• #Rennes-Vivre ensemble : Intervention à la matinale de France Inter
    https://nantes.indymedia.org/articles/39830

    Au moment où la maire de Rennes glosait à l’antenne sur sa politique de démocratie participative, plusieurs personnes sont intervenues pour dénoncer la provocation de la tenue du forum de Ouest-France dans le nouveau centre des congrès. Evidemment le « dialogue et le débat d’idée » commence et s’arrête là où France Inter le décide, l’intervention a donc été écourté par la pléthorique sécurité, non sans avoir rendu l’antenne. Voici le texte qui aurait dû être lu.

    #Resistances #quartiers #populaires #gentrification #urbanisation #Resistances,quartiers,populaires,gentrification,urbanisation

  • Initiation à la sociologie urbaine. Proposition de progression sur un semestre.

    Ce cours de sociologie urbaine revient sur la genèse de ce champ de recherche au sein de la sociologie française, et ses principales évolutions au XXe siècle. A travers des séances thématiques (logement, scolaire, ségrégation, etc.), l’objectif est de travailler sur les principaux auteurs et concepts, en proposant une bibliographie permettant à chaque étudiant de poursuivre des lectures en fonction de ses intérêts propres.

    Ce cours doit permettre de travailler sur le regard sociologique réflexif, en incitant les étudiants à utiliser les méthodes de la sociologie pour comprendre leur propre parcours. Cette entrée méthodologique préfigure les cours de méthodes pour le mémoire de recherche en Master.

    La progression proposée ici est issue d’un travail collectif : une première version du cours a été construite par L. Raad (2013), elle a été augmentée et adaptée par L. Frouillou (2014, 2015, 2016). Certaines séances peuvent être développées ou réduites en fonction des spécialités du responsable du cours, mais aussi en fonction des autres cours suivis par les étudiants. Ce cours s’adresse en effet aux étudiants d’un M1 Aménagement et Urbanisme et est pensé en articulation avec un cours de diagnostic territorial. Le public est relativement hétérogène : certains étudiants ont fait de la sociologie auparavant (classe préparatoire, licence de sciences sociales) quand d’autres ne connaissent aucune notion ou auteur a priori. La dimension interdisciplinaire du M1 Aménagement et Urbanisme permet d’assumer un parti pris disciplinaire pour cet enseignement particulier : en travaillant sur des auteurs et des postures sociologiques, ce cours permet en fin de semestre de revenir sur les apports des approches interdisciplinaires. Enfin, ce cours s’appuie principalement sur des sources francophones, notamment pour nourrir les exemples empiriques. Les débats théoriques font appel principalement aux auteurs « classiques » français et états-uniens.

    Programme du cours proposé :

    http://www.feuilles-de-geographie.com/2017/05/16/initiation-a-la-sociologie-urbaine-proposition-de-progressio
    #sociologie_urbaine #géographie_urbaine #pédagogie #ressources_pédagogiques #enseignement #classes_sociales #pauvreté #ségrégation #quartiers_populaires #logement #trajectoires_résidentielles #gentrification #espace_public

    Pour télécharger la feuille :
    http://www.feuilles-de-geographie.com/wp-content/uploads/2017/05/Feuille-2017-1.pdf

  • #Montreuil (93) : occupons les maisons, détruisons les prisons ! #manifestation le 16 février 2018
    https://fr.squat.net/2018/01/17/montreuil-93-occupons-les-maisons-detruisons-les-prisons-manifestation-le-

    Manifestation vendredi 16 février 2018, à 19h, RDV à l’entrée de la rue piétonne, métro Croix-de-Chavaux, à Montreuil. Des problèmes de logement à Montreuil ?! Bah oui ! Ici c’est une galère de se loger quand on n’a pas les bons papiers, les bons garants, la bonne fiche de paie ou des problèmes avec la […]

    #gentrification #prison #Seine-Saint-Denis

  • #Grenoble : Appel à signature de la lettre de soutien au 38 rue d’Alembert/Centre Social Tchoukar
    https://fr.squat.net/2018/01/12/grenoble-appel-a-signature-de-la-lettre-de-soutien-au-38-rue-dalembertcent

    Nous partons d’un constat simple : la ville a besoin d’espaces où peuvent s’inventer et se réinventer nos vies, indépendamment des pouvoirs publics. De lieux d’entraides, de débrouille, où se tissent des liens et des solidarités dans la rencontre plutôt que derrière un guichet. Où il est possible de résister, partager nos joies et nos combats ; […]

    #gentrification #Le_38 #pétition

  • En #Afrique_du_Sud, les #hipsters remodèlent l’#héritage urbain de l’#apartheid

    L’Afrique du Sud découvre les joies du cool, des restos veggies et des cafés comfy. Et donc aussi de la hausse des loyers, des relogements, de la fermeture des petits commerces, de l’exclusion des plus pauvres... qui sont, toujours, en très grande majorité, les Noirs et les métis.

    http://www.slate.fr/story/156191/afrique-du-sud-hipsters-apartheid-gentrification
    #urban_matter #gentrification #villes

    Avec mini interview à ma collègue Myriam Houssay-Holzschuch :

    « La nuit, à Woodstock, il n’y a personne. Il s’agit davantage d’une gentrification commerciale qui a des spécificités temporelles. Il y a aussi des gens aisés qui s’installent dans le quartier, mais ils ne sortent pas dans la rue le soir », explique explique Myriam Houssay-Holzschuch, chercheuse et co-auteure du livre Histoires de frontières : Une enquête sud-africaine, paru en 2017.

  • #Madrid (Espagne) : guerre à la spéculation immobilière !
    https://fr.squat.net/2018/01/06/madrid-espagne-guerre-a-la-speculation-immobiliere

    Sabotage de plus de dix serrures d’agences immobilières à Vallekas. Dans la matinée du 27 décembre 2017, les serrures de plus de 10 sociétés immobilières ont été sabotées dans le quartier de Vallekas et a été peint, de façon très claire, « Guerre à la spéculation ». Ce quartier de Madrid, comme tant d’autres, se […]

    #actions_directes #Espagne #gentrification

  • Dans le centre de #Lisbonne, les dégâts du #tourisme et de la #gentrification
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040118/dans-le-centre-de-lisbonne-les-degats-du-tourisme-et-de-la-gentrification

    Dans la « tasca » de Mario Rui Da Cruz, à #Alfama © AP Le quartier d’Alfama, dans le centre historique de Lisbonne, est envahi par les logements Airbnb et les restaurants. Le tourisme, moteur de la reprise portugaise, est lourd de conséquences pour la population locale qui s’organise pour tenter de résister.

    #International #logement #Portugal #urbanisme

  • Climate #gentrification
    http://grist.org/briefly/climate-gentrification-is-coming-to-miamis-real-estate-market
    https://grist.files.wordpress.com/2017/12/gettyimages-643415786-e1514497228836.jpg?w=1200&h=675&crop=1

    Research from Harvard shows a link between elevation and price appreciation in Miami neighborhoods. Properties at higher elevations in Miami-Dade County have been increasing in value since 1971. For the most part, that’s been due to non-climate factors. But since 2000, the correlation has grown stronger.

    That could be a sign of preference for properties that are more resilient to flooding. Florida has certainly seen more than its fair share of rising seas and climate-fueled storms. And nationwide, coastal homes at risk of inundation are beginning to lose value.

    Climate gentrification — a new phrase to describe climate change’s transformation of real estate markets — could have huge repercussions. If real estate values start to decrease rapidly for high-risk properties, we could be on the cusp of a foreclosure crisis, Harvard researchers say.

    #climat #inondations

  • #Nantes : Défendons le square Daviais !
    https://nantes.indymedia.org/articles/39566

    Jean-Baptiste Daviais était un ouvrier nantais, militant associatif, et Résistant antifasciste. A la fin de la guerre, il fut déporté par les nazis et mourut en camp de concentration. Un square lui est dédié, en plein cœur de la ville de Nantes.

    #Resistances #nantes_nécropole #gentrification #urbanisation #Resistances,nantes_nécropole,gentrification,urbanisation

  • BAC de Lille. Deux morts. Deux jeunes fauchés par un TER à Lille : les parents vont porter plainte
    https://blogs.mediapart.fr/ibanez-martinez-amparo/blog/191217/deux-morts-deux-jeunes-fauches-par-un-ter-lille-les-parents-vont-por

    Témoignage d’un survivant (vidéo FR3)
    https://seenthis.net/sites/1325604

    2 morts qui cherchaient à échapper à la police, et la Voix du Nord.
    Lille Insurgée - [RÉPONSE VOIX DU NORD] [POST TRÈS LONG]... | Facebook
    https://www.facebook.com/LilleInsurg/posts/520643498313543

    [RÉPONSE VOIX DU NORD] [POST TRÈS LONG]
    #JusticePourSelomEtMatisse
    Nous avions posté ceci (voir photo 1) sous le dernier article de la voix du nord concernant le décès de Selom et Matisse, fauchés par un TER, Vendredi dernier après avoir fuit un contrôle de police.
    Ils nous ont répondu en commentaire de l’article. (voir photo 2)
    Nous allons faire un peu de pédagogie.
    « Nous souhaitons répondre ici à certains commentaires, notamment celui de Lille Insurgée. Le tragique accident dont ont été victimes deux jeunes lillois a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi. »
    La mort de Selom et Matisse n’est pas qu’un « tragique accident ». C’est le résultat d’une politique menée de concert par la mairie et la préfecture. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, si les décideurs s’obstinent, nous verrons d’autres « tragiques accidents ». En effet, Fives est un quartier populaire à deux pas d’une gare TGV. Il aiguise donc l’appétit des promoteurs immobiliers et des politiciens adeptes de la rénovation urbaine comme réponse aux problèmes sociaux. Il s’agit pour eux de transformer ce quartier en annexe du centre-ville et donc d’en virer les indésirables.
    Des habitants, « honnêtes citoyens » autoproclamés, mènent une campagne active sur les réseaux sociaux, à coup de pétitions et de tweets rageurs, réclamant une action ferme des pouvoirs publics vis-à-vis des jeunes qui foutent le bordel. Oui, il y a du deal, il y a des rodéos. S’en étonner ? Bonne blague. Ce quartier ouvrier construit autour de l’usine Five Caille s’est fait laminer par 40 ans de crise.
    La mairie, cédant à la démagogie électorale habituelle, a répondu aux revendications de ces honnêtes gens et a obtenu un quadrillage du quartier par la police, comme à Moulin. Celle-ci patrouille sans cesse et fait preuve de son habituel manque de retenue. Résultat : des jeunes flippent. Voilà le contexte local. Celui-ci prend place dans un contexte national de violences policières qui se généralisent (Adama, Théo, Curtis, Yassine, Angelo.... la liste est longue), sans parler de la répression, devenue systématique, des mouvements sociaux et de l’état d’urgence permanent (Loi antiterroriste). Lire à ce sujet le rapport d’Amnesty International.
    « Dès vendredi sur le net et samedi dans le journal, nous avons relaté les faits en émettant l’hypothèse d’un raccourci donnée au secours par l’un des blessés. »
    Au début, la VdN n’a émis qu’une seule hypothèse alors qu’il y en avait deux. Samedi déjà à Fives, des « rumeurs » couraient concernant une potentielle mise en cause de la police dans l’accident. La VdN s’est bien gardée d’évoquer les raisons des « incidents » de Caulier, faisant passer tranquillement les brûleurs de voitures pour une bande de barbares inconséquents.
    De plus l’hypothèse du « raccourci », validée par la police, la préfecture puis le parquet, s’est rapidement révélée bancale. Un point important. L’argumentation de la VdN repose sur le soit-disant témoignage qu’un blessé aurait fait aux secours, en l’occurrence, des CRS et des agents de sécurité de la SNCF.
    Mise en situation : Vous vous mettez à la place de la victime. Vous fumez un joint avec des potes (ouloulou). La police arrive. Vous flippez. Vous cherchez à fuir. Vous avez un accident. Vous perdez deux amis. Vous êtes blessés. Que dites vous aux CRS ? Vous trouvez une excuse du type « raccourci », ou vous leurs dites que vous avez fui leurs collègues ?
    Sans parler d’une autre possibilité. Il n’est pas dit que les policiers n’aient pas tout simplement menti pour protéger leurs collègues. Il est sur que pour la VdN la possibilité que des forces de l’ordre mentent est inenvisageable, cependant, ne leur en déplaise, c’est déjà arrivé. Leurs victimes font souvent des attaques cardiaques, voire ont une maladie grave qu’ils ignoraient. #AdamaOnOubliePas
    « Nos journalistes ont tenté de vérifier ces rumeurs sans parvenir à les étayer. »
    Les journalistes de la VdN auraient alors tenté de vérifier ces rumeurs sans parvenir à les étayer ? Ont-ils mis les pieds à Fives sans escorte policière ? Parlé aux jeunes du quartier ? Dès le samedi ? Car toutes les personnes au courant de l’affaire étaient unanimes sur la version des faits.
    "Samedi sur le net et dimanche dans le journal, nous avons néanmoins fait part de nos doutes en parlant de « l’étonnante explication du raccourci ».
    Leur scepticisme les honore. Mais pourtant quelques heures plus tard, la VdN relaie, sans la nuancer, la parole du procureur qui confirme la thèse du raccourci et balaie les « rumeurs » et autres « spéculations » des « pourfendeurs de la police » et des « médias libres » avec des guillemets.
    Au lieu de dire dans l’un de leurs articles sur le sujet « Des violences ont eu lieu suite à des rumeurs », il aurait pu être intéressant, par déontologie, de développer quelles étaient ces rumeurs. Dire, par exemple, qu’elles mettent en cause la police. Mais non. La VdN a préféré les contre-vérités officielles à une vérité de la rue. Pas très étonnant.
    "Le témoin dont parle « Lille insurgée » (votre vidéo) témoigne le visage masqué, sa voix semble déformée.Son témoignage est peut-être digne de foi mais comme nous ne l’avons pas rencontré nous-mêmes, nous ne pouvons pas en être sûrs."
    En réalité, ce n’est pas très difficile de discuter avec des gens à Fives. De plus, ce n’est pas notre vidéo, mais celle d’un média indépendant, Legacy News. Pour l’anonymat et la voix transformée, il faudra s’adresser à eux. Nous l’avons juste relayé. Mais bon, on est a pas une approximation près. Passons.
    « Tout en donnant la version officielle nous avons pourtant continué notre enquête qui nous a menée jusqu’à Aurélien dont nous avons publié le témoignage sur notre site ce lundi et dans le journal le mardi. »
    LOL. Prix Pulitzer... Ils ont envoyé un gratte-papier au rassemblement de solidarité. Ca va ? Pas trop dure à trouver ? C’était un peu risqué, chapeau. Quelle enquête. Vous avez trouvez l’info sur notre page ?
    Après avoir écrit 4 articles mettant en avant la version policière des faits, l’opinion publique reste sur les premières versions. Il n’y a qu’à lire la multitude de commentaires, en mode « ils l’ont bien cherché », sous les articles. De plus le témoignage d’Aurélien, dans la version papier, n’occupe qu’une petite place en bas de page au fond du journal. Résultat : la foule des lecteurs de faits divers ne retient que les gros titres et l’hypothèse officielle. Bien joué.
    « Il s’agissait d’un témoignage important pour nous car le jeune homme était sur les lieux. Son témoignage nous paraissant probant et étant recoupé par d’autres sources, nous l’avons donc publié sans problème. »
    Il manquerait plus qu’ils ne l’aient pas publié. Après la merde publiée avant, il faut bien sauver les meubles et revoir la copie. D’ailleurs l’ensemble des articles produits ne sont plus accessibles et chaque lien ramène vers une « chronologie d’un drame en quatre jours » bien expurgée. Heureusement que France 3 a pris le temps de l’interviewer sérieusement. Pour le coup, c’était plutôt un bon boulot de journaliste.
    « La vérité se construit dans la durée. Tant qu’un journaliste ne détient pas de preuves ou/et de certitudes, il ne peut publier que des hypothèses, ce que nous avons fait avant de pouvoir aller plus loin. »
    Attention instant philo... La vérité ? Manifestement, d’après la VdN, ce sont les journalistes qui produisent la vérité au fil de leurs articles. Drôle d’approche constructiviste de la vérité. Désolé mais la vérité existe avant qu’ils impriment leur papier. Et en l’occurence, la VdN s’est bien assise dessus avant de se retrouver le nez dans son caca. D’ailleurs en l’absence de preuves ou/et de certitudes, ils n’ont publié qu’une seule hypothèse. Devinez laquelle ?
    « Il n’en reste pas moins qu’il reste encore une part de mystère sur ces faits. Le principal témoin explique que les jeunes ont repéré des policiers et que pour, les éviter, ils ont donc décidé de prendre ce chemin. Mais il ne parle nullement de course-poursuite, ce qui semblerait accréditer les explications des policiers en patrouille dans le quartier ce soir-là, qui disent ne pas avoir vu les jeunes. »
    Mystère ! Suspens ! Il n’en reste pas moins que ça va être la même histoire que d’hab’. Les flics vont s’en tirer à bon compte. S’il y a un procès, ils seront blanchis. La politique de quadrillage des quartiers, la guerre contre les classes populaires vont continuer à faire des morts que seules leurs familles, leurs proches et quelques « pourfendeurs de la police » pleureront. Et les jeunes continueront de flipper car ce ne sont pas, dans leur grande majorité, des apprentis Scarface imperméables à la peur.
    Oui il n’y a peut-être eu que quatre jeunes ayant eu peur des flics qui ont cherché à fuir par le mauvais chemin. Mais cette sale histoire ne tombe pas du ciel. Aujourd’hui, dans cette situation, voilà ce qu’il se passe dans la tête d’un jeune de quartier populaire. Soit, je prends la fuite en prenant un risque inconsidéré, soit je me frotte aux équipes de choc de la police républicaine. Résultat : je fuis. Cela ne vous rappelle rien ? 2005 Zyed et Bouna...
    Dur à capter pour des journalistes faitdiversiers qui passent leur temps à pomper les infos des autorités pour remplir leur journal de faits-divers anxiogènes. Mais la VdN appartient au groupe Rossel qui n’a jamais fait preuve de modération en la matière. Ni en matière de plans sociaux, hein ?
    Une petite morale ? Que la VdN cherche à se justifier et à répondre à nos accusations montre bien qu’ils ne sont pas clairs sur le traitement de ce « fait-divers ». C’est en soi un aveux. Aveux renforcé par une tentative maladroite de cacher la poussière sous le tapis en rendant inaccessibles leurs articles précédents. Ils ont assuré, une fois de plus, le service de com’ de la police et de la préf’. Rien de très étonnant pour un canard aussi boiteux, au service de la notabilité locale. Ils peuvent se donner des airs de philosophes spécialistes en déontologie journalistique. Il n’y aura que les naïfs pour leur donner du crédit. La question que nous leur posons : l’avez vous fait de bonne foi ? Auquel cas vous êtes des imbéciles. L’avez vous fait délibérément ? Auquel cas vous êtes des ordures. L’un n’excluant pas l’autre, par ailleurs...
    Et au passage, ils nous ont banni de leur Page...

    Depuis quelques semaines, les effets mortels de l’#impunité_policière sont si nombreux que je ne suis pas en mesure de faire le point.

    Justifier les morts, a priori (cf le JDD et son article policier contre la ZAD), et a postériori (cf Rémi Fraisse).
    #police #hécatomberampante #media #rememberZyedetBouna

    • Et aussi :
      Ce qu’il s’est passé vendredi 15 décembre à la cité Saint-Maurice à Fives Lille43000 - mercredi 20 décembre 2017 20:06
      http://lille43000.com/index.php/joomla-fr/en-peignoir/873-ce-qu-il-s-est-passe-vendredi-15-decembre-a-la-cite-saint-maurice-a-

      Nous relayons ci-dessous un texte publié ce matin par le C.R.I.M.E ( https://fr-fr.facebook.com/notes/le-crime/justice-pour-selom-et-mathis/1118772024925643 ) revenant sur l’affaire des jeunes happés par un train vendredi dernier à Lille, dont deux y sont restés. Alors que le parquet contredit formellement la mise en cause de la police, les survivants racontent comment ils ont couru justement pour lui échapper. Leur témoignage est accablant et rappelle la mort de Zyed et Bouna survenue il y a douze ans.

      • Il y a des textes qu’on aimerait ne pas devoir écrire. Vendredi 15 décembre vers 21 heures, quatre jeunes ont été happés par un Train Express Régional (TER) sur la ligne Lille-Calais-Dunkerque au niveau de la cité Saint-Maurice, à la frontière des quartiers de Fives et de Saint-Maurice Pellevoisin. Deux d’entre eux sont morts. Malgré le choc et les blessures, les deux rescapés témoignent. Et démentent dignement la version de la police et de la presse locale.

      Lundi dernier, à 20h45, une centaine de personnes se rassemblent sur la place Degeyter à Fives pour rendre hommage à Selom et Mathis, morts pendant le week-end. Quelques heures plus tôt, le procureur de la République explique que la version d’une course poursuite avec la police n’est qu’une « rumeur » et que les quatre jeunes auraient voulu prendre un « raccourci » le long des lignes SNCF… Les médias – La Voix du Nord en tête – se contentent de relayer cette version. Affaire classée.

      Un accident, vraiment ?
      Pour Ashraf et Aurélien, les deux rescapés que nous avons rencontrés, il ne s’agit pourtant pas d’un accident. Leurs témoignages se recoupent alors qu’ils n’avaient pas encore eu l’occasion de se parler. Ashraf, dans une chambre de l’hôpital Roger Salengro où il est encore en observation pour quelques jours, revient sur les faits : « C’est allé hyper vite, entre trois et cinq minutes. On était assis dans la cité, ils sont entrés à six en uniformes avec leurs matraques. Ils ont couru vers nous, ils voulaient nous attraper. On a eu peur et on est partis en courant ». « Ils », ce sont les nouvelles unités de la police nationales déployées en grand nombre dans le quartier depuis septembre, tout particulièrement autour de la cité Saint-Maurice et de la place Degeyter. Le résultat ? Un net regain de tensions entre jeunes et forces de l’ordre. « Depuis deux-trois semaines, c’est vraiment tendu dans le quartier. »

      « On ne voulait pas se faire éclater encore une fois »
      Pourquoi ont-ils eu peur ? « C’est ceux qui nous frappent tout le temps, pour rien, explique Aurélien, blessé au bassin et au visage et obligé de se déplacer en fauteuil roulant. Encore hier, ils ont frappé quelqu’un. On ne voulait pas se faire éclater encore une fois. Tu sais combien de fois je me suis fait frappé ? Tu sais comment ils m’appellent ? Par mon nom de famille. Ils nous connaissent très bien et c’est toujours la même histoire. La nationale, ils te lâchent seulement quand tu cries et tu pleures... »

      Arrivés sur la voie ferrée, les jeunes ont à peine eu le temps de comprendre. « On a entendu un gros coup klaxon, raconte Ashraf. J’ai volé et je suis retombé plus loin. J’ai vu que les deux autres étaient tombés. Les secours me mettaient des claques pour pas que je m’endorme et m’obligeaient à regarder vers les buissons pour ne pas voir mes potes. Et après je me suis évanoui. Ça a été très violent : quand je me suis réveillé ici [à l’hôpital], je courais encore, dans ma tête, j’étais encore dans la poursuite. » Si Ashraf perd rapidement connaissance, Aurélien se souvient : « C’est un passager du train qui est venu faire les premiers secours et ensuite les contrôleurs et la sécu [la sûreté générale, la police de la SNCF] sont arrivés. » Contrairement à ce qui est dit dans la presse, le groupe de « CRS » arrivé sur place n’intervient pas suite au drame mais semble être celui qui a entrainé toute cette histoire.

      Les flics qui les poursuivaient ont-ils pu savoir ce qu’il leur est arrivé par la suite ? « Quand on a sauté vers les rails, ils étaient à cinq mètres derrière nous », explique Ashraf. Pour Aurélien, c’est sûr, « ils ont vu le train passer deux secondes après nous. Ils nous ont coursés jusqu’au bout. » Concernant la thèse du raccourci relayée dans la presse : « On va pas prendre un raccourci pour aller sur les rails ! s’exclame Ashraf. Un raccourci pour aller où ? »

      Intox
      On se pose donc la question : d’où vient cette version des faits ? Peut-être a-t-elle été recueillie lors d’interrogatoires réalisés le soir même, sur le lieu de l’accident (avec Aurélien) ou à l’hôpital (avec Ashraf), ce dernier ayant dû signer des documents pré-remplis et sans les lire. Au-delà du fait de témoigner contre la police auprès de la police, on imagine aussi ce que signifie ce genre de témoignage lorsqu’on vient de connaitre un traumatisme aussi important. « C’est que hier [lundi 18 décembre] que j’ai vraiment réalisé ce qui s’est passé », _ explique Ashraf.

      On comprend mieux ce qui a entrainé les feux de voitures de ce week-end à Fives. Et pourquoi les versions officielles de la justice, de la police et de la presse ont toujours autant de mal à passer aujourd’hui. L’affaire n’est donc pas classée. C’est tout un quartier qui réclame vérité et justice pour Selom et Mathis.

      Le C.R.I.M.E Lille
      Le 20 décembre 2017 *

      #Lille #Guerre-aux-pauvres #violences #police

    • Même la voix du nord confirme
      http://lavdn.lavoixdunord.fr/285028/article/2017-12-21/la-presence-de-policiers-lille-fives-avant-le-drame-confirmee

      La présence de policiers à Lille-Fives avant le drame confirmée
      Le parquet de Lille a annoncé ce jeudi après-midi l’ouverture d’une information judiciaire pour recherche des causes de la mort, après l’accident de vendredi soir à Lille, où quatre jeunes ont été percutés par un TER. Le parquet indique par ailleurs qu’une patrouille de la Brigade spécialisée de terrain (BST) était passée dans la cour Saint-Maurice peu avant le drame, appelés pour un différend.
      . . . . .
      les jeunes gens avaient pris la fuite en voyant arriver des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC), parce qu’ils craignaient « de prendre des coups de matraque » lors d’un éventuel contrôle.
      . . . . .
      Le parquet, lui, indique qu’aucune intervention de police concernant les quatre garçons n’a été enregistrée ce vendredi soir. Cependant, il précise ce jeudi, qu’une patrouille, non de la BAC mais de la BST (Brigade spécialisée de terrain), s’est rendue peu avant le drame à la cité Saint-Maurice, suite à un appel au 17 . . .

  • Families with stable jobs at risk of homelessness in England, report finds | Society | The Guardian
    https://www.theguardian.com/society/2017/dec/15/homelessness-report-working-families-stable-jobs-local-government-ombud

    Homelessness is now a serious risk for working families with stable jobs who cannot find somewhere affordable to live after being evicted by private-sector landlords seeking higher rents, the local government ombudsman has warned.

    Michael King said nurses, taxi drivers, hospitality staff and council workers were among those assisted by his office after being made homeless and placed in often squalid and unsafe temporary accommodation by local authorities.

    “People are coming to us not because they have a ‘life crisis’ or a drug and alcohol problem, but because they are losing what they thought was a stable private-sector tenancy, being evicted and then being priced out of the [rental] market,” he said.

    King said the common perception that homelessness was about people with chaotic lives who slept rough no longer held true. “Increasingly, [homeless people] are normal families who would not have expected to be in this situation,” he said.

    #logement #gentrification #sans_abri #Angleterre #fragilisation

  • VIDÉO – 10min - 2017

    « Je ne peux rien faire d’autre que lutter pour mon quartier »

    Luttes d’habitantes dans le quartier de la Mouraria, Lisbonne

    Par Left Hand Rotation et Rita Silva (Habita)

    Pour Jef Klak :
    Traduit par Alexane Brochard et Mickaël Correia
    Sous-titrage : Marie Bottois

    http://jefklak.org/?p=5088

    En quelques années, Lisbonne est devenue l’une des destinations les plus prisées d’Europe. Encouragé par le gouvernement portugais et le FMI pour transformer l’économie, le tourisme de masse y bat chaque année de nouveaux records. Au point que les habitant·es des quartiers du centre-ville sont chassé·es pour faire place aux touristes, ce qu’on appelle ici la « touristification ». L’offre de logements Airbnb sur Lisbonne a ainsi été multiplié par quinze ces cinq dernières années, tandis que le prix des locations augmente de 8 % par an. Mais face à la spéculation immobilière menaçant les quartiers populaires, nombre de locataires résistent. Récit en vidéo du combat victorieux mené par les habitantes de la Mouraria.

  • [Nantes - sam 2 déc.] Défendons le jardin des ronces !
    https://nantes.indymedia.org/articles/39287

    Face au projet urbain des Gohards, défendons le jardin des ronces ! RDV à 14h sur la place du #vieux-doulon ! « Nous ne laisserons la place ni au béton, ni à des projets de vitrines agricoles urbaines qui ne servent qu’à verdir l’image de la ville et la destruction massive de terres cultivables. Nous souhaitons continuer à faire de cet espace public un espace des communs, ouvert à toutes et à tous, et géré directement par ses usagers. Un espace d’expérimentation, de rencontres, de création, loin de la morosité induite par les politiques concurrentielles des grandes métropoles. »

    #Ecologie #Resistances #nantes_nécropole #gentrification #urbanisme #Nantes #Ecologie,Resistances,nantes_nécropole,gentrification,urbanisme

  • #Nantes, quand l’ogre Nécropole dévore nos quartiers
    https://nantes.indymedia.org/articles/39251

    Ces derniers temps la Ville de Nantes et Nantes Métropole accentuent les attaques (le développement selon eux) pour écarter tout un pan de la population qui arrivait encore à se loger à un prix décent sur Nantes tout en cassant une certaine diversité sociale. En parallèle elles redessinent la circulation piétonne pour drainer un public-touriste vers les espaces marchands. L’une après l’autre, et désormais en même temps, des parcelles d’alternatives à leur vision de la Ville idéale sont mises en danger. Après les quartiers du Vieux-Doulon, la Moutonnerie, c’est Feydeau et Chantenay qui se trouvent dans la ligne de mire de l’asseptisation-sécurisée qu’elles nous vendent. Cartographie textuelle de là où en sont les projets. N’hésitez pas à ajouter vos informations en commentaires pour un (...)

    #nantes_nécropole #greenwashing #gentrification #urbanisme #nantes_nécropole,greenwashing,gentrification,urbanisme

  • La F.A.Q. de #nantes_nécropole
    https://nantes.indymedia.org/articles/39109

    Bon alors, vous, votre truc c’est de critiquer la métropole, si j’ai bien compris… Franchement, je veux bien admettre qu’on peut causer du projet d’aéroport NDDL (et encore, comme dit mon père, dans tout, y’a du bon et du pas bon …), mais causer de « la métropole », là, je vois pas… Ben, nous aussi au début ça n’a pas été évident… Sauf que rapidement on s’est dit que c’est pas tellement pour les habitants de Notre-Dame des Landes et ses environs qu’est prévu cet #aéroport, mais bien pour les habitants de l’agglomération nantaise, c’est-à-dire pour ceux et celles qui sont amené-e-s à prendre l’avion un peu plus souvent qu’à leur tour pour sauver la planète, que ce soit pour le boulot ou les (...)

    #notre-dame-des-landes #quartiers #populaires #gentrification #Nantes #ZAD #aéroport,notre-dame-des-landes,nantes_nécropole,quartiers,populaires,gentrification

  • 6 Cities Harmed by Airbnb’s Brand of Gentrification | Alternet
    https://www.alternet.org/economy/6-cities-harmed-airbnb-gentrification

    The share economy has democratized travel for many, making it cheaper to explore new places while supposedly providing guests with more personal service than they would receive from hotel chains or taxi cabs. But it’s no secret that the ever-popular AirBnb has caused damage since launching almost 10 years ago. Airbnb has amplified the problem of gentrification in some of its most popular destinations. Small historic cities, many of whose central districts were designed hundreds of years ago for much smaller populations, are particularly feeling the crunch.

    When residents list their apartments on AirBnb, these neighborhoods can become overcrowded and prompt landlords to raise rents, making it more difficult for longtime residents to afford the pricey real estate.

    #PLateformes #Airb'n'b #gentrification

  • À la cité des 3 000, des habitants craignent une épuration sociale par Malika Butzbach | Politis
    http://www.politis.fr/articles/2017/10/a-la-cite-des-3-000-des-habitants-craignent-une-epuration-sociale-37838

    Pour élaborer un contre-projet de rénovation, Hadama Traoré a fait appel à l’association APPUII. Composée de professionnels et d’universitaires spécialisés dans les sujets de la ville, ils « apportent un soutien technique aux collectifs d’habitants qui font face à des projets urbains imposés », explique Sylvain Adam, coordinateur. Leur démarche ? Collecter les propositions et idées des habitants et leur donner de l’écho, mais surtout « de ne pas parler à leur place », précise le jeune homme.

    Hier, ils ont été faire le tour du quartier à la rencontre des commerçants pour les écouter sur la question du Galion. Aujourd’hui, ils tiennent une table pour laisser les habitants écrire leur ressentie ou proposer une date de réunion. Derrière eux, des pancartes multicolores sont suspendues à un fil. Dessus, on peut lire les propositions des Aulnaysiens : certains demandent un kiosque à journaux, d’autres des jeux pour les enfants.

    Hadama a déjà une idée de contre-projet : « Un centre commercial, associatif et culturel, pour redynamiser le quartier. Et puis, il faudrait confier cette rénovation à des entreprises locales, pas des grands groupes dont le but est de faire des bénéfices. » Malgré l’intérêt des habitants pour la question, personne ne sait vraiment par quoi sera remplacé le Galion. Mais la crainte est surtout celle de la gentrification : le remplacement des populations aux revenus modestes par des personnes plus aisées.

    • DE NOTRE-DAME-DES-LANDES À LA CITÉ DES 3000 : LA CONVERGENCE DES LUTTES EN VRAI
      https://www.streetpress.com/sujet/1509982774-convergence-zad-notre-dame-des-landes-aulnay

      « LES ZADISTES ONT CHANGÉ NOTRE VIE »
      À Aulnay, les habitants se mobilisent pour sauver le Galion, une galerie commerciale promise à la destruction. Depuis plusieurs mois, ils peuvent compter sur le soutien d’une poignée de militants de Notre-Dame-des-Landes. Récit de ces échanges.

      Cité de la Rose-des-Vents, Aulnay-sous-Bois (93) - « Dédicace à mes amis de Notre-Dame-des-Landes ! », lance de sa voix grave Hadama Traoré, au micro de la grande scène installée en bas des tours du Galion. Au pied du grand gaillard de 32 ans, une foule compacte. Plusieurs centaines de personnes ont répondu ce dimanche 28 octobre à l’appel du collectif La révolution est en marche, pour contester la destruction programmée du Galion, une galerie commerciale, cœur battant du quartier. Sur scène, personnalités et artistes montent tour à tour pour apporter leur soutien à la cause mais aussi réclamer la vérité sur la mort de Yacine, un jeune Aulnaysien décédé quelques semaines plus tôt. Dawala, le manager iconique de la Sexion d’Assaut est là. Quand Sofiane, le rappeur star du Blanc Mesnil, s’empare du micro, le public chauffé à blanc reprend en chœur le refrain de Mon ptit loup, l’un de ses succès vu près de 50 millions de fois sur Youtube.

      À l’arrière du terrain vague transformé en showcase à ciel ouvert, une dizaine de zadistes emmitouflés dans leurs écharpes hochent la tête en rythme. Pour soutenir Hadama Traoré (link is external) et son combat contre la mairie, ils ont fait le déplacement depuis Notre-Dame-des-Landes. Dans les rues de ce quartier populaire d’Aulnay, depuis qu’une poignée d’habitants a mis les pieds dans le bocage le plus désobéissant de France, on commence peu à peu à savoir ce qu’est une zone à défendre (ZAD).

      #zadpartout #banlieue

  • FABRIQUE DE L’ENNUI

    La Fabrique ? Une machine politique de plus pour écraser les scènes alternatives. Comme dans d’autres villes, cette « boîte à musique », que tout le monde applaudit, aura un impact considérable sur tous les bars et lieux indépendants. Ce nouveau jouet culturel est une arme stratégique contre les lieux indépendants qui se battent depuis des années pour faire vivre une autre idée de la culture, de la musique et de la création en général. On justifiera la fermeture de lieux trop embarrassants par l’existence de lieux que seule la mairie a choisis. Son acharnement sur le terrain culturel impose le fait que tout doit rentrer dans des codes très stricts, où tout est pesé, millimétré. Que rien ne leur échappe. Horaires de fermeture, brigade antibruit, videurs, et autres conditions drastiques sont le lot quotidien de tous ceux qui veulent diffuser de la musique en dehors
    des salles officielles. Ils veulent avoir le contrôle sur tout. Surtout quand le lieu devient un repère nocturne. Le Fouloir à Saint-Herblain, par exemple, commençait à être trop visible, trop bruyant, trop illégal et surtout il ne rentrait dans aucune des conditions municipales. Il fut fermé, ainsi soit-il !

    http://loubardspedes.blogspot.fr/p/bande-de.html
    #Nantes #alternatives #gentrification #boîte_à_musique #Jet_fm

  • A mes amis qui trichent avec la carte scolaire (Libération)
    http://www.liberation.fr/debats/2017/09/18/a-mes-amis-qui-trichent-avec-la-carte-scolaire_1597237

    Pourtant, vous les connaissez, les bienfaits de la mixité scolaire, le bien-fondé, pour un quartier, pour une société, de l’hétérogénéité sociale. Mais pour Junior, une bonne petite classe de niveau, ce serait pas mal. Pourtant, ce quartier, vous étiez content de vous y installer. Un quartier mélangé, comme on dit, nous autres gentrificateurs. D’ailleurs, ce mélange, il était pratique il y a quelques années : il rendait abordable le niveau des loyers ou le prix du mètre carré. Mais dix ans plus tard, ce mélange devient embarrassant…

    Carte scolaire : lettre d’un « tricheur » (Libération)
    http://www.liberation.fr/debats/2017/09/21/carte-scolaire-lettre-d-un-tricheur_1597991

    L’angoisse ? Celle du déclassement, la peur que nos enfants ne retrouvent pas notre position. La foi ? Celle qu’un petit nombre de filières scolaires peut leur garantir d’y échapper, et que notre rôle de parent est de leur donner le plus de chances d’y accéder. […] L’entrée en 6e est un rendez-vous intime pour chaque parent avec ses peurs reptiliennes, ses représentations cachées plus ou moins assumées, et ce qu’il projette sur ses enfants. C’est un moment de vérité où on n’a d’autres possibilités que de choisir un camp, une appartenance.

    #éducation #collège #évitement_scolaire #mixité_sociale #gentrification #inégalités #déclassement

  • « Parisien, rentre chez toi ! » : la querelle s’envenime à Bordeaux - 26/10/2017 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/10/26/2673082-parisien-rentre-chez-toi-la-querelle-s-envenime-a-bordeaux.html

    Reste à savoir si le Parisien ou le « bobo » sont responsables d’un phénomène bien réel : en 2016, #Bordeaux est la ville ou le mètre carré de logement a le plus augmenté : +15 % en un an, + 23 % en cinq ans. Une pression d’autant plus dure pour les étudiants : selon leurs syndicats, certains dorment dans leur voiture ou organisent des dortoirs pour six dans 30 m2.

    (...)

    Selon l’Observatoire #Airbnb à Bordeaux, lancé en 2016 par le chef de file des élus PS au conseil municipal, Matthieu Rouveyre, le nombre d’offres sur les sites de location saisonnière a explosé ces derniers mois (+62 % entre mars et septembre), avec plus de 10 000 biens proposés.
    (...)
    « En trois ans, il y a eu une accélération du phénomène Airbnb, rendant la situation très urgente et très violente pour les étudiants », déplore Elisa Révillon, vice-présidente de l’Unef.

    #logement #gentrification #Front_de_libération_bordeluche

  • La #gentrification à #Bordeaux fait bouillonner la médiasphère et ça monte au créneau politique. Certains accusent même l’"ultra-gauche" qui s’offre un droit de réponse par un collectif « antifa » :
    https://pavebrulant.noblogs.org/post/2017/10/25/droit-de-reponse-a-sud-ouest-au-monde-fr-et-a-monsieur-claude-a

    Et si c’était le journal Sud-Ouest qui avait craqué l’allumette dans sa page du 8/09 dernier :
    http://www.sudouest.fr/2017/09/08/flambee-de-l-immobilier-a-bordeaux-jusqu-ou-les-prix-peuvent-ils-grimper-37

    Le FLBP (Front de Libération des Bordeluches face au Parisianisme) s’offre une tribune sur FB : les gentrifieurs parlent aux gentrifieurs.

    Les voies de l’#ultragauche sont impénétrables ...

    • https://lundi.am/paris-bordeaux-gentrification

      Commençons par poser le décor : l’intrigue se passe à Saint-Michel, dernier quartier populaire du centre ville bordelais. Depuis quelques années, celui-ci connaît de profonds bouleversements, sous couvert de « mixité sociale », de « rénovation » et de « sécurisation » c’est toute la population qui est évacuée et remplacée par des personnes plus aisées. C’est un processus lent, polymorphe, difficile à cerner et donc à contrer. L’attrait touristique et immobilier des dernières vacances d’été a montré avec une évidence rare les mutations du quartier. Les terrasses pullulent, les Airbnb aussi, le prix du m² et des consommations explose.

      #Bordeaux

  • embourgeoisement et artisterie | TANX
    http://tanx.free-h.fr/bloug/archives/10123

    Les prolos de Bordeaux ma ville de merde subissent les derniers assauts de la politique d’embourgeoisement de leurs derniers quartiers de centre ville St Michel, les Capucins et St Jean. Je voulais parler de ce phénomène depuis longtemps, en recentrant sur l’instrumentalisation – consentie ou non – des artistes pour rester un peu dans mon domaine.

    #Bordeaux #embourgeoisement #gentrification #art #artistes #récupération #Tanx

  • #Disgrazia !

    Entre 1921 et 1930, plus d’un million d’Italiens quittent leur pays pour la France. Parmi eux, une famille sicilienne tente sa chance à Grenoble. D’une génération à l’autre, ce récit graphique retrace l’histoire de cette migration qui fût, comme tant d’autres, marquée par la #pauvreté et le labeur.


    https://www.bdfugue.com/disgrazia
    #BD #migrations #migrants_italiens #Sommatino #Corato #mines #mineurs #miniera_Trabia-Tallarita #Grenoble #soufre #Sicile #Pouilles #violence_domestique #sexisme #racisme #xénophobie #livre #patriarcat #machisme #discriminations #inégalités

    • Et une autre BD par la même auteure (très très belle aussi) :
      #De_l’autre_côté

      Dans ce nouvel opus, Coline Picaud poursuit, prolonge et amplifie le projet qu’elle avait initié avec sa précédente bande dessiné, Disgrazia !1 Alors que cette dernière portait sur l’immigration italienne, cette fois-ci Coline Picaud se penche sur l’#immigration_maghrébine, toujours dans sa ville natale de Grenoble. Sa méthode, oscillant entre le journalisme de terrain et l’ethnographie, consiste à rencontrer des acteurs de cette immigration, de leur donner largement la parole et d’illustrer leur propos. Au cœur de son travail : l’histoire. En effet, son ambition est de rendre compte du processus migratoire dans sa ville depuis l’après Seconde Guerre mondiale. Pour cela, elle a rencontré, longuement, tout d’abord de vieux Algériens, puis des Marocains et des Tunisiens. Leur récit plonge dans la France coloniale puisque l’ère de l’indépendance n’avait pas encore sonné au moment où ils sont arrivés dans l’hexagone. Comme dans de nombreuses villes, les immigrés se fixent dans un quartier spécifique de Grenoble, #quartier_populaire et dégradé. Le lecteur découvre la réalité d’une vie aliénée, faite d’exploitation au travail, de conditions de vie urbaines difficiles, de racisme et de rejet latent de la part des populations locales. Les années passant, une vie familiale et communautaire s’organise, entrecoupée de luttes comme celle des foyers #Sonacotra dans les années 1970. Puis le quartier est en prise avec la #rénovation_urbaine qui vient déstructurer l’environnement de travailleurs désormais vieillis et retraités.

      Un second chapitre est centré sur le témoignage de Zahra, une jeune fille franco-marocaine qui a livré ses impressions et sentiments en échange de cours d’alphabétisation. Cette partie est très intéressante car elle donne largement la parole à l’expérience d’une femme pour qui les difficultés sont plus marquées encore que pour les hommes, leurs maris. L’histoire des conditions de passage du permis de conduire par Zahra est particulièrement éloquente. Enfin la dernière partie offre une perspective actuelle, à partir des témoignages variés de Maghrébins arrivés récemment dans l’hexagone. Cette nouvelle génération de migrants grenoblois se compose d’étudiants, de travailleurs précaires (parfois sans-papiers) ou de réfugiés politiques. Leur histoire est très loin d’être une « success story », certains se faisant renvoyer (le cas de Sousou), d’autres réussissant après bien des épreuves à obtenir des papiers.

      Ces récits de vie, kaléidoscopiques, offrent au lecteur une riche et vivante perspective de l’expérience d’immigration, valable bien au-delà du territoire grenoblois et constituent un sévère réquisitoire contre toutes les volontés dominantes de restreindre les possibilités migratoires. De ce point de vue, De l’autre côté de Coline Picaud apparaît comme un plaidoyer pour combattre les préjugés sur les migrations, sujet d’une actualité brûlante en cet automne 2015.


      https://dissidences.hypotheses.org/6261
      #migrants_algériens #migrants_tunisiens #migrants_marocains #quartier #gentrification #urban_matter