• Pierre-Joseph Proudhon
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#Proudhon

    « Entendez-vous l’éco », une émission de France Culture, a consacré un épisode de sa série « Penser l’économie avec... » à Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865, biographie), père de l’anarchisme et théoricien socialiste issu du peuple. Autodidacte, il parvient à obtenir une bourse pour poursuivre des études supérieures. Antiétatiste et anticommuniste, il bâtit sa pensée sur la gestion directe des moyens de production par les travailleurs eux-mêmes et le fédéralisme...

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/pierre-joseph-proudhon-1888189
    #Proudhon #GestionDirecte #Fédéralisme #anarchisme #libertaire

  • Des milliers de dossiers d’immigration confiés à des agents inactifs Radio-Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940540/dossiers-immigration-agents-utilisateurs-inactifs-canada

    Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a assigné des dizaines de milliers de dossiers de demandes d’immigration à des agents et à des utilisateurs qui sont inactifs ou qui n’opèrent plus dans son système.

    Certains d’entre eux ne se sont pas connectés au système depuis plus d’une décennie, selon les informations obtenues par CBC, le réseau anglais de Radio-Canada.

    Les données du Système mondial de gestion des cas (SMGC) d’IRCC
    Un système interne utilisé à travers le monde pour traiter les demandes d’immigration et de citoyenneté – montrent que 59 456 dossiers de demandes d’immigration ouverts, en attente ou réouverts ont été confiés à 779 anciens employés ou utilisateurs dormants depuis février dernier.

    Le ministère a indiqué à CBC qu’une fois que l’utilisateur devient inactif, “cela signifie qu’il n’utilise plus son système et que ses accès ne sont alors plus disponibles”.

    Les données montrent aussi quand chaque employé ou utilisateur s’est connecté au système du ministère.

    Des agents inactifs depuis 15 ans
    On peut identifier publiquement les employés d’IRCC par des codes, qui consistent en une combinaison de lettres et de chiffres, par exemple AB12345.

    Ainsi, la connexion la plus ancienne au système remonte au 6 octobre 2006, avec une demande attribuée à un code basé à Montréal. De plus, 19 demandes ont été attribuées à un code ou à un employé d’Edmonton qui s’est connecté au système pour la dernière fois le 9 mai 2007.

    “Je suis horrifiée que leur système puisse même faire ça”, a dit Andrea Bote, qui a fait une demande pour obtenir sa résidence permanente au Canada et dont le dossier a été dirigé vers un utilisateur inactif.

    « Comment une chose pareille peut-elle être ignorée pendant aussi longtemps ? Ça fait beaucoup de dossiers qui se retrouvent entre les craques. »
    -- Une citation de Andrea Bote, candidate à la résidence permanente

    L’avocat-conseil en immigration Jean-Sébastien Boudreault, lui, n’est plus surpris de ces “histoires d’horreur”.

    “Avant, on était capables de parler aux agents d’immigration, on était capables de parler aux gestionnaires, mais maintenant, il y a des murs un peu partout, on a de la difficulté à parler aux gens”, a-t-il raconté, lundi matin, à l’émission D’abord l’info , sur ICI RDI.

    “C’est sûr qu’il faut mettre des procédures, convient Me Boudreault. Mais on a tellement mis de procédures, tellement mis de distance entre l’usager, l’immigrant, ses représentants et les fonctionnaires qu’on n’est plus capables de parler à personne.”

    Selon lui, “les délais n’ont plus de sens”. Pour cette raison, il conseille aux candidats à l’immigration de “suivre leur dossier” et d’“agir rapidement” lorsque les délais affichés sur le site web d’IRCC sont “dépassés”.

    Des dossiers aux quatre coins de la planète
    Plus tôt cette année, CBC a partagé les histoires de plusieurs personnes dont les dossiers se sont perdus dans les limbes après avoir été confiés à un même agent, connu sous l’identifiant DM10032. Pendant des années, leurs demandes sont restées intouchées.

    Après la diffusion du reportage, des postulants assignés à cet agent – qui était devenu inactif, a confirmé le ministère – ont finalement vu leurs dossiers avancer dans les mois qui ont suivi.

    CBC a rempli une demande d’accès à l’information en janvier auprès d’IRCC pour obtenir tous les codes d’employés ou utilisateurs inactifs auxquels avaient été confiés des dossiers.

    En octobre, le ministère a finalement envoyé les données qui montrent la liste de centaines de codes, un mélange d’anciens employés et de noms d’utilisateurs qui n’étaient plus actifs en février 2022.

    Ces codes sont basés partout dans le monde : dans les aéroports canadiens, aux douanes portuaires et dans les centres de traitement des demandes de visa, dans les ambassades et les consulats aux États-Unis, aux Philippines, en Inde, en Haïti, en Pologne, au Brésil et en Tunisie, pour n’en nommer que quelques-uns.

    Ottawa, en tête de liste
    C’est à Ottawa qu’on a recensé le plus grand nombre de codes inactifs. La capitale fédérale était suivie d’Edmonton, de Vancouver et de Sydney en Nouvelle-Écosse.

    Le code SM10353 était le plus problématique, avec 9540 demandes d’immigration qui lui avaient été assignées. Cet ancien employé ou usager, basé à Sydney, s’était connecté pour la dernière fois le 23 mars 2021.

    “Le code d’usager est un identifiant unique. Une fois qu’il a été attribué, aucun autre utilisateur ne peut avoir le même”, a expliqué un porte-parole d’IRCC
    . “Si un usager n’a plus à utiliser le système, son code devient inactif.”

    Le ministère a indiqué qu’il était incapable d’effacer les comptes d’utilisateur qui ne sont plus en fonction puisque cela engendrerait une perte de traçabilité.

    La raison pour laquelle IRCC a assigné des dossiers à des usagers inactifs ou ce qui se produit avec les demandes liées à ces codes n’est pas claire. Le ministère n’a pas fourni de réponse à ce sujet à CBC.

    Le ministère a précisé que le traitement des demandes pouvait comprendre plus d’un agent et que les dossiers pouvaient être transférés d’un centre à l’autre dans un souci d’efficacité.

    #immigration #Canada #programmation #gestion_administrative #interlocuteurs #applications #informatique #traçabilité #télétravail

  • Bruder von Rio Reiser: „Es hat Rio krank gemacht, dass wir die DDR überfallen“
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/berlin-kreuzberg-bruder-von-rio-reiser-es-hat-rio-krank-gemacht-das

    21.08.2022 Interview von Susanne Lenz

    Gert Möbius, geboren 1943, ist der mittlere Bruder von Peter und Ralph (Rio Reiser, 1950–1996). Nach einer Kaufmannslehre studierte er Malerei und arbeitete mit seinen Brüdern an Theaterproduktionen. Er managte die Band Ton Steine Scherben, arbeitete als Drehbuchautor für Film- und Fernsehproduktionen und war Mitbegründer des Berliner Tempodroms. Nach dem Tod seines Bruders Rio Reiser im Jahr 1996 baute er das Rio-Reiser-Archiv auf.
    An das Leben seines Bruders erinnert er sich in dem Buch „Halt dich an deiner Liebe fest. Rio Reiser“ (Aufbau Berlin 2017, 352 S., 14 Euro)

    Rio Reiser (1950–1996) war Mitbegründer und von 1970 bis 1985 Sänger und Haupttexter der Band Ton Steine Scherben. Zu seinen bekanntesten Liedern gehören „Macht kaputt, was euch kaputt macht“, „Keine Macht für Niemand“ und der „Rauch-Haus-Song“ mit Ton Steine Scherben sowie „König von Deutschland“, „Alles Lüge“ und „Junimond“ aus seiner Solozeit. Der Rauch-Haus-Song ist zur Hausbesetzer-und Kreuzberg-Hymne geworden. Das Georg-von-Rauch-Haus auf dem Kreuzberger Bethanien-Gelände, zu dessen Besetzung Rio Reiser 1971 bei einem Konzert in der Mensa der Berliner TU aufgerufen hatte, ist bis heute ein selbstverwaltetes Jugendzentrum.

    Gert Möbius und sein kleiner Bruder Rio Reiser wohnten in der Oranienstraße, rauchten gemeinsam den ersten Joint. Auch sein Outing hatte Rio Reiser bei ihm.

    Wir besuchen Gert Möbius in seinem Haus in Berlin-Zehlendorf, eine alte Villa mit Garten. Dass er mal in dieser ruhigen Wohngegend landen würde, habe er sich früher nicht vorstellen können, sagt er. Gerade arbeitet Gert Möbius an einer kleinen Ansprache, die er am 21. August halten wird. An diesem Tag wird bei einem Festakt ab 17 Uhr der Heinrichplatz in Berlin-Kreuzberg nach seinem kleinen Bruder benannt: Rio Reiser.

    Herr Möbius, wie sind Sie und Rio Reiser damals nach Berlin gekommen?

    Wir haben vorher in Frankfurt am Main gewohnt, haben dort Theater gemacht. Rio wusste nicht so richtig, was er machen sollte, in der Schule hatte er Probleme. Meine Mutter ist immer hingerannt, aber mit den Sprachen klappte es nicht. Das war schon im Melanchthon-Gymnasium in Nürnberg so, wir sind viel umgezogen. Musik hat er aber damals schon gemacht. Er hat dann in Nürnberg ein Krippenspiel geschrieben, das in der Schule aufgeführt wurde und ein Riesenerfolg wurde. Dann hat er auch bessere Noten bekommen. Weil mein Vater so ein begeisterter Fotograf war, hat Rio dann gesagt, er mache statt Schule eine Fotolehre. Unser ältester Bruder Peter ist nach Berlin gezogen und ich dann auch. Wir hatten eine schöne Wohnung über dem Literarischen Colloquium, und dann kamen wir auf die Idee, eine Beat-Oper zu machen. Rio sollte die Musik machen, deshalb haben wir ihn nach Berlin geholt, und wir haben dann auch zusammen gewohnt.

    Wo denn?

    Erst am Kaiserdamm, später in der Uhlandstraße. Und Rio hat dann die Lieder für „Robinson 2000“ geschrieben. Wir sind damit zum Theater des Westens gegangen, der Intendant hieß Karl-Heinz Stracke, der war aus dem Handwerker-Milieu, hat das ganze Theater tyrannisiert und auch selber gespielt. Rio hatte die Gitarre dabei und hat ihm ein paar Songs vorgespielt, die Stracke gefielen. Aber er wollte Stars haben. Zuerst haben wir selber rumtelefoniert, dann sind wir zum Arbeitsamt. Die haben dann überall rumtelefoniert. Sogar bei Ringo Starr haben die angerufen.

    Das Arbeitsamt?

    Ja. Und dann hat Eric Burdon gesagt, er macht es. Eine Woche später hat er wieder abgesagt, er musste nach San Francisco. Wir konnten dann die Sängerin Marion Maerz verpflichten. Und den Sohn von dem Tiefseetaucher Hans Hass, Hans Hass junior. Der konnte auch singen. Der Star dieser Beat-Oper war aber der der Engländer David Garrick. Von ihm stammt der Song „Dear Mrs. Applebee“.

    War das ein Erfolg?

    Ein Erfolg war das nicht. Der Regisseur hatte keine Lust. Außerdem hat er sich beim Proben in den Hauptdarsteller verliebt, aber der sich nicht in ihn. Er hat irgendwann einfach aufgehört, die Regie zu machen. Der komplizierte Handlungsablauf von Peters Libretto war auch nicht einfach zu inszenieren. Ich hab das ja selber nicht verstanden. Und dem Stracke war die Musik zu laut.

    Also, Rio Reiser kam für diese Beat-Oper nach Berlin und nicht, weil er hier keinen Wehrdienst machen musste, was ja damals für viele ein Motiv war?

    Das war auch ein Grund. Aber am wichtigsten war für ihn, dass es in Berlin eine andere Atmosphäre gab, dass man hier andere Leute kennenlernen konnte als in dem Kaff, in dem er damals lebte.

    Hat er vielleicht auch gehofft, in Berlin seine Sexualität besser ausleben zu können?

    Das war damals noch gar nicht so entwickelt. In Offenbach hatte er noch eine Freundin. Er wusste damals wohl noch gar nicht, dass er schwul ist. Er hat sich erst in Berlin bei mir geoutet.

    War er da selbstbewusst, auch wenn die Gesellschaft Homosexualität weit weniger akzeptierte als heute?

    Das war ja verboten. Es gab den Paragraphen 175 noch. Rio hat sich sehr gut mit den Lehrlingen angefreundet, mit denen wir damals Theater gemacht haben, da ist auch was gelaufen. Aber die haben sich nicht getraut, sich öffentlich zu zeigen. Das ging damals nicht. Das hätten auch die Jugendlichen nicht gewollt. Und unsere Eltern durften das schon gar nicht wissen.

    Wo in Kreuzberg haben Sie damals gewohnt?

    Erst in der Oranienstraße 45, dann in der 43, gegenüber von dem Lokal „Max und Moritz“.

    War die Oranienstraße damals schon so voller Kneipen wie heute?

    Kreuzberg war damals anders. Die Wohnungen waren nicht saniert, man lebte mit dem Klo auf halber Treppe. Kreuzberg sah genauso aus wie Ost-Berlin. Als wir da 1968 hingezogen sind, kamen die ersten Türken. Es wohnten da vor allem Familien mit Kindern. All die, die es nicht geschafft hatten, nach Gropiusstadt zu ziehen, wo sie hinsollten. Denn die wollten ja Kreuzberg abreißen und eine Autobahn bauen. Die wollten die ganze Kreuzberger Szene vernichten, die Jugendlichen und die Leute, die kein Geld hatten. Auch Rentner waren dabei. Das haben wir mit verhindert.

    Wie sah es in Ihrer Wohnung aus?

    In der Oranienstraße 43 wohnten wir in einem Fabrikgebäude im Hinterhaus. Wir hatten das als Gewerberaum gemietet, es kostete eine Mark pro Quadratmeter, und wir hatten hundert Quadratmeter. Da war gar nichts drin, auch keine Toilette. Ich habe dann erstmal einen Ölofen gekauft. Wir haben da auch geprobt. Das war ein großer Raum. Erst als wir später ans Tempelhofer Ufer gezogen sind, hatte Rio ein eigenes kleines Zimmer. Früher war man nicht so anspruchsvoll. Es gab auch keine Betten, wir hatten nur Matratzen. Der Freundeskreis in Kreuzberg wurde immer größer. Und es gab da Leute, die nicht zu Hause wohnen wollten, aber nichts hatten.

    Ging es so mit den Hausbesetzungen los?

    Ja. Ich habe dann mit meinem Freund Lothar Binger gegenüber vom alten Krankenhaus Bethanien ein Fabrikgebäude entdeckt. Da war keiner drin, und da haben wir überlegt, ob wir das nicht besetzen können. Damals gab es die Stadtteilarbeit in Kreuzberg, die haben Mieterberatung und so was gemacht, mit denen haben wir uns besprochen. Wir waren dann 20, 30 Leute, und dann spielten die Scherben in der Alten Mensa der TU. Und da hat Rio die Durchsage gemacht: Wir fahren jetzt alle zum Mariannenplatz. Wir waren 80 Leute, sind da rein, saßen bei Kerzenlicht, Strom gab es nicht. Plötzlich haben wir gemerkt: Wir können ja die ganze Nacht hier sitzen, aber besetzt ist es deswegen noch nicht. Da muss ja erst die Polizei kommen.

    Und die kam nicht?

    Erstmal nicht. Es gibt das Gerücht, dass jemand von der CDU, der spät vom Skatspielen nach Hause kam, das Licht da oben gesehen hat. Und dann kam die Polizei doch. Die wussten aber gar nichts mit uns anzufangen. Gut, die haben uns mitgenommen auf die Wache. Wir waren Lehrlinge und Studenten, es war nichts geklaut und nichts kaputt gemacht worden. Es war nichts passiert. Deshalb haben sie uns wieder laufen lassen. Wir haben den damaligen Jugend-Stadtrat von Kreuzberg angerufen, Erwin Beck, ein alter SPD-Genosse. Der hat uns das legalisiert. Wir haben Veranstaltungen gemacht, Musik, Filmvorführungen, alle möglichen Gruppen haben da was veranstaltet. Nur wohnen konnte man da nicht, aber unsere Jugendlichen wollten ja irgendwo wohnen.

    Wie ging es weiter?

    Wir haben überlegt: Gegenüber das Krankenhaus Bethanien, das steht doch auch leer. Mal sehen, was da so los ist. Aber es war Winter, und uns war klar, dass wir auf jeden Fall Heizung brauchen. Und dann haben wir beim Rumlaufen zufällig den Hausmeister getroffen. Wir haben ihm erzählt, was wir so planen, und er sagte, er sei früher bei der Roten Hilfe gewesen, in den 20er-Jahren. Dabei kam heraus, dass er wie ich halbblind ist. Er sagte: Ich mach euch auf und stell die Heizung an. Ihr könnt kommen. Das war 1971.

    Unglaublich!

    Ich bin mit Lothar Binger dahin gefahren und habe die Zäune aufgeschnitten. Und dann haben die Scherben wieder an der TU gespielt und Rio sagte: So Freunde, jetzt fahren wir nach Kreuzberg und gucken, was es da zu sehen gibt. Ein paar Tage vorher war Georg von Rauch erschossen worden, der in der Studentenbewegung aktiv war. Deshalb haben wir mehr Leute zusammenbekommen als beim ersten Mal. Und wir hatten auch gleich angekündigt, dass wir das Haus Georg-von-Rauch-Haus nennen. Wir waren dann über 100 Leute, aber es kam auch viel Polizei.

    Daher die Zeile in dem Rauch-Haus-Song: „Der Mariannenplatz war blau, so viel Bullen waren da“.

    Klar. Wir sind aber trotzdem rein und wussten nicht so richtig, wie wir uns verhalten sollen. Mich hat dann noch so ein Polizeihund ins Bein gebissen. Wir haben sofort den Beck angerufen, er kam auch und hat der Polizei gesagt, sie sollen nach Hause gehen, er würde es regeln. 74 Leute sind am Ende da wohnen geblieben.

    Was für Leute waren das?

    Ganz verschiedene. Es waren die Jugendlichen von unserer Theatergruppe, aber es waren auch viele, die ich gar nicht kannte. Leute, die bei dem Scherben-Konzert gewesen waren, aber auch Leute, die mit Rauschgift zu tun hatten. Es waren 74 Leute, die ganz verschiedene Interessen hatten. Das wurde dann auch für uns zum Problem.

    Rio Reiser und Sie haben da nicht gewohnt?

    Nein, aber ich hab das Geld aufgetrieben und für alle gekocht. Ich bin später vom Senat als Kontaktperson zwischen dem Haus und dem Senat angestellt worden, zusammen mit Irene Mössinger, die später das Tempodrom gegründet hat. Ein paar Lehrlinge waren die einzigen, die gemerkt haben, dass da Ordnung reinkommen muss. Das hieß für die: Arbeiten gehen, in die Schule gehen. Andere haben gesagt: Nee, wir wollen Revolution machen. Aber wir wollten, dass das Haus sich selber erhalten kann, und wenn man arbeitet, kriegt man Geld und als Schüler und Student auch. Da bildete sich eine Lehrlingsschicht heraus, Leute aus dem Proletariat, die realistischer drauf waren, die dann später auch beim KBW waren, dem Kommunistischen Bund Westdeutschland. Das passte den Leuten von unserer Theatergruppe „Roten Steine“ nicht, die sind dann fast alle zu uns ans T-Ufer gezogen. Die wollten nicht mehr in dem reaktionären Rauch-Haus wohnen.

    Mit wem hat sich Rio Reiser denn besser verstanden, mit den Lehrlingen oder mit den Studenten?

    Nur mit den Lehrlingen. Mit Studenten wollte er gar nichts zu tun haben, das war nicht seine Welt. Die haben ihm zu viel theoretisiert.

    Was hat ihn inspiriert?

    Er war ein sehr engagierter Christ, hat jeden Tag die Bibel gelesen. Die kannte er fast auswendig. Und er war Karl-May-Fan. Er hatte alle Bände.

    Was hat ihn an Karl May fasziniert?

    Der Gerechtigkeitssinn. Man kann jemanden in den Fuß schießen, aber nicht ins Herz. Dass er Christ ist, hat er aber nicht jedem auf die Nase gebunden. Die Scherben konnten damit nichts anfangen. Lanrue kam aus Frankreich und war katholisch. Und Kai Sichtermann kam aus Norddeutschland, der Vater war Bankdirektor. Die haben sich für sein Christentum nicht interessiert.

    Und für die linke Studentenbewegung war Religion Opium fürs Volk.

    Opium des Volkes. Das ist ein Unterschied. Aber das Christentum war Rios Welt, auch an seinen Texten merkt man seine humanistische Grundhaltung. Das kam von unseren Eltern, die waren im Dritten Reich keine Nazis, sondern Mitglieder der Bekennenden Kirche. Wie Niemöller und Bonhoeffer. Mein Vater war kein Soldat, er hat sich versteckt, als er einberufen werden sollte. Später ist er in die CDU eingetreten, aber das war eine andere CDU damals. Später ist er wieder ausgetreten.

    Und Rio Reiser ist nach der Wende in die PDS eingetreten, oder?

    Es hat ihn total krank gemacht, dass wir die DDR überfallen.

    Überfallen?

    Er hat sich darüber aufgeregt, dass wir Westler die DDR vereinnahmen wollen. Er sagte immer: Die haben mich nicht gefragt, ob ich die Wiedervereinigung in der Form will. Der ist richtig krank geworden und hat sich an Gysi gewandt, die kannten sich bereits. Und dann hat ihm Gysi am 11.11.1990 das Parteibuch überreicht.

    Wie war Ihr Verhältnis? Rio Reiser war ja Ihr kleiner Bruder, war das so ein Beschützerverhältnis?

    Wir waren immer zusammen, haben uns immer geholfen. Wir waren die besten Freunde. Als er gestorben ist, habe ich das gar nicht fassen können. Ich habe oft Angst um ihn gehabt, aber mehr in der Zeit in Kreuzberg. Er ging oft mit Leuten weg, die Trips genommen haben. Ich habe nichts gegen Trips, habe selber auch welche genommen und auch Shit geraucht. Rio und ich haben auch zusammen den ersten Joint geraucht und danach haben wir gesagt: Nie wieder Bier.

    Weil das einfach so viel besser war?

    Ja! Wir haben Musik ganz anders gehört, anders gesehen. Für mich war das ganz wichtig. Und auch das Menschenbild hat sich für mich verändert, zum Positiven hin. Dass man auch hinter die Fassade gucken kann. Aber man wusste nicht, wo die Schwelle überschritten wird und man auch andere Sachen nimmt. Einige Freunde von ihm sind an Heroin gestorben. Er hat sich Gott sei Dank da rausgehalten. Aber ich konnte manchmal nachts gar nicht schlafen. Als ob er mein Sohn wäre.

    Würde es ihn freuen, dass nun ein Platz in Kreuzberg nach ihm benannt wird?

    Klar, warum nicht. Ich finde es ganz gut, dass mal ein Platz nach jemand anderem benannt wird als nach Nazis und Generälen. Dass mal jemand anderes drankommt als die, die immer schon dran waren. Für Rio ist das im Nachhinein ein Geschenk.

    #Berlin #Kreuzberg #Oranienstraße #Mariannenplatz #Heinrichplatz #Rio-Reiser-Platz #Straßenumbenennung #Rauch-Haus-Lied #TSS #Geschichte
    #Hausbesetzung

  • Babylon Berlin author Volker Kutsche: “Nobody wants to be a Nazi” - Exberliner
    https://www.exberliner.com/books/babylon-berlin-author-volker-kutsche-weimar-gereon-rath-nobody-wants-to-

    14.11.2022 - Babylon Berlin author Volker Kutsche: “Nobody wants to be a Nazi”
    As the fourth season of Babylon Berlin just had its finale, we had a chat with Volker Kutscher (author of the original Gereon Rath books) about his third novel, the latest season of the TV show and the meaning of 1930s crime.

    The Gereon Rath novels and Babylon Berlin

    Volker Kutscher spent over a year looking for a publisher for volume one of Babylon Berlin, but there are now nine best-selling novels. Set in the years after 1929 against the rise of National Socialism, detective inspector Gereon Rath and his co-police-worker Charlotte Ritter are old-school sleuths in the neo-noir tradition of grey-zoned morality in Berlin’s Weimar underbelly.

    The series has since sold hundreds of thousands of copies, been translated into 22 languages and been adapted as a hugely successful television show. Babylon Berlin is Germany’s highest-budget TV show, and it may be the most expensive non-English-language TV series ever made. Season four of Babylon Berlin is based on book three of the Rath novels.

    Season four of Babylon Berlin, based on your third novel, Goldstein, was released last month. What’s your take on it?

    They’ve taken quite a few liberties; some things have been left out, and some added. I’ve gotten used to that, but I’m happy that the story is being told very well. My project is the novels series, not the TV adaptation.

    The intention is, I think, similar to that of my novels: showing how people experienced Berlin in those times, and how it changed. Babylon Berlin just does it with different methods. Goldstein’s character, the New York-based, lapsed Jewish gangster, has been cast very well, although the fact that he’s crossed the Atlantic to get involved in gang warfare comes across far less than it does in the novel. The TV adaptation has more narrative threads; the timelines are adjusted. That’s just the nature of TV.

    You know, I wrote that book about 10 years ago. At the moment I’m writing about 1937, in the middle of National Socialism. It’s nice to see the TV spectacle of that older work but it doesn’t have a lot to do with what I’m working on at the moment.

    The constant throughout your series is detective inspector Gereon Rath. He’s a morally flawed character who doesn’t mind bending the law in the pursuit of justice. How important is vigilante justice in your novels?

    I’d say it’s the main topic that runs through all of the Gereon Rath series. I chose it because in a way it’s Gereon’s modus operandi. He likes to use his own methods and often applies his own vigilante justice when he realises that it can’t be achieved by other means. He’s not as brutal as the White Hand vigilante organisation that he is fighting, but the thinking behind his methods is similar.

    I didn’t want a glowing hero.

    My aim was to encourage people to think about vigilante justice. It’s not really in line with the rule of law. Later in the series, when the Nazis come to power, using this kind of justice to combat an unlawful regime turns into an advantage. For as long as a lawful state exists, I believe one should adhere to its precepts. That’s the be-all and end-all of democracy.

    He’s also an outsider, a Rheinländer in Berlin. What drew you to this scenario?

    I wanted him to have an outsider’s view of Berlin. As a native of Cologne, Gereon Rath stays a stranger and maintains a degree of scepticism. The fact that I’m a Rheinländer myself obviously plays a role – he’s closer to my heart. And the so-called Rhenish mentality – the ability to wiggle through, get by, and be a bit opportunistic – these are traits that fit well with the character I had in mind.

    I didn’t want a glowing hero. Somebody who’d seen through the Nazis from the beginning would have been an Übermensch, beyond reproach, uninteresting. But we can relate to Gereon Rath. He’s fallible.

    Rath’s long-term love interest is Berlin local Charlotte Ritter, a woman who has pulled herself up from underworld beginnings to join the police force and study law. Is she the innocent yin to Rath’s hard-nosed yang?

    She has strong principles, she’s Prussian – but in a good way. She feels a sense of responsibility for her fellow human beings. She may have started with the best of intentions, but she has also strayed from the straight and narrow, covered-up crimes, and ends up becoming a bit more like her (later) husband Gereon, although she’s morally firmer than him.

    Your novels are replete with amazing historical details. Let’s take just one example from Goldstein: the police search for vendors of Camel cigarettes in 1931 Berlin. How do you research?

    I do a bit of everything. Lots of walking, comparing what I see to old photos, trying to beam myself into that time. Reading contemporary newspapers plays a big role – not just world affairs but headlines from those years that tell us what people thought was important. War reparations were a huge issue for example. Local news is also a good source: traffic accidents, fires. And advertising: department stores and car sales. Even crosswords and cartoons are interesting. They’re immersive. What did people think, what did they laugh about?

    What did people think, what did they laugh about?

    The Camel cigarettes example you mentioned was also an opportunity to bring in a little humour, spotlighting the Berlin inspector who mispronounces it as the German word ‘Kamel’ before being corrected to ‘Kämmel’.

    So you’ve covered Berlin on foot… from Grunewald to the shacks of Müggelsee?

    I’ve visited most of the locations in the novel, although I take the S-Bahn to get to outlying places like Müggelsee, and then explore. I like Berlin a lot; I have a small flat there now. I just like walking through areas that are off the tourist trail. So many buildings are witnesses to history. One example in Goldstein is the Jewish hospital situated off Schulstraße in Gesundbrunnen, which I researched in detail.

    The novel I’m currently working on is set in 1937 and reading those newspapers was a lot less fun. By then, they were all toeing the same line. You have to read between the lines to get a more differentiated view.

    Differentiated in what sense?

    I wanted to show the caesura in 1933 – but also the many continuities: like living and working in a city, maybe thinking that politics was not as important as a happy home life. Many people just hoped that things would quieten down again. I wanted to show and understand how a country could be turned on its head.

    Is that what attracted you to the historical setting of the Weimar Republic? The grey areas in which crime thrived?

    I think that the Weimar republic deserved a longer life and that its downfall was perhaps avoidable. Its potential was considerable, it just had a very difficult start: war reparations and the fact that the German people were, a bit like the Russians today, pariahs in the world community. Many people had high hopes which they lost when the economy began going downhill. For me, that was tragic.

    My characters belong to a luckless generation.

    That was one of my main motivations: trying to work out why Weimar failed. Obviously, it’s all been very well researched by historians. But I still had questions and I try to answer them by creating a fictional situation in which empathy is allowed to play a role and helps us understand different people, of varying political and moral mindsets. How did they react to the changes happening at the time? It’s like a little experiment, following those characters through those times. It’s as much an experiment for me as it is for the readers.

    What are your preferences when it comes to authors of crime fiction?

    There is no one favourite author for me but James Ellroy (The Black Dahlia and L.A. Confidential) is a particular role model. Many of his novels are set in the past, like mine. Interestingly his work was never stamped as ‘historical crime novel’ and I don’t see mine in that category either. To be honest, I don’t see myself as a crime novelist.

    So how do you see yourself?

    As someone who tells stories from a different time, trying to make history tangible while staying true to the historical picture – not blowing Hitler up Tarantino style but sticking to the developments that took place in Germany during that time. Even now, I’m not sure what’s going to happen to the characters in the final volume, but I know what happened in the world.

    My characters belong to a luckless generation. Whether perpetrators or victims of crime, they were forced into decisions that inevitably involved pain. Once you cross the threshold of 1933, you’ve crossed that Rubicon. Up to that point, other scenarios were possible. Seeing how quickly it’s possible to go down a non-democratic path with democratically elected politicians is frightening.

    Are you alluding to current developments, trying to raise some sense of historical awareness?

    Seeing how quickly it’s possible to go down a non-democratic path with democratically elected politicians is frightening.

    I’m not a finger-wagging teacher! But historical amnesia is widespread, so widespread that many people don’t realise that they’re talking the way the Nazis did. Nobody wants to be a Nazi – but succumbing to certain thought patterns is a problem that I see. Words are important. They change the way we act. If I talk a certain way, I’m more likely to act that way. Words should be weighed before being used. Using words like völkisch as the AfD did for a time, without acknowledging that it was Nazi-speak, without having that critical context – that’s a great danger.

    The TV comic adaptation The Boys is a case in point. It’s set in a world of superheroes and one of those is a female superhero called Stormfront. She’s a Nazi but comes across as super cool. At some point, she says: “People like what I have to say, they believe in it. They just don’t like the word Nazi.” It’s like Putin describing the Ukrainians as fascists… We definitely need historical awareness.

    Volker Kutscher was born in 1962 in North Rhine-Westphalia. He studied German, History and Philosophy in Cologne. He subsequently worked as a reporter covering local affairs before the success of the Gereon Rath novels allowed him to transition to life as a full-time writer. His days as bass player in the four-man outfit The Contrelles are over – but you can still catch his music skills on YouTube, and of course his novels on your favourite streaming service.

    #Berlin #Geschichte #Literatur #Krimi

  • Panthère Première » Autonomie électrique, le rêve d’une reconnexion
    https://pantherepremiere.org/texte/autonomie-electrique-le-reve-dune-reconnexion

    Alors que les réseaux électriques qui structurent le monde sont largement invisibles, la chercheuse Fanny Lopez nous invite à plonger dans l’histoire de l’« ordre électrique », centralisé et uniformisé à l’extrême, pour envisager une pluralité de modèles et inverser la perspective : partir du bas, maîtriser la technique, repenser le politique via la réappropriation de la ressource énergétique.

    Enseignante-chercheuse dont les travaux se situent au croisement de l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme, des techniques et de l’environnement, Fanny Lopez est l’autrice de deux ouvrages consacrés à l’autonomie énergétique. Dans Le Rêve d’une déconnexion, de la maison autonome à la cité auto-énergétique (éditions de la Villette, 2014), elle dresse la généalogie des projets architecturaux qui, au cours de l’histoire, ont intégré cette dimension autonomiste alors que la connexion aux grands réseaux électriques faisait (et fait) œuvre de modèle. Puis elle retrace, dans L’ordre électrique : infrastructures énergétiques et territoires (MétisPresses, 2019), l’histoire matérielle de l’électrification des territoires tout en s’intéressant, grâce à de nombreux exemples puisés en Europe et aux États-Unis, aux enjeux de la relocalisation des ressources en énergie. Traversant son travail de bout en bout, une question : comment les projets locaux d’autonomie énergétique peuvent-ils s’articuler avec des revendications d’autonomie politique ? Discussion.

    PS : En septembre 2022, Fanny Lopez a sorti un nouveau livre, À bout de flux, chez Divergences, qui explore la matérialité de la machine et des câbles du numérique et des objets connectés. Et on adore !

    #électricité #énergie #gestion_des_flux #Fanny_Lopez #Panthère_Première

    • Depuis une quinzaine d’années, la coopérative est devenue une forme privilégiée et leur nombre a explosé en zone rurale, urbaine ou périphérique notamment en Europe mais aussi aux États-Unis. Pour la ville, on pourrait citer l’exemple de Co-op City dans le Bronx, un quartier du nord-est de la ville de New York. Co-op City, c’est une coopérative d’habitant·es qui gère, en lien avec le bailleur et soutenue par des financements publics, l’un des plus grands micro-réseaux à usage résidentiel au monde. Les deux turbines à gaz de l’installation électrique, qui produisent 38 MW, permettent de produire de l’électricité à moindre coût pour les résident·es (dont les factures ont baissé) et de vendre de l’électricité excédentaire au grand réseau électrique, même si c’est un bras de fer avec l’opérateur historique5. Les fonds générés par la vente d’électricité permettent de rembourser les prêts liés à la réalisation du projet et d’investir dans d’autres projets collectifs dans le quartier. L’autonomie électrique de Co-op City avoisine aujourd’hui les 90 %. La coopérative prévoit d’ajouter 5 MW de capacité solaire photovoltaïque et une station d’épuration pour convertir les eaux usées en eaux grises. Il y a aussi l’idée de méthaniser une partie des déchets fermentescibles pour transformer la centrale de cogénération gaz en centrale biomasse6. Ici, l’exemple est intéressant parce que c’est une communauté d’habitant·es qui s’est structurée en coopérative pour récupérer la plus-value financière : les bénéfices vont à la communauté. Car relocaliser l’énergie, c’est aussi relocaliser des flux économiques.

      #coopérative #micro-centrale #relocalisation #décentralisation

    • La notion de technologie accessible renvoie à celle de technologie démocratique dont on parlait avec Mumford. Dans mes deux ouvrages, une bonne partie des exemples passe par des « technologies » manipulables, maîtrisables, conviviales. Sous-entendu, si le micro-éolien tombe en panne, la coopérative sait le réparer. En fonction de l’échelle ou de la technologie, soit la tendance est low-tech15, et les solutions techniques sont facilement appropriables, soit la communauté s’appuie sur une société de gestion énergétique (comme Coop-city) qui emploie des gens dont la maintenance et la réparation sont le métier. Dans son anthropologie des projets d’autonomie énergétique, Laure Dobigny montre que quand les habitant·es se sentent copropriétaires et responsables d’une partie de l’infrastructure énergétique qu’ils et elles utilisent, mais aussi des espaces communs collectivement investis, des changements de comportement et d’usages sont observés, au premier rang desquels une baisse de la consommation.

      #autonomie #low-tech #décroissance #Lewis_Mumford #Ivan_Illich #convivialité #outil_convivial

  • Dans les #Deux-Sèvres, la #mobilisation contre les #mégabassines atteint ses objectifs malgré son interdiction... et les lacrymogènes

    Plusieurs milliers de personnes et de nombreux élus ont manifesté, samedi 29 octobre, à #Sainte-Soline, contre le plus gros projet en cours de mégabassine, pour dénoncer l’#accaparement_de_l’eau par l’agro-industrie. À l’appel de 150 organisations, le rassemblement, qui dure depuis plusieurs jours, a été le théâtre de tensions avec les forces de l’ordre.

    SainteSainte-Soline (Deux-Sèvres).– Il est 15 h 15 ce samedi 29 octobre quand plus de deux cents personnes avancent pacifiquement au milieu de l’immense cratère de Sainte-Soline. Après avoir marché au pas de course depuis le camp de base, à deux kilomètres de là, déjoué plusieurs barrages de police et traversé des nuages lacrymogènes, dérouté les forces de l’ordre par la progression de trois cortèges distincts à travers champs, une partie de la foule manifestante a atteint son but : pénétrer à l’intérieur du chantier très protégé de la dernière mégabassine en cours d’aménagement dans les Deux-Sèvres.

    Cette gigantesque excavation artificielle, couverte de cailloux calcaires et bordée de massifs remblais encore inachevés, doit accueillir, pendant l’hiver, de l’eau pompée dans les nappes phréatiques afin de constituer une réserve pour arroser, l’été, les cultures irriguées du coin, maïs en tête. Avec une emprise au sol de 16 hectares – soit la taille de vingt-deux terrains de foot –, cette mégabassine est la plus grosse jamais construite dans les Deux-Sèvres. Un mur de gaz lacrymogènes chasse toutefois la foule au bout de quelques minutes.

    Qu’à cela ne tienne, la manifestation est une réussite aux yeux de celles et ceux qui l’ont organisée : 7 000 personnes selon leurs estimations ont pris part à la marche et ont réussi à s’approcher des grilles du chantier. Et ce malgré l’interdiction du rassemblement par la préfecture, le blocage des routes alentour depuis le matin et une mobilisation impressionnante des forces de l’ordre : quelque 1 600 gendarmes et policiers étaient mobilisés, tandis que plusieurs hélicoptères survolaient la manifestation.

    Malins, des activistes avaient commencé à installer le camp dès le début de la semaine et se trouvaient sur place avant que les accès ne soient bloqués. Chapiteaux, barnums, toilettes sèches… et des centaines de tentes ont poussé en quelques jours. La mobilisation se poursuit tout au long du week-end avec des concerts, une « assemblée des luttes », des balades archéologiques et naturalistes… et de nouvelles actions.

    « On voulait quelque chose de festif, un moment sympathique à partager ensemble », précisait en amont du rassemblement Léna Lazare des Soulèvements de la Terre - l’un des collectifs, avec Bassines non merci et environ 150 autres organisations, à l’origine de la mobilisation.

    Quatrième moment de la mobilisation antibassine après celle de Mauzé-sur-le-Mignon en septembre 2021, celle de Cramchaban en novembre, puis celle d’Épannes en mars – toutes trois dans le marais poitevin - la marche de Sainte-Soline, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Poitiers, avait pour but d’arrêter le prochain chantier qui démarrerait dans la région. Avec pour demande un moratoire sur la construction de ces équipements destinés à alimenter en eau une poignée d’agriculteurs. Il faut dire qu’entre-temps, un été de sécheresse record a posé avec une nouvelle urgence la question d’une gestion équitable de l’eau et ne fait que conforter les activistes dans leur combat.

    « On lutte contre un projet d’accaparement d’eau, explique Mélissa Gingreau, l’une des porte-paroles de Bassines non merci. On s’oppose à la construction de seize mégabassines dans les Deux-Sèvres. Mais si on ne veut pas qu’elles se construisent ici, on veut surtout qu’elles ne se fassent pas ailleurs. Car il s’agit d’une privatisation de l’eau au profit d’une minorité de gens. »

    La bassine de Sainte-Soline est destinée à l’usage de douze exploitants agricoles. Avec son tee-shirt « L’eau est un commun. Protégeons-là, partageons-là », le porte-parole de la Confédération paysanne, Nicolas Girod, défend l’idée qu’une autre agriculture est possible, qui stocke naturellement l’eau dans les sols. « Les mégabassines, ce sont des outils de l’agro-industrie qui font disparaître paysannes et paysans, tout comme les fermes-usines, les produits de synthèse, les OGM… Pomper une eau qui a réussi à s’infiltrer dans les sols est un non-sens écologique. Ce qu’il faut, c’est sortir des pratiques de monocultures intensives et retrouver des sols qui ne soient plus stériles. »

    Philippe Beguin, l’agriculteur qui a prêté le terrain pour le campement militant, a précisément fait ce chemin quand, il y a quelques années, il s’est fâché avec les concepteurs d’une autre mégabassine du secteur. « Ils ne répondaient pas précisément à mes questions. Or moi j’avais fait mes calculs, j’avais vu qu’avec les charges d’emprunt liées à cet équipement, on ne gagnerait pas plus d’argent en faisant du maïs irrigué qu’en faisant du blé en culture sèche », raconte-t-il à Mediapart.

    Il a fini par claquer la porte, remettant en cause le système dans lequel il était. « Je ne suis pas fier de ce que je faisais… Mais les paysans, on a été tellement formatés ! Beaucoup de mes voisins critiquent mon retournement, mais j’observe qu’avec la médiatisation du combat contre les mégabassines, certains changent aussi d’avis. »

    Aujourd’hui, Philippe a mis l’une de ses parcelles en jachère, car elle se trouve, entre mai et septembre, sur la zone de nidification d’un oiseau migrateur : l’outarde canepetière. Et là où il faisait du maïs et du tournesol irrigués, il fait désormais pousser du blé et du millet blanc destiné à l’alimentation d’oiseaux. Il a conservé un peu de tournesol et de maïs, mais « seulement là où il y a les bonnes terres profondes, sans irrigation, quitte à faire la moitié du rendement », dit-il.

    C’est bien à cette « agriculture de qualité », et non pas à « une agriculture destructrice de la faune et de la flore », qu’il faut parvenir, estime Lisa Belluco, députée EELV (Europe Ecologie Les Verts) de la 1re circonscription de la Vienne - circonscription voisine de celle de Sainte-Soline avec laquelle elle partage le même bassin versant. « Dans le secteur, ce sont 31 mégabassines que la préfecture veut faire passer. Si nous gagnons ici, nous gagnerons pour les autres projets. Si l’on prend en compte tous les usagers de l’eau, on voit bien que ce système ne peut pas fonctionner dans un contexte de changement climatique. »

    Comme elle, Manon Meunier, élue LFI (La France insoumise) à l’Assemblée nationale sur la Haute-Vienne, est venue manifester pour, dit-elle, « faire bifurquer l’agriculture ». « Il faut investir dans la transition agroécologique, dans une agriculture intensive en emploi. »

    Lors de son intervention en juillet dernier devant la commission Développement durable et aménagement du erritoire de l’Assemblée nationale, la climatologue coprésidente du Giec Valérie Masson-Delmotte ne disait pas autre chose. « Ces simples politiques de substitution et de bassines ne seront pas à l’échelle par rapport aux besoins, indiquait la scientifique. […] Là, on peut être dans des cas de mal-adaptation parce que l’on créerait du stockage et [...] on accentuerait le niveau de réduction des nappes. Il faut aussi se projeter sur ce que nécessiterait une adaptation à l’échelle d’ici à 2050, et là on se rend compte qu’on aura besoin de toute manière de changement dans les systèmes de production pour réduire les besoins d’irrigation, et pour parvenir du coup à un meilleur équilibre avec le climat tel qu’il évolue. »

    Dans les rangs militants, au-delà des organisations et des syndicats – des députés européens, le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), la CGT et Solidaires sont également présents – on trouve aussi des gens des environs, secoués par l’« éco-anxiété », choqués par l’impasse dans laquelle nous conduit l’agro-industrie.

    C’est le cas de Pascale et Clara Niveau, mère et fille présentes depuis le début du mouvement. « Mes grands-parents étaient de petits paysans à quelques kilomètres d’ici, je suis attachée à cette paysannerie, ça fait de la peine de voir ce que devient la terre... », déplore Pascale. Clara, étudiante aux Beaux-Arts à Poitiers, porte dans son dos un panneau composé de tissus de récup’ avec les mots « eau voleur ». « J’essaie d’allier mon travail artistique avec ces sujets, dit-elle. Cela me préoccupe beaucoup... »

    Aïssate Ba, elle, est venue de plus loin avec un petit groupe militant originaire des Vosges. C’est la première fois que la chanteuse participe à une mobilisation contre les mégabassines. « Nous nous battons contre Vittel et ses déchets plastiques qui polluent les nappes phréatiques vosgiennes, raconte-t-elle à Mediapart. C’est tout aussi injuste que ce qui se passe ici. »

    Au cours de la marche vers la mégabassine, cible de nombreuses bombes lacrymogènes lancées dans les airs par les forces de police, de bombes assourdissantes, de grenades de désencerclement et de tirs de LBD planait la mort de Rémi Fraisse sous un tir de grenade, il y a précisément huit ans au cours de la contestation du barrage de Sivens. Hier, 50 personnes ont été blessées dans le cortège, parmi lesquelles cinq sont hospitalisées, indique la coordination de Bassines non merci. La police, de son côté, fait état de 61 blessés.

    Cette mobilisation grandissante et rejointe par de nombreux politiques finira-t-elle par être entendue ? Pour l’heure, le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, présidé par le socialiste Alain Rousset, continue de soutenir le modèle des mégabassines, qui bénéficie d’importants financements publics.

    Quelques heures avant le début de la marche, Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique, enfonçait le clou, avançant que les bassines étaient une solution face à la sécheresse. « On a la moitié des départements de France encore en situation de sécheresse. L’agriculture est en première ligne, et il nous faut des alternatives pour continuer à nourrir les Français », déclarait-il samedi matin sur France Inter.

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/301022/dans-les-deux-sevres-la-mobilisation-contre-les-megabassines-atteint-ses-o
    #résistance #industrie_agro-alimentaire #eau #agriculture #cortèges #maïs #nappe_phréatique #extractivisme #manifestation #Soulèvements_de_la_Terre #Bassines_non_merci #sécheresse #gestion_de_l'eau #lutte #privatisation #agro-industrie #irrigation #répression

  • Banques d’affaires : Exemple les affaires du crédit suisse !
    Comment Credit Suisse a (encore) perdu le contrôle - Mathilde Farine, Xavier Filliez - letemps.ch

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    1977 Affaire Chiasso : la banque encaisse une perte de 1,4 milliard de francs, après la découverte d’un montage permettant de cacher des fonds non déclarés venant d’Italie et de les réinvestir dans des sociétés, dont une grande partie ont perdu de la valeur.

    1998 Credit Suisse, l’Association suisse des banquiers, UBS, SBS participent à l’accord global sur les fonds en déshérence par lequel elles mettront 1,25 milliard de dollars à disposition d’organisations juives pour indemniser les personnes concernées.

    2007 Deux traders de Credit Suisse sont condamnés pour avoir surévalué le prix de produits financiers liés au marché du crédit. La banque doit encaisser une dépréciation d’actifs de 2,65 milliards.

    2008 Lors des résultats du premier trimestre, Credit Suisse évalue le coût de la crise des subprimes à 10 milliards depuis l’été 2007. (L’ardoise reste faible comparé à celle d’UBS qui aurait atteint 40 milliards.)

    2009 Credit Suisse doit payer une amende de 536 millions de dollars pour violation des sanctions américaines contre l’Iran et le Soudan entre 1995 et 2006.

    2011 Urs Rohner devient président du conseil d’administration.

    Septembre 2011 Credit Suisse paie 150 millions d’euros à l’Allemagne pour régler les affaires d’évasion fiscale.

    Mai 2014 Credit Suisse plaide coupable d’aide à l’évasion fiscale et paie 2,6 milliards de dollars aux autorités américaines.

    Octobre 2014 Bruxelles inflige des amendes à plusieurs banques, dont Credit Suisse et UBS, dans les affaires de manipulation du taux Libor.

    2016 L’affaire dite des « tuna bonds » au Mozambique éclate. Des employés de la banque sont accusés d’avoir fait des prêts secrets à hauteur de 2 milliards de dollars, où eux-mêmes et des fonctionnaires mozambicains se seraient servis en pots-de-vin. Plusieurs procédures sont encore en cours et la banque est aussi sous enquête.

    2017 Credit Suisse doit payer une amende de 5,28 milliards de dollars dans une affaire de prêts hypothécaires aux Etats-Unis.

    Mai 2017 Credit Suisse écope d’une amende d’un demi-million à Singapour dans l’affaire 1MDB en raison de lacunes dans ses contrôles anti-blanchiment.

    Février 2018 Credit Suisse (et d’autres banques) doivent fermer des fonds de placements sophistiqués liés à la volatilité et dont la valeur a perdu 96% en une journée. La perte estimée des clients est de 1,8 milliard de dollars.

    2018 Credit Suisse paie 47 millions aux autorités américaines dans l’enquête dite des « petits princes » sur les pratiques d’embauche en Asie. Des banques, dont Credit Suisse, engageaient des proches ou membres de grandes familles fortunées dans l’espoir de recruter plus facilement des clients, pratique considérée comme étant de la corruption par les autorités américaines.

    2018 La justice genevoise condamne à de la prison un gérant de fortune de la banque pour avoir causé un dommage de 143 millions de francs au préjudice, notamment, de l’ancien premier ministre géorgien Bidzina Ivanishvili, mais aussi pour s’être enrichi de 30 millions. Plusieurs procédures sont en cours et une enquête confiée à un cabinet externe montre qu’il y a eu des déficiences dans le contrôle du risque à Credit Suisse.

    Septembre 2018 La Finma, le gendarme suisse des banques, constate des manquements dans le respect des obligations de diligence dans le domaine de la lutte contre le blanchiment d’argent en lien avec les affaires Petrobras, PDVSA et FIFA.

    2019 Credit Suisse conseille le fonds d’investissement Softbank pour une obligation convertible d’une valeur de 900 millions de dollars qu’il revend ensuite à des investisseurs. Wirecard a fait faillite.

    Automne 2019 On découvre que Credit Suisse a fait suivre plusieurs de ses employés et ex-employés.

    Février 2020 Départ forcé de Tidjane Thiam après l’affaire des filatures.

    Juin 2020 Credit Suisse se trouve mêlée au scandale de la chaîne de cafés chinoises Luckin Coffee. La banque l’a aidée pour son entrée en bourse à New York en 2019, or on découvre que des chiffres, notamment de ventes, avaient été gonflés par l’entreprise.

    Novembre 2020 Implosion du hedge fund York Capital Management, Credit Suisse s’attend à une perte allant jusqu’à 450 millions de dollars.

    Décembre 2020 Le Ministère public de la Confédération accuse Credit Suisse dans une affaire de blanchiment et de trafic de stupéfiants d’une organisation bulgare.

    Février 2021  La banque révèle qu’elle a payé 600 millions de dollars pour régler une autre affaire liée à des prêts hypothécaires aux Etats-Unis datant d’avant la crise financière de 2008.

    Mars 2021 Credit Suisse doit suspendre des fonds comptant 10 milliards de dollars sous gestion en lien avec la société Greensill en faillite. La banque a remboursé 7 milliards aux clients des fonds. Sur les 3 milliards restants, 1 à 2 pourraient ne pas être retrouvés. Plusieurs enquêtes sont en cours.

    Mars 2021 L’implosion du hedge funds américain Archegos conduira à une perte d’environ 5 milliards de dollars pour Credit Suisse.

    Octobre 2021 Credit Suisse doit payer 475 millions de dollars aux autorités américaines et britanniques dans l’affaire du Mozambique. En même temps, la Finma rend ses rapports d’enquête sur cette affaire et celle des filatures.

    Cette accumulation d’affaires jette un sérieux doute sur la gestion des risques de l’entreprise, ce qui est confirmé par des rapports d’enquête externes que Le Temps a pu lire, par les employés qui ont accepté de raconter leur expérience, de même que par les conclusions de la justice ou des régulateurs dans d’autres cas. Ne serait-ce qu’en termes de frais juridiques et d’amendes, Credit Suisse a payé un total de plus de 15 milliards de francs depuis 2008 aux Etats-Unis, selon plusieurs estimations. 

    A nos questions, la banque a fini par répondre par une prise de position générale : « Credit Suisse a des bases très solides et est fier de son riche héritage et de ses racines entrepreneuriales.
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    Source de ce extrait : https://www.letemps.ch/grand-format/credit-suisse-perdu-controle

    #banque #finance #spéculation #gestion_de_fortune #subprimes #ubs #bonus #faillite #lehman_brothers #McKinsey #cds #hedge_funds #banksters #affaires

    • France, ce 24 Octobre : Credit Suisse paie 238 millions d’euros pour éviter des poursuites pénales en France
      Elle suit ainsi le chemin de HSBC private Bank, une filiale suisse du géant bancaire britannique HSBC, qui avait accepté de payer 300 millions d’euros,
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      Le 17 octobre, déjà, crédit suisse avait annoncé être parvenu à un accord définitif avec le procureur général du New Jersey pour solder une affaire ancienne concernant la vente de titres adossés à des créances hypothécaires, dont la valeur s’était brutalement effondrée lors de l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis.
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      La banque va donc s’acquitter d’une amende de 495 millions de dollars pour régler tous les dédommagements en justice. Un montant déjà couvert par des provisions, précise la banque dans son communiqué.
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      Tous les détails : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/credit-suisse-paie-238-millions-d-euros-pour-eviter-des-poursuites-penales

  • Berliner Privatdetektiv über seinen Job: „Es geht tricky zu wie im Film“
    https://prod.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/berliner-privatdetektiv-ueber-seinen-job-es-geht-tricky-zu-wie

    13.10.2022 von Birgit Walter -Privatdetektive haben einen miesen Ruf und keine Rechte. Dabei arbeiten sie loyal. Unterwegs in Berlin mit einem Erfolgreichen, seit 40 Jahren in der Branche.

    Die einsamen Spaziergänge des Ehemanns dauerten drei Stunden und führten angeblich immer durch den Park. Meine Freundin bemerkte es im Homeoffice während der Pandemie. Ihr Mann trug keine Joggingsachen und verließ die Wohnung stets gut gelaunt. Als die Spaziergänge anhielten, wollte sie genauer wissen, was von ihrer jahrzehntelangen Ehe noch zu halten war. Sie suchte sich einen Privatdetektiv. – Echt jetzt? Wie im Krimi? Obwohl er vielleicht nur gestresst herumspaziert!? Ja, genau.

    Die Freundin berichtet, dass sie die Auswahl an Detektiven in Berlin eher übersichtlich findet, erst zum dritten Kandidaten überhaupt Vertrauen fassen konnte. Der sei nun allerdings Spitze, ein Berliner Original, von der Arbeit besessen. Das kostenlose Vorgespräch mit ihm dauert Stunden und ist in ihrer Erinnerung ein ausführliches Abraten von dem anstehenden Auftrag.

    Sie erfährt, was einem Detektiv beim Verfolgen und Aufdecken verboten ist: alles. Alles, was auch die hintergangene Ehefrau besser lässt. Der Detektiv darf also nicht bei Rot über die Straße eilen, keine Waffe nutzen, keinen Autobesitzer ermitteln oder Peilsender anbringen, kein Gespräch abhören – nichts. Ja, er darf nicht mal den Ehemann beschatten und fotografieren, solange nicht ein „berechtigtes“ Interesse vorliegt. Was ist das denn für ein Beruf? Eigentlich gar keiner, resümiert die Freundin, bewundert zugleich, was ihr Ermittler trotzdem alles rausbekommen hat. So viel mehr, als sie gehofft hatte. Dazu später, erst mal sehen wir uns diesen interessanten Typen an.

    Stefan Dudzus mit der Kamera im Anschlag

    Stefan Dudzus mit der Kamera im AnschlagEmmanuele Contini
    In Deutschland kann jeder Privatdetektiv werden

    Privatdetektiv werden kann in Deutschland jeder – ohne Abschluss, ohne Erlaubnis, ohne Nachweis, irgendwas zu können.

    Er meldet ein Gewerbe an und fertig. Der Verband Deutscher Detektive beklagt das, bietet Fortbildung an, wünscht Sachkundenachweise, aber verpflichtend wie in anderen Ländern ist nichts. Den wachsenden Aufklärungsbedarf in der Wirtschaft decken eher Wirtschaftsprüfer ab, im Privatbereich gehen die Aufträge zurück. Seit 1977 das Verschuldensprinzip im Scheidungsrecht kippte, bringt Fremdgehen keine finanziellen Nachteile mehr und die Zahl privater Detekteien sinkt stetig. Heute sind bundesweit noch etwa 900 angemeldet. Dem Beruf fehlt es an Attraktivität, Anerkennung und einem anständigen Image.

    Stefan Dudzus, 62, seit 40 Jahren in dieser Branche unterwegs, darunter kurz für meine Freundin, liebt diesen Beruf. Er beschäftigt bei Bedarf bis zu zwölf Kollegen auf Honorarbasis, ist weltweit vernetzt, residiert in einem schwer verrauchten Büro mit riesigen Computermonitoren in seiner Tempelhofer Wohnung. Er ist ein großer stämmiger Mann mit wenig Haupthaar, nach eigenen Angaben 24 Stunden täglich erreichbar.

    Er spricht schnell und viel, schläft selten, raucht immer und bezeichnet seinen Beruf als asozial: „Aber es ist auch der beste der Welt, sehr fordernd. Du musst alles können: deine Auftraggeber einschätzen und ihre Gegner, die Gesetze kennen, ihre Auslegung, Umgehungsmöglichkeit, nicht zu vergessen, die teuren Kommentare von Haufe.“ Haufe bringt, salopp gesagt, Erklärstücke zu juristischen Themen heraus.

    Der Autodidakt Dudzus verfällt gelegentlich in Anwaltssprache: „Nach dem HKÜ wäre die Staatsanwaltschaft zu Ermittlungen verpflichtet. Was ich erlebe, grenzt oft an Arbeitsverweigerung.“ HKÜ meint das Haager Abkommen über Kindesentführungen, mit dem sein aktueller Fall zu tun hat – theoretisch nichts für Detektive. Praktisch aber war Stefan Dudzus die letzte Hoffnung für Alexander Herrmann, nachdem sein dreijähriger Sohn Erik entführt wurde.

    Er lebte von der Mutter getrennt, sie war mit dem Kind offensichtlich überfordert. Als Jugendamt und Kita den Eltern im März ein Hilfsangebot unterbreiten wollen, bekommt die aus Italien stammende Mutter Angst, nimmt das Kind und verschwindet. Zurück bleiben der Vater und Eriks geliebte Großeltern in permanenter Aufregung. Die Rechtslage ist klar: Das Sorgerecht haben beide Eltern, Gerichtsstand ist Deutschland – nur, was nutzt das? Der Vater schaltet Anwälte in Berlin und Italien ein, wo er Erik und seine Mutter bei deren Familie vermutet. Als dort niemand gefunden wird, klappt der Staatsanwalt die Akte zu, „bis sich etwas Neues ergibt“.

    Privatermittler sind teuer, Stundensätze von 70 bis 150 Euro sind üblich

    Von selbst ergibt sich gar nichts. Die Herrmanns haben schon 14.000 Euro für Anwälte in Berlin und Italien ausgegeben, als sie in ihrer Not im Sommer die Detektei mit der Suche betrauen. Dudzus fährt nach Süditalien, findet raus, dass Mutter und Kind längst in Albanien sind, wo die Wurzeln der migrantischen Familie liegen. Er mobilisiert Kontakte, setzt mit der Fähre nach Albanien über, wo Straßen keine Hausnummern haben, findet den Aufenthaltsort von Mutter und Kind. Doch als er eintrifft, sind beide verschwunden.

    Da hatten ihn die Herrmanns in Berlin schon zurückbeordert, weil sie der Fall finanziell zu ruinieren drohte. Privatermittler sind teuer, zahlen Sozialabgaben und Versicherungen selbst, Tagessätze von 500 bis 2000 Euro sind daher üblich, Stundensätze von 70 bis 150 Euro auch. Weil es um ein Kind geht, hat Dudzus versucht, den Fall auf eigene Rechnung zu Ende zu bringen – vergeblich. Immerhin ist nun der Aufenthaltsort bekannt. Indessen verlangt die Mutter das alleinige Sorgerecht in Albanien – aussichtslos, doch die Kostenlawine für die Herrmanns nimmt erst richtig Fahrt auf. Dudzus schätzt sie auf bis zu 70.000 Euro, richtet für die Familie einen Spendenaufruf auf YouTube ein.

    Dann stürzt er sich in neue Arbeit. Eine weitere länderübergreifende Kindesentführung steht an. Einfacher laufen Überwachungen, die zu den häufigsten Aufträgen zählen. Der jüngste Fall ließ sich zügig lösen. Der Vorstandschef einer mittelgroßen Firma bezweifelt, dass seine Ehefrau, Mutter gemeinsamer Kinder, regelmäßig bei ihrer Freundin übernachtet. Er wird erfahren, dass sich die Gattin nicht wie vermutet bei einem Liebhaber aufhält, sondern schon lange lustvoll als Prostituierte arbeitet. Ein Ergebnis, das Dudzus seinem Kunden eher schonend vermitteln muss.

    Aber ist das reizvoll, den Scheinwerfer auf Verborgenes zu richten, statt intime Geheimnisse friedlich schlummern zu lassen? Oh, oh, da komme es doch sehr auf den Standpunkt des Betrachters an, so Dudzus, in der Regel sehe er sich als Aufklärer, dem Recht verpflichtet, oft genug der Gerechtigkeit. Man könne Kosten der Rechtsverteidigung sogar steuerlich absetzen. Und wenn er Erfolg hat, ein entführtes Kind zurückbringt und die Mutter heult vor Glück, dann macht das auch ihn froh.

    Die Detektiv-Klassiker – es geht um Unterhalt und Betrug

    Er erzählt aus der Praxis. Eine Direktorin wurde von ihrem geschiedenen Mann auf 3000 Euro Unterhalt verklagt, weil der nach der Trennung einkommenslos bei seinen Eltern wohnen müsse. Die Detektei stellt fest, dass der Mann längst bei einer Freundin lebt und dazu schwarzarbeitet. Er wird vom Richter wegen Prozessbetrugs angezeigt. Die Direktorin überweist 15.000 Euro an die Detektei und spart 3000 Euro monatlich an den Ex – für immer.

    Der Klassiker läuft ähnlich: Ein Vater zahlt keinen Unterhalt für seine Kinder, denn er ist arbeitslos gemeldet. Sein neues großes Auto gehört angeblich einem Kumpel. Ermittlungen ergeben, dass der Vater tagsüber als Lieferant arbeitet und abends in einem Restaurant, alles schwarz. Daraufhin streicht die Richterin die Prozesskostenhilfe, pfändet den Unterhalt und klagt wegen Sozialleistungsbetrugs.

    Wie kommt ein Detektiv denn nun an seine Informationen, wenn das Gesetz selbst bei der Observation von Eheleuten ein „berechtigtes“ Interesse vorschreibt? Darauf antwortet der redselige Dudzus ganz schmallippig: Er habe seine Methoden. Früher, schwärmt er, also vor der Datenschutzgrundverordnung, hatte er beste Beziehungen überall hin, auch zur Polizei. Einen Fahrzeughalter zu ermitteln war keine Sache. Alles vorbei. Und natürlich sind illegal erstellte Fotos vor Gericht als Beweismittel nicht zulässig. Aber meist schaut der Richter trotzdem gern rauf und kann dann die Information ja schlecht vergessen. Peilsender, für ein Bewegungsprofil unerlässlich, würde er seinen Mandanten vermieten. Es gehe tricky zu wie im Film.

    Stefan Dudzus, 62, ist seit 40 Jahren in dieser Branche unterwegs. Zwischendurch ließ er sich zum Berufspiloten ausbilden. Den Beruf fand er dann aber zu langweilig.

    Niederlagen gehören zum Beruf des Detektivs

    Niederlagen gehören dazu. Stadtbekannt ist Dudzus kurze Zeit, als er 1987 die geklauten Instrumente aus dem Tourbus der Berliner Band Penny Lane hurtig wiederbeschafft. Als angeblicher Interessent für die Ware gelangt er in eine Wohnung, randvoll mit Diebesgut, legt dem Hehler Handschellen an, was bei Fluchtgefahr erlaubt ist, ruft die Polizei und die Konzerte sind gerettet. Die Presse schreibt anerkennend. Aber der Hehler zeigt den Detektiv an wegen Freiheitsberaubung. Das Urteil beläuft sich zunächst auf eine Strafe von 40 Tagessätzen, denn Hehlerei ist tatsächlich eine „straflose Nachtat“. Strafbar ist nur der Diebstahl, die frische „Vortat“. Dudzus’ Verurteilung erschüttert damals das Rechtsvertrauen seines jüngeren Bruders Olaf so, dass der vom Jurastudium ins Steuerrecht wechselt.

    Der Detektiv selbst lässt sich nur einmal richtig erschüttern. Er hatte 1990, als bei ihm wäschekörbeweise Bewerbungen früherer Grenzer, Polizisten, Stasileute aus der DDR eingingen, die Sicherheitsfirma Preußen-Wacht gegründet mit Niederlassungen in ganz Ostdeutschland. Er schaffte Uniformen an, Fahrzeuge, wurde Chef von 500 Mitarbeitern, wie er sich erinnert. Als ab 1994 eine Pleitewelle im Baugewerbe einsetzt und Zahlungen für die Wachleute ausbleiben, als sich selbst die Treuhand mit Überweisungen oft sechs Monate Zeit lässt, legt er einen klassischen Anschlusskonkurs hin. Es folgt ein gesundheitlicher Zusammenbruch. Seine erste Frau verlässt ihn, seinen Vermögensverlust mit Anwaltskosten schätzt er auf 1,5 Millionen D-Mark.

    Stefan Dudzus will plötzlich was Richtiges machen, was „Anständiges“. Er hatte zum Entsetzen seines Vaters, ein Oberstudiendirektor, einst das Abitur geschmissen, um Geld zu verdienen. Er erlebt schnelle Erfolge in der Versicherungsbranche, überführt Betrüger, macht sich mit 21 als Detektiv selbstständig, studiert die Gesetze von Fall zu Fall. Nun also erfüllt er sich einen alten Wunsch, macht 1997 den Pilotenschein, lässt sich in den USA zum Berufspiloten ausbilden. Dann nimmt er eine Anstellung an und transportiert Frachtgut in einer Boeing 747.

    Der Berliner Detektiv klagt nie über das Warten beim Observieren

    Es ist spät geworden. Stefan Dudzus hat den ganzen Abend sein außerordentliches Gedächtnis malträtiert, nun besteht er darauf, mich nach Hause zu fahren. In seinem großen bequemen Wagen beobachtet er drei Bildschirme und den Verkehr, hält in einer Hand die Zigarette und das Steuer, mit der anderen macht er vor, wie man ein Flugzeug auf der Stelle wendet. Ich bekomme es mit der Angst zu tun. Er sagt: „Pah, das ist doch nichts gegen wirkliches Multitasking, wie es in einer Pilotenprüfung verlangt wird! Ich kann das, hatte nie einen Unfall.“

    Pilot bleibt er nicht lange, findet die Arbeit „stinklangweilig!“ Er wird wieder Detektiv, will aufklären, Pläne schmieden, Lügen entlarven, Probleme lösen, Erfolg haben. Dazu, sagt er, bringt er Zähigkeit mit, Ideen und Durchhaltekraft. Er hat Judo gelernt und Tanzen, um sich in viele Milieus einschleichen und auf jedem Parkett bewegen zu können. Nie redet er von der Ödnis des Wartens beim Observieren. Urlaub lehnt er ab, die zweite Ehefrau ist das gewohnt. Aber dieses Leben, ungesund und erfolgreich, das will er genau so.

    Die Ehe meiner Freundin befindet sich längst in dramatischer Auflösung, ungekannte Charakterzüge tauchen auf. Der Mann ist ausgezogen, Anwälte haben übernommen. Hätte die Ehe ohne Detektiv vielleicht gehalten? Niemals, sagt sie, nie! Im Gegenteil, so habe sie ihren Mann wenigstens am Ende ihrer Ehe noch kennengelernt.

    #Berlin #Gesellschaft #Familie #DSGVO

  • Sieben Museen in Berlin, die keinen Eintritt kosten
    https://www.berliner-zeitung.de/ratgeber/berlin-umsonst-und-aussergewoehnlich-sieben-museen-in-berlin-die-ke

    09.10.2022 von Nicole Schulze - In Nicht-Corona-Zeiten liegen die jährlichen Besucherzahlen stadtweit im zweistelligen Millionenbereich. Jedoch sind es auch die kleinen Schätze, die besonderen Ausstellungsperlen, die unsere Museumslandschaft so unverwechselbar und einzigartig machen. Davon möchten wir Ihnen einige vorstellen. Und weil die Zeiten hart sind, wir alle sparen müssen, zeigen wir Ihnen Museen, die Sie komplett gratis besuchen können.

    Tränenpalast
    https://www.hdg.de/en/traenenpalast


    Adresse: #Reichstagufer 17, 10117 #Mitte, direkt am Bahnhof #Friedrichstraße
    https://www.openstreetmap.org/node/8888473363#map=19/52.52091/13.38715

    Öffnungszeiten: Dienstags bis freitags 9 bis 19 Uhr, am Wochenende 10 bis 18 Uhr

    Energiemuseum
    https://energie-museum.de


    Adresse: #Teltowkanalstraße 9, 12247 #Steglitz, direkt an der Haltestelle Teltowkanalstraße (Bus 186, 283)
    https://www.openstreetmap.org/way/45524990

    Öffnungszeiten: Da das Energiemuseum ehrenamtlich betrieben wird, gibt es keine festen Öffnungszeiten. Wer vorbeikommen möchte, kann telefonisch einen Termin vereinbaren: 030 701777-55 oder -56 (nur dienstags von 10 bis 12 Uhr).

    Militärhistorisches Museum
    https://mhm-gatow.de/de


    Adresse: #Am_Flugplatz #Gatow 33, 14089 #Spandau. Von den Bushaltestellen #Kurpromenade oder #Seekorso (Bus 135) läuft man etwa 10 Minuten. Tipp: Fall Sie mit dem Fahrrad kommen, können Sie von #Wannsee aus mit der Fähre F10 nach #Kladow übersetzen.
    https://www.openstreetmap.org/node/8428338215#map=19/52.47420/13.14174

    Öffnungszeiten: Dienstags bis sonntags von 10 bis 18 Uhr, montags ist geschlossen.

    Archenhold-Sternwarte
    https://www.planetarium.berlin/archenhold-sternwarte


    Achtung: Noch bis zum 20. Oktober läuft eine Sonderausstellung, weshalb der Eintritt bis dahin nicht umsonst ist. Erwachsene zahlen derzeit 15 Euro, Kinder 8 Euro Eintritt.

    Adresse: #Alt_Treptow 1, 12435 #Treptow. Die Sternwarte befindet sich unweit vom Zenner-Biergarten, von der Haltestelle Bulgarische Straße (Bus 165, 166, 265) sind es nur vier Minuten zu Fuß. Sie können auch vom S-Bahnhof #Treptower_Park (Ringbahn, S8, S9, S85) hinlaufen, das dauert 18 Minuten, ist aber ein schöner Spaziergang durch den Park.
    https://www.openstreetmap.org/relation/2309788

    Öffnungszeiten: Freitags von 17 bis 22 Uhr, samstags von 12.30 Uhr bis 22 Uhr, sonntags von 12.30 Uhr bis 17 Uhr.

    Street-Art-Museum Urban Nation
    https://urban-nation.com


    Adresse: #Bülowstraße 7, 10783 #Schöneberg. Vom U-Bahnhof Bülowstraße (U2) sind es nur fünf Minuten zu Fuß
    https://www.openstreetmap.org/node/4708547016

    Öffnungszeiten: Dienstags und mittwochs von 10 bis 18 Uhr, donnerstags bis sonntags von 12 bis 20 Uhr. Montags ist geschlossen.

    Jüdisches Museum
    https://www.jmberlin.de


    Adresse: #Lindenstraße 9–14, 10969 Kreuzberg, vor dem Haus liegt die Haltestelle Jüdisches Museum (Bus 248). Vom U-Bahnhof #Kochstraße / #Checkpoint_Charlie (U6) sind es aber auch nur zehn Minuten zu Fuß.
    https://www.openstreetmap.org/way/302942554

    Öffnungszeiten: täglich 10 bis 19 Uhr.

    Zweiradmuseum
    https://www.ideal-seitenwagen.eu/museum


    Adresse: #Köpenicker_Straße 8, 10997 #Kreuzberg, drei Fußminuten vom U-Bahnhof #Schlesisches_Tor (U1).
    https://www.openstreetmap.org/node/856410965#map=19/52.50268/13.43925

    Öffnungszeiten: Montags bis freitags von 10 bis 17 Uhr, samstags von 10 bis 13 Uhr.

    Diese Geheimtipps sollte jeder Berliner kennen
    https://www.berliner-zeitung.de/ratgeber/berlin-ausstellung-museum-mal-anders-diese-geheimtipps-sollte-jeder

    03.07.2022

    Industriesalon
    https://www.industriesalon.de/industriesalon


    #Reinbeckstraße 10 in 12459 #Schöneweide, Straßenbahnhaltestelle #Firlstraße (Tram 27, 60, 61, 67).
    https://www.openstreetmap.org/way/199532111

    Öffnungszeiten: Mittwochs bis sonntags von 14 bis 18 Uhr. Der Eintritt ist kostenlos.

    Classic Remise
    https://remise.de/berlin


    #Wiebestrasse 36-37 in 10553 #Moabit (ca. 10 Minuten vom S-Bahnhof# Beusselstraße, Ringbahn). Der Eintritt ist kostenlos.
    https://www.openstreetmap.org/node/2703829986

    Öffnungszeiten: Montags bis samstags 8 bis 20 Uhr, sonn- und feiertags 10 bis 20 Uhr.

    Gedenkort SA-Gefängnis Papestraße
    https://www.gedenkort-papestrasse.de


    #Werner-Voß-Damm 54a in 12101 #Tempelhof. Zu erreichen mit der S-Bahn, Haltestelle #Südkreuz (Ausgang #General-Pape-Straße / Werner-Voß-Damm).
    https://www.openstreetmap.org/way/30419819

    Geöffnet ist dienstags bis donnerstags sowie am Wochenende jeweils von 13 bis 18 Uhr, montags und freitags ist geschlossen. Der Eintritt ist kostenlos. Öffentliche Führungen finden immer sonntags um 13 Uhr statt (kostenfrei, Anmeldung nicht erforderlich).

    Computermuseum
    https://computermuseum.htw-berlin.de


    https://www.sammlungen.htw-berlin.de/computermuseum
    Ausstellung im Gebäude C, Campus Wilhelminenhof der HTW Berlin, 6.Etage, #Wilhelminenhofstraße 75a, 12459 #Köpenick. Von der Straßenbahnhaltestelle #Parkstraße (Tram 27, 60, 61, 67) läuft man eine gute Viertel Stunde.
    https://www.openstreetmap.org/node/1632937492#map=19/52.45724/13.52694

    Pandemiebedingt und aufgrund von aktuellen Personalengpässen werden derzeit nur Gruppenführungen angeboten (Anfragen an Frank Burghardt: Frank.Burghardt@HTW-Berlin.de). Erst ab Herbst soll es wieder reguläre Öffnungszeiten geben. Der Eintritt ist kostenlos.

    #Berlin #Tourismus #Museum

    • @sandburg Musée de Pergame avant ou après la rénovation ? Il est payant !


      Voici ce que Peter Weiss a écrit sur l’hôtel de Pergame en 1938. Je m’excuse car je n’ai pas de version numérique allemande. On a détruit l’ancienne présentation où on on entrait dans une pièce consacrée à la contemplation de l’oeuvre antique. Là il semble que l’hôtel soit retourné afin de permettre de faire passer devant des dizaines de milliers de touristes par jour.

      The Aesthetics of Resistance, Volume 1

      All around us the bodies rose out of the stone, crowded into groups, intertwined, or shattered into fragments, hinting at their shapes with a torso, a propped-up arm, a burst hip, a scabbed shard, always in warlike gestures, dodging, rebounding, attacking, shielding themselves, stretched high or crooked, some of them snuffed out, but with a freestanding, forward-pressing foot, a twisted back, the contour of a calf harnessed into a single common motion. A gigantic wrestling, emerging from the gray wall, recalling a perfection, sinking back into formlessness. A hand, stretching from the rough ground, ready to clutch, attached to the shoulder across empty surface, a barked face, with yawning cracks, a wide-open mouth, blankly gaping eyes, the face surrounded by the flowing locks of the beard, the tempestuous folds of a garment, everything close to its weathered end and close to its origin. Every detail preserving its expression, brittle fragments from which the whole could be gleaned, rough stumps next to polished smoothness, enlivened by the play of muscles and sinews, tautly harnessed chargers, rounded shields, erect spears, a head split into a raw oval, outspread wings, a triumphantly raised arm, a leaping heel circled by a fluttering tunic, a clenched fist on a now absent sword, shaggy hounds, their jaws clamped into loins and necks, a falling man, his finger stub aiming at the eye of the beast hanging over him, a charging lion protecting a female warrior, his paw swinging back to strike, hands endowed with bird claws, horns looming from weighty brows, scaly legs coiling, a brood of serpents everywhere, with strangleholds around bellies and throats, darting their tongues, baring sharp teeth, bashing into naked chests.

      These only just created, already dying faces, these tremendous and dismembered hands, these wide-sweeping pinions drowning in the blunt rock, this stony gaze, these lips torn open for a shriek, this striding, stamping, these blows of heavy weapons, this rolling of armored wheels, these clusters of hurled lightning bolts, this grinding underfoot, this rearing and collapsing, this endless straining to twist upward out of grainy boulders. And how gracefully curly the hair, how elaborately gathered and girded the lightweight mantle, how delicate the ornamentation on the straps of the shield, on the bulge of the helmet, how gentle the shimmer of the skin, ready for caresses yet exposed to the relentless rivalry, to slaughter and annihilation. With mask-like countenances, clutching one another and shoving one another away, strangling one another, clambering over one another, sliding from horses, entangled in the reins, utterly vulnerable in nakedness, and yet enrapt in Olympic aloofness, appearing indomitable as an ocean monster, a griffin, a centaur, yet grimacing in pain and despair, thus they clashed with one another, acting at higher behest, dreaming, motionless in insane vehemence, mute in inaudible roaring, all of them woven into a metamorphosis of torture, shuddering, persisting, waiting for an awakening, in perpetual endurance and perpetual rebellion, in outrageous impact, and in an extreme exertion to subdue the threat, to provoke the decision. A soft ringing and murmuring resounded now and again, the echoes of footfalls and voices surrounded us for moments at a time; and then once more, only this battle was near, our gazes glided over the toes in the sandals, bouncing off the skull of a fallen man, over the dying man whose stiffening hand lay tenderly on the arm of the goddess who held him by the hair. The cornice was the ground for the warriors: from its narrow, even strip they threw themselves up into the turmoil, the hooves of the horses banged upon the cornice, the hems of the garments grazed it, and the serpentine legs twisted across it; the ground was perforated at only one place: here, the demoness of the earth rose up, her face hacked away under her eye sockets, her breasts massive in a thin covering, the torn-off clump of one hand lifted in a search, the other hand, asking for a standstill, loomed from the stone edge, and knotty, long-jointed fingers stretched up to the profiled corbel as if they were still underground and were trying to reach the wrist of the open thumbless female hand, they moved along under the cornice, seeking the blurred traces of incised script, and Coppi’s face, his myopic eyes behind glasses with a thin steel frame, approached the letters, which Heilmann deci-hered with the help of a book he had brought along. Coppi turned toward him, attentive, with a broad, sharply drawn mouth, a large, protruding nose, and we gave the opponents in this melee their names and, in the torrent of noises, discussed the causes of the fight. Heilmann, the fifteen-year-old, who rejected any uncertainty, who tolerated no undocumented interpretation, but occasionally also adhered to the poetic demand for a conscious deregulation of the senses, who wanted to be a scientist and a seer, he, whom we nicknamed our Rimbaud, explained to us, who were already about twenty years old and who had been out of school for four years by now and were familiar with the world of labor and also with unemployment, while Coppi had spent a year in prison for circulating subversive literature —

      Heilmann explained to us the meaning of this dance round, in which the entire host of deities, led by Zeus, were striding toward vicory over a race of giants and fabulous creatures. The Giants, the sons of the lamenting Gaea, in front of whose torso we were now standing, had blasphemously mutinied against the gods; but other struggles that had passed across the kingdom of Pergamum were concealed under this depiction. The regents in the dynasty of the Attalids had ordered their master sculptors to translate the swift transience, paid for with thousands of lives, to a level of timeless permanence, thereby putting up a monu-ment to their own grandeur and immortality. The subjugation of the Gal-lic tribes invading from the north had turned into a triumph of aristocratic purity over wild and base forces, and the chisels and mallets of the stone carvers and their assistants had displayed a picture of incontestable order to make the subjects bow in awe. Historic events appeared in mythi-cal disguise, enormously palpable, arousing terror, admiration, yet not understandable as man-made, but endurable only as a more-than-personal power that wanted enthralled, enslaved people galore, though few at the top, who dictated destinies with a mere stirring of the finger. The populace, when trudging by on solemn days, scarcely dared to glance up at the effigy of its own history, while—along with the priests—the philosophers and poets, the artists from elsewhere, all full of factual knowledge, had long since walked around the temple; and that which, for the ignorant, lay in magical darkness was, for the informed, a handicraft to be soberly assessed. The initiates, the specialists talked about art, praising the harmony of movement, the coordination of gestures; the others, however, who were not even familiar with the concept of “cultured,” stared furtively into the gaping maws, felt the swoop of the paw in their own flesh.

      The work gave pleasure to the privileged; the others sensed a segregation under a draconian law of hierarchy. However, a few sculptures, said Heilmann, did not have to be extracted from their symbolism; the falling man, the man of Gaul taking his own life, showed the immediate tragedy of a concrete situation; but these sculptures, replied Coppi, had not been outside, they had remained among the trophies in the throne rooms, purely in order to indicate from whom the shields and helmets, the bundles of swords and spears had been taken. The sole aim of the wars was to safeguard the territories of the kings. The gods, confronted with the spirits of the earth, kept the notion of certain power relationships alive. A frieze filled with anonymous soldiers, who, as tools of the higher-ups, fought for years, attacking other anonymous soldiers, would have altered the attitude toward those who served, boosting their position; the kings, not the warriors, won the victories, and the victors could be like the gods, while the losers were despised by the gods. The privileged knew that the gods did not exist, for they, the privileged, who donned the masks of the gods, knew themselves. So they were even more insistent on being surrounded with splendor and dignity. Art served to give their rank, their authority the appearance of the supernatural. They could permit no skepticism about their perfection. Heilmann’s bright face, with its regular features, bushy eyebrows, and high forehead, had turned to the demoness of the earth. She had brought forth Uranus, the sky, Pontus, the sea, and all mountains. She had given birth to the Giants, the Titans, the Cyclopes, and the Furies. This was our race. We evaluated the history of the earthly beings. We looked up at her again, the demoness stretching out of the ground. The waves of loosened hair flowed about her. On her shoulder, she carried a bowl of pomegranates. Foliage and grape vines twirled at the back of her neck. The start of the lips, begging for mercy, was discernible in the raw facial plane, which veered sideways and upward. A gash gaped from her chin to her larynx. Alcyoneus, her favorite son, slanted away from her while dropping to his knees. The stump of his left hand groped toward her. She was still touching his left foot, which dangled from his stretched and shattered leg. His thighs, abdomen, belly, and chest were all tensing in convulsions. The pain of death radiated from the small wound inflicted between his ribs by the venomous reptile. The wide, unfurled wings of the kingfisher, growing from his shoulder, slowed down his plunge. The silhouette of the burst-off face above him, with the hard line of the neck, of the hair, which was tied up and tucked under the helmet, spoke of the pitilessness of Athena. As she swung forward, her wide, belted cloak flew back. The downward glide of the garment revealed, on her left breast, the scale armor with the small, bloated face of Medusa. The weight of the round shield, her arm thrust into its thong, pulled her along to new deeds. Nike, leaping up, with mighty wings, in loose, airy tunics, held the wreath, invisible but implied by the gesture, over her head. Heilmann pointed: at the dissolving goddess of the night, Nyx, who, with a loving smile, was hurling her vessel full of serpents toward a downcast creature; at Zeus, who, in his open, billowing cloak, was using his woolen aegis, the goatskin of doom, to whip down three adversaries; and at Eos, the goddess of dawn, who was riding like a cloud in front of the rising team of the naked sun god, Helios.

      Thus, he said gently, a new day dawns after the dreadful butchery, and now the glass-covered room became noisy with the scraping of feet on the smooth floor, with the ticking echoes of shoe soles on the steep steps leading up the reconstructed western façade of the temple to the colonnades of the interior court. We turned back toward the relief, which throughout its bands demonstrated the instant when the tremendous change was about to take place, the moment when the concentrated strength portends the ineluctable consequence. By seeing the lance immediately before its throw, the club before its whizzing plunge, the run before the jump, the hauling-back before the clash, our eyes were driven from figure to figure, from one situation to the next, and the stone began to quiver all around us. However, we missed Heracles, who, according to the myth, was the only mortal to ally himself with the gods in the battle against the Giants; and, combing the immured bodies, the remnants of limbs, we looked for the son of Zeus and Alcmene, the earthly helper whose courage and unremitting labor would bring an end to the period of menace. All we could discern was a sign bearing his name, and the paw of a lion’s skin that had cloaked him; nothing else testified to his station between Hera’s four-horse team and Zeus’s athletic body; and Coppi called it an omen that Heracles, who was our equal, was missing, and that we now had to create our own image of this advocate of action. As we headed toward the low, narrow exit on the side of the room, the red armbands of the men in black and brown uniforms shone toward us from the whirling shifts in the throng of visitors; and whenever I spotted the emblem, rotating and chopping in the white, round field, it became a venomous spider, ruggedly hairy, hatched in with pencil, ink, or India ink, under Coppi’s hand, as I knew it from the class at the Scharfenberg Institute, where Coppi had sat at the next desk, doodling on small pictures, cards from cigarette packs, on illustrations clipped from newspapers, disfiguring the symbol of the new rulers, adding warts, tusks, nasty creases, and rivulets of blood to the plump faces looming from the uniform collars. Heilmann, our friend, also wore the brown shirt, with rolled-up sleeves, the shoulder straps, the string for the whistle, the dagger on the short pants; but he wore this garb as a disguise, camouflaging his own knowledge and camouflaging Coppi, who was coming from illegal work, and camouflaging me, who was about to leave for Spain. And thus, on the twenty-second of September, nineteen thirty-seven, a few days before my departure, we stood in front of the altar frieze, which had been brought here from the castle mountain of Pergamum to be reconstructed, and which, painted colorfully and lined with forged metals, had once reflected the light of the Aegean sky. Heilmann indicated the dimensions and location of the temple, as the temple, still undamaged by sandstorms or earthquakes, pillage or plunder, had shown itself on a protruding platform, on the terraced hill of the residence, above the city known today as Bergama, sixty-five miles north of Smyrna, between the narrow, usually dried-out rivers Keteios and Selinos, gazing westward, across the plain of Caicus, toward the ocean and the isle of Lesbos, a structure with an almost square ground plan, one hundred twenty by one hundred thirteen feet, and with a perron sixty-five feet wide, the whole thing dedicated by Eumenes II, to thank the gods for helping him in his war — the construction having begun one hundred eighty years before our era and lasting for twenty years, the buildings visible from far away, included among the wonders of the world by Lucius Ampelius in his Book of Memorabilia, second century a.d., before the temple sank into the rubble of a millennium.

      And has this mass of stone, Coppi asked, which served the cult of princely and religious masters of ceremony, who glorified the victory of the aristocrats over an earthbound mix of nations—has this mass of stone now become a value in its own right, belonging to anyone who steps in front of it.

      It was no doubt highbred figures who trod barbaric mongrels underfoot here, and the sculptors did not immortalize the people who were down in the streets, running the mills, smithies, and manufactories, or who were employed in the markets, the workshops, the harbor shipyards; besides, the sanctuary on the thousand-foot-high mountain, in the walled district of the storehouses, barracks, baths, theaters, administration buildings, and palaces of the ruling clan, was accessible to the populace only on holidays; no doubt, only the names of some of the master artists were handed down, Menecrates, Dionysades, Orestes, and not the names of those who had transferred the drawings to the ashlars, had defined the intersections with compasses and drills, and had practiced expertly on some veins and shocks of hair, and nothing recalled the peons who fetched the marble and dragged the huge blocks to the oxcarts, and yet, said Heilmann, the frieze brought fame not only for those who were close to the gods but also for those whose strength was still concealed, for they too were not ignorant, they did not want to be enslaved forever, led by Aristonicus they rebelled at the end of the construction, rising up against the lords of the city. Nevertheless the work still incorporated the same dichotomy as at the time of its creation. Destined to emanate royal power, it could simultaneously be questioned about its peculiarities of style, its sculptural persuasiveness. In its heyday, before falling to the Byzantine Empire, Pergamum was renowned for its scholars, its schools and libraries, and the special writing pages of cured, fleshed, and buffed calfskin made the fruits of poetic invention, of scholarly and scientific investigation permanent. The silence, the paralysis of those fated to be trampled into the ground continued to be palpable. They, the real bearers of the Ionian state, unable to read or write, excluded from artistic activity, were only good enough to create the wealth for a small privileged stratum and the necessary leisure for the elite of the mind. The existence of the celestials was unattainable for them, but they could recognize themselves in the kneeling imbruted creatures. The latter, in crudeness, degradation, and maltreatment, bore their features. The portrayal of the gods in flight and of the annihilation of urgent danger expressed not the struggle of good against evil, but the struggle between the classes, and this was recognized not only in our present-day viewing but perhaps also back then in secret glimpses by serfs. However, the afterdays of the altar were likewise determined by the enterprising spirit of the well-to-do. When the sculptural fragments that had lain buried under the deposits of Near Eastern power changes came to light, it was once again the superior, the enlightened who knew how to use the valuable items, while the herdsmen and nomads, the descendants of the builders of the temple, possessed no more of Pergamum’s grandeur than dust.

      But it was a waste of breath complaining, said Heilmann, for the preservation of the showpiece of Hellenic civilization in a mausoleum of the modern world was preferable to its traceless entombment in Mysian detritus. Since our goal was to eliminate injustice, to wipe out poverty, he said, and since this country too was only going through a transition, we could imagine that this site would some day demonstrate the expanded and mutual ownership intrinsic in the monumentality of the formed work. And so, in the dim light, we gazed at the beaten and dying. The mouth of one of the vanquished, with the rapacious hound hanging over his shoulder, was half open, breathing its last. His left hand lay feeble on the forward-charging leather-shod foot of Artemis, his right arm was still raised in self-defense, but his hips were already growing cold, and his legs had turned into a spongy mass. We heard the thuds of the clubs, the shrilling whistles, the moans, the splashing of blood. We looked back at a prehistoric past, and for an instant the prospect of the future likewise filled up with a massacre impenetrable to the thought of liberation. Heracles would have to help them, the subjugated, and not those who had enough armor and weapons. Prior to the genesis of the figurations, there had been the bondage, the enclosure in stone. In the marble quarries on the mountain slopes north of the castle, the master sculptors had pointed their long sticks at the best blocks while eying the Gallic captives toiling in the sultry heat. Shielded and fanned by palm branches, squinting in the blinding sun, the sculptors took in the rippling of the muscles, the bending and stretching of the sweating bodies. The defeated warriors, driven here in chains, hanging from ropes on the rock faces, smashing crowbars and wedges into the strata of glittering, bluish white, crystalline-like limestone, and transporting the gigantic ashlars on long wooden sleds down the twisting paths, were notorious for their savagery, their brutal customs, and in the evenings the lords with their retinues passed them timidly when the stinking prisoners, drunk on cheap rotgut, were camping in a pit. Up in the gardens of the castle, however, in the gentle breeze wafting up from the sea, the huge bearded faces became the stuff of the sculptors’ dreams, and they remembered ordering one man or another to stand still, opening his eye wide, pulling his lips apart to view his teeth, they recalled the arteries swelling on his temples, the glistening nose, zygomas, and forehead emerging from the cast shadows.They could still hear the lugging and shoving, the stemming of shoulders and backs against the weight of the stone, the rhythmic shouts, the curses, the whip cracks, the grinding of sled runners in the sand, and they could see the figures of the frieze slumbering in the marble coffins. Slowly they scraped forth the limbs, felt them, saw forms emerge whose essence was perfection.

      With the plundered people transferring their energies into relaxed and receptive thoughts, degradation and lust for power produced art. Through the noisy maelstrom of a school class we pushed our way into the next room, where the market gates of Miletus loomed in the penumbra.

      At the columns flanking the gates, which had led from the town hall of the port to the open emporium, Heilmann asked whether we had noticed that inside, in the altar room, a spatial function had been inverted, so that exterior surfaces had become interior walls. In facing the western perron, he said, we had our backs to the eastern side, the rear of the temple, that is, in its merely rudimentary reconstruction, and the unfolded southern frieze stretched out to the right while the relief on the northern cornice ran to the left. Something the viewer was to grasp by slowly circling it was now surrounding him instead.

      This dizzying procedure would ultimately make us understand the Theory of Relativity, he added when, moving a few centuries deeper, we walked along the claybrick walls that had once stood in the cluster of Nebuchadnezzar’s Babylonian towers, and we then suddenly stepped into an area where yellowing leaves, whirring sunspots, pale-yellow double-decker buses, cars with flashing reflections, streams of pedestrians, and the rhythmic smashing of hobnailed boots demanded a readjustment in our bearings, a new indication of our whereabouts. We are now, said Coppi, after we crossed the square between the museum, the cathedral, and the Armory Canal, in front of the motionless fieldgray steel-helmeted sentries at the monument, whose dungeon still has room enough for the mangled marchers who, having bled to death, are en route here, willing or not, in order to lie down under the wreaths with silk ribbons. Heilmann, beneath the foliage of the Lindens, pointed between the Brothers Humboldt, who, enthroned loftily in armchairs with griffin feet, were brooding over open books, and he motioned across the wide forecourt, toward the university, where, reckoning with an accelerated high school diploma, he intended to study foreign affairs. He already knew English and French, and at the night school where we had met him, he had been seeking contacts for teaching him the taboo Russian language.

      The municipal night school, a gathering place for proletarians and renegade burghers, had been our chief educational institution after Coppi had left the Scharfenberg School Island at sixteen, and I, one year later, had likewise taken my last ferry to the mainland near Tegel Forest. Here, basic courses on Dostoyevsky’s and Turgenev’s novels served for debates on the prerevolutionary situation in Russia, just as lectures on economics guided us in our perusal of Soviet economic planning. The Association of Socialist Physicians plus scholarships from the Communist Party, where Coppi belonged to the Youth Organization, had enabled us to attend the Scharfenberg School, a progressive institution at that time. Our chief advocate had been Hodann, a municipal physician, head of the Health Office of the Reinickendorf district and director of the Institute of Sexology. We had met him at the question-and-answer evenings in the Ernst Haeckel Auditorium, and until his imprisonment and escape in nineteen thirty-three we often participated in the regular discussions on psychology, literature, and politics taking place every second week at his home in a settlement on Wiesener Strasse, Tempelhof. After the summoning of the National Socialist government, known as the Machtübernahme, the takeover of power, when it was no longer possible for us to go to school, Coppi had begun training at Siemens, and I had gotten a job as a shipping clerk at Alfa Laval, where my father had been foreman in the separator assembly department.

      #Berlin #Pergamonmuseum #Mitte #Kupfergraben #Bodestraße #Kunst #Geschichte

  • Berlins dunkle Geschichte: Die vergessene Geheimdienstzentrale der Nazis
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/ns-vergangenheit-berlins-dunkle-geschichte-an-diesem-ort-sassen-goe

    29.7.2022 von Armin Fuhrer - In Charlottenburg befand sich die Zentrale von Hermann Görings „Forschungsamt“, eines streng geheimen Abhördienstes. Stadtgeschichte, die man kennen sollte.

    Die Schillerstraße in Charlottenburg wirkt an diesem Sommertag ein wenig abgehoben vom brausenden Großstadtverkehr, der nur einen Steinwurf entfernt am Ernst-Reuter-Platz tobt. Ruhig liegt sie da, nur wenige Menschen queren die Bürgersteige und nur ab und an durchfährt ein Auto die stille Straße. Vor allem die Kreuzung Schiller- und Schlüterstraße, wirkt geradezu heimelig. Hier beginnt leicht zurückgesetzt ein großer Gebäudekomplex, das Oberstufenzentrum Körperpflege, ein moderner Zweckbau, der sich zig Meter an der Schillerstraße entlangzieht.

    Was kaum jemand weiß: Genau an dieser Stelle mitten in Charlottenburg, wo heute zukünftige Friseure, Maskenbilderinnen und Zahntechniker ausgebildet werden, befand sich von 1935 bis 1945 die Zentrale des „Forschungsamtes des Reichsluftfahrtministeriums“. Der harmlos klingende Name war eine geschickte Tarnung.

    Tatsächlich verbarg sich dahinter ein großer, heute vergessener Geheimdienst des Dritten Reiches, der über ein Beinahe-Monopol bei der Telefonüberwachung und zahlreiche weitere Kompetenzen verfügte. Sein oberster Herr war Hermann Göring. Adolf Hitlers zweiter Mann hatte sich mit dieser Behörde, die in ihren besten Zeiten bis zu 6000 Mitarbeiter hatte, ein äußerst wirkungsvolles Instrument geschaffen, mit dem er alles und jeden überwachen konnte: Regimegegner, Wehrmachtsgeneräle, Wirtschaftsunternehmen, Botschaften und ausländische Staatsmänner und Nazi-Funktionäre.

    Die äußerst breite Geschichtsschreibung zum Dritten Reich hat das Forschungsamt fast völlig ignoriert, weil es kaum Spuren hinterließ. Selbst renommierte Historiker sind oft ahnungslos, was diese Institution betrifft.

    Von Göring verborgen hinter dem Namen „Forschungsamt“
    Göring baute seine neue Behörde fast vom ersten Tag nach der Machtübernahme Hitlers auf. Er erkannte sofort die Möglichkeiten, die ihm eine solche Einrichtung bieten würde, denn ihm war klar, dass er durch die heimliche Überwachung des Telefonverkehrs viele wertvolle Informationen in die Hände bekommen würde. Er integrierte die neue Überwachungsbehörde, obwohl sie eine Einrichtung der NSDAP war, in sein gerade im Entstehen befindliches Reichsluftfahrtministerium und nannte es „Forschungsamt“, sodass seine wirkliche Bedeutung vor der Öffentlichkeit und dem Ausland verborgen blieb.

    Zu den Aufgaben des Forschungsamtes gehörten die Überwachung des Funkverkehrs, die Dechiffrierung verschlüsselter Nachrichten zum Beispiel der Botschaften in Berlin und später der Kriegsgegner sowie die Auswertung der gewonnenen Erkenntnisse ebenso wie die intensive Beobachtung des ausländischen Rundfunks und der Zeitungen.

    Für die Bedeutung, die es bald erlangen sollte, war aber vor allem eine Entscheidung Hitlers ausschlaggebend, die Göring bei ihm durchgesetzt hatte: Das Amt bekam das Monopol bei der Überwachung der Telefone – keine andere Institution des Dritten Reiches durfte die Telefonleitungen anzapfen. Erst 1940 setzte Reichspostminister Wilhelm Ohnseorge durch, dass auch seine Behörde, in deutlich geringerem Umfang, den Telefonverkehr überwachen durfte.

    Die Akten wurden fast komplett vernichtet
    Die Anfänge waren sehr bescheiden. In den ersten Monaten nach der Gründung im April 1933 arbeiteten etwa zehn Männer am Aufbau der Behörde, die zunächst im Dachgeschoss des neuen Luftfahrtministeriums in der Behrenstraße (das später in sein neues Gebäude an der Wilhelmstraße wechselte) in Mitte untergebracht wurde. Doch schon wenige Monate später stand aus Platzgründen der erste Umzug in ein Gebäude gegenüber an. Bis Ende des Jahres 1933 erhöhte sich die Mitarbeiterzahl auf 133. Zwei Jahre später folgte der Umzug in die Schillerstraße.

    Hermann Göring als oberster Chef delegierte die Kontrolle des Forschungsamts an seinen Staatssekretär Paul Körner. Darunter stand an der Spitze ein Leiter. Es gab während der zwölfjährigen Existenz des Amts insgesamt drei Chefs, am längsten stand Prinz Christoph von Hessen an der Spitze, von 1935 bis 1943. Das Amt wurde in sechs Hauptabteilungen gegliedert, später kam es zu mehreren Umstrukturierungen.

    Schon bald konnte die neue Einrichtung auf große Erfolge blicken. Wen genau die Mitarbeiter des Forschungsamtes alles abhörten, ist heute leider nicht mehr nachzuvollziehen, denn die Akten wurden fast vollständig in der letzten Phase des Zweiten Weltkrieges vernichtet. Aber aus Funden in anderen Archivunterlagen und späteren Aussagen von Angestellten des Amtes kann immerhin einiges nachvollzogen werden.

    „Braune Blätter“ mit Berichten für Göring
    Göring setzte sein Machtmittel natürlich gegen die Gegner des NS-Regimes ein. Zum Beispiel wurden Kritiker aus Kirchenkreisen überwacht. Auch Wirtschaftsunternehmen gerieten ins Visier, so zum Beispiel die Zentrale der Junkers-Flugzeugwerke in Dessau, die Göring unter seine Kontrolle bringen wollte. Er bekam die Berichte über abgehörte Telefonate schriftlich auf den Schreibtisch. Sie waren auf braunem Papier gedruckt und hießen daher intern „Braune Blätter“. Auch Hitler wurde jeder Bericht geschickt. Ein Kreis von hohen Behördenchefs bekam ebenfalls ausgewählte Berichte zur Ansicht.

    Kaum überraschend gerieten auch schnell ausländische Regierungen ins Visier von Görings Lauscher. Das gilt zuallererst für die in Berlin angesiedelten Botschaften, deren Funk- und Telefonverkehre intensiv überwacht wurden. Aber Deutschlands Lage in der Mitte Europa bot noch mehr Möglichkeiten: Weil viele Telefonverbindungen von Ost nach West durch das Land gingen, konnten auch sie angezapft und damit der Verkehr zwischen den Botschaften beispielsweise in Prag oder Warschau mit den Außenministerien in London oder Paris überwacht werden.

    Ein spektakulärer Erfolg gelang dem Forschungsamt zum Beispiel während der Konferenz von Bad Godesberg vom 22. und 23. September 1938, auf der es um die von Hitler erhobenen Ansprüche auf das Sudetenland ging. Das Forschungsamt hörte während dieser Konferenz den gesamten Telefon- und Funkverkehr zwischen dem angereisten britischen Premierminister Neville Chamberlain und seiner Regierungszentrale in London ab.

    Auch die eigenen Leute waren nicht sicher
    Der größte Abhör-Coup gelang allerdings nicht dem Forschungsamt, sondern der Reichspost. Ihrer „Forschungsstelle“ gelang es, in der Nacht vom 28. auf den 29. Juli 1943 über eine Abhörstation in Holland ein Telefongespräch zwischen US-Präsident Franklin D. Roosevelt und dem britischen Premierminister Winston Churchill abzuhören.

    Aber auch die eigenen Leute waren nicht sicher vor Görings Lauschern. So gibt es beispielsweise den schriftlichen Bericht eines ehemaligen Mitarbeiters aus der Nachkriegszeit, nach dem nahezu alle Telefonate von SA-Führer Ernst Röhm in den Wochen vor seiner von Hitler angeordneten Ermordung am 30. Juni 1934 im Zuge des sogenannten Röhm-Putsches abgehört worden seien. Erwiesen ist, dass hohe Wehrmachtsoffiziere, denen gegenüber Hitler und Göring stets misstrauisch waren, überwacht wurden.

    Abgehört wurde auch der Gauleiter aus Franken und Herausgeber des antisemitischen Hetzblattes „Der Stürmer“, Julius Streicher. Und eine Weile konnten sich die Männer in der Schillerstraße sogar den nächtlichen Abhördienst mit dem Liebesgesäusel von Joseph Goebbels versüßen. Als der liebestolle Propagandaminister seine Frau Magda betrog und stundenlang mit seiner Geliebten, der Schauspielerin Lida Baarova, telefonierte, wurde er regelmäßig abgehört. Daran erinnerte sich nach dem Krieg im Verhör mit dem britischen Geheimdienst ein Mitarbeiter, der selbst gebannt die nächtlichen Telefonate mitgehört haben wollte. Die Berichte wurden sehr wahrscheinlich Hitler vorgelegt, der Goebbels zur Beendigung des Verhältnisses zwang.

    Die Zahl der Mitarbeiter stieg nach dem ersten Umzug des Amts 1933 rasant an. 1938 soll sie nach der Aussage eines Mitarbeiters aus der Nachkriegszeit bei 3800 gelegen haben, während der Hochphase im Krieg bei 6000. Ein großer Teil davon arbeitete in Abhörstationen, genannt „Forschungsstellen“, die in deutschen Städten und nach dem Beginn des Krieges in den besetzten Gebieten aufgebaut wurden und der Zentrale ihre Berichte lieferten.

    Das hochgesicherte Gebäude fiel Passanten kaum auf
    Als 1935 die Räume in der Behrenstraße nicht mehr ausreichten, wurde dringend nach einer neuen Zentrale gesucht. Sie wurde schließlich in Charlottenburg gefunden. In der Schillerstraße 116–120 bot sich ein großer Komplex, die Schillerkolonnaden, an, die vermutlich ursprünglich als Wohngebäude für Angehörige der Reichswehr gebaut worden waren. Hier wurde auch ein riesiges Archiv mit Karteikarten und auf Schelllackplatten aufgezeichneten Gesprächen angelegt.

    Obwohl das Gebäude hochgesichert war, fiel ahnungslosen Passanten nicht auf, was sich in dem Komplex, der später noch vergrößert wurde, befand. Das Forschungsamt war unter seiner offiziellen Bezeichnung sogar mit Rufnummer und Adresse im Berliner Adressbuch aufgeführt und verfügte über einen eigenen Poststempel.

    Mitten im Zentrum der Reichshauptstadt befand sich nun also eine Einrichtung, die nahezu jeden ins Visier nehmen konnte. Bald schwirrten Gerüchte durch die Berliner Luft, dass zahlreiche Telefonate abgehört werden würden, man mahnte zur Vorsicht. Insgesamt soll das Amt nach Schätzungen ehemaliger Mitarbeiter rund eine halbe Million Telefongespräche abgehört haben. Das mag uns heute in Zeiten von NSA und BND wenig erscheinen, aber für die damalige Zeit war das eine beeindruckende Menge.

    Während des Krieges nahm die Bedeutung des Forschungsamtes aber stetig ab. Vor allem, weil Hitler lieber seiner „Intuition“ vertraute als den Erkenntnissen der Abhörexperten. Sie hatten beispielsweise viele Daten zu Fabriken in der Sowjetunion gesammelt und daraus geschlossen, dass Armee und Wirtschaft des Landes bei weitem nicht so schwach waren, wie Hitler und die Führung der Wehrmacht glaubten. Doch der „Führer“ hörte nicht auf sie und griff im Juni 1941 die Sowjetunion an. Das Ergebnis ist bekannt.

    Die Alliierten ahnten nichts von der Existenz des Amts
    Am 22. November 1943 wurden große Teile des Gebäudekomplexes in der Schillerstraße bei einem verheerenden Bombenangriff zerstört. Mit ihm ging ein Teil der Akten in Flammen auf. Die Zentrale wurde daraufhin nach Breslau verlegt. Nach dem gescheiterten Attentat vom 20. Juli 1944 auf Hitler übernahm SS-Führer Heinrich Himmler die Kontrolle über das Forschungsamt.

    Kurz vor der Belagerung Breslaus durch die Rote Armee wurden die verbliebenen Mitarbeiter Anfang 1945 in zwei Gruppen aufgeteilt. Die eine ging nach Schleswig-Holstein, die andere nach Bayern. Bei Kriegsende verstreuten sie sich in alle Himmelsrichtungen. Weil sie genau wussten, welch gefährliches Wissen in den noch verbliebenen Akten steckte, verbrannten sie vorher das Material. Auf die Brisanz der Unterlagen deutet auch die Tatsache hin, dass zwei der drei Chefs des Amtes unter mysteriösen Umständen bei Unfällen ums Leben kamen, nachdem Göring das Vertrauen in sie verloren hatte. In beiden Fällen ist es gut möglich, dass er seine Finger im Spiel hatte.

    Wie erfolgreich das Forschungsamt arbeitete, können wir heute nur erahnen. Übrigens hatten auch die Alliierten absolut keine Ahnung von seiner Existenz. Sie kamen ihm erst in der unmittelbaren Nachkriegszeit durch Äußerungen ehemaliger Mitarbeiter, die zufällig in ihre Hände geraten waren, auf die Spur und begannen, Informationen zu sammeln, die sich heute noch in den Archiven in den USA und England finden. Auch Göring erwähnte während des Kriegsverbrechertribunals in Nürnberg sein Forschungsamt – mit unverhohlenem Stolz.

    Armin Fuhrer ist Journalist und Historiker. Er hat das Buch „Görings NSA. Das ‚Forschungsamt‘ im Dritten Reich. Die unbekannte Geschichte des größten Geheimdienstes der Nazis“ veröffentlicht.

    Das ist ein Beitrag, der im Rahmen unserer Open-Source-Initiative eingereicht wurde. Mit Open Source gibt der Berliner Verlag freien Autorinnen und Autoren sowie jedem Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten. Ausgewählte Beiträge werden veröffentlicht und honoriert.

    #Berlin #Charlottenburg #Schillerstraße #Ernst-Reuter-Platz #Schillerkolonnaden

    #Geschichte #Nazis #Geheimdienst #Forschungsamt #Forschungsstelle #Reichsluftfahrtministerium #Funkverkehr #Rundfunk #Überwachung #Telefon #Botschaft

  • blog.arthistoricum.net: »Der Schriftsteller und Redakteur Josef Wiener-Braunsberg«
    https://blog.arthistoricum.net/beitrag/2017/01/01/der-schriftsteller-und-redakteur-josef-wiener-braunsberg

    1.1.2017 Bettina Müller - Kenner der Satiren, des leichtbeschwingten Reimes, des Humors

    Am 12.10.1866 wurde Josef Wiener im ostpreußischen Braunsberg als Sohn des jüdischen Kinderarztes Dr. Wilhelm Wiener und seiner Ehefrau Doris geb. Müller geboren. Er verließ aus gesundheitlichen Gründen das Braunsberger Gymnasium vorzeitig, machte in Königsberg eine Lehre zum Buchhändler und arbeitete anschließend aber nur kurze Zeit in Königsberg und Berlin in seinem Beruf. Schon früh hatte er begonnen, für humoristische Zeitschriften wie die „Lustigen Blätter“ zu schreiben, 1891 schließlich veröffentlichte er seinen ersten Berlin-Roman „Trude Schneider“, dem noch weitere folgen sollten. Nach mehreren Ortswechseln – in Bochum und Halle war er Redakteur bei zwei Tageszeitungen, ab 1895 dann freier Schriftsteller in Dresden – ließ er sich nach dem Tod seiner Mutter (1899) und seiner Schwester Selma verh. Adolph (1900) in Berlin nieder, wo sein Vater in der Zwischenzeit eine eigene Arztpraxis in Schöneberg eröffnet hatte und als Krönung seiner medizinischen Laufbahn 1898 zum Sanitätsrat ernannt worden war. Ab 1910 bis 1916 arbeitete Wiener-Braunsberg in unregelmäßigen Abständen für die konservative Zeitschrift „Beim Lampenschimmer“, einer Zeitschrift „Für die ganze Familie“, u.a. mit einer Rubrik „Der Weg zum eigenen Herd“, die nichts anderes als Kontaktanzeigen waren. Im „Lampenschimmer“, deren Herausgeber er in den ersten beiden Jahren ihres Erscheinens war, veröffentlichte er mehrere Fortsetzungsromane (u.a. 1910 „Im Forsthause zu Lindenhofen“ und 1915 „Das Geheimnis des Amerikaners“).

    Eintrag aus dem Berliner Adressbuch 1919

    1917 wurde Josef Wiener-Braunsberg Redaktionsmitglied der satirischen Zeitschrift „Ulk“ (= Unsinn, Leichtsinn, Kneipsinn), einer Beilage des Berliner Tageblatts im Verlag von Rudolf Mosse, die bis 1933 existieren sollte. Die Beilage erschien ab dem 18.3.1927 zusätzlich auch als Beilage der Berliner Volkszeitung (vorher hatte es darin lediglich ein einseitiges „Witzblatt“ namens „B.V.B.-ULK“ gegeben). 1920 übernahm er von Kurt Tucholsky den Posten des Chefredakteurs, den er bis 1925 innehatte, dem Ulk als Mitarbeiter treu blieb er bis zu seinem Lebensende. Das ganze Jahr 1919 hindurch arbeiteten Wiener-Braunsberg und Tucholsky für den ULK wohl harmonisch zusammen, wobei sich die beiden in ihrer Herangehensweise an Satire und Humor sicherlich unterschieden. Für Tucholsky war Satire „blutreinigend“, Wiener-Braunsbergs Ansatz war in vielen Fällen humoristischer, manchmal sicherlich weniger bissig als Tucholsky, dafür aber auch weniger „verbissen“.

    Die Jahre 1920 bis 1925 waren die produktivsten und erfolgreichsten seiner schriftstellerischen Laufbahn, es entstanden drei Romane und drei Verssammlungen. Für den ULK hatte er außerdem insgesamt rund 670 Verse und humoristische Prosatexte (wobei dies allein die eindeutig Signierten waren, viele Beiträge im ULK waren unsigniert ) verfasst, viele unter dem trügerischen Pseudonym „Der sanfte Heinrich“ (laut „Glossar Berlinische Wörter“ von 1873 „eine Art Branntwein oder Schnaps“) in den so genannten „Leitgedichten“. Mit ihnen kommentierte Wiener-Braunsberg die innen- und außenpolitischen schwersten Krisen der noch instabilen Republik zumeist mit spitzer Feder. Zur Seite stand ihm in der Redaktion nach Tucholskys Weggang u.a. Hugo Frenz, ein humoristischer Schriftsteller, der eigentlich als Parlamentsstenograf begonnen hatte und dessen Humor Wiener-Braunsbergs sehr ähnlich war.
    Die Nachwirkungen des 1. Weltkriegs mit den daraus resultierenden prekären Lebens-bedingungen für die Bevölkerung, Aufstände, Putschversuche, politische Morde (z.B. 1922 an Walther Rathenau, was Wiener-Braunsberg in dem Leitgedicht „Sein Grab“ in der Ausgabe Nr. 25, S. 98, sichtlich nahe ging) etc., prägten die ungemein schwere Zeit zwischen den beiden Weltkriegen. Der Posten des Chefredakteurs einer Zeitschrift mit ganz bestimmter und bekannter politischen Ausrichtung, aus der Wiener-Braunsberg keinen Hehl machte und teilweise sogar für die entsprechende (Deutsch-Demokratische) Partei warb, war dabei kein ungefährlicher. Leser fühlten sich regelmäßig „angeekelt“ und „in den guten Sitten verletzt“, wie schon Tucholsky schrieb. Theodor Wolff, der Chefredakteur des Berliner Tageblatts, erhielt regelmäßig Morddrohungen, Wiener-Braunsberg wurde 1925 von dem antisemitischen Zoologen Ludwig Plate aufgrund des Gedichts „Zoologisches aus Jena“ verklagt, in dem Wiener-Braunsberg ihn mit einem Esel verglichen hatte. Relativ spät, 1927, geriet Wiener-Braunsberg aufgrund seines Gedichtes „Fasching“, eigentlich eine Satire auf die Künstlerszene der damaligen Zeit mit all ihren Eitelkeiten und „sittlichen Auswüchsen“, ins Visier des fanatischen Antisemiten Alfred Rosenberg.
    1923 war das Jahr, in dem ganz besonders die Ruhrkrise den ULK prägte, nachdem Deutschland nicht mehr in der Lage war, die geforderten Reparationsleistungen zu erbringen. Es kam in diesem Jahr im Ruhrgebiet erneut zu einem Verbot des ULK durch die Interalliierte Rheinland-Kommission, da das Blatt „die Würde der Besatzung“ verletzen würde. Die Reaktion kam prompt im Vers „Den Pariser Helden (Nach dem abermaligen ULK-Verbot) in der Ausgabe 10/1923: Und wenn ihr zehnmal mir den Mund verbietet/ihr tapfern Helden von der Ruhraktion/und gegen mich und meinesgleichen wütet/ich ändre darum doch nicht Wort und Ton/Ich werde trotzdem Schurken Schurken nennen/seid ihr darüber noch so missvergnügt/der Lüge Schandmaul auf die Stirn euch brennen/die ihr sogar das eigne Volk belügt! (vgl. auch „Der verbotene ULK“ Nr. 8/1922/S. 30).
    Gepaart mit den zu dieser Zeit oftmals sehr düsteren expressionistischen Zeichnungen des aus Schlesien stammenden Illustrators Oskar Theuer, der die Krisen kongenial zeichnerisch umsetzte, ergab dies eine äußerst effektive Mischung, bei denen der Vorwurf der „Unbissigkeit“ haltlos war. Immer häufiger gab es ab dieser Zeit Anspielungen auf den zunehmenden Antisemitismus im Land: Man zieht – natürlich nur in Scharen!/nachts durch die Straßen von Berlin/und trifft man wen mit schwarzen Haaren/dann prügelt man ihn blau und grün“ - Man wütet wie die Botokuden [brasilianische Indianer]/mit Stock und Gummiknüppel blind/man ruft begeistert: „Haut die Juden!“/auch wenn es keine Juden sind. (ULK 21/1923/74: „Die Wilmersdorfer Helden“). Adolf Hitler fand am 9.2.1923 zum ersten Mal Eingang in das Leitgedicht des „sanften Heinrich“: Im Kriegstanz, mit gewalt’gem Geheule/schwingt Adolf seine Indianerkeule/und fordert die Skalpe, Germanias „Rächer“/der Juden und der „November-Verbrecher (Auszug aus: Sie tanzen… ULK 6/1923/22).

    Visuell war in der Zeitschrift bereits im Vorjahr 1922 eine Veränderung zu beobachten. Wohl ein Leser der Zeitschrift „Berliner Leben“ (für die er das Gedicht „Komtesschens Brautnacht“ verfasst hatte, im Gegenzug veröffentlichte der damalige Chefredakteur der Ber-liner Leben, Eugen H. Strassburger, später auch einige Verse in der ULK), einer Zeitschrift „für Schönheit und Kunst“, in der in den 1920er Jahren regelmäßig sehr hochwertige Zeichnungen verschiedener Künstler veröffentlicht wurden (z.B. Theodora Bücking, Lisbeth Juel, Kurt Walter Kabisch, Fred Knab, Rolf Niczky), mit denen man den Platz zwischen den verschiedenen Novellen kurzweilig garnierte, nahmen auch in der Ulk im Verlauf der nächsten Jahre Zeichnungen dieser Art zu bis hin zu dem Zeitpunkt, wo sie beinahe den Schwerpunkt bildeten und sogar die politischen Themen auf der Titelseite verdrängten. Ebenso hatte sich die Farbgebung verändert, es dominierten helle und leuchtende, teils sogar grelle Farben. Am 16. Oktober 1925 z.B. sah man auf dem Titelbild der ULK keine politische Satire-Zeichnung, sondern drei eher leicht bekleidete Frauen an einem Tisch mit einem ausgebreiteten Kreuzworträtsel mit der Überschrift „Um Mitternacht“, von denen eine sagt: „Eher löse ich mein Verhältnis mit Bill als dieses Kreuzworträtsel!“ Der Zeichner war der bereits schon länger aus der „Berliner Leben“ bekannte Zeichner Josef Fenneker. Der ULK wurde ab diesem Zeitpunkt eine Art Zwitter aus Witzen, wenigen Satiren und eindeutigen Frivolitäten, ein Spiegelbild des gesellschaftlichen Wandels mit einem Publikum, das die Nachwirkungen des 1. Weltkriegs überwunden zu haben schien und dass sich – wenn es zu den zahlungskräftigen gehörte – angemessen vergnügen konnte.

    Der weite Verbreitungskreis des ULK ließ auch seinen Chefredakteur mit den Jahren zunehmend populärer werden, er trat er im Rundfunk mit „humoristischen Plaudereien“ auf, sein Roman „Warenhausmädchen“ wurde 1925 unter dem Titel „Die Kleine aus der Konfektion (Großstadtkavaliere)“ mit den damaligen Stummfilmstars Evi Eva und Reinhold Schünzel verfilmt, seine Verse wurden als Kunstpostkarten als Sets von zehn oder 20 Stück kommerziell vermarktet. Doch lange konnte Josef Wiener-Braunsberg seinen späten Ruhm nicht mehr genießen, am 8.6.1928 verstarb er im 62. Lebensjahr im Schöneberger Auguste-Viktoria-Krankenhaus an den Folgen eines Hirnschlags, den er vier Tage zuvor erlitten hatte. Er hinterließ seine zweite Ehefrau (mit einer ersten Ehefrau Anna Pauline Alder war er von 1895 bis 1913 verheiratet) Wanda geb. Hildebrandt (verwitwete Küch, Tochter des Schriftstellers und Redakteurs Martin Hildebrand, der u.a. die Zeitschrift „Recht der Feder“ herausgab) und zwei Stiefkinder, die sie aus ihrer ersten Ehe mitgebracht hatte. Kontrastierend zu seiner jüdischen Herkunft, ließ er sich im Krematorium Wilmersdorf einäschern und wurde auf dem Wilmersdorfer Friedhof in einem Urnengrab bestattet, das heute nicht mehr existiert. Seine Eltern und seine Schwester liegen auf dem jüdischen Friedhof Weißensee begraben. Die Leser des ULKs erfuhren, so es sich noch nicht bis zu ihnen herumgesprochen hatte, von seinem Tod in der Ausgabe Nr. 24 – als Reminiszenz an den Meister der humoristischen Verse – ebenfalls in Reimform durch den verantwortlichen Redakteur des Textteils Hans Flemming (Pseudonym: Fl.). Etliche Zeitungen im In- und Ausland meldeten den Tod des damals offensichtlich sehr beliebten Humoristen, Schriftstellers und Redakteurs. Doch schon bald geriet er in Vergessenheit, zumal 1935 seine beiden Romane „Warenhausmädchen“ und „Die Venus von der Tauentzien“ von den Nationalsozialisten als „verbotene Literatur“ eingestuft worden waren, die „das nationalsozialistische Kulturwollen gefährden“. Somit durften sie weder durch öffentlich zugängliche Büchereien oder durch den Buchhandel verbreitet werden. Diese und andere seiner Werke harren bis heute einer Neuauflage. Allenfalls Menschen ostpreußischer Herkunft kennen heute noch seine Verssammlung „Mein Vater ist ein kleines Mannchen“.

    Zeitschrift ULK – Seite der Universität zu Heidelberg, mit Digitalisaten:
    www.ub.uni-heidelberg.de/helios/digi/ulkhd.html

    Textauszüge von Josef Wiener-Braunsberg:
    www.portal-ostpreussen.de/Members/Bettina/josef-wiener-braunsberg-1866-1928-schriftsteller-redakteur-und-kritiker/

    Bibliographie (Auswahl)

    • Trude Schneider. Roman aus dem Berliner Leben, Leipzig 1891, 3. veränderte Auflage, 1894
    • Alma’s Ende (Fortsetzung von Hermann Sudermanns Schauspiel „Die Ehre“), Berlin 1892, 4. Aufl. 1902, 12. Auflage 1911
    • Aber - - Herr Sudermann! Offener Brief an den Verfasser der „Verrohung in der Theaterkritik“ von einem Theaterbesucher. Broschüre, Berlin 1903
    • Die wandernde Hand: ein Nachtstück. Nach den hinterlassenen Tagebuchblättern Iwan Petrowskis (Collection Geister- und Gespenster-Romane, Bd. 4), Berlin 1904
    • Mein Vater ist ein kleines Mannchen. Ostpreußische und andere Vortragsgedichte (Eduard Blochs Original-Deklamatorium Nr. 51), Berlin 1904, 2. Aufl. 1909, 3. Aufl. 1919
    • Nach den Gewittern. Ein Eheroman (Bibliothek zeitgenössischer Erzähler, Weichert-Verlag, 31), Berlin 1905
    • Die letzte Instanz. Eine Kriminal- und Liebesgeschichte aus den Tiroler Bergen (Kürschners Bücherschatz, eine Sammlung illustrierter Romane und Novellen, 587), Berlin 1907
    • Die Erziehung zur Bestie. Die Geschichte eines zerstörten Lebens, Berlin 1909
    • Schnurriges und Knurriges. Lustige Vortragsstücke in Vers und Prosa (Amboß-Vortragsbücher Nr. 2), Stendal 1922, 2. Aufl. 1924
    • Warenhausmädchen: Roman aus d. Berlin d. Gegenwart, Berlin 1922
    • Die Venus von der Tauentzien: Sittenbild aus dem Berlin von heute, Berlin 1923
    • Die Brett’lgräfin, Berlin 1924
    • Mensch, det jiebt et doch bloß in Berlin und andere Vortragsstücke in Vers und Prosa (Amboß-Vortragsbücher Nr. 3), Leipzig 1924
    • Mensch, ärgere Dich nicht! Und andere Vortragsstücke in Vers und Prosa (Amboß-Vortragsbücher Nr. 4), Leipzig 1924

    #Berlin #Schöneberg #Bayrisches_Viertel #Berchtesgadener_Straße #Geschichte #Literatur #Humor

  • Zensur im Nationalsozialismus: Die vergessenen Werke von Josef Wiener
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/literatur/zensur-im-nationalsozialismus-die-vergessenen-werke-von-josef-wiene

    30.9.2022 von Bettina Müller - Vor 100 Jahren erschien Josef Wieners Roman „Die Venus von der Tauentzien“, in der NS-Zeit wurde er verboten. Der Roman geriet in Vergessenheit.

    Berlin, am Anfang des 20. Jahrhunderts – wie so viele andere ist auch der 1866 im ostpreußischen Braunsberg geborene Redakteur und Schriftsteller Josef Wiener, Sohn eines Kinderarztes, in die Reichshauptstadt umgesiedelt. Er wird schnell heimisch, und Berlin zu seinem ganz persönlichen „Spree-Athen“.

    Seine neu erworbenen Ortskenntnisse kann er für seinen im Kurt-Ehrlich-Verlag veröffentlichten Roman „Die Venus von der Tauentzien“ an vielen Stellen für das nötige Lokalkolorit einflechten. Alma Wernicke ist besagte Venus, die Göttin der erotischen Liebe und der Schönheit, die Wiener kurzerhand aus dem antiken Griechenland nach Berlin verpflanzt hat. Dort verfällt die Choristin an einer Operettenbühne dem verschlagenen Schieber Rohrmann, der sie zu seiner Geliebten macht.

    An keiner Stelle des Berlin-Romans wird der Autor dabei explizit erotisch oder gar politisch, dennoch wird das Buch 1935 zusammen mit seinem unter dem Namen Josef Wiener-Braunsberg veröffentlichten „Warenhausmädchen“ auf der „Liste 1 des schädlichen und unerwünschten Schrifttums“ geschmäht. Und das ist ein ellenlanges Machwerk, das von der Reichsschrifttumskammer herausgegeben wird und zum Beispiel kategorisch alle Werke von Kurt Tucholsky als „schädlich und unerwünscht“ brandmarkt.

    Die Romane Wiener-Braunsbergs gefährden demnach ebenfalls „das nationalsozialistische Kulturwollen“. Doch je mehr „gute Sitten“ in der Reichshauptstadt verletzt werden, desto höher ist in den 1920er-Jahren auch der Bedarf an „Sittenbildern“ und „Milieuschilderungen“, denen ein voyeuristisches Element sicherlich nicht abzusprechen ist. In dieser zerbrochenen und düsteren Welt des Berlins der Weimarer Zeit wimmelt es nur so von dunklen Bars, anrüchigen Spielclubs, Dirnen, Nackttänzerinnen, Schiebern et cetera.

    Für den Autor sind seine Protagonisten vor allem fatalistische Opfer der Zeitumstände. Josef Wiener-Braunsbergs Roman bietet dem Leser somit auch keinerlei Identifikationsfiguren, der Subkontext ist geprägt von einer Schwere, die der Krieg über Mensch und Stadt gebracht hat: „Es war im November. Grau und triefend hatte der Himmel während des kurzen Tages über dem Häusermeer Berlins gehangen.“ Die kurzweiligen Vergnügungen der Akteure sind der Verzweiflung geschuldet, und dass es kein Happy End geben kann, ist somit auch sehr früh absehbar.

    „Lasterhaftes Berlin“ in Buchform: Die Romane des Kurt-Ehrlich-Verlags

    Wiener-Braunsberg hat sich zu dieser Zeit als Chefredakteur der Zeitschrift ULK (Unsinn, Leichtsinn, Kneipsinn), einer wöchentlichen Beilage des Berliner Tageblatts, politisch längst positioniert. Dessen Chefredakteur ist Theodor Wolff, der zu den Gründungsmitgliedern der Deutschen Demokratischen Partei gehört und so die gewünschte Linie vorgibt. Seitenhiebe auf politische Gegner kann sich Wiener-Braunsberg in seinem Roman daher nicht verkneifen, sie äußern sich zum Beispiel in Form einer ewig gestrigen dünkelhaften Anhängerin der untergegangenen Monarchie.

    Die unzähligen Schieber der damaligen Zeit, auch sie bekommen regelmäßig ihr Fett weg. Genüsslich bringt Wiener-Braunsberg den Schieber Rohrmann – zumindest auf dem Papier – zu Fall. Dessen Geliebte Alma hat es derweil auf der Tauentzien zu einer „kleinen Berühmtheit“ bei den Flaneuren gebracht, die dort „auf Wild pirschen“. Nachdem Rohrmann pleitegegangen ist, muss sie sich fortan allabendlich als „Sängerin“ in einer schäbigen Bar verdingen. Gebrochen kehrt sie zu ihrer Schwester und ihrem Schwager zurück, einem Alkoholiker, der sie schließlich zur Prostitution zwingt. Am Ende wählt sie den Freitod und stürzt sich hinter der Potsdamer Brücke in den Landwehrkanal. Mit den Worten „Sie ist untergegangen …“ endet das Buch und zehn Jahre später auch die ganze Republik.

    Für Josef Wiener-Braunsberg wird der Roman, in den er so ziemlich alles Mögliche an Tragik inklusive unzähliger gebrochener Menschen hineingepackt hat, zum Erfolg. Er reiht sich damit in den Reigen damals populärer Autoren des Ehrlich-Verlags ein, darunter Edmund Edel, Leo Heller und Artur Landsberger. „Verräterische“, weil „anrüchige“ Titel wie Robert Fuchs-Liskas „Fräulein Sünde“ oder Edmund Edels „Sylvias Liebesleben (Tragödie einer Morphinistin)“ rufen regelmäßig die Zensur auf den Plan, Ehrlichs „lasterhaftes Berlin“ in Buchform wird schnell zum Verkaufsschlager.

    Vor allem mit der Reihe „Bücher der Leidenschaft“ hat sich der geschäftstüchtige Kurt Ehrlich schon früh auf „pikante“ Unterhaltungsliteratur spezialisiert. Weitere Reihen folgen, „Ehrlichs Kriminalbibliothek“ entsteht. Ab 1925 publiziert Ehrlich in seinem 1917 gegründeten Verlag zudem das K.-E.-Magazin, das später in Welt-Magazin umbenannt wird. Es greift populäre kulturelle und gesellschaftliche Themen auf und garniert sie mit qualitätsvollen Fotografien. „Vornehm“ seien die „Bücher der Leidenschaft“, wirbt der Verlag in zeitgenössischen Anzeigen.

    Visuell sorgen dafür vor allem Zeichner wie der leichthändige „Conny“ (d. i. Konrad Neubauer) vom 8-Uhr-Abendblatt oder Philipp Zehbe. Besonders Zehbes charmant-leichte und flirrende Werke spiegeln kongenial den damaligen Zeitgeist einer Kultur in Aufbruchstimmung wider. Was die Leser nicht wissen, während sie vielleicht über die amüsanten Zeichnungen Connys schmunzeln: Bei Kurt Ehrlichs Bruder Martin, der im Verlag als Vertreter arbeitet, ist der (Nach-)Name nicht Programm. Unter dem Pseudonym „Maximilian Raven“ hat er sich einst unberechtigt als Redakteur ausgegeben und ist 1911 zudem wegen Erpressung zu vier Monaten Gefängnis verurteilt worden.


    Porträtfoto aus „Schnurriges und Knurriges“ 1929

    Brandmarkung als „verbotene Literatur“: Seit dem Verbot keine Neuauflage

    Aber auch Kurt Ehrlich kann ab einem gewissen Zeitpunkt dem Auge des Gesetzes nicht entkommen. Die Zensur und vor allem der berühmt-berüchtigte Prof. Dr. Karl Brunner, seines Zeichens literarischer Sachverständiger beim Berliner Polizeipräsidium, sitzen ihm ständig im Nacken. Doch Brunner wird durch seine fanatische Hetzjagd eine Art „unfreiwilliger Reklamechef“, dank ihm steigen die Verkaufszahlen für zunächst verbotene Bücher, bei denen Werbung à la „Beschlagnahmt gewesen, wieder freigegeben“ zuerst den Reiz des Verbotenen und dann den Griff ins Portemonnaie fördern sollen.

    Auch Filmschaffende werden von dem unerbittlichen „Sittenwächter“ Brunner terrorisiert, der sich wie ein Terrier in den Waden seiner zahlreichen „Feinde“ verbeißt, darunter auch der berühmte Berliner Sexualforscher Dr. Magnus Hirschfeld. Kurt Ehrlich kann den Verlag noch bis Anfang der 1930er-Jahre halten, dann wird ihm zuerst die Weltwirtschaftskrise und dann seine Religion zum Verhängnis: 1941 wird der 54-Jährige in Auschwitz ermordet, sein Bruder Martin stirbt in Dachau.

    Seit der Brandmarkung als „verbotene Literatur“ ist „Die Venus von der Tauentzien“ von Josef Wiener-Braunsberg bis heute nicht mehr aufgelegt worden. Ebenso harren seine Bücher „Warenhausmädchen“ und „Die Brett’l-Gräfin“ einer Neuauflage. Sie können unter anderem in der Staatsbibliothek Berlin ausgeliehen werden.

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    #Berlin #Geschichte#Literatur #Nachtleben

  • Der Fall Bruno Gerth: Berliner Polizist mit Potenzproblem wird zum Mörder
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/sensationsprozess-kriminalitaet-polizei-justiz-der-fall-bruno-gerth

    10.9.2022 von Bettina Müller - Vor 125 Jahren wurde Bruno Gerth geboren. In der Weimarer Zeit sorgte er in Berlin für einen „Sensationsprozess“. Warum brachte der Fall die Stadt so auf?

    Berlin, Landgericht II in der Turmstraße-Fast kommt es vor dem Eingang zu einer Prügelei. Es ist der Morgen des 16. Dezember 1924 und der wütende Mob, der Einlass begehrt, schafft es tatsächlich, dass die entnervte Polizei den Gerichtssaal abriegelt. Der Grund für den Hass heißt Bruno Gerth, ein schmächtiger Mann, der für den Tod zweier Frauen verantwortlich ist. Und das als Berliner Wachtmeister, da ist die Wut der Menschen mehr als verständlich. Schlechte Zeiten erfordern auch Konstanten im Leben, fällt nun so ein Halt in Form eines Sicherheitsbeamten weg, sind Konfusion und Wut schon mal unermesslich.

    Zwei Frauen hat der mörderische Polizist Bruno Gerth in der Nacht vom 24. zum 25. Februar 1924 getötet: die 40-jährige Else Hoffmann geb. Hämmerle und ihre 63-jährige Mutter Emma Trautmann geb. Nacke, beide Witwen, die in der Schleiermachterstraße 15 leben. Dass sie ihren Lebensunterhalt hauptsächlich mit Prostitution verdienen, wussten dort alle.

    An dem Abend, der ihr letzter in diesem Leben sein sollte, sind sie, wie so oft, in die Destille § 11 eingekehrt. Ein Tusch, Musike, Schwoof und Alkohol, es geht wie immer hoch her. Auch Mutter und Tochter sorgen für Stimmung, sprechen Männer an, fordern sie zum Tanz auf, um sie möglichst bald abzuschleppen. Doch an Bruno Gerth beißen sie sich erst einmal die Zähne aus. Der Mann hat sich gerade mit seiner Freundin gestritten und hat daher schlechte Laune. Und eigentlich will er auch nur kurz ein Bier trinken und dann in seine Kaserne in der Friesenstraße zurückkehren. Dort muss er wohnen, weil er noch unverheiratet ist. Als er die lautstarke Aufforderung zum Tanz ablehnt – weil er die beiden „Damen“ nicht wirklich sympathisch findet –, ruft eine der beiden sofort aus: „Darauf müssen wir wenigstens eins trinken!“

    Das ist ihr Todesurteil. Gerth gibt entnervt nach, der Abend nimmt seinen Lauf und irgendwann herrscht ein fulminanter Geräuschpegel in der Kneipe. Überall wiegen sich Paare im Tanz, an den Tischen werden massenweise Bierkrüge gestemmt, in vielen Ecken wird geknutscht. Und so verliert sich auch Bruno Gerth in diesem Hexenkessel. Berliner Amüsemang. Bei den meisten dann nur vage Erinnerungen am nächsten Tag, der Alkohol hat ganze Arbeit geleistet. Doch bei einigen wenigen Menschen, die psychisch stark vorbelastet sind, kann so ein Zechgelage fatale Folgen haben.

    So wie bei Bruno Gerth, der irgendwann mit den beiden Frauen mitgegangen ist, hinaus in die dunkle Nacht. Der ihnen erst noch in eine andere Destille, dann in ihre Wohnung folgte. Wo dann eine der beiden zudringlich wurde und Bruno Gerth rotsah, die jüngere der beiden erwürgte und dann noch mit dem Beil zuschlug. Der dann auch noch ihre Mutter, die schon ihren Rausch ausschlief, mit dem Beil tötete. Der dann auch noch versuchte, die Leichen zu schänden, was ihm jedoch durch seine Impotenz nicht gelang. Der irgendwann erschöpft neben einer der Leichen einschlief.

    Eine goldene Uhr führt zum „Sensationsprozess“

    Der nächste Morgen bricht an. In der Küche und im Schlafzimmer, überall klebt das Blut. Der Mörder nimmt einer Toten die goldene Armbanduhr ab, die für ihn wohl so eine Art Trophäe ist, ein Sieg über das weibliche Geschlecht, das ihn so oft verlacht hat. Er habe doch keinen Grund gehabt zu töten, wird er später vor Gericht immer und immer wieder beteuern. Und die Erinnerung an jenen fatalen Abend sei für ihn sehr schemenhaft gewesen, fast surreal. Für die Kriminalpolizei ist die Suche nach dem Tatverdächtigen nicht sehr schwer, zu viele Augenzeugen haben das Trio gesehen, und ein Mann in Schutzpolizeiuniform in einer Kneipe, der fällt auf.

    Doch Gerth ist es tatsächlich äußerst peinlich, das Verhör in seiner Uniform über sich ergehen lassen zu müssen, zu sehr liebt er seinen Beruf. Er schämt sich zutiefst für seine unfassbar brutale Tat und legt daher die Uniform ab. Und da fällt auch schon die goldene Uhr aus der Tasche heraus und der dringend Tatverdächtige ist somit zweifelsfrei identifiziert. Gerth bricht zusammen und fährt erst einmal in die Zelle des Untersuchungsgefängnisses ein, und das bis zum Tag des „Sensationsprozesses“, wo auch sein Lebenslauf ausführlich zur Sprache kommt.

    Vor 125 Jahren wurde er geboren, am 18. August 1897, der Mann, der einmal die Berliner Bevölkerung vor Straftaten schützen sollte und dann selber Hand anlegte. Bromberg in Westpreußen war sein Geburtsort, seine Kindheit nicht sehr behütet. Der Vater ein jähzorniger Trinker, es gab mehrere Selbstmorde in der Familie, so auch ein Onkel, der sich nach einem epileptischen Anfall das Leben nahm. Und dann lehnte der Vater auch noch Bruno Gerths sehnlichsten Wunsch, nämlich, Drogist zu werden, ab.

    Und zu allem Überfluss kam dann noch seine Impotenz hinzu, die ihn laut eigener Aussage vor Gericht zu dem „unglücklichsten Menschen der Welt“ gemacht hatte. Nach Ende des Ersten Weltkriegs, bei dem er als Soldat mit unvorstellbarem Grauen konfrontiert wurde, bewarb sich Gerth bei der Berliner Schutzpolizei, suchte durch die hohen beruflichen Anforderungen Zerstreuung und Ablenkung von seinen Problemen. Schon bald erhielt er eine Festanstellung, war beliebt bei seinen Kollegen, die ihn als ruhigen und zuverlässigen Menschen schätzten.

    Vor den Richtern wird Gerths Zurechnungsfähigkeit die alles entscheidende Frage. Aber die Ärzte sind sich uneinig darüber, ob der § 51 Reichsstrafgesetzbuch, der damals darüber entschied, zur Anwendung kommen kann. Die Verhandlung wird daher bereits nach der Beweisaufnahme vertagt, und Gerth muss wieder zurück in seine Zelle des Untersuchungsgefängnisses. Um die Frage endgültig zu klären, wird Gerth in der Dalldorfer „Irrenanstalt“ ausgiebig untersucht, wo ein Gutachten des Medizinalkollegiums das Problem ein für alle Mal lösen soll.

    In diesen sechs Wochen werden Versuche mit Gerth angestellt, dem Mörder Trinkproben verabreicht, um zu sehen, wie seine Psyche darauf reagiert. Und tatsächlich greift Gerth nach diesen Tests Mitpatienten an, und so kommen die Ärzte schließlich zu dem Ergebnis, dass Gerth „erblich schwer belasteter Psychopath mit Impotenz und sexuellem Reizhunger“ sei und die Taten tatsächlich in einer Art Alkoholdämmerzustand begangen habe.

    So steht es in der sehr umfangreichen Akte Gerth, die im Landesarchiv Berlin aufbewahrt wird. Tatsächlich sah der § 51 des Reichsstrafgesetzbuches Straffreiheit vor, wenn der Täter eben nicht Herr seiner Sinne gewesen war: „Eine strafbare Handlung ist nicht vorhanden, wenn der Thäter zur Zeit der Begehung der Handlung sich in einem Zustande von Bewusstlosigkeit oder krankhafter Störung der Geistesthätigkeit befand, durch welchen seine freie Willensbestimmung ausgeschlossen war.“

    In vielen Fällen bedeutete der Paragraf aber auch, dass der Täter zunächst der „Irrenanstalt“ übergeben wurde, um die Bevölkerung vor ihm zu schützen oder eben auch, um endgültige Klarheit über seinen Zustand zu erhalten. Doch dort drohte in der Regel aber auch eine dramatische Verschlechterung des Zustands des psychisch kranken Menschen. Und die Anstalt, die ist auch Gerths ganz persönlicher Albtraum. Seine Aussage „Nur das nicht, lieber köppen“ ist mehr als eindeutig.

    Wahnvorstellungen in der Anstalt: „Keine Aussicht auf Wiederherstellung“

    Herzberge wird erst einmal gezwungenermaßen Gerths neuer Aufenthaltsort, mittlerweile hat sich sein Zustand tatsächlich sehr verschlechtert. „Psychisch völlig heruntergekommen“ sei er, bestätigen Augenzeugen, darunter ein früherer Arbeitskollege von der Polizei, der ihn besucht. Durch das ganze langwierige Gerichtsverfahren und die Ungewissheit über sein Schicksal, verbunden mit der Gewissheit, wohl nie mehr ein normales Leben führen zu können, manifestiert sich seine Krankheit schließlich unwiderruflich, sodass 1927 auch Wahnvorstellungen zu seinem Alltag gehören. Und auch seine Ehefrau, die er noch mit einer Sondergenehmigung in der Zelle des Untersuchungsgefängnisses geheiratet hat, die ihm als Einzige, so seine Aussage, Verständnis entgegengebracht hat, gibt ihn auf und reicht 1929 die Scheidung ein.

    Ein Jahr später fällt das eigentliche Todesurteil: „Keine Aussicht auf Wiederherstellung“. Die nächsten Jahre sind dann eine Abfolge von lichten und wirren Momenten, ein Vor-sich-Hinvegetieren, ein Leben im Wahnsinn, im Labyrinth der eigenen seltsam fremden Gedanken. Die Hülle eines Menschen, voller Reue, aber mit keinerlei Chance, dies zu beweisen, um vielleicht doch wieder ein vollwertiges Mitglied der Gesellschaft zu werden. Nur die Beschäftigungstherapie, das einzige Mittel der Wahl in dieser Zeit, bewahrt ihn vor dem frühen Tod. Man setzt ihn zum Beispiel in einer Malerkolonne ein. „Recht brauchbar“ sei er dabei, und das wird ihn vor dem Tod in einer „Tötungsanstalt“ bewahrt haben.

    1939 wird Bruno Gerth aufgrund des nationalsozialistischen Gesetzes „zur Verhütung erbkranken Nachwuchses“ zwangssterilisiert. Elf weitere Jahre folgen, in der Dunkelheit der Abgründe der eigenen Seele. Mit der großen Schuld und ohne Hoffnung. Ein schwer kranker Mann, dessen Diagnosen im Gutachten der Patientenakte mehrere Zeilen umfassen, ist das Resultat. Am 7. November 1950 stirbt Bruno Gerth im Gefängniskrankenhaus von Alt-Moabit um 21.10 Uhr an chronischer Mittelohrvereiterung, Meningitis und einer akuten Herz-Kreislauf-Schwäche. Nach jenem fatalen Abend hat er jedoch noch 26 Jahre leben dürfen. Seine beiden Opfer hatten die Chance nicht.

    Von der Autorin erscheint am 29. September 2022 im Elsengold-Verlag das Buch „Dandys, Diebe, Delinquenten. Verbrecher in Berlin“.

    #Berlin #Geschichte #Kriminalität #Kreuzberg #Schleiermacherstraße #Moabit #Polizei #Mord #Femizid

  • Chine. Le retour des #vendeurs_de_rue à Shanghai

    Pendant des années, ils ont été considérés comme une #tumeur_urbaine par les autorités chinoises. Mais les commerçants ambulants font aujourd’hui leur grand retour à Shanghai, locomotive économique de l’empire du Milieu.

    « L’#économie_de_rue serait-elle de retour ? » s’enthousiasme le média shanghaïen en ligne Pengpai (The Paper). Le 22 septembre, le Comité permanent de l’Assemblée municipale du peuple de Shanghai a approuvé une révision du « Règlement sur la gestion de l’hygiène environnementale de Shanghai ».

    De ce fait, à partir du mois de décembre, les vendeurs de rue pourront légalement installer des étals dans les #marchés_de_nuit. Une nouvelle qui réjouit Pengpai :

    « L’économie de rue n’est pas seulement un reflet de la tolérance de la ville, c’est aussi un élément important de l’#écosystème_économique. »

    « Par le passé, il était interdit à Shanghai d’installer des stands ambulants et des commerces dans l’#espace_public, comme les #trottoirs », rappelle le quotidien de la jeunesse chinoise Zhongguo Qingnian Bao, qui ne cache pas sa joie face aux « changements dans le concept de #gouvernance_urbaine ».

    Jadis, dans le développement urbain chinois, le commerce de rue a été constamment qualifié d’obstruction au #paysage_urbain, d’entrave à la #circulation_routière, etc. « Il a été presque considéré comme synonyme de ’#sale, #désordonné' », déplore le journal, ajoutant :

    « L’absence d’échoppes en bord de route était vue comme un #symbole de l’indice d’une #ville_civilisée. »

    Le Zhongguo Qingnian Bao mentionne les avantages des « #échoppes_de_rue ». « Cette activité économique urbaine marginale » a évidemment ses atouts, surtout dans le contexte économique actuel.

    Création d’#emplois

    « Il s’agit d’un moyen pragmatique de stimuler la #consommation et de préserver l’#animation d’une ville », argumente le quotidien, en ajoutant que, « nécessitant un faible investissement, il contribue à créer des d’emplois ».

    La création d’emplois est devenue urgente dans la deuxième puissance mondiale. En août dernier, le Bureau national chinois des statistiques a annoncé un taux de chômage record de 19,9 % chez les jeunes de 16 à 24 ans.

    Le média hongkongais en ligne HK01 parle également d’une « bonne décision » prise à Shanghai, montrant que les autorités de cette métropole « ont compris que la #gestion_urbaine et l’économie des #colporteurs peuvent coexister, et que les deux ne s’excluent pas mutuellement ».

    HK01 regrette qu’autrefois de nombreuses villes chinoises aient à tout prix voulu donner un aspect propre et ordonné à leur cité. Cela provoquait de fréquentes confrontations entre les chengguan (sorte de police municipale) et les #marchands_ambulants, causant « de nombreux incidents regrettables et affligeants ».

    Ainsi, en mai 2009, Xia Junfeng, jeune vendeur d’aliments de rue à Shenyang, dans le Liaoning, a tué deux chengguan dans une bagarre. Xia a été exécuté quatre ans plus tard.

    Interrogé par le média américain Radio Free Asia, l’économiste Si Ling estime que ce changement de politique de la ville de Shanghai est dû à la vague de faillites d’entreprises à la suite de l’épidémie. D’après lui, « le gouvernement de Shanghai a dû faire face au grand nombre de commerçants et d’ouvriers ayant besoin de travail en autorisant l’#économie_de_rue ».

    Le chroniqueur Fang Yuan impute également cette souplesse du pouvoir vis-à-vis du commerce de rue à « la morosité des conditions macroéconomiques ». Il estime que « cette forme d’économie est la forme la plus basse de l’économie », qui ne peut toutefois pas être une solution de long terme face à la situation économique actuelle.

    https://www.courrierinternational.com/article/chine-le-retour-des-vendeurs-de-rue-a-shanghai

    #informalité #ville_informelle #économie_informelle #Chine #Shanghai #urban_matters #commerce #villes #cohabitation #propreté #ordre
    #TRUST #master_TRUST

  • Le #transport routier apparaît comme le facteur clé du #Réchauffement_climatique
    http://carfree.fr/index.php/2022/09/28/le-transport-routier-apparait-comme-le-facteur-cle-du-rechauffement-climatiq

    Selon la NASA, le transport routier est le plus grand contributeur net au changement climatique dans le monde, ce qui permet de rappeler que les voitures ne font pas partie Lire la suite...

    #Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #climat #GES #recherche

  • « Les personnels soignants quittent l’hôpital parce qu’ils ne veulent pas devenir des monstres », Pascale Molinier

    Le Conseil national de la refondation (CNR), dont l’un des grands sujets de réflexion est la santé, s’ouvre dans un contexte de crise hospitalière profonde. On assiste à une hémorragie de personnel, des services d’urgence ont dû être réduits ou fermés… La pandémie a aggravé une situation déjà très détériorée.

    Dans tout débat sur la santé, ce qu’il s’agit d’abord d’éclairer sont les raisons de cette crise. Ceux et celles qui quittent l’hôpital public ou souhaitent le faire à brève échéance ne veulent pas, pour la plupart, changer de métier. S’ils se réorientent plutôt vers le libéral, le secteur privé, voire l’éducation, c’est parce que la crise hospitalière est avant tout morale. Elle provient d’une souffrance éthique liée à ce que soigner veut dire.

    Le soin ne peut pas se tayloriser et pourtant il tend à le faire. On ne peut pas soigner des gens en se contentant de changer leurs boulons. Bien sûr, la France s’enorgueillit du haut niveau de technicité de ses médecins et chirurgiens et nous ne voudrions pas les voir fuir vers l’étranger ou les secteurs privés. Mais exceller dans les domaines de pointe ne suffit pas. Les patients ont affaire à des secrétaires médicales, des brancardiers, des aides-soignantes, des agents de nettoyage, des infirmières, des manipulatrices en radiologie… Chaque métier a ses compétences propres, qui ne se confondent pas, mais toutes ces personnes soignent.

    Travail discret

    Elles ont pour mission d’humaniser l’hôpital. Accueil, attention, anticipation des besoins (de se reposer, d’être rassuré…), ces dimensions essentielles du soin ne recouvrent pas celles de la médecine scientifique ou de ce qui s’évalue en termes d’actes quantifiés. Il s’agit de la part inestimable du soin, au sens où elle ne se mesure pas avec les outils de la gestion, mais demeure ce qui compte le plus dans le vécu de la maladie ou de l’hospitalisation.

    Ce travail souvent discret, voire invisible, a connu un développement conceptuel sans précédent grâce aux recherches sur le care, un mot anglais qui désigne les dimensions non curatives du soin et prend pour perspective la vulnérabilité et l’interdépendance de tout un chacun. Mais, surtout, ce domaine d’études s’intéresse à celles qui s’occupent des autres, surmontant ainsi la dévalorisation sociale qui affecte des activités féminisées, de faible visibilité, en relation directe avec les tabous du corps et de la mort ; des activités dont beaucoup croient encore qu’elles ne demanderaient pas de compétences particulières et dépendraient avant tout d’un tempérament plus ou moins chaleureux.
    Or, tout au contraire, pour se déployer, ce travail, s’il est inestimable, nécessite des conditions matérielles qui peuvent être analysées. D’un côté, avant, pendant, après la pandémie, les soignants se sont exprimés sur leur sentiment de maltraiter les gens, de se robotiser, ou au contraire de s’épuiser physiquement et moralement à vouloir réaliser, dans des contextes d’intensification du travail, leur tâche d’une façon qui respecte la dignité et la fragilité des personnes. D’un autre côté, la recherche académique a des outils théoriques qui permettent non seulement de rendre visible l’ensemble des compétences requises pour prendre soin d’autrui, en les distinguant de qualités naturelles, mais aussi de mieux comprendre comment le care associe un travail discret avec une éthique qui lui est consubstantielle. Faire une toilette, par exemple, est un acte non technique, pourtant éminemment difficile à bien réaliser, notamment en respectant la pudeur de la personne, en surmontant son propre dégoût ou son appréhension du contact avec le corps de l’autre.

    Ecouter les infirmières

    Mais à quoi nous servent tous ces savoirs, s’il nous manque la volonté politique de faire appel à cette double expertise ? S’il s’agit de démocratiser l’approche de la santé, de prendre de la distance avec la technocratie, pourquoi tirer au sort des quidams – ce qui est l’une des propositions du CNR – et ne pas plutôt transformer les critères de l’expertise en acceptant enfin d’écouter les infirmières, d’apprendre des aides-soignantes ?

    Bien sûr, ce qu’elles ont à dire est angoissant. On peut faire l’hypothèse que le succès des approches gestionnaires repose en grande partie sur le fait qu’elles permettent au contraire de ne pas penser qu’elles sont sur l’indifférence, le défaut d’empathie qu’elles favorisent en éliminant de la réalité tout ce qui révèle la complexité de nos attachements et de nos souffrances. Une telle conception de l’efficacité ne mesure, par ailleurs, que le déjà connu et reste à la surface des soins. L’insondable des relations et de la psyché, ce qui participe d’un environnement favorable au rétablissement, lui échappe pour toujours.

    Crise de civilisation

    Pour changer de modèle, il importe collectivement de rompre avec le déni gestionnaire. Acceptons de ne pas refouler l’angoisse. Les personnels soignants quittent l’hôpital parce qu’ils ne veulent pas devenir des monstres sans affects, ou laisser leur peau au travail. Il conviendrait de s’interroger sur la rationalité économique d’une gestion qui prendrait mieux en compte toutes les dimensions du soin. Cela impliquerait de calculer aussi – pour l’intégrer dans les coûts de santé – le prix des départs d’un personnel médical et paramédical formé à l’hôpital, donc aux frais des contribuables. Et combien coûte l’absentéisme des personnels chroniquement exténués ?

    Tout n’est d’ailleurs pas qu’une question d’argent. Qui va consoler les proches des jeunes internes qui se sont suicidés ? Ceux des vieillards morts seuls en Ehpad durant le confinement ? La crise hospitalière est une crise de civilisation. Le résultat de maintes rebellions – grève des urgences, des services psychiatriques, des Ehpad, d’hôpitaux entiers – dont le message éthique n’a jamais été entendu.

    Il est temps de remettre le soin au cœur de notre système de santé, en tirant la leçon de cette crise qui signe l’échec de plus de vingt ans de gestion hospitalière aveugle au travail et à ses contraintes, et sourde à celles et ceux qui en sont les rouages.

    Pascale Molinier est professeure de psychologie sociale à l’université Sorbonne-Paris Nord. Elle a écrit Le Travail du care (La Dispute, 2020).

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/08/les-personnels-soignants-quittent-l-hopital-parce-qu-ils-ne-veulent-pas-deve

    #soin #soignants #infirmières #aides-soignantes #care #gestion #santé #hôpital_public #éthique

  • Die Fackel Karl Kraus - Suche nach „Kutscher“
    https://fackel.oeaw.ac.at

    Verkehrsregelung - Glück muß man haben oder: Wenn die Ochsen den Schwoaf aufstellen (Die Fackel, Heft 820-826, 1929)

    Dieser Straßenverkehr — dessen System #Paris oder #Berlin täglich unfehlbar in ein Schlachtfeld verwandeln würde, während man dort durch das dichteste Gewühl heil hindurchkommt —, dieses Chaos aus Dürftigkeit und Zufall muß eine Strafexpedition bedeuten gege die Stadt, deren Bevölkerung in ihrer Majorität den Tag nicht vergessen kann, wo es auf der Ringstraße Unfälle ohne Verschulden von Autos gab, welche vielmehr ausschließlich für den Transport der Verwundeten herangezogen wurden. ... Ohne Zweifel, wenn man in Wien sich vor den Autos retten will, muß man eins nehmen, und auch da ist es nicht sicher, ob es gelingt. Glück muß man haben.

    Wie anders auf dem flachen Lande! Dort, von wo unsere Minister offenbar mit dem Personenzug angekommen sind, betrachtet man das Automobil zwar auch als den Feind der Bevölkerung, aber als einen, der ihr unterliegt. Dort bildet es wieder das einzige Denkproblem des Autolenkers, wie er ungefährdet vom Fußgänger auf der Landstraße weiterkommt. Die Gefahr, daß der Kutscher eines Jauchewagens beherzt eine Schaufel seiner Fuhre auf die Insassen des Autos schütte, ist die geringere. Selbst die nachgeschleuderte Verdammnis: »Stinkata!« mag einen unberührt lassen. Doch auf dem Lande werden Autounfälle veranstaltet. Und zwar mit der plausiblen Begründung, daß die Urheber einmal einen solchen sehen wollten, zu welchem Behufe sie ebeni — man muß sich zu helfen wissen — Telegraphenstangen, die doch gleichfalls zu nichts nütz sind, über die Straße legen. Denn man darf nicht glauben, daß der Troglodyt nur so hinvegetiert, auch seine Wißbegier ist durch die Zeitung schon geweckt worden, und er kann seiner natürlichen Abneigung gegen das Automobilwesen tätigeren Ausdruck geben als die Hunde, die sich nach wie vor damit begnügen müssen, durch Bellen prinzipielle Verwahrung gegen den Fortschritt einzulegen, wie seinerzeit die deutsche Fortschrittspartei gegen die Unbilden der Regierung.

    Wacker (Die Fackel, Heft 454-456, 1. 4. 1917)

    Hohe Staatsbeamte beim Schneeschaufeln in Berlin.

    Aus Berlin wird uns berichtet: Der Aufruf des Oberbefehlshabers in den Marken zum Schneeschaufeln hat auch in den höchsten Beamtenkreisen tatkräftige Nacheiferung gefunden. Wer gestern durch die Linden ging, konnte vor dem Kultusministerium das Schauspiel erleben, daß Unterstaatssekretär Dr. Chappuis und Wirklicher Geheimer Oberregierungsrat Nentwig an der Spitze
    mehrerer Geheimer Kanzlei- und Rechnungsräte und Kanzleidiener eifrig am Werke waren, um Bürgersteig und Fahrdamm vor dem Kultusministerium vom Schnee zu reinigen.

    Wir leben seit drei Jahren nach der Fibel. So aber, wie in diesem Lesestück, sollte es immer gewesen sein. Daß die Schneeschaufler im Krieg sein müssen, ist eine bittere Empfindung.

    Aber es wird uns künftig erspart werden, wenn die Wirklichen Geheimen Oberregierungsräte mehr vor den Ministerien als drinnen tätig sein werden. Wer jetzt nach Berlin kommt, erlebt das letzte Wunder, dessen diese Zauberwelt des Ersatzes fähig ist. Es hat dort immer Menschenersatz gegeben, aber es gibt keinen Ersatz für die Ordnung. Da Klimbim, Betrieb und Aufmachung weggeblasen sind und die dürftige Seele, die sich für diese Güter geopfert hat, zurückgeblieben ist, herrscht ein Pallawatsch, der in Wien durch die Gewohnheit gemildert ist. Aus Schuhsohlen Marmelade zu machen, gelingt eben dann nicht mehr, wenn keine Schuhsohlen mehr da sind. Und wenn das nicht mehr da ist, was sich früher von selbst verstanden hat, so lebt sichs weit wienerischer als in Wien. Nur der Telephonzauber, uns ewig unerreichbar, funktioniert wie eh und je. Die Gesten des Betriebs sind geblieben, jetzt versteht sich eben das Hindernis von selbst wie einst der Fortschritt, und das Chaos klappt famos. Natürlich nur für den Einheimischen. Der Fremde steht verblüfft, denn ein Berliner Kutscher, wenn’s einen gibt, will nicht fahren und schon gar nicht um die Taxe, und durch das fabelhaft funktionierende Telephon fragt mich ein Konzertagent, auf den man ehedem nur einmal zu drücken brauchte, um einen fertigen Saal zu haben, fragt mich Ankommenden: »Habn Se für Kohlen jesorgt?« Das Geheimnis, keines zu haben, über nichts zu staunen und sich bei nichts aufzuhalten, wirkt fort. Und auch an der Straßenreinigung will man jetzt die alte Kraft erproben. Da eine Menschheit, die sich daran verausgabt hat, im großen Ganzen fehlt, so schaffen’s die Beamten. In Wien hat sich auch darin nichts verändert, indem der Dreck, der auf der Straße liegt, eh’ noch vom Frieden herrührt. Nicht um ihn wegzukriegen, sondern wegen meiner Einschätzung der kulturellen Tätigkeit unseres Unterrichtsministeriums würde ich wünschen, daß das Berliner Beispiel tatkräftige Nachahmung findet, und ich miete eine Proszeniumsloge, um das Schauspiel zu erleben, wie der Khoss von Sternegg sowie der Milosch von Fesch Hand anlegen.

    #Verkehr #Geschichte #Wien #Kutscher #Krieg

  • Genehmigungsbehörde verhängt hohes Bußgeld gegen illegales Mietwagen-Unternehmen
    https://www.berlin.de/sen/uvk/presse/pressemitteilungen/2022/pressemitteilung.1232439.php

    Pressemitteilung vom 03.08.2022 - Novelliertes Personenbeförderungsrecht: Kontrollmöglichkeiten haben sich mit der Ausgabe von Ordnungsnummern für Mietwagen deutlich verbessert

    Kontrollen sowohl des Landesamts für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten (LABO) als auch der Polizei Berlin haben einen besonders schwerwiegenden Fall von illegalem Mietwagen-Betrieb aufgedeckt: Das LABO verhängte jetzt ein Bußgeld in Höhe von 500.000 Euro gegen den Geschäftsführer eines illegal agierenden Mietwagen-Unternehmens. Das Unternehmen hatte von August 2021 bis März 2022 mehr als 100.000 Fahrten mit rund 160 Fahrzeugen durchgeführt, ohne die dafür erforderliche Genehmigung zu besitzen. Durch die Kontrollen ist bereits seit Längerem bekannt, dass einzelne Mietwagen in der Stadt unterwegs sind, die nicht die erforderliche Genehmigung zur gewerblichen Personenbeförderung besitzen. Laut den bisherigen Ermittlungen war dies möglich, weil die Unternehmen den Vermittlungsdiensten bei der Registrierung gefälschte Unterlagen vorgelegt hatten.

    Der genannte Fall ist der erste einer Reihe weiterer Verfahren, in denen das LABO wegen solcher ungenehmigten Fahrten ermittelt. Mit weiteren Bußgeldentscheidungen ist daher zu rechnen. Das LABO verfolgt und ahndet konsequent Verstöße gegen das Personenbeförderungsgesetz sowohl im Interesse der Fahrgäste als vor allem auch zum Schutz der rund 650 Unternehmen im Mietwagen- sowie der rund 2.100 Unternehmen im Taxigewerbe, die ihr Gewerbe ordnungsgemäß ausüben.

    Die rund 4.500 legalen Mietwagen, die man per App über Vermittlungsdienste wie Uber, FreeNow oder Bolt für individuelle Fahrten buchen kann, gehören inzwischen zum gewohnten Straßenbild wie die etwa 5.800 Berliner Taxen. Zu erkennen sind die Fahrzeuge, die eine Konzession des hierfür zuständigen LABO als Genehmigungsbehörde besitzen, an einer Ordnungsnummer an der Heckscheibe, die seit der (im August 2021 in Kraft getretenen) Novelle des Personenbeförderungsrechts auch für Mietwagen Pflicht ist. Diese weißen Nummern auf blauem Grund, die exklusiv für genehmigte Fahrzeuge ausgegeben werden, müssen jeweils gut sichtbar an der rechten unteren Ecke der Heckscheibe angebracht sein.

    Die Senatsverwaltung für Umwelt, Mobilität, Verbraucher- und Klimaschutz und das Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten raten daher allen Fahrgästen im Interesse der eigenen Sicherheit, von der Beförderung durch Fahrzeuge ohne Ordnungsnummer Abstand zu nehmen. Denn ist ein zur Personenbeförderung eingesetztes Fahrzeug nicht ordnungsgemäß konzessioniert, sind das Fahrzeug sowie die Insassen regelmäßig auch nicht hinreichend gegen etwaige Schäden versichert. Außerdem besteht die Gefahr, dass sich das Fahrzeug nicht in einem ordnungsgemäßen technischen Zustand befindet.

    #Berlin #Mietwagen #LABO #SenUVK #Gesetzesverstoß

  • Ostberliner Geschichte: Acht Orte, an denen man DDR-Geschichte entdecken kann
    https://prod.berliner-zeitung.de/ratgeber/ost-berliner-geschichte-acht-orte-an-denen-die-ddr-weiterlebt-

    Orte an denen die DDR weiterlebt? Die vorzustellen behauptet die Berliner Zeitung. Schauen wir mal.

    27.7.2022 von Nicole Schulze - Stasi-Zentrale, Mauerreste, Auffanglager: In (Ost-)Berlin gibt es viele Orte, die sich in unterschiedlichen Facetten mit der DDR auseinandersetzen.

    Folgt man der Zusammenstellung „lebendiger“ DDR -Orte in der Berliner Zeitung, war die Deutsche Demokratische Republik eine Horrorshow.

    1. DDR-Museum

    Einmal habe ich mir das angetan. Hier trifft Langeweile pur auf ollet Gerümpel und Bilder, die man kennt.

    In Echt war Ostberlin aufregend, voller Kultur zu erschwinglichen Preisen, Party, langen Diskussionen mit Menschen, denen der Arbeitsstress nicht das Leben vermieste, jede Alltagsbegegnung ein Gewinn, keine Blingbling Überflußgesellschaft, das Materielle auf das Wesentliche reduziert, ansonsten fast so wie bei uns in Westberlin nur entspannter.

    Der wichtigste Unterschied, den das vollhygienische DDR-Museum nicht zeigt, war der Geruch der Menschen. Keine Spur von Westparfüm in der S-Bahn, im Arbeiter- und Bauernstaat wusch man sich mit Seife.

    Menschen ohne Herrenparfüm, Kachelöfen mit Braunkohlebriketts befeuert, Zweitakter, aus diese Mischung bestand die Duftnote Friedrich Ecke Leipziger.

    Nachsatz für alle, die jetzt sagen wollen, „es war aber ganz anders ...“: Natürlich war das nicht die ganze DDR, vor allem nicht in der Provinz und auch die Hauptstadt der DDR war nicht immer glücklich. Jedoch ist es Zeit, den Negativklischees das Schöne, Gute und Positive entgegenzusetzen, und endlich Kritisches mit Wahrem zu vereinen.

    Die Alternative: Übernachten im Ostel - Das DDR Hostel
    https://www.berlin.de/hotels/adressen/hostel/ostel-das-ddr-hostel-a389db6eec9de8edf96db6d270176f57.html

    2. Stasi-Gefängnis Hohenschönhausen

    Das Stuttgart-Stammheim von Ostberlin. Nur verknackten hier nicht Altnazis junge Gegner des Kapitalismus sondern olle Stalinisten die Gegner ihrer Vorstellung vom Kommunismus. Erklär mir, was besser ist. Ein Unterschied: Das Stasi-Gefängnis ist Geschichte, in Stammheim foltert der Unrechtsstaat noch heute.

    Ist das einen Besuch wert? Wer sich die Geschichtserzählung der Sieger des Kalten Kriegs anhören will, bitteschön. Allen anderen sei stattdessen ein lehrreicher Nachmittag im Lesesaal der Landesbibliothek empfohlen - den gab es schon, als sie noch in der DDR lag.

    Die Alternative: Lesen in der Berliner Stadtbibliothek, Breite Straße 30-36, 10178 Berlin
    https://www.zlb.de

    3. East Side Gallery

    Ja, hübsch hat aber mit der DDR nichts zu tun und ist schon lange nicht mehr das, was es sein sollte.

    Unter dem Pflaster liegt der Strand und hinter der Bemalung liegt die Hinterlandmauer, für die sich der gewöhnliche Tourist nicht mal in ihrer Funktion als Leinwand interessiert. Die Berliner Mauer war hier die Spree und die Hinterlandmauer ein paar Meter vor dem Ufer sorgte sozusagen nur dafür, dass niemand aus Versehen in den Berliner Flussdarsteller fiel. Bemalt wurde das Ding erst, als die DDR sich auflöste. Viel interessanter wäre es gewesen, die vielen Werke internationaler Künstler und Touristen auf der westlichen Seite der Berliner Mauer zu konservieren. Die wurden jedoch gemeinsam mit ihrer Leinwand entsorgt und sind nur noch in Fotobüchern und im WWW zu sehen. Einzelne Artefakte stehen noch hier und da.

    Die Alternative: Berliner Mauerkunst im Internet ansehen
    https://www.berliner-mauer.de/kunst/graffiti-malerei-und-performance/einleitung-zur-geschichte-der-berliner-mauerkunst

    4. Stasi-Museum in der MfS-Zentrale

    Why not, hier gilt das zum Stasi-Gefängnis Gesagte, aber es gibt als Bonus noch das lustige Chefbüro und einen Koffer zu sehen, der angeblich kompromittierende Unterlagen über die gesamte DDR-Regierung enthielt. Das soll beweisen, wie die DDR nicht von Staatsrat und Politbüro sondern aus der Stasizentrale regiert wurde. Alles Mafia oder so. Quod erat demonstrandum. Ist aber auch nix Neues, weil im Grunde alle Staaten der Welt so oder ähnlich regiert werden. Verbrechen und Ausbeutung lohnen sich eben. Immerhin, der antifaschistische Anspruch, den sich die DDR gegeben hatte, machte es den dunklen Kräften schwerer als in Westdiktaturen, das Szepter vollkommen zu übernehmen.

    Wers braucht, muss dahin, siehe Stasi weiter oben. Besser amüsiert man sich beim Gatecrashen in der European School of Management and Technology , dem ehemaligen Staatsratsgebäude. Hier lassen die derzeitigen Herren der Welt ihren Nachwuchs ausbilden. Zu sehen gibt es wunderbare Mosaike und das monumentale Glasbild „Darstellungen aus der Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung“. Versprochen waren „DDR-Erinnerungsorte“. Da hamse.

    Die Alternative: Staatsratsgebäude besichtigen
    https://www.openstreetmap.org/way/23075450
    https://de.wikipedia.org/wiki/Staatsratsgeb%C3%A4ude#Innengestaltung

    5. Mauermuseum am Checkpoint Charlie

    Machen sie bloß einen großen Bogen um den Nepp-Laden. Ich habe das Ding zur Hochzeit des Kalten Krieg als Knirps besucht und fand, dass es eine klasse Geisterbahn war, dunkel und muffig, mit zerschossenen Fluchtautos und anderem Gruselfetisch. Heute ist das eine übler Souvenirbude, jetzt wieder total überfüllt mit schwitzenden Touris, vor denen uns die letzten zwei Jahre meine Freundin Corona bewahrt hat.

    Den Wahnsinn der deutschen Teilung und ihre historischen Hintergründe kann man wunderbar in der ehemaligen DDR-Exklave Klein Glienicke besichtigen. Wo das Haus am Checkpoint Charlie selber beklemmend ist, und so tut, als ob es die Stimmung in der DDR wiedergäbe, da werden Raum und Grenzen im Hohenzollern-Traumreich zwischen Berlin-Wannsee und Potsdam-Babelsberg zum Erlebnis. Hier verübten antikommunistische Fanatiker aus dem Umfeld des Haus-am-Checkpoint-Charlie-Gründers Bombenanschläge gegen DDR Grenzsoldaten. Hier war das schmalste Stück DDR, die Wannseestraße zum Gebiet neben der einstigen Hohenzollern-Folie. Die Wikipedia-Seite zu Kleinglienicke übt sich in vornehmer Zurückhaltung zum Thema West-Terrorismus. Die Geschichte ist jedoch gut ausrecherchiert und in einem Buch zur Lokalgeschichte festgehalten. Fragen Sie sich vom örtlichen Ausflugsrestaurant aus durch, man kennt sich, und wird Ihnen sicher Autor und Adresse verraten.

    Die Alternative: Ausflug nach Klein Glienicke
    BVG: Alexanderplatz -> Nikolskoer Weg (Berlin)
    https://www.bvg.de/de/verbindungen/verbindungssuche?SID=A%3D1%40O%3DS%2BU%2520Alexanderplatz%2520Bhf%2520%28Berlin%
    Lage von Klein Glienicke
    https://www.openstreetmap.org/relation/6577662

    6. Notaufnahmelager Marienfelde

    Keine Ahnung, was das mit der DDR zu tun haben soll. Hier wurden im Kalten Krieg alle Ost-Ankömmlinge im Aussenposten des freien Westens, die nicht prominent genug für ein Verhör im US-Konsulat oder bei der CIA im Flughafen Tempelhof waren, zwangseingewiesen und hochnotpeinlich von alliierten Geheimdienstlern verhört. Durchgangslager war die treffendere Bezeichnung, denn nach Abschluss der Befragung wurde nach Westdeutschland weitervermittelt, wer keine Bleibe im wohnungsnotgeplagten Westberlin gefunden hatte.

    Besser Sie verschaffen sich eine Eindruck davon, wie in der DDR mit Arbeitskräften aus der Dritten Welt umgegangen wurde. Das ging so: Niemand musste bei der Überquerung des Mittelmeers ertrinken, es ging mit Visum und Flugzeug von Hanoi nach Berlin-Schönefeld (SXF). Nach ein paar Jahren Arbeit konnten die Ost-Gastarbeiter Erspartes und Gesammeltes mit nach Hause nehmen. Hart war das trotzdem und zu enge Kontakte zur deutschen Bevölkerung wurden, proletarischer Internationalismus hin oder her, auch nicht gefördert.
    Die Wohnheimruinen heute zeugen von der Nachwendezeit, als die nicht mehr benötigten Menschen sang und klanglos abgeschoben oder zu einem Leben in der Illegalität gezwungen wurden. Im Kapitalismus organisierte die Mafia die vietnamesische Arbeits-Reservearmee in Schmuggel- und Zigarettenverkäuferbataillone. Im nicht weit entfernten Dong Xuan Center an der #Herzbergstraße können Sie sich einen Eindruck davon verschaffen, wie sich die in der DDR enstandene vietnamesische Gemeinde Berlins am eigenen Zopf aus dem Schlamassel gezogen hat.

    Die Alternative: Besichtigung des Vertragsarbeiterwohnheims Hohenschönhausen, Wollenberger Straße, Alt-Hohenschönhausen, Berlin-Lichtenberg und des Dong Xuan Centers
    https://www.openstreetmap.org/way/6140644

    Dong Xuan Center
    https://www.openstreetmap.org/way/49796196

    7. Gedenkstätte Bernauer Straße

    Mauermauermauer, wie ahnungslos muss man sein, wenn einem zur DDR nichts anderes einfällt. Der Ort ist dennoch einen Besuch wert, weil man, vorausgesetzt man kommt zur rechten Zeit, auf einen Turm kletter kann, dessen Aussichtsplattform wie in Mauerzeiten einen Blick von oben auf das Grenzgebiet zwischen West und Ost, Berlin-Wedding und Mitte, erlaubt. Das Niemandsland wird nun jenseits des grünen Gedenkrasens mit superteuren Townhouses und Repräsentanzen von US Konzernen zugebaut. Diese Entwicklung von oben zu betrachten ist erhellend, vorausgesetzt man hat mehr Vorwissen im Gepäck, als die offizielle Mauergedenkstätte zu bieten hat.

    Die Alternative: 15 bis 30 Minuten Spaziergang von der Wöhlert- und Pflugstraße (U-Bf. Schwartzkopffstraße) über den Friedhof mit dem Grab Theoder Fontanes zum letzten echten Stück Mauer an Liesen- und Gartenstraße.

    Echte Berliner Mauer an der Liesenstraße
    https://www.openstreetmap.org/way/53499649

    Grab Theoder Fontanes, Friedhof II der Französisch-Reformierten Gemeinde, Feld B-35/36-16/17
    https://de.wikipedia.org/wiki/Theodor_Fontane#Tod_und_Nachlass

    8. The Wall Museum mit Original-Wachturm

    Mauermauermauermauermauer , wie gesagt, man könnte viele interessante Dinge über die DDR und Ostberlin berichten, aber die Journalistin der Berliner Zeitung will uns in einen noch uninteressanteren Kommerzschuppen als den am Checkpoint und dann zu einem übriggebliebenen Beton-Wachturm am Potsdamer Platz locken. Da hat Berlin bessere Beispiele dafür zu bieten, was man aus Ex-Grenze und altmodischen Überwachungseinrichtungen machen kann.

    Die Alternative: Sehr angenehm ist die Besichtigung des Wachturm Schlesischer Busch, weil sich gleich nebenan am Flutgraben einige der besten open-air Bars der Stadt befinden. Der Besuch von Arena, Badeschiff, ein Picknick auf der Lohmühleninsel oder eine Dampferfahrt ab dem Treptower Hafen machen aus der Besichtigung des Wachturms einen tollen Tagesausflug.

    Wachturm Schlesischer Busch
    https://www.openstreetmap.org/way/24036371

    Führungsstelle Schlesischer Busch
    https://www.berlin.de/landesdenkmalamt/denkmale/highlight-berliner-mauer/mauer-denkmale/fuehrungsstelle-schlesischer-busch-648158.php

    Soweit ein paar kleine Vorschläge für eine Entdeckung des DDR-Berlin, ad hoc, ohne große Hintergrundrecherche. So etwas Ähnliches, vielleicht ergänzt um Dinge, die Ihr Autor noch nicht kennt, wäre gute journalistische Arbeit gewesen.
    Abschreiben bei Visitberlin ohne eigene Stadtkenntnisse ist doch unter Deiner Würde, liebe Berliner Zeitung, nicht wahr ?

    #Berlin #DDR #Tourismus #Geschichte #Stadtentwicklung #sightseeing

  • L’Union européenne a discrètement fourni au Maroc de puissants systèmes de piratage des téléphones
    https://disclose.ngo/fr/article/union-europeenne-a-discretement-fourni-au-maroc-de-puissants-systemes-de-p

    Pour renforcer le contrôle des migrants, l’Union européenne a fourni à la police marocaine des logiciels d’extraction de données des téléphones. Faute de contrôle, ces technologies pourraient servir à accentuer la surveillance des journalistes et défenseurs des droits humains au Maroc. Lire l’article

    • Délits d’opinions, harcèlements, intimidations policières. Au Maroc, la répression contre celles et ceux qui contestent le régime s’est durement intensifiée. Abdellatif Hamamouchi, 28 ans, en a fait les frais. Un soir de juillet 2018, le journaliste et militant de l’Association marocaine des droits humains a fait l’objet d’une violente agression. Des hommes qui appartenaient selon lui à la police politique du régime l’ont « battu et jeté par terre » avant de lui prendre son téléphone portable. « Ils n’ont pris que mon téléphone, se souvient-il. Grâce à lui, ils ont pu avoir accès à mes e-mails, ma liste de contacts, mes échanges avec mes sources. » Comme lui, une dizaine de journalistes et militants marocains dont nous avons recueilli le témoignage expliquent s’être vu confisquer leurs téléphones à la suite d’une arrestation arbitraire. Selon eux, cette pratique obéirait à un unique objectif : renforcer le fichage des opposants présumés en collectant un maximum d’informations personnelles. Un contrôle qui, depuis 2019, pourrait être facilité par le soutien technologique et financier de l’Union européenne.

      Disclose, en partenariat avec l’hebdomadaire allemand Die Spiegel, révèle que l’UE a livré au Royaume du Maroc des puissants systèmes de surveillance numérique. Des logiciels conçus par deux sociétés spécialisées dans le piratage des téléphones et l’aspiration de données, MSAB et Oxygen forensic, avant d’être livrés aux autorités marocaines par Intertech Lebanon, une société franco-libanaise, sous la supervision du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD). Objectif de ce transfert de technologies financé sur le budget du « programme de gestion des frontières pour la région Maghreb » de l’UE : lutter contre l’immigration irrégulière et le trafic d’êtres humains aux portes de l’UE.

      Selon des documents obtenus par Disclose et Die Spiegel auprès des institutions européennes, la société MSAB, d’origine suédoise, a fourni à la police marocaine un logiciel baptisé XRY capable de déverrouiller tous types de smartphones pour en extraire les données d’appels, de contacts, de localisation, mais aussi les messages envoyés et reçus par SMS, WhatsApp et Signal. Quant à Oxygen forensic, domiciliée pour sa part aux Etats-Unis, elle a livré un système d’extraction et d’analyse de données baptisé « Detective » (https://www.oxygen-forensic.com/uploads/doc_guide/Oxygen_Forensic_Detective_Getting_Started.pdf). Sa spécificité ? Contourner les verrouillages d’écran des appareils mobiles afin d’aspirer les informations stockées dans le cloud (Google, Microsoft ou Apple) ou les applications sécurisées de n’importe quel téléphone ou ordinateur. La différence notable avec le logiciel Pegasus, les deux logiciels nécessitent d’accéder physiquement au mobile à hacker, et ne permet pas de surveillance à distance.
      La police marocaine formée au piratage numérique

      A l’achat des logiciels et des ordinateurs qui vont avec, l’Union européenne a également financé des sessions de formations dispensées aux forces de police marocaine par les collaborateurs d’Intertech et les salariés de MSAB et Oxygen Forensic. Mais ce n’est pas tout. Selon des documents internes obtenus par l’ONG Privacy International, l’Europe a aussi envoyé ses propres experts issus du Collège européen de police, le CEPOL, pour une formation de quatre jours à Rabat entre le 10 et le 14 juin 2019. Au programme : sensibilisation à « la collecte d’information à partir d’Internet » ; « renforcement des capacités d’investigation numérique », introduction au « social hacking », une pratique qui consiste à soutirer des informations à quelqu’un via les réseaux sociaux.
      Contrôle inexistant

      Reste à savoir si ces outils de surveillance sont réellement, et exclusivement, utilisés à des fins de lutte contre l’immigration illégale. Or, d’après notre enquête, aucun contrôle n’a jamais été effectué. Que ce soit de la part des fabricants ou des fonctionnaires européens. Dit autrement, le Maroc pourrait décider d’utiliser ses nouvelles acquisitions à des fins de répression interne sans que l’Union européenne n’en sache rien. Un risque d’autant plus sérieux, selon des chercheurs en sécurité numérique joints par Disclose, que les logiciels XRY et Detective ne laissent pas de traces dans les appareils piratés. A la grande différence d’une autre technologie bien connue des services marocains : le logiciel israélien Pegasus, qui permet de pirater un appareil à distance. Le système Pegasus a été massivement employé par le Maroc dans le but d’espionner des journalistes, des militants des droits humains et des responsables politiques étrangers de premier plan, comme l’a révélé le consortium de journalistes Forbidden Stories (https://forbiddenstories.org/fr/case/le-pegasus-project) en 2021. Avec les solutions XRY et Detective, « dès que vous avez un accès physique à un téléphone, vous avez accès à tout », souligne Edin Omanovic, membre de l’ONG Privacy international. Un élément qu’il estime « inquiétant », poursuit-il, « dans un contexte où les autorités ciblent les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes ».

      Afin de garantir que le matériel ne sera pas détourné de son objet officiel, la Commission européenne, sollicitée par Disclose, affirme qu’un document d’engagement a été signé par les autorités marocaines – il ne nous a pas été transmis. D’après un porte-parole, ledit document mentionnerait l’usage de ces technologies dans le seul but de lutter « contre le trafic d’êtres humains ». Rien d’autre ? « L’UE fait confiance à Rabat pour respecter son engagement, c’est de sa responsabilité », élude le porte-parole.En réalité, ce transfert de technologies devrait faire l’objet d’une attention particulièrement accrue. Pour cause : les systèmes fournis par l’UE sont classés dans la catégorie des biens à double usage (BDU), c’est-à-dire des biens qui peuvent être utilisés dans un contexte militaire et civil. Ce type d’exportation est même encadré par une position commune de l’UE, datée de 2008. Celle-ci stipule que le transfert des biens à double usage est interdit dès lors qu’il « existe un risque manifeste » que le matériel livré puisse être utilisé à des fins de « répression interne ». Un risque largement établi dans le cas marocain, comme l’a démontré l’affaire Pegasus.

      Contactés, MSAB et Oxygen Forensic ont refusé de nous répondre. Même chose du côté des régulateurs suédois et américains sur les exportations de biens à double usage. Alexandre Taleb, le PDG d’Intertech, la société responsable du déploiement des technologies, a été plus loquace. « Mes clients savent ce qu’ils achètent, je n’ai pas à les juger. Ils ont plus de 400 millions d’habitants qui peuvent s’en charger, déclare-t-il. Si le Maroc a des problèmes démocratiques, c’est une chose, mais nos outils ne sont pas la cause de ces problèmes ». Pour ce marché, Intertech a empoché près de 400 000 euros.

      Au parlement européen, ces exportations sont loin de faire l’unanimité. « Sous prétexte de sécuriser nos frontières, nous ne pouvons pas nous contenter des promesses d’un régime autoritaire, déplore ainsi l’eurodéputée Markéta Gregorová (groupe des Verts). C’est une négligence délibérée et moralement inacceptable de la part de l’Europe ». Une négligence qui passe d’autant plus mal que la société MSAB a été accusée (https://theintercept.com/2021/06/14/myanmar-msab-eu-technology-regulation) d’avoir équipé la police birmane en 2019, à un moment où des exactions contre des civils étaient connues et documentées.

      #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Maroc #UE #EU #surveillance_numérique #complexe_militaro-industriel #surveillance #répression #logiciels #aspiration_des_données #piratage_des_téléphones #MSAB #Oxygen_forensic #Intertech_Lebanon #Centre_international_pour_le_développement_des_politiques_migratoires (#ICMPD) #technologie #transfert_de_technologies #gestion_des_frontières #frontières #contrôles_frontaliers #programme_de_gestion_des_frontières_pour_la_région_Maghreb #XRY #detective #Pegasus #téléphones_portables #smartphone #piratage_numérique #Collège_européen_de_police (#CEPOL) #formation #police #social_hacking #hacking #réseaux_sociaux #biens_à_double_usage (#BDU) #répression_interne #Alexandre_Taleb

  • Quand le travail vire au cauchemar...
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/le-reve-une-realite-2-4-quand-le-travail-vire-au-cauchemar-7729811

    Il suffit de sonder les rêves des travailleurs de ce début de siècle, en proie à la dépression, suite à des conflits professionnels, pour mesurer les effets ravageurs sur la vie psychique.

    Dans ce contexte, nos rêves nous servent à élaborer des stratégies de défense, plutôt qu’à mettre leur créativité et tout notre être au service de l’entreprise. Selon Christophe Dejours “C’est très dangereux de faire activement, sur-activement, un travail qui n’a pas de sens pour vous. C’est psychiquement et physiquement très dangereux. Si vous êtes dans des activités qui sont très chargées de sens en termes de contribution à la société, ça vous confère une très grande résistance à la maladie mentale ou somatique.”

    Si ces travailleurs ne quittent jamais, de jour comme de nuit, leur emploi, ils font le constat que la vertu première de leurs cauchemars est d’assurer leur équilibre psychique. Voire leur propre survie, comme le témoigne anonymement, Monsieur F. “Faire des cauchemars, cela évite de se foutre en l’air".

    Dejours explique très bien le basculement entre l’ère où le travail était géré par les ingénieurs et la prise de pouvoir des gestionnaires.

    #travail #souffrance #souffrance_au_travail #néoliberalisme #gestionnaires #à_bas_le_travail