• À lire : Lutte de Classe n°226 https://mensuel.lutte-ouvriere.org
    (septembre-octobre 2022)

    Au sommaire :

    🍂 Le chaos du #capitalisme en #crise

    🍂 D’une #crise_économique à l’autre

    🍂 La #guerre en #Ukraine accélère la #militarisation. #france #allemagne

    🍂 Une vague de grèves inédite en #Grande_Bretagne. #mouvement_ouvrier

    🍂 #Brésil  : le duel #Bolsonaro - #Lula

    🍂 L’État chinois et la résurgence de la bourgeoisie (1978-2022) #chine

    🍂 #Renault et les grandes manœuvres dans l’automobile #exploitation

    🍂 Les mémoires de #Georg_Scheuer

  • Un pylône de téléphonie mobile gravement vandalisé près de Laval La Tribune - Pierre Manière

    Un site appartenant à l’opérateur d’infrastructures TDF, et utilisé par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, a essuyé un acte de vandalisme dans la nuit de mardi à mercredi. Le pylône de 90 mètres s’est effondré, perturbant les communications dans la région.


    Les câbles qui stabilisaient ce pylône de 90 mètres ont vraisemblablement été sectionnés. (Crédits : TDF)

    Les actes de vandalisme visant les réseaux télécoms ne cessent décidément pas. Un site mobile de TDF situé à Changé, au nord de Laval, en a fait les frais dans la nuit de mardi à mercredi. Les images fournies par les équipes en charge du réseau de Free, publiées sur Twitter, et par TDF à La Tribune, sont impressionnantes. Ce pylône de 90 mètres a été retrouvé couché au sol. Un ou plusieurs câbles qui le maintenaient ont vraisemblablement été sectionnés.


    (Crédits : Capture d’écran Twitter)

    Cet acte de malveillance a perturbé les communications dans la région. Ce pylône hébergeait notamment les antennes de téléphonie mobile des quatre grands opérateurs, à savoir Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Il accueillait aussi des équipements de diffusion de radio pour Fun Radio et RTL2. Dans un communiqué, TDF précise qu’au total,  « près de 150.000 habitants de Laval et de sa région » ont été « en partie privés de radio » . Le signal a finalement été rétabli mercredi soir. TDF précise que  « les services de téléphonie mobile sont également très fortement touchés » . Le groupe a décidé de porter plainte, et  « travaille activement avec les autorités compétentes » . Des « solutions provisoires » visant à rétablir le service vont voir le jour, en attendant de réparer le pylône.


    (Crédits : TDF)

    Cet acte survient environ une semaine après que des réseaux Internet fixe ont été vandalisés dans la région de Marseille. Des fibres optiques, assurant des liaisons longue distance, ont été sectionnées https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/les-reseaux-de-free-et-de-sfr-encore-vandalises-dans-la-region-de-marseill . Environ 4.600 pannes sur l’Internet fixe ont été constatées, dans la foulée, dans la région. Ces perturbations ont majoritairement concerné les clients de Free et de SFR. L’affaire en a rappelé une autre. Au printemps dernier, plusieurs liaisons longue distance avaient également fait l’objet de dégradations similaires https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/d-importants-sabotages-de-fibres-optiques-perturbent-le-reseau-internet-91 . Elles avaient, cette fois aussi, occasionnés des pannes et dysfonctionnements chez les clients de Free et de SFR.

    Des réseaux essentiels à la vie du pays
    Les opérateurs tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme. En mai dernier, Arthur Dreyfuss, l’ancien président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur, avait appelé, dans nos colonnes, à  « durcir les sanctions pour les actes de vandalisme ». « L’enjeu n’est pas seulement de protéger les opérateurs, mais aussi toutes les activités les plus sensibles et essentielles du pays » , a-t-il expliqué.

    De fait, les réseaux télécoms sont aujourd’hui indispensables à la vie du pays. En juin 2021, un événement l’a rappelé. Une panne massive chez Orange a empêché de nombreux Français d’appeler les services d’urgence, et plusieurs personnes sont décédées, faute de pouvoir prévenir les secours. Le numérique, qui irrigue désormais tous les secteurs d’activités, rend ces derniers mécaniquement vulnérables aux problèmes concernant les infrastructures télécoms, dont les actes de vandalisme.

    #téléphonie #surveillance #mobile #internet #5g #téléphone #télécommunications #téléphonie_mobile #free #smartphone #france #technologisme #géolocalisation #sabotage #tdf #Orange #sfr #bouygues_telecom #Free #fft

    Source : https://seenthis.net/recherche?recherche=t%C3%A9l%C3%A9phonie

  • Comaguer Radio Galére - 27/09/2022
    Point de vue sur la géopolitique et l‘actualité internationale, par Bernard et son équipe.

    https://radiogalere.org/wp-content/uploads/1664/95/2022-09-26-Emission-Comaguer.mp3

    Election en Italie
    Assemblée générale des nations de l’ONU
    Référendum en Ukraine
    Mali

    Radio Galère, le site : https://radiogalere.org/?show=comaguer-2

    #Géopolitique #Analyse #actualité #balado_diffusion #Podcast

  • #Ukraine : Poutine va-t-il perdre la #Guerre ?
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/ukraine-poutine-va-t-il-perdre-la-guerre-ePt94vnYSG2jmuSaGFyG3w

    La Russie est-elle en train de perdre la guerre en Ukraine ? Ces derniers jours, le recul russe semble en tout cas net et l’hypothèse d’une victoire ukrainienne grandit. Vladimir Poutine donne l’impression d’abattre ses dernières cartes, puisqu’il a…

    #Géopolitique #Relations_internationales

  • Sanctions sur les hydrocarbures : Quand l’Occident atteint ses limites – Jacques Sapir
    https://www.les-crises.fr/sanctions-sur-les-hydrocarbures-quand-l-occident-atteint-ses-limites-jacq

    La puissance de l’Occident a atteint son plafond Сергей Кудияров 18 septembre 2022 Ceci est la traduction d’un article publié dans l’hebdomadaire économique et politique russe EKSPERT le 19 septembre 2022. J’assume seul la responsabilité de possibles erreurs de traduction. Jacques Sapir Source : EKSPERT – 19/09/2022 Une vieille plaisanterie anglaise affirme qu’un gentleman change […]

    #Géopolitique #Russie #Géopolitique,_Russie

  • _ Comaguer Radio Galére
    Point de vue sur la géopolitique et l‘actualité internationale, par Bernard et son équipe _

    https://radiogalere.org/wp-content/uploads/1663/92/2022-09-20-Emission-Comaguer.mp3

    Marseille : L’église Melkite, catholique de rite grec.
    Syrie, Liban.
    Le secrétaire général de l’ONU et l’échange de prisonniers en Ukraine.
    A propos des combattants étrangers.
    L’offensive ukrainienne.
    Nord Stream II.
    Levée du blocus sur les engrais pour l’union européenne seulement.
    OTAN et guerre humanitaire, comme en Libye ?
    Une armée ukrainienne qui ne s’occupe pas de ses soldats morts.
    L’unité médiatique officielle.
    Diplomatie française. Un général de la légion étrangére nommé ambassadeur au Cameroun. Pour quelle mission ?
    Tchad.
    Visite africaine à l’ONU.
    Organisation de coopération de Shanghai
    L’AIEA, Association Internationale de l’Énergie atomique et l’Ukraine.

    Radio Galère, le site : https://radiogalere.org/?show=comaguer-2

    Nevski bataille sur la glace
    https://www.youtube.com/watch?v=cSsQWTyVdEM

    #Géopolitique #balado_diffusion #Podcast

    • Pas question d’acheter le gaz aux Russes pour des raisons d’humanisme.
      Il vaut mieux dealer avec l’Azerbaïdjan qui fait pareil mais dans le cadre d’un humanisme autorisé par les usa ..

      Ça dépend de la qualité de l’humanisme en fait ..

  • Edith Maruéjouls, géographe : repenser la cour de récréation

    #Edith_Maruéjouls, géographe du genre, intervient depuis 20 ans dans les écoles, où les garçons ont tendance à s’approprier l’#espace de la cour de récréation, essentiellement en jouant au foot. Elle explique comment elle travaille dans l’ouvrage « Faire je(u) égal ».

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/une-semaine-en-france/une-semaine-en-france-du-vendredi-16-septembre-2022-7688356

    #cour_de_récréation #récréation #école #genre #filles #garçons #inégalités #football #foot #géographie #cour_d'école

  • Life in soil: The psychology of soil in California

    Isabelle Legeron travels to California, a part of the world whose soil holds a complex history. She meets the indigenous Californians reviving ancestral methods of tending to the land, and the soil scientists exploring the impact of colonisation and agriculture on the soil of the Golden State.

    With indigenous Californian land steward Redbird (Pomo/Paiute/Wailaki/Wintu), director of the California Indian museum Nicole Lim (Pomo), indigenous ecologist Dr Melissa Nelson (Anishinaabe/Métis/Norwegian), indigenous educator Sara Moncada (Yaqui/Irish), professor Paul Starrs (USA) and soil scientists Suzanne Pierre (India/Haiti/USA), Kenzo Esquivel (Japanese/Mexican/USA) and Yvonne Socolar (USA).

    https://www.bbc.co.uk/sounds/play/w3ct43cn

    #sol #terre #Californie #peuples_autochtones #colonisation #colonialisme #géographie_du_vide #paysage #agriculture #maïs #USA #Etats-Unis #végétation
    #podcast #audio

    ping @_kg_

  • UKRAINE, RUSSIE, OTAN : LE GÉNÉRAL VINCENT DESPORTES DÉNONCE NOTRE STRATÉGIE DE GUERRE
    https://www.les-crises.fr/ukraine-russie-otan-le-general-vincent-desportes-denonce-notre-strategie-

    Le Général Vincent DESPORTES est spécialiste de la réflexion stratégique, il a dirigé l’École de guerre, et est également docteur en histoire. Il est aujourd’hui professeur des universités associé à Sciences Po et enseigne la stratégie à HEC. Depuis le début de la guerre en Ukraine, il propose une analyse à contre-courant du conflit, qui […]

    #Vidéo

    • Urko // 17.09.2022 à 18h49
      Bon, il dit des choses assez banales, très consensuelles, ce qui ne signifie pas fausses, et des plus contestables mais j’en retiens quand même qu’il ose rappeler qu’intégrer l’Ukraine à l’OTAN n’était pas un geste que les Russes, poutinolatres ou non, pouvaient prendre pour anecdotique ni sympathique à leur endroit. Les Américains semblent ne plus se poser de limites : qu’ils veuillent verrouiller la Russie, fort bien, il peut s’agir d’un objectif rationnel de leur point de vue, mais il n’y a pas besoin pour cela de menacer aussi directement Moscou, à moins que leurs visées réelles ne dépassent la simple contention de la Russie et ne cherchent en fait des buts bien plus ambitieux (terme poli pour ne pas employer celui d’ « agressifs »). Interrompre la relation Allemagne-Russie et offrir un front occidental à la Russie pour dégarnir son orient me paraîssent ensemble constituer la préoccupation majeure des Américains, qui ont trouvé des relais zélés avec les Polonais ou les dirigeants ukrainiens qu’ils avaient installés à Kiev après le coup d’ét… la révolution de Maïdan. Disons que dans ce conflit, l’acteur qui paraît le plus lâche, irrationnel et suicidaire, provient d’Europe, laquelle se mutile pour des intérêts qui restent ceux des états unis et non les nôtres.

    • Se souvenir de Victoria Nuland : « Fuck the EU ». Puis des accords de Minsk dont les US ont tjs été absent et qu’ils n’ont jamais soutenu, voire tjs ignoré, au point que l’Ukraine ne s’est jamais senti contraint par ces accords.
      Donc oui, les US veulent la guerre avec les russes, et se foutent de l’Europe. Cette pression constante depuis 20 ans provoque la fascisation de l’espace est-européen pour le pire et pour le pire.

  • Comaguer Radio Galére
    Point de vue sur la géopolitique et l‘actualité internationale, par Bernard et son équipe

    https://radiogalere.org/wp-content/uploads/1663/94/2022-09-13-Emission-Comaguer.mp3

    Présentation de l’émission sur l’impérialisme et le capitalisme.
    Le 11 Septembre, une croyance qui n’existe plus.
    Les grands changements au Royaume uni
    Les gouverneurs de la Grande Bretagne
    Le pouvoir monarchique britannique
    Commonwealth
    Charles III, celui qui a lancé le grand reset, et qui n’inaugurera pas les chrysanthèmes
    Ukraine

    Radio Galére, le site : https://radiogalere.org/?show=comaguer-2

    #Géopolitique #Analyse #actualité #balado_diffusion #Podcast

  • Tomates vertes marinées
    https://www.cuisine-libre.org/tomates-vertes-marinees

    Hachez les tomates, versez-les dans un saladier et ajoutez du sel (au moins 1 cuillère à soupe). Mélangez bien. Laissez reposer 2 heures. Transférez dans une passoire et appuyez avec une assiette pour presser doucement les tomates. Jetez le liquide. Hachez les oignons et versez-les dans une casserole huilée chaude. Ajoutez les épices. Faites revenir (à couvert) à feu moyen pendant 5 à 6 minutes, en remuant de temps en temps. Tranchez les poivrons et piments et versez dans un bocal. Ajoutez les… #Fenugrec, #Pickles, #Tomate_verte, #Géorgie, #Vinaigre_blanc / #Végétarien, Végétalien (vegan), #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, #Sans gluten, (...)

    #Végétalien_vegan_ #Crudité

  • Les Afriques dans le monde
    https://laviedesidees.fr/Sonia-Le-Gouriellec-Geopolitique-de-l-Afrique.html

    À propos de : Sonia Le Gouriellec, #géopolitique de l’Afrique, Que sais-je ?, Puf. Alors que les représentations simplistes de l’Afrique dans les relations internationales se perpétuent, un ouvrage synthétise les principales discussions sur la place du continent dans l’espace mondial d’hier à aujourd’hui.

    #International #Afrique
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220908_afriques.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220908_afriques.docx

  • Sénamé Koffi Agbodjinou : « Les villes africaines sont un terrain d’#expérimentation pour les #Gafam »

    L’architecte togolais mène une réflexion sur les conséquences de l’#urbanisation fulgurante du continent africain. Il alerte sur les #dystopies qui se préparent dans les #mégapoles du continent investies par les Gafam.

    L’AfriqueL’Afrique comptera demain parmi les plus grandes métropoles du monde. L’architecte et anthropologue togolais Sénamé Koffi Agbodjinou réfléchit à l’avenir de ces villes héritières d’une histoire heurtée par la colonisation et construites sur le modèle occidental, en porte-à-faux avec la tradition africaine. Des métropoles que les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ont aussi érigées ces dernières années en terrains d’expérimentation.

    Face à la bétonisation croissante du continent, il défend une architecture « néovernaculaire », empruntant des formes qui ne contreviennent pas aux structures sociales africaines et s’appuyant sur des matériaux locaux, plus respectueux de l’environnement.

    Au sein de L’Africaine d’architecture, une plateforme de réflexion sur la ville et l’urbanisation, il a initié des projets à Lomé pour mettre les nouvelles technologies au service des citadins. Entretien.

    Encore peu urbanisé il y a 50 ans, le continent africain connaît un développement fulgurant de ses villes. Quels sont les défis politiques et sociaux posés par l’émergence de ces mégapoles ?

    Sénamé Koffi Agbodjinou : La population africaine va doubler dans les 30 prochaines années et les plus grandes villes du monde de demain seront en Afrique. Un humain sur quatre sera africain d’ici 2050 et un sur six vivra en ville.

    Bientôt, Lomé, où je vis, sera englouti dans une grande conurbation allant d’Abidjan à Lagos, une mégapole étalée sur cinq pays : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria.

    La ville attire toujours plus sur le continent. Je ne nie pas les bénéfices qu’il y a à vivre en ville : accès au confort, à la « modernité », mais tout mon engagement depuis dix ans est de réfléchir aux formes de l’urbain et d’alerter sur ce que cela engendre.

    Les villes construites sur le modèle occidental, héritage de la colonisation, remodèlent les structures sociales en Afrique.

    Or les villes africaines sont devenues un terrain d’expérimentation pour toutes les solutions que les Gafam ne peuvent pas tester en Occident, où il y a de nombreux dispositifs juridiques, un débat public sur les données, qui freinent leurs projets.

    En Afrique, sans même parler de la corruption, les gouvernements n’ont pas les moyens de résister à ces géants numériques et le continent pourrait devenir le laboratoire d’une formidable dystopie.

    Car si l’on n’y prend pas garde, l’émergence de ces mégapoles pourrait s’accompagner d’une nouvelle forme d’impérialisme, mais un impérialisme terminal, c’est-à-dire la forme la plus complexe d’assujettissement que l’humanité ait jamais connu.

    Une dystopie qui devrait intéresser l’Occident, car ce qui est expérimenté ici y reviendra forcément.

    Vous rappelez que la ville en Afrique a connu une histoire chaotique, marquée par le choc de la traite des esclaves et la colonisation.

    L’Afrique a amorcé il y a plusieurs décennies son urbanisation massive à mesure que se relançait sa démographie [au moment des indépendances, les urbains ne représentaient que 15 % de la population du continent – ndlr].

    La traite négrière, la colonisation ont provoqué un effondrement démographique sur le continent. Auparavant, l’Afrique était relativement peuplée et, jusqu’au XVIe siècle, il y avait de grandes villes en Afrique. Pour échapper aux razzias négrières, aux déportations, les Africains ont commencé à vivre de plus en plus éparpillés. Cela a fait tomber en déshérence les grands centres urbains.

    L’architecture a alors décliné. On est passé d’une architecture monumentale à une architecture plus légère, avec ce qui est devenu l’image un peu folklorique de la maison africaine : des cases avec le toit en paille. C’était le résultat d’un mode de vie où tout le monde se méfiait de tout le monde, où on ne pouvait plus investir dans des formes stables.

    La récente explosion démographique a conduit à une urbanisation extrêmement rapide et à une bétonisation un peu hors de contrôle.

    Vous analysez l’importation du modèle occidental de la ville en montrant qu’il informe en profondeur les structures sociales africaines.

    Au-delà des raisons économiques, de l’attraction pour les standards de confort en ville, l’urbanisation a d’autres causes profondes.

    Ce qui retient les populations dans les territoires ruraux, ce sont aussi des systèmes de pensée qui font que l’on croit en des dieux, qui sont attachés à un territoire particulier et qui s’incarnent dans le vivant. Les modes de vie traditionnels étant de plus en plus en déclin, l’attachement à la ruralité décline et on « monte » en ville.

    Le problème, c’est que les modes de vie ruraux sont plus soucieux de la préservation du potentiel environnemental du vivant, quand les modes de vie urbains mettent en crise toutes ces ressources-là.

    La ville sur le modèle occidental produit une structure sociale de plus en plus atomisée, individuelle. La forme urbaine prend en charge un certain mode de vie et quand vous changez de forme, vous changez les modes de vie.

    Claude Lévi-Strauss a raconté les ruses des gouverneurs coloniaux aux Amériques, avec l’appui des missionnaires qui avaient observé les populations indiennes. Ils avaient compris que pour contrôler plus facilement ces populations, il fallait les faire sortir de leur organisation spatiale traditionnelle, souvent en cercle autour d’une place centrale. Passer de cette organisation à des maisons carrées leur faisait perdre tous leurs repères, car le plan du village permet de savoir où est la place de chacun. Si vous les faites habiter dans des grappes d’habitats carrés, c’est toute la structure sociale qui est bouleversée, toutes leurs capacités de mobilisation qui seront perdues.

    Retrouvez-vous cette « désorientation » dans la manière dont se développent les grandes villes en Afrique ?

    Au moment des indépendances, certains pays ont considéré qu’il fallait prouver à l’ancien colonisateur qu’ils pouvaient faire comme lui, aussi « complexe » que lui. Ces pays se sont lancés dans une course pour copier, singer la ville occidentale.

    Les mégapoles du continent, calquées sur la ville moderne occidentale, avec leurs constructions en béton et en verre, comme pour se couper de l’élément naturel, ne correspondent pas à la tradition africaine. La ville est là pour faire barrage à l’environnement, pour l’en isoler.

    Du point de vue de la forme, le béton impose des formes carrées, alors que l’architecture africaine traditionnelle a des formes plus courbes, qui ont un rôle structurant pour apaiser les conflits. Vous êtes dans un cercle : tous les points de vue convergent, il n’y a personne qui est au-dessus de l’autre. C’est une organisation plus démocratique, plus distribuée.

    Sur la durée, les Africains ont créé des dispositifs très subtils, y compris spatiaux, pour susciter ces délibérations. Les formes étant perdues, on perd aussi dans la capacité de faire société de manière horizontale.

    L’habitat rural fait beaucoup dans la production de la cohérence sociale. Quand on construit une maison dans un village, tout le village se réunit pour la construire. Ce qui fait que la maison n’appartient en réalité à personne. Tout le monde est le bienvenu.

    Dans le sillage du mouvement panafricaniste, des tentatives d’une modernité urbaine typiquement africaine, qui fasse avec les ressources du lieu, ont émergé, comme au Burkina Faso avec ce qu’a tenté Thomas Sankara. Mais c’est souvent resté au stade de l’expérimentation, car tous ceux qui ont essayé de mener ces projets alternatifs ont été systématiquement combattus, voire assassinés.

    Vous défendez une architecture plus conforme à la tradition africaine, avec un recours à des matériaux locaux pour construire les bâtiments. Mais est-ce que la course contre la bétonisation peut encore être remportée, compte tenu de la démographie du continent ?

    On ne pourra pas abandonner complètement le béton car il y a des performances qu’on ne peut atteindre qu’en béton. Si l’on veut éviter que les villes s’étalent à l’infini, il faut atteindre une certaine densité. La structure qui vous permet de construire en hauteur peut être en béton mais il est complètement aberrant de faire ce qu’on appelle du remplissage, c’est-à-dire de la maçonnerie, par exemple, en ciment ou en béton, alors qu’on peut remplir avec de la terre ou un matériau bio-sourcé.

    On retrouverait alors des performances thermiques de bon sens pour ce continent.

    Le béton est l’un des matériaux les plus polluants. Et si les lobbies du BTP ont intérêt à dire qu’il n’y a plus d’alternatives, c’est faux. La terre coûte beaucoup moins cher, même s’il faudrait toute une infrastructure pour produire massivement ces bâtiments.

    Mais il faut investir dans la recherche là-dessus, mettre en place des incitations pour les architectes qui travaillent sur ces pistes-là.

    L’attribution du prix Pritzker [considéré comme le prix Nobel d’architecture – ndlr] à Francis Kéré, un architecte burkinabè qui est un radical de la construction en terre, est un bon signal.

    Vous avez aussi très tôt tiré la sonnette d’alarme sur les projets des Gafam en Afrique, et ce que les projets de « smart city » pouvaient recouvrir.

    L’Afrique est un terrain d’expérimentation pour les Gafam qui y investissent massivement, et il est difficile de ne pas faire le parallèle avec ce qu’ont fait les laboratoires pharmaceutiques dans le Zaïre de Mobutu. La population du continent est jeune, fascinée par la modernité, et a une grande capacité à s’emparer des nouvelles technologies.

    Au Togo, le projet Novissi, lancé par le gouvernement togolais avec l’appui de la Banque mondiale et des chercheurs en intelligence artificielle de Berkeley, est assez emblématique de ce qui est en train d’être expérimenté. Le narratif du projet était qu’il fallait réussir à toucher les populations pauvres isolées pendant la pandémie.

    Novissi a identifié les personnes concernées en observant par satellite l’état des toitures, en couplant cela avec d’autres données, comme la baisse d’utilisation de crédits sur les téléphones portables.

    Le gouvernement togolais – qui a été épinglé pour son utilisation du logiciel espion Pegasus – a libéré les données des citoyens sans qu’il n’y ait eu aucun débat public et sans même en informer les Togolais.

    Maintenant que cette technologie a été testée au nom de la lutte contre la pauvreté, elle pourrait aussi être développée pour suivre des gens considérés comme marginaux ou qui ont des comportements considérés comme problématiques du point de vue de l’État.

    Vous avez monté, il y a dix ans, un projet baptisé « Hubcité » à Lomé. S’agissait-il pour vous de reprendre le contrôle sur le développement de la ville ?

    L’idée de ce projet était que les technologies sont maintenant assez démocratisées pour que n’importe qui puisse développer à l’échelle locale des formes presque aussi achevées que ce que peuvent faire les labos d’innovation de Google ou Facebook. Nous voulions créer de petits labos d’innovation que pourraient s’approprier les habitants dans les quartiers.

    Notre premier projet a été de construire une imprimante 3D, avec des produits électroniques recyclés, sur le modèle des « usinettes » prônées par Thomas Sankara, afin de distribuer dans les quartiers les moyens de production.

    Nous avons réussi à créer deux lieux sur ce modèle à Lomé, qui fonctionnent dans un rayon d’un kilomètre. N’importe qui dans ce périmètre peut souscrire à la plateforme que nous avons créée. Sur le ramassage des déchets, par exemple, on collecte vos déchets plastiques et pour chaque poubelle vous gagnez des points, qui correspondent à une sorte de monnaie locale qui ne marche que dans le rayon du « Lab ».

    Un autre projet vise à transformer toutes les zones urbaines abandonnées dans le rayon du « Lab » en potagers bio. La production est ensuite stockée et vous l’achetez dans la monnaie locale.

    Pour l’instant, je finance tout cela sur fonds propres et c’est parfois un peu acrobatique, mais je rêve qu’une municipalité teste cela avec de vrais moyens.

    Vous parlez parfois de la nécessité de recoloniser la ville par le village. Qu’est-ce que cela veut dire ? N’est-ce pas défendre un hypothétique retour en arrière ?

    Cela n’a rien de nostalgique. Dans le mouvement panafricain, beaucoup de gens avaient l’idée de retourner à l’Afrique d’avant. Ce n’est pas possible. En réalité, ce qu’il faut faire, ce n’est pas préserver les villages en les muséifiant. Il faut plutôt se dépêcher d’inventer un nouveau futur pour le village, en lui proposant une alternative à la ville telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. Une alternative qui préserve ce que le village a de vertueux, tout en apportant au village le confort, la « modernité » qui fascine les villageois.

    À l’inverse, « recoloniser la ville par le village », c’est essayer de voir comment on peut recréer dans la ville du communal, du redistribué. Sur une ville déjà « en dur », c’est difficile de dire qu’on va tout refaire en terre : il faudrait tout raser. Mais on peut tenter au niveau politique de réintégrer l’ingénierie du mode de vie villageois à la ville.

    L’Afrique a basculé dans l’urbanisation sans complètement abandonner le mode de vie traditionnel. Si cela reste très contraint par la forme urbaine, il y a encore beaucoup de solidarité, de systèmes de réseaux informels, même dans une mégapole comme Dakar.

    Mais, même si les Africains sont très résilients, le mode de vie occidental finira par s’imposer, et ce qui va donner un coup final à cela, ce sont les technologies.

    Le béton impose une forme qui contraint la structure sociale mais que les Africains arrivent encore à « hacker ». Mais les technologies telles qu’elles sont développées en Occident ne s’accommodent pas du social. Elles ne se développent que contre le social.

    C’est-à-dire ?

    Les technologies du digital veulent faire du social à la place du social. Elles vont complètement écraser nos structures sociales. Elles ne peuvent pas se couler dans le moule des structures existantes.

    En Afrique, on a toujours fait du Uber, du Airbnb, etc. Quand vous arrivez dans un quartier africain, tout le quartier va se battre pour avoir l’honneur de vous loger. Ce n’est pas que les Africains sont « sympas » mais ils savent qu’ils appartiennent à un réseau et que lorsqu’ils auront un problème, ce réseau se mobilisera.

    Le réflexe, demain, cela va être de passer par Airbnb, car ce sera plus « facile ».

    On a vu au Togo s’implanter très rapidement l’équivalent d’Uber, développé par une entreprise française, et c’est très difficile à contrer car ce sont des technologies invasives.

    Pourtant, si je vais voir mon voisin pour lui demander de m’accompagner quelque part, il va le faire et, en le faisant, va créer une valeur autre. Nos liens se seront renforcés. Ce n’est pas une valeur quantifiable. Le chauffeur Gozem [le Uber togolais – ndlr] est rémunéré mais pas à la même hauteur.

    Il faut développer de nouveaux Uber et Airbnb qui n’écrasent pas la valeur sociale par la valeur de comptabilité. C’est ce qu’on fait dans notre projet de « Hubcité ».

    Ce Uber-là doit être développé par les gens du quartier eux-mêmes et pas par des chercheurs de la Silicon Valley qui ne connaissent pas les subtilités de notre anthropologie et qui travaillent pour des entreprises dont le but est de faire de l’argent avant tout.

    Ils créent des solutions pour des gens atomisés et, en retour, nous allons devenir des sociétés atomisées.

    On doit prendre la structure sociale comme crible et si la technologie l’écrase, on la met à distance. Ces technologies doivent nous aider à faire du social, pas à nous émanciper du social.

    Vous pensez que l’homme de la « smart city » pourrait être en réalité asservi comme jamais par les nouvelles technologies.

    On pense souvent à l’homme augmenté comme à un homme avec de grands bras en métal, avec des puces sur tout le corps, mais en fait l’homme augmenté, c’est un homme réduit au minimum. C’est quelqu’un dans son fauteuil avec des algorithmes qui pensent pour lui, avec des capteurs dans le mur qui sentent à sa place pour savoir s’il faut fermer ou pas les fenêtres. Il n’utilise même plus son interterface-corps.

    S’il veut faire un prêt, ce qu’il peut expliquer au banquier n’a aucune valeur : ses données parlent pour lui, racontent s’il a des habitudes dangereuses ou pas.

    Il utilise de moins en moins ses capacités, y compris physiques, et n’a plus besoin d’interactions.

    Le monde du digital fait de grandes coupes dans le lien social parce qu’il sait que ce lien empêche de faire de l’argent.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/040922/sename-koffi-agbodjinou-les-villes-africaines-sont-un-terrain-d-experiment

    #villes #urban_matter #technologie #Afrique #villes_africaines #dystopie #urbanisme #géographie_urbaine #architecture
    #TRUST #master_TRUST

    ping @reka @fil

  • FANTASMI URBANI - I cinema abbandonati di Roma

    «Fantasmi Urbani» (Silvano Curcio, Silvia Sbordoni - Macine, Christian Ciampoli - Macine, 2013, 25’), presentato per la prima volta al Festival Internazionale del Film di Roma nel novembre 2013, è un docufilm basato sulle video-inchieste sui cinema abbandonati di Roma realizzate dagli studenti del primo anno del Corso di laurea in «Gestione del Processo Edilizio» della Facoltà di Architettura della Sapienza (Corso di «EGI Facility Management» - Prof. Silvano Curcio).

    I numerosi cinema abbandonati di Roma sono veri e propri «fantasmi urbani» e rappresentano un esempio tra i più evidenti di un progressivo - ma negli ultimi anni sempre più esteso - fenomeno urbano di perdita/degrado dei presìdi socio-culturali per la collettività (peraltro spesso anche testimonianze di valore storico e architettonico), accompagnato sovente da operazioni speculative finanziarie e immobiliari.

    Il tema dei cinema abbandonati è oggi al centro di un articolato dibattito a livello urbano e numerosi sono gli articoli di denuncia del fenomeno e di sensibilizzazione al problema da parte dei mass media, così come gli appelli e le iniziative da parte di comitati e reti di cittadini e di associazioni civiche e culturali (petizioni, blog, dibattiti, mostre, occupazioni, ecc.).

    Ecco dunque che 120 «studenti-ghostbusters» sono stati coinvolti in un progetto condiviso di censimento per la conoscenza del fenomeno urbano dei cinema abbandonati e, organizzati in 13 gruppi di lavoro autogestiti, hanno diretto il proprio studio su 13 cinema «fantasma» di Roma, ubicati sia al centro che alla periferia della città.

    E sono così partiti alla caccia delle loro tracce di natura storica, edilizia, architettonica, urbanistica, ecc., invadendo il web, le biblioteche, gli archivi pubblici e privati e, soprattutto, i luoghi di Roma in cui questi cinema giacciono abbandonati: ed è proprio qui che gli studenti hanno raccolto in presa diretta i «ricordi» e le «testimonianze» dei cittadini, vera e propria memoria storica e documentativa dei cinema abbandonati di Roma.

    Il docufilm «Fantasmi Urbani», realizzato grazie alla collaborazione tra Sapienza Università di Roma e Macine (progetto artistico sui cinema chiusi di Roma), è una rielaborazione del lavoro di base degli studenti e ne rappresenta un «distillato» conclusivo: un contributo collettivo finale al censimento conoscitivo dei cinema abbandonati di Roma che viene messo a disposizione della cittadinanza e delle istituzioni e delle persone «interessate», ai fini della conoscenza e della sensibilizzazione su un problema di stretta attualità che tocca la vita sociale, culturale ed urbanistica della città.

    Un punto di arrivo, dunque, ma anche un punto di partenza per altre iniziative che possano stimolare un dibattito in cui associare alla conoscenza anche la progettualità: per contribuire, in definitiva, alla conoscenza delle risorse sociali e culturali rappresentate dai cinema abbandonati, ma anche alla formulazione di proposte concrete su come trasformare questi «fantasmi urbani» in beni comuni ri-utilizzabili a servizio della collettività.

    http://cineabbandonati.blogspot.com

    Pour voir le film:
    https://www.dailymotion.com/video/x269pyn


    #villes-fantôme #ghost-city #géographie_du_vide #villes #urban_matter #Rome #cinéma #abandon #cinémas_abandonnés #Italie #fantômes #fantômes_urbains #film #film_documentaire #fermeture

    #TRUST #master_TRUST

  • « Treize thèses et quelques commentaires sur la politique aujourd’hui » par Alain Badiou - QG - Le média libre
    https://qg.media/2022/09/02/treize-theses-et-quelques-commentaires-sur-la-politique-aujourdhui-par-alain-b

    Aujourd’hui, les grandes puissances, d’un côté, cherchent à collaborer à la stabilité des affaires au niveau mondial, notamment en luttant contre le protectionnisme, mais d’autre part elles luttent sourdement pour leur hégémonie. Il en résulte la fin des pratiques directement coloniales, comme celles de la France ou de l’Angleterre au XIXe siècle, soit l’occupation militaire et administrative de pays entiers. La nouvelle pratique, je propose de la nommer le zonage : dans des zones entières (Irak, Syrie, Libye, Afghanistan, Nigeria, Mali, Centre-Afrique, Congo…) les Etats sont mis à mal, anéantis, et la zone devient une zone de pillage, ouverte à des bandes armées comme à tous les prédateurs capitalistes de la planète. Ou alors, l’Etat est composé d’affairistes liés par mille liens aux grandes compagnies du marché mondial. Les rivalités s’entremêlent dans de vastes territoires, avec des rapports de force constamment mouvants. Il suffirait dans ces conditions d’un incident militaire incontrôlé pour qu’on soit subitement au bord de la guerre. Les blocs sont déjà dessinés : les Etats-Unis et leur clique « occidentalo-japonaise » d’un côté, la Chine et la Russie de l’autre, des armes nucléaires partout. Nous ne pouvons alors que rappeler la sentence de Lénine : « Ou bien la révolution empêchera la guerre, ou bien la guerre provoquera la révolution. »

    #géopolitique #néocommunisme

  • Explosion des prix de l’électricité : « On a caché des vérités aux Français »
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/explosion-des-prix-de-lelectricite-on-a-cache-des-verites-aux-francais-m-X

    Nouvelle édition de l’instant Porcher ! Nous sommes ravis de vous retrouver. Et c’est parti, chaque semaine, on va avoir des choses à dire, décrypter et comprendre avec tous ces discours qui gravitent autour de nous où parfois l’on peut s’y perdre. Notre…

    #Écologie #Économie #Énergie #Géopolitique #Gouvernement #Macron #Politique

  • Repenser le #tourisme
    https://laviedesidees.fr/Repenser-le-tourisme.html

    À propos de : Franck Michel, La Fin du #voyage ? Faim du tourisme et fin du monde, L’Harmattan. Durement éprouvé par la pandémie de covid, le tourisme est aussi contraint par les exigences environnementales. De leur côté, les réseaux sociaux modifient nos pratiques, jusqu’à l’instagramisation des lieux et des paysages. Et si, au tourisme, il fallait préférer les voyages ?

    #Société #géographie #Covid-19
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220831_tourisme.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220831_tourisme.docx

  • Barkhane : comment et pourquoi la France a été chassée du Mali
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2022/barkhane-comment-et-pourquoi-la-france-a-ete-chassee-du-mali-gMaKNmFdQ_qYV

    9 ans après avoir posé le pied au Mali, les soldats français l’ont quitté par la petite porte, chassés par une junte malienne qui s’est désormais alliée avec les Russes. Le 15 août 2022, le dernier militaire français a déserté la base de Gao et a franchi…

    #Afrique #Françafrique #Géopolitique #Gouvernement #International

  • Vers des transports durables. Des #métropoles en mouvement

    Penser la #ville_sans_voitures : c’est l’un des défis à relever dans l’aménagement de l’#espace_urbain moderne. De #Barcelone à #Copenhague en passant par #Berlin et #Paris, tour d’horizon de plusieurs approches pionnières.

    Comment rendre nos villes plus agréables à vivre, dépolluer l’air, trouver des #solutions pour faire face à la hausse des températures liée au #changement_climatique, ou encore créer de l’espace pour une population en croissance constante ? Autant de défis auxquels sont confrontées les métropoles du monde entier. Pionnière en la matière depuis les années 1960, Copenhague continue de penser la ville hors des sentiers battus et des rues saturées par l’#automobile, tandis que des projets alternatifs se multiplient aussi désormais dans d’autres capitales européennes, notamment à Barcelone, Berlin ou Paris. Plus loin, à Singapour, la ville poursuit sa densification, mais en hauteur et sans moteurs… L’avenir est-il à l’absence de mobilité, cette « #ville_du_quart_d’heure » (la durée de marche idéale pour accéder aux services), dont parle l’architecte #Carlos_Moreno ? Entre réalisations concrètes et utopies, une esquisse passionnante du visage des métropoles de demain.

    https://www.arte.tv/fr/videos/096280-000-A/vers-des-transports-durables

    #film #vidéo #reportage #transports_publics #voiture #car_free #voitures #mobilité #villes #TRUST #Master_TRUST #alternatives #urban_matters #urbanisme #géographie_urbaine

    signalé par @touti ici :
    https://seenthis.net/messages/970872#message971260

  • Le #Niger provoque la #pluie pour éloigner le spectre de la #sécheresse
    https://www.voaafrique.com/a/le-niger-provoque-la-pluie-pour-%C3%A9loigner-le-spectre-de-la-s%C3%A9cheresse/6716650.html

    Cette technologie de « pluies provoquées » consiste, à l’aide d’un avion, à introduire dans les nuages des produits chimiques, notamment un mélange d’argent, de sodium et d’acétone.

    #climat

  • Tomates vertes aux carottes et oignons
    https://www.cuisine-libre.org/tomates-vertes-aux-carottes-et-oignons

    Trancher finement les carottes et les oignons et les verser dans une casserole d’huile très chaude. Faire frire (à découvert) à température moyenne à élevée pendant 4 à 5 minutes, en remuant fréquemment. Trancher finement les tomates et les ajouter dans la poêle. Remuer, réduire le feu à moyen et continuer à frire (à découvert) pendant 10 minutes. Ajouter l’ail haché, le piment, le vinaigre et le sel. Remuer et continuer à frire pendant encore 3 minutes. Ajouter le persil et la coriandre hachés. Remuer et… #Tomate_verte, #Géorgie / Végétalien (vegan), #Sans gluten, #Sans lactose, #Sans viande, #Sans œuf, #Végétarien

    #Végétalien_vegan_

  • ‘Crazy invasive technology’ : UK faces legal challenge for GPS tagging of migrants

    A complaint has been filed by the anti-surveillance advocacy group Privacy International against the U.K. #Home_Office, which is rolling out #GPS tracking devices for migrants entering the country through irregular routes. Privacy International says the practice is excessive, unlawful and threatens the fundamental rights to privacy to which everyone in the United Kingdom is entitled.

    “These are just individuals who are seeking a new life in the U.K.,” said Lucie Audibert, a lawyer at Privacy International. “And so the necessity of surveilling them and monitoring in this way is highly questionable, and I question the effectiveness of it as well.”

    The devices, which are bulky ankle bracelets of the same type that have been used in the criminal justice system for decades, monitor migrants’ movements 24/7. Anyone who is on immigration bail in the U.K. can be tagged, for an unlimited amount of time.

    The Home Office unveiled a new 12-month pilot to experiment with tagging people arriving on small boats in June, when Prime Minister Boris Johnson said migrants couldn’t be allowed to simply “vanish” into the country. The Home Office have said they intend to use the tags to stop migrants bound for offshore detention centers in Rwanda from disappearing — despite absconding rates being as low as 1% in 2020, according to a Freedom of Information request by Migrants Organise.

    Privacy International argues that the practice of tagging migrants lacks the proper safeguards that are in place when the devices are used in the criminal justice system. They add that the devices can be inaccurate as well as intrusive. The privacy rights charity filed complaints with the Information Commissioner’s Office and the Forensic Science Regulator.

    Privacy and migration advocates say the Home Office can use the location data to check up on migrants who claim to remain in the U.K. on the basis of family ties with the country — to assess whether they really do visit their relatives. They also say the surveillance measure leaves migrants traumatized, stigmatized and — in some cases — housebound, afraid to engage with the outside world.

    The use of GPS tagging on migrants has already been trialed extensively in the U.S., under a program known as “Alternatives to Detention,” which has been expanded under President Joe Biden. The U.S. government argues that placing people under electronic surveillance is kinder and less brutal than imprisonment, and keeps more people out of immigration detention centers. But immigrants in the U.S. say the tags are dehumanizing.

    “You feel like you’re in prison again,” a U.S. asylum seeker told us in May. He described crying “tears of joy” when the bracelet was removed from his body after three months’ wear.

    The argument that the tags are a humane alternative to detaining migrants has been mirrored in the U.K.’s policy, according to Audibert. But, she says, it’s a false premise: “Every alternative to detention in the criminal justice system has never reduced prison numbers. It has just expanded the size of the population that was controlled.”

    The Home Office recently expanded the criteria for who is eligible to be tagged to include anyone who arrives in the U.K. via irregular routes, such as small boats — a practice which is now a criminal offense in the country. Earlier this month, a report in the Guardian revealed that the Home Office was rolling out new “facial recognition smartwatches” to migrants as a complement to the ankle tags. The smartwatches, though removable, require migrants convicted of a criminal offense to scan their face up to five times per day to ensure they’re still wearing them.

    The Home Office, in a statement, emphasized the tags will be used on “foreign national criminals” but made no mention of its pilot scheme to also tag asylum seekers with GPS ankle bracelets.

    A Home Office spokesperson said: “Since August 2021, the Home Office has successfully tagged over 2,500 foreign criminals, reassuring victims that their perpetrators cannot escape the law and will be removed from the U.K. at the earliest opportunity. Since January 2019, the Government has removed over 10,000 foreign criminals.”

    The use of GPS tracking has severe effects on the mental health of the wearer, according to research by Monish Bhatia, a criminology lecturer at Birkbeck, University of London. He describes, in a report published last year, how many people who are tagged experience it as imprisonment and punishment. They say the tag makes them feel like criminals, and that they have to live with the stigma if their tag is spotted.

    The tag means they’re often reluctant to engage with their community and do everyday activities like playing sport for fear of revealing their tag, and can end up isolating themselves, in a form of self-inflicted house arrest, because they do not want to be tracked.

    Bhatia argued the practice of tagging had no use other than to wield power over asylum seekers and minority groups. “It’s purely for control — and it is discriminatory. I’ve called it racial surveillance on more than a few occasions and I’ll stick with that term to describe this technology,” he said.

    The U.K. has in recent years rolled out a massive program of surveillance and technology to try to deter migrants from crossing the English Channel, at a cost of tens of millions of dollars to the British taxpayer. Audibert described how the GPS policy forms part of this strategy of deterrence and is part of the Home Office’s overall intention to stop migrants from making dangerous journeys across the water in small, fragile vessels.

    “They’re pouring millions of pounds into this crazy invasive technology,” said Audibert, who described how most migrants had no interest in breaching their bail conditions. “It’s criminalizing people that aren’t criminals in the first place.”

    https://www.codastory.com/authoritarian-tech/surveillance-uk-migrants-gps-trackers

    #surveillance #migrations #asile #réfugiés #frontières #données #données_personnelles #UK #Angleterre #géolocalisation

    –-

    Et parallèlement l’Union européenne...
    EU’s Frontex Tripped in Its Plan for ‘Intrusive’ Surveillance of Migrants
    https://seenthis.net/messages/966671

    ping @isskein @karine4

  • Sur le chemin de l’école, les nouvelles technologies de traçage des enfants posent question Julie Rausis/jop - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/13326796-sur-le-chemin-de-lecole-les-nouvelles-technologies-de-tracage-des-enfan

    Dans le canton de Vaud, la rentrée scolaire s’accompagne cette année de l’apparition d’une nouvelle pratique qui pose question. Certains élèves sont désormais « traqués » lors de leur trajet en bus de la maison à l’école, parfois au moyen de puces Bluetooth.
    Officiellement, on parle de « nouvelles technologies pour rendre le chemin de l’école plus sûr ». C’est ainsi que les développeurs présentent ces solutions achetées par certains transporteurs scolaires.


    Tracer les enfants pour rendre le chemin de l’école plus sûr / La Matinale / 4 min. / hier à 07:00

    À Bourg-en-Lavaux par exemple, 60 élèves de 1H et 2H (4-6 ans) sont, depuis lundi, dotés d’office de ces petites puces connectées. C’est le résultat d’une discussion menée entre les autorités de la commune, l’entreprise de transport et l’association des parents d’élèves pour clarifier les responsabilités de chacun sur le chemin de l’école.

    Concrètement, ce système de traçage se présente sous la forme d’un badge lié individuellement à chaque enfant et placé dans leur sautoir jaune de sécurité du TCS. « Le badge fonctionne uniquement quand l’enfant entre dans le bus. Quand il passe la porte, le badge est capté par le véhicule », explique Grégoire Dupasquier, garagiste et transporteur scolaire, mardi dans La Matinale.

    De cette manière, si un enfant n’est pas présent dans le bus ou sort au mauvais arrêt, le transporteur peut renseigner l’école ou les parents. Mais le traçage s’arrête automatiquement lorsque l’enfant sort du véhicule.

    « Filet de sécurité »
    D’après Grégoire Dupasquier, ces solutions permettent d’épargner au chauffeur un travail contraignant en plus de la sécurité routière. « En enlevant le facteur humain, on a une fiabilité qu’on voulait vraiment », dit-il. « Sans aller trop loin dans l’intrusion, on voulait avoir quelque chose de facile d’utilisation et surtout qui ne demande rien à faire à l’enfant. »

    Le dispositif est mis en place par défaut. Les parents qui le refusent doivent en faire la demande. À Bourg-en-Lavaux, une dizaine l’ont déjà faite. A contrario, ceux qui veulent équiper leurs enfants plus âgés peuvent aussi le demander.

    Membre du comité de l’association des parents, Fiona Rossi Cavin est mitigée. Elle salue la volonté de mettre en place un « filet de sécurité » pour les élèves. En revanche, le traçage des données pose question. « Et c’est un outil supplémentaire, parmi d’autres déjà proposés, qui ne va pas remplacer la responsabilité de l’humain », souligne-t-elle. Même si, de manière générale, elle rappelle qu’il y a « peu d’incidents ».

    Dynamique internationale
    D’autres modèles et technologies de contrôle du chemin de l’école existent en Suisse (voir encadré). Selon l’Association vaudoise des parents d’élèves, plusieurs communes ont adopté pareils systèmes pour répondre aux inquiétudes. En particulier pour les plus jeunes filles et garçons qui descendent au mauvais arrêt et se perdent parfois en chemin.

    Si ces nouveaux dispositifs peuvent rassurer les parents inquiets, ils devraient être utilisés avec parcimonie, prévient la spécialiste des droits de l’enfant Zoe Moody. D’une part, parce que les enfants ont droit à la protection de la vie privée. « Mais ils ont aussi le droit d’être protégés contre les dangers. Ces deux droits sont en tension », note-t-elle.

    D’après cette collaboratrice scientifique au Centre interfacultaire en droits de l’enfant de l’Université de Genève, qui a notamment étudié spécifiquement l’évolution du chemin de l’école, ces évolutions en Suisse s’inscrivent dans une dynamique internationale qui n’est pas nouvelle. « C’est une manière de répondre aux inquiétudes des parents. »

    Restreindre un espace d’apprentissage
    Mais le fait de cadrer toujours plus le chemin de l’école, qui reste un espace de liberté pour les enfants, peut avoir des effets néfastes sur le développement de l’autonomie des enfants. « C’est dommage de ne pas aller davantage dans les apprentissages », déplore-t-elle. En utilisant ainsi la technologie, « on enlève des opportunités d’apprentissage qui sont pourtant appréciées par les enfants ».

    Cela ne veut pas dire qu’ils n’auront pas la possibilité d’apprendre par la suite, précise-t-elle. « Mais certains travaux soulignent que ces interventions sur les espaces de liberté, notamment le chemin de l’école, pourraient créer une génération moins bien équipée à gérer l’espace public. »

    Cela ne signifie pas que tous les usages de la technologie pour encadrer et sécuriser les trajets des enfants soient à jeter. « Il est préférable de parler d’interaction humain-machine, et pas uniquement d’intrusion du numérique », souligne encore Zoe Moody. Selon elle, tout l’enjeu est de ne pas remplacer l’humain : « Il ne faut pas que le chauffeur de bus ne reconnaisse plus les enfants ou que les enfants ne soient plus capables de s’entraider. Mais si on a cette réflexion là autour, il me semble qu’on peut éviter de gros travers de ces dispositifs. »

    #enfants #transports #surveillance #traçage #traquage #algorithme #biométrie #bigdata #géolocalisation #apprentissage #transports_scolaires

    • Les montres connectées également plébiscitées

      Au-delà des dispositifs imposés par les autorités ou les transporteurs scolaires, la montre connectée fait elle aussi figure de nouveau gadget de l’écolier à la mode. L’appareil permet de communiquer et il est aussi équipé d’un traceur GPS. Les parents disposent ainsi d’un moyen de communication en temps réel avec leur enfant. Ses ventes ont explosé l’an passé.

      Silvain Guillaume-Gentil, porte-parole de la police cantonale genevoise, y voit le moyen d’éviter des alertes inutiles. Mais des questions éthiques se posent également vis-à-vis de ces montres. Certains modèles permettent en effet d’allumer le micro et la caméra à distance. Ainsi, en France, la commission de l’informatique et des libertés a mis en garde sur un excès potentiel d’intrusion dans la vie des enfants.

    • Au milieu de la ruelle, devant la Bièvre, une porte sans battant, percée dans le mur noir, ouvre sur une cour en étoile, formée de coins et de racoins. L’on a devant soi de grandes bâtisses chevronnées, qui se cognent, les unes contre les autres, et se bouchent ; partout des palis clos, des renfoncements abritant de gémissantes pompes, des portes basses, au fond desquelles, dans un jour saumâtre, serpentent de gluants escaliers en vrilles ; en l’air, des fenêtres disjointes avec des éviers dont les boîtes cabossent ; sur les marges des croisées, du linge, des pots de chambre, des pots de fleurs plantés d’on ne sait quelles tiges ; puis, à gauche, la cour s’embranche sur un couloir qui colimaçonne, déroulant, tout le long de sa spirale, des boutiques de marchands de vin. Nous sommes dans le passage Moret, qui relie la ruelle des Gobelins à la rue des Cordelières, dans la cour des Miracles de la peausserie. Et, soudain, à un détour, un autre bras de la Bièvre coule, un bras mince, enserré par des usines qui empiètent, avec des pilotis, sur ses pauvres bords. Là, des hangars abritent d’immenses tonneaux, d’énormes foudres, de formidables coudrets, emplâtrés de chaux, tachés de vert-de-gris, de cendre bleue, de jaune de tartre et de brun loutre ; des piles de tan soufflent leur parfum acéré d’écorce, des bannes de cuir exhalent leur odeur brusque ; des tridents, des pelles, des brouettes, des râteaux, des roues de rémouleur, gisent de toutes parts ; en l’air, des milliers de peaux de lapin racornies s’entrechoquent dans des cages, des peaux diaprées de taches de sang et sillées de fils bleus ; des machines à vapeur ronronnent, et, au travers des vitres, l’on voit, sous les solives où des volants courent, des ouvriers qui écument l’horrible pot-au-feu des cuves, qui râtissent des peaux sur une douve, qui les mouillent, qui les « mettent en humeur », ainsi qu’ils disent ; partout des enseignes : veaux mégis et morts-nés, chabraques et scieries de peaux, teintureries de laine, de poils de chèvre et de cachemyre ; et le passage est entièrement blanc ; les toits, les pavés, les murs sont poudrés à frimas. C’est, au coeur de l’été, une éternelle neige, une neige produite par le râclage envolé des peaux. La nuit, par un clair de lune, en plein mois d’août, cette allée, morte et glacée, devient féerique. Au-dessus de la Bièvre, les terrasses des séchoirs, les parapets en moucharabis des fabriques se dressent inondés de froides lueurs ; des vermicelles d’argent frétillent sur le cirage liquéfié de l’eau ; l’immobile et blanc paysage évoque l’idée d’une Venise septentrionale et fantastique ou d’une impossible ville de l’Orient, fourrée d’hermine. Ce n’est plus le rappel de l’ancien Paris, suggéré par la ruelle des Gobelins, si proche ; ce n’est plus la hantise des loques héraldiques et des temps nobiliaires à jamais morts. C’est l’évocation d’une Floride, noyée dans un duvet d’eider et de cygne, d’une cité magique, parée de villas, aux silhouettes dessinées sur le noir de la nuit, en des traits d’argent. Ce site lunaire est habité par une population autochtone qui vit et meurt dans ce labyrinthe, sans en sortir. Ce hameau, perdu au fond de l’immense ville, regorge d’ouvriers, employés dans ce passage même aux assouplissantes macérations des cuirs. Des apprentis, les bas de culottes attachés sur les tibias avec une corde, les pieds chaussés de sabots, grouillent, pêle-mêle avec des chiens ; des femmes, formidablement enceintes, traînent de juteuses espadrilles chez des marchands de vin ; la vie se confine dans ce coin de la Bièvre dont les eaux grelottes le long de ses quais empâtés de fange.

      (Huysmans)

      https://www.bmlisieux.com/archives/bievre.htm

    • Il y a 30 ans les écologistes du 13em, avant la BNF donc, avaient fait de la réhabilitation de La Bièvre un beau cheval de bataille. Parce qu’il en restait encore quelques traces qui auraient pu être sauvées au lieu de totalement disparaitre sous le bitume.

      Bief de la butte aux cailles

      Tanneries fin XIXem

    • 1964 : La Bièvre, la rivière disparue de Paris | Archive INA - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=-EzW9Iftb0s

      Journal de Paris | RTF | 13/03/1964
      La journaliste interroge une Parisienne qui a connu la Bièvre avant sa couverture et les inondations de 1910. L’interview se déroule sur des photographies anciennes de la Bièvre à Paris, les rues sous lesquelles passe la rivière (rue du Fer au Moulin, rue Censier, rue Berbier du Mets, rue Santeuil...) et des photographies de la crue de 1910. La journaliste interviewe ensuite un imprimeur installé depuis toujours à Paris. Il raconte ses souvenirs de la Bièvre sur des images de la Poterne des Peupliers, du pont de la petite ceinture (sur lequel passe maintenant le tramway), d’entrepôts (qui étaient probablement à Gentilly) et du château de la reine Blanche, avenue des Gobelins. Pour finir, un des hommes travaillant sur le chantier de la faculté de lettres Censier explique qu’en faisant des sondages, il a retrouvé ce qu’il reste de la Bièvre.

  • #Aubergine aux noix et herbes
    https://www.cuisine-libre.org/aubergine-aux-noix-et-herbes

    Tranchez l’aubergine (pas trop finement). Versez 5 cuillères à soupe d’huile dans une poêle et ajoutez les aubergines en couches. Saupoudrez chaque couche d’un peu de sel. Versez encore 5 cuillères à soupe d’huile sur l’aubergine. Cuire à feu moyen pendant 20 à 25 minutes, en retournant de temps en temps et en veillant à ce que l’aubergine soit cuite des deux côtés. Pendant ce temps, concassez les noix. Utilisez une spatule de cuisine ou une cuillère en bois pour casser l’aubergine. Hachez le poivron… Aubergine, #Géorgie, #Cerneaux_de noix / #Végétarien, Végétalien (vegan), #Sans gluten, #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, (...)

    #Végétalien_vegan_ #Friture