• Le temps de l’omer
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/04/26/Le-temps-de-l-omer

     

    Vous vous rappelez ? J’ai expliqué la période de l’omer, ici et ici.

    Eh bien, nous y sommes donc en plein, depuis samedi soir. Et non, je n’ai pas prévu de vous faire un billet quotidien sur le thème bien que la tentation m’en soit venue, je le confesse, à moment donné, histoire de m’épargner les affres du manque d’inspiration. Cela dit, quand l’inspiration fait défaut, il faut la remplacer par le travail, et ça, je n’en manque déjà pas, alors, la perspective de m’imposer quarante-neuf jours de labeur, je ne sais vraiment pas si c’était très raisonnable !

    La première semaine de l’omer, je suis souvent toute guillerette, prête à ce travail bien sûr, mais cette année, pas du tout, l’énergie créatrice n’est pas au rendez-vous et je lui dois un peu de respect : l’amour qui est le thème qui lui est (...)

    #Soliloques #gestion_du_temps #inspiration #judaïsme #omer #petits_bonheurs

  • Nous sommes le gibier, Linky le filet
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=837

    Fin mars, nous avons écrit à ERDF pour signifier notre refus du compteur Linky (voir Linky : lettre à ERDF). Quelques jours plus tard, une employée du service Clients nous téléphonait pour nous dire que nous avions le droit d’avoir nos opinions mais non celui de les mettre en pratique. Puis, Mélanie Douay, notre « conseillère Linky », nous a envoyé quatre pages de courrier. En voici des extraits et nos réponses. Mélanie Douay a bien fait de nous harceler. Vous croyez tout savoir sur Linky et ses nuisances ? Vous en avez déjà marre d’en entendre parler ? Réjouissez-vous, nous avons creusé et découvert des horreurs : Comment Linky servira à nous cibler pour le marketing, Pourquoi un émetteur radio sera intégré à Linky, Comment la smart city avalera votre domicile grâce à Linky, Comment Linky va (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/nous_sommes_le_gibier_linky_le_filet-2.pdf

    • Les statistiques couplées à la puissance d’Internet réalisent le projet de la cybernétique : le pilotage automatisé, centralisé, de la ville (smart city), de la planète (smart planet). Il n’est plus question de vivre comme des humains, en laissant une part au hasard, à l’erreur, à l’imprévu, mais au contraire de tout planifier, prévoir, régler au millimètre par des algorithmes. Pourquoi
       ? Pour nous entasser toujours plus nombreux dans les métropoles, et prétendre freiner le chaos climatique en rationalisant les flux (c’est nous, les flux). Il n’est pas question de changer le système qui a généré la catastrophe écologique, mais de le perfectionner en faisant de nous les fourmis dociles d’une fourmilière ultra-contrôlée. C’est cela leurs prétendues « transition énergétique » et « croissance verte ».

      #Linky #critique_techno #EDF #ERDF #électricité #gestion_des_flux #enfer_vert

    • Et sur l’aspect santé :

      Pour nous, la question sanitaire est secondaire. La société techno-industrielle a créé ses épidémies : cancer, obésité, maladies cardio-vasculaires et neuro-dégénératives. Linky ne se distingue pas de ce point de vue. Même un Linky « propre » - un oxymore - serait intolérable du point de vue social et humain, et nous ne demandons pas plus de fils blindés dans nos maisons que de pastilles d’iode en cas d’accident nucléaire. Nous ne voulons pas gérer les nuisances, mais les supprimer.

      Cependant, puisque vous évoquez ce sujet, voici notre réponse : on ne naît pas électrosensible, on le devient. Nul ne sait s’il supportera indéfiniment l’épaississement du brouillard électro-magnétique qui résulte du tout-connecté . À partir de quel seuil votre corps se révoltera-t-il ? Pour le savoir, il faut devenir le cobaye d’une expérience en taille réelle : la smart city. Linky ajoute sa part à la pollution électromagnétique, et ce ne sont pas les nigauderies d’ERDF qui effaceront le fait. « Linky émet 150 fois moins d’onde qu’une lampe basse consommation » , ânonne Olivier Masset, le directeur régional Alpes. Même un ingénieur peut comprendre qu’il n’est pas question d’installer Linky à la place des lampes, mais en plus : de l’ ajouter à la pollution ambiante. Monsieur Masset, pourquoi protester contre la télé du voisin du dessus, alors qu’il l’écoute moins fort que la radio du dessous ? Qui vous permet de nous prendre pour des imbéciles, Monsieur le directeur régional ?

      Un conseil, amis lecteurs : ne croyez jamais les décideurs qui parlent en valeurs relatives (tel système émet x fois moins de pollution, ou réduit de x % la consommation). Du point de vue de la survie de l’espèce dans ce monde saccagé par l’industrie, seules des valeurs absolues représenteraient un espoir. Il faut réduire le poids total des pollutions (en millions de tonnes), et de la consommation de ressources et d’énergie. C’est simple à comprendre : « plus de voitures moins polluantes » égale « plus de pollution », égale « arnaque ». Les chiffres, Monsieur Masset, les chiffres. Dire que c’est à nous, littéraires très moyens en maths, de vous le rappeler.

      #santé #comparaison

  • Au centre de la gestion des forêts publiques par l’ONF, un modèle économique à court terme qui repose principalement sur les recettes des ventes de bois.

    Le contrat d’objectif et de performance qui lie l’État et l’ONF pour la période 2016-2020, signé par les ministres de tutelle, est rejeté par l’ensemble des organisations syndicales de l’ONF ainsi que par France Nature Environnement - porte-parole d’un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 80 organisations adhérentes.

    Vers la fin des forêts publiques ?
    http://www.fne.asso.fr/communiques/vers-la-fin-des-for%C3%AAts-publiques

    Dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances pour 2015, le modèle économique de la gestion des forêts publiques pourrait être sérieusement remis en cause. Pour FNE, les efforts légitimes de réduction des déficits ne doivent pas conduire à la destruction d’un système qui a été le garant d’une gestion équilibrée des forêts publiques depuis près de deux cent ans.

    Contrat d’objectifs et de performance Etat/ ONF/ FNCOFOR : peut mieux faire pour l’avenir des forets publiques
    http://www.fne.asso.fr/communiques/contrat-d%E2%80%99objectifs-et-de-performance-%C3%A9tat-onf-fncofor-peut-mi

    Lors du Conseil d’Administration de l’Office National des Forêts de ce jour, FNE n’a pas voté le projet de Contrat d’Objectifs et de Performance établi pour la période 2016-2020 entre l’Etat, l’ONF et la Fédération Nationale des Communes Forestières (FNCoFor). Explications sur ce signal d’alarme adressé aux signataires.

    Contrat d’objectif et de performance : La forêt grande perdante
    http://snupfen.org/article1609.html

    #Forêt #Forêt_publique #patrimoine #gestion #ONF #Contrat_d’Objectifs_et_de_Performance #Fédération_Nationale_des_Communes_Forestières #FNCoFor
    #France_nature_environnement #FNE #snupfen

  • Linky ou l’arnaque
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=829

    D’abord, rendez-vous aux habitants de toute la cuvette, le samedi 30 avril, à 14 h, place Félix Poulat, à Grenoble, pour un rassemblement d’information et de refus du compteur Linky (voir l’invitation ci-dessous). Ce rassemblement est organisé par Grenoble anti-Linky, qui réunit pour la circonstance des opposants de toute la métropole grenobloise, afin de dénoncer le soutien des élus aux coups de force et mensonges d’ERDF. Il se passe dans toutes les communes de l’agglo ce qui se passe dans toutes les villes du pays. Un mouvement étonnamment vif et multiple de groupes et d’individus qui cherchent, s’informent, échangent, et refusent de s’en laisser conter face à la morgue des technocrates, élus et experts. Certains maires et conseillers municipaux partagent le refus des réfractaires. Devant cette (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/linky_finale_-_copie2.pdf

  • #Mont_Saint-Michel. Vent de révolte - Bretagne - LeTelegramme.fr
    http://www.letelegramme.fr/bretagne/mont-saint-michel-vent-de-revolte-14-04-2016-11029791.php

    Dans les communes de la baie du Mont Saint-Michel, les contraintes annoncées dans le projet de Plan de prévention du risque de submersion marine (#PPRSM) angoissent les habitants autant qu’elle les révulse. Principe de précaution oblige : c’est l’une des conséquences administratives de la tragédie de La Faute-sur-Mer (Vendée).


    EPA/IAN LANGSDON

    Dans les communes de la baie du Mont Saint-Michel, les contraintes annoncées dans le projet de Plan de prévention du risque de submersion marine (PPRSM) angoissent les habitants autant qu’elle les révulse. Principe de précaution oblige : c’est l’une des conséquences administratives de la tragédie de La Faute-sur-Mer (Vendée).

    Le long de cette vaste baie de trente kilomètres de long, deux mondes se côtoient, se frottent et s’interpénètrent. D’un côté, une immense plaine humide sillonnée de fleuves côtiers miniatures, de l’autre les mers : mer de sable lorsque l’eau se retire jusqu’à huit kilomètres, immensité marine lorsque, portée par le flot de vives-eaux, elle vient lécher le pied de la chaussée de la Duchesse-Anne. Cette longue digue de plus de 30 km, dont la partie la plus ancienne remonte à plus de 800 ans et la plus récente (la « digue des Hollandais ») à 150 ans, sépare ces deux univers qu’enjambent les barges conchylicoles en jouant les camions. Ici, les bateaux ont des roues...

    Vingt-deux communes dans le périmètre
    La digue n’a jamais failli à sa mission, protégeant les maisons et les cultures des plus hautes marées, même poussées par les vents les plus forts. Le réchauffement climatique en aura-t-il raison un jour ? Oui, a répondu l’État en 2011 dans une circulaire imposant à toutes les communes côtières de se doter d’un plan de prévention basé sur des critères fixés de la même manière pour tous les territoires. C’est ainsi que 22 communes de la Baie se sont trouvées incluses dans le périmètre d’un plan où de nombreux espaces sont classés en zone à haut ou très haut risque, ce qui impose des contraintes aux habitants et aux collectivités.

    Scénario du déclin
    « Déjà, le plan impacte notre commune », témoigne le maire de Saint-Benoît-des-Ondes (35), où toute l’agglomération est en zone à risque. « Tous les permis de construire ont été refusés, les jeunes ne peuvent plus bâtir au pays et s’en vont, la population diminue, les enfants se font rares, les classes de l’école ferment les unes après les autres, les activités ne peuvent plus s’implanter, le commerce s’en ressent ». Et puis, la valeur des maisons a chuté. « Les gens hésitent à acheter, vu les risques annoncés et les contraintes imposées aux propriétaires, comme l’obligation de placer les tableaux électriques en hauteur ». Un scénario catastrophe que les autres communes vivent de la même manière. Aussi 21 d’entre elles se sont unies pour engager des études juridiques et techniques sur le projet préfectoral. Le résultat de leurs travaux a été remis, hier, à la commission d’enquête et livré devant 400 personnes.
    […]
    « Ce PPRSM, c’est la vitrification de nos communes condamnées au déclin », [résume Jean-Luc Bourgeaux, conseiller départemental-maire de Cherrueix (35)]. « Et derrière ce plan se profile un classement en site classé qui va achever de faire de nous une réserve d’Indiens ».

  • Entre arrangements et #arbitraire patronal : un accès au #droit problématique pour les #salariés des #TPE
    http://www.miroirsocial.com/actualite/13220/entre-arrangements-et-arbitraire-patronal-un-acces-au-droit-problemati

    Ces espaces de #travail s’appuient sur une gestion de la main d’œuvre que l’on peut qualifier de néo-taylorienne : une forte #soumission à des contraintes de rendements, un encadrement hiérarchique étroit, un usage fréquent des #sanctions disciplinaires. Loin du mythe de la petite entreprise familiale à l’ambiance conviviale, ces établissements tendent à être de plus en plus détenus par de grands groupes financiers intéressés par des résultats à court terme et une forte #rentabilité de leurs investissements. La compression des coûts fait donc partie des priorités des directions d’établissement, ce qui se répercute sur les salariés et leurs conditions de travail (temps partiel, travail en sous-effectifs etc.). Le non respect des droits s’inscrit dans le prolongement logique de ces choix de #gestion. Il s’agit d’autant de moyens permettant de réduire les coûts et optimiser les rendements du travail : obtenir des salariés un travail gratuit, licencier facilement ceux qui ont le plus d’ancienneté et qui sont donc le plus coûteux etc.

  • Le #covoiturage par Uber - New York Times
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/142002409504

    Farhad Manjoo pour le New York Times revient sur le fonctionnement de UberPool, le service de covoiturage d’Uber, lancé progressivement dans certaines villes depuis 2014. UberPool permet de partager son voyage avec d’autres utilisateurs, l’algorithme d’Uber jouant les appariements des destinations au grès des demandes. Pour Trevor Kalanick, son PDG, cette solution est devenue la moins chère du marché. Pour Manjoo, UberPool nous amène à devoir réévaluer l’impact d’Uber sur le monde, car il transforme l’impact d’Uber, qui n’est plus tant de transformer le travail (avec les polarisations que l’on connaît), que de transformer la mobilité urbaine et l’infrastructure du transport. UberPool a commencé comme une expérience. En 2 ans, UberPool a permis de réaliser 100 millions de voyages en communs. Dans la (...)

    #mobilité

  • #vacances de #printemps
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/03/29/Vacances-de-printemps

     

    M. Ziti a une semaine de vacances. Si vous avez bien suivi (mais comme ce n’est pas simple, je vous le rappelle), celle de M. Zebu était il y a quinze jours. Oui, c’est ainsi, aux Etats-Unis, pas de vacances coordonnées, et encore, je n’ai que deux enfants, et même encore mieux, ils sont maintenant d’âge supposé indépendant, celui où on ne passe pas vraiment ses vacances obligatoirement avec ses parents. Qui d’ailleurs, eux, n’en ont pas. Puisqu’aux USA, les congés payés sont de l’ordre de la portion congrue, et quant à moi, qui ne suis pas salariée, eh bien, c’est très simple, il n’y en a pas, de congés.

    Tout ça pour dire, donc, que M. Ziti n’a pas école cette semaine, et que c’est toujours un casse-tête de première pour moi, de trouver des activités, pour ce grand jeune homme, qui ne peut pas (...)

    #Tronches_de_vie #adolescence #autiste #gestion_du_temps #petits_bonheurs

  • Le #loup est aux portes de #Berlin
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/14/le-loup-est-aux-portes-de-berlin_4882541_3244.html

    En ce matin de la fin d’hiver, Robert Franck est très excité. Cet expert du loup vient de faire une sacrée découverte : le loup solitaire qui vivait depuis des années près de Rheinsberg, dans le nord-est du #Brandebourg, la région qui entoure Berlin, a sans doute trouvé une compagne.

    Un article un peu trop succinct à mon goût sur le fonctionnement de l’intéressant groupe de travail sur le loup regroupant des « représentants d’associations de protection de la nature, de chasseurs, d’éleveurs et de biologistes ». De plus, usage complètement absurde du terme « management » au lieu de celui de « #gestion ».

    #Allemagne

  • #EU_Sequana 2016
    http://www.iau-idf.fr/savoir-faire/nos-travaux/environnement/risques-naturels-et-technologiques/eu-sequana-2016.html

    Le risque de #crue est le principal #risque_naturel susceptible d’affecter l’#Île-de-France. Un jour la #Seine débordera, comme ce fut le cas en 1910. Pour gérer cet événement, il est nécessaire d’engager des moyens de grande envergure.

    Organisé par la Préfecture de Police/Zone de défense, l’exercice EU Sequana 2016, simulera la montée des eaux et le débordement de la Marne et de la Seine. Son objectif premier est de tester la coordination des acteurs de la #gestion_de_crise. La chaîne de prise de décision sera également testée dans son ensemble et des moyens seront déployés sur le terrain.

    #cartographie #SIG #résilience #urbanisme

    Article de Libération sur le sujet : http://www.liberation.fr/france/2016/02/23/le-film-catastrophe-d-une-crue-centennale-en-ile-de-france_1435316

  • Année embolismique et bissextile
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/02/21/embolismique-et-bissextile

     Le calendrier hébraïque est un calendrier dit luni-solaire. Les mois sont définis par le cycle lunaire, mais les années ont un rythme solaire. Les saisons sont importantes. Les mois ont soit 29 soit 30 jours. Pour que les #fêtes surviennent en leur saison, comme celle de la Pâque qui arrive toujours au printemps, il est nécessaire d’intercaler un mois supplémentaire pour compenser le décalage de 11 jours par rapport à la rotation de la terre.On dit alors que l’année est « enceinte ». Ce mois supplémentaire survient sept fois sur un cycle de dix-neuf années : la troisième, sixième, huitième, onzième, quatorzième, dix-septième et dix-neuvième année. C’est peut-être compliqué à première vue, mais c’est très étudié, et c’est pour ça qu’on a des calendriers après tout.Il y a donc douze mois différents, et quand (...)

    #Divers #gestion_du_temps #judaïsme #petits_bonheurs

  • Reçu de Sara Prestianni, via la mailing-list Mirgreurop

    Lors du Conseil des affaires étrangères du 15/02, l’UE l’UE a modifié et prorogé sa mission d’assistance pour une gestion intégrée des #frontières en #Libye (EUBAM Libya)
    http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2016/02/15-fac-libya-border-management

    Plus info sur #EUBAM -> Mission d’assistance de l’Union européenne pour une #gestion_intégrée_des_frontières en Libye
    http://eeas.europa.eu/csdp/missions-and-operations/eubam-libya/pdf/factsheet_eubam_libya_fr.pdf

    Même si pas toujours affiché cette mission a aussi un volet migration dans la volonté de renforcer la capacité de la Libye de contrôler ses frontières extérieures ….

    #migrations #asile #réfugiés

  • Quelle posture pour réussir sa réunion de lancement de projet ?
    http://www.leportagesalarial.com/posture-reussir-reunion-lancement-projet

     Cette réunion est un des premiers moments clés pour le #chef_de_projet : la 1ère réunion avec l’ensemble de l’équipe projet. Comment ne pas rater son « entrée en scène », entre la proximité que l’on souhaite créer et le fonctionnement que l’on souhaite mettre en place ? Quelle attitude adopter pour montrer que l’on … Read more →

    #Réussir_son_portage_salarial #gestion_de_projet

  • Les profs, victimes « idéales » du burn-out (L’Express)
    http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/les-profs-victimes-ideales-du-burn-out_1316349.html

    Au début de leur carrière, la moitié des jeunes enseignants serait en état d’épuisement professionnel, selon une étude. À l’origine du malaise des profs : manque de reconnaissance, pression, absence de soutien...

    Ni comptabilisé ni véritablement étudié, le burn-out des enseignants échappe aux radars de l’Education nationale. Pourtant, ce syndrome s’invite de plus en plus souvent dans les conversations de salle des profs ou sur les sites Internet.

    […]

    D’après une étude réalisée sur la qualité de vie au travail par Georges Fotinos et José Mario Horenstein, 30 % des enseignants pensent souvent à quitter leur travail et 44 % estiment ne pas être formés pour faire face aux besoins des élèves. Un constat accablant.

    #éducation #enseignant.e.s #souffrance_au_travail #burn_out #médecine_du_travail #MEN #ressources_humaines #administration #gestion

  • De la misère en milieu enseignant (Politis)
    http://www.politis.fr/articles/2016/02/de-la-misere-en-milieu-enseignant-34064

    Mercredi 27 janvier, Vincent, jeune enseignant stagiaire en mathématiques, décide de mettre fin à ses jours. Choquée, l’équipe pédagogique réagit aujourd’hui aux différentes réactions lues et entendues, notamment celle du secrétaire général adjoint de l’académie, niant les conditions de travail auxquelles les professeurs doivent faire face au quotidien.

    #éducation #collège #Toulouse #enseignant.e.s #dégradation_des_conditions_de_travail #souffrance_au_travail #suicide #médecine_du_travail #MEN #ressources_humaines #administration #gestion

  • Les dix raisons qui vous font remettre au lendemain et pourquoi ne plus le faire
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/Perfectionnisme-procrastination-anxiete-depression

     Je suis stresséeJe suis débordéeJe suis épuiséeJe suis disperséeJe suis écoeuréeJe suis découragéeJe suis angoisséeJe suis désorganiséeJe suis dépasséeJe suis une perfectionniste invétérée Stressée ? Si vous ne vous détendez pas, les tâches qui n’auront pas été accomplies au moment où vous auriez dû les accomplir vont vous narguer, et ajouter au stress du lendemain, jusqu’à ce qu’elles soient finalement rayées de la liste des choses à faire. Malheureusement, elles ne disparaissent pas toutes seules, et pire, elles font des petits comme des lapins. On respire, on va prendre un peu l’air, on fait un peu de relaxation, mais on ne repousse pas au lendemain !Débordée ? S’il y a trop de choses à faire, et que l’idée de ne pas pouvoir tout accomplir en une fois sert d’excuse à remettre à plus tard, demain sera encore (...)

    #Soliloques #angoisse #comportement #dépression #gestion_du_temps #maladie_mentale #petits_bonheurs #psychologie #santé_mentale

  • #synctool documentation
    http://walterdejong.github.io/synctool/doc/chapter1.html

    Un outil pour gérer la #configuration à l’identique de machines (par groupes éventuellement) sur une base de SSH et rsync + python. Le site officiel donne comme présentation: "synctool is a tool that can help you administer your cluster of computers. Its primary function is keeping configuration files ‘in sync’, i.e.: as they ought to be. Its core business is copying configuration files to groups (or classes) of computers within a cluster and comparing such files with a normative copy that you keep in a repository. The repository, by the way, is not some database system, but an ‘overlay’ directory tree in a file system, that looks very much like the directories of the managed target systems. The only things missing from the repository are the files and directories that you do not want (...)

    #serveur #clonage #gestion #administration

  • Les #petits_bonheurs sont-ils contagieux ?
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/01/16/La-contagion

     La contagion des petits bonheurs, c’est lorsque, outre le plaisir de voir revivre un peu l’agrégateur qui ne chauffe plus uniquement avec les mises à jour des media, mais avec les blogueurs que je suivais et qui avaient ralenti, voire interrompu leurs publications, lorsque ceux-ci me livrant leur petit bonheur me distraient au point que je me remets moi aussi à plonger dans ce qui les a mis en joie.Ca n’arrête jamais, en fait. Je me laisse distraire quand c’est un morceau de musique par exemple, mais aussi quand il y a un peu de recherche à faire, pour élaborer sur ce dont ils auront parlé. Et me voilà à surfer comme au bon vieux temps, à tel point que je me dis qu’il va falloir que je remette en route un minuteur Pomodoro pour me rappeler à l’ordre ! C’est ainsi que je me suis remise à écouter (...)

    #Lucarnes #blogosphère #gestion_du_temps

  • You are not what you read : librarians purge user data to protect privacy
    http://www.theguardian.com/us-news/2016/jan/13/us-library-records-purged-data-privacy

    US libraries are doing something even the most security-conscious private firm would never dream of : deleting sensitive information in order to protect users Last week, with little fanfare, the Graduate Center at the City University of New York did something very few private companies would ever do to protect its users’ privacy : it quietly began to purge its interlibrary loan records. “This policy change is motivated by the idea that libraries should not keep more information about their (...) #FBI #gestion_des_données #EFF #contrôle_de_l'État #surveillance

  • Poissons et #rivières suisses, l’agonie

    Les rivières suisses, véritable décors de cartes postales sont en réalité… en très mauvais état. Emblématique d’une lente dégradation environnementale, le #Doubs, mythique rivière franco-suisse, agonise. Les insectes disparaissent, les poissons meurent. En cause : les #barrages, les activités humaines, la pollution. Des #micropolluants invisibles s’attaquent par exemple au système immunitaire des animaux et contaminent l’#eau de boisson. Illustration locale d’un problème global : la #biodiversité de la planète s’effondre aujourd’hui à un rythme accéléré, menaçant l’être humain.

    http://www.rts.ch/emissions/temps-present/7346961-poissons-et-rivieres-suisses-l-agonie.html
    #Suisse #fleuve #pollution #environnement #rivière #gouvernance #frontières #gestion_trans-frontalière
    #ressources_pédagogiques

  • Le marxisme oublié de Foucault, Stéphane Legrand
    http://www.cairn.info/revue-actuel-marx-2004-2-page-27.htm

    « La société punitive » aborde le même problème que Surveiller et punir : expliquer l’apparition et la généralisation de la prison comme forme punitive au XIXe siècle, et part du même constat : on ne saurait l’expliquer par l’évolution idéologique des théories pénales, non plus que par l’histoire autonome des pratiques judiciaires. Mais il l’appréhende d’une toute autre manière : la forme-prison se rattacherait au développement tendanciel (qui lui est contemporain) de la formesalaire, qui en est historiquement jumelle. C’est parce que la gestion politique du temps et du rythme de vie des individus devient un enjeu majeur pour le pouvoir, que la forme du temps abstrait s’impose en même temps comme principe de mesure à l’appareil pénal et à l’appareil de production. On assiste alors à « l’introduction du #temps dans le système du pouvoir capitaliste et dans le système de la pénalité ». Ce qui permet au premier chef de penser l’homologie possible de deux institutions disciplinaires spécifiques, c’est alors un enjeu politique et économique : le contrôle du temps de la vie :

    « Ainsi ce qui nous permet d’analyser d’un seul tenant le régime punitif des délits et le régime disciplinaire du travail, c’est le rapport du temps de la vie au pouvoir politique : cette répression du temps et par le temps, c’est cette espèce de continuité entre l’horloge de l’atelier, le chronomètre de la chaîne et le calendrier de la prison » (C73, p. 67).

    Mais il faut encore comprendre historiquement, généalogiquement, comment, selon Foucault, le temps de la vie apparaît alors comme un problème politique majeur. Cette apparition est explicable si l’on prend en compte le fait que (dans « La société punitive » comme dans Surveiller et punir) l’institution prison n’est qu’un élément local dans un système de contrainte beaucoup plus large, que Foucault nomme à cette époque le coercitif, défini comme « dimension générale de tous les contrôles sociaux qui caractérisent des sociétés comme les nôtres » (C73, p. 82).
    Foucault aborde le coercitif à partir de l’histoire anglaise, où il est possible de repérer l’évolution d’un certain nombre de groupes sociaux ayant pour objectif la surveillance morale, le contrôle et la punition des populations. Ce qui caractérise ces instances, c’est, en usant d’un terme qu’affectionnait Foucault, qu’elles apparaissent à un niveau « capillaire » : dispersées et non centralisées elles correspondent plutôt à une forme d’autocontrôle des groupes sociaux. D’autre part, elles se donnent moins pour but de détecter et de sanctionner les crimes définis comme tels aux termes d’un code juridique, que d’intervenir sur les irrégularités de comportement, les fautes morales, les propensions psychologiques douteuses, ce que Foucault nomme, dans un vocabulaire criminologique moderne, « les conditions de facilitation de la faute » , dans le but de produire chez les sujets la formation d’habitudes valorisées. Or, Foucault remarque que ces groupements, nés pour réagir à l’incurie du pouvoir central, et souvent pour des motifs extrapolitiques (notamment religieux et économiques), se trouvent tendanciellement repris par l’appareil d’Etat, au cours du XVIIIe siècle. Cette étatisation tendancielle du coercitif répond à une exigence de prise en charge par l’appareil judiciaire des impératifs de moralisation nés en dehors de l’appareil d’Etat, ou encore comme le formule Foucault vise à « mettre en continuité le contrôle et la répression moraux d’une part, et la sanction pénale de l’autre. On assiste à une moralisation du système judiciaire ».

    Cette synthèse moralité-pénalité opérée par l’intégration à l’appareil d’Etat des dispositifs coercitifs, s’explique selon Foucault, assez classiquement, par le développement croissant de l’accumulation capitaliste. A mesure que la richesse s’incarne dans des stocks de plus en plus vastes, dans des moyens de production toujours plus regroupés, c’est en même temps une richesse disponible, facile à dérober ou du moins à détruire, qu’on met sous les mains de groupes de plus en plus nombreux d’ouvriers. Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, le système judiciaire se caractérisait selon Foucault par une forte tolérance aux illégalismes, y compris populaires, dans la mesure où ces derniers étaient pour partie des vecteurs de l’implantation des rapports de production spécifiquement capitalistes. Mais cette tolérance devient beaucoup moins acceptable lorsque, les conditions sociales et économiques du travail ayant changé, c’est la nature et la signification de l’illégalisme populaire qui changent avec elles : il consiste de moins en moins à se soustraire à des droits, des corvées ou des prélèvements, et tend de plus en plus à se rabattre sur le vol ou la déprédation. L’étatisation du coercitif répondrait alors, selon Foucault, à la nécessité d’introduire entre l’ouvrier et cette richesse qu’on doit lui mettre dans les mains pour lui arracher le profit, quelque chose de plus que le simple interdit légal, quelque chose qui donne effectivité à l’interdit légal : « Il faut un supplément de code qui vienne compléter et faire fonctionner cette loi : il faut que l’ouvrier lui-même soit moralisé ».

    La disciplinarisation se présente alors, selon un ordre d’exposition dont on constate qu’il diffère en profondeur de celui qu’adoptera Surveiller et punir, comme la condition d’effectivité des rapports juridiques formels qui régissent la relation de travail, ou comme le dit Foucault : « Le contrat salarial doit s’accompagner d’une coercition qui est sa clause de validité » (idem, p. 127). En d’autres termes, c’est du point de vue des luttes de classe et de la construction sociale des rapports de production capitalistes, et donc des sujets disposés subjectivement à y figurer, que l’émergence historique de la disciplinarisation est ici pensée. Foucault, d’ailleurs, le dit dans des termes qui ne pourraient pas être plus clairs : le système coercitif est « l’instrument politique du contrôle et du maintien des rapports de production ».

    Mais elle remplit un second rôle vis-à-vis des rapports de production, qui n’est pas seulement leur reproduction par le contrôle des résistances et des illégalismes populaires, mais aussi l’implantation, chez les producteurs immédiats, des #dispositions_subjectives requises par la production en vue du profit. Le corps de l’ouvrier, en effet, n’inquiète pas seulement en tant qu’il est, par ses besoins, la source de l’illégalisme de prédation et de déprédation : l’ouvrier qui #paresse, qui s’enivre, qui brûle son énergie en faisant la fête, ou encore qui vit à son rythme propre, n’opère pas moins une #soustraction à la richesse produite qu’il ne le ferait en pillant ou saccageant les docks ; il pratique alors ce que Foucault nomme un « #illégalisme_de_dissipation », c’est-à-dire qu’il pratique « l’illégalisme cette fois sur son propre corps, sur sa force de travail » (C73,7 mars, p. 148). Il pille le capital à même sa propre vie qu’il épuise, dérobant par là, non pas la richesse créée mais la condition même du profit. Il faut protéger le capital et les moyens de travail du travailleur, mais il faut aussi protéger la force de travail de son propre porteur, protéger du producteur immédiat la condition de la reproduction élargie.

    #société_punitive #forme_prison #forme_salaire #gestion_politique_du_temps #contrôle_du_temps_de_la_vie #Populations #coercitif #accumulation_capitaliste #illégalismes #travail #supplément_de_code (cf. Anti_0edipe) #disciplinarisation #rapports_de_production #Foucault

    • ... nous nous efforcerons de montrer que les concepts fondamentaux de la théorie foucaldienne des relations de pouvoir dans la « société disciplinaire » restent irrémédiablement aveugles si on ne les articule pas à une théorie de l’exploitation et à une théorie du mode de production capitaliste.

    • Quelqu’un ici aurait lu Marx & Foucault, Lectures, usages, confrontations ? un ouvrage collectif (malheureusement sans contribution de Stéphane Legrand) dont je note ici l’existence.

      La présentation de La Découverte

      Marx et Foucault : deux œuvres, deux pensées sans lesquelles on ne peut saisir le sens de notre présent. Pas de théorie critique qui puisse se passer de leurs concepts et de leurs analyses. Et pas de luttes qui ne renvoient à tel moment ou à tel aspect de leur héritage. Pourtant, de l’un à l’autre le passage ne va pas de soi. Les époques, les intentions, les philosophies même ne sont pas superposables. Hétérogènes donc, ces pensées font, l’une et l’autre, obstacle à tout « foucaldo-marxisme ».
      L’ouvrage vise à montrer des rapports mobiles et complexes, non des identités profondes ou des incompatibilités d’essence. Rapports de Foucault à Marx : il prend appui sur lui pour le déborder, l’envelopper, et parfois l’opposer à lui-même. Rapports de Foucault aux marxismes, sous leurs variantes les plus diverses, humaniste, existentialiste, althussérienne, qui n’ont cessé de composer les actualités changeantes de Foucault. Rapports des marxistes, d’hier et d’aujourd’hui, à Foucault : comment l’ont-ils lu ? Que lui ont-ils reproché, que lui ont-ils emprunté ? Qu’en font-ils aujourd’hui de neuf ?
      C’est donc l’actualité d’une lecture croisée de Marx et Foucault qui est au centre des contributions de cet ouvrage et qui ouvre sur un espace fécond pour l’avenir de la pensée critique.

      #livre

    • Foucault et « la société punitive », Frédéric Gros
      https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2010-4-page-5.htm

      Le propre du coercitif est finalement d’établir ce qu’on pourrait appeler l’extension du punitif, d’une part et, d’autre part, la continuité du punitif et du pénal. L’extension du punitif, c’est simplement l’idée qu’au fond être surveillé ou être évalué, c’est être puni. Par le jeu de cette synthèse établie, par le coercitif, entre la surveillance, l’examen et la peine, quand un médecin me pose des questions sur mon état de santé, quand un professeur m’interroge, quand un contremaître me demande comment j’ai travaillé ou un supérieur ce que j’ai fait, toutes ces questions dégagent aussitôt une certaine aura punitive. Le coercitif fait disparaître la possibilité d’une vigilance empreinte de sollicitude ou d’une simple neutralité scientifique. « Qui es-tu ? », « Comment vas-tu ? », « Qu’as-tu fait ? », « Que sais-tu ? », ces questions pourraient au fond ne rien manifester d’autre qu’une simple curiosité scientifique ou un souci éthique de l’autre. Par le coercitif, elles éveillent en chacun d’entre nous la #crainte d’être puni, si la réponse trahit un #écart par rapport à une #norme (de santé, d’instruction, de comportement, etc.), et même la certitude angoissée, si l’écart est trop grand, de finir en prison… (...)

      Mais il faut se demander une dernière chose : à quoi sert ce dispositif punitif généralisé ? La réponse du cours de 1973 est d’une netteté aveuglante, d’un grand tranchant : il sert à transformer le #temps_de_la_vie en #force_de_travail. Au fond, dit Foucault, tout le travail de Marx aura été de penser comment le #capitalisme prend en otage la force de travail, comment il l’aliène, l’exploite, comment il la transforme, pour son plus grand profit, en force productive. C’est cette alchimie de transformation dont le secret est donné à lire dans Le Capital. Mais, en amont, il convient de décrire la manière dont le temps de la vie, qui comprend la fête, la paresse, la fantaisie et les caprices du désir, a pu déjà être transformé en force de travail. Au fond les institutions coercitives n’ont d’autre but que cette transformation. Ce qu’elles pourchassent, dit Foucault, ce sont toutes les formes de la dissipation : l’imprévoyance, l’irrégularité, le désordre, tout ce par quoi le temps de la vie est inutilement dépensé ? « inutilement » pour le profit capitaliste. Le coercitif permettrait donc de faire coller le temps vivant des hommes au rythme des machines et aux cycles de la production.

    • il convient de décrire la manière dont le temps de la vie, qui comprend la fête, la paresse, la fantaisie et les caprices du désir, a pu déjà être transformé en force de travail

      Il y a malheureusement là une faille dans l’analyse foucaldienne (mais il n’est pas le seul, d’autres marxismes hétérodoxes s’y abiment, sans parler des marxismes traditionnels qui se contentent de glorifier le travail...)

      Le temps de vie ne peut être transformé en force de travail dans n’importe quelle condition. Il faut d’abord que soit opérée la dissociation entre activité productive (au sens du capital, c’est-à-dire productive de valeur) et activité improductive. Cette dissociation opère à un niveau logique et global (une totalité), mais aussi à l’intérieur de toute activité particulière. La capital ne peut donc pas tout saisir pour en faire une force de travail, il doit d’abord faire le grand partage entre ce qui concoure à sa reproduction (la valorisation de la valeur) et ce qui est indispensable à cette reproduction sans être producteur de valeur en soi (le travail domestique notamment). Cette dissociation est aussi celle des genres, tels qu’ils sont exprimés (y compris dans ces aspects psychologique et subjectif) de façon bien spécifique dans la société capitaliste. Chacun des genres devient le masque de ces deux faces dissociées (mais insécables) : force de travail d’un coté, simple reproduction de la vie au sens large de l’autre.

      Ainsi la part d’ombre du travail productif (de valeur), ce sont toutes les activités qui sont improductives, mais qui sont transformées par le mouvement du capital pour servir indirectement à sa reproduction (et qui sont souvent des conditions nécessaires à cette même reproduction : l’élevage préalable des petits humains pour en faire de futur producteur, par exemple). Le capital constitue ainsi tendanciellement ces activités improductives à son image (d’où le coercitif), mais cela n’en fait pas pour autant la possibilité d’y appliquer une force de travail (et donc une opportunité de reproduire le capital lui-même)

      C’est un point important, car la crise du capital, c’est le tarissement du travail productif (et donc l’impossibilité de reproduire le capital). Si toute activité pouvait être versée sans autre forme de procès dans la catégorie force de travail, le capital ne serait que mouvement perpétuel du même. D’un autre coté, la sortie du capital ne peut pas être simplement la promotion tout azimut des activités non productives lorsque celles-ci ne sont en fait que l’ombre porté du travail productif (et donc de la reproduction autotélique du capital)

    • @ktche, je ne sais trop que te répondre... tes remarques me semblent relever d’un travers théoricien (et paradoxalement économiciste, malgré la volonté de rompre avec l’orthodoxie marxiste) qui ne fait guère de place à la lutte, aux relations de pouvoir, à l’historicité. L’impossibilité de « reproduire le capital » est avant tout une question politique.
      Un des intérêt du travail de Foucault est précisément d’échapper aux automatismes d’une « dialectique » résolutive, de s’attacher à nouveau à la critique depuis une #analyse_concrète.
      La tradition ultra gauche française qui fait son miel des Manuscrits de 1844 (et ne lit les Grundrisse que depuis 1844), de la #théorie de l’aliénation, fidèle à la traduction par Rubel des écrits de Marx, à refuser, à juste titre, la #politique comme activité séparée, finit par refuser la politique tout court, préférant une attitude critique contemplative, dans l’attente de voir une inéluctable crise du capitalisme advenir. L’ objectivisme de la « théorie de la valeur » se résume à une forme plus ou moins sophistiquée de désarmement.

      Avec les marxistes bornés, nous avions une « théorie de la valeur travail » (en lieu et place dune critique de celle-ci). Tout cela est désormais bon pour les néolibéraux de tout poil, du PS à l’OCDE, occupés à restaurer sans cesse les conditions de la concurrence et une moralité qui leur soit adéquate (votre dignité est dans le travail).
      La « théorie de la valeur » prédit pour sa part la fin du capitalisme (consolation de la science) tout en éternisant les des rapports sociaux capitalistes.
      Nous avons besoin de valeurs nouvelles, forgées par des conflits, créées, pas de faire encore et encore, une « théorie de la valeur ».

    • La « théorie de la valeur » prédit pour sa part la fin du capitalisme (consolation de la science) tout en éternisant les des rapports sociaux capitalistes.

      Il n’y a pas de prédiction quant à la fin du capitalisme. Il s’agit d’analyser et de décrire sa décomposition (là où nombreux sont ceux qui le voient triomphant comme jamais). La dynamique propre du capital sape les conditions de sa propre reproduction. Ce constat ne conduit à aucun optimisme a priori. La décomposition n’est malheureusement pas la fin (ou alors une fin interminable...) mais plus probablement (et même visiblement si l’on observe les périphéries) une barbarisation.

      Par ailleurs, je mettrais en avant une théorie de la valeur-dissociation, qui justement ne s’en tient pas aux dimensions économiques de la socialisation capitaliste, mais prend en compte l’ombre portée du capital qui est aussi une part constitutive de cette socialisation. Cette part dissociée ne représente pas un pôle positif en soi et ne peut pas plus constituer un point d’appui indiscutable pour sortir du capital, car c’est bien la dissociation elle-même qui est constitutive du rapport social capitaliste.

      Enfin, je serais très réticent à identifier les oppositions abstrait/concret et théorique/pratique. Il y a malheureusement des pratiques très abstraites (i.e. qui participent de l’évidement de tout contenu) et heureusement des théories très concrètes (i.e. qui permettent d’identifier le caractère fétiche de la reproduction du quotidien et de dénaturaliser des fausses évidences)

  • Les entreprises ne devront plus mentionner quelles données vous concernant elles tiennent à jour
    http://datanews.levif.be/ict/actualite/les-entreprises-ne-devront-plus-mentionner-quelles-donnees-vous-concernant-elles-tiennent-a-jour/article-normal-445635.html

    Fin juillet 2016, les entreprises ne seront plus obligées de transmettre à la Commission vie privée les données qu’elles conservent sur leurs clients et utilisateurs. Voilà ce qu’a annoncé le journal De Morgen hier mercredi. « Dans de nombreux cas, l’on se retrouve avec des banques de données non actualisées et/ou incomplètes, ce qui fait que la régulation perd de son utilité », déclare Willem Debeuckelaere, président de la Commission vie privée. "En outre, il n’y avait que 140 requêtes par an, ce qui est (...) #gestion_des_données #Commission_de_la_Protection_de_la_Vie_privée_(Belgique)

    ##Commission_de_la_Protection_de_la_Vie_privée__Belgique_

  • Freelance : 4 #outils_collaboratifs pour réussir votre #gestion_de_projet
    http://www.leportagesalarial.com/freelance-outils-collaboratifs-gestion-projet

    Que le freelance travaille seul ou en équipe, une bonne organisation est indispensable pour réussir ses missions, d’où l’intérêt de la gestion de projet. Cet article sera dédié à la présentation de 4 outils collaboratifs pour réussir votre gestion de projet. Ceux-ci permettent de mieux travailler en équipe, de bien communiquer en interne, ou encore … Read more →

    #Outils_du_consultant