.
On peut entrevoir plusieurs cheminements possibles, les uns à l’initiative de Poutine qui, coincé par l’insuccès de la guerre éclair qu’il avait espérée avec l’accord des sommets de la bureaucratie, pourrait essayer de donner le change en Moldavie, en Géorgie ou ailleurs.
Quant à l’OTAN, tout en se gardant de passer pour l’agresseur, elle continue à livrer des armes à l’Ukraine en quantités croissantes, ce qui peut entraîner bien des dérapages.
Mais, encore une fois, c’est l’approfondissement de la crise, aggravée par le fait même de la guerre en cours, dans une économie archi-mondialisée, où tout le monde dépend de tout le monde, qui peut rendre la #généralisation_de_la_guerre inévitable
« Ne demande pas pour qui sonne le glas, il sonne pour toi. » Il en sera ainsi tant que le prolétariat n’aura pas détruit le capitalisme, la propriété privée des moyens de production, la concurrence, c’est-à-dire la guerre économique qui porte en elle la #guerre tout court.
Georges KALDY (LO)
]]>Le renouveau des « trésors de grève » - Le site du journal L’âge de faire
▻https://lagedefaire-lejournal.fr/le-renouveau-des-tresors-de-greve
Même avec des convictions chevillées au corps, mener une grève dans la durée nécessite certaines ressources : le gréviste a toujours besoin de payer son loyer et de se nourrir. Vieilles comme la grève, les caisses de soutien qui viennent en aide financière aux grévistes se réinventent avec les plateformes internet.
►https://www.caisse-solidarite.fr
#general_strike #caisse_de_grève
Ukraine : derrière la Russie, les USA visent la Chine
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/01/ukraine-derriere-la-russie-les-usa-visent-la-chine_528276.ht
Depuis le #sommet_de_Munich sur la sécurité, les États-Unis mènent campagne contre la #Chine, qu’ils accusent chaque jour de vouloir armer la Russie dans sa guerre en Ukraine. Venant de Washington l’accusation pourrait faire sourire.
On ne peut cependant oublier que les États-Unis, qui ont fourni pour 26,4 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine en un an, à quoi s’ajoute tout ce que lui ont livré ses alliés de l’Otan, portent par là même une responsabilité écrasante dans le fait que la guerre dure et que le nombre de ses victimes ne cesse de croître.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a été le premier à prétendre, le 18 février, que la Chine s’apprêtait à fournir des « armes létales » à la Russie. Pékin ayant démenti la chose, la vice-Présidente Kamala Harris a renchéri, affirmant que Washington était « troublé par le fait que Pékin approfondisse ses relations avec Moscou ».
Le lendemain, l’ambassadrice américaine aux #Nations_unies s’est faite plus précise dans ses menaces : pour elle, aider militairement la Russie, c’est « franchir la ligne rouge ». Le 20, le ministre chinois des Affaires étrangères rétorqua qu’au lieu de « propager de fausses nouvelles », les États-Unis feraient mieux de « prendre de véritables mesures en faveur […] de l’avancement des pourparlers de paix ». Malgré cela, le 26 février, #Jake_Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, fit encore monter la pression en affirmant que Pékin « devra choisir s’il fournit ou pas une aide militaire » à Moscou, et que, « s’il choisit cette voie, cela aura un coût réel pour la Chine ».
Derrière ce qui reste, pour l’instant, un bras-de-fer diplomatique, il y a toute l’arrogance de la première puissance militaire et économique mondiale, sûre de son bon droit, celui du plus fort qui entend dicter sa loi à la planète. Que l’État impérialiste le plus puissant accuse les pays qui s’opposent à lui, ou pourraient le vouloir, d’être des agresseurs ennemis de la démocratie, c’est une constante de la politique des grands États occidentaux, y compris quand, pour faire respecter leur ordre mondial, ils mettent à feu et à sang d’autres pays et leurs populations. On l’a constaté du #Vietnam à l’#Algérie, de l’#Irak à l’#Afghanistan et en tellement d’autres occasions.
Dans le cas de la guerre qui oppose en #Ukraine la Russie au bloc de l’#Otan, il s’agit de cela aussi, mais pas seulement. Les États-Unis et leurs alliés veulent empêcher que des pays menacés par leur puissance hégémonique fassent bloc pour y résister.
Ainsi, en représailles de ce qu’il fournit des drones de combat à la #Russie, l’#Iran vient de voir s’abattre des sanctions américaines sur ses entreprises qui fabriquent et acheminent ces armes : leurs avoirs et biens situés aux États-Unis sont gelés.
S’agissant de la Chine, qui subit déjà certains embargos sur des productions ou fournitures que l’Occident considère comme stratégiques, les menaces de Washington sont d’un autre niveau. Dans la perspective d’une guerre plus large que celle d’Ukraine, une guerre de « haute intensité » dont les dirigeants politiques et militaires occidentaux parlent ouvertement, c’est la Chine qui devient leur cible principale.
Pour eux, il s’agit de préparer les peuples à cette nouvelle guerre en leur désignant par avance l’ennemi à combattre. Ainsi, parmi d’autres de son acabit, le #général_Minihan, chef des forces aériennes aux #États-Unis, a déclaré dans une note interne, confirmée ensuite par le Pentagone : « J’espère me tromper. Mais mon instinct me dit que nous combattrons en 2025. » Et cela vise la Chine.
Si les travailleurs veulent vivre en paix, ils doivent d’abord refuser toute solidarité avec de tels fauteurs de guerre. Mais ils doivent aussi se préparer à transformer cette guerre menée contre les peuples en une guerre sociale, une guerre de classe contre le système capitaliste. Car il faut renverser ce système qui « porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage », comme disait Jaurès à la veille de la Première Guerre mondiale.
]]>Une BD pour refuser la surveillance biométrique !
▻https://www.laquadrature.net/2023/02/24/une-bd-pour-refuser-la-surveillance-biometrique
Nous publions une BD de Grisebouille contre la surveillance biométrique (dont on peut retrouver le site internet ici) de Framasoft. Merci !
]]>Pétition des élu·es français·es contre la vidéosurveillance algorithmique de la loi JO
▻https://www.laquadrature.net/2023/02/22/petition-des-elu%c2%b7es-francais%c2%b7es-contre-la-videosurveillance-
Le Parlement doit rejeter l’article 7 de la loi Jeux olympiques 2024 ! .technoboutondisplay:block ;background-color:#ff4200 ;padding:1em ;color:black ;margin:auto ;text-align:center ;margin:3em ;border:5px solid black ;font-weight:bold ;.technobouton:visitedcolor:black ;.technobouton:hoverborder:5px solid #ff4200 ;color:#ff4200 ;background-color:black ; Notre page de campagne contre la loi JO Cette pétition s’adresse aux élu·es (conseillers municipaux, départementaux, régionaux, députés, sénateurs). Si possible,…
]]>Grève du 19 janvier : Laurent Berger appelle à une « mobilisation massive » et « pacifique » contre les retraites
▻https://www.redditmedia.com/r/france/comments/10d6ex8/pas_de_bagarre_message_de_pr%C3%A9vention_pour_la/?ref_source=embed&ref=share&embed=true
▻https://www.reddit.com/r/france/comments/10d6ex8/pas_de_bagarre_message_de_prévention_pour_la
#general_strike
Un article de la Quinzaine littéraire (n° 975, Ier au 15 septembre 2008) rappelle que le commandant de la division Das Reich, le #général_Lammerding, a été, à son retour en Allemagne, « soigneusement protégé par les autorités américaines » qui voyaient en lui « un excellent défenseur de leur démocratie face au danger communiste. » La #division_Das_Reich, c’est d’abord la pendaison de 99 otages à Tulle, puis c’est le #massacre d’#Oradour-sur-Glane .
(Lèbre, À bientôt, 69)
]]>Crescono le vendite di armi delle prime 100 aziende del mondo. Nonostante la crisi
Nel 2021 le prime 100 multinazionali del settore -soprattutto statunitensi- hanno registrato un giro di affari pari a 592 miliardi di dollari, più 1,9% rispetto al 2020. L’Italia è tra i Paesi che cresce di più per via del forte incremento dei fatturati di Leonardo. I dati dall’istituto di ricerca indipendente Sipri
La vendita di armamenti e sistemi d’arma da parte delle prime 100 aziende al mondo ha raggiunto nel 2021 quota 592 miliardi di dollari, in crescita dell’1,9% rispetto all’anno precedente e confermando un trend iniziato nel 2015. L’Italia, per via del boom dei ricavi di Leonardo, è tra le aree che segnano la crescita relativa più forte: più 15%, al primo posto con la Francia. Tutto questo nonostante gli effetti della pandemia da Covid-19 abbiano rallentato le commissioni e messo in crisi i fornitori, rendendo ad esempio i componenti più costosi e difficili da reperire. Lo mostrano i dati diffusi il 5 dicembre 2022 dal Sipri, l’Istituto indipendente di ricerca sulla pace di Stoccolma che si occupa di conflitti, armamenti, controllo delle armi e disarmo.
“Avremmo potuto aspettarci una crescita ancora maggiore delle vendite di armi nel 2021 senza i persistenti problemi della catena di approvvigionamento -ha spiegato Lucie Béraud-Sudreau, direttrice del Programma di spesa militare e produzione di armi del Sipri-. Sia le grandi aziende produttrici di armi sia quelle più piccole hanno dichiarato che le loro vendite sono state influenzate durante l’anno da questi fattori. Alcuni produttori, come #Airbus e #General_dynamics, hanno anche segnalato carenze di manodopera”. Le catene di approvvigionamento hanno sofferto a causa della loro estensione e complessità: l’italiana Leonardo ha segnalato nei suoi rapporti una rete di fornitori pari a oltre 11mila aziende. A questo scenario si sono aggiunte le conseguenze dell’invasione russa dell’Ucraina che ha portato ulteriori difficoltà anche per l’importanza che riveste Mosca nel commercio di componenti d’arma. “Sebbene i rapporti indichino che le aziende russe stanno aumentando la produzione a causa della guerra, queste hanno avuto difficoltà ad accedere ai semiconduttori. Inoltre hanno subito l’impatto delle sanzioni. Ad esempio #Almaz-Antey (non inclusa nella Top 100 per il 2021 per mancanza di dati, ndr) ha dichiarato di non essere riuscita a ricevere i pagamenti per alcune delle sue forniture di armi”, riportano gli esperti del Sipri.
Veniamo ora alle 100 multinazionali oggetto dello studio. Gli Stati Uniti sono il Paese più rappresentato: sono 40 le aziende Usa tra le prime 100 e le prime cinque per valore assoluto: #Lockheed_Martin, #Raytheon_technologies, #Boeing, #Northrop_grumman e #General_dynamics. Nonostante abbiano affrontato una diminuzione delle vendite di armamenti, perdendo lo 0,9% rispetto al 2020, le principali aziende statunitensi hanno venduto materiale bellico per un totale di 300 miliardi di dollari, pari al 51% della spesa esaminata. Un calo che ha riguardato quattro dei maggiori cinque produttori con l’esclusione di Raytheon Technologies che ha aumentato le vendite del 9,1%. Una particolarità del “mercato” statunitense riguarda le recenti acquisizioni e fusioni tra i produttori del settore. Una delle operazioni più significative è stata l’acquisto da parte di Peraton di Perspecta, azienda specializzata in informatica governativa, per 7,1 miliardi di dollari. “Probabilmente nei prossimi anni potremo aspettarci un’azione più incisiva da parte del governo statunitense per limitare le fusioni e le acquisizioni nell’industria degli armamenti -ha dichiarato Nan Tian, ricercatore senior del Sipri-. Il dipartimento della Difesa degli Stati Uniti ha infatti espresso la preoccupazione che la riduzione della concorrenza nel settore possa avere effetti a catena sui costi di approvvigionamento e sull’innovazione”. Un timore piuttosto paradossale considerando come funziona il mercato delle armi, con gli Stati a fare da principali committenti.
Secondo i dati del 2021 sono 27 le aziende in classifica con sede in Europa e le loro vendite complessive hanno registrato un incremento del 4,2%, raggiungendo i 123 miliardi di dollari. Le velocità di crescita cambiano a secondo del settore. “La maggior parte delle aziende europee specializzate nel settore aerospaziale militare ha registrato perdite per il 2021, imputate alle interruzioni della catena di approvvigionamento -ha fatto notare Lorenzo Scarazzato, ricercatore del Programma di spesa militare e produzione di armi del Sipri-. Al contrario i costruttori navali europei sembrano essere stati meno colpiti a e sono stati in grado di aumentare le loro vendite nel 2021″. Tra questi c’è #Fincantieri, che occupa la 46esima posizione e che ha registrato un incremento del 5,9% dei ricavi rispetto all’anno precedente. Crescita che condivide con l’altro gruppo italiano, Leonardo, che ha segnato un aumento fortissimo del 18% e che occupa la 12esima posizione con 13,9 miliardi di dollari di fatturato. Una delle poche aziende del settore aereo che hanno segnato una crescita è la francese Dassault aviation group che ha riportato una crescita del 59% grazie alla commissione di 25 aerei modello “Rafale”.
Il mercato asiatico, infine, comprende 21 aziende tra le prime cento e ha raggiunto i 136 miliardi di dollari nel corso del 2021 con una crescita del 5,8% rispetto all’anno precedente. La tendenza è stata guidata dai produttori cinesi che da soli contano per 109 miliardi di dollari e hanno aumentato le loro vendite del 6,3%. “A partire dalla metà dello scorso decennio si è verificata un’ondata di consolidamento nell’industria degli armamenti cinese -ha sottolineato Xiao Liang, anch’egli ricercatore del Programma del Sipri-. Nel 2021 la #CSSC cinese è diventata il più grande costruttore di navi militari al mondo, con vendite per 11,1 miliardi di dollari, dopo una fusione tra due società già esistenti”.
▻https://altreconomia.it/crescono-le-vendite-di-armi-delle-prime-100-aziende-del-mondo-nonostant
#armes #armement #commerce_d'armes #statistiques #chiffres #monde #multinationales #business #vente_d'armes
Mobilisation étudiante contre TestWe, l’entreprise qui veut technopoliser l’Université
▻https://www.laquadrature.net/2022/12/02/mobilisation-etudiante-contre-testwe-lentreprise-qui-veut-technopolise
La Quadrature appelle à soutenir la lutte d’un collectif d’étudiant·es de l’Université Paris 8 contre TestWe, la start-up qui veut technopoliser l’Université. Cette télésurveillance d’examens à distance est déshumanisante, discriminatoire et intrusive, en plus d’être…
]]>Paris 2024 : les olympiades sécuritaires du gouvernement
▻https://www.laquadrature.net/2022/11/29/paris-2024-les-olympiades-securitaires-du-gouvernement
À moins de deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, et à un an de la Coupe du Monde de masculine de rugby présentée comme une sorte de « répétition générale » d’un grand événement…
]]>Sieben Museen in Berlin, die keinen Eintritt kosten
▻https://www.berliner-zeitung.de/ratgeber/berlin-umsonst-und-aussergewoehnlich-sieben-museen-in-berlin-die-ke
09.10.2022 von Nicole Schulze - In Nicht-Corona-Zeiten liegen die jährlichen Besucherzahlen stadtweit im zweistelligen Millionenbereich. Jedoch sind es auch die kleinen Schätze, die besonderen Ausstellungsperlen, die unsere Museumslandschaft so unverwechselbar und einzigartig machen. Davon möchten wir Ihnen einige vorstellen. Und weil die Zeiten hart sind, wir alle sparen müssen, zeigen wir Ihnen Museen, die Sie komplett gratis besuchen können.
Tränenpalast
▻https://www.hdg.de/en/traenenpalast
Adresse: #Reichstagufer 17, 10117 #Mitte, direkt am Bahnhof #Friedrichstraße
▻https://www.openstreetmap.org/node/8888473363#map=19/52.52091/13.38715Öffnungszeiten: Dienstags bis freitags 9 bis 19 Uhr, am Wochenende 10 bis 18 Uhr
Energiemuseum
▻https://energie-museum.de
Adresse: #Teltowkanalstraße 9, 12247 #Steglitz, direkt an der Haltestelle Teltowkanalstraße (Bus 186, 283)
▻https://www.openstreetmap.org/way/45524990Öffnungszeiten: Da das Energiemuseum ehrenamtlich betrieben wird, gibt es keine festen Öffnungszeiten. Wer vorbeikommen möchte, kann telefonisch einen Termin vereinbaren: 030 701777-55 oder -56 (nur dienstags von 10 bis 12 Uhr).
Militärhistorisches Museum
▻https://mhm-gatow.de/de
Adresse: #Am_Flugplatz #Gatow 33, 14089 #Spandau. Von den Bushaltestellen #Kurpromenade oder #Seekorso (Bus 135) läuft man etwa 10 Minuten. Tipp: Fall Sie mit dem Fahrrad kommen, können Sie von #Wannsee aus mit der Fähre F10 nach #Kladow übersetzen.
▻https://www.openstreetmap.org/node/8428338215#map=19/52.47420/13.14174Öffnungszeiten: Dienstags bis sonntags von 10 bis 18 Uhr, montags ist geschlossen.
Archenhold-Sternwarte
▻https://www.planetarium.berlin/archenhold-sternwarte
Achtung: Noch bis zum 20. Oktober läuft eine Sonderausstellung, weshalb der Eintritt bis dahin nicht umsonst ist. Erwachsene zahlen derzeit 15 Euro, Kinder 8 Euro Eintritt.Adresse: #Alt_Treptow 1, 12435 #Treptow. Die Sternwarte befindet sich unweit vom Zenner-Biergarten, von der Haltestelle Bulgarische Straße (Bus 165, 166, 265) sind es nur vier Minuten zu Fuß. Sie können auch vom S-Bahnhof #Treptower_Park (Ringbahn, S8, S9, S85) hinlaufen, das dauert 18 Minuten, ist aber ein schöner Spaziergang durch den Park.
▻https://www.openstreetmap.org/relation/2309788
Öffnungszeiten: Freitags von 17 bis 22 Uhr, samstags von 12.30 Uhr bis 22 Uhr, sonntags von 12.30 Uhr bis 17 Uhr.
Street-Art-Museum Urban Nation
▻https://urban-nation.com
Adresse: #Bülowstraße 7, 10783 #Schöneberg. Vom U-Bahnhof Bülowstraße (U2) sind es nur fünf Minuten zu Fuß
▻https://www.openstreetmap.org/node/4708547016Öffnungszeiten: Dienstags und mittwochs von 10 bis 18 Uhr, donnerstags bis sonntags von 12 bis 20 Uhr. Montags ist geschlossen.
Jüdisches Museum
▻https://www.jmberlin.de
Adresse: #Lindenstraße 9–14, 10969 Kreuzberg, vor dem Haus liegt die Haltestelle Jüdisches Museum (Bus 248). Vom U-Bahnhof #Kochstraße / #Checkpoint_Charlie (U6) sind es aber auch nur zehn Minuten zu Fuß.
▻https://www.openstreetmap.org/way/302942554Öffnungszeiten: täglich 10 bis 19 Uhr.
Zweiradmuseum
▻https://www.ideal-seitenwagen.eu/museum
Adresse: #Köpenicker_Straße 8, 10997 #Kreuzberg, drei Fußminuten vom U-Bahnhof #Schlesisches_Tor (U1).
▻https://www.openstreetmap.org/node/856410965#map=19/52.50268/13.43925Öffnungszeiten: Montags bis freitags von 10 bis 17 Uhr, samstags von 10 bis 13 Uhr.
Diese Geheimtipps sollte jeder Berliner kennen
▻https://www.berliner-zeitung.de/ratgeber/berlin-ausstellung-museum-mal-anders-diese-geheimtipps-sollte-jeder
03.07.2022
Industriesalon
▻https://www.industriesalon.de/industriesalon
#Reinbeckstraße 10 in 12459 #Schöneweide, Straßenbahnhaltestelle #Firlstraße (Tram 27, 60, 61, 67).
▻https://www.openstreetmap.org/way/199532111Öffnungszeiten: Mittwochs bis sonntags von 14 bis 18 Uhr. Der Eintritt ist kostenlos.
Classic Remise
▻https://remise.de/berlin
#Wiebestrasse 36-37 in 10553 #Moabit (ca. 10 Minuten vom S-Bahnhof# Beusselstraße, Ringbahn). Der Eintritt ist kostenlos.
▻https://www.openstreetmap.org/node/2703829986Öffnungszeiten: Montags bis samstags 8 bis 20 Uhr, sonn- und feiertags 10 bis 20 Uhr.
Gedenkort SA-Gefängnis Papestraße
▻https://www.gedenkort-papestrasse.de
#Werner-Voß-Damm 54a in 12101 #Tempelhof. Zu erreichen mit der S-Bahn, Haltestelle #Südkreuz (Ausgang #General-Pape-Straße / Werner-Voß-Damm).
▻https://www.openstreetmap.org/way/30419819Geöffnet ist dienstags bis donnerstags sowie am Wochenende jeweils von 13 bis 18 Uhr, montags und freitags ist geschlossen. Der Eintritt ist kostenlos. Öffentliche Führungen finden immer sonntags um 13 Uhr statt (kostenfrei, Anmeldung nicht erforderlich).
Computermuseum
▻https://computermuseum.htw-berlin.de
▻https://www.sammlungen.htw-berlin.de/computermuseum
Ausstellung im Gebäude C, Campus Wilhelminenhof der HTW Berlin, 6.Etage, #Wilhelminenhofstraße 75a, 12459 #Köpenick. Von der Straßenbahnhaltestelle #Parkstraße (Tram 27, 60, 61, 67) läuft man eine gute Viertel Stunde.
▻https://www.openstreetmap.org/node/1632937492#map=19/52.45724/13.52694Pandemiebedingt und aufgrund von aktuellen Personalengpässen werden derzeit nur Gruppenführungen angeboten (Anfragen an Frank Burghardt: Frank.Burghardt@HTW-Berlin.de). Erst ab Herbst soll es wieder reguläre Öffnungszeiten geben. Der Eintritt ist kostenlos.
]]>On veille, on pense à tout à rien
On écrit des vers, de la prose
On doit trafiquer quelque chos’
En attendant le jour qui vient
Presentazione del libro di Paolo Virno « Dell’impotenza. La vita nell’epoca della sua paralisi frenetica » (Bollati Boringhieri) (21.03.2022) - Radio Radicale
▻https://www.radioradicale.it/scheda/663613/presentazione-del-libro-di-paolo-virno-dellimpotenza-la-vita-nellepoca
De l’impuissance - La vie à l’époque de sa paralysie frénétique
▻http://www.lyber-eclat.net/livres/de-limpuissance
Les formes de vie contemporaines sont marquées par l’impuissance, hôte importun de nos journées infinies. Que ce soit en amour ou dans la lutte contre le travail précaire, l’amitié ou la politique, une paralysie frénétique saisit l’action ou le discours quand il s’agit de faire ou de dire ce qu’il conviendrait de dire et faire. Mais, paradoxalement, cette impuissance semble due non pas à un déficit de nos compétences, mais plutôt à un excès désordonné de puissance, à l’accumulation oppressante de capacités que la société contemporaine arbore comme autant de trophées de chasse accrochés aux murs de ses antichambres. Virno poursuit ici son étude systématique du langage contemporain où s’exprime toute la complexité de notre modernité et qui témoigne de cette inversion des sens qui attribue la puissance au renoncement, ou la détermination au fait de taire ce qu’il nous faudrait dire. Livre sur le langage, De l’impuissance indique de loin les formes possibles d’un antidote, d’une voie de salut, qui nous ferait « renoncer à renoncer », et « effacer l’effacement de notre propre dignité ».
LA PUISSANCE SANS ACTE, Stefano Oliva
▻https://lundi.am/La-puissance-sans-acte
À parcourir l’œuvre singulière de Paolo Virno (...), on a l’impression qu’il a suivi deux chemins distincts, depuis ses premiers écrits des années 80, au sortir des années de préventive passées dans la cellule 11 du secteur des « politiques » de la prison de Rebibbia, sous le chef d’inculpation d’« association subversive » et « constitution de bande armée », jusqu’aux récents volumes, plus concentrés sur les questions du langage. Mais à s’y pencher de plus près, une fois qu’on l’a suivi sur l’un et l’autre chemin, il semble évident que, comme dit l’autre, « le chemin est un seul et le même ».
De l’impuissance. La vie à l’époque de sa paralysie frénétique, traduit de l’italien par Jean-Christophe Weber, qui vient de paraître aux éditions de l’éclat, rend bien compte à la fois de ces deux chemins et du moment où ils se confondent. En témoigne peut-être, sous la forme d’une étonnante confession, cette phrase du troisième chapitre : « À partir de là, que la fête commence, en même temps que la question la plus difficile, à savoir un de ces casse-tête qui exaspèrent et fascinent ceux qui, après l’échec de la première et unique tentative de révolution communiste au sein du capitalisme pleinement développé, n’ont rien trouvé de mieux à faire pour tuer le temps. » Paru en italien sur le site fatamorganaweb.it, voici la traduction d’un compte rendu de Stefano Oliva, philosophe et guitariste, actuellement chercheur à l’Université romaine Guglielmo Marconi, sur ce livre important qui décrit cet état d’impuissance par « excès de puissance » et de renoncement généralisé dans lequel nous nous trouvons, et auquel Virno suggère de répondre par un « renoncement au renoncement », qui ouvrirait la voie à un mode d’action non frénétique.
#Paolo_Virno #livre #travail_précaire #précariat #general_intellect #langage #capitalisme
]]>Report: Morocco uses green energy to embellish its occupation
By 2030, half of Morocco’s wind energy production could be generated illegally in occupied Western Sahara. Yet, Morocco presents itself as best-in-class on the energy transition.
In November 2021, the governments of the world will meet in Glasgow for the COP26 climate talks. At the same time, Morocco - the occupying power of Western Sahara - is erecting its largest energy project on occupied land to date: another step forward in its comprehensive plan to build controversial infrastructure on the land it illegally holds.
#Western_Sahara_Resource_Watch (#WSRW) today publishes a report exposing all existing and planned renewable energy projects in occupied Western Sahara.
The report estimates that the energy produced from wind in the territory could constitute 47.20% of Morocco’s total wind capacity by the year 2030, while its share of generated solar power may by then reach 32.64% of Morocco’s total solar capacity.
As late as 30 September 2021, a new company, #General_Electric, announced an agreement to take part in the controversy.
The energy produced on occupied land increases Morocco’s dependency on the territory that it occupies. As such, the projects fundamentally undermine the UN peace efforts in Western Sahara directed towards allowing the expression of the right to self-determination of the Saharawi people. The energy is used by industries that plunder the territory’s non-renewable resources, and provides job opportunities attracting more settlers from Morocco. It may also, in time, be exported abroad, including to the EU.
Morocco brands itself internationally as best in class on renewable energy as part of its commitments under the Paris Agreement. States, however, are only meant to present efforts undertaken in their own territory, not outside of their borders. The UN body that registers and reviews state parties’ achievements, the UNFCCC, claims that it is not in a position to assess the content of the submissions. The scandal of the UNFCCC’s complacency is, of course, compounded by the fact that Morocco’s energy projects can only be carried out under the military occupation that the UN’s central bodies have declared illegal.
None of the companies participating in the renewable energy industry inside Western Sahara, including those most heavily implicated - Italian company Enel and Spanish Siemens Gamesa - have clarified whether they have even tried to obtain the consent of the people of the territory.
Instead, the companies refer to an alleged ‘consultation’ of local ‘stakeholders’ or ‘population’. This is the exact same flawed approach taken by the European Commission in its trade and fisheries agreements with Morocco. The European Court of Justice ruled on 29 September 2021 that the EU’s approach in Western Sahara is illegal. The Court explicitly stated that the liberation movement Polisario is the representative of the Saharawi people, that consent must be obtained from them, and that a ‘consultation’ of the ‘population’ cannot substitute the legal requirement of Saharawi consent.
WSRW demands an immediate exit of all energy companies from the occupied territory, and asks the UNFCCC and its State Parties to challenge Morocco’s systematically erroneous climate reporting.
▻https://wsrw.org/en/news/report-morocco-uses-green-energy-to-embellish-its-occupation
#Maroc #Sahara_occidental #occupation #green_washing #rapport #énergie_éolienne #énergie #transition_énergétique #énergies_renouvelables
ping @visionscarto
J-10 avant le dépôt de la plainte collective contre la Technopolice !
▻https://www.laquadrature.net/2022/09/14/j-10-avant-le-depot-de-la-plainte-collective-contre-la-technopolice
Depuis le mois de mai, La Quadrature du Net collecte des mandats en vue d’une plainte collective contre le Ministère de l’Intérieur. Cette plainte sera déposée devant la CNIL et attaquera les quatre piliers de…
]]>Financement régional de drones policiers : l’Île-de-France dans l’embarras
▻https://www.laquadrature.net/2022/09/05/financement-regional-de-drones-policiers-lile-de-france-dans-lembarras
En début d’année, La Quadrature du Net s’associait aux élu·es de la région Île-de-France mobilisé·es contre le subventionnement illégal de drones municipaux par la région. Mise sous pression, la majorité régionale, embarrassée, commence à admettre…
]]>Financement régional de drones policiers : l’Île-de-France dans l’embarras
▻https://www.laquadrature.net/2022/09/05/financement-regional-de-drones-policiers-lile-de-france-dans-lembarras
En début d’année, La Quadrature du Net s’associait aux élu·es de la région Île-de-France mobilisé·es contre le subventionnement illégal de drones municipaux par la région. Mise sous pression, la majorité régionale, embarrassée, commence à…
]]>« Les #réfugiés sont les #cobayes des futures mesures de #surveillance »
Les dangers de l’émigration vers l’Europe vont croissant, déplore Mark Akkerman, qui étudie la #militarisation_des_frontières du continent depuis 2016. Un mouvement largement poussé par le #lobby de l’#industrie_de_l’armement et de la sécurité.
Mark Akkerman étudie depuis 2016 la militarisation des frontières européennes. Chercheur pour l’ONG anti-militariste #Stop_Wapenhandel, il a publié, avec le soutien de The Transnational Institute, plusieurs rapports de référence sur l’industrie des « #Safe_Borders ». Il revient pour Mediapart sur des années de politiques européennes de surveillance aux frontières.
Mediapart : En 2016, vous publiez un premier rapport, « Borders Wars », qui cartographie la surveillance aux frontières en Europe. Dans quel contexte naît ce travail ?
Mark Akkerman : Il faut se rappeler que l’Europe a une longue histoire avec la traque des migrants et la sécurisation des frontières, qui remonte, comme l’a montré la journaliste d’investigation néerlandaise Linda Polman, à la Seconde Guerre mondiale et au refus de soutenir et abriter des réfugiés juifs d’Allemagne. Dès la création de l’espace Schengen, au début des années 1990, l’ouverture des frontières à l’intérieur de cet espace était étroitement liée au renforcement du contrôle et de la sécurité aux frontières extérieures. Depuis lors, il s’agit d’un processus continu marqué par plusieurs phases d’accélération.
Notre premier rapport (►https://www.tni.org/en/publication/border-wars) est né durant l’une de ces phases. J’ai commencé ce travail en 2015, au moment où émerge le terme « crise migratoire », que je qualifierais plutôt de tragédie de l’exil. De nombreuses personnes, principalement motivées par la guerre en Syrie, tentent alors de trouver un avenir sûr en Europe. En réponse, l’Union et ses États membres concentrent leurs efforts sur la sécurisation des frontières et le renvoi des personnes exilées en dehors du territoire européen.
Cela passe pour une part importante par la militarisation des frontières, par le renforcement des pouvoirs de Frontex et de ses financements. Les réfugiés sont dépeints comme une menace pour la sécurité de l’Europe, les migrations comme un « problème de sécurité ». C’est un récit largement poussé par le lobby de l’industrie militaire et de la sécurité, qui a été le principal bénéficiaire de ces politiques, des budgets croissants et des contrats conclus dans ce contexte.
Cinq ans après votre premier rapport, quel regard portez-vous sur la politique européenne de sécurisation des frontières ? La pandémie a-t-elle influencé cette politique ?
Depuis 2016, l’Europe est restée sur la même voie. Renforcer, militariser et externaliser la sécurité aux frontières sont les seules réponses aux migrations. Davantage de murs et de clôtures ont été érigés, de nouveaux équipements de surveillance, de détection et de contrôle ont été installés, de nouveaux accords avec des pays tiers ont été conclus, de nouvelles bases de données destinées à traquer les personnes exilées ont été créées. En ce sens, les politiques visibles en 2016 ont été poursuivies, intensifiées et élargies.
La pandémie de Covid-19 a certainement joué un rôle dans ce processus. De nombreux pays ont introduit de nouvelles mesures de sécurité et de contrôle aux frontières pour contenir le virus. Cela a également servi d’excuse pour cibler à nouveau les réfugiés, les présentant encore une fois comme des menaces, responsables de la propagation du virus.
Comme toujours, une partie de ces mesures temporaires vont se pérenniser et on constate déjà, par exemple, l’évolution des contrôles aux frontières vers l’utilisation de technologies biométriques sans contact.
En 2020, l’UE a choisi Idemia et Sopra Steria, deux entreprises françaises, pour construire un fichier de contrôle biométrique destiné à réguler les entrées et sorties de l’espace Schengen. Quel regard portez-vous sur ces bases de données ?
Il existe de nombreuses bases de données biométriques utilisées pour la sécurité aux frontières. L’Union européenne met depuis plusieurs années l’accent sur leur développement. Plus récemment, elle insiste sur leur nécessaire connexion, leur prétendue interopérabilité. L’objectif est de créer un système global de détection, de surveillance et de suivi des mouvements de réfugiés à l’échelle européenne pour faciliter leur détention et leur expulsion.
Cela contribue à créer une nouvelle forme d’« apartheid ». Ces fichiers sont destinés certes à accélérer les processus de contrôles aux frontières pour les citoyens nationaux et autres voyageurs acceptables mais, surtout, à arrêter ou expulser les migrantes et migrants indésirables grâce à l’utilisation de systèmes informatiques et biométriques toujours plus sophistiqués.
Quelles sont les conséquences concrètes de ces politiques de surveillance ?
Il devient chaque jour plus difficile et dangereux de migrer vers l’Europe. Parce qu’elles sont confrontées à la violence et aux refoulements aux frontières, ces personnes sont obligées de chercher d’autres routes migratoires, souvent plus dangereuses, ce qui crée un vrai marché pour les passeurs. La situation n’est pas meilleure pour les personnes réfugiées qui arrivent à entrer sur le territoire européen. Elles finissent régulièrement en détention, sont expulsées ou sont contraintes de vivre dans des conditions désastreuses en Europe ou dans des pays limitrophes.
Cette politique n’impacte pas que les personnes réfugiées. Elle présente un risque pour les libertés publiques de l’ensemble des Européens. Outre leur usage dans le cadre d’une politique migratoire raciste, les technologies de surveillance sont aussi « testées » sur des personnes migrantes qui peuvent difficilement faire valoir leurs droits, puis introduites plus tard auprès d’un public plus large. Les réfugiés sont les cobayes des futures mesures de contrôle et de surveillance des pays européens.
Vous pointez aussi que les industriels qui fournissent en armement les belligérants de conflits extra-européens, souvent à l’origine de mouvements migratoires, sont ceux qui bénéficient du business des frontières.
C’est ce que fait Thales en France, Leonardo en Italie ou Airbus. Ces entreprises européennes de sécurité et d’armement exportent des armes et des technologies de surveillance partout dans le monde, notamment dans des pays en guerre ou avec des régimes autoritaires. À titre d’exemple, les exportations européennes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord des dix dernières années représentent 92 milliards d’euros et concernent des pays aussi controversés que l’Arabie saoudite, l’Égypte ou la Turquie.
Si elles fuient leur pays, les populations civiles exposées à la guerre dans ces régions du monde se retrouveront très certainement confrontées à des technologies produites par les mêmes industriels lors de leur passage aux frontières. C’est une manière profondément cynique de profiter, deux fois, de la misère d’une même population.
Quelles entreprises bénéficient le plus de la politique européenne de surveillance aux frontières ? Par quels mécanismes ? Je pense notamment aux programmes de recherches comme Horizon 2020 et Horizon Europe.
J’identifie deux types d’entreprises qui bénéficient de la militarisation des frontières de l’Europe. D’abord les grandes entreprises européennes d’armement et de sécurité, comme Airbus, Leonardo et Thales, qui disposent toutes d’une importante gamme de technologies militaires et de surveillance. Pour elles, le marché des frontières est un marché parmi d’autres. Ensuite, des entreprises spécialisées, qui travaillent sur des niches, bénéficient aussi directement de cette politique européenne. C’est le cas de l’entreprise espagnole European Security Fencing, qui fabrique des fils barbelés. Elles s’enrichissent en remportant des contrats, à l’échelle européenne, mais aussi nationale, voire locale.
Une autre source de financement est le programme cadre européen pour la recherche et l’innovation. Il finance des projets sur 7 ans et comprend un volet sécurité aux frontières. Des programmes existent aussi au niveau du Fonds européen de défense.
Un de vos travaux de recherche, « Expanding the Fortress », s’intéresse aux partenariats entre l’Europe et des pays tiers. Quels sont les pays concernés ? Comment se manifestent ces partenariats ?
L’UE et ses États membres tentent d’établir une coopération en matière de migrations avec de nombreux pays du monde. L’accent est mis sur les pays identifiés comme des « pays de transit » pour celles et ceux qui aspirent à rejoindre l’Union européenne. L’Europe entretient de nombreux accords avec la Libye, qu’elle équipe notamment en matériel militaire. Il s’agit d’un pays où la torture et la mise à mort des réfugiés ont été largement documentées.
Des accords existent aussi avec l’Égypte, la Tunisie, le Maroc, la Jordanie, le Liban ou encore l’Ukraine. L’Union a financé la construction de centres de détention dans ces pays, dans lesquels on a constaté, à plusieurs reprises, d’importantes violations en matière de droits humains.
Ces pays extra-européens sont-ils des zones d’expérimentations pour les entreprises européennes de surveillance ?
Ce sont plutôt les frontières européennes, comme celle d’Evros, entre la Grèce et la Turquie, qui servent de zone d’expérimentation. Le transfert d’équipements, de technologies et de connaissances pour la sécurité et le contrôle des frontières représente en revanche une partie importante de ces coopérations. Cela veut dire que les États européens dispensent des formations, partagent des renseignements ou fournissent de nouveaux équipements aux forces de sécurité de régimes autoritaires.
Ces régimes peuvent ainsi renforcer et étendre leurs capacités de répression et de violation des droits humains avec le soutien de l’UE. Les conséquences sont dévastatrices pour la population de ces pays, ce qui sert de moteur pour de nouvelles vagues de migration…
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/040822/les-refugies-sont-les-cobayes-des-futures-mesures-de-surveillance
cité dans l’interview, ce rapport :
#Global_Climate_Wall
►https://www.tni.org/en/publication/global-climate-wall
déjà signalé ici : ▻https://seenthis.net/messages/934948#message934949
#asile #migrations #complexe_militaro-industriel #surveillance_des_frontières #Frontex #problème #Covid-19 #coronavirus #biométrie #technologie #Idemia #Sopra_Steria #contrôle_biométrique #base_de_données #interopérabilité #détection #apartheid #informatique #violence #refoulement #libertés_publiques #test #normalisation #généralisation #Thales #Leonardo #Airbus #armes #armements #industrie_de_l'armement #cynisme #Horizon_Europe #Horizon_2020 #marché #business #European_Security_Fencing #barbelés #fils_barbelés #recherche #programmes_de_recherche #Fonds_européen_de_défense #accords #externalisation #externalisation_des_contrôles_frontaliers #Égypte #Libye #Tunisie #Maroc #Jordanie #Liban #Ukraine #rétention #détention_administrative #expérimentation #équipements #connaissance #transfert #coopérations #formations #renseignements #répression
A Putanges-le-lac comme ailleurs, la vidéosurveillance se propage
▻https://www.laquadrature.net/2022/06/13/a-putanges-le-lac-comme-ailleurs-la-videosurveillance-se-propage
Le 25 mai 2022, nos camarades du collectif Vivre Ensemble Putanges attaquaient l’installation de caméras de vidéosurveillance prévue pour la commune devant le Tribunal administratif de Caen. Cette mobilisation s’inscrit dans le contexte d’un…
]]>#Robo_Dogs and Refugees: The Future of the Global Border Industrial Complex
The future is here, and it’s a nightmare for migrants. Robo-dogs are joining the global arsenal of border enforcement technologies. The consequences will be deadly.
A painting of an eye shedding a single tear adorns the concrete rampart of the rusty wall bisecting the city of Nogales at the U.S.-Mexico border. Elsewhere, other kinds of eyes scan the Sonoran Desert—drones, artificial intelligence (AI) surveillance towers, and now military-grade “robo-dogs,” which, according to the U.S. Department of Homeland Security in a February 1 article, might soon be deployed in this vast area of the Arizona-Mexico borderlands, a frequent crossing point for refugees and people on the move from Latin America, the Caribbean, and beyond.
The robo-dogs, built by Ghost Robotics, are the latest border tech experiment. Originally designed for combat and tactical training operations, these quadruped autonomous machines are strong, fast, and sometimes armed. They can break down doors and right themselves when kicked over. Police departments are already using them, such as in Honolulu and New York (although the latter city cut short its use of them after a public outcry). On the border, DHS first tested what they call “programmable pooches” in El Paso, but officials didn’t give a clear indication of when nor where the machines would eventually be deployed.
While these mechanical dogs may be a surprising addition to U.S. border enforcement, they join a technological infrastructure on the U.S.-Mexico border that has been developing for decades, often constructed by private companies and now championed by the Biden administration. The idea of mechanized Border Patrol agents is not exactly new either; in 2015, for example, the GuardBot company proposed that rolling, rubber spheres full of surveillance cameras (first designed for exploring Mars) “swarm” the borderlands in packs of 20 or 30. While that contract was never issued, it was a preamble to the robo-dogs. Here, now, is a glimpse into the future: an aggressive techno border fueled by a global industrial complex.
The robo-dogs form part of a long process of border robotization on the U.S. Mexico border—from autonomous and integrated fixed towers (built by Anduril and Elbit Systems, respectively) to Predator B and medium-size drones (General Atomics), to university experiments to create miniature drones the size of locusts (as was done at the University of Arizona via a grant it received from the Department of Homeland Security for R&D).
Petra, who was at the Arizona-Mexico border when DHS announced the robo-dogs, has been studying surveillance technologies and their effects on people crossing borders for years in Europe and globally, focusing on the real harms of automation, surveillance, and border tech experiments in spaces that have become testing grounds for innovation. The very real impacts these technologies will have is all the more stark, given the sheer number of people dying in the desert. In 2021, deaths at the U.S.-Mexico border were the highest ever recorded. Thus, although it is difficult to write about surveillance technologies—since they are hidden by design—the real-world impacts of “technosolutionism” are clear enough.
On the rumbling roads of the West Arizona desert, Petra and colleagues traced the routes that people take after crossing the border, and this led them to various gravesites, like the modest orange cross that marks the arroyo where Elías Alvarado, a young husband and father, perished in 2020. His son was never able to see him again, only leaving a scratchy voice recording saying “I love you, papa,” which was played at Alvarado’s ceremony by a group called Battalion Search and Rescue, whose volunteers comb the desert for survivors and remains. It’s terrifying to imagine a not-so-distant future in which people like Alvarado will be pursued by high-speed, military-grade technology designed to kill. The future is not just more technology, it is more death.
Virtual Fortress Europe
The U.S.-Mexico frontier is by no means the only place where experimental border technology is being tested. For example, the European Union has been focusing on various surveillance and high-tech experiments in migration and border enforcement, including maritime and land drone surveillance; long-range acoustic devices (LRADs), or sound cannons; and AI-type technologies in newly built camps in Greece. The violence in many of these technologies is obvious: the sound cannons that were rolled out at the land border between Greece and Turkey emit a high-pitched sound that can hurt people’s eardrums in an attempt to deter them from getting close to the EU’s border, while AI “threat detection” surveillance monitors refugees in Greece’s new prisonlike refugee camps on the Aegean Islands. AI-driven surveillance using unpiloted drones and other types of technologies is also increasingly used along Europe’s maritime borders by actors such as Frontex, the EU’s border enforcement agency. As in the U.S.-Mexico desert, border surveillance makes the crossing more dangerous, since it forces them to take riskier routes to avoid detection.
The increasing reliance on automation in border enforcement also brings with it a host of concerns, from privacy infringements when data is shared with repressive governments to discrimination and bias, particularly against groups that have historically borne the brunt of violent state action. For example, facial recognition has proved time and again to be biased against Brown and Black faces, as well as female faces, and yet it is increasingly used for migration control in the U.S., Canada, and soon various EU countries. These issues around discrimination and bias are not merely theoretical; they have had palpable impacts on people on the move such as Addisu, a young man from East Africa in his early 30s. He was living in an occupied building in Brussels when he told Petra, “We are Black, and border guards hate us. Their computers hate us too.”
Tech pilot projects have also introduced AI-type lie detection into border enforcement, relying on emotion recognition and micro-expressions to apparently determine whether someone is telling the truth at the border. Yet what about differences in cross-cultural communication? Or the impact of trauma on memory, or the overreliance on Western norms of plausibility and lie detection grounded in biased and discriminatory determinations? Immigration and refugee decision-making by border enforcement officers is already replete with discretionary, opaque, and often biased reasoning that is difficult to challenge.
Through the phenomenon of “border externalization,” the EU is also pushing its geographic borders further and further afield through biometric data collection and migration surveillance into North and sub-Saharan Africa. The United States is extending its border as well into southern Mexico, Central America, and the Caribbean, among other places. As these sorts of technological systems extend all over the world, so does the global border industrial complex, which is worth billions of dollars. Each new place becomes a testing ground for the next one.
A Regulatory Free-for-All: Border Tech Unchecked
Border technologies are political; they are developed and deployed in an ecosystem of private and public partnerships that are largely unregulated and unchecked. Big Tech interests are given free rein to develop and deploy technologies at the border and set the agenda of what counts as innovation and whose perspectives really matter when conversations around borders happen in national, regional, and international policy circles.
There is big money to be made in the sharpening of borders with draconian technologies. According to the market forecast company Market and Markets, the global homeland security market will grow more than 6 percent by 2026, reaching $904.6 billion. As border and immigration budgets only continue to rise in Europe, the United States, and places beyond, there will only be more armed “robo-dogs,” drones with tasers, and border AI-lie detectors filling border zones. This coincides with forecasts for more and more people on the move in the coming decades—for various reasons, including catastrophic climate change. The collision of aggressive tech borders with human mobility has the makings of a monumental human rights disaster.
Participation in discussions around technologies at the border is still limited to a select few, often in the suffocating constraints of the public-private nexus. The viewpoints of those most affected are routinely excluded from the discussion, particularly regarding no-go zones and ethically fraught uses of technology. Much of the discussion, such as it is, lacks contextual analysis or consideration of the ethical, social, political, and personal harm that these new technologies will have. While border and immigrant rights groups such as Mijente, Just Futures Law, the Immigrant Defense Project and others have been fighting the use of high-risk surveillance along the U.S.-Mexico border, the lucrative political climate of exclusion and border enforcement at all costs is what animates the move toward a surveillance dragnet. This dragnet will only increase the suffering and death along the frontier. “It’s a slow-motion genocide,” James Holeman, founder of Battalion Search Rescue, recently told Petra Molnar in the Arizona desert.
Borders are the perfect testing ground for technologies: unregulated, increasingly politicized, and impacting groups already struggling with adequate resources. Ultimately, Big Tech and quick fixes do not address the systemic causes of marginalization and migration—historical and present-day decisions that perpetuate vast inequalities in the world and that benefit the fortressed West while disenfranchising and displacing the rest. Whether it be armed agents, imposed walls, or robo-dogs, border militarization ensures that rich countries can keep looting, exploiting, and polluting the rest of the world.
▻https://www.theborderchronicle.com/p/robo-dogs-and-refugees-the-future
#robots_dogs #complexe_militaro-industriel #robots #robots_chiens #frontières #surveillance #technologie #asile #migrations #réfugiés #robo-dog #Ghost_Robotics #Nogales #Mexique #USA #Etats-Unis #désert_du_Sonora #DHS #El_Paso #programmable_pooches #GuardBot #Anduril #Elbit_Systems #Predator_B #general_atomics #drones #robo_dog
De l’été 1940 à l’été 1943, l’#Algérie_française se donne avec enthousiasme à la révolution nationale voulue par #Pétain. Ce dont de nombreux Européens d’Algérie rêvent depuis longtemps s’accomplit : rétablissement de l’#ordre_colonial, mise au pas des populations et abrogation du #décret_Crémieux qui, en 1870, avait fait des Juifs d’Algérie des citoyens français.
▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/64265_0
#WWII #seconde_guerre_mondiale #histoire #Juifs #antisémitisme #Maréchal_Pétain #collaborationnisme #impérialisme #France #Georges_Hardy #général_Weygand #Maxime_Weygand #Juifs_d'Algérie #déchéance_de_nationalité #licenciement #citoyenneté #exclusion_scolaire #Juifs_indigènes #catégorisation #Italiens_d'Algérie #indigènes #extrême_droite #Edouard_Drumont #Drumont #émeutes_antijuives #musulmans #Gabriel_Lambert #Messali_Hajj #assimilation #Ferhat_Abbas #égalité_par_le_bas #propagande #pauvreté #discriminations #typhus #Georges_Claude #confiscation_des_biens #aryanisation_économique #service_des_questions_juives #terres #camps #internement #camps_de_travail #camps_d'éloignement #indésirables #torture #Bedeau #chasse_aux_Juifs #service_d'ordre_de_la_légion (#SOL) #étoile_jaune #fascisme #oppression #résistance #José_Aboulker #Opération_Torch #général_Juin #Alphonse_Juin #François_Darlan #général_Giraud #unités_de_travail #Henri_Giraud #rafles #Fernand_Bonnier_de_la_Chappelle #Marcel_Peyrouton #débarquement #Etats-Unis #USA #spoliation #Jean_Monnet #Sidney_Chouraqui #armée_d'Afrique #camp_de_Bedeau #de_Gaulle #déshumanisation
ping @postcolonial @isskein @karine4 @cede
Si formano a Gaeta le forze d’élite della famigerata Guardia Costiera libica
Non bastava addestrare in Italia gli equipaggi delle motovedette libiche che sparano sui migranti nel Mediterraneo o li catturano in mare (oltre 15.000 nei primi sette mesi del 2021) per poi deportarli e torturarli nei famigerati centri di detenzione / lager in Libia. Dalla scorsa estate è nella #Scuola_Nautica della #Guardia_di_Finanza di #Gaeta che si “formano” pure le componenti subacquee di nuova costituzione della #Guardia_Costiera e della #General_Administration_for_Coastal_Security (#GACS).
La presenza a Gaeta delle unità d’élite della #Libyan_Coast_Guard_and_Port_Security (#LCGPS) dipendente dal Ministero della Difesa e della GACS del Ministero dell’Interno è documentata dall’Ufficio Amministrazione - Sezione Acquisti della Guardia di Finanza. Il 18 giugno 2021 l’ente ha autorizzato la spesa per un servizio di interpretariato in lingua araba a favore dei sommozzatori libici “partecipanti al corso di addestramento che inizierà il 21 giugno 2021 presso la Scuola Nautica nell’ambito della Missione bilaterale della Guardia di Finanza in Libia”. Nell’atto amministrativo non vengono fornite informazioni né sul numero degli allievi-sub libici né la durata del corso, il primo di questa tipologia effettuato in Italia.
Dal 29 agosto al 29 settembre del 2019 ne era stato promosso e finanziato uno simile a #Spalato, in Croazia da #EUNAVFOR_MED (la forza navale europea per le operazioni anti-migranti nel Mediterraneo, meglio nota come #Missione_Irini). Le attività vennero svolte in collaborazione con la Marina militare croate e riguardarono dodici sommozzatori della Guardia costiera e della Marina libica.
A fine ottobre 2020 un’altra attività addestrativa del personale subacqueo venne condotta in Libia da personale della Marina militare della Turchia, provocando molte gelosie in Italia e finanche le ire dell’(ex) ammiraglio #Giuseppe_De_Giorgi, già comandante della Nato Response Force e Capo di Stato Maggiore della Marina Militare dal 2013 al 2016.
“In un tweet, la Marina turca riferisce che le operazioni rientrano a pieno nel novero di attività di supporto, consultazione e addestramento militare e di sicurezza incluse nell’accordo raggiunto nel novembre del 2019 tra il GNA tripolino e Ankara: non può sfuggire come questo avvenimento sia un ulteriore affondo turco a nostre spese e l’ennesimo spregio all’Italia”, scrisse l’ammiraglio #De_Giorgi su Difesaonline. “Nelle foto allegate al tweet, infatti, sono presenti le navi che proprio l’Italia nel 2018 aveva donato alla Libia in seguito all’accordo siglato con il primo #Memorandum che avrebbe previsto da parte nostra la presa in carico della collaborazione con la Guardia Costiera libica, non solo per tenere a bada il fenomeno migratorio in generale, ma soprattutto per dare un freno al vergognoso traffico di esseri umani. In particolare, si può vedere la motovedetta #Ubari_660, gemella della #Fezzan_658, entrambe della classe #Corrubia”.
“Oltre al danno, anche la beffa di veder usare le nostre navi per un addestramento che condurrà un altro Stato, la Turchia”, concluse l’ex Capo di Stato della Marina. “Mentre Erdogan riporta la Tripolitania nella sfera d’influenza ottomana si conferma l’assenteismo italiano conseguenza di una leadership spaesata, impotente, priva di autorevolezza, inadeguata”.
Le durissime parole dell’ammiraglio De Giorgi hanno colpito in pieno il bersaglio; così dal cappello dell’esecutivo Draghi è uscito bello e pronto per i sommozzatori libici un corso d’addestramento estivo a Gaeta, viaggio, vitto e alloggio, tutto pagato.
Il personale dell’ultrachiacchierata Guardia costiera della Libia ha iniziato ad addestrarsi presso la Scuola Nautica della Guardia di Finanza nella primavera del 2017. Trentanove militari e tre tutor giunsero in aereo nella base dell’aeronautica di Pratica di Mare (Roma) il 1° aprile e vennero poi addestrati a Gaeta per un mese. “A selezionarli sono stati i vertici della Marina libica tra i 93 militari che hanno superato il primo modulo formativo di 14 settimane, svolto nell’ambito della missione europea Eunavformed, a bordo della nave olandese Rotterdam e della nostra nave San Giorgio”, riportò la redazione di Latina del quotidiano Il Messaggero.
Nella scuola laziale i libici furono formati prevalentemente alla conduzione delle quattro motovedette della classe “#Bigliani”, già di appartenenza della Guardia di Finanza, donate alla Libia tra il 2009 e il 2010 e successivamente riparate in Italia dopo i danneggiamenti ricevuti nel corso dei bombardamenti NATO del 2011. Le quattro unità, rinominate #Ras_al_Jadar, #Zuwarah, #Sabratha e #Zawia sono quelle poi impiegate per i pattugliamenti delle coste della #Tripolitania e la spietata caccia ai natanti dei migranti in fuga dai conflitti e dalle carestie di Africa e Medio Oriente.
Per la cronaca, alla cerimonia di chiusura del primo corso di formazione degli equipaggi libici intervenne a Gaeta l’allora ministro dell’Interno #Marco_Minniti. Ai giornalisti, #Minniti annunciò che entro la fine del mese di giugno 2017 il governo italiano avrebbe consegnato alla Libia una decina di motovedette. “Quando il programma di fornitura delle imbarcazioni sarà terminato la Marina libica sarà tra le strutture più importanti dell’Africa settentrionale”, dichiarò con enfasi Marco Minniti. “Lì si dovranno incrementare le azioni congiunte e coordinate per il controllo contro il terrorismo e i trafficanti di esseri umani: missioni cruciali per tutta la comunità internazionale”.
Un secondo corso di formazione per 19 ufficiali della Guardia costiera libica venne svolto nel giugno 2017 ancora un volta presso la Scuola Nautica della Guardia di Finanza di Gaeta. Nel corso del 2018, con fondi del Ministero dell’Interno vennero svolti invece due corsi della durata ognuno di tre settimane per 28 militari libici, costo giornaliero stimato 606 euro per allievo.
Nell’ambito del #Sea_Horse_Mediterranean_Project, il progetto UE di “cooperazione e scambio di informazioni nell’area mediterranea tra gli Stati membri dell’Unione di Spagna, Italia, Francia, Malta, Grecia, Cipro e Portogallo e i paesi nordafricani nel quadro di #EUROSUR”, (valore complessivo di 7,1 milioni di euro), la Guardia di Finanza ha concluso uno specifico accordo con la Guardia Civil spagnola, capofila del programma, per erogare sempre nel 2018 un corso di conduzione di unità navali per 63 libici tra guardiacoste del Ministero della Difesa e personale degli Organi per la sicurezza del Ministero dell’Interno.
Istituzionalmente la Scuola Nautica della Guardia di Finanza di Gaeta provvede alla formazione tecnico-operativa degli allievi finanzieri destinati al contingente mare, nonché all’aggiornamento ed alla specializzazione di ufficiali impiegati nel servizio navale. In passato ha svolto attività di formazione a favore del personale militare e della polizia della Repubblica d’Albania e della Guardia Civil spagnola.
L’Istituto ha partecipato anche a due missioni internazionali: la prima sul fiume Danubio, nell’ambito dell’embargo introdotto nel maggio 1992 dal Consiglio di Sicurezza dell’ONU contro l’allora esistente Repubblica Federale di Jugoslavia; poi, a fine anni ’90, a Valona (Albania) per fornire assistenza e consulenza ai locali organi polizia nella “lotta ai traffici illeciti”.
Adesso per la Scuola di Gaeta è scattata l’ora dell’addestramento dei reparti d’élite delle forze navali di Tripoli, sommozzatori in testa.
▻http://antoniomazzeoblog.blogspot.com/2021/11/si-formano-gaeta-le-forze-delite-della.html
–-> Articolo pubblicato in Africa ExPress il 30 novembre 2021, ▻https://www.africa-express.info/2021/11/30/addestrata-in-italia-la-guardia-costiera-libica-accusata-di-crimini
#Gaeta #formation #gardes-côtes_libyens #asile #migrations #réfugiés #Italie #Libye #frontières #Méditerranée #plongeurs
–---
Ajouté à la métaiste sur les formations des gardes-côtes lybiens sur le territoire européen :
►https://seenthis.net/messages/938454
ping @isskein
Se questa è l’Europa. Una cortina di ferro per i migranti
La Polonia costruirà da dicembre una barriera per fermare il flusso di profughi spinti verso il confine dal governo della Bielorussia. Negli ultimi 50 anni costruiti 65 muri di confine
Non sarà facile, quando toccherà agli storici, spiegare che l’epoca dei muri non è più solo quella del Vallo di Adriano o il tempo del cinese Qin Shi Huang, l’imperatore padre della Grande Muraglia. Epoche in cui le fortificazioni servivano a proteggersi dalle incursioni armate. Non nel 2021, quando miliardi di euro vengono investiti per respingere nient’altro che persone disarmate.
Il 60% delle nuove barriere è stato voluto per ostacolare le migrazioni forzate. Negli ultimi 50 anni (1968-2018) sono stati costruiti oltre 65 muri di confine. L’Europa (26%) è seconda solo all’Asia (56%). A oltre trent’anni dalla caduta del muro di Berlino, il 60% della popolazione mondiale (circa 4,7 miliardi di persone) vive in Paesi che hanno costruito un qualche argine contro i flussi di persone.
Il centro studi ’Transnational Institute’ ha calcolato che solo dal 1990 al 2019 i Paesi Ue dell’area Schengen si sono dotati di oltre mille chilometri di recinzioni. E presto saranno più del doppio. La spesa totale ha sfiorato il miliardo di euro. A cui andranno aggiunti gli stanziamenti per i 508 chilometri di frontiera che la Lituania ha deciso di puntellare con pali d’acciaio e filo spinato. Come la Polonia, del resto, che con i lituani condivide l’affaccio sulla Bielorussia. Ieri la conferma: da dicembre il governo polacco costruirà una nuova barriera al confine. «È sconcertante quanto avviene in più luoghi ai confini dell’Unione. È sorprendente – ha detto ieri il presidente Sergio Mattarella – il divario tra i grandi principi proclamati e il non tener conto della fame e del freddo cui sono esposti esseri umani ai confini dell’Unione» .
Per venirne a capo bisogna seguire i soldi. Tanti soldi. Si scopre così che il filo spinato e le armi per ricacciare indietro i poveri sono prima di tutto un colossale giro d’affari. A poco servono le inchieste amministrative e quelle penali sulle operazioni condotte da agenzie come Frontex, nata per supportare la sorveglianza dei confini esterni e finita accusata di malversazioni e di aver cooperato nelle operazioni più cruente nei Balcani, nel Canale di Sicilia e nell’Egeo. Entro il 2027 si passerà dagli attuali 1.500 a 10mila effettivi, di cui 7 mila distaccati dalle forze dell’ordine nazionali, e avrà nel bilancio un budget superiore alla maggior parte delle agenzie dell’Unione Europea: circa 5,6 miliardi di euro fino al 2027.
Direttamente o attraverso consociate, beneficiano dei cospicui investimenti europei le più importanti aziende del comparto difesa: tra cui #Airbus, #Thales, #Leonardo, #Lockheed_Martin, #General_Dynamics, #Northrop_Grumman, #L3_Technologies, #Elbit, #Indra, #Dat-Con, #Csra, #Leidos e #Raytheon. Tra i principali beneficiari degli appalti per i muri le grandi firme dell’industria bellica. C’è #European_Security_Fencing, produttore spagnolo di filo spinato, utilizzato nelle recinzioni al confine con Spagna/Marocco, Ungheria/Serbia, Bulgaria/Turchia, Auanche stria/Slovenia, Regno Unito/ Francia. Poi la società slovena “#Dat-Con” incaricata di costruire barriere in Croazia, a Cipro, in Macedonia, Moldavia, Slovenia e Ucraina.
E ancora il costruttore navale olandese #Damen, le cui navi sono state utilizzate in operazioni di frontiera da Albania, Belgio, Bulgaria, Portogallo, Paesi Bassi, Romania, Svezia e Regno Unito, oltre che Libia, Marocco, Tunisia e Turchia. I francesi siedono al tavolo dei grandi appalti con “#Sopra_Steria”, il principale contraente per lo sviluppo e la manutenzione del Sistema d’informazione visti ( #Vis), il Sistema d’informazione Schengen (#Sis_II) e Dattiloscopia europea (#Eurodac). Poi di nuovo una compagnia spagnola, la #Gmv incaricata di implementare #Eurosur, il sistema europeo di sorveglianza delle frontiere esterne.
Prima di oggi le imprese hanno beneficiato del budget di 1,7 miliardi di euro del Fondo per le frontiere esterne della Commissione europea (2007-2013) e del Fondo per la sicurezza interna – frontiere (2014-2020) di 2,76 miliardi di euro. Per il nuovo bilancio Ue (20212027), la Commissione europea ha stanziato 8,02 miliardi di euro al Fondo per la gestione integrata delle frontiere; 11,27 miliardi di euro a Frontex (di cui 2,2 miliardi di euro saranno utilizzati per acquisire e gestire mezzi aerei, marittimi e terrestri) e almeno 1,9 miliardi di euro di spesa totale (20002027) per le sue banche dati di identità e Eurosur (il sistema europeo di sorveglianza delle frontiere).
Commentando le ultime notizie dalla frontiera orientale, il presidente della commissione Cei per i migranti, il vescovo Giancarlo Perego, ha usato parole che ben riassumono la deriva del continente dei muri: «Una sconfitta dell’umanesimo su cui si fonda l’Europa, una sconfitta della democrazia. L’Europa dei muri è un’Europa che dimostra di cedere alla paura, un’Europa in difesa da un mondo che cammina». Oppure, per dirla con Papa Francesco, le moderne muraglie sono «una cosa insensata, che separa e contrappone i popoli».
▻https://www.avvenire.it/attualita/pagine/una-cortina-di-ferro-per-i-migranti
#murs #barrières_frontalières #migrations #asile #réfugiés #frontières #complexe_militaro-industriel #business
]]>Is America experiencing an unofficial general strike? | Robert Reich | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/oct/13/american-workers-general-strike-robert-reich
‘No one calls it a #general_strike. But in its own disorganized way it’s related to the organized strikes breaking out across the land.’
Across the country, people are refusing to return to backbreaking or mind-numbing low-wage jobs
Last Friday’s jobs report from the US Department of Labor elicited a barrage of gloomy headlines. The New York Times emphasized “weak” jobs growth and fretted that “hiring challenges that have bedeviled employers all year won’t be quickly resolved,” and “rising wages could add to concerns about inflation.” For CNN, it was “another disappointment”. For Bloomberg the “September jobs report misses big for a second straight month”.
The media failed to report the big story, which is actually a very good one: American workers are now flexing their muscles for the first time in decades.
You might say workers have declared a national general strike until they get better pay and improved working conditions.
No one calls it a general strike. But in its own disorganized way it’s related to the organized strikes breaking out across the land – Hollywood TV and film crews, John Deere workers, Alabama coal miners, Nabisco workers, Kellogg workers, nurses in California, healthcare workers in Buffalo.
Disorganized or organized, American workers now have bargaining leverage to do better. After a year and a half of the pandemic, consumers have pent-up demand for all sorts of goods and services.
But employers are finding it hard to fill positions.
Last Friday’s jobs report showed the number of job openings at a record high. The share of people working or actively looking for work (the labor force participation rate) has dropped to 61.6%. Participation for people in their prime working years, defined as 25 to 54 years old, is also down.
Over the past year, job openings have increased 62%. Yet overall hiring has actually declined.
What gives?
Another clue: Americans are also quitting their jobs at the highest rate on record. The Department of Labor reported on Tuesday that some 4.3 million people quit their jobs in August. That comes to about 2.9% of the workforce – up from the previous record set in April, of about 4 million people quitting.
All told, about 4 million American workers have been leaving their jobs every month since the spring.
These numbers have nothing to do with the Republican bogeyman of extra unemployment benefits supposedly discouraging people from working. Reminder: the extra benefits ran out on Labor Day.
Renewed fears of the Delta variant of Covid may play some role. But it can’t be the largest factor. With most adults now vaccinated, rates of hospitalizations and deaths are way down.
My take: workers are reluctant to return to or remain in their old jobs mostly because they’re burned out.
Some have retired early. Others have found ways to make ends meet other than remain in jobs they abhor. Many just don’t want to return to backbreaking or mind-numbing low-wage shit jobs.
The media and most economists measure the economy’s success by the number of jobs it creates, while ignoring the quality of those jobs. That’s a huge oversight.
Years ago, when I was secretary of labor, I kept meeting working people all over the country who had full-time work but complained that their jobs paid too little and had few benefits, or were unsafe, or required lengthy or unpredictable hours. Many said their employers treated them badly, harassed them, and did not respect them.
Since then, these complaints have only grown louder, according to polls. For many, the pandemic was the last straw. Workers are fed up, wiped out, done-in, and run down. In the wake of so much hardship, illness and death during the past year, they’re not going to take it anymore.
In order to lure workers back, employers are raising wages and offering other inducements. Average earnings rose 19 cents an hour in September and are up more than $1 an hour – or 4.6% – over the last year.
Clearly, that’s not enough.
Corporate America wants to frame this as a “labor shortage.” Wrong. What’s really going on is more accurately described as a living-wage shortage, a hazard pay shortage, a childcare shortage, a paid sick leave shortage, and a healthcare shortage.
Unless these shortages are rectified, many Americans won’t return to work anytime soon. I say it’s about time.
Robert Reich, a former US secretary of labor, is professor of public policy at the University of California at Berkeley and the author of Saving Capitalism: For the Many, Not the Few and The Common Good. His new book, The System: Who Rigged It, How We Fix It, is out now. He is a Guardian US columnist. His newsletter is at robertreich.substack.com
#USA #Travail #grève_rampante #démissions #pénurie_de_main_d'oeuvre
]]>En #Guadeloupe, l’#eau_courante, potable, est devenue un luxe
En Guadeloupe, des milliers d’habitants vivent au rythme des « #tours_d’eau », des #coupures programmées, ou n’ont tout simplement pas d’eau au robinet depuis plusieurs années. Les habitants subissent des coupures prolongées, même en pleine pandémie de Covid-19. Face à la catastrophe sanitaire, les pouvoirs publics sont accusés d’#incurie. Premier volet de notre série.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120721/en-guadeloupe-l-eau-courante-potable-est-devenue-un-luxe
#eau_potable #eau_de_robinet #eau
by @wereport photos @albertocampiphoto
La Malédiction du #pétrole
Le pétrole est devenu indispensable à l’économie mondiale, c’est sa plus grande richesse, mais aussi sa plus grande malédiction. Retraçant l’histoire de ce paradoxe les auteurs se penchent avec acuité sur le sujet.
Depuis près d’un siècle et demi, l’or noir a été le moteur de la croissance et la source des plus grands malheurs. Combien de temps cet état va-t-il durer alors que même la catastrophe écologique du réchauffement climatique ne semble pas peser dans la décision de s’en passer ? Mais à quand remonte cette course à l’abîme ? C’est ce que les auteurs entreprennent de raconter.
▻https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-la-malediction-du-petrole/album-malediction-du-petrole
#Caucase #Russie #Frères_Nobel #raffinerie #Branobel #Bakou #pipeline #steam-tanker #marée_noire #Rotschild #puits_de_pétrole #mer_Noire #Batoumi #Bnito #puits_de_Bibi-Heybat #histoire #compagnie_pétrolière #Mer_Caspienne #industrie_pétrolière #Pennsylvanie #Edwin_Drake #potion_Drake #Oil_Creek #Pithole #Devil_Bill #John_Davison_Rockfeller #Rockfeller #Standard_Oil_Company #7_soeurs #John_Rockfeller #Cleveland #raffinage #Massacre_de_Cleveland #Sumatra #Staline #Koba #grèves #Royal_Dutch_Shell #industrie_automobile #OPEP #moteur_à_explosion #Jamais_contente #Henry_Ford #Ford #Ford_Motor_Company #moteur_électrique #General_Motors #Ford_T #Detroit #USA #Etats-Unis #Indonésie #colonialisme #essence #énergie #progrès #Esso #Stocony #Socal #Gulf_oil #Texaco #Anglo-persian_oil #William_Knox_d'Arey #Perse #Plaine_du_Naphte #guerre #comité_des_vaisseaux_terrestres #tank #Irak #Compagnie_française_des_pétroles (#CFP) #Total #accords_Sykes-Picot #Moyen-Orient #simple_ligne_de_sable #désert_arabique #Rub_al-khali #Standard_oil_of_California #Ras_Tanura #Harry_St_John_Bridger_Philby #Sheikh_Abdullah #Quart_vide #Kim_Philby #Philby #Arabie_Saoudite #Saoud #WWI #WWII #première_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #Canal_de_Suez #Red_Bell_Express #Pacte_de_Quincy #Algérie #Sahara_algérien #extractivisme #CIA #Saddam_Hussein #Arabian_American_oil_company (#ARAMCO) #Ghawar #combine_en_or #Venezuela #optimisation_fiscale #Iran #ENI #Libye #Italie #Pier_Paolo_Pasolini #Enrico_Mattei #guerre_du_Kippour #choc_pétrolier #Conférence_de_Bagdad (1960) #Juan_Pablo_Pérez_Alfonzo #Abdullah_al-Tariki #King_Hubbert #Trente_Glorieuses #premier_choc_pétrolier #Exxon_Mobile #BP-Amoco #pétrole_de_schiste #plateformes_offshore #groupe_Carlyle #Carlyle #schiste #fisc
#pétrole #BD #malédiction
]]>Le mythe participatif de la Smart city et de sa #Surveillance
▻https://www.laquadrature.net/2021/06/11/le-mythe-participatif-de-la-smart-city-et-de-sa-surveillance
La smart city en fait rêver certains. Les ingénieurs qui la convoitent parlent dorénavant d’une « citoyenneté augmentée ». Ce nouveau concept de la ville connectée et sûre aspire à ce que « les civic tech transforment le…
]]>La Quadrature devient membre d’EDRi
▻https://www.laquadrature.net/2021/05/24/la-quadrature-devient-membre-dedri
Après plusieurs années de participation au réseau d’EDRi en tant qu’observateur, à travailler en collaboration avec les organisations membres européennes et l’équipe d’EDRi à Bruxelles pour protéger les droits et libertés dans l’espace numérique et…
]]>Lengthy wait for cargo as Ever Given owner declares #General_Average - The Loadstar
▻https://theloadstar.com/lengthy-wait-for-cargo-as-ever-given-owner-declares-general-average
As the investigation into the grounding of the Ever Given in the Suez Canal begins, the vessel’s Japanese owner, Shoe Kisen, this morning declared General Average.
And a customer circular from Evergreen, seen by The Loadstar, confirms that Shoe Kisen this morning appointed Richard Hogg Lindley as adjustor.
For the vessel, now at anchor at the Bitter Lakes area undergoing technical inspections, a possible date of departure to ports of discharge has yet to be set.
And while there is no reported damage to the cargo, and that to the vessel appeared to be minimal, the cost of the salvage operation, which ultimately required 11 tugs and two dredgers, as well as possible compensation claims from a variety of interests such as the Suez Canal Authority or shipping companies caught up in the backlog, could amount to a sizeable bill.
In addition, it remains unclear whether there will be a separate salvage claim from the vessel’s salvors.
While the backlog of vessels waiting to transit Suez is now expected to be cleared over the next couple of days, shippers and freight forwarders with cargo on the Ever Given could be in for a long wait for it to be released.
The problem for cargo interests, according to insurance sources, is that the cost of the casualty to its owners is likely to take some time to determine, if it involves claims from other parties, which means the adjustors will remain unable to fix the level of the general average and salvage securities.
The last time General Average was declared was following the 2018 fire on board the Maersk Honam. After declaring GA, the adjustor fixed the salvage security at 42.5% of cargo value and 11.5% as a GA deposit – this meant a shipper with a cargo worth $100,000 needed to pay a combined deposit of $54,000 to get its cargo released.
This leaves shippers with uninsured cargo highly vulnerable to losing it, as the owner can hold the goods under lien until the deposit is paid. Shippers with insured goods will have those deposits covered by their insurers.
According to panellists on a recent webinar on container casualties, held by the London Shipping Law Centre, GA is only declared in incidents which have incurred an extraordinary loss – the general rule of thumb being a loss of over £10m on a ship of 15,000 teu or bigger.
]]>Suez Canal blockage – marine insurance claims | AGCS
▻https://www.agcs.allianz.com/news-and-insights/expert-risk-articles/suez-canal-marine-insurance-claims.html
The grounding of an ultra large container ship in the Suez Canal brought traffic on the central shipping route between Europe and Asia to a standstill for almost a week before it was freed. In this Q&A, AGCS Global Head of Marine Claims, Régis Broudin, looks at some of the potential implications that the incident could have for marine insurance claims.
Le déblocage du canal de Suez tourne une page du feuilleton de l’#Ever_Given, place maintenant aux innombrables épisodes à venir pour la résolution du contentieux assurantiel…
Le lien ci-dessus donne un petit aperçu par un spécialiste du risque industriel (du groupe Allianz).
Le tout premier développement est : l’armateur va-t-il lancer la procédure d’#avarie_commune (#general_average) ? Procédure qui répartirait sur l’ensemble des propriétaires des marchandises transportées les coûts induits par l’incident. Rappel : le navire peut transporter jusqu’à 20 000 conteneurs…
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Avarie_commune
Et dans les questions récurrentes, on peut même aller jusqu’à parler de running gag, celle de l’#assurabilité des porte-conteneurs.
déjà quelques entrées ici, suivre les hashtags.
]]>Why Japan Is Holding Back as the World Rushes Toward Electric Cars ...
▻https://diasp.eu/p/12571251
Why Japan Is Holding Back as the World Rushes Toward Electric Cars
#electricandhybridvehicles #nissanmotorco #toyotamotorcorp #hondamotorcoltd #japanautomobilemanufacturersassn #teslamotorsinc #japan #generalmotors #news
]]>#Biden and the Border Security-Industrial Complex
Successive administrations have poured money into the business of militarizing immigration control—and lobbyists have returned the favors. Will this president stop the juggernaut?
There are many ways I wish I’d spent my last days of freedom before the coronavirus’s inexorable and deadly advance through the US began last year, but attending the 2020 Border Security Expo was not one of them. On March 9, 2020, President Trump told us the flu was more deadly than coronavirus and that nothing would be shut down. “Think about that!” he tweeted. On March 13, he declared the pandemic a national emergency. In the days between, I flew to San Antonio, Texas, to attend the Expo in an attempt to better understand the border security industry and its links to government. I soon found myself squeezing through dozens of suited men with buzz cuts clapping each other on the back and scarfing bagels at the catering table, with scant mention of the coming catastrophe.
Instead, the focus was on how best to spend the ever-increasing budgets of the Customs and Border Protection agency (CBP) and Immigration and Customs Enforcement (ICE), which had discretionary spending allocations that totaled $27 billion. Together, that was up 20 percent on the previous year’s budgets; and for decades now, under Democrats and Republicans alike, the border security industry has generally received more and more money each year. For the first time in years, the agencies’ latest combined budget records a modest reduction, of $1.5 billion (though the expenditure on ICE continues to grow unchecked).
President Biden is working to undo some of the most violent anti-immigrant policies of his predecessor, including lifting the travel ban on thirteen nations, almost all in the Middle East or Africa, and working to end the Migrant Protection Protocols, which forced some 25,000 asylum seekers to stay in Mexico as they awaited their day in court. He has also created a task force to reunite families separated at the US–Mexico border and has already sent a comprehensive immigration reform bill to lawmakers. And he has halted construction of Donald Trump’s notorious border wall.
Does this all signify that he is ready to consider taming the vast militarized machine that is the border security industry? Or will he, like Democratic presidents before him, quietly continue to expand it?
(#paywall)
▻https://www.nybooks.com/daily/2021/03/02/biden-and-the-border-security-industrial-complex
#USA #complexe_militaro-industriel #Etats-Unis #migrations #frontières #contrôles_frontaliers #business #réfugiés #migrations #militarisation_des_frontières #Joe_Biden #Customs_and_Border_Protection_agency (#CBP) #Immigration_and_Customs_Enforcement (#ICE)
]]>Agnes Callamard sur Twitter : “One year ago, the US targeted killing of #Iran’s #GeneralSoleimani in #Iraq became the first known incident outside the context of a declared conflict in which a State invoked self-defence as justification for an attack against a State-actor.” / Twitter
▻https://twitter.com/AgnesCallamard/status/1345733073661546501
[...]
The US killing of General Soleimani, a State officials, also failed to meet the standards of necessity and proportionality. It was unlawful under human rights law. What does its precedent mean?
We now confront the real prospect that States may opt to strategically eliminate high-ranking officials outside the context of a known war and then attempt to justify such a killing on the grounds of the target classification as a “terrorist who posed an undefined, future threat.
]]>Amazon Wins Without Even Trying
▻https://www.nytimes.com/2020/07/31/technology/amazon-earnings.html?auth=login-email&campaign_id=158&emc=edit_ot_20201217&
Three months ago, the Amazon chief executive Jeff Bezos effectively declared that his company would try to lose money. Instead, Amazon declared on Thursday the largest profit in its history.
It was a bit awkward.
Companies are supposed to make money, for sure. But this comes at a moment when politicians and the public are wondering if America’s digital superstars are so powerful — and perhaps, tilt the game to their advantage — that they simply can’t be beaten.
A company like Amazon planning to lose money and instead making billions of dollars in profit is a pretty compelling sign of dominance.
This week in technology made me think of that old line about a once dominant car company: What’s good for the United States was good for General Motors, and what was good for GM was good for the country. (There’s a debate about what the GM executive meant by this, but it’s still a good line. Stay with me.)
The bosses of four of America’s tech giants, dragged (virtually) in front of Congress this week, said some version of that old saw. They said that their successes are uniquely American, and that their companies enrich the country and the lives of people who live in it.
That’s true. It is, however, hard to ignore that the fortunes of the country and its leading corporate citizens are currently going in opposite directions.
We learned on Thursday that the United States wiped out five years of economic growth in a matter of months, as my colleague Ben Casselman put it. During that period, Amazon, Apple, Google and Facebook mostly raked in money hand over fist.
Mostly, this makes sense. During a pandemic, we have needed the products and services these companies provide. That does not, however, guarantee them financial success.
(Read more: Last year, my colleague Kashmir Hill wrote about trying and mostly failing to cut the five big U.S. technology companies out of her life. Now, Kash is reflecting on what she learned from that experiment.)
Facebook’s Mark Zuckerberg said a few months ago that the way his company makes money — selling ads to a local bakery or an online luggage maker — tends to naturally rise and fall in tune with the economy. That’s generally true, but not right now. The economy is tanking at its worst rate in many decades. Facebook’s advertising sales are fine.
What has been bad for the United States hasn’t yet been bad for Big Tech. Is, then, what’s good for Big Tech good for the country? I’m not sure.
There’s an axiom in technology that change happens gradually, then suddenly. Tech companies can seem unbeatable until they aren’t — often because of some rapid evolutionary change. It happened to Nokia and Sun Microsystems — whose old headquarters was taken over by Facebook in a symbol of one empire replacing a crumbled one.
So could there be a Fall of Rome moment for today’s tech superpowers? Yes, in theory, and we might never see it coming. Right now, though, despite broader economic pains and a growing backlash to their power, these four American tech superpowers appear to be as close to invulnerable as you can get.
#Apple #Google #GeneralMotors-GM #Amazon #Facebook #domination #bénéfices
]]>