• Guerre à Gaza : le missilier MBDA complice de crimes de guerre, révèle le média Disclose
    RFI – Publié le : 17/07/2025
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250717-guerre-%C3%A0-gaza-le-missilier-mbda-complice-de-crimes-de-guerre-r%C3%

    Le 26 mai dernier, un bombardement de l’armée israélienne dévaste l’école Fahmi Al-Jarjawi à Gaza. Dans les décombres, 36 morts dont 18 enfants. Puis une pièce de métal servant à équiper un missile utilisé par l’armée de l’air israélienne : le GBU-39, une bombe de 110 kilos produite par l’Américain Boeing. C’est ce que révèlent les informations du média Disclose.

    L’aileron en question, le « Diamond Back wing », est fabriqué aux États-Unis, dans l’État américain de l’Alabama, où le groupe européen possède une filiale baptisée MBDA Inc. Or, même si la production et la fixation des Diamond Back wing sur les GBU-39 se fait outre-Atlantique, c’est bel et bien en Europe que les profits sont engrangés. En l’occurrence, par MBDA UK, la filiale britannique de la multinationale. (...)

    #marchands_de_canons

  • Jeudi 17 juillet 2025. des dizaines de morts et de blessés dans les bombardements israéliens en cours sur Gaza
    18 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/dozens-killed-and-injured-in-ongoing-israeli-bombing-of-gaza

    Jeudi, marquant le 649e jour du génocide en cours à Gaza et le 120e jour depuis qu’Israël a violé l’accord de cessez-le-feu négocié le 18 mars, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements sur plusieurs zones de la bande de Gaza dévastée, notamment l’église du Patriarcat latin à Gaza , tuant et blessant des dizaines de Palestiniens, dont des enfants et des femmes.

    Des sources médicales à Gaza ont rapporté que les attaques israéliennes ont coûté la vie à au moins 61 Palestiniens, dont 30 dans la ville de Gaza. Des dizaines d’autres ont été blessés, parmi lesquels des enfants et des femmes dans toute l’enclave côtière.

    Les sources ont également confirmé la mort d’un nouveau-né à l’hôpital baptiste du quartier de Zeitoun, dans le sud de la ville de Gaza, des suites de malnutrition.
    Des sources à l’hôpital baptiste ont déclaré que deux Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lors d’un bombardement israélien dans le quartier de Tuffah, dans la partie est de la ville de Gaza.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/K9aLr5tkbyIEkVjf.mp4?_=1

    Trois Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’un bombardement israélien de la ville de Jabalia, dans le nord de Gaza.

    L’armée israélienne a affirmé avoir réussi à cibler et à tuer Eyad Nasr, décrit comme le commandant adjoint du bataillon Jabalia du Hamas dans le nord de la bande de Gaza.
    Selon le communiqué militaire, Nasr aurait participé aux attaques du 7 octobre et aurait été impliqué dans les récentes attaques qui ont causé la mort de soldats israéliens au cours des dernières semaines.
    Au cours du même incident, l’armée a également affirmé avoir tué deux autres combattants du Hamas : Hassan Mahmoud Mohammad Mer’ey , qui serait un commandant de compagnie dans le centre de Jabalia, et Mohammad Zaki Hamad , qui serait le commandant adjoint d’une compagnie du bataillon Beit Hanoun du Hamas.

    Quatre Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lors d’un bombardement israélien sur le carrefour de Saftawi, au nord-ouest de la ville de Gaza.

    Au moins un Palestinien a été tué et plusieurs autres blessés lorsque l’armée a tiré des obus sur une école abritant des familles déplacées, à l’ouest de la ville de Khan Younis, dans le sud de Gaza.

    L’armée a également fait exploser de nombreux bâtiments, tout en tirant des obus et des missiles sur plusieurs quartiers de Khan Younis.

    Selon des sources médicales, deux Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’un bombardement israélien dans le centre de Khan Younis .

    Un enfant a été tué et plusieurs Palestiniens ont été blessés lorsqu’un drone israélien a bombardé des tentes de familles déplacées dans le nord-ouest de Khan Younis.

    Médecins Sans Frontières (MSF) a rapporté que les forces israéliennes ont bombardé des tentes abritant des familles déplacées à Khan Younis vers 3 heures du matin hier, dans le cadre d’une opération militaire élargie.
    Parmi les blessés figure Hosni Al-Najjar, un collègue de MSF. Une tente voisine a également été touchée, tuant un nourrisson qui s’y trouvait.

    Huit Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés dans la région de Twam, au nord de Gaza , ainsi que dans le quartier de la Sainte-Famille, au cœur de la vieille ville.

    L’église du Patriarcat latin à Gaza, église catholique de la Sainte-Famille à Gaza
    Selon un communiqué du Patriarcat latin de Jérusalem, trois civils ont été tués et sept blessés, dont trois gravement, parmi lesquels l e curé de la paroisse, le père Gabriel Romanelli.


    Le Royaume hachémite de Jordanie a fermement condamné la frappe aérienne israélienne contre l’église du Patriarcat latin à Gaza, qui a fait plusieurs morts et blessés parmi les civils.
    Dans sa déclaration, la Jordanie a qualifié cette attaque de violation flagrante du droit international et des principes humanitaires, citant la Convention de Genève de 1949 relative à la protection des civils en temps de guerre.
    Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Sufyan Al-Qudah, a affirmé jeudi que cette attaque reflète l’escalade continue du gouvernement israélien, qui continue de cibler systématiquement des civils innocents dans la bande de Gaza.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/jZBmDCMGqdwAh0OY.mp4?_=3

    Il a appelé Israël, en tant que puissance occupante, à respecter ses obligations juridiques internationales, en particulier celles qui interdisent les attaques contre les infrastructures civiles et les sites religieux, et à cesser immédiatement son agression.

    Al-Qudah a également exhorté la communauté internationale à agir de manière responsable, tant sur le plan juridique que moral, en prenant des mesures fermes pour mettre fin à l’offensive militaire et accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire d’urgence vers Gaza, qui subit une crise catastrophique exacerbée par la poursuite des attaques.

    Le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a dénoncé le bombardement par l’armée israélienne de l’église du Patriarcat latin de Gaza, l’une des plus anciennes églises du monde, qui abrite actuellement des centaines de civils déplacés, comme une grave violation du droit international humanitaire.
    Il a qualifié cette frappe de politique délibérée visant les sites religieux et le clergé, touchant sans discrimination tous les segments de la société palestinienne et ses lieux sacrés, dans le but calculé de dépeupler le territoire et d’effacer son identité culturelle.

    Dans une déclaration publiée jeudi, M. Fattouh a exhorté la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations unies, les signataires des Conventions de Genève et les instances juridiques et ecclésiastiques compétentes, à prendre des mesures rapides et décisives pour mettre fin aux atrocités commises par Israël et traduire les responsables en justice.
    Il a également critiqué le silence actuel des acteurs internationaux, avertissant qu’il servait en fait à couvrir la poursuite des agressions.
    Fattouh a déclaré que cette inaction encourage Israël à intensifier ses crimes contre les civils et les sites religieux, ce qui équivaut à une complicité avec un régime d’apartheid qui continue de commettre des violations, notamment le génocide, le nettoyage ethnique et les déplacements forcés.
    Il a conclu en soulignant que le ciblage intensif des lieux de culte constitue une menace directe pour la paix et la sécurité internationales et a appelé à une réponse mondiale unifiée pour mettre fin à l’impunité d’Israël et appliquer les mécanismes de responsabilité prévus par le droit international.

    Le département d’État américain s’est abstenu de condamner directement l’attaque militaire israélienne contre l’église catholique de la Sainte-Famille à Gaza, qui a fait plusieurs morts et blessés parmi les civils.
    Au lieu de cela, les responsables ont qualifié l’attaque d’« incident dans une église » et ont jugé « appropriée » la réponse du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

    Al Jazeera a cité des médias israéliens rapportant que des responsables militaires « ont présenté leurs excuses aux hauts représentants de l’Église catholique à Jérusalem » à la suite du bombardement de l’église du Patriarcat latin dans le quartier d’Al-Zeitoun à Gaza.
    L’armée a affirmé avoir ouvert une enquête interne sur l’incident afin de déterminer si la frappe « était due à un défaut technique du obus de char ou à une erreur humaine ».
    Ce geste et la prétendue « enquête » interviennent dans un contexte de surveillance accrue des attaques contre des sites religieux, alors que des appels internationaux se multiplient pour que les responsables soient traduits en justice et que les civils soient mieux protégés dans les zones de conflit.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/zz9qnizR3vkbu9Hr.mp4?_=4


    Cette réaction a suscité des réactions négatives de la part d’organisations humanitaires et d’institutions religieuses, dont beaucoup ont appelé à des enquêtes indépendantes et à une plus grande responsabilité internationale.

    Si la Conférence des évêques catholiques des États-Unis s’est jointe au pape Léon XIV pour demander un cessez-le-feu immédiat et exprimer sa tristesse face aux pertes humaines, la position officielle de Washington, sans surprise, n’est pas allée jusqu’à dénoncer cette grave violation.

    Un civil palestinien a été tué et des dizaines d’autres blessés lorsque des avions de combat israéliens ont pris pour cible un groupe de personnes près de la tour Al-Quds, dans le quartier de Daraj, à Gaza.

    Majdi Ahmad Abu Mustafa , un jeune habitant du camp de New Nuseirat, dans le centre de Gaza, est décédé des suites de blessures subies lors d’un massacre perpétré par les forces israéliennes dans le camp de réfugiés la semaine précédente.

    Un autre civil a été grièvement blessé après que les troupes israéliennes ont ouvert le feu près du pont de la vallée de Gaza, au sud du carrefour Al-Shuhada. Il a été transféré à l’hôpital Al-Awda pour y recevoir des soins d’urgence.

    De violents bombardements israéliens ont également frappé des tentes abritant des familles déplacées autour de la gare d’Eita, à Mawasi Khan Younis, dans le sud, et près de l’étang Sheikh Radwan, dans la ville de Gaza. Des dizaines de personnes ont été blessées lors de ces attaques.
    Selon des sources médicales à Gaza, 26 Palestiniens ont été tués et plus de 32 blessés au cours des dernières 24 heures alors qu’ils tentaient d’accéder à l’aide humanitaire.

    Avec ces derniers chiffres, le nombre total de Palestiniens tués alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire s’élève à 877, et plus de 5 666 blessés, depuis le 27 mai, date à laquelle la « Gaza Humanitarian Foundation », soutenue par les États-Unis, a contourné les Nations unies et ouvert des centres de distribution d’aide où les Palestiniens ont été à plusieurs reprises la cible de tirs à balles réelles.

    L’Observatoire euro-méditerranéen des droits humains a déclaré que la communauté internationale et les gouvernements complices portent une responsabilité directe dans les crimes horribles commis contre des civils affamés aux points de distribution de l’aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire pour Gaza, une organisation israélo-américaine, dans le centre et le sud de la bande de Gaza.

    L’organisation a appelé à la suspension immédiate de toutes les opérations de la Fondation et a exigé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante. Elle a souligné la nécessité de poursuivre devant les instances judiciaires internationales et nationales les responsables impliqués dans les massacres systématiques perpétrés sur ces sites de distribution.
    Elle a noté que ces centres sont gérés par une entité criminelle imposée de force par l’armée israélienne en remplacement du mécanisme d’aide des Nations unies, qui était en place depuis près de dix-huit mois avant son retrait.
    Le Monitor a exhorté les tribunaux internationaux et nationaux à engager des poursuites pénales contre le président américain Donald Trump pour sa complicité dans le génocide en cours à Gaza. Il a cité le soutien actif de son administration au système de distribution de l’aide imposé par Israël, transformé en zone de massacre pour des civils affamés, ainsi que l’ensemble du soutien militaire, financier, politique et diplomatique qui a permis à Israël de commettre et d’étendre ces crimes pendant plus de 21 mois.

    Une enquête menée par The Guardian a révélé que des composants de missiles fabriqués par l’entreprise d’armement européenne #MBDA ont été utilisés dans des frappes aériennes qui ont tué au moins 100 enfants à Gaza.
    Le rapport documente 24 cas vérifiés entre janvier 2024 et mai 2025 dans lesquels des armes fournies par MBDA ont été utilisées, causant la mort d’environ 500 Palestiniens. Les groupes de défense des droits humains et les enquêteurs exhortent les gouvernements européens à revoir leurs politiques d’exportation d’armes et à examiner leur éventuelle complicité dans des violations du droit international humanitaire.

    Selon des sources médicales, le nombre de Palestiniens tués depuis qu’Israël a violé l’accord de cessez-le-feu négocié le 18 mars 2025 a dépassé 7 843, et plus de 27 933 blessés ont été signalés.

    Le ministère palestinien de la Santé a rapporté qu’au cours des dernières 24 heures, les corps de 94 Palestiniens tués, dont un retrouvé sous les décombres, et 367 civils blessés ont été transportés vers des hôpitaux de la bande de Gaza. De nombreuses autres personnes restent coincées sous les décombres, les équipes médicales et de secours étant dans l’impossibilité de les atteindre en raison des frappes aériennes incessantes et des destructions massives.

    Depuis le 7 octobre 2023, les forces israéliennes ont tué plus de 58 667 Palestiniens, dont au moins 17 335 enfants, 10 213 femmes, 4 167 civils âgés et 260 journalistes. Plus de 139 974 personnes ont été blessées, principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées.

    #Génocide #Bilan
    #Patriarcat_latin_Gaza

    • Le point de la situation au matin du vendredi 18 juillet 2025, 04h18 BST
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-373?nid=425676&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre entre Israël et Gaza :
      • Une frappe aérienne israélienne visant des tentes abritant des Palestiniens déplacés a tué vendredi matin cinq personnes, dont trois femmes et un enfant, dans le sud de Gaza, selon Al Jazeera.

      • Un Palestinien a été arrêté par les forces israéliennes après avoir fait une descente dans la ville occupée de Naplouse, en Cisjordanie, tard dans la nuit de jeudi, selon le réseau d’information Quds News Network.

      • En Syrie, des sources locales ont déclaré vendredi matin à Al Jazeera que des forces tribales étaient stationnées autour de la ville de Sweida, dans le sud du pays, et qu’elles étaient engagées dans des affrontements avec des groupes armés.

      • L’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a eu une conversation téléphonique avec le président par intérim syrien Ahmed al-Sharaa, affirmant son soutien à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie et condamnant les attaques israéliennes contre plusieurs régions du pays.

      • La Maison Blanche a déclaré que les États-Unis ne soutenaient pas les frappes israéliennes en Syrie et a appelé le gouvernement syrien à montrer la voie à suivre.

  • Gaza mercredi 16 juillet 2025 : 79 morts, dont 21 abattus sur des sites « humanitaires »
    17 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/gaza-on-wednesday-79-killed-including-21-shot-at-aid-sites

    Le mercredi 16 juillet 2025, 648e jour du génocide en cours à Gaza et 119e jour depuis la violation par Israël de l’accord de cessez-le-feu négocié le 18 mars, des sources médicales ont rapporté qu’au moins 74 personnes avaient été tuées lors de frappes aériennes et de bombardements menés par les forces israéliennes dans toute l’enclave.
    Parmi elles, 21 personnes ont été abattues dans les « arènes de gladiateurs » mises en place par la société sioniste chrétienne américaine GHF pour les Palestiniens qui ont désespérément besoin de nourriture.

    Plus de 850 Palestiniens ont été tués dans ces soi-disant « sites d’aide » depuis la fin du mois de mai, lorsque « GHF » a commencé ses opérations, fermant les 400 sites de distribution d’aide existants (qui étaient eux-mêmes insuffisants) et les remplaçant par seulement 4 « arènes de gladiateurs » de la mort, où les Palestiniens désespérés sont enfermés dans un petit espace et abattus par des snipers alors qu’ils se battent pour de petits sacs de farine et de nourriture.

    Le groupe a également distribué des sacs de nourriture empoisonnée et avariée qui ont provoqué de graves maladies dans plusieurs familles (détails ci-dessous).

    Au début du mois, 169 organisations humanitaires ont exigé l’arrêt du mécanisme de distribution de l’aide américano-israélienne dirigé par la fondation. Cette demande faisait suite à des rapports quasi quotidiens faisant état de civils tués par des tirs israéliens alors qu’ils attendaient l’aide près de ses centres.

    Les organisations ont appelé au retour du mécanisme d’acheminement de l’aide dirigé par l’ONU dans la bande de Gaza jusqu’en mars dernier, date à laquelle l’occupation a imposé un blocus sur la bande. Ce mécanisme a progressivement permis l’entrée de l’aide dans la bande à la fin du mois de mai, qui a été distribuée par des organisations et des réseaux locaux. Le GHF, sous la direction des États-Unis, a refusé de le faire, exacerbant une crise déjà grave de malnutrition et de famine provoquée par Israël parmi la population de Gaza.

    L’armée israélienne a de nouveau commis de nombreux crimes de guerre mercredi (détails ci-dessous), bombardant et tirant sur la population civile affamée, assiégée et non armée de 2,3 millions de personnes emprisonnées dans le camp de la mort de Gaza (Israël prétend « cibler les militants du Hamas », mais la grande majorité des quelque 60 000 personnes tuées au cours des 648 derniers jours ont été des non-combattants, dont près de 17 000 enfants).

    Les bombardements intensifs de plusieurs zones de la bande de Gaza ont commencé tôt vendredi matin et se sont poursuivis tout l’après-midi et dans la soirée, comme c’est le cas tous les jours à Gaza depuis le 7 octobre 2023 (à l’exception d’un cessez-le-feu de cinq jours fin novembre 2023 et d’un cessez-le-feu de 51 jours du 25 janvier au 18 mars 2025).

    Le nombre de morts dans la bande de Gaza est passé à 79 depuis l’aube de mercredi, dont 21 personnes venues chercher de l’aide.

    20h30 :
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que quatre citoyens ont été tués et d’autres blessés lors d’une attaque à l’artillerie qui les visait près du pressoir à olives Abu Awda, dans la rue Salah al-Din, à l’est du camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
    Les personnes tuées ont été identifiées comme étant Muhammad Ghayyad Abu Salhih, Hamza Abu Huwaishil, Amr Mohsen Abu Huwaishil et Muhammad Kamal Al-Qatshan.

    Il a ajouté que les forces d’occupation ont bombardé un appartement appartenant à la famille Ajur à l’ouest de la ville de Gaza, tuant le citoyen Saja Abu Riya et en blessant d’autres.

    Plusieurs citoyens ont été blessés dans un bombardement israélien qui a visé la zone d’Al-Barakah, au sud de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, tandis que les forces d’occupation ont fait exploser des bâtiments résidentiels au nord-ouest de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
    Le Palestinien Muhammad Farhan Arafat, sa femme, leurs fils Ihab et Basel, leurs épouses et leurs petits-enfants ont été tués dans un massacre perpétré par les forces d’occupation contre la famille dans le quartier d’Al-Tuffah, à Gaza (photo ci-dessus).

    18 h 11
    Douze Palestiniens ont été tués et d’autres blessés, la plupart gravement, à la suite de l’agression israélienne en cours contre la bande de Gaza.
    – Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que sept citoyens ont été tués et 17 autres, dont des enfants, blessés à la suite du bombardement par l’occupation des quartiers d’Abu Areef et d’Al-Mazra’a dans la ville de Deir al-Balah , dans le centre de la bande de Gaza.
    Parmi les personnes tuées figurent Shadi Al-Shalabi, Abdel Shafi Abu Gharqoud, Ibrahim Al-Zamar, l’épouse de Muhammad Al-Dayeh et Jabry Mahmoud Adnan Issa.

    Trois autres citoyens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’un bombardement israélien qui les visait dans le camp d’Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza.

    Deux citoyens sont également morts des suites de leurs blessures dans la zone soudanaise, au nord-ouest de la bande de Gaza .

    17 h
    Quatre Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne sur une école abritant des civils déplacés dans le camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre de Gaza.

    15 h
    Au moins trois Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne qui a touché un immeuble résidentiel dans le quartier d’Al-Zeitoun , au sud-est de la ville de Gaza.

    Un journaliste palestinien à Gaza a averti qu’un haricot appelé « Shabatiya », trouvé dans l’aide américaine, avait provoqué une grave intoxication intestinale dans plusieurs familles, et a conseillé aux habitants de ne pas le consommer.

    12 h 04
    Des sources médicales ont rapporté que 21 Palestiniens ont été tués, dont 15 asphyxiés par les gaz lacrymogènes tirés par les forces d’occupation israéliennes (IOF) sur des personnes qui attendaient de l’aide au sud de la ville de Khan Younis, depuis l’aube mercredi.

    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que les forces d’occupation ont attaqué des milliers de personnes qui attendaient l’aide au sud de Khan Yunis, tirant à balles réelles et lançant des grenades lacrymogènes, faisant un grand nombre de martyrs.
    Il a souligné que pour la première fois, des décès ont été enregistrés à la suite d’étouffements et d’une bousculade dans les centres de distribution de l’aide, qui se sont transformés en pièges mortels.

    7 h 58
    Des sources médicales ont déclaré que 20 citoyens ont été tués et d’autres blessés à la suite du bombardement par les forces d’occupation israéliennes de plusieurs zones de la bande de Gaza depuis l’aube mercredi :
    – Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que neuf citoyens qui attendaient de l’aide ont été tués dans la rue Al-Tina, au sud-ouest de Khan Yunis,
    un jeune homme du camp d’Al-Maghazi a été tué lorsque l’occupation a pris pour cible un café sur la plage d’Az-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza.
    – Il a ajouté que quatre citoyens, dont trois enfants, ont été tués lorsque les forces d’occupation ont bombardé une tente pour personnes déplacées près de la salle Al-Rabi’ dans le camp 2 de Nuseirat, dans le centre de Gaza.
    Un autre citoyen a été tué et plusieurs autres blessés dans un bombardement qui a visé la tour Al-Safa dans le camp.
    Deux civils ont été tués et d’autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne visant la maison de la famille Al-Hattab dans le quartier d’Al-Sabra, au sud de la ville de Gaza.
    À Khan Yunis, deux citoyens ont été tués et d’autres blessés à la suite du bombardement par les forces d’occupation des tentes des déplacés derrière la station Attar dans la zone d’Al-Mawasi, à l’ouest de la ville. En outre, un enfant (âgé de 6 ans) a été tué et d’autres ont été blessés à la suite du bombardement des tentes des personnes déplacées près de la station Tiberias à Al-Mawasi.

    Le correspondant de Wafa a indiqué que de violentes explosions ont eu lieu dans le quartier d’Al-Zeitoun, au sud-est de la ville de Gaza, à la suite du bombardement par l’armée d’occupation de maisons résidentielles dans le quartier, et que de la fumée s’élevait de la zone .

    Depuis le 7 octobre 2023, Israël, puissance occupante, mène une guerre génocidaire à Gaza, qui se traduit par des meurtres, la famine, la destruction et le déplacement forcé de populations, ignorant tous les appels internationaux et les ordres de la Cour internationale de justice lui enjoignant d’y mettre fin.

    Ce génocide a fait plus de 197 000 martyrs et blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, en plus de centaines de milliers de personnes déplacées et d’une famine qui a coûté la vie à de nombreuses personnes, dont des dizaines d’enfants .
    Les enfants de Gaza sont confrontés à une crise croissante de maladies et de malnutrition, les mouches envahissant les abris surpeuplés et les hôpitaux.

    Le manque de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux sous le siège continu d’Israël continue d’aggraver leurs conditions déjà insupportables.

    Bissan Owda, influenceuse sur les réseaux sociaux à Gaza, a lancé un appel à un nouveau boycott des produits israéliens afin de faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à son offensive sans cesse croissante contre l’ensemble de la population civile de 2,3 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza :

    #Génocide #Bilan

    • Principaux événements du mercredi 16 juillet 2025
      17 juillet 2025 02:02 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-482

      - Les attaques israéliennes se sont poursuivies à travers Gaza, tuant au moins 80 Palestiniens depuis l’aube, dont au moins 25 personnes dans une bousculade près du GHF, soutenu par les États-Unis et Israël, sur un site de distribution de nourriture à Gaza.

      – La directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell, a déclaré qu’en moyenne 28 enfants sont tués chaque jour à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023.

      – Le gouvernement syrien a annoncé un nouveau cessez-le-feu à Sweida et a déclaré que les troupes de l’armée avaient commencé à se retirer de la ville.

      – Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que les différentes parties impliquées dans les combats en Syrie s’étaient mises d’accord sur des « mesures spécifiques » pour mettre fin aux affrontements dans le pays.

      – Le groupe houthi yéménite a déclaré avoir lancé plusieurs attaques dans divers endroits en Israël, notamment l’aéroport Ben Gourion, le port d’Eilat et un site militaire dans la région du Néguev.

    • Le point au matin du jeudi 17 juillet 2025, 05 h 08 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-372?nid=425676&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre entre Israël et Gaza :
      • Le président par intérim de la Syrie, Ahmed al-Sharaa, a promis jeudi que les responsables des violences contre la minorité druze seraient tenus pour responsables après les affrontements meurtriers qui ont eu lieu dans leur fief du sud du pays, affirmant que la responsabilité en matière de sécurité serait rendue aux autorités locales.

      • Les dirigeants syriens ont condamné mercredi les « frappes à grande échelle » menées par Israël contre des sites civils et gouvernementaux, notamment le quartier général de l’armée dans la capitale, Damas, et d’autres régions du pays.

      • Le ministre syrien de la Santé, Musab al-Ali, a déclaré que des avions militaires israéliens empêchaient un convoi médical envoyé par le gouvernement d’entrer dans la ville de Suwayda, selon l’agence de presse officielle SANA.

      • La rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a appelé les pays à rompre toutes leurs relations avec Israël en raison du génocide commis à Gaza, lors d’une conférence de deux jours en Colombie consacrée à la fin de la guerre menée par Israël sur ce territoire.

      • Les bombardements de la bande de Gaza par l’armée israélienne se sont poursuivis pendant la nuit, faisant quatre morts lors d’une frappe sur l’école Abu Halu dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de Gaza, et au moins trois morts lors d’une frappe près de l’école Imam Shafi’i dans le quartier de Zeitoun, dans le nord de Gaza, selon le réseau d’information Quds News.

  • Opinion | I’m a Genocide Scholar. I Know It When I See It. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2025/07/15/opinion/israel-gaza-holocaust-genocide-palestinians.html

    By Omer Bartov

    Dr. Bartov is a professor of Holocaust and genocide studies at Brown University.

    My inescapable conclusion has become that Israel is committing genocide against the Palestinian people. Having grown up in a Zionist home, lived the first half of my life in Israel, served in the I.D.F. as a soldier and officer and spent most of my career researching and writing on war crimes and the Holocaust, this was a painful conclusion to reach, and one that I resisted as long as I could. But I have been teaching classes on genocide for a quarter of a century. I can recognize one when I see one.

    This is not just my conclusion. A growing number of experts in genocide studies and international law have concluded that Israel’s actions in Gaza can only be defined as genocide. So has Francesca Albanese, the U.N. special rapporteur for the West Bank and Gaza, and Amnesty International. South Africa has brought a genocide case against Israel at the International Court of Justice.

    The continued denial of this designation by states, international organizations and legal and scholarly experts will cause unmitigated damage not just to the people of Gaza and Israel but also to the system of international law established in the wake of the horrors of the Holocaust, designed to prevent such atrocities from happening ever again. It is a threat to the very foundations of the moral order on which we all depend.

    Yet as Mr. Lemkin recognized, and as the United Nations later agreed, it is crucial to be able to distinguish the attempt to destroy a particular group of people from other crimes under international law, such as war crimes and crimes against humanity. This is because, while other crimes entail indiscriminate or deliberate killing of civilians as individuals, genocide denotes the killing of people as members of a group, geared at irreparably destroying the group itself so that it would never be able to reconstitute itself as a political, social or cultural entity. And, as the international community signaled by adopting the convention, it is incumbent upon all signatory states to prevent such an attempt, to do all they can to stop it while it is occurring and to subsequently punish those who were engaged in this crime of crimes — even if it occurred within the borders of a sovereign state.

    In fact, the systematic destruction in Gaza not only of housing but also of other infrastructure — government buildings, hospitals, universities, schools, mosques, cultural heritage sites, water treatment plants, agriculture areas, and parks — reflects a policy aimed at making the revival of Palestinian life in the territory highly unlikely.

    Some might describe this campaign as ethnic cleansing, not genocide. But there is a link between the crimes. When an ethnic group has nowhere to go and is constantly displaced from one so-called safe zone to another, relentlessly bombed and starved, ethnic cleansing can morph into genocide.

    This was the case in several well-known genocides of the 20th century, such as that of the Herero and Nama in German South West Africa, now Namibia, that began in 1904; the Armenians in World War I; and, indeed, even in the Holocaust, which began with the German attempt to expel the Jews and ended up with their murder.

    To this day, only a few scholars of the Holocaust — and no institutions dedicated to researching and commemorating it — have issued warnings that Israel could be accused of carrying out war crimes, crimes against humanity, ethnic cleansing or genocide. This silence has made a mockery of the slogan “Never again,” transforming its meaning from an assertion of resistance to inhumanity wherever it is perpetrated to an excuse, an apology, indeed, even a carte blanche for destroying others by invoking one’s own past victimhood.

    This is another of the many incalculable costs of the current catastrophe. As Israel is literally trying to wipe out Palestinian existence in Gaza and is exercising increasing violence against Palestinians in the West Bank, the moral and historical credit that the Jewish state has drawn on until now is running out.

    Discrediting genocide scholars who call out Israel’s genocide in Gaza as antisemitic threatens to erode the foundation of genocide studies: the ongoing need to define, prevent, punish and reconstruct the history of genocide. Suggesting that this endeavor is motivated instead by malign interests and sentiments — that it is driven by the very hatred and prejudice that was at the root of the Holocaust — is not only morally scandalous, it provides an opening for a politics of denialism and impunity as well.

    By the same token, when those who have dedicated their careers to teaching and commemorating the Holocaust insist on ignoring or denying Israel’s genocidal actions in Gaza, they threaten to undermine everything that Holocaust scholarship and commemoration have stood for in the past several decades. That is, the dignity of every human being, respect for the rule of law and the urgent need never to let inhumanity take over the hearts of people and steer the actions of nations in the name of security, national interest and sheer vengeance.

    Perhaps the only light at the end of this very dark tunnel is the possibility that a new generation of Israelis will face their future without sheltering in the shadow of the Holocaust, even as they will have to bear the stain of the genocide in Gaza perpetrated in their name. Israel will have to learn to live without falling back on the Holocaust as justification for inhumanity. That, despite all the horrific suffering we are currently watching, is a valuable thing, and may, in the long run, help Israel face the future in a healthier, more rational and less fearful and violent manner.

    This will do nothing to compensate for the staggering amount of death and suffering of Palestinians. But an Israel liberated from the overwhelming burden of the Holocaust may finally come to terms with the inescapable need for its seven million Jewish citizens to share the land with the seven million Palestinians living in Israel, Gaza and the West Bank in peace, equality and dignity. That will be the only just reckoning.

    #Génocide #Gaza #Holocaust

  • Par rapport au motif souligné par la #BBC (le narrateur serait le fils d’un membre du Hamas) pour annuler l’émission prévue sur le #génocide à #Gaza.

    Karishma sur X :
    https://x.com/KarishmaPatel99/status/1945045022212067626

    Si la BBC souhaite sérieusement examiner et identifier les relations de chaque contributeur, ne devrait-on pas également être informé lorsqu’un invité israélien a servi dans l’armée ?

    Si la BBC souhaite réellement inclure tout le contexte pertinent, toute mention de Netanyahou ne devrait-elle pas inclure la référence à son mandat d’arrêt de la #CPI ?

    L’incohérence dans l’application de ces règles constitue en soi une violation de l’article 3 sur l’exactitude des directives de la BBC, déformant la réalité et induisant le public en erreur.

  • Mardi 15 juillet 2025 à Gaza : l’armée israélienne tue 70 personnes et blesse des dizaines d’autres
    16 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-army-kills-and-injures-dozens-in-gaza-2

    Mardi, 647e jour du génocide en cours à Gaza et 118e jour depuis la violation par Israël de l’accord de cessez-le-feu négocié le 18 mars, des sources médicales ont rapporté qu’au moins soixante-dix Palestiniens ont été tués mardi, dont 49 dans la ville de Gaza, lors de frappes aériennes et de bombardements menés par les forces israéliennes dans toute l’enclave.
    Parmi les victimes figuraient trois civils touchés par une frappe de drone près de l’école Sha’ban Al-Rayyes, dans le quartier de Tuffah, à l’est de la ville.

    Trois Palestiniens ont été tués et au moins 16 autres blessés lorsque l’armée a tiré un obus sur une tente abritant des Palestiniens déplacés, à Nuseirat, dans le centre de Gaza.

    Lors d’une des dernières attaques, six Palestiniens, dont un enfant, ont été tués et de nombreux autres blessés lorsque des avions de combat israéliens ont pris pour cible deux immeubles résidentiels dans la ville de Gaza.

    Trois civils ont été tués et six blessés lorsqu’un appartement appartenant à la famille Bahtiti , près du carrefour Tammous, dans l’ouest de la ville de Gaza , a été touché par un missile israélien.

    Trois autres civils ont été tués et plusieurs blessés lors d’une autre frappe contre un appartement situé dans la rue Eidiyya, au sud du camp de réfugiés de Shati, à l’est de la ville de Gaza.

    Plus tôt, un drone israélien a pris pour cible un groupe de civils à Shati , tuant 12 Palestiniens, dont cinq enfants, et en blessant 20 autres.

    Au moins neuf Palestiniens, dont cinq enfants, ont été tués et plus de 25 autres blessés lors de frappes nocturnes dans le camp de réfugiés.
    Le camp de réfugiés a également été le théâtre d’une frappe aérienne meurtrière visant une maison appartenant à la famille Nassar, qui a fait cinq morts et de nombreux blessés parmi les civils.
    La frappe a provoqué un incendie et un effondrement partiel, des témoins oculaires rapportant que des personnes étaient encore coincées sous les décombres.
    https://www.youtube.com/watch?v=aUwRROgQq5E&t=15s


    Trois autres civils ont été tués dans une frappe près de la piscine Sheikh Radwan, dans le nord de la ville de Gaza , tandis qu’une autre frappe de drone près de l’école Shaban Al-Rayyes, dans le quartier d’Al-Tuffah, a tué trois autres personnes.

    Dans le quartier d’Al-Daraj, dans la ville de Gaza , une frappe israélienne sur un immeuble résidentiel a tué un civil et blessé plusieurs autres.

    À l’est de la ville, deux personnes ont été tuées dans une frappe près du carrefour de Sanfour, dans le quartier de Tuffah, tandis qu’une attaque précédente avait fait cinq morts dans une maison du quartier d’Az-Zarqa, au nord-est de la ville de Gaza.

    Plus tôt, trois membres de la famille Sabbagh ont été tués et plusieurs autres blessés lorsque leur maison a été touchée par des tirs d’artillerie dans la même zone.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/c4nX2PF2JhXSGbOY.mp4?_=2


    Les équipes de défense civile et de secours palestiniennes ont rapporté que 14 personnes restaient prisonnières sous les décombres d’une maison détruite lundi à Zarqa. Les efforts pour extraire leurs corps sont ralentis par le manque d’engins lourds dans cette zone largement dévastée.

    Une autre frappe sur une résidence près de la mosquée Hamza , dans l’ouest de la ville de Gaza, a fait un mort et plusieurs blessés.

    Plus de quatre Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés lorsqu’une frappe israélienne a rasé des bâtiments le long de la rue Nadim, dans le quartier de Zeitoun ; parmi les blessés figuraient plusieurs journalistes qui couvraient les attaques.

    Faraj Al-Ghoul, membre du Conseil législatif palestinien, a également été tué lorsque sa maison, dans la ville de Gaza, a été bombardée.

    Le quartier de Daraj, dans l’est de la ville de Gaza, a fait d eux autres morts et de nombreux blessés lors du même barrage.

    Dans le nord de Gaza, dans le quartier de Sheikh Radwan, une femme a été tuée et plusieurs autres personnes blessées lors d’une frappe visant une tente abritant des personnes déplacées dans la rue Al-Lababidi. Une autre frappe sur une autre tente dans le quartier de Rimal a fait plusieurs blessés.

    Un civil qui attendait l’aide humanitaire a été abattu par les forces israéliennes dans le quartier d’Al-Sudaniya, au nord-ouest de Gaza.

    Les forces israéliennes ont continué à démolir des maisons et des infrastructures à l’est de Jabalia, provoquant des explosions massives dans toute la zone.

    Plus au sud, sept civils ont été tués lorsqu’une frappe de drone a visé une foule au rond-point de Bani Soheila, à l’est de Khan Younis, dans le sud de Gaza.

    Dans le sud de Gaza, deux femmes ont été abattues par des soldats israéliens près d’un centre de distribution d’aide américain-israélien à l’ouest de Rafah .

    Un autre civil a été tué lorsque la tente d’une famille déplacée près de l’école Jarrar Al-Qudra, dans la région d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younis, a été prise pour cible. À Bani Soheila, à l’est de Khan Younis, sept Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lors d’une autre frappe.

    Deux femmes ont été tuées et de nombreux Palestiniens blessés près d’un centre de distribution d’aide humanitaire à l’ouest de la ville de Rafah.

    Al-Jazeera a déclaré qu’une autre attaque israélienne avait blessé plus de 30 Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire au nord de Rafah.
    Le ministère palestinien de la Santé a rapporté qu’au cours des dernières 24 heures, 93 corps, dont cinq victimes retrouvées sous des bâtiments effondrés, et 278 blessés avaient été transférés vers des hôpitaux de Gaza. Il a ajouté que six civils avaient été tués et 29 blessés alors qu’ils tentaient d’obtenir une aide humanitaire.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/HBpfFK-7D7yHOFli.mp4?_=3


    Depuis le 29 mars, date à laquelle les États-Unis, par l’intermédiaire de la soi-disant Fondation humanitaire pour Gaza, ont mis en place des centres de distribution d’aide humanitaire, au moins 870 Palestiniens à la recherche de nourriture ont été tués et plus de 4 000 blessés, souvent par des tirs israéliens ou par des agents de sécurité privés engagés par la fondation.

    L’Organisation mondiale de la santé a averti que les services médicaux de Gaza risquent de s’effondrer totalement si les fournitures d’urgence ne sont pas autorisées à entrer sur le territoire.
    L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (#UNRWA) a déclaré mardi que depuis le 7 octobre 2023, Israël, en tant que puissance occupante, était responsable du meurtre quotidien de l’équivalent d’« une classe entière d’enfants », les classes comptant généralement entre 35 et 45 élèves.
    Le directeur de l’UNRWA à Gaza, Sam Rose, a déclaré : « Chaque jour depuis le début de la guerre à Gaza, l’équivalent d’une classe d’enfants a été tué. »

    Avant ce que l’UNRWA qualifie de génocide, la plupart des écoles accueillaient entre 35 et 45 élèves ; aujourd’hui, presque toutes servent d’abris pour les familles déplacées.
    Selon des sources médicales, plus de 18 000 enfants ont été tués et environ 16 854 ont été hospitalisés. Les déplacements répétés, la faim et la soif, aggravés par la destruction des systèmes d’approvisionnement en nourriture et en eau et la fermeture des points de passage frontaliers, continuent d’aggraver leurs souffrances.
    Le 8 juillet, l’UNRWA a noté que les enfants constituent la moitié des 2,4 millions d’habitants de Gaza et que leur vie reste marquée par la guerre et la destruction.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/zJWge2XSE5RHZgkK.mp4?_=4

    Adnan Abu Hasna, conseiller médiatique de l’UNRWA, a averti que les propositions israéliennes visant à construire une soi-disant « ville humanitaire » dans le sud de Gaza deviendraient en réalité des camps d’internement de masse.
    « L’occupant prépare cette initiative depuis la mise en place de points de distribution d’aide au sud de Gaza », a-t-il déclaré. « Cette fois-ci, les intentions sont claires : déplacer de force la population de Gaza vers des camps de détention à Rafah, prélude à son expulsion de sa terre natale. »
    Abu Hasna a critiqué la pression croissante exercée sur les Palestiniens, de l’effondrement des services de santé à la pénurie de carburant et à l’absence quasi totale d’aide, qualifiant ces mesures de tactiques visant à provoquer des « déplacements volontaires ».

    Il a averti que le fait de forcer près de deux millions de personnes à s’installer dans une zone dévastée de 60 kilomètres carrés, sans conditions de vie viables ni perspectives d’avenir digne, aurait des conséquences catastrophiques.
    Selon Israel Hayom, une réunion du « mini-cabinet » se tiendra prochainement pour examiner le projet controversé de « ville humanitaire » à Rafah.

    Le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, devrait « dévoiler une proposition plus rentable après une estimation initiale qui prévoyait un coût de 4 milliards de dollars ».
    Les responsables seront également informés de l’état d’avancement des négociations indirectes sur le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers. Des sources israéliennes font état de progrès dans l’élaboration de cartes définissant les zones de retrait des forces israéliennes à Gaza.
    Selon des sources citées par le média hébreu Walla, l’armée israélienne « mène des opérations d’ingénierie de grande envergure dans la bande de Gaza, qui témoignent d’intentions stratégiques à long terme ».
    Ces activités comprennent « l’extension des bases militaires dans la zone tampon et la construction de nouvelles voies d’accès destinées à renforcer sa présence ».
    Les opérations d’ingénierie visent à remodeler le terrain « afin de permettre un contrôle plus efficace pendant tout futur cessez-le-feu et au-delà ».
    Selon les analystes, l’ampleur et la nature de ces opérations envoient un message clair : « l’armée israélienne se prépare à maintenir une présence prolongée à Gaza ».

    Depuis la violation du cessez-le-feu indirect le 18 mars 2025, Israël a tué au moins 7 656 Palestiniens et blessé plus de 27 314 personnes.
    Selon des sources médicales et des organisations de défense des droits humains, le génocide en cours à Gaza a également des conséquences dévastatrices pour le personnel médical et humanitaire, puisque 1 580 travailleurs de la santé et 467 membres du personnel humanitaire ont été tués et des milliers d’autres blessés.
    Les installations médicales, les ambulances et les équipes de terrain ont été systématiquement prises pour cible, paralysant gravement les infrastructures de santé et les capacités d’intervention d’urgence de Gaza.

    Le bilan parmi les enfants est particulièrement effroyable. Chaque jour, en moyenne dix enfants à Gaza perdent une jambe ou les deux à la suite de blessures causées par les violences en cours. Plus de 40 000 enfants ont été blessés, dont beaucoup de manière irréversible.
    En outre, le déplacement forcé répété d’environ 90 % de la population de Gaza a infligé de profondes souffrances psychologiques et physiques, en particulier aux personnes âgées et aux personnes handicapées, qui sont confrontées à des difficultés accrues dans ces conditions.

    Des centaines de milliers de Palestiniens ont été déplacés à plusieurs reprises, fuyant d’une zone à l’autre de l’enclave côtière détruite, tandis que la famine continue de faire des centaines de victimes parmi les Palestiniens, dont des dizaines d’enfants.

    Depuis le 7 octobre 2023, le blocus et la destruction des infrastructures sanitaires de Gaza ont entraîné la mort d’au moins 326 Palestiniens, victimes de la famine et de l’effondrement des services médicaux.

    Parmi les victimes, on compte au moins 67 enfants morts de faim à la mi-juillet 2025, selon les responsables de la santé et le Bureau des médias du gouvernement de Gaza.

    Le système médical a été gravement endommagé, entraînant la mort d’au moins 26 patients dépendants d’un traitement par dialyse. Les professionnels de santé avertissent que le manque d’accès aux médicaments essentiels, aux équipements et à l’électricité rend les hôpitaux incapables de répondre même aux urgences les plus élémentaires.

    Les organisations humanitaires décrivent la situation comme une campagne délibérée d’affamement, avec plus de 1,25 million d’habitants confrontés à une insécurité alimentaire extrême. Les enfants sont particulièrement vulnérables, avec plus de 650 000 enfants de moins de cinq ans exposés à un risque élevé de malnutrition aiguë.

    Les efforts pour acheminer l’aide continuent d’être entravés par des restrictions, des obstacles logistiques et des attaques ciblées contre les convois humanitaires. Les effets combinés de la guerre, des déplacements et des privations systémiques ont plongé Gaza dans l’une des pires catastrophes humanitaires de l’histoire récente.

    Le #Groupe_de_La_Haye, une coalition internationale formée en janvier 2025 pour faire respecter le droit international et coordonner l’action juridique et diplomatique contre l’offensive israélienne à Gaza, a publié des chiffres alarmants sur le bilan humain de la guerre. Selon le groupe, au moins 1 580 travailleurs de la santé ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début du conflit, ainsi que plus de 467 membres du personnel humanitaire.

    Le groupe a également rapporté que dix enfants perdent une jambe ou les deux chaque jour à cause de blessures subies pendant la guerre, et que plus de 40 000 enfants ont été blessés dans des attaques liées aux hostilités en cours.

    Les hôpitaux, les ambulances et les équipes médicales ont été la cible d’attaques systématiques, ce qui a gravement compromis la capacité de Gaza à fournir des soins d’urgence et des services de santé de base.
    Les déplacements forcés répétés d’environ 90 % de la population de Gaza ont eu un impact dévastateur sur les groupes vulnérables, en particulier les personnes âgées et les personnes handicapées, qui sont exposées à des risques accrus dans ces conditions.

    Le Groupe de La Haye, composé de pays tels que la Colombie, l’Afrique du Sud, la Bolivie, Cuba, la Malaisie et le Sénégal , a appelé à une intervention internationale urgente pour mettre fin à ce qu’il qualifie de campagne d’extermination. La coalition continue de faire pression pour que les décisions des tribunaux internationaux soient appliquées et que les responsables de violations du droit humanitaire soient tenus de rendre des comptes.
    Francesca Albanese, rapporteure spéciale des Nations unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens, a appelé à une action internationale urgente pour mettre fin à ce qu’elle a qualifié de génocide à Gaza.
    Dans une récente déclaration, Mme Albanese a affirmé que l’économie israélienne est délibérément structurée pour soutenir son occupation et qu’elle s’est désormais transformée en un système d’extermination.
    Elle a exhorté les gouvernements et les entités du secteur privé du monde entier à réévaluer et à suspendre leurs relations avec Israël, soulignant que la poursuite de cet engagement risque de constituer une complicité dans de graves violations du droit international.
    Les remarques de Mme Albanese interviennent dans un contexte de pression mondiale croissante en faveur de la responsabilité et d’un consensus grandissant parmi les experts en droits humains selon lequel la situation à Gaza constitue une catastrophe humanitaire d’une ampleur sans précédent.

    Au total, depuis le 7 octobre 2023, le nombre de morts dépasse 58 479, dont plus de 18 000 enfants, 10 190 femmes et 257 journalistes, et au moins 11 000 personnes sont toujours portées disparues sous les décombres. Plus de 139 255 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été blessées dans toute la bande de Gaza.
    Publié pour la première fois le 15 juillet 2025 à 21h28 .

    #Génocide #Bilan

    • Le point de la situation au matin du mercredi 16 juillet 2025, 05 h 02 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-371?nid=425676&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G


      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre entre Israël et Gaza :

      • Le président américain Donald Trump rencontrera l’émir du Qatar Mohammed Al Thani à la Maison Blanche mercredi. Avant cela, Trump rencontrera le Premier ministre de Bahreïn, Salman bin Hamad Al Khalifa, selon Axios.

      • La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a déclaré mardi qu’il était temps que les nations du monde entier suspendent toutes leurs relations avec Israël afin de mettre fin à ce qu’elle a qualifié de « génocide » à Gaza.

      • Dans un message publié sur X, l’ambassade de France en Israël a déclaré que la reprise du projet de colonisation E1 en Cisjordanie occupée « ne doit pas être mise en œuvre. Elle est contraire au droit international et compromet la possibilité d’une solution à deux États ».

      • Les attaques israéliennes sur Gaza ont tué 88 Palestiniens et blessé 278 autres en 24 heures mardi, selon le ministère de la Santé de Gaza.

      #Francediplo

  • Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt sur X : “2/ The EU Foreign Affairs Council is legally bound to suspend the EU-Israel Association Agreement. Debating whether Israel is violating human rights under Article 2 is not only superfluous - it is grotesque. The matter has already been settled by the ICJ and multiple UN bodies.” / X
    https://x.com/FranceskAlbs/status/1945096522678313143

    Le Conseil des affaires étrangères de l’UE est juridiquement tenu de suspendre l’accord d’association UE-Israël. Débattre de la question de savoir si Israël viole les droits de l’homme au titre de l’article 2 est non seulement superflu, mais aussi #grotesque. La question a déjà été tranchée par la CIJ et plusieurs organes de l’ONU, et ce depuis des décennies.

    […]

    Maintenir des échanges commerciaux avec une économie inextricablement liée à l’occupation, à l’apartheid et au #génocide c’est de la #complicité. Cela revient à cautionner l’effondrement de l’ordre juridique international. Cela revient pour l’UE à avoir sur la conscience chacun des plus de 17 000 enfants tués par Israël au cours des 21 derniers mois, des centaines de Palestiniens massacrés alors qu’ils tentaient de recevoir un sac de farine pour nourrir leurs familles affamées, et plus encore.

    Entre 2023 et 2024, les exportations de biens de l’UE vers Israël ont augmenté de 1,2 milliard de € . Cela doit cesser.

  • Lundi 14 juillet 2025 à Gaza : plus de 72 morts dans des frappes aériennes israéliennes, dont des enfants près d’un point d’eau
    15 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/monday-in-gaza-72-killed-in-israeli-airstrikes-including-children-at-water-si

    Le lundi 14 juillet 2025, 646e jour du génocide en cours à Gaza et 117e jour depuis la violation par Israël de l’accord de cessez-le-feu négocié le 18 mars, les forces israéliennes ont commis plusieurs massacres de civils palestiniens. Au moins 72 civils palestiniens ont été tués lundi. Les taux de malnutrition, en particulier chez les enfants, montent en flèche, et la distribution de l’aide alimentaire est devenue chaotique et meurtrière depuis qu’une entreprise américaine a pris le relais le 27 mai.
    14 membres de la famille Arafat ont été tués dans le quartier de Zarqa, au nord de la ville de Gaza.
    10 Palestiniens ont été tués dans le quartier de Tal al-Hawa,
    et plus de 25 blessés.

    Dernières nouvelles |
    Dans un horrible massacre israélien, 12 Palestiniens auraient été tués et 30 autres blessés dans une frappe aérienne israélienne qui a touché une maison dans le quartier de Tel Al-Hawa, au sud de la ville de Gaza. https://x.com/QudsNen/status/1944857133360848915
    -- Quds News Network (@QudsNen) 14 juillet 2025
    https://video.twimg.com/amplify_video/1944856782590881792/vid/avc1/636x360/aS_osqNikvM2NZhM.mp4?tag=14

    Six Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lorsque l’armée a tiré un obus sur des tentes abritant des familles déplacées dans le quartier de Rimal, dans la partie ouest de la ville de Gaza.

    Quatre Palestiniens, dont des enfants, ont également été tués et de nombreux autres blessés lors d’un bombardement israélien sur des tentes dans le quartier de Nasr, dans la ville de Gaza.

    Trois membres d’une même famille, dont une femme, ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne près de l’université au sud de la ville de Gaza.

    Quatre Palestiniens ont été tués dans une attaque de drone israélien contre un groupe de citoyens dans le centre et l’est de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

    Un Palestinien a été tué et quatre autres blessés lorsque les forces d’occupation ont pris pour cible un véhicule de distribution d’eau derrière la mosquée Al-Huda à Al-Nuseirat.

    Vous trouverez ci-dessous plus de détails sur ces attaques et d’autres attaques israéliennes.
    Selon un bilan actualisé annoncé ce soir par le ministère de la Santé, le nombre de morts suite à l’agression israélienne en cours sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 s’élève désormais à 58 386, auxquels s’ajoutent 139 077 blessés. Un certain nombre de victimes restent ensevelies sous les décombres et dans les rues, les équipes de secours étant dans l’impossibilité de les atteindre en raison des bombardements intensifs et de l’effondrement quasi total des services de base.

    Les forces israéliennes ont également émis un ordre interdisant aux Palestiniens d’accéder à la mer, seul moyen pour la plupart des Palestiniens vivant dans des camps de tentes depuis la destruction de leurs maisons de se rafraîchir pendant cette vague de chaleur extrême, et source de poisson pour la population affamée.

    L’armée de l’air israélienne a largué des bombes sur la « zone de sécurité » d’al-Mawasi, bombardée pour le dixième jour consécutif, ainsi que sur Khan Younis et la ville de Gaza. Les évacuations forcées de tous les Palestiniens de la ville de Khan Younis se sont poursuivies aujourd’hui, après qu’Israël a ordonné la semaine dernière à des dizaines de milliers de personnes de se rendre dans la « zone de sécurité » d’Al-Mawasi.

    L’armée israélienne a de nouveau commis de nombreux crimes de guerre lundi (détails ci-dessous), bombardant et tirant au mortier sur la population civile affamée, assiégée et non armée de 2,3 millions de personnes emprisonnées dans le camp de la mort de Gaza (Israël prétend « cibler les militants du Hamas », mais la grande majorité des quelque 60 000 personnes tuées depuis octobre 2023 ont été des non-combattants, dont près de 17 000 enfants).

    Les bombardements intenses de plusieurs zones de la bande de Gaza ont commencé tôt le matin et se sont poursuivis tout l’après-midi et jusqu’au soir, comme c’est le cas tous les jours à Gaza depuis le 7 octobre 2023 (à l’exception d’un cessez-le-feu de cinq jours fin novembre 2023 et d’un cessez-le-feu de 51 jours du 25 janvier au 18 mars 2025).

    Le nombre de civils tués dans les arènes de gladiateurs mises en place par la société sioniste américaine « GHF » continue d’augmenter. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains, près de 800 Palestiniens ont été tués alors qu’ils tentaient d’accéder à l’aide humanitaire à Gaza entre fin mai, date à laquelle la GHF a lancé ses opérations, et le 7 juillet. Depuis lors, des dizaines d’autres ont été tués et plus de 5 000 ont été blessés.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/attack-on-aid-seekers-mVs7CYuemRp5VoLV.mp4?_=1


    Les attaques israéliennes suivantes contre des civils palestiniens ont été documentées lundi par des sources locales :
    20h22 :
    Les forces d’occupation israéliennes ont commis deux nouveaux massacres contre des civils dans la ville de Gaza mardi soir, tuant 24 personnes et en blessant des dizaines d’autres. Les équipes de secours ne parviennent toujours pas à atteindre les sites visés en raison des bombardements incessants et de la destruction des infrastructures.
    – Selon l’agence de presse Wafa, un violent bombardement a visé une maison de cinq étages appartenant à la famille Arafat dans le quartier de Zarqa, au nord de la ville de Gaza , tuant 14 citoyens. Les équipes d’ambulance et de défense civile n’ont pas pu atteindre le site pour récupérer les victimes sous les décombres.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/al-zarqaIMG_9765.mp4?_=2

    – Dans le quartier de Tal al-Hawa, au sud-ouest de la ville, une attaque similaire a visé une maison peuplée, tuant au moins 10 civils et en blessant plus de 25 autres, dont certains dans un état critique.

    16h
    Treize Palestiniens, pour la plupart des enfants, ont été tués et d’autres blessés lundi soir après que les forces d’occupation israéliennes ont pris pour cible plusieurs zones de la bande de Gaza.
    – Des sources médicales ont rapporté que neuf civils ont été tués et plusieurs autres blessés lorsqu’un drone israélien a bombardé une tente abritant des personnes déplacées dans la région d’Al-Ard Al-Tayyiba, à l’ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

    Quatre citoyens ont été tués et d’autres blessés lorsque les forces d’occupation ont bombardé un magasin commercial près de Burj Hammam dans le camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza.
    Plusieurs citoyens ont également été blessés quand les forces d’occupation ont bombardé un groupe de citoyens dans le camp de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.

    11 h 11
    Plusieurs citoyens ont été tués et d’autres blessés lundi après que les forces d’occupation israéliennes ont pris pour cible plusieurs zones de la bande de Gaza.
    Des sources médicales ont rapporté que trois membres d’une même famille, dont une femme, ont été tués dans une frappe aérienne israélienne près de l’université au sud de la ville de Gaza.

    Le complexe médical Nasser a annoncé l’arrivée de quatre martyrs suite à une attaque de drones israéliens contre un groupe de citoyens au centre et à l’est de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.

    Un citoyen a été tué et quatre autres blessés lorsque les forces d’occupation ont pris pour cible un véhicule de distribution d’eau derrière la mosquée Al-Huda à Al-Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.

    Les forces israéliennes ont bombardé l’un des derniers camions-citernes encore en service à Gaza .
    Muhammad Shehada
    @muhammadshehad2
    5:41 PM · 14 juil. 2025
    https://x.com/muhammadshehad2/status/1944784283110957198
    https://video.twimg.com/amplify_video/1944783816666599425/vid/avc1/480x852/2c7AmY_3YR6EkaGa.mp4?tag=14


    C’était l’un des rares camions restants à Gaza pour approvisionner la population en eau potable. Israël l’a bombardé de manière chirurgicale, directe et délibérée. Toute la chaîne de commandement de l’armée israélienne a jugé bon de bombarder un camion-citerne pour tuer des enfants de soif et de maladie.

    .

    Selon les statistiques publiées par le Bureau des médias du gouvernement de Gaza, les forces israéliennes ont commis les crimes suivants dans le cadre de leur « guerre contre l’eau », visant à priver la population de Gaza de toutes ses sources d’eau potable :
    – 112 points de collecte d’eau douce ont été pris pour cible, causant la mort de centaines de civils, pour la plupart des enfants, qui faisaient la queue pour s’approvisionner en eau potable.

    – La plus récente de ces atrocités s’est produite dans la zone du New Camp, au nord-ouest du camp d’Al-Nuseirat (centre de Gaza), où 12 personnes ont été tuées, dont 8 enfants.

    – Détruit délibérément 720 puits d’eau, les rendant inutilisables. Cela a privé plus de 1,25 million de personnes d’accès à l’eau potable.

    – Empêché l’entrée de 12 millions de litres de carburant par mois, le minimum nécessaire pour faire fonctionner les puits d’eau, les stations d’épuration, les véhicules de collecte des déchets et d’autres secteurs vitaux. Ce blocus a entraîné la paralysie quasi totale des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, exacerbant la propagation des maladies et des épidémies, en particulier parmi les enfants.

    – Depuis le 23 janvier 2025, l’occupation a coupé l’approvisionnement en eau de « Mekorot », l’une des principales sources d’eau alimentant les gouvernorats de Gaza, aggravant encore la crise de l’eau et les souffrances quotidiennes.

    – Le 9 mars 2025, l’occupation a coupé la dernière ligne électrique qui alimentait l’usine centrale de dessalement d’eau de mer située au sud de Deir al-Balah (centre de Gaza), interrompant la production de grandes quantités d’eau potable et aggravant la crise hydrique déjà dramatique.

    8 h 24 :
    Un Palestinien a été tué et plusieurs autres blessés lundi matin lorsqu’un drone israélien a bombardé une tente abritant des personnes déplacées à l’ouest de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza.

    Trois soldats israéliens tués au combat :
    De son côté, l’armée israélienne a annoncé la mort de trois soldats et les blessures graves d’un officier du 52e bataillon blindé lors d’opérations dans le nord de Gaza.
    Selon les médias israéliens, les factions de la résistance palestinienne ont lancé des attaques coordonnées contre les forces israéliennes dans les quartiers de Khan Younis, Jabalia, Al-Tuffah et Shuja’iyya, avant que des avions de combat israéliens ne mènent des frappes aériennes intensives visant les sites des opérations à Al-Tuffah et Shuja’iyya.
    Les médias israéliens ont rapporté que trois soldats ont été tués lorsqu’un char Merkava a été touché par un projectile antichar à Gaza.
    La radio de l’armée israélienne, citant une source militaire, a rapporté que trois soldats de la 401e brigade ont été tués à l’intérieur de leur char lors d’opérations à Jabalia, dans le nord de Gaza.
    L’armée n’a pas encore confirmé la cause exacte de l’explosion qui a causé leur mort. Toutes les possibilités sont actuellement à l’étude, y compris la probabilité que « le char ait été touché par un projectile ou qu’il y ait eu un dysfonctionnement interne ».
    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a commenté aujourd’hui la mort des trois soldats en déclarant : « C’est une soirée difficile, et toute la nation israélienne pleure les combattants de la brigade blindée. »
    Les médias ont également indiqué que les restes d’un soldat israélien avaient été retrouvés à la suite d’affrontements plus tôt dans la journée.
    L’épouse d’un soldat israélien tué à Gaza il y a deux jours a fait l’éloge funèbre de son mari lors de ses funérailles, déclarant : « Chaque jour, quand tu rentrais de Gaza pour dormir à mes côtés, tu me racontais combien de maisons tu avais détruites aujourd’hui... Mettez fin à cette guerre. Conquérez Gaza le plus rapidement possible. Il n’y a pas de place pour le mal pur dans cette bande puante, seulement pour des familles juives pures. »

    Dans un autre incident, des combattants palestiniens ont fait exploser un engin explosif puissant contre un véhicule militaire israélien, le réduisant en cendres. Un soldat a été porté disparu après l’attaque, mais a été retrouvé plus tard.
    L’armée israélienne aurait activé le protocole Hannibal, une directive controversée visant à empêcher l’arrestation de soldats, même au prix de pertes humaines.
    En outre, selon les médias israéliens, un soldat s’est suicidé dans une base militaire, portant à trois le nombre de soldats qui se sont donné la mort au cours des dix derniers jours.

    Plus tard, les Brigades Al-Qassam ont revendiqué la responsabilité d’avoir pris pour cible un véhicule blindé israélien transportant un soldat près de l’intersection de la rue 5 et de la ligne ouest au nord de Khan Younis, avant que des hélicoptères israéliens n’évacuent les blessés.

    Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (#UNICEF) a annoncé que plus de 5 800 enfants à Gaza avaient été diagnostiqués malnutris au cours du seul mois de juin, soulignant l’aggravation de la crise humanitaire dans l’enclave assiégée.
    UNRWA
    @UNRWA. 3:57 PM · 9 juil. 2025
    https://x.com/UNRWA/status/1942946307577950442


    Voici Salam, âgée d’un peu moins de 7 mois et souffrant de malnutrition aiguë sévère. Hier, les équipes sanitaires de l’UNRWA lui ont administré des soins d’urgence. Malheureusement, Salam est décédée plus tard dans la journée. Elle fait partie des milliers d’enfants souffrant de malnutrition à Gaza. De nouveaux cas sont détectés chaque jour. #CeasefireNow pour tous les enfants de #Gaza

    .

    Par ailleurs, l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (#UNRWA) a signalé une forte augmentation des cas de malnutrition dans ses cliniques de la bande de Gaza depuis mars, coïncidant avec le début du blocus imposé par Israël qui a sévèrement restreint l’accès à la nourriture, aux médicaments et à l’aide humanitaire.

    Alors que les négociations de cessez-le-feu se poursuivent à Doha, l’envoyé américain Steve Witkoff « s’est montré optimiste quant à la conclusion rapide d’un accord », soulignant que les pourparlers avaient « réalisé des progrès significatifs, avec une seule question majeure restant en suspens ».

    Dans le même temps, le Hamas a confirmé que sa délégation avait rencontré des représentants du Jihad islamique pour discuter des derniers développements, notamment les réponses d’Israël aux propositions des médiateurs et les stratégies visant à mettre fin à l’agression et à lever le blocus.

    Dans un revirement notable, la chaîne israélienne Channel 12 a rapporté que le gouvernement israélien se préparait à présenter de nouvelles cartes de retrait militaire lors des pourparlers de Doha.
    Cette décision fait suite au rejet par le Hamas des cartes précédentes qui auraient laissé une grande partie de Gaza sous contrôle israélien.
    Les cartes révisées incluraient le corridor de Morag, une route stratégique à l’est de Rafah, et interviennent alors que les États-Unis et le Qatar font pression sur Israël pour qu’il fasse des concessions qui pourraient ouvrir la voie à une trêve de 60 jours.

    Depuis le 7 octobre 2023, Israël a tué au moins 58 386 Palestiniens, dont plus de 17 131 enfants, 10 190 femmes, 4 147 personnes âgées et 257 journalistes. Le nombre de blessés s’élève à 139 077, principalement des enfants et des femmes. En outre, plus de 9 000 Palestiniens sont toujours portés disparus, probablement ensevelis sous les décombres dans différentes zones de la bande de Gaza dévastée.

    En Cisjordanie occupée, Israël a tué 1 013 Palestiniens, dont 204 enfants, 22 femmes, 17 personnes âgées et 1 journaliste, depuis le 7 octobre 2023.
    Parmi les Palestiniens tués, 27 ont été assassinés par des colons paramilitaires israéliens illégaux, 410 ont été tués lors d’invasions israéliennes de communautés palestiniennes et 290 ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires. Israël refuse toujours de remettre les corps de 245 Palestiniens tués à leurs familles pour qu’ils puissent être enterrés.

    #eau #Génocide #Bilan

    • Le point de la situation au matin du 15 juillet 2025, 04 h 59 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-370

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre menée par Israël contre Gaza :
      • Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté qu’au moins 117 Palestiniens ont été tués et plus de 557 blessés lors des frappes israéliennes au cours de la dernière journée.

      • Le Dr Hussam Abu Safiya, pédiatre palestinien et ancien directeur de l’hôpital Kamal Adwan, est dans un état critique après avoir été arrêté par les forces israéliennes, a rapporté lundi Middle East Monitor.

      • L’armée israélienne a confirmé que trois soldats avaient été tués lundi à Gaza par des groupes de résistance palestiniens.

      • Un soldat israélien s’est suicidé dans une base militaire du nord du pays, marquant le troisième suicide parmi les troupes israéliennes en un peu plus d’une semaine.

      • Une motion de la Knesset visant à expulser le député palestino-israélien Ayman Odeh a échoué, n’ayant pas obtenu la majorité qualifiée de 90 voix requise.

      • Une source proche des négociations entre Israël et le Hamas a déclaré à Haaretz qu’Israël pourrait faire davantage de concessions sur le positionnement de ses troupes à Gaza lors d’un éventuel cessez-le-feu.

      • Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a confirmé la participation de la Syrie à la prochaine réunion UE-Moyen-Orient à Bruxelles, marquant ainsi la première fois que les ministres israélien et syrien des Affaires étrangères se retrouveront dans un forum public.

  • Dimanche 13 juillet 2025 : 76 morts dans des frappes aériennes israéliennes qui dévastent Gaza
    13 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/sunday-76-killed-as-israeli-airstrikes-devastate-gaza

    Les frappes aériennes israéliennes ont poursuivi leur offensive meurtrière sur la bande de Gaza dimanche, tuant au moins 76 Palestiniens, dont des enfants, des femmes, un médecin et deux journalistes, depuis l’aube, et blessant des dizaines d’autres personnes dans plusieurs endroits, selon des sources médicales.

    Cinq civils ont été tués et 20 blessés lorsqu’un drone israélien a pris pour cible un groupe de Palestiniens déplacés dans la région d’al-Mawasi, à Khan Younis , dans le sud de la bande de Gaza.

    Dans le même temps, cinq Palestiniens ont été blessés après que des chars ont ouvert le feu sur des civils au sud d’al-Maslakh, à l’ouest de Khan Younis. Les bombardements ont été accompagnés de tirs d’artillerie lourde, de coups de feu et de tirs d’hélicoptères.

    Plus tard, trois autres personnes ont été déclarées mortes à l’hôpital Shifa à la suite de frappes aériennes sur des tentes abritant des familles déplacées à al-Fayrouz, au nord-ouest de la ville de Gaza.

    Deux autres personnes ont été tuées lorsque des avions de combat israéliens ont frappé un rassemblement près du carrefour de Sanfour, dans le quartier d’al-Tuffah, au nord-est de Gaza.

    L’artillerie israélienne a également envahi le quartier d’al-Amal, à l’ouest de Khan Younis, aggravant les dégâts.

    Plus tard dans la soirée, des avions de combat ont bombardé un marché populaire dans le quartier densément peuplé d’al-Daraj, dans la ville de Gaza, tuant au moins 15 personnes, dont le Dr Ahmad Qandil, chirurgien généraliste à l’hôpital baptiste. Des dizaines d’autres personnes ont été blessées dans l’attaque.

    En outre, des sources médicales à Gaza ont rapporté dimanche soir que deux journalistes avaient été tués dans une frappe aérienne israélienne visant leur domicile dans la ville de Gaza.
    Selon les médias, le journaliste Hussam Al-Adlouni a été tué avec sa femme et ses trois enfants lorsqu’une frappe israélienne a touché une tente abritant des familles déplacées à Al-Mawasi, près de la ville d’Al-Qarara, au nord-ouest de Khan Younis, dans le sud de Gaza.

    Dans le même temps, le journaliste Fadi Khalifa a été tué dans une frappe directe alors qu’il inspectait sa maison dans le quartier de Zeitoun, au sud-est de la ville de Gaza.


    Cela porte à plus de 230 le nombre de journalistes tués depuis le début de l’offensive israélienne le 7 octobre 2023.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/C4sjtZFwX6mW6eak.mp4?_=1

    Les rapports hospitaliers ont confirmé que le nombre total de morts depuis dimanche matin s’élevait à 76, dont 38 dans la ville de Gaza et 20 dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre du pays.

    Ces décès font suite à celui du journaliste Ahmad Abu Aisha, correspondant de Palestine Today, qui a été pris pour cible par un drone israélien trois jours plus tôt alors qu’il se trouvait devant son domicile dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza.
    Le Syndicat des journalistes palestiniens a rendu hommage aux journalistes décédés, condamnant leur mort comme faisant partie d’une campagne délibérée visant à museler la presse libre et à occulter la vérité.

    Dans une déclaration précédente, le syndicat avait accusé les forces israéliennes de « mener une politique systématique visant les journalistes et les médias, en violation flagrante des conventions internationales qui garantissent la protection des journalistes pendant les conflits armés ».

    Les médias internationaux et les organisations de défense des droits humains ont également exprimé leur profonde inquiétude face à l’escalade des violations commises à l’encontre des journalistes à Gaza, qualifiant le génocide en cours de « plus grave violation des droits des journalistes depuis 30 ans ».

    Ils ont appelé à la cessation immédiate de ces violations et ont exigé des enquêtes sérieuses sur les meurtres de professionnels des médias.

    Al-Jazeera English a déclaré que plus de 800 civils palestiniens qui cherchaient à obtenir une aide humanitaire ont été tués par les forces israéliennes, alors que la famine et la malnutrition sévère continuent de s’aggraver dans toute la bande de Gaza.

    L’agence de défense civile de Gaza a déclaré que les frappes aériennes israéliennes ont tué au moins 74 Palestiniens aujourd’hui, dont 10 civils qui se trouvaient près d’un site de distribution d’eau.

    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/bziu9Eon7bhyguM5.mp4?_=2


    Le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’agence de presse AFP que des maisons et des abris pour personnes déplacées figuraient parmi les cibles de l’armée israélienne dimanche.
    Le ciblage de ces infrastructures essentielles aggrave la crise humanitaire dans la bande de Gaza, où l’accès à l’eau potable, à la nourriture et aux soins médicaux reste fortement restreint.

    Depuis le 7 octobre 2023, les attaques israéliennes ont tué plus de 58 026 Palestiniens, dont au moins 17 131 enfants et 10 190 femmes, et fait plus de 138 520 blessés, dont une majorité d’enfants et de femmes, selon les autorités sanitaires.
    Ces chiffres restent incomplets, car de nombreuses victimes sont toujours prisonnières des décombres ou dans des zones inaccessibles en raison des destructions massives, des bombardements incessants et du siège.

    #Génocide. #Bilan

    • Principaux événements du dimanche 13 juillet 2025
      14 juillet 2025, 00 h 24 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-481

      • Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis au ministre des Finances Bezalel Smotrich qu’Israël reprendrait sa guerre contre Gaza après le cessez-le-feu de 60 jours proposé.

      • Le président iranien Masoud Pezeshkian a été blessé à la jambe lors d’une frappe israélienne sur Téhéran le 16 juin, a rapporté l’agence de presse semi-officielle Fars.

      • Un tribunal militaire de la prison d’Ofer a décidé dimanche de prolonger de trois jours la détention du journaliste palestinien Nasser al-Lahham, selon Haaretz.

      Les attaques israéliennes sur Gaza ont tué au moins 92 personnes dimanche, selon Al Jazeera.

      • Les Nations unies ont averti que les pénuries de carburant à Gaza, sous le blocus israélien, poussent l’aide humanitaire au bord de l’effondrement.

      • Un bateau à destination de Gaza transportant des militants pro-palestiniens et de l’aide humanitaire a quitté la Sicile dimanche, plus d’un mois après qu’Israël a arrêté et expulsé les personnes à bord d’un précédent navire.

      L’état de santé du Dr Hussam Abu Safiya, directeur de l’hôpital Kamal Adwan de Gaza, s’est gravement détérioré pendant sa détention dans la tristement célèbre prison israélienne d’Ofer, a déclaré son avocat dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

    • Le point de la situation
      14 juillet 2025, 04 h 41 BST | | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-369


      Des personnes entourent les corps recouverts de draps blancs de Palestiniens tués lors d’une frappe israélienne, devant l’hôpital Maamadani (baptiste) de la ville de Gaza, le 13 juillet 2025 (AFP).

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre menée par Israël contre Gaza :
      • Des frappes aériennes israéliennes ont touché un marché très fréquenté et un point de distribution d’eau à Gaza, tuant au moins 95 Palestiniens. Le bilan total de la guerre menée par Israël contre l’enclave dépasse désormais les 58 000 morts.

      • Dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, un missile israélien a frappé un site de collecte d’eau, tuant au moins 10 personnes. Selon des sources médicales, sept des morts étaient des enfants qui attendaient pour collecter de l’eau potable. Au moins 17 autres personnes ont été blessées.

      • La famine menace 2,1 millions de Gazaouis sous le siège israélien. L’Unrwa rapporte qu’un autre nourrisson est mort de malnutrition.

      • Huit agences des Nations unies, dont l’UNICEF, l’OMS et le Programme alimentaire mondial, avertissent que le blocus israélien sur le carburant pourrait paralyser les hôpitaux, les systèmes d’approvisionnement en eau et les opérations humanitaires à Gaza. Dans une déclaration commune, elles ont déclaré : « Sans carburant suffisant, nous pourrions être contraints de suspendre complètement nos opérations. »

      • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vivement critiqué les médias qui diffusent la « propagande du Hamas » dans une déclaration vidéo. Il a qualifié de « fabriqués » les sondages suggérant que la plupart des Israéliens soutiennent un accord sur les otages.

      • Steve Witkoff, l’envoyé de l’administration Trump au Moyen-Orient, s’est dit « optimiste » quant à la conclusion d’un cessez-le-feu à Gaza.

  • Génocide de Srebrenica : 30 ans après, la bataille de la mémoire

    A l’occasion du trentième anniversaire du dernier génocide du 20e siècle, une marche a réuni à Paris des centaines de personnes, dont Memorial 98, qui se sont rendues au cimetière du Père-Lachaise, là où sera inauguré le 25 juillet un monument en mémoire des victimes ( ci-dessous la stèle réalisée en Bosnie et encore voilée jusqu’à son inauguration officielle) , juste à côté de la stèle en mémoire des victimes du génocide des Tutsi au Rwanda. La cérémonie se tiendra en présence du président de la Bosnie-Herzégovine, Denis Becirovic.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/14/genocide-de-srebrenica-30-ans-apres-la-bataill

    #international #bosnie #genocide

  • Colonialisme néerlandais - la noix de muscade
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Nutmeg

    In order to obtain a monopoly on the production and trade of nutmeg, the Dutch East India Company (VOC) waged a bloody battle with the Bandanese in 1621. Historian Willard Hanna estimated that before this struggle the islands were populated by approximately 15,000 people, and only 1,000 were left (the Bandanese were killed, starved while fleeing, exiled, or sold as slaves). The Company constructed a comprehensive nutmeg plantation system on the islands during the 17th century.

    As a result of the Dutch interregnum during the Napoleonic Wars, the British invaded and temporarily took control of the Banda Islands from the Dutch and transplanted nutmeg trees, complete with soil, to Sri Lanka, Penang, Bencoolen, and Singapore From these locations they were transplanted to their other colonial holdings elsewhere, notably Zanzibar and Grenada. The national flag of Grenada, adopted in 1974, shows a stylised split-open nutmeg fruit. The Dutch retained control of the Spice Islands until World War II.

    Îles Banda / Moluques centrales
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_Banda

    The Tiny Country that Never got Credit for the Hellhole We Live in Today
    https://seenthis.net/messages/1125840

    Genocide in the Spice Islands, The Dutch East India Company and the Destruction of the Banda Archipelago Civilisation in 1621
    https://www.cambridge.org/core/books/abs/cambridge-world-history-of-genocide/genocide-in-the-spice-islands/FB91452701BB794181164C59D08C659C#

    Japanese occupation of the Dutch East Indies
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Japanese_occupation_of_the_Dutch_East_Indies

    The Japanese occupation of the Banda Sea Islands, 1942
    https://warfarewest.x10host.com/dutcheastindies/banda_sea.html

    The Banda Sea Operations 1941-1942
    Banda Sea Operation
    T-Operation, July 29th, 1942

    Main Force - 24th Special Base Force led by Rear-Admiral Kouichiro Hatakeyama
    • 16th Cruiser Division with light cruiser Izusu
    • 24th Base Force, fleet torpedo boats Tomozuru and Syonan (Singapore) Maru #1
    • 2nd Southern Expeditionary Fleet, seaplane tender Sanyo Maru
    1st Attack Force was destined to Aru Islands. The force sailed from Babo, Dutch New Guinea.
    • 52nd Submarine-chaser Division with submarine-chaser Fukuei Maru #15, carrying one platoon of the 24th Special Base Force
    2nd Attack Force was destined to Kai Islands. The force sailed from Misool Island.
    • Minesweeper Division with minesweeper W8 (21st Special Base Force), carrying one company of the 3rd Yokosuka SNLF and minesweeper W16 (22nd Special Base Force), carrying one platoon of the 24th Special Base Force
    3rd Attack Force was destined to Babar Island and Tanimbar Islands. The force sailed from Ambon Island.
    • 5th Destroyer Division with destroyers Asakaze, Harukaze, Matsukaze of the 1st Southern Expeditionary Fleet
    • Submarine-chaser Division with submarine-chaser Ch5 (22nd Special Base Force), carrying one platoon of 3rd Yokosuka SNLF and submarine-chaser Ch21 (23rd Special Base Force), carrying one company of 24th Special Base Force
    • Transport Unit of the 2nd Southern Expeditionary Fleet consisted of 2nd Gunboat Division with gunboats Manyo Maru (2,904 tons) and Hokuyo Maru (4,216 tons)

    Depart

    Location

    Arrival

    Location

    Arrival

    Location
    departed at 1500,
    July 24th, 1942

    Ambon Island

    arrived at 1625,
    July 25th, 1942

    Misool Island

    arrived at 1030,
    July 26th, 1942

    Babo, Dutch New Guinea
    departed at 1200,
    July 28th, 1942

    Babo, Dutch New Guinea

    arrived at 1620,
    July 30th, 1942
    1st Attack Force



    arrived at 0400/0500

    Aru Islands
    departed at 0800,
    July 28th, 1942

    Misool Island

    arrived at 0430,
    July 31st, 1942
    2nd Attack Force



    arrived at 0400/0500

    Kai Islands
    departed at 1500,
    July 29th, 1942

    Ambon Island

    arrived at 0911,
    July 31st, 1942
    3rd Attack Force



    arrived at 0400/0500

    Tanimbar Islands








    arrived at 0310

    Babar Island

    You will note that in order to carry out this operation, the Japanese had to draw from various Base Forces. Also, their troops were widely dispersed. The Yokosuka 3d was at Ambon, while most of the 24th Base Force troops were either at Babo or Misool Island (north of Ceram Island). The surface units rendezvous at Ambon Island, sailed on the 24th of July 1942 for Misool Island (arrived there at 1625 on 25 July 1942) and at Babo (arrived there at 1030 on 26 July 1942). The X-day for the Japanese was July 30th at 4 locations:
    • 1st Attack Force departed Babo at 1200 on 28 July 1942 and arrived at the Aru Islands at 0400 on the 30th.
    • 2nd Attack Force departed Misool at 0800 on 28 July 1942 and arrived at the Kai Islands at 0400 on the 30th.
    • 3rd Attack Force departed Ambon Island at 1500 on 29 July 1942, split in two sections. Submarine-chaser Ch21 took the platoon of 3rd Yokosuka SNLF to Babar Island, arriving there at 0310 on 30 July 1942, while the main force of the 3rd Attack Force continued to Tanimbar, arriving at 0400 also on the 30th.

    Air operations were carried out by the group’s seaplane tender, Sanyo Maru. The 2nd Attack Force arrived at Ambon Island at 0430 on 31 July 1942, while the 3rd Attack Force didn’t get to Ambon Island until 0911. The 1stAttack Force arrived back at Babo, Dutch New Guinea at 1620 on 30 July 1942.

    In June 1942 a small civil unrest erupted at Dodo in the Aru Islands. This came about for several reasons. The war had upset the normal ship traffic in the region and this led to unemployment and food shortages. These islands had no KNIL military garrisons and therefore the Dutch decided in July 1942 to send several KNIL detachments to Toeal, Dodo and Saumlaki under the name of “Operation Plover”. The sending of these detachments led to the Japanese response in the form of the attacks starting on 30 July 1942.

    The Japanese occupation of Kai Islands, 1942

    The Toeal Detachment consisted of KNIL Lieutenant F. Hieronymus and 27 NCO’s and men. They arrived at Toeal, Kai Islands on 12 July 1942. The importance of Toeal lay in the fact that it was the administative centre for the region. The Japanese troops, one company of 3rd Yokosuka SNLF and one platoon of 24th Special Base Force, landed on the islands on 30 July 1942 and the KNIL Detachment defended itself for a while but it was soon driven into the jungle and managed to fight on there for a few days. Only Corporal Jered Malawau and a few men managed to escape by a sailing boat to Australia, while the rest fell into Japanese captivity. KNIL Lieutenant F. Hieronymus was also captured by the Japanese and taken to Ambon Island. He didn’t survive the war as he died later in the Japanese POW camp.

    The Japanese occupation of Aru Islands, 1942

    The KNIL sent 41 men to the small town of Dodo on the Aru Islands. The Japanese forces, one platoon of 24th Special Base Force, landed on the islands on 30 July 1942 and occupied them without any resistance.

    The Japanese occupation of Tanimbar Islands, 1942

    A KNIL Detachment was sent to Tanimbar Islands in July 1942 and it was stationed in the town of Saumlaki. The detachment consisted of KNIL Sargeant Julius Tahija and 12 men (13 men total) with 2 light machine-guns. The Japanese ships entered the bay at Saumlaki on July 30th at 0400 local time and consisted of 2 destroyers and probably a small transport ship. The Japanese used small boats to get to the jetty, so the boats they used were not landing craft. The Japanese filed in ranks on the jetty and wanted to march in close order into Saumlaki. At close range, Sargeant J. Tahija and his men opened fire with their two light MGs. The Japanese retreated to their boats leaving several dead on the jetty.
    On 31 July 1942 an Australian contingent (Plover Force - 1 officer and 29 men) tried to land in Saumlaki in order to reinforce the Dutch party, but the attempt failed. The Australian party left Darwin in the little vessels Southern Cross and Chinampa on 28th July 1942. Pulling in to the jetty at Saumlaki (Tanimbar Islands) early on the 31st the Chinampa was fired on from the shore and the commander of the Australian detachment on board was killed. Both vessels then returned to Darwin taking the whole of the Australian group with them.

    After the retreat, the Dutch came under naval gunfire which at daybreak became more accurate and caused some casualties. Then came a second attack on a wider front and the small Dutch force retreated before being overrun to a sailing ship and escaped to Australia as they were ordered to do. KNIL Sergeant Tahija arrived in Australia with only 6 men left. For his actions he was promoted and was decorated with the Militaire Willems Orde (MWO). Of the total of 82 men that the KNIL dispatched in operation “Plover” only 50 men returned to Australia.

    The Japanese occupation of Babar Island, 1942

    The Babar Island, located east of Timor Island, was occupied by the Japanese forces at 0310 on 30 July 1942 by a platoon of 3rd Yokosuka SNLF, transported by the submarine-chaser Ch21.

    The Japanese occupation of Banda Island, 1942

    On 23 February 1942, the Dutch authorities evacuated via air (from the island’s capital Bandaneira) two prominent Indonesian nationalist politicians, Dr. Mohammad Hatta (1902-1980) and Sutan Sjahrir (1909-1966), only a few minutes before the Japanese bombers started to bomb the island. Banda Island, located southeast of Ambon Island, was occupied by the Imperial Japanese troops on 8 May 1942.

    The Japanese occupation of Ceram Island, 1942

    At the beginning of war the KNIL Detachment in the town of Boela (Ceram Island) numbered approximately 100 men with 4 light machine-guns. They left Ceram Island after destroying the oil installations at Boela. They arrived on Ambon Island on 29 January 1942 and were employed for the defence of Ambon Island. The Japanese fleet consisting of 14 warships and 3 transport ships arrived on the shore of Boela on 31 March 1942. When they found that everything was destroyed they left, leaving behind a garrison of only 200 men. Despite all Dutch personnel being evacuated before the Japanese invasion, one report mentioned that the Japanese managed to bayonet one Dutch radio-operator, who stayed in the town. This force then dispatched a patrol of 15 men to arrest the Dutch magistrate at Geser, who had only 8 native policemen on his disposal, he evaded capture and escaped to Australia.
    Note In June 1943 Allied Intelligence estimated the Japanese strength at Saumlaki at 1,000 men.

    Note Japanese shipping at this time period was devoted to the Singapore / Rangoon reinforcement, and shipping going to Japan. As a result, the Japanese used two gunboats (Transport Unit) for transporting the company of 24th Special Base Force. They were medium sized, and barely adequate, not to mention that they were well armed for small merchant ships, so they couldn’t carry all the baggage.

    Note The Main Force, consisting of light cruiser Izusu and both torpedo boats had the task to block any attempt by the Australians from coming to assist. No actions occured.

    Note Tomozuru class: 1931 - Classified as fleet torpedo-boats, which were virtually small destroyers; 737 tons Displacement - 269 feet long. They had 2/4.7" Dual purpose guns as secondary armament. Main armament was 2 21" Torpedos and 48 depth-charges. They had a more prominent role as fast escorts until the Kiabokan’s came out. In 1944, the surviving units had their torpedos landed and depth-charges increased. Displacement rose to 1,043 tons.
    Bibliography . Article List . Geographic Names

    #Pays_Bas #histoire #capitalisme #colonialisme #génocide #navigation #guerre #Indonésie #noix_de_muscade

    • (Contre l’inversion et l’amnésie, pour une pensée critique renouvelée)

      paru dans lundimatin#483, le 8 juillet 2025

      Le 3 juillet dernier se tenait le diner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), avec entre autres invités François Bayrou, les ministres Bruno Retailleau, Elisabeth Borne, Gérald Darmanin, Benjamin Haddad, ainsi que le président du Sénat, Gérard Larcher. Si le CRIF est l’objet de tous les fantasmes antisémites les plus crasses, il a aussi été régulièrement et légitimement épinglé pour sa proximité avec le pouvoir israélien. Le réalisateur, écrivain et metteur en scène Sylvain George a patiemment décortiqué ce qui s’est dit lors de ce 39e dîner. Contre l’inversion et l’amnésie [1], il propose une pensée critique renouvelée.

      Introduction : Inverser pour régner, la rhétorique de l’impunité

      Qu’est-ce qui s’est dit au discours du CRIF, le 3 juillet 2025 ?

      Le discours prononcé par Yonathan Arfi lors du 39e dîner du CRIF [2], en présence du Premier ministre François Bayrou, ne saurait être réduit à une simple prise de position politique : il constitue un acte performatif, un dispositif de reconfiguration discursive, où se trouvent redéfinies les catégories de victime, de violence, et de légitimité. En inversant les responsabilités, en amalgamant critique et haine, en sanctuarisant certains mots et en criminalisant d’autres, ce discours opère un glissement rhétorique majeur : il ne cherche pas tant à répondre à l’indignation qu’à la neutraliser, en la retournant contre ceux qui l’expriment.

      Ce renversement repose sur une triple opération. Premièrement, il redéfinit les termes du débat en s’appropriant la mémoire des persécutions passées pour en faire un bouclier contre toute interpellation du présent. Deuxièmement, il substitue à la confrontation démocratique des idées une logique d’exclusion morale, où tout désaccord est disqualifié comme haine. Enfin, il instaure un espace discursif verrouillé, où les voix dissidentes sont d’avance suspectes, rendues inaudibles ou accusées d’intentions meurtrières. Le langage n’y sert plus à comprendre, mais à décréter ; il ne dévoile pas le réel, il l’occulte.

      Ce discours, en apparence solennel, est traversé par une logique accusatoire profondément asymétrique. Ainsi, ceux qui dénoncent les massacres à Gaza sont assimilés à des apologues de la terreur ; ceux qui appellent à un cessez-le-feu sont soupçonnés de haine des Juifs ; ceux qui réclament justice sont relégués hors du champ républicain. La critique est ainsi transformée en crime, la compassion en complicité, l’appel à la paix en nihilisme politique. Le langage est retourné comme un gant, et l’histoire, elle-même, devient un arsenal au service d’une impunité justifiée.

      C’est cette architecture discursive qu’il s’agit d’interroger, non pas pour vainement polémiquer, mais pour désamorcer les mécanismes de confiscation du sens, de manipulation de la mémoire, et de déshumanisation non seulement symbolique mais effective. On verra que l’un des ressorts les plus sophistiqués de cette stratégie consiste précisément à dénoncer chez autrui l’inversion que l’on est soi-même en train d’opérer. Arfi accuse les critiques d’Israël de manipuler les faits, de travestir la réalité, de retourner les rôles entre victime et bourreau ; mais en le faisant, il déploie lui-même ce qu’il reproche, transformant le soupçon en arme et le langage en barrage. Il ne s’agit pas là d’un simple effet de miroir, mais d’une opération idéologique structurée, qui vise à produire un espace discursif verrouillé, où toute parole dissidente est rendue inaudible avant même d’être énoncée.

      Ou encore : par un usage maîtrisé de la rhétorique, ce discours opère un basculement stratégique des cadres de légitimation. La critique est immédiatement disqualifiée comme haineuse, la mémoire historique mobilisée comme un rempart contre toute interpellation du présent, et la parole dissidente repoussée hors du champ du raisonnable. Ce geste repose sur une logique d’inversion systémique, où l’accusateur devient accusé, où la dénonciation d’un crime devient elle-même suspecte de malveillance, voire d’antisémitisme.

      Ce qui est en jeu ici, ce n’est donc pas simplement une divergence d’interprétation, mais une tentative de reconfiguration autoritaire du visible, du dicible, du pensable. Une tentative qui prépare, justifie et légitime des actes concrets de violence et d’effacement.

      1.Inversion sémantique, appropriation mémorielle

      Un des passages le plus problématique du discours de Yonathan Arfi réside dans l’analogie qu’il établit entre l’accusation de génocide portée contre Israël et l’antique accusation chrétienne de peuple déicide. En prétendant que qualifier de « génocide » ce qui se déroule aujourd’hui à Gaza reviendrait à essentialiser les Juifs comme jadis on les rendait collectivement responsables de la mort du Christ, le président du CRIF cherche à placer toute critique dans la continuité d’un antisémitisme supposé éternel, rendant ainsi impossible toute mise en cause de la politique israélienne.

      La formule selon laquelle l’« accusation de #génocide » serait un « #sacrilège sécularisé », autrement dit un avatar moderne de la haine antijuive, institue une zone d’immunité discursive autour de l’État d’ #Israël. Cette stratégie repose sur une double opération : d’un côté, elle érige une barrière symbolique qui rend inopérante toute énonciation critique, même lorsqu’elle s’appuie sur des données massives, vérifiées, irréfutables ; de l’autre, elle opère une captation mémorielle, en transformant l’histoire des persécutions juives en dispositif de légitimation inconditionnelle de l’ordre établi.

      Ce type d’argument relève de ce que l’architecte et théoricien Eyal Weizman nomme la « #forensique inversée » : une stratégie par laquelle l’enquête n’a pas pour but d’établir la vérité des faits, mais de les neutraliser en amont, en présupposant la #moralité ou l’ #innocence de celui qui est accusé. Les crimes documentés - destructions massives, enfants démembrés, hôpitaux bombardés - deviennent ainsi méconnaissables, inaudibles, car disqualifiés comme antisémites dès lors qu’ils sont nommés.

      Il ne s’agit donc pas seulement d’un excès rhétorique, mais d’un geste profondément politique qui consiste à inverser les rapports entre victime et bourreau, entre parole et silence, entre mémoire et effacement. Une telle inversion, sous prétexte de protéger une mémoire, en altère la portée véritable, car la mémoire n’est ni un capital identitaire, ni un privilège historique, mais une responsabilité ouverte et partagée, une exigence de lucidité face à ce qui fut infligé, et non un permis de domination renouvelée, un passe-droit pour opprimer à son tour.

      1.1. Qui a le droit d’être pleuré ?

      Une autre dimension essentielle du discours consiste à monopoliser la position de #vulnérabilité, à la fois symbolique, historique et actuelle, en refusant de reconnaître celle des Palestiniens autrement que comme victimes secondaires de la « guerre du #Hamas ». Cette stratégie s’inscrit dans une configuration d’asymétrie radicale : une puissance nucléaire, dotée de l’une des armées les plus sophistiquées du monde, affame, bombarde et dévaste une population civile enfermée, déplacée, mutilée. Parler alors de « juste guerre » revient à effacer les corps, à dissimuler les ruines, à recouvrir les cris. Cela revient à ne pas voir les enfants brûlés vifs, calcinés, les hôpitaux effondrés, les cortèges de cadavres... Cela revient à effacer ce que #Gaza endure : les files d’attentes-abattoirs aux abords des rares points de distribution humanitaire, ces « hungers games » mortels où sont abattus ceux qui tentent de se nourrir, comme tout autant ces petites embarcations frappées par les drones alors qu’elles tentent de pêcher un peu de poisson.

      À cette #invisibilisation s’ajoute une #hiérarchisation assumée de la #souffrance. Le discours d’Arfi est ainsi traversé par ce que Judith Butler appelle une hiérarchie du deuil légitime [3], ou comment seuls certains morts méritent d’être pleurés, seuls certains corps peuvent être reconnus comme dignes de deuil. Les autres, ceux de Gaza, ceux de #Rafah, ceux de Nuseirat, ceux que la photographe Fatem Hassona, et bien d’autres avec elle, photographiait, n’ont droit qu’à une mention convenue, neutralisée, aussitôt diluée dans l’argumentaire d’une guerre « nécessaire » ou « juste ». Ils sont niés, tout en étant mentionnés, posés ainsi comme les variables certes regrettables, mais inévitables, d’une équation guerrière censée rester légitime.

      Ainsi se met en place un monopole discursif sur la #souffrance et l’innocence. Celui-ci transforme les faits en affects manipulés, les morts en outils d’un récit unilatéral, les survivants en suspects. Il devient alors possible, dans l’espace public, d’effacer des massacres en cours au nom de la mémoire d’un autre massacre. Ce déplacement n’est pas seulement rhétorique. Il constitue l’un des piliers de l’impunité contemporaine. Il interdit, dès l’origine, toute politique de justice. Il incarne, à ce titre, l’un des signes les plus manifestes de notre faillite morale collective.

      1.2. Le bannissement de la critique, la stratégie de la criminalisation politique

      Le discours de Yonathan Arfi procède à une opération de brouillage sémantique particulièrement préoccupante. Il amalgame de manière volontaire et systématique l’ #antisionisme à l’ #antisémitisme, la critique de l’État d’Israël à une haine des Juifs, et toute dénonciation des massacres à Gaza à un soutien implicite ou explicite au Hamas. Cette confusion, souvent dénoncée mais ici institutionnalisée, vise à rendre indistincts les registres politiques, moraux et historiques, pour disqualifier d’emblée toute parole critique.

      L’appel explicite à l’adoption d’une loi contre l’antisionisme constitue à cet égard un tournant grave. Il érige en dogme ce qui devrait relever du débat public, criminalise une position politique - la critique d’un régime, d’une idéologie, d’un projet colonial - et fait glisser la République vers une forme de religion civile autoritaire, où certaines opinions deviennent sacrilèges. Cette volonté de judiciarisation du désaccord transforme la démocratie en terrain miné, où penser autrement revient à risquer la mise au ban.

      Mais le sommet de cette stratégie est atteint lorsque Arfi accuse des responsables politiques, notamment de La France Insoumise, Rima Hassan ou Jean-Luc Mélenchon, de « souhaiter un génocide » afin de « mieux accabler Israël ». [4]

      Cette accusation, dont la violence symbolique est inouïe, ne se contente pas de délégitimer les critiques : elle les moralise à l’extrême, en les projetant dans un espace de perversion intentionnelle. Ce n’est plus une bataille d’idées, c’est une disqualification radicale de l’adversaire, une tentative de le priver même de légitimité à exister dans le débat. Les opposants ne sont plus seulement des adversaires : ils sont posés comme monstres, animés par le désir de mort.

      Ces propos infâmes, scandaleux dans leur formulation et ignobles dans leurs implications, font écho à ceux tenus par Ivan Attal le 30 mars 2025 sur Radio J, lorsque, interviewé par le journaliste Frédéric Haziza, il n’hésitait pas à affirmer que les palestiniens « envient notre shoah », qu’ils « veulent absolument un génocide » pour obtenir un état, que leur identité s’est construite en « miroir d’Israël », et qu’ils veulent se “réapproprier l’histoire juive ». [5]

      ...
      Ce type de rhétorique fonctionne comme un miroir déformant et attribue aux autres une pulsion génocidaire précisément pour occulter ou neutraliser les accusations formulées à l’égard de la politique israélienne. C’est un renversement stratégique, fondé non sur les faits, mais sur une assignation morale délirante.

      Il faut souligner que cette inversion repose aussi sur un usage pervers du langage républicain. L’universalisme revendiqué devient ici un masque commode pour une entreprise d’exclusion : on invoque la République, la démocratie, l’humanisme… mais pour mieux refuser aux dissidents le droit de s’exprimer, de manifester, de dénoncer. La République ainsi mobilisée devient un mot creux, une incantation vide, un dispositif rhétorique de clôture. Loin d’ouvrir l’espace démocratique, elle le referme sur une identité close, saturée, communautarisée à rebours.

      À travers cette séquence, se dessine une mécanique redoutable : l’enfermement du débat, la stigmatisation des voix critiques, la diabolisation des opposants, et l’institutionnalisation d’une confusion meurtrière entre justice pour les victimes et fidélité aveugle à un État. Cette mécanique ne sert ni la mémoire, ni la justice, ni la République. Elle sert une politique de la peur, de la censure, et de la falsification.

      1.3. Essentialisation, réduction du judaïsme au sionisme, et langage de la déshumanisation

      L’essentialisation opérée par Yonathan Arfi se double d’une confusion entre judaïsme et sionisme. En assimilant les Juifs du monde entier à la politique menée par Israël, il réduit la complexité plurielle du judaïsme à un soutien inconditionnel à l’État israélien. Or, le judaïsme, en tant qu’héritage culturel, éthique et spirituel, ne saurait se réduire à un projet nationaliste. Cette confusion empêche une critique nécessaire et légitime de l’État d’Israël, et met en danger ceux qui refusent cette assimilation forcée.

      Cette réduction est d’autant plus grave qu’elle trahit une longue tradition juive de désobéissance et de critique radicale représentée par des figures telles que Spinoza [6] Walter Benjamin [7], Hannah Arendt [8], Emmanuel Levinas [9], ou encore Yeshayahu Leibowitz [10]. ... Comme on le verra après, penser depuis cette tradition, penser depuis l’éthique juive implique, selon Benjamin, une fidélité au fragment, au reste, à ce qui échappe à toute souveraineté constituée. Ce geste critique empêche toute justification de l’impunité étatique. Il rend possible un judaïsme fidèle à la mémoire des opprimés, et non aux puissances en place.

      Mais cette essentialisation ne se contente pas de réduire le judaïsme. Elle participe d’un langage de la déshumanisation de l’autre. Elle contribue à délégitimer toute souffrance palestinienne, à la rendre inaudible, voire suspecte. Ce processus n’est pas abstrait : il se manifeste dans des déclarations officielles, explicites et répétées. Deux jours après l’attaque du 7 octobre, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant déclarait que l’armée israélienne « combattait des animaux » [11], justifiant un siège complet de Gaza. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, affirmait qu’il fallait « tirer sur les femmes et les enfants pour la sécurité d’Israël » [12]. Le vice-président de la Knesset, Nissim Vaturi, appelait à « effacer Gaza de la surface de la Terre » [13], tandis que le ministre du Patrimoine, Amichay Eliyahu, évoquait l’usage d’une bombe nucléaire en affirmant qu’il n’y avait « aucun civil non impliqué à Gaza ». [14]

      Comme l’a rappelé l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, ces propos ne sont pas des écarts marginaux : ils incarnent une grammaire génocidaire inscrite au cœur du langage d’État. Ce ne sont pas seulement des mots, mais des cadres d’intelligibilité, des permissions d’agir. Le génocide ne commence pas avec les bombes, mais avec les énoncés qui rendent ces bombes pensables.

      1.4. La complaisance républicaine et la contradiction permanente : François Bayrou et Emmanuel Macron

      La posture du gouvernement français face à Israël ne relève pas d’une simple ambivalence, mais d’une convergence de fond. Contrairement à la politique d’indépendance vis-à-vis des États-Unis incarnée en son temps par le général de Gaulle - qui, en 1967, dénonçait publiquement l’agression israélienne contre ses voisins arabes [15] - Emmanuel Macron n’a jamais exprimé de désaccord fondamental avec la stratégie israélo-américaine. Au contraire, il en épouse les contours majeurs, tout en opérant à la marge quelques gestes à peine symboliques.

      Ainsi, tandis qu’il qualifie publiquement les actions israéliennes à Gaza de « honteuses » et appelle à un cessez-le-feu immédiat, la France maintient et développe ses contrats d’armement avec Israël, soutient le blocus de Gaza en ne le contestant jamais formellement, continue d’observer un silence stratégique sur les nombreuses violations du droit international, contribuant ainsi de manière « indirecte » mais décisive à la poursuite de l’entreprise de destruction. Cette posture schizophrène fragilise la parole de la France, la prive de toute autorité morale, et enracine sa position dans une logique de double langage permanent.

      Ce décalage entre les mots et les actes est rendu encore plus manifeste dans le discours de François Bayrou au dîner du CRIF [16] – qui fait suite à celui tenu l’an dernier par Gabriel Attal, alors premier ministre, et dans lequel il avait dénoncé une « vague d’antisémitisme » en France - où il évoque Israël comme un « miracle », inscrit dans une longue téléologie biblique, et qualifie les violences du 7 octobre de « pogrom le plus grave depuis la Shoah ». Une telle rhétorique sacralise l’État d’Israël tout en escamotant la réalité présente du massacre de masse à Gaza. Elle reconduit la mémoire de la Shoah non comme avertissement universel, mais comme dispositif d’immunisation morale. Elle empêche toute pensée complexe, et neutralise d’avance toute critique comme sacrilège.

      Ce langage du premier ministre s’accompagne d’une rhétorique sécuritaire qui convoque sans cesse le spectre de « la bête immonde » qui prend aujourd’hui la gueule de l’islamisme radical. Ainsi, sous couvert d’une vigilance démocratique, c’est une réactivation continue des figures ennemies qui est opérée : les défenseurs des droits des Palestiniens sont discrédités comme agents d’un islamisme rampant, quand bien même ils en dénoncent les violences. Cette stratégie empêche toute critique autonome d’Israël sans tomber sous le soupçon d’une compromission extrême.

      Comme l’a rappelé la Rapporteuse spéciale des Nations Unies, Francesca Albanese, dans son rapport de juin 2025, cette posture de soutien implicite s’inscrit dans une architecture de responsabilités globalisée. Ce rapport pointe l’implication directe de nombreuses entreprises internationales, y compris européennes, dans l’infrastructure matérielle du génocide en cours. L’exportation d’armes, les systèmes de surveillance, les partenariats technologiques, les soutiens logistiques au blocus participent d’une complicité active, et non d’un simple silence. La France, loin d’être extérieure à cette architecture, y est pleinement intégrée.

      Face à une telle configuration, l’appel à l’éthique ou au droit international ne peut se contenter de formules creuses. Il exige une rupture réelle, matérielle, diplomatique. Il exige que la France cesse d’entretenir des relations stratégiques, militaires et économiques avec un État engagé dans des actes qualifiés de génocidaires par les instances mêmes qu’elle prétend défendre. Faute de quoi, la parole républicaine devient une coquille vide, et le droit une fiction instrumentalisée.

      Dans une telle configuration, invoquer les valeurs républicaines ou le droit international sans en tirer de conséquences concrètes revient à s’en faire les fossoyeurs. L’éthique n’a de sens que si elle interrompt. La mémoire n’a de valeur que si elle oblige. Et la République, si elle ne veut pas devenir le masque d’un ordre inhumain, doit cesser d’armer ceux qui bombardent des enfants.

      II. Pour une pensée critique renouvelée : réaffirmer le sens de la justice

      Face à un tel dispositif discursif, où les mots sont retournés contre les faits, où la mémoire devient une arme de légitimation, où la souffrance est monopolisée et la critique disqualifiée, il est urgent de refonder les termes mêmes du débat. Il ne s’agit pas seulement de répondre, mais de déplacer l’axe du discours, de faire émerger une autre intelligibilité des événements.

      Il s’agit de réarmer la pensée. De sortir de la sidération provoquée par l’ampleur de la violence, comme par le retournement des valeurs. Il s’agit de restaurer la puissance critique du langage, de renouer avec les exigences de justice, de vérité, d’universalité concrète, et non d’un universalisme rhétorique devenu instrument de domination.

      Cette tâche n’est pas secondaire. Elle est à la racine de toute possibilité d’agir politiquement, de nommer l’intolérable, de lutter contre les formes contemporaines de l’effacement. Elle exige un travail rigoureux, lucide, sans surplomb, sans illusion, mais habité par une éthique de la responsabilité et de la rupture.

      2.1. La nécessité de nommer le génocide

      Dans ce contexte apocalyptique, face à l’ampleur vertigineuse des destructions - plus de 42 000 bâtiments détruits ou endommagés selon les données satellitaires de l’ONU (UNOSAT) [17], 32 hôpitaux visés ou anéantis d’après Médecins Sans Frontières [18], environ 400 écoles endommagées ou détruites, laissant plus de 600 000 enfants sans accès à l’éducation. Le bilan humain est effroyable : plus de 15 000 enfants tués, soit 44 % des victimes recensées parmi les quelque 57 000 personnes décédées depuis le début du conflit selon les chiffres croisés du ministère de la santé de Gaza et des agences internationales [19] - ces logiques d’effacement s’accompagnent d’un silence politique d’autant plus assourdissant qu’il est masqué par la rhétorique humanitaire ou l’abstention diplomatique. Les chiffres ne sont pas seulement des données : ils sont les traces d’un monde détruit, d’une réalité que la langue officielle refuse de dire. L’usage du mot génocide n’est ni une outrance militante, ni une provocation rhétorique. Il s’agit d’un impératif éthique, intellectuel et juridique. Ne pas nommer, c’est consentir. Ne pas nommer, c’est effacer, et au moins à deux reprises : d’abord les corps ; puis le sens même de leur disparition.

      L’accusation de génocide repose ici sur des critères définis dans la Convention des Nations Unies de 1948 : volonté d’anéantir, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique ou religieux, par des actes de meurtre, de destruction des conditions de vie, d’empêchement de reproduction, de transfert d’enfants, etc. Or, ce ne sont pas les intentions seules qui qualifient juridiquement un génocide, mais le caractère systématique et délibéré des actes. À Gaza, ces éléments sont présents, documentés, publics, assumés.

      Nommer le #génocide, c’est donc rétablir une ligne de discontinuité dans l’espace discursif et politique, là où le langage tend à se neutraliser lui-même par euphémisation, relativisme ou saturation. C’est dire qu’il existe encore un seuil à ne pas franchir, un interdit structurant pour toute éthique politique digne de ce nom. C’est refuser de laisser s’installer un régime d’indifférence absolue, où l’extermination devient un bruit de fond, une donnée parmi d’autres.

      Nommer le génocide, enfin, ce n’est pas désigner un coupable abstrait, mais désigner un processus historique et une logique d’État à l’œuvre, au nom d’une souveraineté sacralisée, au nom d’un mythe sécuritaire devenu absolu. C’est réinscrire la mémoire des événements dans un ordre symbolique clair, qui redonne aux morts un nom, une adresse, une vérité. C’est, comme le disait Robert Antelme, affirmer que l’homme, même au fond de sa déchéance imposée, demeure l’homme, et qu’aucun appareil militaire, aucun récit national, ne peut révoquer cette part commune.

      2.2. Redonner sens à la République : le dissensus comme impératif démocratique

      La République, telle qu’elle est invoquée dans les discours de Yonathan Arfi ou de François Bayrou, tend à devenir une forme vidée de son contenu démocratique, réduite à un consensus d’exclusion. Présentée comme l’ultime rempart contre les extrémismes, elle se mue pourtant en instance de disqualification systématique de toute voix dissidente, notamment dès lors qu’il s’agit de critiquer la politique d’Israël ou de dénoncer les massacres à Gaza. Cette République-là ne protège certainement pas les marges, elle les stigmatise. Cette République-là n’écoute certainement pas les minorités critiques, elle les criminalise. Cette République-là ne débat certainement pas, elle sanctuarise.

      Or, l’histoire même de la République française enseigne que sa force ne réside pas dans l’effacement du conflit, mais dans sa mise en forme politique. Le dissensus, entendu comme confrontation réelle, parfois violente, mais toujours nécessaire des positions, des mémoires, des visions du juste, est constitutif de toute politique républicaine authentique (Rancière ; Abensour etc.). Ce n’est pas le silence imposé qui fonde la démocratie, mais la parole plurielle, risquée, conflictuelle. Rappelons qu’à l’époque de l’Affaire Dreyfus, ce sont les voix dissonantes de Zola, Jaurès, Lucien Herr, ou Bernard Lazare, souvent marginalisées, diffamées, qui ont permis de faire éclater la vérité, contre l’ordre établi, contre les institutions, contre les évidences supposées.

      C’est pourquoi l’exclusion actuelle de figures critiques, qu’elles soient universitaires, militantes, artistiques ou politiques, ne relève pas d’un sursaut républicain, mais d’un tournant autoritaire du discours public. Assimiler toute critique du sionisme à une forme d’antisémitisme, tout appel à la justice pour Gaza à une apologie du terrorisme, c’est criminaliser la pensée, inverser la charge de la violence, et trahir l’héritage conflictuel de la République elle-même.

      Ce glissement est d’autant plus préoccupant qu’il se prétend fidèle à l’universalisme. Mais il s’agit ici d’un universalisme mutilé, amputé de ceux qu’il refuse d’écouter. L’universel ne se décrète pas, il se conquiert, il se réinvente depuis les blessures, les exils, les révoltes. Comme le rappelait Aimé Césaire, « il n’y a pas de mission civilisatrice, il n’y a que des missions d’humanité. » [20] Et l’humanité véritable commence toujours par l’attention au dissensus, par l’accueil de ce qui dérange, de ce qui résiste, de ce qui s’élève.

      Redonner sens à la République, aujourd’hui, ce n’est donc pas réaffirmer une identité figée, communautarisée, alignée sur une géopolitique, mais retrouver sa capacité d’écoute, sa plasticité conflictuelle, sa mémoire des luttes. C’est rouvrir le champ du pensable et du dicible, là où l’indignation est rendue suspecte, là où la douleur des enfants palestiniens devient un silence stratégique.

      2.3. Judaïsme, pensée critique et exigence de justice universelle

      Réduire le #judaïsme à un simple soutien à la politique de l’État d’Israël constitue une double trahison. Une trahison théologique tout d’abord, car le judaïsme n’est pas une idéologie étatique. Une trahison éthique ensuite, car il porte en lui une exigence millénaire de justice, de mémoire, de fidélité au fragment et à l’exilé, une attention radicale à la vulnérabilité, à l’opprimé, à l’étranger. C’est cette tradition-là qui est trahie lorsqu’on l’assimile à un nationalisme d’État fondé sur l’ #exclusion, la #colonisation, et la violence d’annihilation.

      Walter Benjamin rappelait que la « tradition véritable » n’est jamais celle des puissants, mais celle des opprimés. Elle ne sacralise pas l’histoire établie, elle en sauve les éclats, les ruines, les fragments. Ce que Benjamin appelle la « tradition des opprimés » se situe à rebours de toute entreprise de légitimation d’un ordre dominant. Elle ouvre un espace critique à l’intérieur même de l’héritage, en le réactivant depuis ce qui a été brisé, effacé, nié.

      Nombreuses aussi sont les voix juives, en Israël, en diaspora, en France, qui refusent cette équation réductrice entre judaïsme et sionisme, entre #judaïcité et allégeance à un État. Leur position n’est pas marginale, mais constitutive d’un courant profond du judaïsme diasporique, de l’anti-idolâtrie prophétique à la dissidence messianique.

      Penser depuis une telle « tradition », c’est refuser que le judaïsme devienne l’instrument d’une hégémonie, et c’est exiger, au contraire, que la mémoire juive reste du côté des humiliés, des déplacés, des sans-voix. C’est depuis cette fidélité critique, et non depuis une solidarité identitaire aveugle, que peut s’exprimer une voix juive fidèle à son histoire de persécutions, de diasporas, d’exodes. La mémoire de la Shoah ne peut être invoquée pour justifier un déni de justice à d’autres peuples. Elle oblige au contraire à refuser qu’un peuple en opprime un autre au nom de sa propre souffrance. Le judaïsme ne peut être confisqué par un État ni réduit à une politique d’anéantissement. La fidélité à cette tradition ne se mesure pas à l’adhésion au pouvoir, mais à la capacité de se tenir auprès de celles et ceux que le pouvoir efface.

      C’est au nom de cette tradition, et non en dépit d’elle, qu’il devient impératif de dénoncer l’oppression exercée sur le peuple palestinien. S’en réclamer aujourd’hui implique non pas le silence, mais l’insurrection éthique.

      Ce que le judaïsme offre au monde, ce n’est pas une forteresse, mais une ouverture, une manière de penser la blessure, la mémoire, la transmission, le refus de l’injustice. Il ne peut être confisqué par un État ni réduit à une politique d’anéantissement. La fidélité à cette tradition ne se mesure pas à l’adhésion au pouvoir, mais à la capacité de se tenir auprès de celles et ceux que le pouvoir efface. C’est cette responsabilité universelle qu’il nous faut réaffirmer, aujourd’hui plus que jamais, depuis #Gaza.

      2.4. La voix des victimes contre le discours dominant

      Alors que Yonathan Arfi et François Bayrou discourent, alors que la scène politique française multiplie les déclarations d’allégeance et les postures morales sélectives, les enfants de Gaza brûlent dans l’indifférence organisée. Les civils palestiniens sont bombardés, privés d’eau, de nourriture, de soins, réduits à l’errance dans les ruines, et toute tentative de dénoncer cette destruction systémique est aussitôt criminalisée, renvoyée à un prétendu antisémitisme.

      L’enjeu n’est pas seulement politique ou diplomatique : il est philosophique, éthique et civilisationnel. Il s’agit d’entendre , non comme un geste compassionnel ou humanitaire, mais comme une exigence de justice, les récits, les cris, les silences de celles et ceux qui vivent sous les bombes. Il s’agit de ne pas détourner le regard, de ne pas se réfugier dans la neutralité commode des institutions, dans la passivité de l’impuissance politique organisée. Car la vérité ne réside pas dans les salons officiels ni dans les communiqués de presse, mais dans les marges, les corps fracassés, les voix étouffées, les images interdites. Ce qui est à entendre ne demande ni charité, ni pitié, ni commisération, mais une rupture avec l’ordre du discours dominant, une interruption de l’aveuglement organisé.

      Comme l’écrivait Frantz Fanon dans Les Damnés de la terre : « Quand on entend dire que l’humanité est une chose admirable, on cherche des hommes. » [21] Cette phrase condense une critique radicale du discours humaniste tenu par les puissances coloniales, un humanisme d’apparat, purement rhétorique, démenti dans les faits par la violence systémique infligée aux colonisés. A cela, Fanon y oppose la nécessité d’une réhumanisation concrète, arrachée au réel des corps niés, des existences mutilées, des subjectivités écrasées. Cette phrase ne désigne certainement pas une essence, mais une exigence. Celle de retrouver, dans un monde dévasté, la trace de ce qui peut encore faire humanité. Aujourd’hui, ce sont les enfants de Gaza, privés de maisons, d’écoles, de funérailles dignes, qui incarnent cette vérité. Non parce qu’ils seraient meilleurs ou plus innocents que d’autres, mais parce qu’ils sont déshumanisés, niés, effacés, dans un silence médiatique et politique qui redouble la violence qu’ils subissent.

      Faire entendre leur voix, ce n’est pas simplement plaider pour une cause mais tenter de sauver quelque chose de l’idée même de justice, de « l’universalité réelle », contre toutes les rhétoriques d’exception.

      Conclusion : penser contre l’effacement

      Face à cette inversion et cette complicité institutionnelle, nombreux sont ceux qui se mobilisent et pensent autrement, cherchant à reconstruire une pensée capable de désamorcer ces pièges discursifs. Il est urgent de renforcer cette dynamique critique pour retrouver le sens profond de la justice, au nom de toutes les victimes, sans hiérarchisation, sans essentialisation, sans exclusion. C’est cette pensée critique renouvelée qui constitue aujourd’hui une exigence vitale.

      Ceux qui n’ont plus de maison, plus d’école, plus de ville, ce sont eux aujourd’hui qui nous obligent à réinterroger ce que signifie encore « être humain ». Ce sont les enfants de Gaza. Ce sont les femmes de Gaza. Ce sont les hommes de Gaza. Ce sont aussi les ruines de Gaza, les quartiers entiers effacés, les vergers dévastés, les nappes phréatiques polluées, les infrastructures vitales broyées, signes d’un urbicide, d’un écocide, d’une stratégie de destruction intégrale d’un territoire, de ses milieux de vie, de ses formes d’hospitalité. C’est l’ensemble du tissu vivant, humain, architectural, végétal, qui se trouve ainsi visé, disloqué, anéanti.

      La honte ne doit pas simplement changer de camp. Elle doit retrouver une adresse, non pas dans une instance de jugement ou une autorité morale, mais dans ce point de disjonction où l’histoire vacille, où la parole s’interrompt, où la vérité, non juridiquement instituée mais historiquement insupportable, exige d’être dite. Elle ne se formule pas comme une sentence, mais comme un contre-temps. Elle devient alors force de transformation, non pas en tant qu’instrument de réprobation morale, mais comme une puissance de réveil et de désajointement, capable de fracturer le présent, d’arracher l’histoire à ses enchaînements supposés, de restituer à ce qui fut détruit la possibilité d’un nom, d’un geste, d’une survivance.

      Ce n’est pas la responsabilité au sens de l’assignation qu’elle convoque, ni devoir juridique, ni charge morale fondée sur une faute établie, ni sentence articulée à une autorité institutionnelle. Ce type de responsabilité présuppose un sujet défini, une causalité repérable, un jugement prononçable. Il relève d’une économie du compte rendu, du blâme, de la réparation. Or ce qui se manifeste ici procède d’un tout autre régime : non celui de la causalité, mais celui de l’appel. Un appel sans visage, sans origine identifiable, sans visée accusatoire. Un appel muet, anonyme, comparable au messager dont parle Walter Benjamin, porteur d’une vérité qui ne s’impose pas mais expose. Cet appel n’émane pas d’un futur désirable ni d’une transcendance justicière. Il surgit du fond même de l’irréparable, non pas pour réclamer une réparation impossible, mais pour maintenir ouverte la blessure de ce qui fut détruit sans recours. L’irréparable, ici, n’est pas un constat de défaite mais la source d’une exigence éthique radicale, une fidélité inquiète à ce qui, n’ayant pas été sauvé, continue pourtant d’appeler. En ce sens, la honte ne retrouve pas un visage, mais une adresse : ce lieu de disjonction où l’histoire vacille, où la vérité ne se décrète pas, mais insiste. Et l’écoute de cet appel engage, non par injonction extérieure, mais depuis la rupture même qu’il creuse dans le présent. « (…) si l’ennemi triomphe, même les morts ne seront pas en sûreté » [22] écrivait Walter Benjamin dans ses thèses sur la philosophie de l’histoire, ce qui oblige à penser une autre forme de responsabilité comme étant non plus tournée vers la réparation ou le tribunal, mais vers l’interruption, le contretemps, le surgissement d’un devoir depuis ce qui ne peut plus être sauvé, mais ne doit pas être oublié.

      Ce n’est pas dans les palais, les dîners officiels, les discours bien ordonnés ; ni dans les postures confortables de ceux qui se croient, par automatisme ou bonne conscience, du bon côté de l’histoire ; ni dans les silences feutrés d’une certaine gauche progressiste, qui préfère l’abstention morale à l’engagement réel ; ni dans l’assurance de certains qui, convaincus de détenir la vérité, s’exonèrent de toute écoute, que cette exigence prend corps. Elle surgit dans les ruines, les cris, les gestes, ici et ailleurs, de celles et ceux qui, sans honte ni paralysie - ce qui n’excluent pas un profond désespoir - refusent de détourner le regard et organisent le pessimisme. Gaza ne demande pas des #lamentations rituelles, mais une réactivation de la capacité à dire non. À dire, non, plus jamais cela, et faire de ce refus une puissance agissante en inventant des gestes d’ #interruption, des stratégies de #désobéissance, des hospitalités dissidentes, des contre-cartographies concrètes, des formes collectives de #désalignement.

      À dire : non, plus jamais cela. Pour personne, ni humain, ni vivant, ni forme de vie vouée à l’anéantissement.

  • The Guernica of Israel’s War of Extermination in Gaza
    Gideon Levy – Jul 13, 2025 12:37 am IDT
    https://www.haaretz.com/opinion/2025-07-13/ty-article-opinion/.premium/the-guernica-of-israels-war-of-extermination-in-gaza/00000197-ff74-d947-a7ff-ff7e6ec10000
    https://pbs.twimg.com/card_img/1944154479156506626/sPjt5f3k?format=jpg&name=small
    Omar Meshmesh carries the body of his 3-year-old niece Aya, who was among 10 people, including two women and five children, killed in an Israeli strike while waiting to receive nutritional supplements at a Project Hope-run medical clinic in Deir al-Balah, Gaza, Thursday.Credit: Abdel Kareem Hana/AP

    First, you hear the screams, the kind that makes your blood run cold. The camera then moves in as the street swirls with dust and debris from the bombing. The first image is of a small group of mothers and babies clinging to one another. One of the mothers lies on her back, seemingly already dead. Another crouches over her lifeless baby, sprawled on the sidewalk. A third clutches her baby – it’s impossible to tell if he is alive or dead – as an older woman sits beside her, dazed and silent.

    A man calls out to the grieving woman: “Enough, enough!” But she answers him with a scream of pure anguish.

    The camera glides slowly across the street, settling on the prostrate bodies of two young men. Could they be the fathers? It then drifts toward two more piles of corpses, then jerks away, as if unable to endure the sight. One teen lies prone, two others are face-up; all three appear to be dead. A bicycle lies abandoned at the roadside. A father bends over the body of his infant child.

    Someone makes his way between the bodies. “Al-Tiyara,” he says, meaning the plane that dropped the bombs. A boy lies with his face pressed to the asphalt, blood running from his head. His hand quivers in one final spasm of life. The red pool beneath him spreads steadily. Two women lie curled together on the curb, almost like spoons. Between them rests the body of a little girl.

    The voice of the man recording is heard. He speaks to a woman cradling her infant daughter: “It’s okay, it’s okay, you’re all right.” He’s trying to calm the mother holding her baby – just murdered – in her arms. The woman stares at her unresponsive daughter, then looks up at him and asks helplessly, “What happened to her?”
    https://www.youtube.com/watch?v=LR7c6gtJxgY

    In the background, another man’s voice calls out: “Is there a car here to take them?” while another man shouts for help, crying: “Look over here!” A woman clutching her toddler screams: “He needs an ambulance! Please take him, his hand was severed.” The man recording the scene tells her, “Lay him down on the ground.”

    Across the street, the bodies of two young men lie sprawled on their backs. Dressed in rags, their shoes torn, one with a mangled leg. Their arms are outstretched, mouths agape – perhaps they had time to cry for help.

    Not far away, a teenage girl lies prostrate, her body stretched across the sidewalk, her legs spilling into the street. She is dead. A terrified toddler buries his face in his mother’s lap. Nearby, another mother sits clutching her baby’s lifeless body on her knees. She wails in anguish, her eyes pleading, her body rocking as she cries out – each movement jolting the tiny corpse. The baby’s head drops like that of a doll. Perhaps she is trying to shake him back to life, but it’s in vain.

    A woman lies on the road, resting her head on the curb. Her child lies beside her, blood still running from his head. Just moments before, his body gave a final, faint movement. The mother presses her face against his, as if trying to breathe in his last breath. The air is thick with relentless, bloodcurdling screams – women and children crying out in a haunting chorus of pain and terror.

    No one tends to the wounded: There’s no one left to help them. Soon, the dead and wounded will be loaded onto donkey carts and taken to the ruins of the nearest hospital, Shuhada al-Aqsa Hospital in Deir al-Balah.

    Guernica. Guernica in Deir al-Balah, last Thursday. Fifteen people killed, including 10 infants and children and three mothers. The site: an infant-formula distribution station, the local well-baby clinic.
    Pablo Picasso painted his famous picture in response to the bombing of the Basque town of Guernica on April 26, 1937, during the Spanish Civil War.

    These videos, which CNN and other news outlets reported receiving, are the Guernica of Israel’s war of extermination in Gaza. Every Israeli must see this Guernica. Yet almost no Israeli has seen it, and almost no Israeli ever will.

    In Neve Ilan, home to Israel’s Channel 12 and Channel 13 news studios, the propagandists and brainwashers have decided that Israelis don’t need to witness the genocide in Gaza. This decision, too, will be called journalism.

    #Génocide

  • L’armée israélienne tue 112 Palestiniens à Gaza samedi 12 juillet 202513 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-army-kills-112-palestinians-in-gaza-saturday

    Samedi, 645e jour du génocide en cours à Gaza et 114e jour depuis qu’Israël a violé l’accord de cessez-le-feu négocié le 18 mars, des missiles et des obus israéliens ont tué au moins 112 Palestiniens, dont 34 qui attendaient l’aide humanitaire, et blessé des dizaines d’autres, dont des enfants et des femmes, dans l’enclave côtière dévastée.
    Israël a lancé une vague de frappes aériennes intensives sur Beit Hanoun, dans le nord de Gaza, avec des rapports indiquant environ 40 attaques aériennes visant la région.

    Deux Palestiniens, dont un enfant, Hamza Al-Banna, ont été tués et un autre gravement blessé lorsque l’armée israélienne a tiré un obus sur une maison près de la mosquée Sayyed Hashem, dans le quartier de Daraj, au centre de la ville de Gaza.

    Au moins onze Palestiniens, dont des enfants, ont été tués et des dizaines d’autres blessés lors d’intenses bombardements et tirs d’obus israéliens sur le camp de réfugiés de Shati, dans la ville de Gaza.

    Un correspondant d’Al Jazeera a décrit des scènes poignantes à l’intérieur du service des urgences de l’hôpital al-Shifa, dans la ville de Gaza, à la suite de deux frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés densément peuplé d’al-Shati. Beaucoup de victimes étaient des enfants, dont les familles sont arrivées en état de choc et de deuil.

    Le journaliste Mohammed Qreiqea a raconté le chaos, notant qu’une femme était arrivée en portant sa fille sans vie, qui jouait chez elle quelques instants avant la frappe. Un autre homme a été vu serrant le corps de son fils, assis en silence sur le sol de l’hôpital.

    Le corps d’un enfant aurait été transporté sur une feuille de tôle par des voisins, soulignant le désespoir et le manque de ressources au milieu de la dévastation.

    Des sources médicales à l’hôpital al-Shifa ont confirmé au moins sept morts et 40 blessés , dont beaucoup souffraient de graves traumatismes à la tête et au haut du corps, compatibles avec l’impact de munitions explosives sur des zones résidentielles.

    À Jabalia, dans le nord de Gaza, des sources médicales ont confirmé que des missiles israéliens avaient tué au moins un Palestinien lorsque l’armée a bombardé deux maisons, ajoutant que 40 Palestiniens restaient sous les décombres.

    À Khan Younis, dans le sud de Gaza , l’armée israélienne a bombardé une maison près de l’hôpital Al-Amal, à l’ouest de la ville, tuant deux Palestiniens et blessant un homme.

    L’armée a également fait exploser plusieurs maisons et bâtiments dans le quartier d’Al-Katiba, dans le nord de Khan Younis.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/yKbrPCPoBXJtiNuw.mp4?_=1


    Des sources médicales ont confirmé que 112 Palestiniens, dont 33 alors qu’ils attendaient l’aide humanitaire, ont été tués et plus de 180 blessés dans la bande de Gaza ce samedi.

    Six soldats israéliens ont été blessés dans plusieurs endroits de la bande de Gaza, tandis que les Brigades Al-Quds, la branche armée du Jihad islamique, ont déclaré que leurs combattants avaient détruit un bulldozer militaire blindé israélien.

    Le conseiller médiatique de l’UNRWA a déclaré à Al Jazeera qu’Israël avait contraint la majorité de la population de Gaza à se regrouper dans une zone confinée de seulement 55 kilomètres carrés, créant ainsi des conditions de surpopulation extrême et d’effondrement humanitaire.

    Il a ajouté que les équipes médicales sont à bout de forces et opèrent dans des conditions de pénurie critique de carburant et de fournitures médicales essentielles, ce qui paralyse leur capacité à répondre à la crise qui s’aggrave.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/0Cg4PBbaCgQ1MXdf.mp4?_=2


    Le conseiller a également averti que le système actuel de distribution de nourriture est devenu une nouvelle zone de mort, les civils risquant leur vie simplement pour tenter d’accéder à l’aide de base.

    Dans un rapport récent, les Nations unies ont révélé que 86,1 % de la bande de Gaza a été déclarée zone militarisée par Israël ou soumise à des ordres d’évacuation obligatoire, ne laissant qu’une petite partie du territoire accessible aux civils.
    Cette désignation radicale a sévèrement limité l’accès humanitaire, forçant les familles déplacées à se réfugier dans des zones de plus en plus surpeuplées et dangereuses.

    Les équipes humanitaires ont signalé des difficultés croissantes pour atteindre les populations vulnérables, car les services vitaux, tels que l’eau potable, les abris d’urgence et les soins médicaux, se détériorent rapidement sous la pression combinée des déplacements et du blocus en cours.

    Le gouvernement américain a confirmé son utilisation du site web pro-israélien « Canary Mission » pour identifier les étudiants pro-palestiniens en vue de leur expulsion, ce qui a suscité une condamnation généralisée de la part des défenseurs des droits civils.
    Alors que les militants soupçonnaient depuis longtemps l’administration Trump de s’appuyer sur Canary Mission pour cibler les étudiants et les universitaires critiques à l’égard d’Israël, ces inquiétudes ont été confirmées cette semaine lors d’une procédure judiciaire fédérale contestant la campagne d’expulsion menée par l’administration.
    Peter Hatch, haut responsable de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), a témoigné que le département de la Sécurité intérieure avait formé une « équipe d’élite » chargée de constituer des dossiers sur les étudiants étrangers engagés dans le militantisme pro-palestinien, en utilisant Canary Mission comme source principale.

    D’autre part, une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre des manifestations à Londres où des personnes ont été arrêtées pour avoir brandi des pancartes manuscrites sur lesquelles on pouvait lire : « Je m’oppose au génocide, je soutiens Palestine Action ».
    La manifestation, qui s’est déroulée dans le centre de Londres, a donné lieu à plus de 40 arrestations alors que les participants se rassemblaient pour soutenir Palestine Action, qui a été officiellement interdite en vertu de la législation antiterroriste britannique la semaine dernière.
    En vertu de cette interdiction, toute expression publique de soutien au groupe est désormais considérée comme une infraction pénale passible de 14 ans de prison. La police a déclaré que les infractions peuvent inclure le fait de chanter, de porter des vêtements symboliques ou d’afficher des objets tels que des drapeaux, des pancartes ou des logos.

    Une manifestation similaire le samedi précédent a conduit à l’arrestation de 29 personnes, dont beaucoup ont été arrêtées pour avoir brandi des pancartes portant le même message.

    L’Observatoire euro-méditerranéen des droits humains a demandé que des poursuites pénales soient engagées contre le président américain Donald Trump, invoquant sa complicité présumée dans un génocide par le biais de son soutien à la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), un mécanisme controversé de distribution de l’aide humanitaire opérant dans l’enclave assiégée.
    Dans un communiqué publié à Genève, l’organisation de défense des droits humains a exhorté les instances juridiques internationales à tenir Trump responsable de son soutien à la GHF, qui supervise les sites d’aide où des centaines de Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes ces dernières semaines.

    L’organisation a cité des témoignages sur le terrain indiquant l’implication de sociétés de sécurité privées américaines, travaillant aux côtés des troupes israéliennes, dans des attaques violentes contre des civils à la recherche de nourriture et de secours.
    Elle a en outre déclaré que l’administration Trump avait fourni une couverture militaire, financière, politique et diplomatique complète à la guerre menée par Israël à Gaza, permettant ce qu’elle a qualifié de crimes systématiques contre l’humanité.

    Depuis le 7 octobre 2023, les attaques israéliennes ont tué plus de 57 882 Palestiniens, dont au moins 17 131 enfants et 10 190 femmes, et fait plus de 138 095 blessés, dont une majorité d’enfants et de femmes, selon les autorités sanitaires. Ces chiffres restent incomplets, car de nombreuses victimes sont toujours prisonnières des décombres ou dans des zones inaccessibles.

    #Génocide #Bilan

    • Principaux événements du samedi 12 juillet 2025
      13 juillet 2025, 00 h 29 BST | | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-480?nid=425561&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520Ga

      • Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, a tiré la sonnette d’alarme sur les risques encourus par les travailleurs humanitaires de l’ONU à Gaza.

      • Les négociations de cessez-le-feu à Doha sont au point mort et seraient sur le point d’échouer.

      • La famille d’un Américain d’origine palestinienne tué par des colons israéliens à Sinjil, en Cisjordanie occupée, a exhorté le département d’État américain à ouvrir une « enquête immédiate » sur cet incident.

      Au moins 30 Palestiniens ont été tués au seul point de distribution alimentaire encore opérationnel de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) dans le sud de Gaza.

      Le bilan depuis l’aube s’est alourdi, avec plus de 110 Palestiniens tués dans les attaques israéliennes aujourd’hui, selon Al Jazeera.

      • Israël prévoit de construire 2 339 unités de colonisation dans toute la Cisjordanie occupée, a rapporté Al Jazeera, citant une déclaration du Bureau national pour la défense de la terre et la résistance à la colonisation de l’Organisation de libération de la Palestine.

      • Samedi, la police britannique a arrêté 86 manifestants qui réclamaient l’annulation de l’interdiction du groupe d’action directe pro-palestinien Palestine Action.

    • Le point au matin du dimanche 13 juillet 2025, 10 h 01 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-368

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre menée par Israël contre Gaza :
      Au moins 110 Palestiniens ont été tués samedi lors d’attaques israéliennes dans la bande de Gaza. Parmi les victimes, 34 personnes ont été abattues près d’un site de distribution d’aide humanitaire à Rafah et 28 autres ont été tuées lors de frappes aériennes israéliennes.

      • La Croix-Rouge a fait état de sa journée la plus chargée depuis plus d’un an, alors que les bombardements se poursuivaient dans un contexte de blocage des négociations de cessez-le-feu, le Hamas et Israël s’accusant mutuellement de bloquer les tentatives d’accord.

      • La première livraison de carburant depuis plus de 130 jours - seulement 150 000 litres - a été autorisée cette semaine, ce qui est loin d’être suffisant pour alimenter les hôpitaux et les infrastructures essentielles.

      • La guerre menée par Israël contre Gaza a désormais fait plus de 57 800 morts parmi les Palestiniens, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dont plus de la moitié seraient des femmes et des enfants.

      • En Cisjordanie occupée, le Palestino-Américain Seifeddin Musalat a été battu à mort par des colons israéliens. Sa famille demande aux États-Unis d’ouvrir une enquête, car selon certaines informations, les colons auraient empêché les secours d’intervenir.

      • Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a rapporté qu’au moins 67 enfants sont morts de malnutrition depuis le début de la guerre israélienne, avertissant que 650 000 autres enfants de moins de cinq ans sont « exposés à un risque réel et immédiat de malnutrition aiguë dans les semaines à venir ».

      • La police britannique a arrêté au moins 71 manifestants qui s’opposaient à l’interdiction de Palestine Action, tandis que près de 60 députés travaillistes ont exhorté le ministre des Affaires étrangères David Lammy à condamner le projet israélien de transférer de force les Palestiniens de Gaza à Rafah.

  • Un génocide anodin - La méridienne
    https://www.la-meridienne.info/Un-genocide-anodin

    La fin d’un formidable texte de Mona Cholet...

    Il y a quelques jours, l’universitaire péruvien Alonso Gurmendi, historien des relations internationales, était interviewé sur YouTube par le journaliste britannique Owen Jones – une autre figure à laquelle se raccrocher, tant il fournit un travail remarquable depuis un an et demi. Gurmendi proposait cette analyse :

    « Avec ce génocide, le monde commence à tourner le dos au paradigme colonialiste et orientaliste qui l’a façonné jusqu’à aujourd’hui. La tragédie, c’est que cet énorme bouleversement dans la façon dont le monde fonctionne, dans l’ordre du monde, se paie du sang des Palestinien·nes. C’est quelque chose que nous ne pouvons pas laisser les gens ignorer ou oublier. Nous devons être dans les rues, nous devons en parler, attirer l’attention dessus, parce que ce n’est pas un prix acceptable. »

    Et on conclura avec lui : « En définitive, la politique ou le droit international ne vont sauver ni le monde, ni les Palestinien·nes. Ce que nous faisons, ce dont nous parlons : c’est cela qui va provoquer le changement. S’il devient politiquement impossible de soutenir un projet colonialiste au Proche-Orient, alors les choses changeront. Et seule l’action collective peut y parvenir. La solution viendra de nos conversations, de nos discussions, de nos manifestations, de nos pieds, de nos corps [20]. »

  • The Gatekeepers (שומרי הסף, Shomrei HaSaf)
    https://www.youtube.com/watch?v=4gx-pP9IOZM

    On ne les a pas écouté, ces anciens directeurs de Shin Beth, puis la société et les majorités politques ont poussé Israël dans l’impasse actuelle où une paix durable avec ses voisins est devenue impossible.

    The Gatekeepers, 2012, Pays de production : France, Israël, Belgique, Allemagne

    Introduction et références
    https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Gatekeepers

    Le titre du premier chapître donne la raison pricipale pour l’échec du projet d’Israel :

    No Strategy—Just Tactics

    Avec cette approche on peut gagner des battailles mais on perdra la guerre.

    THE GATEKEEPERS (2012) (Hebrew with English Subtitles)—This documentary, by Dror Moneh, covers about forty-years of Israel’s conflict with the Palestinians, from six heads of Shin Bet (Shabak) (the Israeli military security-wing). It is indispensable for students of International Studies and of Conflict Resolution. How, many ask, could this conflict become multi-generational—and is always on the verge of exploding? What would be the answer, do you ?

    For those of us living outside the Middle East, even if we’re Jewish, and attempting to understand it more deeply—this documentary allows us to see first-hand HOW it has come to this. There are human reasons on both sides—but here, we have one-side—yet many of the leaders show a deep understanding, too, of the Palestinian-side. The force of inertia, of cause-and-effect, has really taken over to the point where it seems nothing can break the cycle. We enter an echo-chamber of trauma, where only more trauma seems possible.

    The film maker, Dror Moreh, was inspired to make this film after watching a documentary by the Jewish-American film maker, Errol Morris, the Fog of War (2006), that covered the Vietnam War and the Cuban Missile Crisis. Dror Moreh really performed miracles to interview all six of the living heads of Shin Bet. They wanted to help the world to understand why—and they wanted to give their own version of events that the world has been witnessing since the 1967 War. Not all the Gatekeepers, the Department Heads, are equally compelling. A few have deep humanitarian impulses, yet what people come away with is this: There is no Morality in a Time of War.

    Dror interviewed all six of the surviving heads (in 2012): Ami Ayalon, Avraham Shalom, Yaakov Peri, Carmi Gillon, and Avi Dichter. Yuval Diskin, also interviewed, was still serving as head at the time. Dror told an international magazine, the “Economist,” that the current Prime Minister, Benjamin Netanyahu “poses a great threat to the existence of the state of Israel.” He wanted the younger Israelis to understand their government from the perspective of the highest levels—to see the conflict, perhaps, in a new light.

    Dror Moreh followed Errol Morris’ format of breaking down the interviews to cover various themes:

    No Strategy—Just Tactics
    Forget About Morality
    One Man’s Terrorist is Another Man’s Freedom Fighter
    Our Own Flesh and Blood
    Victory is to See You Suffer
    Collateral Damage
    The Old Man at the End of the Corridor

    In the United States (I grew up in Florida), we have seen a similar mind-set many times, but the most famous was also covered by Errol Morris in his interviews with Robert McNamara, Secretary of Defense under Kennedy and Johnson—THE CUBAN MISSILE CRISIS. The mindset of the military—the Joint-Chiefs were led by Curtis LeMay, was shoot first and ask questions later. It is reasonable to assume that had almost anyone else been president, there would have been a nuclear war. The military wanted to destroy the Soviet Union before it was on a parody with its nuclear arsenal. It was a miracle that the US government avoided this—but only because of the Kennedy brothers, McNamara, Tommy Thompson (1904-1972), who had served as ambassador to the Soviet Union, and a few others—even Nikita Khrushchev. Yet, there was conflict resolution here, to a point, at least an absence of conflict, if not peace.

    This conflict between the USA and Cuba is also multi-generational, which began with the Cuban Revolution of 1959.

    Can war led to peace? None of those interviewed thinks this is possible. This was most stunning for me. Not one believes the conflict is good for the future of Israel. Many inside Israel have claimed that Dror did not cover the manifold attempts at peace, even exchanging land for peace, which hasn’t worked, at least thus far. Dror, of course, is a liberal and so his views of the conflict and the way to resolve it are clear.

    Some of the topics: The use of torture and targeted assassination and policies during the Intifada. One head, Carmi Gillon, had warned that Jewish extremists would try to kill Prime Minister Rabin, which they did in 1995.

    Many Israeli officials reacted strongly against the film, especially when Avraham Shalom compares “Israel to Nazi Germany.” This stung, since Shalom was once among the most hard-line.

    I hope this film gives us all a greater understanding of the conflict—and to see the true intentions for peace—a horrible inertia, though, has taken over and no one knows how to change the trajectory. Why is conflict easier than peace?

    #Palestine #Israël #guerre #génocide #services_secrets #Shin_Beth #Shabak #שב

  • MISE À JOUR vendredi à Gaza : plus de 48 personnes tuées par les forces israéliennes, dont 10 qui cherchaient de l’aide alimentaire.
    12 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/friday-in-gaza-34-killed-by-israeli-forces-including-10-seeking-aid

    Vendredi, 642e jour depuis le début du génocide le 7 octobre 2023 et 113e jour depuis que l’armée israélienne a violé l’accord de cessez-le-feu le 18 mars (date à laquelle Israël a repris son massacre généralisé de la population civile palestinienne assiégée et emprisonnée à Gaza), les forces israéliennes ont poursuivi leurs violentes attaques dans toutes les parties de la bande de Gaza, visant principalement les tentes des familles palestiniennes déplacées.

    Les frappes militaires israéliennes dans plusieurs zones de la bande de Gaza vendredi ont fait au moins 48 morts et de nombreux blessés parmi les Palestiniens.

    Des bombes ont visé la « zone de sécurité » d’al-Mawasi, bombardée pour le septième jour consécutif, ainsi que Khan Younis et la ville de Gaza.

    Les évacuations forcées de tous les Palestiniens de la ville de Khan Younis se sont poursuivies pour le quatrième jour consécutif, après qu’Israël a ordonné à des dizaines de milliers de personnes de se rendre dans la « zone de sécurité » d’Al-Mawasi (où l’armée de l’air israélienne bombarde sans relâche les tentes civiles depuis une semaine).

    L’armée israélienne a de nouveau commis de nombreux crimes de guerre vendredi (détails ci-dessous), bombardant et tirant sur la population civile affamée, assiégée et non armée de 2,3 millions de personnes emprisonnées dans le camp de la mort de Gaza (Israël prétend « cibler les militants du Hamas », mais la grande majorité des quelque 60 000 personnes tuées au cours des 642 derniers jours ont été des non-combattants, dont près de 17 000 enfants).

    Les bombardements intensifs de plusieurs zones de la bande de Gaza ont commencé tôt vendredi matin et se sont poursuivis tout l’après-midi et jusqu’en soirée, comme c’est le cas tous les jours à Gaza depuis le 7 octobre 2023 (à l’exception d’un cessez-le-feu de cinq jours fin novembre 2023 et d’un cessez-le-feu de 51 jours du 25 janvier au 18 mars 2025).

    Le nombre de civils tués vendredi dans les arènes de gladiateurs mises en place par la société sioniste chrétienne américaine « GHF » s’élève désormais à 7. Cela porte à 798 le nombre total de victimes « civiles » arrivées à l’hôpital depuis la fin du mois de mai, date à laquelle la « GHF » a commencé ses opérations.

    Un porte-parole du Bureau des droits humains de l’ONU a déclaré aux journalistes que 615 de ces civils ont été tués à proximité de sites appartenant à la soi-disant « Fondation humanitaire de Gaza » alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide alimentaire depuis le 27 mai, et que 183 d’entre eux ont été tués le long des itinéraires des convois humanitaires.

    Au début du mois, 169 organisations humanitaires ont exigé l’arrêt du mécanisme de distribution de l’aide américano-israélienne dirigé par la fondation. Cette demande faisait suite à des rapports quasi quotidiens faisant état de civils tués par des tirs israéliens alors qu’ils attendaient l’aide près de ses centres.

    Les organisations ont appelé au retour du mécanisme d’acheminement de l’aide dirigé par l’ONU dans la bande de Gaza jusqu’en mars dernier, date à laquelle l’occupation a imposé un blocus sur la bande. Ce mécanisme a progressivement permis l’entrée de l’aide dans la bande à la fin du mois de mai, la distribuant par l’intermédiaire d’une organisation affiliée avec laquelle les organisations internationales ont refusé de coopérer.

    La déclaration critiquait la GHF (Fondation humanitaire de Gaza), qui a commencé à gérer l’aide fin mai à la place des organisations humanitaires internationales habituelles. La liste des signataires comprenait des organisations européennes, américaines et israéliennes actives dans les domaines de l’aide médicale et alimentaire, du développement et des droits humains.

    Les attaques israéliennes suivantes contre des civils palestiniens ont été documentées par des sources locales vendredi :
    23h33
    Quatorze citoyens palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes visant des tentes de personnes déplacées dans les villes de Deir al-Balah et Khan Yunis , dans le centre et le sud de la bande de Gaza.

    Les correspondants de l’agence de presse Wafa ont déclaré que neuf Palestiniens ont été tués lorsque les forces d’occupation ont bombardé une tente abritant des personnes déplacées p rès de l’hôpital koweïtien dans la région d’Al-Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

    Al Jazeera rapporte l’opération terrestre israélienne à Al-Mawasi, une zone du sud de la bande de Gaza précédemment déclarée « zone de sécurité », qui a détruit des tentes de fortune et rasé des fosses communes :
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/IMG_9692.mp4?_=1


    Cinq personnes ont également été tuées lors d’une attaque contre une voiture et la station Al-Baraka, qui abritait des personnes déplacées dans la région d’Al-Baraka, au sud de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.
    Les correspondants de Wafa ont rapporté que les forces d’occupation ont pris pour cible des citoyens qui tentaient de récupérer les corps des personnes tuées lors du bombardement dans la région d’Al-Baraka.

    Les correspondants de Wafa ont ajouté que les forces d’occupation israéliennes ont continué à démolir des bâtiments résidentiels dans la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.

    20h53
    Huit citoyens ont été tués vendredi soir lorsque des avions de combat israéliens ont bombardé des rassemblements civils dans le nord, le centre et le sud de la bande de Gaza :

    – Un correspondant de WAFA a déclaré que deux citoyens des familles Barbakh et Al-Mazin ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne dans le quartier du rond-point Abu Hamid, dans le centre de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.
    Trois citoyens ont également été tués lorsque les forces d’occupation ont bombardé un groupe de citoyens dans la rue Al-Zahour, au milieu du camp d’Al-Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
    Trois citoyens ont été tués lorsque l’occupation israélienne a bombardé une maison dans la rue Old Court à Jabalia, au nord de la bande de Gaza.

    Cela porte à 34 le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis l’aube vendredi, dont 10 bénéficiaires de l’aide humanitaire.

    18h19
    Les forces d’occupation israéliennes (IOF) ont commis un nouveau massacre contre des civils dans la bande de Gaza vendredi soir, tuant et blessant des dizaines de personnes.
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que les forces d’occupation ont bombardé un rassemblement de civils près de l’école Al-Hurriya dans le quartier d’Al-Zeitoun, au sud de la ville de Gaza, avec des drones, tuant cinq citoyens et en blessant des dizaines d’autres.

    Plusieurs civils ont été tués et d’autres blessés lors d’un bombardement israélien visant un rassemblement de civils et d’enfants à l’est de la place Shawa, sur la route de Salah al-Din, à l’est de la ville de Gaza.

    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a confirmé qu’au moins deux Palestiniens tués sont arrivés à l’hôpital baptiste après que les forces d’occupation ont bombardé deux immeubles résidentiels, Abu Ras et Al-Sawafiri, à proximité de la mosquée Al-Shamaa, dans la rue Jaffa, dans le quartier d’Al-Zeitoun, au sud-est de la ville de Gaza.

    Une fillette a également été tuée lors d’une attaque d’artillerie contre le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza, tandis qu’un enfant, Obada Yousef Al-Amur, est décédé des suites de ses blessures après le bombardement de la tente de sa famille près du puits 19 dans la région de Mawasi, à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, il y a quelques jours.

    Mosab Abu Toha rapporte : « Lors du raid israélien sur les zones à l’ouest de Khan Younis, les soldats et les chars ont non seulement détruit les tentes des habitants, mais ils ont également profané un cimetière, détruisant une grande partie de celui-ci et ouvrant des tombes. Selon certaines informations, certains cadavres auraient été emportés par les forces israéliennes. »
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/J8owP_mIRZdp5yjr.mp4?_=3

    17 h
    L’armée d’occupation israélienne (IOF) a renouvelé son avertissement d’évacuation des zones de la ville de Gaza, au nord de la bande de Gaza, alors qu’elle poursuit sa guerre génocidaire et ses plans de déplacement forcé.
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que l’armée d’occupation a averti les citoyens, en particulier dans la zone de Tal al-Hawa et dans certaines parties du quartier sud d’al-Rimal, de les évacuer, dans lesquelles se trouvent des centaines de milliers de personnes déplacées.
    Il a souligné que les citoyens et les personnes déplacées dans ces zones et ces quartiers sont entassés et ne savent pas où aller.
    Les citoyens auraient déclaré qu’ils ne quitteraient pas la zone car ils n’avaient nulle part où aller et que les bombardements les atteindraient de toute façon, qu’ils fuient ou non, car il n’y avait aucun endroit sûr où se réfugier. Ils ont souligné que les zones susmentionnées abritaient des écoles et étaient remplies de personnes déplacées.

    14 h 52
    Trois citoyens ont été tués vendredi à Khan Younis et à Gaza par des tirs et des bombardements des forces d’occupation israéliennes, dont deux femmes, dont l’une a succombé à ses blessures contractées il y a quelques jours :
    – Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté qu’un citoyen a été tué à la suite d’un bombardement par un drone israélien dans les environs de la mosquée Salah al-Din, dans le quartier d’al-Zeitoun, au sud de la ville de Gaza.
    – Une femme a également été tuée et son mari arrêté dans la région de Qizan Abu Rashwan, au sud de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. Par ailleurs, une femme est décédée des suites de ses blessures après le bombardement d’une tente il y a quelques jours dans la région d’Al-Mawasi, à l’ouest de la ville, rejoignant ainsi son mari et sa fille dans la mort.

    11 h 30
    Dix Palestiniens ont été tués et plus de 60 autres blessés vendredi lorsque les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu sur des personnes qui attendaient de l’aide dans la région d’Al-Shakoush, au nord-ouest de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que les centres de santé ont appelé les citoyens à donner leur sang en raison du grand nombre d’infections.
    Cinq autres civils ont été blessés lorsqu’un drone israélien a largué des bombes près du rond-point d’Al-Nazla, dans le nord de la bande de Gaza.

    10 h 21
    Deux citoyens ont été tués et d’autres blessés vendredi lors du bombardement israélien de la ville de Khan Yunis , au sud de la bande de Gaza.
    Des sources médicales ont rapporté que deux citoyens ont été tués à la suite du bombardement par les forces d’occupation de la région d’Al-Satar, au nord-ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

    Des navires de guerre israéliens ont également tiré des obus en mer au large de la ville de Gaza.
    Des sources ont indiqué qu’un certain nombre de citoyens ont été blessés à la suite des tirs d’artillerie de l’occupation sur le quartier de Saftawi, au nord-ouest de la ville de Gaza. Des citoyens ont également été blessés lorsqu’un quadricoptère de l’occupation a largué des bombes sur un groupe d’habitants du quartier de Zeitoun, au sud-est de la ville.

    Des sources locales ont indiqué que les forces d’occupation ont procédé à des démolitions et à des bombardements de maisons de citoyens dans plusieurs quartiers de la ville de Gaza.

    Médecins sans frontières a déclaré qu’à mesure qu’Israël étendait son incursion à l’ouest de Khan Yunis, les personnes déplacées étaient repoussées vers une zone plus petite, plus proche de la mer. Ses équipes ont été contraintes d’évacuer la clinique Attar, tandis que l’incursion israélienne a interrompu la circulation des ambulances vers l’hôpital Nasser.

    #Génocide #Bilan

    • Principaux événements du vendredi 11 juillet 2025 :
      12 juillet 2025, 01 h 53 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-479

      - Le ministère palestinien de la Santé a confirmé vendredi à la tombée de la nuit, heure locale, que 57 823 Palestiniens identifiés ont été tués dans des attaques israéliennes et que 137 887 autres ont été blessés depuis le 7 octobre 2023.

      – Israël a émis des ordres d’expulsion forcée dans plusieurs zones de la ville de Gaza, notamment à Tel al-Hawa et dans certaines parties du quartier sud de Rimal, qui abritent tous deux des centaines de milliers de personnes déplacées.

      – Un Palestinien de 23 ans battu à mort vendredi par des colons israéliens près de Ramallah, en Cisjordanie occupée, a été identifié comme étant un citoyen américain né en Floride. Il s’agit de Saif al-Din Musalat.

      – Un haut responsable de l’agence alimentaire des Nations unies, le Programme alimentaire mondial (PAM), a déclaré aux journalistes que les responsables israéliens avaient fait savoir qu’ils souhaitaient que l’ONU redevienne le principal fournisseur d’aide à Gaza.

      – Une conférence des Nations unies organisée par la France et l’Arabie saoudite en vue d’une solution à deux États pour Israël et la Palestine a été reportée aux 28 et 29 juillet.

  • Les leçons de Srebrenica, par Philippe Descamps (Le Monde diplomatique, janvier 2025)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2025/01/DESCAMPS/67958

    Il y a trente ans, plusieurs milliers d’hommes de la ville de Srebrenica étaient tués par les forces paramilitaires serbes parce qu’ils appartenaient à la communauté musulmane, alors que la guerre ravageait la Bosnie-Herzégovine. Dans une résolution adoptée en 2024, l’Assemblée générale des Nations unies a désigné le 11 juillet journée internationale de réflexion et de commémoration de ce #génocide, reconnu comme tel par la Cour internationale de justice et le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. La qualification juridique de ces massacres éclaire ce qui pourrait advenir des crimes commis par Israël à Gaza depuis le 7 octobre 2023.

    #justice_internationale #Bosnie_Herzégovine #TPIY #crimes_de_guerre

    • « Ce que le gouvernement présente comme une modernisation et une intégration rapide au marché mondial cache un réseau dense de corruption, la vente de ressources nationales à des investisseurs étrangers dans des conditions douteuses, la disparition progressive des médias d’opposition et même des décès suspects d’opposants — tout cela se produit d’une manière éhontée qui démontre le mépris flagrant du gouvernement pour la décence élémentaire. La situation est bien pire aujourd’hui que pendant les pires années du régime Milošević. »

      Slavoj Žižek, philosophe slovène, Danas, Belgrade, 8 février 2025.
      https://www.monde-diplomatique.fr/telex/2025-07-Le-soulevement-serbe
      #Serbie #Belgrade #lithium

  • Jeudi 10 juillet 2025 à Gaza : 82 morts, dont des familles et un journaliste
    11 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/including-a-journalist-army-kills-dozens-of-palestinians-in-gaza

    Jeudi, 641e jour depuis le début du génocide le 7 octobre 2023, des frappes militaires israéliennes dans plusieurs zones de la bande de Gaza ont fait des dizaines de morts et de nombreux blessés parmi les Palestiniens. Parmi les victimes figurent le journaliste Ahmad Salama Abu Aisha et trois civils qui ont été tués alors qu’ils attendaient l’aide humanitaire.

    MISE À JOUR 23 h 59
    82 Palestiniens ont été tués jeudi par les forces israéliennes, alors que les autorités israéliennes annoncent leur intention de transférer de force des Palestiniens vers un camp de concentration à Rafah.

    Selon Al Jazeera, ont été tuées lors parmi les personnes tuées jeudi, 15 personnes, dont neuf enfants et quatre femmes ,d’une attaque aérienne israélienne alors qu’elles faisaient la queue pour r ecevoir des rations alimentaires pour enfants à Deir el-Balah , dans le centre de Gaza. Parmi les personnes tuées figuraient huit enfants et trois mères .

    Tous avaient faim et devaient faire la queue tôt le matin pour attendre l’ouverture de la clinique afin de recevoir du lait, des compléments alimentaires et des couches. Certains attendaient de recevoir des soins médicaux.
    Voici quelques-unes des victimes identifiées :
    Yasmeen Abu Samaha, deux ans
    Mohammad Abu Halhoul, deux ans
    Aya Mishmish, quatre ans
    Omar Al Nouri, quatre ans
    Amir Al Nouri, huit ans
    Motaz Al Bahtini, dix ans
    Jamal Bader, onze ans
    Sama Al Nouri, quatorze ans

    Lors d’une autre attaque, d ix Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés jeudi soir lorsque les forces d’occupation israéliennes (IOF) ont bombardé une école à Jabalia al-Nazla, au nord de la bande de Gaza.
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que le bombardement visait l’école Halima Al-Sadia , qui abrite des personnes déplacées.

    Les forces d’occupation israéliennes ont continué à détruire des bâtiments résidentiels dans la région d’Al-Satar, au nord de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

    La Société du Croissant-Rouge palestinien a rapporté qu’un de ses ambulanciers avait été blessé par des tirs des forces d’occupation israéliennes alors qu’il participait à une mission humanitaire dans la région de Tahlia, à Khan Yunis. Il a ensuite été transféré à l’hôpital de campagne d’Al-Mawasi.

    Deux citoyens ont été tués et d’autres blessés jeudi soir lors du bombardement israélien du camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.

    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que le bombardement visait la maison de la famille Al-Hawajri, tuant deux civils et en blessant 30 autres, dont 19 enfants.

    Catherine Russell, directrice du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a condamné l’attaque contre les personnes en quête d’aide et a déclaré que le meurtre de familles qui tentaient d’accéder à l’aide était « inadmissible ».
    « C’est la cruelle réalité à laquelle sont confrontés aujourd’hui de nombreux habitants de Gaza, après des mois d’aide insuffisante dans le territoire et le non-respect par les parties au conflit de leurs responsabilités fondamentales en matière de protection des civils », a déclaré la responsable de l’#UNICEF.
    « Le manque d’aide signifie que les enfants sont confrontés à la famine, tandis que le risque de famine augmente. Le nombre d’enfants souffrant de malnutrition continuera d’augmenter jusqu’à ce que l’aide et les services vitaux soient rétablis à grande échelle ».

    Jeudi soir également, cinq Palestiniens ont été tués et d’autres blessés lors de bombardements israéliens dans le nord de la bande de Gaza.

    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que l’occupation israélienne avait pris pour cible la zone de Zarqa, dans la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, tuant cinq citoyens de la famille Batran.

    Le journaliste Jehad Abusalim rapporte que Hussein Mousa Ashour, son fils Mohammad, son gendre Mohammad Maher Ashour et sa petite-fille Malak ont été tués lors d’une frappe sur leur maison dans le quartier d’Al-Zaytoun, à l’est de la ville de Gaza.

    Selon Al Jazeera, le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a annoncé en début de semaine un plan visant à t ransférer de force des Palestiniens vers une ville de tentes à Rafah, dans le sud de Gaza, ce qui pourrait compromettre tout accord de cessez-le-feu.
    Tamara Alrifai, directrice de la communication à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (#UNRWA) , a déclaré à Al Jazeera que ce plan « créerait de facto d’énormes camps de concentration à la frontière avec l’Égypte pour les Palestiniens ».
    « Nous ne pouvons pas rester silencieux et complices d’un déplacement forcé à si grande échelle », a-t-elle déclaré.

    Par ailleurs, Mosab Abu Toha rapporte que ces bébés ont été placés aujourd’hui par les médecins de l’hôpital Shifa dans une seule chambre, sur un seul lit, après que l’hôpital ait été à court de carburant.

    Des sources médiatiques ont confirmé que trois Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des civils qui attendaient de l’aide au nord-ouest de la ville de Gaza. Les morts et les blessés ont été transportés au complexe médical Al-Shifa.

    Deux civils ont également été tués et plusieurs autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne qui a visé le toit d’une maison dans le quartier de Sham’a, dans le quartier de Zeitoun, à l’est de la ville de Gaza.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/94jU7olAe1cHwlDg.mp4?_=1


    Des frappes supplémentaires sur Deir al-Balah , dans le centre de Gaza, ont entraîné la mort de Nasser Abu Amra . Une autre frappe aérienne a visé une maison derrière une mosquée dans le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza.

    Huit Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés lors d’un bombardement israélien de la rue Al-Wihda, près de l’école Zahra, dans le centre de la ville de Gaza.

    Ahmad Salama Abu Aisha


    Des sources médicales ont confirmé la mort du journaliste Ahmad Salama Abu Aisha, tué dans une frappe aérienne visant un groupe de civils dans la région de Sawarha, à l’ouest de Nuseirat, dans le centre de Gaza.

    D’autres victimes ont été signalées à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, où un civil a été tué et d’autres blessés à la suite de frappes de drones sur la partie ouest de la ville.

    Selon des sources médiatiques, des drones israéliens ont bombardé un abri de fortune abritant des familles déplacées dans l a ville d’Al-Qarara, au nord-ouest de Khan Younis, tuant cinq civils : Kamel Wafi, Darwish Adnan Wafi, Yasmin Adnan Wafi, Mahfoutha Abdullah Wafi et Abboud Mohammed Ali Abu Muammar. Plusieurs autres personnes ont été blessées.

    En outre, l’armée israélienne a tiré des missiles sur des Palestiniens près des tours Al-Karama, au nord-ouest de la ville de Gaza , tuant au moins quatre personnes et en blessant plusieurs autres.

    Selon le ministère palestinien de la Santé, le nombre de Palestiniens tués alors qu’ils cherchaient de l’aide au cours des dernières 24 heures s’élève à neuf, avec au moins soixante-dix-huit blessés. Le nombre total de Palestiniens tués par des soldats israéliens alors qu’ils cherchaient de l’aide s’élève désormais à au moins 752, et 5 179 ont été blessés .

    Au cours des dernières 24 heures, 82 Palestiniens ont été tués , dont 38 dans le centre et le sud de Gaza, et 247 ont été blessés, selon les registres des hôpitaux de la bande de Gaza. Des dizaines de personnes restent coincées sous les décombres et dans les rues détruites, les équipes de secours étant dans l’impossibilité de les atteindre en raison des dégâts considérables et des bombardements incessants.

    Le Syndicat des journalistes palestiniens a condamné le meurtre du journaliste Ahmad Abu Aisha, correspondant de Palestine Today, le qualifiant de nouveau crime dans le sombre bilan de l’occupation israélienne contre la vérité.
    Sa mort s’ajoute à une longue série de violations systématiques visant les journalistes palestiniens dans le but de museler la liberté d’expression et de dissimuler la réalité.
    Dans un communiqué publié jeudi, le syndicat a confirmé qu’Abu Aisha avait été délibérément pris pour cible par des drones israéliens alors qu ’il se tenait devant son domicile à Nuseirat, dans le centre de Gaza. Il a été tué sur le coup dans ce que le syndicat a qualifié d’acte clair et intentionnel contre un journaliste non armé qui remplissait son devoir professionnel et national.
    « L’occupation israélienne poursuit une politique systématique de ciblage des journalistes et des médias », indique le communiqué, « en violation flagrante des lois internationales et humanitaires qui protègent les professionnels des médias pendant les conflits armés. »

    Le syndicat a appelé à une intervention internationale urgente et a exhorté la Cour pénale internationale à tenir les dirigeants israéliens responsables de ces crimes. Il a souligné que les journalistes palestiniens sont devenus des cibles à abattre simplement pour avoir transmis la vérité au monde.
    Selon le communiqué, des dizaines de journalistes palestiniens ont été tués depuis le début de l’agression, beaucoup d’autres ont été blessés et des dizaines d’institutions médiatiques ont été détruites, dans une tentative infructueuse d’étouffer la voix de la vérité.
    La déclaration conclut : « Malgré les meurtres, les bombardements et les destructions, le journalisme palestinien restera libre. Nos stylos et nos caméras continueront de témoigner des crimes de l’occupation – ils ne seront ni brisés ni réduits au silence par la machine de guerre. »

    Depuis qu’Israël a violé l’accord de cessez-le-feu le 18 mars 2025, l’armée israélienne a tué au moins 7 200 Palestiniens, dont 1 856 enfants, 676 femmes, 334 personnes âgées et 39 journalistes, et blessé plus de 25 615 personnes, principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées.

    Israël a désormais tué au moins 57 762 Palestiniens, dont plus de 17 131 enfants, 10 190 femmes, 4 147 personnes âgées et 257 journalistes. Des milliers de personnes sont toujours portées disparues, probablement ensevelies sous des bâtiments bombardés et des ruines. Plus de 137 656 Palestiniens ont été blessés, principalement des enfants et des femmes, dans toute la bande de Gaza dévastée.

    Le nombre de victimes à Gaza reste incomplet, car il est impossible d’obtenir des données précises en raison du génocide israélien en cours, des bombardements incessants, des destructions massives et du siège de l’enclave côtière.

    #Génocide #Bilan
    #Journaliste_tué

    • Principaux événements du jeudi 10 juillet 2025
      11 juillet 2025, 01h51 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-478

      - Plus de 100 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes sur Gaza depuis l’aube jeudi.

      – Le nombre de journalistes tués à Gaza est passé à 229 avec la mort d’ Ahmad Salama Abu Aisha, de Palestine Today, a annoncé le bureau des médias de Gaza.

      – Une équipe des Nations unies a acheminé environ 75 000 litres de carburant à Gaza mercredi, la première livraison de ce type en 130 jours, a déclaré jeudi le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

      – Mahmoud Khalil, l’étudiant de 30 ans de l’université Columbia qui était le premier et le plus connu des détenus immigrés aux États-Unis pour ses opinions pro-palestiniennes, a désormais poursuivi l’administration Trump en justice pour 20 millions de dollars de dommages et intérêts pour atteinte à sa réputation et à ses moyens de subsistance.

      – La rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Palestine, Francesca Albanese, a déclaré qu’elle ne se laisserait pas intimider par les sanctions imposées mercredi par les États-Unis à son encontre. « On dirait que j’ai touché un point sensible », a-t-elle déclaré lors d’une émission en direct de Middle East Eye.

    • Le point de la situation au matin du 11 juillet 2025, 05h00 BST
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-366?nid=425561&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G

      Voici les dernières informations concernant la guerre menée par Israël contre Gaza et les développements dans la Cisjordanie occupée :
      – De nombreux blessés ont été signalés tôt vendredi matin lorsque les forces israéliennes ont bombardé les tentes de personnes déplacées à l’est du camp de Ghaith, dans la région de Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis, dans le sud de Gaza.

      – L’armée israélienne a déclaré vendredi matin qu’un soldat de la brigade Golani avait été tué dans le sud de Gaza. On ignore s’il a été tué lors du bombardement d’un bâtiment à Khan Yunis jeudi.

      – Les médias palestiniens ont rapporté vendredi des attaques israéliennes dans la banlieue est du quartier de Shujaiyya, situé à l’est de la ville de Gaza, et dans le quartier de Zeitoun, au sud de la ville de Gaza.

      – Les forces israéliennes ont pris d’assaut tôt vendredi matin le sud de la ville de Hébron, en Cisjordanie occupée. Elles ont également mené des raids à Naplouse et ouvert le feu sur un véhicule près de Balata al-Balad, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

      – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré à la chaîne américaine Newsmax TV qu’un accord de cessez-le-feu de 60 jours pourrait être conclu dans les prochains jours. Il a ajouté que l’accord prévoit la libération de la moitié des prisonniers vivants et de la moitié des prisonniers morts.

    • B.M. sur X : "Craziest thing is we all knew it already, since the IDF itself has been releasing videos showing drones targeting unarmed people, claiming they were “terrorists”. MSM just completely ignored it. Maybe now when it comes from an Israeli outlet, they’ll suddenly “uncover” such cases" / X
      https://x.com/ireallyhateyou/status/1943312767823548637

      Le plus fou, c’est que nous le savions tous déjà, puisque l’armée israélienne elle-même a diffusé des vidéos montrant des drones ciblant des personnes non armées, les présentant comme des « terroristes ». Les #MSM ont complètement ignoré l’information. Peut-être que maintenant, lorsqu’elle sera relayée par un média israélien, ils « découvriront » soudainement de tels cas.

    • « Il y a une ligne imaginaire et quiconque la franchit meurt » : quand Israël utilise des drones commerciaux chargés de grenades pour vider Gaza
      Publié le 11 juillet 2025 - L’Humanité
      https://www.humanite.fr/monde/armee-israelienne/il-y-a-une-ligne-imaginaire-et-quiconque-la-franchit-meurt-quand-israel-uti

      Les médias indépendants + 972 Magazine et Local Call dévoilent, dans une enquête publiée jeudi 10 juillet, comment l’armée israélienne utilise une flotte de drones trouvables dans le commerce pour lâcher des grenades sur les civils palestiniens. Un moyen d’instituer la peur et de poursuivre le génocide à moindre coût.

      À chaque nouvelle révélation de la presse, chaque rare témoignage ayant pu sortir de l’enfer qu’est devenu Gaza, l’évidence frappe : l’armée israélienne use de tous les moyens pour conduire sa guerre génocidaire. Du maintien d’un état de famine aux bombardements incessants, en passant par un blocus de l’aide humanitaire, la population palestinienne prise au piège dans l’enclave ravagée tente de survivre par ses seuls moyens.
      Les médias indépendants + 972 Magazine et Local Call apportent une nouvelle pierre à la documentation du génocide : l’usage d’une flotte de drones commerciaux pour attaquer les zones de Gaza que l’armée cherche à dépeupler. Encore une fois, des civils meurent sous son feu, accusés d’être des terroristes et abandonnés à leur sort. « Il était clair qu’ils cherchaient à rentrer chez eux, cela ne faisait aucun doute, regrette S., un soldat israélien ayant accepté de témoigner anonymement. Aucun d’eux n’était armé, et rien n’a jamais été retrouvé près de leurs corps. Nous...
      #paywall

      la suite dans la traduction de l’article de Yval Abraham est effroyable :

      « Il était clair qu’ils essayaient de rentrer chez eux, cela ne fait aucun doute », a-t-il expliqué. « Aucun d’entre eux n’était armé et rien n’a jamais été trouvé près de leurs corps. Nous n’avons jamais tiré de coups de semonce. À aucun moment. »
      Comme les Palestiniens ont été tués loin de l’endroit où se trouvaient les soldats, S. a déclaré que leurs corps n’avaient pas été récupérés ; l’armée les a laissés à la merci des chiens errants. « On pouvait le voir sur les images du drone », a-t-il expliqué. « Je n’ai pas pu me résoudre à regarder un chien manger un cadavre, mais d’autres autour de moi l’ont fait. Les chiens ont appris à courir vers les zones où il y a des tirs ou des explosions — ils comprennent probablement que cela signifie qu’il y a un cadavre. »

  • Mercredi 9 juillet 2025 à Gaza : plus de 74 morts dans les bombardements israéliens qui se poursuivent
    10 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/wednesday-in-gaza-74-killed-in-ongoing-israeli-bombings

    Le mercredi 9 juillet 2025, 640e jour du génocide perpétré par Israël contre le peuple de Gaza et 111e jour depuis la violation par l’armée israélienne de l’accord de cessez-le-feu du 18 mars (date à laquelle Israël a repris son massacre généralisé de la population civile palestinienne assiégée et emprisonnée à Gaza), les forces israéliennes ont poursuivi leurs violentes attaques contre toutes les parties de la bande de Gaza, visant principalement les tentes des familles palestiniennes déplacées.

    Des bombes ont également frappé la « zone de sécurité » d’al-Mawasi, bombardée pour le septième jour consécutif, ainsi que Khan Younis et la ville de Gaza. Au moins 74 civils palestiniens ont été tués mercredi.

    Les évacuations forcées de tous les Palestiniens de la ville de Khan Younis se sont poursuivies pour la deuxième journée consécutive, après qu’Israël ait ordonné à des dizaines de milliers de personnes de se rendre dans la soi-disant « zone de sécurité » d’Al-Mawasi.

    L’armée israélienne a de nouveau commis de nombreux crimes de guerre mercredi (détails ci-dessous), bombardant et tirant sur la population civile affamée, assiégée et non armée de 2,3 millions de personnes emprisonnées dans le camp de la mort de Gaza (Israël prétend « cibler les militants du Hamas », mais la grande majorité des quelque 60 000 personnes tuées au cours des 640 derniers jours ont été des non-combattants, dont près de 17 000 enfants).

    Les bombardements intensifs de plusieurs zones de la bande de Gaza ont commencé tôt mercredi matin et se sont poursuivis tout l’après-midi et jusqu’en soirée, comme c’est le cas tous les jours à Gaza depuis le 7 octobre 2023 (à l’exception d’un cessez-le-feu de cinq jours fin novembre 2023 et d’un cessez-le-feu de 51 jours du 25 janvier au 18 mars 2025).

    Le nombre de civils tués dans les arènes de gladiateurs mises en place par la société sioniste chrétienne américaine « GHF » au cours des dernières 24 heures s’élève à 7 morts et plus de 57 blessés. Cela porte à 773 le nombre total de victimes « civiles » arrivées à l’hôpital, avec plus de 5 101 blessés.

    Au cours des dernières 24 heures, 105 personnes ont été tuées et 530 blessées, tandis qu’un certain nombre de victimes restent sous les décombres et dans les rues, et que les ambulances et les équipes de secours ne peuvent pas les atteindre.

    Le Conseil national palestinien (CNP) a déclaré que les massacres perpétrés par l’occupation israélienne contre des familles dans la bande de Gaza constituent les formes les plus odieuses de génocide, les derniers en date étant l es massacres de la famille Joudeh dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza, et de la famille Shaaban à Mawasi, près de Khan Younis.

    Le Conseil national a ajouté dans un communiqué publié mercredi que la famille Shaaban a été rayée du registre d’état civil après le meurtre de tous ses membres, tout comme des milliers d’autres familles palestiniennes avant elle.

    Le Conseil national a souligné que ce crime n’est pas une exception, mais s’inscrit dans un cadre systématique et organisé visant à terroriser le peuple palestinien, à le forcer à fuir et à émigrer, et à vider la terre de ses propriétaires en détruisant le tissu social et en tuant toutes les familles.

    Leur déclaration poursuit : « Ce à quoi nous assistons, ce sont des exécutions familiales massives sous le couvert de la lutte contre le terrorisme et de la légitime défense, dans un contexte de paralysie internationale et de complicité morale et politique. Selon les statistiques officielles, l’occupation a commis plus de 12 200 massacres, dont l’extermination complète de 2 700 familles palestiniennes et leur effacement du registre civil. »

    Les massacres d’aujourd’hui font suite à une série de massacres commis par les forces israéliennes mardi, au cours desquels plus de 40 civils ont été tués par des frappes aériennes et des tirs d’artillerie israéliens, dont un groupe d’enfants qui jouaient près d’une balançoire et une tente abritant des personnes déplacées dans le quartier d’Al-Rimal, dans le centre de la ville de Gaza.

    Les attaques suivantes menées par les forces israéliennes à Gaza mercredi ont été documentées par des sources locales :
    23h35
    Une mère et ses trois enfants ont été tués mercredi soir par une frappe aérienne israélienne qui a visé une maison dans le camp de réfugiés de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que les corps des victimes avaient été transférés au complexe médical Nasser. Il s’agit d’Asya Jad Allah « Othman » et de ses enfants Yahya, Musa et Ibrahim Magdy Jad Allah.

    20 h 53
    Au moins 10 Palestiniens ont été tués dans le cadre de l’offensive israélienne en cours sur la bande de Gaza :
    – Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que quatre civils ont été tués et des dizaines d’autres blessés dans une frappe de drone israélien qui a visé un véhicule civil près de la ville d’Asdaa, au nord-ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.

    Quatre citoyens ont été tués et d’autres blessés par une frappe aérienne israélienne qui a visé la maison de la famille Shabeer à Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.

    – Un correspondant de l’agence de presse Wafa a déclaré qu’ un citoyen a été tué par les tirs des forces d’occupation israéliennes près du carrefour Shuhada, dans le centre de la bande de Gaza , tandis qu’ une femme a été tuée et plusieurs autres blessés, dont la plupart dans un état critique, lorsque des avions de combat israéliens ont bombardé un camp de personnes déplacées près du marché Firas, dans le quartier d’Al-Daraj, dans le centre de la ville de Gaza .

    Le correspondant a confirmé qu’un certain nombre de citoyens ont été tués et d’autres blessés à la suite d’une série de frappes aériennes israéliennes visant plusieurs maisons civiles près de la mosquée Al-Mahta, dans le quartier d’Al-Tuffah, au nord-est de la ville de Gaza.
    Il a souligné qu’un grand nombre de morts et de blessés se trouvent toujours sous les décombres, les équipes médicales et de défense civile étant dans l’impossibilité d’accéder à la zone.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/al-mawasi-victims-july9-2025.mp4?_=1

    8h
    Des sources médicales ont rapporté que 17 citoyens ont été tués à la suite du bombardement israélien continu de zones de la bande de Gaza avant l’aube mercredi :
    – Un correspondant de l’agence de presse Wafa a déclaré que 11 citoyens ont été tués et d’autres blessés lorsque l’occupation a bombardé une maison appartenant à la famille Joudeh dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.

    – Le journaliste a ajouté qu’ un citoyen et son fils ont été tués lorsque les forces d’occupation ont bombardé une maison dans la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. Deux autres citoyens ont également été tués et plusieurs autres blessés lorsque les forces d’occupation ont bombardé des tentes abritant des personnes déplacées à l’ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.
    Le correspondant a rapporté qu’ un citoyen a été tué et d’autres blessés lorsque des avions de combat israéliens ont bombardé la maison de la famille Al-Kharoubi près de la gare routière dans le camp d’Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza.

    Des dizaines de civils ont été tués et blessés mardi soir lors du bombardement israélien du camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.
    Des sources locales ont rapporté que huit civils, dont deux enfants, ont été tués et plus de 30 autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne visant une maison dans le camp de réfugiés d’Al-Shati.

    #Génocide #Bilan

    • Principaux événements du mercredi 9 juillet 2025
      10 juillet 2025, 01 h 54 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-477

      - Le Hamas a annoncé avoir accepté de libérer 10 otages israéliens en vue d’un cessez-le-feu à Gaza, même si les négociations ont été « difficiles » en raison de « l’intransigeance » d’Israël.

      – L’armée israélienne a confirmé qu’un de ses soldats, qui conduisait une excavatrice dans le sud de Gaza, a été tué par des combattants du Hamas.

      – En réponse à un rapport publié mercredi par Axios selon lequel des « pourparlers secrets » entre les États-Unis, Israël et le Qatar à la Maison Blanche pourraient conduire à une percée dans les négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, Trump a déclaré aux journalistes qu’ils étaient « très proches » d’un accord.

      – Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé qu’il imposait des sanctions à la rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Francesca Albanese, « pour ses efforts illégitimes et honteux » visant à soutenir la responsabilité d’Israël et des États-Unis devant la Cour pénale internationale.

      – Il a été révélé que l’Agence américaine pour le développement international (USAID) avait rédigé en juin une évaluation interne confidentielle critiquant une demande de financement soumise par le controversé Fonds humanitaire pour Gaza (GHF). L’administration Trump a ensuite approuvé un financement de 30 millions de dollars pour cette organisation.

      – La pénurie de carburant à Gaza pourrait priver 44 000 enfants d’eau potable dans les prochains jours, a averti Save the Children.

    • Le point de la situation au matin du jeudi 10 juillet 2025, 04 h 53 BST| Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-365

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre entre Israël et Gaza, qui en est maintenant à son 642e jour :
      • Des combattants de la résistance palestinienne ont tué un soldat israélien lors d’affrontements à Gaza mercredi.

      • Le Premier ministre Netanyahu a déclaré qu’Israël avait identifié l’emplacement probable des stocks d’uranium enrichi de l’Iran lors d’une interview accordée à Fox News.

      • Le président américain Donald Trump a laissé entendre qu’il y avait « de très bonnes chances » pour qu’un accord de cessez-le-feu soit conclu à Gaza dans les deux prochaines semaines, tout en précisant que rien n’était certain.

      • Les responsables du Hamas ont déclaré que les négociations en cours se heurtaient à de multiples obstacles, notamment : la garantie d’une aide humanitaire suffisante à Gaza, le retrait complet des forces israéliennes et des garanties contraignantes pour une trêve durable.

      Les autorités sanitaires de Gaza ont rapporté que 105 Palestiniens ont été tués et 530 blessés au cours des dernières 24 heures par des frappes israéliennes. Le bilan total depuis le 7 octobre 2023 s’élève désormais à 57 680 morts.


      Un enfant palestinien, blessé lors d’une frappe israélienne sur un camp de déplacés près de Khan Yunis, est soigné à l’hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, tard dans la soirée du 8 juillet 2025 (AFP).

  • Génocide des Tutsis : l’État français bloque une nouvelle fois l’accès à des archives militaires clés

    Ce 3 juillet 2025, la rapporteure publique du Tribunal Administratif de Paris a demandé le rejet des requêtes pour l’accès à des archives portant sur les interventions militaires françaises successives au Rwanda. Conservées par le Service Historique de la Défense (SHD), ces documents n’ont jamais été consultés ni par la justice, ni par les historien-nes. Le journaliste Marc Bouchage avait déposé des demandes concernant l’évacuation par les forces militaires françaises de l’orphelinat Sainte-Agathe de Masaka, en avril 1994, dans le cadre de l’opération Amaryllis. Deux militants de l’association Survie, François Graner et Antoine Vieu, int demandé l’accès à des documents qui permettraient de lever le voile sur deux événements mettant potentiellement en cause des responsabilités françaises dans le génocide des Tutsis au Rwanda : l’attentat du 6 avril 1994 et l’opération Turquoise. Ce manque de curiosité témoigne d’un malaise persistant au sein des institutions françaises et pose question au regard de la séparation démocratique des pouvoirs.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/12/29/responsabilites-francaises-dans-le-genocide-des-tutsis-au-rwanda-les-rescape-es-tutsi-es-survie-la-ldh-et-la-fidh-se-pourvoient-en-cassation-dans-lenquete-menee-sur-les-faits-de-bise/#comment-67851

    #france #tutsi #génocide

  • Mardi 8 juillet 2025 à Gaza : les bombardements israéliens se poursuivent sans relâche ; des enfants tués sur une balançoire
    9 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/tuesday-in-gaza-israeli-bombing-continues-non-stop-children-killed-on-swingse

    Le mardi 8 juillet 2025, 639e jour du génocide perpétré par Israël contre le peuple de Gaza et 110e jour depuis la violation par l’armée israélienne de l’accord de cessez-le-feu du 18 mars (date à laquelle Israël a repris son massacre généralisé de la population civile palestinienne assiégée et emprisonnée à Gaza), les forces israéliennes ont poursuivi leurs violentes attaques contre toutes les parties de la bande de Gaza, visant principalement les tentes des familles palestiniennes déplacées.

    Dans la matinée de mardi, des avions israéliens ont bombardé un groupe d’enfants jouant autour d’une balançoire et une tente abritant des personnes déplacées dans le quartier d’Al-Rimal, dans le centre de la ville de Gaza (détails ci-dessous).

    Des bombes ont également frappé la « zone de sécurité » d’al-Mawasi, bombardée pour le sixième jour consécutif, ainsi que Khan Younis et la ville de Gaza. Au moins quarante civils palestiniens ont été tués mardi.

    Le porte-parole de l’armée israélienne en langue arabe, Avichay Adraee, a publié le dernier ordre d’évacuation forcée des civils vivant dans neuf zones de Khan Younis, dans le sud de Gaza. Adraee a déclaré que l’armée étendait son opération dans les profondeurs de Khan Younis.
    Les menaces d’évacuation ont placé la majeure partie de la ville sous le coup d’une évacuation, à l’exception de certaines zones d’Al-Mawasi. Les zones dites « sûres » par Israël, dont Al-Mawasi, sont constamment attaquées malgré le fait que l’armée oblige les Palestiniens à s’y installer.

    L’armée israélienne a de nouveau commis de nombreux crimes de guerre mardi, bombardant et tirant au mortier sur la population civile affamée, assiégée et non armée de 2,3 millions de personnes emprisonnées dans le camp de la mort de Gaza.
    (...)
    Les massacres d’aujourd’hui font suite à une série de massacres commis par les forces israéliennes lundi, au cours desquels plus de 60 civils ont été tués par des frappes aériennes et des tirs d’artillerie israéliens.
    Lundi également, six soldats israéliens ont été tués et dix autres blessés après avoir été pris pour cible par des combattants palestiniens dans la ville de Beit Hanoun.

    L’hôpital Al-Aqsa de Gaza a publié mardi soir un communiqué avertissant que l’hôpital souffrait d’une grave pénurie de carburant et qu’il serait à court de carburant dans les heures à venir. Certaines parties de l’hôpital sont déjà touchées par des coupures d’électricité :
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/power-outage-al-shifa.mp4?_=1


    L’hôpital Al-Aqsa est l’un des rares hôpitaux encore opérationnels dans le centre de la ville, et cette pénurie chronique aura de graves répercussions sur la vie de nombreux patients qui y sont soignés.
    L’épuisement des réserves de carburant pourrait également entraîner la suspension d’un certain nombre de services médicaux, notamment les traitements de dialyse rénale.

    Les attaques suivantes menées mardi par les forces israéliennes à Gaza ont été documentées par des sources locales :
    21 h 26
    Sept Palestiniens, dont trois enfants, ont été tués mardi soir lors d’un bombardement israélien à Khan Younis, au sud de la bande de Gaza.
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a déclaré que le bombardement visait une tente abritant des personnes déplacées dans la rue Al-Hayya, à Al-Qarara, à l’ouest de Khan Yunis.

    18 h
    Quatre Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés mardi soir lors d’un bombardement israélien à l’ouest de la ville de Gaza. Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que le bombardement visait une tente abritant des membres déplacés de la famille Za’rab.
    Un incendie s’est déclaré et plusieurs Palestiniens ont été blessés après que des avions israéliens ont bombardé une maison dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.

    12 h
    Plusieurs citoyens ont été tués et d’autres, dont des enfants et des femmes, ont été blessés mardi après-midi par les tirs et les bombardements des forces d’occupation israéliennes dans différentes parties de la bande de Gaza.

    Des correspondants de l’agence de presse Wafa ont rapporté, citant des sources médicales, que cinq civils ont été tués et d’autres blessés lorsque des avions israéliens ont bombardé un groupe d’enfants près d’une balançoire et d’une tente abritant des personnes déplacées dans le quartier d’Al-Rimal, dans le centre de la ville de Gaza.

    Les mêmes sources ont ajouté qu’un martyr a été tué et plusieurs autres blessés lorsque les forces d’occupation ont bombardé une tente abritant des personnes déplacées à l’ouest du camp de Nuseirat.
    Elle a indiqué que six citoyens, dont trois enfants, ont été tués par les tirs des forces d’occupation israéliennes près d’un centre d’aide au nord de Rafah.
    Selon des sources médicales, le bilan depuis l’aube aujourd’hui s’élève à plus de 35 morts.

    11 h 18
    Des sources médicales ont rapporté que neuf civils, dont six prisonniers libérés, ont été tués et plusieurs autres blessés lorsqu’un drone israélien a bombardé les tentes de personnes déplacées dans le camp de Sanabel, à l’ouest de l’hôpital koweïtien dans la région de Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis.
    Les mêmes sources ont ajouté que l es six personnes tuées, qui étaient des prisonniers libérés expulsés vers la bande de Gaza, sont : Amjad Abu Arqoub/Hébron, Mahmoud Abu Seria/Jénine, Naji Abayat/Bethléem, Bilal Zaraa/Ramallah, Riyad Asaliya/Jérusalem et Mahmoud Al-Dahbour/Naplouse.

    De plus, deux Palestiniens ont été tués et plus de 35 autres blessés par les balles des forces d’occupation israéliennes dans la région d’Al-Shakoush, au nord-ouest de Rafah.

    Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation israélienne mène une guerre génocidaire dans la bande de Gaza, faisant plus de 194 000 morts et blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, sans compter les centaines de milliers de personnes déplacées et la famine qui a coûté la vie à de nombreuses personnes, dont des enfants.

    #Génocide #Bilan

    • Principaux événements du mardi 8 juillet 2025 :
      9 juillet 2025, 01h55 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-476

      - Le personnel médical à Gaza a déclaré aux médias locaux que 100 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes depuis l’aube mardi.

      – Israël semble avoir intensifié ses frappes aériennes sur certaines parties de Gaza dans la nuit de mardi à mercredi, avec des bombes visant le camp de réfugiés d’al-Bureij, dans le centre de Gaza, ainsi que celui d’al-Mawasi, dans le sud.

      – Les responsables sanitaires de la bande de Gaza ont mis en garde contre une augmentation « alarmante » des cas de méningite et l’incapacité à les traiter.

      – L’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour les missions de paix a déclaré qu’il espérait un accord sur un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza d’ici la fin de la semaine. M. Trump a rencontré M. Netanyahu pour la deuxième fois en moins de 24 heures mardi, mais cette réunion était fermée à la presse.

      – Le nombre de Palestiniens détenus par Israël a grimpé à environ 10 800, soit le nombre le plus élevé depuis la deuxième Intifada en 2000-2005, selon des groupes de défense des prisonniers palestiniens.

      – Les médias israéliens ont rapporté qu’une attaque israélienne près de la ville de Tripoli, dans le nord du Liban, avait tué le chef du département de planification du Hamas, Mahran Mustafa Baajour.

      #prisonniers

    • Le point de la situation au matin du mercdrei 9 juillet 2025, 04 h 50 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-364?nid=423617&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre entre Israël et Gaza, qui en est maintenant à son 641e jour :
      • Les hôpitaux de Gaza ont confirmé qu’au moins 16 Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes à travers la bande de Gaza depuis mercredi à l’aube.

      • Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a déclaré que, bien qu’il y ait des « signes positifs » concernant un accord sur Gaza, il ne pouvait pas fournir de calendrier précis. Un porte-parole a déclaré : « Le processus prend du temps et il n’est pas possible de fixer un calendrier précis pour obtenir des résultats. »

      • Sky News a rapporté que le président américain Donald Trump avait assuré que les combats avec le Hamas ne reprendraient pas après un cessez-le-feu de 60 jours. Le médiateur palestinien Bishara Bahbah aurait transmis le message de Trump.

      • Une délégation qatarienne s’est entretenue mardi à la Maison Blanche au sujet d’un éventuel accord sur les otages à Gaza et d’un cessez-le-feu, selon Axios. Les réunions ont eu lieu quelques heures avant l’arrivée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour rencontrer Trump.

      • Le journal syrien Al-Jumhuriya a rapporté que le conseiller à la sécurité nationale israélien Tzachi Hanegbi avait rencontré le président syrien Ahmed al-Sharaa à Abu Dhabi lundi.


      Cette photo prise depuis la frontière israélienne avec la bande de Gaza montre des panaches de fumée s’élevant lors d’une frappe israélienne sur le territoire palestinien assiégé, le 8 juillet 2025 (AFP).

  • Lundi 7 juillet 2025 dans la Bande de Gaza : Israël poursuit ses bombardements sur Gaza, plus de 41 morts
    7 juillet | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/monday-israel-continues-bombing-gaza-41-killed

    (...) Lundi, les troupes israéliennes ont tué au moins six Palestiniens qui se disputaient des restes de nourriture dans une arène de gladiateurs de type « Hunger Games » mise en place par la société américaine GHF.

    Les attaques suivantes menées par les forces israéliennes à Gaza lundi ont été documentées par des sources locales :
    19 h 49 : attaque contre un camp de personnes déplacées :
    Trois Palestiniens ont été tués lundi soir lors de bombardements israéliens sur des zones abritant des personnes déplacées dans la bande de Gaza.
    Des sources médicales et locales ont rapporté que les deux victimes, Majed Muhammad Mahdi Khwaishiq et Moaz Fares Muhammad Abu Hamad, ont été tuées à la suite d’un bombardement direct qui visait une tente pour personnes déplacées à l’ouest du camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, qui a également fait plusieurs blessés.

    Plus tard, le citoyen Yasser Hussein Al-Astal a été tué par les balles des forces d’occupation israéliennes près d’un centre d’aide humanitaire au nord de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

    18h30 : attaque contre un véhicule civil à l’extérieur de l’hôpital al-Shifa :
    Trois Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une frappe israélienne qui a bombardé un véhicule civil devant le complexe médical Al-Shifa, à l’ouest de la ville de Gaza.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/IMG_1658.mp4?_=1


    Des hélicoptères Apache et des drones d’occupation israéliens dans le ciel de la ville de Gaza, parallèlement à l’agression en cours dans les quartiers est de la ville.

    15 h
    Plusieurs citoyens ont été tués et d’autres blessés à la suite de tirs d’artillerie israéliens sur différentes zones de la bande de Gaza.
    Une source médicale à l’hôpital Nasser a rapporté que cinq citoyens ont été tués et d’autres blessés par les tirs des forces d’occupation israéliennes près d’un centre d’aide au nord de Rafah , dans le sud de la bande de Gaza.

    Deux citoyens ont été tués dans une frappe aérienne israélienne près de l a ville résidentielle de Hamad, au nord-ouest de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. Deux autres citoyens, dont un enfant, ont également été tués dans une attaque sur la rue Al-Fawakhir, dans le centre de la ville de Gaza.

    Des sources médicales ont annoncé la mort de 35 citoyens suite aux tirs et aux bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis l’aube aujourd’hui, dont 18 dans la ville de Gaza et dans le nord de la bande de Gaza.

    14h13
    Plusieurs citoyens ont été tués et d’autres blessés lundi soir lorsque les forces d’occupation israéliennes ont bombardé une tente abritant des personnes déplacées devant la mosquée Musab bin Omair dans le quartier de Tal al-Hawa, au sud de la ville de Gaza.

    Deux membres de la famille Ramlawi ont également été tués dans un bombardement qui a visé leur maison d ans le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza, la détruisant complètement et blessant plusieurs autres membres de la famille.

    Plus tôt dans la journée, trois civils ont été tués et d’autres blessés lors de bombardements et de tirs menés par les forces d’occupation israéliennes dans divers quartiers de la ville de Gaza et de Rafah.

    Selon le ministère de la Santé, le bilan de l’agression israélienne en cours sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 s’élève à 57 418 morts et 136 261 blessés. Des milliers de corps gisent sous les décombres et dans les rues, les équipes de secours et les ambulances étant dans l’impossibilité de les atteindre en raison des bombardements incessants et du manque d’équipement.

    Les bombardements intensifs des zones résidentielles, des centres médicaux et des sites de déplacement se poursuivent dans des conditions humanitaires catastrophiques et en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments. Dans le même temps, les organisations humanitaires continuent de mettre en garde contre l’aggravation de la crise sanitaire et environnementale dans la bande de Gaza assiégée.

    Un nouveau rapport de Quds News révèle que « dans l’un des récits de guerre les plus étranges, les médias israéliens rapportent que l’armée israélienne a saisi des centaines d’ânes à Gaza et les a transportés par avion vers la France, prétendant que c’était pour les protéger ».

    La population de Gaza a récemment rendu hommage aux ânes de la bande de Gaza pour leur rôle dans le transport de charrettes, notamment pour transporter les morts et les blessés :
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/IMG_1656.mp4?_=2

    Poursuite des attaques israéliennes contre la ville de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza.

    Grave pénurie de sang pour soigner les blessés :
    Les hôpitaux de la bande de Gaza continuent d’accueillir de plus en plus de morts et de blessés à la suite de l’agression israélienne en cours, dans un contexte de crise humanitaire qui s’aggrave et de grave pénurie de sang et de produits sanguins, ce qui augure de graves conséquences pour la vie des blessés et des malades.

    L’hôpital Al-Shifa de la ville de Gaza a accueilli neuf morts, dont six ont succombé à leurs blessures suite à une attaque directe contre le centre de santé Al-Rimal, un refuge situé dans le quartier Al-Rimal, à l’ouest de la ville. Deux autres personnes ont été tuées lors d’une frappe israélienne par drone contre un véhicule dans le quartier Al-Sabra, au sud, et une autre dans la zone de Jabalia Al-Balad, au nord de la bande de Gaza.

    L’hôpital Nasser de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, a reçu 12 corps depuis l’aube aujourd’hui , dont cinq personnes qui attendaient l’aide humanitaire dans la région de Shakoush, à Rafah.

    C’est un nouveau scénario qui s’ajoute à la série de massacres visant des civils dans des abris et des centres de distribution.
    (...)
    Le ministère a rapporté que les réserves de sang disponibles sont bien inférieures à la consommation mensuelle.
    Au cours du mois dernier, 10 000 unités de sang et de produits sanguins ont été distribuées, alors que seules 3 500 unités étaient disponibles. Elle a déclaré que les appels aux dons de la communauté ne suffisent plus en raison de la propagation de la malnutrition, de l’anémie et de la détérioration de l’état de santé général de la population. Elle a ajouté qu’il est urgent et impératif de reconstituer les stocks des banques de sang afin de permettre aux équipes médicales de mener à bien les interventions d’urgence vitales.
    Le ministère a souligné que cette grave pénurie constituait une menace directe pour la vie de milliers de blessés et de blessés, appelant les agences internationales et humanitaires à intervenir d’urgence pour fournir des unités de sang et des fournitures connexes le plus rapidement possible, compte tenu du blocus étouffant et de l’effondrement quasi total du système de santé dans la bande de Gaza.

    #Génocide #Bilan

    • Principaux événements du lundi 7 juillet 2025 | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-475

      - Le président américain Donald Trump a organisé lundi un dîner à la Maison Blanche à l’occasion de la troisième visite en six mois du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Washington.

      – Netanyahu a déclaré au président américain qu’il l’avait nominé pour le prix Nobel de la paix pour ses efforts de négociation avec l’Iran et sur Gaza.

      – Trump et Netanyahu ont révélé que des discussions étaient en cours avec les pays voisins pour réinstaller les Palestiniens de Gaza, mais n’ont pas donné plus de détails.

      – Concernant la politique américaine de longue date en faveur d’une solution à deux États, Trump a déclaré qu’il ne savait pas quoi penser et s’en est remis à Netanyahu, qui a déclaré que si les Palestiniens pouvaient se gouverner eux-mêmes, ils n’auraient jamais le contrôle de la sécurité.

      – Trump a confirmé que des pourparlers entre les États-Unis et l’Iran étaient « prévus » et que les négociations avaient repris après le bombardement par les États-Unis de trois installations nucléaires iraniennes il y a deux semaines.

      – Israël et le Hamas n’ont pas réussi à réaliser de percée lors de leur dernière série de pourparlers indirects à Doha en vue d’un cessez-le-feu à Gaza, a déclaré lundi un responsable palestinien à l’AFP.

      – Le réseau d’information Quds News Network a rapporté qu’au moins 16 soldats israéliens ont été blessés puis évacués par un hélicoptère médical depuis Beit Hanoun, dans le nord de Gaza, après une embuscade tendue par des combattants palestiniens.

      – L’Organisation mondiale de la santé doit livrer mardi des fournitures médicales à Gaza, a annoncé lundi le ministère palestinien de la Santé à Gaza. Ces fournitures ne contiendront pas de denrées alimentaires.

    • Le point de la situation au matin du mardi 8 juillet 2025, 04 h 42 BST, il y a 2 heures
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-363?nid=423617&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre menée par Israël contre Gaza, qui en est maintenant à son 640e jour :
      • Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré lundi que 105 personnes avaient été tuées et 356 blessées au cours des dernières 24 heures. Le bilan total des victimes palestiniennes depuis le début de la guerre s’élève désormais à 57 523 morts et 136 617 blessés.

      • L’armée israélienne a confirmé mardi que cinq soldats avaient été tués et 14 blessés lors d’affrontements avec les forces de résistance palestiniennes dans le nord de Gaza. Les rapports précédents faisaient état de cinq morts et dix blessés.

      • Tard lundi, des combattants palestiniens ont fait exploser un engin explosif visant un véhicule blindé israélien. Ils ont ensuite tiré un missile antichar sur un robot militaire transportant des munitions.

      • Une proposition de la Fondation humanitaire de Gaza, examinée par Reuters, suggère la création de « zones de transit humanitaire » à l’intérieur ou à l’extérieur de Gaza. Ce plan vise à « remplacer le contrôle du Hamas sur la population de Gaza ».

      • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi au président américain Donald Trump qu’il l’avait proposé pour le prix Nobel de la paix. Netanyahu a remis à Trump une lettre de nomination lors de leur réunion à la Maison Blanche.

  • « Tout ce qui se passe à Gaza et en Cisjordanie, c’est du business »
    Rami Abou Jamous > 7 juillet 2025 > Orient XXI
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/tout-ce-qui-se-passe-a-gaza-et-en-cisjordanie-c-est-du-business,8364

    Jeudi 3 juillet
    Le 2 juillet, la coalition actuellement au pouvoir en Israël a refusé une proposition de loi désignant la bande de Gaza comme « zone hostile pour le commerce ». Alors que cette même coalition ne cesse de dire que Gaza est une zone hostile, dangereuse, qu’il ne faut pas arrêter la guerre, qu’il faut tout détruire, éradiquer le Hamas, et finalement expulser toute la population de Gaza. Mais quand il s’agit de business, c’est différent. C’est une parfaite illustration de l’esprit colonial, mais l’occupation israélienne a quelque chose de particulier.

    C’est la seule occupation au monde qui gagne de l’argent. Cela ne date pas d’hier. Les pêcheurs de Gaza, par exemple, ont droit à seulement à s’éloigner des côtes de trois milles marins (5,5 kilomètres), dans le meilleur des cas de six milles (un peu plus de 11 kilomètres). Par contre, les pécheurs israéliens peuvent venir à 21 milles marins (un peu plus de 38 kilomètres) de la côte de Gaza pour avoir les meilleurs poissons et pour les vendre à de meilleurs prix. (...)