Les « #gestes_techniques_d_intervention », comme ils disent.
Pour les policiers de la BAC, pourtant formés aux gestes techniques d’intervention , ces interpellations nocturnes sont toujours délicates. Même dans les cas d’agitation extrême, il est recommandé de ne pas laisser trop longtemps une personne allongée sur le ventre, les mains dans le dos, position qui comporte un risque d’asphyxie. Au bout de deux minutes, les policiers doivent le faire basculer en position latérale, ou l’asseoir. En France, plusieurs méthodes de maîtrise des individus agités sont utilisées par les forces de l’ordre. Certaines sont très controversées, comme celle dite du « #pliage », qui consiste à maintenir la personne en hyperflexion, recroquevillée. A l’origine de la mort de plusieurs personnes, elle est en théorie interdite à cause de sa dangerosité. Une autre, où le suspect est maintenu à plat ventre, un policier au-dessus qui lui plaque les mains dans le dos, est en revanche toujours en vigueur, alors que plusieurs pays européens l’ont bannie pour ses risques d’« #asphyxie_posturale ».
L’enquête de l’IGPN doit désormais déterminer le rôle exact des policiers dans la mort d’Amadou Koumé.
Amadou Koumé, autopsie d’une mort suspecte
Par Emmanuel Fansten et Sylvain Mouillard — 10 mai 2015 à 19:56
La police des polices enquête sur le décès, le 6 mars, d’un jeune homme dans un commissariat parisien. Et sur le rôle de la BAC dans son œdème pulmonaire
▻http://www.liberation.fr/societe/2015/05/10/amadou-koume-autopsie-d-une-mort-suspecte_1304857
#origami_humain
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