• Comment on fabrique le #consentement au #génocide à Gaza - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/guerre-israel-palestine-consentement-genocide-gaza-fassin

    Comment on fabrique le consentement au génocide à Gaza
    Didier Fassin 9 septembre 2024 Comment on fabrique le consentement au génocide à Gaza2024-09-09T12:52:29+01:00
    Lire hors-ligne :

    Chercheur en anthropologie, professeur au Collège de France et à l’université de Princeton, Didier Fassin vient de publier aux éditions La Découverte un livre salutaire et courageux sur le consentement – et dans bien des cas le soutien actif – des élites occidentales à la guerre génocidaire que mène l’État d’Israël contre les Palestinien-nes de Gaza et au nettoyage ethnique qui s’opère dans le même temps en Cisjordanie. Nous vous en proposons un extrait ici.

    Le fait qui, sans doute, hantera le plus durablement les mémoires, y compris peut-être en Israël, est la manière dont l’inégalité des vies a été donnée à voir sur la scène de Gaza et dont elle a été ignorée par les uns, légitimée par les autres[1]. Que, dans le monde, cette injustice suprême – qu’une vie a moins de valeur qu’une autre – soit largement distribuée est une réalité, qui se manifeste en temps de paix comme en temps de guerre[2].

    Mais il n’est guère d’exemple où les gouvernements des pays occidentaux en détournent aussi ostensiblement le regard jusqu’à lui trouver une justification et réduire au silence les voix qui la critiquent. Les interventions militaires conduites par Israël à Gaza ont pourtant donné lieu aux écarts de mortalité des populations civiles les plus élevés des conflits survenus dans le monde au XXIe siècle.

  • War on Gaza: Massive Israeli strike on Palestinian tents kills at least 40 By Ahmed Abd el Aziz in al-Mawasi, occupied Palestine and Nader Durgham in Beirut | Published date: 10 September 2024 05:26 BST | |Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/news/dozens-killed-israeli-attack-gaza-humanitarian-zone

    Israeli air strikes on a so-called “humanitarian zone” in southern Gaza’s al-Mawasi killed at least 40 people on Tuesday, local health authorities said.

    The strikes targeted at least 20 tents sheltering displaced Palestinians in the coastal area near the city of Khan Younis.

    Eyewitnesses told AFP that at least five rockets fell in the area, with emergency services saying the strikes created craters up to nine metres deep.

    The Israeli army said it attacked a Hamas command centre “disguised in the humanitarian area in Khan Younis” and that “many steps were taken to reduce the chance of harming civilians, including the use of precision weaponry, aerial surveillance and additional intelligence information”.

    The military alleged that the strike targeted Hamas leaders, including Samer Ismail Hader Abudaqa, whom they identified as the head of the Palestinian movement’s aerial unit; Osama Tabash, who it called the head of surveillance and targets in Hamas’s intelligence division; and Ayman Mabhouh, another senior official.

    It did not share evidence to back up any of its claims.

    Hamas denied the allegations, saying “the claims of the fascist occupation army about the presence of resistance elements at the targeted site are a blatant lie”.

    Gaza’s civil defence search-and-rescue organisation said that the Israeli army used “heavy concussion missiles” and estimated that it was “one of the most horrific massacres since the beginning of the Israeli war on Gaza”. (...)

    #Génocide

  • 99% c’est encore trop ; Karim Bitar commence bien en défendant Benjamin Barthe puis se noie dans l’approche équilibrée avec, entre autres , son « prestigieux journal Le Monde ».

    Zeli24 sur X : " karimbitar 99% d’accord Mais ce n’est pas une effarante punition collective C’est une faute de l’appeler ainsi C’est un Genocide planifié par des criminels de guerre Avoir des dizaines de milliers d’enfants morts, handicapés, orphelins, souffrant de malnutrition... C’est un #GÉNOCIDE !!!" / X
    https://x.com/Zeli242/status/1833181322841301245

  • UN investigator accuses Israel of a ‘starvation campaign’ in Gaza that Netanyahu denies
    https://apnews.com/article/israel-palestinians-gaza-war-un-food-starvation-d9afdd12ec8da3152d4d0c88b473

    “By December, Palestinians in Gaza made up 80% of the people in the world experiencing famine or catastrophic hunger,” Fakhri said. “Never in post-war history had a population been made to go hungry so quickly and so completely as was the case for the 2.3 million Palestinians living in Gaza.”

    (Mais le Monde en est encore à publier des histoires de «boucliers humains»…)

  • Guerre Israël-Hamas : Un enseignant appelle au boycott d’Israël, son école le suspend
    https://www.20minutes.fr/societe/4108485-20240905-guerre-israel-hamas-enseignant-appelle-boycott-israel-eco

    En introduction de son cours, Benoît Huou s’est ému de la situation à Gaza. « La revue scientifique The Lancet évalue à près 200.000, début juillet, le nombre de morts côté palestinien […]. Tout le monde y passe, des enfants aux personnes âgés […]. C’est dramatique », a commenté l’enseignant en mathématiques devant les élèves de la Toulouse School of Economics.

    Ses propos ont été relayés sur X par le compte Sword of Salomon, qui dénonce « une diatribe israélienne truffée de désinformations » en publiant un enregistrement vocal de l’intervention du professeur.

    Suspendu pour avoir manqué « à son obligation de réserve »
    Après cette intervention de l’enseignant de 35 ans, l’école a réagi en publiant mercredi un communiqué. La Toulouse School of Economics suspend ce professeur contractuel pour « une durée de quatre mois », après qu’il a manqué « à son obligation de réserve ».

    « TSE est un lieu ouvert de partage des savoirs en sciences sociales quantitatives. Sa direction rappelle l’obligation de neutralité et de réserve des agents publics », indique également le communiqué, tout en rappelant que l’institution « ne prendra pas de position politique et souhaite lutter contre toute forme d’incitation à la haine ».

    « Ce dossier sera instruit sur le fond dans les semaines à venir dans le cadre des processus disciplinaires en vigueur », a commenté sur X Christian Gollier, directeur de l’école.

    Cette affaire a entraîné la réaction de Sylvie Retailleau. La ministre démissionnaire de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a jugé sur X les propos de l’enseignant « inadmissibles » tout en demandant que des sanctions soient prises.

    #censure #Gaza #génocide

    • Le tweet délateur de SwordsofSalamon, officine au service du gouvernement israélien est ici, et on peut écouter les propos de Benoit Huon
      https://x.com/SwordOfSalomon/status/1831232948441358391 où il exprime son indignation en s’appuyant sur une étude qui loin d’être une fakenews même si ce n’est pas une étude validée par les pairs repose sur des éléments objectifs et précis, que The Lancet n’a pas accepté de publier par hasard.
      Par ailleurs, ces propos dérogent ils ils à une obligation de réserve et de neutralité ?

    • Dans Le Monde https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/04/un-enseignant-de-la-toulouse-school-of-economics-suspendu-apres-avoir-appele

      Le 11 juillet, le média France 24 avait consacré un article à cette publication « largement accusée d’être partiale, car elle s’appuie sur une méthode de calcul douteuse et des estimations hypothétiques » ou, au contraire, « bien accueillie par d’autres et largement partagée pour exprimer son soutien à la population de Gaza ». « Par exemple, Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens, l’a partagée sur son compte X comme preuve de ce qu’elle a décrit comme “neuf mois de génocide” se déroulant à Gaza », soulignait l’article.

      Jean-François Corty, médecin humanitaire et président de l’ONG Médecins du monde, interrogé par France 24, avait estimé que « le bilan de 186 000 morts évoqué par The Lancet est cohérent avec la situation sanitaire, militaire et géopolitique due au blocus maritime, aérien et terrestre imposé à la bande de Gaza ».

      Les chiffres du ministère de la santé de Gaza s’appuient sur les morts identifiés, expliquait-il, « sans prendre en compte tous les morts laissés sous les décombres des bombardements ni les victimes indirectes décédées par manque de soins ou d’accès aux soins, ou du fait d’avoir été transportées vers un centre de santé ».

      Pour Yann Bisiou, maître de conférences en droit, « ni l’appel au boycott ni la référence au Lancet ne sont en eux-mêmes intolérables ». Sur X, il a estimé qu’« on peut contester les propos de ce collègue, critiquer le manque de fiabilité de ses sources ou l’absence de critique du Hamas, mais pas le sanctionner pour ces propos ».

    • Soutien de Sud Education à Benoit Huon
      https://solidaires31.fr/nouvelles-du-jeudi-05-septembre-2024

      il n’a jamais été aussi difficile de défendre les droits du peuple palestinien et de dénoncer les massacres commis par l’armée israélienne dans la bande de Gaza contre les civil·es palestinien·nes.

      La vague de harcèlement haineux qui vise notre camarade s’inscrit dans ce contexte. L’amalgame fait entre soutien à la Palestine et antisémitisme, notamment par la ministre démissionnaire de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau, sert de prétexte à ce tour-de-vis autoritaire menaçant la liberté d’expression. Ce sont les partisan·es de la politique coloniale et guerrière israélienne qui alimentent l’antisémitisme systémique en France en entretenant la confusion entre le fait d’être juif·ve et le soutien à la politique menée par le gouvernement israélien.

      Nous osons penser que la suspension à titre conservatoire de notre camarade n’est pas une sanction mais bien une mesure de protection, suite aux nombreuses menaces, mentionnant par exemple une « décapitation », et au harcèlement par mail et téléphone subis depuis la diffusion illégale d’un enregistrement capté sans autorisation et assorti de son nom et de ses coordonnées professionnelles (doxing). Nous espérons d’ailleurs que les autorités académiques seront aussi diligentes dans la recherche des personnes ayant diffusé cet enregistrement et incité à la haine contre notre camarade qu’elles ont été à le suspendre.

      Toutefois, nous réfutons les arguments utilisés pour justifier cette suspension et notamment un soi-disant manquement au devoir de réserve. Le devoir de réserve a volontairement été exclu du statut des fonctionnaires afin de ne pas limiter la liberté d’opinion garantie aux fonctionnaires.

      Nous soutenons notre camarade face aux attaques qui le visent pour avoir simplement exprimé son indignation face aux massacres en cours dans la bande de Gaza.

      Nous exigeons que notre camarade soit réintégré le plus rapidement possible sans qu’aucune sanction ne soit prise à son encontre et dans des conditions qui garantissent sa sécurité.

    • Sur ce thread twitter les réactions de Yann Bisiou, MCF en droit, qui considère que le devoir de réserve n’est pas jusitifé ici :
      https://x.com/yannbisiou/status/1831349697413349443

      Il cite une source, le Lancet, il évoque le boycott, la ministre peut contester les sources et le point de vue du collègue, pas le juger, encore moins en diffusant un tweet d’une association militante. La liberté d’expression est la garantie d’existence du #Sup et de la recherche
      ...
      Mais tout à fait d’accord pour dire que la référence est peu fiable, qu’il s’agit d’un courrier publié par le Lancet. Contredire un chercheur c’est normal, le sanctionner pour ses propos non, sauf infraction pénale ou disciplinaire que je ne vois pas en l’espèce.

      IL réagit aussi de manière virulente et justifiée à la reprise par la ministre des propos de SwordsofSalamon

      Vous pouvez expliquer précisément ce que vous visez en parlant de fake news ? De ce que j’ai entendu, et contrairement à ce que prétend l’association que vous RT, ce collègue cite exactement un article du Lancet.

      https://x.com/yannbisiou/status/1831353702583595149

    • […] nous réfutons les arguments utilisés pour justifier cette suspension et notamment un soi-disant manquement au devoir de réserve. Le devoir de réserve a volontairement été exclu du statut des fonctionnaires afin de ne pas limiter la liberté d’opinion garantie aux fonctionnaires.

    • Les universitaires sont-ils soumis à l’obligation de neutralité et au devoir de réserve ?
      Pas tout à fait. Les universitaires français, que les textes qualifient d’« enseignants-chercheurs », sont des fonctionnaires d’État. Pour autant, ils ne sont pas soumis aux devoirs de neutralité et de réserve de la même façon que les autres fonctionnaires. En ce sens, ils sont des agents publics « pas tout à fait comme les autres ».

      Lorsqu’ils exercent leurs missions d’enseignement et de recherche, la liberté d’expression des enseignants-chercheurs est « entière », « sous les réserves que leur imposent […] les principes de tolérance et d’objectivité » (article L. 952-2 du code de l’éducation). Il s’agit là de la traduction juridique, en droit français, de la liberté d’expression académique, l’une des composantes de la liberté académique. Dès lors que les missions académiques impliquent, par essence, que les universitaires puissent s’exprimer librement, il est évident qu’aucune neutralité ne saurait leur être imposée lorsqu’ils enseignent et recherchent.

      Dans une réponse ministérielle datant de 1953, il a ainsi été précisé qu’à leur égard, « la règle de neutralité doit être interprétée d’une façon extrêmement large et se réduit en dernière analyse à une obligation d’objectivité et de mesure dans l’expression des idées ». L’objectivité interdit par exemple toute forme de propagande dans le cadre des enseignements.

      La singularité de la liberté d’expression des enseignants-chercheurs est en revanche plus délicate à justifier en dehors de leurs fonctions : qu’est-ce qui permettrait, dans ce cas, de ne pas leur appliquer l’obligation de réserve ?

      En réalité, comme cela a été expliqué, le devoir de réserve s’applique différemment selon la nature des fonctions exercées par les agents publics. Or les fonctions académiques sont singulières à plusieurs titres. D’une part, comme l’a reconnu expressément le Conseil constitutionnel, non seulement elles « permettent mais demandent, dans l’intérêt même du service », que la libre expression et l’indépendance des universitaires soient garanties (Conseil constitutionnel, décision n° 83-165 DC du 20 janvier 1984, Loi sur l’enseignement supérieur). D’autre part, elles excluent toute logique d’obéissance et de loyauté : étant indépendants, les enseignants-chercheurs ne sont pas soumis au principe hiérarchique au sens strict du terme. C’est d’ailleurs cette indépendance qui explique qu’ils puissent embrasser un mandat parlementaire tout en continuant à exercer leurs missions académiques (voir infra). Ainsi, en dehors du service, les universitaires demeurent relativement libres de la façon dont ils manifestent leurs opinions. Les seules véritables contraintes qui pèsent sur eux résultent de la « déontologie universitaire » (voir infra).

      https://theconversation.com/lexpression-dopinions-politiques-par-les-universitaires-quelles-lib

    • L’Agence Anadolu fait le boulot (publié le 6/9/2024)
      https://www.aa.com.tr/fr/monde/france-la-suspension-dun-professeur-apr%C3%A8s-des-propos-sur-gaza-cr%C3%A9%C3%A9-la-pol%C3%A9mique/3323224

      - Une suspension conservatoire décidée par l’administration de la TSE

      Joel Echevarria, directeur de cabinet du Recteur de la TSE, a confirmé la suspension de Benoît Huou lors d’une interview accordée ce 4 septembre à Anadolu. Selon lui, l’enseignant aurait consacré près de vingt minutes de son cours d’introduction à des sujets sans lien avec le programme de mathématiques. Il a abordé la situation au Proche-Orient et incité les étudiants à « prendre position, boycotter et manifester ».

      Echevarria a expliqué que cette décision de suspendre Huou était une mesure conservatoire prise en concertation avec le ministère de l’Enseignement supérieur. « Ce n’est pas une sanction disciplinaire, mais une suspension visant à protéger les étudiants et l’enseignant lui-même, qui a reçu des menaces de mort après la diffusion de ses propos », a-t-il déclaré. Le numéro de bureau de Benoît Huou a en effet été partagé sur les réseaux sociaux, ce qui a conduit à cette décision de précaution pour des raisons de sécurité, selon TSE.

      La suspension conservatoire est une mesure temporaire dans l’attente d’une enquête disciplinaire. Echevarria a précisé que l’objectif principal était de garantir un climat serein pour la suite des cours et d’éviter que les étudiants ne soient exposés à des polémiques extérieures, soulignant par ailleurs que le professeur continue de percevoir son salaire.
      [...]
      – Une enquête ouverte pour apologie du terrorisme

      Après l’interview d’Anadolu avec les responsables de TSE, le parquet de Toulouse a confirmé l’ouverture d’une enquête pour « apologie du terrorisme » concernant les propos tenus par Benoît Huou lors de son cours. Les accusations portent sur certaines de ses déclarations, notamment celles concernant la responsabilité du Hamas dans le conflit et la critique ouverte des actions militaires israéliennes. Bien que cette enquête soit en cours, aucune accusation formelle n’a encore été portée contre l’enseignant.

    • Pour mémoire, deux articles de La Dépêche, le premier qui reprend les mêmes informations initiales que Le Monde et 20 mn https://www.ladepeche.fr/2024/09/05/info-la-depeche-une-enquete-ouverte-pour-apologie-du-terrorisme-apres-les-
      puis le lendemain, un autre sous #paywall mais l’on apprend que toute la classe locale (Delga, Moudenc...) ne s’embarrasse pas de prudence pour parler d’apologie du terrorisme https://www.ladepeche.fr/2024/09/06/toulouse-lembarras-de-la-prestigieuse-ecole-deconomie-tse-apres-les-propos

  • Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt sur X :
    https://x.com/FranceskAlbs/status/1829709634912813278

    NEED TO ENFORCE ARMS EMBARGO

    According to information received, the vessel #Kathrin, flying with Portuguese flag, is expected to deliver 8 containers of explosives to Israel.

    These explosives are reportedly key components in the aircraft bombs and missiles that Israel is deploying against besieged Gaza and in its genocidal campaign against the Palestinians. As #Namibia has rightfully denied port access to Kathrin, upholding int’l law, my hope is that #Angola will follow Namibia’s example and not consent to harbour the ship. This could be a serious breach of the #Genocide Convention.

    I am also extremely concerned by #Portugal's potential sponsorship of the ship and for facilitating Kathrin’s delivery. This may be a breach of the #Genocide Convention.

    Critical reminder: Any military transfer to Israel, which the #ICJ determined may be plausibly committing genocide, amounts to a breach of the Genocide Convention and of the HRC resolution 55/L.30 mandating an arms embargo on Israel.

  • Unternehmen Barbarossa : Das Hitler-Regime wollte 30 Millionen Slawen auslöschen
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/unternehmen-barbarossa-das-hitler-regime-wollte-30-millionen-slawen

    Parfois on nous décrit la guerre en Ukraine comme guerre d’exterminaion russe contre le peuple d’Ukraine. C’est faux. C’est une guerre moderne, brutale et injuste comme toutes les guerres entre les puissnces capitalistes qui poussent leurs conflits à l’extrême. Pour l’Ukraine c"est en plus une guerre totale.

    Voilà la déscription d’une guerre d’extermination. Elle a été menée par les armées allemandes afin de s’emparer des sources de pétrole de Baku, des plaines d’Ukraine et du Donbas. Dans le projet #Generalplan_Ost il était prévu de vider les espaces conquises des populations présentes et de les remplacer par des colons tyroliens et par d"autres paysans allemands sans terre.

    Entre 26 et 30 Millions de citoyens de l’URSS ont payé avec leur vie pour ce projet colonial mégalomane allemand.

    22.6.2023 von Maritta Adam-Tkalec - Am 22. Juni 1941 hat Hitler-Deutschland die Sowjetunion überfallen. Ziel war das Vernichten eines Systems mitsamt seiner Menschen, um Platz zu schaffen für frohe Deutsche.

    Am 14. Juni 1941 zählte Zygmunt Klukowski 500 bis 600 durchfahrende Autos und Motorräder pro Stunde. Klukowski war Arzt und leitete das Krankenhaus seiner Stadt Szczebrzeszyn nahe der deutsch-sowjetischen Demarkationslinie im heutigen Ostpolen. Am 21. Juni notierte er in seinem Tagebuch: „Abends begannen gewaltige Panzer, Panzerwagen und andere Autos durch unsere Stadt zu rollen – ein ununterbrochenes Band, die ganze Nacht hindurch.“ Am nächsten Morgen erfuhr die Welt, dass ein neuer Krieg begonnen hatte. Um 3.15 Uhr hatten 3,3 Millionen deutsche Soldaten und deren Verbündete auf einer Länge von 1600 Kilometern die Posten der von den „Säuberung“-Aktionen Stalins geschwächten Roten Armee überrannt.

    In den ersten Kriegsnächten hörte Zygmunt Klukowski die „höllische Musik der Flugzeuge“. Dann wurde es ruhiger, denn Hermann Görings Luftwaffe hatte die sowjetischen Flugzeuge am Boden zerstört. Am ersten Tag waren 66 Flugplätze zerbombt worden.

    Die Wehrmacht rückte mit 3600 Panzern voran. Ihnen folgten 600.000 Motorfahrzeuge und 700.000 Geschütze. In drei Keilen stießen sie Richtung Osten vor: auf Leningrad im Norden, auf Moskau im Zentrum, auf Kiew im Süden. Anfangs drang die Maschinerie so rasant vor, dass die Infanterie zurückblieb.
    Überfall auf die Sowjetunion: Ein wichtiges Ziel waren die Erdölquellen um Baku

    Bis Frühherbst 1941 sollte das „Unternehmen Barbarossa“ laut Plan die so bezeichnete AA-Linie erreichen: von Archangelsk am Eismeer bis Astrachan an der Mündung der Wolga ins Kaspische Meer, 2600 Kilometer. Die Rote Armee sollte an dieser Linie militärisch geschlagen sein, die Reste hinter den Ural gedrängt, Deutschland von sowjetischen Flugzeugen nicht mehr zu erreichen.

    Adolf Hitler hatte den Überfall auf die Sowjetunion bald nach der Unterwerfung Frankreichs beschlossen. Endziel dieser Operation war die „Abschirmung gegen das asiatische Russland“, hieß es in der entsprechenden Weisung. Das letzte Russland verbleibende Industriegebiet am Ural sollte von der Luftwaffe ausgeschaltet werden.

    Im eroberten Gebiet vermuteten die deutschen Kriegsplaner die Masse der sowjetischen Rüstungsbetriebe, vor allem aber lagen dort die begehrten Rohstoffquellen. Man wollte die Kornkammern in der russischen und ukrainischen Schwarzerde-Zone in Beschlag nehmen, den Weizen dauerhaft nach Deutschland und Westeuropa abtransportieren. Ein besonders wichtiges Ziel waren die Erdölquellen um Baku.

    Ausgehungerte Menschentiere

    Drei Monate später hatten deutsche Soldaten Leningrad eingekesselt, das kohlereiche Donezbecken erobert, Hunderttausende Rotarmisten getötet und gefangen. Am 4. Oktober 1941 notierte Zygmunt Klukowski in seinem Tagebuch: „Gestern zog eine große Gruppe bolschewistischer Kriegsgefangener vorbei, etwa 1500 Menschen. Es waren Skelette, menschliche Schatten, die sich mit letzter Kraft fortschleppten. Etwas Vergleichbares habe ich noch nie gesehen. Die Menschen fielen vor Erschöpfung auf die Chaussee, Kräftigere hoben sie wieder auf, stützten sie unter den Armen und zogen sie weiter. Es waren ausgehungerte Tiere, keine Menschen. Sie stürzten sich sogar auf Apfelgriebse, die im Rinnstein lagen, wobei sie mit Knüppeln erbarmungslos geschlagen wurden.“

    Als am Tag darauf, einem Sonntag, wieder eine große Gruppe Gefangener vorbeigetrieben wurde, hatte die polnische Bevölkerung „in einer langen Reihe an den Straßenrändern Essen zum Verteilen zurechtgelegt“, aber deutsche Soldaten, die den Elendszug bewachten, begannen zu schießen. „Die Gefangenen warfen sich auf das Essen, ohne zu beachten, dass sie dafür fürchterlich mit Stöcken geschlagen wurden.“

    Beim Anblick dieser schrecklichen Szenen haderte Klukowski mit seinen Gefühlen. Er hegte keinerlei Sympathie mit dem System Stalin und dem Bolschewismus. In manchen Regionen hatte die Bevölkerung anfänglich die Deutschen sogar als Befreier vom Stalin’schen Terror empfangen. Aber jetzt schrieb Kuklowski: „Das Aussehen und der Zustand dieser Gefangenen bewegt sogar die abgehärtetsten Menschen. Sie vergessen, dass die sowjetischen Bolschewisten auch unsere Feinde sind. Sie quälten doch die Polen genauso, zu Zehntausenden trieben sie sie nach Sibirien, und das im schrecklichsten Winter.“ Der Arzt versuchte, „alle humanitären Gefühle hinsichtlich des sowjetischen Feindes zu dämpfen“. Alles umsonst: „Der Anblick dieser ausgehungerten Menschen-Tiere gab mir keine Ruhe, erschütterte das innere Gleichgewicht, raubte mir den Schlaf.“

    Kein Schutz für Zivilisten

    Hatte die Wehrmacht in den Feldzügen gegen Norwegen, Frankreich, Jugoslawien und Griechenland die völker- und kriegsrechtlichen Regeln noch beachtet, so fielen jetzt – stärker noch als im Krieg gegen Polen – alle Rücksichten. Absichtsvoll und planmäßig bestimmten fortan Verbrechen das Vorgehen: gegen Kriegsgefangene wie gegen Zivilisten. Entsprechend liefen die Vorbereitungen seit Herbst 1940.

    Dem Oberkommando der Wehrmacht erklärte Hitler drei Monate vor Kriegsbeginn, dieser Feldzug werde einen besonderen Charakter haben: Die Sowjetunion solle nicht nur militärisch erobert und besiegt werden, vielmehr sei das System des „jüdischen Bolschewismus“ restlos zu beseitigen.

    Im Mai und Juni 1941 setzte die Wehrmachtsführung zentrale Teile des Kriegsvölkerrechts außer Kraft, um die von Hitler geforderte „unerhörte Härte“ zu gewährleisten. Sie suspendierte den bis dahin verbürgten Schutz von Zivilisten. Damit war alles bereit für einen beispiellosen Rassen- und Vernichtungskrieg jenseits aller Grenzen des bis dahin Vorstellbaren.
    Das Unternehmen Barbarossa: Die sowjetische Zivilbevölkerung sollte sterben

    Einsatzgruppen der SS und der Sicherheitspolizei, die den vorrückenden Soldaten folgten, durchsuchten die eroberten Gebiete nach Juden und Funktionären des Sowjetstaats und schlachteten sie auf jede denkbare Weise ab. Kriegsgefangene überließen die deutschen Militärs dem Absterben durch Hunger und Seuchen. Generalstabschef Franz Halder schrieb: „Täglich Abgang von zahlreichen Gefangenen durch Hungertod. Grauenhafte Eindrücke.“

    Am Ende waren von rund fünf Millionen sowjetischen Kriegsgefangenen mehr als 3,3 Millionen tot. Das sind 66 Prozent. Zum Vergleich: Von den amerikanischen, britischen und kanadischen Kriegsgefangenen starben in deutschen Lagern 8348 Gefangene, das war eine Todesrate von 3,5 Prozent.

    In noch größeren Dimensionen der Menschenvernichtung planten die zivilen Strategen der Eroberung des Ost-Raums. Ihnen kam es darauf an, Zentraleuropa, also vor allem Deutschland, unter allen Umständen und trotz britischer Seeblockade, sicher mit Lebensmitteln zu versorgen. Die Wehrmacht sollte sich ohnehin aus den besetzten Gebieten ernähren. Für diese Ziele sollte ein erheblicher Teil der sowjetischen Zivilbevölkerung sterben. Unmittelbar vor Beginn des Krieges gegen die Sowjetunion äußerte Heinrich Himmler: „Zweck des Russlandfeldzuges ist die Dezimierung der slawischen Bevölkerung um 30 Millionen.“
    Hitler-Ziele in der Sowjetunion: Es ging auch um die deutsche Volksernäherung

    Propagandaminister Joseph Goebbels notierte am 6. Mai 1941 angesichts der heiklen Ernährungslage in der Heimat und drohender Stimmungsumschwünge in seinem Tagebuch, man wolle sich im Osten „gesundstoßen“. Ganz in diesem Sinne träumte auch Hitler im Mai 1941: „Die Ukraine und dann das Wolga-Becken werden einmal die Kornkammern Europas sein.“ Im Juni äußerte er sich zur „Bezahlung“: „Den Ukrainern liefern wir Kopftücher, Glasketten als Schmuck und was sonst Kolonialvölkern gefällt.“

    Zwei Tage vor dem Überfall erläuterte Alfred Rosenberg den Mitarbeitern eines künftigen Ostministeriums die Kriegsziele: „Die deutsche Volksernährung steht in diesen Jahren zweifellos an der Spitze der deutschen Forderungen im Osten, und hier werden die Südgebiete und Nordkaukasien einen Ausgleich für die deutsche Volksernährung zu schaffen haben. Wir sehen durchaus nicht die Verpflichtung ein, aus diesen Überschussgebieten das russische Volk mitzuernähren.“

    Dass in der Konsequenz Millionen verhungern würden, sah er als „harte Notwendigkeit, die außerhalb jeden Gefühls steht“. Auf deutscher Seite seien deshalb „starke Charaktere“ gefragt. Einen Unterschied machte er allerdings: Während die Ukraine „nach Westen gerichtet“ werde, müsse „Moskowien sein Gesicht wieder nach Osten wenden“ – in den „sibirischen Raum“.

    Deutschlands Überfall auf die Sowjetunion: Leningrad sollte vernichtet werden

    Weil das Aushungern zu erheblichem Widerstand führen würde, empfahl Hitler am 16. Juli die Mittel „Erschießen, Aussiedeln etc.“. Aber als effektiv galt das Aushungern allemal: Dieses Mordverfahren schonte die eigenen Kräfte und nach einer Eroberung musste man sich nicht mit lästigen – lebenden – Menschen plagen.

    Ganz in diesem Sinne beschlossen die zivilen und militärischen deutschen Minister und Generäle, Leningrad nicht militärisch einzunehmen, sondern zu belagern und die gesamte Bevölkerung – fünfeinhalb Millionen Menschen ­– vorsätzlich und systematisch verhungern zu lassen. An einem Kapitulationsangebot bestand kein Interesse. Es lebten noch zu viele Menschen. Zudem fürchtete die Generalität, der Anblick so vieler halbtoter Zivilisten werde die Moral der eigenen Truppe untergraben.

    Der Ernährungsexperte der Wehrmacht, Professor Wilhelm Ziegelmayer, zuvor Mittelschullehrer mit reformpädagogischen Ideen in Berlin und Potsdam, meinte 1941, Leningrad müsse „durch eine wissenschaftlich begründete Methode vernichtet werden“. Er setzte die in der Stadt vorhandenen Lebensmittelvorräte in Relation zur Personenzahl und schlussfolgerte, „dass Menschen bei einer solchen Ration nicht leben können“. Als nach 900 Tagen Blockade „nur“ 632.000 Einwohner verhungert waren, staunte der Experte. „Mir ist rätselhaft, was für ein Wunder dort bei Ihnen geschehen ist“, sagte er später Kollegen in der sowjetischen Besatzungszone. Dort gründete er 1947 das Ernährungsinstitut Potsdam-Rehbrücke.

    Der „Generalplan Ost“ umfasste Teile Polens sowie die Sowjetunion

    Den zivilen Teil des Nahrungsmittel-Raubprogramms mit Todesfolge in den sowjetischen Agrargebieten übernahm die Zentral-Handelsgesellschaft Ost für landwirtschaftlichen Absatz und Bedarf m.b.H.; den Rest erledigten die Truppen durch Massenerschießungen oder Vertreibung der nicht rechtzeitig Verhungerten Richtung Osten – in „Hungerzonen“ außerhalb des deutsch besetzten Gebietes.

    Der Ökonom Peter-Heinz Seraphim, Professor an der Universität Greifswald und im Herbst 1941 Oberkriegsverwaltungsrat in der Ukraine, machte sich Gedanken, wie der lokale Nahrungsmittelverbrauch zu reduzieren sei: nämlich durch „Ausmerzung überflüssiger Esser (Juden, Bevölkerung der ukrainischen Großstädte, die wie Kiew überhaupt keine Lebensmittelzuteilung erhalten)“.

    Aus seinen Aufzeichnungen wird ersichtlich, wie Judenmord und Beseitigung der slawischen Zivilisten Hand in Hand gingen. Genau in jener Kriegsphase gelangten in Deutschland die Pläne zur „Endlösung“ der Judenfrage durch industriellen Mord in den Vernichtungslagern wie Belzec, Sobibor, Treblinka und Auschwitz zur Reife. Die organisatorischen Fragen klärten deutsche Staatssekretäre und SS-Generäle am 20. Januar 1942 auf der Wannseekonferenz in Berlin.

    Leer konnten die eroberten und von Bevölkerung „entlasteten“ Zonen natürlich nicht bleiben – die dafür gefassten Kolonialpläne sind heute kaum noch im Bewusstsein, obwohl sie seinerzeit Millionen Menschen betrafen ­– vor allem junge, auf ein neues, besseres, freies Leben in frisch germanisiertem Land hoffende tatendurstige Leute. Am Tag vor dem Überfall auf die Sowjetunion begann die Planung für die Neubesiedlung als Teil einer kompletten Neuordnung riesiger Gebiete. Der „Generalplan Ost“ umfasste die besetzten Teile Polens sowie die Weiten der Sowjetunion, die zu erobern man sich anschickte. Mit gigantischer Geste schoben die Planer viele zehn Millionen Europäer hin und her.

    Der Osten sollte kolonialisiert werden

    Der NS-Ernährungsminister Herbert Backe sah „im Zuge der Besiedlung der erworbenen Gebiete“ auch für die Heimat ein Riesenpotenzial zur Modernisierung: Wenn die in Enge lebende bäuerliche Bevölkerung durch Umsiedlung ins Neuland „aufgelockert“ würde, könnten „viele nichtlebensfähige Klein- und Kleinstgebiete in der Heimat zu gesunden Höfen, die den Einsatz neuzeitlicher Maschinen erlauben“, umgestellt werden.

    Auch Hitler erfreute der Gedanke, „unsere armen Arbeiterfamilien“ aus Thüringen und dem Erzgebirge „herauszunehmen, um ihnen große Räume zu geben“. Man rechnete mit bis zu 200.000 Familien, die für die Ostsiedlung infrage kämen. Raum für das deutsche Volk. Was für Aussichten! Auch einige Generäle rechneten sich Neuland aus: Seinen Lieblingsgeneral Heinz Guderian wollte Hitler mit einem Rittergut im Osten beglücken.

    Drei zu germanisierende Siedlungsgebiete nahm man in den Blick: das Ingermanland südlich von Leningrad, das Memel-Narwa-Gebiet und schließlich den „Gotengau“, der die Krim und deren nördliche Nachbarschaft umfasste. In dieses südlich-bergige, zum Weinbau taugliche Gebiet wollte man jene Volksdeutschen aus Südtirol umsiedeln, die nicht zu Mussolini-Italien gehören wollten. Vorbereitend hatten die Deutschen schon das vermeintliche Germanentum der Krimgoten propagiert. Simferopol wäre nach einer Annexion zu Gotenburg geworden, Sewastopol zu Theoderichshafen.

    Diese drei Gebiete lagen bereits in deutscher Hand, Siedlerfamilien machten sich tatsächlich mit Sack und Pack auf den Weg, nicht wenige träumten davon, „Wehrbauern im Schwarzerdegebiet zu werden“. Selbst noch am 24. Dezember 1943 schrieb der gewiss nicht Hitler-begeisterte Soldat Heinrich Böll an seine Familie: „Zum ersten Mal gewinnt in meinem Gehirn der Gedanke Realität, dass ich vielleicht mit Anne-Marie nach dem Krieg vielleicht hier im Osten ein koloniales Dasein führen könnte …“

    27 Millionen Menschen sind im Osten durch die Deutschen umgekommen

    Doch der militärische Vormarsch blieb stecken: Vor Moskau stockte der „Blitzkrieg“ bereits im Winter 1941/42, in Stalingrad im Herbst 1942. Am weitesten stieß die Wehrmacht im Süden Richtung Kaspi-Erdölfelder vor. Am 16. September 1942 stoppte die Rote Armee die Wehrmacht 35 Kilometer vor Astrachan. Hitler hatte Feldmarschall Erich von Manstein gesagt: „Wenn wir das Öl bei Baku nicht kriegen, ist der Krieg verloren.“ So ist es gekommen.

    Im Frühjahr 1944 näherte sich die Front wieder der Region Zamość. Der Arzt Zygmunt Klukowski beobachtete, wie die deutschen und volksdeutschen Siedler ihre Habseligkeiten zusammenrafften, auf Fuhrwerke packten und flohen. Die Ordnung löste sich auf, aus den Wäldern heraus attackierten Partisanen, aktiver denn je, die Deutschen. In Polen richteten die der Londoner Exilregierung treuen Polen geheime Verwaltungen ein. Am 26. Juli 1944 sah Klukowski die ersten „Bolschewiken“.

    Aber es kamen auch Uniformierte der Polnischen Volksarmee als Teil der Roten Armee – Klukowski nennt sie „Unsere“, mit roten Schals um den Hals und weiß-roten Bändern am linken Arm. „Die Menschen waren wie von Sinnen. Sie schrien, weinten, warfen Blumen …“ Ein russischer Oberst sprach in einer Rede „über die slawischen Brüder, über die polnische Unabhängigkeit usw. Er versicherte, dass die Sowjets sich nicht in die inneren Angelegenheiten Polens einmischen werden …“ So ist es nicht gekommen.

    Ein Jahr später hatte die Rote Armee Berlin befreit. Freiwillig war sie nicht vom Ural in die Reichshauptstadt marschiert. 27 Millionen Menschen hat Deutschland allein mit dem in unvergleichlicher Grausamkeit geführten Ostfeldzug auf sein Gewissen geladen. 30 Millionen Tote hatten Deutsche bei Kriegsbeginn als Ziel ausgegeben.

    Russen, Ukrainer, Usbeken und die anderen Befreier gaben Deutschland eine neue Chance, statt den Hort des Übels zu vernichten. Ein Wunder. Fragt sich, warum angesichts all dessen nicht Demut, sondern Hochmut gegenüber Russland zur deutschen Staatsräson wurde. Was für eine Schande.
    Materielle Schäden in bis heute unkalkulierter Höhe

    Die materiellen Schäden erfasste 1945 die Außerordentliche Staatliche Kommission in einer vorläufigen Aufstellung. Viele Schäden entstanden bei Rückzug durch das Verfahren der „verbrannten Erde“. Hier nur einige der Zahlen:

    1710 Städte völlig oder teilweise zerstört. 70.000 Dörfer zerstört (meist verbrannt). Sechs Millionen Gebäude zerstört, 25 Millionen Menschen ihres Obdachs beraubt.

    31.850 Industrieunternehmungen zerstört, in denen vier Millionen Arbeiter beschäftigt waren. 239.000 Elektromotoren und metallbearbeitende Maschinen vernichtet oder geraubt.

    65.000 Kilometer Eisenbahngleise, 4100 Eisenbahnstationen, 36.000 Post- und Telegrafenstationen, Telefonstationen und andere Verbindungsanlagen zerstört.

    40.000 Krankenhäuser und andere Heilanstalten, 84.000 Schulen, Hochschulen und Institute sowie 43.000 öffentliche Bibliotheken vernichtet oder ausgeplündert.

    90.000 Kollektivwirtschaften (Kolchosen), 1876 staatliche landwirtschaftliche Betriebe sowie 2890 Maschinen-Traktoren-Stationen zerstört oder ausgeraubt.

    Sieben Millionen Pferde, 17 Millionen Rinder, 20 Millionen Schweine, 27 Millionen Schafe und Ziegen, 110 Millionen Federvieh abgeschlachtet, geraubt oder nach Deutschland abgetrieben.

    1135 Kohlegruben, in denen 337.000 Arbeiter beschäftigt waren, zerstört. 2400 Grubentransportgeräte mit elektrischem oder motorisiertem Antrieb geraubt und nach Deutschland verbracht, ebenso 2700 Schrammmaschinen, 15.000 Abbauhämmer, 5000 Pumpen, 160.000 Loren.

    61 der größten und zahlreiche kleine Kraftwerke zerstört. 10.000 Kilometer Hochspannungsleitungen außer Betrieb. 12.000 Gebäude von Kraftwerken und Umspannstationen zerstört.

    Weitere Aufstellungen betreffen: Erdölindustrie, chemische Industrie, Eisen- und Buntmetallurgie, Maschinenbau, Holz- und Papier-Industrie, Textil- und Leichtindustrie, Lebensmittelindustrie, Baumaterialienindustrie, Transportwesen (Eisenbahnen, Schiffe, Brücken, Straßen etc.). Museen, Denkmäler, Klöster, Kirchen, Synagogen, Kultureinrichtungen. Die Aufzählung ist längst nicht vollständig.

    Im Schlussabsatz wird gefordert: „Der Schaden, den die faschistischen Eindringlinge der Volkswirtschaft der UdSSR und den sowjetischen Bürgern zugefügt haben, muss von Deutschland wiedergutgemacht werden.“

    Anm. d. Red.: Dieser Text kommt aus dem Archiv der Berliner Zeitung. Mit seiner Neuveröffentlichung gedenken wir des Überfalls des Nazi-Deutschlands auf die Sowjetunion vor 82 Jahren.

    #histoire #Allemagne #URSS #guerre #colonialisme #génocide

  • Israel kills seven fishermen in Gaza sea
    August 26, 2024 - Quds News Network
    https://qudsnen.co/?p=47066

    Gaza (Quds News Network)- Seven Palestinian fishermen were killed today in an Israeli drone strike off the coast of Gaza, according to medical sources and eyewitnesses. The attack comes as Israel continues its offensive in Gaza, which has led to the forced displacement of approximately 250,000 Palestinians in Deir al-Balah, a central city in the Gaza Strip.

    Medical sources reported, “The bodies of seven victims were retrieved from the shore of Gaza City after an Israeli missile targeted them while they were fishing.” Eyewitnesses confirmed, “An Israeli drone fired a missile at a gathering of fishermen on the beach in Gaza City, resulting in deaths and injuries.” The fishermen were attempting to get some fish for their families, as Israel continues its blockade on the strip.

    The Gaza Ministry of Health announced on Monday that the death toll from the ongoing Israeli offensive on Gaza has reached 40,435, with 93,534 people injured since October 7, 2023. In its latest statistical report on the 325th day of the conflict, the ministry stated, “The death toll from the Israeli aggression has risen to 40,435, and injuries have reached 93,534 since October 7 last year.” It added that “the occupation forces committed two massacres against families in Gaza, with 30 victims and 66 injured arriving at hospitals in the past 24 hours.”

    #Génocide

  • IDF cargo plane flew through Irish sovereign airspace
    https://www.ontheditch.com/plane-collecting-idf-weapons

    Israel has been accused of genocide at the International Court of Justice over its Gaza operations under a case brought by South Africa, which Ireland has supported. Under the Genocide Convention, ratified by Ireland, the state has an obligation to prevent genocide.

    Last week taoiseach Simon Harris said, “International diplomacy has failed to protect innocent children” as the civilian death toll in Gaza surpassed 40,000.

    TDs from Sinn Féin, the Social Democrats and People Before Profit have condemned the state’s inaction following The Ditch’s first report on these flights. 

    The Department of Transport, Department of Foreign Affairs and Department of Taoiseach have been contacted for comment.

    La Belgique c’est pire :

    On 14 January, 2024 the same [Israeli] plane flew from Liege Airport in Belgium to JFK International Airport in New York.

    […]

    Just a week later, on 21 January, 2024 the Israeli-owned aircraft again departed from Liege.

    […]

    On the morning of 15 March, 2024 the same Challenger Airlines Israel plane left Liege airport on its way to New York.

    #complicité de #génocide #hypocrisie

  • « Après la guerre, une autre catastrophe nous attend » - Rami Abou Jamous
    https://orientxxi.info/magazine/apres-la-guerre-une-autre-catastrophe-nous-attend,7554

    Tous ces chiffres sont sans commune mesure avec 2014. On parle de 50 000 morts1, des familles entières ont été rayées de l’état civil, et 70 % des habitations ont été détruites.

    Mounzer me dit : « Après la guerre, une autre catastrophe nous attend. » Il m’a donné plusieurs exemples de familles étendues qui ont été entièrement effacées de l’état civil :

    « Normalement, les successions se font dans un ordre vertical. Les enfants héritent des parents. Là cela se fera en horizontal, entre cousins par exemple, ce sera très compliqué. » Mais la vraie catastrophe, a ajouté mon ami, c’est qu’il n’y a plus d’archives pour documenter ces procès. Pour la première fois depuis 1948, les Israéliens ont brûlé les archives des tribunaux, ainsi que ce qu’on appelle le « taabou », c’est-à-dire le registre foncier, où l’on enregistre les propriétés, les bâtiments et surtout les parcelles de terrain.

    Les Israéliens ont méthodiquement fait exploser le palais de justice, où se trouvaient les archives judiciaires, ainsi que le bâtiment qui abritait le cadastre et le registre foncier. Ils l’ont fait sciemment, pour détruire la société gazaouie, pour détruire un tissu social qui était très dense. Jusqu’ici, ils s’en étaient abstenus, une façon de reconnaitre, implicitement, l’existence des Palestiniens. Là, ils veulent effacer toute preuve de notre appartenance à cette terre. C’est complètement inédit. Quand les Ottomans ont perdu la Palestine, ils n’ont pas détruit les archives, ils les ont emportées avec eux et la Turquie les a ouvertes au public en 2022. D’autres documents datant de cette époque sont encore dans nos archives aujourd’hui. Mounzer en a vu passer beaucoup dans des procès d’héritages, « des originaux, avec tampons, timbres et tout ».

    Certes, une partie de ces archives ont été numérisées, mais beaucoup de gens vont mettre en doute l’authenticité de ces documents numérisés. Pour eux, seul le papier fait foi. Celui qui a gardé un bout de papier peut gagner, mais pour celui qui n’a rien, ce sera difficile. Il y aura des problèmes au sein d’une même fratrie, entre les enfants, entre les oncles, alors que la majorité des gens à Gaza ont perdu la preuve de la propriété de leur terrain. Mounzer me dit qu’après 2014, on a vu le tissu social commencer à changer. Demain, ce sera pire qu’un changement, ce sera une catastrophe, vu la misère qu’on est en train de vivre, le nombre de tués et le niveau de destruction.

    Il y aura aussi la question des orphelins. Qui devra adopter qui ? La famille paternelle ? Ou bien la famille maternelle ? Mais si beaucoup d’enfants ont perdu leur mère ou leur père, nombre d’entre eux ont perdu les deux. D’après les Nations unies, entre 15 000 et 25 000 enfants ont perdu un de leurs parents. Dans beaucoup de familles, tout le monde est mort. Mounzer m’a cité l’exemple de la famille Khorshid, une famille très connue de Gaza-ville. C’est une famille d’opticiens, ils avaient plusieurs magasins. Il ne reste que deux survivants : la grand-mère et une de ses petites-filles. Comment va-t-on faire pour l’héritage ? La grand-mère pourra-t-elle avoir la garde de sa petite-fille ? Il y aura sûrement des débats juridiques, la garde étant liée à l’argent, bien sûr.

    « Je suis sûr qu’après cette guerre-là, il n’y aura plus de justice sociale, il n’y aura plus de tissu social, il n’y aura que des problèmes », me dit Mounzer. Pour la reconstruction, il faudra prouver qu’on possédait telle ou telle parcelle, et ce sera impossible en l’absence du registre foncier. Or, quand l’armée israélienne détruit un lieu, elle rase tout. On l’a déjà vu en 2014 : il ne restait plus rien pour permettre d’identifier une maison ou un immeuble. Dans le quartier de Chadjaya, personne ne savait où était sa maison, parce que les bulldozers avaient repoussé les décombres à 300 ou 400 mètres de là. Les décombres de tout un quartier étaient entassés au même endroit. Il y a eu beaucoup de problèmes pour reconstruire. À l’époque, les gens ont utilisé Google maps pour retrouver l’emplacement de leur maison, et ensuite, avec le registre foncier, on a pu délimiter les terrains, leurs surfaces, leurs limites.

    Tout cela est parti, et les propriétaires aussi. L’après-guerre ressemblera donc à une autre guerre, cette fois au sein des familles. Les survivants de ce génocide seront contents d’en être sortis vivants, mais une nouvelle guerre va commencer pour eux : celle pour la reconstruction, pour avoir de l’argent, pour reconstruire sa maison. La guerre pour savoir qui hérite de quoi, pour les études, pour les enfants. Et surtout, la guerre de la santé mentale. Nul ne sait dans quel état psychologique nous allons sortir de toute cette destruction. Il n’y aura plus de vie à Gaza.

    La guerre des Israéliens, ce n’est pas seulement des chiffres, des morts ou des maisons détruites. L’après sera aussi terrible, plus grave d’une certaine manière que la guerre elle-même. Celle-ci dure depuis dix mois maintenant. Je crois que ses conséquences dureront bien plus de dix ans. Des générations entières vont en payer le prix. Il faudra des années et des années pour déblayer les décombres, encore plus pour reconstruire. Les survivants de ce génocide vont affronter une autre guerre, encore plus terrible.

  • « A #Gaza, la crise de la gestion des déchets solides est une crise sanitaire qui aura des effets nocifs durables sur la population »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/22/a-gaza-l-effondrement-du-systeme-de-traitement-des-dechets-cause-une-crise-s

    Quel était le but de votre visite à Gaza ?
    Je voulais m’assurer que nous répondons, en tant que PNUD, aux besoins les plus pressants, et avoir une bonne compréhension de la réalité afin d’établir notre stratégie pour la suite. Le système de traitement des déchets solides s’est effondré : les déchets s’empilent, et Gaza fait face à une crise sanitaire. La situation est désastreuse. Je me suis rendue à Khan Younès, dans le Sud, et à Deir Al-Balah, dans le centre – l’accès au Nord nécessite une autorisation différente [des autorités israéliennes]. Maintes fois déplacée, l’équipe du PNUD se trouve actuellement à Deir Al-Balah. Nos opérations se concentrent dans le Sud. Nous n’avons pas accès au Nord. A Gaza, nous avons toujours participé à la réponse d’urgence lors des guerres.

    Qu’est-ce qui vous a le plus frappée ?
    Les énormes tas de déchets qui s’empilent à proximité de là où se trouve la population [la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés par la guerre]. Près de cent quarante décharges ont surgi depuis le début de la guerre. Il y a l’odeur, les rats, l’état de décomposition de poubelles entassées depuis des mois, près de tentes. A Deir Al-Balah, j’ai vu des déchets médicaux – seringues, gants… – mêlés aux ordures ménagères. Les habitants sont privés d’hygiène, ils n’ont pas même d’eau pour se laver, et vivent dans des lieux très denses.

    L’hépatite A [due à l’eau contaminée] est présente ; de nombreux enfants souffrent de maladies cutanées et, parce qu’ils vivent les uns à côté des autres, la transmission est rapide ; la polio a fait son apparition. Une campagne de vaccination doit débuter [d’ici à la fin août, afin de vacciner au moins 600 000 enfants, selon l’Unicef. L’ONU réclame des pauses humanitaires pour ces opérations]. S’ils ne reçoivent pas les deux gouttes de vaccin, des enfants vont être paralysés. La crise de la gestion des déchets solides à Gaza est une crise sanitaire qui aura des effets nocifs durables sur la population.

    Quels étaient les défis avant la guerre ?
    Gaza était déjà sous blocus : il y avait des restrictions d’accès. Et, en raison de la densité du territoire, l’espace pour traiter les déchets était réduit. Mais depuis le début du conflit [lancé par Israël à la suite des attaques terroristes du Hamas dans le pays, le 7 octobre 2023], les difficultés se sont exacerbées : les bombardements sont continus et les activités du quotidien, comme la collecte de déchets, sont entravées. Les capacités de nos partenaires municipaux ou privés ont été décimées : des employés ont été tués, le nombre de véhicules disponibles a été drastiquement réduit [en raison des destructions]. Les deux principales décharges sont inaccessibles [elles se situent dans une zone tampon établie par l’armée israélienne]. Sans l’approbation et la coordination des autorités israéliennes, nous ne pouvons pas nous approcher de ces sites.

    Notre objectif actuellement est d’éloigner autant que possible les déchets des lieux où les gens vivent ou interagissent, pour les conduire vers d’autres décharges temporaires. Mais ce n’est qu’une solution de court terme. Depuis janvier, nous avons collecté, dans le Sud, 90 000 tonnes de déchets [transportés vers des décharges], soit environ 60 % de la quantité produite.

    Quelle est la plus grande menace aujourd’hui pour la population : la prolifération des décharges ou le non-traitement des déchets médicaux ?
    Les deux. Le voisinage avec les déchets solides est dangereux. Mais les déchets médicaux sont encore plus toxiques. Avant la guerre, un système était en place dans les hôpitaux pour trier les déchets, les transporter avec des véhicules spécifiques et les traiter sur un site spécial. Nous avions installé des autoclaves [pour la stérilisation], ainsi que deux micro-ondes médicaux – dont Gaza n’avait jamais été équipé auparavant. L’un se trouvait dans le Nord, l’autre dans le Sud. Cela fonctionnait bien. Avec la guerre, ce système a été détruit. Nous étudions des mesures d’urgence [pour le traitement des déchets médicaux]. Ils ne peuvent pas être mélangés aux autres déchets. Des enfants et des gens désespérés font les poubelles. Que des enfants jouent avec des seringues est extrêmement dangereux.

    Dans l’immédiat, nous avons besoin d’avoir accès aux principales décharges, à davantage d’équipement et de carburant, et à des ressources financières pour pouvoir accroître notre réponse. Nous estimons que 62 millions de dollars (56 millions d’euros) sont nécessaires pour une période de dix-huit mois, afin de faire face à la crise actuelle. Mais cela ne permettra pas de restaurer ou renforcer le système de traitement des déchets solides, vital pour Gaza.

    #Israël #génocide #déchets

  • Countries fueling Israel’s Gaza war may be complicit in war crimes, experts warn | Israel-Gaza war | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/article/2024/aug/20/israel-war-gaza-fuel-war-crimes-warning

    Israeli tanks, jets and bulldozers bombarding Gaza and razing homes in the occupied West Bank are being fueled by a growing number of countries signed up to the #genocide and Geneva conventions, new research suggests, which legal experts warn could make them complicit in serious crimes against the Palestinian people.

    Four tankers of American jet fuel primarily used for military aircraft have been shipped to Israel since the start of its aerial bombardment of Gaza in October.

    […]

    Researchers analyzed shipping logs, satellite images and other open-source industry data to track 65 oil and fuel shipments to Israel between 21 October last year and 12 July.

    It suggests a handful of countries – Azerbaijan, Kazakhstan, Gabon, Nigeria, Brazil and most recently the Republic of the Congo and Italy – have supplied 4.1m tons of crude oil to Israel, with almost half shipped since the ICJ ruling. An estimated two-thirds of crude came from investor-owned and private oil companies, according to the research, which is refined by Israel for domestic, industrial and military use.

    […]

    Source :
    Behind the Barrel : New Insights into the Countries and Companies Behind Israel’s Fuel Supply - Oil Change International
    https://priceofoil.org/2024/08/19/behind-the-barrel-new-insights-into-the-countries-and-companies-behind-i

    (Les pays en gras sont musulmans, le premier à majorité chiite et le second sunnite ; pour montrer la farce du “clash des civilisations”)

    #génocidaires

    • Brazil, where President Luiz Inácio Lula da Silva has been one of the sharpest critics of Israel, accounts for 9% of the total crude oil supplied to Israel in the past nine months. One of the crude shipments departed in February after the interim ICJ ruling. An additional tanker of fuel oil, used mostly for heating and powering generators, set sail in April.

  • Un rapport de l’ONU qualifie de génocide le massacre de 1988 en Iran : Appel urgent à l’action internationale – Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/08/20/un-rapport-de-lonu-qualifie-de-genocide-le-mas

    Un rapport de l’ONU qualifie de génocide le massacre de 1988 en Iran

    Le 28 juillet marque l’anniversaire du massacre d’au moins 30 000 prisonniers politiques en Iran au cours de l’été 1988.

    Le régime clérical avait préparé ce massacre depuis l’hiver et le printemps 1988 en déplaçant les prisonniers d’une prison à l’autre.

    Le 20 juillet, les autorités ont transféré un groupe de jeunes femmes de la prison d’Ilam (ouest de l’Iran). Elles ont exécuté Farah Eslami, Hakimeh Rizvandi, Marzieh Rahmati, Nassrin Rajabi et Jasoumeh Heydari sur une colline du village de Chabab, dans cette province.

    Le matin du 28 juillet, cependant, une commission de la mort a été mise en place dans la prison d’Evin à Téhéran. En quelques heures, des centaines de prisonniers ont été pendus à la prison d’Evin. La commission de la mort n’a posé que quelques questions et a rendu ses verdicts de mort.

    La même chose s’est produite simultanément dans toutes les grandes prisons du pays. Le massacre des prisonniers politiques dans la prison de Gohardacht à Karadj a commencé le 30 juillet.

    36 ans plus tard, le 22 juillet 2024, à la veille de cet anniversaire sanglant, le Centre des droits de l’homme des Nations unies a publié une déclaration à Genève dans laquelle il annonçait que le professeur Javaid Rehman, rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en « Iran – dans ses conclusions finales avant la fin de son mandat le 31 juillet – a déclaré que les « crimes atroces » d’exécutions sommaires, arbitraires et extrajudiciaires commis en 1981-1982 et en 1988 constituaient des crimes contre l’humanité de meurtre et d’extermination, ainsi qu’un génocide.

    #Génocide #Iran #Fatwa

  • Global Health NOW: Polio Confirmed in Gaza
    https://mailchi.mp/bb3305e350f6/global-health-now-mpox-emergency-escalates-polio-in-gaza-and-the-american-ar

    Polio Confirmed in Gaza

    A polio infection has been confirmed in a 10-month old child in Gaza—and more children have presented with symptoms, the Gaza Health Ministry announced on Friday, per The Washington Post (gift link).

    The UN is pushing for an urgent cease-fire to allow for two mass vaccination campaigns—aiming to cover 640,000+ children.

    The type 2 vaccine-derived variant of the virus was detected in wastewater last month in areas hosting the majority of displaced Gazans.

    Routine immunization coverage (for the second dose of inactivated polio vaccine) dipped from 99% in 2022 to less than 90% in the first quarter of 2024, according to the WHO.

    ~50,000 babies born since the war began have not been immunized against polio, Mercy Corps estimates, the AP reports.

    The Quote: “Let’s be clear: The ultimate vaccine for polio in Gaza is peace and an immediate humanitarian ceasefire,” UN Secretary-General António Guterres said Friday, per UN News.

    #Polio #Gaza #Guerre #Epidémies #Génocide

  • Face au pire, nos aveuglements contemporains

    « La #polarisation a empêché l’#information d’arriver. » Iryna Dmytrychyn est parvenue à cette conclusion après avoir disséqué ce que la presse écrivait sur l’Holodomor, la grande famine de 1932-1933 en Ukraine, au moment où elle avait lieu.

    Malgré tous les efforts du pouvoir soviétique, quelques reporters avaient réussi à rendre compte de la catastrophe en cours, le plus célèbre étant le Gallois Gareth Jones et la plus effacée peut-être Rhea Clyman, une journaliste canadienne. En France, Suzanne Bertillon avait publié le témoignage circonstancié d’un couple de paysans américains d’origine ukrainienne dans le journal d’extrême droite Le Matin.

    Dans le paysage médiatique des années 1930, terriblement clivé selon l’orientation politique, la #presse d’extrême droite couvre la famine, tandis que les titres liés au Parti communiste, à commencer par L’Humanité, la taisent voire la nient. Dans les deux cas, la lecture politique des événements s’impose.

    Les #faits comptent moins que les #opinions : selon que l’on soit communiste ou anticommuniste, on croit ou non à l’existence de la famine, comme si les personnes affamées relevaient d’un point de vue. « Au-delà des faits, c’était une question de #foi », résume Iryna Dmytrychyn dans son livre. Peu importe le réel, ce qui fait « foi », c’est l’idée que l’on veut s’en faire.

    Si la presse fasciste a eu raison, c’était parce que les circonstances l’arrangeaient. Et encore, tous les journaux de l’extrême droite n’ont pas couvert cette gigantesque famine avec la même intensité : l’Ukraine, périphérie d’un empire colonial, avait moins d’importance aux yeux de Rivarol ou de L’Action française que ce régime communiste honni pour ne pas rembourser les emprunts russes, remarque Iryna Dmytrychyn.

    #Dissonance_cognitive

    « La presse du centre n’en parle pas car elle manque d’informations ou considère n’en avoir pas suffisamment », ajoute la chercheuse. L’approche sensationnaliste, quant à elle, exacerbe les récits déjà terribles. Des millions de morts sur des terres fertiles, en paix, des cas de cannibalisme… « Une disette peut se concevoir, mais manger ses enfants ? L’entendement se dérobe, conclut Dmytrychyn en reprenant la formule de l’historien Jean-Louis Panet. Notre cerveau ne pouvait l’admettre. »

    L’écrivain hongrois Arthur Koestler fut l’un des rares compagnons de route du parti communiste à être lucide sur l’#Holodomor, parce qu’il s’est rendu sur place. Il a fait l’expérience de cette « trieuse mentale » qui le poussait à refuser ce qui heurtait ses convictions. Il en va de même, aujourd’hui, pour les catastrophes en cours : les dizaines de milliers de morts aux frontières de l’Europe, les guerres meurtrières plus ou moins oubliées (au Soudan, à Gaza, en Ukraine, en Éthiopie…), ou encore le changement climatique. Ce dernier fait l’objet de nombreuses recherches pour tenter d’expliquer l’apathie, l’indifférence, voire le déni, qu’il suscite, comme d’autres catastrophes.

    La philosophe Catherine Larrère propose de reprendre le concept de dissonance cognitive, développé dans les années 1950 par le psychologue Leon Festinger. « Notre vie suppose une forme de #croyance dans l’avenir car cette #confiance nous permet d’agir. Quand quelque chose met en question ces #certitudes, on préfère trouver une autre #explication que de remettre en cause nos croyances. On préfère croire que le monde dans lequel on vit va continuer », résume l’intellectuelle.

    Les #neurosciences confirment le « coût » biologique de renoncer à ce qu’on pensait établi. « Lorsque les faits contredisent nos représentations du monde, le cerveau envoie un signal d’erreur en produisant des “#hormones_du_stress” », décrit Sébastien Bohler, docteur en neurosciences et rédacteur en chef du magazine Cerveau & Psycho. Créer des stratégies pour s’adapter à la nouvelle donne nécessite d’activer d’autres parties du cerveau, dont le cortex préfrontal, ce qui est « très consommateur d’énergie », poursuit le chercheur.

    Plutôt que de procéder à ces remises en cause, la première réaction consiste à s’en prendre au messager. « Les porteurs de mauvaises nouvelles, on les met à mort, au moins symboliquement », note le psychanalyste Luc Magnenat, qui a publié La Crise environnementale sur le divan en 2019. « On impute aux écologistes la #responsabilité de ce qui arrive parce qu’ils en parlent », précise Catherine Larrère, en suggérant nombre d’illustrations tirées de l’actualité : les inondations dans le nord de la France seraient causées par l’interdiction de curer les fossés afin de protéger les batraciens, et non par le changement climatique qui provoque des pluies diluviennes… Ou encore les incendies seraient dus « à des incendiaires », et non à la sécheresse.

    « Être écologiste, c’est être seul dans un monde qui ne veut pas entendre qu’il est malade », reprend Luc Magnenat en citant Aldo Leopold, le père de l’éthique environnementale. Dans sa chanson From Gaza, With Love, le rappeur franco-palestinien Saint Levant le dit dans son refrain : « Continuez à parler, on vous entend pas. »

    Cette difficulté à dire une catastrophe que personne ne veut entendre est étudiée dans l’ouvrage collectif Violence et récit. Dire, traduire, transmettre le génocide et l’exil (Hermann, 2020). « La #violence limite toute possibilité de #récit, mais aussi toute possibilité d’#écoute et de réception. Elle hante une société d’après-guerre peu encline à admettre la dimension impensable du #génocide […]. Elle se traduit par l’#effroi : d’un côté la #négation de ceux dont le récit ne peut pas se dire ; de l’autre le déni et la #peur d’une société qui ne veut pas être témoin de la #cruauté_humaine dont atteste le récit. Comment dire et entendre les rafles, les morts de faim ou sous la torture dans les prisons ou sur les routes d’Arménie ou dans les camps nazis ? […] Le témoignage met des décennies à pouvoir se tisser, le temps de sortir du #silence_traumatique et de rencontrer une #écoute possible », pose en introduction la directrice de l’ouvrage, Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky, à la tête de l’Institut Convergences Migrations du CNRS.

    #Responsabilités_collectives

    Anthropologue et psychologue clinicienne, elle s’est concentrée sur la parole des personnes exilées, qui subissent une « triple violence » : une première fois sur le lieu du départ, ce qui constitue souvent la cause de l’exil (opposition politique, risques en raison de son identité, etc.) ; lors de la #migration pour éviter les risques inhérents à la clandestinité ; à l’arrivée en France où l’#administration impose un cadre qui ne permet pas à la #parole de s’exprimer librement.

    La possibilité du récit disparaît donc dans la société qui ne veut pas l’entendre, car elle se retrouverait sinon face à ses responsabilités dans ces violences. « Les #morts_aux_frontières relèvent de l’intentionnel, c’est une politique économique qui érige des murs », synthétise Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky.

    Refuser d’« attester de la violence » est l’une des formes du déni, qui en revêt d’autres. « Plus l’#angoisse est forte, plus le déni est fort », relève Luc Magnenat.

    Au-delà de son intensité, il trouve différentes manifestations. Dans son livre States of Denial (non traduit, « les états du déni »), le sociologue Stanley Cohen propose une typologie : le déni peut être littéral (cet événement ne s’est pas produit), interprétatif (la signification des faits est altérée), implicatif (les conséquences et implications sont minimisées). Surtout, Stanley Cohen sort le déni du champ psychologique en montrant qu’il peut relever de #politiques_publiques ou de #pratiques_sociales.

    Dans ses recherches sur les massacres des opposants politiques dans les prisons iraniennes en 1988, l’anthropologue Chowra Makaremi a observé ces « reconfigurations du discours du déni ». Après des décennies de négation pure et simple, le régime iranien a, sous la pression d’une mobilisation de la société civile, tenté d’en minimiser l’ampleur, puis a dénié aux victimes leur statut en considérant qu’elles n’étaient pas innocentes, avant de se présenter lui-même en victime agissant prétendument en légitime défense.

    Indispensable « #reconnaissance »

    Sortir du déni n’est pas un phénomène linéaire. S’agissant du #changement_climatique, Sébastien Bohler a observé une prise de conscience forte en 2018-2019. À ce « grand engouement », incarné notamment par les manifestations pour le climat, a succédé « un retour du climato-rassurisme », « nouvelle tentative de ne pas poursuivre la prise de conscience ».

    La théorie d’un #effondrement global simultané, qui a connu un nouvel essor à ce moment-là, a constitué un « #aveuglement », estime pour sa part Catherine Larrère dans le livre Le pire n’est jamais certain (Premier Parallèle), coécrit avec Raphaël Larrère, parce qu’elle empêchait de regarder la « multiplicité des catastrophes locales déjà en cours ». « La fascination pour le pire empêche de voir ce qui est autour de soi », en déduit la philosophe.

    Malgré les retours en arrière, des idées progressent inexorablement : « Au début des années 1990, il allait de soi que le progrès et les innovations techniques allaient nous apporter du bien-être. C’était l’évidence. Ceux qui émettaient des réserves passaient pour des imbéciles ou des fous. Aujourd’hui, c’est l’inverse, la croyance dans l’évidence du progrès fait passer pour étrange. »

    Le mur du déni se fissure. Ce qui l’abattra, c’est le contraire du déni, c’est-à-dire la reconnaissance, selon Stanley Cohen. Indispensable, la connaissance des faits ne suffit pas, ils doivent faire l’objet d’une reconnaissance, dans des modalités variables : procès, commissions vérité et réconciliation, compensation, regrets officiels…

    L’Ukraine a dû attendre la chute de l’URSS pour qualifier officiellement l’Holodomor de génocide, une reconnaissance qui a pris la forme d’une loi adoptée par le Parlement en 2006. Après l’invasion de son territoire par la Russie le 24 février 2022, plusieurs États européens, dont la France, ont fait de même, reconnaissant, 90 ans après, que cette famine organisée par le pouvoir soviétique n’était pas une « disette », ni une « exagération colportée par les ennemis du régime », mais bel et bien un génocide.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/180824/face-au-pire-nos-aveuglements-contemporains

    #déni #aveuglement

    • Violence et récit. Dire, traduire, transmettre le génocide et l’exil

      Face au désastre, peut-il y avoir un récit ? Au sortir du camp de Buchenwald, à l’heure des dizaines de milliers de morts en Méditerranée, que dire, que traduire, que transmettre ? Le récit peut-il prendre forme lorsqu’il s’agit d’attester du mal et de la cruauté, dont la conflagration mine l’écrit ? La violence empêche le récit lorsque les mots manquent radicalement pour dire l’expérience génocidaire ou exilique. Elle l’abîme, tant sa transmission et son écoute sont hypothéquées par le déni et le silence de la société qui le recueille. À travers l’étude de plusieurs formes de récits – chroniques de ghetto, récits de guerre ou poèmes et fictions – émerge l’inconscient de l’Histoire qui ne cesse de traduire les expériences de domination et de persécution de populations marginalisées. Comment décentrer la violence pour rendre le récit audible ? Les dispositifs d’écoute, d’interprétariat et de transmission se renouvellent. Ce livre apporte une lecture inédite des récits de violence, en proposant un parallèle entre les violences génocidaires et les exils contemporains dans une perspective résolument pluridisciplinaire.

      https://www.editions-hermann.fr/livre/violence-et-recit-marie-caroline-saglio-yatzimirsky

      #livre

    • States of Denial: Knowing about Atrocities and Suffering

      Blocking out, turning a blind eye, shutting off, not wanting to know, wearing blinkers, seeing what we want to see ... these are all expressions of ’denial’. Alcoholics who refuse to recognize their condition, people who brush aside suspicions of their partner’s infidelity, the wife who doesn’t notice that her husband is abusing their daughter - are supposedly ’in denial’. Governments deny their responsibility for atrocities, and plan them to achieve ’maximum deniability’. Truth Commissions try to overcome the suppression and denial of past horrors. Bystander nations deny their responsibility to intervene.

      Do these phenomena have anything in common? When we deny, are we aware of what we are doing or is this an unconscious defence mechanism to protect us from unwelcome truths? Can there be cultures of denial? How do organizations like Amnesty and Oxfam try to overcome the public’s apparent indifference to distant suffering and cruelty? Is denial always so bad - or do we need positiv...

      https://www.wiley.com/en-us/States+of+Denial%3A+Knowing+about+Atrocities+and+Suffering-p-9780745623924

  • As a former IDF soldier and historian of genocide, I was deeply disturbed by my recent visit to Israel | Israel | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/article/2024/aug/13/israel-gaza-historian-omer-bartov

    Une conférence à l’université Ben Gourion par Omer Bartov qui tourne mal à cause d’une meute de réservistes sionistes venue la saboter

    These students were not necessarily representative of the student body in Israel as a whole. They were activists in extreme rightwing organisations. But in many ways, what they were saying reflected a much more widespread sentiment in the country.

    […]

    When the first Palestinian intifada, or uprising, broke out in late 1987 I was teaching at Tel Aviv University. I was appalled by the instruction of #Yitzhak_Rabin, then minister of defence, to the IDF to “break the arms and legs” of Palestinian youths who were throwing rocks at heavily armed troops. I wrote a letter to him warning that, based on my research into the indoctrination of the armed forces of #Nazi Germany, I feared that under his leadership the IDF was heading down a similarly slippery path.

    As my research had shown, even before their conscription, young German men had internalised core elements of Nazi ideology, especially the view that the subhuman Slav masses, led by insidious Bolshevik Jews, were threatening Germany and the rest of the civilised world with destruction, and that therefore Germany had the right and duty to create for itself a “living space” in the east and to decimate or enslave that region’s population. This worldview was then further inculcated into the troops, so that by the time they marched into the Soviet Union they perceived their enemies through that prism. The fierce resistance put up by the Red Army only confirmed the need to utterly destroy Soviet soldiers and civilians alike, and most especially the Jews, who were seen as the main instigators of Bolshevism. The more destruction they wrought, the more fearful German troops became of the revenge they could expect if their enemies prevailed. The result was the killing of up to 30 million Soviet soldiers and citizens.

    […]

    Today, across vast swaths of the Israeli public, including those who oppose the government, two sentiments reign supreme.

    The first is a combination of rage and fear, a desire to re-establish security at any cost and a complete distrust of political solutions, negotiations and reconciliation. The military theorist Carl von Clausewitz noted that war was the extension of politics by other means, and warned that without a defined political objective it would lead to limitless destruction. The sentiment that now prevails in Israel similarly threatens to make war into its own end. In this view, politics is an obstacle to achieving goals rather than a means to limit destruction. This is a view that can only ultimately lead to self-annihilation.

    The second reigning sentiment – or rather lack of sentiment – is the flipside of the first. It is the utter inability of Israeli society today to feel any empathy for the population of Gaza. The majority, it seems, do not even want to know what is happening in Gaza, and this desire is reflected in TV coverage. Israeli television news these days usually begins with reports on the funerals of soldiers, invariably described as heroes, fallen in the fighting in Gaza, followed by estimates of how many Hamas fighters were “liquidated”. References to Palestinian civilian deaths are rare and normally presented as part of enemy propaganda or as a cause for unwelcome international pressure. In the face of so much death, this deafening silence now seems like its own form of vengefulness.

    #endoctrinement

    • […] my view of what was happening in Gaza had shifted. On 10 November 2023, I wrote in the New York Times: “As a historian of genocide, I believe that there is no proof that genocide is now taking place in Gaza, although it is very likely that war crimes, and even crimes against humanity, are happening. […] We know from history that it is crucial to warn of the potential for #genocide before it occurs, rather than belatedly condemn it after it has taken place. I think we still have that time.”

      I no longer believe that. By the time I travelled to Israel, I had become convinced that at least since the attack by the IDF on Rafah on 6 May 2024, it was no longer possible to deny that Israel was engaged in systematic war crimes, crimes against humanity and genocidal actions. It was not just that this attack against the last concentration of Gazans – most of them displaced already several times by the IDF, which now once again pushed them to a so-called safe zone – demonstrated a total disregard of any humanitarian standards. It also clearly indicated that the ultimate goal of this entire undertaking from the very beginning had been to make the entire Gaza Strip uninhabitable, and to debilitate its population to such a degree that it would either die out or seek all possible options to flee the territory. In other words, the rhetoric spouted by Israeli leaders since 7 October was now being translated into reality – namely, as the 1948 UN Genocide Convention puts it, that Israel was acting “with intent to destroy, in whole or in part”, the Palestinian population in Gaza, “as such, by killing, causing serious harm, or inflicting conditions of life meant to bring about the group’s destruction”.

  • Children of Darkness🇵🇸🇿🇦 sur X : ““This is the worst I’ve seen. I’ve worked in Syria. I’ve worked in Iraq … We’re seeing a new level of depravity here and we cannot let this be the new normal. We can’t let attacks against children be the new normal.” - Casey Harrity, Save The Children team leader in Gaza”
    https://x.com/brokenmirror33/status/1822313605343154295

    “This is the worst I’ve seen. I’ve worked in Syria. I’ve worked in Iraq … We’re seeing a new level of depravity here and we cannot let this be the new normal. We can’t let attacks against children be the new normal.”

    – Casey Harrity, Save The Children team leader in Gaza

    https://video.twimg.com/amplify_video/1822313082464436224/vid/avc1/1286x720/ehB9l42kK2AU-v-p.mp4?tag=16

    #gaza #génocide #sionisme

  • Bremen gedenkt der Opfer des Völkermordes im heutigen Namibia

    Vor 120 Jahren begann der Völkermord an den #Herero und #Nama. In Bremen findet am Antikolonialdenkmal, dem Elefanten am Hauptbahnhof, ein Gedenken mit Musik statt.

    Die Bremer Senatskanzlei sowie mehrere Vereine und Organisationen gedenken am Sonntag der Opfer des Völkermordes an den Herero und Nama am Antikolonialdenkmal in Bremen. Vor 120 Jahren fing der Genozid im heutigen Namibia an.

    Bremen mit besonderer Verantwortung

    Es war der Bremer Kaufmann Franz Adolf Lüderitz, der die ehemaligen Kolonie Deutsch-Südwestafrika mitgegründet hatte. Daraus ergebe sich eine besondere Verpflichtung der Hansestadt, an den Völkermord zu erinnern, so der Bremer Senat. In den Jahren zwischen 1904 und 1908 wurden die Aufstände der Herero und Nama brutal niedergeschlagen.

    Bis heute wird über die Folgen des deutschen Kolonialismus diskutiert, unter anderem über die Rückgabe von Kulturgütern an das heutige Namibia. Nach einer Schweigeminute und Blumenniederlegung soll es ab 13 Uhr in dem kleinen Park neben dem Bremer Hauptbahnhof auch künstlerische Darbietungen und Musik geben.

    https://www.butenunbinnen.de/nachrichten/voelkermord-namibia-bremen-herero-nama-100.html

    –---

    20 years after the beginning of the colonial war in Namibia, Bremen today commemorates the victims of the genocide.

    https://x.com/normanaselmeyer/status/1822639879664070936

    #commémoration #génocide #Namibie #Brême #Allemagne #Allemagne_coloniale #2024 #colonialisme
    #vidéo
    ping @cede @reka

  • Francesca Albanese, UN Special Rapporteur oPt sur X
    https://x.com/FranceskAlbs/status/1822184214860534271

    #Gaza: In the largest and most shameful concentration camp of the 21st century, Israel is genociding the Palestinians one neighborhood at the time, one hospital at the time, one school at the time, one refugee camp at the time, one ’safe zone’ at the time. With US and European weapons. And amid the indifference of all “civilised nations”.

    May the Palestinians forgive us for our collective inability to protect them, honoring the most basic meaning of intl law.

    #communauté_internationale #civilisés #complicité #génocide

  • Johann Soufi sur X : « 11. 1️⃣. 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐂𝐄𝐃𝐔𝐑𝐄. La démarche britannique (qui s’est depuis rétractée) constitue un abus de procédure. Rien dans le Statut ne permet à un État qui n’est pas directement concerné par les poursuites de contester la compétence de la CourPenaleInt. »
    https://x.com/jsoufi/status/1821834772236103874

    12. Le fait pour la chambre préliminaire d’avoir accepté la demande du Royaume-Uni de participer comme amicus curiae a ce débat crée un dangereux précédent. Elle retarde la procédure et n’importe qui pourra tenter d’entraver les procédures de la Cour à l’avenir.

    #complicité #ONU #génocide #gaza

  • Ussama Makdisi, Overwriting Palestine — Sidecar
    https://newleftreview.org/sidecar/posts/overwriting-palestine

    It is extraordinary that to date not a single US university has officially condemned the #genocide in #Gaza – or, at the very least, the systematic Israeli destruction of universities there. On the contrary, they have insisted that they will maintain institutional ties with their Israeli counterparts, including those that are implicated in the war on Palestinian society and life, as well as their investments in the corporations gorging on the profits generated by Palestinian death. The fact that Palestinians, Christians and Muslim Arabs, as well as Jewish anti-Zionists, are now well-represented in many Western universities – mostly as students, and to a lesser extent as faculty and staff – means they have an intimate view of their own erasure.

  • On avait dit « Plus jamais ça »
    Comment est-ce possible que les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France aient remis ça, la barbarie des années 1940, en protégeant et en aidant Israël, leur porte-avion militaire au Moyen-Orient ?

    Génocide ou crimes contre l’humanité à répétition, peu importe les qualificatifs.

    Au nom de tous ces morts, enfants, femmes et hommes palestiniens, j’accuse ces quatre pays, dont le mien, de participer à la plus grande barbarie du XXIème siècle.

    J’accuse ces quatre pays de détruire ce que les vainqueurs de la seconde guerre mondiale avaient construit, une armature de droits, Convention de Genève, Droit de la guerre, Droit international, pour nous protéger du retour éventuel de cette barbarie perpétrée lors des deux guerres mondiales.

    Je les accuse de rendre leurs populations spectateurs d’atrocités vertigineuses et innommables .

    Je les accuse de rendre leurs populations complices involontaires de ces crimes contre l’humanité, de ces carnages, parce que ce sont nos ressources, nos impôts qui servent à protéger et à aider Israël.

    L’ONU a décrit et condamné les faits, la plupart des grandes ONG (Amnesty, HRW, MSF, Médecins du Monde etc...) ont décrit les faits , les journalistes israéliens dignes de ce nom (Haaretz, 972) ont décrit les faits, même CNN a décrit les faits.

    La Cour internationale de Justice (CIJ) a décrit et condamné clairement les faits

    Mais les chaines de télévision et les radios continuent à mentir et à déverser la propagande israélienne qui présente Israël comme une victime.

    Mais une grande partie des politiciens occidentaux continuent à mentir et à déverser la propagande israélienne qui présente Israël comme une victime.

    Mais la censure s’abat sur ceux qui décrivent la réalité et se révoltent contre la barbarie (répression des mouvements étudiants, menaces et censure des universitaires, convocation de François Burgat par la police entre autres).

    Mais les armées américaines, britanniques, allemandes et française continuent à protéger et à aider Israël. Dans la totale indifférence au sort des populations palestiniennes martyrisées .

    Je n’ai pas le courage du militaire américain, Aaron Bushnell, pour m’immoler devant l’ambassade israélienne, ou devant l’Élysée.
    Alors je hurle depuis mon blog.

    Nous devons HURLER et REFUSER CETTE HAINE RACIALE DÉCHAINÉE qui motive nos médias, nos politiciens, et nos armées, pour s’attaquer à des populations sans défense martyrisées de manière vertigineuse depuis 10 mois. Je suis convaincue que c’est l’arabophobie et l’islamophobie qui sous-tend la collusion de ces quatre pays occidentaux avec Israël dans ces crimes contre l’humanité .

    Parce que les États-Unis de Biden et Harris, la Grande Bretagne de Keir Starmer, l’Allemagne d’Olaf Scholz et la France d’Emmanuel Macron ont absolument tous les moyens d’arrêter Netanyahu, d’obtenir un cessez-le-feu immédiat et l’entrée immédiate de la nourriture, de l’eau, des médicaments et des soignants, pour sauver ceux qui ne sont pas encore morts, même s’ils sont déjà amputés ou devenus fous d’errance sous les bombes, et de souffrances diverses et infinies.

    S’ils ne le font pas, c’est parce que les silhouettes émaciées, brisées, les cadavres d’enfants, de femmes et d’hommes arabes et musulmans (assimilés tous aux musulmans, même s’il y a des chrétiens parmi ces victimes), ne les touchent pas.

    Ces médias, ces politiciens, ces chefs d’armée, ne considèrent pas ces personnes comme des êtres humains.

    Comment est-ce possible ?

    https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/060824/comment-est-ce-possible-refusons-la-haine-qui-dechaine-les-crimes-co

    #Crimes-contre-l'humanité #Génocide #Israël #États-Unis #Grande-Bretagne #Allemagne #France #Joe-Biden #Kamala-Harris #Keir-Starmer #Olaf-Scholz #Emmanuel-Macron
    #Convention de Genève #Droit de la guerre #Droit international

  • ‘Order from Amazon’ : Tech giants storing mass data for Israel’s war
    https://www.972mag.com/cloud-israeli-army-gaza-amazon-google-microsoft

    L’autre arme des Occidentaux : les géants de la tech. Encore une remarquable enquêtede 972/Local Call. Ici, juste la fin, l’article est long.

    Regarding the lack of oversight of the cloud companies’ projects and partnership, Nashif added: “In the local context, in the case of an occupation, the question of whether [these services] are sold for military use, to the occupation army, or whether it is sold for civilian use, becomes much more important.” According to him, the closeness that exists in Israel between the private sector and the military facilitates cooperation without red lines, which leads to “more control over [Palestinians] — even more so amid the war.”

    “There’s always a lot of focus on the direct military assistance the United States provides to Israel — the munitions, fighter jets, and bombs — but a lot less attention has been paid to these partnerships that span both civilian and military environments,” said Tariq Kenney-Shawa, U.S. policy fellow at the Palestinian think tank Al-Shabaka. “It’s more than complicity: it’s direct participation and collaboration with the Israeli military on the tools they’re using to kill Palestinians.”

    Google and Microsoft declined to respond to multiple requests for comment from their offices in Israel and the United States. Amazon Web Services stated: “AWS is focused on making the benefits of our world-leading cloud technology available to all our customers, wherever they are located. We are committed to ensuring our employees are safe, supporting our colleagues affected by these terrible events, and working with our humanitarian relief partners to help those impacted by the war.”